OCTOBRE/NOVEMBRE 2025
DEL'ENQUÊTE RENTRÉE 2025
SYNDICAT NATIONAL DES PERSONNELS DE DIRECTION DE L’ÉDUCATION NATIONALE
ANALYSE DE LA MOBILITÉ DES PERDIRS 2025
LE PLAN DE FORMATION 2025-2026 DU SNPDEN-UNSA



DU SYNDICAT
SYNDICAT NATIONAL DES PERSONNELS DE DIRECTION DE L’ÉDUCATION NATIONALE
21 RUE BÉRANGER
75003 PARIS
TÉL. : 01 49 96 66 66
FAX : 01 49 96 66 69
MÈL : siege@snpden.net
Directeur de la Publication BRUNO BOBKIEWICZ Rédacteurs FRANÇOIS RESNAIS PATRICE VEZINE
Commission Pédagogie : OLIVIER BEAUFRÈRE AUDREY CHANONAT
Commission Vie Syndicale : MICHAËL VIDAUD
Commission Métier : DIDIER GEORGES
Commission Carrière : FRANCOISE
ALARD-DOLQUES
Relecture : SNPDEN
Conception/Réalisation Ekole.fr
Réalisation : - Agence de communication de l’éducation - ekole.fr
Crédits photographiques : SNPDEN
Publicité, maquette et impression : Ekole.fr DIRECTION – ISSN 1151-2911
COMMISSION PARITAIRE DE PUBLICATIONS ET AGENCE DE PRESSE 0324 S 08103
N° DE SIRET : 30448780400045
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ÉDITO
Le temps pressé écrase le temps pensé !
Notre engagement professionnel ne peut être durable que si l’on protège le temps humain : le vôtre, celui de vos équipes, celui des élèves. Cette année encore, nous voyons s’installer une mécanique bien connue : le temps pressé — des annonces tardives sans concertation, des calendriers qui bousculent, des procédures qui s’empilent — écrase le temps passé à bâtir collectivement, à évaluer, à stabiliser.
On vous demande ainsi d’aller encore plus vite alors que vous avez déjà fait plus, plus tôt, et souvent avec des moyens en diminution continue (Pacte, HSE, IMP…). Même si l’on pouvait malheureusement s’y attendre, les dotations pass Culture en berne, qui tombent à l’heure actuelle, en sont la triste expression !
L’INFLATION DES « RÉFÉRENTS » : LA GOUTTE DE TROP !
Référent harcèlement, égalité filles-garçons, laïcité, culture, EDD, handicap, devoirs faits, LGBTphobie… La liste n’est plus un outil ; elle devient une politique en soi. On désigne avant de former, on responsabilise sans outiller, on prescrit sans délai. Résultat : une fragmentation du pilotage, une dilution des responsabilités et une charge qui retombe, encore et toujours, sur les personnels de direction.
SURCHARGE DES TÂCHES :
L’ADDITION QUI NE CESSE DE GRIMPER
Tableaux à renseigner, comités à tenir, plateformes à alimenter, réunions à caler « en urgence »… Tout est prioritaire, donc plus rien ne l’est !
Le management par l’instant remplace la stratégie. Or, on ne pilote ni un établissement

Bruno BOBKIEWICZ, Secrétaire général du SNPDEN-UNSA
scolaire ni le ministère de l’Éducation nationale dans un sprint permanent.
AUTONOMIE DES EPLE :
LA CONDITION DE LA RESPONSABILITÉ
Le SNPDEN-UNSA l’affirme : l’autonomie n’est pas un slogan d’économie ! Elle exige des marges réelles, du temps de pilotage sanctuarisé, des choix assumés localement. Les #perdirs doivent pouvoir dire non à l’impossible, hiérarchiser l’important, adapter le prescrit aux réalités. Ce n’est donc pas grave si la formation « Filles et sciences » n’a pas été mise en œuvre au 15 septembre. Ce n’est donc pas grave si le plan local d’évaluation n’a pas été révisé avant les congés d’automne. Ce n’est donc pas grave si tous les plans et protocoles demandés ne sont pas prêts dans les délais souhaités par l’institution. Ce n’est donc pas grave non plus si aucune modification n’est apportée à la gestion des téléphones portables après les déclarations de l'ex-ministre. Être loyal, c’est aussi savoir dire non quand les demandes heurtent les réalités du terrain. C’est cela, la lucidité et la responsabilité qui sont les nôtres ! Et l'ex-ministre l’a parfaitement entendu lors de l’intervention du SNPDEN en Groupe National des Personnels de direction, mardi 9 septembre.
Année après année, l’institution perd ses cadres, à la fois les personnels de direction mais tout l’encadrement de façon plus générale. Comment continuer à piloter dans ces conditions ? Le SNPDEN-UNSA appelle à une évolution des modes de gouvernance. Il y a urgence.
LE SNPDEN DANS LES MÉDIAS

Valérie FAURE
Chargée de documentation au siège du SNPDEN-UNSA
Ce nouvel état statistique du SNPDEN relatif à sa présence médiatique couvre les mois de juin, juillet et août – une période généralement moins propice aux interventions dans le domaine de l’éducation, en raison notamment des vacances scolaires d’été.
Pourtant, l’activité média du SNPDEN a été maintenue durant ces trois mois, avec au total 126 citations recensées : 75 en juin, 11 en juillet et 40 en août.
Parmi les sujets abordés, la violence en milieu scolaire s’est une nouvelle fois imposée comme le thème dominant, représentant à lui seul plus de 40 % des prises de parole recensées.
Trois autres sujets ont également émergé, chacun représentant entre 10 et 14 % des citations :
- le portable en pause, avec 17 interventions (soit 13,49 %),
- les questions liées à la rentrée et aux moyens, avec 16 citations (12,70 %),
- et enfin, le thème des examens, abordé dans 13 interviews (10,32 %).
Comme à l'accoutumée, une quinzaine d'autres sujets variés ont donné lieu à 29 interviews au total.
1 • LA VIOLENCE EN MILIEU SCOLAIRE : UN SUJET ENCORE EN TÊTE
Déjà en première position au cours des trois mois précédents (plus de 42 % des citations, cf� Direction 294, p 9 à 11), et en deuxième position en janvier et février (Direction n°293), la thématique de la violence en milieu scolaire s’impose de nouveau comme le sujet principal pour cette période, avec 51 citations sur les 126 répertoriées, soit 40,48 % du total
Il convient toutefois de souligner que cette couverture est essentiellement concentrée sur la première quinzaine de juin, avec 46 mentions entre le 10 et le 13 juin�
Ce pic d’intérêt médiatique et de forte sollicitation des élus a été provoqué par le décès tragique, le 10 juin à Nogent, d’une assistante d’éducation, poignardée par un élève de 14 ans lors d’un contrôle mené par les gendarmes devant son collège




Le syndicat a rappelé à cette occasion que, si la question du renforcement de la sécurité dans les établissements se posait de toute évidence, en revanche la réponse ne peut reposer exclusivement sur une logique du tout sécuritaire� Le drame de Nogent, survenu au cours d’une fouille de sacs en présence des forces de l’ordre, en est l’illustration tragique�
Certes, il n’existe pas de solution miracle pour enrayer la violence en milieu scolaire, et il est essentiel de ne négliger aucune piste, mais les réponses strictement sécuritaires et immédiates ne constituent pas la meilleure approche
Pour le syndicat, l’angle d’attaque du problème est plutôt celui du renforcement des moyens humains dans les établissements, afin de pouvoir mieux détecter et accompagner les jeunes en souffrance, et de prévenir les situations les plus préoccupantes�
IL FAUT ANALYSER ET PRENDRE LE TEMPS DE LA RÉFLEXION.
(…) « il faut analyser et prendre le temps de la réflexion pour prendre des décisions qui ne relèvent pas de la communication au grand public mais de l’efficience éducative. Je pense notamment à la question de la systématisation des conseils de discipline pour le port d’armes (…). Comme si nous avions besoin d’un texte qui nous oblige à le faire ! Que l’on nous fasse confiance, nous sommes capables d’évaluer la différence entre un petit gamin qui a un canif au fond du sac, et le jeune qui vient avec une hache pour menacer tout le monde, ou pire » [...]
> Extrait interview
Bruno Bobkiewicz
| dépêche AEF INFO n° 732093 | 4 juin 2025 en lecture complète aux adhérents du SNPDEN grâce à notre partenariat
LES OPÉRATIONS
COUP DE POING POLITIQUES NE RÈGLENT PAS LES PROBLÈMES
DE FOND !
« […] Face à l’émotion suscitée par un nouveau drame dans un établissement scolaire, Didier Georges met en garde contre les réponses sécuritaires immédiates, estimant que "les opérations coup de poing politiques qui sont parfois décidées ne sont pas forcément efficaces. La preuve en est, c'est que nous avons ce matin un nouveau drame". […] Pour le secrétaire national du SNPDEN-UNSA, il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes de la violence à l’école qu'on "ne traite plus, faute de moyens".
Didier Georges se dit favorable à toute mesure efficace pour sécuriser les établissements scolaires, à condition d’éviter les "idées farfelues […] ».
> FRANCE INFO | 10 juin 2025
UN NÉCESSAIRE
RENFORCEMENT DES MOYENS HUMAINS
« […] Au SNPDEN (…), ça fait des années qu'on alerte sur la situation des personnels de santé et des personnels sociaux dans les établissements scolaires. Je crois
qu'il y a en tout et pour tout 900 médecins scolaires dans toute la France. Pour 12 millions d'élèves, ça fait un médecin pour quasiment 14 000 élèves. Vous voyez que c'est absolument impossible d'en être à ces chiffres-là. Les infirmiers et infirmières scolaires dans les établissements ont un travail gigantesque. Ils sont peu nombreux. […] C'est la question humaine qui se pose et les pôles santé dans les établissements scolaires sont vraiment les parents pauvres depuis des années. Quand il y a des économies à faire, c'est souvent vers là que nos dirigeants se tournent et on en voit le résultat. […] »
> Michaël Vidaud, SN | ICI
Drôme Ardèche | 11 juin 2025
ON SE DOIT D’AVOIR UN SERVICE DE SANTÉ SOLIDE.
« Les troubles psychiques sont la question de santé qui nous pose le plus de problèmes, confirme Bruno Bobkiewicz, proviseur de la cité scolaire Buffon de Paris et secrétaire général du SNPDEN-UNSA. Le nombre de situations qui mériteraient un accompagnement ne cesse d'augmenter. Cela a forcément un impact sur le climat scolaire. » […]
Face à cette organisation à bout de souffle, la réponse politique se fait attendre. Les Assises de la Santé scolaire achevées en mai sont loin d'avoir donné satisfaction. « Quand aucun moyen n'est mis sur la table, forcément, les seules propositions faites sont du recyclage », juge Bruno Bobkiewicz. Le 11 juin, lors
de la présentation de son « plan psychiatrie », le ministre chargé de la Santé, Yannick Neuder, a repris certaines pistes émises lors de cette consultation. (…) « C'est ridicule. En quoi cela résout-il nos difficultés au quotidien ? interpelle Bruno Bobkiewicz. Quand on accueille des millions d'élèves, on se doit d'avoir un
2 • LES AUTRES SUJETS SUR LA PÉRIODE
service de santé solide, avec des personnels compétents. » Et plus encore lorsqu'on se targue d'avoir fait de la santé mentale la grande cause nationale de 2025 ».
> NOUVEL OBS | 25 juin 2025
En dehors de la thématique dominante de la violence en milieu scolaire, les élus ont été sollicités sur trois autres sujets ayant quasiment le même nombre de recensions médias�
LE DISPOSITIF
« PORTABLE EN PAUSE » AU COLLÈGE
Sur ce sujet, traité dans 17 interviews (13,49 % du total des citations), les élus ont été invités à réagir à l’annonce de la Ministre d’une généralisation dès la rentrée du dispositif « portable en pause » au collège, expérimenté l’an passé dans certains établissements� Arguant du fait qu’une expérimentation avait avant tout vocation à être évaluée
avant d’envisager une suite, ils ont indiqué que sa mise en œuvre généralisée ne serait ni techniquement, ni matériellement, ni humainement possible Une annonce qui illustre une énième fois le décalage entre les déclarations ministérielles et la réalité du terrain, où les équipes éducatives peinent à répondre à des exigences toujours plus

nombreuses, et bien souvent sans moyens supplémentaires�
UNE GÉNÉRALISATION IMPOSSIBLE
"Il ne faut pas mentir, il ne faut pas dire aux gens que ça va se passer, je pense qu'il y a plein d'endroits où rien ne va changer", affirme Bruno Bobkiewicz, proviseur

de la cité scolaire Buffon à Paris et secrétaire général du SNPDEN-UNSA (…) S'il approuve l'idée que "moins les élèves utilisent leurs téléphones, mieux on se porte", il met en avant un "principe de réalité : « Ça n'est ni techniquement possible dans plein d'endroits, ni matériellement ni humainement ».
> Dépêche AFP | 30 août 2025
UN ÉVIDENTMANQUE DE MOYENS ET DE FINANCEMENTS
« Florent Martin, secrétaire académique du SNPDEN Montpellier, a le sentiment « que cette mise en œuvre va être compliquée ». « Sur le principe, je suis d’accord, mais il faut des moyens pour mettre en place des dispositifs et en ce moment ça ne court pas les rues. Qu’il s’agisse de casiers, de sachets, de boîtes, tout cela coûte de l’argent. Et il y a
LA RENTRÉE
aussi la question du temps pour faire ça, déjà qu’on en manque ». [Il] évoque le terme de « régulation » à la place « d’interdiction », rappelant que cette règle existe déjà dans les règlements intérieurs des établissements. […] ».
> L’INDÉPENDANT | 31 août 2025
Dès début juin, dans une interview accordée à l’Agence AEF Info, le secrétaire général du SNPDEN-UNSA avait jugé cette généralisation irréaliste, et soulignait que, plutôt que de se focaliser sur le dispositif « Portable en pause » – déjà régulé dans les établissements – il convenait de tendre vers une véritable « pause numérique »�
LE CONSENSUS EST PLUTÔT SUR LA PAUSE NUMÉRIQUE.
« Mettre des téléphones portables dans les casiers de tous les
SCOLAIRE
ET LES MOYENS
Ce sujet a donné lieu à 16 interviews, soit 12,70 % des citations, principalement sur la deuxième quinzaine du mois d’août
Les prises de parole des élus ont mis en lumière
l’inquiétude croissante des chefs d’établissement face au contexte budgétaire tendu de cette rentrée et au manque persistant de personnels Plusieurs points de tension ont été soulignés dans les interviews : la hausse

collèges de France à partir de la rentrée prochaine, ce n’est pas faisable partout. De plus, il y a déjà une loi [Loi 2018-698 relative à l’encadrement de l’utilisation du téléphone portable dans les établissements scolaires. NDLR] qui existe, globalement la question est plutôt régulée. En outre, le vrai sujet de la pause numérique, c’est le soir et le week-end. Les gamins qui sont sans arrêt sur leur téléphone portable, et d’ailleurs, nous y contribuons aussi avec les ENT. Donc la pause numérique sur le téléphone ne sera pas efficace mais l’interruption des services, notamment les nôtres, comme le propose le MENESR (…) semble intéressante. Je pense qu’il y a un consensus là-dessus ».
> Bruno Bobkiewicz | AEF INFO n° 732093 | 4 juin 2025
du recours aux contractuels, source d’interrogations et d’instabilité dans les équipes, la gestion problématique des remplacements de longue durée, l’insuffisance des dotations
Pacte et HSE ne permettant

pas de répondre aux besoins réels des établissements, des incertitudes majeures sur le budget 2026, déjà considéré comme menacé
Quant aux nouveautés de cette rentrée - évolution du contrôle continu au lycée, temps dédié à l’orientation, dispositif "Portable en pause", nouvelles modalités d’obtention du DNB, nouvelle épreuve de mathématiques, etc� – elles suscitent une forte exaspération, en raison du manque d’information, de concertation, et de temps pour préparer leur mise en œuvre pesant lourdement sur les équipes
Une logique de changement permanent qui met en difficulté les personnels de direction
LE SUJET
NUMÉRO 1 C’EST LE REMPLACEMENT DE LONGUE DURÉE (RLD) !
« […] Sur le RCD, nous sommes vraiment très fâchés, parce que nous sommes soumis à une pression très importante. Il nous est demandé d’exporter des données qui sont fausses. […]
Le RCD, au sens du Ministère, cela consiste à boucher les trous. Mais au lycée, cela n’a pas de sens, l’essentiel est que le taux d’exposition à la matière soit stabilisé. Il y a donc un
vrai problème de fiabilité des données. […].
Que l’on fasse du RCD un sujet d’attention ne pose aucun problème. Seulement, cela fait presque un an et demi que nous disons que le sujet numéro un, ce n’est pas le RCD, c’est le RLD (…). Il faut arrêter de mettre la pression sur les chefs d’établissement, et l’institution doit faire le job d’affecter et de remplacer les enseignants qui doivent l’être. De plus, les discussions sur les exports de données ont lieu uniquement entre les éditeurs de logiciels et la centrale. Nous ne sommes jamais associés, et pourtant nous avons une grande responsabilité sur la gestion ou la propriété des données. Le MENESR ne cesse de faire valoir l’importance de notre travail, mais en réalité nous sommes plutôt considérés comme un service déconcentré, comme des simples exécutants. Il y a une contradiction permanente qui nous fâche beaucoup » […].
> Bruno Bobkiewicz, SG | Extrait dépêche AEF INFO n° 732093 | 4 juin 2025
LE CONTEXTE BUDGÉTAIRE EST TRÈS INQUIÉTANT.
"C’est bien la question des remplacements et des affectations toute l’année sur

laquelle il faudrait être vigilant, car en l’occurrence il y a eu une vraie dégradation l’année dernière". Il assure également qu’il faut "travailler la question de l’attractivité" car l’école "souffre beaucoup de l’absence de personnels" hors enseignants. "Cela va prendre du temps, mais il faut vraiment s’engager sur cette problématique", ajoute-t-il. Néanmoins, "cela coûte beaucoup d’argent et malheureusement le contexte budgétaire est très inquiétant", continue-t-il, avec l’idée que le nombre d’agents puisse être "revu à la baisse". […]
> Bruno Bobkiewicz, SG | AEF, 21 août 2025
PAS DE SUPPRESSIONS DE POSTES AU BUDGET 2026 !
« […] Indéfendable, selon lui. « Depuis 2017 dans les collèges et lycées il y a eu 8000 élèves en plus pour 8800 postes et emplois supprimés. C’est faux de dire que ce gouvernement suit la démographie, il suit une boussole budgétaire ». (…) « Il n’est pas question qu’il y ait des suppressions de postes dans le budget 2026, a-t-il conclu. S’il y en a, on se mobilisera. […] »
> FIGARO ETUDIANT | 22 août 2025

« S'il y a moins d'élèves, cela ne me choque pas qu'il y ait moins de professeurs », estime Bruno Bobkiewicz (…).
Il craint, en revanche, que, pour compenser des suppressions de postes, le gouvernement n'impose aux enseignants des proportions importantes d'heures supplémentaires, ce qui alimenterait « un niveau de tension élevé ». Son inquiétude tient aussi au manque de personnels administratifs.
« On parle beaucoup des enseignants mais, dès qu'il manque un chef d'établissement adjoint, un secrétaire de direction ou un conseiller principal d'éducation, c'est catastrophique » […].
> LES ECHOS | 26 août 2025
LES EXAMENS
Le thème des examens a fait l’objet de 13 interviews (10,32 % du total des citations), qui ont porté sur divers points :
- la difficile reconquête du mois de juin, souvent entravée par les examens anticipés, - l’absentéisme des élèves, en
ON VEUT UN ENSEIGNANT DEVANT CHAQUE ÉLÈVE.
« On veut un enseignant devant chaque élève toute l’année, et il n’y a rien de moins sûr », explique Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDENUNSA, premier syndicat de chefs d'établissements
> AFP - L’OPINION - SUD-OUEST | 27 août 2025
FAIRE TOUJOURS PLUS MAIS À BUDGET CONSTANT OU RÉDUIT !
« On nous demande d'en faire toujours plus mais à budget constant ou réduit, dénonce Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-UNSA,
majoritaire chez les chefs d'établissement. On s'attend au pire en 2026, sans compter que les budgets des collectivités territoriales ne sont pas florissants non plus.
> LE MONDE | 27 août 2025
Pour conclure sur ce sujet, le titre de la tribune libre du SNPDEN de La Réunion, publiée dans IMAZ PRESSS |e 18 août, reflète parfaitement l’état d’esprit des personnels de direction à l’aube de cette rentrée 2025 :
« Rentrée 2025 : L’urgent est fait, l’impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai…»
particulier en terminale…, - la fraude aux examens, - les cours de rattrapage organisés en amont des examens, pour compenser les heures perdues dues aux absences non remplacées d’enseignants, qui soulèvent des
questions d’équité ; - la généralisation de la consultation des résultats du bac en ligne, tendant à faire disparaître un moment symbolique fort et collectif, - l’évolution du baccalauréat et du brevet…


3 • QUELQUES HÉTÉROCLITESSUJETS
Pour finir, au cours des mois de juin, juillet et août, 29 citations ont porté sur une quinzaine de thématiques diverses, représentant 23,01 % du total des prises de parole Ces sujets, plus ponctuels ou spécifiques, témoignent de la diversité des sollicitations médiatiques adressées au SNPDEN, et de la polyvalence des élus régulièrement appelés à s’exprimer sur des sujets variés, parfois en décalage avec les préoccupations du moment�
SUJETS / NOMBRE D'INTERVIEWS
Poids
des
sujets
en nombre de citations
Poids des supports médias
/Violence des mineurs (40,48 %)
Portables en pause (13,49 %)
Rentrée et moyens (12,70 %) Examens (10,32 %)
Sujets divers (23,01 %)
En tant que support principal des interviews des élus, la presse écrite et numérique a représenté en juin, juillet et août 80 citations sur 126, soit 63,49 % du total La radio, avec 28 passages, a représenté 22,22 % du total des citations, tandis que la télévision, avec 18 passages, a représenté 14,29 %� Violence à l'école
REN
TRÉE L'ENQUÊTE DE
ENQ UÊTE REN TRÉE
L'ENQUÊTE DE RENTRÉE 2025
La rentrée : un moment essentiel dans la vie des établissements et dans celle des personnels de direction. Un moment incontournable au SNPDEN-UNSA avec une enquête désormais devenue une référence dans le monde éducatif. Avec des réponses qui, selon les années, représentent entre 25 % et plus du tiers des EPLE, avec une participation de plusieurs milliers de collègues de toutes les académies.
L'enquête de rentrée du SNPDEN-UNSA : le témoignage de votre vie professionnelle, la solidité de notre expertise !
Comme à chaque fin d'été, pendant 10 jours, le SNPDENUNSA conduit son enquête de rentrée auprès des personnels de direction. La participation, une nouvelle fois remarquable – plus de deux mille répondantes et répondants – témoigne de la vitalité de cet outil collectif. Elle reflète la diversité de notre profession : cheffes et chefs, adjointes et adjoints, en collèges, lycées généraux, technologiques ou professionnels, en milieu urbain comme en territoire rural. Cette variété garantit des résultats riches et représentatifs, offrant un panorama fidèle des réalités de terrain.
Depuis l’an passé, nous avons fait évoluer cette enquête pour en faire plus qu’un simple baromètre de rentrée : elle est désormais un espace où s’expriment les positionnements des personnels de direction face aux grandes contraintes et aux enjeux de société. S’y croisent les préoccupations liées à l’organisation de l’année scolaire et aux conditions de travail, mais aussi les attentes et les analyses face à des sujets sensibles et fortement d’actualité : l’urgence environnementale, les tensions sociales, la montée des contraintes sécuritaires, ou encore les exigences croissantes qui traversent nos établissements.
Au-delà de ces constats, l’enquête permet également de mesurer le regard porté par nos adhérentes et adhérents sur les prises de position et les actions du SNPDEN-UNSA. Cette dimension nouvelle nous importe particulièrement : elle confirme que notre organisation n’est pas seulement une voix collective, mais qu’elle s’appuie sur l’avis et l’expérience de chacune et chacun. Pour cela, nous avons ouvert un espace d’expression qualitative : des réponses rédigées, plus longues, qui traduisent la volonté des collègues de partager une analyse personnelle, argumentée, et de contribuer à l’élaboration de positions communes.
L’enquête de rentrée devient ainsi à la fois miroir et caisse de résonance : miroir de la profession dans sa diversité et sa lucidité, caisse de résonance de ses attentes et de ses engagements. Elle dit beaucoup de ce que nous vivons, mais aussi de la manière dont nous voulons agir ensemble, au sein d’un syndicat qui place la parole de ses adhérents au cœur de ses orientations. Dans un contexte où l’IA s’invite désormais dans tous les domaines éducatifs, le SNPDEN-UNSA a pris une position proactive. Loin de subir cette mutation, il l’aborde comme un chantier stratégique. Depuis janvier, plusieurs actions ont été engagées : comité de pilotage, groupes de travail thématiques, webinaires, padlet de ressources, et même un kit de présentation à destination des EPLE. L’objectif est double : donner aux collègues des outils concrets et porter une réflexion éthique sur l’usage de ces technologies.
+ DE 2000 RÉPONSES...
Si la participation des collègues est moindre cette année (3000 réponses en 2024), cela s'explique notamment par le temps de mise à disposition de l'enquête un peu plus court que les années précédentes Ceci afin de nous permettre un traitement facilité du très gros volume de réponses Ainsi, lorsqu'il nous fallait présenter les résultats de cette enquête à nos secrétaires académiques puis aux médias, c'était une course contre la montre au regard de la clôture des résultats Avec plus de 2000 réponses, c'est encore un échantillon tout à fait représentatif, qui correspond peu ou prou à 1/4 des EPLE La répartition affinée des résultats, entre chefs, adjoints, académies, classement, etc� est ainsi extrêmement proche des répartitions des années antérieures
... SELON LES ACADÉMIES
selon les académies
PLUS DE 3000 RÉPONSES... SELON LE TYPE D'EPLE
Classement des établissements
Croisement entre classement et localisation des EPLE
Localisation géographique des EPLE
Comme prévisible, nous retrouvons une répartition des établissements dans laquelle les établissements de l'éducation prioritaire sont essentiellement situés dans les environnements urbains ou périurbains�
En termes de représentativité, notre enquête résiste bien aux biais d'échantillon Ainsi, à titre d'exemple, sur la proportion d'établissements classés en éducation prioritaire, notre enquête s'appuie sur 5,87 % de collèges en REP+ alors que leur présence, à l'échelle nationale, est de 5,26 % parmi l'ensemble des collèges de France�
ÉDUCATION PRIORITAIRE
Orientations, choix et communication institutionnels : avis
Communication ministérielle 2020
Communication ministérielle 2021
Communication ministérielle 2022
Communication ministérielle 2023
Communication ministérielle 2024
Du national au local... perceptions
Très Insatisfaisant Insatisfaisant Neutre Satisfaisant
Très Satisfaisant
Orientations et choix ministériels 2025
Leur communication en direction des perdirs 2025
ORIENTATIONS ET CHOIX MINISTÉRIELS 2025 LEUR COMMUNICATION EN DIRECTION DES PERDIRS LA MISE EN ŒUVRE ACADÉMIQUE DE CES ORIENTATIONS
Cette année, nous avons souhaité affiner le regard des collègues sur la "communication ministérielle"� Il était en effet parfois difficile de bien comprendre le sens que pouvait revêtir le terme de "communication" lorsqu'il pouvait être autant assimilé aux décisions qu'aux modalités de transmissions Il faut se rappeler que cette question a émergé à l'occasion de la crise de COVID-19 et, qu'à l'époque, c'était bien la question des outils et des canaux de communication qui posait un problème important Beaucoup se remémorent, en 2020 et 2021, les communications d'abord médiatiques et les dizaines de protocoles connus tardivement par les EPLE�
C'est pourquoi nous avons découplé les orientations et les choix des modes de communication�
Les orientations et choix ministériels recueillent 68 % d'insatisfaction (44 % "insatisfaisant" + 24 % "très insatisfaisant") quand leur communication en direction des collègues génère 71 % d'insatisfaction (42 % + 29 %)�
Cette approche nous permet également de décliner académiquement le niveau de satisfaction des perdirs quant à l'application locale des orientations et choix nationaux� Le graphique ci-dessus montre bien que, plus on s'approche du local, plus la perception est positive, certainement avec une plus grande empathie en direction des ressources humaines locales, mieux identifiées
(Voir page 25 pour la répartition académique)
La stabilisation des moyens (pacte, pass Culture, etc.)
Un niveau d'insatisfaction extrêmement élevé qui répond aux baisses drastiques de moyens et aux coupes budgétaires soudaines auxquelles les collègues ont été confrontés
C'est bien le "stop and go" qui est insupportable aux yeux des collègues Bien que l'on ne puisse se résoudre à travailler chaque année avec moins de subsides, c'est aussi le peu de confiance, en termes de pilotage de ces moyens, qui est le plus pénalisant�
Avis sur la gestion des Remplacements de Longue Durée (RLD)
Insatisfaction "RLD" par académie
Avis sur la gestion des examens
TRÈS SATISFAISANT
SATISFAISANT NEUTRE INSATISFAISANT TRÈS INSATISFAISANT
2025 (COULEUR) : 2024 : 2023 :
Avis sur la réforme du LP, 1 an après (tous EPLE vs LP)
TRÈS INSATISFAISANT
TOUS (COULEUR) :
INSATISFAISANT NEUTRE SATISFAISANT TRÈS SATISFAISANT
ÉQUIPES DE LP (TRAMÉ) :
Les groupes de besoins, avis 1 an après
Très satisfaisant
Satisfaisant Neutre
Insatisfaisant
Très insatisfaisant
TOUS (COULEUR) :
ÉQUIPES DE COLLÈGE (TRAMÉ) :
Niveau d'insatisfaction des déclinaisons et pilotages académiques
NANCY-METZGRENOBLETOULOUSEBORDEAUX NICE LILLE RENNESAIX-MARSEILLECRÉTEILMONTPELLIERSTRASBOURGVERSAILLESPOITIERSNORMANDIEORLÉANS-TOURS LYON CLERMOND-FERRAND NANTES PARIS REIMS
TRÈS INSATISFAISANT : INSATISFAISANT : TOTAL INSATISFACTION :
Niveau de satisfaction des déclinaisons académiques
NANCY-METZGRENOBLESTRASBOURGCRÉTEIL LILLETOULOUSE NICE ORLÉANS-TOURSAIX-MARSEILLEBORDEAUX LYONNORMANDIEMONTPELLIER RENNES NANTES CLERMOND-FERRAND REIMS PARISVERSAILLESPOITIERS
> Gestion des examens
C'est loin d'être parfait mais ce n'est plus une question crispante comme il y a quelques années� Il faut se rappeler l'installation des premiers scanners de copies et des délais de traitements� C'est un total de 58 % de satisfaction contre 17 % d'insatisfaction.
> Réforme du LP, 1 an après
De l'avis général des répondants, la réforme du LP ne suscite que fort peu de satisfaction chez les perdirs (3,1 % de satisfaction cumulée contre 61 % d'instisfaction cumulée) Mais, pire, lorsque l'on demande leur avis aux équipes de direction des LP, directement concernées et qui ont donc mis en œuvre la réforme, le taux d'instisfaction grimpe à 83 % d'insatisfaction...
> Les groupes de besoins, 1 an après Comme pour les LP, lorsque les équipes ont expérimenté la mise en œuvre, l'avis est encore plus négatif Ce sont 70,5 % des collègues en collège qui expriment une insatisfaction contre 51 % de l'ensemble de la profession
> Niveau d'insatisfaction des déclinaisons académiques
En écho à la page 28, et en ne sélectionnant que les académies pour lesquelles le volume de réponses est suffisant, il est possible d'observer le ressenti local de nos collègues face au pilotage rectoral/départemental Ainsi, pour comprendre, c'est l'académie de Reims qui recueille le niveau d'insatisfaction le plus élevé, avec plus de 60 % d'instisfaction dont plus de 28 % de grande instisfaction� A contrario, c'est celle de NancyMetz qui voit la plus grande satisfaction (28,3 % de "satisfaisant" et de "très satisfaisant" cumulés)�
Ton état en fin d'année 2024/2025
Plutôt en forme pour appréhender les congés d'été
Dans un état de fatigue habituel après une année complexe
Très fatigué car l'année a été plutôt difficile
Complètement épuisé physiquement et moralement
2022 : 2023 : 2024 : 2025 :
On peut considérer que la fin de l'année scolaire précédente a été moins éprouvante que les années antérieures
Si la fatigue reste très largement prédominante pour les collègues à l'issue des mois de juin/juillet (63 % des collègues sont plus fatigués que ce que l'on peut estimer être "normal" après l'âpreté d'une année scolaire), un tiers des collègues estime toutefois qu'il s'agit d'un état bien ordinaire, contre seulement un quart des collègues les années précédentes�
À cette rentrée, tu te sens ?
Enthousiaste Confiant
Reposé(e) et prêt(e) à aborder cette nouvelle année scolaire
Positif(ve) mais vigilant·e
2021 : 2022 : 2023 : 2024 : 2025 :
Perplexe voire inquiet(e) sur la façon dont va se dérouler cette année scolaire (trop d'incertitudes) Encore agacé(e) par les problèmes rencontrés l'an dernier
Épuisé(e) physiquement et moralement
Avis sur la nomination des enseignants par rapport à l'année passée
Traduction statistique des informations partagées dans nos établissements et dans les médias, les nominations de personnels enseignants ont encore moins donné satisfaction à cette rentrée 2025 qu'à la précédente
On peut voir là l'ancrage "dans le réel" de la désaffection pour le métier, concomitante, il faut le dire, de cette critique de plus en plus décomplexée de la "maison" Éducation Nationale et de ses fonctionnaires�
Les tentatives de revalorisation financière des débuts dans le métier ne semblent, à l'heure actuelle, guère porter leurs fruits
2024 : 2025 : Plus satisfaisante que l'année passée Au même niveau que l'année passée Moins satisfaisante que l'année passée
Nominations des personnels à la rentrée
PERDIRS
ENSEIGNANTS
STAGIAIRES
CPE
AED
AESH
AGENT COMPTABLE / SG EPLE
PERSONNELS ADMIN� HORS SG
INFIRMIER·SCOLAIRE
ASSISTANT·SOCIAL·E
PsyEN
AGENTS DE LA COLLECTIVITÉ
DDFPT
RBDE
Modifications du TRM pendant les vacances ?
Près d'un EPLE sur 2 fait le constat de modifications du Tableau de Répartition des Moyens (TRM) durant les congés d'été Les opérations menées par les services rectoraux sont importantes mais la question se pose toutefois de la nature de ces modifications, surtout lorsqu'elles impactent les chainages de professeurs entre plusieurs établissements
Un quart des EPLE ne bénéficie d'aucune information lors de ces modifications de TRM� Sur cette question, cette large proportion reste incompréhensible au regard des capacités d'informations de bien des académies� Le principe d'une notification, d'une alerte, sans qu'elle ait besoin d'être quotidienne, à l'attention des personnels de direction, est une amélioration que nous demandons systématiquement à la Direction du Numérique pour l'Éducation et aux bureaux de gestion rectoraux
> Nominations des personnels : la situation paraît s'être aggravée, à cette rentrée� En effet, le volume d'EPLE touché par l'absence de nomination de plusieurs personnels s'est accru par rapport au constat de la rentrée 2024�
Nominations des enseignants / sur une période de 3 ans
2023 : 2024 : 2025 (COULEURS) :
Nominations des personnels enseignants / académies
> Nominations des personnels enseignants en académies : exceptée l'académie de Limoges, dans laquelle la problématique de nominations des personnels enseignants reste marginale, les autres académies sont fortement impactées par ces nominations� Conséquence probablement immédiate du cyclone Chido (décembre 2024) à Mayotte, presque tous les établissements de cette île sont touchés par le manque d'un personnel� Ailleurs, et notamment à La Réunion, à Grenoble ou à Lyon, le volume d'établissements confrontés au manque de plusieurs personnels enseignants est préoccupant, installant durablement les absences de la rentrée dans le paysage des élèves
Nominations des AESH / académies
IL ME MANQUE PLUS D'UNE PERSONNE IL ME MANQUE 1 PERSONNE
> Nominations des personnels AESH en académies : comme l'an passé, Paris arrive largement en tête des académies ayant des difficultés à pourvoir les besoins en AESH Le coût de la vie, corrélé aux temps et aux coûts des déplacements vers la capitale ne peut être compensé par la rémunération actuelle faite aux AESH�
Nominations des personnels enseignants / type d'EPLE
> Nominations des personnels enseignants selon le type d'EPLE : ce sont les lycées professionnels et les lycées avec une section d'enseignement professionnel qui pâtissent le plus des absences de personnels enseignants, à cette rentrée� Incontestablement liées aux viviers des personnels spécialisés, les carences en recrutements dans des voies spécifiques s'expriment plus crûment encore�
2025-2026 /
Des groupes de besoins (6ème & 5ème) sur quel volume ?
Groupes de besoins par rapport à l'an passé, pour la mise en place,
JE N'AI PAS PU CONSTRUIRE LES GROUPES DE BESOIN
UNE
DU
C'EST LA MÊME ORGANISATION NOUS AVONS INTRODUIT QUELQUES MODIFICATIONS NOUS AVONS TOUT CHANGÉ
Quels volumes selon le classement des collèges ?
Types de construction des groupes de besoins / académies
Mise en place d'un dispositif spécifique en 4ème et/ou 3ème
Quelles mises en place d'un dispositif 4ème et/ou 3ème selon le classement EP ?
À
cette rentrée
2025, mise en place d'un dispositif spécifique en 4ème et/ou 3ème selon les académies
> Dotations : les différentes dotations, à cette rentrée, qu'elles concernent le Pacte, les HSE ou les IMP, sont toutes en baisse
> Dotations Pacte : avec des dotations amputées d'un tiers, en moyenne, par rapport à 2024-2025, la baisse des moyens est importante Un dispositif qu'il a fallu tenter de "vendre" aux équipes enseignantes et qui, 2 ans plus tard, semble déjà à l'essouflement� Lorsque l'on examine plus en détail ce qu'il en est des dotations académiques, celle de Rennes paraît, tant sur les Pactes (- 42 %) que sur celles en Heures Supplémentaires Effectives (HSE) (- 41 %), être celle qui subit le plus fortement ces nouvelles contraintes budgétaires
Dans tous les cas, il apparaît que ces moyens annuels ne permettent pas d'assurer la couverture des besoins identifiés pour 70 % à 3/4 des EPLE !
Dotation Pacte, par rapport à l'année passée
La dotation Pacte me permet de couvrir mes besoins ?
INFÉRIEURE À L'ANNÉE DERNIÈRE
ÉQUIVALENTE À L'ANNÉE DERNIÈRE
SUPÉRIEURE À L'ANNÉE DERNIÈRE
Proportion de dotations "Pacte" reçues par rapport à l'année dernière, selon les académies ? (en %)
Etat de la dotation HSE / année 2024-2025
Je ne la connais PAS ENCORE
Je ne reçois pas d'HSE
INFÉRIEURE à l'année dernière
ÉQUIVALENTE à l'année dernière
SUPÉRIEURE à l'année dernière
La dotation HSE me permet de couvrir mes besoins ?
État de la dotation imp / année 2024-2025
INFÉRIEURE à l'année dernière
ÉQUIVALENTE à l'année dernière
SUPÉRIEURE à l'année dernière
Je ne la connais PAS ENCORE
> Protocoles et plans de la rentrée : pause numérique, portable en pause, orientation et santé mentale, les innovations ne manquent pas à cette rentrée !
> Pause numérique : les 2/3 des personnels de direction sont favorables à l'interruption de ces flux d'informations incessants via les ENT ou les solutions scolaires� Conscients de ce "lien de dépendance", l'instauration de la pause numérique est une opportunité de retrouver une plus grande sérénité au sein des EPLE et des familles�
> Portable en pause : si près de 70 % des perdirs témoignent de leur adhésion au principe de cette pause, la déclinaison pratique souffre tout de même Entre le temps passé, les personnels requis, les moyens financiers sollicités, c'est un renforcement contraignant de la loi de 2018 bien difficilement applicable�
Avis sur la "pause numérique"
Avis sur le "portable en pause"
JE SUIS TOUT À FAIT POUR
JE SUIS PLUTÔT POUR
JE N’AI PAS D’AVIS
JE SUIS PLUTÔT CONTRE
JE SUIS TOUT À FAIT CONTRE
JE SUIS CONTRE CAR CE N’EST PAS UN SUJET DANS MON EPLE
JE SUIS CONTRE CAR C’EST DE LA PRÉROGATIVE DES FAMILLES
JE SUIS POUR ET NOUS POUVONS NOUS ORGANISER À L’INTERNE
JE SUIS POUR MAIS
ATTENDS UNE DOTATION SPÉCIFIQUE
JE SUIS POUR MAIS
CELA ME SEMBLE DIFFICILEMENT RÉALISABLE
AUTRE
Mise en place du "portable en pause" dans mon EPLE à cette rentrée ?
DE RENTRÉE 2025
Si expérimentation "portable en pause", quels effets constatés ?
Je pense pouvoir mettre en place le protocole "santé mentale"
Je pense pouvoir mettre en place le plan "orientation"



DES SUJETS D'INQUIÉTUDE ?
Budget 2026 : est-ce un sujet d'inquiétude pour ton métier ?
> Budget 2026 : un sujet manifestement préoccupant pour un grand nombre de collègues� Avec un total de 75,7 % de collègues qui se sentent inquiets (cumul des "OUI, Tout à fait" et des "OUI, Plutôt"), l'actualité politique trouve des sujets qui se glissent dans la réalité des EPLE�
Baisse démographique : un sujet d'inquiétude pour ton métier ?
> Baisse démographique : également un sujet d'inquiétude pour 53,9 % des collègues, avec un effet moins prononcé que la question du budget, on peut analyser les disparités académiques qui montrent des baisses démographiques beaucoup plus fortes à certains endroits (Paris, par exemple)�
Responsabilité juridique : les récentes évolutions sont elles un frein pour ton métier ?
MES PRIORITÉS
Mes conditions d’exercice du métier
L’instabilité politique et budgétaire
Le climat social en France et/ou international L’amélioration de ma rémunération
> Mes priorités : indicateur particulièrement important pour la situation des personnels de direction, nous demandons aux collègues de mettre en avant leurs priorités, hiérarchisées parmi un ensemble de propositions
Cette année, afin d'améliorer la lisibilité des informations, nous avons choisi de ne conserver que trois priorités au lieu des quatre que nous avions encore l'an passé� Ci-dessus, vous retrouvez, sur l'axe horizontal, toutes les propositions parmi la liste des sujets qu'ils peuvent sélectionner� C'est un des moments de notre enquête qui favorise l'intégration des enjeux de la profession et ceux plus ponctuels, davantage marqués du sceau bien éphémère de l'actualité
D'une année sur l'autre nous conservons bien évidemment les sujets réguliers au cœur des enjeux de notre engagement syndical : carrière, rémunération, conditions d'exercice du métier, évaluation, laïcité, etc�
Le graphique présente la version "cumulée" de ces priorités 1, 2 et 3� Les trois rappels avec un triangle rouge sont ceux de l'année passée, afin de réaliser une comparaison�
Ainsi, l'item Les conditions d'exercice du métier est bien celui qui cumule le maximum de choix sur les trois priorités possibles, tant pour l'année 2025 (avec un total de 69,18 % de collègues qui le choisissent, dont un peu
Ma mutation, ma promotion Changements au collège (groupes de besoin…)
plus de 32 % sur leur première priorité) que pour l'année 2024 (total cumulé, pour les trois premières priorités, de 76,96 % et, si l'on ajoute la quatrième disponible l'an passé, de 88,42 %)�
Ce sujet est bien celui parfaitement prioritaire de la profession mais avec une moindre prégnance toutefois� Syndicalement, nous le maintenons et le réactivons à chacune de nos prises de positions et de nos échanges avec l'institution Nous rappelons, d'ailleurs, le Livre Blanc que nous avons publié l'année passée, après ceux de 2004 et de 2014 sur cet unique et essentiel sujet� Nous savons, parce que vous le témoignez mais aussi parce que nous le vivons en tant que personnels de direction, que la réalité de ces conditions d'exercice de notre métier est profondément impactante sur la vie professionnelle et sur la vie personnelle des perdirs
> Rémunération : l'an passé, le cumul des choix des collègues pour l'item L'amélioration de ma rémunération faisait arriver cet histogramme en deuxième position des priorités Avec un total de 43,8 % des personnels qui indiquaient là leur préoccupation en 2024, nous entrions, à ce moment, dans la concrétisation effective des avancées obtenues sur la rémunération (RIFSEEP, progression à la hors classe, passage à la hors échelle B bis, etc ) Les fiches de paye n'étaient pas encore
La montée des extrémismes en France
L’école inclusive Ma carrière après “perdir”
Mes priorités 1, 2 et 3 - 2025
PRIORITÉ N°1
PRIORITÉ N°2
PRIORITÉ N°3
L’avenir de la Voie Pro. Mon évaluation
arrivées� Ce sujet semble, à cette rentrée 2025, d'un peu moindre importance, avec un niveau cumulé, cette année, de 29,57 % des collègues qui en font une priorité Cependant, la commission Carrière du SNPDEN-UNSA poursuit son travail de fond permettant d'accroître, dans un contexte budgétaire particulièrement incertain et contraint, le niveau de rémunération des personnels de direction� À ce sujet, l'hypothèse retenue d'une augmentation du taux d'accès à la hors classe, pour l'année 2026, après les 15 % de 2025, de 16 % au lieu des 17 % promis par quatre ministres de l'Éducation nationale successifs est un insupportable désengagement de la parole de l'État (voir notre Lettre de Direction n°2025-11 du 08 octobre)
> L'actualité pédagogique : troisième sujet, à la rentrée 2024, par ordre décroissant des priorités pour les collègues, celui des changements au collège et, particulièrement, des groupes de besoins, avec 38 % des réponses�
Nous le retrouvons, à cette rentrée 2025, en sixième position avec un niveau d'engagement de 19,13 %� Cette diminution rappelle, comme pour la question de la rémunération, que la mise en place de ces "réformes" inquiètent profondément les perdirs Leur accumulation incessante, depuis sept ministres, ne peut que plonger
La laïcité L’école face au défi climatique
les collègues dans un sentiment d'angoisse persistant et répété
Pour ce qui est des groupes de besoins, on notera que la possibilité - légitimée par le rapport de l'Inspection
Générale sur ces groupes - d'une grande souplesse, permet à chacun de retrouver une plus grande sérénité�
> L'actualité sociale : à la rentrée 2024, le sujet de L'instabilité politique depuis le mois de juin 2024 recueillait 18,45 % de réponses cumulées À cette rentrée 2025, la bascule est très forte, avec près de 40 % de choix cumulés pour l'item L'instabilité politique et budgétaire et, en écho, le même volume pour celui du climat social en France et/ou international
Ces questions sociétales font leur entrée d'une manière massive dans la sphère des préoccupations des personnels de direction� Ce sont d'ailleurs ces items qui "absorbent" les reculs des autres sujets�
Cet environnement extrêmement instable et mouvant est un enjeu très fort des temps à venir� Avec un nouveau gouvernement, des risques élévés de dissolution de l'Assemblée nationale, la place des organisations syndicales telles que le SNPDEN-UNSA, de la culture et de l'expérience réformiste et de négociation de notre fédération et de notre union sont des atouts essentiels pour trouver un chemin qui profite à la profession
MON AVIS SUR LE SNPDEN-UNSA
Opération transparence s'il en est, notre enquête, à chaque rentrée, propose aux collègues qui répondent de donner leur avis sur nos positions, sur ce que nous mettons à leur disposition, sur les outils que nous essayons de développer pour leur venir en aide et les acompagner de la meilleure façon
C'est aussi un moment de vérité sur la communication que nous avons avec nos adhérents et, au final, sur les engagements que nous prenons en leur nom et pour lesquels ils nous mandatent
Soutien & accompagnement professionnels
> Avis sur le SNPDEN-UNSA : de manière générale, les avis sur le SNPDEN sont positifs et tendent à devenir très positifs au fil des ans
Sur le soutien et l'accompagnement, ce sont 74 % de satisfaction, 79 % sur les informations et l'accompagnement en lien avec les questions de carrière, 87 % sur la communication avec les adhérents, 82 % pour les outils et services proposés, 70 % pour les formations et les cycles de webinaires, 55 % pour les lundis syndicaux, 66 % pour les actions et les prises de positions, locales ou nationales�
Ces chiffres, déjà bons, sont encore améliorés si l'on ne regarde que l'échantillon des adhérents en excluant ainsi les collègues qui ont répondu (merci à eux !) mais qui ne sont "Pas concernés"
Pour mieux identifier le vrai niveau de satisfaction, il convient d'ailleurs d'examiner les réponses qui sont, au contraire, "insatisfaisantes" : elles ne sont que de 4 % pour le soutien et l'accompagnement professionnels, de 4 % également pour les
informations et l'accompagnement liés à la carrière, de 1 % sur la communication en direction des adhérents, de 1,2 % pour les outils et les services proposés, de 0,7 % sur les formations et les cycles de webinaires, de 0,9 % sur les lundis syndicaux et de 10 % sur les prises de positions
On le voit, en choisissant cette focale, les avis sont très favorables et, surtout, en progression constante depuis quelques années�
Les bascules d'un avis vers un autre se font ainsi souvent au profit de celui "Très satisfaisant" lorsque celui "Satisfaisant" diminue
Reconnaissons-le sans fausse modestie, c'est une vraie marque de confiance à laquelle nous travaillons chaque jour
Nous vous remercions de ces retours qui marquent l'investissement de tous les élus de notre organisation et le travail continu d'expertise et de crédibilité de notre parole syndicale.
Informations et accompagnement (carrière, mobilités, promotions)
Communication envers les adhérents
Outils et services proposés
Formations et cycles de webinaires
Lundis syndicaux / Lundis des adhérents
Actions & prises de positions (locales et nationales)
Avis général sur le SNPDEN-UNSA
> Avis général sur le SNPDEN : en guise de résumé des avis, nous sollicitons les personnels de direction pour répondre à cette question simple : "Que pensez-vous du SNPDEN-UNSA ?"
Nous avons agrémenté cette question, à cette rentrée 2025, et pour la seconde fois, de la possibilité de rédiger un avis qualitatif, aussi long qu'il était souhaité�
Statistiquement, on observe la confirmation d'un avis globalement satisfait à 80 % des répondants et de 4 % d'insatisfaits
À y regarder de plus près, il faut observer la dynamique dans laquelle notre organisation semble se trouver : des avis satisfaits en hausse et qui tendent encore davantage vers le "Très satisfaisant", des avis insatisfaits qui décroissent au fil des ans� On passe ainsi de 7 % d'instisfaction en 2021 à 6 % puis désormais à 3,8 % pour cette rentrée 2025�
Nous poursuivons sur cette voie, au contact de chaque adhérent grâce à la force de notre maillage territorial�
Ces avis sont extrêmement précieux pour nous et pour vous : ce sont ces données qui nous obligent et nous guident� Elles font parfaitement écho aux mandats et aux motions que vous produisez dans chaque département, dans chaque académie�
Nous ne pouvons d'ailleurs que vous inviter à participer le plus vigoureusement possible aux réunions qui se déroulent à côté de chez vous
Assemblées Générales départementales ou académiques sont les lieux de la parole partagée et du soutien collectif qui nous souhaitons tous
ANALYSE MOBILITÉ
ÉLÉMENTS D’ANALYSE DU MOUVEMENT 2025
Depuis trois ans, les commissaires paritaires nationaux du SNPDEN-UNSA se sont constitués en groupe d’accompagnement à la carrière (GRAC). En y associant les candidats non élus, il se compose de quatorze membres dont la vocation est de vous proposer un accompagnement personnalisé dans votre carrière, notamment dans le processus de mobilité, de l’intention en septembre aux ajustements et recours de l’été suivant.

Didier Donati
Membre du Groupe d'Accompagnement à la Carrière (GRAC)
Chaque année, nous essayons de faire progresser nos outils d’analyse et de mettre à jour l’information que nous partageons avec vous. Avec cette analyse du mouvement 2025, nous souhaitons mettre au service de nos lecteurs :
• la transparence la plus complète possible sur le mouvement, y compris en analysant les chaînes reconstituées dans leur ensemble pour la première fois;
• des conseils à jour pour aider à construire votre projet de mobilité pour 2026 en bonne connaissance de cause.
Pour les données statistiques, la direction de l’encadrement (DE) fait un réel effort de transparence.
La liste des postes attribués au mouvement a été communiquée à chaque tour avec, peu de temps après, la liste des postes restant vacants. Il n’y manque que les noms.
Grâce à la mobilisation du réseau des élus locaux et du GRAC, la reconstitution du mouvement, particulièrement au premier tour, est devenue très efficace. Cela ne remplace pas la publication mais cela nous a tout de même permis, pour la première fois, de partager avec nos adhérents :
• les chaînes, qui permettent de comprendre la mécanique du mouvement;
• la publication des postes qui restent susceptibles d’être vacants après le premier tour, afin d’orienter recours et extensions de vœux pour les tours suivants.
En complément des données qualitatives fournies par la DE, cette année il y a eu 2397 mutations contre 2167 l’an dernier. La reconstitution du mouvement est aussi une source précieuse pour analyser les mobilités: 1691 mobilités sur postes de chef d’établissement cette année (1484 l’an dernier) et 706 mobilités sur postes d’adjoint (683 l’an dernier).
Une participation croissante avec un nombre de postes vacants de chef en augmentation sur les phases 2 et 3.
Le nombre de postes de chefs vacants au premier tour est plutôt stable cette année par rapport à 2024 : 503 en mars 2025 (502 en 2024, 544 en 2023, 637 en 2022) mais avec un total de 860 postes vacants de chefs sur les 3 tours contre 752 en 2024, au final le nombre de postes de chefs vacants est en augmentation. En fait au 2ème et 3ème tour il y a eu un nombre nettement plus important de postes de chefs vacants par rapport à l’an dernier : 221 contre 144 en 2024 au tour 2, 136 contre 108 en 2024 au tour 3.
Le nombre de postes de Proviseur de Lycée de catégorie 4 et 4ex vacants est plutôt stable cette année, il y en avait 147 en 2022, 119 en 2023, 142 en 2024, 143 en 2025. Ces postes entraînent en général un nombre de mutations important. La participation est encore en augmentation
Postes vacants
cette année : 4769 candidats en 2025, 4377 en 2024, 4200 en 2023. 54 % des participants sont des femmes (50% en 2021).
Cela correspond à la représentation des femmes aujourd’hui dans le corps des personnels de direction.
Près d’1/3 du corps a participé au mouvement cette année : 32,5 % ce qui est en augmentation (29,6 % en 2024, 28,5 en 2023, 31,3 en 2022). 10,25 % des participants au mouvement avaient 7 ans et + sur leur poste (10,44% l’an dernier). 51 collègues ayant 9 ans et + sur poste ont participé au mouvement. (48 l’an dernier).
Le nombre de postes bloqués reste faible et n’entrave pas réellement les opérations de mobilité : 60 postes concernés en 2025 (77 en 2024, 63 en 2023, 85 en 2022).
POSTES VACANTS EN MARS 2025
POSTES VACANTS EN LYCÉES 4 ET 4EX SUR LES 3 TOURS
Participations et nombre de mutations
POSTES OBTENUS
LE TAUX DE SATISFACTION
GLOBAL EST DE 50,3 % DE DEMANDES SATISFAITES. (49,8 % EN 2024).
Le mouvement pour les chefs a été plus ouvert pour les mobilités interacadémiques : 20,11 % cette année contre 16,91 % inter académiques en 2024 (17.63 % en 2023 et 16,74 % en 2022). Cela reste plus ouvert pour les adjoints, avec un pourcentage d’entrants de 36,12 % de mouvement inter-académique alors que c’était seulement 21,4 % en 2022 contre 36 % en 2023 et 33,24 % en 2024. La situation est bien sûr très contrastée d’une académie à une autre. Des académies très demandées se montrent plus ouvertes cette année comme AIX-MARSEILLE 23,81 % PARIS 24,14 % ou BORDEAUX 20,75 % ou MONTPELLIER 22,41 % pour les chefs. En revanche d’autres se referment comme NICE 15,79% (l’an dernier 25,81 %) de chefs entrants, Des académies attractives restent très difficiles d’accès pour des extérieurs comme TOULOUSE (19,6 %). Ces taux sont à lire avec précaution puisque nous ignorons les taux de pression par académie. Il est donc naturel que certaines académies peu demandées aient un
taux d’ouverture faible comme STRASBOURG 2,94 %, NANCY-METZ 7,94 %, LILLE 9,09 % ou VERSAILLES 8,55 % CRETEIL 9,73 % BESANCON 9,38 %. On note cette année que des académies plutôt peu demandées habituellement ont un taux d’entrants plus importants : NORMANDIE 23,23 % CLERMONT FERRAND 28,95 %, LIMOGES 29,17 %, ORLEANS-TOURS 28,24 %
Certaines académies attractives accueillent un taux important d’adjoints extérieurs AIXMARSEILLE 47,22 %, MONTPELLIER 46,15 %, NICE 65,2 % PARIS 51,54 %
Sur certaines académies nous constatons que les extérieurs rentrent plutôt comme chef sur des postes de petites catégories (LIMOGES, GRENOBLE, NORMANDIE, CLERMONT FERRAND).
La mise en place des entretiens 4EX n’a pas occasionné plus de mobilités interacadémiques car le taux de mobilité des 4ex en intra reste très élevé à 73 % stable par rapport aux années précédentes. Nous avons cependant pu constater sur les 4ex plus de mutations interdépartementales c’est le cas notamment sur BORDEAUX ou MONTPELLIER.
Au niveau départemental, sur les postes de chefs, la Gironde, l’Isère, le Gard sont les départements qui ont accueilli le plus d’extérieurs cette année. Les Pyrénées Atlantiques et l’Orne sont les deux départements qui ont accueilli le plus d’extérieurs sur des catégories 1 ou 2.
Mouvement inter intra 2025
ACADEMIES
CHEFS




Nombre de mutations par fonction & académie
Flux entre académies pour les postes de chef et flux entre académies pour les postes d'adjoint à consulter sur notre site
Nombre de mutations par fonction et académie
NOMBRE DE PERSONNES : (EXEMPLE EN ROUGE) O 10
WALLIS ET FUTUNA VERSAILLES TOULOUSE STRASBOURG REUNION (LA) RENNES REIMS POLYNESIE FRANCAISE POITIERS PARIS ORLEANS-TOURS NOUVELLE-CALEDONIE NORMANDIE NICE NANTES NANCY-METZ MONTPELLIER MAYOTTE MARTINIQUE LYON LIMOGES LILLE GUYANE GUADELOUPE GRENOBLE DIJON CRETEIL CORSE CLERMONT-FERRAND BORDEAUX BESANCON AMIENS AIX-MARSEILLE
Postes de provenance selon le poste obtenu
Mobilités après les 3 tours
QUE FONT LES COMMISSAIRES PARITAIRES
MEMBRES DU GRAC
Cette année, près de 1000 entretiens conseil de mutation, en présentiel, en visio, voire au téléphone, ont été assurés par les membres du GRAC, seuls ou avec la participation de relais académiques. Mais nous sommes sollicités toute l’année par les collègues. Plus vous le faites tôt, mieux c’est.
Un dossier bien construit et téléversé sur la plateforme est le point de départ indispensable. Chaque année, lorsque nous découvrons des dossiers plus tard dans la procédure, nous constatons des erreurs ou des maladresses stratégiques lorsque les collègues ont constitué seuls leur dossier. Il ne faut pas hésiter à consulter et vous reporter aux documents variés que nous mettons à votre disposition : 4 pages mutations désormais déclinées dans chaque académie, présentation dans les assemblées générales académiques, carte interactive des postes capsules vidéos, webinaires…
Connectez-vous sur le site du SNPDEN, tout
y est : des informations sur les postes, des modèles pour les lettres de motivation, les demandes de révision d’évaluation ou de lettres codes. Et pour la troisième année consécutive, la grande enquête sur les logements de fonction afin d’affiner vos choix. Bonne lecture !
Les entretiens individuels sont l’occasion d’analyser avec vous votre dossier : vos étapes de carrière et votre évaluation, la hiérarchisation et la formulation de vos vœux. Le GRAC vous fera profiter en direct, grâce à son expertise, d’informations recueillies sur les postes depuis plus de dix ans, sans cesse mises à jour, afin que vous puissiez obtenir, dans la mesure du possible, satisfaction.
Courant décembre et janvier, nous portons vos dossiers, en académies ou devant l’administration centrale, lors de bilatérales riches et toujours constructives. Chaque année, nous présentons dans le détail plusieurs centaines de dossiers. Priorités légales, situations
particulières, vœux sur plusieurs académies, nous attirons l’attention avant que le mouvement ne soit bouclé. Cela permet de trouver des solutions à des situations parfois compliquées et même de temps à autre, inconnues de la Direction de l’Encadrement.
À chaque tour du mouvement, nous nous réunissons pour le reconstituer à partir des informations transmises par les adhérents et les élus. Sont mobilisés les 14 membres du GRAC, 3 personnels du siège et des dizaines d’élus en académies et dans les départements. Certes, nous regrettons que l’administration ne publie pas les résultats à l’issue de chaque tour, de façon nominative, comme elle le fait pour les promotions sans que nul ne s’en offusque. Mais puisque ce n’est toujours pas le cas, la reconstitution nous permet :
• un accompagnement des collègues qui n’ont pas obtenu satisfaction, notamment s’ils envisagent de faire un recours ou des extensions. De très nombreux collègues se sont connectés à notre visio nationale “recours et extension” après le premier tour, preuve que nous répondons là encore à un réel besoin.
• une reconstitution des chaînes du mouvement qui contribue à sa lisibilité
• une extraction des postes susceptibles d’être vacants qui reste dépendante du taux de reconstitution.
Nous avons porté 160 recours et demandes de révision d’affectation en audience après les 2 premiers tours (206 recours en 2024 ,150 en 2023). Les collègues ont désormais bien intégré la logique des recours, qui ne consiste pas à contester la mutation d’un collègue, mais à demander une solution lors des tours suivants. Nous n’avons pas eu cette année de recours écrit sous le coup de la colère et desservant leur auteur. Nous y avons en revanche souvent retrouvé le modèle proposé par le SNPDENUNSA et les conseils dispensés en webinaires. Néanmoins, encore des collègues envoient leur recours à l’administration en nous désignant, mais sans nous transmettre ni leur dossier ni leur courrier de recours. Dans ce cas, nous nous contentons d’écouter les réponses de l’administration sans pouvoir argumenter et appuyer le dossier.
Nous avons bénéficié d’une écoute bienveillante mais un nombre croissant de demandes légitimes n’ont pu être satisfaites, faute d’avoir assez de postes disponibles dans les zones demandées. L’administration est tenue de répondre dans un délai de deux mois. Cela a parfois conduit à l’envoi de courriers qui donnaient l’impression qu’il n’y aurait pas de solution alors qu’un recours reste valable jusqu’à la fin des opérations de mutations, donc le 31 août. Nous avons alerté la direction de l’encadrement qui partage ce constat et réfléchit à une autre solution.
FEMMES HOMMES, L’ÉGALITÉ
PROGRESSE MAIS AU NIVEAU DE L’ÉVALUATION IL Y A TOUJOURS
ÉCART IMPORTANT MÊME
S’IL A TENDANCE À SE RÉDUIRE.
ÉVALUATION
La représentation des femmes dans le corps ne cesse d’augmenter. Désormais, les femmes sont majoritaires dans le corps des PERDIRS et également majoritaires dans l’accès à un premier poste de chef d’établissement : 61 % des 348 adjoints nommés sur poste de chef au 1er tour étaient des adjointes, c’était 60 % en 2024 et 50,6 % en 2021 et la progression a été régulière. C’est le juste reflet de la place des femmes dans le corps des personnels de direction.
Nous continuons donc à dénoncer une évaluation des femmes personnels de direction en retrait par rapport à celle des hommes, même si nous constatons que l’écart s’est considérablement réduit. L’évaluation mobilité à 5 niveaux (de N1 au plus bas jusqu’à N5 pour le plus haut) montre toujours une inégalité de traitement genrée. Les items les plus élevés ou N5, représentent 16,15 % des items des hommes et seulement 10,01 % de ceux des femmes. Puisque les académies peuvent attribuer entre 15 et 20 % de N5, et que la moyenne nationale est de 12,4 % cette année, elles pourraient donc bien mieux évaluer les femmes sans dégrader l’évaluation des hommes. Certes, la direction de l’encadrement prend en compte cette différence d’attribution entre les académies dans le départage des candidats. Mais nous ne disposons toujours pas de
données genrées par académies sur l’évaluation (prospective comme professionnelle), qui nous permettraient d’interroger les pratiques locales. L’administration centrale, qui tient ces données à jour, pourrait faire acte de transparence dans ce domaine, au bénéfice des évalués, comme des évaluateurs.
A l’autre bout de l’échelle de notation, cette année, le cumul des niveaux 1 et 2 s’élève à 5,51 % des items masculins et 7,57 % des items féminins, cet écart s’est fortement réduit depuis 2 ans. Les femmes ont en majorité des N3 (42,35 %) alors que chez les hommes ont une majorité de N4 (45,26 %) Après il serait intéressant de pouvoir disposer du détail par fonction. Il reste encore un effort à faire pour inverser cette tendance.
La répartition des évaluations selon le genre
Hommes
Femmes
QU’EST-CE ÉTABLISSEMENTQU’UNCOMPLEXE ?
Nous n’avons pas réussi à obtenir une vraie transparence sur ce dossier, l’administration refusant de communiquer un fichier complet. L’information existe dans Colibris, mais il faut aller la chercher établissement par établissement. On constate alors qu’elle est parfois manquante, datée ou franchement difficile à comprendre. Peut-on sérieusement penser qu’un REP+ n’a aucun critère de complexité ? Ou bien qu’un collège qui a usé trois chefs en trois ans est sans
complexité sur le plan des ressources humaines ?
Pourtant l’administration continue à utiliser cette donnée bien trop aléatoire pour signaler aux candidats à la mutation qu’ils peuvent accéder ou pas à un établissement “complexe”. Il y a là un vrai chantier à venir. C’est un enjeu de transparence important dans le mouvement et nous ne pouvons pas nous satisfaire d’une absence de réponse.
De l’importance des vœux
SATISFACTION VOEUX
Plus des ¾ des collègues qui ont participé à la mobilité n’ont fait que des voeux sur des postes de chef d’établissement, 10 % font les deux types de voeux et 14 % postulent uniquement sur des postes d’adjoint. Au niveau national, la part des femmes qui ont participé à la mobilité est de 54 % avec des disparités sur le territoire (65,4% sur Versailles et seulement 47,8 % sur Mont pellier et 50% sur Nice) La tendance est la même depuis plusieurs années : près de la moitié des collègues mutés a obtenu satisfaction sur l’un de ses trois premiers vœux. En 2025 au 1er tour: 54 % obtiennent une mutation sur les 3 premiers voeux, en 2024, sur les 3 phases de mobilité ces voeux représentaient 47,1 % des postes obtenus (51,2 % en 2023, 52,6 % en 2022, 50,4 % en 2021, 48 % en 2020). Il y a bien sûr des nuances à faire en fonction des académies, de la taille de leur mouvement et de leurs contraintes. Mais en règle générale, l’administration s’attache manifestement à donner satisfaction aux
participants à la mobilité sur ce qu’ils veulent vraiment. Il y a donc un enjeu fondamental à bien penser ses premiers voeux. S’ils sont cohérents avec votre évaluation (CREM) et votre étape de carrière, ils peuvent permettre d’aboutir.
Le taux de satisfaction du premier voeu est stable autour de 30 % en 2025 ( 28,1 % en 2024, 28,8 % en 2023, c’était 31,7 % en 2022, 29 % en 2021).
Au premier tour ce taux était de 32 % cette année contre 30 % l’an dernier.
67 % des candidats mutés en phase 1 obtiennent une mutation dans leur 5 premiers voeux. (64 % en 2024).
Si le choix des premiers vœux est décisif, cela ne veut pas dire pour autant qu’il ne faut faire que peu de vœux et des vœux restrictifs.
Concernant les extensions, habituellement le taux de satisfaction est autour de 25 % soit plus d’¼ du mouvement. Et souvent les premiers voeux d’extension (ceux de rang 11, 16 et 21) sont ceux
qui obtiennent le plus de satisfaction. Il faut noter également que 5 % des collègues ont été mutés hors voeux lors de la 1ère phase du mouvement (3 % l’an dernier). A noter que cette année 3 % des collègues sont nommés en phase 1 sur leur 10e voeu (2 % l’an dernier) ce qui confirme qu’il ne faut jamais mettre dans ses derniers voeux un établissement qu’on ne souhaite pas car on peut être muté sur son dernier voeu.
Depuis quatre ans, une nouvelle tendance se confirme : si les vœux de type établissement représentent trois quart du mouvement, le quart restant est rendu possible par des vœux larges ; et ce, dès les premiers rangs de vœux. 10,5 % des vœux satisfaits au premier rang n’étaient pas des vœux établissement. Et cette proportion augmente au fur
SUIS-JE VRAIMENT OBLIGÉ DE BOUGER ?
Tous les territoires ne sont pas égaux dans ce domaine. Certes, la tendance nationale est plutôt de refuser les demandes de dérogations à l’obligation de mobilité.
Notre obligation statutaire de mobilité est vécue et parfois appliquée différemment selon les territoires.
La tendance n’est pas de satisfaire les demandes de dérogation : le taux de dérogation accepté pour les collègues qui demandent à ne pas muter à 9 ans est pour l’instant stable (56 % en 2023, 58 % en 2022).
Et le nombre des candidats concernés diminue depuis plusieurs années : 156 en 2021, 140 en 2022, seulement 125 en 2023, 102 en 2024, autour de 100 en 2025. La réforme des retraites pourrait entraîner une inflation des demandes et nous vous conseillons fortement d’anticiper un refus. Les demandes successives auront peu de chances d’aboutir.
et à mesure que l’on descend dans la hiérarchie des vœux. Bien sûr il faut garder en tête la cohérence de son projet et ses priorités : élargir autant qu’on peut le souhaiter, sans se retrouver à demander un établissement que l’on ne voulait surtout pas obtenir. Mais dans un contexte où les vœux sont majoritairement des vœux établissements et où les collègues se concentrent (et donc se concurrencent), sur les postes annoncés vacants dans COLIBRIS, les voeux larges donnent de réelles chances d’aboutir. C’est d’autant plus vrai sur les académies difficiles d’accès. La connaissance de la carte des postes par les membres du GRAC ou les élus académiques et départementaux, lorsque vous les avez sollicités, était un atout de plus.
Attention, en cas de refus de la dérogation on n’obtient pas forcément ce que l’on veut si les vœux sont très exigeants ou géographiquement étroits. Comme pour les réintégrations, le risque d’être muté hors voeux est réel et chaque année quelques collègues regrettent amèrement de ne pas avoir donné plus d’ouverture à leurs voeux.
Seulement 10 adjoints sont devenus proviseur de lycée cette année, cela s’explique par le fait qu’il y a d’une part une volonté de carrière de plus en plus progressive et probablement un effet du RIFSEEP. 30 adjoints étaient directement devenus proviseurs en 2024 sur les deux premiers tours. Il est désormais habituel de faire deux postes d’adjoint avant de devenir chef, le plus souvent comme principal en catégorie 1, 2 ou 3. Par ailleurs, seulement 5 adjoints ont muté sur un poste de chef en catégorie 4. Dans le mouvement, il y a bien sûr des exceptions : Mayotte, REP+, régularisations d'intérim, demande à 3 ans sur des zones peu attractives. Mais globalement, un adjoint devient très rarement chef directement en catégorie 4.
C’est plutôt à partir du 2e poste de chef, voire du 3e, qu’on peut prétendre à devenir proviseur, sur catégorie identique ou inférieure à celle détenue en collège. Vouloir s’affranchir de ce parcours
expose à des déconvenues. Il arrive bien souvent qu’un adjoint qui a 7 ans d’ancienneté dans le poste et espérait accéder directement à un poste de chef, voit, avec amertume, passer devant lui des camarades de promotion qui ont pris un deuxième poste d’adjoint au bout de trois ans et, de ce fait, ont obtenu une meilleure évaluation…
La majorité des adjoints de collège quand ils mutent c’est sur un poste de principal (38 % des mutations des ADCG, en 2024 34 %), cela passe à 49 % (47,5 % en 2024) pour les adjoints de LP et à 60 % (69,2 % en 2024) pour les adjoints de lycée.
On constate, depuis plusieurs années, que la majorité des collègues adjoints qui mutent sur un poste de PACG vont sur un PACG de catégorie 2 à 52 % (contre 20 % sur PACG 3) ce qui veut dire que les adjoints qui ne demandent que des postes de principal catégorie 3 limitent leur chance d’obtention d’une mobilité car ils sont en concurrence avec des chefs.
Mobilité des adjoints après 1er et 2e tours
Au 1er tour, sur les 348 adjoints qui ont muté, les femmes sont 213 ce qui représentent 61 % des adjoints qui sont devenus chef.
Enfin sur les lycées 4EX, au 1er tour : 75 % des mutations sur ces postes sont des mutations de chef d’établissement qui étaient déjà proviseur de lycée, ce qui est stable par rapport aux années précédentes. Par ailleurs, les entretiens 4ex ne semblent pas avoir engendré plus de mobilité interacadémique puisque 68 % du mouvement des 4ex se fait en intraacadémique. Personne n’est obligé d’organiser sa carrière pour devenir chef rapidement. Mais si c’est ce que vous souhaitez, nous ne pouvons que vous conseiller d’adapter votre stratégie au territoire. Vous ne pouvez pas jouer plusieurs priorités à la fois. Devenir chef, mais dans un secteur géographique réduit et prisé, seulement dans des établissements hors éducation prioritaire, à l’usage, ne marche que très rarement. Pour atteindre cet objectif, il est conseillé de
privilégier les académies et zones géographiques moins concurrentielles (voir plus haut), l’éducation prioritaire, les postes en catégorie 1 ou les 2 sans adjoint.
On constate cette année au premier tour que l’ancienneté moyenne dans le corps des personnels de direction d’un adjoint pour devenir chef est de 7,7 ans contre 8,2 ans l’an dernier. Attention cette baisse est relative car par exemple sur Aix-Marseille elle est passée de 9 ans à 8 ans mais cette année il y a eu plusieurs adjoints qui sont devenus chef avec peu d’ancienneté sur les départements alpins et sur des catégories 1, en réalité sur le département du 13 l’ancienneté n’a pas baissé elle dépasse toujours les 9 ans. Sur certaines académies, l’ancienneté reste en dessous de la moyenne nationale: Amiens, Créteil, Dijon, Poitiers, Grenoble, Versailles.
Adjoints qui deviennent chef apres 1er tour
Adjoints qui deviennent chef apres 1er tour en %
Mobilités après les 3 tours
Adjoints qui deviennent chefs
LIRE ET COMPRENDRE LES CHAÎNES
Une chaîne de mutation est ouverte par la vacance d’un poste. (Départ à la retraite, changement de corps…) Lorsqu’une nomination intervient sur ce premier poste, elle forme un maillon en libérant le poste d’origine du personnel nommé. Lorsque celui-ci est pourvu à son tour, cela forme un deuxième maillon. Et ainsi de suite. Plus le poste est important en termes de catégorie, plus la chaîne sera longue, dépassant parfois les frontières de l’académie. Le tableau et le graphique présentent le classement des
académies par la médiane des longueurs de chaîne pour les mouvements des chefs. Exemple, l’académie d’AIX-MARSEILLE a fait 38 chaînes et la longueur médiane de ces chaînes est de 2 maillons soit 3 postes.
Les académies les plus performantes sont celles qui ont une médiane importante et c’est d’autant plus significatif en terme de mobilité lorsque des académies avaient peu de postes vacants donc peu de chaînes.
Classement des academies par la médiane des longueurs des chaines
Classement des académies par la médiane des longueurs des chaines
Un autre indicateur intéressant pour la mobilité sur poste de chef d’établissement réside dans la comparaison entre les académies du rapport entre le nombre de mutations et le nombre de postes vacants.
Celles dont le coefficient est le plus important sont celles où les mutations ont été les plus favorisées et ce coefficient peut être plus élevé pour une académie lorsque de nombreux chefs ont obtenu des postes de chef dans d’autres académies.
Cette année, les académies qui ont les chiffres les plus favorables sont Strasbourg, Nice, Poitiers, Rennes et les moins performantes sont ClermontFerrand, Nantes , Guyane, la Réunion et OrléansTours.
Ce coefficient ne tient pas compte de la catégorie des postes de chefs vacants, les académies qui ont beaucoup de postes vacants de petites catégories font forcément des chaînes moins longues.
QUELLES PERSPECTIVES DE
MUTATIONS POUR 2026 ?
Une démarche de mutation se construit bien en amont. S’informer, comme vous le faites en lisant cet article, est essentiel. N’hésitez pas à parcourir les autres ressources disponibles sur le site Internet dans sa nouvelle version. Et surtout, demandez conseil. Les commissaires paritaires et l’ensemble des élus locaux sont là pour ça.
Demander sa mutation c’est bien sûr d’abord un projet individuel. Il importe dans ce cadre d’être au clair avec sa priorité et d’éviter d’en avoir plusieurs à la fois. Mais muter c’est aussi participer à une opération au cadre très contraint.
N’attendez pas d’avoir finalisé votre dossier pour profiter de l’expertise des commissaires paritaires et des relais locaux : commissaires paritaires académiques, SD ou SA.
Pour retrouver vos interlocuteurs sur www.snpden.net
Principaux

enseignements
à retirer des mouvements précédents.
LA LOI DE L'OFFRE ET DE LA DEMANDE
MOUVEMENT INTER ET INTRA
Certaines académies sont difficiles d’accès. La direction de l’encadrement fixe avec les académies un nombre de postes qui peuvent donner lieu à des mouvements interacadémiques, et en pratique, le mouvement ne va pas au-delà. Dans chaque académie, il faut réserver des postes d’adjoints pour les personnels de direction stagiaires et des postes de chefs pour les adjoints qui sont dans une mobilité intraacadémique.
Nous avons constaté cette année une tendance marquée à l'horizontalisation du mouvement interacadémique. Il était déjà difficile d’obtenir à la fois une nouvelle académie et un poste promotionnel dans certaines académies. Avec la baisse du nombre de chefs disponible, la tendance se diffuse un peu partout. Cela signifie que, sauf dans les académies déficitaires : - soit on devient chef dans son académie d’origine et on demande l’académie que l’on souhaite pour
le poste d’après ; - soit on bouge en tant qu’adjoint dans l’académie que l’on souhaite et c’est quelques années plus tard que l’on demandera à y devenir chef.
Les documents utilisés pour les opérations de mutation peuvent faire naître de faux espoirs. Avoir une lettre code favorable sur un type de poste ne garantit en rien d’y accéder.
C’est l’ensemble du dossier qui est pris en considération : ancienneté dans le corps et dans le poste, qualité des évaluations (évaluation professionnelle, évaluation prospective). Votre dossier est comparé aux autres pour chaque poste étudié. Se comparer en n’ayant qu’une partie des informations, par exemple par rapport à des camarades de promotion, peut être trompeur. Dans un mouvement restreint, beaucoup de dossiers sont en concurrence, sur les mêmes voeux, avec des évaluations très proches.
Le degré de précision de votre voeu est beaucoup moins important que son rang. Trop de collègues font des vœux trop précis et trop restreints en phase initiale et se concentrent sur des listes de postes vacants et susceptibles d’être vacants. La bonne stratégie reste encore
RAPPROCHEMENT DE CONJOINT
En pratique, la mutation en poste double (deux conjoints perdir voulant muter en même temps) est toujours compliquée mais cette année des solutions ont pu être trouvées. Mais il est beaucoup plus sûr et efficace de muter l’un après l’autre ou de façon individuelle. Certes, il y a un risque d’être séparé un an, mais en pratique les demandes sont accompagnées, nous les suivons aussi et il est fréquent que les situations soient réglées au plus tard avant la fin du mouvement suivant.
Attention, un rapprochement de conjoint c’est en principe une mutation sur poste équivalent: même emploi, même catégorie. Sauf exception, on ne progresse pas dans la carrière à l’occasion d’un rapprochement de conjoint ; il faut donc éviter de ne mettre que des vœux de chef si on est adjoint ou que des vœux de catégorie supérieure. Si on souhaite une zone géographique précise ou en forte tension, il est même parfois préférable d’avoir aussi dans ses vœux des catégories inférieures à celle détenue. Avec l’effet d’amortisseur du RIFSEEP, on ne perd en principe que la part de BI correspondante.
La règle du temps de trajet est rigoureusement appliquée : si vous n’êtes séparés que par moins d’une heure et demi de trajet hors bouchons, vous ne pouvez pas faire valoir la priorité légale pour rapprochement de conjoint. Votre demande devient donc une demande pour convenance personnelle, sans possibilité de muter à deux, ni priorité sur les autres dossiers. Alors que le coût
et toujours de demander ce que l’on veut, même si ce n’est pas disponible pour le moment. Et surtout d’aller aussi large et loin qu’on le peut, sans attendre les phases d’extension.
du carburant s’envole, que les risques psychosociaux deviennent un vrai sujet de préoccupation et que chacun s’intéresse d’un peu plus près à son bilan carbone, cette règle mériterait d’être revue. Nous avons demandé dans la négociation des lignes directrices de gestion que la durée soit diminuée mais en attendant elle s’applique.
Le Ministère essaye, au maximum, de satisfaire les demandes de mobilité pour les priorités légales à la mobilité. Cette année, concernant les rapprochements de conjoint, le taux de satisfaction remonte à 78 % de satisfaction des demandes au cours des deux premiers tours. (66 % en 2024 et 87 % en 2023) .
Attention, si votre conjoint est dans un processus de mutation pas encore abouti, il faut ouvrir un dossier dès le début des opérations, quitte à formuler des vœux provisoires et à le préciser dans la “lettre de motivation” à déposer dans Colibris. Ne vous laissez pas décourager par la nouvelle règle qui demande un pacs signé au 1er septembre, l’administration continuera à essayer de donner satisfaction. Ainsi vous aurez une évaluation prospective et des lettres codes prêtes à servir. Vous aurez ensuite la possibilité d’annuler des voeux ou d’en ajouter au moment des phases d’extension. N’oubliez pas d’envoyer vos vœux à jour au membre du GRAC qui suit l’académie de votre 1er vœu, cela nous permet de vous accompagner au mieux.
CIMM : EMBOUTEILLAGE EN MARTINIQUE
Le CIMM (centre des intérêts matériels et moraux) est une priorité légale propre à l’Outre-mer. Impossible donc de le faire valoir pour retourner à Montpellier ou au Pays basque. Cette année 63 % des demandes ont été satisfaites au cours
des deux premiers tours, ce qui est une belle éclaircie après plusieurs années compliquées: 38 % en 2024, 56 % en 2023. L’accompagnement des collègues est important car le taux de satisfaction est très variable d’une année à l’autre.
Et en général il n’y a tout simplement pas assez de postes pour satisfaire toutes les demandes, même celles qui cumulent d’autres priorités légales avec le CIMM.
MUTER RAPIDEMENT ?
Quel que soit le poste d’affectation ministérielle, l’essentiel de la mobilité se fait entre 3 et 6 ans. À partir de 7 ans, la participation au mouvement devient obligatoire et mieux vaut ne pas attendre la 9e année pour avoir une stratégie réaliste par rapport à son évaluation et à la loi de l’offre et de la demande. Petit rappel, en cas de nonaffectation sur un de ses vœux au bout de 9 ans, on sera muté hors de ses vœux. Des collègues en font les frais tous les ans. Ne faire que quelques voeux établissements à neuf ans est dangereux, nous le déconseillons fortement.
La situation semble durablement bloquée à la Martinique en raison du peu de départs à la retraite.

L’ensemble des données montre bien que c’est la stratégie individuelle et son adéquation à l’offre et à la demande qui sont déterminantes. Être bien conseillé est donc plus que jamais nécessaire. Les commissaires paritaires et vos élus académiques sont là pour le faire. Rendez-vous cet automne, en particulier dans les AGD et les AGA et pour les entretiens individuels.

Vous êtes à 1, 2 ou 3 années de la retraite... ou plus ?
Le SNPDEN vous propose à partir de cette rentrée scolaire, la formation
« Je prépare ma retraite »
qui se déroule en académie, sur une demi-journée.
Animée par des collègues retraités, cette formation embrassera tous les aspects de la fin de votre activité professionnelle.
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Gilles AUTEROCHE, secrétaire national en charge des retraites et des retraités
Le SNPDEN-UNSA met en œuvre dans chaque académie une formation de préparation à la retraite. Le projet peut paraitre à certains curieux voire inutile. Mais…
L’ANALYSE DU TERRAIN
C’est bien la rencontre avec Francesca Lungheretti, ex-personnel de direction et désormais psychosociologue, qui a fini de nous convaincre non pas de l’utilité mais de la nécessité de mettre en œuvre une formation de préparation à la retraite.
Lors des interviews que nous avons conduites (I) , elle invite les personnels de direction à prendre conscience du rôle que joue le travail dans leur existence.
« Ils se rendent compte, certes, de la place que le travail occupe dans leur vie par le temps qu’ils passent dans leur établissement, mais ils n’ont pas toujours conscience à quel point ce métier constitue leur existence et leur identité, et cela à bien des niveaux :
- En premier lieu, la vie sociale du perdir est plus riche, dense, et diversifiée, que bien des salariés, et cela est renforcé par le fait qu’ils occupent une place centrale au sein de leur communauté
qui leur confère une grande visibilité.
Les perdirs doivent donc s’interroger sur la suite de cette vie sociale, qui est un moteur essentiel de leur équilibre.
- Dans cet environnement, ils mettent en œuvre leurs compétences, stimulées face à la complexité des situations à gérer, endossant mission d’autorité et responsabilités fortes. Beaucoup de retraités sont dotés de compétences, d’une expertise qu’ils et elles veulent encore mettre au service d’un projet : comment et où exercer ses compétences ? Que faire de cette expertise qui donne le sentiment de se réaliser ?
- Par ailleurs, c’est un métier qui apporte un sentiment d’utilité : les perdirs constatent au quotidien l’utilité de leur travail, auprès des élèves, des parents, des enseignants, dont ils obtiennent de la reconnaissance, qui donne du sens à leur action, qui nourrit la motivation et l’estime de soi, et donc l’envie de se projeter, de continuer à avancer.
La liste, qui n’est pas exhaustive, montre comment ce métier enrichit, structure, fait tenir malgré l’adversité, les difficultés, la fatigue et les frustrations. Il donne un cadre contenant et stimulant à l’exercice de soi, à sa propre réalisation.
Le travail constitue donc un lieu de ressources existentielles très riches pour les perdirs. Et beaucoup n’en ont pas pris la mesure. La retraite peut créer d’énormes vides identitaires et existentiels, particulièrement pour eux.
C’est d’ailleurs ce que nous disent les retraités que l’on rencontre dans les accompagnements, ou lors des réunions : ils reconnaissent n’avoir pas pris la mesure de leur besoin de vie sociale, ou de visibilité sociale, ou encore de se sentir utile au quotidien ou d’utiliser leur expertise, et ils avouent avoir vécu des moments très difficiles face à cette prise de conscience tardive ».
Cette analyse est corroborée par les propos de la DRH d’une académie du centre de la France. Elle affirme ainsi à propos de la retraite (II) : « oui, il s’agit d’un tournant majeur dans la vie professionnelle d’un agent, qui doit se préparer au moins 18 mois à l’avance, que ce soit pour le montage du dossier administratif, pour la préparation de la passation avec le successeur
sur le poste ou pour l’accompagnement psychologique. Après des années de dévouement, les agents aspirent légitimement à une marque de gratitude de la part de leur employeur. Nous allons donc proposer aux agents des formations au départ et instaurer systématiquement des gestes de reconnaissance envers les partants ».
UNE FORMATION ORIGINALE
Conçue et réalisée par des retraités perdirs du SNPDEN-UNSA pour des adhérents actifs, cette formation interactive s’adapte au plus près des contraintes d’un personnel de direction.
Elle s’appuie sur l’expertise et les connaissances de Ghislaine Baumann, perdir retraitée spécialiste des questions de retraite dans le secteur public et privé. Elle bénéficie de l’apport de Francesca Lungheretti, personnel de direction et psychosociologue du travail, également consultante pour l’académie de Paris.
Y sont abordés, outre les aspects financiers de la future pension, des questions portant sur notre capital santé, sur les activités bénévoles et rémunérées. Bien évidemment, une part importante est consacrée aux éléments psychologiques du départ en retraite. La formation connait comme conclusion l’opportunité de poursuivre son engagement syndical avec le SNPDEN-UNSA...pour ceux qui le souhaitent.
Cette formation se déroule sur une demi-journée et se prolonge par des consultations à distance si nécessaire.
Vous êtes intéressé ?
siege@snpden.net ou auprès de votre
Secrétaire académique ou de votre
Secrétaire académique adjoint retraité (liste disponible sur le site SNPDEN-UNSA).
Les formations sur www.snpden.net
I Vous retrouverez en vidéo toutes les interventions de Francesca Lungheretti à l’occasion de la formation.
II Citation DRH académie de Clermont-Ferrand, AEF, dépêche d’agence, 7 mai 2025

Formation des accompagnants et médiateurs | 01.10.2025



VIE SYNDI CALE
VIE SYNDI
CALE
PLAN DE FORMATION 2025-2026
UN LEVIER INDISPENSABLE
POUR ACCOMPAGNER LES
PERSONNELS DE DIRECTION

Isabelle GUILLAUMET Membre de la Commission Vie Syndicale
Se former, c’est se donner les moyens d’exercer pleinement son métier, de renforcer ses compétences et de répondre aux défis toujours plus nombreux auxquels nous sommes confrontés. La formation n’est pas un luxe : elle est une nécessité pour mieux comprendre l’évolution de nos missions, sécuriser nos pratiques, développer notre expertise et trouver, dans l’échange avec nos pairs, l’énergie de continuer à avancer.
Le SNPDEN-UNSA en a fait depuis longtemps une priorité, fidèle à sa conception d’un syndicalisme qui accompagne au quotidien et qui pense l’avenir, au plus près des besoins de ses adhérents.
UN PLAN DE FORMATION RICHE ET DIVERSIFIÉ
Comme chaque année, la Commission Vie syndicale a élaboré un plan de formation à destination de l’ensemble des personnels de direction : « faisant fonction », stagiaires, adjoints, chefs d’établissement, élus du SNPDEN.
Les thématiques proposées couvrent trois grands axes :
• l’exercice du métier et l’acquisition de compétences professionnelles,
• les enjeux pédagogiques et éducatifs,
• la vie syndicale et l’accompagnement des élus.
Le catalogue 2025-2026 se décline en webinaires, stages nationaux et formations académiques, afin de rendre la formation accessible à toutes et tous, quel que soit le territoire.
FORMATIONS 2025-2026
DES RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLES
LES « LUNDIS DU SNPDEN »
En direct, chaque premier lundi du mois (16h-18h) hors vacances scolaires et jours fériés, les élus de l’Exécutif Syndical National vous proposent d’aborder avec vous l’actualité et de répondre à vos questions.
8 septembre, 6 octobre, 3 novembre, 1er
décembre 2025
5 janvier, 2 mars, 13 avril, 4 mai, 1er juin, 6 juillet 2026
Ces moments d’échanges conviviaux sont ouverts à toutes et tous.
LA CELLULE JURIDIQUE
La cellule juridique poursuivra ses webinaires et stages (niveaux 1, 2 et 3), indispensables pour sécuriser nos pratiques, qu’il s’agisse de gestion des ressources humaines, de finances ou de procédures disciplinaires.
WEBINAIRES
16 septembre 2025 (14h-16h) : Les questions juridiques de la rentrée
5 novembre 2025 (14h-16h) : Voyages scolaires et budget
27 janvier 2026 (14h-16h) : Conseils de discipline,
commissions d’appel et recours
10 mars 2026 (16h-18h) : Évaluation et CDIsation des AED, quel bilan après 3 ans ? 20 mai 2026 (14h-16h) : Logement de fonction
FORMATIONS EN ACADÉMIE
NIVEAU 1 (N1) : Les relations avec les usagers
NIVEAU 2 (N2) : La gestion des ressources humaines
NIVEAU 3 (N3) : Les affaires financières
Aix-Marseille : N1 (2-3 octobre 2025), N3 (29 sept.-1er oct. 2025)
Corse : N2 (17-18 sept. 2025)
Besançon : N1 (14-15 oct. 2025)
Montpellier : N1 (12-13 nov. 2025)
Nancy-Metz : N1 (25-26 nov. 2025)
Guyane : N2 (15-16 déc.), (18-19 déc. 2025)
Orléans-Tours : N2 (8-9 jan. 2026)
Nantes N1 : (13-14 jan. 2026)
Poitiers : N1 (15-16 jan. 2026)
Martinique : N3 (2-4 fév. 2026)
Lyon : N2 (24-25 fév.), N1 (26-27 fév. 2026)
Limoges : N1 (5-6 mars 2026)
Normandie : N2 (16-17 mars 2026), N1 (18-19 mars 2026)
Réunion : N2 (30-31 mars 2026), (2-3 av. 2026)
Île-de-France : N1 (8-9 oct. 2025 / 28-29 janv. 2026), N2 (20-21 nov. 2025/ 12-13 mars 2026), N3 (10-12 déc. 2025/ 5-7 mai 2026)
Strasbourg : N2 (27-28 nov. 2025)
FORMATION À DESTINATION DES ÉLUS
La création d’un dispositif de formation dédiée aux secrétaires académiques et départementaux apparaît comme un levier essentiel pour renforcer leur connaissance du statut des personnels de direction, préciser la typologie des manquements susceptibles d’être relevés et clarifier les procédures mises en œuvre par la direction de l’encadrement. Cette initiative a pour objectif de sécuriser l’ensemble des pratiques administratives, d’assurer une harmonisation des démarches et de garantir une gestion marquée par la transparence, l’efficacité et l’équité.
Secrétaires académiques et départementaux : 6 novembre
COMMISSION ÉDUCATION & PÉDAGOGIE
24 - 25 septembre 2025: formation des formateurs académiques en IA
20 novembre 2025 (Lille) : La prise en compte de la santé mentale est indispensable
24 mars 2026 (Paris) : Table ronde – échanges de pratiques sur les systèmes éducatifs internationaux (inclusion, IA, évaluation)
12 mai 2026 (Strasbourg) : L’IA dans nos EPLE : vers une pratique quotidienne facilitée ?
COMMISSION CARRIÈRE
WEBINAIRES MOBILITÉ ET CARRIÈRE
17 sept. 2025 : Partir à l’étranger
24 sept. 2025 : Retour de détachement
1er oct. 2025 : Ma première mutation
8 oct. 2025 : Construire son dossier / Préparer sa mutation
14 oct. 2025 : Lettre de motivation / Entretien mobilité
7 janv. 2026 : Recours évaluation et lettres codes
14 janv. 2026 : Entretien 4EX
28 janv. 2026 : Supprimer / Étendre ses vœux
26 avril 2026 : Recours et extensions – Tour 2
FORMATIONS EN ACADEMIE « JE PRÉPARE MA RETRAITE »
Nancy (24 sept. 2025) Poitiers (15 oct. 2025) Montpellier (12 nov. 2025) Toulouse (19 nov. 2025) Bordeaux (3 déc. 2025) Rennes (10 déc. 2025)
FORMATIONS À DESTINATION DU GROUPE D’ACCOMPAGNEMENT
À LA CARRIÈRE
(GRAC)
11 sept. 2025 : Conseil : mutation, carrière
24 sept.2025 : Accompagnement pour les entretiens de mutation et l’accompagnement en audience des adhérents
1er oct. 2025 : Nouveaux membres -
Accompagnement et médiation
2 oct. 2025 : Niveau 2 – Accompagnement et médiation
FORMATION À DESTINATION DES COMMISSAIRES PARITAIRES NATIONAUX ET SECRÉTAIRES ACADÉMIQUES
3 oct 2025. : Séminaire national (Paris)
COMMISSION MÉTIER
WEBINAIRES
8 janv. 2026 (16h-18h) : Préparation DHG, ventilation des moyens
5 fév. 2026 (16h-18h) : UFA : modes d’emploi et responsabilités des chefs d’établissement
19 mars 2026 (16h-18h) : Labellisation
26 mars 2026 (16h-18h) : Logement de fonction
12 mai 2026 (16h-18h) : Prise de fonction dans une nouvelle typologie d’EPLE
COMMISSION VIE SYNDICALE
FORMATIONS PHARES
• Former à la décision en situation complexe (méthode OBIN) - 1 journée- date à paraître
• Recul, clarté, efficacité : les clés d’un pilotage apaisé – 26-27 nov. 2025 (Paris 13, lycée Vauquelin)
• Communication Non Violente au service des équipes éducatives – présentiel les 8-9 avril 2025 et distanciels les 28 avril, 11 et 27 mai 2026.
• Gestes qui sauvent / Réagir face aux attaques – à partir du 24 sept. 2025 (académies de Montpellier, Lyon, Bordeaux, Lille, Metz, Marseille, Paris-Versailles-Créteil, Orléans-Tours, ClermontFerrand – dates diffusées en académie)
FORMATIONS TRANSVERSALES ELUS
• Communication orale pour ceux qui ont besoin d’apprendre à parler devant une caméra (ESN, SA, SD) – Niveau 1 : 17-18 nov. 2025 (Paris 13ème, lycée Vauquelin)
• Média Training – Niveau 2 (ESN, SA, SD) : 26-27 nov. 2025 (Paris 13ème, lycée Vauquelin)
• Formation des nouveaux cadres : 20 nov. 2025 (Paris)
• Formation des chargés de communication : 19 nov. 2025 (Paris)
• CANVA : Corse (19 sept.2025 ), Guadeloupe (5 mars 2025)
UNE AMBITION PARTAGÉE
À travers ce programme, le SNPDEN-UNSA réaffirme sa conviction : se former, c’est progresser ensemble, sécuriser son métier, renforcer son efficacité et préserver son équilibre professionnel.
Dans un contexte où les responsabilités des personnels de direction se complexifient, cette offre de formation, riche et diversifiée, constitue un appui indispensable.
Le SNPDEN-UNSA met tout en œuvre pour que chaque adhérent puisse trouver, dans cette offre proposée, les réponses à ses besoins et les clés pour exercer son métier avec sérénité et efficacité
Nous vous souhaitons une belle année de formation aux côtés du SNPDEN-UNSA !




JURI DI QUE CHRONIQUE
JURI DI QUE DROIT
DE SE TAIRE,
INTRODUCTION D’UNE ARME
DANS L’ÉTABLISSEMENT, PROTECTION DES TÉMOINS, ENREGISTREMENTS CLANDESTINS :
QUELQUES POINTS D’ACTUALITÉ SUR LA PROCÉDURE DISCIPLINAIRE

Solenn DUCLOS Membre de la Cellule Juridique
Le décret 2025-609 du 1er juillet 2025 introduit deux nouveautés en matière disciplinaire élèves : le droit de garder le silence pour un élève mis en cause, et l’obligation pour le chef d’établissement de convoquer le conseil de discipline en cas d’introduction d’une arme dans l’établissement. Outre cette actualité réglementaire, quelques évolutions jurisprudentielles récentes méritent notre attention. Elles concernent la protection des témoins et l’utilisation d’enregistrements vidéo ou audio clandestins comme éléments de preuve.
LES NOUVEAUTÉS
INTRODUITES PAR
LE DÉCRET DU 1ER JUILLET 2025
Droit de se taire : de quoi s’agit-il ?
Le décret 2025-609 du 1er juillet 2025 prévoit que « lorsque le chef d'établissement engage une procédure disciplinaire à l'égard d'un élève, il l'informe de son droit de garder le silence pour l'ensemble de la procédure disciplinaire ». Cette nouveauté, codifiée à l’article R. 511-12-1 du Code de l’éducation, n’en est pas vraiment une et découle de l’article 9 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi ». Autrement dit, nul n’est tenu de s’accuser, et le droit de se taire en découle. Jusque très récemment, ce droit n’était cependant garanti qu’en matière pénale, et non en matière disciplinaire. En décembre 2023, une décision (1) du Conseil constitutionnel est venue l’étendre « à toute sanction ayant le caractère d’une punition », et non plus seulement aux peines prononcées par les juridictions répressives. Tout professionnel faisant l’objet d’une sanction disciplinaire doit désormais se voir accorder cette garantie. Dans cette lignée, le Conseil constitutionnel a déclaré inconstitutionnel l’article L. 532-4 du Code général de la fonction publique car il ne prévoit pas que « le fonctionnaire à l’encontre duquel une procédure disciplinaire est engagée doit être informé du droit de se taire (2)». Le Conseil d’Etat a repris la position du Conseil constitutionnel dans deux décisions (3) du 19 décembre 2024. La procédure disciplinaire élèves est régie par les mêmes principes que celle des agents, et c’est donc très logiquement que le décret du 1er juillet 2025, codifié à l’article R. 511-12-1 du Code de l’éducation, vient étendre cette garantie aux élèves, au nom des droits de la défense. Le droit de se taire ne doit cependant pas permettre le silence absolu. On notera d’abord qu’il ne peut être opposé dans le cadre des échanges ordinaires et quotidiens qu’un agent entretient avec sa hié-
rarchie, ni ceux d’un élève avec les personnels de l’établissement. Précisons ensuite qu’il ne concerne que la procédure disciplinaire et non les échanges qui la précèdent. Le chef d’établissement, voire les inspecteurs dans le cadre d’une enquête administrative, devront pouvoir continuer à communiquer avec un agent sans que celui-ci ne se prévale de son droit de se taire, sauf si ces échanges constituaient une procédure disciplinaire déguisée. Par ailleurs, la formulation « droit de se taire » ou « droit au silence » peut laisser penser que cette garantie ne s’applique qu’aux échanges verbaux, et non aux échanges écrits. En tant que chef d’établissement, nous sommes donc désormais tenus d’informer les élèves du droit de garder le silence dès l’engagement de la procédure disciplinaire, engagement qui doit être notifié par écrit, au moins deux jours ouvrables avant la prise de sanction elle-même. De même, si nous interrogeons un élève en vue de le sanctionner, nous devons lui signifier qu’il n’est pas obligé de répondre, et que ce droit s’applique pendant toute la procédure. En revanche, nous pouvons tout à faire interroger un élève pour démêler une situation, sans intention initiale de le sanctionner, et le sanctionner tout de même à la lumière des faits établis lors de l’enquête.
Une sanction posée sera-t-elle annulée si le droit au silence n’a pas été signifié à l’élève ? Pas systématiquement, et le Conseil d’Etat en a déterminé les contours dans sa décision du 19 décembre 2024. Le droit de se taire ne sera pas considéré comme méconnu, si la sanction infligée ne repose pas de manière déterminante sur les propos tenus par le mis en cause dans le cadre de la procédure, autrement dit si ces propos « ne dévoilent rien d’autre que ce qui était déjà connu ou même seulement suspecté, mais qui peut être également confirmé par des éléments objectifs ou des témoignages présents au dossier (4) ». Une atténuation qui permettra de sauver certaines décisions… ou pas. Le Tribunal administratif de Lyon a récemment entériné une décision de révocation d’une enseignante, à qui le droit de se taire n’avait pourtant pas été notifié. Le juge a repris les critères du Conseil d’Etat : « il ne ressort pas des pièces du dossier que la sanction prononcée à son encontre se fonde de manière déterminante sur des propos qu’elle a tenus dans ce cadre (5) ». Attendons maintenant la jurisprudence « élèves », qui ne manquera pas d’éclore sur le fondement de cette nouvelle garantie.
Introduction d’une arme dans l’établissement : l’obligation de convoquer le conseil de discipline
Autre nouveauté prévue par le décret 2025-609 du 1er juillet 2025 : le chef d’établissement a désormais « l’obligation de convoquer le conseil de discipline lorsqu’un élève introduit une arme dans l’établissement ou porte une arme sur lui ». Prise après plusieurs agressions à l’arme blanche, dont l’une mortelle dans un lycée nantais en avril 2025, cette décision entend répondre « à la situation préoccupante de la circulation des couteaux, dans et aux abords de l’espace scolaire » indique le Ministère. Elle complète l’article R. 421-10 du code de l’éducation, qui prévoyait cette obligation pour les seuls cas de « violence physique à l’égard d’un personnel de l’établissement ». Voilà qui va nous priver d’une certaine latitude en matière disciplinaire, comme si nous n’avions pas le discernement nécessaire pour évaluer la gravité d’une situation, et prendre les décisions appropriées.
QUELQUES
JURISPRUDENCES
RÉCENTES QUI
MÉRITENT NOTRE
ATTENTION
Communication du dossier à la défense : qu’en est-il de la protection des témoins ?
La solidité d’une sanction disciplinaire repose à la fois sur le respect des droits de la défense, et sur la preuve, c’est-à-dire sur l’établissement scru-
puleux de la matérialité des faits. La légalité de la sanction infligée à un élève ou à un personnel sera analysée par le juge à travers ce double prisme. Sur cette base, les sanctions que nous posons (pour les élèves) ou que nous instruisons (pour les personnels) en tant que chef d’établissement, peuvent être annulées. Voici quelques éléments d’actualité, jurisprudentielles et réglementaires, utiles à notre pratique quotidienne dans ce domaine. Principe cardinal des droits de la défense, la communication du dossier est historiquement prévue par loi du 22 avril 1905, article 65, et codifiée à l’article L. 532-4 du Code général de la fonction publique. Cette communication doit permettre au mis en cause de savoir ce qui lui est reproché, et sur quels faits précis, afin de s’en défendre. Ce droit de la défense ne doit cependant pas s’exercer au détriment des témoins. Sur cette base, la jurisprudence du Conseil d’Etat admet de longue date que les témoignages figurant au dossier puissent être anonymisés : le nom d’un témoin peut valablement être occulté, ainsi que tout élément permettant de l’identifier. Cela signifie qu’en lieu et place du témoignage « originel » peut figurer une synthèse informant l’agent ou l’élève poursuivi de la teneur dudit témoignage. Toutefois, cette anonymisation n’était admise que si le témoignage risquait de porter « gravement préjudice » à son auteur. Depuis la décision du Conseil d’Etat du 22 décembre 2023, le « préjudice grave » n’est plus nécessaire : l’anonymisation d’un témoignage peut se faire sur le fondement, plus souple, d’un « risque avéré de préjudice». Le juge a considéré, dans cette décision que lever l’anonymat d’élèves ayant témoigné «contre » leur enseignant présentait un risque pour eux, notamment dans l’hypothèse où l’enseignant sanctionné retrouverait ces élèves en cours, avec une influence décisive sur leur scolarité. Cette jurisprudence, qui protège désormais davantage les témoins que l’accusé, s’inscrit dans un contexte plus global de lutte contre toute forme de harcèlement
1. CC, 8 décembre 2023, n°2023-1074 QPC
2. CC , 4 octobre 2024, n° 2024-1105 QPC. L’abrogation de ces dispositions est toutefois reportée au 1er octobre 2025. En revanche, jusqu’à l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi ou jusqu’à la date de l’abrogation des dispositions déclarées inconstitutionnelles, le fonctionnaire à l’encontre duquel une procédure disciplinaire est engagée doit être informé de son droit de se taire devant le conseil de discipline.
3. CE section 19 décembre 2024 n°s 490952 et 490157
4. CE section 19 décembre 2024 n° 490157
5. TA Lyon, 7 mai 2025, n° 2407940
et de violences sexistes et sexuelles : pour que les langues puissent se délier, la parole des témoins doit être protégée, a fortiori lorsqu’elle met en cause une autorité hiérarchique, que ce soit celle d’un agent ou celle d’un élève. L’anonymisation ne doit cependant pas priver l’accusé d’une garantie essentielle, et ce sera au juge d’en décider, au cas par cas. Par ailleurs, la véracité d’un témoignage anonymisé pourra plus aisément être contestée. Il faut donc en user avec parcimonie et discernement, et consolider la constitution du dossier par des éléments de preuve externe, quand c’est possible, ou par une convergence de témoignages multiples, se corroborant les uns les autres.
Un enregistrement
audio « clandestin » d’un professeur par un élève peut-il valablement constituer un élément de preuve ?
Le Tribunal administratif de Nice (6) puis la Cour administrative d’appel de Marseille (7) ont clairement répondu positivement à cette question. Les juges ont considéré que les conditions d’obtention de ces enregistrements, à l’insu du professeur sanctionné, ne faisaient pas obstacle à ce que leurs contenus soient soumis au débat contradictoire. En l’occurrence les juges ont souligné que ces enregistrements n’étaient pas imputables au rectorat, et ne portaient donc pas atteinte à l’obligation de loyauté de l’institution vis-à-vis de ses agents. Ils
6. TA Nice, 1er mars 2023, n° 2003815, 2005483 et 2105455
7. CAA Marseille, 25 novembre 2024, n° 23MA01049
ont également précisé que de tels enregistrements n’étaient pas pénalement répréhensibles. En effet, les propos rapportés, tenus en cours, n’avaient aucun caractère privé ni confidentiel, dont l’enregistrement aurait été prohibé sur la base de l’article L. 226-1 du Code pénal. Ainsi, parce que ces enregistrements concourent à l’émergence de la vérité, et nonobstant leur caractère clandestin, ils constituent des éléments de preuve opposables à l’intéressé, à condition que celui-ci en ait bien eu communication, comme une pièce essentielle de son dossier disciplinaire. Dans ces deux affaires, les professeurs ont été sanctionnés d’un déplacement d’office, pour manquements graves à leurs obligations de dignité, de discrétion, d’intégrité et de réserve. Si un élève fournit au chef d’établissement un enregistrement audio d’un professeur, en contradiction d’ailleurs avec l’usage interdit du téléphone portable au collège, et que ces enregistrements apportent la preuve de manquements graves, le chef d’établissement doit s’en saisir. Le corollaire, c’est que nous pouvons nous-même être enregistrés à notre insu, et en être inquiétés, ce qui doit nous conduire à tendre vers l’irréprochabilité en toutes circonstances.
JURI DI QUE
LA PROCÉDURE DISCIPLINAIRE
DANS LA FONCTION PUBLIQUE ET SON APPLICATION AUX
PERSONNELS DE DIRECTION
TROISIÈME PARTIE
Motifs des procédures et sanctions prononcées à l’encontre des personnels de direction

Pascal BOLLORÉ
Responsable de la Cellule Juridique
...Suite de la deuxième partie parue dans Direction 292, page 53
Au moment où se préparait la troisième partie de cette étude sur la procédure disciplinaire dans la fonction publique et son application aux personnels de direction, 30 à 40 dossiers remontés des académies étaient traités par la direction de l’encadrement.
Tous n’ont cependant pas vocation à donner lieu à une convocation de la CAPN, réunie en formation disciplinaire, certains se traduisant seulement par l’envoi d’un courrier « d’admonestation », qui n’a pas lui de caractère disciplinaire (même s’il demeure ensuite une pièce du dossier administratif).
La procédure disciplinaire peut, elle, conduire, comme nous l’avons vue précédemment à différents niveaux de sanctions, classés en 4 groupes :
PREMIER GROUPE
• AVERTISSEMENT
• BLÂME
• EXCLUSION TEMPORAIRE DE FONCTIONS d’un maximum de 3 jours.
DEUXIÈME GROUPE
• RADIATION DU TABLEAU D'AVANCEMENT
• ABAISSEMENT D'ÉCHELON
• EXCLUSION TEMPORAIRE DE FONCTIONS (de 4 à 15 jours)
• DÉPLACEMENT D'OFFICE
A ne pas confondre avec la « mutation » dans l’intérêt du service, suite à un retrait d’emploi, éventuellement précédé d’une mesure de suspension, qui n’est pas une sanction. Le déplacement d’office, lui, en est une qui ne peut être infligée que dans le cadre d’une procédure disciplinaire.
TROISIÈME GROUPE
• RÉTROGRADATION au grade immédiatement inférieur et à l'échelon correspondant à un indice égal ou, à défaut, immédiatement inférieur à celui afférent à l'échelon détenu par le fonctionnaire
• EXCLUSION TEMPORAIRE DE FONCTIONS (16 jours à 2 ans).
QUATRIÈME GROUPE
• MISE À LA RETRAITE D'OFFICE
• RÉVOCATION
Rapporté à un corps de près de 14 000 personnes, ces 30/40 situations, dont est saisie la direction de l’encadrement, ne représentent pas un volume important.
Pour autant, cette dernière fait le constat de recours plus systématiques de la part des académies et donc d’une augmentation de la volumétrie des dossiers qui lui parviennent.
Cette augmentation peut sans doute être corrélée à une évolution sociétale à l’origine d’une plus grande saisine par les autorités académiques (qui n’ont pas de pouvoir disciplinaire à l’encontre des personnels de direction) : judiciarisation, mise en
cause au titre du « harcèlement », plus grande sensibilisation au risque de « dérapages », prise en compte des risques psychosociaux, exposition aux réseaux sociaux (où tout est public dans ce qui peut y être affiché) … ce qui peut conduire la fonction de direction à être davantage exposée qu’elle ne l’était antérieurement. Ceci n’est cependant pas spécifique aux personnels de direction de l’éducation nationale.
Mais, si cela peut expliquer une hausse récente, il n’en demeure pas moins que les comportements conduisant à une procédure disciplinaire impliquent souvent de multiples et récurrents manquements.
L’étude, sur la période la plus récente, des manquements constatés révèle principalement un exercice inapproprié de l’autorité hiérarchique et un comportement professionnel incompatible avec les exigences de la fonction. Ils se caractérisent notamment par un management autoritaire, dénigrant, agressif ou arbitraire, parfois susceptible de porter atteinte à la santé mentale et au bien-être des agents (manque de bienveillance, comportements maltraitants ou à caractère harcelant, pouvant être à l’origine de risques psychosociaux avérés).
Des comportements conflictuels, menaçants, agressifs ou harcelants, dirigés en particulier à l’encontre des personnels féminins, traduisent une posture professionnelle inadaptée, préjudiciable à l’image de l’établissement et de l’institution. Ces comportements se doublent parfois d’atteintes à la considération de la fonction par des propos ou attitudes déplacés.
Par ailleurs, des manquements aux obligations déontologiques sont aussi relevés :
– manquement au devoir de loyauté et d’obéissance hiérarchique,
– contestation de l’autorité du chef d’établissement,
– non-respect de la réglementation dans la conduite des procédures ou la prise de décisions,
– mensonges récurrents, contribuant à la décrédibilisation de l’institution,
– surveillance inappropriée des personnels, portant atteinte au climat de confiance.
Des irrégularités d’ordre matériel ou financier, telles que :
– le paiement indu ou irrégulier d’heures supplémentaires (HSE),
– l’usage abusif de moyens mis à disposition, notamment du véhicule de service.
Enfin, l’ensemble de ces manquements, pris isolément ou de manière cumulée, peut être retenu comme compromettant gravement le bon fonctionnement du service public
ANALYSE DES PROCÉDURES
C’est sur cette base qu’ont pu être engagées les procédures disciplinaires à l’encontre de personnels de direction.
Les données communiquées par la direction de l’encadrement du ministère de l’Education permettent de faire une analyse de celles-ci.
DISCIPLINAIRES ENGAGÉES AU COURS
DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES (1)
UNE AUGMENTATION DES PROCEDURES
Évolution du nombre des sanctions prononcées depuis
2020
PERSONNELS DE DIRECTION
Source : Direction de l’encadrement du ministère de l’Education nationale
L’augmentation des procédures disciplinaires, évoquée précédemment se produit sur les deux dernières années étudiées. Ainsi, par rapport à 2022, c’est plus qu’un doublement de celles-ci en 2024, même si cette hausse concerne essentiellement des sanctions du premier groupe (avertissements et blâmes).
UNE SURREPRÉSENTATION
Sur l’ensemble de la période (5 années), 63 sanctions disciplinaires ont été prononcées, à 80% à l’encontre de personnels de direction masculins.
DES PERSONNELS DE DIRECTION MASCULINS
Répartition des sanctions par genre
MOTIFS D’ENGAGEMENT DES PROCÉDURES DISCIPLINAIRES
Au cours des cinq dernières années, les manquements les plus fréquemment relevés dans l’exercice des fonctions ont concerné, d'une part, la qualité insuffisante du service, se traduisant notamment par des comportements inappropriés (tels qu’une posture non conforme, des négligences, des absences irrégulières, des actes de désobéissance hiérarchique ou encore un non-respect des sujétions liées au service), d'autre part, des faits de violences sexuelles ou sexistes, ainsi que des comportements caractérisés par des propos ou des actes incorrects, violents ou injurieux, et enfin, des atteintes au devoir de probité.
Ces trois catégories de manquements sont à l’origine de près de 90 % des sanctions disciplinaires prononcées sur la période considérée.
S’agissant des faits de violences sexuelles et sexistes, ceux-ci ont constitué le fondement de 24 % des sanctions disciplinaires prononcées à l’encontre des personnels de direction au cours de la période considérée. Parmi ces manquements, les propos et agissements à caractère sexuel ou sexiste en représentent la part prépondérante, à hauteur de 53 %.
Les manquements au devoir de probité ont représenté 8 % des sanctions disciplinaires prononcées à l’encontre des personnels de direction.
À titre d’illustration, ces manquements ont pu consister en :
- l’utilisation, à des fins personnelles, des moyens matériels ou financiers de l’établissement ;
- l’octroi d’avantages indus, notamment sous forme de rémunérations injustifiées, en l’absence de service fait, au bénéfice du conjoint ou de proches ; - des atteintes au principe d’impartialité ;
- une imprévoyance ou une imprudence caractérisée, telle que la prise de risques financiers importants accompagnée d’une dissimulation de la situation budgétaire réelle de l’EPLE.
Outre ces fautes, d’autres manquements ont également été constatés, tels que la violation des obligations de discrétion professionnelle, de réserve, de neutralité ou encore du respect du principe de laïcité.
Motifs des faits à l’origine des sanctions disciplinaires
MAUVAISE QUALITÉ DE SERVICE
VIOLENCES SEXUELLES ET SEXISTES, HARCÈLEMENT SEXUEL
INCORRECTIONS, VIOLENCES, INSULTES MANQUEMENTS AUX DEVOIRS DE PROBITÉ, D'INTÉGRITÉ
AUTRES
RÉPARTITION DES SANCTIONS
SELON LES GROUPES
En toute logique, ce sont les sanctions du premier groupe qui ont été les plus nombreuses. L’ordre est ensuite respecté jusqu’au 4ème groupe.
Répartition des sanctions par groupe
1ER GROUPE 2ÈME GROUPE
3ÈME GROUPE 4ÈME GROUPE
Les sanctions disciplinaires les plus fréquemment prononcées ont été, en premier lieu, le blâme, représentant 41 % des mesures disciplinaires. Viennent ensuite, par ordre décroissant de fréquence, le déplacement d’office (19 %), l’avertissement (17 %) ainsi que l’exclusion temporaire de fonctions, prononcée pour une durée allant de seize jours à deux ans (17 %).
Répartition des sanctions par groupe et type de sanctions
AVERTISSEMENT
BLÂME
EXCLUSION TEMPORAIRE DE FONCTIONS POUR UNE DURÉE DE 3 JOURS
RADIATION DU TABLEAU D'AVANCEMENT
ABAISSEMENT D'ÉCHELON À L'ÉCHELON IMMÉDIATEMENT INFÉRIEUR À CELUI DÉTENU PAR L'AGENT
EXCLUSION TEMPORAIRE DE FONCTIONS POUR UNE DURÉE DE 4 À 15 JOURS
DÉPLACEMENT D'OFFICE
RÉTROGRADATION AU GRADE IMMÉDIATEMENT INFÉRIEUR ET À L'ÉCHELON CORRESPONDANT À UN ...
EXCLUSION TEMPORAIRE DE FONCTIONS POUR UNE DURÉE DE 16 JOURS À 2 ANS MISE À LA RETRAITE D'OFFICE RÉVOCATION
Par ailleurs, et bien que ne constituant pas une faute disciplinaire, 3 licenciements ont été prononcés pour insuffisance professionnelle, au cours des dix dernières années.
Si le nombre de procédures disciplinaires demeure très faible par rapport à l’ensemble du corps des personnels de direction, ce qui est rassurant, bien que ne soient pas ici considérées les mesures de
retrait d’emploi et de « mutation » dans l’intérêt du service qui ne sont pas des sanctions, l’augmentation récente du nombre de dossiers disciplinaires concernant les collègues ne peut manquer d’interroger. L’une des réponses à apporter se situe certainement dans la formation et l’accompagnement, à l’entrée dans la fonction comme au cours de l’exercice de celle-ci.
L’auteur tient à remercier vivement la Direction de l’encadrement, Raphaël Muller, son directeur, Gérard Marin, alors chef du service de l’encadrement et tout particulièrement Vincent Auber, sous-directeur et son équipe pour la communication des données statistiques et analytiques des cinq dernières années qui ont permis la rédaction de cette étude consacrée à la procédure disciplinaire dans la fonction publique et son application aux personnels de direction, dont est publiée ici la troisième partie.
siege@snpden.net • 01 49 96 66 66 julie.baudinaud@snpden.net • 01 49 96 66 68 patrice.vezine@snpden.net • 01 49 96 66 67
QUESTIONS ADHÉSION, DOCUMENTATION, JURIDIQUE ? siege@snpden.net tom.fontan@snpden.net sylvie.mugerin@snpden.net valerie.faure@snpden.net
Nos peines
Nous avons appris, avec peine, le décès de :
Suzanne ANDREU, Principale honoraire du collège Desaix, à Tarbes (Académie de Bordeaux)
Laurence BAGARD, Principale du collège Embanie à Dombasle-Sur-Meurthe (Académie de Nancy-Metz)
Henriette CAZENAVE, Proviseure honoraire du lycée Blaise Cendrars à Sevran (Académie de Créteil)
Jean-Claude GUIMARD, Principal honoraire du collège François Rabelais à Angers (Académie de Nantes)
Jean PERRIER-DAVID , Principal honoraire du collège Poulnard à Bagé La Ville (Académie de Lyon)
Nous nous associons au deuil de leurs familles.
Hommage à Laurence Bagard
La section SNPDEN-UNSA de l’académie de Nancy-Metz tient à exprimer sa profonde tristesse face à la perte d’une collègue unanimement appréciée, Laurence BAGARD, principale du collège Embanie à Dombasle.
Adhérente depuis son entrée dans la fonction, Laurence a été secrétaire départementale de la Meurthe et Moselle et membre du CSA. Les Assemblées Générales Départementales
Hommage à
Jean-Claude Guimard

JEAN-CLAUDE GUIMARD : UN AMI TRES CHER, UN GRAND MILITANT ET RESPONSABLE SYNDICAL.
Jean-Claude Guimard nous a quittés le 2 octobre dernier.
Jean-Claude était né le 29 mars 1939, à l’Hermenault en Vendée. Il était pupille de la Nation, car
organisées dans son établissement avec un sens de l’accueil exceptionnel, resteront dans les mémoires. On y venait nombreux et on en repartait souriants.
Laurence laissera le souvenir d’une collègue investie et compétente et d’une amie chaleureuse et généreuse, toujours prompte à prendre sous son aile bienveillante les jeunes collègues et à les accompagner.
C’est une perte immense et toutes nos pensées vont à sa famille, son époux Philippe, ses enfants Romane et Antonin, à sa sœur Christelle et à sa maman.
son père, militaire, est décédé durant la seconde guerre mondiale, ce qui l’a profondément marqué. Étudiant à Nantes, il assumait des fonctions de surveillant d’externat.
Professeur de lettres modernes en 1958. Il était alors syndiqué au SGEN-CFDT
Principal de collège de 1972 à 1997. Il a fait valoir ses droits à la retraite en 1999
Il a commencé sa carrière à Montrevault, dans les Mauges, puis il est revenu en Vendée aux Sables d’Olonne, puis à Nantes dans un collège difficile. Il a terminé sa carrière, à Angers, au collège Rabelais.
Ce dernier établissement portait le nom de ce qui lui correspondait le mieux, l’amour de la littérature, de celle-ci en particulier et surtout l’amour de la vie. Marie-Ange Henry et moi-même nous partagions toujours d’excellents moments, avec Jean-Claude
et sa femme Aline, aux Rosiers sur les bords de Loire, entre Saumur et Angers, ou à Noirmoutier, Lors de nos rencontres amicales, nous tenions des discussions sur la situation politique nationale et internationale, et sur tous les sujets qui le passionnaient.
En plus de s’intéresser à la littérature, à la politique, à l’histoire et à la philosophie, il était très actif. Il aimait la pêche en mer, la chasse, le golf.
Il aimait peindre et cultiver son jardin. Plus jeune, il avait pratiqué l’équitation.
Avec Aline, il aimait voyager, sur tous les continents.
Jean-Claude écrivait qu’il débouchait toujours un vin de Loire pour ses amis, avec modération bien sûr. C’est exact mais il faisait aussi partager ses meilleures adresses de viticulteur. Il était aussi un excellent cuisinier.
Mais je voudrais surtout rendre hommage au grand syndicaliste qu’il fut.
Membre du SNPDES, Il fut Secrétaire départemental de la Vendée de 1979 à 1984.
Il fut élu Secrétaire académique de Nantes de 1984 à 1993. Il a participé à ce titre à la création du SNPDEN, lors du congrès de Clermont Ferrand en 1992. Dans ces deux fonctions, où il avait une confiance totale de ses adhérents, il a toujours su faire preuve de pugnacité sans jamais se départir de sa courtoisie.
Mais il était capable, avec sa délégation, de renoncer à une entrevue, parce qu’un recteur le faisait attendre de manière inconsidérée. Il fut mon mentor syndical. Je lui dois beaucoup. En décembre 1993, il devient membre du Bureau national (l’actuel ESN), la seule fois, dans un moment de crise de notre syndicat, où, entre deux congrès, deux listes se sont affrontées. La présence de ces deux listes fut une parenthèse, réglée l’année suivante au congrès de Poitiers. Mais cette crise plus profonde, liée à l’éclatement de la FEN, nous l’avons surmontée, de manière collective, en quelques années, grâce à la présence de responsables tempérés comme Jean-Claude. Dès son premier mandat il a pris une grande responsabilité, celle de rédacteur en chef du bulletin Direction, la revue du SNPDEN. Il assumait également nombre de stages de formation des cadres syndicaux.
Au congrès de Poitiers, en 1994, il devient secrétaire général adjoint et représentant titulaire au Conseil supérieur de l’Education.
Au congrès de Saint-Malo en 1996, il demeura Secrétaire général adjoint.
Il a participé ou animé de nombreuses commissions du syndicat, notamment la commission Vie
syndicale qui avait une importance essentielle dans la période.
Au congrès de Reims, en 1998, il prit la responsabilité du groupe de travail « Laïcité-Vigilance-Action ». Retraité, il restera membre du BN lors du congrès de Toulouse en 2000, et aura encore en charge de ce groupe de travail.
Ce groupe qui s’était constitué, sur mandat de ce congrès, alors qu’aux élections régionales de 1998, quatre présidents de région de Droite s’étaient fait élire avec les voix du Front national.
Il s’agissait alors de déterminer l’attitude des chefs d’établissement face à la présence de membres du Front national dans les conseils d’administration des lycées.
Ce groupe qui s’est opposé à toutes les entreprises sectaires dans l’Ecole a aussi permis de se donner des premiers mandats sur la question laïque au congrès de Nantes en 2002. Cela a permis d’engager le combat pour l’interdiction des signes religieux ostensibles à l’Ecole qui aboutira à la loi de 2004.
Il quitte le Bureau national, lors du congrès de Nantes en 2002, alors que nous venions d’obtenir un nouveau statut et un référentiel de métier. Il s’est, là encore, pleinement impliqué dans tous les débats préalables que le SNPDEN a portés pour faire aboutir ce projet.
Il est alors élu à la Commission nationale de contrôle pendant 3 mandats de 2002 à 2009.
Il a également participé à une mission au Kosovo, au nom de la FEN, en collaboration avec le MEN, où il s’est rendu à deux reprises en 1999-2000. L’objectif était d’apporter une aide à l’éducation dans un pays en grande détresse.
Jean-Claude était un homme de convictions, un grand humaniste qui ne faisait jamais preuve de sectarisme.
Il a défendu avec constance ses collègues et il a porté très haut sa défense du service public d’éducation.
Avec tous il entretenait des rapports enrichissants, chaleureux et efficaces. Jean-Claude était un grand militant syndical, il était un modèle, il était notre ami très cher.
Nous pensons fort à Aline, sa femme, toujours syndiquée au SNPDEN et elle-même, ancienne secrétaire départementale du Maine-et-Loire.
Philippe Guittet, ancien secrétaire général du SNPDEN-UNSA

