Grabuge n°27 (fin-décembre 2018 / Janvier 2019)

NumĂŠro 27 / du 22 dĂŠcembre 2018 au 26 janvier 2019

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G rabuge n°27

du 22 décembre 2018 au 26 janvier 2019

Sortie du n°28 : jeudi 24 janvier 2019 Bouclage rédac : vendredi 4 janvier 2019 Bouclage pub : vendredi 11 janvier 2019

© DR

Grabuge Association 28 boulevard Benoni Goullin 44 200 Nantes www.grabugemag.com Facebook : Grabuge magazine Twitter : Grabuge mag Instagram : grabugemagnantes

Contacts : Pierre-François Caillaud : Rédacteur en chef / Agenda pierre-francois@grabugemag.com T. 06 76 74 59 45 Julien Daden : Encarts publicitaires / Partenariats julien@grabugemag.com T. 06 80 50 53 56

Directrice de la publication : Amélie Durouchoux

Rédacteurs :

Capucine Bacqué, Nicolas Baudriller, Pierre-François Caillaud, Sandrine Chouzenoux, Julien Daden, Lionel Delamotte, Harmony Gueur, Alex Krief, Chloé Laurent, Frederic Maton, Louise Plessier, Cécile Tessier et Alexis Thébaudeau.

Relecture :

Céline Hamon

Maquette & mise en page : Grand Royal Studio

Impression :

Imprimerie Planchenault

Nous n’en avions pas entendu parler depuis un an, et là, comme par hasard, Noël revient cette année. Discrétos.

Et un 25 décembre ! Coïncidence ou plan savamment orchestré par le gouvernement et les franc-maçons pour vous pousser à consommer en pleine révolution populaire ? On ne le saura jamais... Mais le doute est permis. Comme la Saint-Valentin, la Fête des Mères ou Halloween, Noël est une fête consumériste. Un vieux monsieur barbu habillé de rouge ? Un complot de l’église catholique et Cocacola ! Un sapin vert dans le salon ?

Le lobby écolo ! Des cadeaux de type Google Home pour se faire pister par les RG et des box « Gîtes de charme en Vendée » pour nous éloigner des ronds points, bien sûr ! What the fake !

Dépôt légal à parution Siret 819 771 577 00023

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Interview

CLARA LUCIANI par Pierre-François Caillaud

Échappée du groupe La Femme et du duo Hologram, la jeune Marseillaise prend son envol en 2017 avec Monstre d’amour, un EP de rupture (amoureuse) suivi de Sainte-Victoire en 2018, un premier album plus conquérant qui rabiboche la pop moderne avec la variété française des années 80. Rencontre avec Clara Luciani, aussi intense que légère, à l’image de sa musique.

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Š Manuel Obadia-Wills

Quel a été ton premier rapport à l’écriture ?

Petite, j’avais un énorme mono-sourcil et un physique compliqué... Je me sentais seule et j’ai commencé à écrire. À 11 ans, j’avais un blog dans lequel j’écrivais des textes sans forme, tantôt autobiographiques, tantôt fictionnels.

Puis sont arrivés les poèmes et enfin les chansons après l’achat d’une guitare dans un vide-grenier. L’écriture a toujours été nécessaire pour moi. Avant tout ça, j’ai même écrit une suite à Harry Potter !

Tu ne voudrais pas la publier aujourd’hui ?

Je crois que je l’ai perdue, c’est peut-être pas plus mal (rires) !

Tu as d’abord commencé la musique en groupe avec La Femme puis en duo avec Hologram, quel a été le déclic pour te lancer sous ton propre nom ?

J’en avais envie depuis longtemps, mais je ne me sentais pas légitime, je n’avais pas l’impression d’avoir quelque chose à dire. C’est une rupture amoureuse qui a tout déclenché.

Se faire quitter arrive sûrement à 99,9% de la population, mais j’avais l’impression d’être la seule à ce moment-là (rires).

Ton premier EP était une sorte de journal intime, de chronique de ton chagrin amoureux, est-ce facile de le faire écouter à d’autres ?

J’ai mis énormément de temps à partager ces chansons, même à mes amis. C’était trop personnel... Puis j’ai commencé à digérer tout ça et me rendre compte que ce sujet n’était pas extraordinaire, mais universel. C’est ce type de chansons que je recherche quand je suis triste.

Et sur scène ?

Au début, je jouais toute seule avec ma guitare, je me disais « Qu’est-ce que tu fais ? T’es toute nue devant plein de gens à raconter tes tracas… ».

J’y allais à reculons, mais l’impudeur fait partie du métier d’artiste.

Tu joues encore ces chansons après un album beaucoup plus lumineux. Te mettent-elles dans le même état ou t’en détaches-tu ?

Pour moi, dans un bon concert, il faut vivre ce que tu racontes. Cela rend l’interprétation parfois imparfaite, mais plus fragile. Même si aujourd’hui je joue avec un groupe, ce qui rend le concert plus léger, je conserve des moments guitare-voix. C’est là qu’on tisse les liens les plus profonds avec le public. Si je commence à me détacher d’une chanson, à penser à ma liste de courses, j’arrête de l’interpréter.

Durant des années, la variété française des années 80 était considérée comme ringarde, comment expliques-tu que des artistes actuels comme toi s’en revendiquent avec succès ?

Personnellement, j’ai toujours écouté William Sheller, Françoise Hardy ou Michel Legrand, mais c’est vrai que la variété a retrouvé ses lettres de noblesses. Même si pour les ados, la musique de prédilection reste le rap, pas la chanson française. Ça m’arrange beaucoup, je ne cherche pas à être n°1 des ventes (rires). Je veux juste faire des concerts.

vos disquaires

En parlant de rap, tu as chanté en duo avec Nekfeu. Tu écoutes cette musique, mais sur scène, tu te refuses à utiliser un ordinateur.

Je ne pourrais pas, ça m’agace (rires). J’aime quand la musique reste organique, avec ses erreurs. Je veux entendre le souffle de l’ampli, le bruit du médiator. J’essaye de faire quelque chose d’intemporel, de joli et de sincère, tant pis si ce n’est pas une révolution.

Restes-tu imperméable aux tendances ?

J’essaye, car suivre les modes, c’est un truc à regretter, comme lorsque tu tombes sur une photo de toi ado. « Mais comment j’ai pu m’habiller comme ça ? ». Je suis curieuse de savoir comment la musique électronique va vieillir... On a été tellement loin dans l’utilisation des technologies que je pense qu’on va revenir en arrière, à quelque-chose de plus charnel.

J’ai l’impression d’être une vieille réac (rires). Il faut savoir que je tricote régulièrement avant de monter sur scène (rires).

2 Quai de Turenne 44000 Nantes Tél : 02 40 47 62 75 www.melomane.fr Facebook : melomanenantes

Commerce Bouffay

Commerce

Hôtel-Dieu

En concert le 24/01 à Stereolux (Nantes - 44)

7 Chaussée de La Madeleine 44000 Nantes Tél : 02 53 78 53 67 Facebook : WoodRecordsNantes

7

samedi

dimanche

23 déc.

© Sven Marquardt

22 déc.

23:55 concert

12 à 15 euros

Tama Sumo Entre house, techno, disco, broken beat, afrobeat, Tama Sumo est une DJ qui ne choisit pas sa chapelle, un peu comme les gilets jaunes. Doux, rythmés, drôles ou plus sévères, les mix de l’Allemande passent du coq à l’âne, comme une partouze à la ferme. Habituée des plus grands clubs de techno berlinois (Café Moskau, Berghain…), elle performe en Europe, mais aussi outre-Atlantique au Mexique.

Mariée à la Sud-africaine DJ Lakuti, Tama Sumo milite aussi activement contre l’islamophobie et l’homophobie. Complète, on vous dit !

CAPUCINE BACQUÉ Soirée Damn au Warehouse (Nantes - 44)

avec Marc Gimeno et C.H.I.C.H.I.

© DR

Berlin fini et au-delà

littérature & cinéma

25 euros

Les Légendes du Cinéma Français Dewaere et contre tous

Recueil d’entretiens et de « stories » (comprenez « articles ») parus dans les magazines SoFilm et Society, Les Légendes du Cinéma Français réunit sous une même couverture les très grands noms du 7ème art de chez nous, de Deneuve à Dewaere, de Binoche à Chabrol. Agréable collection, remplie d’anecdotes savoureuses et pouvant se lire comme on picore, ce livre fera le bonheur des cinéphiles occasionnels et sort à point nommé pour les fêtes de Noël. De plus, pour les cinéphages plus chevronnés, il est intéressant de voir que certaines des interviews se répondent au fil des tournages en communs et des personnalités évoquées, et permet ainsi de croiser les informations. On note tout de même que ce recueil risque d’être redondant pour les personnes déjà abonnées à SoFilm, qui risquent fort d’être déjà tombés sur ces entretiens.

ALEXIS THÉBAUDEAU Éditions Capricci

lundi

mardi

/////// sélection de Grabuge

© DR

24 déc. & 25 déc.

lifestyle

gratuit ?

Le Réveillon de Noël Jésus-Crisedefoie

Info ou intox, Coca-Cola aurait donné ses couleurs au Père Noël. Coup marketing de génie pour vendre une boisson fraîche en hiver. Et quel formidable pied de nez aux chrétiens que de rendre aux impies cette fête à l’origine païenne. Païenne jusqu’aux environs de 300 après l’intéressé, quand, pour animer une Rome bien morose en ces hivers interminables, les Chrétiens choisirent la date du 25 décembre pour fêter la naissance de l’enfant divin, étouffant au passage une fête hérétique bien trop envahissante. Au fil des décennies, l’iPhone a remplacé les santons, faire croire au père Noël est devenu anti-éducatif et manger du foie gras s’est transformé en crime contre l’humanité. Le stress parental atteint des sommets enneigés dès le mois précédent : cadeaux, repas, déco... pour voir tout ce petit monde se ruer sur la bectance comme le dernier des migrants, pendant que Mamie entonne son ultime « mon beau sapin » avant de finir dedans. Magie de Noël on vous dit.

SANDRINE CHOUZENOUX

9

mercredi

/////// sélection de Grabuge

© Laurent Thareau

26 déc.

11:00 à 19:00 exposition 4 à 8 euros

The Waves Vague alarme

Homme aux multiples talents, Thierry Kuntzel (1948 – 2007) a produit une œuvre vidéo peuplée d’installations grand format interagissant avec le public. Si le travail de l’artiste français (et sémiologue et linguiste et théoricien du cinéma) est confidentiel, il est aujourd’hui considéré comme majeur pour l’art vidéo contemporain. Depuis fin avril, ses « Waves » ont élu domicile dans la Chapelle de l’Oratoire du flambant Musée d’arts. L’œuvre mélancolique paraît simpliste au premier abord : des vagues projetées déferlent inexorablement. Mais, à mesure que le spectateur s’approche, le mouvement de la mer ralentit. Parallèlement, l’image perd sa couleur, le son s’atténue et devient rauque. La belle carte postale s’altère, cette dernière n’est plus qu’une pâle image d’elle-même. Très représentative de l’œuvre du vidéaste, cette installation de 2003 rappelle le passage irrémédiable du temps et privilégie le mouvement au motif.

CÉCILE TESSIER Musée d’Arts (Nantes - 44) jusqu’au 6/01

jeudi

© D.Grégoire-CH.Vanwolleghem

27 déc.

14:00 à 18:00 lifestyle gratuit

Noël aux Nefs Apéronefs

Comme chaque année, les Nefs accueillent les festivités de Noël nantaises ! On ne change pas une équipe qui gagne avec le retour des classiques sculptures sur glace et du Petit Manège (un mini-carrousel entièrement sculpté à la main) dans une ambiance « Noël et vin chaud ». C’est du côté des spectacles d’art de rue qu’il faudra chercher la nouveauté avec notamment l’acrobate-cordiste Cléa Perion et son spectacle de danse aérienne ou les Belges de la compagnie Carré Curieux et leur cirque fou. Pendant ce temps, la Citroën AMI6 un chouilla tunée de la compagnie Exoot sillonnera les nefs en essayant de ne pas se faire piétiner par notre éléphant national (enfin local). Cette année, une programmation familiale et qualitative, mais manquant un poil de surprise !

CALE 2 CRÉATEURS ÎLE DE NANTES

CRYSTAL LE GUELLEC Les Machines de l’Île (Nantes - 44) jusqu’au 31/01.

Toute la programmation sur www.lesmachines-nantes.fr

11

vendredi

samedi

28 déc. &29 déc.

/////// sélection de Grabuge

série

The Haunting of Hill House Undead or alive

Au début des années 90, les époux Crain et leurs cinq enfants ont vécu des événements traumatisants au manoir de Hill House, aujourd’hui notoirement reconnu comme hanté. Adultes, les membres de la fratrie essaient, chacun à leur façon, de mener une vie normale, mais la bâtisse labyrinthique va cruellement se rappeler à leur souvenir. The Haunting of Hill House est une énième adaptation d’un roman archi-culte de Shirley Jackson, publié en 1959. Le livre est notamment à l’origine du très bon La maison du diable (1963) et du très mauvais Hantise (1999). La série de Mike Flanagan relève donc un défi de taille, celui de réinventer un poncif fantastique quasiment aussi vieux que le genre lui-même : celui de la maison hantée. Une généreuse distribution de claques virulentes étaient donc à craindre du côté de la critique, et pourtant, grâce à des choix audacieux, la magie opère. Un des premiers coup de génie de la narration est de se scinder en deux époques bien distinctes qui ne cessent de se croiser, celle de l’enfance, et celle de l’âge adulte, ce qui donne une profondeur toute particulière aux personnages. De même, la réalisation fait l’économie des effets gores gratuits et autres jump scares qui gangrènent le genre depuis des années, pour s’orienter vers une angoisse beaucoup plus subtile, presque suggérée, mais diablement efficace. Des figures fantomatiques ont ainsi été « camouflées » dans l’image au fil des épisodes, mais seul un œil avisé les repérera. Mais le vrai coup de génie de Flanagan est de détourner l’objet même du propos, bien plus que de spectres, il est ici question de famille, et de tout ce que cela implique : mémoire commune, non-dits, éloignement, rupture, pardon… Une vraie bonne surprise télévisuelle, adoubée par le « King » Stephen himself, que vous faut-il de plus ?

AXEL KRIEF Disponible sur le réseau Netflix, 10 épisodes de 40 à 70 minutes

13

© DR

dimanche

lundi

31 déc.

© DR

30 déc.

20:30 cinéma

3 à 5 euros

Toutou, c’est nous Chien de Garde est l’histoire poignante de JP, constamment sur la corde raide, partagé entre ses devoirs au sein d’une famille fusionnelle mais toxique et son désir d’émancipation. Happé par ses activités criminelles et les cartels de la drogue, le jeune homme perdra vite pied dans ce drame familial où les liens fraternels devront s’effacer afin de ne pas se rompre totalement.

Peu distribué en France, mais véritable succès au Québec, il représentera son pays aux César 2019 dans la catégorie meilleur film en langue étrangère. Un premier film réussi et une réalisatrice (Sophie Dupuis) à suivre.

HARMONY GUEUR Cinéma Bonne Garde (Nantes - 44) aussi le 29/12 à 18h

© DR

Chien de garde

23:59 lifestyle

Fête du jour de l’an Bons nénés

Qui n’a jamais eu envie de gifler Nadine du service compta quand elle jabote son ringardissime « à l’année prochaine ! » le jour de la quille ? Qui n’a jamais eu envie de kicker les valseuses de Gilbert quand à minuit il vous adresse un « on s’embrasse ? » chargé d’alcool et de désespoir ? Autant Noël impose la famille, autant le réveillon impose les amis. Et leurs potes. Et leurs collègues. Tous les prétextes sont bons pour s’incruster à faire médianoche. Trouver une soirée sympa pour le 31 décembre ressemble donc à une recherche de partenaire pour la Saint-Valentin. Mais quel plaisir de battre le pavé à minuit, sapés comme jamais, en compagnie de jeunes amis et de vieux champagne (ou l’inverse). Cette vilaine robe Naf-Naf à froufrous va enfin vivre son heure de gloire. On adresse des vœux tout particuliers aux pénibles qui n’oublient jamais les cotillons. Bonne année !

SANDRINE CHOUZENOUX

mardi

mercredi

01 jan.

02 jan.

/////// sélection de Grabuge

11:00 à 19:00 exposition

Une histoire sensible des couleurs : le blanc © DR

White is love, baby don’t hurt me

20:30 cinéma

3 à 5 euros

L’Homme qui tua Liberty Valance Le Bon, La Brute et le Décent

1910 au Corolado, le sénateur Stoddard assiste aux obsèques de son ami Tom. Autrefois, lui et le défunt ont affronté Liberty Valance, une terreur locale… Dernier western de John Ford et probablement le plus abouti, le film possède une forte portée symbolique, celle du basculement d’un territoire sauvage vers l’État de droit. Dans ce processus, chaque personnage incarne une idée : la civilisation (Stoddard), l’honnêteté (Tom) et la violence aveugle (Valance).

De leurs destins croisés naîtra une légende, mais les légendes reposent rarement sur la vérité ….

AXEL KRIEF Le Cinématographe (Nantes - 44) aussi les 24/12, 03/01 et 07/01

Représentant le tout et le rien, couleur ou non selon l’avis, le blanc fascine les artistes depuis l’origine de l’art. Dénotant totalement avec les couleurs de la nature, le blanc a de nombreuses symboliques et pousse à la conceptualisation. En jouant avec des œuvres du XIXème siècle jusqu’à nos jours, en mettant côte à côte des œuvres de Paul Delaroche, peintre des années 1820, et de Christopher Wool, artiste contemporain américain, l’exposition questionne sur l’utilisation de cette couleur, ce qu’elle répercute et procure.

CAPUCINE BACQUÉ Musée d’Art de Nantes (Nantes - 44) jusqu’au 6 janvier

JOHN FORD

le

i n é m ato gra p h e

nantes

films • conférences • leçons de cinéma 16.12.18 > 18.01.19 15

jeudi

vendredi

© DR

04 jan.

© DR

03 jan.

20:30 lifestyle & musique

Blind Test

gratuit

Braille to remember « C’est l’histoiiiiiiiiiiiiire de la vie, ce cycle étern... ». Les BO de films, de Disney, Céline Dion...

C’est votre rayon ? Encore en rémission de votre gueule de bois du Nouvel An ou frais comme un gardon, venez participer à un blind test pour tester vos connaissances musicales !

Grands classiques ou musiques barrées, le dernier arrivé est fan de Phil Collins !

CAPUCINE BACQUÉ Le Chat Noir (Nantes - 44)

les 1er et 3ème jeudi de chaque mois

20:00 ciné-concert

39 à 69 euros

La La Land en ciné concert

50 nuances de Grease Entre ceux qui adorent les comédies musicales, ceux qui les détestent, les puristes stricts et les nostalgiques qui laissent sa chance au produit, le film de Damien Chazelle aura défrayé la chronique, déchiré les ménages et fait s’entretuer les cinéphiles. L’élève modèle franco-américain du cinéma assume et puise dans la comédie musicale à la française qu’il affectionne et tout particulièrement celles de Jacques Demy. Déclaration d’amour à l’enfant nantais, ode à la splendeur d’Hollywood, le film n’invente rien tant sur la forme que sur l’intrigue plutôt classique d’un couple tiraillé entre le coup de foudre et la passion artistique.

Pourtant, la magie opère, les couleurs des costumes qui dansent volent en éclat sous nos yeux ébahis, les émotions se bousculent, la beauté du ciel étoilé séduit les éternels romantiques, et on se laisse volontiers embarquer par la fantaisie de ce conte de fée des temps modernes.

LOUISE PLESSIER Zénith de Nantes (Montaigu - 85)

samedi

/////// sélection de Grabuge

© DR

05 jan.

16:30 à 2:00 bar & lifestyle

Le ShakaPop Un singe en ivresse

Après un passé riche en expériences (restaurateur, patron d’un bar à bière), Sylvain Chabal nous propose un lieu convivial et humain où l’art et la culture sont les bienvenus. Adepte du shaka (qui veut dire « relax » en Hawaïen), ce peintre fana de Pop art et d’Art singulier propose, entre autres, d’exposer des œuvres d’artistes émergents et, pourquoi pas, de renom. Un lieu d’expression libre où chaque bohémien quel qu’il soit - slameur, photographe, sculpteur ou graphiste - est libre de s’exprimer. Ouvert du lundi au samedi, le Shakapop organise aussi une soirée par mois durant l’année avec les jam sessions (musiques du monde), Ataraxy sound system (dub, reggae), Dj Wallee Jay ainsi que des happy hours et autres concerts. Fidèle aux bonnes bières et aux alcools véritables tel que le Bourbon, Sylvain joue de ses talents de connaisseur et nous propose une grande allée de bières gouleyantes. Rattaché à des valeurs simples et philanthropes, ce monde à bar côtoie l’univers simien en manifestant un intérêt pour le singe, ce primate sacré, octroyant d’une singularité philosophique avec les « trois singes sages » : « ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal », soit les valeurs du ShakaPop. CHLOÉ LAURENT 9 rue de l’Hôtel de Ville (Nantes - 44) du lundi au samedi

17

dimanche

lundi

07 jan.

© DR

06 jan.

© DR

21:30 cinéma

littérature & cinéma

5,6 euros

Les Femmes de Stepford Breaking the wives

La jeune femme d’un couple nouvellement installé à Stepford, petite ville très bourgeoise, se rend compte très rapidement que toutes les épouses y sont étrangement dévouées corps et âme à leur mari et leur foyer, et qu’elles s’adonnent aux tâches ménagères avec une constance automatique, voire robotique. Réédition, avec une traduction révisée, de ce classique de 1972, adapté avec succès au cinéma quelques années plus tard, Les Femmes de Stepford utilisait à bon escient une touche de science-fiction afin d’aborder les enjeux très actuels, et hélas indémodables, des mouvements féministes des années 50 à 70. Écrit par Ira Levin, également auteur de Rosemary’s Baby, lui aussi adapté au cinéma avec le brio que l’on sait, Les Femmes de Stepford est un roman court et ultra efficace dont la forme et l’intemporalité lui confèrent une qualité de conte moral à lire aux petits comme aux plus grands.

ALEXIS THÉBAUDEAU Édité par J’ai Lu, poche.

6,1 à 6,7 euros

The Toxic Avenger

Formidable ou fort minable ?

Ce qui rend encore possible d’aimer les États-Unis, c’est la force de sa contre-culture. À ce titre, l’institution qu’est Troma (plus de 40 années d’existence !) fait figure de réceptacle idoine des pulsions les plus régressives et déviantes du pays de l’Oncle Sam ! Troma, c’est quoi ? Une usine à séries B ou Z aux budgets ric-rac diamétralement opposés à la profusion de dingueries de chaque film. Les titres ?

Cannibal ! The Musical, Troméo & Juliet, Poultrygeist... Au menu, sexe, gore, absurde et mutations radioactives ! Ce soir, c’est The Toxic Avenger, soit l’histoire d’un balayeur municipal se transformant en super-héros vengeur et monstrueux, mais toujours armé de sa serpillière !

LIONEL DELAMOTTE L’Absurde Séance au Katorza

Nantes - 44) en présence de Lloyd Kaufman, boss de Troma.

mardi

mercredi

08 jan.

09 jan.

20:30 théâtre

/////// sélection de Grabuge

12 à 23 euros

La Reprise - Histoire(s) du théâtre (I) © DR

A history of violence

20:30 théâtre

5 à 20 euros

Issues

Et le maton te gâte Dans un centre pénitencier, Boris, un auteur contemporain, anime un atelier d’écriture. Avec quatre détenus, il souhaite réécrire et interpréter une pièce d’Aristophane : Lysistrata, dans laquelle les femmes entament une grève du sexe afin de pousser les hommes à faire la paix. Au fil des ateliers, les condamnés s’émancipent de leur tuteur et mettent en avant leurs propres problématiques (la sexualité, l’enfermement…) dans un méchoui d’incompréhensions, de travestissement et de violence… Samuel Gallet, le metteur en scène, nous plonge dans le milieu carcéral de manière brute et pose la question de la culture dans ces espaces profondément marginalisés.

CAPUCINE BACQUÉ TU-Nantes (Nantes - 44) du 8 au 12 janvier

2012, Liège, Ishane Jarfi, 32 ans, est retrouvé mort dans un champ, blessé à de multiples reprises, dont 17 fractures aux côtes et après une agonie interminable. Le corps d’Ishane gisait depuis deux semaines lorsqu’il a enfin été retrouvé. Ses agresseurs voulaient lui voler son argent, son téléphone, mais surtout, ils voulaient « donner une leçon à l’homo ». À travers La Reprise, Milo Rau joue ce fait divers et s’empare comme à son habitude d’un sujet très politique. Dans ce spectacle, il tend à utiliser le théâtre et sa capacité à exprimer la violence extrême, la tragédie à l’état brut.

LOUISE PLESSIER Le lieu unique (Nantes - 44) du 9 au 11/01

destination 2019 !

26/01+ 27/01 Leprest Symphonique

Clarika - Cyril Mokaeïsh - l’ONPL Romain Didier - Sanseverino

31/01 Daphné 05/02 Chevalrex 28/02 Arnaud Fradin & his roots combo

05/03 Féloche 07/03 Bertrand Belin 28/04 François Morel

Et autant d’idées cadeaux à offrir ou à s’offrir sur labouchedair.com 19

jeudi

vendredi

11 jan.

© Ronan Thenadey

© DR

10 jan.

20:30 théâtre

26 euros

La Double Inconstance (ou presque) Les vœux de l’amour

Arlequin aime Sylvia et Sylvia aime Arlequin. Le prince déguisé en officier désire Sylvia. Flaminia tente de séduire Arlequin. Arlequin est attiré par Flaminia. Sylvia est éprise de l’officier mais pas du prince. Bref, vous l’aurez compris, cet imbroglio remanié et reconstruit de Marivaux vous tiendra autant en haleine que 15 saisons de Grey’s Anatomy. En exacerbant le travestissement, le grotesque et l’érotisme, Jean Michel Rabeux offre une version contemporaine du marivaudage : séduction, manipulation ou domination ? Inspiré par Sade, le metteur en scène pousse le vice et la violence du badinage moderne.

CAPUCINE BACQUÉ Le Grand T (Nantes - 44), du 7 au 11/01

20:30 concert

16 à 18 euros

Mad Sin

Psycho Billy Elliot Depuis 1987, le psychobilly enflammé de Mad Sin secoue les tremplins et les crêtes du monde entier. Aujourd’hui considéré comme le fleuron du genre à l’échelle mondiale, la formation allemande au chanteur titanesque entretient une notoriété méritée qui va de pair avec sa réputation tumultueuse on et backstage. Mad Sin n’a plus beaucoup de sorties à son actif mais peut tranquillement se reposer sur ses acquis et ses nombreuses œuvres passées pour faire bouillir les scènes et les salles toujours bondées après 15 ans de production musicale.

LOUISE PLESSIER Le Ferrailleur (Nantes - 44)

samedi

dimanche

12 jan.

13 jan.

16:30 danse

/////// sélection de Grabuge

30 euros

Danser Casa

© DR

Maroc the casbah

20:30 concert

10 euros

Lion’s Law Félin pour l’autre

Dignes héritiers de Komintern Sect, Camera Silens et autre Souris Déglinguée, Lion’s Law trône aujourd’hui au sommet de la oi! française, signée bien sûr chez UVPR. Riffs mélodiques et puissants, refrains à chanter virilement en cœur, dimension épique juste ce qu’il faut, Lion’s Law réunit tous les critères de la oi! accomplie et assumée. La preuve en est, le groupe cartonne et tourne à l’échelle mondiale depuis déjà quelques années. Chanté en anglais depuis 2012, le punk de Lion’s Law se rapproche aujourd’hui de la tradition de chez nous en enregistrant un chant français sur son dernier 3 titres.

LOUISE PLESSIER La Scène Michelet (Nantes - 44) avec Bunkum et Barrel Kick

Mourad Merzouki et Kader Attou, respectivement directeurs des CCN de Créteil et de La Rochelle, ont souhaité proposer un projet fort axé sur la culture urbaine aux danseurs hip-hop de Casablanca. Sept danseurs marocains et une danseuse congolaise ont mis au point une co-création reflétant leurs personnalités et leur art, sans s’inspirer des créations existantes des deux chorégraphes ayant imaginé le projet. Merzouki et Attou avaient déjà collaboré dans les 90’s en fondant Accrorap, une compagnie de danse hip-hop ayant monté plus d’une quinzaine de spectacles.

CAPUCINE BACQUÉ Théâtre de la Fleuriaye (Carquefou - 44)

Le Comte de Bouderbala 2 Mardi 15 janvier 20h30 THÉÂTRE

LIGÉRIA Infos et résa

www.sainte-luce-loire.com 02 40 68 16 39

21

lundi

mardi

15 jan. © Jean-Efflam Bavouzet © B Ealovega

14 jan.

20:00 concert

7 à 35 euros

© DR

Petrouchka Les poupées rustres

Œuvre iconique du XXème, Petrouchka narre une histoire d’amour et de jalousie entre trois pantins, prenant vie grâce à un magicien lors d’une foire à Saint-Pétersbourg. Au travers de différents tableaux, Petrouchka, Le Maure et La Ballerine s’aiment, se repoussent et s’affrontent. Composé en 1910 par le compositeur russe Stravinsky (à ne pas confondre avec Kavinsky, c’est assez différent), ce ballet est orchestré par plus d’une cinquantaine d’instruments et ne cesse d’être joué et de triompher depuis sa première représentation à Paris en 1911.

CAPUCINE BACQUÉ La Cité des Congrès (Nantes - 44)

Ballet précédé de deux œuvres de Rachmaninov : Le Rocher et Variations sur un thème de Paganini.

20:30 humour

16 à 30 euros

Le Comte de Bouderbala Baron nous

Suite à une blessure, cet ancien meneur de basket professionnel se dirige vers le stand up sur les conseils de son ami d’enfance, Grand Corps Malade. Sami Ameziane AKA le Comte de Bouderbala, démarre brièvement sa carrière en France, mais décide de tenter sa chance aux États-Unis en 2006. Il joue durant quatre ans, notamment au Comedy Cellar à New-York avant de revenir en France présenter son premier spectacle qu’il jouera huit années de suite.

De retour sur les planches avec son nouveau spectacle, le Comte n’a aucune limite et ose rire de tout.

CAPUCINE BACQUÉ Théâtre Ligéria (Sainte-Luce sur Loire - 44)

le lieu unique Centre de culture contemporaine de Nantes

musique

/////// sélection de Grabuge

Chassol © DR

Ludi

20:45 lifestyle & cinéma

4 à 6 euros

Un berger et deux perchés à l’Élysée ?

Man vs Wild

Jean Lassalle ! Le député des PyrénéesAtlantiques, ancien berger, ayant bâti sa réputation sur le fait de ne craindre ni les ours, ni Trump, ni Poutine... ni le ridicule ! Chemin faisant, notre Jean-Louis Murat de la politique emporte Pierre Carles et Philippe Lespinasse, qui se sont improvisés spin doctors du candidat, l’accompagnant dans le tourbillon de son indéfectible conviction. Un Don Quichotte à la sauce Modem, en croisade pour l’Élysée.

On ne va pas spoiler mais s’poiler en vous rappelant sa fameuse sentence iconoclaste à l’issue du premier tour : « Il me manquait 22% pour me qualifier ». La suite, en (la)salle avec Pierre Carles !

LIONEL DELAMOTTE Le Concorde (Nantes - 44) en présence de Pierre Carles

samedi 19 janvier 2019 — 20h30

lelieuunique.com quai Ferdinand-Favre, Nantes

23

© Boris Memmi

mercredi

© DR

16 jan.

cinéma

3,5 euros/séance

© DR

Festival Télérama Écran barge

Les meilleurs films de 2018 sur grand écran et à prix attractif !

La rédaction de Télérama et ses lecteurs proposent une rétrospective de 16 films pour la 22ème édition du festival. L’occasion de voir ou revoir de gros succès comme Cold War et Phantom Thread ou des œuvres asiatiques telles qu’Une pluie sans fin, mais aussi quatre avant-premières dont Nos vies formidables de Fabienne Godet, la chronique quasi documentaire d’un lieu d’accueil qui reconstruit et restaure les relations humaines que les addictions ont détruites.

HARMONY GUEUR Au Katorza et au Concorde (Nantes - 44) du 16 au 22/01

20:00 lifestyle

gratuit

Jazz Poetry / Richard Brautigan

Un dernier vers et on ne se connaît plus Quel pourrait être le point commun entre Philippe Djian et Thierry Séchan, frère d’un Renaud du même nom ? L’adoration fédératrice et fondatrice pour Richard Brautigan, poète et romancier américain sans nul autre pareil, qui s’est donné la mort le 25 octobre 1984, dans sa maison de Bolinas (USA). Guillaume Hazebrouck invite la chanteuse Chloé Cailleton pour une mise en musique de son premier recueil qui comprenait ce poème : « La simplicité /de la vie/ et la complexité/de la mort/jouent à un jeu/appelé éternité/ contre la complexité de la vie/et la simplicité de la mort ».

Un Richard sinon rien !

LIONEL DELAMOTTE Bé2m (Nantes - 44)

/////// sélection de Grabuge 20:30 théâtre

20 à 30 euros

1988 le débat Mitterrand Chirac © DR

Foule contact

28 avril 1988, Chirac, premier ministre et Mitterrand, président, s’affrontent dans un débat présidentiel avant le second tour.

Entre punchlines, mensonges et déstabilisations, l’affrontement est devenu mythique. François Morel enfile le costume de Jacques Chirac et Jacques Weber (Don Juan) celui de François Mitterrand pour nous faire revivre le duel en live. Raccourci d’une heure, la version théâtrale a gardé les piques les plus cinglantes pour un show digne des rap contenders actuels.

CAPUCINE BACQUE Le Champilambart (Vallet - 44)

25

mercredi

jeudi

17 jan.

© DR

16 jan.

© DR

20:00 théâtre

20:45 cinéma

3 à 5 euros

Qu’elle était verte ma vallée In green, chauvin

Avant de s’engager au service de la propagande américaine pendant la guerre, John Ford signe en 1941 un dernier film, un peu oublié parmi ses westerns légendaires. Malgré un tournage dans la San Fernando Valley californienne, le talentueux cinéaste parvient pourtant à faire l’illusion de son Irlande natale à travers ces destins d’une famille de mineurs attachante. Conte tragique avec des accents sociaux, le métrage reste assez éloigné des grandes fresques populaires et engagées à la Zola, en préférant un récit doux-amer. Filmant les foules de travailleurs avec beaucoup de brio, John Ford sublime les nombreuses scènes de fêtes et de chant. Mais l’âpreté des existences et les rudes conditions de travail sont tout autant évoquées, achevant d’en faire un chef-d’œuvre dans la lignée des grands films rooseveltien de cette époque.

NICOLAS BAUDRILLER Le Cinématographe (Nantes - 44)

12 à 25 euros

Festen Secret Story

Adapté du film culte et éponyme de Thomas Vinterberg, Festen prend les planches sans pour autant délaisser la caméra. Articulée autour de l’histoire d’une fête de famille fortunée qui tourne au scandale, la pièce est entièrement filmée et retransmise en direct à mesure qu’elle se joue. À travers ces deux supports de narration simultanés, la mise en scène donne à voir le hors-champ, met à nu une famille qui baigne dans le secret depuis bien des années. Le spectateur depuis son gradin, se voit offrir à la fois un point de vue externe et interne à travers la lentille de la caméra qui se balade sans discrétion aucune au sein de l’intrigue.

LOUISE PLESSIER Le Grand T (Nantes - 44) du 15 au 18/01

vendredi

18 jan.

/////// sélection de Grabuge 21:00 concert

5 à 7 euros

No Tongues « les voies de l’Oyapock » © DR

Claquette-chaussette

19:30 lifestyle

prix libre

Soirée l’Effet Mère

En cloque, mode d’emploi Dans un monde où 60%* des Français pensent qu’un homme ou une femme doivent avoir un enfant pour être épanouis, où 90% pensent que pour être heureux, un enfant doit avoir un père ET une mère, où le débat pour l’accès à la PMA pour les femmes seules ou couples lesbiens fait rage, le journaliste Henri Landré et la psychothérapeute Isabelle Tilmant proposent une lecture puis une discussion autour de la parentalité, ou pas, du XXIème siècle. Infertilité, dénatalité, GPA, désir parental… voici un aperçu des thèmes abordés lors de cette rencontre dans un contexte de modification profonde des droits à l’enfant.

Originaire de Nantes, ce quatuor explore les cultures, les voix et les musiques de traditions orales. Sorti début 2018, son premier album Les Voies du Monde s’appuie sur Les Voix du Monde, discographie d’expressions vocales élaborée par plusieurs ethnomusicologues. Entre jazz improvisé, musique ethnique et contemporaine, les réinterprétations de No Tongues étonnent par leurs rythmes tribaux et parfois leurs dissonances. Fort de son exode en Amazonie auprès des tribus Teko et Wayampi, le quartet remonte sur scène nous présenter en musique son voyage empli de paysages, de peuples et de cultures amérindiennes.

CAPUCINE BACQUÉ Pannonica (Nantes - 44)

CAPUCINE BACQUÉ Pol’n (Nantes - 44) *selon une étude de l’INSEE parue en 2015

27

samedi

19 jan.

© Charlotte Audureau

© DR

/////// sélection de Grabuge

18:00 danse

6 à 10 euros

Beach Bird et Biped au Festival Trajectoires Ça plage pour moi

Remontez le temps grâce à Robert Swinston ! Ancien danseur et ami du très célèbre chorégraphe américain Merce Cunningham (RIP), le directeur du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers remanie ses spectacles phares. D’un côté nous avons Beach Bird, œuvre iconique de l’artiste crée en 1991, dans laquelle des danseurs mi-homme mi-oiseaux évoluent sur une partition de John Cage. Sur un fond de bâtons de pluie quelquefois entrecoupé par une note de piano, un univers de bord de mer naît. Vient ensuite Biped, pièce avant-gardiste créée en 1999, alliant pour la première fois réel et virtuel. Des danseurs et des animations créées sur ordinateur se partagent la scène. La musique, jouée en live, est un mélange d’instruments acoustiques et électroniques. Comme Marty Mcfly, prenez votre Dolorean (ou votre vélo, c’est plus écolo) et retournez vers le futur.

CAPUCINE BACQUÉ Théâtre Graslin (Nantes - 44) du 19 au 21/01

Toute la programmation du festival sur festival-trajectoires.com

20:30 concert

12 à 23 euros

Chassol

Le Ludi au soleil Chef d’orchestre, compositeur pour la télé et le cinéma, professeur de musique, performeur en groupe ou en solo, pour Chassol, la musique « c’est son dada » comme disent les jeunes. Ce travail accumulé depuis une vie lui a même permis de créer une identité musicale propre : l’ultrascore. Ce terme, inventé par l’artiste français d’origine martiniquaise, définit son art : une harmonisation de sons, d’images et de bruits. Le pianiste et compositeur de 42 ans revient à Nantes présenter son nouveau projet : Ludi inspiré d’un roman de Hermann Hesse (Le Jeu des perles de verre). Accompagné de son batteur Mathieu Edward, l’artiste livre une performance et une association d’image filmées, d’animations et de musique.

CAPUCINE BACQUÉ Le lieu unique (Nantes - 44)

dimanche

© DR

20 jan.

18:00 danse

8 euros

Voyagers

au Festival Trajectoires Vaisseau sans gain

Prenez place dans le vaisseau de Matthieu Coulon Faudemer et Cécilia Emmenegger !

Ces deux chorégraphes vous embarquent pour un voyage intergalactique inspiré des Voyager Golden Record. En 1977, la NASA envoie dans le cosmos deux sondes spatiales remplies d’images et de sons représentant l’espèce humaine, destinées aux potentielles communautés extraterrestres. Ici, les deux artistes remplacent les sondes, questionnant ses origines tout en mettant en avant le profond désir de conquête spatiale du Terrien au travers de différentes chorégraphies. Le spectacle allie danse, astronomie, science et poésie pour définir l’humain et ses rêves au travers d’une odyssée autant physique que mentale.

CAPUCINE BACQUÉ Espace International Cosmopolis (Nantes - 44) aussi les 12,

13 et 16/01 au Planétarium (Nantes - 44). Toute la programmation du festival sur festival-trajectoires.com.

29

lundi

mardi

22 jan.

© DR

21 jan.

gratuit

Journée internationale des câlins Very bave trip

Créée il y a trente ans par un révérend américain (ces hommes d’églises, tout est bon pour avoir un contact physique avec un enfant), la journée du Free Hugs est calée sur la période la plus déprimante et « sans contacts » (comme ma carte bancaire) de l’année. Coincée entre Noël (où l’on se fait allègrement baver sur la joue par Tata) et la Saint-Valentin (le jour où on a carrément le droit à un rapport sexuel... mais pas avec tata), cette journée s’avère bénéfique pour la santé et le moral en favorisant la sécrétion d’ocytocine, une molécule qui joue sur la confiance, l’empathie, la générosité et la sexualité. Maintenant, il vous reste juste à bien doser votre câlin pour ne pas finir dans #balancetonporc CRYSTAL LE GUELLEC

© LDL20-30

lifestyle

20:00 danse

5 euros

Rituel pour une géographie du sensible au Festival Trajectoires Rite hunter

Quels sont les moyens d’être ensemble sans contrainte et sans ego ? C’est la question à laquelle Julie Nioche, Filiz Sizanli et Mustafa Kaplan tentent de répondre autour de trois installations chorégraphiques. Ce désir de partage naît de l’expérience des deux hommes de la compagnie, présents lors du mouvement protestataire de 2013 en Turquie. Au travers d’un groupe de 40 personnes et en utilisant le mouvement dansé et la parole, la troupe invite le public à participer à ces installations afin de se rencontrer via l’espace, le temps et les mouvements. Le spectateur est donc co-créateur du rituel visant à rencontrer l’autre et à se rassembler autour de valeurs fortes en construisant ses frontières psychiques et physiques. Le rituel interroge la manière dont chacun incarne son corps et évolue avec l’autre.

CAPUCINE BACQUÉ Maison des Arts (Saint-Herblain - 44), du 20 au 22/01

Toute la programmation du festival sur festival-trajectoires.com.

mercredi

jeudi

24 jan.

/////// sélection de Grabuge

© Frédéric Desmesure

23 jan.

12 à 23 euros

© Marion Fayolle

20:30 danse

Cheptel

au Festival Trajectoires

Bétail et fontaine Tous les ados vont à priori finir adultes, et tous les adultes ont, eux, été des ados. À croire que tout le monde l’oublie pourtant, car ces deux types d’individus peinent bien souvent à se comprendre. C’est cette question du dialogue ado/adulte qu’a voulu étudier Michel Schweizer dans Cheptel. Sur scène, il invite huit adolescents - non comédiens - âgés de 12 à 15 ans à s’exposer par la parole, le corps, et une caméra à la main. À mi-chemin entre l’œuvre théâtrale et l’étude sociologique, Cheptel pousse la confrontation ados/adultes, mais surtout contraint l’adulte à écouter et à regarder le jeune qui s’exprime.

LOUISE PLESSIER Le lieu unique (Nantes - 44)

du 22 au 23/01 Toute la programmation du festival sur festival-trajectoires.com

19:00 danse

10 à 50 euros

Dance-Park

au Festival Trajectoires Skate blanquette

Dans le cadre du festival Trajectoires, Olivia Grandville (chorégraphe & danseuse) nous invite au Dance-Park. En association avec Yves Godin, scénographe et créateur lumière, elle nous propose une approche atypique de cet art. En se basant sur l’espace qui leur était dédié au lieu unique, ils ont monté, non pas une scène, mais un terrain de jeu sous la forme d’un skate-park. Sans fil conducteur, ni consigne, douze artistes présentent leur œuvre sur cette scène singulière conçue pour l’événement et dont les spectateurs font partie intégrante de la performance puisqu’ils prennent place sur cette armature. Durant dix semaines, spectacles, ateliers et répétitions se relayent sans qu’aucun ne ressemble à un autre.

CAPUCINE BACQUÉ Le lieu unique (Nantes - 44), du 24/01 au 28/04

La programmation détaillée sur www.lelieuunique.com.

31

jeudi

© DR

24 jan.

20:45 théâtre

11,5 à 23,5 euros

Sa majesté des moches Adapté du roman de Clémentine Beauvais, plusieurs fois primé, l’intrigue démarre dans un lycée de Bourg-en-Bresse où a lieu chaque année l’élection des Boudins. Mireille, 16 ans, est élue Boudin de bronze après avoir été plusieurs fois à la première place. Perplexe, elle part à la rencontre d’Hakima et Astrid, les filles l’ayant dépassée cette année. S’ensuit alors un road trip en vélo avec pour point d’arrivée la Garden Party de l’Élysée le 14 juillet. Encrée dans un contexte féministe, la pièce aborde des sujets comme le harcèlement, l’amitié, les réseaux sociaux et plus globalement l’adolescence.

CAPUCINE BACQUÉ Théâtre de la Fleuriaye (Carquefou - 44)

© DR

Les Petites Reines

20:30 concert

16 à 27 euros

Rhoda Scott Lady Quartet L’orteil absolu

Après avoir découvert à 8 ans un orgue Hammond dans l’église de son père, la virtuose afro-américaine ne s’en éloignera plus jamais. Bien qu’elle soit rarement citée, elle fait partie des premiers artistes à avoir su maîtriser cet instrument entièrement. Après des études de musique, elle joue avec certains des plus grands musiciens de jazz du 20ème siècle comme Ray Charles ou Ella Fitzgerald. La « Barefoot Lady », adepte de jazz, blues et gospel, a trouvé une place dans un monde (anciennement) très masculin.

En solo, en groupe, live ou studio, ce sont près de 30 albums qui jalonnent la carrière de l’organiste la plus célèbre du monde. Performant en concert depuis 1968, toujours pieds nus, elle vient nous présenter son dernier album We Free Queens, enregistré avec son quatuor né en 2017 : Lady Quartet.

CAPUCINE BACQUÉ Capellia (La Chapelle-sur-Erdre - 44)

/////// sélection de Grabuge 20:30 concert

19 euros

Clara Luciani © Elsa & Johanna

Le Femme, je vous aime

20:30 concert

7 à 12 euros

Lenparrot et l’Ensemble Philéas

Les plus perspicaces d’entre vous auront remarqué cette belle plante, discrète, quand elle commença à officier en guest vocal au sein des tous frais La Femme, sur leur premier opus. Son timbre grave embellissait La femme et It’s time to wake up ! à l’époque. C’est Benjamin Biolay qui s’est ensuite penché sur son berceau, l’invitant en première partie de sa tournée. L’exigeante Françoise Hardy l’a également adoubée. Raphael, ensuite. Nico, sans doute, depuis l’au-delà. Depuis Sainte Victoire, elle a magistralement transformé l’essai et ne doit plus rien qu’à elle-même !

LIONEL DELAMOTTE Stereolux (Nantes - 44). En interview à la page 4

Ils sont fous ces Romain !

Lenparrot, c’est le projet électro pop mené par le Nantais Romain Lallement, parfois seul, parfois accompagné de son compère Olivier Deniaud.

Pièce maîtresse, sa voix, passant gracieusement d’un grain de basse profond et sensuel à des volutes cérébrales et éthérées. Après deux EP’s, l’album And then he..., le voyait déjà inviter quelques cordes et piano avec parcimonie. Cette fois-ci, la proposition est renversée, strictement acoustique : le concert sera porté par l’Ensemble Philéas, dans lequel joue son propre père. Une formule violon, alto, violoncelle, piano et chant, comme un gage d’une soirée bien à Rezé !

Partenaire de votre mag Tél. 02 40 98 89 59

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www.imprimerie-planchenault.fr

LIONEL DELAMOTTE L’Auditorium (Rezé - 44)

33

jeudi

vendredi

25 jan.

© DR

24 jan.

© DR

20:00 concert

21:30 cinéma

6,9 à 8,9 euros

Assassination Nation InstaDrame

Suite à une fuite massive de données, concernant notables comme habitants lambda, la bien-nommée bourgade de Salem sombre dans la folie alors que sont dévoilés les secrets de tous. Mais avant de basculer dans le revenge movie de manière jouissive et efficace, Sam Levison prend le temps de nous faire découvrir son groupe de quatre lycéennes, typiquement millennials. En empruntant les codes classiques du teenage movie, Assassination Nation dénonce ce microcosme rongé par un puritanisme schizophrénique et l’omniprésence toxique des réseaux sociaux. Un film qui s’inscrit dans la tradition des grandes satires sociales du cinéma américain, rappelant à sa manière La Poursuite Impitoyable d’Arthur Penn.

NICOLAS BAUDRILLER L’Absurde Séance au Katorza (Nantes - 44)

9 à 19 euros

Cosmos 1969 Synthé bonheur !

1969 marque un tournant considérable dans la conquête spatiale : pour la première fois dans l’histoire de l’Homme, Armstrong pose son pied sur la Lune. La même année, le synthétiseur fait son apparition et révolutionne la musique. Accompagnés d’une artiste en suspension représentant l’astronaute en mouvement dans l’espace, Thierry Balasse et sa bande nous immergent dans ce contexte, imaginant la bande sonore de la mission Apollo 11 avec des titres mythiques, des 60’s/70’s, des Beatles, en passant par Pink Floyd ou David Bowie…

CAPUCINE BACQUÉ Pianock’tail (Bouguenais - 44)

© DR

/////// sélection de Grabuge

20:30 lifestyle

complet

Sellig

Gilles est jaune Le talent n’est pas inné, mais obtenu à force de travail et de persévérance, Sellig en est la preuve. Gilles (Sellig épelé à l’envers) Magnard quitte son métier de cuisinier en 1992 pour se lancer dans le monde impitoyable du one-manshow. Depuis, le Lyonnais réunis, à la sueur de son front et sans les médias, un public qui lui permet de jouer à guichet complet à l’Olympia.

Avec des personnages bien installés, il raconte sans originalité (Anne Roumanoff a été la première à le produire), sa vie quotidienne avec un humour tantôt touchant, tantôt absurde. Et croiser une cordée de belge lors d’une ascension d’un rayon libre service chez Ikea n’est pas donné à tout le monde !

FREDERIC MATON La Cité des Congrès (Nantes - 44)

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