GOYAVIER UNE “ PESTE ” MISE EN VALEUR

considérée par certains comme une p este végétale, le bois de goyavier est devenu en quelques années un matériau F orestier pour la réalisation de mobiliers, meubles et autres bungalows. s tructurée en F ilière par le c onseil d épartemental, cet exemple d’innovation économique et sociale élargit les champs du possible en matière d’insertion.

renant le parti de tirer avantage de ce petit arbuste aux fruits de saison très appréciés par les Réunionnais, le Conseil Départemental crée en 2011 la filière Bois de Goyavier.

Celle-ci se développe autour de trois grands axes : environnemental, social et production. Parce que l’environnement est au centre des préoccupations du Département, le bois de goyavier, matériau local naturel, doit nécessairement être valorisé.

Parce que l’insertion économique est une des prérogatives du Département, le développement de cette filière vise à permettre aux ouvriers artisans d’acquérir un savoir-faire unique.

Depuis l’instauration de la filière, 300 agents ont ainsi été formés. Parce que la production est l’un des piliers du tissu économique local, cet axe est le plus représentatif de l’évolution d’une filière en pleine expansion.

Divers projets, comme l’embellissement du patrimoine du Département, les aménagements paysagers des routes départementales ou encore la mise en place des abris-bus sur le réseau départemental témoignent des potentialités de la filière. La gamme de production va ainsi de la réalisation d’objets et de mobiliers artisanaux pour la maison ou le jardin, à l’aménagement des îlets avec hébergements insolites ou les espaces éco-touristiques au Village de Corail.

D’O U PROVIENT LE BOIS DE GOYAVIER ?

• En 2011, l’ONF a recensé un gisement de 2 500 hectares de “ poches ” accessibles pour la collecte de Bois de Goyavier sur les espaces départementaux domaniaux, avec un estimatif de densité ramené à 90 000 gaulettes/ha. La filière utilise aujourd’hui 100 000 gaulettes/an. Chaque jour, 500 gaulettes sont transformées à l’atelier.