
1 minute read
Malines
from EQUIN NORMAND 134
Un Monument !
Malines est assurément au sport équestre ce que le Tour des Flandres est au cyclisme : Un monument !
Advertisement
Cette foule agglutinée dans le Koppenberg ou l’un des 19 monts qui jalonnent l’épreuve, semble se donner rendez- vous entre Noël et le Jour de l’An au Nekkerhal de Malines. Dans ce serpent de béton de près de deux hectares, règne la même ferveur pour exploser à la victoire de l’un des leurs, que celle de milliers de spectateurs, qui ne laisse qu’un mince filet de route pavée pour porter vers l’exploit Mathieu Van der Poel ou Tom Boonen. Pour preuve, en salle de presse un journaliste équestre présente un livre sur Herman Van Springel, 7 fois vainqueur de Bordeaux/Paris décédé récemment et chacun d’évoquer Rik Van Loy qui vient de fêter ses 89 ans. Avant le Prix des Flandres, les uns et les autres, tous belges flamands, saluaient la victoire, la veille, de Wout Van Aert au terme d’un fantastique spectacle donné la veille dans le cyclocross nocturne de Diegem aux dépens de Mathieu Van der Poel.
Après les épreuves consacrées aux Sires et aux Masters, le Nekker prend une dimension supplémentaire pendant les trois derniers jours avec : la Coupe du Monde de dresssage, celle d’attelage, la finale de la Coupe Fei des poneys et la trilogie qui mène à la Coupe du Monde de jumping.
Les deux Néerlandais Kersten et Greve, lauréats du Prix KBC et surtout du Prix des Flandres ; il fallait qu’un Belge s’imposât dans le final.
Là, au terme d’un barrage à 5, Wilm Vermeir, le local, il est installé à Meerhout, distant de 50 kilomètres, un peu outsider, s’impose, dans le 40ème Mémorial Eric Wauters qui, cause Covid, aurait dû être fêté en 2020.
Malines ! Un concours qui ne revendique pas de supériorité mondiale mais qui, eu égard à ses origines et plus particulièrement à l’abnégation de son créateur mérite le plus grand respect et autant de retentissement.