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Passion salariés
Le plus populaire des deux roues
Aux beaux jours il n’est pas rare de les croiser lui et son épouse sur les routes, en forêt de Hez et de la région de Bresles où ils résident. A 51 ans, Laurent Claude, des sinateur au sein du service Recherche et Développement est fana de Solex . « J’étais - confie-t-il - collectionneur de voitures po pulaires françaises 4L, 2 et 4 Cvx que j’ai revendu à l’arrivée de nos enfants. J’ai trouvé avec le Solex l’équivalent de la 2CV en deux roues... ». ll en a désormais cinq dont un qui a été construit le même mois et la même année de sa naissance et un deuxième daté du même mois et de la même année de naissance de son épouse. Des engins qu’il a gardé dans leur jus. « quand je les ai acheté, en général en sortie de grange, je
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les ai mis en pièces détachées pour refaire toute la mécanique, mais j’ai veillé à garder la patine. Aucun n’a donc été repeint tota lement ». Pour toutefois remettre ses engins au goût du jour et surmonter quelques pannes de démarrage à chaud explique-t-il « j’ai remplacé le condensateur chimique par un allumage électronique, qui lui, n’est pas sensible aux variations de température. L’engin est ainsi fiabilisé mais ni son aspect ni ses performances ne sont modifiés. Simplement il démarre à chaud plus facile ment ». Une passion de nostalgique ? « En fait, j’ai toujours, même jeune été passion né par cet aspect de véhicules populaires. Pour ma première voiture j’avais demandé une 4L, ce qui vis-à-vis de mes copains n’était pas très en vue. Mais quand il y avait


S’ils ont la même passion, ils ont chacun leur technique. À 46 ans, Olivier Du quesne, dessinateur projeteur au pôle hydraulique, au GIMA depuis 1997 pratique la pêche en traquant le poisson le long des berges des rivières. Il y a pris goût dès l’âge de 3-4 ans. « Avec mon père - raconte-il - qui m’emmenait avec lui pêcher dans la Seine : gardons, carpes et brèmes, m’at tachant parfois à un arbre pour que je ne tombe pas à l’eau ». Souvent, encore au
À chacun sa pêche
jourd’hui avec son père, il aime déployer ses appâts artificiels pour leurrer et « aller chercher» les carnassiers que sont notam ment brochets et perches. À 30 ans, technicien chiffrage, au GIMA depuis 2012, Maxime Collet l’exerce quant à lui en statique. «Je fais venir le poisson à moi. Une passion de copains que j’ai gar dé » confie-t-il. Posté autour d’étangs ou lacs, il y installe volontiers sa tente pour y camper parfois jusqu’à une semaine. « Je pêche essentiellement la carpe - préciset-il - dont les plus grosses peuvent peser 25 kgs, mais aussi parfois l’esturgeon ou le silure dont le plus gros que j’ai sorti de l’eau pesait 50 kgs et mesurait 1m90 ». Si leurs techniques sont différentes, ils partagent un même sens de la patience et ont aussi tous deux le point commun de remettre à l’eau leurs prises. Ce qui les passionne tous deux dans la pêche, c’est la traque et le combat avec chaque poisson qu’ils réussissent à débusquer ou à attirer au bout de leurs canes. Avec de plus en plus d’hameçons sans ardillons, c’est-àdire sans petits crochets aiguisés, permet tant au poisson de regagner sans blessure son milieu naturel.

Maxime Collet et Olivier Duquesne
de la neige, je pas sais, pas eux ! C’est dans le même état d’esprit que je suis passé au Solex ». En créant également un site sur lequel les passionnés peuvent venir échanger avec lui.























