JUST ENTRE “NOUS”

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JUST ENTRE

“NOUS “

“Derrière la porte, un secret suspendu, un piège délicieux. Désirs partagés, et tout commence.”

Écrit par :

Geznah.S | The Silence Reader

Chapitre 1 : Aux Début

Je ne saurais jamais expliquer ce qui s’est passé ce jour-là. Ce n’était pas prévu. Pas réfléchi. Pas voulu. Mais c’est arrivé.

Je l’ai rencontré un soir et puis , dans un endroit où je n’avais rien à faire. Lui aussi, d’ailleurs.

C’était comme si quelque chose—le hasard, le destin, ou peut-être juste une fièvre qu’on ne veut pas nommer—nous avait poussés l’un vers l’autre.

On ne s’est pas parlé au début.

On s’est reconnus avant même de se connaître. Tu vois, ce genre de regard qui dure une seconde de trop, celui qui murmure “toi aussi, tu brûles en silence.”Geznah.S | The Silence Reader

qui disait : Tu ne sais pas ce que tu viens d’ouvrir.

Chapitre 4: L’incendie tranquille

Geznah.S | The Silence Reader

Il croyait que c’était lui qui allait choisir. Il ne savait pas que j’avais déjà tout prévu. Pas les détails, non. Mais l’intention. L’ouragan silencieux qui vivait en moi ce soir-là.

Il m’a regardée, intrigué. Il a ouvert la boîte. Lentement. Comme s’il ouvrait quelque chose d’interdit. Geznah.S | The Silence Reader

Mais ce qu’il ne savait pas, c’est que j’avais glissé un mot, entre les objets. Juste un papier. Un seul mot écrit dessus : Obéis.

Il l’a lu. Il m’a regardée. Et j’ai vu dans ses yeux quelque chose se briser — ou se libérer. C’était flou, mais brûlant.

Je me suis approchée de lui. Lentement. Trop lentement pour lui. Mes doigts ont effleuré sa joue, puis sont descendus jusqu’à sa bouche. Il les a embrassés. Mais doucement. Trop doucement.

Je lui ai soufflé :

— Tu pensais que ce serait un jeu ? Ce soir, c’est une tempête. Geznah.S | The Silence Reader

Il a voulu parler, dire quelque chose — peut-être poser une limite. Mais je l’ai fait taire d’un geste. Ce n’était plus lui qui décidait. Ce n’était plus moi non plus. C’était nous, ce que nous étions devenus dans cette pièce.

Je l’ai regardé droit dans les yeux. Et je lui ai dit :

— Ce soir, tu vas me supplier.

Il ne savait pas qu’il allait pleurer. Il ne savait pas qu’il allait hurler sans un mot. Il ne savait pas qu’il allait se perdre.

Et moi non plus.

Mais je l’ai rendu fou. Et je suis devenue folle avec lui.

Et parfois, ça commence sans prévenir.

Un mot dans un message.

Un regard dans la rue.

Un silence étrange au dîner.

Mais quand on franchit la porte — celle que personne ne voit — tout devient sérieux.

Là, c’est notre monde.

Notre scène.

Notre folie.

Juste entre nous.

Chapitre 6 : Le dîner.

Geznah.S | The Silence Reader

Le lendemain, il n’y avait rien. Pas de message. Pas de mot. Pas de regard.

Juste la vie normale. Travailler. Ranger. Vivre.

C’est ça aussi, notre équilibre. On ne brûle pas tous les jours. On n’est pas que ça.

On est deux personnes normales… aux yeux du monde.

Mais ce soir-là, il avait décidé. Sans prévenir. Sans signe.

Il m’a dit simplement :

« Ce soir, on dîne. Tiens, porte ça. »

Il m’a tendu une petite boîte noire. Discrète. Élégante. Dedans, un petit objet, fin, lisse, intime… connecté.

J’ai rougi. Il a souri.

J’ai obéi.

Geznah.S | The Silence Reader

Le restaurant était raffiné. Silencieux. Le genre d’endroit où chaque mouvement se remarque.

Nous étions entourés de couples bien habillés, de regards polis, de conversations feutrées.

Mais moi, j’avais un secret en moi.

Et lui, il avait le contrôle.

Il n’a rien dit. Pas un geste. Jusqu’au plat principal.

Et là… ça a commencé.

Une première vibration. Lente. Légère.

Comme un frisson qui naît au creux du ventre.

Je l’ai regardé. Il découpait son poisson avec calme. Comme si de rien n’était.

Mais ses yeux brillaient.

Moi, je me suis raidie. Mon cœur a accéléré. Mes jambes se sont contractées.

La vibration a changé. Plus profonde. Plus précise. Geznah.S | The Silence Reader

Il savait exactement ce qu’il faisait.

Si tu craques, tu perds.

Voilà la règle du soir.

J’étais en feu, et je ne devais rien laisser paraître.

Il parlait de politique. De vin. De sujets normaux. Et moi, j’étais en train de fondre. Je serrais les cuisses. Je mordais ma lèvre. J’essayais de respirer normalement.

Autour de nous, personne ne savait. Personne ne pouvait deviner. Geznah.S | The Silence Reader

Mais moi… j’étais en train de délirer.

J’avais envie de lui sauter dessus.

De le faire taire.

De l’emmener, maintenant, dans notre pièce.

Il ne répond pas. Il s’avance. Lentement. Et d’un coup, me plaque contre le mur. Pas brutalement. Mais fermement. Assez pour me rappeler que ce soir, c’est lui qui décide.

Et là, je sais. Le jeu recommence. Mais ce soir, il a changé les règles.

Chapitre 8 : L’interdit

Geznah.S | The Silence Reader Il me lâche enfin, mais je peux encore sentir la pression de ses mains contre ma peau. Une chaleur qu’il a laissée, comme une brûlure douce qui me garde dans un état étrange entre l’excitation et l’incertitude. Il recule d’un pas, mais son regard ne me quitte pas. Je n’ai pas besoin de mots pour savoir que ce n’est pas fini.

Il fait un geste, me montrant le canapé. Sans un bruit, je m’y dirige, comme attirée par une force invisible. Mais je n’ai pas le droit de céder, pas encore. Le jeu a changé, mais les règles restent les mêmes… ou peut-être pas.

— Tu veux vraiment jouer ? me lance-t-il, avec un sourire qui ne cache rien d’autre que de l’amusement.

Je m’assois, les jambes croisées, cherchant à garder le contrôle, mais au fond de moi, une voix me crie de m’abandonner. Mais je ne peux pas. Pas encore. Pas maintenant. Je lui réponds, calmement, presque froidement :

Geznah.S | The Silence Reader — C’est toi qui a changé la règle, tu sais.

Il sourit. Ce sourire. Il me fait trembler.

— Oui. Et c’est toi qui vas payer. Parce qu’à partir de maintenant, plus rien ne sera comme avant.

Il se rapproche. Pas tout de suite, mais assez pour que je sente son parfum envahir mes sens. Une douce menace. Il s’arrête juste à côté, à une distance qui me rend folle de désir, mais je ne bouge pas. Pas encore. Il me teste.

il suffit d’un regard, d’un souffle, d’un mot, pour que tout explose et qu’on redevienne ces deux âmes sans barrières. Comme si c’était notre nature. Comme si, entre nous, il ne pouvait jamais y avoir de normalité.

Geznah.S | The Silence Reader

La pièce n’est plus le seul endroit. On a brisé cette frontière-là aussi. Maintenant, c’est partout. N’importe où, du moment que c’est nous. Un secret silencieux, qu’on porte sur nous, qu’on traîne jusque dans les lieux les plus anodins. Des vacances, une soirée, un camping… Ça peut surgir n’importe quand. Mais personne ne sait. Personne ne peut comprendre.

Parce que ce qu’on vit ne se dit pas. Ça se ressent. Ça s’impose. Ça nous traverse comme une vérité qu’on ne peut ni nier, ni expliquer. Et même si on s’éloigne parfois, même si on essaie de reprendre une vie normale, ce lien est là. Toujours là. Invisible, mais brûlant.

Ce que je sais maintenant, c’est que ce n’est pas un jeu qu’on peut terminer. Ce n’est pas un chapitre qu’on peut vraiment refermer. Il continue, encore et encore, au rythme de nos silences, de nos regards, de nos corps qui se cherchent sans jamais vraiment se fuir.

Alors on s’écrit jusqu’ici, pour l’instant. Et même si ce chapitre s’arrête la,ce n’est pas la fin. Parce qu’on le sait que : ce lien ne se brise pas. Et le jeu, le vrai, celui qui brûle en silence… il ne finit jamais. Geznah.S | The Silence Reader

Conclusion :

“Tu sais,ce jeu… ce n’est pas pour tout le monde. Ce n’est pas un truc qu’on peut jouer à la légère, comme ça, en mode ‘on essaie, on verra bien’.

Non, il y a des règles, mais surtout, il y a des désirs, des attentes, des sentiments vrais. Parce que si tu n’as pas cette connexion réelle, si tu n’as pas cette envie brûlante, n’est rien d’autre qu’un jeu de façade, une mascarade.

. Une scène froide. Un pacte sans âme. Comme un jardin que personne n’arrose : ça fane, ça sèche, ça meurt. Et nous, ce n’est pas ça qu’on veut. Prendre soin de Quelqu’un qu’on aime oui. Offrir, oui. Être là, oui. Mais tout ça n’a de sens que si l’autre vibre à la même fréquence. ça reste une coquille vide si la personne en face de toi n’est pas sur la même longueur d’onde. Si ce n’est pas réciproque, si l’étincelle n’est pas là, tu vas juste te retrouver dans une danse sans musique.

Tu peux bien vouloir donner, offrir, tout ça, mais si l’autre ne ressent pas la même chose, alors tout ça ne sert à rien.

C’est là que tu comprends : pour que ce jeu fonctionne, il faut que ça vienne des deux côtés, que ça soit une véritable alchimie, pas juste une attraction de surface. Il faut cette énergie mutuelle. Sinon, ce n’est plus un jeu, c’est juste du vent.”

Geznah.S | The Silence Reader

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