Extrait La rivière en bas de chez moi - Éditions Ulmer

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LA

RIVIÈRE EN BAS DE CHEZ MOI

TEXTE & PHOTOGRAPHIES ERWAN BALANÇA

L’AUBE

p. 14

LA JOURNÉE

p. 70

LA NUIT

p. 144

CAHIER TECHNIQUE

p. 161

ci - contre

Le canard chipeau n’est pas le canard le plus facile à identifier. Sa marque alaire blanche est caractéristique de l’espèce, mais pour un œil exercé, son port de tête altier et sa silhouette fine et délicate laissent peu de doute. Son vol ressemble à celui du canard colvert mais il est moins linéaire et comprend de brusques écarts.

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L’AUBE

pages 14-15

Le grand cormoran se tient souvent sur un perchoir à proximité de l’eau, aile entrouverte. Cette posture facilite la thermorégulation et le séchage de ses plumes. Pour saisir ce cormoran, j’ai installé un système de piège photo : le cormoran coupe un faisceau infrarouge qui déclenche l’appareil et les flashs. .

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Le marais qui borde la rivière est un monde fascinant, les matins de brume traversés par les premiers rayons du soleil sont pour moi des moments uniques que je traque depuis des années. Les conditions idéales pour les voir apparaître sont l’absence de vent et une forte différence de température entre l’eau et l’air.

ci - dessus

Les fleurs d’iris, adaptées à des niveaux d’eau variables, illuminent le marais à partir de mai. Dès les premiers froids, leurs feuilles tombent, mais leur rhizome enfoui dans le sol maintient toute l’année des réserves de nourriture ; cela leur permet, au printemps, de refleurir.

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ci - dessus Les oies cendrées sont des oiseaux qui ont bercé l’imaginaire de mon enfance. J’étais un fan du livre Le merveilleux voyage de Nils Oldelson, l’histoire d’un gamin réduit à la taille d’un lutin qui traverse les contrées nordiques sur le dos d’un jars, Martin, et d’une bande d’oies sauvages. Quand en hiver, le matin ou le soir, j’entends les oies passer en criant au-dessus de ma maison, je ne peux m’empêcher de penser à ce livre merveilleux.

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ci - contre

Les bergeronnettes (ici une bergeronnette printanière) sont d’agiles chasseuses, n’hésitant pas à poursuivre les insectes à la surface de l’eau. Celle-ci semble marcher sur l’eau : seul le bout de ses doigts touche l’eau et d’un vol papillonnant, elle exécute des mouvements rapides et précis.

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Les canards passent leur nuit à s’alimenter ; au petit matin, ils rejoignent leur remise diurne. Ce mâle de canard fuligule milouin va passer une partie de la journée à se reposer et à faire sa toilette.

ci - dessus

Ce canard tadorne mâle est relativement lourd, il est contraint d’initier son envol par une longue course sur l’eau.

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FOISONNANTE À L’ATMOSPHÈRE ONIRIQUE

Inutile d’aller très loin pour s’émerveiller devant la nature : elle est juste là, à nos portes, il suffit de savoir la regarder ! Dans la lignée de son précédent livre, La Nature à 200 m de chez moi, le photographe Erwan Balança nous fait découvrir les mille trésors de la rivière qui coule juste en bas de chez lui.

Ses photos, d’une grande poésie, révèlent la présence d’une faune étonnamment riche qui échappe le plus souvent à nos regards. Il nous donne également une multitude d’informations sur le mode de vie de ces animaux, ainsi que de précieux conseils pratiques pour les observer et les photographier.

ISBN  : 978-2-37922-342-6 ,!7IC3H9-ccdecg!

PRIX TTC FRANCE  : 35 €
« LES RIVIÈRES M’ONT TOUJOURS FAIT RÊVER, ELLES SONT UN LIEU DE VIE SAUVAGE
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