BELGIQUE

EN EXCLU,
« J’ai eu Pat McGrath
CÉLÈBRE TOUTES
LES FORMES DE BEAUTÉ de la chance !»
COMMENT CRÉER SA MARQUE DE MAKE-UP ? MÉDECINE
Nos red flags
Only available in selected Swatch Stores
20 years ago, we put the lid on our first bottle of Premium Indian Tonic and have not since waivered in our single-minded mission to bring quality, flavour and choice back into mixers. Our story is driven by our passion to seeking the finest ingredients, a philosophy we share with our friends in the on-trade.
Since day one, our on-trade customers have been fundamental to Fever-Tree’s success and without you we wouldn’t be where we are today. Our 20th year is a testament to everyone we work with who, like us, champion quality ingredients in the pursuit of great taste and superior drinking experiences.
Thank you for you continued support and here’s to another 20 years of mixing with the best!
Pouvoir à la beauté : celle qui éclot quand on se laisse du temps. Celle qui se cache dans une routine simple, un peu de rouge à lèvres, un regard qu’on ose enfin relever dans le miroir. Ce mois-ci, dans notre numéro spécial beauté, on célèbre tout ce qui nous rend vivantes, lumineuses, incarnées. Angèle fait notre couverture. Radieuse, sincère, et plus ancrée que jamais. Dans l’interview qu’elle m’a accordée, elle confie : « Le vrai danger, c’est la paralysie. Se lancer, c’est déjà se donner une chance. » Elle nous parle de transformation, de doutes, de lenteur choisie. Elle dessine, compose, explore. Elle parle aussi de cette nouvelle Angèle, plus vulnérable et plus libre. Et c’est justement cette beauté-là qui nous inspire.
Autre icône, autre force : Pat McGrath. La make-up artist la plus influente de notre époque nous a offert une interview exclusive. Pour elle, « chaque lèvre soulignée, chaque visage nu, chaque floraison artistique peut devenir une déclaration ». La beauté, dit-elle, est un miroir de la société, mais aussi une façon de la bousculer. Elle crée pour toutes les
peaux, toutes les histoires. Elle invente des textures jamais vues, comme ce masque porcelaine imaginé avec Galliano. Et parce que la beauté ne se limite pas à la peau, nous avons donné la parole à la neuroscientifique Émilie Steinbach, autrice de « Votre santé optimisée ». Elle nous rappelle que le bien-être commence souvent par les gestes les plus simples. Que prendre soin de soi, c’est aussi apprendre à se parler avec douceur. « On va vivre avec soi toute sa vie. Autant apprendre à s’aimer. »
Ce numéro est une invitation à explorer ce qui nous rend belles de façon authentique. Une ode à toutes les facettes de notre féminité. Comme dirait Pat McGrath : « Be fabulous, be fearless, be you. »
MARIE GUÉRIN RÉDACTRICE EN CHEF
36 Zoom : tout ce qu'il faut savoir pour profiter du printemps
80 Pretty ugly : l'art du moche, le nouveau hit mode ?
96 Édito mode : les amazones
104 Édito mode : le style en mouvement
112 Shop the catwalk. Le sportswear chic
48 Culture : à vos agendas !
60 Angèle : « Est-ce que j’ai réussi ?
Je ne sais pas »
56 Les Estivales de la Danse à Bruxelles
66 L'interview. Pat McGrath, nouvelle directrice créative chez Vuitton
70 Rencontre avec Matières Fécales, les créateurs post-humanistes
76 Reportage. L'invalidité est-elle le nouveau plafond de verre ?
92 Comment apprivoiser l'art de la solitude ?
148 Dossier spécial été
Hydratation : le secret du glow estival ?
Les jambes qui dansent (pas qui gonflent)
Anti-piqûres et pro-plaisir : l’équation estivale idéale
À fleur de peau : pour gagner contre les bobos
162 Optimiser sa santé avec Émilie Steinbach
168 Reportage déco. Corinne Bensah, dealeuse de parfums
176 On a testé : le trek en Islande
178 C'est comment : un séjour dans une energy house ?
182 La cuisine végétale, belle et bonne avec Régis Baudry
184 C'est Mon Histoire : « On a perdu notre job, pas notre avenir »
194 L'héroïne du mois : Marie-Noël Cikuru
26 Trends : les tendances beauté repérées sur le catwalk
118 Édito : la bouche fait mouche
124 Comment créer sa marque de make-up ?
128 Médecine esthétique : quels sont nos red flags ?
130 À la découverte de la beauté au Japon
136 Beauty zoom : ne ratez pas nos coups de cœur
COVER Angèle porte un ensemble brassière et jupe, un collier et une ceinture, le tout signé Chanel. En bijoux, elle porte des bagues « Eternal N°5 », en or beige ou blanc et diamants de Chanel Joaillerie.
Photographe : Julien Vallon. Maquillage : Ruby Mazuel pour Chanel Beauty. Assistante stylisme Iliana Kasongo. Coiffure : Rudy Marmet. Manucure : Alexandra Janowski. Réalisation : Hortense Manga.
RÉDACTRICE EN CHEF
Marie Guérin, mgu@elle.be @_marieguerin
DIRECTRICE ARTISTIQUE
Leen Hendrickx, lhe@elle.be @l1hendrickx
SECRÉTAIRE DE RÉDACTION
Noemi Dell’Aira, nda@elle.be @noemidellaira
FASHION DIRECTOR
Elodie Ouedraogo, eou@elle.be @elodie_ouedraogo
MODE
Marie Guérin, mgu@elle.be
Elisabeth Clauss, ecl@elle.be @elisabethclauss
BEAUTÉ
Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be
LIFESTYLE
Jolien Vanhoof, jvh@elle.be
CULTURE
Grégory Escouflaire, ges@elle.be
GRAPHISTES
Florence Collard, fco@elle.be @florencecollard
TRAITEMENT DE L’IMAGE
Walter Vleugels, wvl@elle.be @walt_wings
CORRECTEUR
Geoffrey Favier
ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO
Juliette Debruxelles, Camille Vernin, Hélène Laloux, Jolien Vanhoof, Maya Toebat, Barbara De Munnynck, Eveline Janssens, Nathalie Evrard, Vincent Van Den Dries, Emma Catry, Sabah Mesbahi
RÉDACTRICE EN CHEF ELLE.BE
Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be @maryvekemans
COORDINATRICE ELLE.BE
Jessica Fine, jfi@elle.be @jessicafine1
DIGITAL CONTENT CREATOR
Maurine Wilmus, mwi@venturesmedia.be
COMMUNITY MANAGER
Natasha Bearzatto, nbe@venturesmedia.be @natasha_bearzatto
CELLULE WEB
Back-end developer : Paul Ansay; paul@venturesmedia.be
SALES DIRECTOR
Philippe De Jonghe, pdj@venturesmedia.be
PARTNERSHIP MANAGERS
Johanna Webb, jwe@venturesmedia.be
Kelly Gielis, kgi@venturesmedia.be
Alexia Neefs, alexia.neefs@venturesmedia.be
Valérie Decallonne, vdc@venturesmedia.be
Nathalie Fisse, nfi@venturesmedia.be
Elodie Andriveau; ean@venturesmedia.be
PRINT PRODUCTION COORDINATOR
Amélie Eeckman, aee@editionventures.be
CREATIVE SOLUTIONS LAB
Lore Mosselmans - Chief Marketing Officer lmo@venturesmedia.be
Laura Collu - Senior Campaign Coordinator lco@venturesmedia.be
Marine Petrisot - Junior Campaign Coordinator mpe@venturesmedia.be
Yael Sempels - Junior Campaign Coordinator yse@venturesmedia.be
Dasha Croitoru - Junior Campaign Coordinator dcr@venturesmedia.be
MATÉRIEL PUBLICITAIRE
Valérie De Jonghe, vdj@venturesmedia.be EVENT
Emily Elliot, eel@editionventures.be Delphine De Genth, ddg@editionventures.be
RÉDACTION ELLE BELGIQUE
431 D chaussée de Louvain - 1380 Lasne - info@elle.be
Ligne info lectrices : Vous avez des questions concernant nos reportages, actions ou concours ?
Contactez-nous entre 9 h et 12 h au 02 379 29 90
PRODUCTION
Business Team Corporation
Michel Vanderstocken/Isabelle Matthys
CEO Bernard de Wasseige
COO Florian de Wasseige fdw@venturesmedia.be
IMPRIMERIE Roularta Printing DISTRIBUTION AMP
ABONNEMENT
Par téléphone +32 (0)2 556 41 40 de 8 h à 16 h 30 / du lundi au vendredi par courrier AMP - viapress.be, Route de Lennik 451, 1070 Bruxelles. Par mail info @ viapress.be
TRADEMARK NOTICE
ELLE® is used under license from the trademark owner, Hachette Filipacchi Presse, a subsidiary of Lagardère SCA.
ELLE INTERNATIONAL / LAGARDÈRE NEWS
CEO - Constance Benqué
CEO Licenses Internationales ELLE - François Coruzzi SVP/Directrice Internationale ELLE - Valeria Bessolo Llopiz
Directrice Éditoriale Adjointe - Virginie Dolata Rédactrice Mode - Alexandra Bernard
Coordinatrice Syndication & Editorial pour l’Europe de l’Ouest & l’Amérique Latine - Ekaterina Mudrik
Responsable Droits d’Auteur - Kenza Allal
Responsable Gestion Base De Données - Pascal Iacono
Directrice Digital & Graphisme - Marine Le Bris Directrice Marketing - Morgane Rohée www.ellearoundtheworld.com
INTERNATIONAL AD SALES HOUSE : LAGARDÈRE GLOBAL ADVERTISING CEO
CRO Licences Media ELLE International – Julian Daniel jdaniel@lagarderenews.com
ELLE Belgique est publié 9 fois l’an par Edition Ventures Woman
CEO VENTURES MEDIA
Bernard de Wasseige
DIRECTEUR GÉNÉRAL
Didier Henet
COO
Florian de Wasseige
La transmission de documents et informations à la rédaction du ELLE Magazine Belgique – S.A. Edition Ventures inclut l’autorisation de l’auteur quant à leu libre utilisation voire publication. Les marques, les prix et les adresses publiés dans le ELLE Belgique n’engagent en aucune manière celui-ci et ne sont annoncés qu’à titre indicatif sans vérification préalable de leur contenu par le ELLE. La reproduction, même partielle, de tous les articles, photographies, dessins, modèles et illustrations du ELLE Belgique est interdite tout comme celle des créations d’artistes publiées dans le ELLE et ce, même si ceux-ci sont publiés à titre de publicité. La rédaction décline toute responsabilité concernant le contenu commercial.
Des beautés bucoliques aux regards charbonneux : les tendances maquillage de l’été jouent sur tous les fronts, et s’invitent sur toutes les peaux.
Des terres lointaines au devant de la scène : ce mannequin australien a fait une entrée fracassante en défilant pour des maisons prestigieuses telles qu’Alaïa et Saint Laurent.
YEUX EN OR
Envie d’éviter tout contact visuel ? Trop tard ! Ce printemps, les yeux ne passent pas inaperçus : l’or et l’argent frappent fort. Chez Loewe, Pat McGrath a osé les paillettes sur du fard métallique, pour un effet totalement éblouissant.
Bonne nouvelle pour celles qui redoutent le crayon à lèvres : les lèvres floutées font leur grand retour. La couleur s’intensifie au centre et s’estompe délicatement vers l’extérieur. Résultat ? Des lèvres subtilement floutées, comme si tu venais de savourer une glace ou, mieux encore, d’avoir partagé un baiser.
Les fleurs, uniquement en imprimés ? Ça ne nous suffit pas. Laissez-les fleurir autour de votre visage : dans vos cheveux, ou même directement sur votre peau. Chez Simone Rocha, le maquilleur Thomas de Kluyver a créé un masque floral saisissant à base de véritables œillets.
Louis Vuitton ! Loewe ! Miu Miu !
Fendi ! Ce mannequin jamaïcain a sans aucun doute été l’une des révélations de la saison.
Il y a une raison pour laquelle on reste fidèle au kohl : ça marche à chaque fois. Ce printemps, la cat-eye est partout. Optez pour le classique ou l’audacieux, flouté ou net, mat ou brillant... Tant que c’est noir.
Wet hair, don’t care ! Les mamans ne seront peut-être pas d’accord, mais c’est le moment de sortir avec les cheveux trempés — et même de le revendiquer. Ou alors, adoptez le look avec un peu de gel et de spray capillaire pour l’effet tout juste sortie de la douche.
le noir, le marron et le gris. Sur les paupières, en coin interne et sur les cils, il est temps de faire confiance aux couleurs.
Les ongles chromés font leur come-back, avec des finis métalliques qui apportent aux mains un éclat futuriste. Du silver glacé au rose gold, ils deviennent les accessoires incontournables de la saison.
Dolce & Gabbana rend hommage à la sexbomb italienne, avec des mannequins arborant des cheveux bouclés et platine, à la Madonna des années 90.
Il est temps d’alléger votre trousse de maquillage, ou de l’oublier complètement. Optez pour un look frais et naturel : une peau lumineuse, des lèvres presque nues et zéro mascara.
Longines revisite l’élégance à sa façon avec ses nouvelles Mini DolceVita en version bimatière.
De l’or jaune ou rose, un soupçon de diamants (ou pas), un cadran guilloché et des chiffres romains bleu chic… le tout dans un format mini mais maxi effet. À porter comme un bijou qui donne l’heure, ou une montre qui brille comme un bijou. Pourquoi est-ce qu’on ne l’a pas encore à notre poignet ?
On se le demande ! longines.com
Le vestiaire Liu Jo adopte un utility-chic tout en finesse : des pièces structurées, faciles à vivre, mais rehaussées de détails lumineux ou de transparences subtiles. Ici, la praticité ne rime pas avec banalité. C’est une élégance discrète, fonctionnelle, pensée pour accompagner les femmes dans le réel, sans compromis. Le glamour est confort !
Sac La Puffy, 159 €, liujo.com mode
Depuis le 10 avril, planqué dans les murs feutrés de TheMerode, öken est déjà un incontournable. Ici, on ne « sert pas des drinks », on les compose, dans un laboratoire à cocktails où la science vient se mêler au goût. La lumière est douce, la musique bien choisie (old school pour l’apéro, plus rythmée dès que la nuit s’allonge), les textures et les volumes pensés pour stimuler un peu plus que juste le palais. C’est le genre de lieu où on arrive pour tester un cocktail et où on reste pour l’ambiance, les rencontres, le sentiment très rare d’être au bon endroit, au bon moment.
Place Poelaert 6, 1000 Bruxelles.
Shosa - Meditations in Japanese Handwork', 40 €. lusterpublishing.com livre
Ringo Gomez-Jorge, journaliste et photographe, est passionné par le Japon. Au point de consacrer un livre aux artisans du Pays du Soleil levant. Il y raconte l’histoire d’un tisseur de bambou, d’un fabricant de tatamis, d’un céramiste, ou encore d’un moine zen. Le point commun entre tous ces portraits ? Leur « shosa », cette façon calme et réfléchie de se mouvoir, propre à la culture japonaise.
Après avoir fait ses armes chez Ganni et Botter, Isis Postel, talentueuse créatrice néerlandaise, lance enfin sa propre marque de chaussures : SCOTTI. Au programme, des silhouettes sculpturales, des matériaux innovants et une vision résolument féminine, portée par une communauté de femmes ambitieuses.
Mules, 289 €. scottisphere.com
New Balance revient avec une collection made in USA qui sent bon l’été : baskets iconiques en tons pastel, sweats bien coupés et des basiques qu’on a envie de porter tous les jours. Coup de cœur pour la nouvelle ligne femme, inspirée du sportswear vintage. Cool et wearable à l’infini !
newbalance.be mode
Boucles d'oreilles, Versace, 890 €
expo
Cartier s’invite au V&A à Londres dès avril prochain pour une expo comme un écrin : 350 pièces qui racontent comment trois frères ont transformé un atelier parisien en empire du désir. Entre les tiares portées par les reines (et Rihanna), les montres Crash nées dans le Swinging London et les colliers serpents tout droit sortis d’un rêve.
Infos et tickets sur vam.ac.uk
Mini sac, Erdem, 1650 €
sport
Notre adresse préférée pour transpirer, papoter, boire un café ? Studio Loba à Lasne est clairement devenu notre QG. Ici, vous pouvez pratiquer le yoga et le Pilates (sur tapis et reformer) en petits groupes, avec un réel suivi personnalisé, et une playlist bien rodée. Une adresse qui nous fait bouger ! studioloba.be
mode
Essentiel Antwerp revisite le pyjama d’été version couture. Rayures masculines, coupe oversize et popeline de coton s’allient à une dentelle blanche ultra-féminine, presque baroque. Un contraste assumé, entre douceur domestique et sensualité structurée. Résultat : un look à l’aise, affirmé, et délicatement irrévérencieux. On adore ! Chemise, 215 € et pantalon, 195 €. essentiel-antwerp.com
Chaque mois, le ELLE sélectionne pour vous un accessoire de premier ordre.
Des solaires dignes d’une diva dans « The White Lotus ». La différence, c’est que rien ni personne ne pourra nous faire bouger du transat. Des coups de feu ? On a rien vu, rien entendu.
Lunettes de soleil MO0131, 125 €, Max&Co.
Pendant la Milan Art Week, Liviana Conti a invité ELLE au MUDEC, dans l’Agora conçue par David Chipperfield, pour une immersion où la mode et l’art se rencontrent. Entre lignes épurées, volumes doux et imprimés subtils, la collection se dévoile comme un bel équilibre entre minimalisme italien et énergie créative. Un véritable moment d’inspiration.
livianaconti.com
mode
hotspot
À la fin du mois d’octobre, Amsterdam soufflera ses 750 bougies, et c’est l’occasion rêvée de découvrir la ville autrement. Pour un séjour chic et décontracté, Kimpton De Witt est l’adresse à retenir. Ce boutique-hôtel de luxe, qui mêle avec brio bâtiments du XVIIe siècle et design moderne, se situe à quelques pas du quartier Jordaan et de la gare centrale. Son atout ? Le Little House, une maison du XVIIe siècle, ancien refuge des enfants du dramaturge P.C. Hooft, aujourd’hui transformée en un lieu intime et original à l’intérieur de l’hôtel. L’ambiance se joue des contrastes, entre carreaux de salle de bain façon Delft, mur botanique et touches ludiques comme des tables en marbre rose ou des lampes en forme d’oiseaux. Côté cuisine, Celia, au premier étage, fait souffler un vent de fraîcheur californienne, avec un menu végétal et vitaminé, parfait pour une pause gourmande.
kimptonhotels.com
Sandales, Paris, Texas, 795 €
10 sérums en 1 la puissance de
lisse les rides raffermit repulpe
réduit les taches révèle l’éclat resserre les pores hydrate nourrit
répare
protège (2)
Obtenez 10 actions prouvées en un seul flacon de Super Serum [10]. Grâce à l’encapsulation microfl uidique, sa puissante formule à l’Acide Hyaluronique Naturel est infusée de plus de 3800 micro-billes(3) d’huiles végétales fractionnées. 1ère étape essentielle de votre routine, ce concentré d’exception vous offre une correction anti-âge intensive. LA PEAU FONCTIONNE COMME SI ELLE AVAIT 10 ANS DE MOINS . (4)
laboratoire N° 1 des soins d’origine naturelle en pharmacie et parapharmacie
accessoires
La créatrice d’accessoires et de bijoux Stephanie D’Heygere s’associe à l’artiste visuelle et photographe Petra Collins, fondatrice de la marque exclusive I’m Sorry pour SSENSE. Ensemble, elles signent une collection pleine de nostalgie, avec des colliers, boucles d’oreilles et bagues aux détails inattendus.
dheygere.com
accessoires
Quand les couleurs reprennent leurs droits, Meller signe le retour des lunettes de soleil qui font vraiment la différence. La marque barcelonaise dévoile une sélection printanière de ses best-sellers aux verres teintés (jaune, bleu, orange ou brun), comme une extension joyeuse du paysage. mellerbrand.com
atelier
Vous êtes un·e entrepreneur·e créatif·ve ou un·e pro de la beauté, les Trend Masterclasses de Katrien Meermans vont vous intéresser. Fondatrice de l’agence de communication Stille Bliksem à Gand, Katrien a un vrai flair pour les tendances, mais ce qui la distingue, c’est son approche humaine et authentique des connexions. En cinq sessions étalées sur un an, elle vous guide pour utiliser les tendances actuelles, avec le bien-être en fil rouge, dans le but de faire grandir votre marque. Ça commence en septembre 2025 !
Plus d'infos et inscriptions : stillebliksem.be
Guerlain joue la carte de la fraîcheur avec Rosa Verde, une nouveauté parfumée qui associe la douceur florale de la rose à la fraîcheur du concombre. Une création surprenante signée Delphine Jelk pour la collection Aqua Allegoria.
Chez Guerlain, la rose est une vieille amie. Mais ici, elle s’aventure hors des sentiers battus, portée par une note végétale rarement explorée en parfumerie : le concombre. C’est cette matière première, à la fois hydratante, croquante et surprenante, qui a inspiré Delphine Jelk. Elle l’a mariée à une rose tout en nuance, relevée d’un soupçon de menthe et d’une pointe de poire, pour signer une composition florale qui ne manque pas de fraîcheur, ni de gourmandise.
Rosa Verde ne cherche pas à impressionner. Elle préfère suggérer. À mi-chemin entre une rosée matinale et une infusion végétale, cette eau de toilette se porte comme un soin d’été : léger, sensoriel, presque intime. Elle évoque ces gestes de beauté simples mais efficaces – les tranches de concombre posées sur les paupières, le voile d’eau florale sur une peau échauffée – et les transforme en un sillage discret et apaisant.
Dès les premières notes, le parfum évoque un plongeon dans une eau claire. Le concombre croque, la rose réconforte, et le fond, composé de muscs blancs, apporte cette sensation de linge frais sur la peau.
Pensée pour les journées chaudes et les envies de légèreté, Rosa Verde ne s’enferme pas dans un genre. Elle peut être un parfum du matin ou un geste bien-être du soir. Elle peut être portée seule, ou en layering. Elle peut être oubliée quelques heures, puis redécouverte sur un poignet. Et c’est peut-être là tout son charme : une rose vivante, fraîche, végétale… et intemporelle.
La créatrice de bijoux Gille Peeters et l’influenceuse américaine Victoria Paris ont plus d’un point commun : elles partagent non seulement la même vision terre-à-terre de la vie, mais aussi… la même date d’anniversaire. Leur marque de bijoux, Tenfour, baptisée d’après ce jour qu’elles ont en commun, marque le début d’une nouvelle aventure. Une histoire inspirante, guidée par l’intuition, l’amitié et le « tall poppy syndrome ».
TEXTE ELODIE OUEDRAOGO PHOTOS VINCENT VAN DEN DRIES
Comment vous êtes-vous rencontrées ?
VICTORIA PARIS : « Un peu par hasard, en fait. Il y a quelques années, je voyageais seule à travers l’Europe. Après un passage à Amsterdam, un ami très proche, l’architecte d’intérieur Pieter Peulen, m’a poussée à aller à Anvers. Il m’a emmenée chez Fragille, une petite boutique de bijoux. J’y ai eu une conversation super sympa avec la vendeuse. Ce n’est que plus tard, en suivant la boutique sur Instagram, que j’ai compris que c’était Gille, la créatrice. On est restées en contact depuis. »
Cette rencontre a mené à une collaboration qui semble évidente aujourd’hui.
GILLE : « Ça a mis un peu de temps à se concrétiser. On s’est retrouvées à paris, sur une invitation de Victoria. Je voulais voir si notre lien à distance tenait la route en vrai. Et on s’est vite rendu compte qu’on était sur la même longueur d’onde. »
VICTORIA PARIS : « J’ai toujours aimé les bijoux, mais je n’ai jamais eu de formation ni d’expérience dans ce domaine. Je ne trouvais jamais une marque qui me parlait à 100 %, donc j’ai toujours eu ce rêve un peu secret de créer quelque chose moi-même. Quand j’ai demandé à Gille de collaborer, c’était presque comme une demande en mariage (rires). »
VICTORIA PARIS
Tout a commencé avec Fragille x Victoria Paris.
GILLE : « Avant de lancer Tenfour, on avait d’abord imaginé une collaboration plus classique entre Fragille et Victoria. On est parties de l’ADN de ma marque pour créer une collection capsule. C’était tout nouveau pour moi, ce format de collab’, et on n’avait aucune idée de ce que ça allait donner. Je fabriquais chaque bijou à la main, et j’en ai emporté un maximum avec moi quand on a ouvert notre pop-up à New York pour le lancement. »
VICTORIA PARIS : « On a failli ne jamais y arriver, d’ailleurs. Juste avant l’ouverture de la boutique, on voulait se faire un spray tan. Pour réserver, il fallait le passeport de Gille. Et là, non seulement j’ai découvert qu’on était nées le même jour, mais surtout que son passeport n’était plus valide (rires). Résultat : Gille est arrivée à New York avec un jour de retard. »
Aujourd’hui, vous dirigez une entreprise à deux. En théorie, faire du business avec ses ami·es, c’est plutôt déconseillé, non ?
GILLE : « J’ai longtemps détesté l’idée de bosser avec des amis. Mais avec Victoria, c’est différent. On se complète vraiment. »
VICTORIA PARIS : « On a toutes les deux un vrai esprit business, mais on fonctionne comme le yin et le yang. Moi,
GILLE
je stresse pour à peu près tout, alors que Gille reste toujours d’un calme olympien. C’est quelque chose que j’admire énormément chez elle. Elle se concentre sur une chose à la fois et elle est toujours sûre d’elle à 100 %. Quant à moi, mon côté très direct – typiquement américain – est un atout maintenant qu’on codirige Tenfour. Quand on mène une équipe, il faut savoir dire les choses clairement. »
On vous voit aussi poser dans vos propres campagnes. Un choix assumé ?
VICTORIA PARIS : « Tenfour n’est pas une marque anonyme. Elle nous ressemble vraiment. Au départ, on pensait s’adresser à un public plus jeune, mais on a rapidement revu ça. Nos bijoux, on les imagine comme des pièces intemporelles, de vrais investissements. »
GILLE : « On crée uniquement des choses qu’on aime et qu’on porterait nousmêmes. C’est notre seule vraie règle. Quand on suit son instinct, on ne se trompe jamais. Au début, je pensais rester dans l’ombre, être une partenaire silencieuse dans Tenfour. Mais Victoria m’a poussée à me montrer davantage. »
VICTORIA PARIS : « Ah, le fameux “tall poppy syndrome”. En Amérique, on célèbre ses réussites, alors qu’en Europe, on est plus dans la retenue. L’idée, c’est de trouver un juste milieu. »
Des choses plus dures à gérer parfois ?
VICTORIA PARIS : « Le décalage horaire et le fait qu’on vive sur deux continents, forcément, ça complique un peu les choses. On ne peut pas passer chez l’autre après le boulot pour faire le point. »
GILLE : « Et il ne faut pas oublier qu’on a aussi nos autres engagements à côté. Heureusement, j’arrive à passer de Fragille à Tenfour sans difficulté, parce que ce sont deux univers très distincts. Je ne travaille pas du tout de la même façon pour l’un et pour l’autre. »
Vous rêvez de quoi pour la suite ?
GILLE : « On essaie de ne pas trop se projeter. Peut-être qu’un jour, on aura notre propre boutique… Mais pour l’instant, ce qui compte, c’est de construire une communauté – des femmes et des hommes qui, on l’espère, se reconnaissent un peu en nous. »
VICTORIA PARIS : « Tu sais ce qui serait vraiment cool ? Que Tenfour nous survive. Qu’un jour, on dise juste que deux femmes se sont rencontrées par hasard, et que ça a donné naissance à cette marque. »
Après 12 ans de recherche, Yves Rocher dévoile Lift Pro-Collagène, une gamme anti-âge ultra-performante qui puise son pouvoir dans la nature.
Chez Yves Rocher, la nature a toujours été une source infinie d’inspiration et d’innovation. La marque franchit un cap avec Lift Pro-Collagène, sa nouvelle gamme anti-rides qui allie science et botanique pour une peau visiblement plus ferme et rebondie. Son secret ? La Ficoïde Glaciale, aussi appelée “Plante de Vie”, un véritable prodige adaptogène venu du désert sud-africain et désormais cultivé à La Gacilly, en Bretagne, terre natale d’Yves Rocher.
LES POUVOIRS DE LA FICOÏDE
Capable de résister aux conditions extrêmes tout en conservant sa vitalité, la Ficoïde Glaciale stimule naturellement la production de collagène de 55%* et d’acide hyaluronique de 93% dans la peau. Yves Rocher l’a associée à un complexe exclusif de collagène végétal et d’acide hyaluronique d’origine naturelle pour offrir à la peau un véritable boost de jeunesse.
Avec Lift Pro-Collagène, Yves Rocher réinvente l’anti-âge en une routine ciblée et ultra-efficace. Parce qu’on veut du visible et du concret, Yves Rocher promet des résultats mesurables : La Crème de Jour Repulpante et la Crème de Nuit Liftante boostent fermeté et hydratation de la peau, jour après jour. Le Sérum Liftant, véritable shot tenseur, réduit les rides profondes de -32% en 4 semaines**. Le Soin Regard Anti-Poches défroisse le contour de l’œil pour un regard frais et reposé. Le Concentré Double Action, alliance de la Ficoïde Glaciale et du Bakuchiol***, resserre les pores et lisse le grain de peau pour un effet “peau neuve” en un mois. Enfin, le Grand Soin Anti-Rides Intense, ultime allié jour et nuit, cible toutes les rides, même les plus marquées, pour une peau repulpée, lisse et intensément nourrie.
* *Tests in vitro. **Scorage clinique sur 15 cas. Résultat après 4 semaines, application bi-quotidienne.***Alternative naturell e au Rétinol, test in vitro sur actif.
Grégory Escouflaire • Hélène Laloux • Barbara De Munnynck musique
On va pas se mentir : c’est probablement le plus beau « coffee (music) table book » de 2025, et il est consacré aux 75 ans d’Atlantic Records, pour rappel l’un de plus grands labels de tous les temps, sans qui des légendes de la soul et du jazz comme Aretha Franklin, Otis Redding, John Coltrane n’auraient sans doute pas connu un tel succès. En 462 pages c’est en fait (presque) toute l’histoire de la musique populaire, de Ray Charles à Cardi B en passant par Led Zeppelin et Coldplay, qui nous est ici racontée. Et les photos, signées (entre autres) Annie Leibovitz, Lee Friedlander ou encore David LaChapelle, sont juste dingues. « Pure Magic » (comme l’écrit Bruno Mars dans l’intro), bref un « must-have » pour tout mélomane qui se respecte.
Chicago, 1978. Julia a grandi dans une famille soudée, aînée de quatre filles dont les vies sont solidement entrelacées. William est un garçon solitaire qui ne voit de sens qu’au sein de son équipe de basket. Chez les Padavano, il trouve l’amour familial qu’il n’a jamais reçu. Entraîné par Julia vers un avenir radieux, le jeune homme va cependant être rattrapé par les blessures de son enfance, causant des dommages irréversibles mais ouvrant également de nouvelles possibilités pour les quatre sœurs. Avec « Les Bien aimés », Ann Napolitano nous offre une fresque poignante sur la sororité, l’amour et la transmission. Editions Les Escales
« 75 Years of Atlantic Records » (Taschen), en librairie et au Taschen Store Brussels (Sablon) –taschen.com
Tote bag Pastel Dreams, Apm Monaco, 85 €
Abby : comme un prénom qui invite à la rencontre, et qui renvoie bien sûr à l’abbaye, celle de Groeninghe qui accueille ce nouveau musée d’arts plastiques, situé donc en plein cœur de Courtrai. Un musée qui se veut vivant, ludique, en prise directe avec le monde et que les visiteurs peuvent s’approprier : autant dire un musée d’aujourd’hui, qui sort l’art de ses white cubes et l’inscrit dans la vie, la vraie. Pour son lancement Abby a demandé à Rinus Van de Velde, l’enfant terrible de l’art contemporain flamand, d’investir le « Living », l’un des nombreux espaces d’exposition. Autre rendez-vous : « F**klore. Reinventing Tradition », ou le regard, forcément féroce et férocement poétique, de 37 artistes (dont Wim Delvoye, Kasper Bosmans, Dennis Tyfus,…) sur notre folklore et nos rites et croyances… Et que dire du bâtiment designé par le bureau d’architecture
Barozzi Veiga : une splendeur. Aangenaam, Abby !
Abby Kortrijk, Begijnhofpark, Courtrai – abbykortrijk.be
« Il n’est pas de hasard / Il est des rendez-vous / Pas de coïncidence », chante Daho sur son magnifique « Ouverture », et en écoutant « The Joy of Coincidences », le (très, très) bel album de Bianca Steck, on se dit qu’on en a de la chance : de l’avoir découverte, oui, par hasard justement…
A moins donc que les lois de l’attraction aient réussi leur coup – de foudre : en douze chansons comme autant d’invitations à contempler ce qui nous entoure, Bianca Steck réussit à nous faire oublier ce monde qui déraille (« Going Astray ») et qui se vautre dans la vulgarité (« Old Fashioned Parade »). Basée depuis 3 ans à Bruxelles, cette singer-songwriter née à Barcelone dépeint notre simple quotidien avec une pudeur et une délicatesse qui rappelle autant Modiano (« The City, Poem ») qu’Emilíana Torrini (ce timbre).
Un peu de harpe, de violoncelle, du piano, et des mélodies qui donnent envie de se poser, enfin : ça fait vraiment du bien.
« The Joy of Coincidences » (Unday Records) – en concert le 15 mai à De Roma (Anvers) et le 25 mai à l’AB (Bruxelles) - @bianca.steck
Sweat crop, Recrenational habit, 125,95 €
Nichée en plein cœur d’Uccle, entre les parcs Brugmann et Montjoie, la villa des van Buuren est sans aucun doute l’un des secrets les mieux gardés de la capitale… Et pour cause : il s’agit en fait d’un « conservatoire vivant » et d’un jardin remarquable à l’anglaise, qui célèbre cette année le 50e anniversaire de son ouverture au public. Pour la petite histoire, la maison aurait été construite en 1928 autour des œuvres accumulées par le couple, et pas l’inverse. Et on peut y admirer de vrais chefs-d’œuvre : un Permeke au-dessus de la cheminée, un piano ayant appartenu à Satie, 32 Van de Woestyne (monsieur était son mécène), une des deux copies de “La Chute d’Icare” de Brueghel l’Ancien (l’original a disparu),… En attendant une série de « restaurations ambitieuses » (du mobilier, des infrastructures d’accueil, du jardin,…), le Musée & Jardins van Buuren propose une expo inédite « autour » de l’Art Déco (qui lui fête ses 100 ans), avec une sélection de sculptures de l’entre-deux-guerres signées Rik Wouters, Joël et Jan Martel, Oscar Jespers ou encore Ossip Zadkine. Autant dire qu’une telle expo prend tout son sens dans l’écrin paysager et architectural de cette maison d’exception. Ou comment se replonger dans l’avant-garde de l’Art Déco, comme si vous y étiez.
« Around Art Déco. Sculptures de l’entre-deux-guerres », Musée & Jardins van Buuren (Bruxelles), jusqu’au 28 septembre – museumvanbuuren.be
Les femmes ukrainiennes ne se laissent pas faire. Les féministes radicales du mouvement FEMEN (connues pour leurs actions seins nus) le prouvent depuis 2008. Avec « Oxana », la réalisatrice française
Charlène Favier rend hommage à Oxana Shachko, fondatrice de FEMEN et artiste. Son père, au chômage, a accidentellement brûlé la maison familiale. Le pope (prêtre de l’Église orthodoxe) qui lui a appris à peindre était surtout motivé par l’argent. Oxana comprend alors qu’elle ne peut faire confiance qu’aux femmes et que pour changer le monde, il faut d’abord capter l’attention. Portrait d’une excentrique passionnée, qui a payé un lourd tribut pour une célébrité aussi fulgurante qu’éphémère.
Au cinéma le 7 mai.
Dès la première visite, Muriel Boselli tombe sous le charme d’une petite maison en Bourgogne, nichée dans une bourgade qui a vu grandir l’illustre écrivaine Colette. Dans La conquête de l’espace, elle décrit son apprivoisement de ces pièces biscornues, de la nature environnante, et son intégration à la vie du village. Au fil des mois, l’autrice s’autorise à y déployer son désir d’écriture, en convoquant influences littéraires et histoire familiale pour repousser la peur et se décider, enfin, à prendre de la place. Editions La Tribu
Quand le corps d’un homme est retrouvé dans un chalet au cœur d’une des rares forêts d’Islande, Elma entame une enquête sur la communauté locale, et déterre peu à peu des secrets enfouis un quart de siècle auparavant, après une colonie de vacances ayant tourné au drame… On est directement happée par ces Enfants qui blessent, tandis que l’inspectrice d’Eva Björg Ægisdóttir nous entraîne à la chasse aux indices dans la petite ville d’Akranes, où le passé peut à tout moment revenir mordre ses habitants… Editions La Martinière
On part en balade !
Gourde, Stanley, 45 €.
expo
Un festival qui mêle nature et art contemporain, dans un dialogue fécond et en mouvement, puisque les œuvres in situ (sur le domaine du château d’Ooidonk, près de Deinze, sur les bords de la Lys) seront déplacées au fil de l’été, en totale harmonie avec le vivant : c’est ça l’ADN de l’Ooidonk Art Festival. Plus de 40 artistes (dont Pol Bury, Florian Tomballe, Sofie Muller, Jan Fabre) seront ainsi exposés au gré de la saison qui change, tel le vent qui souffle et les « prés roux » qui brûlent « sous la clarté des cieux » (Émile Verhaeren, « La Lys »). Une autre façon d’envisager l’art et son environnement, « comme un mouvant bienfait » pour nous tenir serrés : en osmose.
Ooidonk Art Festival, château d’Ooidonk (Deinze), du 17 mai au 31 août ooidonkartfestival.be
Depuis l’enfance, Joy Womack rêve d’une carrière de danseuse au Bolchoï. Lorsqu’elle s’installe à Moscou à l’âge de quinze ans, elle semble prête à tout – au grand désespoir de sa famille américaine – pour décrocher une place dans cette institution prestigieuse. Mais pour obtenir les grands rôles, Joy doit aller encore plus loin, franchir toujours plus de limites. Au point que même « l’étrangère » (incarnée avec justesse par Talia Ryder) et sa professeure russe (jouée par Diane Kruger) finissent par penser : F*ck le Bolchoï. « Joika » s’inspire d’une histoire vraie et baigne dans une esthétique froide, aux cinquante nuances de gris. Une palette bien choisie pour représenter ce monde impitoyable de la danse classique, montré ici dans toute sa cruelle splendeur. Au cinéma le 30 avril.
Passage du Nord 5 - 1000 Bruxelles www.arachne.brussels
Le monde change, et la musique - son écoute, sa création et sa consommation - aussi. C’est le constat que dresse le festival Les Nuits Bota, qui a décidé, après 31 éditions, de revoir sa copie et de bousculer les meubles… Et tu parles d’un nettoyage de printemps : nouvelle formule « all access » avec un ticket unique tous les soirs, une nouvelle scène en plein air (la « foutain stage ») imaginée par le collectif d’éco-designers Rotor, de nouveaux espaces de détente et de restauration, de l’art immersif invitant à la contemplation, bref un désir d’harmonie, une volonté d’offrir à toutes et tous un expérience « globale et agréable » à mille lieues des mégafests à l’ancienne… Et quid de la centaine d’artistes/groupes programmés pendant ces dix Nuits réinventées, dont chacune se veut consacrée à un univers musical bien ciblé mais pas du tout borné (en gros la french pop, le hip hop, l’électro, le folk, le rock dur, l’expé,…) ? Jugez plutôt (en vrac) : Greentea Peng, Yoa, Stereolab, Alabaster Deplume, Dalí, Adèle Castillon, The Jesus Lizard, Michelle Gurevich, Kap Bambino, Zeal & Ardor, Azealia Banks, Theodora, Vendredi sur Mer, Krisy, Julie Rains et on en passe et des meilleur·es. Nuits-de-fo-lie !
La dessinatrice la plus cynique du moment s’appelle Salomé Lahoche. Même pas trentenaire, elle en est déjà à son troisième livre, et n’en finit pas de nous faire pleurer de rire avec ses strips mêlant récits personnels bourrés d’autodérision et commentaires de l’actualité. « Peur de mourir mais flemme de vivre » est un mélange étonnant d’absurde et de profondeur, où l’autrice explore les thèmes de la sobriété, du féminisme et de la vie de jeune artiste dans un monde qui part dans tous les sens. Ultra rafraîchissant. Editions Exemplaire
Les Nuits Botanique, Bruxelles, du 15 au 25 mai, lesnuits.be
Partir en sac à dos à 17 ans avec son père et son meilleur ami ? Sam accepte, parce qu’elle est une fille « raisonnable ». Même pendant la randonnée, c’est elle qui joue les médiatrices. Jusqu’au moment où sa confiance prend un sérieux coup. « Good One » est un premier film délicat et maîtrisé sur une adolescente qui décide d’arrêter de faire plaisir à tout le monde – en salle à partir du 14 mai.*** Deux inconnus, incarnés par Margot Robbie et Colin Farrell, se lancent dans « A Big Bold Beautiful Journey » – un titre qui annonce la couleur. Une base intrigante pour un film qui revisite la comédie romantique en y ajoutant une touche de fantastique – à découvrir dès le 7 mai.*** On ne court pas au cinéma pour n’importe quel film d’horreur. Mais quand Danny Boyle (« Trainspotting ») et Alex Garland (« The Beach ») unissent leurs forces pour « 28 Years Later » – la suite tant attendue de leur classique « 28 Days Later » (2002) sur les virus de rage et la quarantaine ? Là, on y va sans hésiter – sortie prévue le 18 juin.
Directeur : David Michels
Patrick Haudecœur et Gérald Sibleyras
Ivan Calbérac
Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière
Sébastien Blanc
Boris Vian
Sébastien Blanc et Nicolas Poiret
Hors abonnement :
Agatha Christie
Guérin
Après treize éditions hivernales à Liège, les étoiles prennent leurs quartiers d’été à Bruxelles.
Le 3 juillet 2025, la prestigieuse salle Henry Le Bœuf de Bozar accueillera les toutes premières Estivales de la Danse – un gala unique, pensé comme une parenthèse enchantée, où les plus grands noms de la danse classique et contemporaine se retrouvent le temps d’un soir.
À l’origine de ce projet ambitieux, Marie Doutrepont, fondatrice passionnée, ne cache pas son enthousiasme : « C’était une idée que j’avais en tête depuis quelques années. Bruxelles permet d’aller chercher d’autres partenaires, une autre visibilité… Mais surtout, j’avais envie d’ouvrir un nouveau chapitre, sans abandonner Liège. » Et ce chapitre bruxellois s’annonce déjà grandiose. La salle Henry Le Bœuf, avec son acoustique exceptionnelle et ses allures de palais doré, offre un décor à la hauteur de cette ambition : faire vibrer le public, provoquer l’émerveillement, inviter à la déconnexion. Mais attention, ici, pas de programme annoncé à l’avance. C’est l’une des signatures fortes du projet. « Je veux que les spectateurs se laissent surprendre, qu’ils arrivent sans attentes précises, juste avec l’envie de ressentir. Qu’ils découvrent que le contemporain peut être bouleversant, que le classique peut encore émouvoir. » Le spectacle est conçu comme
un voyage sensoriel où se mêlent extraits de grands ballets, créations contemporaines, duos puissants et pièces plus introspectives. Le tout pensé pour toucher autant les néophytes que les passionnés. Marie Doutrepont nous glisse une confidence : le public bruxellois aura le privilège de découvrir une pièce de Benjamin Millepied, d’une durée de 14 minutes, accompagnée en live par un pianiste de la Chapelle Musicale. Une rareté précieuse, doublée d’un grand moment d’intensité. Autre temps fort annoncé : un grand pas de deux de Maurice Béjart, clin d’œil au génie chorégraphique qui traverse les générations.
Autour de ce cœur battant qu’est la scène, une expérience VIP immersive attend les spectateurs : dîner gastronomique dans la Rotonde de Bozar, coupes de champagne et placement dans le Carré Or… On est ici dans une approche totale de la soirée, un art de vivre le spectacle. « Je veux que les gens vivent une vraie parenthèse. Qu’ils oublient le quotidien, qu’ils se laissent porter par les corps, la musique, les émotions. Qu’ils repartent avec quelque chose en eux. » Dans le public, certains auront les yeux brillants. À l’image de Thomas Docquir, premier danseur à l’Opéra de Paris, qui se souvient avec émotion de son passage aux Hivernales. « C’était la première fois que je dansais à nouveau en Belgique depuis mon départ à 12 ans. J’étais très ému. Ma mère avait réservé 50 places (rires) ! Danser ici, c’est fort. Et les galas, c’est magique pour nous aussi : on rencontre des artistes d’ailleurs, on échange, on apprend. »
Un soir, une ville, et les étoiles pour témoins. La billetterie est ouverte. Reste à choisir : simple spectateur, ou voyageur prêt à s’abandonner à la beauté du mouvement ?
Rendez-vous le 03/07/25 à Bozar. Infos et réservations Estivales.eu
Angèle PATH MCGRATH Matières Fécales SI LA SOCIÉTÉ RENDAIT LES FEMMES MALADES ?
Elle parle doucement, mais avec cette intensité typique des gens qui pensent en même temps qu’ils ressentent. À presque trente ans, Angèle n’a rien perdu de sa voix, mais elle semble l’avoir déplacée. Plus profonde, plus basse, plus ancrée. Depuis la fin de sa tournée marathon, la chanteuse belge s’est accordé un luxe rare : le silence. Elle revient là où on ne l’attendait pas tout à fait – dans un sillage floral et éclatant, égérie de Chance Eau Splendide de Chanel. Une collaboration pleine de sens pour une artiste qui voit dans la chance un moteur d’élan.
TEXTE
MARIE GUÉRIN PHOTOS JULIEN VALLON
Pour une chanteuse belge, devenir égérie d’un parfum Chanel, ce n’est pas rien. Est-ce que tu crois à la chance ?
Grande question. En ce qui me concerne, je ne pourrais pas ne pas y croire. Ce serait fou de dire que ça ne me concerne pas. Il y a des moments dans ma vie où j’ai juste eu de la chance. Rien qu’à voir le pays dans lequel je suis née : pas en guerre, avec des parents aimants, pas de soucis de santé ni financiers. C’est une immense chance. Ensuite, il y a aussi la chance qu’on crée, qu’on va chercher. Parfois, des opportunités arrivent et il faut suivre son instinct. Ce que je crois, c’est qu’on ne prend jamais vraiment de mauvaise décision sauf si on ne décide rien. Le vrai danger, c’est la paralysie. Se lancer, c’est déjà se donner une chance.
L’instinct, c’est ta boussole ? Oui, et il me trompe rarement. Quand j’ai commencé, je faisais tout à l’instinct. J’ai toujours voulu faire des choix qui me ressemblent. Un exemple tout bête : la pochette du premier album. On avait fait toute une série de photos, pensé à un concept. Et puis cette photo de moi petite, sur un fond bleu... C’était ça. Plus fort que tout. Les gens autour de moi n’étaient pas tous convaincus. Mais j’avais trop à dire pour ne pas suivre ma propre voix.
Il y a cinq ans, tu disais dans nos pages que « personne n’est totalement libre, mais qu’il faut s’en rapprocher ». Est-ce que tu sens que tu t’en es rapprochée ?
J’ai pris une vraie pause, aussi médiatique. Parce que l’œil médiatique n’est pas toujours juste. Et j’avais besoin de me reconnecter à qui j’étais, en dehors de cette grande image que je m’étais construite. Est-ce que j’ai réussi ? Je ne sais pas. Ce serait trop facile de dire que plus rien ne m’atteint. Mais je sens que j’avance. Je crois que je fais ce métier aussi par besoin de reconnaissance. J’aimerais arriver à ne le faire que pour l’amour de l’art. Et ça, c’est un chemin.
Tu as composé la musique de la campagne Chance. Une première expérience dans la musique de film. Une envie de te réinventer ?
C’était un exercice passionnant. Faire une chanson de 30 secondes, répondre à une demande, rentrer dans des contraintes... Moi qui décide de tout dans mes projets, c’était nouveau. Et étonnamment libérateur. Parce qu’on peut s’amuser dans un cadre.
J’ai adoré travailler avec Jean-Pierre Jeunet. Concernant le fait de me réinventer, depuis toujours, j’aime créer de mes mains. Petite, je faisais de la couture, je dessinais. J’avais des visions très artistique et un peu plastique de ce que je faisais en musique. Je vois des couleurs dans les notes, j’ai toujours eu cette perception instinctive. Tout ça est lié. La musique est devenue le chemin principal, mais il y a plein d’autres chemins qui peuvent habiller cette musique.
Tu dessines toujours ?
Oui, dans mes carnets. J’adore dessiner les gens, ce qui peut être un peu gênant parce que parfois ils ne savent pas pourquoi je les regarde intensivement (rires). Je dessine mieux quand je ne suis pas concentrée dessus.
La chance, c’est aussi le mouvement, la transformation. Est-ce qu’Angèle est encore en train de changer ?
C’est marrant que tu parles d’Angèle à la troisième personne, parce que c’est justement la question que je me pose en ce moment. Bien sûr que c’est moi, mais à quel point ? Je vais de nouveau parler comme Jean-Claude Van Damme (rires), mais je dirais que la version de moi que je suis redevenue – ou que j’ai retrouvée en m’éloignant des projecteurs – m’a permis de redonner de la place à une Angèle plus intérieure, plus vulnérable, qui avait besoin de vivre autre chose que la scène et le métier
Combinaison, collier, ceinture-bijou et Mary Jane, Chanel.
Brassière, jupe, collier et ceinture, Chanel.
Aujourd’hui, je cherche à équilibrer ces deux parts. C’est une question qui m’habite depuis toujours : comment être heureuse et épanouie en étant artiste et connue ? Comment ne pas tout miser sur l’adrénaline de la scène pour se sentir vivante ? Comment faire une vraie place au reste – à la vie, tout simplement ?
Alors oui, c’est toujours moi. Ce n’est pas une Angèle fictive ni une projection. Mais je sens que j’évolue encore, dans tous les domaines. La grande bascule, pour moi, ça a été de ralentir. De revenir
à quelque chose de plus sincère, aussi bien personnellement qu’artistiquement. Aujourd’hui, je fais de la musique pour le plaisir de créer, pas pour répondre à une attente. J’ai monté mon label pour ça : pour avoir la liberté d’avancer à mon rythme. Et je crois que mon public comprend cette démarche. Ça me touche profondément. J’ai envie de leur offrir la meilleure musique possible. Mais pour ça, il faut du temps, de l’implication, et c’est exactement ce que je suis en train de construire maintenant.
Tes chansons ont souvent parlé de liberté, de cœur, d’émancipation. Est-ce que tu ressens aujourd’hui l’envie d’aller ailleurs ?
Peut-être. Mais je crois que j’écris toujours sur ce qui m’inspire dans ma vie. Et ces sujets-là sont tellement ancrés en moi... Je pense que je reviendrai toujours à eux.
Dans « Nonante-Cinq », tu parlais beaucoup d’introspection, de recherche d’équilibre. Tu l’as trouvé, cet équilibre ?
Je crois que ça va mieux qu’avant. J’y mets beaucoup d’attention. Mais le chaos reste présent, autour de nous et parfois en nous. J’ai appris à vivre avec un joli chaos – celui de la tournée, de la création. Et puis j’ai construit une bulle, un espace plus calme, plus doux. Je crois que même si je redeviens plus exposée un jour, j’aurai besoin de garder ce noyau apaisé.
Est-ce que tu t’imagines un jour écrire pour d’autres, produire, réaliser ?
Oui, j’adorerais. Mais ça demande du temps, et de la concentration. Il faut savoir se mettre au service d’un autre artiste, se décaler. C’est un exercice que j’aimerais explorer plus tard.
À vingt ans, tu chantais « Balance ton quoi ». Et à trente ? Qu’est-ce que tu voudrais dire aux filles d’aujourd’hui ?
Je n’ai pas de phrase toute faite. Mais j’ai toujours les mêmes valeurs. L’ouverture, le respect, la tolérance. Et l’envie d’en faire quelque chose de positif, de créatif, de joyeux. J’aime que cette campagne raconte aussi ça.
On a besoin de bulles. De légèreté. De danse et d’imaginaire.
ÉQUIPE DE PRODUCTION - Maquillage : Ruby Mazuel pour Chanel Beauty. Assistante stylisme Iliana Kasongo. Coiffure : Rudy Marmet. Manucure Alexandra Janowski. Réalisation : Hortense Manga
Maquilleuse star des défilés les plus audacieux et des couvertures de magazines emblématiques depuis 25 ans, cette Britannique animée par l’exploration cosmétique a changé le visage de la beauté.
Elle a signé les légendaires visages laqués de poupées du dernier show de John Galliano pour Maison Margiela, et joue avec McQueen, Loewe, Dior, Prada, Versace, Valentino, Burberry, Givenchy, Gucci, ou Yohji Yamamoto la partition d’une harmonie esthétique évolutive. Ultra-influente, Pat McGrath réinvente les codes du luxe en beauté. Elle a lancé sa propre marque, Pat McGrath Labs, en 2015, a été nommée rédactrice beauté du « Vogue UK » deux ans plus tard. Au printemps dernier, elle a collaboré en tant que directrice artistique à la conception de la première ligne de cosmétique de la Maison Louis Vuitton, après avoir déjà inspiré celles de Dolce & Gabbana, Gucci et Armani. Entre deux séances de shooting, elle a bien voulu ralentir quelques minutes pour nous, le temps d’un échange d’idées métaphyso-cosmétiques.
« Ma vocation remonte à l’enfance. J’observais la façon dont ma mère se préparait. Je revois son rituel, sa grâce. Elle avait cette manière incroyable de se transformer d’une simple touche de poudre ou de rouge à lèvres. C’est la première image qui me vient quand je pense au maquillage : la beauté comme pouvoir, comme transformation. » Dès son plus jeune âge, elle fabriquait déjà ses propres produits : « J’ai toujours eu la passion de l’expression et de l’expérimentation. J’ai grandi entourée de femmes fortes et belles qui utilisaient le maquillage non seulement pour se sublimer, mais aussi pour s’exprimer. En créant aujourd’hui des produits emblématiques, rouges à lèvres MatteTrance et palettes Mothership Artistry, j’ai l’impression de boucler la boucle. » Pour cette analyste attentive des bouleversements de l’époque, la beauté est en constante évolution, et c’est même ce qui la rend si excitante : « Je l’ai vue passer du minimalisme mat au glamour maximaliste, et inversement. C’est pourquoi je crée tous mes produits pour permettre à chacun∙e de passer du subliminal au subversif. Il y a un revirement dans les tendances et les looks imposés aux gens, qui sont désormais dictés par les consommateurs eux-mêmes, ce qui est incroyable. Nous célébrons plus que jamais l’individualité et l’expression, et c’est une évolution puissante. »
Cosmétologie et sociologie
Comme la mode qui témoigne des réflexions de la société, qui les inspire et parfois même les provoque, selon Pat McGrath, adoubée par la reine Elizabeth II « Dame de l’Empire Britannique pour services rendus à l’industrie de la mode, de la beauté et de la diversité » (une première dans sa profession), l’industrie des cosmétiques peut influencer la tolérance et la diversité : « La représentation, c’est tout. Le make-up devrait s’adresser à
L' iconique maquillage surréaliste de porcelaine glacé du défilé Maison Margiela - Collection Artisanale a été réalisé avec le masque Skin Fetish : Glass 001 Artistry.
tout le monde : à chaque teinte de peau, à chaque identité, à chaque histoire. Je me souviens que quand j’étais plus jeune, je devais mélanger mes propres couleurs de fond de teint. C’est ce qui m’a motivée à en créer un qui convient à tous les tons et sous-tons. Quand on se reconnaît dans des campagnes, dans l’offre de produits et jusque dans l’art, ça change la façon dont on perçoit notre place dans le monde. La beauté permet d’inclure, d’élever et de donner du pouvoir. »
De même que le vêtement peut devenir politique, pour la make-up artist aux produits sold out en quelques secondes à chaque lancement, le maquillage est porteur de messages : « Avoir la liberté de se présenter selon ses propres termes est déjà un acte radical. Chaque lèvre soulignée, chaque visage nu, chaque floraison artistique peuvent devenir une déclaration. Tout comme la mode, la beauté offre un miroir à la société et parfois, elle le brise com-
plètement. » En janvier 2024, le show de la Collection Artisanale (Haute Couture) de Maison Margiela a plongé les spectateurs dans l’univers victorien d’un Jack Maquilleur jouant des codes fantasmés d’un Londres pluvieux transposé à Paris et peuplé de poupées de cire, poupées de passion. Les mannequins, corsetées volontaires incarnant des créatures magnifiées échappées des bas-fonds, visages de porcelaine luisants reflétant les fruits des amours surréalistes de Charles Dickens, de Victor Hugo et de John Galliano, arboraient à même la peau un masque naturel glacé imaginé par Pat McGrath. « Tout a commencé par une conversation avec John qui imaginait des poupées en porcelaine s’animer au bord de la Seine à Paris, sous le clair de lune. Nous voulions créer quelque chose d’absolument inédit, et cette peau de verre, lumineuse et surnaturelle, semblait éthérée. Il a fallu plus de 340 essais pour parfaire cette vision, grâce à un processus de superposition et de construction, jusqu’à obtenir ce fini transcendant qui capte la lumière. Lorsque les mannequins ont défilé sur le podium, leur peau avait cet éclat sublime et laqué qui a littéralement happé le monde de la beauté dans ses traces. Une fois ce look créé, j’ai voulu le mettre en bouteille pour que tout le monde puisse l’utiliser. C’est ainsi que mon masque Skin Fetish : Glass 001 Artistry est né. »
C'EST INTIME,immédiat ET PERSONNEL
Dame McGrath s’ingénie depuis le début de sa carrière à repousser les limites, tant sur les plans technique et créatif qu’émotionnel : « Qu’il s’agisse d’utiliser des matériaux non conventionnels ou de promouvoir des nuances inclusives, mon objectif a toujours été de créer sans limites et de célébrer la beauté sous toutes ses formes, infinies. » Pour elle, la beauté ne connaît pas de genre, et n’en a jamais connu : « Je crois que l’avenir est fluide, que le maquillage ne doit pas être confiné dans des catégories, mais défini par la créativité et la liberté. Nous entrons dans une ère où chacun est invité à explorer et à définir la beauté selon sa propre loi. » Une tendance qui s’annonce pérenne, alors même que l’industrie des cosmétiques a pour habitude de multiplier les lancements : « C’est parce que la beauté vit dans l’instant. C’est intime, immédiat et personnel. Les gens expérimentent plus librement en matière de beauté que de mode. Les médias sociaux accélèrent encore le mouvement, mais c’est cette réinvention constante qui rend la beauté si palpitante. »
Peau raffermie dés la 1ère application* 6% Niacinamide + Acide hyaluronique
*Test en vie réelle, 71 sujets, 1 application par jour **Test ex vivo
DISPONIBLE EN PHARMACIE ET PARAPHARMACIE
Cranes rasés et maquillages immodérés, Hannah Rose Dalton et Steven Raj Bhaskaran revendiquent une esthétique radicale et subversive, qui exprime leur absolue sensibilité à toutes les formes d’humanité.
TEXTE ELISABETH CLAUSS
IIls viennent de présenter leur première collection de mode à Paris, interprétation parfaite de l’univers du tailleur extrapolé. Comme leurs talons en forme de griffes, leurs racines plongent respectivement en Nouvelle-Zélande et en Guyana, mais ils se sont rencontrés à Montréal où ils ont étudié la mode. Pour développer leur marque de prêtà-porter Couture qu’ils ont baptisé Matières Fécales, comme leur collectif créatif, ils viennent de s’installer à Paris. Par leurs tenues qui puisent dans le mouvement gothique, leurs traits unifiés à l’extrême, leurs yeux ultra-charbonneux couverts de lentilles totales et leur bouche qui, même fermée, lance un cri, ils se donnent des allures de créatures, poussent la façon dont ils se présentent au monde jusqu’aux confins du drame victorien.
« Ma mère vient du Guyana près du Brésil et mon père du Sri Lanka. Les sept premières années de ma vie, j’ai vécu au Guyana, un pays très religieux et très corrompu, où il n’y avait pas d’accès à l’art, à la mode, ou à l’opportunité de rencontrer des gens avec un mode de vie alternatif. C’était très binaire, difficile à vivre pour moi parce que dans mon esprit grandissaient tous ces rêves et cette fantaisie, et que je n’avais aucun autre moyen de l’exprimer que de dessiner. » Même conclusion pour Hannah, même si son décor était différent : « J’ai été éduquée dans une école privée religieuse, uniquement avec des filles, et j’ai dû porter un uniforme jusqu’à mes douze ans, ce qui ne me laissait aucune chance de montrer qui j’étais. Pour nous deux, la vocation de Matières Fécales est née de l’absence d’espace de liberté. » Steven a de son côté été élevé dans la religion mormone, « une époque quand même très intéressante pour moi, parce que c’est le moment où j’ai questionné ma sexualité, mon identité, mon genre, la religion auxquels j’appartenais. Tout ce que j’avais en tête et que je voulais explorer, c’est ce qu’elle condamnait. Mais parallèlement, nous avons toujours vu tous les deux beaucoup de beauté dans la religion, dans les icônes et dans toutes les dimensions de la spiritualité. Hannah et moi aimons être en contact avec l’univers, mais plutôt à travers une réflexion esthétique. Cette collection, c’est notre point de vue sur la beauté ».
HANNAH
Les anges déchus, mais pas déçus « Dans les contextes dans lesquels nous avons grandi, il était difficile pour nous de nous exprimer », explique Steven.
Pour Hannah, qui peint toujours son visage en blanc, qui teste des nouveaux maquillages tous les jours et qui est chauve, « chaque matin, sortir de chez moi est un statement politique face au monde. Steven aussi se maquille très souvent, et cette réflexion sur le genre est même plus choquante que les vêtements que nous portons. Il y a dix ans, j’avais du mal à trouver du rouge à lèvres noir. Maintenant, il y en a beaucoup, de même que de meilleurs eye-liners et des fonds de teint particuliers. Depuis quelques années, je constate une évolution dans la représentation des différentes identités. On invite des personnes trans dans la mode, on les engage pour des campagnes de parfums, ce qui n’arrivait jamais quand on a commencé ». Pour Steven, « les compagnies cherchent d’abord à faire du profit, et elles réalisent qu’il existe des potentiels d’expansion dans les expressions alternatives, même si la majorité d’entre elles investissent encore plutôt dans les gens “normaux”. Mais c’est en train de changer. Les identités s’expriment de plus en plus, et les médias sociaux jouent un rôle important. Chaque être humain qui a Instagram, TikTok ou Facebook dispose désormais d’une plate-forme pour se projeter et pour se présenter de la manière dont il veut que le monde le perçoive. Et pas seulement les artistes ou les personnalités publiques, mais aussi la jeune fille au fin fond d’une petite ville qui communique via les réseaux sociaux. C’est très puissant, et ce que de plus en plus de gens expérimentent avec ces outils permet l’émergence de nouveaux points de vue sur la beauté. Je pense que les campagnes et les grands panneaux publicitaires n’ont plus autant d’influence que les communautés qui s’engagent dans une réflexion créative. Les sociétés de cosmétiques devraient imposer plus de points de vue, dans la façon dont elles marquettent leurs produits
et dont elles choisissent leurs mannequins, consultants et directeurs créatifs. Elles devraient travailler avec des lycéens qui inventent un nouveau maquillage tous les jours par exemple. On est tous intéressés d’entendre ces histoires pour mieux comprendre ce qui est en train de changer au niveau culturel ». Hannah renchérit : « Les leaders de communauté devraient aussi créer leurs propres produits et les vendre à leur propre communauté. Les gens ont besoin d’authenticité. »
Produite en collaboration avec Dover Street Market, leur collection de vêtements – sauf les chaussures aux talons crochus qui sont signées Louboutin –décline une interprétation du tailoring avec des épaules exacerbées, des jupes crayons qui imposent une autorité naturelle, des trenchs ouvragés qui détaillent une histoire taillée dans
HANNAH
l’assurance. « On voit l’histoire en grand, de manière cinématographique. On réfléchit au futur de l’intemporalité. Dans notre recherche sur l’esthétique post-humaine, sur la distorsion du corps et sur ce qui nous fait sembler humains, il n’est pas question de changer notre nature, mais plutôt de l’aborder à un niveau plus profond. Nous avons réfléchi à la normalité et y avons injecté notre perspective de la beauté. » Au niveau du show, ils se sont adressés à leur communauté à travers des références comme Alexander McQueen ou Leigh Bowery. Steven, obsédé depuis l’enfance par les aliens parce qu’il avait l’impression d’en être un dans son environnement, a dû nettoyer sa représentation des symbolismes qui lui ont fait sentir qu’il était « l’autre ». Hannah de son côté vit comme une revanche le fait d’avoir pu organiser leur défilé dans le salon doré d’un hôtel particulier parisien, « le type d’endroit où les gens comme nous ne sont jamais vraiment les bienvenus. Il s’agit de toujours garder la tête haute, où que l’on soit, quand on a l’impression qu’on n’appartient pas au contexte. C’est quelque chose qu’avec notre communauté, on ressent quotidiennement. À force, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il y a une place pour nous. Les gens s’intéressent à qui nous sommes, à ce que nous avons à partager. Assumer cette posture extrême de ne pas vouloir sembler humains, voyager à l’intérieur et à l’extérieur de nous-mêmes, mène à la conclusion que l’humanité a beaucoup plus à offrir que ce qu’on pense, et bien plus de possibilités d’évolution ».
Proches de Rick Owens et de Michèle Lamy, ils ne sont pas naïfs : « Nous savons bien que nous nous assumons de manière radicale. On essaie de montrer qu’on peut prendre une posture forte, et quand même faire partie du groupe. Nous essayons de redonner du pouvoir à des gens à qui on en a trop longtemps accordé trop peu, comme Mugler et tous ces créateurs qu’on reconnaît aujourd’hui comme d’incroyables pionniers. Une partie de leur succès a été de mettre en lumière des profils qui n’en avaient jamais eu avant. C’est ce à quoi nous œuvrons aujourd’hui, notamment à travers notre casting qui inclut des transactivistes. On veut continuer de donner à notre communauté une plate-forme pour s’exprimer mais aussi pour montrer la beauté dans la différence. Notre communauté est très importante pour nous, la plupart d’entre eux ne sont pas acceptés par leur famille. C’est aussi une responsabilité pour nous. » Ce serait une erreur de s’arrêter à l’écho provocateur du nom de leur marque : la réflexion artistique de Matières Fécales est en or. Jessy
RÉSERVEZ UNE VISITE
En Belgique, le nombre de femmes en invalidité a explosé de 345 % en 25 ans. Conditions de travail éreintantes, précarité, charge mentale, violences... Un cocktail détonant qui plonge toujours plus de femmes dans l’incapacité de travailler. Derrière ces chiffres préoccupants se cache une réalité bien plus large : une société qui peine encore à protéger celles qui la font tourner.
TEXTE CAMILLE VERNIN
C’est un chiffre désormais bien ancré dans le débat public. En Belgique, on compte près de 500.000 malades de longue durée. Avec une augmentation significative depuis plusieurs années. Ce qui apparaît peut-être moins, c’est que la majorité de ces malades sont des femmes. Selon les données de l’INAMI et des Mutualités libres, on en compte aujourd’hui près de 300.000, alors qu’elles étaient 67.000 en 1996. Dans le même temps, le nombre d’hommes en invalidité a augmenté de 71%. Ils étaient plus nombreux que les femmes il y a 25 ans (120.000), mais les courbes se sont croisées autour de 2009 et ils sont désormais largement moins nombreux (205.000).
Pour résumer, six personnes en invalidité de longue durée sur dix sont des femmes aujourd’hui. « On observe une hausse constante, qu’elles soient employées, ouvrières ou indépendantes », explique Anissa D’Ortenzio, chargée d’études chez Soralia. « Les troubles mentaux, comme la dépression et le burn-out, ainsi que les maladies musculo-squelettiques comme les problèmes de dos, sont les deux grandes causes d’invalidité. » Si ces pathologies touchent également les hommes, les femmes en souffrent proportionnellement plus, et ce pour plusieurs raisons structurelles.
Des métiers à risques, peu valorisés
Un accès aux soins encore inégal
Ensuite, l’accès aux soins reste un enjeu majeur pour les femmes. Certaines pathologies spécifiquement féminines, comme l’endométriose ou les effets invalidants causés par la (péri)ménopause, sont encore trop souvent mal diagnostiquées, minimisées ou insuffisamment prises en charge. « Même sur des maladies communes comme la crise cardiaque, on observe un retard de diagnostic chez les femmes », explique Katrien De Reu, médecin au service des études et de la représentation des Mutualités libres, travaillant sur le thème de l’incapacité de travail chez les femmes.
D’abord, parce que ce sont elles qui occupent majoritairement les postes dans le secteur du « care » : aides-soignantes, infirmières, aides à domicile, enseignantes... Autant de professions essentielles au bon fonctionnement de la société, mais qui sont paradoxalement peu valorisées et très exigeantes sur les plans physique et psychologique. « Ces métiers sont sous-estimés et peu considérés dans les politiques de prévention », souligne Anissa D’Ortenzio. « Les travailleurs du bâtiment ont vu la taille des sacs de ciment réduite pour limiter les troubles musculo-squelettiques, mais une aide-soignante ne peut pas demander à un patient de perdre 20 kilos avant de l’aider à se lever. »
ANISSA D'ORTENZIO
Le manque de reconnaissance et d’adaptation des conditions de travail dans ces secteurs a un impact direct sur leur santé. « Par exemple, les personnes travaillant avec des jeunes enfants peuvent développer des acouphènes après des années d’exposition aux cris et aux pleurs. Pourtant, il n’existe quasiment aucune mesure spécifique pour protéger ces travailleurs. La pénibilité des métiers dits ˝féminins” est tout simplement ignorée », continue-t-elle.
Une réalité qui, combinée à un accès plus difficile aux soins pour des raisons économiques, aggrave encore la situation. « Les femmes gagnent moins que les hommes et sont plus souvent en situation de précarité. Comment se soigner correctement quand on doit choisir entre payer une consultation ou remplir son frigo ? », interroge Anissa D’Ortenzio. Une statistique est particulièrement révélatrice : si quatre Belges sur dix renoncent aux soins pour des raisons financières, cela concerne une femme sur deux et six familles monoparentales sur dix, des familles majoritairement dirigées par des femmes.
Un cercle vicieux entre charge mentale et dépression
Un autre facteur aggravant est la charge mentale, qui pèse encore très majoritairement sur les épaules des femmes. Celles-ci cumulent souvent un emploi avec la gestion du foyer, des enfants et
parfois même des parents âgés. « Elles sont les aidants proches de leur famille, des enfants aux grands-parents », observe Katrien De Reu. « Elles sont aussi plus nombreuses à travailler à temps partiel, ce qui réduit leur protection sociale et leur accès aux droits sociaux en cas de maladie prolongée. » La pandémie de Covid-19 a d’ailleurs amplifié ces inégalités. Illustration concrète : quand les chercheurs masculins publiaient davantage, leurs collègues féminines voyaient leur production scientifique chuter, prises en étau entre télétravail et charge domestique accrue.
« Le management toxique, les violences au travail et l’absence de représentation féminine dans les postes à responsabilité aggravent encore la situation. Les femmes ne sont pas assez nombreuses à des postes de décision pour pouvoir impulser des changements structurels en leur faveur », rappelle Anissa D’Ortenzio. Un manque de prise en compte de leur réalité professionnelle et sociale qui contribue à leur invisibilisation et perpétue le problème.
Des politiques publiques inadaptées
Des pistes de solutions existent, mais toutes nécessitent une véritable volonté politique et sociétale. D’abord, il semble urgent de reconnaître et de valoriser les métiers féminisés, en mettant fin à l’idée selon laquelle le travail du « care » relèverait d’une vocation naturelle. « Ces métiers sont pénibles, et cette pénibilité doit être reconnue, que ce soit via des aménagements, une revalorisation salariale ou une prise en compte dans les calculs de l’âge de la pension », insiste Anissa D’Ortenzio.
Par ailleurs, plutôt que de multiplier les contrôles sur les malades de longue durée, il serait plus pertinent d’investir dans un accompagnement adapté et humain. « Nous devons arrêter de voir les malades uniquement comme des profiteurs. Certaines maladies sont chroniques et invalidantes », rappelle Katrien De Reu. « Le retour à l’emploi ne doit pas être une sanction, mais un parcours progressif avec des aménagements et du soutien. »
Enfin, lutter contre la précarité féminine devrait être une priorité. Pourtant, certaines décisions politiques récentes risquent d’aggraver la situation. Le nouveau gouvernement Arizona prévoit notamment de limiter la durée du chômage à deux ans et d’assouplir les règles du travail de nuit. « Ces mesures risquent d’avoir des conséquences désastreuses », alerte Anissa D’Ortenzio. « On sait que le travail de nuit augmente de 30% les risques de cancer du sein. Est-ce vraiment la direction que nous voulons prendre ? » Il est urgent de repenser nos politiques de santé et d’emploi en intégrant une lecture genrée. « Si les femmes sont plus nombreuses en invalidité, c’est le symptôme d’un problème structurel. Ce n’est pas à elles d’en payer le prix, mais à la société de prendre ses responsabilités », conclut Katrien De Reu.
ANISSA D'ORTENZIO
Face à ces inégalités criantes, les Mutualités libres avancent dix recommandations clés. Elles appellent à mieux informer sur la périménopause et les affections féminines. Former les professionnels de santé devient également une priorité, tout comme encourager les employeurs à intégrer une politique d’égalité des genres, bénéfique tant pour le bien-être que pour la productivité. Autre mesure phare : confier la mise en œuvre du Plan d’action contre les violences de genre à un ministre plutôt qu’un secrétaire d’État.
Elles plaident aussi pour un partage plus équitable des responsabilités de soins, un meilleur équilibre vie pro-vie privée, et la révision par Fedris de la liste des maladies professionnelles afin de vérifier si elle reflète toujours les réalités actuelles en matière de genre. Enfin, elles insistent sur l’importance d’investir dans la recherche pour mieux comprendre et traiter les pathologies féminines (endométriose, SOPK, périménopause) et leurs impacts sur la carrière.
L’invalidité féminine n’est pas une fatalité, mais le symptôme d’un système qui abandonne celles qui le font tenir. Revaloriser le care, repenser la santé et briser la charge mentale ne sont pas des options, mais des impératifs.
C’est un petit bout de bonheur bien gardé du Hainaut : un lieu où l’on déguste, contemple et partage. Le Domaine du Chant d’Eole ouvre ses portes avec deux restaurants qui offrent, tous les deux, une expérience unique au cœur de ses vignes. Au travers de ces deux restaurants, et de leur terrasse atypique, le Domaine vous promet deux voyages gastronomiques distincts et exceptionnels. Un moment hors du temps qui dévoile de manière sublimée l’art de vivre à la belge.
Une envie de partager un moment convivial tout en ravivant vos papilles ? La Brasserie d’Eole accueille, en pleine nature, les amateurs de gastronomie gourmande et moderne. Des créations inspirées des produits du terroir et révélées au travers de saveurs d’ailleurs. Un délicieux mélange de tradition et de découverte.
Pour un moment plus exceptionnel, le rooftop de l’Impératif d’Eole s’impose comme l’endroit idéal. Avec une vue imprenable sur les vignes du Domaine, vous dégustez le raffinement et vous laissez surprendre par le subtil équilibre entre gourmandise et finesse dans ce restaurant 1 étoile au guide Michelin. Une expérience gastronomique, sublimée par les accords vins (ou sans alcool) de Emmanuel Meynsbrughen, Sommelier de l’Impératif d’Eole et élu Meilleur Sommelier du Hainaut. Un réel voyage gastronomique pour tous les sens.
En plus de sa cuisine raffinée, l’Impératif d’Eole se distingue par son atmosphère intimiste et élégante, parfaitement mise en valeur par la terrasse. Ce lieu vous invite à savourer un repas d’exception tout en vous offrant un panorama époustouflant, où chaque bouchée devient une expérience sensorielle complète. La qualité des mets et l’attention portée aux détails font de chaque moment passé à l’Impératif une véritable échappée gourmande.
Face au raz-de-marée de tendances lisses imposées par les algorithmes, la journaliste et auteure à succès Otegha Uwagba décrypte l’irrésistible ascension d’un phénomène nettement moins glamour mais carrément plus jouissif.
J’ai toujours eu un faible pour les trucs moches. Les fringues moches, les bijoux moches, les couleurs de peinture franchement douteuses… Quand j’ai refait la déco de mon appartement, j’ai opté pour des nuances marron boueux tout droit sorties des années 70, qui rendent absolument atroces en photo – et ça, bizarrement, ça me fait plaisir.
D’ailleurs, une amie m’envoie parfois des liens vers des chaussures qu’elle trouve scandaleusement laides (talon surréaliste, forme bizarre, tout ce qui contredit le bon goût), accompagnés d’un message du genre : « Je parie que t’adores, espèce de tarée. » Et franchement, neuf fois sur dix, elle a raison.
Pourtant, j’ose me considérer comme une sorte d’esthète (pardon pour le moment un peu prétentieux). Quelqu’un qui aime les belles choses, qui croit que le beau rend la vie meilleure. Je rêve d’un bel intérieur rempli d’œuvres magnifiques, et d’une garde-robe stylée qui va avec. Mais malgré tout, je reste fascinée par le moche. Parce que le bon goût, ce n’est pas juste ce qui est joli. Quand j’étais ado (et, OK, même adulte), j’étais obsédée par cette expression française : « Jolie laide. » L’idée derrière est subtile : une beauté singu-
lière, non conventionnelle. Ça m’a fait comprendre que même quand quelque chose ne colle pas à l’idée classique du beau, ça peut quand même avoir un charme fou. Après tout, c’est une question de regard.
J’ai arrêté de compter le nombre d’objets que j’adore aujourd’hui mais que je trouvais initialement bizarres ou franchement laids. Par exemple, le trio de masques en bois posés fièrement sur ma cheminée. La première fois que je les ai vus sur un site de déco vintage, je les ai trouvés limite flippants, genre un peu démoniaques, comme si leur fonction première était d’éloigner des esprits encore plus mauvais. Mais je revenais constamment dessus, et plus je les regardais, plus j’étais fascinée (la description produit « probablement maudits » m’a aussi pas mal convaincue). Quand j’ai demandé l’avis de mes amis (« ils sont cool ou juste flippants ? »), j’ai reçu des réactions variées allant du rire nerveux à la peur panique. Évidemment, plus ils détestaient, plus moi je kiffais. Peu après, je déballais précieusement mon colis en cherchant l’endroit idéal pour les exposer.
LA créativité, C'EST AUSSI SAVOIR PRENDRE DES risques
Même chose pour mes plateformes Chloé de l’époque Gabriela Hearst ou mes baskets Martine Rose x Nike Shox orange fluo, hyper clivantes mais irrésistibles. Étrangement, ce sont les seules chaussures pour lesquelles je reçois constamment des compliments de mecs (des vigiles, artisans, passants dans la rue qui les prennent pour des crampons de foot), alors que mes copines m’envoient juste l’émoji perplexe.
À l’heure où tout le monde se noie dans des tendances Instagram ultra-lisses et standardisées – du clean girl aesthetic au quiet luxury –, je suis attirée par tout ce que les autres jugent visuellement dérangeant. Histoire d’éviter le look clone tout droit sorti de l’algorithme. Et visiblement, je ne suis pas la seule. Demna chez Balenciaga ou Jonathan Anderson chez Loewe cartonnent justement en proposant des pièces volontairement
Demna CHEZ BALENCIAGA OU
Anderson CHEZ LOEWE CARTONNENT JUSTEMENT EN PROPOSANT DES PIÈCES VOLONTAIREMENT étranges
étranges, loin des classiques attendus. Cette saison chez Prada, la collection signée Miuccia Prada et Raf Simons –entre lunettes d’extraterrestre, chapeaux futuristes et parkas orange chantier associées à des plumes ou sequins – s’interrogeait justement sur cette époque d’algorithmes et d’uniformisation. Comme disait Mme Prada, c’est une manière de rappeler que la créativité, c’est aussi savoir prendre des risques.
Même Alexa Chung, reine du cool, avoue aimer glisser « une touche de mauvais goût » dans ses looks. Amy Smilovic, fondatrice de la marque Tibi (ma bible stylistique), résume parfaitement l’idée en parlant du « bon ick », ce petit détail qui dérange, mais rend l’ensemble plus intéressant, plus audacieux. Faire marcher une pièce réputée immettable, c’est presque un exploit – tout le monde peut rendre jolie une robe déjà jolie, mais réussir à porter avec style un truc bizarre, ça demande un vrai talent. Et franchement, ces victoires mode-là sont celles qui durent le plus longtemps.
INSPIRÉE PAR 100 ANS DE DESIGN COLORÉ
Découvrez l’artisanat français raffiné depuis 1925 dans nos Boutiques Signature Le Creuset à Bruxelles, Gand et Anvers. www.lecreuset.be
Avec sa musique électro-pop mélodique, The Magician enchaîne les festivals et les concerts sur les grandes scènes du monde entier. Avant de repartir au mois de juin en tournée en Californie, il a posé sa table de mixage à Bruxelles pour une soirée « amis MARTINI ».
Suite à la sortie de son album « Voyage », après une tournée internationale et le lancement de son nouveau Single « All My Life », Stephen Fasano, le DJ Magicien, a voulu se (re)poser à Bruxelles et rassembler autour de lui une table des personnalités de la musique et de la mode belges, sous le filtre rouge de la saison des soirées qui s’allongent. Avec la photographe lifestyle Elodie G. Fasano, sa partner in scene en concerts et à la ville, ils ont conçu un univers créatif collaboratif, et mis leurs mondes en musique.
A l’origine de cette collaboration fructueuse-amoureuse, la proposition faite à Elodie par le musicien globe-trotteur de l’accompagner en reportage sur son tour de concerts post-Covid aux Etats-Unis – les premiers à relancer les festivals et à rouvrir les discothèques – pour documenter la manière dont la vie reprenait son rythme, électro en l’occurrence. Rapidement, les marques de mode belge qui bookaient Elodie pour leurs campagnes ont vu dans les lieux hors normes qui accueillaient les tournées du Magician des opportunités de photos extraordinaires.
CÉLÉBRATIONS ET NOUVELLES SENSATIONS
Observateur des mœurs et coutumes des nuits animées dans les villes qui donnent le ton, Stephen analyse le retour en force du sens de la fête : « comme ma musique n’est pas dark, je fédère plutôt une communauté qui aime chanter et danser, qui célèbre la notion d’être ensemble plutôt que de passer la soirée en tête à tête avec soi-même, même au milieu de la foule. J’aime cultiver des ambiances conviviales pour un public varié. » Si l’envie de se libérer des contraintes du quotidien rassemble les fans de musique pop autour de sa scène, le
DJ constate une évolution dans la façon de vivre les concerts : « on fait de plus en plus face à des forêts de téléphones. Les gens en oublieraient - presque - de danser ». Il analyse aussi qu’en matière de musique les Gen Z et Alpha sont très informées, éduquées, et demandeuses de rythmes plus rapides qu’auparavant. Ce sont des générations qui dévorent le temps, tout en le chérissant.
Ensemble, ils ont scénographié le dîner & Aperitivo MARTINI autour d’une boule à facettes d’1,20m de diamètre. Pour la décoration, ils ont misé sur le rouge et la rondeur, à l’image du MARTINI Rosso, un vermouth d’exception au caractère chaleureux et enveloppant, qui séduit par sa robe rubis profonde et son équilibre parfait entre douceur et amertume, dans sa nouvelle bouteille aux courbes inspirées des arches emblématiques de Turin, berceau historique de MARTINI. Taillé dans un verre texturé, il marie avec subtilité les blasons d’époque à des éléments graphiques contemporains, pour une signature à la fois patrimoniale et résolument moderne. Stephen a opté ce soir-là pour un Americano, grand classique italien mêlant la richesse aromatique du MARTINI Rosso, l’amertume raffinée d’un bitter et la fraîcheur pétillante de l’eau gazeuse, servi sur glace avec une tranche d’orange pour sublimer ses notes d’épices et de caramel. Élodie a, quant à elle, plébiscité le MARTINI Bianco Spritz, une création légère et rafraîchissante qui marie les arômes floraux et vanillés du MARTINI Bianco à la vivacité du prosecco et la fraicheur de l’eau gazeuse, le tout sublimé par un zeste de citron, une tranche de fraise & de la menthe pour une touche ensoleillée.
DE L’EFFERVESCENCE DE L’EAU GAZEUSE
Le leadership ne se limite pas aux choix opérationnels, aux décisions stratégiques ou aux chiffres. Pour Nathalie Liefsoens, il s’agit d’une manière de vivre dans laquelle des choix conscients et cohérents sont faits dans tous les aspects de la vie. C’est une philosophie qu’elle incarne au quotidien, que ce soit dans son rôle d’entrepreneure ou dans sa vie personnelle. « Il s’agit vraiment d’agir avec intention pour avoir un impact positif sur soi-même et sur les autres », nous confie-t-elle. Une conviction qui sous-tend son parcours exceptionnel.
Cette attitude dépasse les frontières du monde des affaires. Elle s’infiltre dans le quotidien, du plus personnel au plus professionnel. « Chaque décision, chaque relation, chaque défi est une opportunité de faire preuve de leadership », insiste-t-elle. Cette philosophie de vie a également résonné de défis personnels, lorsqu’elle a mis sa carrière au second plan pour soutenir son mari gravement malade ou lorsqu’elle s’est complètement réinventée à la suite d’une période de réhabilitation après une chute.
Mais ce leadership ne s’arrête pas là. « C’est à ce moment-là qu’est née l’idée de Leaders in Motion. Ma motivation à faire en sorte que progrès social et économique aillent de pair s’est accrue », explique-t-elle.
En plus de son agence de recrutement et développement du leadership A Priori, Nathalie a effectivement lancé Leaders in Motion, une plateforme qui réunit des entrepreneurs et dirigeants pour échanger des expériences mutuellement. À travers des événements et des conférences exclusifs, elle crée des espaces où ces professionnels partagent en toute confiance leurs défis et leurs réussites en matière d’entrepreneuriat et de leadership.
« Le but est d’inspirer et de connecter, mais surtout de créer un impact social », explique-telle. Cet impact s’exprime également en soutenant des projets caritatifs. L’un de ces projets les plus remarquables est Leaders in Motion Women. « Les femmes voient souvent le pouvoir associé à un rôle de leadership non pas comme un moyen d’exercer un contrôle, mais comme un moyen d’avoir un impact, d’inspirer la croissance », souligne Nathalie. Cette approche du leadership féminin, moins hiérarchique et plus inclusive, valorise la collaboration et la prise en compte des impacts sociaux et éthiques des décisions. « Pour qu’une femme puisse participer avec succès au jeu de pouvoir prescrit par les hommes, elle doit en comprendre les règles. C’est quelque chose dans lequel je guide également les femmes dirigeantes. » Cependant, elle insiste sur l’équilibre : « Les organisations qui réussissent sont celles qui savent combiner les différents styles de leadership, féminins et masculins. » Son message est clair : « Embrassez le leadership comme un style de vie qui correspond à qui vous êtes réellement. De cette façon, vous pouvez vraiment vous mettre en mouvement et inspirer les autres. » Un conseil qu’elle adresse notamment aux femmes souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat : « N’entreprenez pas si vous n’avez pas la passion et la motivation. Entourez-vous de personnes qui partagent vos valeurs mais vous challengent et, surtout, prenez soin de vous. » Des paroles pleines de sagesse, incarnant l’essence même du leadership féminin : inspirant, équilibré et profondément humain.
Rendez-vous le 6 juin pour la prochaine session de Leaders in Motion Women, inscriptions sur https://apriori.be/leaders-in-motion-women-6-juni-2025/
En avril, Milan troque la mode pour le design à l’occasion de la Milan Design Week.
(UN)WRAPPED UN LEVER DE RIDEAU AUDACIEUX
Pendant une semaine, la ville devient un terrain d’expression où vitrines et installations rivalisent d’audace dans des quartiers emblématiques tels que Brera Design District, Zona Tortona… Depuis plusieurs éditions, Bruxelles y occupe une place de choix grâce à la Brussels House, située dans l’Isola Design District.
Véritable vitrine de la créativité bruxelloise, la Brussels House de Milan promeut l’art de vivre, le tourisme et les entreprises bruxelloises à l’étranger. Depuis son ouverture en 2023, ce bureau co-géré par hub.brussels et visit.brussels met en lumière les talents de la capitale belge. Cette année encore, hub.brussels s’est alliée au Centre Bruxellois de la Mode et du Design - MAD Brussels pour inscrire nos créateurs sur la carte de la MDW.
1 Lampe de FINKR DS x DARMES
Tapisserie de Louise Verstraete
2 Fauteuil de Inner Design
L’exposition (Un)wrapped a proposé une scénographie immersive, jouant sur l’acte de révélation. Drapés bleus, tapisseries textiles contrastées et matériaux bruts ont créé une atmosphère poétique dans la Brussels House, soulignant l’essence même du design contemporain bruxellois. Objectif : capter l’attention des 370.000 visiteurs et positionner Bruxelles comme pôle du design et de l’innovation durable.
Parmi les artistes sélectionnés, l’avant-garde du savoir-faire bruxellois : Anna Tou, Annie Delvenne & Olivier Vitry (Claisse Architectures), Ariane van Dievoet, Cru Atelier, FINKR Studio, Hugh Roche Kelly, Inner Design, Iskandar Jani, Louise Verstraete ainsi que le projet Chantal (composé de Vormen, Elmēs, Générale, Sarah & Charles).
Le fil rouge de leurs créations ? Un design durable et éthique. Car oui, le design bruxellois s’exporte, mais avec sens et engagement. Une approche qui s’inscrit pleinement dans la Shifting Economy bruxelloise, visant à soutenir un entrepreneuriat à impact positif.
Plus qu’un art, le design est un levier d’attractivité et de développement économique. À travers cet événement, hub.brussels confirme son rôle de soutien aux entreprises bruxelloises et à leur internationalisation.
On nous a vendu le self-care comme la solution à tous nos maux, et on nous a aussi imposé l’idée que passer du temps seul•e était forcément négatif. Pourtant, les recherches récentes disent tout le contraire : la solitude, quand elle est choisie, a des effets bénéfiques sur le mental et le physique. Et si, au lieu de la fuir, on apprenait à l’apprivoiser ?
TEXTE AMELIA BELL
Une bougie vacille sur la table basse, envoyant un filet de fumée dans mon salon encore vide. Dehors, des bruits que je ne reconnais pas résonnent. Je fixe les murs blancs et les cadres éparpillés sur le sol, en attente d’être accrochés. Cela fait trois jours que j’ai emménagé seule, et je ne sais pas trop quoi en penser. Ce n’était pas le scénario prévu. Dans ma tête, cette année devait être marquée par une demande en mariage, une fête de fiançailles, l’achat d’un appartement à deux. Au lieu de ça, il y a eu un « je ne t’aime plus » brutal, qui résonne encore dans mon esprit. Et me voilà, seule pour la première fois depuis près de dix ans – et complètement terrifiée. Rien de surprenant : la solitude a toujours eu mauvaise presse. On l’associe souvent à la honte (rappelez-vous les « solitaires » du collège), à la peur (rentrer seule la nuit, on en parle ?) ou encore à l’échec (les personnages seuls dans les films sont rarement les plus heureux). Même les chiffres s’y mettent : pendant la pandémie, une étude a comparé les effets de la solitude sur la santé à ceux de fumer 15 cigarettes par jour. Et pourtant… C’est en achetant mon propre appart que j’ai réalisé à quel point j’avais besoin d’apprendre à être seule. Et visiblement, je ne suis pas la seule : la solitude est en train de se refaire une réputation, et les recherches récentes montrent qu’elle pourrait bien être une alliée précieuse pour notre bien-être.
« Être seul avec ses pensées fait partie du “mode maintenance” du cerveau », explique la psychologue Dr Sula Windgassen. « C’est à ce moment-là que le “default mode network” (un ensemble de zones cérébrales qui traite pensées, souvenirs et émotions) s’active, permettant au cerveau de réguler automatiquement nos émotions. » Ce mécanisme, ajoute-t-elle,
peut atténuer les effets du stress chronique et améliorer la qualité du sommeil, le système immunitaire et même la digestion. Les études le confirment. Une recherche menée par l’université de Reading a montré que la solitude peut réduire le taux de cortisol – l’hormone du stress – à condition qu’elle soit choisie et non subie. C’est la différence entre un moment seul que l’on s’accorde et une solitude imposée, comme durant le confinement, dont les conséquences négatives sur la santé ont été largement documentées.
Pour Francesca Specter, journaliste et autrice de « Alonement », un livre qui explore le bonheur d’être seul, l’un des effets positifs de la solitude est qu’elle améliore paradoxalement nos relations. En plus de favoriser la créativité et la confiance en soi, elle renforce nos liens avec les autres. « Je vis seule depuis sept ans et je suis célibataire depuis quatre ans. Cette période m’a permis de cultiver une facette de moi que je n’avais jamais vraiment explorée », me
CE N’EST PAS LA SOLITUDE QUI FAIT peur, C’EST LE FAIT d’être seul AVEC SES pensées
FRANCESCA SPECTER
AMELIA BELL
confie-t-elle. « Ce que j’ai appris me servira dans mes futures relations et dans mes amitiés, car je sais désormais reconnaître quand quelqu’un a besoin d’espace. Je respecte la solitude des autres et, grâce à la mienne, je n’impose plus mes besoins aux gens qui m’entourent. »
Un espace de liberté et d’équilibre
Les bienfaits ne s’arrêtent pas là. Le Dr Thuy-vy Nguyen, psychologue et coautrice de « Solitude : The Science and Power of Being Alone », affirme que la solitude nous procure un sentiment de liberté. « Nos recherches au Solitude Lab ont montré que se retrouver seul permet de se libérer des sollicitations extérieures et de prendre du recul sur ses émotions et ses expériences », explique-t-elle. Selon plusieurs études menées par son équipe, après seulement 15 minutes de solitude, les participants ressentaient moins d’anxiété, de frustration et de tension. Ce phénomène, appelé « effet de désactivation », suggère que la solitude nous aide à retrouver un équilibre émotionnel en nous offrant un moment de déconnexion temporaire. L’essentiel est donc d’apprendre à pratiquer la solitude de manière intentionnelle et bénéfique. Comme le résume le Dr Rangan Chatterjee, médecin et animateur du podcast
Feel Better, Live More : « La solitude ne signifie pas être seul au sens négatif. C’est une pratique positive et volontaire du temps passé avec soimême. » Et comme toute pratique, elle demande un apprentissage. Au début, la simple idée de passer un samedi soir seule après huit ans de vie de couple me paniquait. « Craindre la solitude ou ne l’expérimenter que lorsqu’on est épuisé crée une association négative dans le cerveau », prévient le Dr Windgassen. Mais comment en tirer pleinement parti ? Si cette perspective vous angoisse, elle conseille de commencer par des activités solitaires qui impliquent de « faire » quelque chose, comme le ménage ou l’organisation de sa vie administrative. Ensuite, on peut évoluer vers un temps de solitude où l’on « est » simplement, sans distraction, par exemple en pratiquant la méditation.
« Ce n’est pas la solitude qui fait peur, c’est le fait d’être seul avec ses pensées », nuance Francesca Specter. Elle insiste sur l’importance de se sentir en sécurité avec soi-même et recommande des outils comme l’écriture, la méditation ou la pleine conscience pour transformer notre perception de ces moments en solo. Mais tout est question d’équilibre. « Le besoin de solitude varie d’une personne à l’autre, indépendamment du fait d’être introverti ou extraverti », rappelle le Dr Windgassen. Il est donc essentiel de trouver son propre rythme. Tout comme un agenda social surchargé peut être épuisant, l’isolement total peut nuire à l’équilibre mental. « Il ne s’agit pas de se couper du monde, mais de créer un espace intentionnel pour recharger ses batteries », conclut le Dr Nguyen.
De mon côté, mes projets de rénovation – repeindre ma cuisine, accrocher des cadres, réaménager l’espace – ont été mes premiers pas vers la solitude choisie. Aujourd’hui, je savoure mes soirées en tête-à-tête avec moimême, dans mon appartement enfin devenu un cocon. Ces moments me permettent de faire le point sur ce dont j’ai besoin, de me recentrer et de me reposer. Si je devais tirer une leçon de cette année mouvementée, ce serait celle-ci : il y a une vraie force dans la solitude.
IL NE S’AGIT PAS DE SE couper du monde, MAIS DE CRÉER UN espace intentionnel POUR RECHARGER SES BATTERIES
DR NGUYEN
RÉALISATION
SYLVIA MONTOLÍU & BÁRBARA GARRALDA PHOTOS DARÍO ARANYO
La saison démarre fort avec des looks signature imaginés par les maisons les plus en vue. Tweed texturé, voile nude, tailleurs affûtés et imprimés fauves s’invitent dans une vibe bohème qui flirte avec l’esprit western.
et plumes
ÉQUIPE DE PRODUCTION
Ce printemps, la mode ravive sa passion pour la danse et revisite les classiques du ballet avec une touche de légèreté et de fantaisie.
Top et chaussures intégrées aux collants, le
Cardigan et short, le tout Chloé. Collants, Calzedonia.
ÉQUIPE DE PRODUCTION
Coiffure : Hiroshi Matsushita. Make-up : Tina Khatri. Manucure : Ami Streets. Assistantes stylisme : Sabrina Leina et Nina Gahrén Williamson.
Modèle : Lily McMenamy @ Next Management. Décor Julia Dias. Assistant décor Matthew Payne.
La fusion entre la mode et l’activewear est devenue une affaire sérieuse. Les grandes maisons s’approprient les codes du sport, les détournent, les subliment. Mais comment séparer le cool du gadget ? On a testé, transpiré et fait le tri pour vous.
Le Pilates, c’est du low impact qui fait mal là où il faut. Pas besoin de leggings techniques ou de tissus ultra-respirants : ici, on transpire peu, mais on souffre avec élégance.
La course à pied est un sport à impact. Mieux vaut donc miser sur des marques expertes, conçues pour les coureurs et coureuses. Du soutien-gorge medium à high impact aux chaussures techniques, chaque détail compte pour courir sans douleur et avec plaisir.
1 Haut asymétrique, Dior, 1.500 € 2 Lunettes de soleil, Oakley, 178 € 3 Haut de sport, Y3 x Adidas, 153 € 4 Débardeur à dos nageur, Balenciaga, 495 € 5 Chaussures de running, Hoka via Zalando 179,95 € 6 Legging, Versace, 390 € 7 Montre, Omega Speedmaster, prix sur demande 8 Ensemble de sport, Marine Serre, 340 € 9 Manchons de compression, Nike, 29,95 € 10 Veste, Slama, 184 € 11 Veste de pluie, K-Way, 200 € 12 Short, Loewe x On Running, 300 € 13 Chaussures de running, On, 160 € 14 Casquette, New york yankees via zalando 25,95 € 15 Débardeur, Eres, 275 € 16 Short, Satisfy Running, 255 € 17 Bandeau, Miu Miu, 360 € 18 Haut de sport, Plein Spot, 64 €.
Si un sport a réussi à mêler attitude et esthétisme, c’est bien le tennis. Pas besoin d’un revers parfait pour s’y mettre : le look suffit déjà à faire des étincelles. Entre polo blanc, jupette plissée et vibes old money, on signe direct pour le tenniscore version 2025.
Comment créer une ligne de make-up ?
Le printemps trace sa ligne avec des crayons aux pigments bruts, des textures mates et des gestes instictifs. Esprit néo-grunge ou pop naïf : à chacune son mood.
Plus brut que pastel, plus punk que baby blue. Ce bleu-là s’affiche d’un seul trait ou se travaille façon wash de couleur, à l’aide d’un pinceau humide pour intensifier le pigment. À associer à une peau nue et un sourcil brossé pour ne pas surcharger.
Le rouge se vit au présent, flou sur les bords, vibrant au centre. Pas de contour parfait ni de texture figée — juste la couleur, pure, franche, qui tient sans effort. la bouche devient l’unique point d’ancrage.
Rien ne vient distraire la lecture des couleurs. Le teint se fond dans le décor, équilibré, sans effet. Une peau mate, unifiée, un peu oubliée, comme une base silencieuse sur laquelle les primaires peuvent s’exprimer.
Boucles d’oreilles, Uncommon Matters.
Il faut des millions d’années aux géodes d’agate pour révéler leur explosion de couleurs. Pour Karolin Van Loon, elles sont une source d’inspiration aussi bien pour sa marque de bijoux que pour sa ligne de maquillage en pleine expansion.
TEXTE MAYA TOEBAT
Une perle à l’oreille, une jolie lampe dans la chambre, une touche de couleur sur les ongles : un petit détail peut tout changer. Karolin Van Loon a toujours été en quête de ces accents qui attirent le regard. Ancienne architecte d’intérieur, elle aimait sublimer des espaces épurés avec des éléments forts comme un sol en marbre ou une œuvre d’art. Il y a plus de dix ans, elle a décidé de transposer sa passion pour les couleurs et les compositions dans l’univers du bijou. Lors d’un salon professionnel avec son mari diamantaire, elle tombe sous le charme des géodes d’agate : des roches sciées en deux, laissant apparaître leurs cristaux fascinants. Elle commence par créer des boucles d’oreilles pour elle-même, et face à l’enthousiasme qu’elles suscitent, elle lance sa propre marque de bijoux. En 2020, pour fêter les cinq ans de la maison, elle élargit sa collection avec des vernis à ongles. Un coup de maître, qui donne rapidement naissance à un gloss, un parfum, un dissolvant, et plus récemment, à une ombre à paupières.
Était-ce une évidence d’élargir votre marque de bijoux avec une ligne de maquillage ?
C’est venu petit à petit. Après le vernis à ongles, j’ai lancé un gloss, tout simplement parce que je cherchais moimême un produit pour les lèvres qui soit vraiment nourrissant. Le parfum, lui, est né d’une question d’un journaliste : « Comment sent l’intérieur d’une
géode ? »
J’ai hésité, bien sûr. Je me demandais si j’étais la bonne personne pour me lancer dans les cosmétiques. Et puis, créer une marque de maquillage demande un vrai investissement. Il faut être sûre de soi quand on passe des commandes de 10.000 pièces. Mais il y avait aussi un élan créatif que je ne pouvais pas ignorer : j’ai récemment sorti deux palettes de fards à paupières, parce que j’adore voir des yeux mis en valeur par une couleur vive, plutôt que les traditionnels gris ou champagne. Ma collection beauté pose une belle base, que chacun∙e peut enrichir selon ses envies.
Comment faites-vous pour créer le lien entre les deux ?
Les géodes d’agate restent ma grande source d’inspiration, y compris pour ma ligne beauté. Sous leur apparence brute se cache une explosion de couleurs et de cristaux, façonnée par des processus naturels qui prennent des millions d’années. Ça donne des combinaisons de couleurs auxquelles on n’aurait jamais pensé soi-même. Dans mes palettes pour les yeux, par exemple, on retrouve du champagne associé à du vert, du brun mêlé à du lilas… Le maquillage offre tellement de possibilités, et les géodes me servent de fil conducteur pour rester fidèle à mon univers.
Sentez-vous qu’il y a une vraie demande pour des palettes plus colorées ?
Oui, clairement. Les gens osent de plus en plus jouer avec la couleur, et je trouve ça génial. Une teinte audacieuse sur le visage peut vraiment changer l’énergie de ta journée, et on sent que les mentalités s’ouvrent. Depuis le lancement de mes vernis, j’ai reçu pas mal de retours de clientes qui testaient des couleurs qu’elles n’auraient jamais portées avant. Et les chiffres le montrent aussi : les bleus et les verts se vendent aussi bien que les teintes plus classiques.
Vos collections de vernis et de maquillage sont vegan et non testées sur les animaux. Quelle est la vision derrière ce choix ?
Ces dernières années, je me suis complètement tournée vers la « clean beauty ». J’essaie d’éviter autant que possible les ingrédients nocifs, sans pour autant compromettre la qualité des produits.
Par exemple, certains vernis contiennent de la nacre extraite d’écailles de poisson – c’est totalement exclu pour moi. Après, il faut aussi savoir où placer la limite. Je pourrais retirer le durcisseur du vernis, qui est moins clean, mais dans ce cas, la tenue serait vraiment réduite. Donc je choisis de le garder. Ce sont des décisions réfléchies, basées sur des recherches et des échanges avec des experts. J’ai aussi établi une blacklist de douze ingrédients que je refuse d’utiliser parce qu’ils sont néfastes pour la santé ou pour l’environnement. Même si peu de clientes me le demandent directement, la conscience écologique et éthique progresse. Et moi, je préfère relever le défi de reformuler plutôt que de sortir un produit dans lequel je ne me reconnais pas à 100 %.
Vos bijoux sont fabriqués dans un atelier à Anvers. Pour le maquillage, vous travaillez aussi avec des partenaires locaux ? Pour le maquillage, j’ai cherché des laboratoires spécialisés en Belgique et en Italie, selon le type de produit : le gloss, les fards à paupières, le parfum, le pinceau… Maintenant que la gamme s’élargit, j’aimerais regrouper davantage de produits dans un seul labo. J’ai aussi découvert à quel point la création de maquillage est un processus complexe, du concept jusqu’au packaging. Rien que le sampling prend un temps fou : il nous arrive d’échanger jusqu’à 40 kits de test. Traduire ma vision en un produit concret n’est pas évident, surtout quand on sait que chaque œil perçoit une couleur de manière différente.
Avez-vous un rituel beauté bien rodé ?
Avec trois enfants, il faut surtout que ce soit rapide. Je mets de la protection solaire SPF50 tous les jours, et je porte toujours du fard à paupières – en vieillissant, je trouve que mes yeux ont besoin de plus de couleur. C’est pour ça que je tiens à ce que mes produits soient simples à utiliser : faciles à appliquer, mais avec des pigments de qualité. Une seule couche suffit pour que mon vernis ou mon fard soit bien couvrant.
LE TOUT POUR 45€
Découvrez le nouveau sérum hydratant de Self. Dans un environnement où la peau fait face quotidiennement aux agressions extérieures, il est primordial de lui offrir une protection et une hydratation adaptées. Le sérum hydrate la peau en profondeur pendant 72 heures, protège contre le stress oxydatif et réduit l’apparence des taches pigmentaires grâce à ses puissants antioxydants. Conçu pour les peaux les plus sensibles, contient du Pentavitine, un actif végétal qui assure une hydratation durable en se fixant aux protéines naturelles de la peau. Il rétablit l’équilibre hydrique, aussi bien à la surface que dans les couches profondes de la peau, tout en apaisant et en renforçant la barrière cutanée.
1 SÉRUM HYDRATANT de la marque Self, 30ml, 59,90€. Appliquer 3 à 5 gouttes sur une peau propre et sèche matin et soir. naturalself.eu
COMMENT S’ABONNER ? C’EST SIMPLE ET RAPIDE : RENDEZ-VOUS SUR ELLE.BE OU SCANNEZ LE QR CODE. D’AUTRES QUESTIONS ? ENVOYEZ UN MAIL À SERVICEABONNES@AMPNET.BE TÉLÉPHONEZ AU +32 (0) 2 556 41 40 • OU ÉCRIVEZ À ABO MAGAZINE - ROUTE DE LENNIK 451, 1070 BRUXELLES. OFFRE VALABLE UNIQUEMENT EN BELGIQUE, DANS LA LIMITE DES STOCKS DISPONIBLES. ELLE BELGIQUE WWW.ABOMAGAZINE.BE/COMMON/PRODUCT-SUBSCRIPTION/22
Entre les innovations incessantes et l’explosion de la demande, la médecine esthétique n’échappe pas aux arnaques ni aux promesses irréalistes. Quand faut-il se méfier ?
TEXTE MARIE MUÑOZ
J’ai trouvé mon médecin sur les réseaux sociaux
Instagram et TikTok regorgent de médecins esthétiques partageant leurs résultats et leurs conseils. C’est un peu la jungle et tout n’est pas à prendre pour argent comptant. Le choix du praticien étant la clé de voûte de notre parcours beauté, on vérifie ses qualifications : on s’assure qu’il est titulaire d’un diplôme en médecine (la base) et qu’il possède une spécialisation en esthétique ou en chirurgie plastique, et si éventuellement il fait partie d’une société savante. Comment ? Un tour rapide sur le site du Conseil national de l’Ordre des médecins et de la société savante en question peut lever tous les doutes.
J’ai eu un code promo via un influenceur
On se méfie des « bons plans » sur les réseaux sociaux : depuis 2023, la loi interdit aux influenceurs de promouvoir des actes médicaux esthétiques. Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas des professionnels de santé, mais des commerciaux, et que leurs recommandations peuvent être biaisées par des partenariats lucratifs. Sans compter que, souvent, on leur offre les soins en échange d’un post. Objectivité ? Zéro !
J’ai vu des avant/après spectaculaires
Internet déborde de photos retouchées et d’éclairages ultra-flatteurs, qui ne reflètent pas toujours la réalité. Bien qu’il existe une loi exigeant la mention « photographie retouchée » pour les influenceurs et les publicitaires, elle ne s’applique pas à tous. Alors, que faire ? Le plus judicieux serait de discuter directement avec le médecin et de lui demander à voir des exemples de ses patients sur son ordinateur.
tourisme esthétique, qui consiste, pour certains, à taper aux portes de tous les cabinets. De nombreux centres proposent une première visite gratuite, assurée en général par une assistante, avec à la clé un diagnostic peu approfondi.
C’est son assistant·e qui tient la seringue
Les actes invasifs, comme les injections d’acide hyaluronique ou de Botox, sont strictement réservés aux médecins. Les assistants peuvent les aider lors de certains actes, mais ne peuvent pas les réaliser seuls. Leur rôle ? En général, stérilisation du matériel, préparation des produits injectables, explications sur les soins, suivi post-acte et prise de rendez-vous de contrôle. Certaines formations complémentaires peuvent leur permettre d’acquérir de nouvelles compétences, mais toujours sous la supervision d’un médecin.
Le médecin me fait un prix
Il y a rarement de soldes en médecine ! Un tarif anormalement bas pour des injections doit alerter. Cela peut cacher l’utilisation de produits de qualité douteuse, souvent achetés sur internet à prix réduit, échappant parfois aux contrôles réglementaires et sanitaires. Résultat ? On ignore ce qui est réellement injecté. Or, le médecin doit être en mesure de garantir la traçabilité des produits qu’il utilise.
La première consultation est gratuite En général, un professionnel fait payer la première consultation. Il nous examine pour vérifier si la demande est justifiée, propose un plan de travail sur plusieurs séances avec un devis. Il doit prendre le temps d’expliquer les différentes options, les risques encourus et les résultats attendus. On doit recevoir toutes les informations nécessaires pour donner son accord en connaissance de cause. Pour le praticien, cette première consultation permet de fidéliser le patient et d’éviter le
Il peut tout faire
Si le praticien nous oriente vers un confrère pour des techniques spécifiques, c’est plutôt un signe de professionnalisme. Cela peut être un chirurgien pour une liposuccion ou un lifting, par exemple, si ces actes sont plus adaptés à notre demande. Dans ce cas, il est impératif d’aller voir au moins deux spécialistes, ce qui permet de comparer les devis et les conseils.
Il me dit que le résultat est définitif
Stop aux miracles : les résultats sont progressifs et temporaires. Le produit injecté tel que l’acide hyaluronique se résorbe au bout de dix-huit mois en moyenne. Il faut donc renouveler son traitement. Même constat pour une technique de skincare : si le médecin propose des produits non résorbables, on prend ses jambes à son cou !
Il y a quelque chose de magique à débarquer à Tokyo pour la toute première fois. Surtout quand on sait qu’on s’y rend pour découvrir les origines de l’une des plus grandes marques de beauté. La métropole totalise plus de 2000 kilomètres et ne compte pas moins de 23 quartiers. Une ville où le traditionnel et le futuriste se percutent avec une harmonie déconcertante. Notre point de chute : le très chic quartier de Ginza. Derrière les immenses panneaux lumineux qui ornent les gratteciel et les innombrables boutiques de luxe ultra-modernes, se raconte une histoire qui remonte à plus d’un siècle, celle de Shiseido.
DDeux heures trente du matin, le décalage frappe fort (huit heures tout de même !). Ce qui nous laisse le temps d’approfondir nos recherches sur le groupe, qui est une des plus anciennes entreprises de cosmétiques du monde. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : des produits distribués dans pas moins de 120 pays et régions à travers le monde, la compagnie possède six sites dédiés à la recherche et au développement, elle emploie plus de 36.000 personnes, dont 1.200 chercheurs·euses et scientifiques, et elle totalise près de 33 awards IFSCC (International Federation of Societies of Cosmetic Chemists). En 2023, ses ventes nettes s’élevaient à environ 6,7 billions d’euros. Un colosse dont le succès s’explique dès la création.
En 1872, le fondateur de Shiseido ouvre la première pharmacie de style occidentale du Japon.
première pharmacie de style occidental du Japon, berceau d’une future révolution cosmétique. Arinobu Fukuhara est un pharmacien visionnaire et le fondateur de Shiseido. En 1888, il commercialise le premier dentifrice japonais sous forme de pain. Le succès est fulgurant car le produit est une révolution à l’époque. D’ailleurs, le nom du produit « Fukuhara » entre dans le vocabulaire japonais et devient la base du mot « dentifrice ».
En 1897, un pas est franchi en direction du secteur de la cosmétique avec le lancement d’Eudermine, une lotion adoucissante de teinte rouge rubis toujours vendue à l’heure actuelle même si sa formule a bien entendu été perfectionnée depuis. L’essayer, c’est comprendre pourquoi elle a traversé les siècles. La compagnie s’accroît rapidement, au fil des lancements. Le succès est au rendez-vous car, dès ses débuts, Shiseido fait de l’efficacité de ses produits une priorité et de la science son pilier.
En 1915, la fleur de camélia, ou « Hanatsubaki », devient l’emblème de l’entreprise. Un logo quasi inchangé depuis sa création et qui symbolise l’importance du beau pour la marque. À cette époque, Shinzo Fukuhara, fils du fondateur, photographe, artiste et premier président de Shiseido, introduit également la notion de beauté holistique, liant l’art et la science pour embellir la peau.
Le jour se lève enfin. Première étape : direction le Shiseido Parlour, là où tout à commencé. Si aujourd’hui, un immeuble vertigineux qui abrite un restaurant et salon de thé se dresse à nos pieds, en 1872, sur ces mêmes fondations, s’érigeait la toute
Derrière les textures, les fragrances et packagings haut de gamme de ses produits, Shiseido incarne une rigueur scientifique qui la distingue de nombreux de ses concurrents, depuis plus de 150 ans. Dès sa création, la recherche est au cœur de son développement, l’entreprise est pionnière dans l’intégration des sciences dermatologiques et neurologiques à la cosmétique.
Pour preuve, le groupe possède plusieurs centres de recherche de pointe, dont le Shiseido Global Innovation Center à Yokohama, véritable temple de l’innovation cosmétique. Ce centre ultramoderne emploie des centaines de chercheurs qui étudient l’impact des facteurs environnementaux sur la peau et développent des formules de plus en plus performantes et respectueuses de l’épiderme.
Tokyo et le quartier de Ginza, une ville où le traditionnel et le futuriste se percutent entre panneaux lumineux, gratte-ciel et innombrables boutiques de luxe.
Depuis des années, Shiseido joue également un rôle de leader au sein de l’IFSCC, une organisation qui rassemble les plus grands experts en sciences cosmétiques. Le groupe présente régulièrement des avancées majeures, comme des études sur les mécanismes de vieillissement et de régénération cutanés ou sur l’implémentation des découvertes en neuroscience en cosmétique. Cette implication dans la recherche explique pourquoi la marque reste à l’avant-garde de l’industrie, capable de formuler des soins hautement efficaces et en phase avec les attentes pointues des consommateur·rices d’aujourd’hui. Une alliance parfaite entre savoir-faire ancestral et innovation futuriste, où chaque rituel de beauté séduit tant par sa sensorialité que par les résultats qu’il procure. En arpentant les rues de Tokyo, on comprend tout de suite qu’elle est une de ses villes qui ne dort jamais mais qui, tout en étant en perpétuelle ébullition, offre à ses résident·e·s son lot de plaisir et de sérénité. À l’image de Shiseido, qui continue de créer une beauté précurseure, puissante et intemporelle. Probablement la clé de son succès.
Mais impossible d’évoquer Shiseido sans parler d’Ultimune. Un flacon de ce sérum légendaire se vend toutes les sept secondes dans le monde. Lancé en 2014, il cumule aujourd’hui quelque 269 awards. Son secret : miser sur l’immunité cutanée, un domaine dans lequel la marque japonaise mène la danse depuis plus de 30 ans. En 2025, elle franchit un nouveau cap avec une nouvelle formule enrichie d’une découverte scientifique majeure. Shiseido a identifié un acteur clé du vieillissement cellulaire : les cellules T mémoires. Leur rôle ? Repérer et éliminer les cellules sénescentes avant qu’elles ne contaminent celles qui les entourent. Un mécanisme qui freine les signes de l’âge à la source, bien avant qu’ils ne s’installent. Là, où la marque innove, c’est par son approche globale. Elle ne cherche pas simplement à corri-
L’ENTREPRISE EST pionnière DANS
L’INTÉGRATION DES sciences dermatologiques ET neurologiques À LA COSMÉTIQUE
Ultimune powerInfusing serum, 75 ml, 172 €
ger les signes de l’âge visibles, elle mise avant tout sur le « bien vieillir », sur la prévention plutôt que la correction. Raison pour laquelle les équipes scientifiques du groupe mettent le focus sur la compréhension des mécanismes de régénération cellulaire d’une peau saine, afin de les préserver le plus longtemps possible. Une philosophie plus asiatique qu’européenne. Un proverbe japonais dit d’ailleurs : « On commence à vieillir quand on finit d’apprendre. »
Et au vu des avancées scientifiques à venir, Shiseido pourrait bien un jour nous promettre une jeunesse qui défie le temps.
Marie-Noëlle Vekemans
le guide du bronzer
Souvent confondu avec le contouring ou l’enlumineur, il a pourtant sa propre fonction : réchauffer le teint et apporter de la luminosité, comme si on avait passé la journée au soleil.
Le bon produit : certains bronzers, comme le Prisme Libre Bronzer Powder de Givenchy, tire leur épingle du jeu. Composé de quatre teintes qui se mélangent ou s’utilisent séparément, il permet de réchauffer, sculpter, illuminer selon l’envie ou le niveau d’expertise. Une palette à tout faire, pensée pour éviter les erreurs classiques : effet « carotte », mauvaise teinte ou traces visibles.
C’est
Le bon geste : pour une application réussie, on reste stratégique. Avec un pinceau large, on prélève un mélange des quatre teintes et on applique le produit sur les zones où le soleil frappe naturellement : les pommettes, le front, le nez, le menton. Léger, diffus, toujours bien estompé.
La bonne teinte : la clé pour un rendu naturel, c’est le bon choix de teinte. On opte pour une couleur une à deux tons plus foncés que sa carnation naturelle, jamais plus. Les peaux claires préféreront les sous-tons pêche ou dorés, tan-
le produit qu’on dégaine pour avoir l’air de revenir d’un week-end à Ibiza.
Mais qu’est-ce qu’un bronzer, au juste ?
dis que les peaux mates et foncées peuvent miser sur des nuances plus chaudes et profondes.
Le bon format : poudre, crème ou liquide ? Si chaque texture a ses avantages, la poudre reste la plus facile à apprivoiser, surtout pour les débutantes. Elle s’estompe facilement, offre un fini naturel et permet de moduler l’intensité. Les textures crème ou liquide sont plus techniques, réservent un rendu très peau nue, mais peuvent accentuer les irrégularités si mal appliquées. La poudre micronisée du Prisme Libre Bronzer de Givenchy se pose comme un voile imperceptible, tout en floutant et matifiant la peau pendant 12 heures.
Le bon placement : faut-il appliquer son bronzer sur tout le visage ? Surtout pas. On vise les zones stratégiques : le haut des pommettes, le pourtour du front, l’arête du nez, le menton. Pour sculpter, on peut aussi jouer avec la forme du visage : on allonge un visage rond en créant des ombres sous les pommettes, on adoucit un visage carré en balayant le produit le long de la mâchoire. Et pour un effet encore plus harmonieux, on n’hésite pas à en glisser un peu sur le cou et le décolleté.
ASTUCES DE PRO
• Évitez les teintes trop orangées : elles donnent un effet artificiel. • Travaillez la matière progressivement pour un rendu naturel. • Utilisez un pinceau large et souple pour fondre la couleur sans trace. • Matifiez les zones brillantes si vous avez la peau grasse, et préférez une texture irisée si votre peau est sèche. • Fixez le tout avec une poudre libre ou un spray fixateur pour une tenue longue durée.
Prisme Libre Bronzer Powder, Givenchy, 59 €
objet du désir
En 2020, Hermès se lançait dans la beauté avec Rouge Hermès, une collection dédiée aux lèvres. Cinq ans plus tard, la Maison dévoile Rouge Brillant Silky, une nouvelle empreinte, subtilement colorée mais intensément brillante.
parfum
71 €, disponible au magasin de Bruxelles et sur hermes.com.
Avec Libre L’Eau Nue, YSL explore une nouvelle façon de porter le parfum. Une version sans alcool, à la fois douce pour la peau et fidèle à l’ADN olfactif de la Maison. Dès les premières notes, on retrouve la fraîcheur de la mandarine verte et de la bergamote de Calabre. Puis vient la fleur d’oranger, solaire, enveloppante, cueillie dans les jardins de l’Ourika au Maroc, véritable signature olfactive de la Libre. Mais ce qui distingue vraiment cette création, c’est sa texture. Une émulsion huile-dans-eau inspirée des rituels marocains, qui fond sur la peau, la laisse souple, légèrement satinée, et subtilement parfumée. Plus qu’un parfum, c’est une expérience sensorielle. À appliquer sur le corps ou les cheveux, pour un sillage discret, intime, mais très élégant. Le flacon, blanc mat et traversé par la Cassandre dorée symbole de la Maison, joue lui aussi la carte de l’épure. Une manière différente de se parfumer et une invitation à vivre l’été toute l’année. 100 ml, 139 €
On croyait tout savoir sur la vanille. Trop sucrée, trop présente, trop vue. Elle fait partie de ces senteurs qu’on aime presque malgré nous tant elle est ancrée dans nos souvenirs. Avec Vanille Soleil, Roger&Gallet propose une vanille moderne, épurée et inattendue. Une ouverture fraîche et saline, des accents d’agrumes et de fleurs blanches, puis une base douce où la vanille se mêle à la fève tonka et aux muscs, mais sans jamais saturer. Une vanille qui sent l’été, la peau chauffée par le soleil, et le vent du large. De la joie en flacon. 100 ml, 38,90 €.
slogan historique
On connaît toutes la phrase culte « Parce que vous le valez bien », mais peu savent qu’elle a été inventée en 1971 par Ilon Specht, une jeune rédactrice de 23 ans, en pleine vague féministe. À l’époque, les pubs beauté, même celles à destination des femmes, étaient écrites par des hommes. Elle, elle voulait une voix de femme, pour parler aux femmes. Résultat : une accroche simple, directe, qui affirme que les femmes savent ce qu’elles veulent et ce qu’elles valent. Ce slogan est vite devenu un symbole d’émancipation, repris dans plus de 40 langues et porté par des figures comme Jane Fonda ou Beyoncé. Pour plonger dans les coulisses de cette punchline culte, L’Oréal dévoile un court-métrage touchant et inspirant. À découvrir dès maintenant sur Prime Video.
shopping
Envie d’un teint légèrement hâlé ou rosé pour tourner définitivement le dos à la grisaille ? Voici nos meilleurs alliés.
1 Des gouttes à mélanger à sa crème habituelle une façon simple et progressive de réchauffer son teint sans changer sa routine. Gouttes autobronzantes, Ray, 30 ml, 37 €.
2 Un sérum qui combine soin hydratant et hâle subtil, pour un teint lumineux sans make-up. Concentré Bonne Mine, La Rosée, 30 ml, 29,90 €.
3 Un soin hybride qui allie glow progressif et actifs antioxydants. Prodigieuse.
Boost Autobronzant-en-sérum, Nuxe, 30 ml, 40,90 €.
Sculpturaux, intelligents, connectés…
Les équipements Technogym transcendent le simple entraînement en alliant performance de pointe et esthétique contemporaine.
Chez Technogym, le fitness s’habille de design, flirte avec l’architecture et s’invite dans les intérieurs les plus désirables de la planète. Des hôtels de luxe aux salles de sport premium, en passant par les domiciles de célébrités, la marque italienne s’est infiltrée dans les espaces les plus sophistiqués, sans jamais transiger sur la performance.
Et parce que ses équipements dédiés au sport, à la santé et au bien-être sont aussi esthétiques que fonctionnels, Technogym s’impose aujourd’hui comme une marque d’art de vivre à part entière. Le dernier exemple en date ? L’exposition The Art of Wellness, présentée lors de la dernière Milan Design Week, qui a mis en lumière la trajectoire singulière d’une marque qui, depuis 1983, redéfinit les contours du bien-être à travers l’objet. Du premier Hack Squat artisanal conçu par Nerio Alessandri dans une cave familiale, aux machines connectées d’aujourd’hui, dopées à l’intelligence artificielle, la rétrospective s’est intéressée à l’évolution des formes, des matériaux et des usages des équipements Technogym ces quarante dernières années.
Dans cette même dynamique, Technogym dévoile The Art of Wellness, un ouvrage photographique édité par Assouline. Véritable prolongement de l’exposition, ce coffee table book retrace en images l’univers de la marque : un monde où la rigueur biomécanique épouse les lignes épurées de l’architecture italienne, où l’innovation technologique dialogue avec les codes du luxe contemporain pour offrir à ses utilisateurs une expérience de bien-être augmentée.
le chiffre
Kure présente un concept inédit : celui du vernissérum. Contrairement au produit classique, sa formule, enrichie en actifs réparateurs – tels que le silicium, la kératine, le calcium ou la centella asiatica – agit comme un soin pour les ongles mis à mal par les manucures à répétition ou les déposes trop agressives.
Testé et approuvé !
25 € chez Senteurs d’Ailleurs, senteursdailleurs.com 1 4
La régénération cellulaire augmente de 30 % pendant la nuit, avec un pic durant le sommeil profond. Le meilleur anti-âge du monde est donc un sommeil de qualité. CQFD. Une approche naturelle pour favoriser un sommeil profond et réparateur.
Compléments Deep Sleep, Insentials, 30 capsules/1 mois, 29,95 €.
shopping 2 3
La tendance est telle que l’ingrédient se décline sous toutes les formes : en boisson, en parfum, en vernis et plus encore. Et on ne s’en lasse pas !
1 Eau de parfum Milk & Matcha, Obvious, 100 ml, 130 € sur retreat-beauty.be 2 Ombre Essentielle teinte 222 Jade Facetté, Chanel, 40 €. 3 Complément alimentaire Collagène Matcha Glow, Aime, 30 doses/1 mois, 69 €. 4 Vernis à ongles Matcha Time, Essence, 8 ml, 1,99 €.
c’est savoir passer la main. Chez Novalys, chaque patiente est écoutée dès la première consultation. Et parfois, elle sera orientée vers un collègue dont l’expertise répond mieux à sa demande.
Concrètement, comment se passe ce fameux parcours de soins ?
Rencontre avec un chirurgien esthétique qui bouscule les codes du métier. Avec Novalys, un nouveau concept centré sur l’écoute et l’éthique, Maxime Servaes et son équipe veulent redonner du sens à la beauté. Et à la médecine.
Vous venez de lancer Novalys. Quel est le principe de ce nouveau centre esthétique ? Il ne s’agit pas d’un centre unique, mais d’un concept partagé entre plusieurs lieux : à Rhode-Saint-Genèse, Chaumont-Gistoux et Bruxelles. Chez Novalys, notre mot d’ordre est simple : proposer une esthétique respectueuse et authentique. On veut offrir à chaque patiente une prise en charge humaine, personnalisée et multidisciplinaire, dans un cadre à la fois moderne et apaisant.
Qu’est-ce qui vous a poussé à créer ce concept ?
Trop souvent, j’ai vu des patientes enfermées dans un cycle de soins qui ne répondait plus à leurs besoins réels. Par peur de « perdre » un client, certains praticiens évitent de rediriger vers une autre technique, voire un autre professionnel. Pour moi, c’est l’inverse : une vraie éthique,
On commence par écouter. En profondeur. Puis on explore les différentes options, en expliquant toujours les avantages, les limites et les risques. Notre consultation esthétique multidisciplinaire (CME) est au cœur de notre approche : plusieurs spécialistes se réunissent autour d’un même dossier pour penser un plan de traitement sur mesure. Cela peut inclure de la chirurgie, mais aussi des techniques non invasives comme les lasers, les injections (Botox, acide hyaluronique…) ou des soins de la peau. L’idée, c’est de proposer ce qui est réellement juste pour la personne, pas ce qui est à la mode.
Votre approche semble très humaine. C’est rare, dans un secteur parfois perçu comme superficiel.
C’est essentiel. Un geste peut être techniquement réussi, mais vécu comme un échec si les attentes du patient n’ont pas été entendues. Je prends le temps d’écouter ce que les gens veulent vraiment, parfois entre les lignes. Et je n’hésite pas à dire non, surtout face aux demandes influencées par les réseaux sociaux ou des standards irréalistes.
Votre objectif avec Novalys ?
Remettre l’éthique, la confiance et l’excellence au cœur de l’esthétique. Et prouver qu’on peut sublimer sans transformer.
« OFFRIR UNE ESTHÉTIQUE RESPONSABLE, C ’EST PARFOIS SAVOIR DIRE NON »
MAXIME SERVAES
Il y a des lieux où l’on va transpirer. D’autres où l’on va respirer. Et puis il y a le Mix, à Bruxelles, où l’on fait les deux, dans un espace pensé comme un temple dédié au corps, à l’âme, et à ce qu’il y a entre les deux : le mouvement.
À l’intérieur de ce temple du lifestyle urbain, le Health Center by Uperform agit comme une colonne vertébrale. Littéralement. On y vient pour soulager une douleur, relancer une énergie, ou optimiser ses performances grâce à une équipe de pros : ostéopathes, kinés, masseurs et personal trainers se relayent pour remettre le corps en phase avec ses ambitions (et ses limites). Bonne nouvelle : ces soins sont accessibles à toutes et tous, même sans abonnement au Mix ou sans y loger
Et pour celles et ceux qui souhaitent s’offrir une vraie parenthèse, les retraites bien-être et sportives du Mix permettent de déconnecter (du reste du monde) pour mieux se reconnecter (à soi). Au menu : yoga au lever du jour, parcours en forêt, cours de respiration, ateliers Gua Sha ou Face Yoga, moments suspendus dans les saunas, hammams, jacuzzi ou cave de sel… Chaque recoin est pensé pour faire du bien. Profondément.
Car ici, le bien-être ne se résume pas à une prestation en option. Il s’intègre dans des packages hôteliers sur mesure, pour transformer un simple séjour en une expérience transformatrice. Une nuit au Mix, c’est potentiellement un bain froid au réveil, un massage pour délier les tensions post-meeting, ou un atelier pour apprendre à masser son visage comme une pro.
Et si ce lieu hybride avait tout compris à notre époque ? Celle où l’on cherche à optimiser sans s’épuiser. À ralentir sans culpabiliser. À rayonner, mais de l’intérieur.
Alors non, le Mix ne promet pas la jeunesse éternelle. Mais il pourrait bien vous redonner l’élan dont vous aviez besoin pour vous (re)sentir vivante ! Mix.brussels
Le luxe de l’art de vivre marocain
Vivez une escale hors du temps au Selman Marrakech, une immersion luxueuse dans l’art de vivre marocain. Ce palace 5 étoiles, niché face aux majestueuses montagnes de l’Atlas, a tous les atouts pour un séjour mêlant bien-être, volupté et cadre exceptionnel.
Le Selman Marrakech se veut unique, loin des standards hôteliers habituels. Avec un univers imaginé par l’architecte décorateur français Jacques Garcia, ce palace rend hommage au pur-sang arabe, considéré comme la plus belle race de chevaux au monde. Constitué de diverses installations, comme un spa luxueux, un kids club, un Golf Club, une expérience gustative complète et raffinée ou encore des escapades luxueuses pour découvrir Marrakech, ce lieu vous promet une expérience envoûtante.
Dressé sur un domaine de six hectares, le Selman Marrakech vous transporte dans un conte des mille et une nuits mêlant architecture arabo-mauresque et touches contemporaines. Alors que chaque chambre et suite, intimes et chaleureuses, comprennent une terrasse avec vue spectaculaire, les cinq villas privées offrent une piscine personnelle, pour encore plus de sérénité. Hors des hébergements, c’est le haras des pur-sang arabes, signature du Selman Marrakech, qui rend ce lieu véritablement hors du commun. Ces animaux font partie du patrimoine culturel du Maroc, et peuvent être admirés en toute liberté dans cet élevage élu meilleur élevage du royaume depuis 2014.
UN VOYAGE
Avec ses trois restaurants, le Selman Marrakech varie les plaisirs en s’adaptant à vos envies. D’un côté, le palace propose une table du soir chic et décontractée en mariant l’Orient et l’Occident. Le Pavillon, lui, offre un cadre idéal pour les déjeuners en plein air. Chaque dimanche, vous pouvez y déguster un brunch mélangeant spécialités marocaines et internationales, tout en assistant à un spectacle équestre unique. Enfin, pour une authentique cuisine marocaine, l’Assyl vous attend au cœur du Selman Marrakech. Entre chaque expérience culinaire, vous pouvez profiter de cocktails au Bar Selman, ou vous restaurer au Pool Bar.
Récemment, l’hôtel a également ouvert les portes de son nouvel espace gastronomique : La Terrasse. Niché au sein des jardins luxuriants, cet espace a été pensé en synergie avec le chef Jean-François Piège, déjà au cœur de deux des restaurants du Selman Marrakech : le Pavillon et le Selman. Ouvert de midi à minuit, La Terrasse vous accueille pour des déjeuners gourmands, des dîners intimistes ou des apéritifs en plein air.
BIEN-ÊTRE ABSOLU
Avec ses mille-deux-cents mètres carrés, le spa de l’hôtel vous invite à vous mettre en pause. Soins détox, massages bio-énergétiques, hammam traditionnel : tout est pensé pour régénérer le corps et l’esprit. Les amateurs de relaxation peuvent aussi profiter des piscines extérieures chauffées et des rituels de beauté inspirés de la tradition marocaine. Basé sur la Méthode Chenot™, cet espace offre aux voyageurs la possibilité de s’évader quelques heures ou quelques jours. Avec cette méthode, chaque soin est conçu en synergie avec les autres, et vise à protéger le corps des dommages causés par l’accumulation des toxines et du vieillissement prématuré. De quoi vous pousser au maximum de votre bien-être.
SÉRUM
Prendre soin de soi, c’est plus qu’un mantra bien-être : c’est une nécessité joyeuse. Notre dossier explore les façons de s’écouter et de se préserver, avec légèreté, curiosité… et efficacité.
TEXTES NATHALIE EVRARD
Profiter du soleil tout en se protégeant de ses dangers pour la peau, c’est possible. Françoise Guiot, dermatologue, répond à nos questions.
• Apprenez à dépister facilement les taches suspectes avec la règle ABCDE. Tout changement, en taille comme en couleur, doit conduire à consulter un dermatologue. 2
Quel indice de protection choisir ?
1
Quels sont les dangers du soleil ?
Le soleil a un rôle irremplaçable pour la santé, il renforce notre système immunitaire et enclenche la production de vitamine D Mais l’excès d’UV accélère chaque jour le vieillissement de la peau et favorise l’apparition de dommages visibles, rides et taches. Il est surtout la principale cause des cancers cutanés. Aucun autre cancer n’a augmenté aussi rapidement en fréquence que les cancers de la peau. En 2004, la Fondation Registre du Cancer recensait environ 11.000 nouveaux cas de cancers de la peau dans notre pays, chiffre qui passera à 50.000 en 2024. Une augmentation de 500 % en 20 ans. Aujourd’hui, une personne sur six développe une tumeur cutanée au cours de sa vie. C’est vraiment regrettable, quand on sait que ce cancer est évitable en adaptant son comportement au soleil (pas d’exposition entre 12 h et 16 h, mettre des lunettes, un chapeau…) et se protégeant avec des soins avec des hauts indices dès que le soleil est présent.
Choisissez une protection solaire à large spectre ce qui signifie que le produit protège à la fois des UVA (le logo est entouré d’un rond) et des UVB et avec un haut indice de protection. Certaines marques cosmétiques ont introduit dans leur formulation des filtres pour nous protéger également contre la lumière bleue. Pour être parfaitement tolérée, une bonne crème solaire doit limiter au maximum le nombre de filtres utilisés. Un véritable défi de formulation.
Les huiles protectrices protègentelles aussi bien que les crèmes ?
Ce qui compte, c’est l’indice de protection et que le soin solaire soit appliqué toutes les deux heures. Une huile SPF 50 ou une crème SPF 50 offre donc exactement la même protection. Mais un soin solaire n’est efficace que si on s’en sert. Pour nous encourager, les labos nous proposent des textures de plus en plus performantes, agréables, légères, invisibles, à toucher sec, résistantes à l’eau, au sable et à la transpiration, faciles à appliquer, à transporter, avec des indices de protection simplifiés, des huiles ou des eaux haute sécurité. Un SPF 50 ne protège pas plus longtemps qu’un SPF 30, l’application doit donc être renouvelée au même rythme que les autres.
Si vous présentez une tache ou un grain de beauté :
• Ne l’ignorez pas, en espérant qu’elle va disparaître
ULTRA FLUID INVISIBLE I
EAU THERMALE AVÈNE
LA PROTECTION AVANT TOUT …
Dotés du filtre breveté TriAsorB™ qui protège des UV et de la lumière bleue HEV, les soins solaires ULTRA FLUID offrent une haute protection contre les dangers du soleil, y compris le photoviellissement. Le filtre TriAsorB™ s’inscrit pleinement dans la démarche Conscious Care de Pierre Fabre Dermo-Cosmétique. Utile, raisonnée et éthique, celle-ci vise à formuler des actifs toujours plus respectueux de la peau et de l’environnement.
ULTRA- SENSORIELLE, POUR
ENCORE PLUS DE PLAISIR
POURQUOI VOUS DEVRIEZ TOUJOURS
AVOIR L’ULTRA FLUID DANS VOTRE SAC À MAIN
En 2024, l’innovation ULTRA FLUID fait sensation avec sa texture waterlike. Beaucoup plus fluide que la crème solaire classique et absorbée en 1 seconde, ULTRA FLUID offre un fini 100% invisible* « zéro trace blanche ». Cette année, les laboratoires Eau thermale vont plus loin, en ajoutant la technologie* de la texture transformative. ULTRA FLUID ÉCLAT/ RADIANCE est formulé avec des micro-pigments encapsulés qui se libèrent à l’application. Le fluide devient alors teinté avec comme résultat, un fini ultra lumineux et sans trace blanche.
• Une texture ultra sensorielle
• Invisible en 1 seconde
• Protège du photovieillissement* au quotidien
• Protection ultra-large spectre
UVB – UVA et lumière bleue
Découvrez les autres variantes ultra fluides: Perfector, Radiance, Oil Control
*Test d’usage consommateur, 68 sujets, Fini Invisible et absorption instantanée.
Le corps humain est composé à 60 % d’eau. Lui assurer une b onne hydratation tout au long de la journée est essentiel. Conseils de Ann Daelemans, pharmacienne pour augmenter votre consommation quotidienne d’eau !
Toutes les boissons ne se valent pas. « L’eau régule la température corporelle, aide à digérer et à transporter les nutriments et l’oxygène, le tout sans aucune calorie. Elle est donc essentielle pour notre santé et notre bien-être », précise Ann Daelemans. Nos besoins en eau peuvent varier en fonction de notre activité ou de la saison. Lorsqu’on pratique une activité physique, notre corps surconsomme son énergie et perd donc une grande quantité d’eau. Pour conserver de bonnes capacités musculaires durant sa séance de sport, il faut donc boire davantage avant, pendant et après. De même, pendant l’été et les épisodes de fortes chaleurs, nos besoins en eau augmentent.
Boire trop et trop vite n’assure pas une hydratation efficace, car les liquides sont évacués sans avoir le temps de passer dans nos cellules. Il vaut donc mieux boire en petites quantités, une dizaine de fois dans la journée, et avant que la soif ne se fasse ressentir. Boire un grand verre au saut du lit est un bon réflexe, il réhydrate, détoxifie et active le métabolisme. Ensuite, vous pouvez répartir les boissons hydratantes tout au long de la journée, et le soir avant de vous coucher. Pour y penser, téléchargez des applications pour suivre votre consommation d’eau et vous envoyer des rappels, ou ayez votre gourde à portée de main.
L’alimentation est aussi une source d’hydratation. Et on pense bien sûr aux végétaux ! Les légumes à faire en soupes, chaudes ou froides, mais également aux fruits gorgés d’eau, tels que la pastèque ou la tomate. On peut ajouter à cela les yaourts, qui contiennent 80 % d’eau.
Si l’eau plate vous ennuie, alternez avec des boissons peu ou pas sucrées comme des tisanes, des thés ou des smoothies. Variez les saveurs, et testez les bouteilles avec infuseur de fruits ! Vous pouvez aussi vous préparer des eaux concombre, menthe, framboise et melon, et profitez en plus des vitamines qu’elles contiennent.
« À court terme, elle provoque fatigue, diminution de la concentration, maux de tête, troubles de l’humeur ou nausées », alerte Ann Daelemans. « À long terme, on peut s’exposer à des problèmes rénaux, une constipation chronique, des infections urinaires à répétition ou encore des complications cardiovasculaires », complète la pharmacienne.
l’équation estivale idéale
Aussi agaçants qu’inévitables, les moustiques sont de retour.
Les risques liés aux piqûres de ces « serials killers » sont redoutés sous les tropiques. Toutefois, à la faveur des voyages internationaux et du réchauffement climatique, ces préoccupations sont désormais un sujet d’inquiétude en Europe également. Suivez nos conseils pour déjouer ces nouvelles menaces venues d’autres latitudes.
Le moustique tigre prend son envol « Depuis plus de dix ans, les épidémies de Zika, de dengue, de chikungunya transmises par le moustique tigre dominent l’actualité et sapent la réputation des plus belles destinations du monde. Même si dans de nombreux cas, les infections transmises par ces moustiques restent asymptomatiques ou bénignes, des formes sévères et pouvant engager le pronostic vital peuvent se manifester », explique Nicolas Dauby, infectiologue à la Travel Clinic Hôpital Saint-Pierre Bruxelles. Celui-ci a même conquis de nouveaux territoires à la faveur des voyages internationaux et du réchauffement climatique.
« Depuis une vingtaine d’années, les spécialistes s’inquiètent
de l’augmentation du nombre d’insectes vecteurs de maladies tropicales remontant vers le Nord. La plupart des modèles montrent qu’on les retrouvera chez nous d’ici à 10, 15 ou 20 ans en fonction des espèces vecteurs si le changement climatique n’est pas contrôlé. »
Se protéger de tous les moustiques jour et nuit
Pour lutter contre les moustiques, toutes les quatre à six heures, il est essentiel d’appliquer sur les parties découvertes du corps des répulsifs. L’Institut de Médecine Tropicale (IMT) recommande l’utilisation de répulsifs contenant du DEET, de l’icaridine , de l’IR3535, ou de citridiol en raison de leur efficacité prouvée. La concentration sera adaptée à l’âge. Recherchez donc ces produits dans la liste des ingrédients des répulsifs avant de faire un choix. Si les huiles essentielles de citronnelle, d’eucalyptus et de géranium sont connues pour faire fuir les insectes, leur efficacité est insuffisante sur tous les types de moustiques, de même que les bracelets antimoustiques, la vitamine B1.
L’UTILISATION DE RÉPULSIFS
DOIT TOUJOURS ÊTRE
COMBINÉE AVEC D’AUTRES MESURES ANTIMOUSTIQUES
• Le soir, porter des vêtements clairs couvrant le plus possible les bras et les jambes, les vêtements doivent être suffisamment épais, car les moustiques peuvent piquer au travers de vêtements légers.
• Dormir dans une pièce climatisée, car la fraîcheur sidère le moustique mais ne le tue pas.
• Mettre des moustiquaires aux fenêtres et rendre hermétiques les ouvertures autour des bouches d’air conditionné.
• En région endémique, dormir sous une moustiquaire imprégnée de perméthrine ou de deltaméthrine.
ANTI-TIQUES & MOUSTIQUES
EUROPE DU NORD RÉGIONS TROPICALES
DISPONIBLE EN PHARMACIES ET PARAPHARMACIES
C’est d’un pas léger qu’on a envie d’entamer l’été. Pas question de laisser des jambes lourdes freiner ce bel élan. Une multitude de solutions existent pour se sentir plus légère !
conseils
En fin de journée, filez sous la douche ! Commencez par asperger vos jambes d’un jet d’eau tiède, puis passez progressivement à l’eau froide. Tenez quelques minutes, en remontant de la cheville au haut des cuisses. Et puis massez-vous ! Le massage, on le sait, ça fait du bien à la peau…ça active la circulation, ça améliore la pénétration des actifs et ça stimule le drainage lymphatique. Réalisé avec un gel avec des actifs ciblés, le massage tonifie et soulage la sensation de jambes lourdes. L’idéal, on remonte en douceur avec ses deux mains le long de la jambe, de bas en haut. Une astuce toute simple pour éprouver une sensation de fraîcheur encore plus intense : il suffit de conserver votre soin au réfrigérateur.
Marche, activités aquatiques, vélo, danse, yoga, escaliers… La meilleure des contentions, c’est le muscle ! Il faut renforcer les muscles profonds et tonifier les mollets. Les muscles des mollets agissent comme des pompes sur les veines et favorisent la circulation sanguine. La marche dynamise la circulation. À chaque pas, les contractions du mollet et les pressions exercées sur la voûte plantaire favorisent le retour du sang vers le cœur, surtout si l’on pose bien le talon en premier sur le sol. Au quotidien, faites aussi au moins une demi-heure d’exercice physique, si possible complétée, deux-trois fois par semaine, par la pratique d’un autre sport. Nagez. L’eau exerce une pression douce, idéale pour les jambes. En mer, on bénéficie en plus du massage des vagues. À la plage, marchez pieds nus sur le sable sec. C’est nettement plus fatigant que de marcher sur le bitume, mais beaucoup plus efficace pour renforcer tous les muscles !
Contre la sensation de jambes lourdes, il faut éviter les épices, le thé, le café, le vin blanc et le champagne. Évitez le tabac, buvez beaucoup d’eau et mangez des fruits et légumes de saisons aux couleurs variées, ils sont gorgés d’antioxydants, un vrai régal et une aubaine pour la paroi de nos vaisseaux sanguins.
Grâce à leur maillage serré, les bas de contention exercent une pression qui favorise la circulation du sang. À l’image de mains expertes qui massent un mollet engourdi de fatigue, les bas agissent sur la jambe comme des milliers de doigts microscopiques. Résultat : un vrai coup de fouet à la circulation sanguine. À enfiler dès le réveil ! Et à ne jamais oublier quand on prend l’avion. •••
peuvent tout changer
· Décroisez vos jambes lorsque vous êtes assise. Évitez de piétiner.
· Faites des flexions de la cheville (ramenez vos orteils vers votre jambe) : cela active la pompe musculaire du mollet.
· Surélevez vos jambes dès que possible pour aider vos jambes à lutter contre la gravité.
· Pédalez. Le vélo muscle les mollets. Pédaler dans l’eau, c’est encore mieux. L’aquabike favorise le retour veineux et fait fondre les cellules adipeuses qui exercent une pression sur les veines.
· Renoncez à l’épilation à la cire chaude, aux hammams et aux saunas, ennemis des jambes lourdes.
· Dans son assiette, on fait la chasse aux aliments chargés en sel (charcuterie et plats cuisinés, entre autres) et on opte plutôt pour des solutions plus saines, comme les légumes verts, les fruits rouges, tous gorgés d’antioxydants. Côté boissons ? Thé vert ou jus de raisin, aux propriétés veinotoniques.
Daflon 500mg (fraction flavonoïque purifiée micronisée) est un médicament indiqué dans la maladie veineuse et hémorroïdaire. Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Pas d’utilisation prolongée sans avis médical. Lisez attentivement la notice et demandez toujours conseil à votre médecin ou pharmacien. BFR DN BI 23 C2 PR 07.
Titulaire de l’AMM: Servier Benelux S.A.
À base de molécules de synthèse ou d’extraits de plantes, les veinotoniques sont le traitement le plus adapté pour soigner et soulager les jambes douloureuses. Ils exercent une action anti-inflammatoire, stimulent le tonus veineux et protègent les parois veineuses. Ces actions se traduisent par une diminution du relâchement des veines, de la douleur et de l’œdème. Quelle que soit leur forme galénique (comprimé, gélule, ampoule, tisane...), ils doivent être pris régulièrement et en cure de trois mois. Tous les veinotoniques n’ont pas la même efficacité. Demandez conseil à votre pharmacien, et privilégiez la forme médicament, qui a prouvé son efficacité.
« Sensation de lourdeur dans les jambes, douleurs, crampes... sont les premiers signes de l’insuffisance veineuse. Une maladie en pleine expansion, favorisée par le mode de vie sédentaire, l’obésité et le vieillissement de la population. Au premier stade, le traitement est simple. Il suffit de marcher régulièrement – quatorze pas suffisent à réamorcer la pompe veineuse –, de recourir aux médicaments veinotoniques et aux bas ou aux chaussettes de contention. Une prise en charge précoce permet de diminuer les symptômes et d’éviter les complications comme les varices qui nécessitent des traitements plus importants. En effet, l’insuffisance veineuse chronique est par essence évolutive : aucune technique ne peut la guérir et le risque de récidive demeure présent quelle que soit la technique mise en place », souligne le Docteur Gregory Callebaut, chirurgien vasculaire.
Plaies, les bons réflexes
· Si la blessure saigne : appuyez fermement avec une compresse pour stopper l’hémorragie
· Nettoyer la plaie à l’eau et au savon permet d’éliminer les débris et les souillures
· Désinfecter avec un antiseptique
Écorchure, morsure, égratignure, piqûre, crevasse, coupure. Superficielle ou profonde, toute plaie impose de bons réflexes et des soins adaptés pour éviter la surinfection et de vilaines cicatrices.
· La guérison d’une plaie est optimale en milieu humide. Il est donc recommandé d’appliquer sur les blessures des pansements adaptés. Ce type de pansement dit hydrocolloïde forme un gel au contact des exsudats et facilite la cicatrisation. Le pansement est imperméable à l’eau et aux bactéries. Il autorise les bains et les douches et peut être laissé en place deux ou trois jours.
Êtes-vous vacciné·e correctement ?
Soyez attentif si la plaie a été occasionnée par un objet rouillé, si elle a été en contact avec de la terre ou provoquée par un animal. Le vaccin antitétanique doit être renouvelé tous les dix ans.
Brûlure : agir rapidement
· Placez-la sous un filet d’eau (15-20°C).
· Refroidir pendant 20 minutes. Ce geste permet de maintenir la peau dans un état d’hydratation correct, d’atténuer la douleur et la profondeur de la plaie
· Ne pas laisser la brûlure à l’air libre. Appliquer un émollient, ou un tulle gras ou un topique antiseptique et couvrir avec un pansement adapté.
· Si la brûlure est importante, rendez-vous aux urgences !
Ne pas percer les cloches au pied !
L’ampoule est une cloque de la peau pleine de liquide transparent due à des frottements prolongés et répétés de la chaussette sur le pied. Ces lésions par échauffement sont accentuées par les frottements, la transpiration ou l’humidité persistante. Lorsque l’ampoule a éclaté spontanément, le risque d’infection est important.
· N’enlevez pas la peau (elle fera office de pansement protecteur), désinfectez et recouvrez de manière stérile la zone lésée.
· Choisissez un pansement hydrocolloïde, qui favorisera la cicatrisation tout en prévenant les lésions par frottement.
Du froid avant tout
Votre enfant s’est cogné ou est tombé. Pas de panique, dans la majeure partie des cas, une bosse apparaîtra dans les minutes suivantes et deviendra multicolore au cours des jours suivants. Appliquez des glaçons dans une poche plastique sur le coup pendant une dizaine de minutes puis masser doucement avec une pommade qui peut être d’Arnica.
Grâce à une enzyme sécrétée par les abeilles, le miel stimule la cicatrisation. Quant à son pouvoir antiseptique, il est assuré par des protéines qui empêchent la prolifération des bactéries et renforcent l’immunité. Choisir un miel de qualité et bio, à appliquer en fine couche sur la plaie. Recouvrir d’une compresse stérile.
NOUVEAU CICATRISATION PLUS RAPIDE TENUE FORTE POUR +72H* 100% WATERPROOF +
*Test consommateurs, 1916 participants. Ces produits Hansaplast sont des dispositifs médicaux. Avant toute utilisation, lisez l’étiquette et les informations concernant le produit.
Et si prendre soin de soi commençait par revoir… son petit déjeuner ? C’est l’un des nombreux gestes simples – mais puissants –que propose « Votre santé optimisée », le guide éclairé et éclairant signé
Èmilie Steinbach, neuroscientifique et docteure en biologie intégrative.
TEXTE MARIE GUÉRIN
Son parcours, déjà, inspire. Diagnostiquée neuroatypique dans l’enfance, Émilie a très tôt cherché à comprendre son propre fonctionnement. Résultat : une passion pour la physiologie, une thèse sur le microbiome intestinal, et aujourd’hui, un livre pensé comme une boîte à outils pour celles et ceux qui veulent « aller mieux sans se faire violence ». Son approche ? Scientifique, rigoureuse, mais jamais sèche. « J’ai voulu un livre qu’on puisse lire à la plage, ou entre deux cafés, sans avoir besoin de relire trois fois le même paragraphe. » Accessible, mais solide. Vulgarisé, mais sourcé.
« Votre santé optimisée » repose sur un protocole en dix étapes, où se croisent nutrition, sommeil, activité physique… mais aussi des axes plus inattendus comme l’hygiène bucco-dentaire, l’exposition à la lumière ou… les jeux de société. « Ce qu’on fait déjà – se brosser les dents, marcher jusqu’au métro – peut devenir un vrai levier de bien-être, à condition d’y prêter attention. »
Autre pilier central : le microbiote intestinal, qu’Émilie considère comme un organe à part entière. « L’intestin et son microbiome (l’ensemble des micro-organismes vivant dans un environnement donné, ici l’intestin) ont une influence majeure sur la santé, le microbiome intestinal pourrait influencer nos comportements plus que beaucoup peuvent l’imaginer. On estime qu’il y aurait plus de communication qui vient du bas vers le haut, que du haut vers le bas. »
Émilie insiste aussi sur la notion de routine : non pas des injonctions rigides, mais des habitudes nourries avec bienveillance. « Mieux vaut commencer par descendre une station plus tôt ou faire trois squats pendant que le café coule. Ce sont ces microgestes répétés qui créent l’élan. »
Et puis, il y a le cœur battant du livre : l’optimisme. Un choix, un muscle, presque un devoir. « On va vivre avec soi-même toute sa vie. Autant apprendre à se parler avec douceur ! » Elle propose des carnets de gratitude, des dialogues sincères, de la tendresse pour soi. « C’est une hygiène mentale aussi importante que le brossage des dents (rires). »
En filigrane, une attention particulière aux spécificités féminines : cycles, règles, grossesse, ménopause… Émilie n’oublie rien. Et on la remercie infiniment !
Émilie Steinbach, Votre santé optimisée, Éditions Marabout, 2025. Santeoptimisee.com
Fatigue Sport Séniors Soirées Chaleur Voyages
Peau sèche Hiver & froid
Système immunitaire
Envie d’une destination de rêve ? D’un endroit où on peut se rendre en tongs à un atelier sushis, pendant que les enfants se défoulent dans un parc d’aventures et que votre partenaire hésite entre réserver un massage et apprendre à préparer un cocktail ? Bienvenue au Voyage Belek Golf & Spa !
Dès qu’on pénètre dans ce complexe situé à 35 km de l’aéroport d’Antalya, le reste du monde s’efface. Mousseux et fraises fraîches au chocolat en guise d’accueil. Les bagages atterrissent comme par magie dans votre chambre et, avant même de vous en rendre compte, vous êtes à la piscine en train de siroter un délicieux breuvage. Et ce, même si vous êtes en avance pour le check-in. Ni stress, ni tracas.
Toutes les chambres recèlent des petits extras, comme des produits L’Occitane, une machine Nespresso, un sac de plage et un minibar bien garni. Celles de la catégorie de luxe y ajoutent un jacuzzi, des fruits frais, un large éventail de boissons et même un petit-déjeuner au lit, tandis que les Laguna Swim Up vous offrent la possibilité de commander directement glaces et granités depuis votre chaise longue via un code QR.
DES VACANCES POUR TOUS
Le TUGI Kids World est garant de vacances réussies pour les enfants à partir de 3 ans. Entre programme hebdomadaire varié, animateurs expérimentés et palette infinie de jeux et d’activités. D’un parc aquatique chauffé dédié aux petits à un parc d’aventures et un espace jeux vidéo, en passant par des ateliers de fabrication de biscuits, savons ou cerfs-volants, tous les enfants ont l’embarras du choix pour s’amuser.
SUSHI, STEAK OU PIZZA ?
Avec sept restaurants à la carte (cuisines chinoise, japonaise, grecque, turque, italienne, mexicaine et steak house), un restaurant ouvert sans interruption, plu-
sieurs snack-bars, une chocolaterie, une pâtisserie et un bar à fruits, les papilles sont à la fête. Les quinze bars du complexe ne servent que des marques de qualité, de Tanqueray à Belvedere. À vous de choisir entre une boisson détox au Vitamin Bar et un gin-tonic au Laguna Pool !
Le Voyage Belek est aussi l’endroit par excellence où on peut à la fois tout faire et ne rien faire. Entre paresser toute la journée au bord de la piscine ou s’inscrire à un atelier cuisine, une séance de yoga ou une randonnée à vélo. Sans parler du club de golf situé à 1 km à peine. Bonne nouvelle : le Montgomerie Maxx Royal s’avère être l’un des plus réputés en bord de Méditerranée. Son terrain de 18 trous couvre 104 ha et accueille des tournois internationaux depuis des années. Pour une détente totale, rien de tel qu’un massage aux pierres chaudes ou un soin hammam au Sense Spa. Et le soir ? Musique live, spectacles de danse, DJ et fêtes en plein air jusqu’au bout de la nuit.
Quant aux jeunes mariés en lune de miel, ils sont encore plus chouchoutés. Au programme : fleurs, petit-déjeuner en chambre, réduction sur le spa et dîner aux chandelles. Une chose est sûre : le Voyage Belek est synonyme de séjour inoubliable ! voyagehotel.com, book@voyagehotel.com
En rando au cœur de l'Islande
Lorsque Corinne Bensahel a rejoint Baobab Collection, elle avait une ambition claire : ancrer les racines africaines de la marque dans un récit fort. Mission accomplie. Dix ans plus tard, elle est toujours à la tête de la direction artistique, et les luxueuses bougies parfumées brillent aux quatre coins du globe. On a poussé la porte de son chez-elle à Bruxelles, pour plonger dans son univers.
EElle est charismatique et attachante, avec un sens de l’humour bien tranché et une forte personnalité. Comme un parfum envoûtant qui emplit la pièce en quelques secondes. Elle adore voyager, déteste la routine, appelle son chien Venice « mon bébé » et lâche des « shit » avec un accent français à tomber. Elle file à toute allure dans la maison, une brosse à dents coincée dans son chignon – « désolée, je suis à la bourre ce matin » – puis, une fois posée dans le canapé, elle applique en vitesse un peu de maquillage, sans miroir, avant les photos. Tout est là : sa nonchalance naturelle, ce je-m’en-foutisme chic qu’on lui envie. Une vraie Française, libre, qui ne se soucie ni des codes ni du regard des autres.
Corinne Bensahel a des origines catalanes, mais c’est dans le Paris des années 70 qu’elle a grandi. Elle se souvient de sa mère comme d’une femme au style irréprochable. « Elle trouvait les bacs à sable trop ennuyeux, alors on prenait le métro pour aller au musée où on flânait rue Saint-Honoré pour admirer les vitrines. À l’époque, elle portait beaucoup de Yves Saint Laurent, Balmain, Emanuel Ungaro… Elle ne voulait pas que je fasse une école d’art, mais son œil pour la beauté a clairement influencé le mien. »
Retour aux sources
Après des études en économie – « les années les plus ennuyeuses de ma vie » – Corinne part s’installer aux États-Unis. Elle y élève ses deux enfants tout en écrivant pour des titres comme « Madame Figaro », « Maison Française », « Architectural Digest » ou encore « Washington Life ». De retour à Paris, elle entame une carrière dans la finance au service de marques de luxe, avant d’ouvrir un nouveau chapitre dans le design d’intérieur. « Je crois qu’au fond, on finit toujours par faire ce pour quoi on est fait. Et si on ne le fait pas, quelque chose finit par grincer à l’intérieur. Certains connaissent leur voie dès le départ, d’autres passent leur vie à se réinventer. »
Depuis 2015, elle trace la ligne créative de Baobab Collection, la marque belge qu’on associe aujourd’hui aux bougies et parfums d’intérieur haut de gamme. À l’origine, tout démarre en Tanzanie, quand un couple belge fabrique ses premières bougies dans sa cuisine, inspiré par le baobab qui trônait dans son jardin. Mais quand Corinne rejoint l’aventure il y a dix ans, elle sent qu’il manque quelque chose. « La marque avait un nom africain, mais les collections ne racontaient pas cette histoire. Je suis devenue obsédée par l’idée de reconnecter avec cette origine, de la rendre visible, presque palpable. »
Aujourd’hui, Baobab Collection voyage à travers le monde comme un label nomade à l’identité riche et multiple. Verre soufflé à la bouche en Pologne, dessins délicats imaginés avec le designer textile Thierry Larcher, et par-
fums qui rappellent des souvenirs plus qu’ils ne suivent les codes classiques. « L’odeur, c’est de la pure psychologie », lance Corinne. « Les gens veulent laisser une empreinte, être reconnus à leur parfum. Celui qu’on porte, mais aussi celui qui flotte dans notre intérieur, en dit beaucoup sur nous. » Son coup de cœur personnel ? Le mélange ambré et épicé de la collection Gentlemen. « Hyper sexy. Ça sent l’homme qu’on suivrait sans réfléchir dans la rue (rires)… » Mais son choix change selon les pièces. Dans la chambre, c’est presque toujours Women qu’elle fait brûler, avec ses notes douces de musc, de rose poudrée et de magnolia. Une senteur qu’elle a lancée en 2017, en hommage à sa mère, disparue d’un cancer du sein. « Quand j’étais petite, elle sentait toujours la rose. Cette odeur me réconforte encore aujourd’hui, elle m’apaise. »
Elle puise son inspiration un peu partout : dans une église baroque à Rome, une expo à Paris, une série comme « Game of Thrones », ou encore dans les silhouettes de Dries Van Noten et Valentino. Chaque collection démarre avec l’envie de créer un nouveau monde, qui prend forme à travers des moodboards, des palettes de couleurs et des recherches de matières. Ce n’est qu’une fois les imprimés et le verre – parfois gravé, parfois habillé de céramique ou de textile – parfaitement aboutis, que le parfum entre en scène.
« Prenez Arabian Nights, avec sa sérigraphie dorée qui rappelle les moucharabiehs de l’architecture orientale », explique Corinne. « Dès que j’ai vu le verre terminé, j’ai tout de suite imaginé une senteur à base d’oud, de safran et d’encens. Un truc mystérieux, envoûtant, complètement addictif. » Et ce n’est pas un hasard. « Je suis un peu une dealeuse », lâche-t-elle en rigolant. « Une dealeuse de parfums. Je crée des obsessions. Les gens reviennent pour l’odeur, et pour l’univers qu’il y a derrière. »
un jour, nomade toujours
Son intérieur à Forest respire cette même philosophie : un mélange éclectique et vivant, mais jamais improvisé. Elle aime les matières, les couleurs, les objets qui ont une histoire. Comme les créations encadrées de sa fille, brillante designer textile, ou le mur couvert de livres d’art qu’elle a accumulés au fil du temps. Mais si on lui demandait de tout quitter demain, elle le ferait sans problème.
Elle a les yeux revolver
Marc Lavoine
RÉVEILLEZ-VOUS EN CHANTANT
AVEC OLIVIER ET ISA DE 6H À 9H.
« Je m’attache aux gens, pas aux objets. J’ai toujours cette impression que quelque chose peut arriver, et qu’il faudra partir d’un coup », raconte-t-elle. « Ça vient de mon enfance. Mon père était malade, il est mort quand j’avais sept ans. On devait souvent courir à l’hôpital en pleine nuit. Depuis, j’ai gardé cette idée en tête : je dois pouvoir être prête en deux minutes. Ça m’a rendue super solide. » Pour Corinne, la vie ne tient pas en place. Le voyage coule dans ses veines, et ça se sent dans chaque ligne Baobab : des senteurs qui nous embarquent vers d’autres horizons ou nous font voyager dans le temps. « Tu me mets dans un avion et je suis la plus heureuse. J’ai une
soif de vie énorme. Il y a encore tellement de choses à voir, à découvrir. Et je ne vais pas en rajeunissant (elle sourit). » Elle ne sait pas combien de temps encore elle restera chez Baobab Collection. « Ce que je veux, c’est continuer à évoluer, en conscience, et avec générosité. Il y a plein de façons de définir le succès, mais la plus belle, c’est celle qui permet de redonner. » Et c’est exactement ce qu’elle a mis en place ces dix dernières années. En plus de son soutien constant à la recherche contre le cancer du sein, elle fonde en 2016 une coopérative autonome de femmes à Madagascar (elles sont aujourd’hui 70). Passionnée par les causes humanitaires, elle va dédier une de ses collections de bougies en Raphia à la tribu Mikea afin de construire une école pour les enfants. Dans l’Atlas, la marque va éditer la collection de bougies « orientalist », sublimée par les photos de Serge Anton, afin d’investir dans des infrastructures sanitaires pour permettre aux petites filles des villages d’aller à l’école. « Le design a plus de portée qu’on ne le pense », ditelle. « Si c’est fait avec sens, une marque – et ceux qui achètent – peut vraiment avoir un impact. Personne n’a besoin d’une bougie haut de gamme, mais si tu l’achètes, autant le faire avec intention. » eu.baobabcollection.com
Je me lance dans cette aventure islandaise avec l’excitation d’une Viking partant en guerre. Dans la vie, je cherche des défis, et le Laugavegur islandais – soit l’un des plus beaux sentiers du monde – est parfait.
Une destination proposée par Travelbase, une référence en matière d’organisation, d’encadrement et de prix. Bien que solo et solitaire, je rejoins le groupe formé par les autres voyageurs inscrits via theicelandtrail.com. Les niveaux de forme varient. Des sportifs et sportives qui sautillent, quelques flâneurs et flâneuses, des motivés, des novices. Pour ma part, je serai le boulet. Toujours dernière, toujours au bout de sa vie, couverte de bobos divers, mais tellement heureuse ! Ce trek est bien plus qu’une randonnée. C’est une expérience humaine unique et une quête de dépassement de soi.
Après un vol direct Bruxelles > Keflavik, un transfert et une nuit à Reykjavik et quelques heures de car en pleine nature sauvage, nous arrivons au camp de base. Dès les premiers pas, la nature islandaise se révèle. Le vent secouera violemment nos tentes chaque soir, mais nous ne le savons pas encore. Il fait froid, entre 0 et 10°C et toutes les saisons défilent dans la même journée. Nous dormons dans des campements aménagés, avec douches (payantes), sanitaires et abris pour manger et échanger. Les repas – des sachets lyophilisés (en option) – ne sont pas fameux, mais après des heures de marche, ils font le job et réchauffent. Il ne fait jamais vraiment nuit en ce début de mois d’août, mais la fatigue l’emporte toujours et les départs chaque matin se font à des heures très raisonnables, ce qui laisse le temps de se réveiller tranquillement, de replier le matériel (tente, matelas gonflable et sac de couchage), de se préparer et de s’échauffer. Tout le monde part en même temps, mais des distances se créent rapidement, permettant à chacun·e de décider de marcher seul·e (mais toujours avec un·e guide pour fermer le peloton) ou accompagné·e, à son rythme. C’est parti pour une quinzaine de kilomètres par jour, ce qui peut sembler peu si l’on ne tient pas compte des dénivelés positifs et négatifs. Pour une
personne en forme, ça se gère relativement facilement. Pour une patate de canapé, ça demande un réel effort. Heureusement, Travelbase propose une option de transport des bagages d’un camp à l’autre pour ne garder que l’essentiel dans son sac à dos de jour. Entre sentiers escarpés, alternance d’éclaircies, de pluie et de vent, chaque gramme compte. Ici, la sécurité est primordiale : bâtons de marche non obligatoires, mais vivement conseillés, chaussures adaptées et veste, pantalon de pluie et vêtements chauds indispensables. Le but est simple : ne mettre personne en danger, ni soi, ni le groupe.
Les paysages sont à couper le souffle. On traverse des déserts noirs, des montagnes arc-en-ciel, des sommets glacés, on sent l’activité volcanique sous nos pieds avant de se retrouver face à des rivières glacées. Là, on s’attend, on se tient les mains, en un barrage solide et solidaire, pour traverser. La solidarité devient cruciale et la solidité du groupe prend tout son sens. Nos guides sont incroyables. Toujours là pour nous encourager, ils veillent sur nous tout en nous poussant à dépasser nos limites. Le dernier soir, après un retour à la civilisation, nous découvrons Reykjavik. Une ville qui ne dort vraiment jamais… tout comme le ciel islandais.
Plusieurs départs sont organisés en juillet et août. Compter un peu moins de 600 € pour l’organisation logistique complète, les nuits de camping près des refuges, l’accompagnement par les guides, les transferts en bus. Ajouter un peu plus de 500 € de vols aller-retour. Le foodpack aventure (sachets lyophilisés) est en option à un peu plus de 100 €. Il est possible de louer du matériel de camping et des bâtons de randonnée, et de faire transporter ses bagages chaque jour. Possibilité de combiner trek et roadtrip. Infos complètes et réservations sur travelbase.fr
Nous avons cherché (et trouvé) la sérénité dans un manoir du XIX e siècle, au cœur des collines de la Sierra de Mariola, près d’Alicante. Au programme : massages aux épices, séances de yoga à l’aube et quelques verres de vin biologique.
TEXTE JOLIEN VANHOOF
Les Sagittaires aiment voir les choses en grand. Dans ma tête, il n’y a que deux camps possibles : yoga ou Pilates, or ou argent, The Beatles ou The Rolling Stones. En tant qu’adepte convaincue du Pilates (et fan des Stones), je décline donc généralement les invitations aux retraites de yoga. Les moments de zénitude planante et les jus détox verts ont sur moi l’effet inverse : ils font grimper mon niveau de stress. Mais un séjour dans un manoir élégamment rénové, qui, selon sa propriétaire, « baigne dans une énergie positive » ? Où l’on pratique le yoga dans la Dome, une spectaculaire salle en forme de coupole, juste à côté de la piscine ? Même le Sagittaire le plus pragmatique ne peut pas dire non à ça.
Sonia Ferre Garcia a ouvert MasQi en 2014 et l’a baptisé The Energy House. Dans sa propre maison, nichée au cœur des collines du parc naturel de la Serra de Mariola, à une heure d’Alicante, elle a imaginé un boutique-hôtel et centre de bien-être où corps et esprit trouvent leur équilibre. « La première fois que j’ai pratiqué le yoga, j’ai su immédiatement que ce serait une discipline pour la vie. J’ai ressenti une connexion profonde, presque irrésistible », confiet-elle. Inspirée par sa propre transformation après une séparation difficile, Sonia s’est formée en psychothérapie et en enseignement du yoga. MasQi repose sur une approche holistique, avec comme piliers : le yoga, la méditation et les thérapies naturelles. « Je voulais créer un lieu où les femmes qui voyagent seules se sentent chez elles, entourées, sans être jugées. » Cet esprit de bienveillance et d’authenticité se retrouve dans chaque détail. La suite
Samadhi, où je séjourne, était autrefois son salon. « On sent qu’elle a une âme. Ce n’est pas parfait, mais c’est complètement moi. »
Ici, tout respire le confort et la convivialité, de l’ambiance chaleureuse à l’équipe soudée que Sonia a rassemblée autour d’elle. Une véritable famille, qui s’est formée naturellement au fil des années. Lors de mes séances de yoga, de thérapies énergétiques et de massages Abhyanga, je retrouve toujours les mêmes visages, ce qui renforce encore ce sentiment de sérénité et de confiance. Le soir, je dîne longuement avec Sonia, qui passe quatre jours par semaine à MasQi. Le reste du temps, elle se retire dans sa maison à Altea, sur la côte. « Comme ça, j’ai le meilleur des deux mondes », sourit-elle. « Les premières années, je vivais et travaillais ici à plein temps, mais c’était trop. J’avais besoin d’un espace rien qu’à moi. » Pendant qu’elle parle, je savoure des plats macrobiotiques savamment préparés : paella végétarienne au riz complet, risotto aux shiitakés, tempeh thaï, rouleaux vietnamiens à la crème de cacahuète, fromage végétal et patatas bravas à la patate douce. Rien que pour la table, le voyage vaut le détour. Petite précision : aucun jus détox vert en vue. Et tant mieux, car moi, je suis plutôt team vin. masqi.es
JE VOULAIS CRÉER UN lieu OÙ LES FEMMES QUIseulesvoyagent SE SENTENT CHEZ ELLES
SONIA FERRE GARCIA
Chez ELLE, on a un faible pour ce qui intrigue. Le 20 mars, nous avons pris possession du Spirito, cette ancienne église Anglicane nichée au cœur de Bruxelles, pour y semer un chaos fleuri sous le signe du mystère. C’était notre ELLE Party annuelle, version Dark Floral Fantasy. Une nuit suspendue, où les fleurs prenaient vie dans l’ombre et où la mode laissait place à l’imaginaire. Celles et ceux qui étaient là s’en souviendront. Les autres, on leur racontera.
Longtemps jugée trop fade, monotone ou pas assez généreuse, la cuisine végétale traîne encore derrière elle quelques clichés. Chez Beauclair, ces idées reçues s’envolent. Ce traiteur bruxellois, fondé par Régis Baudy, prouve que le végétal peut être surprenant, gourmand et très élégant.
Régis Baudy imagine une cuisine où chaque ingrédient a sa place et sa manière d’exister. Il ne s’agit pas d’imiter d’autres traditions, mais de révéler la richesse du produit en jouant avec les textures, les associations inattendues, les cuissons lentes. Sa cuisine est aussi belle que bonne, mais surtout pleine de bon sens.
Formé à l’alimentation vive, il privilégie les cuissons douces, celles qui préservent vitamines et minéraux. Résultat ? Des plats légers, digestes, qui font du bien au corps sans jamais sacrifier le plaisir. « Mon obsession est de mettre en lumière la recette qui apporte du réconfort et un regain d’énergie. En soi, redonner à la cuisine diététique sa juste place dans notre quotidien. »
Avant de porter la toque, Régis Baudy a étudié les Beaux-Arts. Une formation qui imprègne sa manière de cuisiner. Chez lui, une assiette n’est jamais simplement « bonne » : elle est pensée comme une composition, une palette de textures et de couleurs. Chaque détail compte, chaque élément raconte quelque chose. Pas étonnant que des maisons comme Pomellato, Le Beau A Une Adresse ou la Fondation Thalie fassent appel à lui pour leurs événements.
Tout part du produit : local, de saison, bien sourcé. L’atelier fonctionne au rythme des arrivages, adapte ses menus pour limiter le gaspillage et valorise chaque ressource au maximum. Une démarche artisanale, à la fois rigoureuse et créative, qui prouve qu’on peut concilier exigence gustative et responsabilité environnementale.
Manger végétarien, c’est s’ouvrir à d’autres façons de nourrir son corps et son esprit. Une cuisine vivante, intelligente, qui parle autant aux curieux·ses qu’aux épicurien·nes. www.beauclair.be
Vendu à des investisseurs sans âme, l’atelier de Marion a fini par fermer ses portes… Mais si la marque n’est plus, l’équipe, elle, reste forte.
TEXTE JULIETTE DE BRUXELLES
Il y a vingt ans, dans un petit atelier en briques rouges, planqué dans une arrière-cour de Bruxelles, une marque est née. Pas un concept marketing. Pas une machine à fric. Juste une envie de faire les choses autrement, à la main, avec du cœur et une vraie vision esthétique. Je n’y étais pas au début. Moi, je suis arrivée quelques années plus tard. Mais depuis, je n’ai plus jamais décroché. J’étais fraîchement diplômée d’une école de design textile, mais surtout avide de concret. Je ne sais plus comment j’y suis entrée un jour. Quelqu’un m’avait conseillé de passer, je ne sais même plus qui. Et elle m’a ouvert. La fondatrice. Une femme lumineuse, créative, sensible, bordélique. Elle m’a offert un café, m’a montré un carnet de croquis, et on a parlé. À la fin, elle m’a dit : « Viens lundi. On verra bien. » Je n’ai jamais quitté l’endroit depuis. C’était minuscule. On bossait à deux au départ, puis à trois, puis à quatre. Pas vraiment de hiérarchie, pas de process. Juste une sorte de ruche douce où les idées fusaient, où chaque détail comptait. On créait lentement, avec beaucoup de soin, de tests, d’échecs aussi. Mais chaque collection racontait quelque chose. On n’était pas dans la mode, on était dans la narration textile. Et les gens ont accroché. Petit à petit, ça a pris. La presse en a parlé, puis des concept stores à Anvers, à Berlin, à Copenhague. On commençait à être reconnues. On n’a jamais explosé, mais on s’est taillé une
vraie place, avec notre ton, notre univers. On avait nos clientes fidèles, nos fans discrets. Mais malgré ça, chaque fin d’année c’était la même histoire : pas de bénéfices. Juste de quoi continuer. Et on s’en contentait. La liberté, ça valait bien plus.
Jusqu’au jour où un groupe est venu frapper à la porte. Une grosse boîte, bien installée, avec des actionnaires, des chiffres, des stratégies à cinq ans. Ils voulaient « investir », « accélérer notre développement », « structurer la croissance ». On a longuement hésité. On savait que c’était risqué. Mais la promesse était belle : plus de moyens, plus de visibilité, moins de galères logistiques. Et puis, après presque deux décennies à naviguer à vue, on s’est dit que ça pouvait nous faire du bien. On a signé. Toutes les quatre, ensemble. Les six premiers mois, c’était plutôt cool. Ils nous laissaient tranquilles. On avait plus de matériel, un studio photo, des outils plus performants. On respirait. Puis un type est arrivé. Un genre de consultant. Il a passé la journée à nous observer, sans dire un mot, le regard vide, mais le fichier Excel affûté. Après lui, l’enfer. Tout est devenu process. Chaque idée devait être validée par une « task force ». Chaque décision passait par des réunions interminables avec des gens qui ne comprenaient rien à notre métier. Ils parlaient de « capsules », de « retours sur investissement », de « délais de time-to-market ». On leur parlait de matières, de rythme, de storytelling. Ils levaient les yeux au ciel.
Ils ont commencé à imposer leurs fournisseurs. À raccourcir les délais. À nous demander de produire plus, plus vite, pour moins cher. Nos créations perdaient de leur identité. Notre équipe, de sa motivation. L’atelier est devenu silencieux. Plus de musique, plus de fous rires, juste des injonctions. Ils ont déplacé l’une d’entre nous au stock. Raccourcis les horaires d’une autre. Tout ce qui faisait notre force – notre lenteur, notre liberté, notre soin – devenait un problème à résoudre. En deux ans, ils ont vidé la marque de sa substance. Les clientes ont senti le changement. Les commandes ont chuté. Et un
jour, sans surprise, ils ont annoncé la fermeture. Juste un mail. Trois lignes. Merci, au revoir.
Mais voilà ce qu’ils n’ont pas compris : une marque, ce n’est pas juste un logo. Ce n’est pas un business model. C’est une énergie collective. Un état d’esprit. Une manière de faire le monde. Et ça, ils n’ont jamais pu le racheter. Alors oui, la boîte a fermé. L’atelier est vide. Le site est mort. Mais nous, on est encore debout.
UNE MARQUE, C’EST UNE collectiveénergie . UN
ÉTAT D’ESPRIT. UNE MANIÈRE DE FAIRE LE monde
L’une d’entre nous a lancé son propre studio à Saint-Gilles, avec une approche plus sociale, plus locale. Une autre bosse dans une ASBL qui initie des jeunes à la création textile. Moi, j’ai repris un espace partagé où je coache de jeunes créatrices, je fais de la transmission, je bricole aussi un peu, je teste, je joue. Quant à elle, la fondatrice, après quelques mois difficiles, elle est partie en résidence d’artistes. Elle bosse sur un projet complètement fou mêlant poésie et textile. Elle revit. On a perdu une entreprise, c’est vrai. Mais on n’a pas perdu notre âme. On a appris. Et surtout, on a gardé ce feu. Celui qui nous a portées pendant vingt ans. Celui qui ne s’éteint jamais vraiment.
Philippe De Jonghe: +32 475 23 48 40 - pdj@venturesmedia.be
Catherine Limon: +32 475 93 83 73 - cli@venturesmedia.be
Margaux Leymarie: + 32 473 34 07 66 - mle@venturesmedia.be
Elodie Andriveau: + 32 475 295 796 - ean@venturesmedia.be
Clubs de Tennis
Clubs de Padel
Cours de tennis et de padel pour enfants et adultes
Stages pendant les vacances scolaires
Prépa physique
BATD Tennis & Padel Tour
Fitness Hockey Bridge Whist
TC Odrimont (Lasne) - R Primerose CB (Laeken)
TC La Cure (Jodoigne) - Waterloo Tennis (Waterloo)
7 écoles . Cycles . Stages . Compétition
Lasne - Laeken -Jodoigne -Waterloo -Kraainem - Halle -Deurne
Information :
ASBL BATD - 010/81 11 00 -info@batd.eu
www.batd.eu
Devenir sponsor ? Contactez-
Silhouettes vintage et contemporaines, montures en acétate, les lunettes de soleil de la nouvelle collection DG allient audace et raffinement. On adore les détails emblématiques, comme le logo en métal entrelacé et les motifs en dentelle, pour une touche de sophistication. Avec des teintes classiques et des lignes modernes, la collection incarne l’essence du style Dolce & Gabbana, parfaite pour se démarquer. Dolce & Gabbana, DG4479, Lace, 315 € Dispo sur dolcegabbana.com
Jeune Premier
Fondée voici douze ans par Hélène Fransen et Bruno Piers, la marque belge et durable s’est imposée dans le monde entier en faisant de la qualité sa priorité. Les cartables, pratiques et ludiques, entièrement fabriqués à partir de bouteilles en PET recyclées, sont 100 % végétaliens et ergonomiques. Fonctionnels, stylés, originaux et faits pour durer ! jeunepremier.com
Grande Piazza
On se réjouit de l’ouverture de ce caffè trattoria, adresse incontournable pour les amateurs de cuisine italienne authentique. Des pizzas napolitaines aux pasta della Nonna, on se régale de la simplicité et de la générosité des plats italiens, dans une déco rétro très réussie : couleurs solaires, mosaïques au sol, pubs vintage et végétation luxuriante, la dolce vita au cœur de Bruxelles ! grandepiazza.com
Carven Pour Elle est une déclaration de style et de soi. Une fragrance à l’esprit couture inspirée des ateliers de Madame Carven. Gracieuse et séduisante, la femme Carven Pour Elle dévoile une sensualité captivante, une présence discrète qui allie douceur et féminité. Comme une seconde peau, un prolongement de son essence à l’image de son esprit libre. Sublime ! Chez April Parfumerie. 100ml/120,70 € 50ml/93,80 € - 30ml –67,20 € april-beauty.be
La Black Bay 58, qui doit son nom à l’année de lancement de la première montre de plongée TUDOR étanche à 200 m, et aussi surnommée « Big Crown », est désormais certifiée Master Chronometer. Proposée dans une configuration cadran et lunette bordeaux, elle est également montée pour la première fois sur un bracelet à cinq mailles avec fermoir « T-fit ». tudorwatch.com
Philippe De Jonghe: +32 475 23 48 40 - pdj@editionventures.be
Catherine Limon: +32 475 93 83 73 - cli@editionventures.be
Elodie Andriveau: + 32 475 295 796 - ean@editionventures.be
Margaux Leymarie: + 32 473 34 07 66 - mle@venturesmedia.be
Nichée au cœur de Beauraing en Belgique, la boutique Annina est devenue une référence incontournable pour toutes les futures mariées et celles en quête de la tenue parfaite. Fondée par Annina Grande, une créatrice passionnée et talentueuse, cette boutique se distingue par ses créations sur-mesure, mariant élégance, raffinement et personnalisation.
40 ans d’expérience
Tailleuse depuis 5 générations, Annina Grande sait comment créer la différence. Elle personnalise vos tenues et votre robe pour vous rendre unique car ce qu’Annina aime par dessus tout c’est de rendre belle ses clientes. C’est son amour et sa passion du métier qui ont fait d’Annina l’une des stylistes de robes de mariées reconnus en Belgique et à l’étranger et ce malgré un parcours de vie parfois difficile. Une passion et une volonté qui ont nourrit sa motivation et son optimisme et lui ont permis de relever les défis ! Voilà plus de 40 ans qu’elle transforme les jeunes mariées en princesse d’un jour, adaptant sa technique selon le tissu travaillé. Un talent qu’elle a depuis l’enfance et un savoir-faire transmis de génération en génération qu’elle met au service des femmes décryptant avec intuition chaque future mariée. Annina a même crée son propre salon du mariage !
Une expérience inoubliable
Chez Annina, chaque cliente bénéficie d’une expérience unique et personnalisée. Dès le premier rendez-vous, Annina prend le temps de connaître ses clientes, d’écouter leurs désirs et de comprendre leur style. Chaque cliente est unique, Annina est à l’écoute afin que chaque détail soit à la hauteur des envies. Du choix de la tenue ou de la robe à l’essayage final, Annina met un point d’honneur à offrir un service sur-mesure pour un résultat qui reflète parfaitement la personnalité et les attentes
de chaque cliente. Les collections de la boutique d’Annina se distinguent par leur diversité et leur originalité, Annina propose un large choix de robes de mariées, allant des modèles classiques et intemporelles aux créations plus modernes et audacieuses. Annina choisit ses modèles avec soins et exigence, elle ne cesse d’être passionnée et continue d’arpenter les salons à l’affût des dernières tendances. Annina offre également une large sélection de modèles élégants et sophistiqués de tenues de cocktails et de prêt à porter habillé sans oublier tous les accessoires. On y retrouve de célèbres marques comme Oni Onik, une marque authentiquement belge et fournisseur de la Maison Royale Belge, Rembo Styling, Marylise Linea Raffaell, Rosa Clara, Caroline-Biss, Marie Méro, Vera Mont ...
Que ce soit pour le jour le plus important de leur vie ou un évènement spécial, les clientes d’Annina peuvent être assurées de trouver la robe de leurs rêves, confectionnée avec soin et amour.
Lorsqu’il s’agit de sublimer une chevelure avec des extensions, l’expertise fait toute la différence. Sublime Hair Extensions, fondé en 2010 par Monia, est aujourd’hui la référence incontournable à Liège et au-delà. Avec plus de 10 000 poses réalisées, une sélection des meilleures marques du marché et un savoir-faire inégalé, ce salon s’impose comme le spécialiste absolu des extensions capillaires. Monia a construit son expertise au fil d’un parcours exceptionnel : formée en France dans de grands salons, propriétaire de son propre salon dès l’âge de 20 ans, puis enseignante en coiffure à Liège et Charleroi.
Son amour du cheveu et son rejet des pratiques standardisées l’ont poussée à créer un espace où professionnalisme, patience et bienveillance sont au cœur du service. Contrairement aux coiffeurs généralistes, Sublime Hair Extensions ne fait que des extensions. Ici, chaque cliente bénéficie d’une coiffeuse qui lui est entièrement dédiée pour une pose personnalisée et parfaitement maîtrisée, réalisée avec passion et précision offrant un résultat des plus naturel. Grâce à un large choix de techniques (kératine, anneaux, ultrason, tape, cold fusion) et aux meilleures marques chaque transformation reflète l’expérience et la technique acquises depuis des années. Pour passer du court au long, les clientes n’hésitent pas à parcourir des centaines de kilomètres pour profiter de cette expertise
VOTRE PEAU EST PRÉCIEUSE ; L'ÉLECTROLYSE VOUS AIDE À LA PRÉSERVER !
" La vie est trop courte pour la passer à s'épiler ! " Ayant elle-même souffert d'hirsutisme, Tatiana a heureusement découvert le principe de l'électrolyse, la seule méthode existante d'épilation considérée comme définitive. Efficace, l'électrolyse permet de préserver la qualité de votre peau. Aujourd'hui, dans son propre institut de beauté, cette esthéticienne électrolyste et lasériste souhaite briser les tabous.
Poil par poil, avec empathie et délicatesse, sa collaboratrice Oliwia et ellemême, vous aident véritablement à dire adieu à votre pilosité indésirable et à vos complexes. " Ne pas se résigner " est son leitmotiv et les très nombreux témoignages et remerciements des clientes " qui ont vu la lumière au bout du tunnel et leur vie métamorphosée " lui vont toujours droit au cœur.
Mixte, l'institut B Skin Legacy vous propose également un grand choix de soins et traitements destinés à entretenir et à mettre en valeur votre beauté naturelle : Laser, Hydrafacial™, Peelings, Microneedlings, massages crâniens... L'institut dispose d'équipements à la pointe de la technologie et de dernière génération. Associés à des produits alliant science et nature, ils hydratent et régénèrent, visiblement et en profondeur, la précieuse richesse que constitue votre peau. (Re)découvrez la peau de votre visage saine et éclatante, douce, lisse, repulpée... Prenez vite rendez-vous chez B Skin Legacy !
unique. Bientôt, elles pourront également bénéficier de tutoriels vidéos pour un entretien optimal des extensions à domicile. Chez Sublime Hair Extensions, chaque chevelure bénéficie d’une qualité irréprochable, portée par 20 ans d’expérience et une passion infinie pour la beauté du cheveu.
SUBLIME HAIR EXTENSIONS
45, Rue Emile Verhaeren - 4031 ANGLEUR / LIÈGE
www.sublimehairextensions.be
Tél. : +32 472 78 54 72
Facebook : Sublime Hair Extensions Liège Instagram : sublime_hair_extensions/
Rue Baron de Castro 85 - 1040 BRUXELLES
www.bskinlegacy.com
Tél. : +32 474 29 56 11
Facebook et Tiktok : bskinlegacy
Instagram : @ bskinlegacy
Dans l'univers foisonnant et exigeant des crèches et foyers pour enfants, certaines structures se distinguent par leur engagement et leur philosophie. Care Your Kids (CYK), fondée par Régine Nkole, en fait partie. Ancienne infirmière pédiatrique, elle a fait des enfants sa priorité absolue. "Pour que les enfants aillent bien, il est essentiel que les parents aillent bien." C'est aussi avec cette vision qu'elle a développé CYK, une crèche dédiée aux 0-4 ans et une garderie accueillant les 4-12 ans.
Une approche internationale et multiculturelle
Située au Luxembourg, CYK se distingue par son ouverture sur le monde. Plus de 35 nationalités y sont représentées, faisant de cette crèche un véritable melting-pot culturel. Ici, le multilinguisme n'est pas un simple atout, c'est une nécessité : le personnel parle plusieurs langues et s'adapte aux besoins des familles expatriées, qui trouvent dans cette structure un cocon rassurant pour leurs enfants.
Des services sur-mesure pour simplifier la vie des parents
Consciente des difficultés du quotidien des parents actifs, Régine Nkole a pensé CYK comme une structure flexible. Parmi les services phares : la prise en charge des enfants à la sortie de l'école et leur retour à domicile en fin de journée. Une organisation millimétrée qui permet aux parents de concilier plus sereinement vie professionnelle et personnelle.
Une cuisine maison, saine et adaptée
L'alimentation est un pilier fondamental du bien-être de l'enfant. Chez CYK, tous les repas sont préparés sur place, dans le respect des besoins nutritionnels selon l'âge. L'accent est mis sur la qualité des produits et l'équilibre des menus. Plus encore, chaque repas est adapté aux exigences spécifiques des familles, qu'elles soient d'ordre religieux, médical ou personnel.
Un projet porté par la passion et la détermination
Derrière CYK, il y a une femme au parcours inspirant. Après avoir géré sept crèches entre 2006 et 2014 dans un autre groupe, Régine Nkole s'est lancée seule dans l'aventure de Care Your Kids. Elle a dû relever d'innombrables défis : acquisition des locaux, gestion des travaux,
obtention des autorisations administratives... Mais sa force et sa détermination lui ont permis d'insuffler à CYK une identité unique, où l'humain reste au centre de tout. Depuis sa création, Care Your Kids peut compter sur une équipe fidèle et dévouée. "J’ai la chance d’être entourée de professionnels passionnés, qui sont avec moi depuis le tout début", souligne Régine Nkole. "Leur engagement et leur bienveillance font toute la différence au quotidien. C’est grâce à eux que nous pouvons offrir un cadre aussi chaleureux et sécurisant aux enfants."
Une croissance prometteuse
Avec déjà plusieurs structures en activité, CYK ne compte pas s'arrêter là. L'ouverture prochaine d'une troisième unité au Luxembourg témoigne du succès de cette approche bienveillante et sur-mesure. Une réussite qui repose sur un équilibre subtil entre exigence, bienveillance et innovation
L'enfance, une priorité absolue
Chez Care Your Kids, chaque enfant est considéré dans son individualité et accompagné avec bienveillance. L'objectif ultime : favoriser un développement harmonieux, dans un environnement sécurisant et épanouissant. Et si, en permettant aux parents de souffler, CYK contribuait à faire de leurs enfants des adultes plus heureux et équilibrés ?
CYK - CARE YOUR KIDS www.cyk.lu Instagram : @cyk
La méthode Pilates, développée par Joseph Pilates au début du XXe siècle, s’est largement diffusée avec le temps. Mais avec sa popularisation, elle a aussi souvent perdu de son sens. Charlotte Simon, à la tête de son propre studio, a choisi de lui redonner toute sa profondeur. En suivant les cours de Pilates de Charlotte Studio, vous allez véritablement améliorer votre santé ou améliorer vos performances et sentir une véritable différence dans votre posture, votre mobilité et votre bien-être.
" Ne jamais faire les choses à moitié "
Dès l'âge de 17 ans, Charlotte rêvait, à la fois, de travailler dans le milieu de la prévention santé et d'être entrepreneure. Charlotte a concrétisé son projet avec passion et rigueur, en construisant un parcours riche, cohérent et tourné vers l’humain. Curieuse, impliquée, elle aime profondément son métier et ceux qu’elle accompagne. Coach dès l'âge de 22 ans, Manager depuis ses 25 ans, Charlotte a travaillé et coaché de grands noms dans le domaine du fitness, suivi de multiples formations en éducation physique, en sports, en gymnastique, en Pilates, en nutrition et a beaucoup voyagé... Elle est à la tête de son propre Studio depuis 9 ans déjà. Multitâche, insatiable, elle " aime les gens ", adore son métier et peut être fière de son jeune parcours.
" Chez Charlotte Studio ", vous pratiquez seulement et uniquement L'authentique Méthode Pilates " J'aimerais que chacun comprenne que la Méthode Pilates est une méthode qui permet d'améliorer le Contrôle Moteur, avec un effet direct sur la santé et la précision des gestes. Elle permet de renforcer les muscles profonds antigravitaires qui sont affaiblis, dans notre société qui s'est sédentarisée. Ce n'est pas un sport, c'est une pratique qui devrait faire partie de la préparation physique générale des sportifs, c'est la base de l'entraînement pour Monsieur et Madame Tout le Monde, Enfin, elle devrait être enseignée dès la plus jeune âge dans les écoles. Cette méthode doit se pratiquer en Petits Groupes de Maximum 10 personnes Et il doit y avoir des Niveaux Différents. Attention, le fitness sur des machines Pilates ce n'est pas La Méthode Pilates ! "
Une équipe passionnée réunie autour d’une même vision
Ne se contentant pas de diriger son centre et de coacher ses élèves, Charlotte est à la tête d'une jolie équipe de 12 professionnels indépendants diplômés qui gèrent leurs réservations et peuvent recevoir leur clients en personal training. Investies, Charlotte et son équipe travaillent également sur des projets de développement.
Débutant, Intermédiaire, Avancé... Vous commencez quand ? Chez Charlotte Studio, aucune hésitation à avoir. Votre professeur se tient en permanence à vos côtés. Non seulement, vous ne vous ennuyez pas, mais vous progressez, en fonction de vos objectifs et en toute sécurité, grâce à un suivi personnalisé. Dans une ambiance zen et inclusive, le Charlotte Studio est plus qu’un lieu d’entraînement. C’est une communauté vivante et bienveillante. Les personnes qui s’y retrouvent partagent une même env ie d’authenticité, de mieux-être et de respect du corps. Des échanges naturels naissent entre les membres, des liens se tissent, des amitiés se créent. Ambiance zen... et mixte. Messieurs, vous y êtes les bienvenus !
CHARLOTTE STUDIO 84 rue Raymond Hernalsteen - 1970 WEZEMBEEK-OPPEM www.charlottestudio.be
Chaque mois, Céline Pécheux met en lumière une Wonder Woman du quotidien.
Directrice de l’ASBL congolaise Action d’Espoir, partenaire de Memisa
Belgique, Marie-Noël dédie sa vie à la cause des femmes survivantes d’atrocités au Sud-Kivu.
« Je suis née à Bukavu, au bord du lac Kivu. Très tôt, j’ai envie de consacrer ma vie à Dieu. À vingt ans à peine, je quitte tout pour entrer au monastère. Six années de silence, de prières, de petits travaux manuels et intellectuels… C’est là-bas que j’apprends la rigueur, l’engagement total. Par contre, je me rends compte que je ne suis pas faite pour cette vie cloîtrée. J’ai trop soif de liberté et d’actions. Dehors, toute ma vie est à reconstruire. Je me forme à l’informatique, aux systèmes d’exploitation... Je m’y plonge pour être à jour dans un monde qui change. Je travaille aussi. Et puis, en 1996, la guerre éclate. Un séisme dans la région. J’ai la chance de pouvoir fuir en Italie. Là-bas, entre Milan et Gênes, je reprends des études en sciences religieuses, psychologie et je fais une formation à l’accompagnement des personnes en crise. Mais surtout, je découvre le vrai sens de ma vie : aider les femmes. Quand je reviens dans ma ville natale Bukavu en 2002, je ne reconnais plus rien. Mon pays souffre. Les femmes surtout. Les récits terribles affluent. Des viols systématiques, des corps brisés, des vies anéanties. Je ne pouvais pas rester spectatrice. J’initie alors un “Service d’écoute et d’accompagnement des femmes traumatisées” au sein d’un centre qui s’occupe de la promotion de la femme au diocèse de Bukavu. J’écoute des centaines de femmes me raconter l’indicible. Je porte leurs histoires à l’international, naïvement convaincue qu’en exposant la vérité, on mettrait fin à l’horreur. Je suis épuisée. Traumatisée à mon tour. Alors, je décide de créer Action d’Espoir, une organisation qui accompagne ces femmes non pas comme des victimes résignées, mais comme des survivantes puissantes, capables de se reconstruire avec leurs familles et leurs communautés. Je forme des équipes, bâtis des ponts, imagine d’autres manières d’agir. Mais très vite, je vois le système se pervertir. Des fausses associations se créent pour récolter des fonds, des victimes qui deviennent monnaie d’échange. Ça me brise. Je comprends très vite
JE DÉCOUVRE LE vrai sens DE MA VIE : aider LES femmes
que l’aide ne peut pas venir uniquement de l’extérieur. Il faut penser autrement. Depuis, je collabore avec Memisa, une organisation belge médicale qui soutient notre travail à Bukavu, là où la situation sécuritaire s’est gravement dégradée. Ces derniers mois, les rebelles du M23 ont pris le contrôle de la ville. Chaque matin, je me réveille dans un silence pesant, marqué par la peur. Je vois les magasins pillés, les entrepôts vides, les gens qui fuient. Je vois les femmes une fois de plus prises pour cibles, violées, torturées, utilisées comme armes de guerre. Le système de santé est à genoux. Les patients n’ont plus de soins. Les femmes n’ont plus de recours. Et moi, avec l’équipe d’Action d’Espoir, nous tenons, coûte que coûte, pour leur venir en aide, avec les moyens que Memisa nous aide à mobiliser. Ensemble, nous essayons d’appuyer le système des soins, de soulager, de construire des structures de santé là où elles font défaut, même au cœur du chaos. Aujourd’hui, je ne suis plus en première ligne. Je dirige. Je forme. J’enseigne. À l’Institut supérieur des techniques médicales, je donne cours à des jeunes femmes et hommes. Et quand mes étudiantes me disent qu’elles sont fières d’avoir une femme comme professeure, je sais que je sers encore. Qu’en me voyant, elles osent rêver plus grand. Qu’elles comprennent qu’il faut faire des sacrifices pour tenir debout dans ce monde. Et que c’est possible. Malgré la situation, j’ai décidé de rester à Bukavu. Malgré les alertes, les violences, la peur. Parce que ma force est ici, avec mon peuple. Je pourrais partir. Beaucoup me le suggèrent. Mais je ne veux pas fuir. Pas maintenant. Je continue à enseigner et chaque matin, je me lève avec l’espoir qu’un jour, la dignité ne sera plus un luxe pour les femmes congolaises. Ce jour-là, je saurai que ce long chemin n’aura pas été vain. »