Heat + FR 07- 2025

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• Fonctionnement silencieux

Votre engagement fait toute la différence !

Karl Neyrinck Président

Techlink Linking Techniques

Je suis fier de vous présenter ce magazine qui donne un bel aperçu des développements au sein de notre secteur. Notre secteur de l'installation est en pleine effervescence. Les innovations, la durabilité et la numérisation entraînent des changements radicaux. La société est confrontée simultanément à des défis majeurs, tels que la transition énergétique, le manque de logements et la pénurie croissante de personnel technique.

En apportant des solutions à ces défis, notre secteur change la donne. Que ce soit pour installer des pompes à chaleur, concevoir des systèmes énergétiques intelligents ou assurer des bâtiments sains et confortables, sans l’expertise de nos professionnels, la transition énergétique ne serait même pas envisageable.

Voilà pourquoi nous continuons de miser sur la coopération, l’innovation et le savoir-faire. Nous ne pourrons façonner l’avenir qu'ensemble. En tant que nouveau Président de Techlink, je voudrais exprimer ma gratitude envers toutes les personnes qui s’engagent au sein de notre Écosystème. Celui-ci se compose d’entreprises d’installation, de grossistes, de fabricants/importateurs, d’entreprises de maintenance technique ainsi que de gestion de l’énergie et des déchets.

Votre engagement fait la différence pour Techlink. Ensemble, nous pouvons continuer à construire un secteur de l'installation solide, innovant et tourné vers l’avenir ! J’espère pouvoir vous accueillir nombreux à Install Day le 17 octobre au Brussels Gate de Grand-Bigard. Cet événement annuel reste une occasion incontournable de nous réunir et de découvrir les derniers produits et innovations du secteur.

Je vous souhaite une excellente lecture.

Techlink connecte et renforce l’ensemble du secteur de l’installation

Techlink est votre partenaire de confiance dans la transition énergétique et représente toutes les entreprises d’installation (électricité et HVAC/sanitaire). En tant que fédération professionnelle belge, Techlink rassemble également les fabricants, distributeurs et entreprises actives dans la

maintenance technique et la gestion de l’énergie, qui font partie de notre écosystème des installations multifonctionnelles. C’est pourquoi Techlink est l’une des voix les plus influentes dans le débat sociétal sur la transition énergétique en Belgique.

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Pourquoi devenir membre ?

100 % déductible fiscalement

Adhésion duo unique avec Embuild

Conseil personnalisé adapté à votre entreprise

Soutien dans la certification et les agréments

Promotion de votre entreprise sur buildyourhome.be

Défense de vos intérêts lors des négociations sectorielles

Lobbying pour le bien-être du secteur

Participation à nos événements nationaux et régionaux, formations et sessions d’information

Organisation d’Install Day, le salon professionnel du secteur de l’installation

Campagne installtomorrow.be pour l’installateur de demain

Informations sectorielles via nos newsletters et magazines (Power+ et Heat+)

10 ● Activités des membres

Attirer et conserver de nouveaux membres est un défi permanent. Notre équipe Member Affairs souhaite rapprocher les membres entre eux et ainsi renforcer leur implication. À travers une série d’interviews, nous cherchons à mieux comprendre leurs besoins, afin de les aider à optimiser et améliorer nos services. Cette fois, nous avons rendu visite à VALARD ELEC.

3 ● Édito : Votre engagement fait toute la différence !

6 ● Actualités : Techlink a un nouveau président

8 ● Présentation de livre

10 ● Activités des membres : VALARD ELEC

12 ● Législation : Information en matière de durabilité : déchiffrage

14 ● Dossier : Êtes-vous prêt pour la révolution de l’hydrogène ?

20 ● Dossier : Chauffe-eaux thermodynamiques

24 ● Dossier : Batterie PCM ou boiler électrique ?

28 ● Eaux pluviales : L'importance d'une pompe à eau

Embuild

Avenue des Arts 20, 1000 Bruxelles embuild.be

Editeur responsable

Dirk De Wolf dirk.dewolf@techlink.be

Techlink asbl Excelsiorlaan 91, 1930 Zaventem T. +32 2 720 40 80 info@techlink.be • www.techlink.be

14 ● Hydrogène

Le 4 juin 2025, Techlink s’est plongé dans l’univers de l’hydrogène. Nous avons engagé le dialogue sur l’hydrogène (et sa sécurité) avec plusieurs membres de notre conseil sectoriel HVAC, et souhaitons stimuler son rôle dans la transition énergétique. Les membres présents ont été impressionnés par la richesse technique et ont trouvé la visite très enrichissante.

20 ● Chauffe-eaux

thermodynamiques

Les chauffe-eaux avec pompe à chaleurappelés chauffe-eaux thermodynamiques - constituent un choix malin pour diverses raisons. Ils sont consomment deux à trois fois moins d’énergie qu’un boiler électrique classique et constituent une alternative intéressante aux systèmes traditionnels de production d’eau chaude. Mais concrètement, que faut-il savoir avant d’en installer un ?

32 ● Eaux pluviales : Erreurs d'installation courantes

34 ● Atelier : Sept défis du chauffagiste

36 ● Dossier : Les déperditions calorifiques

40 ● Dossier : Couplage sectoriel et intégration systémique

40 ● Install Tomorrow Experience Day : Valérie Glatigny

44 ● Install Tomorrow : Comment se mettre à l’apprentissage en alternance ?

46 ● Dossier : Rendre votre chauffage central plus durable : comment s’y prendre ? (Partie 6)

Directeur général

Kris Van Dingenen kris.vandingenen@techlink.be

Publicité

Inge De Ridder • T. +32 53 80 87 47 inge.deridder@techlink.be

Périodicité • Tirage

Trimestriel • 3.000 ex. NL / 2.000 ex. FR

Traduction

André Verkaeren, Metaphrasis bvba

50 ● Maintenance : Des installations techniques

54 ● TVA

58 ● Column : L’avenir du travail : des robots humanoïdes ?

62 ● Publication scientifique : Pompes à chaleur boosters et prix variables de l’électricité

68 ● NIT 278 : Bien comprendre la qualité de l’eau

72 ● Législation : Accord de gouvernement et impact de la loiprogramme sur le paysage RH

76 ● En bref

80 ● Productnews

Journaliste

Julien Semninckx

Rédaction & relecture

Sophie Lambert sophie.lambert@techlink.be

Mise en pages

Nikka Cuypers nikka.cuypers@embuild.be

Impression Graphius

Un nouveau président pour Techlink

L’assemblée générale de Techlink a élu Karl Neyrinck comme nouveau président le 26 juin 2025. Il se fixe deux objectifs : continuer à placer l’accent sur les techniques de construction et poursuivre l’élargissement de notre Écosystème. Il succède à Alexander Dewulf, qui a dirigé notre fédération sectorielle avec vision et enthousiasme au cours des trois dernières années.

Karl Neyrinck est administrateur délégué du Groupe EEG, la plus grande entreprise familiale belge spécialisée dans les installations techniques pour les bâtiments et les environnements industriels. Le groupe comprend plusieurs filiales spécialisées dans des domaines tels que l’électricité, le HVAC (chauffage, ventilation et climatisation), le sanitaire, la sécurité et l’automatisation. Le Groupe EEG se concentre sur des projets de construction et de rénovation dans des secteurs tels que les soins de santé, l’industrie, l’éducation et les constructions non résidentielles. L’entreprise est connue pour son approche multifilière et ses solutions durables.

La présence et l’activité de Karl Neyrinck au sein d’Embuild sont par ailleurs bien établies depuis de nombreuses années. Il a occupé la présidence d’Embuild Flanders entre 2020 et 2025, mandat durant lequel il a mis l’accent sur l’innovation et la collaboration entre les différents sous-secteurs.

Défis

Le secteur de l’installation traverse une mutation rapide. L’innovation technologique, les demandes sociétales et l’évolution de la législation créent des opportunités, tout en mettant en évidence les goulets d’étranglement existants. Tout installateur, grossiste ou fabricant qui souhaite être prêt pour l’avenir devra s’adapter. Karl énumère quelques-uns des défis à relever :

1

Une pénurie structurelle de personnel technique, comme les

électriciens, les plombiers et les chauffagistes, touche le secteur.

2

Le passage aux énergies durables (telles que les pompes à chaleur, les panneaux solaires et les systèmes tout électrique) exige de nouvelles connaissances et compétences.

3

L’essor des systèmes de gestion de l’énergie (SGE), des bâtiments intelligents et de l’IdO nécessite des compétences renforcées en TIC de la part des installateurs.

4

L’évolution de la législation et une politique de stop-and-go contre-productive. Ce contexte nécessite une communication claire et un soutien de la part de Techlink.

5

La complexité croissante des installations (installation PV avec stockage d’énergie combinée à deux points de chargement pour l’UE et contrôle des pompes à chaleur via un SGE). Cela implique une redéfinition du rôle de l’installateur. La concertation avec le client, avant et après l’installation, le service après-vente, etc., requiert davantage une coopération à long terme basée sur la confiance.

6

Comment rémunérer cet effort supplémentaire avant et après l’installation, en conservant le caractère abordable de l’ensemble ? Comment résoudre ce problème dans l’Écosystème avec la distribution, les fabricants, etc. ?

« Le secteur de l’installation se trouve à la croisée des chemins. Les entreprises qui anticipent les changements majeurs – en termes de durabilité, de numérisation et de ressources humaines – sont mieux préparées pour l’avenir. Le secteur a une occasion unique de se profiler comme le moteur de la transition énergétique. Mais cet avenir commence par des choix dans le présent », déclare KARL NEYRINCK.

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Strategy in Turbulent Times

Techlink West Flanders a organisé le 14 mai le lancement d’un livre chez Barco à Courtrai. Le professeur Kurt Verweire a présenté son approche révolutionnaire du développement de stratégies qui aident les entreprises à relever les défis d’un monde en constante évolution. Son exposé ne constituait pas seulement une analyse subtile de la dynamique actuelle au sein de l’entreprise, il offrait également des exemples concrets et inspirants, et des conseils pratiques immédiatement applicables.

Les entreprises doivent vivre dans un monde où les turbulences se font toujours davantage présentes. Citons pêle-mêle l’incertitude économique, l’instabilité politique, mais aussi l’émergence de nouveaux défis en matière de durabilité et de concurrents perturbateurs. Leur capacité à survivre et à prospérer est donc plus essentielle que jamais. La plupart des entreprises ont mis en place une gestion des risques, mais les turbulences ne génèrent pas seulement des risques, elles créent aussi des opportunités.

Qu’est-ce qui rend ce livre unique ?

Le professeur expose dans son ouvrage quatre stratégies de turbulence

qui peuvent aider les entreprises non seulement à survivre, mais aussi à prospérer. Il mobilise à cette fin quatre métaphores animales puissantes : le chameau, le saumon, le caméléon et la pieuvre. Ces métaphores lui servent à montrer comment votre organisation peut développer et mettre en œuvre de nouvelles stratégies adaptées aux turbulences spécifiques que vous traversez. Quel animal correspond aux défis de votre entreprise ?

LE CHAMEAU

Core resilience: les entreprises maintiennent le statu quo et s’en tiennent à leur stratégie ou à leur modèle d’entreprise actuel. Elles se concentrent sur le renforcement de leurs activités de base sans prendre de nouvelles initiatives.

« L’avenir exige des dirigeants (d’entreprise) stratégiques capables de penser avec un coup d’avance. »

L’objectif de la résilience fondamentale consiste à mieux se préparer aux événements négatifs futurs et à accroître la manœuvrabilité de l’organisation. Se concentrer sur leur cœur de métier est un moyen pour les entreprises de faire face aux incertitudes

PROF. KURT VERWEIRE, VLERICK BUSINESS SCHOOL

Le grand « One Campus » de 230 000 m² de Barco au Benelux Park de Courtrai est un point de chute connu dans la région. C’était l’endroit idéal pour réunir des chefs d’entreprise du monde de la construction et de l’installation afin de réfléchir à la bonne stratégie à adopter en période de turbulences.

et de réagir plus rapidement aux nouvelles opportunités.

LE SAUMON

Corporate innovation: les entreprises ajoutent un modèle d’entreprise entièrement neuf à leur cœur de métier.

Dans cette stratégie, les entreprises créent de nouvelles divisions fondamentalement différentes et indépendantes les unes des autres. Cette stratégie s’accompagne d’une incertitude considérable dans la mesure où l’on ne peut pas savoir si ces divisions deviendront effectivement rentables. De fortes tensions se font aussi souvent sentir entre le cœur de métier et les nouvelles divisions.

LE CAMÉLÉON

Core transformation: les entreprises ne développent pas un nouveau modèle d’entreprise, mais adaptent leur cœur de métier pour résister aux défis que les turbulences entraînent.

Dans cette situation particulière, les turbulences affectent directement le cœur de métier de l’entreprise, occasionnant une perte potentielle de revenus et une baisse de la rentabilité. Pour y remédier, les entreprises appliquant la core transformation construisent un « remorqueur » au lieu d’un hors-bord. Elles créent à

cette fin de nouveaux produits et de nouvelles compétences, intégrés ensuite dans le modèle d’entreprise existant. Le processus relève donc davantage de la transformation que de l’innovation pure.

LA PIEUVRE

Corporate transformation: les entreprises ne se contentent pas d’adapter le modèle d’entreprise à leur cœur de métier, mais développent également de nouvelles activités ou divisions.

Ce concept exige une double transformation, ce qui en fait la stratégie la plus radicale et la plus intimidante.

Un livre qui n’est pas théorique

Ce livre contient non seulement un cadre conceptuel, mais aussi de nombreux exemples, études de cas et outils pratiques. Il vous amène à réfléchir aux causes et à la nature des turbulences dans l’environnement de votre entreprise et aux différentes options stratégiques envisageables. Il fournit des repères pour choisir l’option qui pourrait se révéler la plus appropriée pour votre organisation, puis pour la mettre en œuvre, en tenant compte de toutes les conditionnalités. Il vous aide enfin à vérifier si votre organisation est prête à la réussite.

TROIS MESSAGES CLÉS

➊La stratégie en périodes de turbulence est une discipline nouvelle et distincte, avec ses propres cadres et outils. Une stratégie de gestion des turbulences ne remplace pas les stratégies classiques de compétitivité et de croissance, mais les complète.

➋L’innovation en matière de modèle d’entreprise joue un rôle essentiel. Même si la réussite sans l’innovation est possible dans certains cas, l’innovation est un concept important pour trois des quatre options stratégiques, raison pour laquelle elle est abordée en détail.

➌

Difficile n’est pas impossible. La mise en place d’une stratégie d’adaptation aux turbulences est l’un des défis les plus difficiles à relever. Grâce aux informations fournies dans ce livre, vous aurez déjà les outils nécessaires pour y faire face.

Attirer et conserver de nouveaux membres : un défi permanent

Notre équipe Members Affairs souhaite rapprocher les membres les uns des autres et renforcer ainsi leur implication. Notre Account Manager Rudo Bonni est le premier point de contact pour la Wallonie et Bruxelles. C’est avec lui que Heat+ a rendu visite à l’entreprise membre VALARD ELEC – entreprise d’électricité générale : photovoltaïque, ventilation, domotique, bornes de recharge, etc. Rien de tel qu’une conversation avec l’un de nos membres pour mieux comprendre leurs besoins et ce qui les aide à optimiser et améliorer nos services.

GRÉGORY VALARD a créé VALARD ELEC en 2023 et s’est affilié à Techlink cette même année. Techlink représente des entreprises de toutes sortes, et notamment de nombreuses entreprises individuelles, comme VALARD ELEC. Elles constituent le socle de notre fédération professionnelle. Cet entretien, Grégory le voit aussi comme une opportunité de partager son avis et son retour d’expérience, pour apporter sa pierre au développe-

Rudo Bonni, Account Manager, rencontre Grégory Valard sur le site d’une borne de charge installée par ses soins.

ment et à l’amélioration de Techlink.

Pouvez-vous expliquer votre parcours ?

J’ai un diplôme d’électromécanicien qui m’a donné de bonnes bases pour une carrière dans les techniques. J’ai rejoint le service de maintenance de l’armée à Marche-en-Famenne et j’y suis resté 18 ans.

Dans ma jeunesse, je rêvais déjà de me mettre à mon compte, mais ce n’est pas évident : il y avait beaucoup d’incertitudes, notamment liées à un prêt pour acheter une maison. Cette envie est revenue me démanger vers l’âge de 35 ans et j’ai décidé de franchir le pas petit à petit. J’ai pris des cours du soir pour obtenir mon certificat de gestion d’entreprise, nécessaire pour créer une entreprise en Wallonie. Puis j’ai suivi une formation complémentaire sur le RGIE. J’en connaissais déjà les grandes lignes, mais je voulais aller plus en détails pour que les installations que je livre soient conformes.

J’ai été indépendant à titre complémentaire de 2019 à 2022. Je me suis constitué un joli portefeuille de clients grâce au bouche-à-oreille. J’ai reçu de plus en plus de demandes, ce qui m’a obligé à choisir : me lancer à fond ou pas. J’ai fini par constituer VALARD ELEC SRL en 2023.

Pouvez-vous décrire la nature précise de votre offre ?

VALARD ELEC comprend l’importance d’une maison confortable, quelle que soit la saison. Je m’occupe de l’ensemble de l’électrotechnique du bâtiment, de A à Z.

Nous proposons une large gamme de services, notamment :

● Énergie solaire : installation de panneaux solaires pour produire sa propre électricité verte.

● Infrastructure de recharge : installation de bornes de recharge pour véhicules électriques.

● Ventilation : systèmes pour un air

frais et sain dans les habitations. ● Domotique et automatisation des bâtiments.

Pourquoi êtes-vous devenu membre de Techlink ?

Je suivais un cours à l’IFAPME de Dinant et le professeur m’a communiqué les coordonnées de Techlink. J’ai fait quelques recherches et décidé d’adhérer. L’adhésion est déductible des impôts, ce qui la rend d’autant plus intéressante.

Juste après, j’ai assisté à la Techlink Awards Night le 24 mars 2023. Nous avons eu l’occasion, après les cérémonies, de partager un repas sur le magnifique site de Thor Central. C’était une soirée inspirante, pleine de nouvelles connexions, d’idées et de collaboration. Un membre du conseil d’administration présent lors d’une des nombreuses soirées d’information organisées par Techlink m’a motivé encore plus à rester membre et à m’engager davantage au sein de Techlink. Je siège au conseil d’administration de Techlink Namur-Brabant Wallon depuis trois mois.

« Techlink organise régulièrement des sessions d’information qui nous permettent de faire du networking. »

GRÉGORY VALARD

des fournisseurs. La dernière fois, ils m’ont même demandé si je travaillais dans une certaine région pour faire des installations.

Techlink travaille en étroite collaboration avec l’organisation faîtière – Embuild – dans le cadre de la double adhésion des entreprises d’installation. Avez-vous déjà été en contact avec eux ?

Qu’attendez-vous de Techlink ? Quels sont vos besoins ?

Les installateurs évoluent plus que jamais dans un domaine qui requiert une quantité énorme de connaissances. Ils n’ont pas d’autre choix que de comprendre des sujets techniques complexes. Mon adhésion à Techlink me donne accès à la documentation et à l’information. Les magazines Power+ et Heat+, ainsi que les bulletins d’information, nous permettent de les appliquer de manière concrète. J’estime que Techlink se profile clairement comme un leader en matière de connaissances dans le secteur de l’installation.

Ce positionnement se reflète également dans Install Day, auquel je participe chaque année. C’est devenu le lieu de rencontre sectorielle par excellence. J’y noue toujours de nombreux contacts avec des fabricants et

Grâce à Techlink, je suis entré en contact avec Embuild dans le cadre d’une convention de stage pour mon stagiaire. Les accords sont fixés dans une convention de stage claire pour toutes les parties concernées : stagiaire, école et entreprise. On évite ainsi les malentendus. J’ai demandé à Embuild de m’aider dans cette tâche. Les documents types sur les conditions générales sont également utiles pour un petit indépendant. La facturation électronique est encore un autre sujet pour lequel je me tourne vers une soirée d’information chez Embuild.

Notre conclusion

Il est très satisfait de sa double adhésion et utilise tous les services et outils. Il élargit ainsi son réseau, ce qui lui permet de tirer le meilleur parti de son adhésion. Un point à améliorer : il aimerait plus de sessions locales d’information.

Un décryptage de l’information en matière de durabilité : comment la CSRD peut faire croître votre entreprise

Notre secteur de la construction et de l’installation œuvre chaque jour à bâtir un avenir plus durable. L’information en matière de durabilité constitue une occasion de mettre en valeur nos points forts. Embuild a collaboré avec CAP Conseil pour créer un guide sectoriel pratique à destination de ses membres. Techlink a activement contribué à ce projet. L’objectif de ce guide consiste à soutenir les PME et les grandes entreprises de notre secteur, en les encourageant à adopter des solutions durables afin qu’elles puissent transformer cette obligation en opportunité.

Introduction

La Commission européenne a lancé la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) fin 2022, dans le cadre du Green Deal européen. Cette directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises introduit des contraintes. Les entreprises doivent rendre compte en détail de leur impact sur l’environnement, la responsabilité sociale et la gouvernance (les critères ESG), en plus de l’information financière.

Ces critères comprennent les émissions de carbone, la diversité et les processus internes durables. L’enjeu du cadre de référence communautaire

consiste à accroître la transparence et à encourager les entreprises à adopter des politiques plus durables.

C’est confirmé : la CSRD mise en pause pour deux ans

Le Conseil européen et le Parlement européen ont décidé de retarder de deux ans la directive relative à l’information en matière de durabilité :

● Les grandes entreprises publieront leur premier rapport en 2028 (concernant 2027) ;

● Les PME cotées en bourse publieront leur premier rapport en 2027 (concernant 2026).

Les discussions se poursuivent au sein des institutions européennes sur la simplification des normes, la réduction du champ d’application et l’allège-

ment des charges administratives. Un accord est attendu pour début 2026.

Guide pratique

Roeland Verlinden, Senior Legal Advisor chez Techlink, gère ce dossier. Il a participé activement à la création de ce guide complet, didactique et opérationnel.

« Ce guide fait office de boîte à outils et vous guidera dans vos rapports. Il contient des listes de contrôle, des outils concrets, des témoignages et une section FAQ. »

Le guide est disponible et téléchargeable gratuitement sur le site web d’Embuild. Veuillez contacter Roeland Verlinden à l’adresse consult@techlink.be pour toute question.

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Êtes-vous prêt pour la révolution de l’hydrogène ?

Techlink a visité le Kiwa

Hydrogen Experience

Centre le 4 juin dernier, une excursion réalisée en compagnie de Vinçotte, membre du groupe Kiwa.

Nous avons engagé le dialogue sur l’hydrogène (et sa sécurité) avec plusieurs membres de notre conseil sectoriel HVAC, et souhaitons stimuler son rôle dans la transition énergétique. Les membres présents ont été impressionnés par la richesse technique et ont trouvé la visite très enrichissante. En voici un compte-rendu.

Nous avons découvert grâce à notre visite le rôle essentiel de l’hydrogène dans la transition énergétique, et avons tout appris sur ses dernières évolutions et applications.

Présentation de Kiwa et de Techlink

KIWA

Nous devrons consacrer les années à venir à la transformation de notre système énergétique. Non seulement parce que les sources d’énergie traditionnelles, principalement fossiles, s’épuisent lentement mais sûrement, mais aussi pour lutter contre le réchauffement climatique. L’hydrogène, en tant que vecteur d’énergie décarboné, peut jouer un rôle crucial à cet égard : comme combustible dans des processus industriels et comme

moyen de stockage de l’énergie excédentaire.

Kiwa croit au potentiel de l’hydrogène et dispose d’un portefeuille complet de services uniques couvrant l’ensemble de la chaîne de l’hydrogène, de sa production à son utilisation finale. Le partage des connaissances et la collaboration entre tous les acteurs de cette chaîne – consommateurs, décideurs politiques, techniciens, fabricants, installateurs, etc. – sont indispensables pour mettre en place un système hydrogène entièrement intégré.

Le passage à l’hydrogène repose sur de nombreux aspects, tels que le dé-

veloppement technique, la faisabilité économique et la sécurité. Kiwa, dans son laboratoire d’essai de pointe, concrétise ce projet au moyen de services de conseil technique, de formation, d’essai, d’inspection et de certification de solutions destinés à la chaîne de l’hydrogène.

En résumé : nous avons pu mieux comprendre le rôle de Kiwa dans le développement et l’expérimentation des technologies de l’hydrogène. Cette visite nous a aussi donné l’occasion d’acquérir des connaissances pratiques sur la sécurité, l’applicabilité et la pérennité de l’hydrogène dans l’environnement bâti et les infrastructures.

van Aerde, Mariël Hout et Danny Leerkes nous ont présenté Kiwa et, entre autres, les projets liés à l’hydrogène aux Pays-Bas.

TECHLINK

L’efficacité énergétique, la durabilité et les technologies de pointe sont essentielles pour façonner un avenir prospère dans notre monde en mutation rapide. Notre vision est claire : les pionniers de l’innovation et les architectes de l’avenir évoluent dans le domaine des installations multifonctionnelles. Nous croyons en un écosystème où chaque acteur contribue activement à la transition énergétique en utilisant les dernières avancées technologiques pour créer des bâtiments écologiques et « intelligents ».

Techlink, en défendant le point de vue de ses membres auprès des décideurs politiques, plaide en faveur d’un cadre réglementaire qui stimule l’innovation, encourage la durabilité et favorise la transition énergétique.

Dans le domaine de l’hydrogène, l’objectif est la réalisation et le développement de l’infrastructure de réseau nécessaire (interconnexions comprises), en collaboration avec les Régions.

Visite guidée de Kiwa & des laboratoires

Nous avons pu découvrir les installations d’essai au cours de la visite guidée. Nous avons notamment visité un laboratoire CEM, un laboratoire d’asphalte, un laboratoire de chauffage et d’eau chaude sanitaire, un laboratoire pour terrains de sport et un laboratoire pour carburants alternatifs. Autant d’expériences très instructives.

Un exemple parmi d’autres : ces laboratoires permettent de tester si des conduites en polyéthylène sont adaptées à l’hydrogène.

Maison à hydrogène

Bien que l’hydrogène soit encore souvent considéré comme quelque chose de nouveau et d’inconnu, cette technologie est éprouvée depuis des années dans les processus industriels. L’hydrogène n’est pas plus dangereux que le gaz naturel. Les craintes concernant les fuites sont souvent injustifiées et les applications de l’hydrogène sont généralement aussi compactes que les systèmes que nous connaissons aujourd’hui. De plus, l’hydrogène peut offrir une solution intelligente et pratique pour le stockage et le transport de l’énergie, en particulier à une époque où le réseau électrique est sous pression. L’hydrogène joue un rôle clé dans la transition énergétique.

Les techniciens et les installateurs sont un maillon indispensable dans

le passage du gaz naturel à l’hydrogène. La maison à hydrogène de Kiwa, construite en collaboration avec Alliander, constitue un lieu de formation unique en son genre. Les techniciens du secteur de l’énergie peuvent y acquérir les compétences nécessaires. Au programme : apprendre à travailler avec de nouvelles instructions de travail et convertir en toute sécurité une chaudière au gaz naturel en chaudière à hydrogène.

Dans la maison témoin, l’eau (du robinet) est chauffée à l’hydrogène plutôt qu’au gaz naturel ! Cette habitation témoin a pour but de montrer aux parties prenantes comment réguler l’hydrogène dans un chauffage central et de donner une idée du projet pilote de Lochem.

PROJET PILOTE À LOCHEM Depuis novembre 2022, c’est de l’hydrogène qui circule dans les conduites de gaz naturel existantes d’une dizaine de bâtiments de grande taille, à Lochem. Ce projet d’Alliander vise à déterminer ce qui est nécessaire pour utiliser l’hydrogène comme moyen de chauffage des habitations. L’idée est aussi d’identifier les défis logistiques, financiers et techniques d’une telle entreprise. Une maison témoin a donc été construite sur le site de Kiwa. Des techniciens (de dépannage) peuvent notamment y être formés et de nouvelles chaudières à hydrogène peuvent y être testées. Le

Rob

Dirk De Wolf a présenté Techlink (et ses activités) à Kiwa et aux membres présents.

chauffage des habitations à l’hydrogène est une solution alternative lorsque, par exemple, une pompe à chaleur n’est pas envisageable en raison d’un manque d’espace et que, dans les bâtiments classés monuments historiques, il n’est pas possible d’installer des panneaux solaires et des chauffe-eaux solaires.

Approfondissement sur l’hydrogène

L’hydrogène renouvelable est une pierre angulaire de la directive Énergie renouvelable III (ou RED III), qui vise à promouvoir les énergies renouvelables dans l’UE. L’hydrogène renouvelable et ses dérivés, tels que l’ammoniac, le méthanol et le méthane (connus sous le nom de carburants renouvelables d’origine non biologique ou CRONB/RFNBO), constituent la clé de ce plan. Ces combustibles sont essentiels pour réduire les émissions dans l’industrie et les transports, et aider l’Europe à atteindre son objectif de neutralité climatique d’ici 2050. D’ici là, 25 % de l’énergie de l’UE devrait provenir de l’hydrogène renouvelable.

Vinçotte, entreprise du groupe Kiwa, est désormais reconnue dans le cadre du programme de certification volontaire CertifHy pour les RFNBO dans

l’UE. CertifHy est un programme européen reconnu, qui promeut l’utilisation de l’hydrogène renouvelable et de ses dérivés. En sa qualité d’organisme de certification, Vinçotte veille à ce que l’hydrogène et les carburants de synthèse d’origine non biologique répondent aux critères de RED III.

PAYS-BAS

Les Pays-Bas considèrent l’hydrogène comme un élément clé de leur système énergétique durable de l’avenir.

L’hydrogène continuera de jouer un rôle mineur dans le paysage bâti d’ici 2030, à l’exception de quelques projets pilotes. Les années à venir devront être consacrées à la recherche sur les infrastructures, les matériaux et le transport. La viabilité de l’hydrogène

← Sur le site du Kiwa Hydrogen Experience Centre, l’hydrogène est acheminé vers une cabine de décompression via des bouteilles et une boucle magnétique, puis vers les chaudières de la maison. Dans la cabine, il est possible de passer de l’hydrogène au gaz naturel et inversement.

en tant qu’option de durabilité dépendra de sa disponibilité et de son coût. L’électrification semble pour l’instant avoir la préférence.

Pour garantir en permanence l’équilibre entre l’offre et la demande d’hydrogène, il est crucial de développer des infrastructures de transport et de stockage adaptées. Depuis 2022, un réseau de transport national est en cours de développement afin de relier les pôles industriels, d’offrir un accès aux sites de stockage et de relier les Pays-Bas aux pays voisins. D’ici 2030, au moins trois cavernes de sel d’une capacité totale de 750 à 1 000 GWh seront nécessaires. Les infrastructures régionales et offshore font également l’objet d’une attention particulière.

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1. L’HYDROGÈNE EST TRÈS DANGEREUX.

Chaque gaz combustible, y compris le gaz naturel, exige des précautions de sécurité spécifiques. L’hydrogène, par exemple, requiert une méthode différente. Cela ne signifie pas qu’il soit plus dangereux. En fait, lorsqu’il est manipulé et entreposé correctement, l’hydrogène est tout aussi sûr que les autres gaz utilisés dans notre industrie et nos foyers. Divers projets pilotes menés aux Pays-Bas et à l’étranger l’ont confirmé.

2. L’HYDROGÈNE TRAVERSE LES PAROIS DES CONDUITES.

En effet, l’hydrogène est capable de pénétrer divers matériaux, tout comme le gaz naturel ou tout autre gaz. Ce processus est appelé perméation (parfois désigné sous le terme de diffusion), mais les quantités concernées sont extrêmement faibles. Tout comme la perméation du gaz naturel ne présente normalement aucun risque pour la sécurité, la perméation de l’hydrogène n’en présente pas non plus.

3. L’HYDROGÈNE REND L’ACIER TRÈS FRAGILE.

Ce malentendu présente quelques similitudes avec le précédent. En effet, l’hydrogène peut bel et bien s’infiltrer dans l’acier, mais le phénomène de fragilité de l’hydrogène n’est observable qu’à des pressions et des températures bien plus élevées que celles utilisées dans le réseau de gaz néerlandais.

4. LES ÉQUIPEMENTS DESTINÉS AUX APPLICATIONS HYDROGÈNE PRENNENT BEAUCOUP DE PLACE. Non, c’est faux. Les chaudières à hydrogène en développement ont une taille comparable à celle des chaudières à gaz actuelles.

5. L’HYDROGÈNE EST INEFFICACE, DONC INUTILE.

Il est vrai que convertir l’électricité en hydrogène est moins efficace que son utilisation directe. Toutefois, dans certains cas, transformer l’électricité excédentaire en hydrogène peut se montrer très utile. En raison de la congestion du réseau la quantité d’électricité disponible excède parfois la demande. Au lieu de la gaspiller, nous pouvons stocker cette énergie sous forme d’hydrogène.

À compter de 2025, l’hydrogène sera considéré comme une matière première importante dans divers secteurs industriels, notamment le raffinage et la chimie. Vers 2030, son utilisation s’étendra à de nouvelles applications, telles que les carburants et la production d’acier. Le gouvernement fixe des objectifs clairs et développe des instruments appropriés pour l’utilisation d’hydrogène renouvelable et à faible teneur en carbone dans l’industrie, tandis que l’industrie et les instituts de recherche collaborent au développement technologique. Le suivi de l’offre et de la demande doit permettre d’éviter les goulets d’étranglement.

BELGIQUE

Le 29 octobre 2021, le gouvernement fédéral a approuvé sa première straté-

gie en matière d’hydrogène, sur proposition de la ministre de l’Énergie, Tinne Van der Straeten. Ce document annonce pour la première fois les ambitions de la Belgique dans le domaine des molécules renouvelables et le rôle que la Belgique souhaite jouer en tant que plaque tournante en Europe. Depuis lors, de nombreuses mesures ont été prises. Le 12 octobre 2022, le gouvernement fédéral a approuvé une mise à jour de cette stratégie afin de refléter l’état d’avancement de sa mise en œuvre. Des mesures supplémentaires sont annoncées à la lumière des développements récents dans le secteur.

La stratégie fédérale sur l’hydrogène vise à utiliser l’hydrogène et les molécules renouvelables pour rendre certaines applications neutres sur

le plan du changement climatique lorsque l’électrification n’est pas économiquement viable ou techniquement possible. Cela concerne principalement l’industrie et le transport de marchandises. Dans sa stratégie en matière d’hydrogène, le gouvernement fédéral exprime son ambition de renforcer la position de la Belgique en tant que plaque tournante pour l’importation et le transit d’hydrogène renouvelable.

La stratégie repose sur quatre piliers pour lesquels différentes mesures concrètes ont été définies, à savoir :

1

Positionner la Belgique comme plaque tournante pour l’importation et le transit de molécules renouvelables en Europe.

2Renforcer le leadership belge dans les technologies de l’hydrogène.

3Créer un marché de l’hydrogène robuste.

4Investir dans la coopération pour une mise en œuvre réussie.

Chaudière à hydrogène

Une chaudière à hydrogène H2-ready est une chaudière centrale conçue pour fonctionner initialement au gaz naturel, mais qui peut être convertie ultérieurement pour fonctionner entièrement à l’hydrogène (H2). L’idée derrière cette technologie est que les ménages peuvent dès à présent acheter une chaudière qui pourra facilement être adaptée à une future infrastructure énergétique basée sur l’hydrogène plutôt que sur le gaz naturel.

En conclusion

La journée s’est avérée instructive au cours de laquelle les membres de Techlink, accompagnés par Vinçotte, a été impressionné par la richesse technique. Un grand merci à Kiwa pour son hospitalité. Ce fut formidable de pouvoir admirer les installations et les laboratoires. La visite guidée nous a offert un aperçu unique des coulisses de leur expertise.

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Chauffe-eaux thermodynamiques : que devez-vous savoir ?

Les chauffe-eaux avec pompe à chaleur - appelés chauffe-eaux thermodynamiques - constituent un choix malin pour diverses raisons. Ils sont consomment deux à trois fois moins d’énergie qu’un boiler électrique classique et constituent une alternative intéressante aux systèmes traditionnels de production d’eau chaude. Mais concrètement, que faut-il savoir avant d’en installer un ?

Principe de fonctionnement

Un chauffe-eau thermodynamique produit de l’eau chaude sanitaire (ECS) sans être raccordé au système de chauffage du bâtiment. Il se compose d’un ballon de stockage et d’une pompe à chaleur intégrée.

Le principe repose sur l’utilisation d’un fluide réfrigérant qui effectue un cycle thermodynamique (évaporation et condensation). Ce processus se déroule dans un échangeur thermique qui transmet la chaleur extraite de l’environnement à l’eau sanitaire.

Certains modèles intègrent un chauffage d’appoint (une résistance électrique ou une chaudière distincte, par exemple) pour compléter la montée en

température lorsque la pompe à chaleur ne suffit pas et augmenter périodiquement la température de l’eau afin de prévenir le développement de légionelles.

Il existe également des versions pouvant être couplées à des capteurs solaires thermiques (voir figure 1).

A savoir : les chauffe-eaux thermodynamiques conviennent surtout aux petites installations. Ils ne sont donc pas faits pour tous les types de bâtiments ou de consommation d’eau. On peut opter pour un modèle de plus grande taille en fonction des besoins en eau et de l’espace disponible pour l’installation.

Figure 1: Coupe transversale d’un chauffe-eau thermodynamique raccordé à des capteurs solaires thermiques.

Comment fonctionne un chauffe-eau thermodynamique ?

1 EXTRACTION DE LA CHALEUR DE L’AIR EXTÉRIEUR

● La pompe à chaleur intégrée dans le boiler extrait la chaleur de l’air ambiant (intérieur ou extérieur).

● Le fluide réfrigérant s’évapore à basse température.

2 COMPRESSION

● Le fluide réfrigérant condensé est comprimé par un compresseur.

● Ce processus entraîne une forte augmentation de la pression du fluide réfrigérant.

3 TRANSFERT DE LA CHALEUR À L’EAU

● Le fluide chaud circule dans un échangeur thermique, où il transfère sa chaleur à l’eau sanitaire dans le chauffe-eau.

Trois grands types de chauffe-eaux thermodynamiques

Les chauffe-eaux thermodynamiques peuvent être répartis en trois grandes catégories selon leur mode d’installation et de la source de chaleur utilisée.

1. APPAREILS QUI EXTRAIENT LA CHALEUR DE L’AIR EXTÉRIEUR

L’air extérieur est aspiré dans l’évaporateur de la pompe à chaleur, refroidi et rejeté à l’extérieur.

2. APPAREILS QUI EXTRAIENT DE LA CHALEUR DE LA VENTILATION

Ces appareils utilisent l’air extrait par

le système de ventilation, surtout de type C (alimentation naturelle et évacuation mécanique). Cet air est refroidi dans l’évaporateur de la pompe à chaleur avant d’être rejeté à l’extérieur. Pour rappel, en ce qui concerne la ventilation des immeubles d’habitation, l’air frais est amené dans les locaux secs et l’air vicié est évacué des locaux humides (cuisine, salle de bain et toilettes, par exemple).

Bien qu’un chauffe-eau thermodynamique puisse, en principe, fonctionner aussi avec un système de type D (alimentation et évacuation mécaniques), cela se fait plus rarement. Le système D étant déjà équipé d’un échangeur de chaleur, l’air extrait contient effectivement moins de chaleur.

Ces chauffe-eaux sont souvent également équipés d’un conduit d’amenée d’air extérieur comme source de chaleur alternative, au cas où l’air extrait du système de ventilation ne serait pas assez chaud.

3. APPAREILS QUI EXTRAIENT DE LA CHALEUR DE L’AIR INTÉRIEUR L’air provenant cette fois d’un local intérieur est refroidi et déshumidifié dans l’évaporateur de la pompe à chaleur avant d’être renvoyé dans le même local. Il est déconseillé d’installer des chauffe-eaux de ce type dans des locaux chauffés, car cela augmente la charge de chauffage. En cas d’installation dans un local à refroidir à l’intérieur du volume protégé, la quantité maximale de chaleur disponible est, elle aussi, limitée.

Dimensionnement et performances

Les chauffe-eaux thermodynamiques sont généralement peu puissants (0,5 à 3 kW), mais disposent d’un volume d’eau important (100 à 300 L). Le dimensionnement correct d’une installation d’ECS dans les habitations unifamiliales relève du défi. D’une part, il faut garantir un confort et une qualité d’eau maximum, et, d’autre part, l’estimation précise de la consommation des occupants est difficile. Il en résulte souvent un surdimensionnement. Mais, à l’heure de la construction et de la rénovation énergétiquement responsables, un dimensionnement précis et économe en énergie devient de plus en plus important.

La Méthode de dimensionnement 24 de Buildwise offre aux installateurs une approche pratique et étayée pour relever ce défi. Au chapitre 5, à titre d’exemple, différentes possibilités de production d’ECS (production instantanée, semi-instantanée et entièrement accumulatrice, comme un chauffe-eau thermodynamique) sont calculées pour une habitation unifamiliale. L’exemple porte sur une maison mitoyenne de deux étages à deux chambres, construite en maçonnerie (construction « lourde »), équipée de radiateurs et occupée par une famille composée de deux adultes et d’un enfant. La maison comprend les points d’eau chaude suivants :

● au rez-de-chaussée : cuisine équipée d’un évier (débit de 4,2 l/min à 60 °C)

● au premier étage : salle de bains avec douche (débit de 9 l/min à

60 °C) et lavabo (débit de 4,2 l/min à 60 °C).

Le tableau 1 livre les résultats de ce dimensionnement pour cet exemple.

Une puissance de 1,2 kW et un volume de stockage de 160 L suffisent pour le chauffe-eau thermodynamique.

Depuis septembre 2015, les directives européennes relatives à l’écoconception et à l’étiquetage énergétique s’appliquent également aux appareils destinés à la production d’ECS. Cet étiquetage facilite la comparaison entre les modèles. Vu les performances affichées par la majorité d’entre eux, on peut dire que les chauffe-eaux thermodynamiques constituent donc bel et bien une alternative économique aux chauffe-eaux électriques classiques.

Les fiches techniques des appareils mentionnent souvent le coefficient de performance (COP) qui exprime le rapport entre la puissance thermique fournie par la pompe à chaleur et la puissance électrique nécessaire pour faire fonctionner le compresseur, le ventilateur et d’autres appareils annexes. Le COP varie généralement entre 2 et 4.

En pratique, les performances réelles sont souvent plus faibles que ce que laisse pourtant présager ce coefficient. Ceci est dû aux pertes de chaleur. Plus la température de l’eau chaude sanitaire augmente, plus le COP diminue. C’est notamment le cas lorsque l’eau chaude sanitaire est produite à 60 °C (température recommandée

Tableau 1: Résumé des valeurs calculées à partir de l’exemple.

pour éviter le développement de légionelles).

Installation et entretien : points d’attention

Étant donné qu’une partie de la vapeur d’eau présente dans l’air ambiant se condense dans le condenseur du chauffe-eau, il convient de prévoir un conduit d’évacuation (avec siphon) dans le local d’installation. Lorsque la hauteur du raccordement à l’égout ne permet pas une évacuation par gravité, une pompe de relevage de condensats doit être installée.

Il peut s’avérer nécessaire de prendre des mesures supplémentaires, telles que l’installation d’un silencieux sur le tracé des gaines de ventilation pour les locaux où s’appliquent des exigences strictes en matière de bruit (près des chambres à coucher, par exemple).

La hauteur du plafond du local d’installation doit être suffisante pour pouvoir assurer l’entretien des filtres

à air, par exemple. C’est aussi pour cette raison qu’il n’est pas toujours possible d’installer un chauffe-eau thermodynamique dans une maison existante.

Si la chaleur est extraite de l’air intérieur, le local d’installation doit être suffisamment grand (15 à 20 m³).

Toutes les installations sanitaires, y compris celles équipées d’un chauffeeau thermodynamique, sont à entretenir conformément aux exigences du Guide de l’entretien pour des bâtiments durables. À cet égard, une attention particulière doit être accordée à l’entretien des filtres et au contrôle périodique de l’anode sacrificielle en cas de chauffe-eau émaillé.

En conclusion

Après une croissance constante depuis 2010, les ventes de chauffe-eaux thermodynamiques ont récemment diminué. Les fabricants réagissent en misant sur des innovations technolo-

giques et des optimisations afin d’inverser cette tendance.

Le marché des chauffe-eaux thermodynamiques connaît un développement rapide, stimulé par les progrès technologiques, des réglementations énergétiques plus strictes et un besoin croissant de solutions durables pour l’eau chaude sanitaire.

De plus en plus de chauffe-eaux thermodynamiques deviennent aujourd’hui des systèmes hybrides, car ils permettent une gestion plus intelligente et plus efficace de l’énergie.

AVEC LA COLLABORATION DE : Bart Bleys, Buildwise

SOURCES :

Les pompes à chaleur thermodynamiques connaissent un succès croissant, Magazine Buildwise 2019/4 (pp. 26-27), de B. Bleys. Méthode de dimensionnement 24 –Production d’eau chaude sanitaire dans les logements unifamiliaux., Buildwise, 2025 van B. Bleys, B. Poncelet en P. Van den Bossche.

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Stockage et production d’ECS : batterie PCM ou boiler électrique ?

Buildwise a analysé un certain nombre de batteries utilisant un matériau à changement de phase pour la production d’eau chaude sanitaire. L’une de ces batteries a été comparée à un boiler électrique émaillé classique. Résultat : une solution plus compacte, plus durable, nécessitant peu d’entretien, mais dont le coût est 2 à 4,5 fois plus élevé.

Comment ça marche ?

Contrairement à un boiler classique qui stocke de l’eau chaude sanitaire (ECS), une batterie PCM (Phase Change Material) emmagasine l’énergie thermique sous forme latente, par changement de phase. Elle repose sur un matériau spécifique – souvent un sel hydraté – qui change d’état à une température cible, généralement autour de 60 °C pour produire l’ECS.

STOCKER LA CHALEUR

Quand le PCM atteint sa température de changement de phase, il fond et passe de l’état solide à l’état liquide. Ce changement absorbe une grande quantité d’énergie – appelée chaleur latente – sans augmenter la température du matériau. Ce principe permet de stocker davantage d’énergie thermique à volume égal qu’un système classique. Comme un boiler, une batterie PCM se recharge à l’aide d’une résistance électrique (voir figure 1) ou d’une source de chaleur externe (pompe à chaleur, panneaux solaires thermiques, …).

RESTITUER LA CHALEUR

Lorsque de l’eau froide circule dans l’échangeur thermique intégré au PCM, ce dernier se solidifie. Il libère alors la chaleur stockée, chauffant instantanément l’eau sanitaire. Tant que le matériau conserve sa température de changement de phase (≈ 60 °C), il libère une énergie constante et stable.

Résultats d’essais comparatifs

Buildwise a mené des essais pour évaluer les performances d’une batterie PCM (V40 1 = 105 L) en la comparant à un boiler électrique émaillé (V40 = 114 L).

Sauf mention contraire, les résultats présentés ci-après sont spécifiques aux modèles testés, dans des conditions précises. Ils ne sont donc pas généralisables. Les performances peuvent varier selon les marques et les configurations.

Points d’attention concernant les batteries PCM

● Compacité : pour une quantité d’énergie équivalente, la batterie PCM testée est environ 1,5 fois plus

compacte que le boiler électrique testé. De plus, alors que les boilers sont souvent verticaux (certains pouvant être fixés au mur), avec des raccordements uniquement par le bas, la batterie PCM que nous avons testée doit nécessairement être posée à l’horizontale (au sol, dans une armoire, …), mais elle offre diverses possibilités de raccordement (côté gauche/droit ou arrière).

● Durée de vie : la batterie PCM testée est garantie 10 ans (7.500 cycles) et affiche un potentiel de 40.000 cycles, ce qui représente une durée de vie d’environ 50 ans à raison de deux cycles par jour. Les boilers électriques émaillés, eux, disposent généralement d’une garantie de 5 ans (parfois étendue à 10 ans) et d’une durée de vie estimée entre 10 et 15 ans.

● Flexibilité : au-delà de la production d’ECS, la batterie PCM testée peut aussi servir au (pré) chauffage, en fonction du nombre d’échangeurs intégrés (jusqu’à deux).

● Entretien : si la dureté de l’eau est inférieure à 15 °f, aucun

Figure 1: Coupe et composants internes de la batterie PCM testée

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entretien régulier n’est requis, ce qui n’est pas le cas des boilers (remplacement de l’anode, par exemple).

● Déstratification : ce phénomène, présent dans les boilers, réduit la quantité d’ECS réellement disponible par rapport au volume stocké. Les batteries PCM, quant à elles, restituent l’intégralité de l’énergie stockée.

● Coût initial : le prix d’une batterie PCM est 2 à 4,5 fois supérieur à celui d’un boiler électrique équivalent en termes de volume et de configuration 2

● Équipements supplémentaires : le fabricant impose de nombreux accessoires complémentaires qui augmentent le coût et l’encombrement de l’installation :

· une ‘vanne 3 voies’ thermostatique, qui limite la température de l’ECS pour protéger les conduites et prévenir les brûlures, la température pouvant atteindre 75 °C

· un réducteur de pression

· un adoucisseur, si la dureté de l’eau froide dépasse 15 °f (très fréquent en Belgique)

· un vase d’expansion, même si ce dernier est également recommandé pour un boiler traditionnel

· une vanne de dérivation, en cas de raccordement à une pompe à chaleur sans vanne intégrée.

Critères équivalents

● Température d’ECS : lors du puisage, la température varie selon l’état du PCM (de 75 à 45 °C si la résistance électrique est éteinte).

Pour un boiler, la température est plutôt stable et baisse progressivement. Cela dit, comme la température de puisage se situe habituellement entre 38 et 42 °C, une variation au-delà de 45 °C environ reste généralement imperceptible par l’utilisateur.

● Réactivité : tant pour le boiler que pour la batterie PCM, la tempéra-

Poste d’essais ayant permis de comparer les performances d’une batterie PCM (1) à celles d’un boiler électrique émaillé (2)

ture de l’eau à la sortie est instantanément maximale.

● Efficacité énergétique : pour produire la même quantité de chaleur, la batterie PCM testée consomme 8 % d’énergie électrique de moins que le boiler (avec tuyauterie non isolée).

● Temps de recharge électrique : le temps nécessaire pour recharger complètement chacune des deux solutions est relativement identique (la batterie PCM se recharge environ 1,1 fois plus rapidement que le boiler, à puissance électrique équivalente).

● Autoconsommation photovoltaïque : les deux systèmes peuvent stocker de l’énergie électrique sous forme thermique grâce à un déviateur de puissance qui contrôle la puissance de la résistance électrique, ce qui permet d’optimiser l’autoconsommation d’une production photovoltaïque.

● Présence de légionelles : non évaluée dans le cadre de ces essais.

Cet article a été rédigé dans le cadre de la Guidance technologique C-Tech, subsidiée par Innoviris.

SOURCE : Buildwise Magazine juillet-août 2025 (pages 4-5), de C. Jacques et B. Poncelet, Buildwise.

NOTES :

1 Volume d’eau chaude mitigée à 40 °C, obtenu en mélangeant l’ECS provenant du boiler ou de la batterie PCM avec de l’eau froide à 10 °C.

2 Cette comparaison de prix porte à la fois sur le modèle de batterie PCM testé et sur l’ensemble des modèles de batteries PCM du même fabricant. Les prix peuvent varier en fonction du fabricant, du volume et du nombre d’échangeurs. Les équipements supplémentaires ne sont pas considérés.

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Réutilisation des eaux pluviales : pourquoi une pompe à eau de pluie est-elle si importante ?

La gestion efficace des eaux de pluie, qu’il s’agisse d’espaces publics ou privés, est devenue un enjeu central. Leur utilisation tend donc de plus en plus souvent vers l’efficacité. Divers éléments sont indispensables pour récupérer et utiliser les eaux pluviales dans et autour de votre logement. Au cœur de toute installation de récupération et d’utilisation des eaux pluviales se trouve la pompe à eau de pluie. Sa qualité conditionne directement la fiabilité et les performances du système. Mais comment fonctionne-t-elle au juste ? Et surtout, comment choisir la bonne pompe parmi la multitude de modèles disponibles aujourd’hui ?

Comment les eaux de pluie sont-elles réutilisées ?

L’eau de pluie qui tombe sur le toit s’écoule par les gouttières et les tuyaux d’écoulement de descente vers une citerne en béton ou en plastique, conçue d’une seule pièce pour éviter les fuites. Un filtre placé en amont retient les feuilles et les brindilles.

La citerne est équipée de raccords

pour l’adduction, l’évacuation et le trop-plein, de sorte que tout excédent d’eau puisse s’écouler en toute sécurité lors de fortes précipitations.

La pompe à eau de pluie permet ensuite d’acheminer l’eau filtrée vers différentes applications, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison : jardin, toilettes, machine à laver ou piscine. Un filtre supplémentaire peut être installé entre la pompe et

les conduites pour retenir les particules fines et limiter les odeurs désagréables.

Quelle pompe à eau de pluie choisir et comment l’installer ?

Le choix dépend principalement de ses applications. Quelle est la consommation d’eau ? Quelle est la pression minimale ? Quelle est la distance d’aspiration ?

Wilo propose une large gamme de pompes à eau de pluie pour une utilisation efficace dans la maison et le jardin, notamment la Wilo-Extract FIRST COMFORT, livrée en pack prêt à l’emploi pour une réutilisation simple et fiable des eaux pluviales.

L’installation dépend du type et de la marque. La plupart des systèmes suivent cependant un schéma d’installation similaire. Celui-ci est également présenté ci-dessous.

En Belgique, l’installation d’une pompe à eau de pluie est obligatoire dans les nouvelles constructions.

INSTALLATION À SEC (À L’EXTÉRIEUR DU PUITS D’EAU DE PLUIE)

La pompe est installée dans un local technique, un garage ou une cave, et aspire l’eau via une conduite d’aspiration. La pompe hydrophore, auto-amorçante et équipée de plusieurs roues, s’adapte automatiquement aux besoins en pression et en débit. Elle est idéale pour une utilisation domestique (par exemple, pour les toilettes, la machine à laver, la douche), mais un peu plus complexe à installer.

AVANTAGES :

● Entretien plus facile : vous avez un accès direct à la pompe pour le contrôle, l’entretien ou le remplacement.

● Durée de vie plus longue : la pompe est mieux protégée contre l’humidité, les boues et les saletés.

● Moins sensible aux pannes : l’absence de contact avec l’eau réduit le risque de corrosion ou de blocage.

INCONVÉNIENTS :

● Hauteur d’aspiration limitée : la pompe doit aspirer l’eau, ce qui peut entraîner une perte de puissance dans les puits profonds ou les conduites longues.

● Bruit : les pompes installées à sec peuvent être plus bruyantes dans la maison.

● Complexité de l’installation : vous avez besoin d’une bonne conduite d’aspiration avec clapet antiretour et raccordement sans air

INSTALLATION DANS L’EAU (DANS LE PUITS D’EAU DE PLUIE)

La pompe est immergée directement dans la citerne.

AVANTAGES :

● Pas de problèmes d’aspiration : étant donné que la pompe « pousse » l’eau plutôt qu’elle ne l’« aspire », le risque de bulles d’air ou de perte de puissance est moindre.

● Silence : la pompe étant immergée, elle est pour ainsi dire silencieuse.

● Installation plus compacte : pas besoin d’un local technique dédié pour la pompe.

Installation d’une pompe à eau de pluie hors de l’eau : Les filtres sont placés côté refoulement

un tube d'attente

La longueur d'aspiration maximale est de 20 m (à une profondeur de 3 m)

La longueur d'aspiration est de 5/4’’ (40x3,5)

Vissez manuellement le raccord d'aspiration

Prévoyez

INCONVÉNIENTS :

● Entretien plus difficile : la pompe est immergée, ce qui rend son entretien ou son remplacement plus laborieux.

● Usure plus rapide : la pompe peut s’user plus rapidement ou tomber en panne au contact de l’eau, de la boue et des saletés.

● Sécurité électrique : les raccordements électriques sous l’eau doivent faire l’objet d’une attention toute particulière afin d’être corrects et sûrs.

Conclusion

La réutilisation des eaux pluviales est une démarche à la fois durable et rentable. La pompe à eau de pluie joue un rôle crucial à cet égard puisqu’elle permet d’utiliser les eaux pluviales de manière conviviale et efficace. La consommation d’eau, l’emplacement et l’utilisation prévue du système d’eau de pluie sont les critères essentiels pour choisir la pompe à eau de pluie adéquate.

CONSEILS :

1 Optez pour une installation hors de l’eau si vous privilégiez la facilité d’entretien, la fiabilité et la durabilité.

2 Choisissez plutôt une installation submersible si vous accordez une

importance particulière au fonctionnement silencieux, à la simplicité d’installation et si votre citerne n’est pas trop profonde.

Deux fonctions supplémentaires sont particulièrement importantes :

● La protection contre manque d’eau qui protège la pompe contre le fonctionnement à sec en cas de manque d’eau. Elle se déclenche au moyen d’un capteur intégré ou d’un interrupteur à flotteur.

● Le passage automatique au réser-

voir tampon qui signifie que votre installation doit passer à l’eau du robinet en cas de niveau trop bas. Ce basculement peut se faire manuellement (tuyau d’arrosage ou robinet), de manière semi-automatique (avec un flotteur qui ouvre le robinet de remplissage) ou de manière entièrement automatique. C’est le meilleur choix dans la mesure où la pompe passe elle-même à l’eau du robinet, sans remplir le puits. Cette méthode est la plus efficace et la plus économique.

Installation d’une pompe à eau de pluie dans l’eau : Les filtres sont placés côté refoulement.

Installer le HiControl et le boîtier du condensateur dans un endroit sec

Prévoir un cordon (en plastique) afin d'éviter l'aspiration de sédiments et de pouvoir retirer la pompe

Câble standard de 20 m (4 G 1 mm2)

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Erreurs d’installation courantes dans les systèmes de pompage pour la récupération des eaux pluviales

La récupération des eaux pluviales joue un rôle de plus en plus important dans les projets de construction durables. L’installation correcte du système de pompage est essentielle pour un fonctionnement optimal. Dans la pratique, ce sont pourtant les mêmes erreurs qui reviennent fréquemment. Elles peuvent nuire considérablement non seulement aux performances du système, mais aussi à sa durée de vie. Nous énumérons ci-dessous les erreurs les plus courantes, accompagnées de conseils pratiques pour les éviter.

Diamètre trop petit de la conduite d’aspiration

Préférez utiliser une conduite lisse d’un diamètre d’au moins DN32 ou plus, en fonction de la longueur et des différences de hauteur. Évitez les coudes prononcés.

Utilisation de filtres dans la conduite d’aspiration

Placez des filtres grossiers (tels que des collecteurs de feuilles ou des filtres à panier) à l’entrée du réservoir d’eau de pluie. Placez les filtres fins après la pompe, et non avant.

Raccords non étanches à l’air sur la conduite d’aspiration

Utilisez des raccords étanches à l’air, collés, ou des raccords d’aspiration appropriés équipés de joints en caoutchouc. Vérifiez systématiquement l’absence de fuites. Si vous utilisez des raccords PE dans la conduite d’aspiration, prévoyez un joint supplémentaire (seal liner).

Absence ou insuffisance du clapet antiretour

Installez un clapet antiretour de qualité aussi près que possible de la pompe ou sous la conduite d’aspiration (éventuellement avec un clapet de pied antiretour).

Bulles d’air dans la conduite d’aspiration

Installez toujours la conduite d’aspiration avec une légère pente en direction de la pompe et évitez les poches d’air. Une purge pourrait s’avérer nécessaire.

Conduite d’aspiration trop longue ou trop complexe

Placez la pompe aussi près que possible du puits d’eau de pluie. Veillez à ce que la conduite soit aussi courte et droite que possible. Prévoyez une conduite d’aspiration flexible et renforcée avec un panier flottant.

Filtrage insuffisant ou inexistant de l’eau de pluie

Prévoyez un bon filtre (tel qu’un collecteur de feuilles, un collecteur de sable ou un siphon à débordement) dans le système d’eau de pluie, avant que l’eau n’entre dans le réservoir.

Pas de pièces antivibratoires ou de raccords flexibles

Utilisez des conduites flexibles ou des pièces antivibratoires entre la pompe et les tuyaux, en particulier pour les installations intérieures. Prévoyez des amortisseurs de vibrations sur la console murale.

Protection insuffisante contre le fonctionnement à sec

Installez une protection contre manque d’eau ou un interrupteur sensible au niveau qui arrête la pompe lorsque le niveau d’eau est trop bas.

Mauvais placement du régulateur de pression

Veillez à ce que tous les débris présents dans la conduite d'alimentation soient éliminés avant de raccorder le régulateur de pression.

Les débris peuvent bloquer le clapet anti-retour dans le régulateur de pression, ce qui empêche la pompe de s'arrêter.

Cold outside, cozy inside

Mauvais choix de pompe pour le débit ou les pertes de pression

Effectuez un dimensionnement correct en fonction du débit requis, de la hauteur de refoulement et du réseau de canalisations. Tenez compte des pertes.

Conclusion

L’efficacité d’un système de récupération des eaux pluviales dépend totalement de la précision et de la qualité de conception de l’installation du système de pompage. Vous pouvez largement éviter les plaintes, les réparations et l’insatisfaction des clients à condition d’éviter les erreurs courantes et en prêtant attention aux détails. Prenez le temps de préparer minutieusement chaque installation et de la réaliser dans les moindres détails : ce sont souvent les petits détails qui font toute la différence.

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*Promotion valable du 01 09 au 31 12 2025

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Le régulateur de pression doit toujours être placé à la verticale.

Sept défis du chauffagiste

Techlink est représentée au sein du Comité technique Plomberie sanitaire et industrielle & Installations de gaz de Buildwise. Les activités de ce comité comprennent notamment des études et des recherches de développement des connaissances. Le président du Comité technique HVAC est Dirk Peytier, qui a attiré notre attention sur les résultats de l’atelier du 31 mars 2025. Le secteur HVAC fait face à des défis majeurs, actuels et à venir. En voici un aperçu.

Réglementation et primes

Une grande incertitude règne quant à l’évolution du cadre politique lié à la transition énergétique : législation et réglementation, subventions, tax shift, abandon progressif des combustibles fossiles. Les mesures politiques susceptibles de rendre l’utilisation des pompes à chaleur plus attractive se font attendre. Cette incertitude est préoccupante : les clients fondent souvent le choix sur les primes disponibles et autres incitants financiers. Les chauffagistes souhaitent un cadre plus clair afin d’être mieux préparés aux questions des clients.

Formation et travailleurs qualifiés arbeidskrachten

La profession évolue rapidement mais demeure à ce stade peu attractive. Trouver suffisamment de professionnels qualifiés représente un véritable défi, d’autant plus que la formation continue est essentielle pour suivre l’évolution rapide des exigences dans le domaine. Les chauffagistes souhaitent renforcer l’attractivité du métier et disposer de formations de qualité.

Monitoring et entretien prédictif

Le monitoring est crucial pour évaluer les performances réelles des ins-

tallations. Il ne concerne aujourd’hui que les installations de grande taille. Les données de mesure sont disponibles, dans certains cas, via des systèmes de réglage ou des systèmes de gestion d’immeubles (BMS), mais elles sont souvent payantes et difficiles d’accès en raison de protocoles de communication fermés. Les systèmes de réglage sont également complexes et régulièrement mal utilisés. La demande de monitoring va croître, y compris pour les petites installations. Ce seront dans un premier temps des formes de monitoring simples pour un suivi à distance et offrir de la tranquillité d’esprit au client. Ce sera ensuite le tour des techniques de réglage, de l’optimisation, l’entretien prédictif et la transparence en matière de consommation d’énergie. Les chauffagistes souhaitent une plateforme (multiprotocole) pour centraliser ces données, ainsi que des outils pour analyser les performances de l’installation, prévoir les besoins futurs en matière d’entretien et optimiser le réglage.

Informer

les clients

Le conseil aux clients, la justification des choix de conception et le recours à certaines solutions et accessoires doivent s’appuyer sur des références techniques neutres (par exemple : les

séparateurs d’impureté, la bouteille casse-pression, la solution hybride, le traitement de l’eau). Il doit être possible, pour chaque solution proposée, d’évaluer l’impact économique, l’influence sur le certificat CPE et de cartographier les avantages comme les inconvénients. Le client final s’informe souvent via différents canaux, reçoit des informations contradictoires et finit par sombrer dans une certaine confusion. Les chauffagistes souhaitent disposer d’une ressource neutre, technique et éducative pour étayer leurs choix au client avec clarté et crédibilité.

Simplification et adaptation des installations existantes

Les solutions pour la transition énergétique sont difficiles à mettre en œuvre. Les pompes à chaleur sont coûteuses, les conditions idéales pour un réseau de chauffage urbain sont rares et la biomasse requiert un es-

Programme de travail 2025 du Comité technique HVAC

Ce programme de travail couvre quatre thèmes principaux :

1) Pompes à chaleur dans la rénovation : intégration technique simplifiée ;

2) Flexibilité énergétique et suivi des installations techniques ;

3) Chauffage collectif et réseaux de chaleur;

4) Ventilation dans les bâtiments (résidentiels).

Les travaux du Comité portent également sur le refroidissement actif et passif.

pace de stockage. Des outils d’aide au choix sont indispensables (impact économique, CPE, facilité d’utilisation, compatibilité avec l’installation existante) ainsi que pour la conception (dimensionnement, sortie à basse température, pertes de chaleur, schémas hydrauliques, éléments de l’installation existante pouvant être conservés). L’objectif consiste à réaliser des installations simples, robustes et fonctionnelles, qui convainquent à la fois l’installateur et le client. Les chauffagistes demandent une feuille de route claire et des outils pratiques pour les aider à déterminer la meilleure solution pour les projets de rénovation.

Intelligence artificielle et numérisation

Les chauffagistes souhaitent le soutien de l’intelligence artificielle pour la gestion administrative de leur entreprise et de leurs chantiers : aide à

la prise de notes, établissement de devis, conception d’installations et analyse de documents existants, tels que les rapports CPE.

Coopération et écosystème

Les installations deviennent de plus en plus complexes. Les (petits) installateurs peinent logiquement à devenir des experts dans tous les domaines (conception, dimensionnement, mise en service, monitoring, régulation, entretien, information et persuasion du client). Ils souhaitent un soutien pour mettre en place une collaboration/un écosystème, couvrant la mise

en œuvre, la mise en service, le monitoring et le réglage d’une installation performante. Des contrats types (par exemple des contrats d’entretien/de chauffage en tant que service) sont également attendus, cette formule restant juridiquement délicate en raison de sa nouveauté.

SOURCE : Buildwise

PLUS D’INFOS :

Prenez contact avec Kurt Van Campenhout via consult@techlink.be

Qui doit calculer les déperditions calorifiques ?

C’est une question que nos membres nous posent régulièrement. Cette tâche est généralement confiée à un bureau d’études, qui assume alors la responsabilité du calcul. En revanche, à qui incombe-t-elle si nous ne sollicitons pas de aucun bureau d’études n’est sollicité ? À qui revient la charge du calcul : à l’installateur, au fournisseur ou au fabricant ?

Calcul des déperditions calorifiques

Un calcul des déperditions calorifiques estime les pertes thermiques d’un bâtiment en fonction de son isolation et de son renouvellement d’air (par les fissures et les interstices, et par une ventilation volontaire). Un supplément peut être prévu pour réchauffer le bâtiment après une période de refroidissement.

La norme NBN EN 12831-1 (de 2017, avec l’annexe nationale de 2020) présente les méthodes de calcul visant à déterminer les déperditions calorifiques. Ce calcul constitue la base indispensable àune installation de chauffage convenablement dimensionnée.

S’il est réalisé conformément aux règles, il permet de déterminer avec

certitude la puissance nécessaire du système de production et du système d’émission pour garantir un confort thermique réaliste.

Responsabilité

En résumé : le contrat d’entreprise ou le cahier des charges déterminent généralement qui assume cette responsabilité.

Il est conseillé de décrire le résultat de manière suffisamment détaillée dans l’engagement de résultat :

• température extérieure de référence 1

• températures intérieures par pièce

• vitesse de réchauffement d’un local

• chauffage simultané de toutes les pièces

• utilisation normale de la ventilation

Cela permet d’éviter toute discussion ultérieure sur ce qu’on entend par « chauffage confortable ».

L’installateur doit aussi mentionner les informations sur lesquelles il fonde sa conception, afin de ne pas être tenu responsable si elles s’avèrent inexactes. Par exemple, une isolation prévue qui, dans la pratique, se montre plus fine ou de moindre qualité ; une étanchéité à l’air promise (de l’enveloppe, par exemple la valeur n50) qui n’est pas atteinte ; le rendement prévu de la récupération de chaleur du système de ventilation, qui est désactivé en cas de risque de gel, etc.

Le client attend souvent de l’installateur qu’il garantisse un résultat précis - par exemple atteindre une certaine température intérieure, même en cas de grand froid - dans les situations sans bureau d’études. C’est ce qu’on appelle un engagement de résultat. Celui qui prend un tel engagement s’oblige à atteindre un résultat précis. Dans la relation contractuelle fabricant – fournisseur – installateur – client, c’est l’installateur qui est responsable envers le client de l’exactitude du calcul des déperditions calorifiques. Autrement dit, si le résultat n’est pas atteint, c’est à l’installateurqu’incombe la responsabilité mais c’est cependant au donneur d’ordre de le prouver. L’engagement de résultat est en plein essor. Les entrepreneurs techniques sont de plus en plus contraints d’accepter des cahiers des charges de performances. Et un entrepreneur spécialisé est plus rapidement tenu à un engagement de résultat qu’un entrepreneur général non spécialisé.

Dans la pratique, l’installateur délègue souvent ce calcul à son fournisseur ou au fabricant. Mais si ce calcul se révèle erroné, le client se retourne

d’abord contre l’installateur qui cherchera ensuite à engager la responsabilité du fournisseur ou du fabricant. La vigilance reste donc de mise, car la plupart de ces acteurs se couvrent contractuellement.

Exemple tiré d’un contrat type d’un fournisseur : « La conception de l’installation comprend (...) les calculs (...) des équipements techniques sur la base des paramètres dont disposait le fournisseur à la commande. Cette conception est purement indicative et n’implique aucune obligation de contrôle des résultats de l’étude, dont seuls les exécutants de l’installation sont responsables ».

La responsabilité incombe donc à l’installateur de vérifier lui-même l’exactitude du calcul fourni.

Détermination des pertes thermiques

Le rôle d’un système de diffusion de chaleur consiste à compen-

ser, dans chaque pièce, les pertes de chaleur vers l’extérieur – et éventuellement vers des pièces voisines plus froides - afin d’atteindre et de maintenir la température de consigne. Consciente de l’importance du calcul des pertes de chaleur, Buildwise a développé l’outil Heatload pour aider les installateurs dans cette tâche.

Buildwise propose l’outil Standard Heatload, qui consiste en une feuille de calcul Excel, pour calculer les déperditions calorifiques selon la méthode standard. Vous pouvez télécharger cet outil gratuitement sur le site web : https://www.buildwise.be/fr/ expertise-soutien/buildwise-tools/ heatload-deperditions-calorifiques/. Vous trouverez également un lien vers l’application web Heatload, qui vous permet de choisir parmi trois méthodes d’estimation simplifiées différentes 2 . Vous pouvez ainsi obtenir beaucoup plus rapidement une idée des déperditions calorifiques, sur la base de la consommation historique, des paramètres PEB ou d’un calcul zonal simplifié. Les deux premières méthodes conviennent pour estimer les déperditions calorifiques globales (et sélectionner la source de chaleur), le calcul zonal est nécessaire si le rendement doit être dimensionné ou vérifié pièce par pièce.

ATTENTION : on peut tout à fait comprendre que les installateurs n’aient pas le temps de suivre la longue procédure, surtout pendant la phase d’offre. C’est pourquoi Buildwise propose des outils pour effectuer une estimation qui donne tout de même des résultats assez fiables. Mieux vaut toujours respecter la norme si le client formule par la suite concernant le confort et qu’un litige juridique en découle.

Avis d’une entreprise membre

De nombreuses entreprises membres soulignent l’importance d’un calcul

« Moins de soucis, plus de confort : tout commence par une bonne préparation. »

KIM VAESSEN

correct des déperditions calorifiques, clé d’un dimensionnement précis, et proposent leur expertise pour simplifier ce processus. Ainsi, l’entreprise membre CLIMATRIX , située à Dilsen-Stokkem, propose ce service sous le nom « climacalcul ». « Nous avons besoin du dossier PEB complet pour établir ce calcul. », explique KIM VAESSEN , CEO de Climatrix. « Cela permet de cartographier les déperditions calorifiques dans les moindres détails. Chez Climatrix, nous calculons celles-ci selon la norme NBN EN 12831. Elles englobent notamment les déperditions par transmission, par ventilation et au démarrage pour l’ensemble de l’unité d’habitation. Nous tenons aussi compte des températures de départ et de retour du système de chauffage, essentielles pour le dossier PEB. Grâce à ce calcul climatique détaillé, vous pouvez non seulement sélectionner le système de sortie –chauffage par le sol, plafond climatique, chauffage mural –, mais aussi la source d’énergie, telle qu’une pompe à chaleur, et même les panneaux solaires nécessaires au fonctionnement de la pompe à chaleur. »

NOTES :

1 Ce point est fixé en principe par l’ANB et ne peut faire l’objet d’aucune dérogation, contrairement aux autres paramètres mentionnés. Il est toutefois utile de le rappeler au client.

2 Ces méthodes s’écartent donc de la norme officielle mais Buildwise constate dans la pratique que ces écarts restent limités à 10 à 15 %. Elles se révèlent aussi plus performantes au niveau du bâtiment qu’au niveau de chaque pièce séparément. Elles livrent, dans tous les cas, des résultats largement meilleurs que les règles empiriques encore largement utilisées. On utilise surtout ces méthodes d’estimation lors de la phase d’offre, quand la réactivité prime. Il est recommandé de suivre la norme si l’on veut avoir des certitudes sur les déperditions calorifiques calculées.

Quel est l‘avenir du chauffage ? Chez Buderus, nous misons pleinement sur l‘électrification, comme le démontre notre toute dernière gamme de pompes à chaleur propane. Cependant, l‘avenir se construit dès aujourd‘hui. C‘est pourquoi les systèmes hybrides sont si importants : la puissance du gaz et du fioul, combinée à l‘efficacité CO2 des énergies renouvelables grâce aux pompes à chaleur. Cette vision globale prépare Buderus pour l‘avenir.

Visitez buderus.be et découvrez nos systèmes de chauffage.

Valérie Glatigny : « On n’éveille pas la curiosité par décret, on la suscite par l’expérience »

Rencontre avec la Ministre de l’Enseignement, Valérie Glatigny, à l’occasion de notre Install Tomorrow Experience Day 2025. Un événement qu’elle salue comme une initiative intelligente, enthousiasmante et indispensable pour attirer les jeunes vers les métiers techniques, technologiques et manuels.

Le 24 et 25 avril dernier, plus de 2 000 jeunes se sont donné rendez-vous à Walibi pour notre grand événement Install Tomorrow Experience Day. Objectif ? Découvrir autrement les métiers de notre secteur, rencontrer des professionnels, tester des technologies de pointe et, surtout, éveiller des vocations. Une immersion aussi ludique qu’inspirante, que la Ministre VALÉRIE GLATIGNY a tenu à saluer par sa présence.

« Une plus-value déterminante, parce qu'on sait qu'il faut encourager toujours plus de jeunes à se tourner vers

les métiers manuels, techniques, technologiques », déclare la Ministre. « Et ça, ce n'est pas un décret, ce n'est pas une ministre qui peut faire ça. Il faut éveiller une curiosité. Ça ne se décrète pas une curiosité, ça s’éveille. »

À ses yeux, cet éveil passe par l’expérience directe : « Ça s’éveille quand on montre le résultat final, quels sont les jobs auxquels on peut prétendre, rencontrer des professionnels sur le terrain. Et en même temps, associer une image de plaisir, puisqu'on est quand même sur le site de Walibi. C’est associer un métier manuel,

Contexte réglementaire en Wallonie : la fin annoncée du mazout

Le chauffage au mazout, longtemps ancré dans les habitudes des foyers wallons, vit probablement ses dernières années. Aujourd’hui, près de 50 % des ménages en dépendent encore, mais cette énergie fossile est responsable de 40 % des émissions de gaz à effet de serre liées au chauffage résidentiel . La transition énergétique est en marche. Pour vous, professionnels du secteur, ce contexte représente à la fois un défi et une opportunité

Curieux de découvrir comment le propane peut renforcer vos projets ?

Rendez-nous visite lors de l’ INSTALL DAY le 17 octobre ! Sur notre stand entièrement renouvelé, vous pourrez découvrir nos solutions de près.

Une

Dans les nouvelles constructions, les pompes à chaleur combinées à une isolation performante s’imposent comme solution de référence. Mais pour les habitations existantes, ce type de système est souvent difficile à mettre en place, sans parler du coût élevé d’une telle installation.

C’est là que le propane se distingue, avec des atouts majeurs :

• Jusqu’à 20 % de réduction de CO₂ par rapport au mazout

• Une disponibilité sur tout le territoire wallon

• Une amélioration du niveau E dans le cadre des rénovations énergétiques

• Une installation simple et rapide, quasi identique à celle du gaz naturel

• Une compatibilité idéale avec les systèmes hybrides (pompe à chaleur + chaudière propane)

Si les installateurs apprécient tant le propane, c’est parce que l’installation d’une chaudière au propane est presque identique à celle d’une chaudière au gaz naturel. Il existe des appareils spécialement conçus pour le propane, mais une simple conversion permet aussi d’adapter les appareils classiques. Pas besoin de nouvelles compétences ni de procédures compliquées : le propane s’intègre facilement aux systèmes existants.

En outre, le propane est également compatible avec les systèmes hybrides. En associant une pompe à chaleur à une chaudière au propane, vous obtenez une solution performante et flexible qui absorbe les pics de consommation et gère la nature fluctuante des énergies renouvelables. Le propane peut jouer un rôle essentiel. Combiné à une pompe à chaleur hybride, il permet d’atteindre sans effort cette norme, sans compromis sur le confort ou la faisabilité.

Ensemble, plus forts : votre partenaire en propane et sur Install Day

Chez Primagaz, nous sommes convaincus que les défis énergétiques de demain commencent dès aujourd’hui. C’est pourquoi nous investissons non seulement dans des solutions au propane, mais aussi dans des partenariats solides et durables

En tant qu’installateur, architecte ou développeur de projets, vous bénéficiez :

• d’un soutien technique,

• d’outils de fidélisation de votre clientèle,

• et d’un programme de récompenses attractif pour l’apport de nouveaux clients.

Vous souhaitez en savoir plus sur le partenariat avec Primagaz ?

Découvrez toutes les informations sur www.primagaz.be/fr-be/ installations-au-propanepour-installateurs

*Source : étude CE Delft, 2021

Le propane, une alternative viable

mise en œuvre simple et flexible

De la curiosité à la passion

Éveiller la curiosité, changer les représentations, donner du sens aux métiers techniques, montrer leur utilité dans les grands enjeux de société : la mission de l’Install Tomorrow Experience Day 2025 a été largement remplie.

« Ce que j’ai vu ici, c’est une belle énergie, un enthousiasme communicatif, une organisation de qualité. Mais surtout, un vrai potentiel pour l’avenir. Car ce sont ces moments qui permettent à un jeune de dire : je me vois faire ça, je me projette, je veux en savoir plus. »

Et si c’était ça, le vrai rôle de l’enseignement aujourd’hui : permettre à chaque jeune de découvrir, comprendre, choisir… et construire sa place dans le monde de demain.

technique, technologique ou numérique avec une notion de plaisir. Donc c'est évidemment intelligent, et ça rencontre l'objectif que nous essayons d’atteindre nous aussi. »

Changer l’image des métiers techniques : un enjeu culturel

Pendant longtemps, les métiers techniques ont souffert d’un manque d’attractivité, souvent liés à des clichés dépassés. Des clichés que Valérie Glatigny invite à déconstruire.

« Déjà, rencontrer des professionnels qui ne sont pas comme on le pense, plein de boue ou avec un tournevis en main, parce que c’est un peu l’image qu’on a… Alors bien sûr, il y a ça aussi. Mais il y a toute une série de métiers dont on a besoin pour réussir la transition énergétique : la personne qui

pose des panneaux photovoltaïques, celle qui va faire votre installation de chauffage performante, celle qui va créer vos sanitaires ou développer des outils technologiques. »

L’évolution des compétences requises, la digitalisation du secteur, la complexité croissante des systèmes énergétiques : tout concourt à faire de ces métiers des professions d’avenir.

« Ce sont tous des métiers pour lesquels notre regard est en train de changer, parce qu’ils sont indispensables pour réussir la transition énergétique. L’importance sociétale de ces métiers, elle est immense. »

Des vocations à faire naître plus tôt

Install Tomorrow Experience Day vise précisément à reconnecter les jeunes aux métiers essentiels de la transition énergétique. Et ce, dès le secondaire.

« Je pense que l’événement de Techlink est particulièrement réussi parce que, tout simplement, j’ai vu plein de jeunes vraiment enthousiastes. J’ai aussi vu quelques filles–pas beaucoup, mais quand-même quelques-unes. Donc on sait qu’il faut aussi changer l’image de ces métiers, y compris pour les filles. »

Un combat de longue haleine, mais nécessaire. Car l’orientation reste encore très genrée et trop souvent dictée par des préjugés.

«

Les métiers techniques de l'installation sont indispensables pour réussir la transition énergétique! »

« Il faut convaincre encore toujours davantage de jeunes filles de se tourner vers ces filières, parce que ce sont des métiers porteurs, des métiers d’avenir. Ça, c’est fondamental. »

Install Tomorrow : un modèle à suivre

Face au vieillissement de la maind’œuvre dans les métiers techniques et à la pénurie chronique de profils qualifiés, l’enjeu est immense. La Ministre le confirme : il faut aller bien au-delà des discours pour provoquer le déclic.

« Montrer concrètement ce que ça donne, faire tester les gestes professionnels, valoriser les réussites, rencontrer des jeunes professionnels épanouis dans leur métier… Ce sont ces rencontres qui créent l’adhésion. »

La réussite d’Install Tomorrow Experience Day repose justement sur cette approche : plonger les jeunes dans une expérience immersive, vivante et motivante. L’événement a aussi permis aux enseignants et aux responsables d’orientation de prendre conscience du potentiel d’attractivité de ces métiers, dès lors qu’ils sont présentés autrement.

Un secteur stratégique en mutation

Notre écosystème des installations techniques évolue à grande vitesse. Photovoltaïque, domotique, réseaux intelligents, systèmes de chauffage performants, électromobilité : les défis technologiques sont nombreux et nécessitent une main-d’œuvre qualifiée, agile, et capable de s’adapter.

Dans ce contexte, les collaborations entre le monde de l’enseignement, les entreprises membres et notre fédération deviennent essentielles. Pour Valérie Glatigny, le rôle de la formation qualifiante est central. Et cela passe aussi par des événements comme celui-ci, qui jettent des ponts concrets entre l’école et le monde professionnel.

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PASSAGES

L’étanchéité ignifuge des conduites électriques et sanitaires à travers les murs ou les planchers.

La formation en alternance dans les métiers HVAC et Électro en Wallonie et à Bruxelles : un tremplin vers l’emploi

Dans le contexte actuel de transition énergétique et de digitalisation des techniques, les métiers du chauffage, de la ventilation, de la climatisation (HVAC) et de l’électrotechnique sont en plein essor. Pour répondre à la demande croissante, la formation en alternance s’impose comme une solution efficace, permettant aux jeunes d’apprendre en entreprise tout en suivant des cours adaptés. Mais comment s’y prendre concrètement, que vous soyez jeune en quête de formation ou employeur prêt à accueillir un apprenti ? Voici un guide pratique pour bien démarrer, spécialement orienté vers les filières HVAC et électro.

Pourquoi choisir l’alternance dans le HVAC et l’électro ?

Ces secteurs techniques offrent des débouchés solides et diversifiés : installation, maintenance, dépannage, automatisation… Le savoir-faire pratique est essentiel. L’alternance permet justement de concilier théorie et pratique : vous apprenez sur le terrain, dans une entreprise, tout en bénéficiant d’un encadrement pédagogique en centre de formation (comme l’IFAPME, EFP ou les CEFA).

Pour les jeunes, c’est l’assurance d’un métier porteur, rémunéré, avec un fort taux d’insertion. Pour les entreprises, c’est l’occasion de former des techniciens adaptés, directement opérationnels.

POUR LES JEUNES : comment démarrer son parcours en alternance

1. Trouver sa voie Avant tout, définissez votre projet : vous souhaitez devenir technicien en chauffage, électricien industriel, installateur frigoriste ? Les centres de formation comme l’IFAPME proposent une large palette de forma-

tions en HVAC et électro adaptées à tous les profils.

2. S’informer et s’inscrire

Renseignez-vous auprès des centres agréés CEFA, IFAPME ou EFP, qui organisent les cours théoriques et le suivi pédagogique. Le Forem et Infor Jeunes Bruxelles sont aussi d’excellents points de départ pour découvrir les offres et modalités.

3. Trouver une entreprise

Le plus important est de trouver un employeur qui accepte de vous prendre en alternance. Cela demande parfois de la persévérance : multipliez les candidatures et soyez proactif. Les entreprises du secteur HVAC et électro recherchent régulièrement des apprentis motivés.

4. Signer le contrat d’alternance

Une fois l’entreprise trouvée, vous signez un contrat officiel, encadré par le centre de formation, qui précise vos droits, devoirs, horaires et rémunération. En alternance, vous partagez votre temps entre l’entreprise et le centre : par exemple, 3 jours en entreprise et 2 jours en formation chaque semaine.

5. Se former et progresser Durant le parcours, vous êtes accom-

pagné par un tuteur en entreprise et un référent pédagogique. Vous mettez en pratique vos acquis, développez vos compétences et passez des évaluations régulières.

6. Obtenir sa certification

Au terme de la formation, vous obtenez un certificat reconnu, équivalent à un diplôme professionnel. C’est une véritable porte d’entrée vers l’emploi.

POUR LES EMPLOYEURS : comment accueillir un alternant en HVAC ou électro ?

1. Être prêt à former

Accueillir un jeune en alternance, c’est d’abord s’engager à transmettre son savoir-faire. Il faut désigner un tuteur capable d’accompagner l’apprenti dans son apprentissage pratique. Ce tuteur doit être formé ou expérimenté pour assurer un encadrement de qualité.

2. Contacter un centre de formation

Les centres IFAPME, CEFA et EFP travaillent main dans la main avec les entreprises. Ils peuvent vous guider pour formaliser la convention, prépa-

Témoignage

« J’ai commencé mon apprentissage comme technicien en électrotechnique à l’IFAPME et en entreprise. Au début, c’était difficile de concilier cours et travail, mais grâce à mon tuteur, j’ai vite progressé. Aujourd’hui, je travaille dans une société de maintenance industrielle et je me sens parfaitement prêt. » JULIEN, 22 ANS

rer les formations du tuteur, et planifier l’alternance.

3. Signer le contrat d’alternance

L’entreprise signe avec le jeune et le centre un contrat qui précise les conditions de travail, la durée, la rémunération (l’apprenti perçoit une allocation qui augmente avec les années).

4. Organiser le travail pédagogique

Il est crucial d’élaborer un plan de formation clair, avec des missions adaptées à chaque étape de l’apprentissage, de façon à faire monter en compétences progressivement l’alternant.

5. Suivre et évaluer

Un dialogue régulier avec le centre et le tuteur pédagogique assure un bon suivi. Des bilans permettent d’ajuster la formation et garantir la réussite du jeune.

6. Bénéficier d’aides financières

Les employeurs peuvent obtenir des primes attractives, notamment une aide de 750 € pour l’engagement d’un tuteur et la formation de l’apprenti. C’est un soutien important pour valoriser cette démarche formatrice.

LES AVANTAGES DE L’ALTERNANCE EN HVAC ET ÉLECTRO:

● Une formation adaptée aux besoins réels de l’entreprise, avec un transfert de compétences direct.

● Une insertion professionnelle facilitée : près de 90 % des apprentis trouvent un emploi peu après leur formation.

● Une rémunération progressive pour le jeune qui peut financer une partie de ses besoins.

● Un accompagnement personnalisé par des formateurs et tuteurs expérimentés.

QUELQUES CONSEILS

PRATIQUES

● Pour les jeunes : soyez motivés, curieux et proactifs. Ne négligez pas la partie théorique, elle est indispensable. N’hésitez pas à demander de l’aide au centre et en entreprise.

● Pour les employeurs : choisissez un tuteur motivé, planifiez bien les tâches confiées à l’apprenti et encouragez-le. Le temps investi sera largement récompensé.

En résumé

La formation en alternance dans les

métiers HVAC et électrotechnique est une passerelle idéale entre l’école et le monde professionnel. Elle permet aux jeunes de se former en conditions réelles, avec un emploi à la clé, et aux entreprises de façonner leurs futurs collaborateurs. Avec un bon accompagnement, un engagement clair et les aides disponibles, c’est une solution gagnante pour tous.

N’attendez plus, lancez-vous dans l’aventure de l’alternance !.

Où trouver plus d’informations ?

● IFAPME : formations et accompagnement en alternance (www.ifapme.be)

● Le Forem : aides et offres pour entreprises et candidats (www.leforem.be)

● Emploi Wallonie : portail officiel de la formation (emploi.wallonie.be)

● Infor Jeunes Bruxelles : conseils et inscriptions (www.ijbxl.be)

● EFP & SFPME: propose un large éventail de formations en alternance (www.efp.be)

6)

Rendre votre chauffage central plus durable : comment s’y prendre ? (Partie

Le Plan flamand pour l’énergie et le climat (Vlaams Energie- en Klimaatplan) mise sur les réseaux de chaleur et les pompes à chaleur pour renforcer la durabilité du chauffage des bâtiments. Cette approche nécessite une autre façon de concevoir le contrôle des installations de chauffage central. Techlink souhaite attirer l’attention sur ce sujet et cède volontiers la parole à Eddy Janssen dans une série d’articles. Cette sixième contribution se concentre sur « les pompes à chaleur et l’eau chaude sanitaire (ECS) dans les immeubles à appartements ».

De nombreux immeubles à appartements sont encore équipés de chaudières traditionnelles avec des conduits de gaz de combustion communs. Mieux vaut éviter cette configuration actuellement, car les pompes à chaleur offrent des solutions intéressantes pour le chauffage, le refroidissement et l’ECS, tant lors de rénovations que pour des nouvelles constructions. Cet article fait suite aux mes contributions précédentes et se concentre sur le dimensionnement d’une installation centralisée de production d’ECS dans les immeubles à appartements.

Dans l’édition de février de Heat+, nous avions expliqué dans une contribution consacrée aux habitations unifamiliales comment un chauffe-eau permet de répartir les pics de consommation d’eau chaude. Une puissance de réchauffement moindre peut alors suffire. La relation entre cette puissance (P) et le volume de stockage (V) est représentée dans la « courbe PV », un

outil essentiel pour dimensionner les systèmes d’ECS.

Cette courbe PV, dans les immeubles à appartements dont la production d’ECS est centralisée, est établie sur la base de la somme de tous les consommateurs individuels. La variation des habitudes de consommation d’eau permet de lisser les pics, ce qui se traduit par une puissance et un volume de stockage nécessaires par appartement nettement inférieurs à ceux des systèmes individuels.

L’équilibre entre coût d’investissement, efficacité énergétique et exigences de confort revêt une importance capitale lors de la conception et du dimensionnement de telles installations. La méthode consiste à se baser sur le profil de puisage, qu’on peut déduire des caractéristiques objectives du bâtiment, lors de la phase de conception. La complexité de cette tâche conduit souvent à un surdimensionnement et à des systèmes moins optimaux. Pour remédier à ce problème, Buildwise, l’Université d’Anvers et la Thomas More Hogeschool ont développé l’outil de conception WaterDim. Nous en proposons une présentation dans cet article, disponible gratuitement sur https:// www.buildwise.be/fr/expertise-soutien/buildwise-tools/waterdim/.

WaterDim

Le processus de conception commence par une estimation de la consommation d’eau en fonction du nombre d’appartements et du nombre de chambres. Le taux d’occupation retenu est plus élevé dans le cas de logements sociaux. Le concepteur procède ensuite à des choix conceptuels.

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Il peut s’inspirer des directives du manuel WaterDim, résumées brièvement plus loin.

Les systèmes à chauffage instantané ne sont pas équipés d’un réservoir de stockage et l’ECS n’est chauffée qu’au moment du prélèvement. Le dimensionnement est basé sur le débit de pointe, ce qui signifie que la puissance nécessaire est souvent supérieure à celle nécessaire pour le chauffage des locaux. De plus, une large plage de modulation est essentielle pour obtenir une température de l’eau stable. Cette solution est donc incompatible avec les pompes à chaleur.

Un chauffe-eau capture plus efficacement les débits de pointe. Il fait office de réservoir de stockage pour l’ECS. En revanche, un réservoir tampon contient de l’eau technique et sert principalement à prolonger la durée de fonctionnement d’une pompe à chaleur. Cela prolonge sa durée de vie et améliore son COP. L’ECS est préparée via un échangeur de chaleur interne ou externe, qui a généralement une capacité de débit d’ECS limitée. Le débit de pointe est donc limité, mais le temps d’attente de l’appareil se compte en secondes. Le temps de séjour de l’eau est très court, ce qui réduit considérablement le risque de légionellose.

Lorsque l’échangeur de chaleur est externe, on opte généralement pour un échangeur de chaleur à plaques. Celui-ci doit être suffisamment dimensionné afin que l’eau technique soit à peine plus chaude que l’eau chaude sanitaire, un point positif pour le COP de la pompe à chaleur.

Un réservoir tampon équipé d’un échangeur de chaleur interne est également appelé chauffe-eau instantané ou chauffe-eau hygiénique. Ce dernier peut compenser les pics d’ECS de courte durée grâce à sa capacité en eau relativement importante. En revanche, la surface d’échange thermique est limitée. Il faut parfois augmenter la

température de l’eau technique, ce qui s’avère négatif pour le COP de la pompe à chaleur.

La production semi-instantanée se révèle excellente en combinaison avec une pompe à chaleur, car le réservoir de stockage peut être chauffé plusieurs fois par jour. En effet, même avec le tarif dynamique, plusieurs plages horaires avec un tarif d’électricité plus bas existent. Un réservoir de stockage plus petit suffit alors, ce qui réduit les pertes à l’arrêt et le risque de légionellose.

WaterDim génère la courbe PV et le schéma hydraulique sur la base des choix effectués. La courbe PV permet de déduire le volume de stockage requis à partir de la puissance disponible, ou inversement. Le schéma hydraulique constitue un outil essentiel pour la communication entre le concepteur, le client et l’installateur, car un dessin vaut souvent mieux que mille mots. Le concepteur, en cliquant sur un élément du schéma, obtient des informations sur les composants ou les stratégies de réglage. Les schémas montrent par exemple que les grands bâtiments avec production centralisée d’ECS sont toujours équipés d’une conduite de circulation afin de limiter le risque de légionellose et de réduire le temps d’attente lors du puisage.

Exemple

Dans l’exemple de l’article précédent,

nous avions constaté qu’une puissance de 10 kW était suffisante en combinaison avec un volume de chauffe-eau de 75 litres dans une maison unifamiliale de trois chambres. Nous appliquons actuellement WaterDim à une installation collective pour respectivement 10 et 100 appartements, chacun avec 3 chambres et un faible taux d’occupation. Le choix s’est porté sur le stockage de l’ECS dans un seul chauffeeau commun, avec une production semi-instantanée et un échangeur de chaleur externe. La conduite de circulation est bien isolée (PL = 100 %) et nous l’avons raccordée à mi-hauteur du chauffe-eau. On maintient la température de l’eau technique aussi basse que possible afin de maximiser le COP. C’est pourquoi nous avons choisi une température de 68 °C afin d’atteindre une température de chauffe-eau d’au moins 60 °C, conformément à la réglementation relative à la légionellose.

Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. L’utilisateur, en modifiant les paramètres dans WaterDim, peut constater par lui-même l’impact des choix de conception sur la puissance requise et le volume de stockage nécessaire.

Conclusion

Le schéma de puisage dans les maisons individuelles se caractérise par des pics et de longues périodes sans consommation. En revanche, la consommation d’ECS dans les systèmes collectifs se lisse à mesure que le nombre d’utili-

sateurs augmente. Cela entraîne une réduction considérable du volume de stockage nécessaire, voire de la puissance requise par appartement, mais aussi une demande de puissance plus régulière. Il ne faut toutefois pas en conclure que la pompe à chaleur doit être dimensionnée en fonction de la somme des puissances nécessaires pour le chauffage des locaux et l’ECS. En cas de grand froid, les journées sont généralement ensoleillées, ce qui a un impact très important sur la demande de chaleur dans les bâtiments bien isolés. Avec les pompes à chaleur air/eau, nous devons effectivement tenir compte d’une baisse de puissance due aux cycles de dégivrage. En revanche, en cas de froid extrême, cet effet est limité, car l’air froid contient peu d’humidité. Le dimensionnement des pompes à chaleur dans les systèmes collectifs reste donc une question complexe qui nécessite des recherches supplémentaires.

Le stockage centralisé d’ECS implique également une production centralisée de chaleur et un réseau de distribution étendu. Les systèmes de ce type comprennent généralement quatre conduites : deux pour le chauffage central et deux pour l’ECS. Ce réseau doit rester à température constante, ce qui entraîne des pertes de distribution notables. Une bonne isolation des conduites limite ces pertes, mais augmente également le coût d’investissement. C’est pourquoi l’on recommande ce choix de conception dans les situations où le confort prime sur l’impact financier.

Le chauffage de l’ECS nécessite des températures plus élevées qui dégradent le COP. On traitera donc ces températures uniquement pendant les périodes d’usage de l’ECS. Deux pompes à chaleur distinctes peuvent composer ce système. L’une sert à l’ECS, l’autre au chauffage des locaux. Autre option : installer une seule pompe à chaleur, qui assure alternativement la production d’eau chaude sanitaire et le chauffage des locaux, en fonction de la demande courante. Les pompes à chaleur utilisant le réfrigérant naturel propane (R290) peuvent fournir les températures plus élevées nécessaires à l’ECS, ce qui rend en principe superflu le chauffage d’appoint par résistances électriques.

AUTEUR:

ing. Eddy Janssen, ancien professeur et président du département Énergie de l’Université d’Anvers.

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Maintenance des installations techniques : structurez vos données

L’exploitation des données de maintenance peut devenir un levier puissant d’optimisation… à condition que ces données soient structurées ! S’appuyer sur des systèmes de classification standardisés, comme ceux utilisés dans les modèles BIM (Building Information Model), constitue une bonne pratique pour organiser efficacement l’information. Pour les entreprises de maintenance, entreprendre cette démarche dès aujourd’hui permet de se positionner favorablement dans l’utilisation stratégique des données opérationnelles et de préparer la transition vers la maintenance prédictive.

En phase d’exploitation du bâtiment, l’entreprise de maintenance joue un rôle clé pour assurer la performance des installations techniques et le confort des occupants.

L’utilisation d’un outil de gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO ou FMIS pour Facility Management Information System) s’avère indispensable, en particulier pour les entreprises responsables de

grands bâtiments. La fonctionnalité principale de ces outils réside dans la planification et le suivi des activités de maintenance préventive et corrective, via des ordres de travail (également appelés tickets). Chaque étape du processus est documentée, de la demande initiale jusqu’à la résolution de l’intervention. Cette documentation représente donc une ressource précieuse pour suivre la performance de la maintenance et identifier des axes d’amélioration.

Les données, oui, mais structurées

!

Dans certaines organisations, les interventions de maintenance sont rapportées dans un champ libre, que le technicien doit remplir manuellement pour décrire la tâche réalisée. Cette approche offre une grande flexibilité opérationnelle, mais se révèle peu adaptée à l’exploitation des données. La diversité des formulations et l’absence de structure cohérente limitent en effet les possibilités

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d’analyse statistique à grande échelle.

Pour exploiter efficacement les rapports d’intervention, il est essentiel d’adopter une structuration de l’information : les données sont alors encodées dans des champs bien définis plutôt qu’en texte libre. Cette méthode facilite non seulement l’analyse, mais sert aussi à mieux capter les connaissances implicites des techniciens.

La structuration des tickets implique toutefois une évolution organisationnelle du processus de rapportage. Malgré cela, il est essentiel d’amorcer cette évolution sans tarder, afin de commencer à dresser un historique de données suffisant et exploitable. Il n’est pas envisageable de structurer a posteriori des tickets rédigés en texte libre, comme nous l’avons constaté lors d’un projet pilote : le risque d’erreurs d’interprétation est trop élevé pour garantir la fiabilité de l’analyse.

Par où commencer ?

L’introduction d’une classification par type d’équipement constitue une première étape significative, générant déjà des bénéfices concrets. Cette information permet d’identifier des tendances selon le type d’équipement : taux de pannes, récurrence, saisonnalité, … Ces indicateurs aident notamment à déterminer les familles d’équipements à analyser en priorité dans le cadre d’une transition vers la maintenance prédictive.

Pour ce type d’application, les référentiels issus du BIM s’avèrent particulièrement pertinents. Dans le contexte de projets de construction, le NLBE-SfB est le système de classification recommandé en Belgique et aux Pays-Bas pour la classification fonctionnelle des éléments. Il s’agit d’une version optimisée du NL-SfB, fruit d’une harmonisation entre les deux pays. Ce système identifie les éléments de construction d’un bâtiment à l’aide d’un code comportant jusqu’à quatre

Figure 1: Centrale de traitement de l’air avec sa classification NLBE-SfB dans un modèle BIM.

chiffres, chacun représentant un niveau hiérarchique. Par exemple, une pompe à chaleur porte le code (56.21), décomposé comme suit :

● niveau 1: (5): installations techniques

● niveau 2: (56): équipements de chauffage et de refroidissement

● niveau 3: (56.2): production centralisée

● niveau 4: (56.21): pompe à chaleur.

En pratique, de plus en plus de logiciels de GMAO permettent d’établir un lien avec un modèle BIM existant. Lors du rapportage, le technicien peut alors sélectionner l’équipement concerné directement depuis la vue 3D du bâtiment, ou en scannant un code QR apposé sur l’équipement.

Pour aller plus loin

Classer les interventions par type d’équipement est une étape importante, mais elle ne suffit pas à exploiter pleinement le potentiel des rapports d’intervention. Il est tout aussi indispensable de catégoriser les interventions selon leur nature, en distinguant au minimum la maintenance corrective de la maintenance préventive. L’intégration du plan de maintenance dans l’outil de GMAO permet de préremplir cette information automatiquement au moment de la création du ticket, sans action manuelle supplémentaire du technicien.

D’autres champs peuvent être ajoutés pour enrichir les informations contenues dans les tickets, mais ils doivent

être définis minutieusement afin de ne pas alourdir inutilement l’encodage pour les techniciens. De manière générale, toute information pouvant être préremplie automatiquement devrait l’être (date, heure, nom du technicien, …).

Impliquer les techniciens dans l’adoption de ce nouveau mode de fonctionnement favorise leur adhésion et contribue à améliorer la qualité des données saisies. Leur connaissance du terrain permet d’identifier des solutions à la fois concrètes, adaptées à la pratique et directement utiles pour améliorer la qualité.

Pour certaines informations, comme les symptômes ou les causes des pannes, il n’existe pas de système de catégorisation standard ou de nomenclature unifiée. Le développement interne d’un tel système est envisageable, mais cela reste un défi.

Cet article a été rédigé dans le cadre du projet PREMAi et de la Guidance technologique C-Tech, tous deux subsidiés par Innoviris. PREMAi vise à combler le fossé entre l’information issue des systèmes de gestion de bâtiment et les opérations de maintenance.

SOURCE : Buildwise Magazine juillet-août 2025 (pages 23-24), de S. Bernard, J. Vinel, Buildwise et D. Vanderlinden, VMA Maintenance.

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La TVA sur les chaudières au gaz et au mazout augmente, passant de 6 % à 21 %

À la suite de la publication officielle de la loi-programme, la TVA sur la fourniture et l’installation de chaudières au gaz et au mazout dans les projets de rénovation passe de 6 % à 21 % avec effet immédiat. Quelles sont les conséquences concrètes pour vous, installateurs ? Techlink est là pour vous aider et vous conseiller !

Une augmentation limitée

Le gouvernement a retenu notre proposition de limiter la hausse de TVA aux seuls composants indispensables au fonctionnement de la chaudière. Les autres éléments et services assurant la sécurité et l’efficacité du système continueront d’être taxés au taux réduit de 6 %.

● À 21 % : les heures de travail et le matériel pour la fourniture et l’installation de la chaudière, les conduites d’alimentation en combustibles fossiles, le matériel de fixation, l’évacuation des fumées, les appareils de régulation et de contrôle (à l’exception des thermostats !), le socle, etc.

● À 6 % : l’entretien et les contrôles périodiques, le chauffage par le sol, les radiateurs, les conduites hydrauliques, les thermostats, les vases d’expansion, les purgeurs d’air, les systèmes de régulation climatique, les systèmes de gestion de l’énergie (SGE), les compteurs d’énergie et les capteurs extérieurs.

Qu’en est-il de l’entretien, des réparations et de la démolition ?

Nous avons reçu de nombreuses questions à ce sujet. Voici nos conclusions : ● Les réparations et l’entretien res-

tent soumis à un taux de TVA de 6 %.

● La démolition est décrite de manière plus complexe par le législateur, mais peut être résumée comme suit : si la chaudière est enlevée dans le seul but d’être remplacée, alors les travaux de démolition doivent également être facturés au taux de TVA de 21 %

Des mesures transitoires pour les projets en cours ?

La période transitoire prend fin dès à présent. Les devis signés avant le 29 juillet 2025 peuvent toujours être facturés à 6 %, même si les travaux sont réalisés après cette date.

DES QUESTIONS ?

Vincent Vancaeyzeele, Technology & Innovation Manager chez Techlink, a suivi de près la publication au Moniteur belge et se tient à votre disposition pour toute question ou remarque : consult@techlink.be.

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Taux de TVA réduit pour les systèmes hybrides

Comme nous l’écrivions dans l’article précédent, le SPF Finances vient de publier la circulaire concernant l’augmentation de la TVA sur la livraison et l’installation de chaudières gaz et mazout dans les projets de rénovation, qui précise également l’approche applicables aux systèmes de chauffage hybrides.

Clé de répartition 35 %65 % pour l’hybride

Pour les chaudières hybrides, il peut être difficile de déterminer quelle portion de la facture doit être soumise à un taux de TVA de 21 % ou de 6 %. C’est pourquoi Techlink, au sein de son écosystème et en collaboration avec les installateurs et les fabricants, a proposé une solution simple, désormais acceptée par le fisc sans discussions.

Une TVA de 6 % peut être appliquée sur 65 % du prix global de l’installation de chauffage central hybride. Les 35 % restants sont soumis à un taux de 21 %.

EXEMPLE

Remplacer une chaudière au mazout dans une maison de plus de 10 ans par une solution hybride combinant une pompe à chaleur et une chaudière à gaz. Le coût total de 26 000 euros, hors taxes, comprend 9 100 euros facturés à 21 % et 16 900 euros à 6 %.

Un aperçu pratique suivra

De nombreuses solutions existent sur le marché pour les chaudières hybrides. Techlink préparera un aperçu pratique qui sera diffusé à ses membres.

Pour toute question urgente ou remarque, vous pouvez vous adresser à Vincent Vancaeyzeele : consult@techlink.be

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L’avenir du travail : des robots humanoïdes ?

La pandémie de COVID-19 a entraîné des changements majeurs sur le marché du travail partout dans le monde. Des secteurs tels que la construction et l’installation sont confrontés à des pénuries structurelles de maind’œuvre. Ces métiers en pénurie ont de plus en plus de mal à attirer suffisamment de travailleurs qualifiés, ce qui ne fait qu’intensifier la « guerre des talents ». Le vieillissement de la population exerce par ailleurs une pression supplémentaire sur le marché du travail. Les robots deviennent peu à peu partie de la réalité grâce aux progrès considérables réalisés dans le domaine de l’IA et des composants technologiques, tels que l’augmentation de la puissance des processeurs. Ils restent pour l’heure utilisés avant tout dans des applications de niche. Les robots offrent certaines perspectives dans le cadre de la guerre des talents, mais ils ne constituent en aucun cas la solution ultime.

Le problème ?

Chaque nouvelle tâche nécessite souvent un tout nouveau type de robot. Un robot qui empile des cartons n’est tout simplement pas capable de meuler des tuyaux, puis d’installer un câble électrique ou une conduite d’eau. Le recours aux robots est, par conséquent, coûteux et complexe dans des secteurs tels que l’électrotechnique, le HVAC ou la plomberie, où le travail varie souvent et nécessite de la créativité et de l’habileté.

Pourquoi la robotisation reste-t-elle limitée sur les chantiers ?

1. Grande variabilité des tâches

Les installations HVAC varient fortement d’un bâtiment à l’autre.

2. Modulabilité limitée

Chaque projet nécessite généralement un travail sur mesure. Les coûts de construction d’un robot pour chaque scénario spécifique sont encore trop élevés.

3. Besoin de dextérité manuelle et de capacité à résoudre des problèmes

De nombreuses tâches HVAC exigent de la flexibilité, de l’improvisation et une motricité fine, des compétences dans lesquelles les humains restent supérieurs actuellement.

Le rôle du roboticien constitue un obstacle supplémentaire. Qui ose faire preuve d’esprit d’entreprise et construire une solution robotique spécifiquement adaptée aux besoins d’un installateur ? Le développement d’une telle solution nécessite non seulement des connaissances techniques, mais aussi une compréhension approfondie du domaine d’activité. Or, le travail en question relève souvent du sur mesure, un facteur qui complique la modulabilité. Certaines entreprises fabriquent toutefois des robots de niche avec des bras robotiques, des capteurs et de la programmation. Le fabricant de chevilles Fischer commercialise Baubot, capable de percer des trous et de poser des ancrages. Les initiatives de ce type nécessitent néanmoins des investissements considérables pour aboutir et ces cas relèvent donc davantage de l’exception que de la règle. Embaucher quelqu’un est souvent moins risqué que d’essayer un robot sur le chantier.

Le rêve serait évidemment de disposer d’un robot capable d’installer des prises électriques, des boîtiers à fusibles et de raccorder les toilettes. Mais comment ce robot pourrait-il fonctionner dans différents types de bâtiments, de conceptions et de tailles variées ? Il faudrait rien moins qu’un robot capable de franchir des obstacles au sol tels que des conduites et des égouts, un robot capable aussi de monter des escaliers. La conclusion s’impose : le secteur aurait besoin d’une sorte de « robot humanoïde ». Il serait optimisé pour fonctionner dans des environnements destinés aux humains, y compris avec les outils et les composants conçus pour les humains. Il ne nécessi-

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Ce n’est pas demain la veille

Autant dire que cette perspective reste lointaine. Des investissements importants sont cependant consentis, notamment aux États-Unis et en Chine. Une étape logique. Les Large Language Models comme ChatGPT peuvent produire un texte sur n’importe quel sujet ; les images et les vidéos sont venues par la suite. L’étape suivante sera l’IA physique, c’est-à-dire tout mouvement dans le monde réel basé sur une commande. C’est là qu’intervient le développement de modèles de fondation (foundation models), combinés à des robots humanoïdes.

Les chercheurs doivent encore relever de fameux défis, même si les perspectives sont prometteuses. Ils devraient disposer, pour dépasser le manque de données de formation, de serveurs très puissants et gourmands en énergie pour entraîner les modèles, encore plus qu’actuellement pour l’IA. Ces modèles entraînés doivent ensuite être exécutés sur des puces très rapides et économes en énergie dans le robot, qui ne sont pas encore disponibles à l’heure actuelle. Imec, le laboratoire mondial des puces, développe une nouvelle génération de puces, appelées « chiplets ». Elles sont d’abord destinées aux véhicules autonomes, puis leurs capacités seront étendues aux robots humanoïdes. Un robot humanoïde doit pouvoir fonctionner en toute sécurité dans des environnements dynamiques, tels que les chantiers de construction ou les locaux techniques. Une telle percée nécessite des capteurs avancés pour détecter les personnes, les obstacles et les dangers, dans toutes les conditions météorologiques et même en présence de poussière. C’est à cette fin que la VUB et imec ont développé la spin-off Safebot. L’idée est de rendre les robots plus rapides, et donc plus productifs, mais aussi pour garantir leur sécurité avec les humains. De nombreuses tâches dans le secteur technique exigent une motricité fine et du tactile. Nous pensons par exemple au serrage d’un raccord ou à la vérification du bon serrage d’un tuyau.

La plupart des robots humanoïdes restent actuellement coûteux et fragiles. Ils doivent devenir moins chers, plus robustes et plus faciles à entretenir pour que leur utilisation devienne la norme dans les secteurs techniques. C’est pourquoi les prix des composants doivent baisser pour permettre une production de masse, afin qu’ils puissent atteindre le prix d’une voiture urbaine. En outre, les robots devront pouvoir fonctionner avec les outils, les logiciels et

« La numérisation, l’IA et la robotique préparent le secteur de l’installation à l’avenir. »

les méthodes de travail existants. Cela nécessite des normes ouvertes et des interfaces intelligentes.

En conclusion

La « guerre des talents » est un problème complexe et multidimensionnel qu’une mesure esseulée ne pourra pas résoudre - aussi séduisantes que puissent paraître certaines solutions simples. Les robots peuvent certainement contribuer à pallier les pénuries de main-d’œuvre, mais ils ne constituent pas encore une solution globale.

La combinaison de modèles de base et de robots humanoïdes dispose du potentiel nécessaire pour transformer fondamentalement le secteur technique. Nous évoluerons vers des assistants flexibles et intelligents qui s’adaptent aux besoins des professionnels, au détriment des machines coûteuses et spécifiques à une seule tâche. Pour les électriciens, les techniciens en HVAC, les plombiers et les fabricants, ce saut se traduira par un surcroît d’efficacité, mais aussi de nouvelles possibilités de collaboration, d’innovation et de prestation de services. L’avenir ne réside pas dans le fait que les robots prennent le relais, mais qu’ils viennent en aide aux travailleurs, avec plus d’intelligence, de sécurité et de polyvalence que jamais.

La clé du progrès réside dans des solutions combinées : des logiciels intelligents, des éléments préfabriqués, des robots et des outils de planification numériques qui assistent les installateurs sans les remplacer.

Auteur:

Bram Vanderborght, professeur de robotique à Brubotics (VUB) et imec

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Pompes à chaleur boosters et prix variables de l’électricité : une combinaison gagnante ?

La commande intelligente des appareils électriques en fonction des prix variables de l’électricité fait l’objet de nombreuses discussions. Elle permet dans de nombreux cas de réaliser des économies tout en contribuant à stabiliser le réseau électrique. Le groupe de recherche EMIB de l’Université d’Anvers a étudié différentes stratégies d’activation des pompes à chaleur boosters dans un système combilus pour immeuble à appartements. Il les a comparées aux stratégies d’activation courantes. Vous découvrirez dans cette contribution les économies possibles en appliquant aux pompes à chaleur boosters des stratégies simples d’activation et/ou de désactivation, sur la base du prix du marché day-ahead.

Distribution intelligente d’eau chaude avec un combilus

STEF JACOBS , chercheur à l’Université d’Anvers et bénéficiaire d’une bourse du Fonds pour la recherche scientifique [1S08624N] : « Les systèmes de chauffage collectif gagnent de nouveau du terrain dans les immeubles à appartements, grâce à leurs nombreux avantages. Le combilus est une solution souvent choisie. Il s’agit d’un système de chauffage collectif équipé d’une seule conduite d’alimentation et d’une seule conduite de retour. Il fournit à la fois le chauffage des locaux et l’eau chaude sanitaire (ECS) à tous les appartements. Le grand avantage ? Moins de conduites, donc un coût d’investissement moins important, et une production centralisée moins coûteuse grâce aux économies d’échelle. Ce dernier point rend l’intégration de pompes à chaleur (géothermiques) plus avantageuse. »

Lorsqu’une pompe à chaleur est utili-

Figure 1 : Montre une représentation schématique d’un combilus avec un pompe à chaleur booster dans chacun des 24 logements (immeubles à appartements).

Appartement 1 de 24 Pompe à chaleur géothermique

combilus réservoir

sée de façon centralisée, il est préférable d’opter pour une température d’entrée aussi basse que possible afin d’obtenir un meilleur rendement (COP). Mais il faut aussi toujours tenir compte des températures demandées dans les appartements. 30 °C et 45 °C peuvent suffire pour le chauffage des locaux avec, par exemple, un chauffage par le sol. L’ECS, en revanche, exige une température de 55 °C à 60 °C afin d’empêcher la prolifération de la légionelle.

Les pompes à chaleur boosters (PCB) décentralisés constituent une bonne solution, comme décrit dans une édition précédente (septembre 2022 1). Un pompe à chaleur booster installé dans chaque appartement augmente la température localement, exactement à l’endroit et au moment où l’ECS est nécessaire. La température centrale peut alors être abaissée sans problème jusqu’à trouver une température idéale pour le chauffage des locaux. De plus, chaque pompe à chaleur booster est raccordé à un réservoir de stockage local qui stocke l’ECS. Cette solution offre des avantages en termes de contrôle individuel et de confort.

Comment fonctionne un tel système ?

Les pompes à chaleur boosters installés dans chaque appartement

« Utiliser des pompes à chaleur à effet booster pour tirer parti des prix variables de l'énergie nécessite des algorithmes plus complexes qui prédisent la demande future en chaleur. »

STEF JACOBS

fonctionnent de manière totalement indépendante les uns des autres. Ils entrent en action lorsque le réservoir de stockage se refroidit trop. La demande en électricité est importante quand toutes les pompes à chaleur boosters démarrent en même temps (par exemple pendant le pic de consommation matinal), précisément aux heures les plus chères de la journée. Ne faudrait-il pas opter pour un contrôle intelligent de ces pompes à chaleur boosters compte tenu du tarif d’électricité variable ? Telle était la question centrale posée par une étude menée par l’Université d’Anvers. Des simulations réalisées sur un immeuble de 24 appartements ont permis de déterminer le potentiel des stratégies de contrôle pour réduire la facture énergétique sans compromettre le confort.

SUITE DU PROJET : PROJET TETRA CHANGEOVER

Compte tenu du vif intérêt manifesté par le secteur et du besoin de lignes directrices pratiques, le nouveau projet TETRA « ChangeOver » (durée : 2 ans) démarrera le 1er octobre 2025. Ce projet explorera d’autres stratégies de réglage et traduira les conclusions en outils conviviaux et en recommandations concrètes pour les concepteurs, les bureaux d’études, les fabricants et les installateurs.

Plus d’une trentaine d’entreprises ont déjà rejoint notre groupe d’utilisateurs, mais les nouveaux membres sont les bienvenus. Les entreprises intéressées qui souhaitent poser des questions spécifiques sur ce sujet ou qui connaissent ou possèdent des produits offrant des solutions dans ce domaine peuvent nous envoyer un e-mail.

Contact : Stef.Jacobs@uantwerpen. be; Ivan.Verhaert@uantwerpen.be

Les résultats du projet sont compilés sur www.warmtenet.info.

Contrôler en fonction des prix variables de l’électricité : le fil rouge du marché day-ahead Stef Jacob : « Les prix de l’électricité peuvent fluctuer fortement tout au long de la journée avec la part croissante de l’énergie solaire et éolienne. À certains moments, l’électricité se vend à bas prix (voire à des prix négatifs), tandis qu’à d’autres moments, elle peut coûter cher. Ces oscillations sont liées à l’équilibre entre l’offre et la demande. L’offre s’avère plus difficile à gérer avec ces producteurs d’électricité dépendants des conditions météorologiques (les panneaux solaires et les éoliennes). C’est pourquoi nous misons désormais pleinement sur la réponse à la demande, ce qui signifie que nous allons adapter la demande à la production. »

Le prix du marché day-ahead est publié chaque jour dans l’après-midi. Ce sont les tarifs horaires de l’électricité pour le lendemain, basés sur l’offre et la demande prévues. Ces prix permettent de planifier la consommation d’électricité du lendemain, afin de profiter des prix bas et d’éviter les prix élevés. L’étude a examiné si le contrôle des pompes à chaleur boosters sur la base du prix du marché day-ahead s’avérait utile. On doit toutefois veiller à ce que la température dans le réservoir de stockage reste suffisante. Pour ce faire, on le charge à l’avance, lorsque les prix baissent. La figure 2 montre une représentation visuelle de ce à quoi peut ressembler un tel système. Les pompes à chaleur boosters sont activés pendant les 20 % les moins chers de la journée et désactivés pendant les 20 % les plus chers. Si le prix de l’électricité se situe entre ces valeurs, l’activation est basée sur les capteurs situés dans le réservoir de stockage du pompe à chaleur booster concerné.

Deux stratégies de réglage simples sous la loupe

L’étude visait à déterminer si des stratégies de réglage simples permettent d’utiliser la variabilité du prix du marché day-ahead pour réduire la facture énergétique d’un immeuble à appartements. Nous avons exploré deux pistes principales :

1

Nous avons temporairement augmenté la température centrale lors de l’activation des pompes à chaleur boosters, cette augmentation étant réalisée autant que possible aux mêmes moments (de 32 °C à 34 °C).

2 Adapter l’activation individuelle des pompes à chaleur boosters au tarif de l’électricité, sans modifier la température centrale (constante à 32 °C).

Nous avons aussi étudié l’influence

Figure 2: Exemple d’activation et de désactivation des pompes à chaleur booster en fonction du prix variable de l’électricité (prix du marché day-ahead).

du nombre de mesures de la température dans le réservoir de stockage. Dans une configuration standard, la température est mesurée à l’aide d’un seul capteur situé à 33 % de la partie inférieure du réservoir. Dans le scénario alternatif, nous avons ajouté un deuxième capteur en haut. Dans ce cas, le pompe à chaleur booster était activé lorsque les deux capteurs étaient trop froids, jusqu’à ce que les deux capteurs aient atteint leur point de consigne.

Quelle économie potentielle pouvons-nous réaliser ?

L’augmentation de la température d’entrée centrale s’est avérée contre-productive. En raison de la température centrale plus élevée, la pompe à chaleur centrale fonctionne de manière moins efficiente. Cet inconvénient pèse plus que l’avantage limité des pompes à chaleur d’appoint. En effet, une température source plus élevée améliore également le COP. De

plus, avec ces réglages simples, la température était également augmentée lorsque seuls quelques pompes à chaleur boosters fonctionnaient, ce qui annulait complètement les avantages potentiels. Une stratégie de réglage plus sophistiquée, tenant compte du nombre de pompes à chaleur boosters activés, pourrait permettre de réaliser des économies. Reste la question de la faisabilité de cette stratégie dans la pratique.

La deuxième stratégie, avec une commande basée sur le prix sans augmentation de température, a donné des résultats légèrement plus favorables. La figure 3 l’illustre. On y voit deux graphiques, l’un pour la configuration avec un capteur dans chaque cuve (a) et l’autre avec deux capteurs par cuve (b). L’axe y montre l’inconfort ECS par rapport au temps de douche (0 % correspond à un confort parfait) et l’axe x indique le coût énergétique total du mois de janvier.

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Figure 3: Résultats des différentes stratégies de régulation (sans augmentation de la température pendant l’activation des pompes à chaleur boosters). L’axe représente le confort thermique pour l’ECS et l’axe des x les coûts totaux d’électricité.

De manière générale, on peut affirmer que la désactivation forcée de la PCB permet de réaliser jusqu’à 4 % d’économies, avec un confort ECS légèrement moindre. D’autre part, la configuration à deux capteurs accroît le confort, car les PCB restent actives plus longtemps, mais avec un coût électrique du système plus élevé. Le choix qui s’offre à l’utilisateur se révèle donc classique : plus de confort au niveau du robinet contre une facture plus élevée. Pour ceux qui privilégient le confort, l’utilisation de deux capteurs constitue une option intéressante.

Que devons-nous comprendre en termes de conception et d’exploitation ?

Les pompes à chaleur boosters sont intéressants pour les concepts de chauffage collectif durables. Ils offrent une grande flexibilité, un confort local et s’intègrent parfaitement dans les réseaux à basse température. Un contrôle intelligent, par exemple basé sur les prix de l’électricité, peut légèrement améliorer le rendement du système, mais l’unité de production centralisée limite les gains. On peut

donc affirmer que le combilus avec PCB constitue un concept très robuste pour le confort thermique au regard des coûts d’exploitation. Voici les principales conclusions opérationnelles de cette étude pour les concepteurs, les installateurs et les gestionnaires de systèmes HVAC :

1

N’augmentez pas la température d’entrée centrale pendant l’activation de la PCB. Cela réduit le rendement de la pompe à chaleur centrale et, par conséquent, de l’ensemble du système.

2

Envisagez de contrôler les boosters en fonction des prix variables de l’électricité (à éviter surtout les heures de pointe), cela peut permettre de petites économies.

3

Utilisez éventuellement deux capteurs dans le réservoir de stockage pour un meilleur confort thermique, mais cette option s’accompagne d’une hausse des coûts énergétiques.

4Perspectives d’avenir : les systèmes qui anticipent également la demande future en eau chaude peuvent réduire encore davantage les coûts énergétiques.

PLUS D’INFOS ?

contact: Stef.Jacobs@uantwerpen.be; Ivan.Verhaert@uantwerpen.be

AUTEUR:Stef Jacobs, EMIB Université d’Anvers

SOURCE : Publication scientifique de cet article : Jacobs S, Degelin A., Cleiren J., T’Jollyn I., Hellinckx P. and Verhaert I. Activation strategies for decentralized booster heat pumps based on dynamic pricing models. BS2025. Actes de la conférence Building Simulation 2025 Conférence; août 2025, Brisbane (Australie).

NOTE :

1 L’utilisation de pompes à chaleur dans les immeubles à appartements, édition de septembre de Heat+ 2022, pp. 8-12.

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Bien comprendre la qualité de l’eau

Le traitement de l’eau prend de plus en plus d’importance en Belgique, même s’il reste souvent associé exclusivement aux eaux sanitaires. La qualité de l’eau dans les installations de chauffage central, dans les systèmes de chauffage par le sol et dans les capteurs solaires est néanmoins fondamentale. En effet, les dépôts entravent le transfert de chaleur, diminuent l’efficacité et réduisent considérablement la durée de vie des installations.

C’est pour toutes ces raisons que VDI, l’association allemande des ingénieurs, a établi des lignes directrices relatives à la qualité de l’eau de chauffage central. Ces directives contiennent des valeurs cibles sur différents paramètres, comme la dureté, le pH, la conductivité et la teneur en sel, en fonction des métaux utilisés et de la capacité des chaudières. En plus de ces objectifs, les normes VDI2035 et 6044 mettent l’accent sur la prévention de l’introduction d’oxygène, qui est le facteur clé pour empêcher la formation de dépôts de corrosion.

Depuis juillet 2021, Buildwise souligne également l’importance de la qualité de l’eau de remplissage, de l’eau d’appoint et de l’eau du système pour les installations de chauffage. La Note d’Information technique (NIT) 278 formule de nombreuses recommandations visant à prévenir les dépôts et la corrosion dans les installations de chauffage central. Vous pouvez trouver la NIT 278 sur le site web de Buildwise.

Contexte

HBien que les systèmes de chauffage central modernes soient beaucoup plus efficaces (lire : plus économiques et écologiques) et compacts, ils ne sont pas plus fiables ou sans défaut. Raison

Installations de chauffage à eau chaude : recommandations pour la prévention des dépôts et de la corrosion

« Ce n’est pas la qualité de l’eau qui garantit la qualité de l’installation, c’est exactement l’inverse : c’est la qualité de l’installation qui garantit la bonne qualité de l’eau ».

pour laquelle ils font souvent montre d'une grand intolérance à l'égard des erreurs humaines.

Ils ne durent pas non plus longtemps que ceux d'il y a dix ans, par exemple. Davantage que par le passé, ils exigent une eau aussi pure que possible afin d'éviter les problèmes de boue et de tartre.

Dans une chaudière, par exemple, l'échangeur thermique assure le transfert optimal de la chaleur de combustion présente dans les gaz brûlés vers l'eau du système de chauffage. Les boues et le tartre ont bien sûr un impact négatif sur le transfert de chaleur et la durée de vie du système.

Les perturbations dues aux problèmes de corrosion et de tartre dans les installations entraînent un manque

de confort et des coûts. Pour toutes ces raisons, les recommandations du CSTC en la matière ont fait l'objet d'une mise à jour approfondie.

Champ d’application de la NIT 278 : ● Les systèmes de chauffage à eau fermés dans les bâtiments ; ● Température de l’eau < 105° C

Bien que cette NIT se concentre sur les installations décrites ci-dessus, un certain nombre de recommandations sont également applicables aux systèmes de refroidissement des bâtiments à eau.

Publications dans Heat+

La NIT 278 examine en détail le fonctionnement et la durée de vie des systèmes de chauffage. La Note et les articles publiés dans Heat+ vous expliquent entre autres les facteurs qui sont à l’origine des dépôts et de la corrosion. Sont aussi abordées la qualité de l’eau dans les installations de chauffage, ainsi que les recommandations concrètes concernant la conception, l’exécution, l’entretien et l’utilisation des installations. Vous en apprenez davantage aussi sur les traitements de l’eau pour éviter

Note d'information technique 278

les problèmes et les précautions à prendre pour un fonctionnement optimal lors du remplacement du générateur de chaleur.

● Novembre 2021 : Les installations de chauffage à eau chaude (pp. 14-16) ;

● Février 2022 : L’eau morte : une eau boueuse indispensable à nos systèmes de chauffage (pp. 28-30) ;

● Mai 2022 : La qualité de l'eau n'est pas un objectif mais une CONSEQUENCE des bonnes conditions (pp. 28-30) ;

● Septembre 2022 : Mesures pour assurer une bonne qualité de l'eau (pp. 63-65) ;

● Novembre 2022 : Remplacement du générateur de chaleur et qualité de l'eau du système (pp. 16-20) ;

● Février 2024 : FAQ sur la qualité de l’eau dans les systèmes de CC (pp. 46-48).

Voici quelques points importants à garder en tête :

1

Sachez distinguer l’air (environ 78 % d’azote, 21 % d’oxygène, 1 % d’autres gaz) de l’azote (ce qui reste après quelques heures, une fois que l’oxygène a réagi) et de l’oxygène (indispensable à la corrosion, car on ne peut pas créer

d’oxyde sans « oxygène »).

2

Mieux vaut prévenir que guérir, mieux vaut remédier aux causes que combattre les symptômes. C’est pourquoi vous devez d’abord veiller à la pression initiale correcte de votre vase d’expansion et choisir une taille supérieure, plutôt que d’utiliser des produits chimiques.

3

Les tuyaux en plastique ne se corrodent pas, ce qui augmente la pression de corrosion sur les pièces non plastiques ! Plus il y a de plastique, plus le risque est élevé pour les composants métalliques restants.

4

Vérifiez chaque année que la pression initiale du vase d’expansion est correcte.

5

Pour les installations de grande taille et/ou critiques : envisagez un suivi de la corrosion (comme le recommande la NIT 278).

6

L’eau déminéralisée (parfois aussi appelée eau osmosée ou eau préparée à l’aide de cartouches de

résine spéciales) n’élimine pas la corrosion, elle ne fait que ralentir la réaction de corrosion.

7

Les purgeurs, les désaérateurs et les dégazeurs n’empêchent pas la corrosion. Ils ne peuvent que séparer les gaz dissous dans l’eau du système. La réaction entre l’oxygène dissous et le métal est tellement rapide (= processus de corrosion) que le système ne contient plus du tout d’oxygène au bout de seulement quelques heures. L’oxygène qui n’est plus présent ne peut pas être séparé.

CONSEIL GÉNÉRAL ! Lors de la conception et de la mise en œuvre, réfléchissez déjà à la gestion et à l’entretien de l’installation de chauffage central.

REMERCIEMENT À : Karl Willemen, fondateur de RESUS et inventeur de Risycor

DES QUESTIONS ?

Envoyez-les par email à consult@techlink.be.

Cette publication a été distribuée comme supplément à l’édition mai 2023 de Heat+.

Mise en œuvre de l’Accord de gouvernement (2025-2029) et impact de la loi-programme sur le paysage RH

Le gouvernement Arizona, dans son accord de coalition du 31 janvier dernier, a annoncé diverses réformes structurelles, principalement dans les domaines du marché du travail, des pensions et de la fiscalité. La loi-programme du 18 juillet dernier a concrétisé une partie de ces mesures. Cet article se propose de donner un aperçu des dispositions introduites par la loi-programme ayant un impact sur les ressources humaines.

Durée de travail

La loi-programme prolonge jusqu’au 31 décembre 2025 le système existant des heures supplémentaires de relance, initialement prévu jusqu’au 30 juin 2025. Il faudra donc patienter avant que l’Accord de gouvernement n’ancre définitivement ce système « prolongé ».

Les régimes fiscalement avantageux liés aux heures supplémentaires sont également prolongés jusqu’au 31 décembre 2025.

Chaque travailleur peut encore effectuer jusqu’à 120 heures supplémentaires de relance. En comptant les heures supplémentaires volontaires, cela porte le total maximum à 220 heures supplémentaires volontaires et de relance par année civile.

Le régime fiscal avantageux qui s’appliquait jusqu’au 30 juin 2025 à 180 heures supplémentaires est lui aussi prolongé jusqu’au 31 décembre 2025.

D’autres mesures relatives à la durée du travail suivront.

Autres mesures dans le domaine du droit du travail

La loi-programme introduit une seule nouveauté en matière de réduction de carrière : le congé parental pour les parents d’accueil. Ceux-ci bénéficient désormais des mêmes droits en matière de congé parental que les

parents au premier degré. Cette mesure s’applique aux demandes introduites auprès de l’employeur à partir du 1er juillet 2025.

En revanche, les projets relatifs à la suppression du RCC (l’ancienne « prépension ») et à la modification des conditions d’accès aux fins de carrière n’ont pas encore été traduits dans des textes législatifs.

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Chômage

Le système des allocations de chômage sera réformé et simplifié à partir du 1er mars 2026, avec des mesures transitoires qui s’appliquent depuis 1er juillet 2025.

Condition d’ouverture du droit harmonisée : Le temps d’attente pour ouvrir le droit aux allocations de chômage sera harmonisé pour tous les chômeurs. Un minimum de 312 jours de travail (ou assimilés) devra être prouvé au cours des 36 mois précédant immédiatement la demande d’allocations, peu importe l’âge du chômeur. Les jours assimilés à des jours de travail feront également l’objet de modifications.

Démission volontaire : La nouvelle loi-programme prévoit qu’un chômeur qui a démissionné de son plein gré et qui a une carrière d’au moins 3 120 jours de travail (ou assimilés) peut demander une seule fois que la décision d’exclusion soit convertie en une allocation de chômage limitée pour une période maximale de 6 mois. Cette période peut être prolongée une seule fois si le chômeur a commencé une formation dans un métier en pénurie au cours des trois premiers mois, à condition que cette formation ait été menée à bien.

Durée maximale du droit : La loi-programme limite également le droit aux allocations de chômage à une durée maximale de 24 mois. Deux périodes d’indemnisation sont prévues : une première période d’indemnisation de 12 mois, prolongée d’une deuxième période d’un mois par période de carrière professionnelle de 104 jours de travail (ou jours assimilés) qui n’ont pas encore été pris en compte (cette prolongation est limitée à un maximum de 12 mois).

Prolongations : La durée du droit aux allocations de chômage est également prolongée des périodes pendant lesquelles le chômeur a perçu des allocations pour cause d’incapacité de travail.

Exemptions : Un certain nombre de chômeurs restent cependant exclus de la limitation dans le temps du droit aux allocations de chômage. C’est le cas notamment des chômeurs qui bénéficient d’un complément d’entreprise dans le cadre d’un RCC ou des chômeurs âgés de 55 ans et plus qui justifient d’une expérience professionnelle suffisante.

Montants : Les plafonds applicables pendant les six premiers mois de chômage seront relevés.

Sécurité sociale : plafonnement des cotisations patronales

La partie du salaire de base brut d’un travailleur qui excède le montant de 85 000 EUR (à confirmer) par trimestre (limite à fixer par arrêté royal) ne sera plus soumise aux cotisations patronales de sécurité sociale à compter du 1er juillet 2025. Ce plafond trimestriel est indexable. Il va sans dire que le nombre de cas dans lesquels ce plafonnement aura un impact est limité.

Pensions

La loi-programme ne contient qu’une partie limitée des réformes prévues en matière de pensions.

Il s’agit principalement d’une réduction temporaire de l’indexation des pensions légales les plus élevées, à partir du 1er juillet 2025.

Les autres réformes en matière de pensions seront intégrées dans une loi distincte.

Emploi international

La demande de nationalité est devenue nettement plus coûteuse depuis le 29 juillet 2025. Les droits d’enregistrement à payer à cet effet s’élèvent désormais à 1 000 euros. Ce montant sera adapté chaque année au 1er janvier, en tenant compte de l’évolution de l’indice des prix à la consommation. Les autres mesures annoncées en matière d’emploi international se font encore attendre.

En conclusion

Les mesures prévues dans la loi-programme restent limitées par rapport à celles annoncées dans le cadre de l’accord de Pâques et, plus largement, dans l’Accord de gouvernement.

On s’attend toutefois à ce que de nombreuses autres mesures suivent dans les mois et les années à venir. Des mesures sur la fiscalité automobile, le renforcement du régime fiscal particulier pour les contribuables entrants, l’augmentation progressive des chèques-repas, les pensions, les flexi-jobs, pour ne citer que ces exemples, ne devraient plus tarder.

AUTEUR:

Justin Lennertz, avocat associé chez Claeys & Engels

Petit-déjeuner cinéma

Techlink Anvers a organisé le 15 juin 2025 un petit-déjeuner cinéma au Cinéma Lumière à Malines. Après avoir profité d’un délicieux petit-déjeuner, les 65 participants ont pu visionner

Mission Impossible : The Final Reckoning.

Peter De Prins, Président de Techlink Anvers : « Des membres fidèles ont retrouvé nos activités

aux côtés de nouveaux venus. Une matinée très réussie, avec de belles rencontres, un savoureux petit-déjeuner et, en point d’orgue, un film d’action et d’espionnage. »

Nos account managers Techlink en route vers les grossistes

Dirk Baetens et Rudo Bonni distribuent actuellement des flyers présentant de façon claire aux installateurs les avantages de l’adhésion à Techlink : assistance technique, formations, défense des intérêts, etc.

Cebeo a été le premier grossiste visité, suivi rapidement par les différentes succursales de Rexel. Les grossistes constituent un maillon incontournable de l’Ecosystème Techlink. Ensemble, nous nous engageons à mieux informer, soutenir et accompagner les installateurs.

Chez Cebeo (à gauche) et chez Rexel (à droite)

Nos

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Nous sommes présents à Install Day ! Rendez-nous visite HALL B stand 90-97

Les 35 ans d'Embuild Wallonie

Le 18 septembre, Embuild Wallonie – entité régionale de la Fédération des entreprises de construction – a fêté ses 35 ans au PAMExpo à CourtSaint-Étienne. Techlink et certains de nos membres étaient également présents.

« Nous ne sommes pas là pour célébrer ce que nous avons été. Nous sommes là pour préparer ce que nous serons. Le défi du logement, la modernisation de nos infrastructures, les transitions numériques et écologiques, la revalorisation des métiers

de la construction, la fiscalité immobilière, les marchés publics plus intelligents… Les chantiers à venir ne manquent pas. Ce que nous promettons à nos membres, c’est de rester fidèles à notre engagement initial : être présents. Concrets. Organisés. Et, autant que possible, audibles. Pour que la Wallonie continue de se construire avec ceux qui en posent les fondations. », dit Hugues Kempeneers, Directeur général chez Embuild Wallonie.

Account Manager Rudo Bonni (Techlink) avec Grégory Valard et Jérémy Verstraelen (Techlink Namur-Brabant wallon) et Eddy Depretz (Techlink Hainaut).

2

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Récupération des eaux de pluie :

Contribuez

à un avenir durable !

Grundfos propose des systèmes innovants de récupération des eaux de pluie qui aident les ménages à économiser de l'eau et à réduire leur empreinte écologiqueAvant de prendre une décision concernant un système de récupération des eaux de pluie, vous devez réfléchir aux caractéristiques idéales de la pompe pour cette situation. Cela inclut la taille

du système (débit), l'utilisation prévue (hauteur de refoulement) et les réglementations locales ainsi que les conditions environnementales.

- La SCALA2 est une pompe auto-amorçante entièrement intégrée à vitesse variable qui s'ajuste automatiquement à la demande en eau.

- La SCALA1 est une pompe auto-amorçante entièrement intégrée, capable de communiquer avec l'application Grundfos GO Remote via la technologie Bluetooth intégrée.

- Le SCALA1 System est un système de surpression pour la gestion et la distribution des eaux de pluie, adapté à la récupération des eaux de pluie domestiques, aux systèmes de nettoyage des sols et aux applications d'eaux grises.

- Pompe submersible (SBA/SB) qui peut être placée dans le réservoir d'eau de pluie et ne prend pas de place supplémentaire. Cette pompe est équipée de fonctions de sécurité intégrées telles qu'un interrupteur à flotteur. grundfos.com

Où peut-on placer l’unité extérieure de la pompe à chaleur ?

Toutes les habitations n’offrent pas un emplacement logique ou discret. C’est pourquoi Weheat a développé la Blackbird P80. Grâce à sa conception horizontale, cet appareil est idéal pour les toits plats. Son design plat le rend quasiment invisible depuis la rue et, de plus, il fonctionne avec un niveau sonore particulièrement faible. Début 2024 est venue s’ajouter la Sparrow P60, une élégante version verticale, suivie de la Flint P40. Toutes les pompes à chaleur Weheat sont des pompes à chaleur monobloc air-eau modulantes au propane, conçues avec l’installateur au centre des préoccupations. Le portail 4G intuitif et l’application conviviale simplifient l’entretien et offrent au client final une économie d’énergie maximale. En Belgique, les produits Weheat sont distribués exclusivement par GeoTherma. GeoTherma garantit une livraison fluide, un support technique et des conseils adaptés. Venez découvrir la Blackbird et la Sparrow sur le stand 193 lors d’Installday. Pour toutes les solutions Weheat en Belgique, GeoTherma est votre partenaire de confiance.. www.geotherma.be/fr/produits/pompes-a-chaleur-weheat/

Vendredi le 17 octobre 2025 • Hall B, stand 83

Nouveau : Quooker Flex Square

Le Flex, le mitigeur tout-en-un avec flexible extractible de Quooker, est extrêmement populaire. C’est pourquoi Quooker élargit la gamme Flex. En plus du Flex avec bec rond, il existe désormais le Quooker Flex Square, avec un bec droit. Élégant, moderne et pratique. Son utilisation est encore plus simple. En peu de temps, le Flex est devenu le mitigeur le plus vendu. Et pour cause : une plus grande portée dans l’évier est très pratique. Pour laver les légumes, rincer une grande planche à découper et surtout nettoyer l’évier. Désormais, vous pouvez choisir entre deux modèles : le Flex Round et le Flex Square. Ils sont disponibles en cinq finitions : chrome, acier inoxydable, noir, gunmetal et cuivre rosé. Le fonctionnement pour obtenir immédiatement de l’eau bouillante à 100 °C reste inchangé : appuyez deux fois sur le bouton et tournez-le dans le sens antihoraire. Toutefois, l’anneau lumineux est désormais placé en haut du bouton moleté sécurisé pour les enfants. Le fonctionnement pour l’eau plate et pétillante filtrée a été amélioré. Pour de l’eau plate filtrée et rafraîchie, tournez le bouton moleté jusqu’au premier clic. Pour de l’eau pétillante filtrée et rafraîchie, tournez jusqu’au deuxième clic. www.quooker.be

Panasonic RAC Solo, un climatiseur compact sans unité extérieure

Le RAC Solo est une pompe à chaleur air/air monobloc hyper compacte qui combine des performances optimales à une installation extrêmement simple. Avec une profondeur de seulement 16,5 cm et un boîtier entièrement en métal, cette unité s’intègre parfaitement à tout intérieur – en hauteur sur le mur ou près du sol, avec un panneau de finition en option. Grâce à son design autonome, aucune unité extérieure ni raccordement frigorifique n’est nécessaire. L’installation ne

demande que deux ouvertures d’air dans un mur extérieur, offrant ainsi une flexibilité maximale et un impact minimal sur la façade. La technologie intégrée DC Inverter garantit un fonctionnement silencieux et économe en énergie. Une grille à fermeture automatique ne s’ouvre que pendant l’utilisation et protège contre les courants d’air et la saleté. L’unité peut être équipée d’un système antigel avec bac à condensats préchauffé pour un fonctionnement fiable en hiver. Le contrôle est simple via l'application Aquarea Home avec WiFi, pour un confort total à distance. Panasonic RAC Solo – le choix intelligent pour une solution climatique rapide, flexible et discrète, sans unité extérieure. Disponible chez Desco.

Six conseils pratiques de Schell pour rendre les toilettes d’école plus durables, plus hygiéniques et plus conviviales Il est important de concevoir les sanitaires avec intelligence et de les construire de manière solide, en les dotant d’une capacité suffisante, d’un agencement logique et de matériaux résistants à l’usure. En d’autres termes, il vous faut opter pour des produits robustes capables de résister à une utilisation intensive. L’hygiène doit être au centre des préoccupations, avec des commandes sans contact, des systèmes de rinçage automatiques et des surfaces faciles à nettoyer. Un plan de nettoyage de qualité et des réparations rapides sont essentiels pour maintenir le confort. D’autres aspects font également une grande différence : l’amélioration du confort et de la sécurité, par exemple avec davantage d’intimité, une ventilation qualitative et un éclairage agréable. Enfin, il est crucial de penser en termes de durabilité et d’avenir, avec des solutions qui économisent l’eau et l’énergie. Outre ces conseils, Schell propose des solutions concrètes qui répondent parfaitement aux besoins des écoles. Les robinets de lavabo sans contact, tels que les modèles XERIS E², CELIS E² et PURIS E², améliorent l’hygiène et permettent d’économiser jusqu’à 70 % d’eau. Pour les toilettes, il existe les modules MONTUS, équipés d’une technologie de rinçage sans contact, robustes et hygiéniques à l’usage. Et avec le SWS (Water Management System), l’hygiène de l’eau potable peut être contrôlée grâce à des rinçages automatisés, avec une commande centrale ou même externe. www.schell.eu/fr-be/

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ISOLATION ACOUSTIQUE DE POINTE

Stand 117 Hall B

+200 RACCORDS AVEC MANCHON SIMPLE OU DOUBLE POUR UNE INSTALLATION FACILE, RAPIDE ET SÛRE

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TUYAU MANCHONNÉ OU BOUT LISSE, LE CHOIX EST À VOUS

Système d’évacuation intérieure acoustique Découvrez tous les avantages à Install Day.

Nous sommes là pour vous.

Bosch Home Comfort réintroduit le chauffe-bain fermé

Bosch Home Comfort revient sur le marché belge après plusieurs années d’absence avec un chauffe-bain fermé. Le nouveau Therm 6600 S répond aux exigences plus strictes de la législation ErP en matière d’émissions de NOx, sans compromettre le confort ou les performances. Le Therm 6600 S est équipé du système breveté de gestion adaptative de la combustion de Bosch. Cette technologie permet à l’appareil de s’adapter automatiquement à la qualité et au type de gaz, garantissant une combustion optimale. L’adaptation automatique à la longueur de la conduite des gaz de combustion – qui réduit considérablement le temps d’installation – constitue un avantage supplémentaire pour les installateurs.

www.bosch-homecomfort.com/be/nl/residentieel/home/

CALEFFI

eCAL® : protection durable contre le calcaire

L’eau dure provoque des dépôts calcaires, entraînant pannes, surconsommation d’énergie et usure prématurée. Le CALEFFI eCAL® prévient ce problème naturellement – sans sel, produits chimiques ni électricité. Le système compact associe un filtre fin retenant sable et impuretés à un aimant qui capture les particules de fer. Une cartouche spéciale transforme ensuite le calcaire en cristaux non adhérents, empêchant toute incrustation dans les canalisations, robinets et appareils. Les installations conservent ainsi leur efficacité, durent plus longtemps et consomment moins d’énergie. Grâce à son corps en laiton résistant à la dézincification, l’eCAL® est un choix durable, simple à entretenir et sûr pour chaque foyer. www.caleffi.com

THE ENERGY FAMILY

Ventilation avant-gardiste pour la rénovation et la construction neuve

Le 17 octobre 2025, DUCO présente les dernières technologies de ventilation pour les professionnels du secteur de l'installation à Install Day.

- The Natural Family (VMC simple flux) : Ventilation mécanique avec air intérieur frais, économies d'énergie maximales et facilité d'utilisation.

- The Energy Family (VMC double flux) : Ventilation silencieuse à la demande avec récupération de chaleur, calibrage automatique et fonction de copie pour installation fluide.

- DucoBox Energy Sky : VMC double flux compacte, un produit phare de notre gamme Energy Family.

NOUVEAU : DucoVent Premium Trim : Bouche design qui convient aussi bien pour l’entrée d’air que pour l'extraction d’air. Quasi invisible dans tout plafond, amenée d'air diffuse via effet Coanda. Un vent nouveau souffle sur The Energy Family… Nous dévoilerons le dernier né de The Energy Family. Soyez présent lors de la présentation de ce nouveau produit! DucoFlex : Système de conduits d'air complet avec classe d'étanchéité D, résistance à l'air minimale et montage 'Click & Go'.

Découvrez confort et efficacité énergétique aux stands 187 & 194 !

www.duco.eu

Testo assure le bien-être des collaborateurs de BNP Paribas Fortis

L’institution financière BNP Paribas Fortis a emménagé en 2022 dans son nouveau siège situé au Montagne de la Cour à Bruxelles. Le bâtiment allie durabilité, efficacité énergétique et confort, et bénéficie des certifications BREEAM Excellent et WELL Gold. Il consomme sept fois moins d’énergie que son prédécesseur grâce au stockage thermique saisonnier, aux panneaux solaires et à une toiture végétalisée. De plus, 98 % des matériaux de l’ancien bâtiment ont été réutilisés, notamment les tapis et le béton. Pour le bien-être des collaborateurs, des espaces verts, des postes de travail modulaires et des plafonds climatiques assurant un confort thermique

Créez efficacement des attestations numériques avec l’Eurolyzer S1 et les logiciels de rapport

Connexion avec Climapulse, InstaCert et Plenion

Résultats stables via code QR, sans Wi-Fi ni Bluetooth

Créez et envoyez facilement des attestations de combustion

Envoi automatique vers le VEKA et/ou Bruxelles Environnement

constant ont été intégrés. Ce confort est régulièrement contrôlé par l’expert HVAC Joost Bossin, à l’aide des instruments de mesure avancés de Testo. Avec le testo 400, la température, l’humidité relative, les flux d’air et les concentrations de CO2 sont mesurés. Ces mesures objectives sont essentielles pour la certification WELL et pour garantir un climat intérieur sain. www.testo.com/fr-BE

De la facilité d'installation au rinçage efficace : des nouveautés au salon

Install Day

Le vendredi 10 octobre, Geberit, spécialiste de référence des systèmes sanitaires, sera à nouveau présent à Install Day, le salon professionnel du secteur de l’installation en Belgique. Sur le stand 125 dans le hall B, Geberit présentera une sélection de ses solutions sanitaires les plus avancées. Les visiteurs y découvriront le système d’alimentation innovant Geberit FlowFit ainsi que le tout nouveau système pour WC Geberit équipé de la technologie de rinçage TurboFlush. Les nouveaux sets de WC, qui seront officiellement lancés en octobre, seront exposés sur le stand Geberit. Chaque set combine l’élément d’installation optimisé Systemfix, un WC suspendu Geberit Selnova ou Geberit iCon avec la technologie de rinçage TurboFlush, et une plaque de commande Sigma20, carré ou rond blanc/chromé brillant. Grâce à cette solution complète conditionnée dans une seule boîte, l’installation est plus rapide et plus simple. Tandis que l’utilisateur profite d’une chasse d’eau puissante, silencieuse et extrêmement efficace avec TurboFlush. Le lancement est accompagné d’une action nationale d’octobre à fin décembre 2025. Les installateurs qui achètent un set de WC pendant cette période auprès d’un grossiste participant bénéficient d’un prix de lancement avantageux et reçoivent en guise de remerciement une bouteille de Duvel (75 cl). www.geberit.be/accueil/

Honeywell Home evohome continue d’évoluer

Honeywell Home evohome, le système de régulation de zone intelligent de Resideo, est désormais encore plus intelligent, plus efficace et plus performant. Grâce à plusieurs nouvelles fonctionnalités, ce produit est un excellent choix pour les installateurs professionnels qui souhaitent offrir une valeur ajoutée à leurs clients. Resideo est un pionnier dans le domaine des systèmes de régulation de zone intelligents pour les habitations. evohome est disponible sur le marché européen depuis plus de dix ans et continue d’évoluer pour répondre aux besoins des clients.

www.resideo.com/be/fr/

Nouveaux testeurs de résistance d’isolement

Euro-Index présente une gamme renouvelée de testeurs de résistance d’isolement Megger des séries MIT/2 et S1/2, avec des tensions d’essai de 5 à 15 kV. L’offre se décline en trois catégories : Essential, Advanced et Expert, en fonction des besoins des utilisateurs. Conçus pour un usage intensif, les

testeurs sont fournis dans des valises étanches à la poussière et aux éclaboussures. Ils disposent d’une interface claire et conviviale avec deux boutons rotatifs ainsi qu’un écran couleur lisible même dans des conditions de luminosité difficiles. Des innovations telles que le PI Predictor (PIP), qui permet de prévoir le résultat complet du test PI après seulement cinq minutes, offrent un gain de temps considérable. De plus, Megger introduit le test Polarisation Depolarisation Current (PDC), qui combine plusieurs méthodes d’essai conventionnelles en une seule procédure.

www.euro-index.be

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la recherche d’une solution de chauffage qui permet d’économiser plus de 65 % de gaz ?

Une installation hybride combine une pompe à chaleur efficace avec la chaudière à gaz existante – pour des coûts énergétiques réduits et une empreinte écologique plus petite, sans sacrifier le confort. L’installation est simple et parfaite pour ceux qui souhaitent faire un choix durable et tourné vers l’avenir.

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Facile à installer.

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