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employeurs et le secteur de l’économie principale

Travail et formation

FeBIO préconise l’inversion du parcours traditionnel consistant à offrir d’abord une formation, puis un emploi. Il faut au contraire identifier les compétences immédiatement utilisables, et créer sur le champ des emplois aidés, accompagnés de modules de formation spécifiques. Nous recherchons des stages et des emplois, dans divers secteurs, pour nos collaborateurs en PTP et pour les personnes sous le statut de l’Article 60, chez des employeurs du secteur privé, avec possibilité d’évolution du poste vers un emploi stable. Si vous êtes un employeur intéressé par ce projet, contactez-nous !

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Que peuvent faire les employeurs du secteur privé pour améliorer l’intégration des travailleurs cibles dans le marché du travail?

C’est la question centrale de l’étude ‘Vers une employabilité durable des travailleurs issus de l’économie sociale dans l’économie principale. Dix études de cas d’entreprises, dans les secteurs du bâtiment et de la santé1, de Miet Lamberts et Laura Jacobs, HIVA, 2014.

1 Naar duurzame tewerkstelling van doelgroepmedewerkers uit de sociale economie in de reguliere economie.Lessen uit 10 unieke organisatiecases, met bijzondere aandacht voor de bouwen zorgsector (titre néerlandais)

L’étude identifie quelques facteurs de succès, notamment:

l’engagement de l’employeur mais aussi de ses collaborateurs, une attitude positive à l’égard de la diversité sur le lieu de travail, l’adaptation de certaines des missions confiées à l’employé. une période d’adaptation, éventuellement sous forme de stage combiné avec une formation,

Postes vacants difficiles à pourvoir

Pour les postes exigeant une qualification (attestation ou certification), par exemple accompagnateur d’accueil pour enfants ou assistant logistique, on peut mettre en place un parcours combinant l’emploi avec une formation externe dans un organisme reconnu. Soutien d’une organisation externe pour amener des travailleurs cibles.

KLIMOP de Atelier Groot Eiland

Il peut s’agir d’un soutien ad hoc en cas de problème particulier, ou d’un programme plus structuré et intensif, par exemple un accompagnement sur le lieu de travail, avec des entretiens d’évaluation réguliers. Une approche par étapes est préférable, afin que le poste corresponde aux compétences du travailleur cible.

Il faut s’assurer que le travailleur cible soit accompagné par un collègue, et établir un équilibre dans l’organisation du travail et au sein de l’équipe, pour éviter que la pression ne devienne excessive. Afin d’encourager les entreprises à embaucher les travailleurs cibles, y compris pour des postes vacants difficile à pourvoir, il faut leur attribuer des compensations. Il faudrait aussi multiplier les contacts entre le secteur privé et les professionnels de l’économie sociale, afin que ces-derniers acquièrent une meilleure compréhension de la mentalité, des désirs et des besoins des employeurs du secteur privé. Le gouvernement peut les y aider, en organisant des rapprochements entre responsables des deux secteurs.

Des exemples d’insertion réussie peuvent inspirer et convaincre les employeurs. Le plus souvent, les travailleurs aidés sont reconnaissants, loyaux et motivés - une plus-value pour l’entreprise.

Oser sortir de l’économie sociale

Plusieurs études indiquent que les travailleurs aidés se sentent à l’aise dans l’univers protecteur de l’économie sociale. Le transfert vers le secteur privé provoque chez eux des incertitudes sur un éventuel retour vers l’économie sociale, sur le rythme de travail qui sera exigé d’eux, sur les modalités de l’accompagnement... Lisez ici l’étude complète en néerlandais

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