FM-Magazine 10 - FR

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Bureau de dépot Ostende X - P 918486 - Périodique trimestriel - Editeur responsable.: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

ANNEE 2 - AVR - MAI - JUIN 2017

magazine 10

JO U RNAL F OR THE FACI LI T Y M AN AGER

ENERGIE

Disposez-vous d’un aperçu suffisant sur la question énergétique ?


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CONTENU

20 Les ESCO’s : une révolution en vue ?

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Les premiers résultats de notre projet d’économie d’énergie sont prometteurs

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Jan Muts, National Experience Manager Belgium, Kinepolis Group

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18 Groupe de travail énergie Comprendre la question de l’énergie

Table ronde Sécurité et protection, une préoccupation majeure dans le secteur des soins de santé

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News

16 Energie Nike érige une perle de durabilité

36 Un nouveau European Director d’IFMA doit assurer la liaison Interview Lara Paemen/ Mieke Loncke/Jos Duchamps

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Reportage photos Cérémonie Facility Awards – Facility Management Project of the Year

44 Rétrospective d’IFMA’s World Workplace Europe

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PREFACE

Chers membres et chers sympathisants, Après les attentats dramatiques du mois de mars de l’année dernière, le Département Facilitaire de Brussels Airport s’est vite rendu compte qu’une tâche très difficile l’attendait avec la reconstruction du terminal endommagé. Ce défi a été relevé en travaillant dans des conditions extrêmes, sans longs préparatifs mais avec le soutien et la bonne volonté de toute l’organisation. Le 11 mai 2017, cet engagement a été récompensé à juste titre par un IFMA Facility Award en tant que Facility Management Project of the Year. Lors de la soirée festive à la Wild Gallery, le public nombreux a aussi décerné son prix. L’UZ Brussel a décroché ce prix avec le Brussels Health Campus, un projet ambitieux sur l’approvisionnement d’énergie dans un complexe hospitalier.

Colophon Periodicité: Trimestrielle Rédactrice en chef: Tilly Baekelandt tilly.baekelandt@fcomedia.be T + 32 (0)56 33 42 72 Redaction: Bart Vancauwenberghe, Koen Vandepopuliere, Philip Declercq, Valérie Couplez Publicité - conseil: Filip Cossement T +32 (0)56 77 13 10 filip.cossement@fcomedia.be Editeur responsable: Filip Cossement Boulevard des Canadiens 118 B-7711 Dottignies Conception graphique: marieke.veys@fcomedia.be Nederlandse versie op aanvraag Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite et/ou publiée par impression, photocopie, microfilm ou de quelque manière que ce soit, sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles signés n’engagent que la responsabilité de leur auteur. Le contenu des publicités n’engage que la responsabilité des annonceurs. L’éditeur se réserve le droit de refuser d’insérer les publicités proposées.

Membre de l’union des editeurs de la presse periodique.

L’énergie est un sujet d’actualité, même dans le secteur du Facility Management. Aussi, l’IFMA lancera le groupe de travail Energie cet automne afin de donner forme au contenu au sein de l’association professionnelle. Chaque Facility Manager sait à quel point les challenges sont importants en matière d’énergie, en tenant compte de l’évolution des prix d’une part, et du défi de réduire davantage les émissions de CO2, d’autre part. Dans la sphère privée, les groupements d’achats suscitent de plus en plus d’intérêt. La question est de savoir quand les entreprises grouperont aussi leurs achats pour casser ainsi le monopole des fournisseurs d’énergie. Le développement durable dans tous les domaines est clairement le défi ici. Avec la nomination de Lara Paemen au poste de Directeur européen d’IFMA International, un nouveau chapitre s’ouvre en Europe pour rapprocher un peu plus les sections continentales de l’IFMA. Avec l’European Advisory board, présidé par Jos Duchamps, Lara entamera dans les prochains mois des pourparlers avec tous les Chapter Leaders européens pour lancer un projet commun. Ce n’est pas un hasard si c’est une Belge qui a conquis ce poste vu la proximité des institutions européennes et l’influence d’IFMA Belgium dans le passé. Nous sommes pleins d’espoir pour cet avenir facilitaire européen. Entretemps, profitez pleinement de la période estivale qui approche et de vacances amplement méritées. Ce numéro de FM-Magazine vous tiendra compagnie.

Bonne lecture ! Jean Morren Président IFMA

Contact us: Directeur Mieke Loncke T. 02 424 12 80 M. 0485 69 77 93 mieke.loncke@ifma.be

IFMA_Belgium_new17_door.pdf 1 23-05-17 16:39:19

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Office Manager Muriel Walter T. 02 424 12 80 M. 0468 13 81 25 secretary@ifma.be

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Logiciel Facility Management convivial et flexible

Le logiciel Ultimo vous permet de rationaliser des processus facilitaires, de gérer des coûts et de rendre vos clients heureux. Plus de 1.500 organisations bénéficient quotidiennement de ces avantages. Profitez également de la possibilité de soutenir d’autres branches d’entreprise (IT, Achat, Gestion immobilière) au moyen de la même application.

FACILITY MANAGEMENT INTELLIGENT & HEUREUX Visitez notre blog et lisez-en plus au sujet des possibilités d’Ultimo dans le domaine de FM intelligent et heureux. Des faits intéressants et des conseils pratiques vous mettront en mesure de travailler intelligemment et de créer du bonheur facilitaire ! www.ultimo.com/blog


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NEWS

A+A 2017

A+A 2017, le salon professionnel dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail, aura lieu du 17 au 20 octobre à Düsseldorf, Allemagne. Outre une vaste gamme de produits et d’idées sur le modèle corporatif, la promotion de la santé sur le lieu de travail ainsi que le design et l’ergonomie seront centraux. Quelque 1.900 exposants sont attendus. www.aplusa.de

Agenda

WFBSC 2017 en collaboration avec CMS 17 Berlin

WFBSC 2017 (World Federation of Building Service Contractors) aura lieu du 18 au 20 septembre 2017 à Berlin ExpoCenter City. Cette 22ème édition du congrès WFBSC a pour thème ‘Cleaning in a digital world’ et est organisée en collaboration avec CMS 17 Berlin, le salon professionnel international des solutions et des systèmes de nettoyage, du Facility Management et des services (19-22 septembre). www.wfbsc2017.berlin www.cms-berlin.de

Programme de formation au second semestre de Freestone Lab: réduction pour les membres IFMA !

Formation ‘Le FM durable’ 11 octobre 2017 DCU 2017: Design, Construct and Use 12 octobre 2017 Wild Gallery, Bruxelles Demi jour de formation ‘BREEAM et l’impact sur le Facility Management’ 22 novembre 2017 Demi jour de formation ‘Technologie de l’assurance adaptée au facility manager’ 06 decembre 2017

= IFMA-events

• Comment faciliter projets de changement ? Les do’s and don’ts en changement. 1 jour : 14 septembre 2017 Wemmel Prix normal : 495 euro excl. tva Prix IFMA : 395 euro excl. tva • Construction élémentaire 4 jours : 21 septembre, 28 septembre, 5 octobre, 12 octobre 2017 Wemmel Prix normal : 1595 euro excl. tva Prix IFMA : 1395 euro excl. tva • Mesure conditionnelle et plan pluriannuel (NEN2767) 2 jours : 14 et 21 novembre 2017 Lieu : TBC Prix normal : 880 euro excl. tva Prix IFMA : 780 euro excl. tva www.freestone.be


NEWS

Plus de 80% d’économie d’énergie avec Philips GreenParking

Philips Lighting annonce conjointement avec la commune de Bonheiden une primeur dans le domaine de l’éclairage intelligent. Bonheiden a opté pour un système d’éclairage intelligent afin d’accueillir de manière agréable et sûre les visiteurs à la maison communale, au bureau de police, à la bibliothèque et au centre culturel. Philips GreenParking est conçu spécifiquement pour les garages de stationnement et veille à des économies considérables en énergie et maintenance grâce à la technologie led durable et aux capteurs innovants équipés de fonctionnalités de détection et de gradation étendues. Photo : Dries Luyten

www.lighting.philips.be

Spencer résout le défi technologique rencontré par bien trop d’entreprises

November Five lance Spencer, une spinoff qui a créé un assistant numérique au travail pour les employés. L’outil éponyme résout une situation pénible que connaissent tous les employés : devoir jongler entre différents programmes pour prendre des vacances, fixer une salle de réunion ou classer une note de frais. Spencer facilite la vie des employés en centralisant et en synchronisant les informations de divers outils d’entreprise au sein d’une seule interface numérique. L’entreprise compte déjà de grandes entreprises parmi ses clients, comme Telenet, Proximus et DEME. www.spencer.co

Vitra choisit Alberto Meda et l’AM Chair

Alberto Meda a développé l’AM Chair en collaboration avec Vitra. Cette chaise de bureau ergonomique allie la fonctionnalité ergonomique à l’élégance technique. Les accoudoirs dynamiques et le dossier réglable en hauteur confèrent au siège une apparence emblématique, tandis que le cadre fin en plastique et le revêtement en résille soulignent sa légèreté. Le mécanisme synchrone réagit automatiquement au poids de l’utilisateur. Cette chaise de bureau est idéale pour une utilisation prolongée à un poste de travail fixe, mais elle peut aussi être utilisée aux postes de travail touchdown. www.vitra.com

La KU Leuven met des e-bikes à disposition pour faciliter les déplacements en ville

Les services techniques de la KU Leuven ont mis en service des e-bikes ainsi que des triporteurs et des vélos de cargaison électriques pour les déplacements de service, les interventions techniques et la distribution du courrier. « Nos voitures atteignaient une vitesse moyenne d’à peine 15,3 kilomètres à l’heure. Les vélos électriques seront au moins tout aussi rapides et plus efficients du fait qu’ils peuvent passer par des rues inaccessibles aux voitures et qu’ils sont moins touchés par les embouteillages. A terme, nous espérons réduire une partie de notre flotte », a déclaré Steven Lesage (responsable des Services Facilitaires). www.kuleuven.be

Photo : KU Leuven, Rob Stevens

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NEWS

L’UZ Brussel obtient la norme de qualité JCI

Une meilleure acoustique signifie moins de stress

L’Universitair Ziekenhuis Brussel reçoit en tant qu’hôpital universitaire l’accréditation JCI internationalement reconnue. C’est extrêmement important pour les patients et les collaborateurs. L’accréditation place le patient au centre car elle garantit sa sécurité et la qualité des soins à chaque étape du processus de soins. En tant qu’hôpital universitaire, l’UZ Brussel a également été évalué sur la qualité de sa recherche scientifique et de sa formation. L’accréditation JCI englobe tous les services au sein de l’UZ Brussel et le Facility Management était étroitement impliqué.

Une étude du Stress Research Institute à Stockholm montre que l’amélioration de l’environnement sonore dans les bureaux paysagers diminue la distraction et le stress de 30%. Depuis l’émergence de La Nouvelle Manière de Travailler, l’acoustique est plus que jamais un centre d’intérêt. Le vendredi 17 novembre 2017, Office Academy organise un cours d’une journée sur ‘Le rôle de l’acoustique’. www.officeacademy.nl

www.uzbrussel.be Travailler de façon flexible indispensable au développement des entreprises

Achats circulaires Green Deal

Vlaanderen Circulair a mis en place le concept Green Deal Circulair Aankopen en Flandre, en collaboration avec The Shift, VVSG et Bond Beter Leefmilieu. L’objectif est de contribuer à la réalisation d’au moins 60 projets d’achat circulaire d’ici deux ans et au développement, au partage et à la diffusion de connaissances sur les achats circulaires. Les Facility Managers jouent un rôle important dans le nouveau process d’achats étant donné que la réparation et le réemploi occupent une place centrale dans l’économie circulaire. IFMA Belgium a dès lors aussi souscrit au Green Deal. Souhaitez-vous aussi souscrire à ce Green Deal qui a été signé avec la Ministre Schauvliege et la presse le 8 juin dernier ?

http://www.vlaanderen-circulair.be/nl/ green-deal-circulair-aankopen

L’étude de Polycom concernant des tendances du travail flexible donne un aperçu des principaux avantages et défis d’une culture de travail flexible pour les travailleurs et les employeurs. 98 % est d’avis que la possibilité de travailler indépendamment de l’endroit accroît la productivité, car les employés peuvent alors choisir eux-mêmes le lieu de travail où ils sont les plus productifs. 92 % des sondés trouvent que la collaboration par vidéoconférence bénéficie au travail d’équipe. 62 % de la population active mondiale travaille de façon flexible – plus que jamais auparavant. www.polycom.com

Panasonic présente nouveau système d’interphones vidéo Full IP

Panasonic a lancé un nouveau système d’interphones vidéo Full IP qui répond à la demande croissante d’intégration de différents systèmes dans les bâtiments. Ce nouveau modèle IP (VL-VN1900) fonctionne avec une vaste gamme d’appareils, notamment des caméras CCTV réseau, des téléphones SIP et des enregistreurs vidéo réseau. Grâce à son alimentation PoE, le système peut être connecté à l’aide d’un seul câble, ce qui en facilite l’installation tout en réduisant les coûts. Couplé à un boitier de contrôle, il peut supporter jusqu’à 2000 appareils SIP alimentés en PoE. http://fr.business.panasonic.be


NEWS

Capriole introduit son concept café

Capriole Coffee Service introduit sa propre marque de café sur le marché belge et hollandais. Trois mélanges consciencieusement composés et torréfiés par Capriole même, une série de machines au design moderne et d’autres articles pour compléter le concept (gobelets, sucres, cacao,…). www.capriolecoffee.com

AGS, AIB, EUROCLEAN et HECTAS intégrés dans ATALIAN NV

Red Dot Design Award pour Soundleaves

Le groupe français ATALIAN, acteur mondial dans la prestation de services professionnels, renforce sa structure d’entreprise sur le marché belge avec l’intégration d’AGS, d’AIB, d’EUROCLEAN et de HECTAS qui opèrent désormais sous la bannière ATALIAN NV. L’entreprise a un effectif de 3.500 collaborateurs, plus de 4.000 clients et réalise un chiffre d’affaires de 90 mio €. L’ambition d’ATALIAN en Belgique, outre le fait d’être dans le top 5, est d’être un acteur à part entière en Facility Management. Au niveau Benelux, ATALIAN a acquis Visschedijk BV récemment, une entreprise facilitaire régionale.

Le 3 avril 2017, le spécialiste en acoustique Incatro a emporté le prix Red Dot Design Award pour Soundleaves, sa nouvelle série de panneaux acoustiques muraux, de panneaux pour plafonds et d’écrans de bureau destinés aux entreprises et aux particuliers. Le nom des panneaux acoustiques flexibles réfère non seulement au design ludique en forme de feuille asymétrique, mais également à la disparition (de l’anglais: to leave) de toutes les nuisances sonores et résonances pour ainsi apporter le calme et la discrétion dans les espaces.

http://belgie.atalian.be/

Revêtement anti-poussière TrioGuard™

Le fabricant de plafonds Armstrong Ceiling Solutions lance un nouveau revêtement sur le marché pour ses plafonds en métal. TrioGuard™ est un revêtement qui protège le plafond contre la poussière et l’affadissement de la couleur, préservant ainsi l’aspect initial plus longtemps. Grâce au coating, la couleur est stable pendant 10 ans et elle résiste aux chocs et aux rayures. Le coating est adapté à tous les plafonds en métal, y compris les réalisations avec des perforations et un revêtement acoustique. Le revêtement TrioGuard™ est disponible en standard en RAL 9010 et Global White. www.armstrongceilings.com

www.incatro.be

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NEWS

Plus d’un quart des conseillers en prévention ne consignent pas les incidents

Les professionnels HSE ont pour principales tâches de sensibiliser et de prévenir les accidents et les incidents sur le lieu de travail. Cependant, trois conseillers en prévention sur dix déclarent ne pas consigner des incidents (ou presque-accidents), et ne disposent donc pas d’une vision globale de la sécurité sur le lieu de travail. C’est ce que révèle une étude de Wolters Kluwer. Quel type de conseiller en prévention êtes-vous ? Faites le test sur bit.ly/2nc363L www.wolterskluwer.be

Ensemble actif pour le climat

‘Get Detailed : An expert guide to industry performance’

Afin de rester compétitif, les fabricants européens ont investi 140 milliards d’euros dans les nouvelles technologies, comme l’Internet des Objets, la robotique et l’automatisation. Dans cette quête de meilleures performances, certaines possibilités d’amélioration évidentes sont clairement négligées. Le domaine du nettoyage et de l’entretien offre notamment de vraies opportunités. SCA et Tork lancent un guide digital (‘Get Detailed : An expert guide to industry performance’) pour aider les fabricants et industriels à trouver des sources d’amélioration de performance à des endroits inattendus. http://www.tork.be/nl/overtork/nieuw/ get-detailed

‘Samen Klimaatactief’ est une initiative de la Ville d’Anvers pour réduire de manière drastique les émissions de CO2 des bureaux, de l’industrie légère et des magasins à Anvers. Il ressort des séances de réflexion que les mesures d’efficience énergétique ne sont pas implémentées pour de nombreuses raisons : les entreprises ne comprennent pas trop bien, l’énergie ne fait pas partie des activités de base de l’entreprise, les investissements sont trop chers, etc. ‘Samen Klimaatactief’ offre désormais aux entreprises un trajet de l’énergie par groupe-cible avec des interventions simples et plus complexes. www.samenklimaatactief.be

Care et Made Blue optent pour le développement durable

Vous êtes-vous déjà demandé ce que coûte en eau une heure de nettoyage ? D’après une étude, 50 litres en moyenne. Chez Care, ce chiffre est ramené à 30 grâce à l’utilisation de produits plus efficients et à des collaborateurs formés aux techniques durables. A qui profite le bénéfice de cette économie ? Aux clients, pour moitié. L’autre moitié est offerte à Made Blue, l’organisation qui se cache derrière l’action ‘un litre pour un litre’. A chaque litre d’eau économisé par Care, Made Blue produit un litre d’eau potable dans les pays en voie de développement. www.madeblue.org

WorkSpaceOne, le bureau ergonomique à domicile

Le WorkSpaceOne s’adapte à chaque utilisateur grâce à son réglage en hauteur électrique ou mécanique. La solution soulage non seulement le cou et le dos mais s’adapte aussi à n’importe quel environnement. Il trouve sa place dans chaque intérieur grâce aux diverses combinaisons de couleurs disponibles et aux pièces personnalisables pour les pieds. Le meuble est équipé d’accessoires modernes comme un éclairage led, un chargeur de téléphone sans fil et un diffuseur de musique d’ambiance via les haut-parleurs Bluetooth intégrés.

www.pami.be


NEWS

Metiz introduit Simaxx en Belgique

ATIR Belgique étends ses activités avec expérience restauration

Atir Belgique étend ses services avec des conseils de restauration sous le nom HTC. Atir aide à trouver la nécessité interne afin de créer une valeur ajoutée et des bons choix. Les services de consultants peuvent être divisés en 6 catégories : conseils de restauration/Hôtellerie, conseils d’achats, suivi de contrats, audit HACCP/assurance qualité, conception, formation et intérimaire. www.htcadvies.be

Metiz est désormais le distributeur de la plateforme Simaxx en Belgique. Avec Simaxx, Metiz introduit en Belgique une plateforme pour rendre les bâtiments intelligents, améliorer le confort et réduire la consommation d’énergie de 20%. La plateforme offre la possibilité de piloter les bâtiments de manière plus intelligente et de les conserver sans investissements en matériels mais en utilisant les sources de données dans les bâtiments (capteurs, tourniquets d’accès, systèmes de régulation) : ‘le bâtiment dit ce qui peut être amélioré’. www.metiz.be www.simaxx.com

TOPdesk présente son nouveau partenariat avec Arinto

TOPdesk et Arinto sont récemment devenus partenaires officiels. Arinto, c’est un logiciel élaboré de planning destiné aux PME qui s’intègre de façon standard à TOPdesk. Cette union réunit applications de service management et de planning élaboré, formant de ce fait une solution complète. Avec Arinto, vous planifiez vos ressources, vos missions, vos projets et vos biens tout en tenant compte des différents facteurs qui influencent le business des entreprises. Par exemple les disponibilités, les capacités, les lieux, les échéances, les priorités, etc. www.topdesk.com www.arinto.be

Kris Kemland (TOPdesk), Koen Van Wijmeersch (Arinto), Kristof Briers (Arinto)

Twikit lance STAN, le bureau debout sur mesure

Twikit, l’entreprise anversoise spécialisée dans le travail sur mesure en 3D, lance le bureau debout STAN. Cette table de travail portable, découpée au laser, est entièrement réalisée sur mesure et adaptable. C’est un outil idéal pour le travail à distance et des réunions en déplacement. Pour Twikit, le concept STAN prouve qu’une production digitale peut révolutionner le secteur du meuble. STAN est disponible en ligne. https://www.twikit.com/standesk/

La technologie ConnectKey® de Xerox De g. à dr.: Tim Van Dyck en Geert Bellens (Metiz), Eloi Burdorf (CEO Simaxx), Wilfred van der Plas (CCO Simaxx)

Le changement de lieu de travail s’avère productif

Selon une enquête Regus, 42% des employés belges sont davantage productifs après un changement d’environnement professionnel/ un lieu alternatif (ni à la maison ni au bureau). Plus de 4 répondants belges sur 10 (42% contre 53% au niveau mondial) travaillent mieux lorsqu’ils sont dans un autre cadre que celui du siège de leur employeur. Plus de 23.000 employés – dont près de 200 Belges – issus de 100 pays différents, ont été interrogés. www.regus.be

Xerox révolutionne l’environnement professionnel en lançant 29 imprimantes et systèmes multifonctions constituant l’écosystème ConnectKey® 2017. Ces solutions disposent de fonctionnalités facilitant le travail en mobilité, d’une connectivité aux services de cloud du marché ainsi que d’applications permettant d’accélérer les processus d’entreprise et d’augmenter la productivité des utilisateurs, le tout avec une sécurité de référence. Avec l’écosystème ConnectKey®, les systèmes d’impression classiques deviennent des assistants professionnels intelligents et connectés. www.xerox.be

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Mesurer c’est savoir : « Les premiers résultats de notre projet d’économie d’énergie sont prometteurs » Jan Muts, National Experience Manager Belgium - Kinepolis Group

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ans les salles de cinéma, de nombreuses économies d’énergie peuvent être réalisées. Kinepolis s’y attache depuis plus de dix ans. Il y a environ un an, Jan Muts (National Experience Manager Belgium) a eu des entretiens avec le spécialiste néerlandais OptiVolt. Mi-mai de cette année, les premiers résultats de la consommation d’électricité dans le cadre du projet d’économie d’énergie chez Kinepolis Anvers ont été dévoilés et ils sont prometteurs : en moyenne, une économie variant entre 8 et 10% a pu être réalisée. Jan Muts envisage d’étendre cet exercice aux autres complexes.

Jan Muts est responsable depuis 1994 de la maintenance des installations techniques chez Kinepolis, d’abord à Bruxelles et Anvers. De 1996 jusqu’en 2000, il a travaillé à l’ouverture de plusieurs autres complexes en Belgique, en France, en Espagne, en Suisse et en Pologne. Comme chaque pays possède sa propre législation spécifique, il a été décidé en 20052006 d’organiser la fonction au niveau national. Depuis, il est National Experience (Facility)Manager Belgium pour le Groupe Kinepolis: « Plusieurs choses ont été mises en place pour offrir un meilleur confort à nos clients et réaliser des économies. Des moments plus propices ont ainsi été fixés pour lancer nos centrales de traitement d’air et le start-stop a été optimalisé, et nous avons investi dans l’éclairage led, de nouveaux projecteurs plus performants et des installations sonores. Nous voulons aller plus loin dans

l’économie de la consommation d’électricité et le contrôle de la puissance de crête. Suite à l’acquisition d’Utopia par le Groupe Kinepolis, j’ai été en contact avec le responsable technique de Kinepolis Almere. Il m’a expliqué leur collaboration avec OptiVolt et l’année dernière en juin, j’ai eu les premiers entretiens et cette méthode de travail m’a convaincue. En juillet, une proposition était sur la table.

« Je pense que l’on est suffisamment conscient de l’importance de l’économie d’énergie, mais la question est de savoir si on fait les bons choix. » - Jan Muts, National Experience Manager Belgium – Groupe Kinepolis

Qui est Jan Muts ? •• Âge : 60 ans •• Formation: Haute Ecole Expédition, Responsable environnement, Responsable énergie, people management •• Fonction actuelle : National Experience (Facility) Manager Belgium, Groupe Kinepolis •• Fonction(s) précédente(s) : responsable terminal, responsable maintenance palais et zones de villas (étranger), responsable maintenance installations techniques et énergie. •• Conseil pour les collègues Facility Managers : toujours rechercher les solutions les plus efficientes. Certainement s’il s’agit de consommation d’énergie, mais aussi lors de procédures de maintenance et autres. •• Membre d’IFMA? Si oui, pourquoi ? Oui, pour le partage de connaissances avec d’autres Facility Managers.

En février 2017, les installations étaient placées et les premiers résultats ont été présentés à la mi-mai. » OptiVolt

Actif aux Pays-Bas et à l’étranger avec environ 800 clients, OptiVolt est spécialisé dans l’économie d’énergie par l’installation de systèmes économes en énergie et l’optimalisation d’installations existantes chez les grands consommateurs d’énergie (à partir d’environ 500.000 kWh et 40.000 m3 de consommation de gaz). Par l’amélioration de l’infrastructure électrotechnique de l’organisation, les pénalités de réactif font notamment partie du passé. A côté de cela, l’entreprise est un partenaire qui propose des conseils sur l’économie d’énergie comme des audits énergétiques, le comptage (intermédiaire) et des systèmes de gestion d’énergie. Si aucun budget ne peut être libéré, OptiVolt prélève l’argent sur le marché via le crowdfunding. Ce qui signifie qu’il n’y a pas d’investissement au préalable mais un remboursement du projet à partir de l’économie garantie. 2 millions ont ainsi déjà été récoltés sur le marché. Paul Overdijk (sales manager) : « Notre objectif est de nous développer en Belgique. Nous participons notamment à ‘Samen Klimaatactief’ (voir aussi page 10), l’initiative de la Ville d’Anvers qui vise à réduire de manière drastique les

01. Jan Muts (National Experience Manager Belgium, Groupe Kinepolis) et Paul Overdijk (sales manager OptiVolt): « Le système de surveillance est un instrument intéressant pour faire du benchmarking. »

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émissions de CO2 générées par les bureaux, l’industrie légère et les boutiques à Anvers. Il y a un changement, on considère plus l’économie d’énergie et de coûts, le RSE et la qualité. » Dans une première phase, l’emplacement est inventorié gratuitement et sans engagement par OptiVolt afin de connaître le potentiel d’économie. Les économies

d’énergie sont garanties et se situent entre 8-15% de la consommation d’énergie totale. Paul Overdijk : « Les économies sont obtenues par l’inventorisation, via un plan par étapes fixe, des possibilités puis de leur mise en oeuvre. Par des analyses de profil de consommation, le gaspillage de l’énergie devient visible et est directement traité. Les délais d’amortissement

se situent toujours dans les cinq ans. La moyenne est de 2 à 4 ans. Après la mise en œuvre, nous montrons les économies. Nous nous basons ici sur les données de mesure d’Eandis. Si nous n’atteignons pas l’objectif visé, le client reçoit une partie en retour. Si nous obtenons plus, le délai d’amortissement est raccourci. » Kinepolis Anvers

Schéma : Données de consommation du 1er janvier au 10 mai 2017

Le bâtiment à Anvers, grand consommateur, était un cas idéal pour ce projet d’économie d’énergie dans lequel 47.000 euros ont été investis par Kinepolis. Paul Overdijk: « Le délai d’amortissement s’élève à 2,5 ans et le pourcentage d’économie à 8,1%. Nous nous chargeons de l’exécution de A à Z et nous installons les systèmes d’économie d’énergie certifiés. Une garantie de minimum 16 ans est octroyée à la durée de vie des installations. L’entretien annuel est exclusif. » Résultats

02 Mesure au préalable: février 2016 - Mesure postérieure: février 2017

Les mesures sont montrées via l’outil en ligne dans le système de surveillance que l’on peut consulter à tout moment et dont les consommations d’énergie et les coûts sont affichés. Les résultats sont calculés en comparant et en analysant une période donnée avant installation à une période donnée après installation (voir schémas). Les périodes représentées sont choisies de manière telle que l’on peut parler de périodes temporelles comparables avec des conditions comparables comme les températures extérieures, les vacances, les jours fériés, et autres. Les résultats obtenus durant cette période ont été comparés avec les garanties d’économie reprises dans la proposition d’économie d’énergie. Les données de mesures de l’entreprise de mesure ont été

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02. De g. à dr. : cercle rouge du 22 au 24 mars inclus, très faible consommation (suite aux attentats de Zaventem?), cercle rouge, activation de la climatisation durant les mois d’été, cercle rouge la date d’installation, cercle vert rupture de la tendance en crête et chute. 03. Résultats de mesure d’une période comparable. La ligne rouge est la période précédant l’installation et la ligne verte est une période temporelle similaire juste après l’installation des systèmes permettant d’économiser l’énergie. Economie: 8,8% 04. Kinepolis Anvers, en tant que grand consommateur, était un cas idéal pour ce projet d’économie d’énergie.


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utilisées. Suite à cela, les données disponibles sont semblables à celles que l’on trouve sur les factures. A la mi-mai, les premiers résultats ont été présentés (voir schémas). Jan Muts : « Nous sommes très satisfaits des résultats. En moyenne, nous économisons entre 8 à 10% et c’est ce que l’on nous avait promis. Dans les prochains mois, nous poursuivrons les contrôles et nous envisageons d’étendre cet exercice aux autres complexes. L’outil en ligne nous permet de tout suivre. C’est un instrument très intéressant pour faire du benchmarking. »

« Dans les prochains mois, nous poursuivrons les contrôles et nous envisageons d’étendre cet exercice aux autres complexes. » - Jan Muts, National Experience Manager Belgium – Groupe Kinepolis « Faire les bons choix »

Aux Pays-Bas, il règne une certaine pression autour des économies d’énergie suite à l’Arrêté activités et le fait qu’il doit être respecté. Tout grand consommateur doit réaliser un audit énergétique et estimer des économies potentielles. Il est obligatoire pour les institutions et les entreprises – dans le cas d’investissements dont le délai d’amortissement est inférieur à 5 ans – de prendre des mesures d’économie d’énergie. Les exigences du Service environnement sont valables pour les bâtiments qui consomment annuellement 50.000 kWh ou plus, ou 25.000 m³ de gaz ou plus. Les Facility Managers en Belgique sont-ils assez conscients de la nécessité d’économiser de l’énergie et aux possibilités ? Jan Muts: « Oui, mais la question est de savoir si on fait bien. Il faut faire les bons choix : doit-on par exemple se développer ou d’abord investir dans l’économie d’énergie ? De plus, on est souvent hésitant face aux nouvelles solutions : l’inconnu est peu aimé. » Par Tilly Baekelandt

www.kinepolis.com www.optivolt.nl

Le système de surveillance dispose d’un tableau de bord flexible avec trois pages en alternance et dont on reçoit un lien URL personnel. Voyez notamment la consommation d’énergie du mois et jours derniers.

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Nike érige une perle de durabilité

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epuis son ouverture en 2016, le centre de distribution européen de Nike à Ham brille par sa plus grande façade végétale au monde. Le bâtiment mais aussi le site sont un bel exemple de la manière dont la durabilité et l’écologie peuvent être associés dans la pratique. Ces efforts sont plus qu’un cheval de parade pour une meilleure image. La durabilité n’est aujourd’hui plus une option mais une nécessité pour garantir notre bien-être futur. Une vision claire sur ce point devient une ‘business opportunity’ où tant l’entreprise que notre société s’en portent mieux. C’est dans ce cadre que la Confédération flamande de la construction a organisé fin avril une journée d’étude pour promouvoir la végétation dans la construction.

Des possibilités infinies

Nike ELC (European Logistics Campus) distribue depuis son site à Ham des produits vers plus de 2 millions de clients. Lorsque la décision tomba de construire un nouveau bâtiment, Nika avait déjà une idée claire du projet. Le Wings DC ferait office de fonction d’exemple dans la manière dont le géant du sport innove en permanence pour réaliser son ambition ‘plus d’exigences et moins de gaspillage’. Heleen Van Pelt, responsable de la communication : « La durabilité était le mot d’ordre sur toute la ligne. A la production, nous sommes capables de fabriquer une chaussure en une passe grâce à une innovation technologique. Cela représente une économie de 60% de déchets par chaussure. Tout ceci démontre que les possibilités sont infinies, même avec des matières premières limitées. Nous voulions aussi mettre cela dans la pratique au Wings

DC qui fonctionne avec 100% d’énergies renouvelables. Par ailleurs, des investissements ont été réalisés pour augmenter la biodiversité. » De l’autoroute, la forme du bâtiment interpelle et l’intégration de végétation dans la façade attire l’œil. Cette perle architecturale a récemment été récompensée d’un MIPIM Award à Cannes. « Nous en sommes très fiers et nous pouvons aussi annoncer que la première pierre d’un DC dédié aux vêtements a été posée sur le même site. The Court doit être le miroir du Wings. Nous avons reçu l’or avec la certification environnementale LEED. Maintenant, nous mettons la barre plus haut pour obtenir le platine, la plus haute distinction disponible. » Des défis pour aller plus loin

Le fait que le développement durable soit placé en haut de la liste des souhaits de Nike n’a pas seulement à voir avec son

image. La végétation dans la construction offre aux entreprises l’avantage de pouvoir générer du nouveau business, de réduire les coûts et d’abaisser les risques. En d’autres termes, la durabilité permet de faire mieux. Nike s’était posé trois objectifs : une production totalement indépendante des combustibles fossiles, des circuits d’eau fermés et un environnement sain, riche en biodiversité. Futureproofed, un bureau de consultance spécialisé dans le développement durable, a veillé à ce que ces objectifs deviennent une réalité, en étroite concertation avec les partenaires du projet. L’aspect durable se retrouve dans chaque pierre du bâtiment. Le choix d’une structure autoportante signifie une économie d’énergie de 25%. A côté de cela, cinq formes d’énergie renouvelable sont intégrées au site : des panneaux solaires, des éoliennes, la géothermie, la biomasse et la force de poussée de l’eau. Même le plus grand consommateur d’énergie dans un hall industriel – et ce n’est étonnamment pas le chauffage ni

02 01. La végétation en façade est une guirlande qui lie le concept global. Elle grimpe et s’étend au bâtiment s’en jamais s’arrêter. 02. L’ambition est élevée. Nike veut héberger au moins 25 nouvelles espèces végétales et animales indigènes sur son site.


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l’éclairage mais le parc de machines – a été évalué sur sa durabilité. Nike a par exemple opté pour des robinets hybrides qui, grâce à leur vitesse et leur précision, atteignent le pourcentage à livrer et récupèrent simultanément de l’énergie. L’eau usée est totalement épurée et récupérée de manière maximale. On travaille aussi à une augmentation de la rétention d’eau. Steven Van Praet (change coach chez Futureproofed): « La technologie pour réaliser du durable existe aujourd’hui. Il faut en parler en continu aux personnes pour les pousser à aller plus loin, à réfléchir à des solutions créatives parce que la durabilité n’est plus une option mais une nécessité pour notre bien-être futur. »

25 espèces végétales et animales indigènes

Le Prof. Dr. Martin Hermy de la KULeuven et le bureau de conception Pauwels ont travaillé sur la biodiversité à Ham. « Nike avait avancé trois conditions au préalable : un concept indigène à 100%, un développement spontané et une hétérogénéité », détaille Michel Pauwels. « L’ambition était élevée. Nike voulait héberger au moins 25 nouvelles espèces végétales et animales indigènes sur son site. Suite à cela, nous avons développé des biotopes spécifiques sur le terrain où certains spécimens se sentent totalement à l’aise. La façade végétale en est un exemple. Elle

couvre une superficie de 2.228 m² et est constituée de plaques de cassettes précultivées. Au total, 90.000 plants ont été utilisés en tenant compte des quatre saisons pour qu’elle conserve toujours son aspect vert. Un système d’irrigation automatisé utilisant de l’eau recyclée fait le reste du travail. » Par Valérie Couplez

www.nike.com www.vcb.be www.futureproofed.com www.jaspers-eyers.be www.pauwelsontwerp.be www.tectumgroup.be

La plus grande façade végétale du monde

L’élément qui saute aux yeux, même aux automobilistes sur la E314, est certainement la façade végétale. D’après Nike, c’est la plus grande du monde. Le concept vient du bureau d’architectes Jaspers-Eyers qui a mis l’architecte Sjo van den Eerenbeemt sur le projet : « Le bâtiment est avant tout fonctionnel. Comment un architecte peut-il travailler la dynamique, la vitesse et la durabilité dans ce caisson brut et fermé ? La végétation en façade est une guirlande qui lie le concept global. Elle grimpe et s’étend au bâtiment s’en jamais s’arrêter. Au-dessus de la construction basse se trouve un toit vert aussi grand que trois terrains de football. » Lors du séminaire de la Confédération flamande de la construction, on est revenu plus en détail sur la maintenance d’une telle infrastructure. Yves Rosier (acount manager chez Tectum Group) explique : « Un toit vert stimule la biodiversité et l’équilibre de l’eau et veille à un plus grand confort thermique et acoustique. Un avantage supplémentaire est une durée de vie allongée de la membrane étanche à l’eau, à condition qu’elle soit posée correctement. Par la suite, un toit vert nécessite peu d’entretien, mais il faut le réaliser sur une base annuelle, dès la pose. Un must pour profiter de la vue pendant des années. L’entretien consiste notamment à éliminer les plantes parasites, à dégager les collecteurs et les gargouilles d’eau, à réaliser un contrôle général, à fertiliser, à réensemencer et à épandre de la chaux pour éviter la mousse. »

Michel Pauwels: « Nike a avancé trois conditions au préalable concernant la biodiversité : un concept indigène à 100%, un développement spontané et une hétérogénéité. »

Yves Rosier: « Un toit vert stimule la biodiversité et l’équilibre de l’eau et veille à un plus grand confort thermique et acoustique. »

Steven Van Praet: « La durabilité n’est plus une option mais une nécessité pour notre bien-être futur. »

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Comprendre la question de l’énergie

L

’énergie est aujourd’hui un facteur important dans le poste de coût global d’une entreprise, et donc du Département Facilitaire. Pour aborder cette matière efficacement, le Facility Manager doit s’y connaître dans le domaine de la législation et des technologies qui évoluent rapidement. C’est loin d’être une sinécure. Aussi, l’IFMA va au second semestre 2017 lancer un groupe de travail qui sera conduit par Dirk De Keukeleere (membre du conseil d’administration d’Energik, l’association flamande pour les technologies de l’énergie et de l’environnement). Les participants travailleront à la mise à jour du rapport IFMA de 2013 ‘FM & les économies d’énergie’. Les énergies renouvelables et la complexité de la gestion énergétique recevront une attention particulière.

La question de l’énergie, variable dans le temps

Anno 2017, la question de l’énergie est loin d’être une bouchée facile à avaler. Néanmoins, les économies dans la consommation d’énergie sont à l’ordre du jour chez les entreprises, et donc chez le Facility Manager. Pour réaliser des économies, il faut disposer d’une image claire de l’endroit où se posent les questions énergétiques, sous quelle forme (thermique, électrique, air comprimé, …) et la durée. « Les Facility Managers doivent être très attentifs et garder une trace du type d’énergie qu’ils doivent fournir à un moment et à quel coût », explique Dirk De Keukeleere. En tant que membre du conseil d’administration d’Energik, l’association flamande pour la technologie de l’énergie et de l’environnement, et professeur en gestion d’énergie à la KULeuven pour l’orientation Environnement et Gestion de la prévention, Dirk De Keukeleere a une vision claire du marché actuel de l’énergie. Une raison suffisante qui a poussé l’IFMA à lui demander de conduire le groupe de travail Energie. Le rapport IFMA ‘FM & Economies d’énergie’

publié en septembre 2013 sera adapté au contexte actuel.

Les énergies renouvelables sont un volet indispensable du mix énergétique.

difficile à accorder avec la demande. En d’autres termes, la maîtrise de l’offre et de la demande, de la consommation et des flux d’énergie fera partie intégrante du paquet de tâches du Facility Manager. « Voilà pourquoi nous voulons étudier comment les TIC peuvent notamment offrir un support », poursuit De Keukeleere. « A côté de cela, la législation et les technologies ont évolué rapidement dans une courte période. Voyez les réseaux intelligents pour stocker l’énergie ou les conventions énergétiques typiques du gouvernement flamand qui encouragent les entreprises à amplifier leur efficience énergétique. Avec le groupe de travail, l’IFMA veut cartographier les besoins et les traduire dans un rapport pratique. » Par Valérie Couplez

Les énergies renouvelables augmentent la complexité

Bien que sa publication remonte à moins de cinq ans, une mise à jour s’impose. Les énergies renouvelables ne sont par exemple pas abordées alors que c’est aujourd’hui un volet indispensable du mix énergétique. Ce qui va de pair avec une complexité étant donné qu’il s’agit d’une source d’énergie non contrôlable et

www.energik.be Dirk De Keukeleere (membre du conseil d’administration chez Energik) : « Nous voulons cartographier les besoins des Facility Managers dans le domaine de l’énergie et les traduire dans un rapport pratique. »

Vous souhaitez apporter votre contribution ? IFMA recherche des membres enthousiastes qui veulent apporter leur contribution au nouveau rapport sur l’énergie. Mieke Loncke (directeur IFMA) : « Nous nous focalisons sur les Facility Managers qui portent la responsabilité de la consommation d’énergie au sein des services facilitaires, du site ou de l’entreprise. Ces personnes sont les mieux placées pour indiquer là où un support s’avère utile. Il peut s’agir de multinationales ou de pme, lesquelles pourraient tirer plus d’avantages d’un tel rapport, même si le besoin n’est parfois pas reconnu. » Lors des séances de travail, un expert interviendra à chaque fois selon le domaine traité. Toute personne intéressée peut envoyer un e-mail à mieke.loncke@ifma.be.


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Les ESCO’s: une révolution en vue?

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es sociétés de services énergétiques, ESCO’s en abrégé, ont déjà fait leurs preuves à l’étranger. Aujourd’hui, elles arrivent en Belgique. Ces sociétés proposent des possibilités novatrices pour économiser de l’énergie et trouver des financements. La démarche comprend quatre étapes, et les facilitateurs et les cabinets d’avocats y jouent un rôle important. Le Prof. dr. Dirk Franco de la Haute Ecole PXL nous en dit un peu plus.

Les ESCO’s arrivent. Ces ‘energy service companies’ vont révolutionner l’établissement de projets d’économie d’énergie à grande échelle. Le problème, avec de tels projets, est souvent le manque de financement. Il en va autrement avec le concept d’une ESCO. Ce type de société garantit des économies d’énergie, notamment par un contrat de performance énergétique appelé EPC. Grâce aux économies réalisées, un financement externe peut être plus facilement trouvé auprès d’une banque ou d’un investisseur. Le remboursement a lieu via les économies réalisées sur la facture énergétique pendant la durée du contrat. Une fois le financement apuré, le client profite pleinement de ces économies d’énergie. Les contrats EPC peuvent s’étaler sur des périodes plus ou moins longues (de 5 à 35 ans) selon la durée d’amortissement des mesures permettant d’économiser l’énergie. Dans le cas d’un contrat de longue durée, des mesures plus drastiques peuvent être mises en œuvre avec un délai d’amortissement plus long, ce qui permet de générer des économies de 25 voire 50%. Le portefeuille immobilier

est dès lors modernisé, plus économe en énergie, plus confortable et plus attrayant pour les locataires ou les utilisateurs. En outre, la valeur des bâtiments augmente. Aux Etats-Unis, la plupart des grandes entreprises et des organisations possèdent de tels contrats EPC pour leurs investissements énergétiques. Suite à cela, elles gardent une plus grande liberté financière pour leurs activités de base et déchargent leur organisation du suivi lors de l’établissement de projets énergétiques. Dans un certain nombre de pays européens comme l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Autriche, la France, les pays scandinaves, …, on fait aussi appel aux services des ESCO’s. Chez nous, les contrats EPC sont assez récents. Economie de services

Le Prof. dr. Dirk Franco est Directeur des programmes du Postgraduat PXL Energy Efficiency Services à la Haute Ecole PXL. « Les ESCO’s sont des sociétés qui déchargent de nombreuses organisations, tant publiques que privées », lance-t-il. « Elles étudient le potentiel d’une efficience énergétique. A cela, elles proposent non seulement un projet sur les tech-

niques réalisables mais aussi un business plan : de quelle manière pouvez-vous payer cela ? Les ESCO’s s’inscrivent dans une évolution plus large. Dans la société d’aujourd’hui, la tendance est à la dématérialisation, la digitalisation, le choix d’un service et non plus d’un produit. Aux PaysBas, on est plus loin dans cette tendance qu’en Flandre. A Schiphol par exemple, aucune lampe n’appartient à la ville. On achète une quantité de lumière à Philips qui est le propriétaire des lampes, des armatures, … Philips décharge donc Schiphol dans le domaine de l’éclairage. »

« Les ESCO’s sont des sociétés qui déchargent de nombreuses organisations. Elles étudient le potentiel d’une efficience énergétique. A cela, elles proposent non seulement un projet sur les techniques mais aussi un business plan : de quelle manière pouvez-vous payer cela ? » A titre illustratif, il y a l’émergence des réseaux de chaleur. Des partenaires industriels privés posent un réseau qui fournit de la chaleur à des quartiers. Il peut s’agir de la chaleur résiduelle d’une entreprise, qui la transmet à un quartier. De tels systèmes nécessitent un tout autre business plan. Ce sont des exemples de systèmes produit-service. De plus en plus de personnes sont aujourd’hui intéressées par


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des ‘energy services’. Au plus la facture énergétique est importante, au plus c’est simple. Et si la facture énergétique est limitée, vous pouvez créer un cluster. Des petits bâtiments publics locaux peuvent se regrouper au sein d’un patrimoine pour obtenir une consommation plus importante. Les pme d’un zoning industriel peuvent également réaliser cela, etc. Il devient alors possible d’accéder plus rapidement aux ‘quick-wins’ à partir de petits projets, par exemple le relighting et le réglage des HVAC qui sont amortis à court terme. L’économie obtenue avec ces petits projets peut être utilisée pour des investissements plus importants qui permettent d’économiser de l’énergie. » Avantages

Les ESCO’s peuvent être utiles à toutes les personnes qui veulent revoir leur consommation énergétique à la baisse. Tant les pme, les grandes entreprises que les pouvoirs publics sont gagnants. Franco : « La force unique des ESCO’s est qu’elles sont ‘output driven’, c’est-à-dire axées sur le rendement : elles vous disent au préalable, suivant les besoins et l’investissement souhaité : nous allons réaliser cette réduc-

tion. Elles apportent donc un énorme soulagement. Et un système de bonus-malus est couplé : si on économise plus d’énergie que prévu, le bénéfice est réparti selon un accord établi au préalable ; si on économise moins d’énergie, l’esco reçoit une ‘penalty fee’. » Travailler avec les ESCO’s génère donc un bénéfice sur la facture énergétique. Mais les ESCO’s proposent aussi du confort et sont bonnes pour le climat. Franco : « Le vecteur est souvent les euros que l’organisation va économiser. Mais il y a un autre composant : les Non Energy Benefits ou NEB. De plus en plus d’études montrent que si le climat interne des bâtiments s’améliore et devient plus sain, les avantages peuvent être énormes sur le plan de la motivation, de la créativité, de la diminution de l’absentéisme, … Difficile d’avancer des chiffres précis mais d’après certaines études, cela représente 1,5% du coût en personnel. Un troisième avantage est bien entendu une meilleure image qui est couplée à l’aspect d’un environnement meilleur : moins d’émissions de gaz à effet de serre. Les pouvoirs publics font bien de s’allier aux ESCO’s pour la fonction d’exemple, comme la rénovation d’une piscine ou d’un hall de sports. » Le projet EPC

© Haute Ecole PXL

« Les ESCO’s s’inscrivent dans une évolution plus large. Dans la société d’aujourd’hui, la tendance est à la dématérialisation, la digitalisation, le choix d’un service et non plus du produit. » - Prof. dr. Dirk Franco (Haute Ecole PXL)

Les projets des contrats de performance énergétique comprennent quatre étapes. Le support peut venir d’un facilitateur. Il s’agit d’un cabinet conseil spécialisé dans le développement de tels projets. Il est recommandé d’y avoir recours à chacune des quatre étapes d’un projet EPC. La première étape est la préparation du projet. Si l’organisation semble prête pour un projet EPC, réalisez une sélection des bâtiments énergivores. Veillez à l’implication interne utile, formez une équipe et intégrez le facilitateur le plus tôt possible dans le projet. La seconde étape est la sélection de l’ESCO. Grâce aux préparatifs de la première étape, le facilitateur, sur base des quickscans énergétiques éventuellement réalisés, peut faire appel à des ESCO’s ou lancer une adjudication pour concrétiser les économies d’énergie. Le donneur d’ordre pourra alors, avec l’aide du facilitateur, sélectionner les meilleurs candidats pour les négociations. Franco : « Un facilitateur peut réaliser une étude de marché : quelles sont les ESCO’s disponibles,

quelles sont celles intéressées par la mission, à quel niveau se différencient-elles, … Le facilitateur contactera plusieurs ESCO’s pour vous, sur base du cahier des charges axé sur le rendement. » La troisième étape est l’attribution du contrat. Les ESCO’s sélectionnées sont invitées à présenter une offre. Vient alors la période de négociations de l’offre initiale, après quoi les candidats remettent une offre finale. « L’attribution du projet a lieu sur base du rendement », explique Franco. « Ce ne sera pas un cahier des charges technique qui définit le type de chaudière, la protection solaire, … La culture interne de l’organisation qui souhaite un contrat EPC joue un grand rôle dans le choix de l’ESCO. Si vous dites : la responsabilité relative au rendement incombe à l’ESCO, vous êtes juridiquement bien couvert et les objectifs sont compensés, et l’étape de l’issue est facile. Mais si vous dites : je sais comment mieux faire, alors vous allez attirer d’autres ESCO’s. » La quatrième étape est celle de l’exécution du projet et de la livraison. Durant cette phase, l’ESCO sélectionnée exécute les mesures permettant d’économiser l’énergie. Elle se chargera de les régler de manière optimale et mettra éventuellement des procédures supplémentaires en œuvre pour réaliser les économies préalablement établies. Chaque année, un décompte est réalisé. Après l’achèvement du projet, le donneur d’ordre dispose d’installations et de bâtiments performants, bien entretenus énergétiquement, et un portefeuille immobilier ayant une plus-value dans le domaine de l’environnement et de l’énergie. Juridique

La conclusion d’un contrat de performance énergétique doit être juridiquement bien ficelé, insiste Franco : « Notamment en ce qui concerne les bonus et malus. Il faut stipuler contractuellement ce qu’il faut faire si on économise plus ou moins que ce qui est prévu. Travailler avec des ESCO’s exige d’ailleurs qu’elles aient accès à des données. Une ESCO ne peut avancer une économie de 15% que si elle peut toucher aux boutons. Il faut de la transparence et les accords inhérents doivent être fixés dans un cadre juridique. Si vous pensez à la formule du cluster, par exemple un groupement d’écoles, une base juridique s’impose aussi. Imaginez : vous allez

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regrouper des bâtiments et vous économisez de l’énergie via le relighting à hauteur de x%. Combien de % de cette économie revient à chacune des écoles individuelles ? Il y a aussi la situation des bâtiments loués. Il doit y avoir un bénéfice pour l’utilisateur du bâtiment et un bénéfice pour le propriétaire dudit bâtiment. La question est de savoir qui va se lancer dans l’investissement. Le locataire ne voudra pas le faire parce qu’il n’est pas propriétaire. Le propriétaire est parfois peu intéressé étant donné que les avantages, la diminution des coûts énergétiques et le bénéfice sont pour le locataire. Les accords doivent donc être clairement établis. Le mieux est de prévoir un ‘split incentive’: des accords sur la manière de partager le bénéfice. Ce qui doit aussi être repris dans le cadre juridico-financier. Autre élément

important : du fait que vous êtes axé sur le rendement, vous devez notifier le niveau de vos bâtiments dans la convention juridique. Ce qui est indiqué dans la normalisation NEN. La première est une valeur nouvelle, la sixième est bonne pour la ferraille. Si bien qu’après 10, 15 ans, l’économie énergétique amplifie la valeur marchande des bâtiments… Un contrat ne doit pas être surchargé mais il doit contenir assez d’éléments. Plusieurs cabinets d’avocats ont acquis de l’expérience dans le domaine des contrats ESCO et abattu un travail novateur pour la Belgique. » Formation

L’émergence des ESCO’s a comme conséquence l’organisation d’une formation à la Haute Ecole PXL. Franco : « Notre formation, le Postgraduat en Energy Efficiency

Services, comporte trois modules. Le premier module est un module technique. Le second est consacré au modèle business, comme le financement et le cadre juridique. Le troisième module a trait au volet communication : si des projets sont en cours pendant 10, 15 ans, il faut que les nez soient tournés dans la même direction. Ce troisième cycle démarrera le 5 octobre prochain. Il est possible d’embarquer au début de chaque module. » Par Koen Vandepopuliere

http://www.pxl.be/Pub/Opleidingen/Postgraduaat/Postgraduaat-Energy-efficiency-services.html http://www.vlaio.be/artikel/meer-wetenover-energy-service-companies www.belesco.be www.vlaamsenergiebedrijf.eu

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Le CPE garantit l’efficience énergétique et le maintien du confort

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a performance énergétique dans les bâtiments existants est un objectif prioritaire pour de nombreuses entreprises et organisations. « Les entreprises qui ont une certaine maturité dans le domaine de la gestion d’énergie font plus facilement le pas vers un Contrat de Performance Energétique (CPE). Bien souvent, les bénéfices ne sont pas assez connus. Un CPE garantit non seulement l’efficience énergétique mais aussi le maintien du confort des ‘clients’ de notre client. Dans ce contexte, nous sommes le partenaire du Facility Manager », déclare Stéphane Lados (manager building performance & sustainability Siemens Belgium).

Sur le marché belge, on retrouve désormais aussi les fameuses Energy Services Compagnies (ESCO) qui proposent des contrats de performance énergétique aux entreprises et aux organisations. La directive EU pour l’efficience énergétique (EED) définit le CPE comme suit : « Un accord contractuel entre le client et le fournisseur d’une mesure d’économie d’énergie, contrôlé et surveillé pendant la durée du contrat, l’investissement dans cette mesure étant financé par une économie d’énergie garantie ou une économie financière. » Au sein de Siemens Building Technologies, des experts de divers domaines en technologie de bâtiments sont rassemblés pour former la Siemens Building Performance & Sustainability (BPS) team. Cette équipe propose des solutions de bâtiments durables et intelligentes via des technologies intégrées. « Nous sommes plus qu’un fournisseur de technologies. Nous voulons convaincre les entreprises d’améliorer et d’optimaliser les performances de leurs bâtiments. Parfois, l’investissement dans une optimalisation énergétique peut être amortie à court terme », explique Stéphane Lados. « Avec

nos contrats de performance énergétique, nous garantissons une économie d’énergie spécifique selon un nombre de mesures d’amélioration établies et définies au préalable. Après l’implémentation de ces mesures, les performances énergétiques des bâtiments font l’objet d’un suivi, d’une surveillance et si nécessaire, d’un ajustement depuis notre Intelligent Building Operation Center (IBOC). » La digitalisation des données

La première étape est la création d’une transparence énergétique dans un bâti-

ment. « Si une comptabilité énergétique était déjà tenue, c’est un plus. Mesurer c’est savoir. Quoi, où, quand et comment consomme-t-on l’énergie ? Où place-t-on des compteurs d’énergie intelligents ? A l’heure actuelle, de nombreuses grandes entreprises ne disposent pas encore d’un plan de compteurs pour suivre la consommation énergétique en détail. Dès lors, la digitalisation des données est cruciale », continue Lados. « Aujourd’hui, plus de 8.500 points de mesure en Belgique sont connectés à l’IBOC. Toutes ces données sont collectées et analysées de manière

« Notre approche CPE combine l’efficacité énergétique et le maintien du confort. Siemens s’engage à au moins maintenir le niveau de confort existant du client » - Stéphane Lados de Siemens


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intelligente. Idéalement, cette phase s’étale sur une période de 1 an car cela permet d’examiner les effets des saisons. Bien souvent, des interventions mineures, non intensives en capital – comme le placement d’une horloge sur un groupe de ventilation – peuvent déjà améliorer le rendement énergétique chez le client. » Le délai d’amortissement prime

Dans des pays comme les Etats-Unis, l’Allemagne et l’Autriche, le gouvernement prend les devants en matière d’optimalisation de l’énergie. Chez nous, c’est moins évident pour plusieurs raisons, notamment la culture des adjudications où le prix le plus bas est le facteur décisif. Avec le CPE, c’est le délai d’amortissement ou éventuellement la ‘net present value’ (la valeur actuelle de toutes les mesures proposées) qui prime. Il y a aussi l’effet des prix de l’énergie à la baisse. Ceux-ci génèrent une plus petite économie, aussi pour un délai d’amortissement plus long. Le cadre législatif européen établit la réalisation d’audits mais n’y couple aucune obligation. Néanmoins, des entreprises actives sur des marchés divers se sont tournées vers un contrat CPE ces dernières années. « Ces clients voient surtout leurs investissements en fonction des délais d’amortissement plus courts. Ils investissent plus rapidement dans des techniques que dans l’enveloppe d’un bâtiment », souligne Stéphane Lados. Le projet Fedimmo

Avec le projet Fedimmo, le gouvernement fédéral prend un premier engagement important dans cette matière. Il s’agit d’une initiative commune de la Régie des Bâtiments et de BELESCO, l’association belge des entreprises de services énergétiques. Fin de l’année dernière, la Régie des Bâtiments a attribué son premier contrat de maintenance et de performance énergétique pour un pool de 11 bâtiments publics. Le partenariat SPIE-Siemens a décroché ce contrat qui permet au gouvernement fédéral de réaliser une économie garantie de 31% sur sa consommation d’énergie, selon un mode budgétaire neutre pour les finances publiques. « Très bientôt, on commencera à placer les compteurs intelligents. En ce qui concerne l’historique de la consommation énergétique de ces bâtiments, des données mensuelles sont dis-

ponibles. Dans le pool, il y a quelques bâtiments assez anciens, ce qui est un point positif. Au plus les bâtiments sont anciens, au plus le potentiel d’économie d’énergie est important », affirme Stéphane Lados. Radisson Blu Royal

Le secteur hôtelier est aussi demandeur d’une gestion énergétique performante. La chaîne hôtelière qui exploite notamment l’hôtel bruxellois Radisson Blu Royal s’est ainsi fixée l’objectif de réduire de 25% son consommation d’énergie en 5 ans. Un audit de Siemens a fixé une liste de six possibilités d’économie. Quatre d’entre elles se sont avérées faisables. Une petite installation de cogénération a ainsi été installée pour la production simultanée d’électricité et de chaleur. Les groupes de traitement d’air ont été équi-

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« Au plus les bâtiments sont anciens, au plus le potentiel d’économie d’énergie est important. » - Stéphane Lados, Siemens Belgium

01. La chaîne hôtelière qui exploite l’hôtel bruxellois Radisson Blu Royal a demandé conseil à Siemens pour atteindre ses objectifs en matière d’économie d’énergie. (Photo : Siemens) 02.Les entreprises qui ont une certaine maturité dans le domaine de la gestion d’énergie font plus facilement le pas vers un Contrat de Performance Energétique (CPE). Bien souvent, les bénéfices ne sont pas assez connus. (Photo : Siemens) 03. Plus de 8.500 points de mesure en Belgique sont actuellement connectés à l’IBOC. (Photo : Siemens)

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pés de capteurs de CO2 pour une alimentation plus efficiente en air frais, en climatisation et en chauffage dans les salles de réunion. Le système de réservation des chambres d’hôtel a été couplé au système de chauffage et de climatisation. Par la connexion du SGB (Système de gestion des bâtiments) à l’IBOC, les spécialistes de Siemens peuvent affiner les réglages à distance et solutionner d’éventuels problèmes.

vent, ces installations tournent en continu au même régime nominal, indépendamment du nombre de visiteurs présents dans la salle. Chez un client exploitant de salles de cinéma, nous mesurons – via une mesure de CO2 - combien de personnes sont présentes dans la salle. En fonction des résultats de mesure, la ventilation peut être abaissée. Non seulement la consommation d’électricité diminue (le ventilateur tourne moins) mais aussi la consommation thermique », explique Lados.

Le Port d’Anvers

La Société Portuaire Communale d’Anvers utilise une plateforme de surveillance énergétique performante de Siemens. En 2012, la Société avait établi un plan de compteurs pour tous ses bâtiments et installations (plus de 160). Sur base de l’analyse des données provenant de 400 points de mesure, rassemblés dans un outil central, des mesures et des investissements énergétiques intelligents ont été planifiés. Les compteurs ont été intégrés sans problème dans la plateforme Siemens Navigator. Sur base des analyses, des économies substantielles ont pu être réalisées. La suppression d’éléments de chauffage superflus dans les locaux techniques a ainsi généré une économie d’énergie de 100.000kWh par an. Le cinéma ‘ventile sur mesure’ Ces dernières années, des entreprises actives dans les secteurs les plus variés se sont tournées vers les contrats CPE. Quelques exemples : « Dans les salles de cinéma, le confort des visiteurs est assuré via des groupes de ventilation. Bien sou-

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Le Facility Manager est le partenaire

Il va sans dire que suite à l’engagement financier pris par l’entreprise, le levier CxO joue un rôle important dans le processus décisionnel d’un contrat CPE. Mais le rôle du Facility Manager dans le cadre de l’économie d’énergie est tout aussi important et dépend de la culture d’entreprise au sein de la société ou de l’organisation. « Tout dépend de la description de la fonction du Facility Manager. Est-il/elle responsable de la gestion de l’énergie ? C’est parfois le cas. Dans d’autres cas, le Facility Management et la gestion de l’énergie sont répartis sur deux fonctions distinctes. Ce qui n’est pas toujours efficace dans la pratique parce que les responsabilités pour respectivement le confort et l’efficience énergétique défendent, dans ce cas-ci, des intérêts contradictoires. Selon la description de sa fonction, le Facility Manager se focalise d’abord sur le maintien ou l’amélioration du confort de ses clients internes – les collaborateurs et les visiteurs -, et sur l’optimalisation des coûts.

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Nous ne sommes donc pas uniquement un fournisseur de technologies mais aussi un partenaire à part entière du Facility Manager. » Le maintien du confort

« L’approche CPE de Siemens combine l’efficacité énergétique et le maintien du confort. Nous nous engageons à au moins maintenir le niveau de confort existant du client », poursuit Lados. « Il y a encore aujourd’hui des grandes entreprises et des organisations qui ne disposent pas de plan de compteurs pour suivre précisément leur consommation d’énergie. Aussi, la digitalisation des données est cruciale », conclut Lados. « Une gestion énergétique réfléchie ne se limite pas à éliminer les plaintes des clients au poste de travail. L’approche CPE fait toute la différence avec la manière classique de mesurer où la détection de la consommation d’énergie est souvent détectée trop tard, ce qui au fil des ans peut résulter en une perte énergétique significative. L’approche CPE conduit aussi à une économie d’énergie proactive, sans qu’un problème technique ne soit signalé au préalable. » Par Philip Declercq

www.siemens.be

04. La première étape est la création d’une transparence énergétique dans un bâtiment. 05. Mesurer c’est savoir. Quoi, où, quand et comment consomme-t-on de l’énergie ? Où place-t-on les compteurs d’énergie intelligents ? (Photo : Siemens)


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PROJET

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Une plate-forme logicielle ouvre la porte à une vision stratégique

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ondé en 1989, Bruxelles Environnement est l’organisme public chargé de l’environnement et de l’énergie en Région de Bruxelles-Capitale. Suite aux diverses réformes de l’Etat, de nombreuses tâches et collaborateurs ont été ajoutés au fil du temps. Aujourd’hui, environ 1.100 personnes travaillent dans une large palette de domaines. L’investissement dans une plateforme logicielle pour obtenir une vue d’ensemble et évoluer vers une politique de prévention n’a donc rien d’étonnant. C’est le partenaire Ultimo qui se charge du déploiement.

Qualité de l’air, énergie, sol, nuisances sonores, ondes électromagnétiques, planification de la gestion des déchets, production durable, construction durable et consommation durable, nature et biodiversité, bien-être des animaux, gestion de la Forêt de Soignes, espaces verts et zones naturelles, gestion des cours d’eau non navigables et lutte contre le changement climatique. La liste est longue et toutes ces thématiques sont autant de responsabilités qui incombent à Bruxelles Environnement. La division Facilities & Patrimoine Immobilier dirigé par Patrick Engels a elle aussi du pain sur la planche. « Au sein de Bruxelles Environnement, Facilities est l’une des deux divisions qui travaille de manière transversale. Notre tâche consiste à veiller à ce que les autres divisions puissent faire correctement leur travail et de la manière la plus facile qui soit. Notre secteur est finalement assez récent. L’importance des facilities a été ignorée pendant des années. La croissance exponentielle des services a démontré l’importance d’une bonne coordination et d’un bon pilotage. D’autant plus que nous voulions passer d’une politique curative à une politique de prévention. »

Déménagement vers un nouveau bâtiment

En 2014, Bruxelles Environnement a déménagé vers un nouveau bâtiment établi sur le site de Tour & Taxis à Bruxelles. Un déménagement laborieux pour la centaine de collaborateurs de l’équipe d’Engels. « Cette étape est l’expérience qui aura marqué ma carrière », se souvient-il. « Nous avons dû gérer le déménagement de 650 personnes et le passage vers la nouvelle manière de travailler avec un système de bureau ouvert. Nous avons consacré énormément de temps et d’efforts dans des petites choses que les collaborateurs ne perçoivent ou réalisent généralement pas. Entendre quelques années plus tard qu’ils ne voudraient plus revivre la situation de jadis nous procure une grande satisfaction. Pouvoir faire chaque jour la différence dans la pratique, voilà ce qu’il y a de beau dans le métier de Facility Manager. » Le concept de la nouvelle manière de travailler a été couplé à l’investissement dans une plateforme logicielle pour les facilities. « Nous avions besoin d’une vue d’ensemble claire, d’une épine dorsale pour y fixer les divers processus facilitaires. En tant que jeune administration avec un effectif jeune, le taux

de rotation est important. Une plateforme logicielle nous aide à garantir la continuité. De plus, cela nous fournit des données chiffrées pour élaborer une vision à long terme. Tout cela démontre l’importance stratégique des facilities. » La digitalisation apporte de la convivialité

Aujourd’hui, trois personnes travaillent à la maintenance et au déploiement du logiciel : le responsable de la sous-division Angelo Antonaccio, le gestionnaire de projet Arne Astaes et l’adjoint administratif Laurent Marchand. « Suite à la vaste palette de services que nous proposons, la plateforme logicielle devait pouvoir supporter divers processus facilitaires. Nous voulions obtenir une structure uniforme, ouverte et compatible avec d’autres programmes. Nous voulions aussi une solution évolutive que nous pourrions déployer de manière phasée », raconte Arne Astaes. « Finalement, le choix s’est porté sur la plateforme logicielle d’Ultimo, et notre tâche a consisté à digitaliser toute l’information et les données que notre service mettait à disposition. La digitalisation, c’est plus qu’une manière moderne de travailler. Elle va de pair avec la convi-


PROJET

vialité et la facilité d’utilisation. Si jadis la collecte des données était un travail de moines, tout est aujourd’hui proprement sauvegardé dans le logiciel. Cela n’a pas toujours été facile. Chaque collaborateur devait rejoindre le concept et être responsabilisé pour introduire les données correctement. Nous sommes heureux de l’issue positive de cette échéance. » Elaborer de nouveaux processus

La transition vers un processus digitalisé ne s’est donc pas produite d’un claquement des doigts. Cela exige un investissement non négligeable en gestion du changement pour arriver à des processus définis plus clairs qui sont ensuite repris dans le logiciel d’Ultimo. En quatre ans, des montagnes ont été déplacées à Bruxelles Environnement. Pour ce qui est de la gestion de la flotte, il y a notamment les fiches digitales pour chaque véhicule (technique), les réservations de voitures, de vélos et de places de stationnement, les rétributions, les dommages et les accidents. A côté de cela, la digitalisation du département Economat est bien avancée pour ce qui est de l’achat et de la gestion du stock. « Actuellement, nous travaillons à l’optimalisation de la gestion du patrimoine qui comprend 85 bâtiments environ. L’importance d’un système ouvert se fait aussi sentir ici. Nous avons par exemple nos propres géocartes que nous voulons coupler à la plateforme. Si un entretien s’impose à une fontaine, l’équipe de maintenance sait précisément où elle se situe. C’est surtout le temps et les collaborateurs impliqués qui veillent à une im-

« Grâce au logiciel, nous pouvons évoluer d’une politique curative vers une politique de prévention. »

01.La digitalisation de la gestion du patrimoine à l’aide du logiciel d’Ultimo est en cours. 02. BIM-542: la nouvelle manière de travailler a été couplée à l’investissement dans une plateforme logicielle pour les facilities. 03. L’équipe responsable de la maintenance et du déploiement de la plateforme logicielle. De g. à dr.: Angelo Antonaccio, Patrick Engels, Arne Astaes et Laurent Marchand.

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plémentation digitale poussée. Au vu de ce que nous avons réalisé, nous pouvons déjà obtenir des données pour soutenir le développement stratégique. Certes, il faut du temps et de l’argent pour structurer et programmer mais nous savons où nous voulons aller, quelles sont les données que nous voulons cartographier, comment nous voulons les coupler et comment nous pouvons élaborer un processus novateur, logique et convivial. » Plus de transparence

Engels et Astaes sont satisfaits de ce que le logiciel a apporté jusqu’à présent, même s’il pourrait être moins fermé. « Nous avons pu apporter une structure

transparente dans nos processus logistiques. Cela a conduit à une plus grande clarté pour nos collaborateurs. Chaque personne connait ses tâches et sait à quoi s’attendre. Par ailleurs, les commandes peuvent être suivies de plus près et nous avons aujourd’hui la possibilité de rédiger des rapports. Nous pouvons reconnaître des modèles au sein de nos services et évoluer d’une politique curative vers une politique de prévention. Ce qui constitue la base de notre plan stratégique pour les années à venir. » Par Valérie Couplez

http://www.environnement.brussels/ www.ultimo.com

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REPORTAGE

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Les services managés laissent les mains libres à un travail plus stratégique

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es services managés sont annoncés comme étant ‘the next big thing’ en Facility Management. Ils impliquent le transfert de l’exécution et de la gestion de certains services à un fournisseur. A l’inverse de l’outsourcing, le contrôle global sera entre les mains d’une partie externe, ce qui offre d’énormes avantages au Facility Manager qui peut déplacer son point focal du ‘comment’ (comment dois-je réaliser tout cela) vers le ‘quoi’ (qu’est-ce que je veux atteindre) et donc vers un rôle plus stratégique au sein de l’organisation. Koen Mees (managing director Freestone) nous explique ce que les services managés peuvent représenter pour vous.

La première étape vers plus d’intégration

Les services managés ne viennent pas de nulle part. Ils se sont développés suite à la complexité croissante de la matière à laquelle un Facility Manager est confronté chaque jour. « Cette immersion technique fait augmenter le besoin en par-

tenaires expérimentés », explique Koen Mees (managing director Freestone). « Le modèle le plus avancé ici est l’Integrated Facility Management (IFM) qui combine une intégration maximale des processus opérationnels à un haut niveau de sous-traitance. Pour certaines entreprises, ce modèle single supplier peut être une

« Freestone a déjà traduit cette idée des services managés dans sa structure. Nous avons de l’expertise dans les trois couches horizontales de pilotage au sein du Facility Management. » - Koen Mees (managing director Freestone) :

réponse, mais c’est loin d’être évident. Le garde-forestier est aussi le batteur pour les activités de gestion. L’étape vers une gestion plus efficiente des services facilitaires ne doit pas être aussi importante. Dans le cas des services managés, on peut transférer le contrôle de certains processus opérationnels à un partenaire externe qui se charge aussi du logiciel de support. Vous achetez de l’expertise et vous transmettez la responsabilité au fournisseur. Cela se fait déjà pour des projets temporaires, pourquoi ne serait-ce pas une solution pour des tâches permanentes ? Les avantages des services managés sont légion. » Un aspect financier évident

Un premier atout des services managés est une organisation plus ‘lean’ de la structure interne. Le fournisseur se charge de l’expertise et de la gestion. « Cette approche répond à la force de frappe spécifique des pme : particulièrement innovante, agile et avec une focalisation claire. Les risques peuvent aussi être mieux répartis. Vous achetez de l’expertise sur base du résultat. A l’inverse de l’IFM, vous ne devez plus vous lancer avec un single supplier et en être totalement dépendant. Vous pouvez répartir un large éventail d’activités sur une plus longue période entre différents partenaires. Et grâce au cloud, vous disposez d’un contrôle sur les résultats. Mais ce qui est important avec les services managés, c’est que cela ne génère pas de travail supplémentaire. Au contraire. Le contrôle du partenaire à lieu à l’aide de KPI, de tableaux de bord et d’une réunion de travail sporadique. Cela laisse les mains libres au Facility Manager pour une vue plus holistique de l’orga-


REPORTAGE

nisation, pour plus de flexibilité en régie. Pour être stratégiquement plus au service de l’entreprise, tandis que l’aspect financier du Facility Management est transparent à tout moment. » Le principal seuil pour changer le fusil d’épaule est le Facility Manager lui-même. Ceci exige une approche différente et un aménagement du département des facilités. « Il faut pouvoir franchir le pas vers une organisation tactique et stratégique, sinon vous favorisez le cannibalisme de votre propre métier. Cela offre d’énormes opportunités pour donner plus d’importance aux facilities dans l’organisation », souligne Mees. Le logiciel, outil pour offrir des services de support

Le logiciel fait partie intégrante de la solution des services managés. Un programme logiciel s’avère aujourd’hui indispensable pour structurer divers processus d’exploitation et les coupler entre eux. Néanmoins, ce n’est pas le standard sur le marché. Nombreuses sont les entreprises qui craignent le temps et les ressources que nécessiterait une telle transition. « Un partenaire externe qui veut gérer les services facilitaires doit disposer de l’expertise utile en interne pour la supporter avec un logiciel. Les systèmes FMIS actuels sont souvent enlisés dans la simplicité parce qu’ils ne sont pas suffisamment greffés sur l’organisation. Le fournisseur n’a pas toujours les connaissances des processus opérationnels, alors que le client avait une solution prête à l’emploi devant les yeux. Dans le cas des services

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« Tout commence par une remise à zéro. En tant que Facility Manager, que vais-je transmettre à quels services et où. » managés, tout ceci tombe car vous allez chercher cette expertise chez le fournisseur. A cet égard, il ne faut nullement se défaire de ce qui était déjà présent car ce peut être intégré dans la gestion. » Si les Facility Managers sont préoccupés par un excès de dépendance, Mees veut les rassurer. « Certes, on déplace certains éléments mais vous gardez un contrôle suffisant. Voyez les services managés comme une solution pour un terrain de jeu facilitaire qui est structuré en grands blocs interchangeables à tout moment. Au plus vous ouvrez votre organisation à votre partenaire, au plus vous lui donnez de chances de fournir une valeur ajoutée. A partir des données qu’il reçoit, il peut proposer des suggestions et des solutions et mettre en œuvre un fonctionnement plus efficient à moindre coût. » Comment faire la transition vers les services managés ?

Comment se lancer dans les services managés ? « Tout commence par une remise à zéro. En tant que Facility Manager, que dois-je transmettre à quels services et où ? Vous devez oser représenter votre organisation. Cela inclut l’aspect financier

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mais aussi opérationnel, votre structure, vos bâtiments, … . La norme européenne EN 15221 apporte des éclaircissements. L’étape suivante est un trajet de sélection typique : que voulez-vous continuer à piloter, quelles sont les activités que vous transférez à un agent de gestion externe ? Freestone a déjà traduit cette idée des services managés dans sa structure. Nous avons de l’expertise dans les trois couches horizontales de pilotage au sein du Facility Management : le facilitaire, la structure technique et la gestion de l’espace. En tant qu’expert en logiciel, nous connaissons aussi les différents systèmes FMIS et les outils FM et nous pouvons y fixer des services spécifiques. La technologie est aujourd’hui indissociable de la prestation de services professionnels. Nombreux sont ceux qui se sentent interpelés mais peu ont réellement de l’expertise en interne pour faire des services managés ‘the next big thing’. Freestone est prêt pour l’avenir », conclut Mees. Par Valérie Couplez

www.freestone.be

01. Dans le cas des services managés, on peut transférer le contrôle de certains processus opérationnels à un partenaire externe qui se charge aussi du logiciel de support. 02. Vous pouvez répartir un large éventail d’activités sur une plus longue période entre différents partenaires, ce qui laisse les mains libres pour un rôle plus stratégique. 03.Grâce au cloud, vous disposez d’un contrôle sur les résultats.

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TABLE RONDE

Sécurité et protection, une préoccupation majeure dans le secteur des soins de santé « L’accréditation augmente la qualité »

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arantir la sécurité est un défi permanent pour les hôpitaux et les centres de soins résidentiels. L’aide d’entreprises spécialisées en cette matière est la bienvenue. Dans ce cadre, IFMA Belgique et Securitas ont organisé une table ronde avec plusieurs acteurs du secteur afin d’identifier les principales questions qui se posent dans ce secteur. Il en ressort que l’on peut toujours faire mieux, même si les efforts fournis par un établissement pour décrocher un certificat de qualité génèrent déjà de puissantes impulsions.

Via des échanges en table ronde, l’IFMA et Securitas souhaitent détecter les questions épineuses sur la sécurité dans des secteurs spécifiques pour pouvoir ensuite y apporter des solutions. Le choix du secteur des soins de santé n’est pas un hasard : la sécurisation des hôpitaux et des centres de soins résidentiels est une matière particulière qui exige une approche spécifique. Cela s’est reflété lors de la période des attaques terroristes, notamment à Paris et à Bruxelles. A l’UZ de Gand, il faut être vigilant en permanence. « Notre implantation n’aide pas vraiment », avoue le Professeur Renaat Peleman (directeur médical UZ de Gand). « La proximité des voies rapides E40 et E17 nous oblige à rester en alerte en permanence. De plus, certains visiteurs du Ghelamco Arena, tout proche, n’hésitent pas à outrepasser l’interdiction de stationnement. Sécuriser efficacement et en continu les 57 entrées du site est loin d’être évident. » Lorsque le risque de la menace terroriste est passé au niveau 4 après les attentats à l’aéroport de Zaventem et la station de métro Maelbeek, cela a eu un impact direct sur le fonctionnement de l’UZ Bruxelles. « Nous avons dû fermer le campus d’Etterbeek pendant 3 jours, et donc l’hôpital était moins accessible », se souvient Arlette Verleyen (Responsable du service de surveillance et directeur des services soft facility à l’UZ Bruxelles). « Nous avons


TABLE RONDE

demandé aux patients qui avaient un rendez-vous pour des soins ambulatoires non-urgents de rester chez eux, et les patients résidentiels étaient invités à ne pas faire venir leurs proches inutilement. En principe, un hôpital doit être un environnement sûr mais il reste néanmoins exposé à certains risques. Heureusement, nous avons travaillé ces dernières années à l’établissement de procédures strictes et nous savons quoi faire en cas d’attaque, d’agression grave et autres incidents. » Après les attentats, le secteur de la surveillance a été inondé de demandes en agents de sécurité supplémentaires. « Certaines organisations comme les hôpitaux étaient prioritaires. Tous nos collaborateurs qui n’étaient pas en service ont immédiatement été envoyés chez divers clients qui étaient reconnaissants de leur engagement et disponibilité », souligne Sabine Delmotte (area manager offices & services chez Securitas).

responsables puissent communiquer rapidement », détaille le Professeur Renaat Peleman. Accréditation

L’obtention d’une norme de qualité implique généralement une charge de travail pour les responsables de l’hôpital, mais cela fournit des avantages conséquents par la suite, semble-t-il. « Nous avons récemment obtenu l’accréditation JCI (Joint Commission International, une organisation américaine qui normalise notamment la qualité des soins et la sécurité des patients, ndlr) », poursuit Arlette Verleyen. « J’ai remarqué l’importance que l’on attache à la sécurité. Obtenir une accréditation va de pair avec un processus complexe et confrontant, vous vous investissez énormément mais l’organisation profite au fil du temps d’une énorme dynamique en qualité. De plus, vous augmentez l’engagement de votre personnel. »

Les Fêtes de Gand

Pour des événements spéciaux, comme les fameuses Fêtes de Gand, l’UZ de Gand et Securitas ont conclu un accord qui consiste à prévoir rapidement des effectifs supplémentaires en cas de nécessité. « Il y a des accords écrits avec la police et le service d’incendie, un poste de commandement peut être opérationnel en un minimum de temps et l’hôpital se tient prêt avec un plan catastrophe. A côté de cela, nous sommes en train de développer des groupes Whatsapp afin que les

« Sécuriser efficacement et en continu les 57 entrées du site est loin d’être évident. » Professeur Renaat Peleman, directeur médical à l’UZ de Gand Dans un hôpital, la sécurisation de la maternité est un point crucial. L’UZ Bruxelles a effectué dernièrement un exercice sur ce qui doit être mis en œuvre pour lutter contre l’enlèvement potentiel d’un bébé. « Bien que cela soit moins fréquent chez nous qu’aux Etats-Unis, il faut rester vigilant, même si cela a un coût significatif », continue Arlette Verleyen. « A l’AZ Sint-Jan Bruges, nous sommes en train de travailler à l’obtention d’une telle accréditation », indique Joeri Braeckevelt (security expert à l’AZ Sint-Jan Bruges). « C’est impressionnant de voir comment un processus d’accréditation fait tourner tous les regards dans le même sens, lors notamment du déploiement d’un trajet de vidéosurveillance et de contrôle d’accès. » Les centres de soins résidentiels

Marc Cools (modérateur), Professeur Dr. Sécurité Privée à VU Bruxelles et UGand.

Pour les centres de soins résidentiels, la sécurité n’a rien d’évident non plus.

Arlette Verleyen (responsable du service de surveillance et directeur des services soft facility à l’UZ Bruxelles): « Obtenir une accréditation est difficile mais vous en tirez énormément de choses. »

« D’une part, l’accent sécuritaire doit porter sur la protection, d’autre part vous voulez garder la porte sur le monde ouverte pour vos résidents », explique Gino Vanspauwen (quality manager hospitality chez Armonea). « Il faut définir un cadre au sein duquel les petits-enfants peuvent se rendre librement chez leurs grands-parents et implémenter des procédures et un système fermé de sécurisation de coffres. » A l’UZ Bruxelles, la vigilance a ainsi été sensiblement augmentée. « Après 20 heures, plus personne ne peut se déplacer dans l’hôpital sans être identifié. A côté de cela, nous avons pleinement répondu, en tant qu’hôpital sous licence, aux subventions gouvernementales en matière de sécurité. Si des moyens sont mis à la disposition, il faut les utiliser », estime Arlette Verleyen. Communiquer le calme

Les hôpitaux dans les grandes villes sont souvent confrontés à diverses cultures en termes de patients et de visiteurs, ce qui nécessite une approche spécifique. « Suite aux barrières linguistiques, une communication efficace avec ces groupes-cibles est déjà un défi », remarque le Professeur Renaat Peleman. « S’il est préférable qu’un patient reçoive moins de visites, communiquer ce message correctement à son entourage n’est pas facile. Il est important d’avoir une personne qui puisse jouer le rôle d’intermédiaire. »

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TABLE RONDE

Joeri Brackevelt (security expert à l’AZ Sint-Jan Bruges): « C’est impressionnant de voir comment un processus d’accréditation fait tourner les nez dans la même direction. »

« Dans de telles situations, nous demandons parfois à un médecin d’informer les proches du patient. Du fait de son autorité médicale, il est la personne que l’on écoute le plus », continue Arlette Verleyen. « Néanmoins, nous sommes souvent confrontés à des agressions, certainement au service d’urgence. Si l’agent de sécurité ne réussit pas à résoudre calmement le problème, vous ne pouvez pas faire autrement que d’appeler la police pour évacuer le faiseur de troubles. » Formation

Les agents de sécurité sont spécialement formés à cela, explique Rudy Vercammen (marketing directeur chez Securitas et res-

ponsable du centre de formation). « Nous avons plus de 900 formations en cours, ce qui offre une approche spécifique aux différents secteurs de marché. Le savoir-faire concernant les problèmes quotidiens rencontrés ‘sur le terrain’ par nos effectifs est transmis aux nouveaux collaborateurs via des jeux de rôle. Communiquer avec un impact s’apprend surtout dans des situations effectives. En première instance, il faut attirer des personnes qui ont un potentiel élevé puis leur proposer des compétences de base et plus tard des compétences spécifiques, en fonction de l’organisation pour laquelle ils travailleront. » « Nous sommes favorables à faire suivre des formations aux collaborateurs en sécurité internes et externes ensemble, en collaboration avec un partenaire qui facilite les formations. Cela crée un lien et familiarise les personnes externes à la culture d’entreprise de l’organisation. L’uniforme qu’ils portent ne joue plus vraiment un rôle », stipule Arlette Verleyen. Les data

Dans la sécurisation du secteur des soins de santé, le précepte ‘mesurer c’est savoir’ domine aussi. L’UZ Bruxelles se distingue dans ce domaine. Une bonne chose, estime Rudy Vercammen. « Au plus vous disposez de données, au mieux vous pouvez rechercher les liens causaux et appréhender les problèmes. De plus, cela donne des arguments forts aux Facility Managers pour persuader la direction de l’hôpital d’investir encore plus dans la sécurité. » Néanmoins, on ne peut pas exclure tous les risques. « Un incident peut se produire partout, vous ne pouvez pas vous assurer contre tout », avance Gino Vanspauwen.

Rudy Vercammen (marketing director Securitas): « Au plus vous disposez de données, au mieux vous pouvez rechercher les liens causaux et appréhender les problèmes. »

« Il faut trouver un équilibre dans une accessibilité optimale tout en intégrant suffisamment de cloisonnements afin que n’importe qui ne puisse pas entrer. Il ne faut pas non plus nier que nous serons toujours en prise avec une certaine vulnérabilité. » Par Bart Vancauwenberghe

« D’une part, l’accent sécuritaire doit porter sur la protection, d’autre part vous voulez garder la porte sur le monde ouverte pour vos résidents.» - “Gino Vanspauwen, quality manager hospitality chez Armonea

Participants

Gino Vanspauwen (quality manager hospitality chez Armonea

Le panel a rassemblé : •• Joeri Braeckevelt, security expert à l’AZ Sint-Jan Bruges •• Gino Vanspauwen, quality manager hospitality chez Armonea, une chaîne de 83 centres résidentiels •• Arlette Verleyen, responsable du service surveillance et directeur des services soft facility à l’UZ Bruxelles •• Professeur Renaat Peleman, directeur médical chez UZ de Gand •• Rudy Vercammen, marketing director chez Securitas •• Marc Cools (modérateur), Professeur Dr. Sécurité Privée chez VU Brussel et UGand •• Sabine Delmotte, area manager offices & services chez Securitas •• Mieke Loncke, directeur IFMA


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FMJ-INTERVIEW

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Un nouveau directeur européen d’IFMA doit assurer la liaison

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l revient à l’IFMA de donner plus de force à la professionnalisation de la discipline en Europe. C’est dans ce contexte qu’un directeur européen a été nommé en la personne de Lara Paemen. Sa tâche principale sera plus un rôle de liaison. D’une part pour traduire le Facility Management et l’IFMA d’Amérique vers l’Europe. D’autre part, Lara Paemen veut être l’adhésif pour renforcer le réseau des sections européennes de l’IFMA en vue d’un échange de connaissances et de meilleures pratiques. « Je crois énormément dans l’organisation, les intérêts qu’elle défend et la nécessité d’un meilleur contact les uns envers les autres. Il y a tant de personnes dynamiques et passionnées qui veulent faire avancer la discipline. C’est de cela qu’il s’agit, finalement. »

Jeter des ponts

Depuis le 1er avril, Lara Paemen est la toute première personne à porter le titre d’European Director. La Belgique s’est fortement investie dans la création de cette fonction. Mieke Loncke, directeur de la section IFMA en Belgique : « Il y a quatre ans, un Leadership Forum a rassemblé les sections européennes et quelques prestataires de services facilitaires. Ce fut un énorme échange d’idées et d’expertise

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utile. Que le Facility Management ait une maturité différente dans les divers pays ne signifie nullement un appauvrissement, au contraire. On peut toujours apprendre de l’autre. Après le forum, cette pollinisation croisée s’est malheureusement tue. Il nous manquait une figure de liaison pour jeter des ponts vers l’autre et vers le quartier général de l’IFMA à Houston (USA). » Jos Duchamps, administrateur délégué de PROCOS Group et président de l’IFMA European Advisory Board depuis peu, est d’accord sur ce point. « Le Facility Management bouge à des vitesses différentes, tant à l’international qu’au niveau local. Peter Ankerstjerne, Chief Marketing Officer d’ISS worldwide, qui siège actuellement au conseil d’administration d’IFMA International, comprend ces écarts mieux que personne. Son entreprise est active sur le plan international mais prend aussi le pouls facilitaire localement. Il a mené campagne pour fonder trois IFMA advisory boards régionaux (APAC, Americas, Europe) qui prendront des initiatives et des actions adaptées aux membres IFMA des régions. Le nouveau European Director

collabore avec l’European Advisory Board et est face à de grands défis. Dans le passé, des organisations régionales déjà facilitaires en Europe ont suivi leurs propres parcours car le discours américain semblait trop éloigné. Avec un European Director, nous avons désormais quelqu’un qui va traduire les besoins des membres en Europe et cartographier la discipline au sein des institutions européennes. » Respect et reconnaissance

Paemen a gagné ses galons dans le domaine de la gestion facilitaire. Avec plus de quinze ans d’expérience en consultance et en guidance d’entreprises sur la nouvelle manière de travailler, elle a un certain feeling dans ce qui fait la fonction d’un Facility Manager. « Le rôle est souvent sous-estimé », dit-elle. « Le Facility Management est un secteur qui tourne autour de personnes. Vous permettez à des collègues de faire leur travail correctement, avec les bonnes facilités et dans un environnement agréable. Pour réaliser cela, vous devez disposer d’une expertise technique et être bon psychologue, sans


FMJ-INTERVIEW

pour autant recevoir trop de tapes sur l’épaule. Il faut être bien dans ses chaussures. Il est temps de donner aux Facility Managers le respect et la place qu’ils méritent. Un premier défi en tant que directeur européen consistera donc à amplifier la reconnaissance du métier dans l’Union Européenne. A promouvoir le statut de Facility Manager et les fonctionnalités qu’il englobe. Il y a actuellement trop peu de connaissances sur ce point. A côté de cela, il est important de traduire l’approche américaine vers les besoins européens. Il y a des écarts entre les deux continents, aussi bien dans l’approche et la maturité que le contenu. L’objectif est d’identifier de quelle manière l’IFMA peut soutenir ses sections ici sur le continent et faire en sorte qu’elles reçoivent de l’information sur mesure. Une troisième priorité est sans aucun doute la mise en place, le renforcement et la promotion d’un réseau pour tous les Facility Managers européens. Une toile où chacun trouvera les bons canaux pour retrouver de l’information utile ou des personnes. »

sont traduites dans des projets concrets, couplés à un délai et des ressources. Le Facility Manager joue un rôle crucial dans le maintien de notre bien-être en Europe. Avec ses décisions, il peut fournir une contribution à l’intérêt public. Il est donc important de lui donner, à partir de son organisation professionnelle, tous les outils et les connaissances possibles. » Paemen a donc du pain sur la planche, mais cela ne l’effraie pas. « Pour le moment, il n’y a rien. Je peux donc jeter les bases sur une page blanche, prévoir les fondations et travailler. C’est un véritable défi, mais je suis persuadée que tout ne peut aller que vers un mieux. Je peux contribuer à la poursuite de la professionnalisation de la discipline, et j’aime les défis », conclut Paemen. Par Valérie Couplez

Standardisation et professionnalisation

Les fameux ‘credentials’ sont un bel exemple de défis qui attendent Paemen. Grâce à cette reconnaissance, un Facility Manager peut démontrer qu’il a développé un certain degré de connaissances dans le domaine facilitaire, à partir d’une imposante littérature (américaine) mise à la disposition par l’IFMA. « En Amérique, les Facility Managers marquent cela sur leurs cartes de visite et portent une épingle. En Europe, c’est peu connu. En Belgique, une seule personne a de l’audace », fait savoir Loncke. « L’objectif est de mieux intégrer tout cela dans le paysage européen, avec une sauce européenne. Un directeur européen peut indiquer comment nous pouvons traduire littéralement et figurativement cela en fonction des besoins des Facility Managers d’ici. Cela ne fera qu’augmenter la crédibilité du métier et encourager la normalisation dans le secteur, une condition nécessaire à la professionnalisation. » Les objectifs que reçoit Paemen sont clairs et sans ambiguïté. « Lors du dernier World Work Place Europe à Stockholm, l’Advisory Board a discuté et validé un solide business plan pour deux ans. Les ambitions

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La mise en place, le renforcement et la promotion d’un réseau pour tous les Facility Managers européens est une priorité.

01. Le Facility Management est un secteur qui tourne autour de personnes. 02. Le système des ‘credentials’ doit être mieux intégré dans le paysage européen. 03. « Avec un European Director, nous avons désormais quelqu’un qui va traduire les besoins des membres en Europe. » De g. à dr.: Lara Paemen, Jos Duchamps, Mieke Loncke. 04. Lors du dernier World Work Place Europe à Stockholm, l’Advisory Board a discuté et validé un solide business plan pour deux ans.

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PROJET

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Des processus rationnalisés optimalement pour les Ecoles de Demain ‘Ecoles de Demain’ est un projet collaboratif public-privé entre le gouvernement flamand d’une part, et AG Real Estate et BNP Paribas Fortis, d’autre part. Le programme englobe 182 projets de construction d’écoles. L’objectif est d’améliorer significativement l’environnement d’apprentissage d’environ 133.000 élèves en Flandre. Pour la notification et le traitement de défaillances, les dégâts et la maintenance technique, toutes les Ecoles de Demain utilisent un Facility Management Information System (FMIS) dénommé Axxerion. Nous avons rencontré Eric Wong d’AG Real Estate, l’organisation qui agit en tant que maître d’œuvre délégué. Eric Wong est lead support center maintenance de ce vaste programme particulier à plus d’un titre. Il accompagne les experts qui gèrent la finance, le juridique, la gestion documentaire, le process & reporting et les TIC. Design, Build, Finance, Maintain

Le programme des Ecoles de Demain est impressionnant, non seulement par l’envergure et la complexité mais aussi par l’idéal sous-jacent. Eric Wong : « Les élèves ont droit à un environnement d’apprentissage sécurisé, propre et inspirant. Cela ne peut pas dépendre de budgets ou d’une politique. Suite au manque flagrant de moyens pour la construction d’écoles, le gouvernement recherche une manière alternative de raccourcir la longue liste d’attente. Au lancement du programme, 165 écoles ont été sélectionnées pour adhérer aux Ecoles de Demain, ce qui représente 200 bâtiments scolaires, dont 90% de nouvelle construction et 10% de projets de rénovation. Par la suite, 17 projets supplémentaires ont été sélectionnés. Suite à l’abaissement de la tva de 21% à 6% pour la construction d’écoles, 160 millions d’euros ont été libérés pour étoffer le portefeuille. Les écoles sont construites selon la formule DBFM qui signifie Design, Build, Finance et Maintain. Nous nous portons donc garant du concept, de la construction, du financement et de la maintenance des bâtiments scolaires pendant 30 ans. Pendant cette période, l’autorité scolaire paye

chaque année une indemnité de mise à disposition. Après cette période, le bâtiment est transmis à l’autorité scolaire sans coûts supplémentaires. » Une rationalisation optimale

Chaque Ecole de Demain est un projet unique, fondé sur un besoin et une vision locale. A côté de cela, il est primordial que les écoles répondent aux exigences modernes en termes de durabilité, de confort et de flexibilité. Eric Wong : « C’est ici qu’interviennent différents processus qui doivent être rationnalisés optimalement. Nous avons donc recherché un système facilitaire capable de nous soutenir dans cette démarche. 182 projets, 710.000 mètres carrés en bâtiments scolaires (re)développés et 133.000 élèves : en tant que gestionnaires, nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas avoir un aperçu global. Nous voulons travailler de la manière la plus efficace et efficiente qui soit. Grâce à notre choix pour Axxerion, toutes les questions, les souhaits, les plaintes et les défaillances sont désormais traités dans un système central. L’information est disponible à tout moment pour tout le monde. Nous avons choisi

Axxerion car on nous a montré que le FMIS était utilisé avec succès dans des programmes DBFM similaires. De plus, le logiciel possède un plan de récupération après sinistre fiable et de bonnes procédures de back-up et de restauration. » Un basculement rapide

Chaque projet ou école reçoit via le programme un propre gestionnaire de contrat. Cette personne est responsable de la maintenance des bâtiments scolaires de son projet. Elle fait également office de personne de contact au nom d’AG Real Estate. Eric Wong : « Les gestionnaires de contrats, les représentants des écoles et les fournisseurs se réunissent chaque trimestre, et le fait que ces personnes soient étroitement liées grâce à Axxerion est très valorisant. Dès qu’une école signale une défaillance ou un dégât, les entrepreneurs adéquats reçoivent une notification via leur propre portail web Axxerion. Ils peuvent alors agir dans les plus brefs délais. Ensuite, ils introduisent un état des lieux dans le système : quand ils passent, la solution qu’ils proposent, quels en sont les coûts et quand cela sera terminé. Grâce aux modules workflow, toutes les


PROJET

étapes sont surmontées. La flexibilité du logiciel permet de réaliser un calcul de remise trimestrielle assez complexe, alors que cela reste un logiciel standard. Les fichiers sont facilement interchangeables et consultables en tout temps et partout de manière digitale, qu’il s’agisse d’un pc, d’un laptop ou d’un smartphone. De plus, les tableaux de bord et les rapports sont consultables en temps réel, de sorte que tout le monde peut voir et suivre ses notifications et tâches encore ouvertes. » Rôle de signal

Outre les notifications en réaction aux incidents, des plans de maintenance sont établis pour chaque école. Ces plans sont téléchargés par les entrepreneurs dans un lay-out spécifique et sont automatiquement travaillés dans Axxerion. Eric Wong : « La moindre vis a une date de péremption, pour ainsi dire. Tous les contrats et les permis sont sauvegardés dans Axxerion selon les directives et la législation en vigueur. Un contrat se termine, un contrôle ou une inspection s’avère nécessaire ou un permis doit être prolongé ? Des notifications sont affichées à temps chez les

bonnes personnes. La propriété est un grand ensemble, mais il est bon que le système prenne une part importante du rôle de signal. C’est un système complet et polyvalent qui peut être mis en place de manière interactive. Les entrepreneurs consultent leurs tâches et les mettent à jour dans le plan de maintenance. Par ailleurs, les rapports, les attestations, et les journaux de bord des inspections et des contrôles réalisés sont envoyés d’un clic aux parties concernées. »

« Dès qu’une école signale une défaillance ou un dégât, les entrepreneurs adéquats reçoivent une notification dans leur propre portail web Axxerion. » - Eric Wong (AG Real Estate) Créer un socle ensemble

Néanmoins, cela dépend de l’input. Eric Wong : « Si vous n’introduisez rien dans le système, vous n’en sortirez rien. Le logiciel n’est pas une baguette magique, il faut donner un peu de soi. Nous avons créé un socle et une main d’œuvre commune pour profiter pleinement du FMIS. Je pense aussi à mes collègues Anass Challouk et Kristien Achten, ainsi qu’à Tim Oortgiesen et Stefan Eöri d’Axxerion. Tous ensemble, nous faisons en sorte que cela fonctionne entre le système et les personnes qui doivent travailler avec. Malgré les nombreuses possibilités, le système est particulièrement transparent et flexible. Pour nous, en tant que key users, il est assez facile de gérer et de configurer le logiciel. Les nouveaux utilisateurs doivent s’habituer au début, c’est logique. Ce logiciel est réputé pour sa convivialité et son vaste aperçu. Le programme des Ecoles de Demain est magnifique et continue de s’embellir grâce au système qui gère correctement tous les processus d’exploitation. » Par Inez van Kesteren Photos : Mariska Klok

L’automatisation est importante dans un programme comme les Ecoles de Demain.

www.axxerion.com

01. Stefan Eöri (Axxerion) et Eric Wong (AG Real Estate). 02. Le programme Ecoles de Demain englobe 182 projets de construction d’écoles. L’objectif est d’améliorer significativement l’environnement d’apprentissage de 133.000 élèves en Flandre. 03. Les écoles sont construites selon la formule DBFM (Design, Build, Finance et Maintain). 04. Pour la notification et le traitement de défaillances, de dégâts et la maintenance, les Ecoles de Demain utilisent le système FMIS dénommé Axxerion. 05. ‘Ecoles de Demain’ est un projet collaboratif public-privé entre le gouvernement flamand d’une part, et AG Real Estate et BNP Paribas Fortis, d’autre part.

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REPORTAGE PHOTOS

Brigitte Castrop - la lauréate du Best Thesis award HEPL

Wim Van den Abbeele - Engie Fabricom

Marc Van Horenbeeck - Brussels Airport

Facility Manager of the Year 2016 - Guy Vanhoorde

Le lauréat du Prix du public - UZ Brussel

Monique Kallen - BNP Paribas Fortis

Gert Potoms, président du jury des Facility Awards

Kristof Vanvelk - Corda Campus

Jan Flament - UZ Brussel

Jolien Maes - coordinatrice de la formation post-graduat FM à Odisee

Geert Cromphout - KBC


REPORTAGE PHOTOS

Brussels Airport remporte le Facility Management Project of the Year

Lara Paemen - European Director IFMA

La Wild Gallery à Forest fut ce 11 mai le décor de la cérémonie de remise des Facility Awards 2017 – Facility Management Project of the Year. 350 personnes avaient réservé leur place à ce prestigieux événement qui récompense en alternance le Facility Manager of the Year (en 2016 Guy Vanhoorde, Ville de Gand) et le Facility Management Project of the Year (en 2015 le SPF Mobilité). Dans le numéro 9 de FM-Magazine, vous avez eu l’opportunité de découvrir les six projets facilitaires innovants nominés de BNP Paribas Fortis, Brussels Airport, Corda Campus, Engie, KBC et de l’UZ Brussel qui a reçu le prix du public, tandis que Brussels Airport a remporté le Facility Award 2017 pour le projet de reconstruction et la gestion de crise après les attentats du 22 mars 2016. Le prix Best FM Thesis 2017 a également été attribué lors de la cérémonie. Brigitte Castrop (‘Une maquette BIM digitale pour la gestion des bâtiments de la Katholieke Universiteit van Leuven’) a décroché le prix pour la Haute École Province de Liège, ainsi que Lieven De Wilde (‘Implémentation de Planon en tant que FMIS : étude préliminaire’) pour Odisee. C’est sous le titre ‘We open doors for Facility Managers’ que le Président Jean Morren a présenté le nouveau logo de l’IFMA, avant de tirer au sort le nom des gagnants des deux tickets gratuits pour l’IFMA’s World Workplace Europe à Stockholm (30 mai – 1 juin).

Jean Morren, président IFMA Belgium

Par Tilly Baekelandt

www.ifma.be/facility-awards

Le lauréat du Facility Awards 2017 - Brussels Airport

Photos : Bas Bogaerts

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REPORTAGE PHOTOS


EVENT YOUNG IFMA

Workshop ‘Réduction des coûts et amélioration de la qualité’ Le second trimestre se termine, ce qui signifie qu’il faut jeter un regard en arrière mais aussi vers l’avant sur le budget adopté. Comment allez-vous donner forme aux derniers trimestres et quels sont les défis encore à relever ? Au sein des organisations, l’accent est de plus en plus mis sur la réduction des coûts, ce qui comprime un peu plus les budgets qui doivent parfois être revus. Comme réagissez-vous efficacement à cela en tant que Facility Manager ? Comment arrivez-vous malgré tout à mettre des idées novatrices en œuvre dans un monde qui se caractérise aujourd’hui par une réduction des coûts et des changements permanents ? Le 4 mai dernier, Young IFMA a organisé un workshop interactif à ce propos sur le thème ‘Réduction des coûts et amélioration de la qualité’. Le professeur Guido Nachtergaele a démontré à travers un exemple pratique et pragmatique qu’une économie soi-disant minime (théoriquement) ne se traduit pas

aussi facilement que cela dans la pratique. La ‘compréhension’ des coûts, comprendre leur origine, les engagements contractuels actuels et l’estimation des répercussions pour le client final sont aussi importants que de ‘jouer’ purement avec les chiffres. Il a démontré comment il convient de mieux

Créez de l’audace pour vous rencontrer. Des économies restent possibles, même dans le cadre d’un partenariat. garder les coûts groupés et comment une économie peut être réalisée sous différents angles. Les participants ont eu l’opportunité de partager leurs propres idées novatrices en petits groupes. Par ailleurs, chacun d’entre eux a été encouragé à présenter des exemples pratiques parlants. C’est là sans aucun doute que se situe

toute la puissance du workshop : l’analyse du volet théorique par rapport aux expériences pratiques concrètes et une interaction vivante entre les participants. Les participants étaient en tout cas tous d’accord sur les conclusions avancées. Créez de l’audace pour vous rencontrer. Des économies restent possibles, même dans le cadre d’un partenariat. Le client attend des propositions d’optimalisation du fournisseur, qu’il va ensuite évaluer quant au potentiel d’économie. Lorsque le fournisseur ose s’ouvrir à cela et en discuter avec le client, ce ne peut être que positif pour le partenariat. A côté de cela, il est possible de travailler plus efficacement en utilisant plus les technologies intelligentes actuelles et les innovations. Ecoutez attentivement les besoins individuels et répondez-y de manière adéquate.

Guido Nachtergaele Guido Nachtergaele est depuis longtemps un membre actif au sein d’IFMA Belgium. Il met son expérience FM au service des organisations qui souhaitent renforcer leur prestation de service, l’optimaliser ou soutenir un projet. Parallèlement à cela, il est passionné par le travail effectif et efficient et aime partager ses connaissances et expériences pratiques. Le 21 juin prochain, il donnera une formation en journée sur le ‘Time & Priority Management’ chez IFMA. Inscription en ligne possible via www.ifma.be/nl-opleiding-time-priority-mgmnt-21-06-17

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EVENT

« Une communication ouverte est essentielle dans le nouvel environnement de travail »

L

ors de la cérémonie de remise des Facility Awards 2017, il était possible de gagner un ticket pour l’événement IFMA’s World Worldplace Europe à Stockholm. Dominique Despriet, Facility Manager d’Engie Cofely, est l’heureuse gagnante. Elle souligne à quel point une communication ouverte est importante pour créer un nouvel environnement de travail, où le Facility Management reçoit une plus grande reconnaissance dans l’entreprise. Une évolution qui fait référence à la manière dont la discipline et l’organisation professionnelle IFMA se sont développées au fils des ans.

Dominique Despriet, Facility Manager d’Engie Cofely, est membre de l’IFMA depuis plus de quinze ans. Cela en fait un témoin privilégié dans la manière dont la discipline et l’association professionnelle ont évolué ces dernières années. Depuis quelques années, un vent positif et frais souffle clairement sur l’IFMA. « Quand j’ai commencé, le Facility Management n’était qu’à ses débuts. Personne ne savait vraiment ce que cela signifiait », se souvient Despriet. « J’ai décidé de devenir membre de l’IFMA qui venait de s’implanter ici en Belgique pour faire plus de benchmarking et échanger des idées. L’association professionnelle voulait rassembler toute l’expertise de ses membres en Facility Management dans des groupes de travail pour cartographier le secteur et c’était assez diversifié et fragmenté. Il s’agissait de grands projets, d’objectifs à réaliser à long terme, et peu de choses se passaient finalement. Ces dernières années, l’IFMA offre à ses membres des formations, des ateliers, des événements de réseautage, … Tout tourne autour de la manière dont les Facility Managers remplissent leurs

journées de travail. C’est une évolution particulièrement positive car vous tirez énormément de choses de votre présence à des activités, et cela a son impact sur la manière d’intégrer le Facility Management dans la pratique. La notion est aujourd’hui bien implantée en tant que secteur et au sein de l’entreprise, et c’est un concept IFM stratégique pour Engie Cofely. » Un enseignement d’une valeur inestimable

Pour Despriet, ce ticket pour l’événement World Workplace Europe fut une chance unique de s’enrichir un peu plus. « A Stockholm, nous avons pu nous laisser inspirer par des pays qui sont un pas plus loin dans la démarche du Facility Management. Ils ont déjà subi l’évolution que nous vivons et connaissent les do’s et don’ts. C’est un enseignement d’une valeur inestimable. » Le nouvel environnement de travail était également au programme. « Voilà un thème typique pour le Facility Manager. Pour moi, il était intéressant d’en apprendre un peu plus sur l’importance d’une communication ouverte. Un

nouveau concept dans un environnement de travail ouvert (des bureaux ‘open space’, des modules de travail spécifiques, des modules de relaxation, …) facilite la communication avec les autres collègues des différents services. Il faut promouvoir le Facility Management en interne pour que les collègues sachent ce que cela signifie au sein de l’entreprise. Les collègues ‘on the floor’ savent ce que nous faisons mais pas assez ce que nous voulons atteindre. Enfin, Despriet a trouvé de l’inspiration lors d’une conférence de Jeffrey Scott Saunders. « Il a parlé de l’impact qu’ont les développements politique et économique sur le Facility Management.

« J’ai trouvé de l’inspiration lors d’une conférence de Jeffrey Scott Saunders, qui a parlé de l’impact qu’ont les développements politique et économique sur le Facility Management. » - Dominique Despriet, Facility Manager d’Engie Cofely Voyez le point de vue de Trump sur le climat et son protectionnisme économique. Comment devons-nous nous comporter si d’autres valeurs nous importent ? Nous prêtons trop peu d’attention à cela. Avec l’arrivée d’un directeur IFMA européen, nous disposons maintenant d’un atout supplémentaire pour mettre ce que nous souhaitons à l’agenda politique. » Par Valérie Couplez

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NOUVEAUX MEMBRES

« J’attends de pouvoir échanger de l’information sur les évolutions dans le domaine de la prestation de services facilitaires, des applications et des exemples de meilleures pratiques. Actuellement, je travaille sur des projets de vending (café/boissons fraîches, confiserie) et de contrôle d’accès. » Frank Hoeben, coordinator Facility Services Axle & Cab Plant DAF Trucks Vlaanderen N.V.

« Je suis intéressé par les nouvelles manières de travailler en Facility Management, le travail basé sur l’activité, l’hospitalité, les impacts numériques. J’attends de l’IFMA un support lors d’un benchmarking, une plateforme interactive, une interaction avec le monde académique et de nouvelles jeunes plateformes. » Marc Slegers, VP Procurement & facilities Telenet

« Je suis surtout intéressé par de l’information sur les bâtiments du futur, la gestion des bâtiments et la gestion des contrats de nettoyage. J’attends de l’information actualisée sur les différentes facettes de la profession ainsi que des formations ciblées. » Denis Flochon, gestionnaire des bâtiments BEP

« Je crois dans la puissance des réseaux, et j’espère pouvoir agir plus rapidement via celui-ci. Je pense que l’IFMA peut jouer un rôle transparent et impartial qui révèle les tendances émergentes et qui rassemble l’offre/la demande du secteur. J’attends surtout de recevoir de l’information sur les dernières tendances et les meilleurs pratiques. » Eric Van Bael, VP global sales MCS

« Je souhaite en savoir plus sur le monde d’un Facility Manager. A la bibliothèque d’Odisee, nous pouvons consulter FM-Magazine. Je trouve cette revue très intéressante car elle me donne une autre image du monde facilitaire. Je pense qu’il est important pour l’IFMA d’inspirer un public jeune et d’attirer leur attention. » Freya Janssens, étudiante en Facility Management à Odisee

«Sur les conseils de notre opérations manager, je me suis inscrit à l’IFMA pour élargir mes connaissances dans le domaine facilitaire. Je pense que l’IFMA offre un bon équilibre entre les formations et les événements qui permettent non seulement d’acquérir des connaissances supplémentaires dans un domaine spécifique en suivant une formation mais aussi de partager des expériences avec d’autres collègues du secteur, de faire connaissance avec des fournisseurs qui proposent des services ou des produits pouvant être intéressants pour une organisation. » Ben Demol, IT & Facilities coordinator Vlerick Business School

« Je suis devenu membre de l’IFMA car j’estime qu’il est important de développer un solide réseau dans le petit monde du FM. Par ailleurs, l’offre en cours et en formations est très attractive. » Ferre Verstraete, étudiant (première année) en Facility Management à Odisee Gand

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“Ensemble dans le style de la maison.” Hatice Ciftci – Contract Manager ISS chez Belfius

Le groupe Belfius Banque & Assurances place sa confiance dans ISS depuis 25 ans. Hatice sait ce que veut le client : « une bonne image se construit au quotidien. Notre client investit en nous et ISS se doit de le lui rendre. Nous y donnons beaucoup de nous-mêmes. » Son attitude professionnelle reflète le caractère d’ISS – un demi-million de personnes au service de vos collaborateurs à travers le monde, des solutions sur mesure et une bonne dose de Human Touch. Tout cela pour aider vos affaires à mieux se développer. FACILIT Y MANAGEMENT

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