Grabuge Mag n°43 (fin decembre-janvier 2021)

NumĂŠro 43 / du 17 dĂŠcembre 2020 au 28 janvier 2021

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RCS 622044501 - Crédit photo : Freepik - Julien Boureau

Trésors révélés de Vendée

LE PATRIMOINE DÉPOUSSIÉRÉ !

JUSQU’AU 29 AOÛT 2021

HISTORIAL DE LA VENDÉE www.sitesculturels.vendee.fr Partenaires officiels

G rab uge n°43

Grabuge Association Adresse postale : 18, boulevard Stalingrad 44 000 Nantes www.grabugemag.com

du 17 décembre 2020 au 28 janvier 2021

Contacts : Pierre-François Caillaud : Rédacteur en chef / Agenda pierre-francois@grabugemag.com T. 06 76 74 59 45

© DR

Sortie du n°44 : jeudi 28 janvier 2021 Bouclage rédac : vendredi 15 janvier 2021 Bouclage pub : vendredi 22 janvier 2021

Julien Daden : Encarts publicitaires / Partenariats julien@grabugemag.com T. 06 80 50 53 56

Directrice de la publication : Amélie Durouchoux

Rédacteurs :

Nicolas Baudriller, Mila Cerisier, PierreFrançois Caillaud, Sandrine Chouzenoux, Lionel Delamotte, Corentin Devernois, Maÿliss Flambard, Harmony Gueur, Axel Krief, Crystal Le Guellec, Manon Malméjean, Bastien Moricet, Louise Plessier, Emma Rodot, Jeanne Rouxel, Cécile Tessier, Alexis Thébaudeau et Amélie Viaud.

Bande-dessinée : ElKip www.elkip.fr

Jeux : Madeleine Barbaroux Relecture :

Amélie Durouchoux et Céline Hamon

Maquette & mise en page : Grand Royal Studio

Impression :

Imprimerie Planchenault Dépôt légal à parution Siret 819 771 577 00031

Le 28 octobre dernier, nous travaillions encore sur un nouveau numéro de Grabuge lorsque l'annonce d'un deuxième confinement a retenti. Sans grande surprise, soyons honnêtes.

Mais après un mois et demi de chômage, d'auto-taillage de cheveux (on a trouvé le lien manquant entre le carré plongeant et la coupe mulet, si ça vous intéresse) et de recherche vestimentaire douteuse en mode Tintin au Pays des Survet', nous sommes de retour dans le game ! L'interview du youtubeur François Theurel AKA Le Fossoyeur de Films, des tests psychologiques, de la BD, des jeux et des spectacles (on croise les doigts), vous avez entre vos mains de quoi passer Noël et le mois de janvier en bonne compagnie.

Heureux de vous retrouver !

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© www.thomasobrien.fr

Interview

FRANÇOIS THEUREL par Axel Krief

Le monde du youtubeur ciné se divise en deux catégories, ceux qui veulent « peser dans le game », et ceux qui l’ont plié avec leur café matinal, François Theurel AKA Le Fossoyeur de Films étant de cette dernière catégorie. Pertinent, passionné, souvent très drôle, ce Lyonnais de 37 ans nous livre depuis 2012 ses pensées et analyses avec une justesse rarement égalée sur Youtube. Près de 800 000 abonnés plus tard, l’histoire du Fossoyeur est close, mais celle de François Theurel ne fait que commencer !

Comment êtes-vous arrivé à YouTube et au concept du Fossoyeur de Films ?

Avant que je commence la vidéo, je voyais toute une scène émerger sur internet, surtout composée d'Américains, notamment The Nostalgia Critic. Je me suis dit « mais en fait, je peux faire ça ! » et me suis lancé en 2012 ! Le premier Fossoyeur était la première vidéo que j’ai réalisée et montée de ma vie, à l’exception de celles que je faisais gamin avec le caméscope de mon père. C'est très cliché de dire « je ne m’attendais pas du tout à ce que ça marche », mais à l’époque quand on disait que des gens se lançaient sur YouTube et arrivaient à en vivre, c’était presque une légende urbaine…

Le personnage fictionnel du Fossoyeur est-il une manière de vous préserver ou de vous cacher ?

La cachette est très relative, le Fossoyeur est une vision caricaturale de mes traits de personnalité. Au départ, c’était juste moi avec

une pelle sur l’épaule qui cabotinait un peu.

J’aimais son côté improbable, mes goûts me portaient vers cet imaginaire nanardesque dans le style d’Ed Wood. Un fossoyeur sorti d’un film d’épouvante en noir et blanc, au milieu d’un nuage de fumée… C’est en forgeant qu’on devient forgeron et c’est comme ça que le concept a évolué car je m’ennuie rapidement et je suis mon premier critique. Quand je regarde mon travail des cinq premières années, j'ai honte tout en ayant de l'affection pour ces vidéos.

Pour beaucoup de gens, la clôture de « l’histoire » du Fossoyeur a marqué la fin d'une époque. Pour vous aussi ?

Bien sûr, ça m’a beaucoup touché, d’autant plus qu’on avait fait deux avant-premières en salle. À titre personnel, 2018 était vraiment une année de merde, j’étais au plus bas. Les deux derniers épisodes sont gavés de choses qui me sont très personnelles et qui comptent

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pour moi. C’est pour ça que, par la suite, je me suis retiré quasiment un an. J’ai réfléchi à ce que je voulais faire et j’ai développé de nouvelles démarches, notamment Camera Obscura qui est mon travail le plus personnel.

Comment résumerais-tu le concept de Camera Obscura ?

La formule qui me revient à chaque fois que je pense à ce concept c’est « Interroger le sensible ». C’est de l’anti-chronique cinéma.

J’adore me taire, je ne suis pas du tout dans cette culture internet qui consiste à donner son avis sur tout et sur rien, surtout quand j’estime que je n’ai rien à dire. On est dans une culture de la sur-analyse. Avec internet, nous sommes tous devenus experts en décorticage. C’est une impasse. Ce qui me fait vibrer dans le cinéma, ce sont ces moments où on l'on doit fermer sa gueule.

Comment avez-vous vécu l’après Fossoyeur ? Vous sentez-vous prisonnier de ce personnage ?

C’est toujours le cas, mais « Fossoyeur », c’est presque devenu un surnom aujourd’hui.

La plupart des gens ont intégré le fait que ce n’était qu’un personnage, ils ont arrêté de me demander où était la pelle. J’ai arrêté cette émission car j’avais fait le tour de ce que je voulais faire du concept « chronique-fiction ». Il fallait passer à autre chose, je n’avais pas envie de me retrouver à 50 balais à parler devant des posters de films avec une pelle sur l’épaule. Êtes-vous satisfait de la tournure que prend votre l’émission Virées Ciné ?

C’est un format à fort potentiel que je commence à peine à explorer. Aller sur les lieux de tournage, pas seulement pour être là,

mais pour partager le ressenti, comprendre comment les équipes ont triché avec l’espace, comment le film s’est construit... En fait je suis un « confectionneur » et le fonctionnement de YouTube ne nous attire pas du tout vers cela.

La question de l’algorithme nous pousse à faire de la quantité. Pour faire une chaîne qui « marche », il faut faire des « critiques à chaud » sur les dernières sorties ciné et pas se prendre le chou.

Penses-vous qu’il y aura un avant et un après COVID dans le cinéma ?

C’est encore difficile de prendre la mesure du truc. Nous sommes en train de vivre un choc qui se dilue dans le temps et qui n’est pas identifié par une date comme l'est le 11 septembre. C’est comme si nous étions tous en train de vivre en slow motion. D’un point de vue créatif, ça sera une source d’inspiration, un peu comme le Japon à la suite du traumatisme nucléaire. Cela dit, je ne pense pas non plus qu’on verra surgir un Godzilla dopé au COVID !

On continue à se rattacher au cinéma tel qu’il a été jusqu’à présent, mais la question qui m’intéresse plus que jamais aujourd’hui, c’est finalement « Qu’est-ce que le cinéma ? ».

Justement, aujourd'hui les séries s’approprient des moyens autrefois réservés au cinéma. Certains reprochent d'ailleurs au cinéma de se sérialiser.

Effectivement, le cinéma se dilue un peu partout.

Certaines séries sont plus cinématographiques que des films. Ces dernières années, l’univers Marvel (Iron Man, Avengers etc.) a été un terrain d’expérimentation passionnant.

Indépendamment de ce que l’on pense de ces films, ça reste inédit dans l’histoire du

cinéma. C’est le marché qui veut ça, dans une industrie qui s’accélère et minimise les risques.

Aujourd’hui, bonne chance pour voir un gros budget qui ne serait ni une adaptation ni un remake !

19 — 21 jan

La VOD est en plein essor : pour certains, c’est la condamnation des salles de cinéma, pour d’autres c’est l’opportunité de voir fleurir de nouvelles productions, qu’en pensez-vous ?

Un peu des deux, mais je ne pense pas que les salles soient condamnées, il y aura toujours ce besoin de partager. Quand on y pense, l’expérience du cinéma est super chelou.

On se retrouve avec des inconnus dans une salle obscure pour regarder dans la même direction… La VOD n’est pas une passade, c’est un canal de diffusion comme un autre.

Esthétiquement, le cinéma est partout, dans les jeux vidéo, dans les pubs, sur YouTube...

Et s’il est partout, alors inversement, il n’est plus nulle part. J’hésite à créer une chronique provocatrice qui s’appellerait Le cinéma est mort, pour parler de tout ça !

Youtube : Le Fossoyeur de Films Son livre : T'as vu le plan ? 100 plans cultes (ou pas) et ce qu'ils nous apprennent sur le cinéma, sorti en 2018 et édité chez Tana, 23 à 30 euros.

Théâtre

Dans les cordes Texte et mise en scène Pauline Ribat

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LE TOP 6 DES YOUTUBEURS CINÉMA par Axel Krief

Subjectivement Objectif

Le Ciné-club M. Bobine

Après 6 ans de double vie entre boulot alimentaire et passion du cinéma, Guillaume Cassar a finalement sauté le pas cette année en se consacrant à temps plein à sa chaîne Youtube (comme quoi, 2020 aura aussi eu ses bonnes surprises). Sa formule : « parler de choses sérieuses sans trop se prendre au sérieux », et ça marche. Avec sa bonne humeur communicative, Guillaume excelle notamment à décortiquer de grandes sagas telles que Alien, Predator ou… Resident Evil.

Julien Pavageau et Cyril Rolland ont fait leurs armes de cinéphiles à Nantes dans les années 90 entre l’Apollo et l’Absurde Séance du Katorza. Le Ciné-club de M. Bobine est à l’origine une courte émission ciné créée par Julien pour une chaîne TV locale. Des années plus tard, la chaîne Youtube repose sur une solide équipe et près de 65 000 abonnés ! Réalisée en animation, cette chronique passionnante est une véritable mine d’informations et de réflexions pour cinéphiles !

En mode VHS

Azz l’Épouvantail

Si vous n’aimez pas vous faire spoiler, c’est sur le point de changer, car c’est bien là de bons gros spoils qu’il s’agit ! Sur un montage épileptique et sous un déluge de punchlines cinglantes, Chahine Beriah et Julien Gonthier nous narrent les films musclés qui ont fait leur enfance. Une chronique qui fleure bon le grec-frites et les 90’s bourrines sauce John McTiernan ! Si l’humour est clairement le point fort de l’émission, les anecdotes d’initiés ne manquent pas à l’appel !

« Moi, ce que j’aime, c’est les monstres », ce titre de la dessinatrice Emil Ferris serait une bonne entrée en matière pour présenter Azzedine « Azz » l’Épouvantail. Venu de Belgique, cet amoureux de l’étrange nous transmet sa passion dévorante du cinéma d’horreur. Azz explore les grands mythes de son genre de prédilection, tels que Freddy Krueger, mais aussi ses pépites méconnues.

Une référence pour tous ceux qui aiment frissonner devant leur écran dans l’obscurité.

Le rookie

Les lascars

Le professeur

Le tueur

Karim Debbache Le geek

Compagnon de route d’Usul ou du Joueur du Grenier, la réputation de Karim Debbache n’est plus à faire auprès des fans de gaming !

Mais c’est avec sa passion du cinéma qu’il donne la pleine mesure de son génie. Avec ses gars sûrs Gilles Stella et Jérémy Morvan, Karim propose d’abord l’émission Crossed qui tisse les liens entre 7e Art et jeux vidéo, puis Chroma (sur Dailymotion), plus généraliste. Au menu, un contenu intelligent, une écriture millimétrée et beaucoup de fous rires !

Nexus VI Space Cowboys

Créée en 2014, l’émission Nexus VI nous fait découvrir toutes les facettes de la science-fiction, notamment celle du cinéma.

Prenant le parti de la chronique-fiction, avec un soin tout particulier apporté à narration ainsi qu’à la mise en scène, le Capitaine, Slexno et Jean-Michel nous embarquent avec humour dans leur univers spatial. Loin de se cantonner aux poncifs du genre, Nexus VI livre une vraie réflexion sur l’histoire et les enjeux de la SF.

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Test

QUEL CONFINÉ(E) Ê T E S - V O U S ?

© DR

Par Sandrine Chouzenoux

Quelle a été votre réaction à l'annonce de ce 2e confinement ?

Comment occupez-vous votre temps libre ?

A - Crise d'angoisse. Vous avez gobé la boîte de Xanax.

A - Vous faites des courses deux fois par jour.

Vous proposez à la caissière d'être la marraine de vos gosses.

B - Pas trop tôt ! Vous aviez besoin de temps pour la saison 4 de The Crown.

C - Outré(e) ! Le virus n'existe pas, c'est une atteinte à votre liberté !

Votre alimentation en confinement : A - Vous avez englouti tout le calendrier de l'avent en une fois.

B - Binge watching, vous rattrapez toutes vos séries en retard, c'est terrible ce qui arrive à Daenerys...

C - Vous confectionnez des banderoles pour la prochaine manif anti-gouvernementliberticide.

B - On est sur un ceviche de daurade et son espuma verveine-safran. Vous alimentez un blog culinaire et un éditeur vous a contacté(e) pour un livre de recettes.

C - Click and collect au quotidien pour soutenir les restaurateurs, ces grands oubliés de l'état.

Vous êtes ruiné(e).

Votre activité physique en confinement : A - Néant. Sans Gérard, votre coach, pour vous gueuler dessus vous n'êtes rien.

B - Vous êtes abonné(e) à trois youtubeuses fitness et suivez assidûment les live « abdocore booty on fire ».

C - Vous vous remettez au jogging pour montrer que vous n'avez peur ni des contrôles, ni de sortir. Vous chopez une tendinite le 2e jour.

Comment gardez-vous contact avec votre entourage ?

A - Vous nouez une solide amitié avec un pigeon. Il s'appelle Patrick.

B - Vous faites semblant que votre connexion déconne pour esquiver les apéros-visio.

C - Vous organisez des soirées raclettes à 20 personnes dans votre studio.

R É S U LTAT S : Maximum de A : Vous êtes un(e) condamné(e). Alors vous, ça ne va pas du tout et on est très inquiets. Vous ne supportez plus cet isolement et le climat actuel. Vous vivez dans l'angoisse tout en rêvant de lendemains qui chantent et de contacts humains.

Patience, prenez-vous un chat !

Maximum de B : Vous êtes un(e) conaffiné(e). Tel le fromage et le vin, vous vous épanouissez dans l'ombre et le silence. Netflix, chill et solitude, vous vivez votre meilleure vie.

La reprise des rapports sociaux risque d'être brutale pour vous.

Maximum de C : Vous êtes un(e) con-plotiste.

Vous alimentez votre fil d'actu en partageant des articles douteux que vous n'avez même pas lus. Vous faites des comparaisons déplacées entre la situation actuelle et Vichy.

Lavez-vous les mains quand même, on ne sait jamais.

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© DR

spectacles & musique

© DR

18,6 à 19 euros

15 à 21 euros

Après Alien

au Festival Trajectoires L'OVNI tender

« Alien c’est l’histoire d’une femme dont on peut craindre qu’elle devienne une autre » évoque la chorégraphe Pauline Tremblay. Aussi dérangeante que captivante, la pièce Après Alien met en scène de multiples métamorphoses de la femme. À travers un univers glaçant basé sur la tétralogie Alien on y découvre une poésie complexe : la scénographie de ce spectacle de danse expose l’être caché, le monstre, que nous avons tous en nous. L’interprète nous montre son courage insatiable et sa rage de vivre : des gestes hybrides à la transformation, tout est retranscrit dans un univers futuriste faisant référence au personnage d’Ellen Ripley dans Alien. De cette pièce adaptée du livre Toutes les femmes sont des aliens d’Olivia Rosenthal, sorti en 2016, émane une palpitante ode à la féminité.

MILA CERISIER La Maison des Arts (Saint-Herblain-44), dimanche 17 janvier à 17h Toute la programmation sur festival-trajectoires.com

Lous and the Yakuza Enfoncer le clan

« Le « gore », c’est le genre dans l’horreur qui est tellement sanglant qu’il en devient une forme d’humour. Ma vie a été tellement hardcore qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer ». Avec Gore, son premier album sorti en automne dernier, Lous and the Yakuza aborde la prostitution, le viol et la pauvreté. La jeune belge de 24 ans mélange chanson française, r’n’b, rap et trap pour devenir « un personnage public, populaire, capable d'aider à plus grande échelle ». Originaire du Congo et du Rwanda, Marie-Pierra Kakoma (de son vrai nom) et son flow aussi tumultueux que mélancolique constituent un rap ambitieux.

AMELIE VIAUD Stereolux (Nantes – 44)

le mercredi 27 janvier 2021 à 20h

ORCHESTRE NATIONAL DES PAYS DE LA LOIRE

ORCHESTRE NATIONAL DES PAYS DE LA LOIRE

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© DR

ONPL.FR

Confiné-e records Durant le premier confinement à Nantes, une bande de potes crée un groupe privé de partage de morceaux, fruit d’une créativité confinée. Voyant le groupe prendre de plus en plus d’ampleur, les six copains décident de monter le label « Confiné-e records» avec une cadence de sortie de 19 morceaux (en clin d’œil à notre ami le virus) par jour sur Youtube.

Le fonctionnement est simple : tout le monde peut envoyer un morceau, du moment qu'il est inédit. Malgré la floraison de projets similaires, Confiné-e Records n’est pas en reste sur la réception de ses deux saisons, avec plus de 1100 abonnés, un cumul de presque 190 000 vues et d’agréables découvertes telles que Lauryn Hill Chauve de Bleu Russe ou le morceau collaboratif Une histoire d’été pour conclure l’aventure en beauté.

LOUISE PLESSIER À écouter sur Youtube, le compte « Les Disques Confiné.e.s »

© Getty Images / Nobilito

Télétrouvailles

À la suite des annonces du gouvernement, nous avons annulé nos concerts jusqu’au 7 janvier 2021. Cependant, les musiciens poursuivent leur travail et enregistrent les spectacles qui étaient prévus.

En attendant, préparez Noël avec notre calendrier de l’avent : 3 minutes de musique par jour jusqu’au 24 décembre !

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© Aude Arago

spectacles & musique

8,6 à 10 euros

Room with the view au Festival Trajectoires Heavy motel

Bonds, chutes et secousses. La nouvelle pièce chorégraphique de la compagnie (La)Horde et de l’artiste électro Rone en association avec le Ballet National de Marseille, se heurte aux craintes écologiques de notre âge. Transfiguration d’une jeunesse enragée face aux effondrements du monde, les corps déchaînés déferlent en une symbiose devenue poétique. Les 23 danseurs bipolarisent la scène en associant révolte et folie collective, peur et excitation. Les chutes se multiplient.

Elles sont physiques, écologiques, sensorielles et philosophiques. Les vibrations électro du compositeur Rone entrechoquent, quant à elles, celles des pas-decotés, sauts, déséquilibres, balanciers et chaloupés du collectif. Le résultat stimule nos perceptions de la rage et d’une colère légitime : celle d’une jeunesse qui bondit en lutte contre son temps. Room with the View est un combat au élans multiples : on bataille, on s’extirpe, on tombe et on se relève. Une respiration nécessaire en ces temps maux-dits.

EMMA RODOT Le Grand T (Nantes – 44), vendredi 15 janvier à 19h30 et samedi 16 janvier à 17h Toute la programmation sur festival-trajectoires.com

© Konstantin Lipatov

5 à 18 euros

The Siberian Trombinoscope

au Festival Trajectoires Hip hip hip Oural

Dans une ambiance techno-pop, quatre corps se balancent en chantant leur désespoir et leurs rêves. Réunis sous la contrainte dans un huit clos pour une durée indéterminée, trois femmes et un homme interrogent leurs fantasmes et leur imaginaire. Entre désirs réfrénés et souhaits inavouables, les personnages tentent d’échapper à leur prison mentale. Cette performance esthétiquement puissante combine danse, chant et poésie. Ici, l’espace scénique constitué d’une grande boîte lumineuse libère l’esprit de chaque protagoniste luttant contre les normes sociales. Conçue avant la crise du covid, et donc visionnaire, cette fiction confinée interroge la notion d’évasion psychologique. Les conceptrices avantgardistes que sont Léa Rault et Alina Bilokon nous dévoilent-elles un remède pour supporter cette année tumultueuse ?

MILA CERISIER Théâtre Universitaire (Nantes -44), le samedi 23 janvier à 18h Toute la programmation sur festival-trajectoires.com

© PhDGrappe

spectacles & musique

9 à 25 euros

Dans les cordes Ring OK

« Il se pencha sur elle et lui donna un baiser. Alors, la Belle au bois dormant s'éveilla, ouvrit les yeux et le regarda en souriant » Ma foi, à chacun son réveil ! C’est une réalité bien moins glam’ qui se hisse dans le quotidien peu palpitant d’Alix et Roman. Pour échapper à cette monotonie, le couple en froid pimente sa relation : elle devient Marilyn sur Love Life « le site qui vous veut du bien », lui goûte au cyber sexe avec le nouveau robot Harmony 2.0 (avec elle « pas d’effort, que du réconfort »). Un shoot de dopamine pour ces trentenaires en quête de plaisir dans l’ère du numérique !

Dans les cordes de Pauline Ribat, actrice et metteuse en scène, questionne le rapport écran/relations. Dans une époque où choisir son futur partenaire s’apparente à cliquer sur une cerise « pour trouver sa moitié » ou pastèque « pour des câlins récurrents sans pépins », l’autrice nous parle d’émancipation, d’amitié, d’amant et de prince charmant au prisme de l’internet. « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de matchs ! ».

JEANNE ROUXEL Le Grand T (Nantes – 44), du 19 au 21 janvier à 20h

FEUX

Elise Lerat Collectif Allogène • 14 et 15 Janv. à 20h CRÉATION

© Evan Lunven

Festival Trajectoires 2021

12,6 à 13 euros

Doc'n'Co : Manu Le Malin Nouveau cycle de Stereolux, Doc’n’co proposera un documentaire musical suivi d’un concert en lien avec la thématique ou l’artiste abordé. Ce soir, le DJ techno français Manu Le Malin est à l'honneur. Précurseur du mouvement trance puis hardcore, le Parisien a toujours proposé une esthétique musicale sombre et frontale, le tout porté par une maîtrise technique impeccable et une goût prononcé pour la performance. Il n'est donc pas surprenant de le voir à maintenant 50 ans dans le projet Crush for crash accompagné de la chanteuse et performeuse Regina Demina. Ce projet ambiant voire drone narre l'histoire d'amour d'une femme fantôme et de l'amant qui lui survit après un accident de voiture. Ici, nous sommes loin de l'ambiance festive d'une rave party. Cela tombe bien, puisqu'en ce moment, il nous est interdit de danser ! En première partie, le documentaire Sous le Donjon réalisé par le webzine Sourdoreille revient sur la carrière de Manu le Malin.

CRYSTAL LE GUELLEC Stereolux (Nantes – 44), le samedi 23 janvier à 18h30

©Collectif Allogène

Trance ta route

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spectacles & musique

© Franck Juery

19 à 21 euros

8 à 36 euros

Le Nouvel an de l'ONPL Réveillon nous

Cette année, votre réveillon du nouvel an est fortement compromis. Point de cotillons, point de « 3, 2, 1 et bonne année », point d'alcool qui coule à flot et vos amis habitant à l'autre bout de la France n'auront pas le droit de vous inviter. Mais au lieu de regarder une bande de stars dépassées faire la bise à Arthur sur TF1, nous avons la ANNULÉ ! solution : un concert de l'Orchestre National des Pays de Retrouvez la captation ce chanson, spectacle la Loire. Un concert ou plutôt une de soirée car c'est (et mise bien d’autres) onpl.fr la voix qui sera à l'honneursur avec la présence de la chanteuse lyrique soprano Véronique Gens (Victoire de la musique classique 1999). Sous la baguette d'Hervé Niquet et sur des airs d'opéra, mais aussi de chansons populaires, les vocalises résonneront dans la Cité des Congrès. Et si l'envie vous prend de les suivre, façon karaoké, essayez de ne pas déranger vos voisins de rangée. C'est le nouvel an, mais quand même !

CRYSTAL LE GUELLEC La Cité des Congrès (Nantes – 44), jeudi 31 décembre à 19h

Didier Super Idiologie

« La connerie, c’est la décontraction de l’intelligence… et moi, je me permets d’être con… sciemment ! », disait feu-Serge Gainsbourg. On a longtemps pris Didier Super pour l’idiot du village… Or, ce qui est encombrant là-dedans, ça n’est pas l’idiotie, mais le village. Depuis lors, le prix à la pompe du Super a augmenté et Didier a pris de la valeur conséquemment.

Le chansonnier natif de Douai, véritable artiste doué, est plus authentiquement poil à gratter qu’il n’y paraît car il a mis beaucoup de poivre spirituel sous son nez de clown dépressif !

Atchoum !

LIONEL DELAMOTTE Salle Paul Fort (Nantes – 44) mardi 26 janvier à 20h30

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22 à 26 euros

8 à 20 euros

Les Secrets d’un Gainage Efficace Suicide Squat

Autour d’une bonne tasse d’humour et de bienveillance, Les Filles de Simone se réunissent pour l’écriture d’un livre sur le corps des femmes. Ce regroupement intime à l’esprit ouvert laisse libre cours au féminisme inclusif.

Malgré les injonctions sociétales et patriarcales, cette petite sororité se joue des tabous : sexualité, amour, rides… toutes les discussions sont permises, mais sans aucun jugement. Dans ces débats politiques, esthétiques et toujours authentiques, chacune de ces cinq femmes possède une enveloppe corporelle unique et revendique son rapport au corps, voire ses traumatismes physiques.

Ces discussions intenses abordent l’anatomie féminine, tout autant que les clichés de canons de beauté. Envers et contre le machisme, Les Secrets d’un Gainage Efficace constitue une œuvre militante, mais toujours drôle. .

MILA CERISIER L’Embarcadère (Saint-Sébastien-sur-Loire – 44), le mardi 26 janvier à 20h

Batman contre Robespierre Guillo-teen

Si ce titre accrocheur et l'affiche laisse à penser à une oeuvre autour de la culture pop c'est en réalité une pièce sociétale à l'humour acerbe que propose Le Grand Colossale Théâtre. Cette compagnie, ou grand collectif plutôt, puisant ses racines dans le théâtre de rue, raconte ici la chute de Jean-Claude, un quadragénaire bien installé dans une vie confortable et classique dont le monde s'écroule petit à petit. Le rythme effréné et l'énergie des comédiens ajoutent une tension à la chute de ce Monsieur Tout-le-monde sur fond de critique du néolibéralisme et d'une société parfois kafkaïenne. Cynique plus que moralisatrice, l'écriture d'Alexandre Markoff offre un bon moment de comédie.

CRYSTAL LE GUELLEC Le Théâtre 100 Noms (Nantes – 44), jeudi 21 janvier à 20h15

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cinéma

3,5 à 5 euros

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L'Avventura 5,5 à 6,9 euros par séance

Festival Univerciné Britannique T'es UK, t'es bath, t'es in

On ne va pas se mentir, les festivals Univerciné ont eu chaud aux fesses pour cette saison 2020-2021. Si le contexte sanitaire décale l’habituel premier festival allemand, le positionnant en queue de peloton, le festival britannique pourra bien ouvrir le bal en janvier 2021 au cinéma Katorza fraîchement rouvert. Parmi les quatre avant-premières de cette année, on note After Love et son actrice principale Joanna Scanlan déjà remarquée dans Pin Cushion en 2018 et le film de clôture Ammonite de Francis Lee (qui avait présenté Seule la Terre en 2018) avec Kate Winslet. Du côté des séances scolaires (aussi ouvertes aux adultes), la sélection varie du documentaire musical punk White Riot au film d’animation mystique Wolfwalkers. Malgré le contexte truffé d’incertitudes, le festival n’a pas à rougir de sa programmation !

LOUISE PLESSIER Cinéma Le Katorza (Nantes – 44) du 20 au 26 janvier.

Toute la programmation sur britannique.univercine-nantes.org

Mi-fugue mi-raison

Premier volet de la trilogie de la « maladie des sentiments » de Michelangelo Antonioni, L'Avventura (1960) est avant tout une histoire de femmes. Deux amies, Anna et Claudia, l'une disparaissant subitement lors d'une croisière huppée en Méditerranée, et l'autre prenant la place de la première auprès de son amant Sandro. À travers le prisme de l'absence, Antonioni nous narre le vide existentiel et la précarité du sentiment amoureux, tout en nous offrant un giallo in rovescia, « film policier à l’envers » où le mystère ne sera jamais élucidé.

Une démonstration éclatante d'un nouveau souffle dans le cinéma moderne italien.

HARMONY GUEUR Le Cinématographe (Nantes – 44)

dès la réouverture.

Toute l’info sur www.lecinematographe.com

3,5 à 5 euros

Au dessous du volcan

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Peace & lave

3,5 à 5 euros

Le Miroir

Pars vitre et reviens tard Dans son quatrième long-métrage, Tarkovski retrace les souvenirs d’Alekseï. Sur son lit de mort, au tournant des années 50 et 60, celui-ci voit défiler, de façon confuse, les moments les plus marquants de son enfance auprès de sa mère Maria, avant et pendant la Guerre, lorsqu'il avait six et douze ans. Par ce voyage intime qui le mène au cœur de l'enfance d'Alekseï, Tarkovski nous livre un traumatisme de vie et un parallèle complexe entre la douleur de deux hommes et des souvenirs inaltérables. Un récit autobiographique remonté 19 fois depuis sa sortie en 1975, pour saisir l'essence même de ce qui reste immuable.

Qui n'a pas lu Au-dessous du volcan, roman culte et fleuve de Malcolm Lowry, se prive d'une expérience unique et quasi chamanique. Publié à la fin des années 40, il n'a pas d'autre équivalent littéraire : parfois symbolique, souvent halluciné, toujours fiévreux, il raconte l'histoire de Geoffrey Firmin, consul britannique en déroute au Mexique, où l'alcool est un leitmotiv entêtant. En attendant de boire cul sec les plus de 600 pages de Lowry, découvrez l'adaptation qu'en a tiré John Huston (Le Faucon maltais, Le Trésor de la Sierra Madre etc.) en 1984 où l'on retrouve notre consul torturé joué par Albert Finney, errant d'esclandres en drames, ainsi que sa tendre Yvonne, incarnée par l'impeccable Jacqueline Bisset. Santé !

LIONEL DELAMOTTE Le Cinématographe (Nantes – 44)

dès la réouverture.

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LA LOI DU GENRE 2020-2021

Espions

HARMONY GUEUR Le Cinématographe (Nantes – 44) du 9 au 10 janvier.

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inématographe

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cinéma

3,5 à 5 euros

Robin des Bois Firefox

L'histoire est connue. L'Angleterre de Richard Cœur de Lion est confiée aux mains du Prince Jean et de son sbire Triste Sire. Face à l'autoritarisme de l'intendant, se dressent Robin et ses amis venus contrecarrer les plans de celui qui désire devenir shérif à la place du shérif. Le 21e long-métrage de Disney est le troisième de l'ère post-Mickey, le grand Walt rendant l'âme en 1966. Plébiscité par le public mais longtemps critiqué par les spécialistes du genre pour le manque d'ambition artistique du réalisateur Wolfgang Reitherman (Merlin l'Enchanteur, Le Livre de la Jungle), Robin des Bois a pourtant su traverser les générations permettant non pas au spectateur mais au citoyen de se retrouver dans ce semblant de révolte populaire qu'incarne l'archer face à la dérive du pouvoir de Nottingham. Notons que le choix des personnages vient s'inscrire directement dans l'imaginaire de l'enfant ; la ruse du renard, la magnificence du lion... Qui sait, un jour peut-être aurons-nous la chance d'y voir Kevin Costner en bottes !

BASTIEN MORICET Le Cinématographe (Nantes – 44)

dès la réouverture.

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YR` F_V` NbQ ^bR VaVS ` `F

Tous les jours ou presque, nous écoutons la musique au casque, longtemps et trop fort (c’est-à-dire à plus de la moitié du volume maximum). Aujourd'hui, 500 000 jeunes sont concernés par des problèmes d’audition.

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N N I I E E HH

! ?

LES RISQUES : - Une surdité totale ou partielle, mais définitive (on ne soigne pas la surdité, c'est cadeau) - Des acouphènes, soit un bourdonnement sans interruption (comme en festival, lorsque vous plantez votre tente à côté du générateur d’électricité)

- Une hyperacousie nous rendant intolérant au moindre bruit (comme lorsque votre petite sœur met du Vianney en haut-parleur sur son iPhone)

PPLLUUSS BBRRUUIIIIIIIIT

SDDEE ITT!!!!

QUOI ? ??

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- Régler le volume à la moitié du maximum de votre téléphone.

- Limiter la durée d’écoute, ne jamais dépasser 7 heures par jour (l'équivalent d'une trilogie Star Wars).

- Régler le volume dans un endroit calme et ne pas l’augmenter quand arrivent les bruits extérieurs.

- S'éloigner des enceintes, au moins de quelques mètres (le jour où les salles de concerts et les boîtes de nuit ouvriront, aux environs de l'année 2025).

- Faire des pauses : 30 minutes toutes les 2 heures ou 10 minutes toutes les 45 minutes.

- Porter des bouchons d’oreilles, les retirer au calme (le moyen idéal pour vous extirper d'une conversation entre platistes) pour ne pas exposer brutalement ses oreilles.

En savoir plus sur les risques auditifs : www.pays-de-la-loire.ars.sante.fr

LES BONS RÉFLEXES

Un dossier réalisé dans le cadre du « Mois de la Gestion Sonore » avec Thibault Carreaux (DJ du collectif Chantal), Fréderic Maton (chanteur-guitariste de Dolorès Riposte), Töniø Boissetti (batteur du groupe Circles) et la graphiste Anne-Marie Leveneur avec le concours de l’Agence régionale de la Santé et du Pôle de coopération des acteurs pour les musiques actuelles en Pays de la Loire.

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cinéma

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Petite Fille

3,5 à 5 euros

Cure

Hauts médocs C’est avec ce film, en 1999, que le public international découvrit Kiyoshi Kurosawa (Tokyo Sonata, Shokuzai), réalisateur japonais prolifique régulièrement sélectionné en festival. Avec Cure, il signe son film le plus abouti, un polar nébuleux à mi-chemin entre Seven et Memories of Murder. Thriller classique dans un premier temps : une série de meurtres touche Tokyo, laissant des victimes scarifiées et des meurtriers frappés d’amnésie invariablement retrouvés sur place. Cure opère surtout par la suite un savoureux mélange des genres, mixant le fantastique et la satire sociale. La mise en scène particulièrement glaciale est soulignée par des audaces expérimentales en terme de bande sonore, mais aussi via son montage violent et subliminal. Un film et un style dont on constate rétrospectivement l’influence sur le cinéma sud-coréen de ces dernières années.

Le premier genre du reste de ta vie

« Sasha déteste son zizi, et le fait de ne pas pouvoir porter un jour un bébé dans son ventre ».

Sasha a sept ans et elle le sait depuis ses deux ans : elle est née dans le mauvais corps.

Dans sa jeune vie, elle doit déjà affronter une ribambelle de difficultés : affronter la réticence de ses camarades autant que celle de l’équipe enseignante qui ne reconnaît pas son identité de genre. Le documentaire de Sébastien Lifshitz suit le combat féroce d’une mère accusée d’être responsable de la dysphorie de genre de sa fille et pourtant prête à tout pour la défendre et l’aider dans un parcours initiatique tortueux.

LOUISE PLESSIER Disponible sur www.arte.tv

NICOLAS BAUDRILLER Le Cinématographe (Nantes – 44)

du 9 au 10 janvier. Toute l’info sur www.lecinematographe.com

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cinéma

3,5 à 5 euros

The Wicker Man Let it bees

En 1973, la Hammer, célèbre société de production britannique de films d’épouvante, semble vivre ses dernières heures. Concurrencée par les Italiens et Hollywood, la firme décide de délaisser le fantastique gothique qui avait fait sa gloire au profit d’une nouveau genre : le folk horror. Comme dans le récent Midsommar, l’ambiance est ici strictement diurne. Le scénario suit l’enquête d’un policier anglais à la recherche d’une fillette qui aurait disparu sur une île au large de l’Écosse. Une île retombée dans une sorte de néo-paganisme et régentée par un gourou incarné par Christopher Lee. Volontiers documentariste dans son approche et jouant avec humour sur les décalages entre puritanisme anglais et culture hippie des 70’s, The Wicker Man bascule ensuite dans une horreur aussi dérangeante qu'amorale, brouillant avec malice l’empathie du spectateur pour les différents personnages.

NICOLAS BAUDRILLER Le Cinématographe (Nantes – 44)

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PAYS DE LA LOIRE PAYS DU VENDÉE GLOBE 2020

vendeeglobe.paysdelaloire.fr

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cinéma

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3,5 à 5 euros

3,5 à 5 euros

Dernier Caprice Lubie ne fait pas le moine

Dans le Kyoto des années 50, Manbei, patron d'une petite brasserie, vit avec ses trois filles. Les affaires vont mal et le patriarche se plairait à les marier pour ne plus avoir à les entretenir. Menant une double vie, Manbei va vite être confronté à la ténacité des trois jeunes femmes et à la réalité d'une génération souhaitant s'affranchir de certaines mœurs nippones. Le maître du cinéma japonais Yasujirō Ozu (Voyage à Tokyo, le Goût du Saké) présente ici son avant dernier film où se confondent subtilement, comme à son habitude, le déclin d'une famille et le poids des traditions. Ozu manie à la perfection la mélancolie de ses personnages et la légèreté de séquences amenant le spectateur à se fondre dans un univers maîtrisé et un récit d'une justesse sans égal.

BASTIEN MORICET Le Cinématographe (Nantes – 44)

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Le Cabinet du Dr. Caligari Diagnostic Front!

Cette année, le cinéma allemand célèbre les 100 ans d’un de ses chefs-d’œuvre, celui du Cabinet du docteur Caligari.

Découpé en six actes, cette folle histoire se résume en un thriller horrifique aux touches fantastiques. Un pilier du 7e art dont l’intrigue est étonnamment avant-gardiste dans sa construction. Décrit comme un des films précurseurs de l’expressionnisme allemand, ses décors en carton lui confèrent un charme délicieusement surané. Avec un surjeu aux frontières du burlesque rendant l’œuvre irrésistible, venez embarquer dans cette sombre fête foraine aux ambiances sonores au comble de l’épouvante.

CORENTIN DEVERNOIS Le Cinématographe (Nantes – 44)

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Tony Oursler, Hypnosis Eye, 2015, photographie : © Tony Oursler Studio

Tony Oursler

www.museedartsdenantes.fr #Hypnose

Musée d'arts de Nantes - Nantes Métropole

16 octobre 2020 14 mars 2021

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expositions

0 à 4 euros

Néandertal, le temps d’une journée I need some grotte stuff, baby tonight !

L’homme de Néandertal a disparu il y a 35 000 ans. Longtemps considéré comme un primitif, il est désormais reconnu comme un de nos ancêtres par la communauté scientifique, faisant partie du genre Homo et partageant des liens de parenté avec l’Homo Sapiens. Grâce aux travaux du Musée de l’Homme et de l’INRAP présentés en 2018, le Museum d’Histoire Naturelle de Nantes et Le Chronographe co-organisent aujourd’hui une exposition retraçant la vie de Néandertal, sous un angle scientifique d’une part et archéologique de l’autre. Les visiteurs peuvent expérimenter le travail de fouille, en plus de comprendre les singularités de cet ancêtre encore méconnu : environnement, mode de vie, de chasse et premiers artisanats. À Rezé, des démonstrations accompagnent l’exposition : initiation au feu, au taillage de bifaces ou encore à l’utilisation d’un propulseur – arme préhistorique déterminante dans l’évolution. Une exposition pédagogique indispensable pour s’imprégner du quotidien de la tribu d’Alain Chabat. RRRrrrr !!!

EMMA RODOT Le Chronographe (Rezé – 44) du 14 juillet au 7 mars du mardi au dimanche de 14h à 19h Le Muséum d’Histoire Naturelle (Nantes – 44) du 8 août au 8 mars, tous les jours de 10h à 18h

Hypnose

Répression des Freud Comme pour Chaplin dans l'œil des avantgardes, cette exposition ne se définit pas autour d'un courant artistique, mais d'une thématique couvrant de nombreuses époques.

C'est justement par son approche historique qu'elle passionne. En effet, en suivant la création et le développement de l'hypnose (ou du magnétisme animal à l'origine) à travers le temps, c'est aussi au travers de l'histoire de l'art que l'on déambule. Du baquet à magnétiser du médecin Mesmer (le vrai, pas celui de TF1) au 18ème siècle jusqu'aux installations de l'artiste Tony Oursler autour de l'hypnose moderne (via la technologie), on passe par le réalisme de Gustave Courbet, les débuts du cinéma des frères Lumière, les surréalistes (Breton, Desnos etc.) ou encore les photographies de Dalí.

Messmer peut se rhabiller !

© ELINA BROTHERUS, Portrait Series (Gelbe Musik with Sunflowers), 2017 (série Baldessarie Assignements) - Maquette VUPAR

© Julien Daden

4 à 8 euros

ELINA BROTHERUS SARA IMLOUL Les Règles du je DU 14 JANVIER AU 7 MARS 2021

CRYSTAL LE GUELLEC Musée d'Arts (Nantes – 44) du 16 octobre au 31 janvier, du mercredi au dimanche, de 11h à 19h (21h le jeudi)

L’ATELIER 1, rue Chateaubriand 44000 Nantes Du mardi au samedi de 13h à 19h Dimanche de 10h à 15h Fermé le lundi et les jours fériés Entrée libre

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expositions

gratuit

Les Règles du je Fins de moi difficiles

Paradoxe absolu, cette exposition sur le thème des « Règles du je » se déroule finalement plus dans le « nous ». En effet deux artistes, la Finlandaise Elina Brotherus et la Française Sara Imloul se partagent deux lieux, l’Atelier de la Ville de Nantes et la Galerie Confluence. La première se met en scène dans des autoportraits désinvoltes, poétiques et mélancoliques. Derrière la douceur esthétique de ses clichés, au prime abord, se cache une provocation, une ironie du quotidien.

La seconde rend hommage au mouvement surréaliste avec de somptueuses photos en noir et blanc réalisées grâce à des techniques personnelles découlant notamment de la calotypie, un procédé permettant d'obtenir un négatif papier direct et donc de reproduire des images positives par simple tirage contact. Dans des mises en scène parfois oniriques, voire fantomatiques, l'artiste détourne le réel pour lui apporter une teinte de magie. Elle aussi se met parfois en scène dans des séries plus intimes. Ces artistes travaillant le « je » offrent deux visions différentes d’un quotidien étrange.

CRYSTAL LE GUELLEC L’Atelier (vernissage le jeudi 14 janvier à 18h30) et Galerie Confluence (vernissage le vendredi 15 janvier à 18h30) (Nantes – 44) du 14 janvier 2021 au 7 mars. Plus d'infos sur www.galerie-confluence.fr

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livres

17 euros

Les Complotistes - Tout s'explique même n'importe comment de Fabrice Erre et Jorge Bernstein Le sens de la fake

Vous vous sentez un peu perdus en cette fin d'année chahutée ? Jorge Bernstein et Fabrice Erre sont là pour vous rendre l'esprit... et le sourire ! L'action se situe au lycée Johnny Hallyday où le jeune Kevin_Néo51, pour sa rentrée, décide de prendre l’intrigante option « théorie et pratique de la mise en question ». Dans le local à poubelles où se tient le cours – question de discrétion – , le paranoïaque prof Patrick_Mulder427 enseigne semaine après semaine à son jeune élève comment démasquer les mystifications avec une méthode tout autant délirante que bornée et hilarante. Le livre s'écoule sous forme de chapitres signés Fabrice Erre que viennent borner des quizz et tutos pour contrôler les acquis complotistes conçus par Jorge Bernstein. Ainsi, tout y passe, des Beatles à Adolf Hitler en passant par les reptiliens, les templiers ou la créature de Roswell. Pour notre part, on y a même découvert les récentistes qui défendent l'hypothèse que le Moyen Âge est une parfaite invention... puisqu'il n'a pas eu lieu ! Prêts pour un grand bol de « déconnaissance » ?

LIONEL DELAMOTTE Édité par Dupuis

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© Cyril Abad

livres

25 euros

In God We Trust de Cyril Abad Alleluia®

En reprenant la devise inscrite sur les billets de banque américains, Cyril Abad annonce la thématique de son livrephoto : les liens entre le fric et la foi aux États-Unis, pays à qui le principe de laïcité est tout aussi étrange que l'idée de manger des escargots. Il annonce aussi la couleur – verte, comme le dollar – et pose cependant un regard simplement curieux sur des manières certes singulières de vivre sa foi, voire carrément ridicules, mais aussi, parfois, tout à fait sincères. Dans In God we Trust, le photographe explore, le temps de sept reportages, cette Amérique profonde, celle des grands espaces un peu vides, entre deux métropoles, qui nous fascine

et nous terrifie à la fois. Les sujets choisis lorgnent du côté du grand-guignol, avec ce parc d'attraction qui rejoue la Passion du Christ deux fois par jour, dans un décor à la Disneyland, ou la désormais célèbre réplique « exacte », et donc monumentale, de l'Arche de Noé, qui cache en fait un pseudo-musée créationniste et prosélyte ; mais Cyril Abad s'intéresse également à des initiatives plus sympathiques, comme celle de ce cycliste qui parcourt chaque nuit avec son vélo-croix du Christ une ville de bord de mer fréquentée par les fêtards étudiants en « Springbreak », dans le but, un peu vain, de les évangéliser.

Mais n'oublions pas qu'In God We Trust est avant tout un beau livre de photos

Pauline Tremblay

APRÈS ALIEN 17/01

Festival de danse

TRAJECTOIRES #4 À SA © Cyril Abad

INT-HERBLAIN

LA MÉTHODE C.O.A.

Marion Uguen

et celles-ci sont particulièrement soignées et belles, souvent sur fond de beau ciel bleu, transmettant un sentiment d'immobilité, de plénitude et presque d'éternité, ce qui sied parfaitement au sujet. Un livre fascinant donc, tout autant que complètement flippant, et qui nourrit à la fois notre envie assez viscérale de critiquer les États-Unis, mais qui porte également un regard assez tendre sur ses sujets, et qui a le bon goût de laisser au lecteur le soin de décider qui est sincère et touchant, qui est manipulateur et répugnant.

19/01 > Soirée partagée

+ L’HOMME NOUVEAU Nathalie Pernette

ALEXIS THÉBAUDEAU Co-édité par Pyramyd et [revelatoer]

Tarifs > 5 à 20€ 02 28 25 25 00 theatreonyx.fr 37

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livres

16,90 euros

Histoires incroyables du cinéma tome 1 d'Elsa Gambin et Alexis Thébaudeau Écran barge

Chez Grabuge, il est coutume de dire que la définition du masochisme, c’est de faire un quiz ciné en visio contre Alexis Thébaudeau. Notre rédacteur émérite semble vouloir nous donner raison, puisqu’avec sa comparse Elsa Gambin, il nous présente son premier ouvrage, le très réjouissant Histoires incroyables du cinéma aux éditions Petit à Petit. Dans un format mêlant textes explicatifs et bandedessinées, Alexis et Elsa nous racontent l’Histoire du 7e Art sur 15 chapitres, de Georges Méliès aux Avengers de Marvel. Chaque segment expose un film iconique, suivi d’une BD nous permettant d’observer sa genèse « par le trou de la serrure » puis d’un portrait de son réalisateur et du courant qu’il a incarné. Chaque bandedessinée est illustrée par un dessinateur différent, donnant à l’ensemble un aspect chaleureux et bigarré qui s’harmonise parfaitement avec la diversité des styles et des époques que l’on découvre. Un voyage au cœur du cinéma qui charmera aussi bien les novices que les cinévores acharnés !

AXEL KRIEF Édité par Petit à Petit.

3,5 à 5 euros

Katalög

de Jorge Bernstein

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Quoiqu'il en kit

9,10 euros (format Poche)

Contes de Noël

de Charles Dickens

Au lieu de vous échiner à fabriquer un cadeau vous-même qui, soyons honnêtes, sera moche et ce malgré tous vos efforts, optez plutôt pour la BD Katalög de Jorge Bernstein aux éditions Rouquemoute. Mieux qu’un meuble en kit, Katalög vous propose un ensemble de notices de fabrication détournées. C’est bien fait, c’est drôle, ça fait son effet dans un salon, ça fait vivre une maison d’édition, ça alimente des conversations, bref, c’est mille fois mieux qu’une commode à monter soi-même et en principe, on ne termine pas avec son boulon à la main en se demandant combien de temps le meuble va tenir avant qu’il nous pète à la tronche.

MAŸLISS FLAMBARD Édité par Rouquemoute

50 nuances de Grimm

MAŸLISS FLAMBARD

La bouche d’air scène de chanson actuelle

salle paul-fort Nantes

Les concerts 2021 Photo : Gerald Genty par © Patrick Cockpit • graphisme :

Si vous n’avez plus un rond en cette douce fin d’année, que vous songez à ne manger que des patates à l’eau jusqu’en 2021, mais que vous ne voulez pas non plus passer pour le rapiat de service en n’offrant aucun cadeau à personne, la solution pas chère, c’est bien entendu un livre. Les Contes de Noël de Charles Dickens semblent s’imposer comme le cadeau de circonstance. Avec ce livre, vous ferez d’une pierre deux coups. Non seulement, vous faites plaisir à Mémé en conservant un esprit de Noël bien traditionnel, avec des histoires à base de partage, de charité et de condamnation de l’injustice sociale, mais en plus vous offrez cinq contes pour le prix d’un livre, une aubaine !

Karimouche 19/01 • Piers Faccini 21/01 • Didier Super 26/01 • Tim Dup 18/02 • Abel Chéret 9/03 • Klô Pelgag 16/03 • Lo’Jo 13/04 • CharlElie Couture 6/04

Et bien d’autres à découvrir sur www.labouchedair.com

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lifestyle

Benjamin Dutreux au Vendée Globe Du flocon à la voile

Né à Villeneuve d’Ascq dans le Nord de la France, Benjamin Dutreux a passé la seconde moitié de son enfance à l’Île d’Yeu où ses parents ont décidé d’emménager à ses huit ans. C’est à ce jeune âge qu’il découvre la voile en s’inscrivant au club local.

À 16 ans, ce sont ses débuts en équipe de France jeune. « Benjamin est un skipper qui a gravi les échelons très vite une fois lancé dans la course au large. Il a fait ses armes sur La Solitaire Du Figaro, le circuit tremplin avant le Vendée Globe dans lequel tous les grands noms de la voile sont passés (François Gabart, Armel Le Cléach, Jean Le Cam…) » raconte Alice, coordinatrice des projets de voile du skipper. « Son principal point fort c'est son mental d’acier, sa capacité à encaisser et sa gestion du stress » affirme Thomas, Boat Captain et co-skipper de l’équipe. Car derrière le skipper star, la team OMIA - Water Family est avant tout une histoire d’amitié : « on peut dire que nous sommes une toute petite équipe jeune et familiale. Marcel est

le frère de Benjamin. Je suis la meilleure amie de Benjamin et Thomas est mon conjoint. On se connaît tous par cœur et c'est un avantage incroyable ! » explique-t-elle.

En amont des projets de compétition s’affiche surtout une volonté de mettre le sport au service de l’environnement. C’est donc tout naturellement que Benjamin devient ambassadeur de la Water Family en 2016 : « depuis le début, je souhaite que mon projet sportif s’appuie sur des actions très concrètes qui soient responsables et durables mais surtout inspirantes. Et la Water Family matche parfaitement avec mes valeurs ». Depuis 2009, cette association développe des contenus pédagogiques pour les scolaires et les entreprises dans le but de protéger l’eau et la santé des humains et de la planète. C’est donc la voix de cette noble cause que le skipper transporte sur sa voile dans son tour du monde avec le Vendée Globe.

Après un mois seul au milieu de l’océan, si Benjamin se demande parfois «ce que [qu’il] fou[t] là », il ne perd jamais de vue l’enjeu qu’il représente : « c’est là qu'on se rend compte de l'immensité de l'océan et de notre monde. Ça ne fait que renforcer mon engagement auprès de la Water Family ». Et il lui fait d’ailleurs honneur : classé 5 e au 31e jour de la compétition, et ce malgré un petit budget et un bateau parmi les plus anciens et les moins équipés de la course. Le navigateur, son équipe et son association peuvent être fiers d’une telle performance, à seulement 30 ans et dès sa première tentative.

Théâtre Mardi 12 janvier 2021

En attendant Bojangles

Théâtre Mardi 26 janvier 2021

Le cercle de Whitechapel Seule en scène Jeudi 4 février 2021

Féministe pour homme Noémie de lattre Musique Samedi 13 mars 2021

Contrebrassens

Slam/conte/Musique Mercredi 31 mars 2021

Le dernier ogre

Clown/Mime Jeudi 8 avril 2021

Rien à dire

Danse classique Dimanche 25 avril 2021

Joyaux du ballet classique

LOUISE PLESSIER Pour en savoir plus : aventuriers.waterfamily.org Réservation www.sainte-luce-loire.com 02 40 68 16 39

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Test

QUEL ESPRIT DE NOËL Ê T E S - V O U S ?

Par Sandrine Chouzenoux

Comment vous sentez-vous à l'approche des fêtes ?

A - Stressé(e), c'est le branle-bas de combat, la smala se réunit chez vous cette année.

B - Aigri(e), vous espérez une 3ème vague aux alentours du 22 pour esquiver la bamboche.

C - Touché(e) par la grâce Divine ! Vous attendez la célébration de la naissance du Sauveur avec impatience.

Quoi de prévu pour le repas ?

A - Foie gras, huîtres, dinde... 6 jours en cuisine minimum.

B - Fauxgras, fauxmage, fauxbûche, vous êtes végétalien(ne).

C - Un joli bénédicité et une 13e assiette pour Judas.

Qu'allez-vous offrir ?

Votre décoration de Noël à la maison :

A - Vous attendez encore le tirage au sort du Secret Santa.

A - Sapin XXL, canon à neige et 3km de néons, votre maison est visible depuis l'espace.

B - Une Wonderbox impersonnelle.

B - Strictement rien, les guirlandes lumineuses vous rendent épileptique.

Qu'allez-vous recevoir ?

C - Crèche avec de véritables Santons de Provence et icônes dorées.

C - Un Saint-Suaire tricoté main.

A - Des critiques sur la cuisson de la farce et un aspirateur.

B - Un truc inrevendable.

C - La vie éternelle, tout simplement.

R É S U LTAT S : Maximum de A : Vous êtes l'esprit de famille. Chez vous c'est 50 personnes à table minimum, et encore, sans compter les marmots.

Vous faites cohabiter pépé facho, tonton alcoolo et cousine homo d'une main de maître tout en veillant à la cuisson des Saint-Jacques.

Bravo, mais faites-vous aider pour la vaisselle quand même.

Maximum de B : Vous êtes mauvais esprit. Tel(le) un(e) ado gothique, votre morosité pète l'ambiance dès l'apéro. La magie de Noël n’opère pas chez vous. Vous crachez sur les chorales et partagez en masse les vidéos L214 sur les pages Facebook des producteurs de volailles. N'oubliez pas de nous laisser un peu de rêve.

Maximum de C : Vous êtes l'Esprit Saint. Vous faites partie de ces irréductibles à célébrer la venue de Jésus dans la plus pure tradition catholique. Vous êtes au 1er rang à la messe de minuit et priez fort pour toutes les âmes perdues. Attention que vos bondieuseries ne soient pas trop étouffe-chrétien.

Partenaire de votre mag Tél. 02 40 98 89 59

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www.imprimerie-planchenault.fr 43

JEU Retrouvez à qui seront destinés ces supers cadeaux.

Collectif L’Avantage du doute théâtre

lifestyle

le lieu unique

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Encore plus, partout, tout le temps

Centre de culture contemporaine de Nantes

La Journée Mondiale de l'orgasme Hero(gène) malgré lui

Peut-être avez-vous pris le temps de faire le tour de la question entre deux autorisations de sorties frauduleuses, sauf si la promiscuité conjugale vous a coupé toute motivation pour la bagatelle ou que votre crush vit à plus de 20 km.

Cette journée pacifiste créée par l'association Global Orgasm for Peace vise le rapprochement des corps pour obtenir la paix mondiale. Vu le climat actuel, on n'aura pas trop d'une journée.

Outre l'harmonie entre les peuples, la « petite mort » soignerait le cancer, l'insomnie, la migraine et la Covid19. Alléchant ! Sauf si vous souffrez d'anorgasmie, c'est à dire d'incapacité à jouir. Ce n'est pas une fatalité si désir et plaisir sont bien là, deux critères essentiels pour une sexualité épanouie alors que l'on considère trop souvent l'orgasme comme une fin en soi.

SANDRINE CHOUZENOUX Le 21 décembre

mer 3 et jeu 4 février 2021 — 20h lelieuunique.com 45

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JEU Aidez Jean-Jérôme à soigner son mal de crâne post-réveillon

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Solution : la réponse B

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Exposition adaptée de la version originale conçue par le Muséum national d‘histoire naturelle sur son site du musée de l’Homme, en partenariat avec l’Inrap.