Les 10 Visages de l’Enfance
Geznah.S | The Silence Reader
Introduction générale
Bienvenue dans cet ouvrage consacré aux caractères des enfants.
Ici, vous trouverez 10 types de caractères différents que les enfants peuvent développer.
Pour chaque caractère, nous allons :
•Donner une définition claire.
•Raconter une histoire illustrative pour mieux comprendre ce type d’enfant.
Définitions générales sur les caractères des enfants Geznah.S | The Silence Reader
Chez les enfants, il existe deux grandes catégories de caractères :
I. Les caractères naturels
Ce sont des traits profonds, présents dès la naissance.
Ils font partie de l’essence même de l’enfant, comme quelque chose inscrit dans son sang.
Ces traits sont difficiles à changer car ils représentent ce qu’il est au plus profond de lui-même.
II.Les caractères acquis
Par:Geznah.S | The Silence Reader
Ce sont des traits de comportement que l’enfant développe par influence extérieure :
•L’éducation reçue,
•Les expériences de vie,
•Les énergies des personnes autour de lui,
•Les traumatismes ou les joies vécues.
Ces traits sont plus souples et peuvent changer ou évoluer avec le temps et l’environnement.
À noter : chez beaucoup d’enfants (et donc chez beaucoup d’adultes aussi), les
deux types de caractères se mélangent.
Un caractère naturel peut être modifié ou renforcé par les expériences de la vie.
1. L’Enfant Têtupar
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• Description :
L’enfant têtu veut faire les choses à sa manière, refusant toute forme de contrôle ou d’imposition extérieure. Il préfère prendre ses propres décisions et est souvent en conflit avec l’autorité. Son comportement peut paraître contradictoire, car il cherche parfois à être reconnu tout en refusant d’accepter des règles. Il se construit une identité autour de cette volonté de rester indépendant et de ne pas se soumettre.
• Agit :
•Résiste aux règles
•Teste constamment les limites
•Insiste
•Refuse de changer d’avis
• Réagit :
•Se calme quand il perçoit qu’il choisit
•Se sent mieux quand il a l’impression de contrôler la situation
•Peut se replier si ses désirs sont ignorés
•Accepte plus facilement lorsqu’il perçoit que la décision vient de lui et qu’il n’est pas contraint.
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• Psychologie :
Il cherche à garder son indépendance et a peur de perdre le contrôle.
Histoire :L’enfant que personne ne comprenait, sauf sa mère
(enfant têtu).Geznah.S | The Silence Reader
Il était une fois un enfant, différent des autres.
Un enfant qu’on appelait têtu.
Il ne faisait jamais ce qu’on lui disait.
Quand on disait « va à droite », il allait à gauche.
Quand on criait « arrête », il courait encore plus vite. Il n’écoutait ni les professeurs, ni les voisins, ni même les anciens. Tout le monde disait qu’il était impossible à éduquer.
Mais il y avait une seule personne qui ne criait jamais sur lui : sa Mère .
Mais il y avait une seule personne qui ne criait jamais sur lui : sa Mère .
Elle ne parlait pas beaucoup, mais elle savait tout, Elle l’observait avec des yeux calmes. Elle ne disait pas « fais ceci » ou « fais cela ».
Elle disait seulement :
« Tu veux le faire ? D’accord. Va. Mais sache que tu devras en assumer les conséquences. »
Et puis elle se taisait.
Elle le regardait partir, en apparence froide…
Mais en réalité, elle veillait dans l’ombre, toujours.Cet enfant, il aimait les défis.
Plus on lui disait non, plus il voulait prouver qu’il avait raison.
Mais sa mère… ne jouait pas ce jeu.
Elle lui retirait le challenge.
Elle ne se battait pas contre lui.
Et c’est ce qui le rendait le plus vulnérable.
Geznah.S | The Silence Reader Parfois, il tombait.
Et quand il tombait, il n’entendait jamais « je te l’avais dit ».
Il entendait juste :
« Alors ? Qu’as-tu appris ? »
Et il apprenait. Toujours.
Il grandissait. Lentement. À sa manière.
Mais il savait, au fond de lui :
il n’y avait que sa mère qui le comprenait.
Les gens disaient :
« Comment fais-tu pour supporter un enfant pareil ? » Geznah.S | The Silence Reader
Et elle répondait simplement :
« Parce qu’il n’est pas méchant. Il est juste têtu. Et un enfant têtu, si tu veux qu’il t’écoute, il ne faut pas le dominer. Il faut l’aimer… en silence. »
Un jour, l’enfant fit quelque chose de plus grave que d’habitude. Il voulait tester jusqu’où il pouvait aller.
Il voulait voir…
si sa mère l’aimerait toujours.
Il cria plus fort, il bouscula tout, il provoqua tout le monde.
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Mais ce jour-là, sa mère ne réagit pas.
Elle ne haussa pas le ton.Elle ne dit pas un mot.Elle ne pleura pas. Elle ne sourit pas. Elle resta calme.Elle le regarda, un instant, puis elle retourna à ses occupations. Et là, l’enfant eut peur.
Pas parce qu’on l’avait puni.Mais parce que… pour la première fois, on ne lui avait rien dit du tout.Il se sentit vide, comme si sa mère ne l’avait plus vu.Comme si ses cris n’étaient plus assez forts pour l’atteindre.Il comprit que ce silence-là… C’était pire que toutes les punitions.
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Alors il se calma. Il s’approcha doucement, sans bruit. Et il demanda, presque en murmurant : « Tu ne m’aimes plus ? »
Sa mère le regarda.
Elle dit doucement : « Si. Je t’aime assez pour ne pas toujours te répondre. Parce que parfois, c’est le silence qui éduque. »
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2. L’Enfant Calme et Observateur
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• Description :
Cet enfant parle peu et préfère observer les autres. Il est attentif à son environnement, analyse les comportements des gens et se montre souvent réservé. Il prend son temps avant de s’ouvrir aux autres. Ce type d’enfant a souvent une grande profondeur intérieure, mais il préfère ne pas se manifester tout de suite, observant les situations avant de réagir.
• Agit :
•Observe attentivement
•Participe peu, mais quand il parle, c’est souvent pertinent
•Prend son temps avant d’agir
• Réagit :
•Se retire s’il se sent submergé
•Préfère des interactions calmes et respectueuses
•S’ouvre progressivement aux personnes de confiance
• Psychologie :
Possède une intelligence intérieure forte et une grande sensibilité à ce qui l’entoure. Il a besoin de sécurité pour s’épanouir pleinement.
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Histoire :L’enfant qui parlait avec les yeux
(L’enfant calme)
Il était là, toujours là.
Mais on l’oubliait souvent.
Parce qu’il ne parlait pas. Parce qu’il ne dérangeait personne.
Il restait en retrait, les yeux grands ouverts, à regarder le monde.
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Les adultes disaient :
« Il est timide. »« Il est lent. »« Il ne s’intéresse à rien. »
Mais ils avaient tort.
Cet enfant voyait tout. Il entendait tout. Il comprenait tout.Il ne parlait pas, parce qu’il réfléchissait.Il observait les gestes, les regards, les silences.Il connaissait les émotions des autres avant même qu’ils les expriment.
Quand un autre enfant tombait, il arrivait toujours en premier.Sans bruit, il tendait la main.
Quand quelqu’un était triste, il s’asseyait à côté, sans dire un mot.Mais sa présence valait mille paroles. Geznah.S | The Silence Reader
Les professeurs disaient :
« Il ne participe pas assez. Il ne lève jamais la main. »
Mais quand il écrivait, ses mots étaient justes.
Quand il dessinait, ses traits touchaient le cœur.
Quand il parlait… tout le monde se taisait.
Il n’aimait pas le bruit.Il n’aimait pas les ordres.
Il n’aimait pas qu’on le force à parler quand il n’était pas prêt.Mais il aimait les gens vrais, les regards sincères, les gestes doux.
Un jour, un adulte prit le temps.Il ne parla pas tout de suite.Il s’assit, près de lui, et regarda ce que l’enfant regardait.
Et là, tout changea.L’enfant ouvrit un peu son monde.Il dit une phrase. Puis une autre. Il raconta ce qu’il pensait… depuis toujours.
Ce jour-là, l’adulte comprit :Ce n’était pas un enfant lent.C’était un enfant profond.Un enfant discret,
mais puissant.Un enfant qui n’avait pas besoin de faire du bruit pour exister.
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3. L’Enfant Hyperactif
• Description :
L’enfant hyperactif est une boule d’énergie. Il ne tient pas en place, il parle, il court, il touche à tout. Ce n’est pas de la méchanceté ou de la provocation : c’est son corps qui déborde de vie. Il a du mal à rester concentré longtemps, surtout quand les choses ne l’intéressent pas. Ce qu’il cherche, c’est du mouvement, du rythme, de l’action. Geznah.S | The Silence Reader
• Agit :
•Court, saute, grimpe
•Change d’activité sans arrêt
•Interrompt, parle beaucoup
•Réagit vite, parfois trop vite
• Réagit :
•S’apaise avec des activités physiques ou ludiques
•Se frustre si on le force à rester immobile
•Peut se sentir nul si on ne comprend pas son énergie
•A besoin de mouvement, pas de silence forcé.
• Psychologie :
Ce n’est pas un enfant « trop » ou « mal élevé ». C’est un enfant dont le corps pense aussi fort que sa tête. Il faut canaliser son énergie, pas l’étouffer. Geznah.S | The Silence Reader
Histoire:L’enfant qui courait plus vite que ses pensées
(L’enfant hyperactif)
Il était une fois un petit garçon qui courait avant même de savoir où il allait.
À peine réveillé, il sautait déjà hors du lit.
À peine arrivé à l’école, il posait mille questions sans attendre les réponses.
À peine entrait-il dans une pièce qu’il avait déjà touché tous les objets.
Les adultes disaient :
« Il est épuisant. »
« Il ne tient pas en place. »
« Il ne respecte rien. »
Mais personne ne voyait la vérité.
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Ce n’était pas qu’il ne voulait pas écouter.
C’est que tout en lui bougeait… tout le temps.
Ses jambes voulaient courir.
Ses mains voulaient toucher.
Ses yeux voulaient tout voir.
Et son cœur voulait tout ressentir à la fois.
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Quand on le forçait à rester assis longtemps, il devenait nerveux.
Ses jambes tremblaient sous la table.
Ses doigts tournaient son crayon sans arrêt.
Son regard se perdait par la fenêtre, là où le vent, lui, avait le droit de bouger.
Un jour, une institutrice différente arriva.
Elle ne dit pas :
« Reste assis ! »
Elle dit :
« Viens, montre-moi comment tu bouges si bien. »
Elle inventa des jeux où il fallait courir, sauter, calculer en mouvement.
Elle transforma les leçons en aventures.
Et pour la première fois, il écouta… sans s’en rendre compte.
À la fin de l’année, on demanda à la maîtresse :
« Comment avez-vous fait pour qu’il apprenne autant ? »
Elle répondit :
« Je n’ai pas cherché à l’arrêter.
J’ai simplement couru avec lui, jusqu’à ce qu’il trouve son propre rythme. » Geznah.S | The Silence Reader
4. L’Enfant Hypersensible
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• Description :
C’est un enfant qui perçoit tout plus fort que les autres.
Les sons, les regards, les ambiances… tout le touche profondément.
Il peut sembler fragile, mais en réalité, il possède une immense capacité émotionnelle.
Il ressent ce que les autres essaient souvent de cacher.
Il est souvent mal compris, car il réagit à des choses invisibles pour les autres.
• Agit :
• Pleure facilement
• Se replie si blessé
• Réagit intensément aux critiques
• S’éloigne quand l’atmosphère est tendue
• Réagit :
• A besoin de douceur dans les mots
• Se calme avec le réconfort et l’écoute
• Peut devenir silencieux ou s’isoler quand il se sent incompris
• Se sent bien dans un environnement calme et bienveillant
• Psychologie :
Il ne faut pas chercher à le “durcir”, mais à lui apprendre à gérer sa sensibilité comme une force intérieure.
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Histoire:L’enfant qui ressentait ce que les autres cachaient
(L’enfant hypersensible)
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IL était une fois un enfant qui pleurait facilement.
Un simple regard froid suffisait à le rendre triste.
Un mot dur, même lancé sans penser, lui restait dans le cœur pendant des jours.
Les autres enfants jouaient, riaient, se chamaillaient…
Lui, il sentait tout.
La tristesse cachée derrière les sourires.
La colère derrière les silences.
La peur derrière les cris.
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Beaucoup disaient :
« Il est trop fragile. »
« Il faut qu’il apprenne à être plus dur. »
Mais sa mère savait quelque chose que les autres ignoraient.
Elle savait qu’il n’était pas faible.
Elle savait qu’il avait juste un don que personne n’avait pris le temps de comprendre.
Alors, quand il pleurait pour des choses que personne ne voyait, elle ne disait pas :
« C’est rien, arrête de pleurer. »
Elle disait :
« Raconte-moi ce que tu ressens. »
Petit à petit, il apprit que son hypersensibilité n’était pas une honte.
C’était un trésor caché.
Il pouvait sentir quand quelqu’un allait mal, même derrière un sourire.
Il pouvait aider, réconforter, apporter une douceur que d’autres ne savaient pas donner.
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Un jour, une camarade de classe éclata en larmes sans prévenir.
Tout le monde la regarda sans comprendre.
Mais lui, il s’approcha doucement, sans un mot, et lui tendit un mouchoir.
Elle le regarda, surprise.
Et dans ce regard, il comprit :
être sensible, ce n’était pas être faible.
C’était être capable d’aimer plus profondément que la plupart.
5. L’Enfant Fusionnel
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• Description :
Cet enfant a besoin d’être rassuré en permanence.
Il cherche l’attention de ses parents pour se sentir exister : il demande, réclame, tire sur la manche, veut être vu, entendu, aimé à chaque instant.
Ce n’est pas de la caprice, c’est une vraie peur de perdre le lien affectif.
• Agit :
• Demande souvent « regarde-moi »
• Cherche le contact physique (se coller, tenir la main)
• Réclame de l’aide même quand il peut faire seul
• Se plaint ou invente des raisons pour attirer l’attention
• Réagit :
• Se calme quand il reçoit de l’attention sincère
• Se montre anxieux(se) ou boudeur(se) quand il se sent ignoré(e)
• Peut faire des petites crises pour récupérer l’attention
• Devient plus autonome si on lui donne confiance doucement
• Psychologie :
Il a besoin de sentir qu’on l’aime sans condition, même quand on n’est pas toujours disponible.
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Histoire:L’enfant qui voulait qu’on le regarde toujours
(L’enfant fusionnel)
Il était une fois un enfant qui vivait dans un petit monde clos, un monde où il y avait toujours une seule personne qui comptait le plus pour lui. Cet enfant avait un lien particulier avec sa maman, mais il est important de comprendre qu’un enfant fusionnel n’est pas forcément attaché uniquement à sa maman. Si un enfant vit une relation très forte avec son papa, c’est lui qui sera cette figure d’attachement centrale.
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Cet enfant passait des heures dans les bras de sa maman, il se sentait bien, en sécurité. Elle était son refuge, son port d’attache. Chaque fois qu’il se sentait un peu perdu ou anxieux, c’est elle qu’il recherchait, ses bras, son sourire, sa voix douce. Quand elle n’était pas là, il ressentait un vide, un manque, comme si une partie de lui-même était absente.
Mais c’était aussi vrai avec son papa. Dès qu’il pouvait, il s’installait avec lui sur le canapé, partageant des moments de calme, écoutant attentivement les histoires qu’il lui racontait. Il adorait ces moments où tout semblait s’arrêter, comme si le monde extérieur n’existait plus. Son papa devenait son refuge tout autant que sa maman. Geznah.S | The Silence Reader
Quand il se levait le matin, c’était toujours sa maman ou son papa qu’il voulait voir en premier. Les autres membres de la famille, les amis, ne pouvaient pas remplacer cette connexion. Pour lui, maman et papa étaient la garantie de tout ce qui était bon et sûr dans le monde.
Mais parfois, ce lien pouvait être si intense que l’enfant avait du mal à s’en détacher. Il ne voulait pas être séparé de ses parents, même pour quelques heures. Si sa maman partait faire des courses, il
restait là, triste, ne comprenant pas pourquoi il devait être laissé seul, même pour un instant. Il savait que ses parents l’aimaient profondément, mais il se sentait souvent comme s’il avait besoin de leur attention en permanence pour se sentir complet. Geznah.S | The Silence Reader
Lorsqu’il se fâchait ou faisait une bêtise, sa réaction était immédiate. Si sa maman ou son papa lui donnaient un regard sévère, il fondait en larmes, comme si la connexion affective qu’il partageait avec eux était la seule chose qui comptait vraiment dans sa vie. Il se sentait perdu sans eux, sans cette constante présence rassurante.
Les moments où il sentait que ses parents étaient proches de lui, qu’ils l’écoutaient, qu’ils étaient là à chaque instant, c’étaient les moments où il se sentait le plus heureux. Et parfois, lorsqu’il était en colère, lorsqu’il avait peur ou qu’il avait besoin de réconfort, il se réfugiait dans leurs bras comme s’il n’y avait que cela qui comptait. Tout le reste devenait secondaire. Geznah.S | The Silence Reader
6.L’Enfant Jaloux
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• Description : L’enfant jaloux veut être le centre de l’attention. Il a du mal à partager l’amour, les compliments, ou même les objets. Dès qu’il sent que quelqu’un d’autre reçoit ce qu’il désire, il réagit vivement. Sa jalousie vient d’une peur intérieure de ne pas être assez aimé ou de perdre sa place spéciale dans le cœur des autres.
• Agit :
•Surveille ce que les autres reçoivent
•Cherche à récupérer l’attention
•Peut dénigrer ou imiter l’autre pour attirer l’œil
•Réagit fort aux comparaisons
• Réagit :
•Se calme quand il se sent valorisé personnellement
•A besoin de moments privilégiés pour se rassurer
•S’éloigne ou boude s’il se sent ignoré
• Psychologie :
•Craint la perte d’amour ou de reconnaissance
•Besoin fort d’exister aux yeux des figures importantes
•Hyper-sensible aux différences de traitement Geznah.S | The Silence Reader
Histoire: L’enfant qui voulait être le seul
(L’enfant jaloux)
Il était une fois un enfant, nommé Naël.
Naël avait un grand cœur, mais aussi une grande peur : celle de ne plus être le préféré.
Quand ses parents félicitaient son frère, il baissait les yeux. Quand sa sœur recevait un cadeau, il serrait les poings. Il ne comprenait pas pourquoi il devait partager ce qu’il croyait être seulement à lui : l’amour.
Un jour, ses parents offrirent un vélo à sa sœur pour son anniversaire.
Naël sourit devant tout le monde. Mais au fond de lui, quelque chose se serrait très fort.
Il n’avait pas envie du vélo. Non.
Il avait envie… qu’on pense à lui aussi.
Alors, il se mit à faire mille bêtises pour attirer les regards : grimper sur les meubles, crier plus fort que les autres, faire semblant de tomber.
Parfois, il réussissait. On le regardait, on s’inquiétait, on le prenait dans les bras.
Et à ce moment-là, il sentait à nouveau qu’il existait.
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Mais un soir, sa maman s’agenouilla devant lui. Elle ne cria pas. Elle ne gronda pas. Elle dit doucement :
« Tu sais, mon cœur, aimer ta sœur ne veut pas dire que je t’aime moins. L’amour n’est pas un gâteau qu’on coupe en parts. C’est une lumière qui grandit quand on la partage. »
Naël resta silencieux.
Personne ne lui avait jamais expliqué cela comme ça.
Et ce soir-là, il sentit quelque chose changer, tout doucement, dans son cœur.
Il comprit qu’il pouvait être aimé… même quand d’autres l’étaient aussi.
Et que dans l’amour, personne ne vole la place de personne.
7. L’Enfant Anxieux
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• Description :
L’enfant anxieux est souvent envahi par des peurs irrationnelles ou exagérées. Il imagine facilement des scénarios négatifs et anticipe toujours ce qui pourrait mal tourner. Il cherche la sécurité, la réassurance, et évite tout ce qui lui semble nouveau, risqué ou incertain. Même de petites séparations ou de petits changements peuvent devenir de grandes sources d’angoisse pour lui.
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• Agit :
•Hésite avant d’agir
•Cherche l’approbation des adultes
•Pose beaucoup de questions rassurantes (« Et si… ? »)
•S’accroche à ses habitudes et ses routines
• Réagit :
•Se replie ou pleure si quelque chose le stresse
•Se calme si on explique doucement et rassure
•A besoin de temps pour s’adapter à une nouveauté
•Est plus détendu quand il sent qu’il a du contrôle ou qu’il est compris
• Psychologie :
L’enfant anxieux a une grande imagination, mais elle est souvent tournée vers des craintes. Il a besoin de sentir qu’il est en sécurité et qu’on respecte son rythme pour le rassurer sans le brusquer.
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Histoire:L’Enfant qui avait peur d’essayer (L’enfant Anxieux)
Il était une fois un petit garçon nommé Nilo. Nilo avait toujours peur de tout.
Quand sa maman lui proposait d’aller au parc, il demandait :
« Et s’il pleut ? »
Quand son papa lui disait de grimper sur le toboggan, il demandait :
« Et si je tombe ? »
Même pour goûter un nouveau gâteau, Nilo hésitait :
« Et si je n’aime pas ? »
Autour de lui, les autres enfants semblaient courageux, fonçaient sans réfléchir.
Nilo, lui, restait souvent à l’écart, le cœur serré, les mains moites.
Il avait l’impression qu’à chaque instant, quelque chose pouvait mal tourner.
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Ses parents auraient pu se fâcher.
Ils auraient pu lui dire : « Arrête d’avoir peur ! »
Mais au lieu de cela, ils faisaient autrement.
Sa maman s’asseyait à côté de lui et disait doucement :
« Tu n’es pas obligé. On peut juste regarder, pour commencer. »
Son papa, lui, lui proposait des petits défis, très simples :
« Tu veux juste poser ton pied sur la première marche ? Rien de plus. »
Petit à petit, Nilo apprenait.
Quand il réussissait une petite chose, ses parents souriaient, sans en faire trop.
Juste un regard fier, un geste tendre.
Et Nilo sentait son cœur se détendre.
Un jour, au parc, il vit une balançoire vide.
Sans réfléchir, il courut et s’y installa.
Il se balança doucement, riant pour lui-même.
Ce jour-là, il comprit :
La peur ne disparaît pas d’un coup.
Mais si on l’apprivoise, petit pas par petit pas, elle devient une amie…
qui nous accompagne, sans nous arrêter. Geznah.S | The Silence Reader
8.L’Enfant Perfectionniste
• Description :
L’enfant perfectionniste cherche constamment à bien faire, à être irréprochable. Il a une peur profonde de l’échec et de la déception, que ce soit envers lui-même ou envers les autres. Il peut se mettre une pression énorme, parfois sans que personne ne le lui impose. Il est souvent sensible aux critiques et a du mal à accepter ses erreurs.
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• Agit :
•Vérifie plusieurs fois son travail.
•Se décourage vite s’il pense ne pas réussir parfaitement.
•Se compare souvent aux autres.
•Peut passer beaucoup de temps sur une seule tâche pour la rendre « parfaite ».
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• Réagit :
•Devient anxieux ou triste face à l’échec.
•Se ferme ou s’énerve si on souligne ses erreurs.
•A besoin d’encouragements doux, pas de pression supplémentaire.
•Se détend quand on valorise ses efforts plutôt que le résultat.
• Psychologie :
Derrière le perfectionnisme, il y a souvent la peur de ne pas être assez aimé ou reconnu. L’enfant perfectionniste croit qu’il doit « mériter » l’amour en étant parfait. Il peut aussi chercher inconsciemment à plaire à une figure d’autorité (parent, professeur…) pour se sentir en sécurité intérieurement. Geznah.S | The Silence Reader
Histoire:L’enfant qui voulait toujours faire mieux (L’enfant perfectionniste)
Il était une fois un enfant nommé Sélio.
Sélio aimait apprendre. Il aimait dessiner, écrire, inventer des choses. Mais plus que tout, Sélio voulait… que tout soit parfait.
Quand il dessinait une maison et que la ligne tremblait un peu, il déchirait la feuille.
Quand il faisait une erreur en lisant à voix haute, ses joues devenaient rouges de honte.
Quand il rangeait sa chambre, il alignait ses jouets au millimètre près.
À l’école, Sélio était celui qui rendait toujours ses devoirs en dernier. Pas parce qu’il n’était pas capable, non… Mais parce qu’il voulait tout vérifier, tout corriger, tout recommencer s’il le fallait.
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Les autres enfants riaient parfois :
« Tu exagères, Sélio, ce n’est pas grave si ce n’est pas parfait ! »
Mais pour lui, c’était grave. Très grave.
À la maison, ses parents le regardaient parfois avec tendresse, parfois avec inquiétude.
Sa maman essayait de lui dire :
« Ce qui compte, ce n’est pas que ce soit parfait. C’est que tu aies donné ton cœur. »
Mais Sélio n’arrivait pas à s’en convaincre.
Un jour, il participa à un concours de dessin. Il passa des jours à peaufiner son œuvre.
Il gommait, recommençait, gommait encore.
La veille du concours… il déchira son dessin en sanglotant :
« Ce n’est pas assez bien ! Je suis nul ! »
Geznah.S | The Silence Reader
Sa maman arriva doucement, sans parler.
Elle s’assit à côté de lui.
Elle ramassa les morceaux déchirés et dit :
« Tu sais… pour moi, ce dessin était magnifique. Pas parce qu’il était parfait. Mais parce qu’il avait ton énergie dedans. Ton vrai toi. »
Sélio resta silencieux. Personne ne lui avait jamais dit ça comme ça.
Geznah.S | The Silence Reader
Le lendemain, il présenta un nouveau dessin, moins parfait que les autres fois, mais plus libre, plus vivant.
Et, même s’il ne gagna pas le concours, pour la première fois, il sourit en regardant son œuvre.
Parce qu’il avait compris une chose :
Ce n’est pas la perfection qui rend beau ce qu’on fait.
C’est l’amour qu’on y met.
9.L’Enfant Clown
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Description :
L’enfant clown adore attirer l’attention des autres en faisant des blagues, des grimaces et des gestes exagérés. Il cherche à faire rire et à divertir, souvent pour échapper à des situations où il pourrait se sentir vulnérable ou triste. Il utilise l’humour pour se rendre intéressant et gagner l’affection des autres.
Agit :
•Fait des blagues pour faire rire
•Cherche constamment à être le centre d’attention
•Fait des grimaces ou des gestes exagérés
•Utilise l’humour pour cacher ses émotions
Réagit :
•Heureux quand les autres rient ou réagissent positivement
•Se sent rejeté ou triste quand il est ignoré ou que ses blagues ne font pas rire
•Cache ses véritables émotions derrière l’humour
•Peut devenir plus bruyant ou insistant s’il sent qu’il n’obtient pas l’attention qu’il désire
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Psychologie :
L’enfant clown cherche souvent à être accepté et aimé par les autres, mais il utilise l’humour pour masquer des sentiments d’insécurité. Son besoin de validation est fort, et il peut avoir du mal à exprimer ses émotions sincèrement, préférant masquer ses vulnérabilités avec des rires et des comportements exagérés. Cette attitude est souvent un mécanisme de défense pour se protéger des critiques ou des rejets. Geznah.S | The Silence Reader
Histoire:L’Enfant qui cachait son cœur derrière des rires
(L’enfant clowne)
Il était une fois un petit garçon nommé Malo.
Malo était l’enfant qui faisait rire tout le monde. À l’école, il imitait les professeurs, inventait des histoires drôles et faisait des grimaces incroyables. À la maison, il dansait comme un fou, racontait
des blagues à table, et faisait rire même les adultes fatigués.
Tout le monde aimait Malo.
« Avec lui, c’est toujours la fête ! », disaient ses camarades.
Mais ce que personne ne voyait, c’était que derrière son grand sourire, Malo cachait souvent ses peines. Geznah.S | The Silence Reader
Quand il avait peur de rater un contrôle, il faisait une blague.
Quand il se sentait seul dans la cour, il faisait le clown pour attirer l’attention.
Même quand il avait envie de pleurer, il trouvait toujours une façon de faire rire au lieu de parler de ses émotions.
Un jour, après avoir eu une mauvaise note, Malo fit semblant de tomber en entrant dans la classe.
Tout le monde éclata de rire… sauf son institutrice, Madame Léa.
Elle s’agenouilla près de lui et lui dit doucement :
« Tu sais, Malo, tu n’es pas obligé de toujours faire rire. Tu as aussi le droit de dire quand tu n’es pas bien. » _Geznah.S | The Silence Reader
Malo resta silencieux, surpris.
C’était la première fois que quelqu’un voyait derrière son masque.
Petit à petit, il comprit que ceux qui l’aimaient vraiment savaient aussi écouter ses peines, pas seulement ses blagues.
Depuis ce jour-là, Malo continua à faire rire le monde… mais il osa aussi parfois dire : « Aujourd’hui, j’ai besoin qu’on m’écoute. »
10.L’Enfant Manipulateur
Geznah.S | The Silence Reade
• Description :
Cet enfant a développé l’art de manier les autres pour obtenir ce qu’il veut. Il sait utiliser les mots, les gestes, ou même ses émotions (pleurs, compliments, colères) pour influencer son entourage. Souvent très intelligent et sensible, il perçoit rapidement les failles des adultes et s’en sert pour tester son pouvoir. Ce comportement peut venir d’un besoin de sécurité ou d’une peur de perdre
l’amour des autres. Geznah.S | The Silence Reader
• Agit :
•Joue avec les émotions des autres (ex : fait semblant d’être triste ou blessé).
•Exagère certaines situations pour attirer l’attention.
•Fait des promesses qu’il ne tient pas pour obtenir ce qu’il veut.
•Cherche souvent à créer des alliances (« Maman a dit oui ! » alors que ce n’est pas vrai).
• Réagit :
•Peut se vexer rapidement si on résiste à ses stratégies.
•S’apaise quand on lui fixe des limites claires et constantes.
•Se calme lorsqu’il se sent écouté sincèrement, sans avoir besoin de manipuler.
•Peut montrer de la colère ou de la tristesse quand il sent qu’il perd le contrôle. Geznah.S
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• Psychologie :
L’enfant manipulateur n’est pas “méchant” : il utilise la manipulation comme une tentative pour se sécuriser, se faire aimer, ou se sentir exister. Il a besoin qu’on lui enseigne, avec bienveillance, que ses besoins sont légitimes, mais qu’il existe des moyens honnêtes et respectueux pour les exprimer.
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L’histoire : très malin
(L’enfant manipulateur )
Elvyn était un petit garçon à l’imagination débordante.
Quand il voulait quelque chose, il savait exactement comment s’y prendre.
S’il voulait une glace, il faisait les yeux tristes, comme s’il venait de perdre son meilleur ami.
S’il voulait rester éveillé plus tard, il disait doucement :
« Mais maman, si tu m’aimais vraiment, tu me laisserais encore un peu… » Geznah.S | The Silence Reader
Les adultes autour de lui se laissaient souvent attendrir.
Un jour, il demanda à sa grand-mère :
« Mamie, tu peux me donner du chocolat ? »
Quand elle refusa gentiment, il répondit :
« D’accord… Mais c’est pas grave si tu m’aimes moins que les autres… »
Le cœur de la grand-mère se serra, et bien sûr… elle céda.
Elvyn n’était pas méchant.
Au fond, il avait juste peur qu’on lui dise non, peur de perdre l’amour qu’on lui portait. Alors il utilisait des ruses, sans même toujours s’en rendre compte. _Geznah.S | The Silence Reader
Mais un jour, son papa s’agenouilla à sa hauteur et lui dit :
« Elvyn, tu n’as pas besoin de faire semblant d’être triste ou blessé pour qu’on t’aime. On t’aime déjà, même quand on te dit non. »
Ce jour-là, Elvyn ne répondit pas tout de suite.
Il regarda son papa, un peu surpris.
Et pour la première fois, il comprit qu’il pouvait être aimé… même sans jouer de rôle.
Petit à petit, il apprit à demander les choses avec sincérité. Il découvrit que parfois, on disait oui…
Et parfois non.
Mais que l’amour, lui, ne disparaissait jamais. Geznah.S | The Silence Reader
Enfant Menteur
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Description:
L’enfant menteur est celui qui, même sans raison apparente, préfère raconter des histoires, dissimuler la vérité, ou inventer des faits. Il peut mentir pour éviter les conséquences de ses actions, pour attirer l’attention, ou simplement par habitude. Ce comportement peut naître d’un besoin de se protéger ou d’une recherche de validation. Parfois, il ne se rend même pas compte qu’il ment, car il est pris dans un cycle de fausses déclarations.
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Agit
•Il répond souvent par des mensonges, même lorsque la vérité serait évidente.
•Il ment de façon spontanée, que ce soit pour éviter une réprimande, se faire passer pour une victime, ou embellir la réalité. Lorsqu’il fait une bêtise, il cherche immédiatement une excuse ou une histoire pour détourner l’attention.
•Lorsqu’il est confronté à la vérité, il peut se défendre par de nouveaux mensonges pour éviter d’admettre la réalité.
Geznah.S | The Silence Reader Réagit
•Lorsqu’il est pris en flagrant délit de mensonge, il se défend souvent en niant ou en cherchant à minimiser la situation.
•Il peut ressentir de la gêne, mais plutôt que d’admettre la vérité, il réagit par des excuses inventées ou par l’intensification du mensonge.
•Lorsqu’on lui dit que mentir n’est pas acceptable, il peut devenir sur la défensive, en accusant les autres ou en minimisant l’importance du mensonge.
•S’il est poussé à reconnaître la vérité, il peut ressentir un soulagement, mais parfois, il se sent coupable ou embarrassé.
Geznah.S | The Silence Reader Psychologie
•Le mensonge chez cet enfant est souvent une stratégie de défense. Il peut mentir pour éviter des punitions ou des conflits, cherchant à contrôler la situation à travers des récits inventés.
•Il cherche généralement à éviter la désapprobation des adultes, et le mensonge devient alors une manière d’obtenir l’approbation ou de ne pas décevoir.
•Cet enfant peut avoir du mal à distinguer la réalité de ses mensonges, ce qui peut créer des troubles dans ses relations avec les autres.
•L’enfant menteur peut aussi manquer de confiance en lui, ressentant le besoin de se rendre plus intéressant ou plus acceptable à travers ses histoires. Geznah.S | The Silence Reader
Comportement en interaction
•Face à un adulte, il pourrait être charmant et créatif, mais avec un penchant pour embellir les faits.
•Avec ses pairs, il peut exagérer ses expériences pour se mettre en valeur, créant des histoires fantaisistes pour impressionner les autres.
•Il pourrait aussi se sentir isolé, en raison de la perte de confiance que ses mensonges génèrent chez ceux qui l’entourent. Geznah.S | The Silence Reader
Exemple dans une situation concrète
Lorsqu’il casse un objet précieux à la maison, il répond immédiatement :
« Ce n’est pas moi, c’est l’animal de la voisine qui est venu ici et a renversé le vase ! » Quand il est confronté, il peut ajouter :
« En fait, ce vase était déjà fragile, je l’ai juste poussé un peu sans faire exprès. »
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L’histoire de Liam (l’enfant menteur)
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Liam avait huit ans, une imagination débordante et un talent incroyable pour inventer des histoires. À l’école, il racontait à ses camarades qu’il avait un frère jumeau secret vivant dans une autre ville, ou qu’il avait déjà sauvé un chat coincé en haut d’un arbre.
Au début, tout le monde écoutait avec fascination. Mais avec le temps, ses amis commencèrent à douter de ses récits, car ses histoires devenaient de plus en plus incroyables.
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À la maison, Liam utilisait ses talents pour éviter les ennuis. Quand il cassait quelque chose, il accusait le chien. Quand il oubliait ses devoirs, il disait que son cahier avait été mangé par un oiseau géant.
Ses parents, d’abord amusés par son imagination, commencèrent à s’inquiéter. Ils remarquèrent que Liam avait du mal à affronter la vérité, même sur de petites choses.
Un jour, après un gros mensonge à l’école, ses parents furent convoqués. En voyant la tristesse sur leur visage, Liam ressentit pour la première fois une vraie culpabilité.
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Ses parents ne choisirent pas de le punir durement.
Au contraire, ils prirent le temps de lui expliquer calmement la différence entre imaginer et mentir. Ils lui dirent qu’inventer était une qualité précieuse, mais qu’il fallait l’utiliser au bon moment, comme pour écrire des histoires ou jouer au théâtre.
Chaque soir, ils lui proposèrent un jeu : inventer ensemble une histoire, mais toujours préciser “c’est une histoire”, pour ne pas confondre avec la réalité. Geznah.S | The Silence Reader
Petit à petit, Liam comprit qu’il n’avait pas besoin de mentir pour être intéressant ou aimé. Il commença à écrire ses propres contes dans un cahier spécial que ses parents lui avaient offert, avec des dessins colorés et des mondes magiques.
Grâce à leur patience et à leur douceur, Liam se transforma : il devint un petit garçon créatif et sincère, fier d’utiliser son imagination… tout en disant la vérité.
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Conclusion : L’Enfance, Fondement de Notre Identité
Geznah.S | The Silence Reader À travers ces histoires, nous avons exploré les différents visages des enfants, chacun avec ses particularités et ses besoins uniques. Ce sont ces traits, parfois intenses et parfois discrets, qui façonnent peu à peu leur personnalité. Mais il est important de se rappeler que c’est durant l’enfance que se construisent les fondations de l’adulte que nous deviendrons.
Geznah.S | The Silence Reader L’enfance est une période déterminante dans la formation de notre identité. Les expériences vécues, les interactions avec les autres, les émotions ressenties et les façons dont nous réagissons aux défis de la vie marquent profondément notre développement. Ces traits de caractère que nous voyons se manifester chez nos enfants, qu’ils soient liés à la sensibilité, la volonté, ou l’attachement, sont les premières pierres de l’édifice de l’adulte que l’enfant deviendra. Geznah.S | The Silence Reader
L’Enfance, Qui Nous Façonne
Souvent, ce qui se développe pendant l’enfance nous accompagne tout au long de notre vie. Nos peurs, nos habitudes, nos passions, nos réactions aux défis, sont souvent les échos de notre enfance. Parfois, un trait de caractère pris à la légère peut se manifester plus tard dans notre vie de manière plus complexe. C’est pourquoi il est si important d’accompagner les enfants avec bienveillance, compréhension et patience. Geznah.S | The Silence Reader
Les enfants sont des êtres en constante évolution. Leur enfance façonne non seulement leur manière d’interagir avec le monde, mais aussi la façon dont ils se verront et se définiront à l’âge adulte. C’est pourquoi chaque geste, chaque mot, chaque moment passé à comprendre et à soutenir un enfant est crucial. Cela influence leur parcours et leur identité.
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*Parents et les Éducateurs
Chers parents, éducateurs, et accompagnants, vous jouez un rôle fondamental dans le
développement de ces enfants. L’enfance est une période où se forment des bases solides pour leur avenir, et vous êtes là pour guider, soutenir et aider chaque enfant à s’épanouir dans un environnement d’amour et de respect. Ce que vous leur transmettez aujourd’hui, que ce soit à travers des actions de tendresse, de discipline, ou d’écoute, sera en eux pour toujours, comme une empreinte indélébile.
N’oubliez jamais que les moments d’aujourd’hui deviennent les fondations de demain. L’amour et le soutien que vous offrez aux enfants durant leur enfance les accompagneront tout au long de leur vie. Leur permettre de comprendre, d’accepter et de développer leurs traits de caractère, en les guidant avec douceur et respect, est l’un des plus beaux cadeaux que vous puissiez leur faire.
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Merci!
Merci pour votre investissement et votre dévouement envers l’éducation et le bien-être des enfants. Vous êtes ceux qui forment les adultes de demain. À travers chaque effort, vous offrez à ces enfants l’opportunité de devenir des adultes confiants, équilibrés et bien dans leur peau. Votre travail est inestimable et vos efforts créent un impact qui perdurera tout au long de leur vie.
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