

PAROLE DE JÉRUSALEM

L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem a été créée en 1980 en reconnaissance de l’importance biblique de Jérusalem et de son lien unique avec le peuple juif. Aujourd’hui, l’ICEJ représente des millions de chrétiens, d’églises et de dénominations à la nation et au peuple d’Israël. Nous reconnaissons au travers de la restauration d’Israël la fidélité de Dieu à garder son ancienne alliance avec le peuple juif.
Nos principaux objectifs sont :
• Se tenir aux côtés d’Israël ;
• Équiper et enseigner l’Église mondiale par rapport aux desseins de Dieu avec Israël et les nations du Moyen-Orient ;
• Être une voix active de réconciliation entre juifs, chrétiens et arabes et soutenir les églises et congrégations de Terre Sainte. Depuis son siège social à Jérusalem, l’ICEJ s’adresse à plus de 170 pays, avec des branches dans plus de 90 pays. Notre vision est :
• D’atteindre chaque segment de la société israélienne avec un témoignage chrétien de confort et d’amour ;
• D’atteindre et de représenter activement le soutien des dénominations, des églises et des croyants envers Israël
L’ambassade chrétienne est un ministère chrétien non confessionnel soutenu par les contributions volontaires de nos membres et amis à travers le monde. Nous vous invitons à vous joindre à nous dans nos œuvres pour Israël et pour le peuple juif dans le monde en faisant un don aux projets en cours de l’ICEJ.
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FROM JERUSALEM
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Traduction et adaptation: Catherine Pierre-Léandre
Administration : Josiane Brassac josbra@me.com
ROSH CHODESH POUR LES FRANCOPHONES Une réunion hebdomadaire, organisée par l’ICEJ France à lieu par Zoom, tous les vendredis soir de 20h à 21h (heure d’Europe centrale) pour prier ensemble en français pour Israel. En plus, une fois sur deux, une deuxième heure supplémentaire est rajoutée de 21 h à 22h. Pour vous connecter et participer, veuillez utiliser le lien suivant : on.icej.org/RCPanelist
LETTRE DU PRÉSIDENT
Chers amis,

La Fête des Tabernacles de cette année restera à jamais gravée dans nos mémoires. Il y a deux ans, le lendemain même de la fin de notre célébration, lors de Simchat Torah, le Hamas a lancé une terrible attaque terroriste contre Israël. Plus de 250 otages ont été pris par le Hamas. Ce même jour, près de 1 200 personnes ont été tuées, et au cours des deux dernières années, le nombre de victimes parmi les civils et les soldats israéliens a atteint plus de 2 000. En 2023, bon nombre de nos groupes participant à la Fête se trouvaient encore dans le pays et ont vécu les alertes constantes aux roquettes qui ont secoué toute la nation.
Cette année encore, exactement le jour de Simchat Torah, la guerre s’est arrêtée et les 20 derniers otages encore en vie ont été libérés en une seule journée. Beaucoup de nos groupes de pèlerins étaient encore en visite en Israël et certains ont même prolongé leur séjour juste pour vivre ce moment historique avec la nation. Ce fut non seulement un jour de joie indescriptible pour Israël, qui voyait ainsi prendre fin deux années de difficultés, mais aussi un jour de reconnaissance, car des milliers de croyants du monde entier avaient prié avec nous pour la victoire sur le Hamas, pour la paix et pour la libération des otages. Dieu est un Dieu qui répond aux prières, et nous avons pu le constater de nos propres yeux pendant Souccot
Comme toujours, la présence de Dieu était tangiblement au milieu de nous. La Fête des Tabernacles est toujours une période où Dieu se manifeste. Pour de nombreux pèlerins réguliers, c’est toujours « la meilleure Fête qui soit ». Quand nous entendons cela, nous savons que ce n’est pas parce que nous l’avons mieux organisée que l’année dernière, mais parce que Dieu était à nouveau présent parmi nous d’une manière nouvelle et rafraîchissante. Des personnes ont été appelées au ministère, ont été guéries, ont entendu la voix de Dieu ou ont simplement été touchées par Sa présence pendant le temps de louange ou de prédication.
Dans les jours qui ont suivi la Fête, ma femme et moi avons eu le privilège de visiter plusieurs communautés dans la zone frontalière de Gaza. Ce qui m’a encore une fois frappé, c’est l’incroyable résilience du peuple d’Israël. J’ai été émerveillé par le nombre de voitures sur les routes de cette zone désertique adjacente à la bande de Gaza. L’un des dirigeants locaux m’a expliqué que toute la région était devenue un centre de nouvelles constructions et d’expansion depuis le 7 octobre. J’ai vu de mes propres yeux qu’Israël ne se contentait pas de reconstruire ce qui avait été détruit, mais que la région connaissait un nouvel essor économique inattendu. L’avenir de ces communautés sera plus solide qu’auparavant. Et en tant qu’ICEJ, nous avons le privilège de participer à ce développement extraordinaire.
Prévoyez de vous joindre à nous pour la prochaine Fête des Tabernacles. Elle aura lieu du 25 septembre au 2 octobre 2026. Le thème sera « Le Seigneur rugit depuis Sion », tiré de Joël 3.16. Nous espérons que Dieu fera entendre sa voix de manière puissante parmi nous. J’ai hâte de vous y voir.
Merci pour votre soutien et vos prières ! Que le Seigneur vous bénisse abondamment à la lecture de ce magazine.
Bien à vous dans le Christ,

Dr. Jürgen Bühler
Président de l’ICEJ
PHOTO DE COUVERTURE :
Des pèlerins de la Fête, arborant leurs drapeaux nationaux, bordent le chemin du parc Sacher à Jérusalem pendant la célèbre Marche de Jérusalem lors de la Fête des Tabernacles 2025.







DIX PRINCIPES POUR LA RESTAURATION D’ISRAËL
PAR LE DR. JÜRGEN BÜHLER, PRÉSIDENT DE L’ICEJ
Le thème de la Fête de cette année est tiré de Zacharie 8.23 : « Dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement... ».
Il s’agit du dernier verset, culminant de ce chapitre, dans lequel Dieu fait dix déclarations sur la restauration future d’Israël, chacune commençant par « Ainsi parle le Seigneur ». Au cours de la Fête de cette année, la guerre à Gaza a pris fin et les derniers otages encore en vie sont rentrés chez eux. Parallèlement, le président américain Donald Trump a publié un plan en 20 points pour l’avenir de Gaza. Pourtant, les dix décrets de Dieu sur Israël sont un rappel céleste opportun qu’Il est le Roi de toute la terre. Les hommes ont leurs plans, mais les impératifs divins de Dieu pour Israël et les nations prévaudront.
1Dieu est émotionnellement impliqué dans la restauration d’Israël : « Ainsi parle le Seigneur des armées : Je suis jaloux de Sion d’une grande jalousie... d’une grande colère. » (Zacharie 8.2) Dieu veut que nous sachions qu’il est émotionnellement attaché à la restauration d’Israël avec une grande jalousie et une grande colère. Le dictionnaire Oxford définit la jalousie comme « la protection féroce des droits ou de possessions d’une personne ». Dieu déclare souvent que la terre d’Israël est sa possession (par exemple, Lévitique 25.23). En tant que propriétaire, il l’a donnée au peuple juif comme héritage éternel (Genèse 17.8 ; Josué 14.9 ; Ézéchiel 37.25).
Aujourd’hui, Dieu veille jalousement lorsque des nations comme l’Iran appellent à la destruction d’Israël. Il veille également jalousement sur les nations qui s’opposent à Israël aux Nations Unies ou à l’Union européenne, essayant de déterminer les frontières souveraines d’Israël. Notre monde est étrangement obsédé à résoudre la « question israélienne », tandis que des conflits et des crises humanitaires bien plus graves sont ignorés. Israël est une démocratie dynamique, mais il est condamné bien plus que tout autre pays. Au cours des dix dernières années seulement, 173 résolutions de l’ONU ont condamné Israël, contre seulement dix résolutions contre des nations voyous comme l’Iran et la Corée du Nord.
Dieu dit qu’il est jaloux de Sion avec une colère ardente. C’est un appel à prier pour votre nation ! Cela soulève également la question suivante : si le cœur de Dieu est si profondément attaché à Israël, qu’en est-il du mien ? Est-ce que je ressens la même passion et le même zèle pour Sion ? Si ce n’est pas le cas, demandez à Dieu de vous montrer son cœur pour Israël.
2Le Seigneur établira sa demeure à Sion : « Ainsi parle le Seigneur : Je suis revenu à Sion et je vais habiterai au milieu de Jérusalem... » (Zacharie 8.3) Cette déclaration explique plus en détail pourquoi Dieu est jaloux de Sion : elle sera à nouveau sa demeure. Il est revenu (passé) comme un propriétaire qui revient dans un lieu qui lui
Une photo panoramique aérienne de la ville de Be’er Sheva, la plus grande ville du désert du Néguev en Israël.
appartient. Il supervise le travail quotidien des architectes, des entrepreneurs et des décorateurs d’intérieur, jusqu’au jour où il s’y installera enfin. Zacharie rappelle comment la présence sainte de Dieu a quitté Jérusalem à l’époque d’Ézéchiel. Ce fut un départ progressif du Saint des Saints, puis des cours extérieures, et enfin de la ville. Mais Dieu déclare qu’il revient maintenant pour faire à nouveau de Jérusalem sa demeure.
Le Seigneur est bel et bien revenu à Jérusalem. Il y porte toute son attention, alors qu’il prépare la ville à devenir son lieu de repos sur terre. Ce travail est visible partout, et Dieu nous invite à y participer.
3Elle est multigénérationnelle : « Ainsi parle le Seigneur des armées : Des vieillards et des femmes âgées s’assiéront de nouveau dans les rues de Jérusalem, chacun avec son bâton à la main à cause du grand nombre de leurs jours. » (Zacharie 8.4)
La restauration d’Israël aura un impact sur toutes les couches du peuple juif, jeunes et vieux, hommes et femmes. Je n’oublierai jamais ma première visite en Israël il y a 34 ans. Nous avons visité la maison Rothschild du 19 ème siècle dans la vieille ville, qui abrite aujourd’hui une yeshiva. Sur le trottoir était inscrit le passage ci-dessus tiré de Zacharie 8.4. En regardant les jeunes enfants courir avec enthousiasme sur la place et les vieillards assis sur des chaises en train de discuter, j’étais heureux de voir la prophétie s’accomplir.

4
C’est miraculeux : « Voici ce que dit le Seigneur tout-puissant : « Cela peut sembler merveilleux à ce peuple... » (Zacharie 8.6) La restauration d’Israël est un miracle ; en fait, une série de miracles. Prenons un seul exemple. Israël est le seul pays dont les frontières sont visibles depuis l’espace, non pas en raison de caractéristiques géographiques telles que des rivières ou des montagnes, mais en raison du verdissement du désert par rapport à l’Égypte. Dieu ordonne à Ézéchiel de prophétiser à la terre d’Israël afin qu’elle produise de la végétation (Ézéchiel 36), et cela est même visible depuis l’espace.
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Le miracle de l’aliyah : « Ainsi parle le Seigneur des armées : Voici, je délivre mon peuple du pays de l’orient et du pays du soleil levant. » (Zacharie 8.7). Un autre grand miracle est l’aliyah, le retour des Juifs en Israël. J’ai appris quelque chose d’étonnant lors d’une récente conversation avec un responsable de l’Agence juive. Depuis le 7 octobre 2023, le nombre de Juifs qui ont manifesté leur intérêt pour s’installer en Israël a doublé. Israël est probablement le seul pays au monde où les gens immigrent même en pleine période de conflit.
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Une nouvelle saison pour Israël :
« Ainsi parle le Seigneur des armées : [...] Maintenant je ne suis pas pour le reste de ce peuple comme j’étais dans le temps passé, [...]De même que vous avez été en malédiction parmi les nations, maison de Juda et maison d’Israël, de même je vous sauverai, et vous serez en bénédiction. » (Zacharie 8.11-13) Ici, Dieu prophétise une nouvelle saison pour Israël, qui passera du statut de « malédiction » à celui de « bénédiction ». Le peuple juif a en effet connu aujourd’hui un changement radical, passant du statut de minorité persécutée parmi les nations à celui de leader mondial dans les domaines de la science, de la technologie, de la médecine et de l’agriculture. Il s’agit d’un changement irréversible et providentiel que tout le monde peut constater.
7Une nouvelle approche divine : « Car ainsi parle l’Éternel des armées : Comme j’ai eu la pensée de vous faire du mal lorsque vos pères m’irritaient, dit l’Éternel des armées, et que je ne m’en suis point repenti, ainsi je reviens en arrière et j’ai résolu en ces jours de faire du bien à Jérusalem et à la maison de Juda. » (Zacharie 8.14 et suivants) Dieu déclare qu’il change son attitude envers Israël. Cela revêt une importance capitale pour nous, car cela signifie que nous devons adopter une nouvelle
approche pour comprendre la manière dont Dieu traite actuellement Israël. Dieu était déterminé à traiter son peuple avec sévérité, comme en témoignent plusieurs siècles d’histoire. Mais aujourd’hui, Dieu a changé sa manière de traiter Israël. Concrètement, cela signifie que leur période de dispersion est terminée et que nous sommes entrés dans une période de rassemblement. Israël est passé de la désolation à la restauration. Cela signifie également que « le temps des nations » touchent à sa fin et que Jérusalem revient à juste titre entre les mains des Juifs (Luc 21.24). Il est donc temps de fixer notre regard sur ce que Dieu fait en Israël. Comme le déclare le psalmiste : « Le temps d’avoir pitié Sion est venu ! » (Psaume 102.13)
8Du deuil à la joie : « Ainsi parle le Seigneur des armées : Le jeûne du quatrième mois... du cinquième... du septième... et du dixième, se changeront pour la maison de Juda en jours d’allégresse et de joie, en fêtes de réjouissance » (Zacharie 8.19) Ce passage nous rappelle que nous sommes encore dans une période de transition entre deux saisons. Aujourd’hui, Israël pleure encore non seulement la douleur de la Shoah, mais aussi les blessures actuelles de la guerre. Nous venons de le voir lorsque les derniers otages vivants ont été libérés par le Hamas, alors que les Israéliens se réjouissaient mais pleuraient également les quelque 2 000 civils et soldats tués depuis le 7 octobre. Pourtant, Dieu promet qu’un jour viendra où leur deuil se transformera en « joie » (Ésaïe 35.10, 61.3).
9Pèlerinage massif à Sion : « Ainsi parle l’Éternel des armées: Il viendra encore des peuples et des habitants d’un grand nombre de villes. Les habitants d’une ville iront à l’autre, en disant : Allons implorer l’Éternel et chercher l’Éternel des armées ! Nous irons aussi ! » (Zacharie 8.20-22) Le Seigneur décrète une saison de pèlerinage massif des nations à Jérusalem. Certains voient cela comme une prophétie purement futuriste, mais nous voyons déjà cela se réaliser. Quelques jours seulement après notre Fête, une femme samoane a témoigné que les jeunes de son île vendaient leurs voitures et leurs biens pour pouvoir venir à la Fête des Tabernacles et rencontrer Dieu l’année prochaine. D’une certaine manière, cette Fête correspond exactement à la description que le
théologien George Eldon Ladd a faite du Royaume de Dieu, comme une manifestation de « la présence du futur ». En effet, nous goûtons déjà « les puissances du monde à venir » (Hébreux 6.5).
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Une nation transformée : « Ainsi parle le Seigneur des armées : « En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement et diront : « Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous. » (Zacharie 8.23) Ce verset représente l’aboutissement des desseins de Dieu pour Israël, qui est de le transformer en une nation qui émerveillera le monde. Les prophètes hébreux ont vu ce temps où le peuple d’Israël recevra un cœur nouveau transformé par le Saint-Esprit (Ézéchiel 36.25-27). Lorsque cela se produira, Israël deviendra un aimant non seulement pour les croyants, mais pour tout le monde, même les rois et les dirigeants. Israël sera une lumière brillante pour les nations (Ésaïe 60.1-3). Paul a dit que ce sera comme « la vie d’entre les morts ». (Romains 11.15) Et les gens suivront Israël pour la simple raison que « Dieu est avec vous ». Que ce jour arrive bientôt !

POINTS FORTS DE LA FÊTE
LE PASTEUR MANASA KOLIVUSO À KFAR HANOKDIM
La Fête des Tabernacles s’est ouverte dans l’oasis de Kfar HaNokdim, dans le désert du Néguev, où l’évangéliste Manasa Kolivuso, originaire des Fidji, a délivré un message inspirant sur la manière de mener une vie d’adoration envers Jésus. Le pasteur Manasa, nouveau président par intérim de la branche fidjienne de l’ICEJ, a encouragé les pèlerins à toujours se souvenir de la raison pour laquelle ils sont venus à Jérusalem pour la Fête des Tabernacles, qui se trouve dans le passage de Zacharie 8.20-23, thème de la Fête.
« Le but pour lequel nous sommes montés à Jérusalem pour la Fête des Tabernacles 2025 est de rechercher le Seigneur

», a-t-il déclaré. « Le temps passé à rechercher Dieu n’est jamais du temps perdu ; c’est toujours du temps investi... Tout le reste peut attendre. La nourriture peut attendre. Le repos peut attendre. L’adoration ne peut pas attendre. Nous sommes appelés à la Fête de Souccot pour rencontrer Dieu. »

Le pasteur Manasa Kolivuso délivre le message principal lors de la soirée d’ouverture à Kfar HaNokdim.

LE PRÉSIDENT
ISAAC HERZOG LORS DE LA SOIRÉE DES INVITÉS ISRAÉLIENS
Le président israélien Isaac Herzog a fait une apparition captivante lors de la soirée des invités israéliens, prononçant un discours de bienvenue chaleureux aux pèlerins de la Fête et remerciant les chrétiens du monde entier d’avoir soutenu la nation et le peuple juifs au cours de ces deux dernières années turbulentes.
« Ce n’est pas une coïncidence, mes amis, si vous vous êtes réunis ici à un moment décisif de l’histoire de cette région. Vous, les amoureux de Sion, êtes arrivés ici à un carrefour où le choix entre la bénédiction et la malédiction, entre la vie et la liberté ou la mort et la destruction, s’offre à nous », a déclaré M. Herzog. « Bien sûr, votre amour pour Israël n’est pas nouveau. Depuis des décennies, votre ambassade à Jérusalem, l’ICEJ, est la voix mondiale de l’amitié, de la solidarité et de l’action chrétiennes en faveur d’Israël. Lorsque d’autres ont quitté Jérusalem, vous êtes venus et avez dit, comme Abraham : « Hineini, nous sommes ici. Nous sommes aux côtés
« Le monde peut rejeter Israël aujourd’hui, mais un jour, il reviendra en courant. Et de toutes les nations, les peuples se donneront la main et s’accrocheront au
de l’État d’Israël, du peuple d’Israël et de la Ville Sainte. »
« Je tiens à remercier l’ICEJ, son président, le Dr Jürgen Bühler, et son excellente équipe. Et les communautés sionistes chrétiennes du monde entier. Et je tiens à remercier chacun d’entre vous qui avez fait ce pèlerinage physique, émotionnel et spirituel en Israël. Et ceux qui se joignent à nous aujourd’hui depuis le monde entier », a ajouté Le président Herzog.
« Que Dieu vous bénisse pour avoir béni Israël. Qu’Il bénisse Jérusalem. Qu’Il ramène nos otages chez eux dès que possible. Et qu’Il étende Son tabernacle, Son dais, Sa soucca de paix, sur tous ceux qui aiment cette terre. Merci. »
pan du vêtement d’un Juif... [Nous devons] nous accrocher à la robe du seul Juif. Si nous manquons ce seul Juif, Jésus, nous manquons tout. »
Le pasteur Manasa a également conduit toute l’assemblée dans une prière fervente pour le retour en toute sécurité de tous les otages israéliens encore détenus à Gaza avant la fin de la fête la semaine suivante. Étonnamment, nos prières ont été exaucées lorsque les 20 derniers otages vivants sont rentrés chez eux le tout dernier jour de Souccot.
LE

Le vice-Premier ministre des Fidji, Viliame Gavoka, est venu à Jérusalem en tant que pèlerin de la Fête quelques semaines seulement après que son pays ait ouvert sa nouvelle ambassade à Jérusalem, le septième pays à le faire. Viliame Gavoka a été la figure clé qui a insisté pour que l’ouverture de l’ambassade soit une condition pour rejoindre le nouveau gouvernement l’année dernière. « Les Fidjiens savent que Dieu est avec Israël », a-t-il déclaré lors du rassemblement de la Fête. « Depuis des décennies, les chrétiens des Fidji aspirent à voir notre gouvernement s’installer à Jérusalem, la capitale éternelle d’Israël... Les Fidji sont un petit pays, mais leur esprit est en pleine croissance. Nous soutenons sans honte Israël et nous nous appuyons de manière inébranlable sur la Parole de Dieu. Nous sommes un peuple guidé par la foi, un peuple de prière et une nation qui soutient la Parole de Dieu. »



Au cours de la Fête, le président de l’ICEJ, le Dr Jürgen Bühler, a remis le prix Nehemie de cette année à son prédécesseur, l’ancien directeur exécutif de l’ICEJ, le révérend Malcolm Hedding, en reconnaissance de l’ensemble de ses réalisations dans le domaine du soutien chrétien à Israël. M. Hedding a d’abord été aumônier de l’ambassade chrétienne à partir des années 1980, puis est revenu d’Afrique du Sud pour diriger le ministère de 2000 à 2011. Il est resté membre du conseil d’administration international et a été porte-parole international de l’ICEJ jusqu’à l’année dernière.
« Je peux dire qu’au cours de mes cinquante années de travail et de ministère au service de la communauté juive dans le monde et de la nation d’Israël, je me suis simplement efforcé d’être fidèle à l’appel de Dieu sur ma vie », a déclaré M. Hedding à l’auditoire. Ce prix me procure la joie de savoir que, d’une certaine manière, ma vie a eu un impact sur la communauté juive et pour la nation d’Israël. »
L’ambassade chrétienne a organisé la traditionnelle marche de Jérusalem pendant la Fête de cette année dans le parc Sacher, où plus de 2 000 chrétiens pro-israéliens de quelque 75 pays ont défilé avec leurs drapeaux nationaux et se sont joints aux milliers d’Israéliens rassemblés là pour des animations autour de la Fête de Souccot. Le rassemblement de cette année a constitué la plus grande mission de solidarité envers Israël depuis le début de la guerre il y a deux ans. La marche a eu lieu quelques heures seulement après l’annonce, dans la nuit, de l’accord entre Israël et le Hamas sur la première phase du plan du président américain Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza et à libérer les otages israéliens restants.




Le révérend Malcolm Hedding reçoit le prix Néhémie lors de la Fête des Tabernacles de cette année.







PRIÈRES BIEN
À
PROPOS POUR
LES DIRIGEANTS ISRAÉLIENS DANS LA ROSERAIE DE LA KNESSET




La marche de Jérusalem s’est terminée par un temps de prière dans la roseraie surplombant la Knesset, où plus de 2 000 chrétiens du monde entier ont intercédé avec ferveur pour les otages, à quelques centaines de mètres seulement de l’endroit où le cabinet israélien se réunissait dans le bureau du Premier ministre pour examiner et approuver la première phase du plan de paix de Trump pour Gaza. En l’espace de quatre jours, les 20 otages encore en vie à Gaza ont été libérés et ont pu retrouver leurs foyers et leurs familles, un moment de joie que les Israéliens n’oublieront jamais.
COMPTES RENDUS SUR LA
FÊTE DES TABERNACLES 2025
CÉRÉMONIE D’OUVERTURE EN SOUVENIR


La Fête des Tabernacles 2025 de l’ICEJ a débuté par une cérémonie en souvenir au Sapir College, près de la frontière avec Gaza, dans la même arène où la Fête 2023 avait organisé un rassemblement de solidarité deux jours seulement avant l’invasion terroriste du 7 octobre. Plus de 600 chrétiens du monde entier ont écouté le président de l’ICEJ, le Dr Jürgen Bühler, raconter l’accueil chaleureux que leur avait réservé Ofir Libshtein, maire du conseil régional de Sha’ar HaNegev, deux ans plus tôt, moins de 48 heures avant qu’il ne soit assassiné par des terroristes du Hamas devant son domicile à Kfar Aza, devenant ainsi la première victime identifiée du conflit. Le frère d’Ofir, Doron Libshtein, était présent pour raconter comment leur famille avait tragiquement perdu des membres de trois générations ce jour-là. « Je me tiens ici deux ans plus tard, poursuivant le message de foi d’Ofir, un message d’amour, de courage et de conviction inébranlable que la lumière vaincra toujours les ténèbres », a assuré Doron. Il a également remercié les pèlerins chrétiens pour leur soutien, en déclarant : « Grâce à vos prières, votre amour


Rassemblement solidaire au Sapir College.

et votre foi, nous savons que nous ne sommes pas seuls. »
Les dirigeants de l’ICEJ ont ensuite remis un don à un centre de musico thérapie à Kfar Aza, l’un des sept grands projets de reconstruction que l’ICEJ parraine dans l’ouest du Néguev, la plupart axés sur la prise en charge des trauma tismes chez les enfants et les per sonnes âgées et le renforcement de la vie communautaire.

Remise d’un don pour un centre de musicothérapie à Kfar Aza.

Rev.Malcolm Hedding
CÉLÉBRATION DE LA SAINTE CÈNE AU JARDIN DE LA TOMBE
La deuxième matinée de la Fête, les pèlerins se sont ras semblés au Jardin de la Tombe à Jéru salem pour une célébration mémorable de la Sainte Cène. La chanteuse israélienne Eli hana Elia a dirigé un moment d’adoration inspirant et a témoigné de sa guérison miraculeuse récente d’un cancer de stade quatre. Le pasteur juif local Oren Lev Ari et le pasteur arabe Hanna Eid ont animé le temps de Sainte Cène et prié les uns pour les autres. Le révérend Malcolm Hedding a ensuite exhorté les croyants à revenir à leur premier amour : « Le cœur de Jésus vous crie aujourd’hui : « À quel point m’aimez-vous ? »


David Parsons
Elihana Elia
SÉMINAIRES DU MATIN
Des enseignements et des brie fings ont été proposés plu sieurs matinées par une excel lente équipe d’intervenants, parmi lesquels David Parsons, Peter Tsuka hira, Daniel Yahav, Israel Pochtar et Hananya Naftali (tous d’Israël), ainsi que Li Hsieh Tsung (Taïwan), Gerald McDermott (États-Unis) et Ramin Parsa (Iran).





Doron Libshtein
PAR LAURINA DRIESSE, JON SIMMONS, NAOMI AMMON ET DETRI MCGHEE
SOIRÉE DES JEUNES
Le quatrième soir, l’accent a été mis sur la soirée des jeunes, au cours de laquelle des jeunes adultes is raéliens et étrangers ont participé à une célébration de la « prochaine génération ». Parmi les groupes de louange enthou siastes figuraient NORTHWORSHIP (Nor vège), Ana Paula Valadão (Brésil) et SOLU Israël. Mati Shoshani, coanimateur de la nouvelle émission en ligne passionnante de TBN « Boots on the Ground », a parlé des défis spirituels et culturels auxquels sont confrontés les jeunes, et de l’ouverture d’un « huitième front » dans la bataille médiatique en cours. « La guerre ne s’arrête pas avec le cessez-le-feu. La bataille pour les cœurs et les esprits continue », a-til déclaré, appelant à la prière et à un fondement biblique pour la prochaine génération.
SERVICE DE GUÉRISON





LNORTHWORSHIP + Anna Paula Valadão
PARTICIPATION À LA FÊTE
a Fête 2025 a attiré un nombre surprenant de 1 700 délégués inscrits provenant de quelque 75 pays, auxquels s’ajoutent plus de 300 participants locaux. Les délégations les plus importantes cette année venaient des États-Unis (plus de 160), de Finlande (141), d’Allemagne (119), de Norvège (102) et du Brésil (101). Il y avait également d’importantes délégations chrétiennes provenant de plusieurs pays qui se sont montrés de plus en plus anti-israéliens pendant la guerre, notamment l’Australie, le Canada, la France, l’Irlande, la Norvège, l’Afrique du Sud et le Royaume-





e dernier soir de la Fête, l’ICEJ a organisé un service de guérison dirigé par le pasteur Aykhan Mahmudov d’Azerbaïdjan. Parmi les personnes touchées par le Seigneur ce soir-là figurait Karen Beat tie, qui coordonne avec son mari Gordon les temps de prière pour l’ICEJ-UK et sont panélistes lors du rassemblement quotidien de prière mondial. Karen est née avec un seul rein et n’avait jamais eu de problèmes jusqu’à récemment. Mais cette année, on lui a diagnostiqué une maladie rénale chronique qui s’aggravait progressivement. Au cours des derniers mois, des analyses de sang, des scanners et des consultations chez des spécialistes ont révélé que son taux de plaquettes sanguines était très élevé, ce qui pouvait provoquer des caillots sanguins et entraîner un accident vasculaire cérébral ou une crise cardiaque. Elle présentait également un taux de glycémie élevé pouvant conduire au diabète, ainsi qu’une accumulation importante de calcium pouvant affecter sa moelle osseuse. Il semblait que chaque examen ou analyse de sang révélait un nouveau problème. Mais elle est venue à la Fête et, lors du service de guérison, elle a emmené son mari pour que l’on prie pour lui, car il avait des problèmes de santé. Alors que le révérend Aykhan priait pour Gordon, il a simplement dit à Karen par l’intermédiaire d’un interprète : « Votre sang est pur ! » Lorsqu’ils sont ren trés chez eux après la Fête, elle avait déjà un test sanguin prévu et les médecins ont été surpris de constater que son sang était



CE QUE LES PÈLERINS DE LA FÊTE ONT DIT :



« Je me suis vraiment identifiée au thème de la Fête cette année, qui soulignait l’importance de faire partie du véritable reste qui soutient Israël. Je me suis sentie poussée à participer au pèlerinage pour représenter le Royaume-Uni, en particulier en raison de la récente position de notre gouvernement à l’égard d’Israël. Dieu observe ce que les nations font à Israël, que ce soit pour le bénir ou le maudire, et nous voulons donc nous tenir du côté de la bénédiction. »
J’ai participé à la Fête pour la première fois cette année. Toute ma vie j’ai attendu ce moment... alors j’ai mis toutes mes économies dans un billet d’avion... Quand j’ai entendu les témoignages directs le 7 octobre lors du rassemblement de solidarité, les gros titres auparavant impersonnels sont devenus concrets. » Simonette from Sweden


Aykhan Mahmudov

Trump s’est exprimé lors d’une session spéciale de la Knesset le jour même où les derniers otages encore en vie sont revenus de Gaza.
(Flash90)
DÉCODAGE DU PLAN TRUMP POUR GAZA
PAR DAVID PARSONS, VICE-PRÉSIDENT PRINCIPAL ET PORTE-PAROLE DE L’ICEJ
TIl y avait de grandes raisons de se réjouir en Israël lorsque les 20 derniers otages vivants sont récemment rentrés chez eux depuis Gaza, quelques heures avant Simchat Torah, exactement deux ans après les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023 selon le calendrier hébraïque. À la suite d’une avancée soudaine dans les négociations de cessez-le-feu, le cabinet israélien s’est rapidement réuni pour approuver la première phase du plan en 20 points du président américain Donald Trump pour la reconstruction de Gaza. Trump s’est ensuite rapidement rendu en Israël pour annoncer à la Knesset et à la nation qu’ils avaient gagné la guerre, le jour même où les derniers captifs encore en vie à Gaza rentraient chez eux.
Pourtant, malgré l’euphorie, de nombreux Israéliens ont du mal à croire que la guerre est vraiment terminée. Il y a également un sentiment inquiétant que la victoire n’est pas aussi complète qu’elle aurait dû l’être, surtout compte tenu du coût en vies brisées dans le pays et de l’image ternie de la nation à l’étranger.
Il ne fait aucun doute que les ennemis d’Israël n’ont pas renoncé à se battre. Et ce n’est pas la première fois que les Israéliens voient une victoire retentissante leur échapper à la dernière minute.
L’exemple classique est la guerre du Yom Kippour en 1973, lorsque le secrétaire d’État américain Henry Kissinger est venu à la rescousse de la huitième armée égyptienne après qu’Ariel Sharon eut coupé sa route de retraite et que ses chars se trouvaient sans opposition à seulement 101 kilomètres du Caire. Le raisonnement était que si Israël infligeait une défaite trop humiliante à ses ennemis arabes, comme lors de la guerre des Six Jours en 1967, les dirigeants arabes se sentiraient obligés de restaurer leur honneur plutôt que de rechercher la paix. Les
présidents américains ont donc eu tendance à freiner Israël pendant la guerre, et chaque fois, cela semble priver Israël d’une victoire bien méritée.
Il faut reconnaître à Trump le mérite d’avoir refusé pendant de nombreux mois de forcer Israël à mettre un frein à ses opérations à Gaza. Cela a fortement frustré d’autres dirigeants mondiaux, tels que le président français Emmanuel Macron, qui a réagi en menant une campagne malavisée en faveur de la reconnaissance internationale d’un État palestinien.
Mais Trump a finalement insisté pour mettre fin à la guerre et son équipe a trouvé une formule pour y parvenir. Pour les Israéliens, son nouveau plan offrait la possibilité de récupérer tous les otages vivants dès le premier jour, ce que le Premier ministre Benjamin Netanyahu ne pouvait refuser.
Pendant ce temps, les envoyés de Trump, Steve Witkoff et Jared Kushner, ont réussi à convaincre les États arabes et musulmans que le seul moyen d’épargner au peuple de Gaza de nouvelles souffrances était de priver le Hamas de tout rôle futur à Gaza. Sinon, le Hamas était prêt à se battre jusqu’au dernier Gazaouite.
Cependant, dès que l’accord a été signé par les différentes parties, il est apparu clairement qu’il s’agissait encore d’un travail en cours. Par exemple, la deuxième phase du plan de Trump prévoit que le Hamas cède le contrôle de Gaza à un cabinet technocratique provisoire supervisé par un « Conseil de paix » international, qui n’existe pas encore.
En outre, la sécurité à Gaza doit être assurée par une force internationale de stabilisation qui en est encore à ses balbutiements. Elle sera dirigée par l’Égypte et comprendra probablement des troupes d’Azerbaïdjan et d’Indonésie. Mais Israël s’oppose catégoriquement aux efforts déployés notamment
par la Turquie pour rejoindre cette force, compte tenu de l’hostilité flagrante du président Recep Tayyip Erdoğan à l’égard d’Israël.
Netanyahu a réussi à apporter quelques modifications de dernière minute au plan Trump, comme l’obligation pour le Hamas de déposer les armes. Mais qui garantira que le Hamas, connu pour son attitude provocatrice, remettra toutes ses armes ? Et pourquoi le Hamas a-t-il été autorisé à reprendre ouvertement le contrôle des rues de Gaza ?
Il existe de nombreuses autres questions sérieuses concernant le plan global et progressif de Trump pour la reconstruction de Gaza, qui sera sans aucun doute semé d’embûches.
Mais ce qui est clair, c’est que les Israéliens sont profondément redevables à Trump et que, pendant les trois années restantes de sa présidence, ils dépendront de lui pour ne pas imposer un État palestinien à Israël. Son plan en 20 points pour Gaza indique seulement qu’à terme, les circonstances « pourraient » être réunies pour entamer des discussions sur la création d’un État palestinien. Mais Trump et ses plus proches conseillers sur le Moyen-Orient ont également des dirigeants arabes très riches et puissants qui le poussent dans cette direction.
Cela signifie que les chrétiens qui ont à cœur Israël devront continuer à soutenir sans relâche cette nation et à prier pour elle, comme nous l’avons fait pendant les deux dernières années de guerre. Jusqu’à présent, Trump s’est montré exceptionnellement favorable à Israël. Dans son récent discours à la Knesset, il a commencé par reconnaître le « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob », et a conclu en disant simplement : « J’aime Israël ! » Espérons et prions pour que ces deux sentiments restent fermement ancrés dans son cœur.
LES DANGERS ET LES INCONVÉNIENTS DE LA RECONNAISSANCE D’UN ÉTAT PALESTINIEN
[RÉSUMÉ D’UNE RÉCENTE DÉCLARATION DE L’ICEJ]
La récente campagne diplomatique menée par la communauté internationale pour reconnaître un État palestinien sans le consentement d’Israël était pleine de défauts et de dangers. Tout d’abord, elle marquait une rupture très nette et problématique avec le consensus international de longue date selon lequel le conflit israélo-palestinien serait mieux résolu par des négociations directes entre les parties elles-mêmes. Cette campagne présentait également d’autres défauts majeurs :
1) Elle constituerait une récompense grotesque pour les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre.
2) Les Palestiniens ne remplissent pas les critères juridiques internationaux pour devenir un État, car ils ne disposent pas d’une autorité
unique et unifiée contrôlant effectivement les territoires qu’ils revendiquent.
3) Elle témoignait d’une profonde ignorance de la répartition actuelle des tâches au sein de la société palestinienne, l’Autorité palestinienne menant une guerre juridique pour priver Israël de sa légitimité et de son droit à l’autodéfense, tandis que le Hamas se livre à des actes de terrorisme et de violence contre Israël.
4) Israël a un droit et une revendication juridiques et historiques supérieurs sur la souveraineté des territoires contestés.
5) Reconnaître un État palestinien sans le consentement d’Israël constituerait une violation des résolutions précédentes du Conseil de sécurité des Nations unies et des accords d’Oslo de 1993.

Des soldats de l'armée israélienne ramènent chez lui un otage israélien secouru à Gaza en 2024
(Crédit : ilia YefimoviCh-dpa-ap images)
L’ACCUSATION HYPOCRITE DE « GÉNOCIDE » CONTRE ISRAËL
[RÉSUMÉ D’UNE RÉCENTE DÉCLARATION DE L’ICEJ]
Tout au long de sa longue guerre de deux ans contre le Hamas, Israël a été confronté à des accusations répétées de « génocide » provenant de nombreuses sources, notamment des responsables des Nations unies et d’éminents dirigeants mondiaux. Un exemple récent est la résolution de l’Association internationale des chercheurs sur le génocide, qui s’est avérée être une tentative honteuse et secrète d’une petite clique d’antisémites au sein de l’organisation pour duper le monde sous de faux prétextes académiques.
Cette utilisation inconsidérée de l’accusation de génocide contre l’État juif menace de saper les précieuses garanties du droit international contre ce crime des plus graves, et révèle également les motivations hypocrites de ceux qui cherchent à calomnier Israël. Pour le peuple juif, les accusations de génocide contre Israël
ont une double signification plus profonde, car elles constituent une inversion douloureuse de la souffrance juive pendant la Shoah, banalisant cette immense catastrophe tout en transformant les Israéliens en nazis.
Les accusations de génocide portées contre Israël sont également irrecevables pour les raisons suivantes :
1) La Convention sur le génocide de 1948 définit le « génocide » en termes très restrictifs, exigeant l’intention spécifique « de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ». Or, Israël s’est efforcé d’épargner la vie des Gazaouis en autorisant l’acheminement quotidien de vivres et d’aide humanitaire, en créant des zones de sécurité pour les civils, en permettant l’évacuation des blessés et en avertissant à l’avance des frappes
6
) Une telle décision compromettrait les efforts de paix et déstabiliserait la région en donnant aux Palestiniens de faux espoirs quant à la possibilité d’obtenir unilatéralement leur indépendance sans négociations directes avec Israël.
7) Les pays européens qui soutiennent cette initiative diplomatique violent la pratique habituelle de l’Union européenne qui consiste à n’agir que par consensus sur les questions importantes de politique étrangère.
8) Cette campagne constituait une réponse faible et imprudente à la vague actuelle d’antisémitisme mondial, à laquelle tous les pays doivent faire face avec courage et non avec lâcheté.
militaires de précision par le biais de tracts largués, d’appels téléphoniques, de SMS et d’alertes sur les réseaux sociaux.
2) Israël a clairement indiqué que la guerre pourrait prendre fin si le Hamas libérait les otages israéliens, acceptait de déposer les armes et renonçait au contrôle de Gaza.
3) Le nombre croissant de victimes à Gaza est préoccupant, mais la communauté internationale porte également une part de responsabilité dans cette situation en insistant massivement pour que tous les civils palestiniens de Gaza restent sur le champ de bataille, plutôt que de leur permettre d’évacuer vers un lieu sûr – un acte sans précédent dans l’histoire de la guerre moderne.
4) Des études indépendantes ont réfuté les accusations de génocide en exposant les données erronées fournies par le Hamas sur le nombre de victimes et l’absence de preuves d’une politique de ciblage systématique.
En revanche, le Hamas a non seulement fait preuve d’un comportement génocidaire, mais il a également proclamé ouvertement dans sa charte fondatrice son intention génocidaire de détruire l’État juif pour des raisons religieuses et idéologiques. Les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre, notamment les viols, les meurtres, les tortures et les enlèvements, découlent de cette idéologie odieuse.
Les accusations répétées selon lesquelles Israël aurait commis un génocide à Gaza s’effondrent sous le poids d’un examen minutieux et objectif. En réalité, il ne s’agit là que d’une nouvelle calomnie contre l’État et le peuple juifs. La guerre à Gaza a été intense, compliquée et stressante pour toutes les personnes impliquées. Mais en émettant des avertissements avant les frappes, en facilitant l’aide humanitaire et en offrant la paix en échange de la libération des otages, le comportement d’Israël est incompatible avec une intention génocidaire. Ces faits contrastent fortement avec ceux du Hamas, dont la charte fondatrice, le discours et les actions visent ouvertement l’anéantissement du peuple juif.
LE PRÉSIDENT
HERZOG REÇOIT UNE DÉLÉGATION DE DIRIGEANTS ÉVANGÉLIQUES
LOCAUX CONDUITE
PAR L’ICEJ
Le président de l’ICEJ, le Dr Jürgen Bühler, a récemment organisé une audience entre une délégation de dirigeants évangéliques locaux et le président israélien Isaac Herzog à sa résidence officielle de Beit Hanasi. La délégation comprenait David Parsons, Fine Ditoka et Vesna Bühler de l’Ambassade chrétienne, le révérend Chad Holland de l’Assemblée King of Kings à Jérusalem, le directeur international de CFI Tristan Hall et Victor Kalisher, directeur de la Société biblique d’Israël. Le groupe a informé le président Herzog de leurs activités respectives en faveur d’Israël au cours des deux dernières années de guerre, et a également discuté avec lui de questions d’importance mutuelle. Le Dr Bühler a tenu à remercier tout particulièrement M. Herzog pour son leadership moral fort et sa voix unificatrice tout au long du conflit.

Le président israélien Isaac Herzog reçoit une délégation d’évangéliques locaux menée par l’ICEJ . (avec l’aimable autorisation du bureau du président)

LES FIDJI OUVRENT UNE AMBASSADE À JÉRUSALEM
PAR DAVID PARSONS, VICE-PRÉSIDENT SENIOR ET PORTE-PAROLE DE L’ICEJ

Dans le cadre d’un événement marquant qui souligne les relations solides entre les Fidji et Israël, le Premier ministre fidjien Sitiveni Rabuka s’est joint au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour inaugurer officiellement la nouvelle ambassade des Fidji à Jérusalem à la mi-septembre. La branche de l’ICEJ aux Fidji a travaillé pendant des décennies pour que ce moment arrive, et l’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem était bien représentée lors de l’inauguration de l’ambassade et d’autres événements organisés pendant la visite historique du Premier ministre Rabuka en Israël.
Lors de la cérémonie d’inauguration, le Premier ministre Rabuka a déclaré : « Notre présence ici reflète notre désir de construire des ponts – et non des murs – entre les nations, les cultures et les peuples... Le peuple fidjien partage un lien religieux et culturel très étroit avec la Terre Sainte. Nous apprécions profondément votre grande nation, qui est le berceau du christianisme. Nos similitudes, notre foi et nos valeurs communes continuent de nous renforcer dans l’unité et la solidarité... J’espère que cette ambassade sera un lieu où la sagesse du Pacifique rencontrera l’innovation du Moyen-Orient. »
Le Premier ministre Netanyahu a exprimé sa gratitude à Rabuka et au peuple fidjien pour l’ouverture de l’ambassade des Fidji à Jérusalem, affirmant qu’Israël et les Fidji partagent une amitié solide fondée sur le respect mutuel, des valeurs religieuses et communes, et un engagement en faveur de la paix et de la prospérité.
Lors de l’inauguration de l’ambassade, Fine Ditoka et Kelera Cirimaiwasa, deux Fidjiens originaires des Fidji et membres du personnel de l’ICEJ à Jérusalem, ont eu l’honneur de remettre des couronnes de bienvenue traditionnelles aux Premiers ministres Rabuka et Netanyahu.
Le lendemain soir, le président de l’ICEJ, le Dr Jürgen Bühler, a eu le privilège de remettre le prix Cyrus au Premier ministre Rabuka lors d’un banquet organisé en son honneur au musée Friends of Zion. Nommé d’après un personnage biblique important, le prix Cyrus est décerné aux chefs de gouvernement qui ont la sagesse et le courage d’ouvrir l’ambassade de leur pays à Jérusalem.
Les Fidji deviennent la 100e mission diplomatique en Israël et le septième pays à ouvrir son ambassade à Jérusalem, aux côtés des États-Unis, du Guatemala, du Honduras, du Kosovo, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et du Paraguay.
L’ICEJ a été fondé en 1980 sur le principe de la reconnaissance chrétienne de la revendication et du lien millénaire des Juifs avec Jérusalem, tel qu’affirmé dans la Bible. Depuis lors, l’ICEJ et ses branches dans plus de 90 pays ont plaidé pour que les nations reviennent à Jérusalem en ouvrant leurs ambassades dans la capitale israélienne. Nous félicitons la branche de l’ICEJ aux Fidji pour avoir réussi à convaincre le gouvernement et le peuple fidjiens que c’est la position juste et morale que leur nation doit adopter.
L’ICEJ CONSTRUIT UNE SERRE SCOLAIRE POUR LES FUTURS AGRICULTEURS ISRAÉLIENS
PAR NATIVIA BÜHLER
Àl’école Agro-Tech de Sde Nitzan, les élèves, les parents et les enseignants se sont récemment réunis pour la première journée des parents de la nouvelle année scolaire et pour l’inauguration officielle de sa nouvelle serre technologique, un projet financé par les donateurs de l’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem.
La serre marque une étape importante pour la région d’Eshkol, l’un des principaux centres agricoles d’Israël, qui a été l’une des zones les plus touchées par les attaques du 7 octobre. Les fermes de la région produisent plus de 70 % des légumes frais d’Israël, mais dans les mois qui ont suivi la guerre, la production a fortement chuté. Près de 20 000 travailleurs agricoles étrangers ont quitté le pays et les producteurs locaux ont eu du mal à maintenir leurs activités.
En réponse, les éducateurs locaux et les dirigeants communautaires ont lancé le projet Agro-Tech, le premier programme d’éducation agricole mis en place dans la région frontalière de Gaza depuis la guerre. L’objectif est de former la prochaine génération de jeunes Israéliens afin qu’ils puissent contribuer à la reconstruction du secteur agricole, apporter des innovations à une industrie qui reste vitale pour la sécurité alimentaire nationale et créer des
liens avec la terre d’Israël.
« L’idée est née d’un besoin », explique Asaf, fondateur du programme. « Nous avons réalisé que l’avenir de l’agriculture ici dépendait de l’engagement des jeunes, en leur donnant les outils et la motivation nécessaires pour participer à la restauration et au développement de ce domaine. »
La serre parrainée par l’ICEJ sert de centre pour le programme. Les élèves apprennent à cultiver des légumes dans des conditions contrôlées à l’aide de systèmes agricoles modernes, tout en étudiant la gestion de l’eau et des sols, les technologies d’irrigation, la génétique des semences et le marketing. Ils travaillent directement avec les agriculteurs locaux et les entreprises agro-technologiques afin d’acquérir une expérience pratique, combinant une formation sur le terrain avec une exposition aux innovations agricoles de pointe en Israël. Pour marquer le début de la nouvelle année scolaire, les parents se sont joints aux 50 élèves inscrits pour planter ensemble les premières rangées de tomates, concombres, laitues et choux. Cet événement était à la fois une leçon pratique et une démonstration du partenariat communautaire entre les familles, les enseignants et les élèves travaillant côte à côte sur le même sol qui,
pendant deux ans, avait été laissé à l’abandon.
Le Conseil régional d’Eshkol compte 33 villages et environ 17 500 habitants, dont beaucoup dépendent de l’agriculture pour leur subsistance. Alors qu’une grande partie de la région est encore en reconstruction, des projets comme celui-ci offrent une nouvelle voie à suivre. En introduisant la technologie et l’éducation dans le processus de reconstruction, l’école Agro-Tech dote les jeunes Israéliens des connaissances et de la confiance nécessaires pour préserver la terre à long terme.
Grâce à ce partenariat, l’Ambassade chrétienne contribue à garantir que les communautés agricoles israéliennes soient non seulement restaurées, mais aussi renforcées pour l’avenir. L’espoir est que ce qui commence dans la serre s’étende à tous les champs du sud, en donnant les moyens aux élèves, en soutenant les agriculteurs et en garantissant la production alimentaire d’Israël pour les années à venir.
Soutenez les efforts de l’ICEJ pour aider les communautés israéliennes du Néguev occidental à se relever et à se reconstruire après les attentats terroristes dévastateurs du 7 octobre. Faites un don dès aujourd’hui à notre fonds « Israël en crise ».

La nouvelle serre financée par l’ICEJ à l’école Agro-Tech de Sde Nitzan.

Faites un don sur : help.icej.org/crisis Veuillez affecter votre don à “Agro-Tech School”
Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS. A warmembrace from thenations A g tcalabol fo evol iradilosdna ty .
NOUS AIDERONS
LES PETITES ENTREPRISES
DU NORD D’ISRAËL À SE RECONSTRUIRE
PAR NATIVIA BÜHLER
Vous connaissez sans doute cette citation : « si tu donnes du poisson à un homme, tu le nourris pour toute la journée mais si tu lui apprends à pêcher, tu le nourris pour toute la vie ? » Cette phrase résume bien l’essence même du dernier projet d’aide de l’ICEJ dans le nord d’Israël.
Lorsque la guerre a éclaté en octobre 2023, la vie dans le nord d’Israël s’est arrêtée du jour au lendemain en raison de la menace imminente du Hezbollah au Liban. Des familles ont été évacuées, des villes entières se sont vidées et des entreprises qui avaient mis des années à se construire ont été fermées, sans avoir le temps de préparer des plans alternatifs. Pour beaucoup, les difficultés se sont aggravées lorsque des dizaines de milliers d’hommes et de femmes ont été appelés à servir dans l’armée de réserve, laissant leurs familles se débrouiller seules. Les ménages se sont soudainement retrouvés dans une situation de monoparentalité, les mères devant souvent jongler entre des enfants traumatisés et l’avenir incertain de leur entreprise.
Mais aujourd’hui, un programme de soutien parrainé par l’ICEJ accompagne ces chefs d’entreprise dans les villes durement touchées de Shlomi et Ma’ale Yosef, dans le nord du pays. L’Ambassade chrétienne a d’abord soutenu 62 petites entreprises avec un financement de démarrage qui a permis de lancer un programme qui touche aujourd’hui 460 entreprises dans le nord et le sud d’Israël. Chaque petite entreprise bénéficie d’un plan sur mesure pour répondre à ses besoins spécifiques, allant du coaching commercial et du soutien marketing à l’aide à la stratégie de marque, en passant par l’accès aux aides gouvernementales et, parfois, à des subventions directes. L’objectif du programme n’est pas la survie, mais la reprise à long terme, en rétablissant les revenus, en renforçant la résilience et en soutenant le renouveau des communautés locales.
L’impact est évident dans la ville frontalière de Shlomi, juste à côté de la frontière avec le Liban. Yochai, un entraîneur d’arts martiaux respecté, dirigeait autrefois un studio florissant qui accueillait 170 enfants et adolescents. Sa salle de sport était un second foyer pour les enfants qui y apprenaient la discipline, la force et le respect. Mais l’évacuation a dispersé ses élèves et les portes se sont fermées.
Aujourd’hui, plusieurs mois plus tard, Yochai est de retour, mais dans une réalité différente. Seuls 30 élèves sont revenus, tandis que des dettes de loyer de 60 000 shekels israéliens pèsent lourdement sur lui.
« Je ne veux pas abandonner », a-t-il déclaré. « Les enfants ont besoin d’un endroit comme celui-ci. Et je dois faire en sorte que cela fonctionne. »
Il a expliqué ses efforts pour reconstruire avec l’aide d’un mentor en affaires et de subventions pour la publicité numérique. Le soutien de l’ICEJ lui a permis de bénéficier d’un mentorat et de subventions, aidant Yochai à reconstruire son école et à maintenir l’engagement de ses élèves. D’ici le printemps, il espère retrouver 100 élèves.
Non loin de là, Orly a refusé de laisser l’évacuation mettre fin à son activité de traiteur. Depuis sa chambre d’hôtel à Jérusalem, où elle a été évacuée avec ses enfants, elle a continué à préparer des repas pour les autres évacués. Sa petite entreprise à domicile lui rapportait autrefois environ 100 000 shekels israéliens par an, complétant ainsi son emploi régulier. Aujourd’hui, elle est de retour à Shlomi, où elle tente de reconstituer sa clientèle tout en travaillant à temps partiel
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pour subvenir aux besoins de sa famille. Grâce au soutien de l’ICEJ, Orly a suivi une formation en promotion numérique et renoue avec ses clients, redonnant ainsi un nouvel élan à son entreprise.
Einav, mère d’un enfant autiste, avait trouvé une stabilité économique en combinant deux idées commerciales : une maison d’hôtes rustique pour les couples et une entreprise de décoration de ballons pour les événements. La guerre a eu un impact sur les deux, la laissant avec des dettes et le fardeau de gérer seule son foyer. Grâce au parrainage de l’Ambassade chrétienne pour ses conseils en matière de consultation et son soutien en matière de marketing, Einav rétablit progressivement ses activités et assure un revenu stable à sa famille.
Pour des entrepreneurs comme Yochai, Orly et Einav, la reconstruction est un long processus. Grâce au soutien ciblé de ce programme et à leur détermination, ces entrepreneurs ne se contentent pas de revenir au passé, mais créent des entreprises plus solides et renouvelées qui contribuent à l’avenir du nord d’Israël.

Les responsables municipaux soulignent qu’il ne s’agit là que des premières étapes. En aidant les chefs d’entreprise à redémarrer et à renouveler leurs activités, le programme vise non seulement à subvenir aux besoins des familles, mais aussi à rétablir le pouls économique et social vital du nord d’Israël. Merci de soutenir Israël en cette période difficile. Envisagez de faire un don pour aider les familles et les petites entreprises à se reconstruire grâce à notre fonds « Israël en crise ».
programme de soutien aux petites entreprises.
Photos gracieusement fournies par le


Les participants au séminaire défilent dans Vilnius pour affirmer leur identité juive.
Le lieu choisi revêtait une signification profonde. Cette ville, autrefois connue comme la « Jérusalem du Nord », était le lieu de résidence du grand Gaon de Vilna, qui a révolutionné la pensée juive sur le retour à Sion. Près de trois siècles plus tard, sa vision se concrétise de la manière la plus pratique qui soit.
Le Gaon, un génie talmudique du XVIIIe siècle, a enseigné quelque chose de révolutionnaire pour son époque : les Juifs ne doivent pas attendre passivement l’intervention divine, mais doivent commencer activement leur retour en Terre d’Israël. Son concept d’Atchalta De’Geulah, le début de la rédemption, affirmait que l’action humaine d’en bas déclencherait la réponse divine d’en haut. Aujourd’hui, alors que l’antisémitisme gagne du terrain en Europe et que des familles juives font leurs valises pour Israël, cette vision se réalise sous nos yeux.
Les participants au séminaire de Vilnius représentaient un microcosme de la réalité actuelle des Juifs occidentaux. Parmi eux se trouvaient des familles venues d’Allemagne, où les Juifs se sentent de plus en plus comme des « attractions touristiques », comme l’a décrit le jeune Alon Kogan, originaire d’Offenbach, avant de faire son aliyah. Il y avait des participants de Lettonie et de Lituanie, où les communautés juives autrefois florissantes sont aujourd’hui confrontées à une diminution de leur nombre. Des Juifs ukrainiens déplacés par la guerre étaient assis aux côtés de familles finlandaises et estoniennes, tous unis par la conviction com-
DE VILNIUS À JÉRUSALEM
LA VAGUE D’ALIYAH PREND DE L’AMPLEUR
PAR HOWARD FLOWER, DIRECTEUR DE L’ALIYAH À L’ICEJ
En septembre, 86 Juifs russophones venus de toute l’Europe se sont réunis à Vilnius, en Lituanie, pour participer à un séminaire intensif sur l’aliyah organisé par l’Agence juive pour Israël, partenaire de longue date de l’ICEJ.
mune qu’il était temps de rentrer chez eux.
Le programme de quatre jours a oscillé avec force entre le souvenir du passé et la construction de l’avenir. Un soir, les participants ont créé une exposition commémorative en l’honneur des communautés juives locales détruites pendant la Shoah. Le lendemain matin, les jeunes ont guidé l’ensemble du groupe à travers des exercices de cohésion d’équipe, leur énergie et leur optimisme remplissant la salle. C’est là l’essence même de l’aliyah moderne : se souvenir pourquoi les Juifs ne doivent plus jamais être vulnérables tout en construisant activement la solution.
Les chiffres sont éloquents. Depuis le 7 octobre 2023, plus de 60 000 dossiers d’aliyah ont été ouverts. Rien qu’en France, où l’ICEJ travaille depuis 2010, l’immigration vers Israël a augmenté de 53 % cette année. Des enquêtes indiquent que 38 % des Juifs français, soit environ 200 000 personnes, envisagent désormais de s’installer en Israël. Derrière chaque statistique se cache une famille comme celle d’Alison, originaire de Marseille, qui explique : « Je voulais élever mes futurs enfants dans un endroit où ils pourraient être fiers de leur identité juive sans crainte. »
Depuis plus de deux décennies, l’Ambassade chrétienne travaille avec l’Agence juive pour mettre en place l’infrastructure nécessaire à cet exode moderne. Le programme Naale aide les adolescents à terminer leurs études secondaires en Israël, 90 % d’entre eux choisissant de s’y installer définitivement. Talia, une étudiante de Francfort, en a parfaitement saisi l’impact.
« Mes grands-parents ont caché leur judaïsme en Ukraine. Mes parents l’ont redécouvert en Allemagne. Aujourd’hui, je peux le vivre pleinement en Israël », a déclaré Talia.
Dans les pays baltes, les camps saisonniers de l’ICEJ ont accueilli plus de 1 000 jeunes Juifs, leur faisant découvrir non seulement la culture israélienne, mais aussi les moyens pratiques de faire leur aliyah. Depuis fin 2022, l’organisation a parrainé les vols
de 250 nouveaux immigrants juifs provenant directement de cette région.
Une marche de solidarité à travers les rues historiques de Vilnius, au cours de laquelle les participants portaient des drapeaux israéliens et baltes, a démontré que le mouvement est confiant et en pleine croissance. Lorsque des familles avec de jeunes enfants se sont jointes aux membres âgés de la communauté pour participer à la marche, vêtus de t-shirts proclamant leur volonté de lutter contre l’antisémitisme, cela a constitué une déclaration publique très audacieuse de l’identité juive.
Pourtant, malgré tous ces efforts, un défi sans précédent se profile. Le président de l’Agence juive, Doron Almog, prévoit qu’Israël pourrait accueillir un million de nouveaux immigrants dans les années à venir. Les besoins – des vols aux programmes d’intégration en passant par les camps de jeunes – sont colossaux. L’ICEJ aide actuellement environ 12 % de tous les olim (nouveaux arrivants), mais la vague d’aliyah ne cesse de croître.
C’est là que le partenariat devient essentiel. Chaque vol sponsorisé coûte en moyenne mille dollars américains. Chaque camp de jeunes nécessite des fonds pour le transport en bus. Les séminaires pré-aliyah ont besoin de soutien. Contribuer à cette mission signifie participer à un mouvement historique que le Gaon de Vilna avait envisagé il y a trois siècles.
Le voyage vers la patrie est en cours, de Vilnius à Jérusalem, de la mer Baltique et de l’Europe occidentale à Eretz Israël. Chaque vol sponsorisé, chaque camp de jeunes, chaque séminaire préparatoire ajoute un nouveau chapitre à cette histoire continue du retour des Juifs en Terre d’Israël. Contribuerez-vous à faire en sorte que chaque Juif puisse faire ce voyage ?
Faites un don dès aujourd’hui sur : help.icej.org/aliyah. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS.

Yudit Setz livre un colis alimentaire à

PAR YUDIT SETZ
CÉLÉBRATION DES Grandes Fêtes
Ici, au Foyer spécial de l’ICEJ pour les survivants de la Shoah à Haïfa, les Grandes Fêtes d’automne sont arrivées récemment, au moment même où la nouvelle de la fin possible de la guerre à Gaza a été annoncée. Le temps changeait rapidement pour laisser place à l’automne. De nombreux Israéliens se préparaient spirituellement et concrètement pour le solennel Jour du Grand Pardon, ou Yom Kippour. De nombreuses organisations caritatives ont distribué des colis alimentaires à ceux qui sont dans le besoin.
Notre équipe de l’ICEJ au Foyer de Haïfa a également rendu visite aux survivants de la Shoah de la région qui vivent encore chez eux, leur offrant des colis alimentaires pour les Fêtes d’automne. Beaucoup de ces personnes âgées sont seules, font face à des problèmes de santé et n’ont souvent pas d’enfants à proximité pour les aider. C’est toujours un grand privilège et une grande joie de leur rendre visite.
Gershom (95 ans) et Shoshana (90 ans), tous deux nés en Roumanie, nous ont accueillis avec joie. Gershom, qui a survécu trois ans en Transnistrie, n’a cessé de répéter à quel point il était heureux d’être dans la patrie juive.
« Israël est le plus beau pays du monde », a-t-il insisté.
Leurs visages se sont illuminés lorsqu’ils nous ont invités à prendre un café. À la fin d’une conversation agréable, Gershom a répété à plusieurs reprises : « Cette visite surprise a été une véritable bénédiction pour nous. Cela n’arrive pas souvent. »
Bien qu’il ait du mal à marcher, il a insisté pour nous raccompagner jusqu’à la voiture. Il
a descendu prudemment plusieurs marches et ne s’est retourné que lorsque nous avons disparu au coin de la rue en partant. Notre colis alimentaire a été très apprécié, mais ce qui les a le plus touchés, c’est l’attention et l’amour qui se cachaient derrière.
Yaacov, né en Lituanie, a été tout aussi ému par notre visite inattendue. Après que nous nous soyons assis, il nous a ouvert son cœur et nous a confié à quel point sa santé s’était détériorée ces derniers mois et à quel point il se sentait souvent seul. Désormais fragile, ne marchant qu’à l’aide d’une canne, il a perdu du poids et quitte rarement son domicile, sauf pour se rendre à des rendez-vous médicaux. Ses enfants lui rendent visite chaque semaine, mais il passe de nombreux jours seul. Pour lui, notre visite a été très significative, car nous lui avons offert une oreille attentive, des paroles d’empathie et d’encouragement, ainsi qu’une simple compagnie qui l’a ému aux larmes.
Yaacov nous a remerciés pour le colis qu’il a reçu, tout en ajoutant qu’il n’avait pas assez de mots pour exprimer sa gratitude pour le temps que nous lui avons consacré.
UN NOUVEAU VÉHICULE
Notre vision se concrétise progressivement : emmener plus souvent nos résidents en excursion, les aider à sortir de chez eux, à profiter de l’air frais et à partager des expériences enrichissantes ensemble. Pour organiser ces sorties plus régulièrement, nous avions besoin de notre propre véhicule. Grâce à la générosité de nos donateurs,
nous avons maintenant acquis un minibus de neuf places dédié à cet usage spécifique : élargir les horizons des résidents de notre foyer de Haïfa. Nous sommes impatients de créer de nouveaux souvenirs et de partager des moments de joie ensemble, alors que nous prévoyons diverses sorties dans un avenir proche.
Notre première sortie avec le nouveau minibus nous a conduits à Kfar Saba, où Nancy, notre thérapeute, avait organisé une visite mémorable dans un magnifique studio d’art. Nos résidents ont pu y profiter d’une session artistique spéciale en lien avec la Fête de Rosh HaShanah. Dans une atmosphère exaltante, autour d’un café, de gâteaux et d’un déjeuner festif, les résidents ont eu l’occasion de réfléchir à leur vie tout en créant des œuvres d’art pleines de lumière et de couleurs, représentant l’espoir pour la nouvelle année juive.

Le nouveau van de l’ICEJ
Gershom et Shoshana
HISTOIRES DE COURAGE, DE FOI ET DE RÉSILIENCE PENDANT HANOUKKA
CÉLÉBRATION DE ROSH HASHANAH
La salle à manger du Foyer de Haïfa était décoré de manière festive. Les tables étaient disposées et dressées d’une nouvelle manière, avec des nappes colorées, et de délicieuses friandises de Rosh Hashanah étaient disposées sur les tables. Des chants de saison ont été joués et, petit à petit, nos résidents se sont rassemblés pour célébrer cette Fête spéciale avec notre personnel. Nous avons parlé des bénédictions de l’année écoulée et avons souligné les aspects positifs malgré la situation très difficile dans le pays. Chaque résident a eu l’occasion de présenter ses vœux de bonne année aux autres personnes présentes. Ce fut une réunion joyeuse au cours de laquelle tous les résidents du Foyer de Haifa se sont sentis honorés et aimés, et touchés par la beauté et le soin apportés à la mise en place d’un événement aussi significatif. À la fin, chacun a reçu un cadeau accompagné d’une bénédiction personnelle de la part de notre personnel et de nos donateurs.
Continuez à soutenir notre ministère unique qui consiste à prendre soin des survivants de la Shoah dans leurs dernières années. Faites un don dès aujourd’hui à l’adresse suivante : help.icej.org/ survivors ou help.icej.org/ homecare.
Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS.

La joyeuse fête de Hanoukka se déroule pendant huit jours en décembre, avec des bougies qui brillent sur les rebords des fenêtres ou même à l’extérieur. Des beignets appelés « sufganiyot » sont cuits dans l’huile, une façon amusante de se souvenir du « miracle de l’huile ». Après la défaite des Grecs séleucides par les Maccabées, une journée d’huile dans la menorah a suffi pour les huit jours nécessaires à la reconsécration du Temple. Un aspect central de Hanoukka est la célébration de cette remarquable défaite d’un tyran maléfique qui opprimait la foi juive. « Les quelques-uns contre les nombreux » est une expression qui décrit cette victoire, les « quelques-uns » incluant le Dieu d’Israël.
Après deux ans de guerre, le département des soins à domicile de l’ICEJ a beaucoup appris sur le courage des faibles et des vulnérables en aidant les immigrants israéliens âgés qui ont besoin de nos soins.
En 1990, Natasha* a fait son aliyah depuis l’Union soviétique avec sa mère, son mari et son fils. Ils ont voyagé en bateau depuis la ville communiste de Leningrad jusqu’à Helsinki, puis ont pris l’avion pour Israël. Natasha a terminé ses études en Israël au milieu de nombreuses difficultés et a obtenu un doctorat en littérature russe, trouvant ensuite un emploi d’enseignante.
Elle raconte qu’en Russie, les menaces de pogroms contre les Juifs ont refait surface dans les années 1980. Natasha et sa famille ont donc immigré en Israël. Mais les images des attaques du Hamas du 7 octobre ont déclenché une peur terrible, d’autant plus que son mari devait aller travailler, la laissant seule avec leur fils unique et sa mère très âgée. Leur maison était proche de villes arabes. Le lendemain, son fils a été appelé sous les drapeaux dans l’armée israélienne.
Le jour suivant, elle a écrit à ses élèves pour s’assurer qu’ils étaient tous en sécurité. Cependant, l’une d’entre eux a rapidement découvert que sa sœur avait été prise en otage à Gaza. Natasha a fait tout son possible pour alerter le monde entier sur le sort de la sœur otage sur les réseaux sociaux. La nouvelle s’est répandue comme une
traînée de poudre. Après plus d’un an, la jeune fille a été libérée.
« Le téléphone a sonné toute la journée, même si c’était le Shabbat. J’étais occupée à remercier toutes les personnes de mes groupes sur les réseaux sociaux », a-t-elle expliqué.
Bien qu’elle ne soit pas religieuse ellemême, Natasha est consciente du pouvoir de la prière, du sentiment de soulagement, de joie et de gratitude envers Dieu.
Pour de nombreux survivants âgés de la Shoah, le 7 octobre et la guerre qui a suivi ont signifié revivre l’horrible période sombre de la Seconde Guerre mondiale. Certains ont surmonté leur traumatisme en cessant tout simplement de regarder les informations.
D’autres patients bénéficiant de soins à domicile ont du mal à accepter que leurs enfants ou petits-enfants soient dans l’armée israélienne pour défendre le pays. Certains de ces chers Juifs russophones ont encore de la famille prise dans la guerre en Ukraine, et ils sont parfois à bout de forces. Les visites hebdomadaires de l’équipe des soins à domicile leur apportent de l’espoir, souvent simplement en étant là, en les écoutant et en les encourageant. Comme les bougies de Hanoukka, la foi triomphe des ténèbres. Merci d’avoir accompagné ceux dont nous nous occupons pendant ces deux années difficiles. Grâce à votre aide, le département des soins à domicile a réconforté de nombreux Juifs âgés en Israël.

L’ICEJ-UK ORGANISE
UNE CONFÉRENCE SUR ISRAËL
AU CŒUR DE LONDRES
En septembre, la branche britannique de l’ICEJ a organisé sa dernière conférence régionale à l’église Kingdom Faith, au cœur de Londres, à quelques pâtés de maisons de Big Ben et du Parlement britannique. Le pasteur Jonathan Croft, qui accueille la conférence, est membre de notre conseil d’administration britannique. Avec son épouse Helena, il supervise la communauté Kingdom Faith, qui a été implantée à cet endroit stratégique afin d’élever un standard pieux et d’intercéder pour la nation au cœur même de cette ville très influente. David Parsons, vice-président principal et porte-parole de l’ICEJ, est venu de Jérusalem pour délivrer une série de messages bibliques opportuns sur les raisons pour lesquelles les chrétiens doivent se tenir aux côtés d’Israël en cette période difficile. Plus tard dans l’après-midi, des centaines de milliers de citoyens britanniques patriotes, dont de nombreux chrétiens, ont participé à une grande marche non loin de là, le long d’un parcours où de nombreuses manifestations anti-israéliennes virulentes ont eu lieu ces dernières années.

ICEJ-CANADA CO-ORGANISE UN RASSEMBLEMENT PRO-ISRAÉLIEN AVEC L’ACTEUR NATHANIEL
La directrice nationale de l’ICEJ-Canada, Donna Holbrook, et son équipe ont récemment co-organisé un rassemblement à Toronto avec les Amis du JNF-Canada, dont la tête d’affiche était l’acteur australien et hollywoodien Nathaniel Buzolic, qui est devenu un fervent défenseur chrétien d’Israël sur les réseaux sociaux.
Nate Buzz, comme le connaissent des millions de personnes sur les réseaux sociaux, est devenu une voix importante du mouvement sioniste chrétien, appelant les chrétiens du monde entier à soutenir Israël.
L’acteur populaire est cofondateur de Rova Media, une initiative lancée après les massacres du 7 octobre pour lutter contre l’antisémitisme et la désinformation sur Israël. Souhaitant rendre compte de la situation de manière authentique, il ne s’est pas contenté de visiter Israël, mais a également passé du temps à Gaza. Ses vidéos de sensibilisation à l’échelle mondiale ont été visionnées plus de 50 millions de fois. Et en mai 2024, il a été choisi comme premier non-Israélien et non-juif à allumer la torche lors de la fête de l’indépendance d’Israël.


Lors du rassemblement de Toronto, Nate a parlé avec passion et sans complexe de la nécessité pour les chrétiens de prendre position, conformément à la Bible, en faveur d’Israël et de nos amis juifs. Nate a également raconté son parcours personnel qui l’a amené à se lier d’amitié avec Israël... depuis son abandon par son père à l’âge de deux ans, jusqu’à sa mère croato-égyptienne, et comment il a grandi sans connaître aucun Juif, seulement des musulmans arabes. Nate est parti à la recherche de quelque chose pour combler un vide profond dans son cœur, ce qui l’a conduit dans le territoire dangereux de l’Irak, où Dieu l’a rencontré et l’a finalement conduit en Israël et vers le côté juif qu’il ne connaissait pas encore.
Le public mixte juif-chrétien comprenait un grand nombre de jeunes Israéliens vivant à Toronto qui ont été encouragés par son activisme chrétien en faveur d’Israël et du peuple juif.
« Le lieu était une église pentecôtiste bien connue, mais ce soir-là, la majorité des participants appartenaient à notre communauté juive de Toronto », a déclaré Donna Holbrook. « Beaucoup d’entre eux n’étaient jamais allés dans une église auparavant, mais ils connaissent notre soutien et notre amitié. Cette soirée a rempli nos amis juifs d’espoir, sachant qu’ils ne sont pas seuls. »
Nathaniel Buzolic avec de jeunes Israéliens au service de la communauté juive de Toronto.
Big Ben et le Parlement britannique à Londres (Crédit : Wkimedia Commons)
LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE CÉLÈBRE LA FÊTE
PAR LE PASTOR FERMIN
Lorsque l’absence de visa ou d’autres obstacles empêchent de se rendre en Israël, il ne faut pas se décourager. Grâce aux technologies modernes, notre nation a été représentée à la Fête des Tabernacles de l’ICEJ cette année, sans avoir à prendre

l’avion. Nous avons commencé notre célébration de la Fête le dimanche 5 octobre avec le service d’ouverture à l’église apostolique Arpin à Bangui, la capitale et la plus grande ville de la République centrafricaine. Des fidèles et des dirigeants de différentes confessions se sont joints au rassemblement en Israël pour honorer le Seigneur. Pendant le reste de la semaine, nous avons continué à diffuser en direct et en temps réel la célébration depuis les lieux de la fête à Jérusalem.
Nous avons été ravis de pouvoir organiser cette fête de la Fête afin de per-
ICEJ-PHILIPPINES ORGANISE UNE COMMÉMORATION LE 7 OCTOBRE
PAR SALLY MADDATU, MEMBRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION D’ICEJ-PHILIPPINES
La branche ICEJ-Philippines a récemment parrainé, avec le soutien de neuf autres organisations sionistes chrétiennes, une cérémonie commémorative à Manille en mémoire des 1 200 victimes de l’attaque terroriste perpétrée contre Israël il y a deux ans, le 7 octobre. Plus d’un millier de personnes ont assisté à ce rassemblement, qui s’est tenu sous le thème « Consolez, consolez mon peuple », tiré d’Ésaïe 40.1. Cette soirée a été marquée par de nombreuses « premières ». Il s’agissait du premier événement chrétien auquel assistait la nouvelle ambassadrice d’Israël aux Philippines, Son Excellence Dana Kursh. C’était également la première fois qu’un rabbin soufflait dans le shofar lors d’un rassemblement chrétien dans une église chrétienne aux Philippines. De plus, c’était la première fois que le président de la section locale du B’nai B’rith récitait le Shema lors d’un événement chrétien. Enfin, c’était la première fois que le président de la communauté juive locale délivrait un message dans un auditorium chrétien. Dans son discours, il a exprimé la profonde gratitude de la communauté juive envers tous les chrétiens qui ont offert leur amour et leurs prières, et qui ont pris fermement position aux côtés d’Israël, ce qui les aide à se sentir moins seuls. Un autre moment fort a été la cérémonie d’allumage des bougies dirigée par l’évêque Vince Javier, fondateur de Jesus Reigns Ministries, qui a mêlé le deuil du 7 octobre et la joie dans le Seigneur pour la victoire d’Israël.

mettre aux chrétiens d’Afrique centrale de suivre la célébration en ligne à partir du lundi 6 octobre, réunissant des centaines de chrétiens de toutes les confessions évangéliques de la République centrafricaine, ainsi que de nombreux responsables de ministères et pasteurs. Nous savons que notre nation est bénie par cette célébration prophétique. Aujourd’hui, nous pouvons honnêtement dire que nous avons entendu l’appel de Dieu aux nations, y compris à notre propre pays. Nous rendons gloire au Seigneur d’être aux côtés d’Israël dans cette célébration importante tirée de Deutéronome 16.16 et Zacharie 8.23.
Nous avons continué à l’église Arpin tout au long de la semaine jusqu’au lundi 13 octobre, où nous avons conclu par un service d’action de grâce et un repas familial pour tous les participants, organisé et financé par notre branche ICEJ-CAR. Je suis très heureux de rendre grâce au Seigneur d’avoir permis à notre équipe de République centrafricaine de se sentir associée à la principale célébration de la Fête des Tabernacles à Jérusalem cette année en étant connectée en ligne.
DES CHRÉTIENS ALLEMANDS
PARTICIPENT À UN RASSEMBLEMENT DE PRIÈRE POUR ISRAËL
Environ 1 000 chrétiens allemands ont récemment participé à un rassemblement de prière pour Israël, le Moyen-Orient et les communautés juives locales, qui s’est tenu sur la Münsterplatz, dans la ville d’Ulm, dans le sud de l’Allemagne. Des membres de la communauté juive régionale et diverses autres organisations juives et chrétiennes ont pris part à cet événement de solidarité et de prière organisé par la branche allemande de l’Ambassade chrétienne internationale de Jérusalem. Le célèbre auteur israélien Alon Penzel était l’invité d’honneur.

Prière dans la ville d’Ulm, dans le sud de l’Allemagne.
L’ambassadrice d’Israël aux Philippines, Son Excellence Dana Kursh.


Chers amis d'Israël, Une nouvelle année touche à sa fin, une année qui nous a mis au défi, tant en tant que commu nauté qu'en tant qu'individus. Nous avons été témoins de souffrances, de douleurs et de bouleversements, mais aussi de signes d'espoir, de la fidélité de Dieu et de son action continue envers Israël et les nations.
Dans tout cela, nous avons pu constater que les promesses de Dieu sont toujours valables. Sa parole demeure, même lorsque le monde est bouleversé. Il nous appelle à nous tenir à ses côtés, à apporter du réconfort, à construire des ponts et à semer l'espoir là où règne l'obscurité.
Je vous remercie du fond du cœur pour votre soutien pendant cette période. Pour chaque prière, chaque soutien, chaque expression de solidarité avec Israël et le peuple juif. Vous faites partie de ce que Dieu fait pour apporter son réconfort à Sion et faire briller sa lumière dans ce monde.
Que le Seigneur continue à nous utiliser au cours de l'année à venir afin que nous soyons ensemble des témoins de son amour et de sa fidélité.
Lui, le gardien d'Israël, ne dort pas et ne sommeille pas, et son espoir reste plus grand que toute épreuve.
Je vous souhaite de joyeuses fêtes et une année 2026 pleine de paix, de confiance et de direction divine.
Avec mes sincères salutations, Shalom



FÊTES DES TABERNACLES
n tant que branche suisse, nous avons également pu participer à la fête des Tabernacles de l'ICEJ. 25 Suisses courageux se sont rendus en Israël pour célébrer Soucnotre solidarité avec le peuple d'Israël.
C'est surtout lors de la marche à travers Jérusalem que nous avons pu ressentir la profonde gratitude du peuple juif. Beaucoup nous ont remerciés, certains même les larmes aux yeux. Une petite étincelle d'amour au milieu d'une période marquée par les tensions et l'incertitude.


René J. Emmenegger Président de la Branche Suisse de l’ICEJ
Cette expérience a été une grande bénédiction pour nous. Elle nous a fait prendre conscience à nouveau de la fidélité de Dieu envers son peuple et de l'importance pour les chrétiens de se tenir aux côtés d'Israël. Quiconque traverse Jérusalem le comprend : les promesses de Dieu ne sont pas du passé, elles sont vivantes. Et elles touchent les cœurs encore aujourd'hui. (JK)
PASTEURS ISRAÉLIENS EN SUISSE
Nous avons eu la chance d'avoir début septembre un couple israélien, Oded et Sandy Shoshani, ainsi que Simon Sabbah pendant une semaine en Suisse. Ensemble, nous sommes allés dans différentes églises et assemblées chrétiennes, témoigner de ce que Dieu fait en Israël et les communautés messianiques et au travers d'elles.
Oded est le pasteur en charge de l'assemblé hébraïque de Kings of Kings à Jérusalem et sa femme Sandy est la directrice de l'association Be'ad Chaïm (ProLife en Israël). Sandy a grandi dans une famille juive orthodoxe et a connu Yeshua au travers d'une fille catholique qui partageait sa chambre à l'université et qui donné sa vie à Jésus. Oded était un Juif laïque à la recherche d'un épanouissement personnel lorsque sa sœur s'est convertie. Intrigué par les changements visibles dans la vie de sa sœur, il a au bout de 2 ans donné sa vie à Christ. Simon Sabbah est un Chrétien arabe de Haïfa, qui a accepté le Seigneur à l'âge de 17 ans. Dieu l'a conduit dans une assemblée messianique composée à l'époque avant tout de survivants de la Shoa. Leurs témoignages des souffrances vécues et leur foi en Jésus a profondément touché son cœur. Il est aujourd'hui ancien de cette assemblée et un des trois responsables de Or Baretz (campus en Israël).
Leurs témoignages et leur espérance en Christ ont profondément touchés les auditeurs, durant les soirées, qui ont été conçues sous forme d'interviews, les ora-

teurs répondant aux questions de Dominique Walter et Jemina Künzli. Le sujet des soirées était : "Les croyants israéliens soumis aux tensions culturelles"
Patricia Milani a traduit les orateurs à la Chiesa Viva à Locarno Israël est beaucoup plus hétéroclite que ce que nos médias officiels le suggèrent : Environ 2 millions d'Arabes en majorité musulmans vivent en Israël et autour de 100'000 Arabes se nomment Chrétiens, en majorité catholiques et orthodoxes avec quelques protestants. Et des communautés druzes, bédouines viennent compléter cette diversité.
Même si la population juive forme la majorité en Israël, elle n'est nullement uniforme. Entre des laïques athéistes et non-pratiquants et les ultra-orthodoxes, ne soutenants pas l'État d'Israël et le reniant même, le spectre des valeurs et opinions personnelles est extrêmement large. De même, les différences de cultures et de traditions des Juifs venus d'Europe de l'Est, de l'Éthiopie, d'Inde ou d'Amérique du Sud ou de tous les autres pays desquels ils ont fait Alija, peuvent aussi être sources de tensions et conflits.
PORTRAIT DE JEMINA KÜNZLI

Quelle période mémorable pour se trouver en Terre Sainte!
Jemina est la nouvelle employée à temps partiel de l'ICEJ Suisse depuis août 2025, qui est venue délester Dominique Walter au niveau administratif.
Mes valeurs principales : famille, amabilité, respect Hobbies : photographie, voyager, famille et amis
En 2016, j'ai terminé ma formation de photographe CFC. J'ai ensuite travaillé quelques années dans un bureau, jusqu'à ce que l'envie de découvrir le monde me pousse à partir. Mes voyages m'ont permis d'acquérir de nombreuses expériences précieuses, notamment lors d'un séjour dans un foyer pour enfants en Bolivie. Plus tard, j'ai suivi une formation de disciple (DTS) à Hawaï, que j'ai pu terminer par une mission dans les îles Fidji. Cette école de la vie m'a profondément marquée et c'est finalement Dieu qui m'a conduite ensuite à l'ICEJ. Pourquoi Israël me tient à cœur : Pendant ma formation de disciple, Dieu m'a donné un cœur pour son pays et son peuple. Lorsque j'ai pu me rendre pour la première fois en Israël en octobre pour la fête des Tabernacles, cet amour s'est encore approfondi. Au milieu des gens, de la culture et des lieux bibliques, j'ai pris conscience à nouveau à quel point ce pays est spécial. Cette expérience a encore plus marqué ma compréhension et mon amour pour Israël.

La tension est palpable partout. Ici, des mondes s'affrontent: les Juifs avec leurs prières au Mur des Lamentations, les Musulmans avec leurs Muezzins criant depuis les sommet des minarets, les processions catholiques, les Mormons avec leurs brochures missionnaires à la main.
Chacun croit connaître la vérité et s’y accroche comme à une dernière bouée de sauvetage. On le voit dans les yeux des gens: conviction, ferveur, parfois désespoir. Une foi qui peut devenir une arme ou un refuge. Partout des murs, invisibles et visibles. Entre les religions. Entre les hommes. La lourdeur est palpable. Et pourtant, au milieu de toutes ces disputes sur la vérité, il y a quelque chose de plus profond. Une présence tangible. C’est comme si chaque pierre, chaque racine d’olivier, chaque ruelle poussiéreuse murmurait: il y a plus!
Ici, où le sang a coulé et où les prières sont murmurées, où la religion s’exprime haut et fort et où l’amour est souvent silencieux. Ici, quelque chose appelle à la rédemption. Au milieu de tout ce chaos, de toute cette ferveur, de tous ces murs et de toutes ces paroles sacrées, une réponse douce résonne, à peine audible et pourtant plus forte que tout bruit: Yeshua.
Des différences régionales existent aussi en Israël, même si le pays fait que la moitié de la surface de la Suisse. Entre Tel Aviv sur la côte méditerranéenne et Jérusalem dans les montagnes de Judée les différences sont flagrantes.
Parmi tous ces différences, les Juifs messianiques en Israël se retrouvent au milieu de toutes différences pouvant générer des tensions même sans la guerre. Aux traumatismes de la population civiles soumise au feu d'environ 40'000 roquettes et fusées balistiques depuis le 7 octobre 2023, donc en 2 ans, viennent se rajouter l'absence des maris et pères de famille réservistes, aux fronts depuis parfois plusieurs mois.
Beaucoup ont perdus leur emplois et même leur vie à cause de la guerre pour défendre leur pays contre tous les groupements islamiques qui veulent éradiquer Israël et tous les Israéliens, y compris les musulmans modérés. Les terroristes du Hamas ont massacré et déporté durant leurs attaques en majorité des Juifs, mais aussi des arabes et druzes et des travailleurs étrangers p. ex. de Thaïlande.

AGENDA 2026
(Sous réserve de modifications; les évènements en italique ne sont pas traduits en français)
2ème jeudi du mois Prière Suisse pour Rosh Chodesh inscription: prayer@icej.ch
16.02. - 17.02.2026
Vorträge mit Gerald McDermott 27.02. - 08.03.2026
Landwirtschaftsreise mit Hansjörg Bischof 25.05. - 31.05.2026
Ferienwoche mit Fokus Israel, Sunnehüsi Krattigen 31.05. - 09.06.2026
Hands-On Einsatz in Israel mit Philip Nussbaumer 22.09. - 04.10.2026
Voyage ICEJ Suisse à la Fête des Tabernacles en Israel
27.12.26 - 01.01.2027
ICEJ Stand am PraiseCamp

Les Israéliens ont toujours voulu vivre en paix avec leur voisins arabes. Ils ont cédés des territoires dans le cadre des accords d'Oslo et se sont entièrement retirés de Gaza, mais en vain. Depuis le 7 octobre, Israël est désillusionné. Il n'a pas possible de faire la paix avec un ennemi, qui a un tout autre but : Vous détruire. Faces à tous ces défis, le seul espoir de paix est un changement du cœur, que seul Dieu peut faire dans chaque per-
sonne qui le recherche. Ce changement des valeurs que Dieu fait, lorsqu'une personne accepte Jésus, et la fidélité de Dieu à ses promesses est la seule source d'espoir pour le Proche-Orient et le monde entier. Par la foi, les différences et tensions peuvent être surmontés en acceptant son frère ou sa sœur en Christ entièrement, au-delà des différences d'opinions. Quel espoir pour nous aussi! (DPW)
▲Dominique Walter, Simon Shabbah, Sandy et Oded Shoshani, Jemina Künzli à Coire

l ' enthousiasme à distanCe
LE GABON S’UNIT À JÉRUSALEM POUR LA FÊTE DES TABERNACLES ÉDITION
2025

Alors que des milliers de Chrétiens du monde entier se sont rassemblés à Jérusalem pour célébrer la Fête des Tabernacles 2025 organisée par l’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem (ICEJ), le Gabon a répondu présent, à distance mais avec ferveur.
Sous le thème biblique « Dix de chaque nation » (Zacharie 8.23), cette grande célébration, tenue du 6 au 10 octobre 2025, a réuni plus de soixante-dix nations autour d’un même cri du cœur : prier pour la paix de Jérusalem et affirmer la solidarité des croyants du Gabon envers Israël.
Bien que la délégation gabonaise n’ait pu se rendre physiquement en Terre sainte, le
pays a vécu un moment fort le dimanche 5 octobre 2025, à travers une session spéciale de prière pour la paix de Jérusalem, organisée à l’Eglise de l’Alliance Chrétienne et Missionnaire du Gabon de la SNI-Owendo. La prière d’ensemble a rassemblé des fidèles de diverses communautés chrétiennes du pays. Dans une atmosphère de recueillement et d’unité, le serviteur de Dieu a rappelé que « la paix de Jérusalem est la paix du monde », invitant chacun à se tenir à la brèche pour intercéder en faveur d’Israël et de toutes les nations.
À travers cette participation virtuelle, le Gabon a manifesté son engagement spirituel et prophétique aux côtés des nations qui ho-
norent le Dieu d’Israël. Ce geste symbolique exprime la conviction que la prière est une force qui traverse les frontières et unit les peuples dans un même esprit de foi et d’espérance.
PRIEZ POUR LA PAIX DE JÉRUSALEM ! QUE CEUX
T’AIMENT VIVENT EN SÉCURITÉ. »
Et de Libreville à Jérusalem, une même voix s’est élevée : (Psaume 122.:6)
Pasteur Judicaël MOUNGUENGUI
Directeur National de ICEJ au Gabon


un temps de Joie !
La Fête des Tabernacles de cette année fut un moment particulièrement béni. Dès notre arrivée à Tel Aviv, Kathryn et moi sentions que non seulement l'histoire allait s'écrire, mais que le destin allait se révéler.
L'espoir de voir la libération des otages était déjà palpable au début de la Fête. Mais ceux qui ont suivi la guerre entre Israël et le Hamas ces deux dernières années ont constaté comment les terroristes ont menti, retardé ou refusé se conformer aux exigences concernant les otages. À cette attente mitigée s'ajoutait le deuxième anniversaire de l'attentat terroriste, qui tombait en plein milieu de la Fête. Au cours de mes plus de vingt ans de voyages en Israël, je n'avais jamais ressenti une telle atmosphère.
La conférence de l'ICEJ a été un franc succès. Même si le nombre de pèlerins en présentiel était inférieur à celui d'avant la pandémie, 71 nations étaient représentées cette année et plus de 1 400 personnes ont participé aux festivités.
J'étais particulièrement fier de notre groupe français cette fois-ci. Même si nous n’étions que 14 personnes venues de France
métropolitaine, nous représentions un pourcentage plus élevé que le nombre total de pèlerins venus à la Fête depuis que j'occupe le poste de directeur national. J'ai même reçu un appel personnel du vice-président, David Parsons, qui nous félicitait d'avoir amené un groupe aussi important.
Pour beaucoup d'entre nous, le moment le plus marquant de la Fête fut la Marche des Nations. Comme l'année précédente, nous n'avons pas été autorisés à défiler dans les rues de Jérusalem. Nous avons donc effectué le tour du grand parc. Des centaines de Juifs étaient présents, témoins de notre solidarité. Nombre d'entre eux furent profondément émus, comme en témoignaient leurs cris de joie enthousiasmés et leurs larmes de sincère gratitude.
La Marche s'est terminée derrière la Knesset où nous avons tenu une réunion de prière. À quelques mètres de là, le Premier ministre Netanyahu devait rencontrer ses conseillers pour signer l'accord de paix proposé par le président américain Donald J. Trump, qui devait mener à la libération des derniers otages encore en vie. Simple-
ment en priant dans cet endroit, à ce moment précis, nous pouvions sentir que le Seigneur nous avait élevés au ciel et nous avait permis de participer avec lui à un moment historique. Quelle expérience extraordinaire ! Je vous encourage vivement à vous joindre à nous l'année prochaine pour la Fête. J'ai déjà reçu l'accord verbal d'une quinzaine de personnes. C'est pourquoi je me lance dans l'organisation d'un voyage spécial pour les Français en 2026 : par la foi nous aurons notre propre bus, un programme dédié (incluant les événements de la Fête de l'ICEJ) et des temps de prière, de louange et de partage qui nous seront réservés, et le tout en français !
Si vous souhaitez être ajouté(e) à la liste des participants potentiels pour la Fête de l'année prochaine, veuillez me contacter dès aujourd'hui. Nous espérons emmener le plus grand groupe de France, jamais réuni, pour adorer le Roi des rois sur sa montagne sainte !
Robert BAXTER Directeur de la Branche Française de l’ICEJ


Rejoignez-nous à Jérusalem pour une conférence inspirante axée sur la manière dont les pasteurs et les responsables ministères devraient aborder l’antisémitisme et l’hostilité envers Israël.





Rejoignez-nous l’année prochaine à Jérusalem pour célébrer la Fête des Tabernacles. Nous vous tiendrons informés de tous les détails !
Pour plus d’informations, rendez-vous sur feast.icej.org ou envoyez un e-mail à events@icej.org