Folie Douce Magazine 04

Page 50

saga swatch TENDANCES / TRENDS

Hugo Heynard, the Folie Douce soundtrack

Hugo Heynard, Folie Douce’s very own composer, put together the winter soundtrack. He embellishes the world’s highest cabaret with his notes, gets behind the decks and is also the author of the album branded Folie Douce. Portrait.

Text: Sandra Stavo-Debauge Illustration: La Folie Douce

Hugo Heynard,

la BO de la Folie DoucE

Hugo Heynard, compositeur made in Folie Douce signe la bande originale de l’hiver. Il habille de ses notes le cabaret le plus haut du monde, passe derrière les platines et il est aussi l’auteur de l’album estampillé Folie Douce. Portrait. Texte : Sandra Stavo-Debauge Illustration : Tony Manent

Malgré son jeune âge et malgré lui, Hugo en impose : éloquence, ouverture d’esprit, pas de doute, le jeune homme est brillant. Avec un père ingénieur du son et une maman prof de danse et multi-instrumentiste, il a biberonné à l’intégrale de Chopin entre autres musiques classiques et au jazz. Pourtant, il s’est mis à la musique sur le tard, avec désinvolture, mais de façon obsessionnelle : « Enfant, j’avais tâté du piano et de la batterie, mais comme je suis feignant, je me suis lassé ! J’étais passionné de dessin, je voulais faire les beaux-arts ou Gobelin, mais j’ai switché à nouveau vers la musique à quatorze ans. J’écoutais du rock des seventies, j’étais fan de Led Zep et de groupes plus hardcore comme Rage Against the Machine, alors quitte à trouver une occupation… J’ai commencé par la guitare, car c’est le moyen le plus facile de jouer avec des gens et parce que c’est rigolo quand on est ado ». À l’âge de vingt ans, il décide d’apprendre à écrire de la musique et il le fait avec un chef d’orchestre doté d’un sacré pedigree, Jean-Yves Gaudin. Aujourd’hui, Hugo ne joue plus d’aucun instrument, « ça m’agace » dit-il, il ne fait plus qu’écrire, « je suis dans la recherche et dans l’expérimentation, que ce soit au niveau de mes ressentis, de la création ou de l’impact que la musique a sur le public, les rapports entre la création et la perception, ce qu’on appelle la psycho acoustique. Le but du jeu quand on est compositeur, c’est d’arriver à s’approprier ces rapports et à les exploiter pour offrir le maximum de contentement, de rêve et de magie ». Mission réussie, les compos d’Hugo ont conquis le public… A la folie.

50

Despite his youth and without meaning to, Hugo impresses: eloquent and open-minded, there is no doubt the young man is brilliant. With a sound engineer for a father and a dance teacher and multiinstrumentalist for a mother, he grew up with Chopin as well as other classical music and jazz influences. However, he took up music late and in a casual way, although quite obsessively: “As a child, I tried the piano and the drums, but because I’m lazy, I got tired of it! I was mad about drawing and wanted to go the Beaux-Arts or les Gobelins, but I switched back towards music when I was fourteen. I was listening to seventies rock, I was a fan of Led Zep and more hardcore bands like Rage Against the Machine, so since I needed an occupation… I started with the guitar, because it’s the easiest way to play with other people and because it’s fun when you’re a teenager”. At twenty, he decided to learn how to write music and did so with a conductor who has a fabulous pedigree: Jean-Yves Gaudin. Hugo does not play an instrument any more, “which annoys me” he says. He only writes now: “I am researching and experimenting, whether it be about my feelings, about creating music, or the impact it has on the audience, the links between creation and perception, what is called psychoacoustics. The aim of the game for a composer is to appropriate these links and use them to offer as much contentment, dreams and magic as possible”. Mission accomplished, Hugo’s compositions have won over the public… completely.


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.