LE BACK STORY

chapitre1— “Il y a toujours une histoire”
Geznah.S | The Silence Reader
On oublie trop souvent que chaque comportement a une origine.
Que personne ne devient “froid”, “dur”, “égoïste” ou “fermé” sans raison.
On oublie que ceux qu’on juge aujourd’hui ont été doux, généreux, ouverts…
Avant que la vie les frappe trop fort.
Avant qu’on les oublie.
Avant qu’on leur demande trop.
Il y a toujours une histoire.
Une gentillesse qui n’a pas été rendue.
Un amour qui a été utilisé.
Une confiance qui a été piétinée.
Et à force, quelque chose se ferme.
Quelque chose s’éteint.
Pas par choix. Par protection.
Ce n’est pas que les gens changent sans prévenir.
C’est que quelque chose en eux les a forcés à changer.
Avant de juger quelqu’un, pose-toi la question :
Et si cette personne avait été blessée bien avant d’arriver ici ?
Et si ce silence, cette distance, cette dureté… c’était de la survie, pas de la méchanceté ?
Il y a des cicatrices qu’on ne voit pas. Des décisions qui ont été prises après des années de trop.
Il faut apprendre à regarder les gens autrement : pas seulement comme ce qu’ils montrent, mais comme ce qu’ils ont traversé

chapitre2— “La
fatigue qui ne se repose jamais”
Geznah.S | The Silence Reader
Il y a des fatigues qu’aucune nuit ne répare.
Des fatigues profondes, silencieuses, qu’on ne peut ni nommer ni montrer. Ce sont celles qui s’installent dans le cœur, dans le dos, dans les pensées.
La fatigue de devoir toujours comprendre.
De répondre sans jamais poser de questions. De sourire quand on est vidé.
La fatigue de porter les émotions des autres, mais de ne jamais pouvoir poser les siennes. De recevoir des messages qu’on lit à moitié, parce qu’on sait déjà ce qu’ils contiennent : des besoins, des attentes, des obligations.
Geznah.S | The Silence Reade
La fatigue de devoir être forte. Tout le temps.
De ne jamais pouvoir dire “j’en peux plus”, parce que personne n’est là pour rattraper ce “plus”.
Ce genre de fatigue, on ne peut pas l’expliquer à tout le monde.
Elle se cache. Elle s’empile. Elle s’enfouit dans les silences, dans les “je vais bien”, dans les “c’est pas grave”.
C’est une fatigue qui ne crie pas.
Elle plie. Elle serre les dents. Elle avance.
Mais à l’intérieur… elle brûle.
Il y a des gens qui vivent avec cette fatigue-là tous les jours.
Il y a des gens qui vivent avec cette fatigue-là tous les jours.
Et ce ne sont pas les plus fragiles.
Ce sont ceux qu’on croit forts.
Ceux qu’on appelle toujours quand il y a un problème.
Ceux qui répondent à tout, sauf à leurs propres besoins.
Si tu fais partie de ces gens-là, lis bien ceci :
Tu n’es pas seul(e).
Geznah.S | The Silence Reade Il y a d’autres cœurs fatigués comme le tien.
Qui ne veulent pas fuir, mais juste… souffler. Qui ne cherchent pas à couper les liens, mais à respirer un peu.
Il n’y a pas de honte à avoir besoin d’espace.
Il n’y a pas de faute à dire non.
Tu as le droit de t’éloigner pour survivre.
La fatigue qui ne se repose jamais a besoin d’autre chose : de douceur, de silence, et de paix.
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Chapitre 3 — “Quand répondre devient une charge”
Geznah.S | The Silence Reader Parfois, ce n’est pas la conversation qui fatigue. C’est le poids qu’elle porte.
Ce n’est pas le message. C’est ce qu’il demande.
Ce qu’il réveille. Ce qu’il implique, sans le dire.
On dit souvent que répondre ne coûte rien.
Mais ce n’est pas vrai pour tout le monde.
Il y a des gens pour qui chaque message est une tension. Parce qu’ils savent déjà ce qui vient derrière : des attentes, des reproches, des rappels, des besoins.
Alors ils mettent du temps à répondre. Non pas parce qu’ils s’en fichent, mais parce qu’ils se protègent.
Parfois, ouvrir une conversation, c’est ouvrir une blessure. Et ça, peu de gens le comprennent.
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Chapitre 4 — “Les origines ne s’effacent jamais”
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Il y a des choses qu’on essaie d’oublier. Des débuts trop lourds. Des absences trop longues. Des phrases qu’on a entendues trop jeunes.
Il y a des regards qu’on garde en mémoire, des silences qui résonnent encore, même quand on croit avoir grandi.
On peut changer de pays, de ville, de nom, mais il y a des marques qu’aucune distance ne gomme. Parce que ce qui nous a construits… continue de vivre en nous, même quand on ne veut plus le regarder.
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Les origines, ce n’est pas qu’un lieu. C’est une sensation. C’est ce mélange de manque, de colère, de loyauté… et d’épuisement.
On aime les gens, mais parfois on doit s’en éloigner pour respirer. Pas parce qu’on les déteste, mais parce que parfois on a trop porté. Trop souvent. Trop jeune. Trop seul.
Et il n’y a rien de mal à ça.
Parce qu’on a le droit de vouloir un espace
entre ce qu’on a vécu, et ce qu’on veut devenir.
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Chapitre 5 — “Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est de la survie”
Geznah.S | The Silence Reader
Ce n’est pas que la personne ne veut plus donner.
C’est qu’elle n’a plus quoi donner.
Il y a des gens qu’on accuse d’être égoïstes, alors qu’ils ont passé leur vie à donner sans recevoir.
À force, on s’épuise.
On apprend à dire non, non pas parce qu’on ne veut pas aider, mais parce que s’aider soi-même devient une urgence.
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Il y a un moment où protéger son énergie devient une nécessité, pas un caprice.
Certains silences ne sont pas du mépris.
Ce sont des murs qu’on a construits avec fatigue.
Ce n’est pas de l’égoïsme.
C’est ce qui reste quand on a trop donné, trop encaissé, trop porté.
On ne peut pas être le refuge de tout le monde quand on ne trouve même pas où s’abriter soi-même.
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Chapitre 6— “Se protéger jusqu’à se priver”
Geznah.S | The Silence Reader
À force de se méfier, on se ferme.
À force de se fermer, on se coupe.
Pas parce qu’on ne veut pas vivre.
Mais parce que les anciennes blessures font croire que le danger peut se cacher partout.
Même là où il n’y en a pas.
On anticipe.
On analyse.
On surinterprète.
Et on croit parfois que chaque nouveau lien va finir comme les anciens.
Alors on se protège. Trop.
Et à force de trop se protéger, on se prive.
On évite les liens, les mots doux, les chances, même l’amour…
Geznah.S | The Silence Reader
Parce qu’on a trop connu le moment où tout bascule.
Alors on préfère ne pas monter, plutôt que de redescendre encore.
C’est pas de la froideur.
C’est pas de l’indifférence. C’est de la mémoire.
Et parfois, on oublie que c’est cette mémoire-là qui a construit nos murs.
Pas pour faire mal.
Juste pour éviter d’avoir mal. Encore.
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Chapitre 7 — “Ce qu’on est, c’est ce qu’on a vécu”
Geznah.S | The Silence Reader
Il y a des jours où l’on reste seul, et où, sans prévenir, une pensée surgit :
“Je suis devenue comme ça… à cause de tout ça.”
Pas juste une humeur.
Pas juste un trait de caractère.
Mais toute une façon d’être façonnée par le vécu. Geznah.S | The Silence Reader
On ne naît pas méfiant.
On ne naît pas silencieux.
On ne naît pas distant.
On le devient.
Par réflexe.
Par protection.
Par survie.
Et parfois, quand on essaie de s’expliquer, les gens ne comprennent pas.
Parce qu’ils ne voient pas le passé derrière le présent. Geznah.S | The Silence Reader
Ils voient un comportement, mais pas l’histoire qui l’a forgé.
Pourtant, il n’y a pas d’effet sans cause.
Pas de fermeture sans choc.
Pas de mur sans raison.
Ce qu’on est aujourd’hui…
c’est l’écho de ce qu’on a dû traverser.
Et peut-être qu’un jour, on pourra se reconstruire autrement.
Mais pour l’instant, il faut déjà apprendre à se comprendre soi-même avant de laisser les autres nous définir.
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Chapitre 8— “Tu n’es pas mauvaise, tu te protèges”
Geznah.S | The Silence Reader
Il faut savoir une chose :
Tu n’es pas mauvaise.
Tu es juste en train de te protéger de ce que tu as déjà vécu.
Ton cerveau connaît ce schéma.
Il l’a déjà vu, déjà senti, déjà subi.
Et aujourd’hui, il essaie de te défendre
C’est un réflexe.
C’est pas un défaut.
Ce n’est pas de la froideur.
Ce n’est pas de l’égoïsme.
C’est de la protection.
Geznah.S | The Silence Reader Mais certains ne peuvent pas comprendre ça. Parce qu’ils ne voient pas ce que tu as déjà traversé.
Ils ne savent pas ce que ton silence contient.
Ils ne comprennent pas tes murs, ni tes distances.
Alors, pour t’en sortir, c’est à toi de te battre. Pas contre les autres, mais pour toi
Geznah.S | The Silence Reader Pour reprendre confiance. Pour retrouver ton souffle. Pour ne plus laisser ton passé dicter tout ton présent.
Et ça ne se fait pas d’un coup. Mais chaque prise de conscience, chaque mot posé, chaque émotion reconnue, c’est une petite victoire.
Non, tu n’es pas mauvaise. Tu es une personne qui se défend comme elle peut. Et ça aussi, c’est une forme de courage.
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Chapitre 9— “Comprendre sans juger, savoir s’éloigner”
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Quand tu croises quelqu’un qui agit différemment, ne te précipite pas à dire qu’il est mauvais.
Ils ne sont pas mauvais. Ils ont simplement traversé quelque chose, une histoire qui les a façonnés.
Chacun porte un passé — un backstory — souvent invisible, souvent silencieux.
Comprendre ça, c’est commencer à voir l’autre avec plus de douceur.
Mais comprendre ne veut pas dire te laisser blesser.
Certains comportements peuvent te nuire. Et c’est là que tu dois poser ta limite.
Geznah.S | The Silence Reader
Tu n’es pas responsable des combats que les autres ont livrés avant de te rencontrer.
Tu peux leur offrir du courage, de la patience, de la bienveillance, mais tu n’es pas là pour porter leur poids.
Si leur manière d’être ne te fait pas du bien, tu as le droit de t’éloigner.
Pour te protéger.
Pour prendre soin de toi.
Et surtout : ne juge jamais quelqu’un sans connaître son histoire.
Parce que derrière chaque comportement, il y a un vécu, un combat, un silence.
Et la vraie force, c’est d’apprendre à comprendre… sans pour autant se perdre.
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Chapitre 10— “Apprendre à reconstruire la confiance”
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La confiance n’est pas un cadeau qu’on reçoit une fois pour toutes.
C’est un chemin qu’on doit reconstruire, parfois à partir de rien, parfois à partir de morceaux brisés.
Après avoir été blessé, trahi, ou ignoré, il est normal d’avoir peur de faire confiance.
La peur est un signal, pas une condamnation. Elle te protège, mais elle peut aussi te retenir prisonnier.
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Apprendre à reconstruire la confiance, c’est d’abord accepter cette peur, sans la laisser décider à ta place.
C’est prendre le temps. Petit à petit.
Chaque pas, aussi minuscule soit-il, compte.
Chaque expérience positive, chaque parole douce, chaque geste sincère est une pierre pour bâtir à nouveau.
Il faut aussi savoir que la confiance ne revient jamais de façon linéaire. Parfois, elle avance, parfois elle recule.
C’est normal.
La patience avec soi-même est la clé.
Enfin, reconstruire la confiance, c’est aussi apprendre à s’aimer, à croire que tu mérites la douceur, la bienveillance, et des relations qui ne te détruisent pas.
Ce n’est pas un chemin facile, mais c’est un chemin possible.
Et surtout, tu n’es pas seul·e à le faire.
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Chapitre 10: Le combat intérieur : être à la fois guerrier et champ de bataille
Geznah.S | The Silence Reader
Se battre contre soi-même, c’est une des expériences les plus difficiles que l’on puisse vivre. Ce n’est pas un combat contre quelqu’un d’autre, mais un combat contre ses propres blessures, ses doutes, ses peurs, parfois même contre des parts de soi qu’on ne comprend pas toujours.
Tu es à la fois celui qui porte l’armure, le guerrier qui veut avancer, guérir, s’améliorer… Et en même temps, tu es le champ de bataille, ce lieu où les blessures s’ouvrent, où les failles apparaissent, où la douleur est vive.
Dans ce combat, il arrive que tu te sentes perdu, épuisé, ou même trahi par toi-même. Tu veux avancer, mais une part de toi résiste, peur, colère, tristesse se mêlent et s’opposent à ce désir de paix.
Ce paradoxe — être à la fois celui qui se bat et celui qui souffre — rend la guérison difficile, longue, parfois sinueuse.
Mais c’est aussi ce combat-là qui forge la force.
Geznah.S | The Silence Reader
Parce que chaque jour où tu continues malgré la douleur, malgré la fatigue, malgré les rechutes, tu gagnes une bataille.
Ce combat intérieur est un signe de courage immense, même si, souvent, il se passe dans le silence, loin des regards.
Reconnaître cette lutte, comprendre qu’elle est normale, c’est déjà faire un pas vers la guérison.
Tu n’es pas seul e à vivre ça.
Et surtout, tu mérites de te donner du temps et de la douceur pendant ce chemin.
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Conclusion — message de courage et d’espoir
Geznah.S | The Silence Reader À toi qui lis ces lignes, qui portes en toi des blessures invisibles, qui combats chaque jour contre des peurs, des doutes, des blessures anciennes,
Sache que tu n’es pas seul e.
Ton histoire, aussi lourde soit-elle, ne définit pas qui tu es dans ta totalité.
Tu es plus que ta douleur, plus que tes cicatrices, plus que ce que les autres ont pu te faire croire.
Ce chemin de guérison que tu empruntes, ce n’est pas un sprint, c’est un voyage.
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Parfois lent, parfois chaotique, parfois douloureux, mais toujours porteur d’espoir.
Donne-toi la permission d’être fragile, mais aussi la force de te relever.
Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité d’avancer malgré elle.
Tu mérites la paix, la douceur, la lumière.
Continue à croire en toi, continue à prendre soin de toi, continue à te battre,
Parce que chaque pas, aussi petit soit-il, te rapproche d’un nouveau départ.
Et surtout, n’oublie jamais : tu es digne d’amour, de respect, et de bonheur.
Alors, courage. Le meilleur est à venir.
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