Glitter Numéro 9 (édition Réunion)

GLITTER Magazine Lifestyle Réunion

MODE Eilaroc, naissance d’une marque réunionnaise

SANTÉ

Juin violet, le mois de la maladie de Verneuil

INTERVIEW

Glitter+ Motors 2€

Clara-K, une artiste aux multiples facettes

1.

J U I L L E T

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EDITO Dans notre précédent édito, nous espérions ne plus avoir à évoquer la crise sanitaire qui dure depuis un an et demi. Certes La Réunion n’a pas eu à subir de reconfinement, mais les contraintes liées au couvre-feu ne sont pas totalement levées, et pèsent encore sur notre vie sociétale et économique... Mais promis, cette fois-ci c’est la bonne, prochain édito, pas un mot sur ce foutu virus ! Les vacances débutent dans quelques jours et tout le monde a besoin d’un peu d’air ! De l’air nous en avons profité grâce à plusieurs événements qui se sont déroulés ces dernières semaines et nous ont permis de nous évader. Tout d’abord la naissance officielle d’une toute nouvelle griffe de mode, 100% péi, Eilaroc, qui a tenu son premier défilé dans un décor sublime, les champs de canne de Manapany. Décor tout aussi splendide, celui du Conservatoire Botanique National de Mascarin qui a reçu les stands des collégiens et lycéens, éco-délégués, présentant leur travail sur les thématiques environnementales qui concernent tout un chacun. Nous vous laissons découvrir tout cela et bien plus encore, notamment notre shooting mode sur les plages de Saint-Gilles les Bains au soleil couchant, enfin... Bonne lecture !

Pascal & Stéphane Abla

P/ 05

P/ 8 à 12

P/ 14 à 17

P/ 18 à 22

P/ 24 à 27

P/ 28

P/ 30 à 39

P/ 40 à 44

P/ 46 à 47

P/ 48 à 49

P/ 50

SÉRIE 3 séries à voir absolument en 2021 !

ART Interview de Clara-K, une artiste aux multiples facettes

INTERVIEW Interview d’Isabelle Houng On Sieng

SOCIÉTÉ Journée académique d’éducation au développement durable

COIFFURE un soin dédié aux cheveux longs !

MODE Eilaroc,naissance d'une nouvelle marque réunionnaise

MODE Maéva Moinache porte des tenues Mango, Eilaroc et Pimky

INTERVIEW Juin Violet : la maladie de Verneuil mise en lumirère

DECO A la découverte de l’Exotique Chic

RENCONTRE Koulsy LAMKO

RECETTE Energy Balls

Glitter est édité par la SASU GLITTER : Ctre d’affaires de Mayotte, Bât A, Centre Maharajah 97600 Mamoudzou Pour nous joindre : Contact@glittermagazine.fr ou 0639691266 ou 0692329399 Dir Publication : Pascal Abla / pascal.abla@glittermagazine.fr / Dévlpt Réunion : Stéphane Abla/ stephane.abla@glittermagazine.fr Impression : ICP Roto, Le Port / Dépôt légal à parution - ISNN : en cours Tirage : 7000 ex. / Tarif : 2€ Inclut le magazine MOTORS en bundle Rédaction : Pascal Abla, Stéphane Abla, Elisda Beaucheix, Reschma Jetha de Cookycious, Merci à MGEN pour leur participation sur les articles «Koulsy Lamko» et «Interview d’Isabelle Houng On Sieng» Crédits photos : Pascal Abla, Stéphane Abla, Elisda Beaucheix, Reschma Jetha - Autres crédits photos selon indications.

Photo de couverture : Maéva Moinache sous l’objectif de Mickaël Gresset. Création maquette et mise en page : Clara K Studio - 06.93.13.55.42 www.clara-k.fr ©SASU GLITTER - Toute reproduction intégrale ou partielle des textes, photos, graphismes publiés dans ce magazine est interdite.

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EDITO Dans notre précédent édito, nous espérions ne plus avoir à évoquer la crise sanitaire qui dure depuis un an et demi. Certes La Réunion n’a pas eu à subir de reconfinement, mais les contraintes liées au couvre-feu ne sont pas totalement levées, et pèsent encore sur notre vie sociétale et économique... Mais promis, cette fois-ci c’est la bonne, prochain édito, pas un mot sur ce foutu virus ! Les vacances débutent dans quelques jours et tout le monde a besoin d’un peu d’air ! De l’air nous en avons profité grâce à plusieurs événements qui se sont déroulés ces dernières semaines et nous ont permis de nous évader. Tout d’abord la naissance officielle d’une toute nouvelle griffe de mode, 100% péi, Eilaroc, qui a tenu son premier défilé dans un décor sublime, les champs de canne de Manapany. Décor tout aussi splendide, celui du Conservatoire Botanique National de Mascarin qui a reçu les stands des collégiens et lycéens, éco-délégués, présentant leur travail sur les thématiques environnementales qui concernent tout un chacun. Nous vous laissons découvrir tout cela et bien plus encore, notamment notre shooting mode sur les plages de Saint-Gilles les Bains au soleil couchant, enfin... Bonne lecture !

Pascal & Stéphane Abla

P/ 05

P/ 8 à 12

P/ 14 à 17

P/ 18 à 22

P/ 24 à 27

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SÉRIE 3 séries à voir absolument en 2021 !

ART Interview de Clara-K, une artiste aux multiples facettes

INTERVIEW Interview d’Isabelle Houng On Sieng

SOCIÉTÉ Journée académique d’éducation au développement durable

COIFFURE un soin dédié aux cheveux longs !

MODE Eilaroc,naissance d'une nouvelle marque réunionnaise

MODE Maéva Moinache porte des tenues Mango, Eilaroc et Pimky

INTERVIEW Juin Violet : la maladie de Verneuil mise en lumirère

DECO A la découverte de l’Exotique Chic

RENCONTRE Koulsy LAMKO

RECETTE Energy Balls

Glitter est édité par la SASU GLITTER : Ctre d’affaires de Mayotte, Bât A, Centre Maharajah 97600 Mamoudzou Pour nous joindre : Contact@glittermagazine.fr ou 0639691266 ou 0692329399 Dir Publication : Pascal Abla / pascal.abla@glittermagazine.fr / Dévlpt Réunion : Stéphane Abla/ stephane.abla@glittermagazine.fr Impression : ICP Roto, Le Port / Dépôt légal à parution - ISNN : en cours Tirage : 7000 ex. / Tarif : 2€ Inclut le magazine MOTORS en bundle Rédaction : Pascal Abla, Stéphane Abla, Elisda Beaucheix, Reschma Jetha de Cookycious, Merci à MGEN pour leur participation sur les articles «Koulsy Lamko» et «Interview d’Isabelle Houng On Sieng» Crédits photos : Pascal Abla, Stéphane Abla, Elisda Beaucheix, Reschma Jetha - Autres crédits photos selon indications.

Photo de couverture : Maéva Moinache sous l’objectif de Mickaël Gresset. Création maquette et mise en page : Clara K Studio - 06.93.13.55.42 www.clara-k.fr ©SASU GLITTER - Toute reproduction intégrale ou partielle des textes, photos, graphismes publiés dans ce magazine est interdite.

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Série

3 séries à voir en 2021 !

Les salles obscures ont rouvert leurs portes au public, l’industrie cinématographique panse tout doucement ses plaies en projetant en cette mi-2021 de nombreux films initialement programmés pour 2020. En attendant la reprise complète et le déferlement de nouveautés ciné, nous vous proposons de reprendre notre nouvelle rubrique «séries» sur les opus à voir absolument en 2021. Quelle que soit la plate-forme que vous avez adoptée, de Canal+ à OCS en passant par Netflix, Prime Video, Salto ou tant d’autres encore, chacune propose des pépites en reprise des studios traditionnels ou en totale création dédiée. Nos trois séries du moment sont...

1/ L’ATTAQUE DES TITANS sur Netflix Synopsis : L’Attaque des Titans est le dérivé animé d’un célèbre manga japonais, sorti initialement en 2009. Netflix diffuse les 3 premières saisons pour un total de 59 épisodes. L’histoire racontée est celle d’Eren Yeager, jeune homme dont la vie a basculé lorsque sa mère a été tuée devant ses yeux par un Titan, une espèce de créatures dont la seule finalité semble être l’anéantissement de l’humanité. Eren intègre rapidement les forces armées chargées de protéger la population contre

les Titans. Plus précisément, il rejoint le bataillon d’exploration, composé par une élite de guerriers sans peur, prêts à se sacrifier pour anéantir les Titans. Il y rencontre des amis, une famille, apprend l’art de la guerre et découvre les vices qui rongent l’humanité, notamment du côté des riches et puissants gouvernants. En plus de ses qualités humaines qui en font un compagnon exemplaire, Eren développe, à la suite d’une bataille dans laquelle il a failli perdre la vie, un pouvoir étrange et fascinant... la capacité de se transformer en Titan !

Nouveau V7, PLUS PUISSANTE, TOUJOURS ICONIQUE

La nouvelle V7 est plus rapide, plus confortable, mieux équipée et plus raffinée, tout en conservant le caractère et l’authenticité dont chaque Moto Guzzi se targue

34, bd du Chaudron / Sainte-Clotilde Tél : 0262 92 58 00 4.

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16, rue Luc Lorion / Saint-Pierre Tél : 0262 35 57 57

@moto2000re

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3 séries à voir en 2021 !

Les salles obscures ont rouvert leurs portes au public, l’industrie cinématographique panse tout doucement ses plaies en projetant en cette mi-2021 de nombreux films initialement programmés pour 2020. En attendant la reprise complète et le déferlement de nouveautés ciné, nous vous proposons de reprendre notre nouvelle rubrique «séries» sur les opus à voir absolument en 2021. Quelle que soit la plate-forme que vous avez adoptée, de Canal+ à OCS en passant par Netflix, Prime Video, Salto ou tant d’autres encore, chacune propose des pépites en reprise des studios traditionnels ou en totale création dédiée. Nos trois séries du moment sont...

1/ L’ATTAQUE DES TITANS sur Netflix Synopsis : L’Attaque des Titans est le dérivé animé d’un célèbre manga japonais, sorti initialement en 2009. Netflix diffuse les 3 premières saisons pour un total de 59 épisodes. L’histoire racontée est celle d’Eren Yeager, jeune homme dont la vie a basculé lorsque sa mère a été tuée devant ses yeux par un Titan, une espèce de créatures dont la seule finalité semble être l’anéantissement de l’humanité. Eren intègre rapidement les forces armées chargées de protéger la population contre

les Titans. Plus précisément, il rejoint le bataillon d’exploration, composé par une élite de guerriers sans peur, prêts à se sacrifier pour anéantir les Titans. Il y rencontre des amis, une famille, apprend l’art de la guerre et découvre les vices qui rongent l’humanité, notamment du côté des riches et puissants gouvernants. En plus de ses qualités humaines qui en font un compagnon exemplaire, Eren développe, à la suite d’une bataille dans laquelle il a failli perdre la vie, un pouvoir étrange et fascinant... la capacité de se transformer en Titan !

Nouveau V7, PLUS PUISSANTE, TOUJOURS ICONIQUE

La nouvelle V7 est plus rapide, plus confortable, mieux équipée et plus raffinée, tout en conservant le caractère et l’authenticité dont chaque Moto Guzzi se targue

34, bd du Chaudron / Sainte-Clotilde Tél : 0262 92 58 00 4.

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16, rue Luc Lorion / Saint-Pierre Tél : 0262 35 57 57

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Série

2/ HISTOIRE DE LISEY sur Apple TV+ avec Julianne Moore et Clive Owen Synopsis : Très attaché à son roman de 2006, Histoire de Lisey, le génialissime Stephen King a lui-même écrit le scénario de la série. Toujours magistrale dans ses rôles, Julianne Moore interprète ici Lisey Landon, qui deux ans après le décès traumatisant de son époux, tente tant bien que mal de se reconstruire. Scott Landon (incarné par Clive Owen), auteur à succès de livres fantastiques, a laissé en héritage à son épouse une énigme sous la forme d’un jeu de piste, qui la conduira vers un monde parallèle inventé par Scott alors enfant victime d’un père violent, et devenu réalité. Un monde dans lequel il renfermait ses secrets les plus sombres.

Devenue l'obsession d'un fan déséquilibré de son défunt mari, Lisey va devoir surmonter son deuil, reconstruire un passé qu'elle avait occulté et venir en aide à l'une de ses sœurs, Amanda, piégée dans cette autre dimension.

3/ CHERNOBYL sur OCS avec Jared Harris, Emily Watson, Stellan Skarsgard Synopsis :Mini-série en cinq épisodes, Chernobyl décrit la catastrophe nucléaire survenue le 26 avril 1986 dans la centrale nucléaire V.I Lenine, en Ukraine. Le shworunner Craig Mazin présente dans cette histoire à la fois les jours et semaines qui ont suivi ce drame, mais surtout les rouages et le fonctionnement du système soviétique qui y a mené. Même si l’histoire racontée et les faits rapportés sont réels, tout comme plusieurs des personnages centraux de l’intrigue comme le physicien Valery Legasov qui s’est donné la mort deux ans après la catastrophe, et incarné à l’écran par Jared Harris ou bien le représentant de l’autorité gouvernementale Boris Scherbina joué par Stellan Skarsgard, certains détails ont du être romancés ou adaptés pour correspondre au format narratif en cinq épisodes d’une catastrophe qui s’est étalée sur deux années. Certains personnages sont également purement fictifs, comme la physicienne nucléaire Ulana Khomyuk (jouée par Emily Watson) qui a enquêté sur la catastrophe.

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2/ HISTOIRE DE LISEY sur Apple TV+ avec Julianne Moore et Clive Owen Synopsis : Très attaché à son roman de 2006, Histoire de Lisey, le génialissime Stephen King a lui-même écrit le scénario de la série. Toujours magistrale dans ses rôles, Julianne Moore interprète ici Lisey Landon, qui deux ans après le décès traumatisant de son époux, tente tant bien que mal de se reconstruire. Scott Landon (incarné par Clive Owen), auteur à succès de livres fantastiques, a laissé en héritage à son épouse une énigme sous la forme d’un jeu de piste, qui la conduira vers un monde parallèle inventé par Scott alors enfant victime d’un père violent, et devenu réalité. Un monde dans lequel il renfermait ses secrets les plus sombres.

Devenue l'obsession d'un fan déséquilibré de son défunt mari, Lisey va devoir surmonter son deuil, reconstruire un passé qu'elle avait occulté et venir en aide à l'une de ses sœurs, Amanda, piégée dans cette autre dimension.

3/ CHERNOBYL sur OCS avec Jared Harris, Emily Watson, Stellan Skarsgard Synopsis :Mini-série en cinq épisodes, Chernobyl décrit la catastrophe nucléaire survenue le 26 avril 1986 dans la centrale nucléaire V.I Lenine, en Ukraine. Le shworunner Craig Mazin présente dans cette histoire à la fois les jours et semaines qui ont suivi ce drame, mais surtout les rouages et le fonctionnement du système soviétique qui y a mené. Même si l’histoire racontée et les faits rapportés sont réels, tout comme plusieurs des personnages centraux de l’intrigue comme le physicien Valery Legasov qui s’est donné la mort deux ans après la catastrophe, et incarné à l’écran par Jared Harris ou bien le représentant de l’autorité gouvernementale Boris Scherbina joué par Stellan Skarsgard, certains détails ont du être romancés ou adaptés pour correspondre au format narratif en cinq épisodes d’une catastrophe qui s’est étalée sur deux années. Certains personnages sont également purement fictifs, comme la physicienne nucléaire Ulana Khomyuk (jouée par Emily Watson) qui a enquêté sur la catastrophe.

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Société

Plus d’une quinzaines de stands dont six tenus par les éco-délégués, élèves de 6ème à la 3ème de six collèges du département

1ère Journée académique d’éducation au développement durable Lundi 31 mai s’est tenue à Saint-Leu la première édition de la JAEDD ou Journée académique d’éducation au développement durable. Un événement dont la vocation était de mettre en lumière les actions menées tout au long de l’année par les «éco-délégués» de 6 collèges, mais aussi présenter le travail de tous les établissements scolaires de La Réunion, collèges, lycées, écoles primaires, ainsi que de nombreuses associations et institutions, impliquées dans la sensibilisation au développement durable.

En tant que département insulaire, La Réunion est d’autant plus concernée par les questions environnementales, la mise en place et l’adoption d’habitudes de production, de consommation, de développement, de recyclage etc. en phase avec la protection de notre écosystème. Durant cette journée, qui s’est tenue dans l’un des plus beaux sites du département, le Conservatoire Botanique National de Mascarin, plus de 70 établissements ont reçu leur label E3D (Établissement en Démarche de Développement Durable) remis par l’Académie.

Texte et photos : Pascal Abla

Les élèves et encadrants du collège Simon Lucas de l’Étang-Salé les Hauts présentent à la Rectrice les récoltes issues du potager de l’établissement. Le collège est également équipé d’un poulailler dans lequel résident une vingtaine de gallinacées, friandes des restes de la cantine.

Les éco-délégués du collège de La Chatoire (Le Tampon) ont œuvré tout au long de l’année sur un potager en permaculture au sein de leur établissement. En plus des affichettes présentant ce travail, ils ont confectionné lors de la JEDD de nombreux objets issus de matériaux 100% recyclés

Les élèves du collège Texeira Da Motta de La Possession ont offert aux visiteurs de leur stand des graines de plantes endémiques de La Réunion, ainsi que des conseils pour les faire pousser dans le jardin ou sur le balcon.

Les petits pots de Bois d’Arnette, Bois Puant ou encore Bois de Judas, réalisés à partir de bouteilles d’eau recyclées, ont eu un grand succès !

Les éco-délégués du collège de l’Étang-SaintPaul n’ont pas chômé durant l’année entre l’arboretum composé de plusieurs centaines d’arbres appartenant à plus de 20 espèces endémiques (Bois de Joli coeur, Changeécorce, Bois de Fer, Bois de Senteur Rouge etc.) et le rucher de l’établissement. Ils ont partagé avec les visiteurs leurs connaissances du monde des abeilles et ont fait gagner des pots de miel de leur récolte.

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Plus d’une quinzaines de stands dont six tenus par les éco-délégués, élèves de 6ème à la 3ème de six collèges du département

1ère Journée académique d’éducation au développement durable Lundi 31 mai s’est tenue à Saint-Leu la première édition de la JAEDD ou Journée académique d’éducation au développement durable. Un événement dont la vocation était de mettre en lumière les actions menées tout au long de l’année par les «éco-délégués» de 6 collèges, mais aussi présenter le travail de tous les établissements scolaires de La Réunion, collèges, lycées, écoles primaires, ainsi que de nombreuses associations et institutions, impliquées dans la sensibilisation au développement durable.

En tant que département insulaire, La Réunion est d’autant plus concernée par les questions environnementales, la mise en place et l’adoption d’habitudes de production, de consommation, de développement, de recyclage etc. en phase avec la protection de notre écosystème. Durant cette journée, qui s’est tenue dans l’un des plus beaux sites du département, le Conservatoire Botanique National de Mascarin, plus de 70 établissements ont reçu leur label E3D (Établissement en Démarche de Développement Durable) remis par l’Académie.

Texte et photos : Pascal Abla

Les élèves et encadrants du collège Simon Lucas de l’Étang-Salé les Hauts présentent à la Rectrice les récoltes issues du potager de l’établissement. Le collège est également équipé d’un poulailler dans lequel résident une vingtaine de gallinacées, friandes des restes de la cantine.

Les éco-délégués du collège de La Chatoire (Le Tampon) ont œuvré tout au long de l’année sur un potager en permaculture au sein de leur établissement. En plus des affichettes présentant ce travail, ils ont confectionné lors de la JEDD de nombreux objets issus de matériaux 100% recyclés

Les élèves du collège Texeira Da Motta de La Possession ont offert aux visiteurs de leur stand des graines de plantes endémiques de La Réunion, ainsi que des conseils pour les faire pousser dans le jardin ou sur le balcon.

Les petits pots de Bois d’Arnette, Bois Puant ou encore Bois de Judas, réalisés à partir de bouteilles d’eau recyclées, ont eu un grand succès !

Les éco-délégués du collège de l’Étang-SaintPaul n’ont pas chômé durant l’année entre l’arboretum composé de plusieurs centaines d’arbres appartenant à plus de 20 espèces endémiques (Bois de Joli coeur, Changeécorce, Bois de Fer, Bois de Senteur Rouge etc.) et le rucher de l’établissement. Ils ont partagé avec les visiteurs leurs connaissances du monde des abeilles et ont fait gagner des pots de miel de leur récolte.

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Au collège Jean d’Esme (Sainte-Marie), l’éducation au développement durable rime avec solidarité. C’est en soutien aux enfants victimes de crise alimentaire dans le Sud de Madagascar que les écodélégués ainsi que les autres élèves du collège ont récolté des fonds, notamment grâce à la vente de cartes de vœux et d’appels au don. L’opération Kéré lancée par Réunion La 1ère et le JIR a ainsi pu être complétée par les plus de 670€ récoltés par les élèves.

L’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) tenait l’un des stands les plus en vue du moment. Les milliers de petites bestioles que l’on aime détester, nos «amis» les moustiques tigre ont en effet attiré l’attention de beaucoup de monde, intrigué notamment par la nouvelle technique de lutte contre leur prolifération, mise en place par les équipes de l’IRD. La TIS pour Technique de l’Insecte Stérile, consiste à irradier les moustiques mâles préalablement séparés des femelles de l’élevage, afin de les stériliser avant un lâcher dans la nature (sous contrôle des autorités sanitaires).

Les femelles sauvages ainsi fécondées par ces petits soldats pondront tout le reste de leur vie des œufs qui n’écloront jamais.

Sur le stand du collège Les Aigrettes (Saint-Gilles les Bains), la rectrice, Mme Chantal ManèsBonnisseau, observe au binoculaire l’insoupçonnée composition de feuilles d’arbres endémiques de La Réunion. Dans le cadre de leur atelier «Vague Verte» lancée par la professeur de SVT Sophie Auzeine en 2013, les élèves de l’établissement apprennent à planter, arroser, débroussailler, tailler, fleurir.

Plusieurs centaines d’arbres dont des dizaines d’endémiques, ont été plantés par les élèves depuis le lancement de cette initiative.

Les équipes de Sciences Réunion, partenaire d’EDF Réunion, ont tenu un stand à la fois pédagogique et ludique permettant aux plus jeunes notamment de mieux appréhender les questions liées à la production et la maîtrise de l’énergie électrique. Pour celles et ceux intéressés par produire leur électricité eux- mêmes, un vélo générateur de courant était à disposition...

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Au collège Jean d’Esme (Sainte-Marie), l’éducation au développement durable rime avec solidarité. C’est en soutien aux enfants victimes de crise alimentaire dans le Sud de Madagascar que les écodélégués ainsi que les autres élèves du collège ont récolté des fonds, notamment grâce à la vente de cartes de vœux et d’appels au don. L’opération Kéré lancée par Réunion La 1ère et le JIR a ainsi pu être complétée par les plus de 670€ récoltés par les élèves.

L’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) tenait l’un des stands les plus en vue du moment. Les milliers de petites bestioles que l’on aime détester, nos «amis» les moustiques tigre ont en effet attiré l’attention de beaucoup de monde, intrigué notamment par la nouvelle technique de lutte contre leur prolifération, mise en place par les équipes de l’IRD. La TIS pour Technique de l’Insecte Stérile, consiste à irradier les moustiques mâles préalablement séparés des femelles de l’élevage, afin de les stériliser avant un lâcher dans la nature (sous contrôle des autorités sanitaires).

Les femelles sauvages ainsi fécondées par ces petits soldats pondront tout le reste de leur vie des œufs qui n’écloront jamais.

Sur le stand du collège Les Aigrettes (Saint-Gilles les Bains), la rectrice, Mme Chantal ManèsBonnisseau, observe au binoculaire l’insoupçonnée composition de feuilles d’arbres endémiques de La Réunion. Dans le cadre de leur atelier «Vague Verte» lancée par la professeur de SVT Sophie Auzeine en 2013, les élèves de l’établissement apprennent à planter, arroser, débroussailler, tailler, fleurir.

Plusieurs centaines d’arbres dont des dizaines d’endémiques, ont été plantés par les élèves depuis le lancement de cette initiative.

Les équipes de Sciences Réunion, partenaire d’EDF Réunion, ont tenu un stand à la fois pédagogique et ludique permettant aux plus jeunes notamment de mieux appréhender les questions liées à la production et la maîtrise de l’énergie électrique. Pour celles et ceux intéressés par produire leur électricité eux- mêmes, un vélo générateur de courant était à disposition...

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La MGEN présentait deux de ses récentes expositions : « Dessine Moi L'Écologie » et « L’Économie Sociale et Solidaire KESSAKO ? ». Tout au long de l’année, la Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale met gratuitement à disposition des établissements scolaires, mais également d’associations, de nombreuses expositions sur des thématiques de première importance pour les jeunes générations (écologie, nutrition, développement durable, ESS entre autres...)

un outil pour le bien-être des élèves !

Le stand de l’association Ekopratik proposait de découvrir des réalisations à la fois pratiques et écologiques. En témoignent ce four solaire totalement fait maison ou encore cette enceinte Bluetooth© réalisée à partir d’objets de récupération. L’association organise tout au long de l’année des ateliers «Réparali Kafé» durant lesquels les propriétaires de petit ou gros électroménager tombé en panne sont accompagnés pour réparer eux-mêmes leurs appareils.

Une démarche écologique, économique, et éco-citoyenne.

Filgood aide les professionnels de l’éducation à identifier et prioriser les thématiques de santé à aborder auprès des collégiens et lycéens.

Il permet à ces derniers de devenir des acteurs éclairés de leur santé.

Enseignant, conseiller principal d’éducation ou encore chef d’établissement…

Vous êtes les premiers concernés par la santé de vos élèves, connectez vous dès à présent à Filgood !

www.filgood-sante.fr

Qu’est ce que l’ADOSEN ?

prévention santé

12.

GLITTER N°8

L’ADOSEN – Prévention Santé MGEN est une association agréée par le Ministère de l’Education Nationale qui intervient auprès de la communauté éducative en éducation et promotion de la santé, de la citoyenneté et de la solidarité.

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Société

La MGEN présentait deux de ses récentes expositions : « Dessine Moi L'Écologie » et « L’Économie Sociale et Solidaire KESSAKO ? ». Tout au long de l’année, la Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale met gratuitement à disposition des établissements scolaires, mais également d’associations, de nombreuses expositions sur des thématiques de première importance pour les jeunes générations (écologie, nutrition, développement durable, ESS entre autres...)

un outil pour le bien-être des élèves !

Le stand de l’association Ekopratik proposait de découvrir des réalisations à la fois pratiques et écologiques. En témoignent ce four solaire totalement fait maison ou encore cette enceinte Bluetooth© réalisée à partir d’objets de récupération. L’association organise tout au long de l’année des ateliers «Réparali Kafé» durant lesquels les propriétaires de petit ou gros électroménager tombé en panne sont accompagnés pour réparer eux-mêmes leurs appareils.

Une démarche écologique, économique, et éco-citoyenne.

Filgood aide les professionnels de l’éducation à identifier et prioriser les thématiques de santé à aborder auprès des collégiens et lycéens.

Il permet à ces derniers de devenir des acteurs éclairés de leur santé.

Enseignant, conseiller principal d’éducation ou encore chef d’établissement…

Vous êtes les premiers concernés par la santé de vos élèves, connectez vous dès à présent à Filgood !

www.filgood-sante.fr

Qu’est ce que l’ADOSEN ?

prévention santé

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L’ADOSEN – Prévention Santé MGEN est une association agréée par le Ministère de l’Education Nationale qui intervient auprès de la communauté éducative en éducation et promotion de la santé, de la citoyenneté et de la solidarité.

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Mode

Glitter : Bonjour Corail, avant de revenir sur votre gala de mode du samedi 8 mai, pouvez- vous nous parler de vous ?

Corail Quiriet : Je suis Corail Quiriet, Créatrice de mode et responsable de la marque artisanale et réunionnaise de vêtements et d’accessoires nommée Eilaroc

Eilaroc, naissance d'une nouvelle marque réunionnaise

Le 8 mai dernier, dans un champs de canne à sucre de Manapany, s'est officiellement tenu le premier défilé de la toute jeune marque réunionnaise de vêtements et accessoires, Eilaroc. Fondée par Corail Quiriet, Eilaroc se démarque donc dès son lancement sur le marché local de la création de mode, non seulement par le lieu à la fois atypique mais totalement symbolique de notre département choisi pour l'occasion, mais également par son état d'esprit et son concept, que nous présente sa jeune fondatrice.

Propos recueillis par Pascal Abla Crédit photos : Jean-François Lebon

Glitter : Avant d'être un métier, la création de mode est avant tout une passion. Quand et comment estelle née chez vous ?

C.Q : Le stylisme et les loisirs créatifs sont devenus le fil rouge de ma vie dès l’âge de 7ans. C’est au détour d’une après-midi devant une série avec un ange gardien que j’ai littéralement eu le déclic. Un véritable coup de cœur pour le métier de créatrice de mode, il en faut peu pour me motiver toutes ces années. C’est là que tout à commencé : les cours particuliers, les ateliers, la curiosité des salons et marchés artisanaux, les défilés, les concours etc...

Glitter : Dans un monde dominé d'un côté par les grands groupes de prêt à porter et de l'autre par les maisons historiques de couture et haute-couture, les jeunes créatrices et créateurs ont-ils une carte à jouer selon-vous ?

C.Q : Nous sommes jeunes, c’est vrai, de jeunes créateurs ambitieux avec des idées nouvelles et des valeurs fortes. A La Réunion nous avons encore une carte à jouer, le territoire est petit et les marchés autour de l’artisanat et du savoir- faire ne sont pas encore saturés. De plus, la population fait de plus en plus attention à sa consommation, en soutenant et favorisant les productions locales.

Ils se reconnaissent à travers nous, et ça joue en notre faveur. C’est en se serrant les coudes qu’on y arrivera et que chacun trouvera sa place. Je suis une personne optimiste et je sais bien que je ne suis pas la seule.

Glitter : Qu'est-ce qui vous a déterminé à lancer votre propre marque ?

C.Q : C’est un rêve d’avoir sa propre marque et de pouvoir être autonome, libre de ces propres décisions. Ces 14 ans d’attente pour en arriver là aujourd’hui, m’ont été utiles pour donner à Eilaroc un vrai rôle au sein de la société. Je souhaite développer à La Réunion, une mode pour tous, une mode écoresponsable, une mode soucieuse de son impact environnemental. Pour y arriver et sachant que je suis très exigeante, il me faudra sûrement des années, mais ça tombe bien, j’en ai encore beaucoup devant moi !

14.

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Mode

Glitter : Bonjour Corail, avant de revenir sur votre gala de mode du samedi 8 mai, pouvez- vous nous parler de vous ?

Corail Quiriet : Je suis Corail Quiriet, Créatrice de mode et responsable de la marque artisanale et réunionnaise de vêtements et d’accessoires nommée Eilaroc

Eilaroc, naissance d'une nouvelle marque réunionnaise

Le 8 mai dernier, dans un champs de canne à sucre de Manapany, s'est officiellement tenu le premier défilé de la toute jeune marque réunionnaise de vêtements et accessoires, Eilaroc. Fondée par Corail Quiriet, Eilaroc se démarque donc dès son lancement sur le marché local de la création de mode, non seulement par le lieu à la fois atypique mais totalement symbolique de notre département choisi pour l'occasion, mais également par son état d'esprit et son concept, que nous présente sa jeune fondatrice.

Propos recueillis par Pascal Abla Crédit photos : Jean-François Lebon

Glitter : Avant d'être un métier, la création de mode est avant tout une passion. Quand et comment estelle née chez vous ?

C.Q : Le stylisme et les loisirs créatifs sont devenus le fil rouge de ma vie dès l’âge de 7ans. C’est au détour d’une après-midi devant une série avec un ange gardien que j’ai littéralement eu le déclic. Un véritable coup de cœur pour le métier de créatrice de mode, il en faut peu pour me motiver toutes ces années. C’est là que tout à commencé : les cours particuliers, les ateliers, la curiosité des salons et marchés artisanaux, les défilés, les concours etc...

Glitter : Dans un monde dominé d'un côté par les grands groupes de prêt à porter et de l'autre par les maisons historiques de couture et haute-couture, les jeunes créatrices et créateurs ont-ils une carte à jouer selon-vous ?

C.Q : Nous sommes jeunes, c’est vrai, de jeunes créateurs ambitieux avec des idées nouvelles et des valeurs fortes. A La Réunion nous avons encore une carte à jouer, le territoire est petit et les marchés autour de l’artisanat et du savoir- faire ne sont pas encore saturés. De plus, la population fait de plus en plus attention à sa consommation, en soutenant et favorisant les productions locales.

Ils se reconnaissent à travers nous, et ça joue en notre faveur. C’est en se serrant les coudes qu’on y arrivera et que chacun trouvera sa place. Je suis une personne optimiste et je sais bien que je ne suis pas la seule.

Glitter : Qu'est-ce qui vous a déterminé à lancer votre propre marque ?

C.Q : C’est un rêve d’avoir sa propre marque et de pouvoir être autonome, libre de ces propres décisions. Ces 14 ans d’attente pour en arriver là aujourd’hui, m’ont été utiles pour donner à Eilaroc un vrai rôle au sein de la société. Je souhaite développer à La Réunion, une mode pour tous, une mode écoresponsable, une mode soucieuse de son impact environnemental. Pour y arriver et sachant que je suis très exigeante, il me faudra sûrement des années, mais ça tombe bien, j’en ai encore beaucoup devant moi !

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Glitter : Le lieu choisi pour ce défilé est très atypique.

Comment vous est venue l'idée de présenter Eilaroc dans cet environnement particulier ?

C.Q : Les amateurs de mode ressentiront l’air Jacquemus dans le choix du lieu, à la sauce péï.

Eilaroc a affirmé son authenticité au cœur d’un champ de cannes à sucre, représentatif de l’île et de sa culture, pour son lancement de marque.

Une première à La Réunion, et Eilaroc l’a fait ! Un grand merci pour nous avoir fait confiance pour les lieux.

Corail Quiriet, créatrice d’Eilaroc

Glitter : Quel est le concept d'Eilaroc ?

Corail Quiriet : « Le Métissage de l’Artisanat et de l’Écocréation » Eilaroc, modernise l’artisanat local, met en évidence son identité réunionnaise et sensibilise à l’importance de préserver notre île. Eilaroc c’est une grande collection par an avec une thématique forte déclinée dans une gamme de produits importants (vêtements, bijoux, accessoires, déco...). Pour chacune de ces collections, nous mettons à l’honneur une espèce locale. Eilaroc, c’est aussi des collections en édition limitée, tout au long de l’année reprenant les valeurs de la marque.

Glitter : Malgré le contexte, et les contraintes sanitaires à respecter pour pouvoir assister au gala, les spectateurs étaient nombreux au rendez-vous.

Vous attendiez-vous à un tel succès ?

C.Q : Pour tout vous dire, nous n’avons pas eu l’effectif attendu malheureusement. Le contexte a eu réellement un impact sur le nombre de spectateurs à notre gala. Mais parmi eux, nous avons pu compter sur la présence de la créatrice réunionnaise Christ Ray, l’animatrice Élodie Aye, la Fédération Méti-tresse ou encore des influenceuses et influenceurs locaux. Le succès s’est plutôt fait sentir à la suite de l’événement, les retombées sont vraiment à la hauteur de nos attentes. Nous espérons continuer sur cette voie.

Glitter : De nombreux bénévoles vous ont entourée pour l'organisation du gala et durant le défilé. C'est une véritable aventure humaine !

C.Q : Oui c’est exactement ça. Toute notre équipe était constituée de bénévoles. Les 15 modèles, dont Mira Rebelo, Miss Éco International Talent Réunion Island ; Axelle Mara Miss Ronde Réunion 2020 ; Florence Arginthe Miss Réunion 2010, Océane, Adelle, Yvonne, Anita, Vanou, Clémence, Laëtitia, Lisa, Pauline, Samuel, Loïk, Raphaël... Swad et Jimi en animation, Isikophotos, Shan Photographie, Dav.97k Prod... Même les maquilleurs et coiffeurs, Fred, Delva, Julie de Le Flamboyant Beauté, Éloïse Boyer. Merci aussi à mes proches sur place depuis très tôt le matin sous la pluie et jusqu’à tard avant le couvre feu. Vous êtes incroyables et vous faites partis de l’Équipe Eilaroc. MERCI !

ORIS AQUIS DATE

Glitter : Merci beaucoup Corail. Comment nos lectrices et lecteurs peuvent-ils se procurer vos créations ?

C.Q : Merci à vous de mettre en avant mon travail !

Vous pouvez retrouver Eilaroc sur notre site internet et boutique en ligne : www.eilaroc.fr et sur les réseaux sociaux, vous y retrouverez toutes nos actualités et nos futurs évènements à ne pas manquer !

Glitter : Le samedi 8 mai dernier, vous organisiez un gala de mode à Manapany pour présenter votre première collection et officialiser le lancement d'Eilaroc. Qu'est-ce qui vous convaincue de réaliser cet événement alors que l'impact de la crise sanitaire est encore bien présent sur notre économie locale ?

C.Q : Après plus d’un an et demi de démarches pour lancer mon projet, il était temps de présenter Eilaroc au grand public. Quand faut y aller, faut y aller, non ? Plusieurs fois déjà, notre événement a été reporté. Quand vous regardez derrière vous, le chemin parcouru et que vous croyez si fort en votre projet, et que vous sentez que c’est le bon moment, alors vous foncez !

0262 21 26 52 30, Rue Pasteur 97400 Saint-Denis www.ateliergerard.com

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Glitter : Le lieu choisi pour ce défilé est très atypique.

Comment vous est venue l'idée de présenter Eilaroc dans cet environnement particulier ?

C.Q : Les amateurs de mode ressentiront l’air Jacquemus dans le choix du lieu, à la sauce péï.

Eilaroc a affirmé son authenticité au cœur d’un champ de cannes à sucre, représentatif de l’île et de sa culture, pour son lancement de marque.

Une première à La Réunion, et Eilaroc l’a fait ! Un grand merci pour nous avoir fait confiance pour les lieux.

Corail Quiriet, créatrice d’Eilaroc

Glitter : Quel est le concept d'Eilaroc ?

Corail Quiriet : « Le Métissage de l’Artisanat et de l’Écocréation » Eilaroc, modernise l’artisanat local, met en évidence son identité réunionnaise et sensibilise à l’importance de préserver notre île. Eilaroc c’est une grande collection par an avec une thématique forte déclinée dans une gamme de produits importants (vêtements, bijoux, accessoires, déco...). Pour chacune de ces collections, nous mettons à l’honneur une espèce locale. Eilaroc, c’est aussi des collections en édition limitée, tout au long de l’année reprenant les valeurs de la marque.

Glitter : Malgré le contexte, et les contraintes sanitaires à respecter pour pouvoir assister au gala, les spectateurs étaient nombreux au rendez-vous.

Vous attendiez-vous à un tel succès ?

C.Q : Pour tout vous dire, nous n’avons pas eu l’effectif attendu malheureusement. Le contexte a eu réellement un impact sur le nombre de spectateurs à notre gala. Mais parmi eux, nous avons pu compter sur la présence de la créatrice réunionnaise Christ Ray, l’animatrice Élodie Aye, la Fédération Méti-tresse ou encore des influenceuses et influenceurs locaux. Le succès s’est plutôt fait sentir à la suite de l’événement, les retombées sont vraiment à la hauteur de nos attentes. Nous espérons continuer sur cette voie.

Glitter : De nombreux bénévoles vous ont entourée pour l'organisation du gala et durant le défilé. C'est une véritable aventure humaine !

C.Q : Oui c’est exactement ça. Toute notre équipe était constituée de bénévoles. Les 15 modèles, dont Mira Rebelo, Miss Éco International Talent Réunion Island ; Axelle Mara Miss Ronde Réunion 2020 ; Florence Arginthe Miss Réunion 2010, Océane, Adelle, Yvonne, Anita, Vanou, Clémence, Laëtitia, Lisa, Pauline, Samuel, Loïk, Raphaël... Swad et Jimi en animation, Isikophotos, Shan Photographie, Dav.97k Prod... Même les maquilleurs et coiffeurs, Fred, Delva, Julie de Le Flamboyant Beauté, Éloïse Boyer. Merci aussi à mes proches sur place depuis très tôt le matin sous la pluie et jusqu’à tard avant le couvre feu. Vous êtes incroyables et vous faites partis de l’Équipe Eilaroc. MERCI !

ORIS AQUIS DATE

Glitter : Merci beaucoup Corail. Comment nos lectrices et lecteurs peuvent-ils se procurer vos créations ?

C.Q : Merci à vous de mettre en avant mon travail !

Vous pouvez retrouver Eilaroc sur notre site internet et boutique en ligne : www.eilaroc.fr et sur les réseaux sociaux, vous y retrouverez toutes nos actualités et nos futurs évènements à ne pas manquer !

Glitter : Le samedi 8 mai dernier, vous organisiez un gala de mode à Manapany pour présenter votre première collection et officialiser le lancement d'Eilaroc. Qu'est-ce qui vous convaincue de réaliser cet événement alors que l'impact de la crise sanitaire est encore bien présent sur notre économie locale ?

C.Q : Après plus d’un an et demi de démarches pour lancer mon projet, il était temps de présenter Eilaroc au grand public. Quand faut y aller, faut y aller, non ? Plusieurs fois déjà, notre événement a été reporté. Quand vous regardez derrière vous, le chemin parcouru et que vous croyez si fort en votre projet, et que vous sentez que c’est le bon moment, alors vous foncez !

0262 21 26 52 30, Rue Pasteur 97400 Saint-Denis www.ateliergerard.com

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Société

la maladie de Verneuil mise en lumirère C'est une maladie très peu connue du grand public car très peu médiatisée et qui pourtant touche une grande partie de la population mondiale. La maladie de Verneuil, également appelée Hidrosadénite suppurée concerne plus de 8000 malades réunionnais et leurs familles. Grâce aux initiatives de l'AFRH, association reconnue mondialement et dont le siège se trouve chez nous à La Réunion, tout au long de l'année et plus particulièrement durant le mois dit de "Juin Violet", ils et elles peuvent ainsi mieux faire connaître à chacun les souffrances et contraintes imposées par la maladie. Nous avons pu interroger Marie-France Bru Daprés, fondatrice de l'AFRH. Propos recueillis par Pascal Abla Crédit photos : Jean-François Lebon

nterview

Glitter : Bonjour Marie-France Bru Daprés.

Vous êtes la fondatrice et présidente de l'AFRH, l'Association Française pour la Recherche sur l'Hidrosadénite ou maladie de Verneuil. Avant tout, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs Marie-France Bru Daprés : Bonjour Glitter. Je suis avant toute chose une femme heureuse, une épouse, la maman de trois superbes enfants et la mamie de cinq adorables petits-enfants. J'exerçais avant la maladie le métier d'Attachée de Recherche Clinique, et suis à présent en effet la Présidente de l'AFRH, association que j'ai fondée en Février 2000. Cela fait donc plus de 21 ans à présent que je mène ce combat pour Vaincre Verneuil !

Glitter : La maladie de Verneuil est assez peu connue du grand public. On en entend rarement parler dans les médias. Pouvez-vous nous expliquer ce qu'est cette maladie ?

MF.B D : Vous avez entièrement raison. Très peu de personnes connaissent cette maladie et très rares sont les médias qui en parlent.

La maladie de Verneuil est donc une maladie de la peau, chronique et inflammatoire. Elle se manifeste par l’apparition, sous la peau, de nodules douloureux, récidivants, évoluant vers la suppuration, et la formation d’abcès.

La maladie évolue par crises douloureuses, plus ou moins espacées ou sur un fond continu. Les malades alternent entre poussées et rémissions. La plupart des abcès mène à la formation chronique de cavités d’où s’écoule un liquide malodorant constitué de sang et de pus. La répétition des poussées inflammatoires peut aboutir à la formation de plaques «dures» et de cicatrices hypertrophiques dans les zones touchées.

Glitter : Combien de personnes en sont atteintes ?

Peut-on la catégoriser comme maladie rare ?

MF.B D : On estime à 1%, le nombre de personnes qui souffrent de cette maladie, mais seul un petit nombre d'entre elles savent ce dont elles souffrent. La maladie de Verneuil n'est pas une maladie rare puisqu'elle affecte 1 personne sur 100. À la Réunion ce sont donc au moins 8700 personnes qui en sont atteintes, et probablement même davantage selon nos médecins spécialistes locaux, cela étant peut-être corrélé au nombre important de diabétiques sur notre île. La France comptabilise 650 000 malades. 75 millions de personnes souffrent de la maladie de Verneuil dans le monde.

Glitter : L'hidrosadénite suppurée touche-t-elle un public en particulier ? Est-elle contagieuse, héréditaire ?

MF.B D : L'Hidrosadénite Suppurée touche tout le monde. Hommes, femmes, ados et parfois même des enfants. Elle ne fait vraiment aucun distinguo entre les races, les classes sociales, les zones du globe chaudes ou froides. Elle frappe vraiment partout ! La maladie se manifeste le plus souvent à la puberté, période de plus en plus précoce à notre époque, d'où l'apparition plus fréquente de très jeunes malades qui ont entre 6 et 10 ans. Mais elle peut aussi survenir à tout âge. Nous avons le cas dans l'association de deux personnes ayant débuté la maladie après 77 ans. Il est très important d'insister sur le fait que ce n'est pas du tout une maladie contagieuse. C'est toutefois une maladie d'origine génétique. Environ 1/3 des malades ont une forme familiale d’HS.

1- La présence de nodules et abcès douloureux évoluant pouvant suppurer, se fistuliser et/ou former des cicatrices.

2- Dans des localisations typiques (mais non exclusives) : aisselles, plis inguinaux, région périanale et/ou périnéale, seins et plis sousmammaires, pli inter-fessier, pubis.

3- Et cela avec un caractère chronique et récidivant des lésions: au moins 2 poussées en 6 mois.

Cette simplicité du diagnostic rend d'autant plus incompréhensible le délai actuel de diagnostic qui est en moyenne de 8 années.

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la maladie de Verneuil mise en lumirère C'est une maladie très peu connue du grand public car très peu médiatisée et qui pourtant touche une grande partie de la population mondiale. La maladie de Verneuil, également appelée Hidrosadénite suppurée concerne plus de 8000 malades réunionnais et leurs familles. Grâce aux initiatives de l'AFRH, association reconnue mondialement et dont le siège se trouve chez nous à La Réunion, tout au long de l'année et plus particulièrement durant le mois dit de "Juin Violet", ils et elles peuvent ainsi mieux faire connaître à chacun les souffrances et contraintes imposées par la maladie. Nous avons pu interroger Marie-France Bru Daprés, fondatrice de l'AFRH. Propos recueillis par Pascal Abla Crédit photos : Jean-François Lebon

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Glitter : Bonjour Marie-France Bru Daprés.

Vous êtes la fondatrice et présidente de l'AFRH, l'Association Française pour la Recherche sur l'Hidrosadénite ou maladie de Verneuil. Avant tout, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs Marie-France Bru Daprés : Bonjour Glitter. Je suis avant toute chose une femme heureuse, une épouse, la maman de trois superbes enfants et la mamie de cinq adorables petits-enfants. J'exerçais avant la maladie le métier d'Attachée de Recherche Clinique, et suis à présent en effet la Présidente de l'AFRH, association que j'ai fondée en Février 2000. Cela fait donc plus de 21 ans à présent que je mène ce combat pour Vaincre Verneuil !

Glitter : La maladie de Verneuil est assez peu connue du grand public. On en entend rarement parler dans les médias. Pouvez-vous nous expliquer ce qu'est cette maladie ?

MF.B D : Vous avez entièrement raison. Très peu de personnes connaissent cette maladie et très rares sont les médias qui en parlent.

La maladie de Verneuil est donc une maladie de la peau, chronique et inflammatoire. Elle se manifeste par l’apparition, sous la peau, de nodules douloureux, récidivants, évoluant vers la suppuration, et la formation d’abcès.

La maladie évolue par crises douloureuses, plus ou moins espacées ou sur un fond continu. Les malades alternent entre poussées et rémissions. La plupart des abcès mène à la formation chronique de cavités d’où s’écoule un liquide malodorant constitué de sang et de pus. La répétition des poussées inflammatoires peut aboutir à la formation de plaques «dures» et de cicatrices hypertrophiques dans les zones touchées.

Glitter : Combien de personnes en sont atteintes ?

Peut-on la catégoriser comme maladie rare ?

MF.B D : On estime à 1%, le nombre de personnes qui souffrent de cette maladie, mais seul un petit nombre d'entre elles savent ce dont elles souffrent. La maladie de Verneuil n'est pas une maladie rare puisqu'elle affecte 1 personne sur 100. À la Réunion ce sont donc au moins 8700 personnes qui en sont atteintes, et probablement même davantage selon nos médecins spécialistes locaux, cela étant peut-être corrélé au nombre important de diabétiques sur notre île. La France comptabilise 650 000 malades. 75 millions de personnes souffrent de la maladie de Verneuil dans le monde.

Glitter : L'hidrosadénite suppurée touche-t-elle un public en particulier ? Est-elle contagieuse, héréditaire ?

MF.B D : L'Hidrosadénite Suppurée touche tout le monde. Hommes, femmes, ados et parfois même des enfants. Elle ne fait vraiment aucun distinguo entre les races, les classes sociales, les zones du globe chaudes ou froides. Elle frappe vraiment partout ! La maladie se manifeste le plus souvent à la puberté, période de plus en plus précoce à notre époque, d'où l'apparition plus fréquente de très jeunes malades qui ont entre 6 et 10 ans. Mais elle peut aussi survenir à tout âge. Nous avons le cas dans l'association de deux personnes ayant débuté la maladie après 77 ans. Il est très important d'insister sur le fait que ce n'est pas du tout une maladie contagieuse. C'est toutefois une maladie d'origine génétique. Environ 1/3 des malades ont une forme familiale d’HS.

1- La présence de nodules et abcès douloureux évoluant pouvant suppurer, se fistuliser et/ou former des cicatrices.

2- Dans des localisations typiques (mais non exclusives) : aisselles, plis inguinaux, région périanale et/ou périnéale, seins et plis sousmammaires, pli inter-fessier, pubis.

3- Et cela avec un caractère chronique et récidivant des lésions: au moins 2 poussées en 6 mois.

Cette simplicité du diagnostic rend d'autant plus incompréhensible le délai actuel de diagnostic qui est en moyenne de 8 années.

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qu'on appelle le “Handicap Invisible”. Beaucoup de couples explosent, entraînant un sentiment de culpabilité et un isolement encore plus fort chez les malades.

Glitter : Lorsqu'on découvre les images des lésions causées par la maladie, on imagine immédiatement l'impact psychologique qu'elle peut engendrer chez les patients et leur entourage.

Ce n'est pas une "simple" maladie de la peau...

MF.B D : C'est tout à fait exact. Avec la maladie de Verneuil on n'est pas dans de la “bobologie” ! C'est une maladie dont le retentissement socio-professionnel et psychologique est majeur. Les professionnels de santé experts de cette maladie admettent que parmi toutes les affections dermatologiques, la qualité de vie chez des patients atteints d’hidrosadénite suppurée est l'une des plus altérée. il s’agit de la maladie cutanée où le taux de suicide est le plus élevé.

Les pansements répétés, l’odeur possible, le suintement des lésions avec le risque de tacher les vêtements handicapent fortement la vie sociale.

La vie professionnelle est affectée par les arrêts de travail successifs dus à la difficulté de mobilité et à la douleur.

Faute de traitement curatif, un syndrome dépressif peut survenir devant la chronicité de la maladie, l'impact des traitements médicaux lourds et le caractère agressif, donc angoissant, du geste chirurgical proposé. Lorsque des troubles dépressifs apparaissent, ils aggravent la détresse des patients, et compliquent la prise en charge de la maladie. On entre alors dans un cercle vicieux.

Les conséquences sur la vie familiale sont également très importantes. Beaucoup de familles ne comprennent pas les souffrances des malades car il est très difficile de leur montrer des lésions aussi intimes que celles de Verneuil. C'est ce

Glitter : Quel est le rôle, quelles sont les actions, de votre association, l'AFRH ?

MF.B D : L'AFRH soutient, unit, informe et mène des actions pour faire connaître et reconnaître la maladie de Verneuil, comme par exemple la création en 2012 de la Journée mondiale fixée au 6 juin au sein de Juin Violet, mois internationalement consacré à l'Hidrosadénite Suppurée. Elle soutient et participe également au financement de recherches médicales, et travaille en collaboration avec les autres associations internationales. La campagne d'information "Tous en coeur pour Verneuil" avec la mascotte Vernou est un projet qui nous tient tout particulièrement à cœur, car il vise à réduire le délai moyen de 8 années constaté actuellement pour le diagnostic.

Glitter : Glitter : Vous êtes personnellement à l'origine de la Journée Mondiale de la maladie de Verneuil / Hidrosadénite Suppurée, devenue désormais le mois de "Juin Violet". Pouvez-vous nous parler de la naissance de cette journée mondiale ? Comment se traduit la sensibilisation à la maladie de part le monde ?

MF.B D : Plus ancienne association sur cette pathologie a avoir été créée au monde, l'AFRH a toujours étroitement collaboré avec les autres organisations et groupes de soutien à travers le monde. C'est ainsi que j'ai pu pu constater qu'en réalité nous partagions tous exactement les mêmes problématiques. Méconnaissance, absence totale de médiatisation, honte et isolement des malades... C'est cette incroyable concordance qui m'a convaincue en 2012 qu'il nous fallait une journée mondiale dédiée à l'HS pour faire plus de bruit et être enfin entendus. Après avoir consulté toutes les autres associations et groupes de soutien un vote a donc été organisé sur Facebook auprès de tous les malades et c'est ainsi que la date du 6 juin a été retenue.

L'engouement des malades pour cette journée de sensibilisation, notamment aux ÉtatsUnisCanada, Australie, Angleterre..., a doucement été prolongée sur la semaine, puis la quinzaine pour finalement occuper le mois entier. Les pays anglo-saxons ont pris l'habitude depuis quelques années de célébrer cette période en illuminant les monuments en violet, en organisant des courses, des marches à travers le pays. Un jeune espagnol

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a traversé toute l'Espagne en vélo pour faire connaître la maladie de Verneuil et récolter des fonds pour la recherche. En France, la Journée mondiale s'insère désormais au sein de “Juin Violet”, qui devient ainsi le mois de sensibilisation de la population et de récolte de fonds pour la recherche. Cette année, nous soutenons entre autre le projet ABCESS 2, un Protocole Hospitalier de Recherche Clinique (PHRC) mené par l'Institut Pasteur. C'est tout cela que nous allons célébrer tous ensemble pour la 1ère fois cette année à la Réunion lors de “Juin Violet”.

Glitter : A La Réunion, plusieurs événements et actions organisés par l'AFRH vont se dérouler tout au long de ce mois de juin. Quels sont-ils ?

MF.B D : En effet nous avons préparé un joli programme de “Juin Violet” sur la Réunion.

5 juin : Ouverture des festivités par la descente en Kayak de la Rivière des Marsouins à St Benoît.

Nous remercions tous nos partenaires : Canoë Kayak Club Bénédictin, Raft Aventure , Rafting Réunion et Kayak club Takamaka, pour avoir réussi à fédérer leurs membres et adhérents autour de ce beau projet pour mettre la rivière des Marsouins au VIOLET de la Maladie de Verneuil. Je remercie également Drone Vidéo Production et Bourbon Drone qui uniront leurs talents pour filmer cet évènement afin de nous permettre de partager les plus belles images de cette descente.

6 juin : pour la Journée Mondiale, l'AFRH recevra en portes ouvertes les personnes à son siège social, 22 rue du Palmier Royal à St Benoît entre 9h et 17h. Journée de rencontre, d'information mais également test de dépistage gratuit pour ceux qui le souhaiteront. Notre stand AFRH leur proposera des articles solidaires, pour soutenir la recherche médicale et nous organiserons un quizz pour leur permettre de tenter de gagner notre peluche mascotte Vernou.

18 juin : L'AFRH sera toute la journée à SaintJoseph pour une énorme fête de Juin Violet. Vente de paella, vente des gâteaux “Zest d'amour”, notamment créés par les Confiseries d'Émilie, stand d'information, jeux, dépistage, boutique solidaire pour soutenir la recherche, sans compter toutes les actions commerciales qui seront menées par les commerçants de St Jo !

26 juin : Nous clôturerons “Juin Violet” au Complexe Félix Guichard par le “Rallye VE Solider'” organisé par l'association Electro'ker au profit de l'AFRH. Il s'agit d'un rallye découverte basé sur plusieurs énigmes à résoudre afin de découvrir la région de St Benoît.

Durant toute la journée, le public pourra venir à notre rencontre sur "Le village", où nous avons choisi, par solidarité, d'inviter gracieusement d'autres associations à se joindre à nous.

Pour en savoir un peu plus sur ce magnifique évènement, je vous engage à aller visiter le site www.electoker.re Inscrivez-vous et venez nous rejoindre pour participer à ce rallye découverte, vous ne le regretterez vraiment pas !

13 juin : nous serons de 8h30 à 12h à Ste Suzanne sur l'aire de jeux rue Pierre Mendès France.

Comme à chaque fois, il y aura la possibilité de se faire dépister sur place, et de recueillir des informations, mais également de participer à nos jeux, découvrir notre stand solidaire...

16 juin : L'AFRH aura son stand de 9h à 16h, rue du Maréchal Leclerc à St Denis, juste devant le magasin Mango. Nous proposerons plusieurs animations, de l'information, et également des dépistages gratuits.

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qu'on appelle le “Handicap Invisible”. Beaucoup de couples explosent, entraînant un sentiment de culpabilité et un isolement encore plus fort chez les malades.

Glitter : Lorsqu'on découvre les images des lésions causées par la maladie, on imagine immédiatement l'impact psychologique qu'elle peut engendrer chez les patients et leur entourage.

Ce n'est pas une "simple" maladie de la peau...

MF.B D : C'est tout à fait exact. Avec la maladie de Verneuil on n'est pas dans de la “bobologie” ! C'est une maladie dont le retentissement socio-professionnel et psychologique est majeur. Les professionnels de santé experts de cette maladie admettent que parmi toutes les affections dermatologiques, la qualité de vie chez des patients atteints d’hidrosadénite suppurée est l'une des plus altérée. il s’agit de la maladie cutanée où le taux de suicide est le plus élevé.

Les pansements répétés, l’odeur possible, le suintement des lésions avec le risque de tacher les vêtements handicapent fortement la vie sociale.

La vie professionnelle est affectée par les arrêts de travail successifs dus à la difficulté de mobilité et à la douleur.

Faute de traitement curatif, un syndrome dépressif peut survenir devant la chronicité de la maladie, l'impact des traitements médicaux lourds et le caractère agressif, donc angoissant, du geste chirurgical proposé. Lorsque des troubles dépressifs apparaissent, ils aggravent la détresse des patients, et compliquent la prise en charge de la maladie. On entre alors dans un cercle vicieux.

Les conséquences sur la vie familiale sont également très importantes. Beaucoup de familles ne comprennent pas les souffrances des malades car il est très difficile de leur montrer des lésions aussi intimes que celles de Verneuil. C'est ce

Glitter : Quel est le rôle, quelles sont les actions, de votre association, l'AFRH ?

MF.B D : L'AFRH soutient, unit, informe et mène des actions pour faire connaître et reconnaître la maladie de Verneuil, comme par exemple la création en 2012 de la Journée mondiale fixée au 6 juin au sein de Juin Violet, mois internationalement consacré à l'Hidrosadénite Suppurée. Elle soutient et participe également au financement de recherches médicales, et travaille en collaboration avec les autres associations internationales. La campagne d'information "Tous en coeur pour Verneuil" avec la mascotte Vernou est un projet qui nous tient tout particulièrement à cœur, car il vise à réduire le délai moyen de 8 années constaté actuellement pour le diagnostic.

Glitter : Glitter : Vous êtes personnellement à l'origine de la Journée Mondiale de la maladie de Verneuil / Hidrosadénite Suppurée, devenue désormais le mois de "Juin Violet". Pouvez-vous nous parler de la naissance de cette journée mondiale ? Comment se traduit la sensibilisation à la maladie de part le monde ?

MF.B D : Plus ancienne association sur cette pathologie a avoir été créée au monde, l'AFRH a toujours étroitement collaboré avec les autres organisations et groupes de soutien à travers le monde. C'est ainsi que j'ai pu pu constater qu'en réalité nous partagions tous exactement les mêmes problématiques. Méconnaissance, absence totale de médiatisation, honte et isolement des malades... C'est cette incroyable concordance qui m'a convaincue en 2012 qu'il nous fallait une journée mondiale dédiée à l'HS pour faire plus de bruit et être enfin entendus. Après avoir consulté toutes les autres associations et groupes de soutien un vote a donc été organisé sur Facebook auprès de tous les malades et c'est ainsi que la date du 6 juin a été retenue.

L'engouement des malades pour cette journée de sensibilisation, notamment aux ÉtatsUnisCanada, Australie, Angleterre..., a doucement été prolongée sur la semaine, puis la quinzaine pour finalement occuper le mois entier. Les pays anglo-saxons ont pris l'habitude depuis quelques années de célébrer cette période en illuminant les monuments en violet, en organisant des courses, des marches à travers le pays. Un jeune espagnol

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a traversé toute l'Espagne en vélo pour faire connaître la maladie de Verneuil et récolter des fonds pour la recherche. En France, la Journée mondiale s'insère désormais au sein de “Juin Violet”, qui devient ainsi le mois de sensibilisation de la population et de récolte de fonds pour la recherche. Cette année, nous soutenons entre autre le projet ABCESS 2, un Protocole Hospitalier de Recherche Clinique (PHRC) mené par l'Institut Pasteur. C'est tout cela que nous allons célébrer tous ensemble pour la 1ère fois cette année à la Réunion lors de “Juin Violet”.

Glitter : A La Réunion, plusieurs événements et actions organisés par l'AFRH vont se dérouler tout au long de ce mois de juin. Quels sont-ils ?

MF.B D : En effet nous avons préparé un joli programme de “Juin Violet” sur la Réunion.

5 juin : Ouverture des festivités par la descente en Kayak de la Rivière des Marsouins à St Benoît.

Nous remercions tous nos partenaires : Canoë Kayak Club Bénédictin, Raft Aventure , Rafting Réunion et Kayak club Takamaka, pour avoir réussi à fédérer leurs membres et adhérents autour de ce beau projet pour mettre la rivière des Marsouins au VIOLET de la Maladie de Verneuil. Je remercie également Drone Vidéo Production et Bourbon Drone qui uniront leurs talents pour filmer cet évènement afin de nous permettre de partager les plus belles images de cette descente.

6 juin : pour la Journée Mondiale, l'AFRH recevra en portes ouvertes les personnes à son siège social, 22 rue du Palmier Royal à St Benoît entre 9h et 17h. Journée de rencontre, d'information mais également test de dépistage gratuit pour ceux qui le souhaiteront. Notre stand AFRH leur proposera des articles solidaires, pour soutenir la recherche médicale et nous organiserons un quizz pour leur permettre de tenter de gagner notre peluche mascotte Vernou.

18 juin : L'AFRH sera toute la journée à SaintJoseph pour une énorme fête de Juin Violet. Vente de paella, vente des gâteaux “Zest d'amour”, notamment créés par les Confiseries d'Émilie, stand d'information, jeux, dépistage, boutique solidaire pour soutenir la recherche, sans compter toutes les actions commerciales qui seront menées par les commerçants de St Jo !

26 juin : Nous clôturerons “Juin Violet” au Complexe Félix Guichard par le “Rallye VE Solider'” organisé par l'association Electro'ker au profit de l'AFRH. Il s'agit d'un rallye découverte basé sur plusieurs énigmes à résoudre afin de découvrir la région de St Benoît.

Durant toute la journée, le public pourra venir à notre rencontre sur "Le village", où nous avons choisi, par solidarité, d'inviter gracieusement d'autres associations à se joindre à nous.

Pour en savoir un peu plus sur ce magnifique évènement, je vous engage à aller visiter le site www.electoker.re Inscrivez-vous et venez nous rejoindre pour participer à ce rallye découverte, vous ne le regretterez vraiment pas !

13 juin : nous serons de 8h30 à 12h à Ste Suzanne sur l'aire de jeux rue Pierre Mendès France.

Comme à chaque fois, il y aura la possibilité de se faire dépister sur place, et de recueillir des informations, mais également de participer à nos jeux, découvrir notre stand solidaire...

16 juin : L'AFRH aura son stand de 9h à 16h, rue du Maréchal Leclerc à St Denis, juste devant le magasin Mango. Nous proposerons plusieurs animations, de l'information, et également des dépistages gratuits.

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Glitter : Qu'attendez-vous de la part des élus, des institutions, des médias, réunionnais ?

La sensibilisation et la prévention sont-elles suffisantes dans notre département ?

MF.B D : Il y a encore beaucoup de travail à accomplir pour accompagner les milliers de personnes atteintes de la maladie de Verneuil. À la Réunion, comme en Métropole, nous comptons sur nos élus pour nous aider à faire prendre conscience de l'impact qu'à cette pathologie dans la vie de ces malades, mais également de la Nation.

Je suis particulièrement heureuse que l'ARS Réunion ait accepté de soutenir notre combat.

Cela se traduit dès à présent par un article sur leur site www.masante.re La sensibilisation et la prévention à cette maladie est, vous l'aurez compris, encore quasi inexistante. Nous proposons à la Réunion de devenir un département pilote en terme de précocité de diagnostic notamment en accélérant la diffusion de l'information auprès des jeunes adolescents, dans les collèges et les Lycées. Nous avons créé pour cela 3 vidéos qui correspondent vraiment au parcours de jeunes malades. Il faudra avant que nous obtenions un accord avec le Rectorat pour mener cette campagne.

Je sais que nous pouvons relever ce défi, et avec l'aide de tous les acteurs nous allons le faire ! Il faut faire prendre conscience que les dégâts au niveau social, emploi, familial sont vraiment très conséquents. “Juin violet” est une manifestation annuelle qui vise notamment à faire évoluer tout ceci et nous espérons que de plus en plus d'élus accepteront dans le futur de soutenir notre combat à l'instar des mairies de St Denis, St Joseph, Petite-Ile, Ste Suzanne et Salazie qui ont immédiatement répondu présentes pour cette 1ère

édition sur la Réunion et que nous remercions chaleureusement. La plupart d'entre elles seront illuminées en violet. Souhaitons que d'autres communes nous rejoignent dès cette année. Vous savez, il n'est jamais trop tard pour agir dans ce domaine! Tous ensemble, professionnels de santé, responsables institutionnels, association, médias écrits, télévisuels, radiophoniques libérons la parole de ces milliers de malades.

Glitter : Comment les personnes qui souhaitent en savoir davantage sur la maladie, l'association, peuvent-elles entrer en contact avec vous ?

MF.B D : Il existe plusieurs canaux pour trouver l'information et nous contacter.

1.Nos sites internet ; www.afrh.fr et www. vaincre-verneuil.fr 2.Nos réseaux sociaux : Facebook, (page officielle et groupe de discussion), Twitter, Instagram, Linkedin, Youtube, Vimeo,..

3.Nos délégations et nos ambassadrices et ambassadeurs en régions. Leurs noms et cordonnées sont sur nos 2 sites internet.

4.Par email, en nous écrivant directement à l'adresse : contact@afrh.fr Glitter : Merci Marie-France. Avez-vous un message à transmettre à nos lectrices et lecteurs de La Réunion et d'ailleurs ?

MF.B D : Merci Glitter. Ce que je souhaite vraiment de tout mon coeur c'est que chaque personne qui souffre d'abcès à répétition ne reste plus jamais isolée à souffrir et ne ressente plus jamais de honte à parler de sa maladie. Merci Glitter de nous aider à mettre en lumière la maladie de Verneuil. Le silence n'est pas la solution, c'est le problème !

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Glitter : Qu'attendez-vous de la part des élus, des institutions, des médias, réunionnais ?

La sensibilisation et la prévention sont-elles suffisantes dans notre département ?

MF.B D : Il y a encore beaucoup de travail à accomplir pour accompagner les milliers de personnes atteintes de la maladie de Verneuil. À la Réunion, comme en Métropole, nous comptons sur nos élus pour nous aider à faire prendre conscience de l'impact qu'à cette pathologie dans la vie de ces malades, mais également de la Nation.

Je suis particulièrement heureuse que l'ARS Réunion ait accepté de soutenir notre combat.

Cela se traduit dès à présent par un article sur leur site www.masante.re La sensibilisation et la prévention à cette maladie est, vous l'aurez compris, encore quasi inexistante. Nous proposons à la Réunion de devenir un département pilote en terme de précocité de diagnostic notamment en accélérant la diffusion de l'information auprès des jeunes adolescents, dans les collèges et les Lycées. Nous avons créé pour cela 3 vidéos qui correspondent vraiment au parcours de jeunes malades. Il faudra avant que nous obtenions un accord avec le Rectorat pour mener cette campagne.

Je sais que nous pouvons relever ce défi, et avec l'aide de tous les acteurs nous allons le faire ! Il faut faire prendre conscience que les dégâts au niveau social, emploi, familial sont vraiment très conséquents. “Juin violet” est une manifestation annuelle qui vise notamment à faire évoluer tout ceci et nous espérons que de plus en plus d'élus accepteront dans le futur de soutenir notre combat à l'instar des mairies de St Denis, St Joseph, Petite-Ile, Ste Suzanne et Salazie qui ont immédiatement répondu présentes pour cette 1ère

édition sur la Réunion et que nous remercions chaleureusement. La plupart d'entre elles seront illuminées en violet. Souhaitons que d'autres communes nous rejoignent dès cette année. Vous savez, il n'est jamais trop tard pour agir dans ce domaine! Tous ensemble, professionnels de santé, responsables institutionnels, association, médias écrits, télévisuels, radiophoniques libérons la parole de ces milliers de malades.

Glitter : Comment les personnes qui souhaitent en savoir davantage sur la maladie, l'association, peuvent-elles entrer en contact avec vous ?

MF.B D : Il existe plusieurs canaux pour trouver l'information et nous contacter.

1.Nos sites internet ; www.afrh.fr et www. vaincre-verneuil.fr 2.Nos réseaux sociaux : Facebook, (page officielle et groupe de discussion), Twitter, Instagram, Linkedin, Youtube, Vimeo,..

3.Nos délégations et nos ambassadrices et ambassadeurs en régions. Leurs noms et cordonnées sont sur nos 2 sites internet.

4.Par email, en nous écrivant directement à l'adresse : contact@afrh.fr Glitter : Merci Marie-France. Avez-vous un message à transmettre à nos lectrices et lecteurs de La Réunion et d'ailleurs ?

MF.B D : Merci Glitter. Ce que je souhaite vraiment de tout mon coeur c'est que chaque personne qui souffre d'abcès à répétition ne reste plus jamais isolée à souffrir et ne ressente plus jamais de honte à parler de sa maladie. Merci Glitter de nous aider à mettre en lumière la maladie de Verneuil. Le silence n'est pas la solution, c'est le problème !

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Clara-K, une artiste aux multiples facettes Pendant la crise sanitaire, les artistes réunionnais comme ceux du monde entier ont du ronger leurs freins. Car l’imagination et la création, elles, ne s’arrêtent pas sur commande. Et il n’est rien de plus frustrant pour un artiste que de ne pouvoir présenter au public le fruit de son travail et sa passion. Entre le confinement et des couvre-feu à répétition, certains ont tout de même réussi à trouver où exposer. C’est ainsi que Clara Vandierdonck alias Clara-K, a pu en décembre dernier présenter sa série d’illustrations, intitulée «I’m not your pet», dans la boutique saint-gilloise La tête dans les étoiles. L’occasion pour Glitter de vous dévoiler quelques unes de ses créations et de mieux connaître une artiste aux multiples talents...et de mieux connaître une artiste aux multiples talents...

Propos recueillis par Pascal Abla Illustrations : Clara-K

Glitter : Bonjour Clara, nos lectrices et lecteurs te connaissent peut-être sans le savoir, puisque tu as récemment remis au goût du jour les mises en pages de nos deux magazines Glitter et Motors. Peux-tu te présenter et nous en dire plus sur toi ?

Clara-K: Bonjour Pascal, oui, je pense que les amateurs du milieu culturel connaissent un peu mon travail. Cela fait à peu près 8 ans que je travaille dans le design graphique à la Réunion.

J’ai commencé chez Image-Corp, une agence de publicité, puis me suis lancée en indépendant et ai travaillé avec Le Séchoir, le Kabardock, Le Théâtre Canter, le CDOI avec qui j’ai pu explorer différents styles. J’ai aussi collaboré avec des petites entreprises et indépendants pour créer leurs identités visuelles et communiquer sur leurs structures de manière différente par le biais de plusieurs supports de communication.

Glitter : Ton travail est axé à la fois sur des métiers digitaux (web-design, motion-design), et à la fois sur de la création plus «traditionnelle» (réalisation d’affiches pour des expositions, couvertures de livres...). Quel aspect de ton art préfères-tu pratiquer ?

Clara.K : Je crois que j’aime vraiment tout. Du logo à l’affiche au magazine en passant par les story-board pour motion design. J’aime mon métier et suis heureuse d’avoir trouvé cette voie.

Ce qui me fait vibrer aussi, c’est de partager mon travail d’illustration. J’essaie de faire une exposition au mois une fois par an.

Glitter : Avant d’évoquer ton parcours, notre curiosité nous pousse à te poser cette question. Pourquoi Clara-K et non pas Clara-V ?

Clara.K : Haha, parce-que dans Vandierdonck entre le V et Le K mon coeur balance pour le K Glitter : Comment te définies-tu avant tout ? Es-tu artiste ? Graphiste ? Illustratrice ? Tout cela à la fois ?

Clara.K : Je dirais Designer Graphique & illustratrice.

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Clara-K, une artiste aux multiples facettes Pendant la crise sanitaire, les artistes réunionnais comme ceux du monde entier ont du ronger leurs freins. Car l’imagination et la création, elles, ne s’arrêtent pas sur commande. Et il n’est rien de plus frustrant pour un artiste que de ne pouvoir présenter au public le fruit de son travail et sa passion. Entre le confinement et des couvre-feu à répétition, certains ont tout de même réussi à trouver où exposer. C’est ainsi que Clara Vandierdonck alias Clara-K, a pu en décembre dernier présenter sa série d’illustrations, intitulée «I’m not your pet», dans la boutique saint-gilloise La tête dans les étoiles. L’occasion pour Glitter de vous dévoiler quelques unes de ses créations et de mieux connaître une artiste aux multiples talents...et de mieux connaître une artiste aux multiples talents...

Propos recueillis par Pascal Abla Illustrations : Clara-K

Glitter : Bonjour Clara, nos lectrices et lecteurs te connaissent peut-être sans le savoir, puisque tu as récemment remis au goût du jour les mises en pages de nos deux magazines Glitter et Motors. Peux-tu te présenter et nous en dire plus sur toi ?

Clara-K: Bonjour Pascal, oui, je pense que les amateurs du milieu culturel connaissent un peu mon travail. Cela fait à peu près 8 ans que je travaille dans le design graphique à la Réunion.

J’ai commencé chez Image-Corp, une agence de publicité, puis me suis lancée en indépendant et ai travaillé avec Le Séchoir, le Kabardock, Le Théâtre Canter, le CDOI avec qui j’ai pu explorer différents styles. J’ai aussi collaboré avec des petites entreprises et indépendants pour créer leurs identités visuelles et communiquer sur leurs structures de manière différente par le biais de plusieurs supports de communication.

Glitter : Ton travail est axé à la fois sur des métiers digitaux (web-design, motion-design), et à la fois sur de la création plus «traditionnelle» (réalisation d’affiches pour des expositions, couvertures de livres...). Quel aspect de ton art préfères-tu pratiquer ?

Clara.K : Je crois que j’aime vraiment tout. Du logo à l’affiche au magazine en passant par les story-board pour motion design. J’aime mon métier et suis heureuse d’avoir trouvé cette voie.

Ce qui me fait vibrer aussi, c’est de partager mon travail d’illustration. J’essaie de faire une exposition au mois une fois par an.

Glitter : Avant d’évoquer ton parcours, notre curiosité nous pousse à te poser cette question. Pourquoi Clara-K et non pas Clara-V ?

Clara.K : Haha, parce-que dans Vandierdonck entre le V et Le K mon coeur balance pour le K Glitter : Comment te définies-tu avant tout ? Es-tu artiste ? Graphiste ? Illustratrice ? Tout cela à la fois ?

Clara.K : Je dirais Designer Graphique & illustratrice.

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Glitter : Peux-tu nous expliquer plus en détail le métier de designer graphique ? Qu’est-ce qui t’a amenée à cette forme d’art ?

Clara.K : Le design graphique est une activité de conception visant à mettre en œuvre et coordonner la réalisation d’une communication visuelle combinant image et texte, sur imprimé ou sur écran. Pour devenir Designer Graphique, j’ai fait une école de communication en 4 ans puis un master comunication multimédia en 2 ans sur Paris.

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Art

Glitter : Ton exposition «I’m not your pet» dont le vernissage et l’exposition ont eu lieu en décembre à la boutique La tête dans les étoiles met en scène des personnages féminins et leurs «animaux de compagnies» dans des univers psychédéliques, avec beaucoup de couleurs flashies. Quelle est la thématique de ces illustrations, quel message as-tu souhaité transmettre au travers de ces personnages ?

Clara.K : A la tête dans les étoiles (très belle boutique soit dite en passant) c’était plutôt une expo-vente. Le message est propre à chacun.

Durant la soirée, des gens sont venues me parler de leur interprétation, toute plus différente les unes que les autres. J’ai appelé mon exposition « i’m not your pet » pour exprimer le fait que personne n’est l’animal de personne.

Glitter : Une autre de tes séries d’illustrations, intitulée «État Dames» et créée pour le CDNOI (Centre Dramatique National de l’Océan Indien) était également dédiée aux femmes. Au travers de ces portraits très colorés, les femmes que tu représentes paraissent à la fois fragiles et très fortes. Est-ce juste notre impression ou bien y a-t-il du vrai dans ce ressenti que nous avons à la vue de ces illustrations ?

Clara.K : Oui, c’est une belle interprétation. J’ai représenté les états d’âmes de différentes femmes selon ma vison.

Glitter : Une fois que l’on découvre tes réalisations, on est imprégné de ton style que l’on peut ensuite identifier assez facilement. De la couleur, des personnages à la fois simples et complexes, lisses et pleins d’aspérités. Comment est né le style Clara-K ?

Comment le définies-tu ?

Clara.K : En travaillant dur et avec une affinité artistique on arrive à avoir une patte graphique.

Glitter : Quels sont les artistes, contemporains ou disparus, qui t’inspirent le plus ?

Clara.K : Je vais faire cours, car beaucoup d’artistes m’inspirent ! Mes favoris sont - Frida Kahlo- TOILETPAPER - Voutch - Stéphane Blanquet -Juliette Mancini -Tyler SpanglerCharles Burns et la dernière Reesabobeesa.

Glitter : Quel sont tes projets pour l’après crise sanitaire ? As-tu des expositions ou des événements prévus dans les semaines à venir ?

Clara.K : TOUJOURS ^^ je penses à une exposition avec le même style illustratif que "i’m not your pet" pour 2021. En attendant vous pouvez me retrouver sur www.clara-k.fr et @clarakpro sur instagram :-) Glitter : Merci beaucoup Clara, et à très bientôt !

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Glitter : Peux-tu nous expliquer plus en détail le métier de designer graphique ? Qu’est-ce qui t’a amenée à cette forme d’art ?

Clara.K : Le design graphique est une activité de conception visant à mettre en œuvre et coordonner la réalisation d’une communication visuelle combinant image et texte, sur imprimé ou sur écran. Pour devenir Designer Graphique, j’ai fait une école de communication en 4 ans puis un master comunication multimédia en 2 ans sur Paris.

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Glitter : Ton exposition «I’m not your pet» dont le vernissage et l’exposition ont eu lieu en décembre à la boutique La tête dans les étoiles met en scène des personnages féminins et leurs «animaux de compagnies» dans des univers psychédéliques, avec beaucoup de couleurs flashies. Quelle est la thématique de ces illustrations, quel message as-tu souhaité transmettre au travers de ces personnages ?

Clara.K : A la tête dans les étoiles (très belle boutique soit dite en passant) c’était plutôt une expo-vente. Le message est propre à chacun.

Durant la soirée, des gens sont venues me parler de leur interprétation, toute plus différente les unes que les autres. J’ai appelé mon exposition « i’m not your pet » pour exprimer le fait que personne n’est l’animal de personne.

Glitter : Une autre de tes séries d’illustrations, intitulée «État Dames» et créée pour le CDNOI (Centre Dramatique National de l’Océan Indien) était également dédiée aux femmes. Au travers de ces portraits très colorés, les femmes que tu représentes paraissent à la fois fragiles et très fortes. Est-ce juste notre impression ou bien y a-t-il du vrai dans ce ressenti que nous avons à la vue de ces illustrations ?

Clara.K : Oui, c’est une belle interprétation. J’ai représenté les états d’âmes de différentes femmes selon ma vison.

Glitter : Une fois que l’on découvre tes réalisations, on est imprégné de ton style que l’on peut ensuite identifier assez facilement. De la couleur, des personnages à la fois simples et complexes, lisses et pleins d’aspérités. Comment est né le style Clara-K ?

Comment le définies-tu ?

Clara.K : En travaillant dur et avec une affinité artistique on arrive à avoir une patte graphique.

Glitter : Quels sont les artistes, contemporains ou disparus, qui t’inspirent le plus ?

Clara.K : Je vais faire cours, car beaucoup d’artistes m’inspirent ! Mes favoris sont - Frida Kahlo- TOILETPAPER - Voutch - Stéphane Blanquet -Juliette Mancini -Tyler SpanglerCharles Burns et la dernière Reesabobeesa.

Glitter : Quel sont tes projets pour l’après crise sanitaire ? As-tu des expositions ou des événements prévus dans les semaines à venir ?

Clara.K : TOUJOURS ^^ je penses à une exposition avec le même style illustratif que "i’m not your pet" pour 2021. En attendant vous pouvez me retrouver sur www.clara-k.fr et @clarakpro sur instagram :-) Glitter : Merci beaucoup Clara, et à très bientôt !

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Coiffure

Séance coiffure avant Shooting :

Maéva chez Franck Provost Saint-Denis pour un soin dédié à ses cheveux longs !

Avant de se rendre à son shooting prévu le soir sur les plages de Saint-Gilles Les Bains, Maéva passe par la case coiffure pour une mise en beauté de ses cheveux. Le soin choisi par Ludovic, gérant du salon Franck Provost de SaintDenis, est un trio de la gamme L’Oréal Professionnel, le Pro Longer, dédié au soin des cheveux longs !

1ÈRE ÉTAPE : LE MASQUE «COMBLEUR DE POINTES» Ce soin peut être utilisé à chaque passage au salon. Enrichi en Filler-A100 et acide aminé, il permet d’épaissir la fibre capillaire, de combler les pointes et les rendre plus fortes.

La rénovation des fibres est instantanée. Les fourches sont réduites d’environ 66% lorsque le masque est utilisé en complément de la routine concentrée et le shampoing de la gamme. Ludovic l’applique sur les cheveux de Maéva après un premier shampoing suivi d’un essorage. Il torsade les mèches afin de mieux faire pénétrer le produit, puis laisse agir environ 5 minutes avant de rincer à l’eau claire.

2ÈME ET 3ÈME ÉTAPES : LE SHAMPOING RÉNOVATEUR DE LONGUEURS + LA CRÈME RÉNOVATRICE SANS RINÇAGE Sa formule est également enrichie en Filler-A100 et amino-acide. La technologie «co-émulsion» de ce shampoing Pro Longer contient des tensio actifs 50 fois plus petits que les anciennes générations de soins. Elle permet donc de créer un film qui épouse parfaitement la fibre en estompant les zones abîmées. L'équilibre idéal entre haute cosméticité et légèreté des cheveux ! Sa texture nacrée permet une répartition facile et uniforme.

Ludovic shampouine la chevelure de Maéva à deux reprises avec le rénovateur de longueurs. Une fois les cheveux rincés, il applique le soin final, la crème rénovatrice sans rinçage. Celle-ci a un effet thermoprotecteur et protège les cheveux jusqu’à 230°C. Idéale avant de passer à la dernière étape de cette séance coiffure, le séchage des cheveux et une légère coupe pour égaliser la chevelure de notre modèle, texturiser et donner un effet «contouring» à la coiffure de Maéva !

BILAN : Maéva nous a confirmé avoir été totalement conquise par ce soin qu’elle ne connaissait pas et qu’elle va désormais systématiquement offrir à ses cheveux lors de son passage au salon ! Un grand merci de la part de de Glitter ainsi que Maéva à Ludovic ainsi qu’à toute l’équipe Franck Provost de Saint-Denis pour leur accueil et le superbe travail de coiffure réalisé en préparation de notre shooting !

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Séance coiffure avant Shooting :

Maéva chez Franck Provost Saint-Denis pour un soin dédié à ses cheveux longs !

Avant de se rendre à son shooting prévu le soir sur les plages de Saint-Gilles Les Bains, Maéva passe par la case coiffure pour une mise en beauté de ses cheveux. Le soin choisi par Ludovic, gérant du salon Franck Provost de SaintDenis, est un trio de la gamme L’Oréal Professionnel, le Pro Longer, dédié au soin des cheveux longs !

1ÈRE ÉTAPE : LE MASQUE «COMBLEUR DE POINTES» Ce soin peut être utilisé à chaque passage au salon. Enrichi en Filler-A100 et acide aminé, il permet d’épaissir la fibre capillaire, de combler les pointes et les rendre plus fortes.

La rénovation des fibres est instantanée. Les fourches sont réduites d’environ 66% lorsque le masque est utilisé en complément de la routine concentrée et le shampoing de la gamme. Ludovic l’applique sur les cheveux de Maéva après un premier shampoing suivi d’un essorage. Il torsade les mèches afin de mieux faire pénétrer le produit, puis laisse agir environ 5 minutes avant de rincer à l’eau claire.

2ÈME ET 3ÈME ÉTAPES : LE SHAMPOING RÉNOVATEUR DE LONGUEURS + LA CRÈME RÉNOVATRICE SANS RINÇAGE Sa formule est également enrichie en Filler-A100 et amino-acide. La technologie «co-émulsion» de ce shampoing Pro Longer contient des tensio actifs 50 fois plus petits que les anciennes générations de soins. Elle permet donc de créer un film qui épouse parfaitement la fibre en estompant les zones abîmées. L'équilibre idéal entre haute cosméticité et légèreté des cheveux ! Sa texture nacrée permet une répartition facile et uniforme.

Ludovic shampouine la chevelure de Maéva à deux reprises avec le rénovateur de longueurs. Une fois les cheveux rincés, il applique le soin final, la crème rénovatrice sans rinçage. Celle-ci a un effet thermoprotecteur et protège les cheveux jusqu’à 230°C. Idéale avant de passer à la dernière étape de cette séance coiffure, le séchage des cheveux et une légère coupe pour égaliser la chevelure de notre modèle, texturiser et donner un effet «contouring» à la coiffure de Maéva !

BILAN : Maéva nous a confirmé avoir été totalement conquise par ce soin qu’elle ne connaissait pas et qu’elle va désormais systématiquement offrir à ses cheveux lors de son passage au salon ! Un grand merci de la part de de Glitter ainsi que Maéva à Ludovic ainsi qu’à toute l’équipe Franck Provost de Saint-Denis pour leur accueil et le superbe travail de coiffure réalisé en préparation de notre shooting !

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●

Sur cette double page, Maéva porte des tenues par PIMKIE Réunion

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Modèle : Maéva Moinache / Son Insta : @maevamoinache Shooting réalisé par Mickaël Gresset Photographie pour Glitter Lieu : Saint-Gilles les Bains

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Sur cette double page, Maéva porte des tenues par PIMKIE Réunion

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Modèle : Maéva Moinache / Son Insta : @maevamoinache Shooting réalisé par Mickaël Gresset Photographie pour Glitter Lieu : Saint-Gilles les Bains

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Sur cette double page, Maéva porte des tenues par MANGO Réunion

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Sur cette double page, Maéva porte des tenues par MANGO Réunion

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Sur cette double page, Maéva porte des tenues par MANGO Réunion

42-48 AVENUE DES INDES, ST PIERRE 92 RUE JULES AUBER, ST DENIS RETROUVEZ NOS COLLECTIONS SUR MANGO.COM 36.

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Sur cette double page, Maéva porte des tenues par MANGO Réunion

42-48 AVENUE DES INDES, ST PIERRE 92 RUE JULES AUBER, ST DENIS RETROUVEZ NOS COLLECTIONS SUR MANGO.COM 36.

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Sur cette page, Maéva porte une robe créée par Eilaroc A retrouver sur le compte Instagram d’Eilaroc : @Eilaroc.fr

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Sur cette page, Maéva porte une robe créée par Eilaroc A retrouver sur le compte Instagram d’Eilaroc : @Eilaroc.fr

Déco

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MAIS QUELLE SYMBOLIQUE SE CACHE DERRIÈRE CES COULEURS ?

A la découverte de l’Exotique Chic Le bleu et le doré sont les couleurs choisies pour cette collection.

Le bleu signifie la sagesse, la fidélité, l’évasion et le calme. Le doré est signe de richesse, de luxe et de puissance.

PETIT CONSEIL DÉCO DE PÎU PÎU : « vous pourrez marier ces couleurs avec du rose poudré et du lilas et à contraster avec du noir.

Restez sur des couleurs douces et vous pouvez vous lâcher sur le doré et le bronze !

Bien sûr, vous aurez droit aux feuilles tropicales, mais aussi aux animaux exotiques : singes, lions, panthères, oiseaux... » Cette collection vient tout juste d’arriver en boutique... on peut donc s’amuser avec une large gamme d’accessoires disponibles.

Vous découvrirez en première partie des mises en scènes de tables pour les occasions spéciales; dans une deuxième partie je vous donne des idées pour préparer votre coin thé et enfin en troisième partie des idées cadeaux à offrir ou à s'offrir !

Option 2 : si vous aimez la démesure, optez pour le choix audacieux de mettre des assiettes imprimées sur de l’imprimé.

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A TABLE !

Dans ma première composition partons sur une table bleue tropicale, traditionnelle et distinguée.

Le bleu terreux, indigo sera mis en valeur avec des imprimés tropicaux. Option 1 : si vous voulez une table élégante, vous pourrez choisir des assiettes blanches.

Dans une seconde composition, vous trouverez une table avec des accessoires détournés, un peu plus « animale » Voici une façon de jouer avec les objets déco comme des vides poches pour accueillir l’apéritif, des miroirs en centre de table et d’inclure la faune exotique !!

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MAIS QUELLE SYMBOLIQUE SE CACHE DERRIÈRE CES COULEURS ?

A la découverte de l’Exotique Chic Le bleu et le doré sont les couleurs choisies pour cette collection.

Le bleu signifie la sagesse, la fidélité, l’évasion et le calme. Le doré est signe de richesse, de luxe et de puissance.

PETIT CONSEIL DÉCO DE PÎU PÎU : « vous pourrez marier ces couleurs avec du rose poudré et du lilas et à contraster avec du noir.

Restez sur des couleurs douces et vous pouvez vous lâcher sur le doré et le bronze !

Bien sûr, vous aurez droit aux feuilles tropicales, mais aussi aux animaux exotiques : singes, lions, panthères, oiseaux... » Cette collection vient tout juste d’arriver en boutique... on peut donc s’amuser avec une large gamme d’accessoires disponibles.

Vous découvrirez en première partie des mises en scènes de tables pour les occasions spéciales; dans une deuxième partie je vous donne des idées pour préparer votre coin thé et enfin en troisième partie des idées cadeaux à offrir ou à s'offrir !

Option 2 : si vous aimez la démesure, optez pour le choix audacieux de mettre des assiettes imprimées sur de l’imprimé.

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A TABLE !

Dans ma première composition partons sur une table bleue tropicale, traditionnelle et distinguée.

Le bleu terreux, indigo sera mis en valeur avec des imprimés tropicaux. Option 1 : si vous voulez une table élégante, vous pourrez choisir des assiettes blanches.

Dans une seconde composition, vous trouverez une table avec des accessoires détournés, un peu plus « animale » Voici une façon de jouer avec les objets déco comme des vides poches pour accueillir l’apéritif, des miroirs en centre de table et d’inclure la faune exotique !!

40.

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GLITTER N°8

J U I L L E T

2 0 2 1

Déco

02

Coté beauté Voici des inspirations pour une décoration sur la coiffeuse ou la table de chevet. Vous trouverez des trousses, des portes bijoux, des miroirs, des porteclés, des vides poches, et tout ce qu'il vous faut pour bien ordonner vos affaires...

AMBIANCE « TEA TIME » Voici une façon d’organiser un petit moment sympa pour le goûter. Il vous faut une table basse, un plateau, un accessoire déco, une belle théière, des jolies tasses, un sablier, des coussins... le tour est joué !

03 LE COIN DES IDÉES CADEAUX EXOTIQUE CHIC

Des idées avec des petits pris de 4 euros à 30 euros ...

Coté accessoires Le petit singe fait son arrivée dans la décoration, un peu « kitsch » mais tout de même ravissant, il en plaira à plus d’un. Il apporte un coté décalé et sophistiqué à la fois

Ensemble à moins de 90 euros

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GLITTER N°8

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Déco

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Coté beauté Voici des inspirations pour une décoration sur la coiffeuse ou la table de chevet. Vous trouverez des trousses, des portes bijoux, des miroirs, des porteclés, des vides poches, et tout ce qu'il vous faut pour bien ordonner vos affaires...

AMBIANCE « TEA TIME » Voici une façon d’organiser un petit moment sympa pour le goûter. Il vous faut une table basse, un plateau, un accessoire déco, une belle théière, des jolies tasses, un sablier, des coussins... le tour est joué !

03 LE COIN DES IDÉES CADEAUX EXOTIQUE CHIC

Des idées avec des petits pris de 4 euros à 30 euros ...

Coté accessoires Le petit singe fait son arrivée dans la décoration, un peu « kitsch » mais tout de même ravissant, il en plaira à plus d’un. Il apporte un coté décalé et sophistiqué à la fois

Ensemble à moins de 90 euros

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Déco

04 CÔTÉ BUREAU CHIC Du côté des accessoires de bureau, vous trouverez un ensemble de choses douces et tropicales à petits prix pour compléter vos affaires et vous faciliter la vie au "télétravail".

Rien de tel qu’une touche de gaieté pour garder le sourire tout en travaillant !

Ensemble à moins de 30 euros

Cette collection Exotique Chic est destinée à toutes les personnes qui ont envie de s'amuser et de personnaliser leur décoration à l'infini...

A vous de jouer les amis, les équipes de Maison du Monde à Sainte-Marie et Saint-André vous attendent pour continuer à vous faire découvrir cette magnifique collection!

SAINT DENIS - RUE MARECHAL LECLERC SAINT ANDRE - Z.A.C ANDROPOLIS SAINT PIERRE - RUE FRANCOIS DE MAHY

Ensemble à moins de 50 euros

44.

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GLITTER N°8

J U I L L E T

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Déco

04 CÔTÉ BUREAU CHIC Du côté des accessoires de bureau, vous trouverez un ensemble de choses douces et tropicales à petits prix pour compléter vos affaires et vous faciliter la vie au "télétravail".

Rien de tel qu’une touche de gaieté pour garder le sourire tout en travaillant !

Ensemble à moins de 30 euros

Cette collection Exotique Chic est destinée à toutes les personnes qui ont envie de s'amuser et de personnaliser leur décoration à l'infini...

A vous de jouer les amis, les équipes de Maison du Monde à Sainte-Marie et Saint-André vous attendent pour continuer à vous faire découvrir cette magnifique collection!

SAINT DENIS - RUE MARECHAL LECLERC SAINT ANDRE - Z.A.C ANDROPOLIS SAINT PIERRE - RUE FRANCOIS DE MAHY

Ensemble à moins de 50 euros

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Interview d’Isabelle Houng On Sieng

technique, relationnel, le rôle propre, le rôle prescrit. Je tente de partager mon expérience et de permettre aux étudiants d'atteindre les compétences et les connaissances nécessaires pour assurer des soins de qualité, en leur permettant d'être des INFIRMIERS REFLEXIFS, PERTINENTS, EFFICACES, COMPETENTS et FIERS de leur profession.

Présidente du Conseil interdépartemental de l’Ordre des Infirmers Réunion-Mayotte Glitter : Pourquoi avoir choisi de devenir infirmière ?

Isabelle H.O.S : Après mon BAC, il y plus de 25 ans, j'ai choisi de prendre une voie de formation professionnalisante qui me permettrait d'avoir un métier en sortie de parcours.

Dès les premiers mois de formation, j'ai pris en plein figure, la souffrance, la douleur et la vulnérabilité des AUTRES. Très vite il a fallu faire le bon choix : rester et accepter le métier empreint d'humanité, de dévouement, d'altruisme et d'écoute ou changer de voie. Le défi était tellement grand, tellement provocant, que j'ai décidé de le relever ! Ce "défi" m'a fait grandir, mûrir et m'a permis de trouver ma place.

Glitter : Est-ce une vocation pour vous depuis vos débuts ?

Isabelle H.O.S : La vocation est venue après le diplôme d’état, lorsque je me suis retrouvée seule face à mes responsabilités. Être infirmière c'est être seule face à des difficultés réelles, palpables, qu'il faut gérer avec ses propres valeurs, avec les règles professionnelles et éthiques. Néanmoins, la beauté de ce métier, est traduite par la notion d'équipe. En effet, malgré le sentiment de solitude que l'on éprouve face à des situations violentes et dramatiques, l'infirmier travaille au sein d'une équipe pluridisciplinaire qui lui permet de prendre un certain recul face à des décisions.

46.

Glitter : Pouvez-vous nous raconter votre quotidien ?

Isabelle H.O.S : J'ai été infirmière pendant plus de 20 ans. J'ai travaillé en centre hospitalier dans des services de médecine, de chirurgie, et en libéral. Je ne peux pas décrire ce quotidien passé parce qu'il est indescriptible. Aucune routine, aucune journée type. Uniquement des rencontres multiples, des expériences riches et d'intenses émotions.

Aujourd'hui mon quotidien, c'est de former des futurs infirmiers. Je philosophe sur " le soin"

Glitter : Le métier devient-il de plus en plus difficile ?

Isabelle H.O.S : Il y a 20 ou 30 ans, on disait que le métier était pénible, horaires de nuit, conditions de travail, manutention, risques infectieux.

Je pense que le métier ne devient pas difficile, il l'a toujours été. Ce qui a changé, c'est qu'aujourd'hui on permet aux soignants d'analyser la situation mais on ne leur permet pas forcément d'être acteur et force de proposition dans la réingénierie de leur métier.

Glitter : Le ressentez-vous ?

Isabelle H.O.S : Ce que je ressens, c'est que les professionnels de terrain ont besoin de donner du sens à leur métier. Ils ont besoin d'être consultés dans leurs difficultés quotidiennes.

Le manque de reconnaissance des pouvoirs publique les heurte au plus haut point.

J'ai bien conscience que le SEGUR de la santé a amorcé cette reconnaissance et que nos députés sont au premier front pour faire entendre nos droits, mais le chemin est long.

Glitter : En cette période de crise sanitaire, comment vivez-vous votre métier ? (Vaccination, test, masques, fatigue, tension, difficultés ?

Isabelle H.O.S : Avec ma casquette ordinale, je mesure de très près les tensions vécues par les usagers et les professionnels de santé. Après la débâcle de la pénurie des masques du mois de mars 2020 et les multiples réorganisations sanitaires pour faire face à cette pandémie, je fais le constat d'une réelle capacité d'adaptation et un pourvoir de résilience des soignants inébranlable.

Cette résilience n'exclut pas colère, ni l'indignation, elle permet juste de prendre conscience de la situation sanitaire avec discernement.

Avez-vous une anecdote à nous raconter sur votre métier ?

Isabelle H.O.S : Des milliers... Je voudrais rappeler aux Réunionnais, que : Pendant qu'ils dorment, les infirmiers prennent soins de leurs proches.

Pendant qu'ils festoient, les infirmiers réaniment des vies. Pendant qu'ils réveillonnent avec leur famille, les infirmiers accompagnent des mourants.

GLITTER N°8

Glitter : Si vous avez un dernier mot pour ceux qui aimeraient s'orienter vers cette voie ?

Isabelle H.O.S : NURSE : Just another word to describe a person strong enought to tolerate everything and soft enough to undestand everyone.

Glitter : l’Ordre dans tout ça !?

Pouvez-vous expliquer quel est votre mission au sein de votre instance ?

Je vais d’abord rappeler que l’Ordre est une organisation privée avec une mission de service public. L’ordre existe depuis la Loi du 21/12/2006.

Les infirmiers sont des professionnels qui remplissent une mission sociale d’intérêt général, dans un secteur où le marché ne peut intervenir seul et où l’exigence d’éthique s’impose. En proposant des soins, ils contribuent de manière significative à l’économie nationale et sont en contact direct avec le patient dans une relation asymétrique qui exige la confiance. Il est du devoir du professionnel d’honorer cette confiance et il revient à l’institution ordinale de garantir à la collectivité les moyens de sauvegarder cette confiance.

Pour cela une institution ordinale est une instance de régulation par délégation de l’Etat : elle contrôle l’accès et les conditions d’exercice dans un secteur, les soins infirmiers, de grande technicité et au cœur des relations humaines. C’est une mission de service public de régulation visant à maintenir les équilibres entre les principes inaliénables que sont les droits fondamentaux des personnes, la liberté de choix de son praticien par le patient par exemple ou la protection de la vie privée, l’intérêt général ou encore les règles de la concurrence.

Ce rôle de régulation de l’ordre est particulièrement marqué en ce qui concerne le secteur libéral. Environ 80000 infirmiers exercent en libéral en France. La régulation exercée par l’ordre ne concerne pas que le monde libéral, au contraire. Contrôle de l’accès à la profession, protection du patient et respect des règles déontologiques, police des conflits d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique, sauvegarde de l’indépendance professionnelle, préservation du secret professionnel sont autant de missions régaliennes qui concernent aussi les infirmiers salariés voire surtout les infirmiers salariés.

Ma mission à travers cette instance, en tant que présidente du département de la Réunion et de Mayotte est d’assurer l’inscription au tableau de l’ordre, l’ensemble des infirmiers diplômés d’Etat sur le territoire. Cette inscription obligatoire confère à l’infirmier une autorisation d’exercer dans le respect du code de déontologie.

Je conduis Le règlement des litiges au travers de la gestion des plaintes venant d’usagers, d’infirmiers ou toute autre personne physique ou morale. Les motifs de ces litiges sont divers (refus ou interruption de soins, défaut de qualité

des soins, comportements agressifs, etc.)En cas de non résolution amiable des litiges, je conduis les plaignants vers l’instance régionale pour qu’une mesure disciplinaire soit traitée par un magistrat nommé par le conseil d’Etat en chambre disciplinaire de première instance.

Outre cette fonction de régulation, je dois assurer une mission de conseil et d’information par le rappel des règles d’installation et d’exercice des professionnels libéraux, et assurer La reconnaissance des qualifications professionnelles des porteurs de titres européens d'infirmier en soins généraux (Ainsi, tous les infirmiers ressortissants européens qui souhaitent exercer en France doivent faire valider leurs qualifications par l’ordre en sollicitant leur inscription au tableau. Outre la vérification des titres et diplômes, l’ordre est chargé de la vérification du niveau de langue et de la connaissance du système des poids et mesures.)

Dernière mission, et non des moindres, je porte avec mon conseil La voix de la profession auprès des pouvoirs publics.

Aujourd’hui, en tant que présidente départementale, je dois apporter ma part de réflexion sur la réingénierie du décret de compétence infirmière. Faire sortir la profession infirmière de sa catégorie permettrait de viser un champ plus large et au final d’avoir un décret qui s’adapte avec le temps, les besoins des patients et les orientations posées par le gouvernement.

Il est également important de relever le risque juridique d’incohérence en superposant des textes existants par empilement successif, alors que repartir d'une feuille blanche écarterait ce risque. De plus une réforme allant dans ce sens renforcerait la mobilité européenne, donc l'amélioration des équivalences, par le biais de ce décret qui répondrait à la logique de missions et qui, sous tendu pas des référentiels de formation, répondrait à des critères plus évo lutifs. J’ai été élue présidente pour un mandat de 3 ans, mon statut est particulier, et il est important de casser certaines représentations… Je suis élue parmi les 7000 Infirmiers de la Réunion et de Mayotte pour réaliser cette mission bénévolement. Je travaille en temps plein à l’IFSI du CHU SUD, et accomplis ma mission hors temps de travail, c’est-à-dire le matin de 5h à 7h, les soirs et week ends, et durant mes congés.

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Interview d’Isabelle Houng On Sieng

technique, relationnel, le rôle propre, le rôle prescrit. Je tente de partager mon expérience et de permettre aux étudiants d'atteindre les compétences et les connaissances nécessaires pour assurer des soins de qualité, en leur permettant d'être des INFIRMIERS REFLEXIFS, PERTINENTS, EFFICACES, COMPETENTS et FIERS de leur profession.

Présidente du Conseil interdépartemental de l’Ordre des Infirmers Réunion-Mayotte Glitter : Pourquoi avoir choisi de devenir infirmière ?

Isabelle H.O.S : Après mon BAC, il y plus de 25 ans, j'ai choisi de prendre une voie de formation professionnalisante qui me permettrait d'avoir un métier en sortie de parcours.

Dès les premiers mois de formation, j'ai pris en plein figure, la souffrance, la douleur et la vulnérabilité des AUTRES. Très vite il a fallu faire le bon choix : rester et accepter le métier empreint d'humanité, de dévouement, d'altruisme et d'écoute ou changer de voie. Le défi était tellement grand, tellement provocant, que j'ai décidé de le relever ! Ce "défi" m'a fait grandir, mûrir et m'a permis de trouver ma place.

Glitter : Est-ce une vocation pour vous depuis vos débuts ?

Isabelle H.O.S : La vocation est venue après le diplôme d’état, lorsque je me suis retrouvée seule face à mes responsabilités. Être infirmière c'est être seule face à des difficultés réelles, palpables, qu'il faut gérer avec ses propres valeurs, avec les règles professionnelles et éthiques. Néanmoins, la beauté de ce métier, est traduite par la notion d'équipe. En effet, malgré le sentiment de solitude que l'on éprouve face à des situations violentes et dramatiques, l'infirmier travaille au sein d'une équipe pluridisciplinaire qui lui permet de prendre un certain recul face à des décisions.

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Glitter : Pouvez-vous nous raconter votre quotidien ?

Isabelle H.O.S : J'ai été infirmière pendant plus de 20 ans. J'ai travaillé en centre hospitalier dans des services de médecine, de chirurgie, et en libéral. Je ne peux pas décrire ce quotidien passé parce qu'il est indescriptible. Aucune routine, aucune journée type. Uniquement des rencontres multiples, des expériences riches et d'intenses émotions.

Aujourd'hui mon quotidien, c'est de former des futurs infirmiers. Je philosophe sur " le soin"

Glitter : Le métier devient-il de plus en plus difficile ?

Isabelle H.O.S : Il y a 20 ou 30 ans, on disait que le métier était pénible, horaires de nuit, conditions de travail, manutention, risques infectieux.

Je pense que le métier ne devient pas difficile, il l'a toujours été. Ce qui a changé, c'est qu'aujourd'hui on permet aux soignants d'analyser la situation mais on ne leur permet pas forcément d'être acteur et force de proposition dans la réingénierie de leur métier.

Glitter : Le ressentez-vous ?

Isabelle H.O.S : Ce que je ressens, c'est que les professionnels de terrain ont besoin de donner du sens à leur métier. Ils ont besoin d'être consultés dans leurs difficultés quotidiennes.

Le manque de reconnaissance des pouvoirs publique les heurte au plus haut point.

J'ai bien conscience que le SEGUR de la santé a amorcé cette reconnaissance et que nos députés sont au premier front pour faire entendre nos droits, mais le chemin est long.

Glitter : En cette période de crise sanitaire, comment vivez-vous votre métier ? (Vaccination, test, masques, fatigue, tension, difficultés ?

Isabelle H.O.S : Avec ma casquette ordinale, je mesure de très près les tensions vécues par les usagers et les professionnels de santé. Après la débâcle de la pénurie des masques du mois de mars 2020 et les multiples réorganisations sanitaires pour faire face à cette pandémie, je fais le constat d'une réelle capacité d'adaptation et un pourvoir de résilience des soignants inébranlable.

Cette résilience n'exclut pas colère, ni l'indignation, elle permet juste de prendre conscience de la situation sanitaire avec discernement.

Avez-vous une anecdote à nous raconter sur votre métier ?

Isabelle H.O.S : Des milliers... Je voudrais rappeler aux Réunionnais, que : Pendant qu'ils dorment, les infirmiers prennent soins de leurs proches.

Pendant qu'ils festoient, les infirmiers réaniment des vies. Pendant qu'ils réveillonnent avec leur famille, les infirmiers accompagnent des mourants.

GLITTER N°8

Glitter : Si vous avez un dernier mot pour ceux qui aimeraient s'orienter vers cette voie ?

Isabelle H.O.S : NURSE : Just another word to describe a person strong enought to tolerate everything and soft enough to undestand everyone.

Glitter : l’Ordre dans tout ça !?

Pouvez-vous expliquer quel est votre mission au sein de votre instance ?

Je vais d’abord rappeler que l’Ordre est une organisation privée avec une mission de service public. L’ordre existe depuis la Loi du 21/12/2006.

Les infirmiers sont des professionnels qui remplissent une mission sociale d’intérêt général, dans un secteur où le marché ne peut intervenir seul et où l’exigence d’éthique s’impose. En proposant des soins, ils contribuent de manière significative à l’économie nationale et sont en contact direct avec le patient dans une relation asymétrique qui exige la confiance. Il est du devoir du professionnel d’honorer cette confiance et il revient à l’institution ordinale de garantir à la collectivité les moyens de sauvegarder cette confiance.

Pour cela une institution ordinale est une instance de régulation par délégation de l’Etat : elle contrôle l’accès et les conditions d’exercice dans un secteur, les soins infirmiers, de grande technicité et au cœur des relations humaines. C’est une mission de service public de régulation visant à maintenir les équilibres entre les principes inaliénables que sont les droits fondamentaux des personnes, la liberté de choix de son praticien par le patient par exemple ou la protection de la vie privée, l’intérêt général ou encore les règles de la concurrence.

Ce rôle de régulation de l’ordre est particulièrement marqué en ce qui concerne le secteur libéral. Environ 80000 infirmiers exercent en libéral en France. La régulation exercée par l’ordre ne concerne pas que le monde libéral, au contraire. Contrôle de l’accès à la profession, protection du patient et respect des règles déontologiques, police des conflits d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique, sauvegarde de l’indépendance professionnelle, préservation du secret professionnel sont autant de missions régaliennes qui concernent aussi les infirmiers salariés voire surtout les infirmiers salariés.

Ma mission à travers cette instance, en tant que présidente du département de la Réunion et de Mayotte est d’assurer l’inscription au tableau de l’ordre, l’ensemble des infirmiers diplômés d’Etat sur le territoire. Cette inscription obligatoire confère à l’infirmier une autorisation d’exercer dans le respect du code de déontologie.

Je conduis Le règlement des litiges au travers de la gestion des plaintes venant d’usagers, d’infirmiers ou toute autre personne physique ou morale. Les motifs de ces litiges sont divers (refus ou interruption de soins, défaut de qualité

des soins, comportements agressifs, etc.)En cas de non résolution amiable des litiges, je conduis les plaignants vers l’instance régionale pour qu’une mesure disciplinaire soit traitée par un magistrat nommé par le conseil d’Etat en chambre disciplinaire de première instance.

Outre cette fonction de régulation, je dois assurer une mission de conseil et d’information par le rappel des règles d’installation et d’exercice des professionnels libéraux, et assurer La reconnaissance des qualifications professionnelles des porteurs de titres européens d'infirmier en soins généraux (Ainsi, tous les infirmiers ressortissants européens qui souhaitent exercer en France doivent faire valider leurs qualifications par l’ordre en sollicitant leur inscription au tableau. Outre la vérification des titres et diplômes, l’ordre est chargé de la vérification du niveau de langue et de la connaissance du système des poids et mesures.)

Dernière mission, et non des moindres, je porte avec mon conseil La voix de la profession auprès des pouvoirs publics.

Aujourd’hui, en tant que présidente départementale, je dois apporter ma part de réflexion sur la réingénierie du décret de compétence infirmière. Faire sortir la profession infirmière de sa catégorie permettrait de viser un champ plus large et au final d’avoir un décret qui s’adapte avec le temps, les besoins des patients et les orientations posées par le gouvernement.

Il est également important de relever le risque juridique d’incohérence en superposant des textes existants par empilement successif, alors que repartir d'une feuille blanche écarterait ce risque. De plus une réforme allant dans ce sens renforcerait la mobilité européenne, donc l'amélioration des équivalences, par le biais de ce décret qui répondrait à la logique de missions et qui, sous tendu pas des référentiels de formation, répondrait à des critères plus évo lutifs. J’ai été élue présidente pour un mandat de 3 ans, mon statut est particulier, et il est important de casser certaines représentations… Je suis élue parmi les 7000 Infirmiers de la Réunion et de Mayotte pour réaliser cette mission bénévolement. Je travaille en temps plein à l’IFSI du CHU SUD, et accomplis ma mission hors temps de travail, c’est-à-dire le matin de 5h à 7h, les soirs et week ends, et durant mes congés.

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Recette

Recette

Energy Balls Les energy balls sont préparés à base de dattes, d'oléagnénieux et de noix de coco. Ils peuvent être mangés au goûter ou en cas de petite faim au cours de la journée.

Très faciles à faire et hyper healthy, ils font le bonheur des petits et des grands.

INGRÉDIENTS POUR 20 ENERGY BALLS (ENVIRON) 200g de dattes 140g de noix de cajou 50g d’amandes 50g de noix de coco râpée 2 cuillères à soupe de cacao en poudre non sucré 1 cuillère à soupe d’huile de coco 1 pincée de sel

COMMENT FAIRE ?

Dénoyautez les dattes et mettez-les à tremper pendant une heure dans de l’eau - Une fois l’heure écoulée, essorez-les - Placez tous les ingrédients dans un hachoir et hachez le tout jusqu’à obtenir une pâte collante - Mettez un peu d’huile de coco sur vos mains et façonnez des petites boules de tailles moyennes - Roulez-les dans de la noix de coco râpée

COOKYTIPS Conservez vos energy balls dans une boîte hermétique et mettez-les au frais - Elles se conservent au moins deux semaines au frais.

48.

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Recette

Energy Balls Les energy balls sont préparés à base de dattes, d'oléagnénieux et de noix de coco. Ils peuvent être mangés au goûter ou en cas de petite faim au cours de la journée.

Très faciles à faire et hyper healthy, ils font le bonheur des petits et des grands.

INGRÉDIENTS POUR 20 ENERGY BALLS (ENVIRON) 200g de dattes 140g de noix de cajou 50g d’amandes 50g de noix de coco râpée 2 cuillères à soupe de cacao en poudre non sucré 1 cuillère à soupe d’huile de coco 1 pincée de sel

COMMENT FAIRE ?

Dénoyautez les dattes et mettez-les à tremper pendant une heure dans de l’eau - Une fois l’heure écoulée, essorez-les - Placez tous les ingrédients dans un hachoir et hachez le tout jusqu’à obtenir une pâte collante - Mettez un peu d’huile de coco sur vos mains et façonnez des petites boules de tailles moyennes - Roulez-les dans de la noix de coco râpée

COOKYTIPS Conservez vos energy balls dans une boîte hermétique et mettez-les au frais - Elles se conservent au moins deux semaines au frais.

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Koulsy LAMKO De N’Djamena ( Tchad) à Ouagadougou (Burkina Faso), puis de Kigali (Rwanda) à Mexico (Mexique), cela fait maintenant près de 40 ans que Koulsy LAMKO a pris le costume de l’artiste dramaturge voyageur parfois bien malgré lui. Il fera sa prochaine résidence d’écriture à La Réunion. Une occasion à ne pas manquer !

En 1983, Koulsy LAMKO quitte son pays, le Tchad, en proie à la guerre civile. Il poursuit des études de Lettres et d’Art au Burkina Faso. Il y enseigne ensuite pendant trois ans avant de travailler à l’Institut des Peuples Noirs. Il bénéficie en 1993 d'une bourse d'écriture « Beaumarchais » dans le cadre du festival des Francophonies en Limousin. En 1994, il crée Kaléido*Culture, une agence d’animation culturelle de projets, basée à Ouagadougou. Il a contribué à la promotion du théâtre au Burkina et a été l’un des fondateurs du Festival international du Théâtre pour le développement.

En 1998, il participe à "Rwanda, écrire par devoir de mémoire". Suite à ce séjour, il réside au Rwanda, jusqu’en 2002, où il dirige le Centre Universitaire des Arts, et enseigne la Littérature et les arts dramatiques à l’Université nationale du Rwanda à Butaré. Parallèlement, il achève un doctorat sur "Les nouvelles esthétiques théâtrales en Afrique Noire francophone".

Auteurs de pièces de théâtre, poèmes, nouvelles, contes, scénarios, il est aussi entrepreneur culturel, metteur en scène et comédien. Ses nouvelles et pièces de théâtre ont été plusieurs fois primées ; beaucoup sont publiées. Ses pièces ont été jouées par des compagnies théâtrales en Afrique, en Europe et au Canada.

Depuis 2003, il enseigne la dramaturgie et l’histoire du théâtre à l’Institut des arts de l’université autonome d’Hidalgo au Mexique et s’occupe de la mise en œuvre d’un projet de Casa Refugio Africa (centre de résidences et de promotion des cultures africaines) dans le Centro Historico de Mexico.

Il sera présent à La RÉUNION pour écrire son prochain roman . La ville du Port, des associations comme les CEMEA, SAF France, le CEVIF vont organiser des ateliers d’écriture. Des centres de formations comme l’IRTS lui ont déjà demandés d’intervenir auprès de leurs étudiants. Plusieurs établissements scolaires à l’image du lycée le Verger à SAINTE-MARIE, celui de Moulin joli à La POSSESSION et celui de Saint Louis ont programmé des heures d’intervention en français et en histoire notamment pour les lycéens de terminale qui ont choisi la spécialité histoire pour travailler sur le génocide tutsi et les gacaca (tribunaux populaires pour punir et pardonner aux génocidaires).

Pour les contacts à la Réunion : couleursmetisses@ yahoo.fr

50.

GLITTER N°8

NOUVEAU PUMA HYBRID À PARTIR DE 20 490 €* Prime à la conversion incluse

*Prix TTC remisé d’un Ford Puma Titanium 1.0 l Ecoboost Hybrid 125ch BM6, hors carte crise et hors peinture métallisée, sous condition de reprise et d’éligibilité à la prime à la conversion de 3 000 €. Consommation mixte WLTP : 5.6 l/100 km. CO2 WLTP : 127 g/km. Modèle présenté : Puma ST Line X 1.0 EcoBoost Hybrid 125ch BM6 à partir de 23 990 €, hors carte crise et hors peinture métallisée. Consommation mixte WLTP (l/100 km) : 5.6 l/100 km. CO2 WLTP : 126 g/km. Offre non cumulable, valable jusqu’au 31/07/2021 dans la limite des stocks disponibles.

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Koulsy LAMKO De N’Djamena ( Tchad) à Ouagadougou (Burkina Faso), puis de Kigali (Rwanda) à Mexico (Mexique), cela fait maintenant près de 40 ans que Koulsy LAMKO a pris le costume de l’artiste dramaturge voyageur parfois bien malgré lui. Il fera sa prochaine résidence d’écriture à La Réunion. Une occasion à ne pas manquer !

En 1983, Koulsy LAMKO quitte son pays, le Tchad, en proie à la guerre civile. Il poursuit des études de Lettres et d’Art au Burkina Faso. Il y enseigne ensuite pendant trois ans avant de travailler à l’Institut des Peuples Noirs. Il bénéficie en 1993 d'une bourse d'écriture « Beaumarchais » dans le cadre du festival des Francophonies en Limousin. En 1994, il crée Kaléido*Culture, une agence d’animation culturelle de projets, basée à Ouagadougou. Il a contribué à la promotion du théâtre au Burkina et a été l’un des fondateurs du Festival international du Théâtre pour le développement.

En 1998, il participe à "Rwanda, écrire par devoir de mémoire". Suite à ce séjour, il réside au Rwanda, jusqu’en 2002, où il dirige le Centre Universitaire des Arts, et enseigne la Littérature et les arts dramatiques à l’Université nationale du Rwanda à Butaré. Parallèlement, il achève un doctorat sur "Les nouvelles esthétiques théâtrales en Afrique Noire francophone".

Auteurs de pièces de théâtre, poèmes, nouvelles, contes, scénarios, il est aussi entrepreneur culturel, metteur en scène et comédien. Ses nouvelles et pièces de théâtre ont été plusieurs fois primées ; beaucoup sont publiées. Ses pièces ont été jouées par des compagnies théâtrales en Afrique, en Europe et au Canada.

Depuis 2003, il enseigne la dramaturgie et l’histoire du théâtre à l’Institut des arts de l’université autonome d’Hidalgo au Mexique et s’occupe de la mise en œuvre d’un projet de Casa Refugio Africa (centre de résidences et de promotion des cultures africaines) dans le Centro Historico de Mexico.

Il sera présent à La RÉUNION pour écrire son prochain roman . La ville du Port, des associations comme les CEMEA, SAF France, le CEVIF vont organiser des ateliers d’écriture. Des centres de formations comme l’IRTS lui ont déjà demandés d’intervenir auprès de leurs étudiants. Plusieurs établissements scolaires à l’image du lycée le Verger à SAINTE-MARIE, celui de Moulin joli à La POSSESSION et celui de Saint Louis ont programmé des heures d’intervention en français et en histoire notamment pour les lycéens de terminale qui ont choisi la spécialité histoire pour travailler sur le génocide tutsi et les gacaca (tribunaux populaires pour punir et pardonner aux génocidaires).

Pour les contacts à la Réunion : couleursmetisses@ yahoo.fr

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NOUVEAU PUMA HYBRID À PARTIR DE 20 490 €* Prime à la conversion incluse

*Prix TTC remisé d’un Ford Puma Titanium 1.0 l Ecoboost Hybrid 125ch BM6, hors carte crise et hors peinture métallisée, sous condition de reprise et d’éligibilité à la prime à la conversion de 3 000 €. Consommation mixte WLTP : 5.6 l/100 km. CO2 WLTP : 127 g/km. Modèle présenté : Puma ST Line X 1.0 EcoBoost Hybrid 125ch BM6 à partir de 23 990 €, hors carte crise et hors peinture métallisée. Consommation mixte WLTP (l/100 km) : 5.6 l/100 km. CO2 WLTP : 126 g/km. Offre non cumulable, valable jusqu’au 31/07/2021 dans la limite des stocks disponibles.

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GLITTER N°8