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Témoignage

ia (le nom a

Mété changé), 61 ans, touche une allocationchômage et travaille comme bénévole chez Atelier Groot

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Eiland depuis douze ans. Elle ne possède aucun diplôme.

Auparavant, elle a travaillé chez Etiket, le service d’envois, elle a préparé des gaufres chez ArtiZan, et fut longtemps caissière au restaurant

Heksenketel, le restaurant, qui vendait les produits d’ArtiZan, fait par des personnes en programme de “soin par le travail”. Elle avait aussi travaillé comme aide ménagère chez Familiehulp mais elle a dû abandonner à cause de problèmes de dos.

L’agence pour l’emploi l’appelle de temps en temps pour des travaux de nettoyage, mais pour elle, c’est devenu trop pénible physiquement.

Mia est arrivée chez AGE sur recommandation d’un foyer pour femmes où elle résidait. Elle travaille à mi-temps. En faisant ainsi elle gagne comme bénévole un euro de l’heure extra Elle a pu économiser une petite cagnotte, qui lui a permis par exemple d’acheter un nouveau matelas. Elle aime la compagnie et le contact avec les clients. Tout le monde la connaît Mia et demande après elle. Le déménagement de la petite boutique située à l’arrière du bâtiment, et qui a récemment été transférée près du restaurant à l’avant, a été pour Mia une rude épreuve, car il y a beaucoup plus d’affluence. Elle s’efforce de s’adapter, mais elle pleure tous les jours, et a beaucoup de mal à interagir avec d’autres personnes dans ce cadre élargi. Côté logement, sa situation est meilleure : elle habite dans l’’immeuble géré par Baita, l’office de location sociale, et pour elle, c’est un grand bonheur. Avant cela, elle résidait en habitat protégé, chez Puerto. Mia a toujours peur d’être appelée par le bureau de chômage pour une offre d’emploi. Mais selon l’agent qui suit son dossier, il est clair que la transition vers un emploi dans le secteur privé classique n’est plus réaliste. Tout le monde n’est pas prêt à témoigner: Ainsi, personne n’a envie de parler de son QI peu élevé ou de son manque de connaissance générales, qui sont des barrières pour le recrutement et l’engagement. Beaucoup de mères célibataires vivant dans la pauvreté souhaitent rester dans l’ombre. Elles sont souvent endettées, et ne se sentent pas prêtes à travailler car elles ne parviennent pas à organiser leur vie.

Pour aider ces personnes fragiles à trouver un emploi durable, il faudrait mettre en place une organisation du travail plus flexible et mieux adaptée, et leur offrir un accompagnement spécifique.

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