Valentin van der Meulen - Mirage

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MIRAGE

novembre/décembre 2021 exposition personnelle Commissaire d’exposition : Marie Laborde Strouk gallery Paris France


D’IMAGES EN MÉMOIRES Grégoire Prangé Entre Lille et Paris Octobre 2021

Un goutte-à-goutte presque médical sur papier buvard vient s’écraser. Une à une elles s’écrasent, les gouttes, et peu à peu se répand la couleur, mange la surface, peu à peu l’altère et avec elle la forme qui y était présentée, le dessin qui y était apposé. Le dessin sous perfusion devient peinture automatique, l’œuvre peut-être fantomatique. On a l’impression que l’altération détruit, bien au contraire elle construit, un à-côté, un pas de côté, présence anormale fait naître une autre réalité, et stimule tous les imaginaires.

Pause.


Un goutte-à-goutte presque médical sur papier buvard vient s’écraser, et à mesure que la couleur déforme le dessin dans sa fonction apparemment représentative – ici un œil, là un bras, et sans doute une oreille – peut-être l’œuvre s’enrichit-elle d’une nouvelle charge symbolique :


À LA DICTION PRÉFÈRE L’ÉVOCATION, ELLE DEVIENT RÉSOLUMENT IMAGE.


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IMA GE ET REPRÉ SENTA TION.


Il y a bien souvent dans la tension entre ces deux termes une confusion qui relève de la dérive sémantique. D’un côté l’image dans son acception médiévale (imago) induirait une part d’abstraction et relèverait du symbole, de l’autre la représentation s’attarderait sur les apparences et renverrait à une mimêsis « naturaliste ». Entre ces deux conceptions un balancier sur lequel oscillent les arts, un jour à droite, un jour à gauche, entre avant-garde et académisme. À première vue, les œuvres de Valentin van der Meulen peuvent renvoyer à une recherche mimétique, il n’en est rien. Véritablement, il s’attache à la représentation, dans le sens premier du terme, c’est-àdire une « présentification » : l’incarnation d’une image rendue présente – et donc sensible – par intervention plastique, et passée au filtre de la mémoire. Une fois mise en forme, elle est confiée aux autres et passe ainsi de mémoire en mémoire : elle est vivante ! Ces considérations sont d’une grande banalité et pourraient servir à définir n’importe quelle œuvre d’art, de n’importe quelle forme, mais les rappeler ici est tout sauf anodin tant elles soutiennent le travail de Valentin van der Meulen, en sont le socle intime et profond. En effet, une fois ses dessins réalisés, l’artiste s’attache à les altérer, de diverses manières, entre effacement, recouvrement et répétition, si bien qu’il en brouille le sujet : l’action performative laisse des traces indélébiles, autant de preuves que l’image a été digérée avant d’être recrachée, que ce que nous voyons est en fait la mémoire d’une image, elle-même devenue image qui en nous redeviendra mémoire.

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UNE CARCASSE DE VOITURE SUR PAPIER DÉPOSÉE. L’AVANT COMPLÈTEMENT ÉCRASÉ N’EST QUE TÔLE ENCHEVÊTRÉE. L’ARRIÈRE N’A PAS SEMBLÉ SOUFFRIR, LA PORTE EST OUVERTE, DU CONDUCTEUR PLUS DE TRACE – PAS DE PRÉSENCE HUMAINE DANS CETTE SCÈNE PRESQUE DOCUMENTAIRE : L’ENCHAÎNEMENT DES IMAGES, LE CADRAGE, LA TENSION FONT PENSER AU CLICHÉ D’UN FILM. AUCUN ÉLÉMENT DE CONTEXTE CEPENDANT, AUCUN INDICE MÊME, CE N’EST PAS LE BUT : L’ŒUVRE N’EST PAS ANECDOTIQUE (PEUT-ÊTRE EST-ELLE MÉTAPHORIQUE). LE TITRE NOUS ÉLOIGNE LUI AUSSI DE TOUTE TENTATIVE D’IDENTIFICATION : COMPOSITION, LE SUJET N’EST AUTRE QUE L’IMAGE ELLE-MÊME. UNE FOIS CONSTRUITE, LA SURFACE A ÉTÉ GOMMÉE, À GRANDS COUPS IRRÉGULIERS DE LARGES MARQUES EFFACENT L’IMAGE, LA RECOUVRENT ET L’ÉTIRENT AUSSI, L’ALTÈRENT POUR LA DONNER À VOIR AUTREMENT. ON PENSE AUX COUPS DE PINCEAU DE JOAN MITCHELL, À L’ÉNERGIE D’UN POLLOCK, À UN MOUVEMENT QUI FAIT TRACE, À UNE TRACE QUI FAIT IMAGE, CE QUE VALENTIN VAN DER MEULEN APPELLE SES INDICES D’ACTION :

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LA MÉMOIRE D’UNE DESTRUCTION CRÉATRICE, QUI D’UNE CERTAINE MANIÈRE REJOUE LA VIOLENCE SUBIE PAR CETTE VOITURE BROYÉE.


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Composition 3, 2021 Fusain sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 230 x 390 cm, unframed

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Joe, 2021 Fusain sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 160 x 130 cm, unframed

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C, 2021 Fusain sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 130 x 195 cm, unframed

Utopie(s)


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UN PEU PLUS LOIN UNE FEMME, BUSTE DE PROFIL, VISAGE DE FACE, ÉPAULE RABATTUE, REGARD FUYANT, SUR FOND NOIR SE DÉTACHE ET LÀ AUSSI DE GRANDES TRACES DE GOMME, DE HAUT EN BAS PRESQUE AGRESSIVES. À CERTAINS L’IMAGE DIRA SANS DOUTE QUELQUE CHOSE, UNE VAGUE IDÉE Mirage

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DE DÉJÀ-VU – CE VISAGE, À QUI APPARTIENT-IL ? APRÈS QUELQUES SECONDES D’HÉSITATION PEUT-ÊTRE RECONNAÎTRA-T-ON CINDY SHERMAN ET L’UN DE SES CLICHÉS LES PLUS ICONIQUES, LE NUMÉRO 3 DE LA SÉRIE DES UNTITLED FILM STILLS (1977). 18

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MAIS L’IDÉE N’EST PAS DE RECONNAÎTRE LE SUJET, ET DANS L’IMAGE DE DÉPART DÉJÀ SON IDENTITÉ N’IMPORTE PAS : IL S’AGIT D’UN STÉRÉOTYPE DONNÉ À VOIR POUR QUE LE SPECTATEUR PUISSE Y PROJETER UN IMAGINAIRE, INVENTER DES HISTOIRES, FORGER UN PERSONNAGE. L’IMAGE DÉJÀ EST CONSTRUITE, PUIS RECONSTRUITE PAR VALENTIN VAN DER MEULEN, PARTIELLEMENT EFFACÉE ET ENFIN PERÇUE PAR LE REGARDEUR. DEVANT CES LARGES MARQUES DE GOMME ON PENSE AUX PHÉNOMÈNES DE MÉMOIRE, À LA DISPARITION DES STÉRÉOTYPES À MESURE QUE D’AUTRES LES REMPLACENT, ET À LEUR PERMANENCE DONC, SOUS D’AUTRES FORMES. ON PENSE ÉGALEMENT À LA MANIÈRE DONT LE SOUVENIR SE MANIFESTE EN NOUS, À CES IMAGES QUI PARTIELLEMENT DISPARAISSENT, DOUCEMENT PERDENT DE LEUR NETTETÉ TOUT EN CONSERVANT LEUR CHARGE SENSIBLE – À LA PERSISTANCE DES IMPRESSIONS, ET DES ÉMOTIONS.

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Parfois effacé, le dessin peut également être recouvert de grandes traces de peinture noire, rapidement apposées à la brosse ou au balai, dans un seul geste bien souvent – je ne peux m’empêcher de penser au Soulages d’après-guerre, au brou de noix sur papier. Une spontanéité – le geste semble plus ample et mesuré, l’impression est parfaitement rejouée, l’image l’est tout autant. Ici, la peinture cache partiellement un dessin devenu motif, et par là même révèle et oriente le regard, crée des zones d’ombre que l’imagination pourra remplir – peut-être est-ce là la mémoire à un autre stade, le souvenir qui se mêle au fantasme, et à la recomposition.


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Bouche, 2021 Fusain, pierre noire et peinture à l’huile sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 140 x 100 cm, unframed

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Sans titre végétation 4, 2021 Fusain, pierre noire et peinture à l’huile sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 230 x 390 cm, unframed

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Composition 1, 2016 Fusain, pierre noire et peinture acrylique sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 195 x 130 cm, unframed

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Composition 2, 2016 Fusain, pierre noire et peinture acrylique sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 195 x 130 cm, unframed

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Affiché(es) 12 Eddie, 2021 Fusain et papier coloré sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 160 x 130 cm, unframed

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Affiché(es) 11, 2021 Fusain et papier coloré sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 195 x 260 cm, unframed

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Affiché(es) 09, 2021 Fusain et papier coloré sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 55 x 102,9 cm, unframed

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Affiché(es) 13 Charles, 2021 Fusain et papier coloré sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 160 x 130 cm, unframed

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COU LE ET UR TRAN SPAR ENCE.


Une autre technique de recouvrement est utilisée depuis peu par l’artiste, qui sur le dessin dépose un papier de couleur, joue de la transparence et de la superposition, d’un écart. Ici, un visage en gros plan occupe l’entièreté du cadre. Deux yeux d’un noir profond – deux feuilles de papier vert, l’une à côté de l’autre en léger décalage, viennent cacher la quasi-totalité du dessin, qui reste toutefois visible à travers. Les feuilles sont collées directement sur le visage et à sa surface dessinent de légers plis, autant de rides qui redonnent au papier toute sa réalité physique, affirment son existence en tant qu’objet, et sa valeur sculpturale. En collant ces deux feuilles presque côte à côte mais avec un décalage, Valentin van der Meulen crée une tension dans l’image, une altérité, une vibration colorée qui influence directement la manière dont nous percevons le visage qui peine à se cacher derrière.

Là, un diptyque et deux visuels quasi semblables : une main porte un micro à la bouche (hors champ), l’autre tendue paume vers l’avant dans un geste d’arrêt. Par-dessus, un papier violet rejoint les deux pans du diptyque, crée une unité dans la dualité, une unité qui fait œuvre tout en proposant un glissement : le carré coloré est légèrement penché, ici encore une tension, une dynamique dans l’image qui suggère une spontanéité dans la pose du cache. Le geste paraît très intuitif, il est cependant mesuré, prémédité, dernière étape d’un long processus de tests avec différentes formes, différentes couleurs, jusqu’à l’association définitive. Ces tests, l’artiste les conserve en partie : une galerie d’œuvres en puissance, de potentialités refusées – la mémoire se compose aussi de ces «ce qui aurait pu être, et n’est jamais advenu.»

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DÉ CAL AG ET E RÉ PÉTI TION.


Dans ses recherches d’altération de l’image, Valentin van der Meulen s’est tout récemment penché sur une autre technique : la répétition. Il y a ce visage en gros plan, une bouche pulpeuse et c’est presque tout, deux lèvres immenses qui renvoient elles aussi à certains stéréotypes cette fois bien plus contemporains – une imagerie qui sature notre quotidien visuel. Le dessin est répété quatre fois, même cadrage et mêmes dimensions, autant de panneaux qui semblent en tout point similaires et pourtant ne le sont pas : il est question d’infime décalage et de point de vue.

Le point de vue tout d’abord, qui inévitablement modifie la perception que nous avons de ces images. Je me tiens debout face à ces quatre panneaux alignés, et mon regard se pose sur chacun d’entre eux avec un angle différent, qui en modifie inévitablement la lecture. Cette expérience n’est pas nouvelle et renvoie notamment aux enseignements de l’art minimal – on peut penser aux Stacks de Donald Judd – qui montraient qu’un même objet répété pouvait conduire à une infinité d’expériences plastiques, toutes distinctes du simple fait de la position du corps dans l’espace. C’est le même phénomène que l’on expérimente ici :

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MÊME SI CES IMAGES ÉTAIENT LES MÊMES, ELLES NOUS APPARAÎTRAIENT DIFFÉREMMENT.


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Giulia, 2021 Fusain sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 195 x 535 cm, unframed

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Sans titre mains, 2021 Fusain, pierre noire et peinture à l’huile sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 160,5 x 240,5 cm, unframed

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OR CES IMAGES, DESSINÉES, NE SONT PAS COMPLÈTEMENT SIMILAIRES. LA MAIN N’EST PAS MACHINE ET DÈS LORS IMPOSE D’INFIMES VARIATIONS D’UNE RÉALISATION À L’AUTRE. CES DÉCALAGES PRESQUE IMPERCEPTIBLES FONT CEPENDANT NAÎTRE UNE IMPRESSION D’ÉTRANGETÉ, UN DÉRANGEMENT PRESQUE, UN MALAISE VAGUE. CET INFIME DÉCALAGE, QUI LAISSE ENTREVOIR L’AUTRE DANS LE MÊME, LE LAISSE GRANDIR JUSQU’AU MOMENT OÙ ON NE VOIT PLUS QUE LUI, RAMÈNE DE L’ÉTRANGER DANS LE FAMILIER. D’UNE CERTAINE MANIÈRE, CETTE EXPÉRIENCE DE LA RÉPÉTITION IMPARFAITE RENVOIE À L’INQUIÉTANTE ÉTRANGETÉ QUE DÉCRIVAIT FREUD EN 1919 – QUAND L’INTIME, LE FAMILIER, APPARAÎT COMME ÉTRANGER. C’EST L’IMPRESSION QUE L’ON PEUT AVOIR EN OBSERVANT LONGUEMENT CETTE SÉRIE DE VALENTIN VAN DER MEULEN, QUI ICI NOUS PROPOSE UN AUTRE RAPPORT À L’IMAGE, PAR UNE RÉPÉTITION QUI VAUT ALTÉRATION.

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ON L’AURA COMPRIS, LE TRAVAIL DE DESSIN ET D’ALTÉRATION RÉALISÉ PAR VALENTIN VAN DER MEULEN S’INSCRIT DANS UNE RECHERCHE SUR NOTRE RAPPORT À L’IMAGE, SUR NOTRE RAPPORT À LA MÉMOIRE – QU’ELLE SOIT PERSONNELLE OU PARTAGÉE (BIEN SOUVENT UN MÉLANGE) – ET SUR LES LIENS QUI SE TISSENT, INVISIBLES ET POURTANT INFINIS, ENTRE LES DEUX. IL EST ALORS QUESTION D’ÉVOCATION, DE PERCEPTION, ET D’INTÉRIORISATION. CE RAPPORT QU’ENTRETIENT L’IMAGE AVEC LE TEMPS, LA MÉMOIRE, LA SUBJECTIVITÉ ET L’INTIMITÉ DU REGARDEUR, C’EST CE À QUOI RENVOIE LE TITRE CHOISI PAR L’ARTISTE POUR SON EXPOSITION :

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MIRAGE, subst. masc., au fig. Illusion, apparence trompeuse


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Shot series 1, 2015 Fusain et pierre noire sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 146 x 97 cm, unframed

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Shot series 4, 2015 Fusain et pierre noire sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 146 x 97 cm, unframed

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Shot series 3, 2015 Fusain et pierre noire sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 146 x 97 cm, unframed

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MAIS L’IMAGE PEUT-ELLE JAMAIS S’EXTRAIRE DE CETTE FATALITÉ ?

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Fil rouge, 2021 exposition collective Laps Commissaire d’exposition : Djeff Citadelle Haute Verdun France


63-69 Fil rouge, 2021 Fusain, pierre noire, papier buvard, encre, fil rouge, bois, luminaires et poches de perfusion Dimensions variables

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Strip cities, 2020 exposition personnelle galerie Beers London Londres Royaume-Uni


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Alma, 2019 - détail Fusain, pierre noire, papier, polyuréthane et bois 195 x 130 x 5 cm

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Alma & Valentin, 2019 Fusain, pierre noire, papier, polyuréthane et bois 195 x 130 x 5 cm chacun

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Vues d’exposition Strip cities à la galerie Beers London

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Afficher v. transitif 1. Faire connaître par voie d’affiches 2. Faire apparaître (une information visuelle) sur un support 3. Destiner à porter quelque chose à la connaissance du public


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Afffiché(es) 2, 2020 Fusain et papier coloré sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 195 x 130 cm, unframed

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Affiché(es) 4, 2020 Fusain et papier coloré sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 160 x 130 cm, unframed

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Affiché(e)s 10, 2021 Fusain et papier coloré sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 100 x 80 cm, unframed

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Affiché(e)s 7, 2020 Fusain et papier coloré sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 195 x 130 cm, unframed


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Mouvements, 2020 exposition collective Commissaire d’exposition : Malik Mara galerie Bacqueville Lille France Piédestal, 2019 Nuit blanche Paris France


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Not like this… ? 08 (vue d’atelier)

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Not like this… ? 08 (au centre), 2018 Fusain, pierre noire et acrylique sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 195 x 130 cm, unframed

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Alma 2 (gauche), 2019 Fusain et pierre noire sur papier, bois, polyuréthane et résine 210 x 200 x 5 cm, unframed

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Piédestal, 2019 Encre, fusain et pierre noire sur papier buvard 210 x 160 cm, unframed


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Lucia, 2019 exposition collective MUTATIO Commissaire d’exposition : Franck James Marlot Paris France


103-109 Lucia, 2019 Fusain, pierre noire, papier, bois et polyuréthane Dimensions variables, unframed


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Not like this, 2018 exposition duo Allouche Gallery New York USA


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Not like this… ? 19, 2019 Fusain, pierre noire et acrylique sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 195 x 130 cm, unframed

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Not like this… ? 05, 2018 Fusain, pierre noire et acrylique sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 160 x 130 cm, unframed

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Sans titre végétation 01, 2020 Fusain, pierre noire et peinture à l’huile sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 195 x 130 cm


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Deep blue, 2018 exposition personnelle Galerie Valérie Delaunay Paris France


123-129 Deep blue, 2018 Fusain, pierre noire et encre bleue sur papier buvard, gouttière 65 x 50 cm chacun, unframed

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Effacer v. transitif 1. Faire disparaître quelque chose 2. Faire disparaître ce qui est inscrit sur une surface 3. Faire disparaître quelque chose en le rendant peu apparent 4. Faire oublier quelque chose


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Autoportrait, 2014 Fusain et pierre noire sur papier 195 x 600 cm, unframed Galerie Samuel Lallouz, Montréal, Canada

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Antique, 2017 Fusain et pierre noire sur papier marouflé sur toile 162 x 130 cm, framed en coll. avec la galerie Hengevoss-Dürkop, Institut français, Hambourg, Allemagne

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Remember, 2016 Fusain et pierre noire sur papier marouflé sur bois monté, sur châssis 220 x 350 cm, unframed

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Untitled, 2014-2015 Fusain et pierre noire sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 300 x 600 cm, unframed commissaire d’exposition : Paul-Hervé Parsy, en coll. avec le Centre des monuments nationaux, Château de Bussy-Rabutin, Montbard, France

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Untitled 03, 2013 Fusain et pierre noire sur papier marouflé sur bois, monté sur châssis 300 x 1007 cm, unframed commissaire d’exposition : Patrick Amine, Musée d’Archéologique nationale du château de Saint-Germain-en-Laye, France

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« C’EST DANS SA CAPACITÉ À CONJUGUER LE PROJET GRAPHIQUE À L’IMAGE CHOISIE QUE VALENTIN VAN DER MEULEN RÉVÈLE SA MAÎTRISE DU DESSIN : LA MÊME FORCE QUI SE DÉGAGE DU DESSIN SE TROUVE DANS LE GESTE ET LE REGARD. SOUVENT, LES DESSINS DE SCULPTEURS TÉMOIGNENT DE LEURS MANIÈRES DE TRAITER LA PIERRE, LE BOIS, L’ON PENSE ICI À BASELITZ OU DODEIGNE. UN MÊME POIDS DE LA MAIN S’IMPRIME DANS LA MATIÈRE. VALENTIN VAN DER MEULEN N’EST PAS SCULPTEUR, POURTANT SON DESSIN PARVIENT À CONFÉRER À L’IMAGE UNE PRÉSENCE TANGIBLE DANS L’ESPACE. »


PAUL-HERVÉ PARSY ANCIEN DIRECTEUR CHÂTEAU D’OIRON ET DES COLLECTIONS DU CENTRE GEORGES POMPIDOU

Valentin van der Meulen est représenté depuis plusieurs années par des galeries à Zurich, Salzbourg, Hambourg et Paris. On retrouve son travail dans des expositions institutionnelles telles que « Bribes » à la Maison des Arts de Malakoff, « Untitled » au château de Bussy-Rabutin en collaboration avec le Centre des monuments nationaux, ou encore « Free » au Drawing Lab à Paris en 2018. Il a été exposé sur des foires telles que Drawing Now, Kunst Zurich, Art Fair Cologne ou Art Paris. Présent dans plusieurs collections privées en France et à l’étranger telle la Fondation Francès, son travail interroge les limites de l’image et du dessin à travers les notions d’altération, d’espace, de temps, d’histoire, ou de construction de l’identité.

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Texte Grégoire Prangé Coordination Marie Laborde Graphisme Juliette Susini Crédits photographiques Romain Darnaud p. 9, p. 13-37, p. 41-49, p. 63-69

Pascal Iacono p. 2-3

Impression Agpograf, Barcelone Imprimé en Europe Achevé d’imprimer : novembre 2021 Dépôt légal : novembre 2021 © Strouk gallery, Paris © Valentin van der Meulen

2, avenue Matignon 75008 Paris 01.40.46.89.06 galerie@laurentstrouk.com www.laurentstrouk.com Instagram : @laurentstroukgallery

Crédits

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