Portfolio
« Je me souviens de l’impression que m’ont laissée des maisons, des villages, des villes et des paysages dont je dis aujourd’hui qu’ils m’ont transmis le sentiment de la beauté. M’ont-ils déjà semblé beaux au moment où j’ai vécu ces situations ? Je crois que oui, mais je n’en suis pas certain. Il y a eu d’abord l’impression, la réflexion est venue ensuite. Et je sais aussi cer taines choses qui ne sont devenues belles à mon sens que plus tard, sous l’effet d’impulsions nouvelles, de conversations avec des amis ou d’une investigation délibérée dans des souvenirs pas encore classés selon des critères esthétiques. Je peux aussi partager le sentiment de beauté que d’autre ont perçu et m’approprier cette impression lorsque je peux me faire une image de la beauté dont me parlent les autres. »
Zumthor, P. (2006). Penser l’architecture, p. 76
Profil
Florence St-Louis
Étudiante à l’université au deuxième cycle en sciences de l’envrionnement. Connaissances théoriques et pratiques de plusieurs échelles du design acquises au baccalauréat, soit : l’objet, le mobilier, l’architecture et l’urbanisme. Intérêt très poussé pour l’art, la création et la recherche scientifique.
514-806-9517
fsl_studio@hotmail.com st-louis.florence@courrier.uqam.ca

Curriculum Vitae
Aisance avec les logiciels
Éducation
Collège Reine-Marie 2009 – 2014
CÉGEP Marie-Victorin · 2014 – 2017 · DEC en arts visuels
Univsersité du Québec à Montréal · 2019 – 2022 · BA en Design de l’environnement · 2022 – en cours · MA en sciences de l’environnement

Compétences
Habile manuellement, a un esprit d’équipe et de leadership, travaillante, patiente, prend des initiatives, bilingue.
Expérience dans les ateliers de métal, bois plâtre, argile, maquette et moulage.
Expérience d’une exposition artistique à la maison de la culture Pierre-Chartrand. Pratique interdiscliplinaire.








Logiciels utilisés et approfondis pendant mon parcours scolaire : Rhino 7, V-ray, Grasshopper, Lands Design, Autocad, Illustrator, Photoshop et Indesign.


Autres logiciels en apprentissage : Sketchup, Blender, 3d Studio Max, Enscape.

Expérience
Production en design industriel
Atelier Archipel · 2019 – 2020
Emploi de pigiste contractuel. Apprentissage de plusieurs méthodes de production artisanale de cahiers.
Design industriel
Projets
Sommaire
Symbiosis
Cours DES663A - Atelier Synthèse (2022)
Design des objets et systèmes d’objets Supervisé par Guillaume Sasseville et Olivier Raymond Projet réalisé seul
Cygno
Cours DES2630 - Atelier Échelle 1 : 1 (2020)
Supervisé par Cedric Sportes Projet réalisé seul
Symbiosis luminaire horticole résidentiel

Le projet Symbiosis réinterprète l’intégration de l’éclairage pour plantes dans des espaces résidentiels en se basant sur les relations inter-espèces. Afin de renforcer la cohabitation harmonieuse entre les plantes et leur hôte, Symbiosis vise à laisser des libertés à la plante, l’objet lumineux et son système dans un juste équilibre d’appropriation du lieu. La servitude est une caractéristique associée à la plante lorsqu’elle est dans un environnement intérieur, mais le potentiel d’émerveille ment que sa présence quotidienne a sur nous est indéniable. Une célébration de la nature dans l’espace architectural commence par la mise en valeur de son unicité, de sa croissance, et de la diversité de formes sur laquelle elle se déploie.



À défaut de trouver un moyen de contrôler ou maîtriser cette ressource, la laisser s’épanouir, se former et se déformer dans le temps est crucial pour son appréciation.

L’idée derrière Symbiosis est d’abord emergée d’un désir personnel de faire subsister une de mes plantes exotiques, une allamanda, qui avait mal réagit au réaménagement pour l’hiver et qui manquait de soleil vu son étiolement vers la fenêtre. Une telle plante florale a besoin d’une source lumineuse directe de 16 à 18 heures par jour pour bien s’épanouir et les conditions nordiques hivernales au Québec n’étaient clairement pas suffisantes.





Processus créatif d’une idée menée à terme
Un des enjeux de l’éclairage horticole est qu’il est souvent en demande dans les industries où la performance et la rapidité sont priorisés, ce qui dicte l’aspect visuel sur le marché, même pour le résidentiel. Une personne peut vouloir le bien-être de ses plantes lorsqu’elle les rentre à l’intérieur en hiver sans avoir un système d’éclairage encombrant dans sa maison. Dans ce cas particulier, l’objet a une forme standardisée par les pratiques d’horticulture de masse et nous ne devrions pas y être assujettis.
La production de Symbiosis
Avec son usage et sa fonction particulière, Symbiosis se devait de garder des formes pures et simples. Étant donné la quantité de composantes le long du luminaire, cela peut facilement sembler surchargé. C’est pourquoi les matériaux se devaient aussi d’être similaires en couleur et en fini. Et puis, finalement, les mécanismes se devaient d’être simples et efficaces, tant par contrainte de temps et d’effectifs, mais aussi par souci de simplicité d’utilisation.
Plusieurs modifications en atelier ont été faites, dont :
La découpe, le scorage, le pliage et le formage manuel d’un feuillard d’aluminium. Le cintrage et le soudage par chalumeau des tiges d’acier utilisées pour le pied.
La découpe, le design mécanique, le poinçonnage et la soudure par points de pièces d’acier pour les pinces reliées aux réflecteurs.

Cygno poigneés de robinet confortables et élégantes


Cet ensemble de robinetterie saura satisfaire les yeux dans n’importe quelle salle de bain par son allure élégante. Son fonctionnement se démarque des modèles plus traditionnels et a l’avantage d’offrir tout de même un usage très simple et intuitif. Il est ergonomiquement avantageux, car il ne casse pas le poignet. En épurant la structure de son socle et en mettant un code de couleur, il est plus facile de comprendre le mouvement de rotation. Pour faciliter le nettoyage interne, chacune des poignées est facilement démontable en deux parties et détachable du reste du lavabo.


Design architectural
Projets
Sommaire
Complexe +75
Cours DES3630 - Atelier échelle 1 : 100 (2020)
Supervisé par Philippe Lupien
Projet réalisé seul
Canopée
Cours DES3630 - Atelier échelle 1 : 100 (2020)
Supervisé par Philippe Lupien
Projet réalisé en équipe avec Ariane Michaud
Le complexe +75 un style de vie adapté

Cette proposition de multilogements est concue spécifiquement pour favoriser l’accessibilité. Ils ont été pensés spécialement pour les personnes handicapées ou à mobilité réduite et leur entourage pour soutenir leur vie active le plus facilement et autonomement possible. Avec ses espaces multifonctionnels, le complexe peut aussi répondre aux besoins connexes de ses occupants, en fonction des opportunités. Le +75 s’assure donc de faire sa part pour l’accessibilité ainsi que pour le développement urbain.
Le nom du complexe vient d’une contrainte de taille qui doit être respectée en accessibilité, car la hauteur moyenne des meubles doit être de 75 centimètres pour que quelqu’un assis puisse accéder au dessus.
Coupe longitudinale démontrant l’espace des rampes
Coupe transversale démontrant la hauteur de la portée d’une personne sur une chaise roulante en orange
Plusieurs solutions peuvent être appliquées sur une échelle architecturale pour servir des occupants à mobilité réduite, plus précisément en chaise roulante. Un espace sous les comptoirs peut leur permettre d’avoir une plus grande portée, par exemple; Monter le niveau du four et mettre une poignée verticale; Rendre plus accessible le mécanisme d’ouverture des fenêtres en les mettant à une hauteur médiane; Installer des barres d’appui dans la toilette et un banc dans la douche. Mettre une marquise, un auvent ou construire des étages en porte-à-faux pour protéger l’entrée de la pluie et de la neige; J’ai opté pour ces changements, en plus de mettre des rampes dans un même endroit servant, vitré, et de faire des demi-niveaux.


Canopée havre de tranquilité perché


Une cabane primitive se doit de protéger des intempéries, garder l’usager en sécurité et éviter la visite d’intrus. Une hutte perchée est une solution possible, surtout pour un environnement paisible et sans dérangements. Par souci environnemental, Il faut aussi s’assurer que la construction soit réversible, c’est à dire qu’elle ne laisse aucune trace, réalisable en utilisant un système de suspension se basant sur la balance du poids.
Écrou à oeil Poutre x2 par plateforme
La Canopée a une structure et un revêtement en bambou, inspirés des huttes traditionnelles; un toit en pente pour la pluie, un balcon comme espace transitoire entre l’intérieur et l’extérieur, un escalier escamotable pour ne pas être dérangé et un intérieur de style loft.
Un endroit imaginé pendant la pandémie alors que ma par tenaire d’équipe et moi rêvions d’un lieu paisible dans la fo rêt pour créer et travailler.
Serres câblées x4
ou Pour protection Tirants réglables Oeillet de câble Boucle Câble d’acier Plateforme symétrique Tapis en plastique Élingue Branche d’arbre

Manille à goupille vissée
Peut être verticale ou horizontale Laisser 5 cm de jeu pour que le tronc / les branches poussent
Design urbain
Sommaire
Projets
Catalogue
Charette interuniversitaire du CCA - (2019)
La ville au coin de la rue
Concours parascolaire de 3 jours
Projet réalisé avec Jean-Pierre Cloutier, Alexandra Flores, Nicolas Goulet et Clément Fourcade Place Panet
Cours DES5634 - Atelier thématique : Design Urbain (2021)
Supervisé par Christian Tiffault
Projet réalisé en équipe avec Dominique Perna et Mélanie Vigneault
Flux Verdun
Cours DES4630 - Atelier échelle 1 : 1000 ( 2021)
Supervisé par Yves Rouleau
Projet réalisé en équipe avec Stéphanie St-Pierre et Jessica Fuoco
28-29
Le catalogue une ressource pour inspirer des initiatives collectives
Ce projet d’équipe a été réalisé en deux jours dans le cadre du concours de la charette 2019 du Centre Canadien d’Architecture. Il y avait beaucoup de libertés permises pour le format final de remise. Nous avons donc opté pour une maquette scénographique qui a mis en scène notre vidéo explicatif.


Le concept des ruelles vertes a donné aux Montréalais une occasion de pouvoir prendre collectivement la possession d’un espace public ou semi-privé et de se l’approprier. Cela permet de développer une identité propre à chaque ilôt, d’être rassembleur et de donner un sentiment de communauté au voisinage. Ces valeurs peuvent être transposées pour retravailler des espaces génériques comme les stationnements, évitant la formation d’ilôts de chaleur l’été et réduisant la présence automobile. De ce fait, plusieurs stationnements urbains pourront être convertis en espaces sociaux avec la volonté des citadins et l’aide d’une ressource en ligne, Le Catalogue, qui est en fait une encyclopédie interactive listant plusieurs suggestions et projets de petite et grande envergure, financés en partie par le gouvernement. Entre autres, plusieurs instructions pour construire et réaliser des meubles multifonctionnels et rétractables y seront, avec une liste de végétaux à commander qui pourront être plantés. Ce site, accessible gratuitement à tous, permet de donner tous les outils nécessaires pour susciter l’initiative des petits et des grands. De plus, en attribuant une couleur de meuble à chaque quartier, cela renforce l’esprit d’identité.


La Place Panet un accès sur le fleuve dans le centre-ville
La Place Panet est un prolongement de la rue déjà existante dans l’est du Centre-Ville portant ce nom. Le cadre qu’elle offre sur la tour de Radio-Canada et son accès direct vers le fleuve est une opportunité rêvée pour en faire une grande place publique en intégrant progressivement l’eau aux aménagements afin de créer une promenade à échelle humaine qui relie le nouveau boulevard urbain vers l’esplanade aménagée donnant sur le fleuve. Les déplacements sur le site sont exclusivement piétons et il est séparé en trois sections.
La photo ci-dessous démontre la première section. En hommage à Roberto Burle Marx, avec des îlots composés de bassins, d’arbres et de verdure, qui sont de formes arrondies et organiques. Ces îlots sont également des bassins de rétention déguisés qui achemineront l’eau recueilli vers la deuxième section de la place publique.

Coupe longitudinale démontrant la circulation piétonne et automobile

La deuxième section se trouve entre la rue Notre-Dame et le prolongement de la rue de la Commune. Elle contient une topographie négative, qui descend graduellement vers le niveau du fleuve, sur laquelle nous avons eu l’idée d’aménager un grand espace vert. Cet espace vert joue avec la topographie, on y intègre des petites collines et valons, dans lesquelles viennent s’insérer aléatoirement des bordures de bétons. L’espace est bordé par des espaces commerciaux de type restaurant sur la droite, avec des terrasses s’étalant jusqu’à l’espace vert qui suivent la pente descendante de la topographie initiale, finissant par des cours résidentielles de l’autre côté. Une fois arrivé à la rue de la commune, l’espace s’ouvre entièrement sur une grande place publique bordée par des volées d’escaliers et rampes menant à la grande esplanade fluviale, la troisième section de la place Panet. Ensuite sera le point final de la promenade, soit l’esplanade. On imagine cet espace comme étant très vivant, avec des accès à divers commerces et restaurants sur les bâtiments la bordant.
Après observations, mes compagnes et moi avons remarqué qu’il s’agit d’un secteur très bruyant, sans identité formelle, peu sécuritaire et non adapté à l’échelle humaine. Nous avons aussi repéré certaines percées visuelles à développer qui aideraient à contextualiser le site. Il y a la tour de Radio-Canada, le fleuve, et aussi une partie de l’est du site, donnant sur le pont Jacques-Cartier. Finalement, nous voulions absolument trouver une façon de redonner un accès au fleuve aux gens qui habiteront prochainement le site, et c’est ainsi que l’idée d’aménager une longue esplanade fluviale, qu’on imaginait très animée et vivante, a émergée.

Flux Verdun une haute densité pour répondre à la demande
Les stratégies employées dans cette proposition à densité élevée permettent de créer un endroit paisible et en relation avec la nature. Tout d’abord, il y a eu révision complète des circulations et les modes de transport priorisés dans le secteur Hickson-Dupuis. De plus, en changeant l’affectation du sol, on permet de répondre aux besoins résidentiels et commerciaux du quartier. Flux Verdun tente de créer une communauté avec des résidents variés et en créant des zones d’activité convenant à toutes les saisons et tous les besoins. La vue panoramique donne sur les attraits du centre-ville et de Verdun, en faisant aboutir la déambulation piétonnière en une ascension en hauteur, soit à un belvédère. Un système de récupération des eaux grises entre les différents bâtiments permet d’introduire sur le site des jardins de pluie et des bassins de rétention d’eau. Un projet en toute harmonie avec la nature.

Sur le site, il y a des immeubles à logement, dont deux subventionnés avec une cour intérieure délimitée par des seuils. Au rez-de-chaussée de ces bâtiments, il y a des commerces, des locaux à louer et une garderie. Il y a aussi un marché public, un abrisbus avec un station de vélos, un jardin communautaire et une rue piétonne l’été (sur Bannantyne).


Notre vision était de revitaliser le secteur Hickson-Dupuis en favorisant la mixité des usages et des communautés sur le site, en encourageant un environnement sain et écologique et en remédiant aux problèmes liés à la crise du logement du quartier de Verdun et de la ville de Montréal


Des bancs intégrés






Le parcours architectural
La passerelle
Une capsule pour les intempéries avec une table à manger
Seuil avec descente abrupte pour délimiter les espaces
Un des bassins d’eau
Façade avec des locaux à louer et du traffic piéton devant
Coupe illustrant la hauteur des bâtiments

Coupe illustrant la relation du sol avec les bâtiments

Photographie
Projets
Sommaire
Maison des miroirs
Cours DES1630 - Spatialité et parcours (2019)
Supervisé par Catherine Breton Potvin
Projet réalisé seul
Nuit à la belle étoile
Cours DES663A - Atelier Synthèse (2022)
Design des objets et systèmes d’objets
Supervisé par Guillaume Sasseville
Projet réalisé seul
Foyer
Cours DES663A - Atelier Synthèse (2022)
Design des objets et systèmes d’objets
Supervisé par Guillaume Sasseville
Projet réalisé seul
32-33
34-35
36-37
La maison des miroirs


Pour expérimenter avec la photographie en studio et la réflexion, j’ai fait une mise en scène dans une maquette improvisée avec des ouvertures , des textures et des finis différents. La maquette laisse sous-entendre que cela pourrait être un milieu architectural de contemplation avec une intégration de l’échelle humaine dans un espace surréel.


Une nuit à la belle étoile
Une scéance pour illustrer les ombres en forêt. Reconquiérir un mauvais souvenir de la pénombre à la nuit tombante

[…] « sur le sol et sur les troncs d’arbres s’étaient créées des ombres bleuâtres qui ne cessaient de se dé former en s’allongeant et, bientôt, je m’étais retrou vée dans un bain de noirceur avec seul un plafond étoilé pour me tenir compagnie ».

Extrait d’un texte d’une histoire vécue décrivant une nuit perdue dans la forêt sans éclairage.

Le foyer

Une lumière dynamique, ludique, chaleureuse et mélancolique. La présence d’un foyer dans une maison suscite l’émerveillement incessant. Le phénomène qui me fascine personnellement le plus est la réflection de cette lumière sur les objets adjacents.



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