e Transmission 10

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#TousMobilisés

Un sens du collectif remarquable !

GIMA’GINE I 08-09

La QVT c’est vous

RH I P10

La mobilité interne c’est gagnant / gagnant

NEO I P11

La production en série est lancée

Sommaire

Direction Générale

Les nouveaux objectifs 2020 | 07

GIMA’gine

Où en sommes-nous sur les chantiers ? | 08

Ressources Humaines

La mobilité interne c’est gagnant/gagnant | 10

En direct du projet NEO-B

La production en série est lancée | 11

En direct du projet OPTIMAL

Une nouvelle zone d’usinage acier en blanc

2020, année clé pour la logistique

Retour en images

Trophées Eagle Eye

De la convivialité | 14

Actu’ clients

Projet MF.GT5

Projet CLAAS TO2P | 16

En direct du projet

Cybersécurité

Une prévention sur les risques numériques

Parlez-vous DSI ?

Le jeu des 7 erreurs | 18

Ressources Humaines Recrutement

Nouveaux embauchés et jeunes retraités du 1er semestre 2020 | 20

Vos infos

Le Comité Social et Economique (C.S.E.)

Connaissez-vous vraiment l’ASMG ? | 22

Passion salariés

Le plus populaire des deux roues À chacun sa pêche

Ensemble, tournés vers l’avenir

Je suis heureux de vous présenter ce nouveau numéro de notre journal Transmission, symbole de retour à la ‘normalité’. Les événements de ces dernières semaines ont bouleversé notre quotidien tant sur le plan personnel que professionnel. Une équipe mobilisée et engagée, soucieuse de votre santé, s’est mise à pied d’œuvre durant toute la période de confinement pour vous assurer un maximum de sécurité pour votre reprise d’activité et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle a réalisé un travail remarquable.

Depuis le 27 avril, la production a donc repris du service. D’importantes mesures sanitaires sont en place. Le port du masque et le respect des gestes barrières fondamentaux sont devenus les règles sanitaires au sein de l’entreprise. Vous constaterez donc que certaines photos sont d’actualité, les salariés portant le masque, celles sans masque ayant été prises avant le confinement. Je souhaite par ailleurs souligner l’exemplarité des équipes qui ont parfaitement accepté cette contrainte tout en gardant une forte motivation, avec une pensée particulière pour nos collègues fabricants.

Les départements R&D, projets et supports, ont assuré une continuité des activités en télétravail pendant la période de confinement avec beaucoup d’implication malgré l’éloignement. Nos échéances importantes sont très peu impactées grâce à leur investissement et je remercie les équipes informatiques qui ont parfaitement organisé la transition et le support. Le retour dans les bureaux se fera de manière progressive pour assurer également une sécurité maximum.

Enfin, ce numéro souligne au travers des différentes initiatives et de nos projets, combien notre travail collectif et la solidarité des équipes nous a permis de progresser, mais aussi de traverser ensemble cette période de confinement avec succès. J’en veux pour exemples le travail main dans la main des personnels, des services RH, des CSSCT GIMA et AGCO pour préparer cette reprise, le travail commun remarquable des équipes logistiques et achats pour garantir l’approvisionnement de nos pièces en cette période très complexe.

Je suis convaincu que nous en sortons plus forts, plus soudés, que notre dynamique collective va continuer à se renforcer et qu’elle nous permettra d’atteindre nos objectifs 2020.

Je vous adresse une fois de plus mes remerciements pour votre engagement tant sur les résultats que la réactivité et la flexibilité dont vous faites preuve. Maintenons notre vigilance et notre attention sur le respect des mesures sanitaires pour votre sécurité et celle de votre entourage.

Bonne lecture.

Dès le début, Nicolas Frouard (responsable HSE GIMA) et Frédéric Bardon (responsable HSE AGCO) soulignent l’excellente collaboration entre AGCO et GIMA. Ce n’est pas seulement le projet de quelques personnes, mais un chantier d’envergure entre les Directions, les animateurs HSE, la médecine du travail, les CSE et CSSCT sans oublier les référents.

Dès la fin du mois du janvier, un groupe de travail a été constitué afin de mener un travail préparatoire sur la prévention de l’arrivée du COVID.

Quand coopération rime avec implication de tous et succès

Une collaboration d’une telle envergure entre nos deux entités, est une première !

Au fur et à mesure des semaines, notre objectif a évolué, souligne Nicolas. En effet, nous avons modifié notre stratégie avec le confinement. Le rôle des référents sanitaires s’est avéré essentiel. Au GIMA, ils sont trois : Mathieu Levasseur, Arnaud Porcheur et Nicolas Frouard, véritable socle du projet. Secondés et assistés par les référents COVID, ils ont quant à eux aussi accompli un travail considérable.

« Le fil rouge du projet : la mutualisation ! »

Dès le début, l’objectif a été d’établir un protocole sanitaire commun, ajoute Frédéric. Un groupe de travail a ensuite été identifié pour chacun des secteurs : direction, manufacturing, engineering et autres (RH, laboratoire d’essais et restaurant d’entreprise).

Il a fallu identifier les gestes barrières et créer des fiches réflexes communes aux deux entreprises, précise Nicolas. Les bonnes pratiques sont déclinées et traduites en mesures concrètes comme par exemple : les fiches réflexes qui sont affichées et présentant les deux logos et le même numéro de standard référencé. Ce travail a été réalisé en partenariat avec les groupes de travail, les CSE et les commissions CSSCT. Les référents sanitaires et covid ont ensuite endossé un rôle primordial. Ils ont été les acteurs majeurs dans la mise en place des actions, sans eux la collaboration n’aurait pas été aussi fructueuse.

Nicolas souligne la coordination, l’implication et l’approbation du CSE et de la commission CSSCT durant le projet. Le travail collaboratif avec l’ensemble des acteurs a vraiment été capital, souligne Frédéric. Le suivi du projet suit son cours avec des réunions de débriefing chaque soir entre AGCO, GIMA, les référents sanitaires et les équipes HSE. La mise en place des mesures est en bonne voie, nous pouvons même dire que c’est un succès précise Nicolas, puisque très peu de demandes de correctifs par rapport au déploiement sont demandés lors des débriefings.

Fredéric et Nicolas ont conclu en remerciant et félicitant tous les acteurs du projet mais surtout les salariés qui respectent à la lettre les mesures mises en place. Maintenons notre vigilance afin d’assurer un maximum de précautions.

Une mobilisation totale !

Notre objectif est de protéger la santé et la sécurité des salariés, souligne Matthieu. Composé de trois personnes, les référents sanitaires ont également accueilli un 4ème coéquipier : Battista. Ce n’était pas de trop pour pouvoir assurer la mission qui leur a été confiée.

Ce sujet partagé avec AGCO nous aura permis de mettre en place les mesures de façon conjointe, ajoute Matthieu. Nous pouvons être fiers de l’excellente collaboration avec AGCO mais également du beau travail d’équipe réalisé avec le CSE et la commission CSSCT.

La spontanéité a été le mot d’ordre, précise Arnaud. Nul besoin de mobiliser les équipes, elles se sont portées volontaires, et cela très rapidement. Une dynamique s’est créée, il nous faut maintenant la maintenir pour relever les défis futurs à venir.

Les référents CSCCT n’ont pas compté leur temps sur la mise en place des actions et former les collaborateurs sur ces nouvelles mesures sanitaires. L’implication a été totale et remarquable. Port du masque, nettoyage des mains plusieurs fois par jour, prise de température à l’arrivée, nettoyage quotidien de notre environnement de travail et de nos outils … ces nouvelles habitudes rythment désormais notre temps passé au sein du GIMA. Nous avons d’ailleurs été très surpris de l’adhésion des salariés lors de la reprise, ajoute Nicolas. Malgré le dispositif contraignant, nous soulignons le respect des consignes. Les salariés se sont bien appropriés les mesures, c’est très positif, mentionne Battista. Il est important de souligner l’engagement remarquable des acteurs du projet. Tout d’abord, les achats, qui ont œuvré dans la recherche des éléments nécessaires pour une reprise en toute sécurité. Masques, gel hydroalcoolique, barnum,… Toute une liste de produits indispensables à la reprise d’activité. Mission accomplie !

Le service approvisionnement indirect a su répondre en toutes circonstances à l’appel durant toute la période du confinement. Réception des

marchandises, maintenance des équipements… tout un tas d’activités hors cadre habituel mais pour lesquelles la mobilisation a été totale.

La cohésion des acteurs et le suivi quotidien ont permis une gestion de ce projet comme un projet majeur.

Notre objectif est maintenant de maintenir ces mesures sur le long terme, mentionne Nicolas. Il nous faut rester vigilants et rigoureux dans l’application de ces consignes. Nous sommes tous responsables.

De gauche à droite : Battista Manganaro, Arnaud Porcheur, Matthieu Levasseur et Nicolas Frouard
Frédéric Bardon (AGCO) et Nicolas Frouard (GIMA) – HSE

Notre objectif commun : la

santé des salariés !

Sandy Boucher – Secrétaire du CSE : Du 9 mars au 30 avril, 9 réunions ont eu lieu entre la Direction et le CSE afin de nous consulter et d’échanger sur les mesures d’hygiène et de sécurité des salariés. Les clauses du chômage partiel ont également été abordées. Le CSE et la commission CSSCT ont fait des propositions concrètes qui ont d’ailleurs été mises en place. Ces échanges ont eu pour objectif commun l’intérêt des salariés et c’est dans une bonne entente et en toute collaboration que nous avons pu aboutir ensemble.

Chaque jour, l’équipe des acheteurs hors production se réunissait via Teams, (plateforme collaborative sécurisée) pour le flash 5 afin de garder le lien.

Nous avons traversé une période difficile en avril ! Nous étions à temps plein sur la recherche des produits d’hygiène et de quoi assurer les mesures barrières. Répondre aux besoins pour assurer la reprise d’activité : barnum, masques, gel hydroalcoolique, revoir les rotations de la société de ménage … notre cheval de bataille. J’ai apprécié la grande latitude organisationnelle. L’excellente communication et la réactivité, entre les référents sanitaires et moi, ont permis de répondre au cahier des charges dans des délais

Thomas Cavillon – Secrétaire CSSCT : Le volontariat a été le maître mot des membres du CSSCT ! Tous les membres se sont impliqués et mobilisés dans la mise en place des actions. La Direction et le CSSCT avaient le même objectif : la santé des salariés. De bons échanges et la bonne volonté du personnel ont permis d’obtenir les résultats escomptés.

Un grand merci au CSCCT : N. Delaunay, S. Butel, F. Di Loreto, C. Roussilhe, O. Juneaux et T. Cavillon.

Une communication et des échanges fructueux en télétravail

J’ai pu profiter du bureau de mon fils pour me mettre dans “ma bulle” pour me concentrer… Voilà comment se résume les journées de confinement en télétravail de Sébastien Gadras, responsable achats hors production.

très courts.

A date, 205 000 € de commandes ont été passées pour assurer les nouvelles mesures sanitaires jusque fin juillet. On ne lésine pas avec la santé des salariés.

Ce que j’ai eu le plus de mal à trouver, indique Sébastien… Les housses pour les sièges de voiture du personnel repartant en vêtements de travail. Il m’a fallu 3 semaines pour trouver des rouleaux de housses dans une carrosserie du 95.

J’ai tapé à toutes les portes, avoue-t-il en souriant !

Nous avons beaucoup échangé avec CLAAS pour commander les masques jetables chez le

Des salariés volontaires !

Depuis le 18 mars, Laurent Dormard, JeanClaude Beaumont tous deux préparateurs de maintenance volontaires, et Jean-François Piquant, responsable du service approvisionnement indirect, ont répondu présent ! Nous avons tout d’abord réalisé le transfert de la tour de stockage de pièces de rechange maintenance (kardex) dans le respect des consignes sanitaires, indique Jean-François. Ce chantier était lié à l’implantation de la nouvelle machine à laver moyennes fontes.

En lien avec sa mission, Jean-François précise avoir été sollicité pour assurer l’approvisionnement des commandes liées aux nouvelles mesures. Chantier colossal, puisqu’il a fallu faire l’inventaire du stock des équipements de protection individuelle : lunettes, visières, gants, com-

binaisons, pulvérisateurs, gel hydroalcoolique et masques. Il a ensuite vérifié auprès de nos fournisseurs attitrés la continuité des livraisons. Il a fallu ajuster les stocks et rechercher des plans B lorsque cela était nécessaire. D’autres articles indispensables à la reprise tels que les produits désinfectants, marquage, eau … faisaient également partie de la longue liste de courses, qui d’ailleurs étaient difficilement disponibles à ce moment-là.

Un travail collaboratif remarquable entre les référents sanitaires, le CSCCT, les achats et mon équipe, souligne Jean-François. Il remercie Laurent et Jean-Claude pour leur mobilisation durant cette période mémorable. J’ai simplement apporté mon aide dans le cadre de mes fonctions, conclue -t-il humblement.

même fournisseur. Collaboration fructueuse puisque plus de la moitié provient de ce même fournisseur !

Quelques chiffres clés :

• 140 000 masques chirurgicaux

• 12 000 masques lavables

• + 200 litres de gel hydroalcoolique

• 50 distributeurs de gel

• 15 thermomètres ….

Malgré une organisation différente, le télétravail a été bénéfique pour se focaliser sur l’essentiel mais en assurant également le lien avec les collègues grâce aux moyens mis à disposition.

Cette aide a été plus que précieuse, puisqu’elle a permis d’assurer l’approvisionnement des moyens nécessaires à notre reprise d’activité le 27 avril dernier.

Sandy Boucher
De gauche à droite : L. Dormard, JC. Beaumont, JF. Piquant.

Présent sur le site dès 6h, pour accueillir les salariés depuis la reprise !

Une fois de plus, Jean-Paul Caplain a répondu présent pour répondre aux besoins des nouvelles mesures mises en place.

En plus de son poste de pilote assemblage de la zone P122, Jean-Paul est également sauveteur secouriste. Dès le premier jour de reprise, je me suis porté volontaire pour accueillir les salariés à l’entrée du site pour leur expliquer les nouvelles consignes, leur fournir leur premier masque obligatoire à porter sur le site, désinfection des mains grâce au gel hydroalcoolique et surtout prendre la température. Cette étape

Une équipe

cruciale pour les salariés, a dès la reprise rassuré l’ensemble des salariés. Le process a bien été organisé, conclue Jean-Paul.

Un grand merci aux 27 volontaires ayant répondu présent aussi bien à l’entrée du site, au poste de garde, mais également à l’entrée de l’engineering : JP. Caplain, A Hébert, F. Schilling, J.P. Legrand, S. Courtois, M. Miloudi, I. Friedel, S. Bigot, B. Menard, P. Desliens, B. Decuigniere,

L. Guacci, A. Sellier, F. Caron, M. Loncke, Y. Coutre, E. Goubet, P. Daniel, M. Jallois, M. Aubé, G. Barillot, S. Butel, O. Cuevas, JP. Géhin, B. Manganaro, A. Porcheur, M. Levasseur.

Les vestiaires : une organisation au carré !

Nicolas Delaunay, opérateur assemblage et membre du CSSCT, s’est porté volontaire pour optimiser l’organisation des vestiaires.

Accueillir les salariés dans les meilleures conditions lors de la reprise, c’était l’objectif de Nicolas. Le chantier s’est déroulé en trois phases, explique Nicolas. La première : le marquage au sol pour le respect de la distanciation entre les salariés (une seule personne par carré). La seconde phase consista à ré étiqueter les vestiaires (un casier d’une personne de journée, juxtaposant une personne d’équipe puis une personne de week-end) afin d’assurer le minimum de contacts. Supporté par Thomas Cavillon, précise Nicolas, la dernière phase consiste à réaliser la cartographie des vestiaires et leurs

engagée au profit de la santé des salariés

Sébastien Butel, méthodiste assemblage et membre du CSCCT, s’est impliqué dans la mise en place des mesures mais plus précisément sur l’aménagement des réfectoires. Un travail considérable de réorganisation a été effectué. Les mesures de distanciation ne concernent pas seulement notre poste de travail mais également les lieux de vie. Au sein des réfectoires, un marquage a été instauré afin de respecter l’espacement nécessaire entre les salariés. Un barnum a même été loué pour accueillir le nombre suffisant de convives. Les membres du CSSCT se sont retroussés les manches et serrés les coudes pour s’organiser : déplacements de frigidaires, micro-ondes, tables, chaises, installation de chauffage au sein du barnum, juxtaposant le bâtiment G… sans oublier les kits de désinfection mis en place au sein de tous les

numérotations pour les deux bâtiments. Au total, 70 casiers (sur 589 casiers disponibles au bâtiment F) ont été réparés avec le support de Michael Renout (agent de maintenance) durant le confinement.

Lors de la reprise, un comité d’accueil était non seulement présent à l’entrée du site mais également à l’entrée des vestiaires pour accompagner le personnel. Les premiers jours, 3 membres du CSSCT accompagnés de 2 RUP étaient présents également. Tout s’est très bien passé , souligne Nicolas, tout le monde a accepté cette nouvelle organisation sans aucun problème.

réfectoires. Les salariés sont satisfaits et rassurés de toutes ces mesures mises en place. Après un tour des ateliers, les réfectoires n’ont pas été le seul sujet de bataille des référents, ajoute Sébastien. Les distributeurs de boissons et sandwichs ont également été remis au nouveau standard. Un marquage au sol et des barrières ont été mis en place afin d’indiquer le sens de circulation et limiter tous contacts. Au cœur de l’assemblage, une nouvelle zone contenant ces mêmes machines a également été installée pour éviter les regroupements trop conséquents. Sur proposition de la direction et avec l’accord de la commission CSCCT, Sébastien précise que les pauses ont même été décalées afin de limiter la multitude de salariés sur le même périmètre. Sébastien conclue en valorisant le travail d’équipe pour assurer une reprise d’activité des salariés dans les meilleures conditions

Oscar Cuevas, concepteur d’équipement à la R&D et référent COVID

Vos impressions quant aux conditions de reprise ?

Il n’y a pas eu de reprise dans mon cas, je suis resté à assurer une permanence sur site pendant la période de confinement. Il est vrai qu’avec le retour des collègues, le risque de contamination est plus important, cependant je vois que tout le monde est conscient du risque, et nous cherchons tous à se protéger mais également les autres.

Les mesures mises en place me semblent pertinentes. En effet, ce ne sont pas uniquement les mesures qui me rassurent mais également le bon sens des collègues qui ont pris conscience

des gestes à adopter pour éviter la propagation du virus. En effet, je compte plus sur la responsabilité de chacun pour nous protéger tous ensemble. Il peut y avoir beaucoup de moyens mis en place, mais sans le respect de ces consignes, cela ne pourra pas fonctionner. D’après ce que j’ai pu constater depuis la reprise, je peux dire : OUI, je me sens rassuré car les collègues sont très prudents !

Au bureau d’études, bon nombre de collègues sont encore en télétravail, les distances préconisées entre deux personnes sont largement respectées. La société de nettoyage passe régulièrement nettoyer les points de contact communs (poignées de porte, interrupteurs, etc.), je me sens en toute sécurité sur mon lieu de travail. Néanmoins, je reste vigilant et j’applique bien évidemment les gestes barrière.

Frédéric

Lalot, pilote assemblage

BV

J’ai été agréablement surpris des mesures prises. Beaucoup de choses ont été mises en place : telles que les vestiaires réaménagés, la communication faite sur les gestes barrières et mesures covid par le responsable du secteur, le décalage des pauses… Tout cela est positif et rassurant. Grâce à toutes les décisions prises, nous pouvons nous rendre compte de l’ampleur du travail accompli par les référents pendant l’arrêt.

Martial Bertoux, opérateur usinage

Lors de l’annonce de la reprise, j’avais certaines appréhensions quant aux conditions de reprises. Je me demandais comment cela allait se dérouler et quelles allaient être les mesures de sécurité. Je travaille sur les machines d’usinage MCM (ligne 3), nous sommes assez espacés entre collègues. Cependant, le dispositif mis en place (prise de température, port du masque …etc …) permet de se sentir rassuré. Cela se passe très bien, c’est ce qu’il faut pour travailler sereinement.

Que pensez-vous des salles de vie (notamment celle de la R&D), restaurant d’entreprise ?

D’habitude je mange à la cantine et je peux dire que pendant la période d’arrêt de production elle m’a manqué. Je trouve que le personnel de la cantine prend bien soin de nous et nous protège, ils évitent au maximum les contacts et les tables sont nettoyées régulièrement. Cela me fait plaisir d’y aller car c’est le seul endroit où l’on peut voir les visages des collègues sans le masque, cela pourrait s’avérer compliqué de manger avec sinon

Une cohésion à toute épreuve !

Vous l’aurez constaté nous avons travaillé main dans la main avec les équipes d’AGCO mais également avec le CSE et la commission CSSCT. Je tiens à remercier et féliciter l’ensemble des équipes. C’est le fruit du travail d’une équipe solidaire et engagée dans la réussite d’un objectif commun : la santé des salariés. Au fur et à mesure des semaines, les échanges et avancées ont été riches et fructueux.

Je remercie les référents qui ont produit un travail colossal en ayant la réelle volonté de bien faire.

Je remercie le service informatique qui a su mettre à disposition le matériel nécessaire pour permettre le travail à distance dans de très courts délais.

Je remercie les équipes en télétravail qui ont continué à fournir un travail de qualité tout en s’adaptant parfaitement aux conditions.

Je remercie le personnel au chômage partiel pour sa compréhension et son adaptabilité durant ces semaines de confinement.

Enfin, je remercie l’ensemble du personnel de retour sur le site pour son respect des nouvelles mesures sanitaires. Votre considération à l’égard des nouvelles règles est remarquable. Bravo et Merci.

Poursuivons et maintenons nos efforts afin de nous préserver mais également préserver notre entourage. Restons mobilisés.

Laurent D’Hondt

Direction Générale

Laurent D’Hondt – Directeur Général

Les nouveaux objectifs 2020

Les évolutions réalisées ces deux dernières années ont permis d’initier deux éléments essentiels : à savoir l’amélioration du travail collectif et le renforcement de certains métiers et compétences. Afin de poursuivre dans cette dynamique et d’atteindre les ambitions fixées dans notre projet d’entreprise, les objectifs pour cette année ont été décliné. Nous déployons, comme chaque année, nos objectifs sous la forme du SQCDHP : Sécurité, Qualité, Coûts, Délais, Hommes et Projets. Des chantiers prioritaires sont mis en place afin d’atteindre nos objectifs plus rapidement.

Les objectifs sont divisés en 6 catégories :

• -30% sur le nombre de faits accidentels

• 6 accidents F2 maximum

3 chantiers prioritaires associés :

• Développer une culture sécurité au travers d’un dojo sécurité

• Garantir la conformité réglementaire de nos équipements

• Créer et planifier des routines quotidiennes pour tous les niveaux de l’entreprise.

Projets

• Livrer 100% de nos préséries dans les délais

• Garantir la montée en cadence NEO-B (100% taux de service)

3 chantiers prioritaires associés :

• Atteindre un haut niveau qualité dès le lancement en production (SOP) de NEO B et P199 (PPM et RFT -30%/série)

• Mettre en œuvre le MES assemblage et déployer les standards visuels

• Développer une stratégie logistique visant à supprimer les stocks intermédiaires Tenlog et Tremblay

• Réduire de plus de 30% le nombre global d’ICE + AQC

• Atteindre moins de 10 000 PPM fin 2020

• Solder tous les sujets qualité clients ouverts en 2019

• Réduire les coûts de non-qualité d’au minimum 15%

3 chantiers prioritaires associés :

• Former et habiliter nos opérateurs sur chacun de leurs postes de travail

• Créer et planifier des routines qualité pour tous les niveaux d’encadrement

• Vérifier le respect des spécifications propreté des pièces livrées par nos fournisseurs

Hommes

• Baisser notre niveau d’absentéisme en dessous des 5%

3 chantiers prioritaires associés :

• Planifier et respecter le planning des entretiens individuels

• Mettre en place une démarche participative pour l’ensemble du personnel

• Déployer la méthodologie A3/PDCA au travers de la formation

Au cœur d’un chantier prioritaire ; le réseau de productivité

Depuis deux ans consécutifs, le coût de nos transmissions augmente, principalement lié à des contreperformances de rendement, des augmentations des pièces achetées ; un fort dépassement de nos consommables (exemple : surconsommation d’huile et de certains EPI).

À la suite de ce constat, le Comité de Direction réagit en mettant en place un chantier prioritaire sur la productivité de tout le périmètre GIMA auquel tous les directeurs s’asso-

cient pour créer une dynamique et atteindre une baisse budgétaire de 4 Millions d’euros par rapport au budget 2019.

Une équipe pluridisciplinaire a été identifiée et travaille activement sur cet objectif, un plan d’action chiffré avec des priorités a été bâtit grâce à des ateliers de travail auprès de nos fournisseurs et de réunions internes . En janvier, notre productivité est en phase par rapport à nos objectifs.

Ce chantier de productivité est un chantier collectif où tous les collaborateurs sont ac-

• Tenir nos budgets R&D et Manufacturing

• Respecter voire dépasser notre plan de productivité

• Réaliser notre plan d’investissements

5 chantiers prioritaires associés :

• Réussir l’adéquation ressources et baisse de charge de la R&D

• Préparer les organisations moyen terme du manufacturing

• Améliorer notre taux de rendement global (TRG)

• Déployer et suivre les coûts par direction

• Maîtriser le coût des heures supplémentaires

Délais

• Réduire de 30% le temps de traitement des problèmes APV et solder l’ensemble des sujets ouverts en 2019

• Converger vers un taux de respect de la séquence client à 100%

1 chantier prioritaire associé :

• Définir un processus PIC/PDP (plan de production) et mesurer l’adhérence au quotidien

teurs de notre succès. Pour ce faire, si vous avez des idées d’amélioration permettant de baisser nos coûts, nous vous invitons à vous rapprocher de vos managers qui nous communiqueront vos idées. Notre équipe passera vous rencontrer pour en discuter.

De gauche à droite : O.Meunier ; B. Menard ; T. Martin ; S. Pinseel ; S. Gaudissard.
Qualité
Coûts

GIMA’gine

GIMA’gine

1 : Développer une vision business et une culture économique

1.1 : Créer et piloter un plan triennal pour manager notre activité

Jean-Daniel Kiefer –R&D

Depuis le lancement du projet, les échanges avec nos clients ont permis de délivrer plusieurs livrables. Ces derniers sont classés sous 4 catégories : le plan produits, le plan de production, le plan d’investissements et le plan de ressources.

En 2019, nous avons travaillé sur la mise à jour du plan produits, la finalisation du plan R&D et l’ébauche du plan de production.

En 2020, nous poursuivrons les mises à jour et ajustements des premiers livrables toujours en liaison avec nos clients.

• L’actualisation du plan produits et du plan moyen terme R&D

• Le plan de production intégrant une visibilité sur 5 ans

• La définition du plan d’investissement sur 2 ans

• Le plan de ressources contenant les cibles d’organisation à la fois pour la R&D mais également le manufacturing. Visibilité, communication et anticipation, trois éléments essentiels dans ce chantier.

Où en sommes-nous

3 : Accroître l’excellence opérationnelle

du manufacturing

3.5 : Stabiliser notre production en optimisant nos modes de fonctionnement

Sandrine Danel – Logistique

Lisser la production tout en assurant 100% des livraisons à temps auprès de nos clients, réels maitres mots de ce chantier. Il s’agit là d’un enjeu majeur pour pouvoir faire face aux défis et d’être plus flexibles et plus efficaces avec le soutien de nos clients.

En 2019, nous nous sommes focalisés sur trois priorités :

• la fiabilité des stocks : les résultats sont en nette amélioration puisqu’ils sont passés de 7,70% en 2019 vs. 9% en 2018

• la stratégie des approvisionnements avec le déploiement de l’outil ABC / XYZ avec nos fournisseurs pour déterminer les stocks cibles par composant

• l’amélioration du taux de service fournisseurs en déployant notamment des protocoles fournisseurs.

Les prochaines étapes du projet seront de lisser la production, adhérer au plan de production (tant en volume qu’en diversité), créer des protocoles clients et élaborer la stratégie sortante (outbound) des transmissions.

En 2021, la dernière étape clé du chantier consistera à définir le capacitaire industriel du GIMA et des fournisseurs.

5.4 : Assurer une communication efficace à tous les niveaux de l’entreprise :

Félicitations à Michaël Renout (maintenance) heureux gagnant du rébus de l’hiver. La phrase mystère était : UN GIMA OÙ IL FAIT BON TRAVAILLER

En adéquation avec la 3ème ambition de notre projet GIMA’gine, ce rébus est également en lien avec la Qualité de Vie au Travail, c’est pourquoi nous avons offert un kit de 3 Bonsaï à faire pousser soi-même. Rendez-vous en page 19, pour tenter de nouveau votre chance en participant à un nouveau jeu : les 7 erreurs. Bonne chance à tous !

sommes-nous sur les chantiers ?

5.

Remettre l’homme au cœur de la performance et développer une culture d’entreprise

5.2 : Déployer la QVT

Eric Chivot – Pilote du chantier

En comparaison aux années antérieures, la QVT 2019 a eu le mérite de démontrer que les plus grands changements s’opèrent quand les secteurs définissent eux-mêmes les modes d’actions et quand les équipes réalisent le déploiement sur le terrain. A défaut d’avoir tout pu mettre en place, la vraie réussite c’est l’appropriation de la QVT par chacun/tous.

« La QVT, c’est vous !!! »

Quelques chiffres pour illustrer les très bons résultats 2019 : 237 actions ont été réalisées sur 310 pour améliorer la qualité de vie de chacun sur son lieu de travail. 237 réalisations c’est aussi plus de 75% de l’objectif et plus de 50% des idées émises au total. Qu’on parle d’aménagements des environnements de travail, de

réfections de bureaux, ou des salles de pauses offrant des appareils renouvelés, mais aussi des pauses supplémentaires ou de l’eau à disposition pour les salariés durant les périodes de chaleur… tous ces éléments contribuent à apporter un mieux-être dans notre quotidien de travail. Cela est rendu possible par l’implication de tous tant dans la proposition d’idées que dans la réalisation concrète sur le terrain.

À nous de rester à l’écoute pour élargir, de façon appropriée, la QVT à des actions plus nombreuses ou d’ampleur plus importante.

Plus que jamais, la QVT, c’est l’ensemble des groupes de travail des secteurs qui seront moteurs pour les mois à venir.

Nous avons su faire évoluer le pilotage de la QVT en 2019. Persévérons pour que 2020 se présente sous les meilleurs auspices pour une QVT ciblée et contributrice de notre satisfaction de travailler dans de bonnes conditions d’efficacité et de confort.

Et en pratique, comment se traduit la QVT ?

Assemblage - Zone 116 :

Le groupe de travail QVT (boites de vitesses / P122 et Trompettes ) a émis 60 idées. A fin décembre, 45 idées ont été soldées. Une bonne dynamique est mise en place ! Bravo à tous ! Ci-dessous l’une des idées mise en place :

Collision des carters

GBA 15 engendrant un problème ergonomique et un risque d’accident

Mise en place d’une butée supprimant ainsi tout risque d’accident. Ergonomie + !

Usinage Aciers

100% des postes de travail de l’UAP Aciers ont été équipés d’une trentaine de ventilateurs. Un confort qui améliorera les conditions de travail.

Qualité

3 dos roulants ont été remplacés pour les retouches tracteurs. Un réel gain en termes de confort mais également d’ergonomie !

Logistique

Christine Bizet : En 2019, ce n’est pas uniquement une seule action qui s’est démarquée depuis le lancement du projet, mais plutôt l’ensemble de nos actions menées à bien qui ont fait que notre QVT a été une réussite et a permis au personnel du secteur de se sentir mieux, écouté, et satisfait d’avoir vu leur demande aboutir.

Quelques exemples d’actions :

SAP :

 Accès pour faire les DA dans SAP > + d’autonomie

 Développement SAP pour analyser la couverture de la sous-traitance > Gain de temps et analyse plus rapide et aisée

Communication :

 Mise en place de Flash’ 5 aux services clients et SAV

 2 réunions brainstorming pour la remontée des idées > moments très conviviaux

 Participation à la phase pilote pour l’ergonomie au poste de travail

Environnement :

 Equipement des bureaux avec portes manteaux et portes parapluies

 Achats de casques téléphoniques pour porteur de téléphones portables

 Attribution d’un pc portable pour le pôle Approvisionnement

Avant Après

Ressources Humaines

La mobilité interne

c’est gagnant/gagnant

Au sein de la direction des ressources humaines.

« Chacun y trouve son compte. C’est un vrai partenariat entre l’entreprise qui a besoin de compétences et les collaborateurs qui ont envie d’évoluer... et, à l’arrivée, c’est gagnant/ gagnant ». Entrée au GIMA en décembre dernier après une expérience au sein de grands groupes implantés dans le département comme Poclain et Plastic-Omnium, Isabelle

Isabelle Friedel a en charge notamment la gestion des compétences

est responsable RH pour les fonctions supports et à ce titre gestionnaire de la mobilité interne. « C’est en fait – explique-t-elledans les gènes du GIMA où il existe depuis longtemps une culture de la montée en compétences. » Les outils utilisés pour mener à bien cette politique volontariste ? « Les entretiens individuels annuels – précise-t-elle - et notre bourse à l’emploi ouvrant les postes à pourvoir à l’interne avant tout recrutement extérieur ». Les clés de la réussite de cette mobilité interne ? « Un vrai partage - ajoute -t-elle - entre les envies des collaborateurs et les besoins du GIMA. L’explication du poste et de ses enjeux peut ainsi se faire de façon détaillée. D’un côté le collaborateur, dont nous connaissons les aptitu-

« C’est un vrai partenariat entre l’entreprise qui a besoin de compétences et les collaborateurs qui ont envie d’évoluer. »

des et compétences, fait connaître sa volonté de changer de poste, ses motivations à ce changement. De l’autre côté, l’entreprise décrit et explique ce qu’elle attend précisément de la personne recherchée. Et cela, pour que la dynamique soit réussie, en toute confiance et transparence de part et d’autre ».

Un accompagnement est par ailleurs mis en place pour créer les conditions favorables à la réussite des changements de fonctions. « C’est un travail collaboratif – insiste Isabelle - au travers un plan de formation, entre autre, le collaborateur peut renforcer ses compétences ou en acquérir de nouvelles pour l’aider à exercer ses nouvelles responsabilités ».

Véronique Morin-Verlant, de l’organisation des déplacements à la gestion clients

Au GIMA depuis 23 ans où elle a débuté comme assistante achats, Véronique, 50 ans, était jusqu’à il y a six mois responsable des déplacements extérieurs des collaborateurs au sein du département Recherche & Développement. « Il y a six mois - témoigne-t-elle – il m’a été proposé un poste de gestionnaire clients Brésil/Argentine et Jacskon aux EtatsUnis et j’ai accepté ce nouveau challenge. C’est pour moi la possibilité d’étendre mes compétences et de découvrir un autre métier. Je ne gère plus le déplacement des hommes, mais l’expédition de nos produits ». Un triple

Responsable jusqu’alors de la gestion des données techniques au sein du service Recherche et Développement, Thierry est depuis le 1er mars, Coordinateur Achats.

changement en fait. « J’ai intégré une nouvelle équipe, un nouvel univers de travail dans un open-space d’une cinquantaine de personnes et découvert de nouveaux interlocuteurs au sein du GIMA ». Formée à de nouveaux outils informatiques qu’elle ne connaissait pas (Excel, SAP..) elle est aussi accompagnée par une formation en anglais, la langue pour sa correspondance avec les clients. « Par mail ça va, mais les conf-call vont bientôt arriver et je dois encore progresser, même si j’ai le sentiment de m’être approprié mes nouvelles fonctions».

Véronique Morin-Verlant, en poste dans un open-space

Thierry Martin de la R&D aux achats

À 52 ans, cet ingénieur en génie mécanique formé à l’UTC, arrivé au GIMA en septembre 1994, est l’illustration même de la mobilité interne. « J’aime évoluer – confie-t-il - et j’ai eu la chance déjà de pouvoir changer de fonctions tous les cinq-six ans. Peu d’entreprises comme le GIMA le permettent ». Qualité, Bureau d’Études, Essais Laboratoire et Champs, Recherche et Développement pour les produits en série, puis pour la Gestion des Données Techniques ; en évoluant d’un service à l’autre, il a une bonne connaissance des différentes phases de vie du produit, de la conception à la fabrication, en passant par la satisfaction des clients. Pas étonnant donc qu’il lui ait été proposé en début de cette année un poste placé sous le

signe de la transversalité.

« J’ai pour première mission – explique-t-il – d’analyser les actions possibles de productivité internes et/ou externes au GIMA, permettant de réaliser des réductions de coûts du produit. Un travail qui doit me permettre notamment de m’ouvrir encore davantage vers les autres services, mais aussi vers les fournisseurs ». Une des clés de la réussite de la mobilité est aussi selon lui « de savoir être patient. Le moment où l’on formule son envie ne correspondant pas forcément au moment où l’entreprise a une opportunité à pourvoir. Mais lorsque ce moment arrive, ce qui vient d’être le cas pour moi, ça marche…avec bien sûr le soutien des RH qui nous aide à répondre à la confiance que l’on nous porte ».

Thierry Martin dans son nouveau bureau qu’il partage avec Sylvestre Pinseel
Isabelle Friedel, Responsable RH

En direct du projet NEO-B

La production en série est lancée

Mars aura été marqué d’une pierre blanche avec le démarrage de la production en série des nouvelles transmissions de la gamme NEO B par une équipe très motivée.

« Tout va bien » commente Aurélien Nabet, 39 ans, opérateur au GIMA depuis 2005 et en charge particulièrement de l’assemblage sur les nouvelles références du Power Shift et du boîtier ISC. « C’est conforme à ce que l’on attendait, même si nous démarrons tout doucement, ce qui est assez normal pour quelque chose de totalement nouveau » ajoute-t-il. Après avoir oeuvré pour les pré-séries, sa connaissance du produit lui permet maintenant de former une autre personne pour transmettre son savoir et ainsi étoffer l’équipe. À nouveau produit, nouvelle zone d’assemblage et c’est Cédric Somon qui en est le pilote. Au GIMA depuis 2013, cet opérateur sur la ligne 500 a dit-il « saisi l’énorme opportunité de travailler sur la tranche pilote et les pré-séries 1 et 2 avant de veiller désormais sur la zone NEO B. Son challenge est de « notamment s’assurer - explique-t-il – que les pièces arrivent en temps et en heure aux postes de travail et que tous les moyens de produire soient bien apportés en matière notamment de qualité et de sécurité en respectant bien évidemment le planning ».

« Nous n’avons pas le droit de nous tromper » reprend à ses côtés Michèle Aubé, responsable de Production boîte de vitesses et NEO B. « Le produit est complexe, nécessitant un minimum de savoir-faire et nous avons dû avant d’en arriver là, accomplir certaines tâches par-

fois très difficiles. Comment arriver à la qualité demandée, comment assurer la propreté des pièces ou quelle logistique mettre en place ?

Nous avons dû résoudre pas mal de difficultés. Il s’agit de produire une nouvelle transmission de bout en bout, cela ne peut pas s’improviser et nécessite tout un ensemble de mises au point. Notre équipe qui est très professionnelle a beaucoup travaillé pour y arriver. Il nous reste à finaliser la robustesse du processus dans son ensemble pendant la montée en cadence afin d’atteindre les objectifs de production qui nous ont été assignés. Dans un premier temps nous livrerons ces nouvelles transmissions uniquement à AGCO-Massey Ferguson, puis à AGCOValtra et à terme à CLAAS ».

d’AGCO et que GIMA commande et assemble sur la transmission. Et il faut aussi être très réactif durant cette phase de lancement ».

« L’objectif étant de produire 700 transmissions NEO B d’ici la fin de l’année. »

« Il reste également à décliner aussi les formations » précise encore Michèle. « Il y a pour le moment quatre opérateurs dédiés et un moniteur. Cet été, cette équipe sera doublée dans un premier temps. L’objectif étant de produire près de 700 transmissions NEO B d’ici la fin de l’année. Un sacré challenge mais nous avons une équipe extrêmement motivée nous permettant d’y croire ».

« C’est conforme à ce que l’on attendait. »

« La montée en cadence sera douce car il y a beaucoup de diversité dans cette nouvelle gamme qui regroupe près de 1000 nouvelles références et une nouvelle diversité d’options » ajoute - Nicolas Havez, 36 ans. Ingénieur Méthode Industrialisation, au GIMA depuis dix ans, il est pilote Process Engineering délégué à la plateforme NEO B. « À l’approche du démarrage et pour assurer la satisfaction du client final avec ce tout nouveau tracteur » commente-t-il – certaines pièces évoluaient encore, notamment l’hydraulique dessinée par le bureau d’études

Prochaines étapes

La production des transmissions NEO-B a repris début Mars dans les zones NEO après 3 mois de fermeture. Une trentaine de transmissions jusqu’à juillet vont permettre de finaliser la qualification process avant la montée en cadence.

Le démarrage série se fait progressivement au rythme des appels Massey Ferguson.

Lundi 09 mars 2020. Anthony Danne, Aurélien Nabet, Steeve Fontaine, Bruno Rossi, Michèle Aubé, Marc Prat et Cédric Somon, avec au premier plan la toute première transmission de la gamme NEO B produite en série prête à rejoindre la ligne 500 d’assemblage final. Absent : Nicolas Havez

En direct du projet OPTIMAL

Une nouvelle zone d’usinage acier en blanc

La ZAP 312 : la nouvelle Zone Autonome de Production en cours de finalisation au sein de l’UAP Aciers.

Cette zone dite en blanc regroupe toutes les opérations de rectification dentures, brochage, taillage, ébavurage et shaving. « Quatre nouvelles machines ont été implantées et leur fonctionnement est au rendez-vous à la fois en termes de rendement et de gain de temps, engendrant ainsi de la productivité » - explique Stéphane Magnier, Responsable Usinage aux Méthodes - qui précise qu’il reste à y transférer le shaving et à « travailler la partie logistique afin d’optimiser l’appro -

les équipes. D’ailleurs, les gens ont envie d’apprendre. »

« OPTIMAL quittera la case projet pour celle de réalité, avant la fin de l’année 2020. »

« Le but recherché - poursuit-il - est de faire monter en puissance les machines tout en faisant grandir parallèlement chacune des équipes qui aura son leader et son suppléant. La finalité étant que chaque opérateur devienne autonome en matière de production, de réglage de sa machine tout en garantissant le niveau de qualité attendu par nos clients. ».

visionnement. L’objectif étant de rationaliser l’activité afin de monter en performance ».

« Il reste aussi à finaliser le côté organisationnel s’appuyant sur la polyvalence et la poly-compétence complète du personnel complète Benjamin Decuignière, responsable de l’Unité Autonome de Production aciers, car s’il y a des objectifs de qualité et de rendement, il existe aussi une véritable volonté de faire progresser

Deux nouvelles machines à laver les fontes

« Elles seront en place au printemps » annonce Gaël Robert, chef du projet OPTIMAL. Il ajoute « elles seront bien plus modernes et adaptées à nos besoins d’aujourd’hui et de demain, que nos anciennes machines qui datent d’une cinquantaine d’années. Les grosses fontes (carters) et moyennes fontes (boitiers, couvercles hydrauliques), usinées en interne, seront ainsi livrées propres de l’usinage à l’assemblage.».

Ces nouvelles machines doivent démarrer avant l’arret du mois d’Août et représentent un investissement de plusieurs millions

« Pour y arriver, et organiser notamment le pilotage et le management, une zone de communication est en place : centre névralgique de la ZAP où l’opérateur peut retrouver toutes les informations, les résultats et les performances mais aussi l’outil d’analyse « QRQC Ligne », utile en cas de dysfonctionnement : décrire le problème, le communiquer, l’analyser et in-fine le résoudre ».

Un enjeu de taille quand on sait que cette nouvelle ZAP doit fonctionner 24 h sur 24, sept jours sur sept, avec une trentaine de personnes sous la responsabilité de Mickaël Loncke.

d’euros. Elles sont fabriquées chez BVL en Allemagne. « Elle seront similaires – fait-il remarquer- à celles déjà en service en Allemagne chez notre actionnaire CLAAS où nous avons pu juger de leurs performances ».

De gauche à droite : B. Decuigniere, P.A Clopier, P. Van Wabeke, Y. Henry, M. Loncke et S. Magnier.

2020, année clé pour la logistique

« Nous finalisons l’accompagnement de la relocalisation des zones de sous assemblage » commente Nathalie Leduc, Responsable de l’amélioration continue au sein du service logistique. « Les espaces ainsi libérés vont nous permettre d’y installer les futures zones logistiques entre mai et juillet et notam-

ment - ajoute-t-elle - regrouper la totalité des petites pièces dans un magasin picking où seront intégrées aussi les nouvelles références ».

Ce qui va changer également avec la nouvelle organisation de la production, c’est l’expédition finale des transmissions vers les clients. En imaginant en quelque sorte le service expédition qui n’existe pas actuellement au GIMA. « Actuellement, nous chargeons des navettes et ce sont les transporteurs qui assurent le stockage et se chargent de l’expédition. Le projet que nous concrétisons doit nous permettre d’organiser les livraisons directement vers les clients et de supprimer cette étape de prestation intermédiaire ».

« Le projet que nous concrétisons doit nous permettre d’organiser les livraisons directement vers les clients »

nous, de pièces à livrer. À partir du moment où nous allons en faire, il va nous falloir se fixer un niveau que l’on ne pourra pas dépasser en interne et donc clarifier les process de livraison avec nos clients. Il nous faut donc nous poser la question des modes de fonctionnement et insérer notamment une dose de flexibilité et de souplesse plus importante dans notre organisation au regard du plan de production.

Cette rationalisation de l’expédition doit passer par de nouveaux protocoles de logistique et de transport à établir avec les clients du GIMA. « Jusqu’ici, il y a zéro stockage, chez

Organiser la distribution de jour

« Actuellement nous sommes en distribution de nuit » explique Donia Kerkini. À 34 ans, au GIMA depuis 2012, cette jeune femme technicienne en logistique a pour mission, après avoir accompagné la mise en place de nouvelles zones de production dont la ligne 500, d’organiser la livraison des différents composants nécessaires à la production en journée ».

Toutes les nuits, ce sont cinq camions qui acheminent les composants en fonction de la séquence de production du lendemain aux sept personnes qui ont la charge de les ranger en magasin. « Le but - décrit-elle - est que ces composants qui transitent par le site de Beauvais 3 soient livrés dorénavant à l’équipe de journée. » D’où la nécessité pour elle de travailler au cahier des charges devant permettre au-delà de valider un process interne, d’organiser avec les prestataires un système de livraison en continu sur la journée. Toute une organisation des flux physiques et informatiques à concevoir, mettre en place et tester avant qu’elle ne devienne effective en septembre après les congés d’été. « Un vrai challenge - avoue-t-elle - qu’elle prend à bras le corps et aborde avec enthousiasme.

C’est en bonne voie avec AGCO - Massey Ferguson et les discussions avec CLAAS devraient aboutir prochainement afin de connaître l’organisation mise en place d’ici octobre ». Un travail placé sous le signe de la transversalité car ajoute encore Nathalie « l’impact de cette nouvelle organisation dépasse le champ de la logistique et concerne également directement l’administration des ventes, la production et la qualité ».

Recréer les liens intra-service

Chargé de logistique projets au sein du plateau projets, Ludovic Camus, 31 ans, arrivé en août 2018 au GIMA vient d’endosser ses habits de Responsable Flux Physiques au sein de la direction logistique. Un poste nouvellement créé qui sans remettre en cause l’organisation pyramidale de la logistique doit permettre d’y introduire une dose de transversalité. « Le butinsiste-t-il d’entrée - est d’améliorer en continu et au quotidien la performance collective en traitant tous les sujets, comme nous avons commencé à le faire en travaillant par exemple sur la qualité autour notamment du respect du produit, de la propreté des pièces ou encore du traitement des rebuts ».

Afin de relever ce qu’il qualifie lui-même de défi, ce titulaire d’un master logistique et transport de l’IUT Jules Verne de Creil, décrit plusieurs objectifs à atteindre dont « recréer les liens intra-service, repositionner clairement chaque collaborateur dans son rôle ou encore développer les compétences et l’autonomie des collaborateurs ».

« L’un des objectifs : développer les compétences et l’autonomie des collaborateurs »

nécessité d’identifier trois types de pilotage : « le premier stratégique, fixant par exemple le management à moyen et long terme de la performance globale attendue, la planification des objectifs portant les facteurs de succès et le contrôle de leur réalisation. Le second : le pilotage tactique comprenant l’analyse des processus, la mesure de leur performance et leur contrôle ainsi que des actions d’améliorations. Et enfin le dernier type de pilotage, l’opérationnel assurant en temps réel la supervision des processus mis en place ».

Une tâche pour laquelle il explique la

Toute une organisation qui se met en place progressivement et qui dès le mois de juin devrait connaître une première évaluation.

Donia Kerkini

Trophées Eagle Eye

5e trophée Eagle Eye

3e trophée Eagle Eye

2e trophée Eagle Eye

(14/02/20 et le 1er : 13/12/19)

1er trophée Eagle Eye

Sébastien ELOY (06/12/19)

Samuel ROGER (13/12/19)

Justin WARIN (10/01/20)

(24/01/20)

Depuis le lancement des Trophées Eagle Eye, la barre des 250 trophées a été dépassée ! Bravo et merci à tous, pour toutes vos idées émises. N'hésitez pas à poursuivre dans cette dynamique.

Bruno LEFEVRE (13/12/19)
Sylvain EVRARD (10/01/20) Jean-Paul CAPLAIN (24/01/20)
Brandon BENOIT (07/02/20)
Mustapha HADDAJI (14/02/20)
Hicham KRICHATE
Adrien BAYART (24/01/20)
Francis ADAM (07/02/20)
Mickael FRANCOIS (06/12/19)
Laurent BLOND (10/01/20)
Ghislain BAURIN (31/01/20)
Cyril NAJDROWSKI (31/01/20)
Bruno SOISSON (07/02/20)
Gwenola HOURDE (14/02/20)
Thierry LIBERT

Nos transmissions à l’épreuve sur des tracteurs VALTRA en Laponie Semaine 08

Travaux d’hiver

L’équipe impliquée dans le réaménagement du picking

Revue terrain à l’usinage fontes (06/03/20)

La fin d’année dans la joie et la bonne humeur (19/12/19)

L’équipe impliquée dans le réaménagement de la zone 410

L’équipe impliquée dans le réaménagement de la zone 430

Guillaume Boey, R&D, gagnant du bon d’achat voyage de la tombola 25 ans
Visite de nos actionnaires lors du CDP du 17/12/19

PROJET MF.GT5

Les priorités pour l’année 2020

Nos priorités 2020 s’articulent autour de quatre thèmes centraux :

• Continuer à réduire la complexité dans notre offre produit en optimisant les marges. Cette initiative de long terme va continuer son développement dans tous les services de l’entreprise impliqués dans la vie de nos produits. Cette stratégie va générer des bénéfices en terme de réduction du nombre de composants et de variantes, versions, options que nous gérons.

et de concessionnaires. Un réseau performant et prêt s’engager résolument dans l’utilisation des outils de digitalisation est indispensable pour continuer à satisfaire nos clients et à nous développer.

« c’est en équipe que nous réussirons. »

Enfin, nos priorités 2020 incluent notre projet industriel d’intégration verticale que nous résumons pour le moment sous le nom de « Beauvais 4 ». Le rachat du site de Froneri étant effectif, nous pouvons maintenant

Comme chaque année, nous avons commencé 2020 avec une mise à jour de nos priorités pour le projet MF.GT5. Notre stratégie sur le moyen et long terme, définie dans le cadre de MF.GT5 reste concentrée sur des objectifs de croissance profitable et de construction d’un avenir brillant pour Massey Ferguson à Beauvais. Au quotidien, cela se traduit par la simplicité, la fiabilité, l’accessibilité, et la place centrale qu’occupe nos clients dans tous ce que nous faisons.

définir les activités qui vont s’y installer et construire ainsi le futur de notre site Massey Ferguson de Beauvais.

2020 marquera donc une nouvelle étape sur le chemin de nos réalisations pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour 2021 dans le cadre du projet MF.GT5. Les contributions de l’ensemble des salariés de Massey Ferguson et du GIMA sont importantes car les challenges sont encore nombreux, et c’est en équipe que nous réussirons.

• Nous allons aussi continuer à renforcer notre efficacité dans la gestion du cycle de vie de nos produits. Nos lancements produits en 2019 ont démontré une nouvelle fois notre capacité à offrir un niveau de qualité correspondant aux attentes de nos clients. C’est un succès indéniable pour Massey Ferguson. Nous devons continuer dans ce sens, en travaillant avec nos équipes ainsi qu’avec nos partenaires, au premier rang desquels le GIMA, pour que tous nos projets soient à l’avenir, délivrés non seulement avec la qualité, mais aussi avec les coûts et les délais prévus. C’est sur ces points que nous allons nous focaliser en priorité cette année.

• Pour assurer une croissance profitable de notre activité sur le long terme, notre troisième priorité 2020 sera le développement de notre réseau de distributeurs

PROJET CLAAS TO²P

La Business Unit (BU) Tractor entre dans une nouvelle transformation

Le Groupe CLAAS évolue dans un environnement de marché en perpétuelle évolution.

Ce marché offre des opportunités que CLAAS veut saisir mais qui imposent l’adaptation des structures pour relever le défi de la croissance internationale. Pour le secteur d’activités tracteurs, une des réponses est le projet TO²P ou Tractor Organisation Optimization Project.

Avec TO²P, la Business Unit Tractor est entrée dans une phase de transition vers une organisation 100 % matricielle. En ligne de mire, plus encore d’efficience et de capacité à innover.

Inspirée par la précédente organisation des Business Unit Grain et Forage, bénéficiant de leurs expériences, la BU Tractor a ouvert un processus de changement qui concerne son unique filiale, CLAAS Tractor et une seule famille de produits, le tracteur. La réflexion a été lancée à l’automne 2018 et les premières discussions avec les représentants du personnel ont été lancés en mai 2019. Par souci d’efficacité, la direction de projet, emmenée par le Dr. Lorf, a fait le choix de focaliser en premier lieu le changement sur le process de Développement produit.

Ainsi, depuis le 1er octobre 2019, CLAAS Tractor a mis en place une nouvelle structure de management. Elle consiste en :

• la mise en place de 3 unités produits (Product Units) pour renforcer l’orientation produits et clients, en fonction des catégories de tracteurs : PU tracteurs de basse gamme - Small tractor (Responsable : Alexander Reinhardt) / PU Tracteur de moyenne gamme - Medium Tractor (Responsable : Christelle Cugnière) et PU tracteurs de grosse gamme - LargeTractor (Responsable : Cyril Guillemin).

• En soutien aux 3 Product Unit , une unité Engineering organisée en 5 fonctions de service (SF) : SF pré-développement (Thomas Fedde) – SF Méthodes et Support projet (Bruno Cazé) – SF Ingénierie module (Julien Plumet) – SF Electronique et Electricité (Patrick Guillaume) – SF essais et validation (Fabien Lombrici)

• Une nouvelle unité centrée sur la gestion stratégique du produit, inclus les activités prix - pricing & variants et E&E cabine (Arne Bohl).

Aujourd’hui, le déploiement de la nouvelle organisation va aussi se traduire dans une évolution de l’organisation spatiale des bureaux de Vélizy. A suivre.

Ce projet a nécessité un gros travail de préparation. Ci-contre, le CEO Jens Foerst et les directeurs des productunit Cyril Guillemin et Christelle Cugnière, face aux collaborateurs du Mans lors d’une rencontre du personnel. Séance similaire auprès des collaborateurs de Vélizy.

En direct du projet Cybersécurité

Une prévention sur les risques numériques

Le service Informatique et le service Communication ont unis leurs savoirs et leurs compétences afin de vous concocter un programme inédit.

Qu’est-ce que la CYBERSÉCURITÉ ?

La cybersécurité englobe tous les moyens qui permettent d’assurer la protection et l’intégrité des données, sensibles ou non, professionnelles mais aussi personnelles, au sein d’une infrastructure numérique. Elle a pour mission de protéger le système d’informations contre tous types de piratages.

Fabrice LE BOUQUIN, Responsable Informatique nous en parle :

La notion de cybersécurité intervient de façon récurrente grâce à la transformation numérique des entreprises, qui généralisent l’utilisation d’outils informatiques et la communication via Internet.

Le nombre des cyberattaques contre les entreprises est en augmentation constante et peut causer des dommages irréversibles pour une entreprise. Au GIMA, nous avons toujours eu conscience de ces risques et avons très régulièrement fait évoluer notre politique sécurité pour accompagner la transformation digitale s’en pour autant baisser notre garde. Début 2019, nous avons décidé de réaliser des tests d’intrusion afin d’évaluer et mesurer notre réelle capacité à nous défendre contre d’éventuelles

GIMA’gine

cyberattaques. Ceci, nous a permis d’ajuster notre stratégie sécurité, d’enrichir notre plan d’actions et de revoir certaines procédures. Outre les cyberattaques, la cybersécurité permet la mise en place de processus auprès des collaborateurs pour l’instauration de bonnes pratiques. En effet, les erreurs humaines sont des sources réelles de fuites de données. La sensibilisation des équipes aux problématiques de phishing ou d’usurpation d’identité est une composante importante d’une politique de sécurité informatique.

notre stratégie informatique davantage en collaboration avec le service Communication. Un programme « cybersécurité» a donc été élaboré et a été programmé sur l’année 2020 pour une implication plus forte des utilisateurs finaux.

Comment le programme est-il articulé ?

« Le vol de données n’est pas anodin et nous concerne tous, il peut généralement être évité avec quelques règles simples et avec un maximum de vigilance. »

Dans ce sens, un test a été réalisé mi 2019 pour cette fois-ci évaluer la résilience de nos utilisateurs finaux aux tentatives de phishing. Les résultats obtenus ont été plutôt satisfaisants.

Cependant, il ne faut pas oublier que la vigilance doit rester omniprésente. Les résultats ont été présentés à la Direction Générale qui a encouragé ces initiatives et nous a poussé à revoir

Le lancement du programme a été annoncé par une vidéo explicative fin décembre 2019. Il a été conçu sur une base simple : sensibiliser les salariés aux risques numériques de manière ludique et originale. 10 règles d’or sont comptabilisées dans le programme et chacune d’elle est assimilée à divers conseils qui sont énoncés par Maggie, notre Ambassadrice Communication. Une semaine après l’annonce d’une règle et sa diffusion sur différents supports, une communication ludique est envoyée afin de faire participer et sensibiliser davantage les collaborateurs. Les animations sont diverses, cela passe par l’envoi de quizz, de jeux, l’installation de fonds d’écrans et la diffusion de visuels.

Accroître l’excellence opérationnelle du manufacturing

3.3 Préparer l’usine du futur au travers d’un projet digital 4.0

L’avancée du programme sur le 1er trimestre 2020…

Depuis le lancement du programme, 4 règles ont été animées :

Règle n°1

Attention aux mails et leurs contenus.

Règle n°2

Protégez et ne divulguez pas vos mots de passe.

Le gagnant du 1er quizz :

Règle n°3

Sauvegardez vos données pour éviter les pertes accidentelles.

Règle n°4

Soyez prudents sur Internet, source importante d’infections virales.

De gauche à droite : Fabrice LE BOUQUIN, Méline DERIEMACKER, Thierry FRUTIEAUX
Bravo à Guillaume SCHULZ qui a obtenu un score de 100% au quizz sur la gestion des mots de passe. Guillaume a remporté un cadenas digital.

Parlez-vous DSI ?

Dans le cadre du programme sur la cybersécurité, je vous propose dans ce nouveau numéro quelques définitions propres au service Informatique.

Découvrez ou redécouvrez les mots, sigles ou acronymes que nous utilisons au quotidien.

Définitions :

Chiffrement

Appelé à tort cryptage, c’est un procédé qui permet de rendre la compréhension d’un document impossible aux personnes n’ayant pas la clé de (dé)chiffrement.

Cookie

Petit fichier déposé sur le disque dur à l’insu de l’internaute lors de la consultation de certains sites web qui conserve des informations en vue d’une connexion ultérieure.

Cyberterrorisme

Ensemble des attaques importantes des systèmes informatiques d’une entreprise dans le but d’entraîner une désorganisation générale.

DSI (Direction des Systèmes

d’Informations)

Elle est responsable de l’ensemble des composants matériels et logiciels du système d’information et est garante de la sécurité des ressources et de leur bonne utilisation.

Firewall

Appelé pare-feu, c’est un système protégeant le réseau local de l’entreprise contre les intrusions pouvant venir de l’extérieur.

Hacker

Traduit en français par le mot « bidouilleur » : c’est un spécialiste d’informatique, qui recherche les moyens de contourner les protections logicielles et matérielles.

LE JEU DES 7 ERREURS

Spécial Cybersécurité

Phishing

Appelé « hameçonnage », c’est une technique utilisée par les hackers, visant à usurper l’identité d’une personne ou d’une entité connue en faisant croire à la victime qu’elle s’adresse à un tiers de confiance.

POP-UP

Il désigne une « fenêtre surgissante publicitaire » du navigateur internet qui apparait sans avoir été sollicitée par l’utilisateur lors de la consultation d’un site Web.

SPAM

Le courriel indésirable est une communication électronique non sollicitée, via le courrier électronique.

Saurez-vous trouver les maladresses commises par le collègue de Maggie ?

Le programme de cybersécurité débuté depuis un trimestre, il est temps d’estimer vos connaissances et bonnes pratiques en termes de vigilance au travail.

Barthélémy, le collègue de Maggie, s’est absenté de son bureau pour déjeuner, entourez les 7 erreurs commises.

À retourner avant le mardi 30 juin dans l’urne prévue à cet effet à l’entrée du Hall Manufacturing ou par email à : aurore.david@gima.fr

Un tirage au sort aura lieu le 1er Juillet pour désigner le gagnant !

Poste de travail correctement sécurisé

Poste de travail insécurisé

Pourquoi chercher à recruter en externe les talents qui sont déjà présents dans l’entreprise ?

C’est une question récurrente dans beaucoup d’entreprises et le GIMA se positionne en faveur de la mobilité interne depuis plusieurs années. Puiser dans les ressources humaines de l’entreprise pour pourvoir un poste ou pour répondre à un besoin d’évolution de l’organisation, peut s’avérer gagnant sur de nombreux plans. Sur les 12 derniers mois, le GIMA compte 23 évolutions internes sur des postes durables.

Pourquoi cette stratégie peut s’avérer positive ?

D’une part, la stratégie de promotion des mobilités internes permet de valoriser et développer les compétences des collaborateurs en vue de répondre aux enjeux de l’entreprise, qu’ils soient organisationnels, technologiques ou autres. Elle permet également de fidéliser les équipes.

Le fait que la démarche se fasse en interne, permet d’adapter le timing aux contraintes de l’entreprise.

D’autre part, en mobilisant un employé déjà en poste dans l’entreprise, l’employeur comme le salarié réduisent les risques liés à une prise de fonction. En effet, l’entreprise connait les atouts et les

points de progrès du collaborateur ; quant au collaborateur, il connaît l’activité et les spécificités du métier. La période d’adaptation sera donc plus courte.

Plusieurs processus viennent en soutien au déploiement d’une politique de mobilité.

Les entretiens individuels (EI) sont un moment d’échange entre le collaborateur et son manager à plusieurs titres dont celui de la mobilité. Ensuite, la bourse à l’emploi GIMA porte à la connaissance des salariés les différentes ouvertures de postes.

Pour compléter ces processus, la direction met en place à partir de cette année des Comités Carrières qui seront composés des directeurs et des membres de l’équipe RH. À ces occasions, seront débattus des souhaits et potentiels d’évolution des collaborateurs, des moyens d’accompagnement utiles au cas par cas lors d’une prise de poste, des besoins de compétences pour l’entreprise afin de structurer pour mieux déployer les mobilités internes

N’hésitez pas à aborder ce sujet de la mobilité avec vos managers lors
Coralie Dantan et Isabelle Friedel

Les embauchés du 1er semestre 2020

LEJEUNE Romain

01/01/2020

Responsable projets logistique

RAMIN MANGATA Dany 03/02/2020

Responsable Maintenance

COOPMAN Bruno 11/05/2020

Responsable achats directs

BAUDART Laurent 01/01/2020

Chef de projets

FADILLI Mustapha 17/02/2020 RUAP Assemblage

BIGOT Sébastien 13/01/2020

Directeur Achats

LADMIRAL Gilles 04/05/2020

Ingénieur Automatisme et informatique industrielle

D’apprenti à salarié en CDI…

Bonne continuation à nos jeunes retraités du 1er semestre

ABRAHAM Serge

39 ans d’ancienneté Usinage fontes

DE CARVALHO Antonio 12 ans d’ancienneté Usinage fontes

DALENCOURT Jean-Marie 43 ans d’ancienneté Informatique

BRIC Moise 13 ans d’ancienneté GPS (GOES)

DROUARD Patrick 38 ans d’ancienneté Assemblage PAR

MAQUAIRE Jean-Louis 42 ans d’ancienneté Usinage aciers

Romain Lejeune, 26 ans, vient de signer son CDI au sein de la Direction Logistique. « Au total, j’ai fait 7 ans en alternance : BAC, BTS, licence et master », explique Romain. Ces deux dernières années, il les a réalisées au sein des projets, préparant ainsi son Master en Gestion de Production Logistique et Achats, au centre de formation Proméo à Amiens. La deuxième année, il a pu travailler à 100% sur le projet NEO, ce qui lui permet alors de capitaliser des connaissances en termes de produits. Il obtient ainsi son Master en Octobre 2018.

« Grâce à ma connaissance produit et projets, on m’a fait confiance pour occuper le poste de Chargé de Projets Logistique », précise Romain. Il décroche ainsi un CDD de 13 mois.

De fil en aiguille, Romain relève les challenges et parvient ainsi à signer un CDI en janvier 2020 en tant que Coordinateur Logistique Projets.

« Grâce à toute l’expérience capitalisée depuis mon apprentissage et mon CDD, j’ai pu acquérir toutes les compétences requises pour mon poste d’aujourd’hui », ajoute Romain.

« J’apprécie l’ampleur de mon postedu terrain aux projets - les échanges avec les clients, mais également avec les différents services tels que la R&D, les achats, les méthodes, etc. C’est très enrichissant et cela me permet de prendre beaucoup de hauteur ! ».

Le Comité Social et Economique (C.S.E.)

Depuis le début de l’année, votre CE est devenu C.S.E (Comité Social et Economique). Notre mission reste la même : être à votre écoute et exercer au mieux notre rôle économique, social et culturel.

Voici les membres du bureau de votre C.S.E :

De gauche à droite :

Sandy Boucher : secrétaire (03.44.13.95.68 - secretairece@gima.fr) ;

David Lacourte : trésorier adjoint (06.80.47.72.54 ) ;

Florent Barbier : trésorier (03.44.13.95.67) ;

Maxime Collet : secrétaire adjoint (06.80.27.07.07 – maxime.collet@gima.fr).

Pour rappel, les horaires d’ouverture de votre CSE restent inchangés :

Lundi, Mardi, Jeudi : 10h – 12h / 14h30 – 15h30

Vendredi : 11h – 12h / 13h30 – 14h30

Permanence équipes de nuit et fin de semaine :

Le 1er Jeudi de chaque mois : 20h30 – 21h30

Le 1er Samedi de chaque mois : 14h30 – 16h00.

Corinne Janin, votre secrétaire administrative du CSE est joignable au 03.44.13.95.65 ou par email : SecretaireAdminCE@gima.fr

Scannez ce flashcode pour accéder à la page Facebook CSE : Seuls les salariés (et ou conjoint) auront accès à cette page privée.

LE CSE S’ADAPTE A LA SITUATION ET FAIT FACE AUX EVENEMENTS POUR LA SATISFACTION DES SALARIES :

L’épidémie a impacté les projets du CSE sur le plan de l’œuvre sociale concernant les voyages et activités organisées sur cette année. Nous avons mis tout en œuvre afin de trouver de quelconques terrains d’ententes avec les prestataires afin de satisfaire les salariés ayant réservés des activités.

D’éventuels reports sur l’année 2021

sont en cours de discussion, notamment le voyage en Andalousie et la sortie au Puy du Fou.

Les voyages pour le Portugal, Val Cenis ou encore les colonies de vacances sont eux, intégralement remboursés, soit un total de 107 personnes. Les prestataires n’ont fait aucun remboursement en raison du décret gouvernemental. Soucieux de

l’intérêt des salariés, le CSE a cependant préféré rembourser les bénéficiaires ou proposer des reports.

Que signifie ASMG et qu’elle est son objectif ?

Il s’agit de l’Association Sportive Massey-Gima qui propose, depuis 56 ans à ses salariés de pratiquer une activité physique. En effet, cette association permet aux adhérents de bénéficier de subventions dans certains clubs sportifs de la région ou de pratiquer l’une des activités entre adhérents. Elle recense plus de 800 adhérents répartis entre AGCO et GIMA.

Combien l’ASMG dispose-t-elle de sections sportives ?

D’années en années, l’ASMG n’a cessé de se développer et de proposer davantage de sports à ses adhérents. Elle dispose ce jour d’un nombre de 16 sections sportives toutes diverses et variées les unes des autres. Les membres de l’or-

ganisation ont à cœur de proposer un large choix de sections afin de combler les envies et de répondre aux attentes de chacun.

L’ASMG tient à rester à votre entière disponibilité afin de vous renseigner sur des quelconques questions que vous pourriez vous poser. Chaque section dispose d’un président qui est à même de vous

• Badminton

• Ball-Trap • Chasse • Course à pied • Cyclo • Danse

Équitation

Football

Gym • Marche • Natation • Pêche

renseigner sur les modalités d’inscription ou encore sur le détail des séances proposées. Un livret numérique vous est mis à disposition et pourra sûrement vous en apprendre davantage sur chacune des sections mais aussi sur le fonctionnement de l’association.

Sylvain Le Heurt - Président ASMG

Les futures activités et loisirs sont également suspendues puisque les voyagistes ne sont pour le moment pas en mesure de prendre des engagements contractuels pour l’année prochaine. + d’infos

• Pétanque

• Sport de combat

• Tennis/Tennis de table

• Tirs sportifs

Passions salariés

Le plus populaire des deux roues

Aux beaux jours il n’est pas rare de les croiser lui et son épouse sur les routes, en forêt de Hez et de la région de Bresles où ils résident. A 51 ans, Laurent Claude, dessinateur au sein du service Recherche et Développement est fana de Solex . « J’étais - confie-t-il - collectionneur de voitures populaires françaises 4L, 2 et 4 Cvx que j’ai revendu à l’arrivée de nos enfants. J’ai trouvé avec le Solex l’équivalent de la 2CV en deux roues... ». ll en a désormais cinq dont un qui a été construit le même mois et la même année de sa naissance et un deuxième daté du même mois et de la même année de naissance de son épouse. Des engins qu’il a gardé dans leur jus. « quand je les ai acheté, en général en sortie de grange, je

les ai mis en pièces détachées pour refaire toute la mécanique, mais j’ai veillé à garder la patine. Aucun n’a donc été repeint totalement ». Pour toutefois remettre ses engins au goût du jour et surmonter quelques pannes de démarrage à chaud explique-t-il « j’ai remplacé le condensateur chimique par un allumage électronique, qui lui, n’est pas sensible aux variations de température. L’engin est ainsi fiabilisé mais ni son aspect ni ses performances ne sont modifiés. Simplement il démarre à chaud plus facilement ». Une passion de nostalgique ? « En fait, j’ai toujours, même jeune été passionné par cet aspect de véhicules populaires. Pour ma première voiture j’avais demandé une 4L, ce qui vis-à-vis de mes copains n’était pas très en vue. Mais quand il y avait

À chacun sa pêche

S’ils ont la même passion, ils ont chacun leur technique. À 46 ans, Olivier Duquesne, dessinateur projeteur au pôle hydraulique, au GIMA depuis 1997 pratique la pêche en traquant le poisson le long des berges des rivières. Il y a pris goût dès l’âge de 3-4 ans. « Avec mon père - raconte-il - qui m’emmenait avec lui pêcher dans la Seine : gardons, carpes et brèmes, m’attachant parfois à un arbre pour que je ne tombe pas à l’eau ». Souvent, encore au-

jourd’hui avec son père, il aime déployer ses appâts artificiels pour leurrer et « aller chercher » les carnassiers que sont notamment brochets et perches.

À 30 ans, technicien chiffrage, au GIMA depuis 2012, Maxime Collet l’exerce quant à lui en statique. «Je fais venir le poisson à moi. Une passion de copains que j’ai gardé » confie-t-il. Posté autour d’étangs ou lacs, il y installe volontiers sa tente pour y camper parfois jusqu’à une semaine. « Je pêche essentiellement la carpe - préciset-il - dont les plus grosses peuvent peser 25 kgs, mais aussi parfois l’esturgeon ou le silure dont le plus gros que j’ai sorti de l’eau pesait 50 kgs et mesurait 1m90 ». Si leurs techniques sont différentes, ils partagent un même sens de la patience et ont aussi tous deux le point commun de remettre à l’eau leurs prises. Ce qui les passionne tous deux dans la pêche, c’est la traque et le combat avec chaque poisson qu’ils réussissent à débusquer ou à attirer au bout de leurs canes. Avec de plus en plus d’hameçons sans ardillons, c’est-àdire sans petits crochets aiguisés, permettant au poisson de regagner sans blessure son milieu naturel.

de la neige, je passais, pas eux ! C’est dans le même état d’esprit que je suis passé au Solex ». En créant également un site sur lequel les passionnés peuvent venir échanger avec lui.

Maxime Collet et Olivier Duquesne

#TousMobilisés

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