Grabuge n°35 (mi-octobre/mi-novembre 2019)

Numéro 35 / du 12 octobre au 16 novembre 2019

dernière édition

DU 01 AU 03 NOVEMBRE 2019 NANTES

Festival de musiques aventureuses

thurston moore group Création visuelle : Angi

weyes blood oiseaux-tempête & friends derya yilidrim & grup simsek priests sarah davachi hyperculte corridor deaf center arrington de dionYso squid prison religion mary lattimore de ambassade soho rezanejad dj sets : rosa vertov / discolowcost / Michel B2b Michel www.festival.soy

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TROUVEZ VOTRE POINT

CULTUREL

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Retrouvez l’agenda complet du spectacle vivant sur : www.grabugemag.com

G rab uge n°35

du 12 octobre au 16 novembre 2019

Sortie du n°36 : jeudi 14 novembre 2019 Bouclage rédac : vendredi 25 octobre 2019 Bouclage pub : jeudi 31 octobre 2019

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Grabuge Association Adresse postale : 28 Boulevard Benoni Goullin 44 200 Nantes www.grabugemag.com

Contacts : Pierre-François Caillaud : Rédacteur en chef / Agenda pierre-francois@grabugemag.com T. 06 76 74 59 45 Julien Daden : Encarts publicitaires / Partenariats julien@grabugemag.com T. 06 80 50 53 56

Directrice de la publication : Amélie Durouchoux

Rédacteurs :

Nicolas Baudriller, Pierre-François Caillaud, Sandrine Chouzenoux, Julien Daden, Lionel Delamotte, Maÿliss Flambard, Harmony Gueur, Alex Krief, Manon Malméjean, Frédéric Maton, Louise Plessier, Emma Rodot, Cécile Tessier et Alexis Thébaudeau.

Bande-dessinée : Florian Sanfilippo croquenote.jimdofree.com Relecture :

Céline Hamon & Amélie Durouchoux

Maquette & mise en page : Grand Royal Studio

Impression :

Jacques Chirac partout à la télé, des chaussures plateforme et des sacs banane dans les rues, Nantes en haut du championnat de France de Football, Rambo et Ça dans les salles obscures...

Bienvenue en 1991 ! Dans ce nouveau numéro de Grabuge, retrouvez notre sélection des meilleurs concerts du mois avec Guns'n Roses et Mecano.

D'ailleurs, nous vous avons déniché un groupe prometteur qui devrait faire parler de lui lors de son passage aux prochaines Trans Musicales : Nirvana...

Enfin, retrouvez notre interview du mois : Les Vagabonds, un groupe sensass' qui réveille le rock ! Allez tschüss, et retrouvez-nous sur 36 15 Grabuge.

Imprimerie Planchenault Dépôt légal à parution Siret 819 771 577 00031

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Interview

U LT R A V O M I T par Pierre-François Caillaud

Du concert au Calysto devant dix personnes au tout début des années 2000 à la tête d'affiche du Hellfest 2019, un Olympia plein à craquer et bientôt un Zénith de Paris, Ultra Vomit pousse la blague à son paroxysme ! Le métal parodique des Nantais a la côte et ce malgré une pause discographique de neuf ans entre 2008 et 2017. Entretien avec Nicolas Patra alias Fetus, guitariste chanteur du meilleur groupe humoristique depuis Les Inconnus.

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As-tu toujours voulu faire de la musique ta vie ?

En tant qu'élève médiocre, j'ai vite pris conscience que le monde du travail n'était pas pour moi. Heureusement, la musique est arrivée, un peu par hasard.

C'est à dire ?

Lorsqu'on m'a inscrit dans une chorale, j'ai rapidement observé que j'avais une bonne oreille. Plus tard, je suis allé chez un pote qui avait une batterie. Je l'ai essayée et à la fin de la journée, j'arrivais à faire des trucs que lui n'arrivait pas à effectuer... Je n'ai pas pris un plaisir monstre, mais j'ai compris que j'étais plutôt bon là-dedans. J'ai joué dans des petits groupes de reprises, puis est arrivé Ultra Vomit avec qui j'ai atteint mon rêve : faire ce que j'aime sans avoir de responsabilités (rires).

Pourquoi neuf ans d'écart entre Objectif : Thunes et votre nouvel album ?

Déjà, les membres du groupe étaient géographiquement éloignés, on ne se voyait plus que pendant les concerts. Mais je crois surtout qu'on a trop pressé le citron. La tournée a duré quatre ans, j'ai fait face à des problèmes de voix, nous n'avions pratiquement pas composé et je ne voyais pas comment comment faire mieux qu'Objectif : Thunes. Avec Andréas & Nicolas (NDLR : l'autre groupe de Nicolas), nous étions en pleine effervescence créative. J'ai suivi l'inspiration sans penser que cette pause serait si longue.

Cela a-t-il créé des tensions dans le groupe ?

J'ai souvenir d'une engueulade, la seule qu'on ait jamais eue, juste avant de jouer à L'Élysée Montmartre. Au lieu de nous concentrer sur le concert, on parlait d'intermittence, de cachets...

Manard (NDLR : batteur du groupe) voulait des garanties, ce qui est normal, mais je ne pouvais

pas lui en donner car ce métier ne marche pas comme ça. Il y a eu une période un peu tendue où j'avais le poids de l'intermittence de tout le monde sur les épaules. Quand Manard a fini par prendre un boulot stable, ça m'a soulagé.

Aujourd'hui, il pourrait redevenir intermittent, mais il préfère anticiper et son patron est un fan du groupe, ça aide pour se libérer du temps.

Durant cette longue pause, as-tu imaginé que le groupe était terminé ?

Jamais. Lorsqu'on a recommencé à tourner, sans album, avec un nouveau bassiste plus jeune, l'énergie est revenue. Nous avons donc réservé un studio pour avoir une échéance.

Jusqu'au dernier moment, j'ai flippé car certains morceaux étaient assez faibles... Heureusement, des surgissements sont arrivés juste avant l'enregistrement comme Kammthaar, Takoyaki ou Évier Métal, les chansons phares du disque.

Vous avez encore plus de succès aujourd'hui qu'à l'époque d'Objectif : Thunes, comment l'expliques-tu ?

C'est incompréhensible (rires). Mais ca nous a conforté dans ce choix de ne pas « battre le fer tant qu'il est chaud » juste après Objectif : Thunes, comme notre label nous le demandait.

Si nous avions enchaîné, l'album n'aurait pas été aussi bon. Il aurait marché, mais le groupe serait mort à petit feu.

Avec le succès viennent forcément les détracteurs, comment le vis-tu ?

Quand nous faisions du métal extrême, la caution « underground » nous protégeait de cela. Mais avec Objectif : Thunes, on s'est fait défoncer dans des webzines métal. Même lorsque qu'Andréas et Nicolas a signé sur un label métal, certains pensaient que nous volions la place de « vrais groupes de métal ». J'ai mis du temps à prendre du recul là-dessus.

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Vous arrive-t-il de vous auto-censurer ?

Souvent ! Pour le dernier album, nous avions un super morceau sur lequel nous chantions langoureusement « PD », ça allait trop bien avec le riff. Pour nous, ce n'était pas du tout homophobe, mais ça nous gênait. Nous sentions que les gens focaliseraient dessus, ce que nous ne voulions pas.

Quel est le plus complexe dans la composition ? La musique ou la blague ?

Ce n'est pas compliqué de trouver un riff sympa, le plus dur reste de trouver la vanne qui colle. Durant notre période de doute, on a même pensé à sortir un album entièrement instrumental, mais ça n'aurait pas fonctionné après neuf ans d’absence.

Lorsque les gens viennent à ta rencontre, essayent-ils toujours de te faire rire ?

J'ai souvenir d'une interview où un gars nous posait des questions horribles genre « qui a la plus grosse b*te ? » en mettant des masques de présentateurs télé. C'est le moment le plus gênant de ma vie . Je ne suis pas tout le temps en train de blaguer. Sans rentrer dans le cliché « tous les comiques sont sous Lexomil », l'humour cache souvent un manque.

Pour vous, la parodie est-elle une moquerie ou un hommage ?

Il nous serait impossible de parodier une chanson que nous n'aimons pas car nous n'aurions tout simplement pas envie de l'écouter. C'est parfois ce que je peux reprocher aux autres groupes humoristiques, tout est dans la vanne, mais on oublie qu'il faut que le morceau soit bon, même pour un étranger qui ne comprend pas la langue.

Pourtant, vous avez des morceaux déjà « osés » pour notre époque...

Bien sûr ! Je Possède un Cousin évoque la pédophilie, Je ne t'es Jamait Autans Aimer la nécrophilie... Mais ça passe, on ne peut pas penser que c'est sérieux.

As-tu des morceaux que tu assumes moins avec le temps ?

Montrez-moi vos miches, Madame et Super Salope qu'on a écrit avec Andréas & Nicolas, je ne veux plus les chanter en concert. Ils pourraient être mal interprétés.

Crois-tu qu'on ne peux plus rire de rien aujourd'hui ?

Parfois... Mais tout cela ça a permis à d'autres gens de s'exprimer, de dire aussi « ça ne me fait pas rire », que parfois ça fait mal. Même si je pense que ce n'est pas malintentionné, je ne serais personnellement pas fâché qu'on arrête de chanter « oh hisse enculé » dans les stades.

En concert le 2 novembre au Zenith de La Villette (Paris – 75) avec No One is Innocent et Tagada Jones

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samedi

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12 oct.

17:00 concerts

35 à 38 euros

Festival Hip Opsession These (re)boots are made for walking

Batman, Spider Man, SOS Fantômes, la mode du reboot ne touche pas que le cinéma ! Cette année, Pick Up Production fait table rase du passé avec une nouvelle formule de son festival phare. Divisé en deux sessions (une en octobre et une comme auparavant en février) Hip Opsession nous offre donc une double dose de « achipéachopé ». Et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, le festival de l'association se déroule « à la maison », c'est-à-dire à Transfert, sous trois chapiteaux. Ce samedi, la nouvelle sensation du rap français Georgio clôturera une soirée ayant vu passer le petit plaisir coupable (mais pas que) que sont Les Nèg' Marrons, les Suisses de Makala, le roi de la punchline Davodka ou l'artisan Demi Portion. Évidemment, les filles ne seront pas en reste avec Nadia Rose et la sensation Dope Saint Jude (voir notre numéro précédent). La finale nationale d'End of the Weak, challenge d'improvisation, risque également d'être un grand moment pour les puristes d'un rap à l'ancienne. Alors pas d'hésitation, si vous aimez le rap sans bling bling, octogone et biatch qui danse, allez salir vos sneakers à Transfert !

CRYSTAL LE GUELLEC Festival Hip Opsession à Transfert (Rezé – 44) avec Georgio, Neg Marrons, Demi Portion...

dimanche

13 oct.

lundi

14 oct. lifestyle

Festival Pride’n’Art

Berlin, nid d'espions Quatre ans après Le Troisième Homme (1949), chef-d’œuvre d'après-guerre se déroulant dans une Vienne remplie d'espions, le réalisateur britannique Carol Reed revient à un contexte similaire pour une nouvelle histoire de personnages troubles, mais à Berlin, villecapitale tiraillée entre l'Est et l'Ouest. Situé en pleine Guerre Froide, pendant ce qu'on peut considérer comme l'Âge d'Or de l'espionnage moderne, L'Homme de Berlin faisait appel aux traits d'un James Mason inquiétant et séduisant, pour camper ce nouveau type d'anti-héros, véritable symbole d'une époque toute en zones d'ombres.

EMMA RODOT Pôle Étudiant, Cinéma Katorza, Wattignies Social Club... (Nantes – 44), du 14 au 27/10. Toute la programmation surfacebook.com/pridenart

GALAXIE CHAPLIN

Étaix - Linder - Fellini Ophuls - Barnet - Tati Renoir - Ophuls & cie...

iné matographe

L'Homme de Berlin

28 FILMS 12.10.19 > 19.11.19

nantes

dvd/Bluray 25 euros

Un Festival LGBTQ+ ? Deux semaines de fiestas façon Cage aux Folles, d’ateliers pour savoir s’habiller en Drag Queen pailletée et un concert de Madonna en prime ? Non. Créé en 2016 à l’occasion de la 20ème édition de la marche des fiertés, le Festival Pride’n’Art démonte les vieux et tenaces clichés via une programmation plurielle, essence de l’événement. En tête d’affiche, l’icône queer brésilienne Linn da Quebrada dont les albums funk et rap contestataires font trembler Bolsonaro, est invitée pour la projection de Bixa Travesty, documentaire à son effigie censuré au Brésil. En parallèle, une exposition photo, séance de tattoo flash, jeux de plateaux et ateliers de self-defense. Un programme multiculturel arc-en-ciel à l’image d’une communauté faite d’amour, (gloire) et beauté.

le

© DR

Dancing Queer

ALEXIS THÉBAUDEAU Édité par Tamasa

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mardi

© DR

15 oct.

20:00 théâtre

8 à 20 euros

Délivrez-moi !

Prison Break

One woman show flirtant avec la pièce de théâtre (ou l'inverse), le pitch de ce spectacle est simple : Ariane, une working girl hautaine, stricte et hyperactive, en proie à des problèmes personnels (visiblement quelques compte à régler avec monsieur) se retrouve enfermée dans une bibliothèque sans téléphone portable.

La « prisonnière » n'a plus qu'à se plonger dans les nombreux livres à disposition.

Une bonne excuse pour interpréter une galerie de personnages hauts en couleur tout droit sortis des ouvrages piochés : La Bible, Agatha Christie, Kirikou...

Avec une belle énergie, la comédienne fait exister 18 personnages et offre un panel large d'émotion. Car si le spectacle est avant tout drôle (Nelly B. fait également du stand up), il offre des moments plus touchants, voire dramatiques.

Délivrez-moi nous renvoie au meilleur des comédies girly à la Bridget Jones. Et puis, dans une époque où nous ouvrons plus facilement une application mobile qu'un livre, le spectacle redonne à certains le goût de la lecture et de l'imaginaire.

CRYSTAL LE GUELLEC L'Embarcadère (Saint-Sébastien-sur-Loire – 44)

mardi

© DR

15 oct.

20:00 concert

gratuit

Arnaud Fradin Sur la root

Toute la musique que j'aime, elle vient de là, elle vient de Loire Atlantique. Ou presque. Ici, Arnaud Fradin est une figure du blues... et de bien au-delà, avec le temps. Vous l'avez connu avec Malted Milk, depuis plus de vingt ans, mais son échappée en solo, avec the Roots Combo, est actée. Arnaud Fradin convoque les âmes tourmentées du blues, dans ses incarnations les plus noires, au propre comme au figuré.

C'est-à-dire que Lightnin' Hopkins, Skip James, l'élégant Slim Harpo ou le grand Muddy Waters se sont penchés sur son tremblant berceau. Quand le blues, chant du désespoir, se transforme en registre des espoirs et qu'il est un hymne à la vie, Arnaud Fradin en est le tonton putatif. Boom, boom, boom !

LIONEL DELAMOTTE Trempolino (Nantes – 44)

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mercredi

© Jean-Louis Fernandez

16 oct.

20:00 théâtre

9 à 25 euros

Tarquin

La rûte de Rome Prenant la forme d'un « opéra-théâtre », ce Tarquin mis en scène par Jeanne Candel est porté par une dizaine d'acteurs chanteurs et musiciens, joueurs d'accordéon, clarinette et autres violon et violoncelle. Confirmant son affection pour les rapprochements entre théâtre et pièce musicale, la metteuse en scène propose une pièce à la croisée de l'intrigue policière et de la fantaisie. Au cœur de la forêt amazonienne, un corps exhumé pourrait être la dépouille du général Tarquin, grand criminel librement inspiré du tyran Tarqui le superbe, dernier roi de Rome. Le juge Ravier mène l'enquête, tandis que les images mentales de Marta, danseuse de Tango et fille adoptive du général, rythment l'intrigue. Mélange des styles, absurdement drôle et truffé de références mythologiques, Tarquin est une réflexion sur le manichéisme, la complexité et la durabilité du mal.

LOUISE PLESSIER Le Grand T (Nantes – 44) du 16 au 18/10

jeudi

17 oct.

20:30 théâtre

8 à 18 euros

Témoignage d’un homme qui n’avait pas envie d’en castrer un autre © DR

Moi vouloir être châtre

20:30 concert

10 à 12 euros

Jean Jean

Ensemble comme un rock Ovni musical en approche. Le duo math-rock français découvert en 2010 vole maintenant à trois. L'année dernière, le groupe revenait en force avec l’album FROIDEPIERRE, véritable plongée en bouteilles de 35 minutes dans un univers aussi orageux que jubilatoire. Jean Jean livre une musique sous tension menée par une guitare sinusoïdale, des synthés narcotiques et une batterie haletante. Dans la salle de concert, la fin d’un titre brûlant déclenche chez le voisin un son venu du tréfonds ventral, entre la mue grave du collégien et le brame du cerf : « OuuUuuAaaaaAaa aÈèèèèèiIIIIIiiiiiis ». Attention, ça surprend, mais c'est surtout contagieux.

MANON MALMÉJEAN Le Ferrailleur (Nantes – 44)

Lancé dans un travail d’entretiens enregistrés sur le thème de la manipulation mentale, Thibaud Croisy oriente finalement son travail sur la manipulation physique et fait la rencontre de C., adepte de sadomasochisme. À l’issue d’un travail d’enregistrement sur plusieurs mois, l’auteur utilise ces échanges comme matière première, bouleversant ainsi les codes de représentation cliché du sadomasochisme dans le monde du spectacle. Exit les accessoires en latex et autres cravaches, l’œuvre est une restitution sonore et sans interprète dans une mise en scène minimaliste et intime.

LOUISE PLESSIER TU (Nantes – 44), aussi le 18 octobre

OCTOBRE 2019 - EXTRAMUR0S AU LIEU UNIQUE JEUDI 17 : GLOWING LIFE + ANIMAT VENDREDI 18 : LONGBOARD + MANAM SAMEDI 19 : PALOTAÏ ARGÜELLES SCIUTO

« ANTIQUITY » + MANUEL ADNOT SOLO DIMANCHE 20 : (INTO THE) MAELSTROM INFOS & RÉSAS : 02 51 72 10 10 & WWW.PANNONICA.COM 9 RUE BASSE-PORTE - NANTES - TALENSAC

avec Arhios

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jeudi

© DR

17 oct.

20:00 cinéma

6,9 à 11,5 euros

Apocalypse Now (Final Cut) Napalm d’or

Il y a 40 ans sortait en salle Apocalypse Now de Francis Ford Coppola, libre adaptation du roman Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad. L’action est transposée du XIXème siècle à la guerre du Vietnam. Le lieutenant Willard (Martin Sheen), brisé par des années de conflit, reçoit l’ordre de retrouver et exécuter le Colonel Kurtz (Marlon Brando), ancien militaire modèle devenu gourou criminel. Le film est un cas d’école de tournage maudit : drogues, maladies tropicales, typhon, tensions avec les autorités locales, Brando obèse et désinvolte, infarctus pour Martin Sheen… Le film ne connaîtra pas moins de trois versions, la première est relativement épurée, dépourvue de générique de début et de fin. La seconde, désignée « Redux » et distribuée en 2001 ajoute 49 minutes de rushes jusque-là inutilisés. Face aux réticences d’une partie de la critique, le réalisateur reviendra à une version plus proche de l’originale avec le « Final Cut » sorti en avril dernier. Épuisé, le réalisateur déclarera au Festival de Cannes 79 (où son œuvre remportera la Palme d’Or) : « Ce n’est pas un film sur le Vietnam, c’est le Vietnam ». Et pourtant … Avec sa photographie magistrale, son ambiance psychédélique et son duel d’acteurs au sommet, Apocalypse Now demeure une des œuvres les plus abouties sur le sujet. Un objet de culte pour cinéphiles, et une source d’inspiration encore inépuisable.

AXEL KRIEF UGC Ciné Cité Atlantis (Saint-Herblain – 44)

© DR © DR

19:00 lifestyle 5 euros sur inscription

20:30 concert

8 à 16 euros

Lary Kidd Le périph' jeune

Fervent représentant de la scène rap québécoise, Lary Kidd fait ses classes au sein du très célèbre et reconnu groupe Loud Lary Ajust. À Nantes, et pour une performance cette fois-ci en solo, il propose dans ses textes son interprétation d’une jeunesse du XXIème siècle, coincée entre apparence et clichés, emprisonnée dans un esthétisme superficiel dont il peut être difficile de se défaire. Avec ses textes bruts et incisifs, passant du français à l’anglais en moins de temps qu’il n’en faut pour le lire, Lary Kidd s’impose aujourd’hui comme une des figures de proue du rap contemporain.

MAŸLISS FLAMBARD La Barakason (Rezé – 44) avec Loud et Rymz

Glug

Réseau pas déso' Première édition nantaise (et française) d'un concept créé en 2007 et organisé dans 35 villes du monde, Glug fait partie de ces nouveaux concepts crossover très « nouveau monde ».

L'idée ? La devise « blabla et glouglou » est on ne peut plus claire : mélanger travail et plaisir, apéro et conférence, rencontre et réseautage, le tout dans l'univers des « créatifs » (ces gens si cool). Au programme : des conférences, une photographe, un Dj, une illustratrice, une agence de design spécialisé dans l'enfance, une consultante en social media et... un champion du monde de coiffure raconteront leur parcours, leurs expériences et surtout leur approche de la créativité et du business.

CRYSTAL LE GUELLEC Trempolino (Nantes – 44).

Plus d'infos sur facebook.com/glugnantes

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vendredi

© DR

18 oct.

20:00 concert

25 à 26,5 euros

Les Fatals Picards Quatre gardons pleins d'avenir

Pour fêter leur majorité (19 années d'existence) Les Fatals Picards sont de retour avec un nouvel album : Espèces menacées. Et il est vrai, ce groupe en est une ! Le rock alternatif, qui plus est teinté d'humour et de chanson française ne se porte pas au mieux. Pourtant, ces Highlanders réussissent à ne pas se faire couper la tête.

La raison de la survie ? Beaucoup de concerts, un lien très fort avec le public et surtout des tubes. L'album Pamplemousse Mécanique n'a pas pris une ride 12 ans après sa sortie (les fans d'Ultra Vomit peuvent y jeter une oreille). Leur passage à l'Eurovision (qui permet quand même de jouer devant des millions de personnes, de rencontrer TEX et de voir Lordi mettre une taule à tout le monde) leur a probablement collé une étiquette difficile à détacher, mais pour voir un bon concert de rock et vous marrer, Paul et sa bande sont toujours là.

CRYSTAL LE GUELLEC Stereolux (Nantes – 44) avec Les 3 Fromages

© Brice Michéa

20:30 concert

12 euros

Von Pariahs Style human

S’il y a bien une chose dont on peut être certain concernant Von Pariahs, c’est que les six Nantais font ce qu’ils veulent ! Nous l’avons constaté, sans forcément l’avoir compris sur le coup, avec la sortie de Genuine Feelings et ses hymnes baggy rock trois ans après la pépite post-punk qu'était Hidden Tensions. Avec le tout nouveau Radiodurans, Von Pariahs crée enfin le pont entre ses deux prédécesseurs, la transition qui pouvait manquer aux fans de la première heure. On y retrouve la nervosité post-punk des débuts (Inhale Exhale), un teinte assumée de rock british des années 1990 (No Legs), du Talking Heads (Communication), un tube (Decision) et un soupçon de psyché en prime (The West). En concert, l’énergie compulsive qui leur colle à la peau depuis 12 ans déjà fera le reste !

LOUISE PLESSIER Release Party à Stereolux (Nantes – 44) avec Miët

aussi le 27/10 au festival Les Nuits Courtes (Fontenay-Le-Comte – 85)

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samedi

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19 oct.

18:45 cinéma

3 à 5 euros

Le Jour des Morts-vivants Résidents et vils

Loin de craindre la redite, Romero persiste et signe en 1985 avec un troisième film ayant pour thème ses créatures fétiches (il en réalisera six). Après le racisme et la surconsommation, l'Italien s'en prend cette fois à une grande psychose de l’époque : la Guerre Froide. Barricadés dans une base de lancement nucléaire (ça ne s’invente pas), deux groupes se font face. Les militaires, qui souhaitent éradiquer les zombies, et les scientifiques, qui souhaitent les utiliser. On se garde bien de prendre parti pour un camp ou l’autre et on comprend vite que l’incapacité des protagonistes à s’écouter les conduit droit à leur perte. Si ce n’est pas le meilleur de la saga, cet opus reste cependant un sympathique exercice de style !

AXEL KRIEF Le Cinématographe (Nantes – 44), aussi les 25 et 27/10, puis le 1/11.

Horaires sur www.lecinematographe.com

© Mathieu Bablet

la cité des congrès de nantes || du 31 octobre au 4 novembre 2019 www.utopiales.org

Littérature, sciences, cinéma, bande dessinée, expositions, pôle ludique, pôle jeux vidéo, soirées...

19

samedi

© Marc Domage

19 oct.

20:00 danse

12 à 24 euros

Infini

Néant's lights Imperceptible, voire impossible, l’infini touche autant la fibre philosophique que physique de Boris Charmatz. Aux côtés de cinq danseurs, le chorégraphe contemporain s’inspire de l’ouvrage mathématique Tout et plus encore (David Foster Wallace, 2003) pour créer la pièce Infini au tempo rapide, exigeant et sans fin. Les comptes des danseurs, d’habitude pensés dans la tête, sont révélés au public, procurant une allure quasiment insoutenable, impressionnante de prouesses physiques. Repères chorégraphiques et temporels, les chiffres sont énumérés puis transformés en calculs, distances et autres codes informatiques. Les frontières disparaissent alors au profit de pas déséquilibrés et d’un désordre rangé, chiffré, cadencé. De quoi perdre les moins matheux dans un univers spatial à en rendre jaloux Christopher Nolan.

EMMA RODOT Le lieu unique (Nantes – 44) du 17 au 19/10.

dimanche

20 oct.

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20 ANS DE PÉRÉGRINATIONS D’UN ÉTRANGE VOYAGEUR, EN FILMS ET PHOTOS

18:00 concert/performance

5 à 16 euros

(Into the) Maelström Marée-couche-toi-là

Puissant tourbillon se formant dans une étendue d'eau, le maelström désigne tous les mouvements impétueux. Pourtant, ce projet de David Chevalier, Florian Chaigne et Sylvain Thévenard s'avère aussi contemplatif que fougueux. La richesse principale d'(Into the) Maelström réside dans l'apport de la vidéo d’Étienne Bernardot travaillée en direct et diffusée en fond de scène. Appuyé de sons électroniques, le jazz expérimental du trio est plongé dans une atmosphère onirique à l'aide de visuels cristallins et texturés (pluie, glace...).

L'ensemble offre une performance hypnotique, au-delà du simple concert. Une sorte de Scopitone, mais avec du jazz !

CRYSTAL LE GUELLEC Lieu unique (Nantes – 44)

EXPOSITION 01.11.19 – 05.01.20 LE LIEU UNIQUE NANTES le lieu unique

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lundi

mardi

mercredi

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21 oct. / 22 oct. / 23 oct.

littérature et cinéma

11,5 euros

Mel Gibson sur la Brèche L'Homme à la tête de fou

Personnalité désormais controversée du cinéma, suite à de nombreuses sorties plus que limites sur les femmes et les juifs, entres autres, on en arrive presque à oublier que Mel Gibson a commencé sa carrière sur les chapeaux de roues, à l'image de son mythique Mad Max, avant d'entrer au Panthéon hollywoodien avec le triomphe de Braveheart, qu'il interprète et réalise. En effet, Mel est complexe, un acteur avec de sérieux problèmes, mais au talent pourtant intact, comme le prouve certains de ses films récents devant et derrière la caméra (Tu ne tueras point ou Dragged Across Concrete). Dans son livre qui lui est dédié, Matthieu Rostac, journaliste à SoFilm, revient sur l'homme et l'acteur, désormais indissociables, dans un texte court mais efficace rempli des anecdotes donnant toute la saveur de ce genre d'exercice. On notera tout de même que la carrière de « Mad Mel » est sûrement loin d'être terminée et qu'on attend le troisième acte avec impatience !

ALEXIS THÉBAUDEAU Édité par Capricci dans la collection Capricci Stories

jeudi

24 oct.

20:00 concert

NTM

55 à 65 euros

Pose ta gaine Trente berges déjà… ça nous rajeunit pas ! Chez Grabuge, certains d’entre nous n’étaient même pas nés à l’époque où Didier et Bruno montaient leur crew 93 NTM. En 1989, le groupe de rap apparaît pour la première fois publiquement sur Radio Nova. Que ce soit au public ou au singe de JoeyStarr, le groupe enchaîne les baffes durant 10 ans. Le rap français ne s’est jamais vraiment remis des modèles d’écriture que sont That’s my people, Le Monde de Demain ou Pose ton Gun. Sur scène, NTM se transforme en un autre animal, sauvage en l’occurrence, et bien plus rock’n’roll que n’importe quel groupe à guitare. En bonne formation prodige qui se respecte, Suprême NTM aura eu une existence aussi fugace que fructueuse puisque le duo se sépare officiellement en 2001. Le phénomène, quant à lui, ne meurt pas, et les fans n’ont plus qu’une ultime tournée (vraiment ?) pour se consoler.

LOUISE PLESSIER Le Zénith de Nantes (Saint-Herblain – 44)

23

jeudi

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24 oct.

21:00 concert

17 à 20 euros

Puppetmastaz Les poupées rustres

Enfants spirituels du Muppet Show et du Wu-Tang Clan, les marionnettes hip-hop les plus déglinguées de l’hyperespace reviennent conquérir le monde ! Après avoir secoué le rap européen entre 2003 et 2008 (juste le temps de sortir trois excellents albums), Puppetmastaz est brutalement tombé de son piédestal en 2009 en se séparant pour cause de querelles internes après la sortie du bien nommé The Break Up. Mais en 2012, porté par ses nombreux fans qui ont réagi avec ferveur à leur annonce de retour à la scène (plus de 30 000 fans sur Facebook), le groupe retrouve son énergie et son leitmotiv, à savoir reprendre le contrôle du monde aux humains, rien que ça ! Avec un Sweet Sugar Rush sorti cette année, les marionnettes MC’s allemandes reviennent en pleine possession de leurs moyens. Sur scène, cela reste toujours le show hip-hop le plus délirant du rap game.

CRYSTAL LE GUELLEC Le VIP (Saint-Nazaire – 44) avec Pumpkin & Vin’S da Cuero

«Une Subtilement décalé, soirée organisée joliment déjanté »

vendredi

25 oct.

© DR

© DR

par

19:00 concert

30 euros

Ko Ko Mo

MER 6 NOV > 20H

NANTES • LIEU UNIQUE

au Festival Les Nuits Courtes Deux freaks ami-amis

Mais où s'arrêteront ces deux Nantais ? Plus un festival dans l'Ouest sans que Warren et K20 ne soient de la fête. Il faut dire qu'avec son rock 70's actualisé et l'énergie fougueuse de ses concerts, Ko Ko Mo fait rapidement l'unanimité auprès de tous les publics. Il est d'ailleurs étonnant d'y croiser autant de rockeurs cinquantenaires avides de retrouver leurs vingt ans, de trentenaires blasés qui ont tout vu pourtant impressionnés par la maîtrise technique du duo, que de jeunôts pour qui le terme « psyché » fait normalement plus référence à la musique électro. Ko Ko Mo a en tout cas gagné ses galons de grands groupes de live, il ne lui reste maintenant plus qu'à pondre un tube intergalactique diffusé en boucle en radio pour asseoir la domination nantaise à travers la France, voire le Monde.

CRYSTAL LE GUELLEC Espace René Cassin (Fontenay-le-Comte – 85) avec Dub Inc,

Hilight Tribe, Vladimir Cauchemar, Weedind Dub, Sönge

— 1ère partie SILLY BOY BLUE

THÉÂTRE

Tarifs > 5 à 20€ 02 28 25 25 00 theatreonyx.fr 25

vendredi

© DR

25 oct.

© DR

21:00 concert

Jogging Running man

D’abord influencé par le hard-rock et le punk durant sa jeunesse, Jay-Jay Johanson abandonne vite les riffs de guitare électrique pour se concentrer sur le jazz qu’écoutait son père. Après s’être formé à la clarinette et au saxophone, le dandy suédois se laisse bercer dans les années 90 par le trip-hop de Portishead pour accoucher du savoureux mélange présent dans Whiskey, son premier album. Le ton velouté et androgyne de sa voix évoque le spleen et prête une intention mélancolique à l’interprétation de ses textes. Lancé dans une course effrénée contre l’inspiration, le Suédois produit pas moins de 17 albums et EPs entre 1997 et 2019. Le cinquantenaire sort cette année son troisième EP (Heard Somebody Whistle) et son quinzième album (Kings Cross) écrit en collaboration avec Jeanne Added et Robin Guthrie de Cocteau Twins.

Une soirée de remise en forme, ça vous tente ? C'est avec Jogging que ça se passe ! Alexandre Berton et Emma Hocquellet forment un duo inattendu.

Quelque part entre « chanson abstraite », performance hallucinée et dinguerie musicale, Jogging rappelle les beaux jours du label Rectangle (créé par les agitateurs Quentin Rollet et Noël Akchoté) dans sa liberté de ton et dans le fait de ne sembler affilié ou affiliable à aucune chapelle. À la batterie, à la guitare et au pad, Alexandre frappe comme un beau diable et déclame ses textes tel un possédé. De son côté, Emma entoure de claviers et synthés ce que Jogging définit comme « presque des chansons ». En piste !

MAŸLISS FLAMBARD La Barakason (Rezé – 44) avec Degree

LIONEL DELAMOTTE Café Rouge Mécanique (Nantes – 44)

20:30 concert

13 à 22 euros

Jay-Jay Johanson Spleen doctor

samedi

© Jerome Lobato

26 oct.

19:00 concert

30 euros

Catherine Ringer

au Festival Les Nuits Courtes C'est comme ça (et pis c'est tout)

Véritable figure de proue du rock made in France, l’indétrônable Catherine Ringer incarne la classe extravagante des années 1980. La décennie aura vu les Rita Mitsouko s'imposer comme un duo unique en son genre, à l'imagerie zinzin et au don de traiter avec légèreté les sujets graves que sont la maladie, la mort ou la déception amoureuse. Quarante ans après leurs débuts, le groupe peut se vanter d'avoir collaboré avec Iggy Pop, Sparks, Doc Gynéco et d'avoir survécu, avec ses indémodables C'est comme ça, Marcia Baïla ou encore Andy, à la disparition de l'un de ses piliers, le guitariste Fred Chichin emporté par un cancer en 2007, avec qui Catherine Ringer fonde non seulement le groupe, mais aussi sa famille. En plein deuil, la chanteuse reprend la tournée interrompue puis continue sa carrière en solo. Aujourd'hui, Marcia danse encore et la grande dame rebelle de l'hexagone poursuit son hommage en chantant sur scène le fruit de son travail en duo avec l'amour de sa vie.

LOUISE PLESSIER Espace René Cassin (Fontenay-le-Comte – 85) avec Popof, L'Entourloop, Suzane, Broussaï, Miel de Montagne.

Stereolux le 31/10 (Nantes – 44)

27

dimanche

lundi

28 oct.

© DR

27 oct.

12:00 concert

12 euros

Lysistrata

G(r)eek de la musique

Dans une ère de grand revival shoegaze, le trio originaire de Saintes et d'une moyenne d'âge de 20 ans a déjà tout pour réussir. Les bons élèves du rock empruntent leur blase à un cours de grec au lycée (Lysistrata étant une comédie grecque antique d'Aristophane), et révisent leurs grands classiques – Sonic Youth, Fugazi – avant de rafler un prix Ricard S.A. Live Music en 2017. Savant mélange d'emocore, noise et post-rock, Lysistrata jongle minutieusement avec ses ingrédients, et arrive au dosage parfait, au bon endroit, et au bon moment.

Espace René Cassin

(Fontenay-le-Comte – 85) avec Inüit et Von Pariahs

© DR

au Festival Les Nuits Courtes 16:15 cinéma

3 à 5 euros

Zombie

Ça ne coûte pas plus cher de bien manger !

Après le succès inattendu de La nuit des morts vivants (1968), Georges Romero revient 10 ans plus tard au genre qui l’a fait connaître avec Zombie. Friand de critique sociale, il place malicieusement l’action dans un centre commercial, où s’est réfugié un petit groupe, cerné par des hordes de morts-vivants … Obsédés jusque dans la mort par leur désir de consommer, survivants et zombies déambulent dans ce palais de l’opulence américaine, en singeant une existence déjà révolue. À l’époque de sa sortie, le propos sous-jacent du film sera totalement éclipsé par sa violence crue et ses aspects kitsch. Une erreur heureusement aujourd’hui réparée !

AXEL KRIEF Le Cinématographe (Nantes – 44),

aussi les 14, 22 et 26/10. Horaires sur www.lecinematographe.com

mardi

mercredi

30 oct.

© DR

29 oct.

20:30 concert

8 à 10 euros

Johnny Mafia Loin des querelles de famille de feu notre Johnny national, au cœur de l'Yonne, la Johnny Mafia se porte à merveille.

Avec un second album produit par nul autre que môssieur Jim Diamond (The White Stripes, The Dirtbombs), le gang fait pétarader comme jamais son rock garage vitaminé et mélodique avec bonheur. Fidèles à leur formule, ils enchaînent les titres, pied au plancher, telles des figures tutélaires à la Ty Segall ou The Oh-sees. Ça sonne live, c'est compact et l'accent est mis sur les harmonies vocales, bien qu'entourées d'un mur de fuzz et de réverb'. Ils parviennent à nous faire oublier Émile Louis : joli !

LIONEL DELAMOTTE Le Ferrailleur (Nantes – 44) avec Not Scientists

© DR

Sauvé par le gang

14:00 à 18:00 exposition gratuit

Incroyables voyageurs Vers le fini et l'eau de là

Conçue par la Maison du Lac de Grand-Lieu et donc fortement tournée vers les animaux des zones humides de nos régions, cette exposition aux formes multiples permet aux visiteurs de suivre le difficile parcours de ces voyageurs de l'extrême. Si l'on pense automatiquement aux oiseaux lorsque l'on parle migration (sauf au RN...), de nombreuses espèces parcourent des milliers de kilomètres à la recherche de ressources alimentaires garantes de leur survie et de leur reproduction : poissons, reptiles, insectes, castors, libellules, crapauds... Qui sont-ils ? Où vont-ils ? Comment se déplacent-ils ? Quels obstacles rencontrent-ils ? Drogue, délinquance, prostitution, quels sont leur réseaux ? Toutes ces questions (ou presque) trouvent une réponse de façon illustrée (en photos) ou via des jeux et mises en situation ludiques pour les plus jeunes.

De quoi rendre vos rejetons 100% écolos.

CRYSTAL LE GUELLEC Musée de l'Erdre (Carquefou – 44) jusqu'au 31/10, du mercredi au dimanche

29

jeudi

31 oct. science-fiction 8 à 9,5 euros par jour

Festival Les Utopiales Le code a changé

Pour sa 20ème édition, les Utopiales, le festival nantais de la Science-Fiction et de l’Imaginaire a choisi d’aborder la thématique « Coder/Décoder » qu’il explorera sous toutes ses coutures, notamment lors d’une programmation cinéma rétrospective passionnante.

Puisque le futur c’est déjà maintenant, voire hier, on retrouvera une sélection de films qui explorent, sur une tonalité joyeuse ou tout à fait inquiétante, l’utilisation du codage informatique. Pour les plus pessimistes, vous pourrez vous replonger dans les dangers de l’utilisation des données avec le biopic de 2016 sur Snowden d’Oliver Stone (Platoon, Né un 4 juillet...) ou dans l’espionnage international avec le trop peu vu Hacker (2015) de Michael Mann (Heat, Collateral...) où Chris Hemsworth, le dieu du Tonnerre lui-même, déjoue les plans d’un terroriste de l’Internet. Vous pourrez également remonter dans le temps avec Imitation Game (2014), l’histoire vraie d’Alan Turing (Benedict Cumberbatch) pionnier de la cryptographie et de ses efforts pour décoder Enigma, la machine de cryptage des Nazis. Au rayon des raretés, il ne faudra pas passer à côté de quelques perles un peu oubliées du 7ème Art, comme En Angleterre Occupée, fiction anglaise de la fin des années 50 qui imaginait dans un style documentaire fascinant une Grande-Bretagne sous le joug des allemands en 39-45. Et comme le langage c’est aussi du code, on retrouvera l’unique film tourné entièrement en esperanto : Incubus, un film d’épouvante longtemps cru perdu depuis sa sortie en 1965 ou encore le classique Miracle en Alabama de 1963 ‒ tirée d’une histoire vraie ‒ sur le travail révolutionnaire d’une éducatrice pour communiquer avec une jeune fille aveugle et sourde (lire notre article page 45). Mais il ne sera pas question que de cinéma ! En plus des expositions, animations ou autres stands de jeux et bandes dessinées, Les Utopiales offrent toujours la possibilité de rencontrer des auteurs de renom comme, cette année, Alain Damasio, venu présenter une lecture musicale de son dernier roman, le très ambitieux Les Furtifs ou encore l’inénarrable Jean-Pierre Dionnet, qui présentera son autobiographie Mes Moires, Un Pont sur les Étoiles.

ALEXIS THÉBAUDEAU Festival Les Utopiales (La Cité des Congrès – 44) du 31/10 au 4/11.

Toute la programmation sur www.utopiales.org

31

© DR

vendredi

© DR

01 nov.

lifestyle

Journée Mondiale du Véganisme Tofu tout flamme

Le seul rassemblement alimentaire où Chirac n'aura jamais mis les pieds. Qui sontils ces végans culpabilisant qui ruinent vos Noëls en pleurant devant le foie gras ?

Ils sont plutôt jeunes et diplômés et pas si nombreux que ça finalement. Seul 0,5% de la population française suivrait un mode de vie strictement végan. Pour le pays du camembert et de la charolaise, la barrière culturelle est rude à passer avec du faumage et du tofu. Le véganisme serait donc plus inspirant que réellement suivi dans notre société de plus en plus sensible au bien-être animal. Une vraie mine d'or pour les industriels qui affichent +24% de chiffre d'affaire en alimentation végétale.

Ainsi, la ménagère de moins de 50 ans peut déguster son steak de soja bio en le retirant simplement de son emballage plastique et carton. Mais le pire reste à venir.

La raw food (alimentation crue) gagne du terrain et des followers en relookant la bonne vieille salade de crudité de mamie en un smoothie bowl à la spiruline so instagramable. Sauf qu'aucun lapin au cidre ne suit derrière. Bon appétit !

SANDRINE CHOUZENOUX

© DR © Ponti de Lorentiis

14:00 cinéma

15:00 concert

7 à 10 euros

Arrington de Dionyso au Festival SOY

3 à 5 euros

La Strada

Séance on tourne !

Gelsomina est vendue par sa mère à Zampano, un saltimbanque qui la brutalise et ne cesse de la tromper. Ils partent ensemble sur les routes, vivant misérablement du numéro de Zampano. Surgit Le Fou, violoniste et poète, qui seul sait parler à Gelsomina. Là où la désolation des paysages renvoie aux os rongés du néoréalisme, l'enfance se jette dans les bras de la violence morale et sociale.

Dans ce film de 1954, Federico Fellini (La Dolce Vita, Huit et Demi...) use de la sensibilité de Gelsmina pour nous parler d'amour et d'humanité, dans cette tragédie déchirante à la mise en scène sobre et élégante. Quatrième film du réalisateur, il lui rapporta également son premier Oscar.

HARMONY GUEUR Le Cinématographe (Nantes – 44), aussi le 12/11 à 18h30

Le vin nous portera

De grâce, ne fuyez pas ! Notre ami américain ne partage nulle parenté musicale ni familiale avec le trop sautillant Mathias Malzieu !

Arrington De Dionysio, c'est, avant tout, l'homme à qui l'on doit les merveilleux Old Time Relijun.

Ce groupe, au mitant des années 90, était comme le mariage monstrueux et idéal entre Captain Beefheart et The Birthday Party. En parallèle du groupe, Arrington s'est forgé un parcours solo où il donne libre cours à ses appétences free jazz, essentiellement axé sur les cuivres (saxophones, clarinette, bromiophone) et l'utilisation du chant diphonique. Prêts pour une séance de chamanisme invoquant les âmes de Pharoah Sanders et Sun Ra ?

LIONEL DELAMOTTE École des Beaux-Arts (Nantes – 44) avec Deaf Center

33

vendredi

samedi

02 nov.

© Nikita Lavrinenko

01 nov.

© Drew Hagelin

16:30 concert

20:00 concert

8 à11 euros

Soho Rezanejad au Festival SOY

15 à 18 euros

Priests

au Festival SOY Blue autel

Sobrement étiquetée « post-punk », la réalité des Washingtoniens de Priests est bien plus riche et complexe.

Musicalement, on entend se succéder des morceaux à la sauvagerie punk, des rythmes typiquement post-punk et d’autres titres très eigthies, bien plus dansants. Élément phare de sa composition ADN, la dimension contestataire prend ici une place prépondérante au sein du groupe tant à travers ses textes (antiracistes, féministes…) que dans son fonctionnement. Très au fait de l’actualité politique de leur pays et désabusés par l’élection de Trump, les artistes de Priests s’adressent à ceux qui, comme eux, portent quotidiennement le poids de la dégénérescence de nos sociétés occidentales. Fermement attaché à la culture DIY, le groupe est à la tête de son propre label ‒ Sister Polygon Records ‒ et prend à cœur l’autoproduction de ses disques.

LOUISE PLESSIER Festival Soy à la maison de quartier de Doulon (Nantes – 44) avec Oiseaux-Tempête, Derya Yildirim & Grup Şimşek, Hyperculte...

We bilingue together Née à New York de parents Iraniens et vivant aujourd’hui à Copenhague, au Danemark, Soho Rezanejad baigne depuis le berceau dans le plurilinguisme. Son médium d’expression artistique de prédilection ayant toujours été la musique, la jeune femme chante dans les trois langues qu’elle parle : danois, anglais et farsi. Étudiante au conservatoire de musique rythmique de Copenhague et déjà impliquée dans une collaboration avec le trio Lust for Youth, Soho Rezanejad est l’auteure d’une dark wave riche et pleine de surprises, à la fois intense et poétique, flirtant parfois avec la pop.

LOUISE PLESSIER Festival SOY au lieu unique

(Nantes – 44) avec Sarah Davachi. Toute la programmation du festival sur festival.soy

dimanche

03 nov.

18:00 concert

18 à 20 euros

Royal Republic Le lien est mort ce soir

Taz' manie

CRYSTAL LE GUELLEC Fuzz'Yon (La Roche-sur-Yon – 85) avec Blackout Problems

© DR

Thylacine

En quatre albums, ces quatre Suédois ont redéfini le plaisir musical décomplexé avec leur disco punk hédoniste. Sapée comme jamais et munie de turbo-tubes tels que Fireman & Dancer (imaginez Franz Ferdinand sous speed interprétant le générique de la série Magnum, moustache comprise), Everybody Wants to Be an Astronaut ou Tommy-Gun, la formation réveille l’insouciance qui sommeille trop souvent chez les rockeurs. Ici, les guitares reprennent un droit qu'elles ont laissé à l'électro et au hip-hop, celui de nous faire danser comme si personne ne regardait. Espérons que la nouvelle réforme de la SECU rembourse les concerts de Royal Republic (on peut rêver).

20:30 concert

22 à 25 euros

à VIP is LIFE

William Rezé alias Thylacine devrait apporter toute sa classe et son électro suave à l'Alvéole 14. Ancien saxophoniste, après un parcours 100% artistique au Conservatoire puis aux Beaux-arts, l'Angevin se lance avec succès dans une électro autant inspirée par Massive Attack que Moderat. Mais ce sont surtout les voyages qui le nourrissent. Comme son nom l'indique, son nouvel album Road est un voyage, un train qui défile à travers la Russie ou l'Argentine, la bande-son contemplative de paysages abrupts mêlés à la douceur d'une sensation de liberté. À vous de faire le voyage.

CRYSTAL LE GUELLEC Le VIP et Le LiFE (Saint-Nazaire – 44) avec Hilight Tribe, Voyou, French Cow Boy and The One, Saro, Miët, ASM (A State Of Mind)

Théâtre/danse

Jeudi 7 novembre 2019

Les Chatouilles 20h30

Réservation www.sainte-luce-loire.com 02 40 68 16 39

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lundi

04 nov.

11:00 à 19:00 exposition 4 à 8 euros

Charlie Chaplin dans l’œil des avant-gardes Les tons modernes

C'est l'histoire d’un orphelin, vagabond, émigrant puis dictateur nommé Le Kid, mais pas Billy, plutôt Charlot. Né à Londres en 1889, dans la misère et en plein âge d'or industriel, Charlie Chaplin devient une icône précurseur du cinéma moderne.

Enfant d’une mère psychologiquement instable et d’un père alcoolique, ce « gamin de la rue » – à qui il rend hommage dans Le Kid (1921) – exerce ses premiers pas sur scène dès ses cinq ans, puis dans des music-halls avant d’être embauché par Fred Karno pour réaliser une tournée aux États-Unis. En 1914, Chaplin joue dans son premier film et, seulement cinq ans plus tard, il crée sa propre société de production, United Artists, lui procurant l’exclusivité artistique de ses œuvres. Ainsi, il créé son personnage clownesque, Charlot, qui le suit tout au long de sa carrière cinématographique en tant qu’acteur et réalisateur.

Le Cirque (1928) nous plonge alors dans le monde du divertissement des années 20 quand La Ruée vers l'Or (1925) apporte un décor nouveau à l'acteur, tout en dénonçant la misère dont la famille Ingalls a presque échappé. S'ensuit pour Chaplin le rôle d’un prolétaire exploité dans Les Temps Modernes (1936) dont les gaffes ubuesques ont fait pâlir Henry Ford, puis sa parodie la plus culte, aux avant-gardes de l'Histoire : Hitler dans Le Dictateur (1940). À grands coups de ballons volants, gamelles poilantes et discours zozotés à en perdre sa salive, le personnage burlesque aux mimiques accentuées tient son spectateur en haleine.

Un voyage intemporel à découvrir au Musée d’Arts avec pour fil conducteur le cinéma chaplinien. La collection de près de 200 œuvres (peintures, photos, dessins et extraits vidéo) illustre grâce à différents artistes – František Kupka ou Claude Cahun pour ne citer qu'eux – l'imagerie du début du XXème siècle et de ses thématiques phares : l'individualisation, l'industrialisation des techniques, la perception de l'absurde ou encore la poésie contemporaine. Si seulement l'intéressé était toujours parmi nous, peut-être aurait-il dépeint Trump en cochon volant ou Miley Cyrus sur une boule de chantier, qui sait ?

EMMA RODOT Musée d’Arts (Nantes – 44) du 18/10 au 03/02 du mercredi au lundi.

37

© DR

mardi

mercredi

06 nov.

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05 nov.

20:00 concert

21 euros

Altin Gün

On ne présente (presque) plus Altin Gün, mini sensation revival pop psychédélique turco-néerlandaise. Accompagnés d’une chanteuse et de deux musiciens traditionnels turcs, c’est tranquillement que tout ce petit monde a œuvré pour deux disques fantastiques ! On en 2018, suivi de Gece un an plus tard, constituent une paire des albums-bijoux sertis de pistes étincelantes tout droit sortis des années 70.

Un hommage vibrant à la scène stambouliote (d’Istanbul) et manifeste psyché, folk et pop hyper actuel. Jouissif et précieux.

ROSALIE BONNEFOI Stereolux (Nantes – 44)

avec Jon Spencer & The Hitmakers

© DR

Cartouche pas à mon pote 20:00 concert

6 à 21 euros

Canine

Croc c'est trop Canine n'était, il n'y pas si longtemps, qu'un nom et un logo mystérieux accompagné de singles aussi pop qu'épiques, toujours enchanteurs. Le « mal » est réparé avec Dune, premier album imparable d'une chanteuse protéiforme. À la ville, Magali Cotta, autrice-compositrice-interprète (mais aussi comédienne et metteuse en scène de théâtre), capitaine de son univers opératique, propose une musique au croisement de la soul, du gospel et de l’électro. À la scène, le projet est devenu un collectif. Réunissant autour d’elle un groupe exclusivement féminin, la Niçoise de 37 ans réussit le bel exercice de la performance scénique en alliant au rythme de ses œuvres l’élégance d’un look travaillé. Ni too much, ni has been, la troupe arbore des tenues sombres dans une scénographie épurée et profonde.

MAŸLISS FLAMBARD Le lieu unique (Nantes – 44) avec Silly Boy Blue

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jeudi

© DR

07 nov.

18:15 cinéma

3 à 5 euros

Breakfast Club Sexy Bac

Œuvre fondatrice du teen movie moderne signée John Hughes (La Folle Journée de Ferris Bueller) qui s'est fait par la suite un spécialiste du genre sans jamais retrouver le même niveau. Breakfast Club est un huis clos lycéen se déroulant lors d'une heure de colle. Ici, tous les archétypes de personnages de bahut américain des 80's sont représentés : la goth, le geek, le quaterback, le voyou et la future reine du bal de promo. Durant cette retenue, les ados se confrontent et se dévoilent tour à tour à travers leur tourments et la pression sociale subie. Une comédie douceamère verbeuse, qui contraste alors avec les dernières incursions grivoises du genre à l'époque (les Porky's) et surtout plutôt fine dans son étude de caractère.

Le témoignage d'une jeunesse blanche issue de la classe moyenne en plein doute sous le reaganisme triomphant.

NICOLAS BAUDRILLER École de Design (Nantes – 44)

© DR

20:30 danse

9 à 15 euros

Les Chatouilles (ou la danse de la colère) Caresse whisper

Sous un titre léger se cache l'horreur. Odette, petite fille de 8 ans, est victime de la monstruosité d'un ami de ses parents, qui abuse d'elle. Rendu célèbre par le film éponyme aux multiples nominations et aux deux césars, Les Chatouilles est d'abord une pièce d'Andréa Bescond mise en scène par Eric Métayer, qu'ils adapteront au grand écran 4 ans après son écriture pour les planches. Déborah Moreau, seule actrice en scène, incarne tous les personnages et raconte l'histoire d'une fillette condamnée au silence, qui n'a que la danse comme exutoire d'une colère, expression corporelle d'une rage réprimée.

LOUISE PLESSIER Théâtre Ligéria (Sainte-Luce-sur-Loire – 44)

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vendredi

© David Gallard

08 nov.

20:00 concert

12 à 24 euros

Arnaud Rebotini & le Don Van Club Héros positifs

Début des années 1990, deux jeunes hommes militants du mouvement Act Up font du SIDA un pied de nez à la vie. Un combat universel qui soulève haut les cœurs – comme dans un grand huit – essence de 120 battements par minute, film de Robin Campillo primé aux Césars et à Cannes en 2017. Pour les cardiaques du risque, la BO d’Arnaud Rebotini (César 2018 de la meilleure bande-originale), lumineuse et plus lente, détonne avec le sujet tout en restant house, presque disco, rappelant les premières heures de la techno. Son auteur, figure de l’électro depuis 20 ans avec le groupe Black Strobe, a le don de mêler aux rythmes pulsés de ses synthés des riffs foudroyants à mettre en transe le plus furieux des métalleux. C’est avec le viril I’m a Man que Rebotini se fait connaître – repris dans Django Unchained de Quentin Tarantino ou encore The Walking Dead. Invité pour une interprétation exceptionnelle de sa BO césarisée, l’artiste accompagnera les instruments organiques des sept musiciens du Don Van Club. L’occasion de (re)voir 120 battements par minute sous un autre angle, uniquement musical.

EMMA RODOT Le lieu unique (Nantes - 44). Projection du film présentée par Arnaud Rebotini le 7/11 au Cinématographe (Nantes - 44) à 20h30.

Aussi en concert le 16/11 au festival Les Z'Eclectiques (Chemillé – 49)

© DR

20:30 concert

12 à 20 euros

Bertrand Belin L'âge de classe

Tagada, tagada, voilà Bertrand Belin avec Persona, le sixième album de cette figure incontournable de la chanson francophone. Identifiable à sa voix grave et sa nonchalance, le chanteur manie une écriture aussi suggestive que dingue. Entre un crachat et une tape sur la croupe de sa monture, cet originaire du Morbihan observe ce qui l’entoure avec lucidité et non sans humour. Ses chansons croquent des personnages atteints d'une fatigue prolétaire ainsi que les solitudes contemporaines. Le (presque) cinquantenaire narre des destins se percutant, se moquant au passage des frasques urbaines. En prime, cet album adopte une nouvelle coloration musicale, des nappes électroniques planantes y accompagnent des arrangements épurés dans une production élégante. À voir en salle pour une poignée de Chipster !

MANON MALMÉJEAN Capellia (La Chapelle-sur-Erdre – 44)

43

dimanche

© DR

10 nov.

© DR

18:30 cinéma

sport

16 à 49 euros

Nantes VS Saint-Étienne Canard vexé

Ce soir, c'est plus qu'un match ! C'est un pan de l'histoire du football qui se joue. Des années 60 à 80, Nantes Vs Saint-Étienne constituait un duel au sommet pour les amateurs du ballon rond. À eux deux, ces clubs cumulent 18 championnats et 9 Coupes de France ! L'affrontement entre Jaunes et Verts fleure bon le vintage, les cheveux longs de Johnny Rep et la moustache épaisse de Rampillon. La confrontation est aussi sociologique entre Nantes la bourgeoise et Saint-Étienne l'ouvrière. Ce soir, les Canaris risquent encore d'aller au charbon fiers d'une équipe solidaire et solide avec un duo Girotto/Pallois infranchissable. Et quoi qu'en disent certains « spécialistes », les chiffres parlent : 36 victoires nantaises contre 18 pour Saint-Étienne en 80 confrontations.

CRYSTAL LE GUELLEC Stade de La Beaujoire (Nantes – 44)

3 à 5 euros

Contes cruels de la jeunesse Mi-fougue mi-raison

Makoto aime se faire raccompagner par des quadragénaires émoustillés par sa jeunesse.

Mais le soir où elle manque de se faire violer par un automobiliste, Kiyoshi la sauve de justesse. Rebelle et désœuvrée, elle décide de quitter sa famille pour aller vivre avec lui. Précurseur de la Nouvelle Vague Japonaise des années 60, Oshima (L'Empire des Sens) ancre son récit dans la société nippone des années 60 (en plein Pacte de Sécurité nippo-américain) où il dépeint une jeunesse amorale et désespérée, sur fond de romance masochiste. Novateur et violent, il fût le premier succès du réalisateur.

HARMONY GUEUR Le Cinématographe (Nantes – 44)

lundi

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11 nov.

18:30 cinéma

3 à 5 euros

Miracle en Alabama Penn perdu

À mi-chemin entre l'ancien et le nouvel Hollywood, Arthur Penn, connu davantage pour ses célèbres éclats de violence futurs avec La Poursuite Impitoyable et Bonnie and Clyde, réalise en 1962 un film de commande de facture classique à première vue. Inspiré de la vie d'Helen Keller (Patty Duke), la première personne handicapée diplômée universitaire en 1904 et de sa professeure aux méthodes révolutionnaires, Anne Sullivan (Anne Bancroft), et tiré de la pièce du même nom, Miracle en Alabama est à voir pour la qualité d'interprétation de ses deux actrices, qui furent toutes les deux récompensées d'un Oscar. Bien que théâtral, Penn pose toutefois un vrai regard humaniste sur le handicap, célébrant à la fois la pédagogie et la dialectique à travers un noir et blanc irréprochable qui joue sur les symbolismes.

NICOLAS BAUDRILLER Le Cinématographe (Nantes – 44), aussi le 27/10, les 1, 2 et 8/11. Horaires sur www.lecinematographe.com

45

lundi

mardi

12 nov.

© DR

11 nov.

© DR

14:00 cinéma

20:30 concert

3 à 5 euros

Au Fil du Temps Méta-stasi

16 euros

Fontaines D.C. Manants des sources

Cela fait un moment que l'on suit chaque single de ces vigoureux irlandais. Un jour, tout s'est emballé avec Boys in the better land, qui évoquait furieusement le post-punk de The Fall à son acmé, voire son acné. Grian Chatten, chanteur et compositeur du combo de Dublin, a la même rage, nourrie par la même urgence que ses glorieux compatriotes de The Undertones. Forts d'un premier album aux allures de sans faute, Dogrel, et d'un passage remarqué cet été à la Route du Rock, Fontaines DC a tout pour rejoindre, dans nos discothèques, d'autres tapageurs insulaires tels que Sleaford Mods ou The Fat White Family.

Boys in the better land, c'était écrit !

LIONEL DELAMOTTE Stereolux (Nantes – 44)

Bruno est réparateur ambulant de matériel cinématographique.

Il rencontre Robert, voyageant seul, une valise vide à la main.

Cette rencontre occasionnera la réflexion des deux hommes sur leur destinée... Dans ce véritable hommage aux métiers du cinéma, Wenders (Paris-Texas) nous mène sur les routes de la frontière RFA/RDA, où la solitude et les fantômes du passé se mêlent à l'Allemagne politique et au désastre du cinéma germanique d'après-guerre. Au fil du Temps (1973) est le road-movie d'une errance salvatrice, où la longueur des plans est rythmée par un rock atmosphérique et une jolie mélancolie.

HARMONY GUEUR École nationale supérieure d'architecture (Nantes – 44)

mercredi

© DR

13 nov.

lifestyle

La Journée Mondiale de la Vasectomie Game ovaire

Ôtez vous de la tête l’image glauque d'un mouton à qui l'on coupe ses valseuses.

Non messieurs, la vasectomie n'est pas une castration. C'est une intervention bien plus simple que son homologue féminin la ligature des trompes. Rapide, sous anesthésie locale, elle consiste à couper les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes. En gros vos petits nageurs sont privés de piscine, mais vous continuez à remplir le bassin… à blanc. Aucune incidence sur la libido puisque votre taux de testostérone, si cher à votre virilité, reste le même. Alors pourquoi si peu d'entre vous osent poser leurs burnes sur le billard ? La faute au manque d'information d'une politique française nataliste et à l'automatisme de la pilule. À vous de faire bouger les mentalités. Envie d'en finir avec les biberons et la libido aléatoire de madame sous hormones de synthèses ? C'est la journée pour vous renseigner champion.

SANDRINE CHOUZENOUX

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mercredi

© DR

13 nov.

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20:00 concert-ciné/lifestyle

20:00 théâtre

12 à 24 euros

Killing Robots Les mémoires de R2-D2

En 2013, des chercheurs canadiens créent HitchBOT, un robot auto-stoppeur complètement choupi et conçu pour générer de l'empathie chez son prochain. L'objectif : analyser les interactions du robot avec les humains.

Créé en matériaux de faibles valeurs pour éviter les vols, mesurant la taille d'un enfant de six ans, disposant d'une voix féminine et capable de tenir une conversation cohérente, le petit robot part à l'aventure en stop à travers le Monde. Le 1er août 2015, on découvre son corps déchiqueté à Philadelphie. La metteuse en scène Linda Blanchet reprend cette histoire à l'occasion d'une pièce de théâtre multiforme, véritable enquête documentée par les photos prises toutes les 20 minutes par la victime, retraçant le parcours de cette dernière jusqu'à son dernier souffle (enfin son dernier “brzzz”). Captivant et extrêmement original !

CRYSTAL LE GUELLEC Le lieu unique (Nantes – 44) aussi le 14/11.

Shakira

11,6 euros

This time for (a)fric(a)

Shakira, vous savez, celle à qui personne ne veut de mal et qui nous pond des tubes ! Elle se lance dans le cinoche, enfin dans le documentaire... Enfin, dans SON documentaire ! Et diffusé au cinéma ! L'artiste colombienne élevée au Ritalin et impliquée dans le scandale des Paradise Papers a quand même vendu plus de 60 millions d'albums à travers le monde, donc elle doit en avoir des choses à nous dire, entre sa blessure aux cordes vocales qui a entraîné une annulation de tournée et... et quoi d'autres d'ailleurs ? Alors écouter Waka Waka ou Whenever, Wherever en dolby surround THX assis et en picorant du pop corn, ça vaut 11 balles ou pas ?

FREDERIC MATON Cinéma Gaumont (Nantes – 44)

S E L C A T C E P S A AGEND DES

S NANTE

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Comedy Festival

JEANFI JANSSENS

21 Nov. 20h

Frank Leboeuf & Georges Beller dans L’ARTN’ACOEUR

22 Nov. 20h

JEAN-MARIE BIGARD

23 Nov. 20h30

21, 22 ET 23 NOVEMBRE

SAMEDI 30 NOVEMBRE

MERCREDI 18 DECEMBRE

MARDI 14 JANVIER 2020

Organisé par DH Management & en partenariat avec Rire & Chansons

CARQUEFOU - THÉÂTRE DE LA FLEURIAYE

CITÉ DES CONGRÈS

CITÉ DES CONGRÈS

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CITÉ DES CONGRÈS 49

06/02/2019 10:43

jeudi

vendredi

15 nov.

© Romain Staropoli

14 nov.

© DR

20:30 concert

20:30 concert

12 à 20 euros

Corps Amour Anarchie (autour de Léo Ferré) Cet extra

Quand il s'agit d'évoquer les grands noms du panthéon de la chanson française, ce sont toujours Brel, Brassens ou Gainsbourg qui sont convoqués. Plus rares sont ceux qui empruntent encore la voi(x)e Ferré. Trop austère, pas du tout me too, souvent jugé emphatique ou colérique. Pourtant, « Léo de Hurletout » a fait tant pour la poésie ‒ chantée ou pas ‒ que cet hommage du Québec tombe à point nommé pour l'honorer. La solitude, l'espoir, l'anarchie, l'amour, la mort, la mer... : tous ses thèmes sont revisités par des danseurs, chanteurs et chorégraphes inspirés mais sobres, qui font résonner les mots et la musique du poète de façon idoine et subtile. Nul besoin de connaître les 500 chansons de son répertoire pour le recevoir. Et puis, finalement, pour ceux et celles qui en doutaient, Léo Ferré, ça se danse et c'est contemporain !

LIONEL DELAMOTTE CCN (Nantes – 44)

8 à 18 euros

Mélissa Laveaux

au festival Les Z'Eclectiques Créole intention

En 2016, Mélissa Laveaux revient sur la terre de ses parents, à Haïti. Née à Ottawa et installée en France depuis 10 ans, la chanteuse à la voix délicatement rauque ramène de ce voyage une collection de chansons populaires. À la manière d’un ethnomusicologue, elle fouille les archives pour retrouver les mélodies et les histoires de la période d’occupation américaine (de 1915 à 1934) de l’île caribéenne. Radyo Siwèl, l’album très pop qu’elle en tire, son premier chanté en créole, rend hommage à cette histoire méconnue.

CECILE TESSIER Le Jardin de Verre (Cholet – 49)

avec Botibol aussi le 6/11 au VIP (Saint-Nazaire – 44)

samedi

16 nov.

18:00 concert

32 à 34 euros

Rendez-Vous

au festival Les Z'Eclectiques

© DR

Entretien avec un vent pire

20:15 concert

14 à 18 euros

Zenzile

Angers Games Fort d'un ADN reggae, postrock et carrément électro, Zenzile constitue une figure à part de la scène dub.

Formé en 1996 et révélé avec Sound Patrol (2001), le groupe angevin doit son nom à un poète sud-africain engagé contre l'apartheid, parfait symbole de sa volonté d'ouverture culturelle. Curieux des tendances, leur dub a évolué au fil des disques comme le prouve le très rock Living in Monochrome (2007) ou le plus vaporeux et électro Elements (2017). Une diversité instrumentale formant un tout aérien, planant, entre une guitare électrique dissonante, une basse ronde, une batterie rock et un sampler aux effets en apesanteur. Une créativité illimitée au profit d'un résultat hétéroclite au possible.

CRYSTAL LE GUELLEC Fuzz'Yon (La Roche-sur-Yon – 85) avec Ireke

Rendez-vous, vous êtes cernés ! Cernés par le revival postpunk ! Partout dans le monde occidental, le rock est de nouveau incarné par ces groupes inspirés de la fin des années 80. La mode est un éternel recommencement dit-on (coucou le retour de la banane, des chaussures plateforme et des blousons moches), mais on ne va pas s'en plaindre car un des meilleurs groupes du genre est français ! Oui Môssieur ! Ces Parisiens réussissent le tour de force d'être aussi dansants que rageurs, aussi sombres que lumineux et surtout incroyablement modernes dans un genre inspiré d'une époque révolue depuis 30 ans. Leur rock-new-wave-punk-electro est une folie en live, alors vite montons dans la Dolorean.

CRYSTAL LE GUELLEC Théatre Foirail (Chemillé – 49) avec Deluxe, Etienne de Crécy...

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Florian Sanfilippo : croquenote.jimdofree.com

le sachiez-vous ?

Le premier film de l'histoire à été tourné en France par les frères Lumière. Ils ont tout simplement filmé les ouvriers qui sortaient de leur usine.

Cocorico !

Si la marque de bière Grimbergen a un phœnix pour logo, c'est parce que l'abbaye qui la produisait a brûlé trois fois et a été rebâtie autant de fois.

Une bonne excuse pour s'hydrater.

Le Vatican est le plus grand consommateur de vin par habitant au monde, deux fois plus qu'un Français. Ceci explique cela ?

À l'origine Smaïn et Seymour Brussel faisaient partie des Inconnus avec Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Legitimus. Les mecs ont eu du nez...

En 1961, le Musée d’Art de NewYork a exposé le tableau Le Bateau d'Henri Matisse à l'envers, et ce durant 47 jours.

L'éclairage rouge des sous-marins n'est pas enclenché en cas de combat comme on le voit souvent dans les films. Il n’apparaît que la nuit pour donner un repère à l'horloge biologique des marins.

On peut voir dépasser le clocher d'une église au Lac de Resia en Italie.

La création d'un barrage en 1950 a englouti le village et seul ce clocher dépasse encore. Ça ne vous rappelle pas une série, ça ?

Dans la ville de York en Angleterre, il est légal de tuer un Écossais s'il porte un arc et des flèches.

Le complexe Braveheart ?

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Imaginez-vous plongé dans un richissime banquet sans âge, entouré de types très chics qui parlent avec beaucoup de sérieux des sciences musicales, celles qui sonnent juste et bien comme il faut. Vous, vous pensez sans arrêt à Age of Excuse, cet excellent nouvel album que les Polonais MGLA viennent de sortir. Mais dans ce monde de la “haute”, les mélodies passionnantes du black metal ne semblent pas se faire entendre. Quoique...

bédé

mots croisés

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1. C’est le titre du troisième album des Nantais de Von Pariahs (indice dans le journal) 2. Ce n’est pas une castration (indice page 47) 3. LE festival nantais incontournable de musique indépendante (indice dans le journal) 4. E-rail en ville 5. Gnouf du Bouffay 6. Ce groupe nantais va bientôt remplir le Zénith de Paris (indice en début de journal) 7. Il n’a plus envie d’avoir envie depuis un an 8. « Aujourd’hui, on rapporte une histoire abracadabrantesque… » 9. Le patron des films de zombie (indice dans le journal)

10. Le Dictateur à moustache (pas celui auquel vous pensez) 11. LE festival de science-fiction de Nantes (indice dans le journal) 12. Rappeur, son vrai nom est Didier Morville (indice dans le journal) 13. Il a reçu un César en 2018 pour la meilleure bande originale (indice dans le journal) 14. Mad Max, L’Arme Fatale, Braveheart...

15. La plus grande galerie de Nantes, mais sans aucune peinture 16. Ce n’est pas « un film sur le Vietnam, c’est le Vietnam » (indice page 14)

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18 OCT. 2019

3 FÉV. 2020

www.museedartsdenantes.fr #Nanteschaplin

Musée d’arts de Nantes – Nantes Métropole. Erwin Blumenfeld, Charlie Fox (détail), 1923, Collection particulière, photo : © The Estate of Erwin Blumenfeld – Aleksei Gan (dir. de la publication) & Varvara Stepanova (dessin) (détail), Kino-Fot, n°3, 1922 © ADAGP, Paris, 2019 Fernand Léger, Nouvel Orphée, 1923, photo : © Musée d'arts de Nantes – Photo C. Clos, œuvre : © ADAGP, Paris, 2019 – Charlie Chaplin™ © Bubbles Incorporated S.A. All Rights Reserved. Conception graphique : Nicolas Hubert

DANS L’ŒIL DES AVANT-GARDES

CHARLIE