OMBRES & LUMIERE

OMBRE & LUMIERE Doctrines, propos et productions des architectes (dans le domaine de la lumière) / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / Doga BIRMEC

Année académique 2020-2021 Promoteur: François TRAN Rapport d’étude de fin de premier cycle à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon La date du rendu du document: 29 Avril 2021 La date de l’oral: 20 Mai 2021

REMERCIMENT / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / À François TRAN, architecte et enseignant à l’ENSAL, qui m’a aidé à préciser une voie de découverte, et qui, patient et audacieux, m’en a fourni les principaux matériaux et pistes de réflexion possibles dans le cadre d’une démarche de recherches sur ce sujet.

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SOMMAIRE / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / RESUME

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PERCEPTION GENERALE ET SUBJECTIVITE

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INTRODUCTION

6

LUMIERE ET ARCHITECTURE

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La place de la lumière naturelle en architecture

Histoire de la lumière

Le dialogue entre la lumière et l’architecture

7 7 10

CORPUS DE REALISATION DES PRODUCTEURS (LES ARCHITECTES) QUI ETUDIENT LA LUMIERE

14

Perception des architectes

Louis KAHN (arch. Estonien)

Le CORBUSIER (arch. Français)

Tadao ANDO (arch. Japonais)

Luis Ramiro BARRAGAN MORFIN (arch. Mexicain)

14 15 17 18 22

CONCLUSION

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REFERENCES

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Cette étude est un assemblage des souvenirs des architectes qui ont su élever des œuvres uniques. L’architecture véhicule la culture entre les générations, a la force de toucher à des émotions et surtout devenir remarquable dans l’esprit mondial. Comme l’architecture ne peut pas être lisible sans lumière, il est impossible de penser à une conception architecturale en écartant la lumière naturelle.

Light is a phenomenon of a visual sensation. Architecture is the art and science of designing environments. The concept of light in architecture elevates the visual experience to the lived experience.

Therefore, architecture has the power to make people experience an intense sense of aesthetics. The purpose of this report is to explain the importance of natural light in architecture. The report begins with the history of light, supported by some memorable examples. Moreover, the tastes of the masters in architecture and their various approaches of light in their products are described. This study is a compilation of the memories of architects who have the ability to create unique works. Architecture is a cultural transfer between generations. It has the power to affect emotions and the ability to create a remarkable vision with artifacts universally. The concept of architecture cannot be perceived without light, thus it is impossible to create an architectural idea without considering natural light first.

Mots clés :

Keywords:

Assistance à la conception architecturale, lumière naturelle, espace, usage, rhétorique, architecture, appréciation

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Architectural design assistance, natural light, space, use, rhetoric, architecture, appreciation

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PERCEPTION GENERALE ET SUBJECTIVITE / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / L’étude de la lumière est un des outils des architectes. Grâce à l’architecture, l’être humain est guidé afin de faire ses propres choix intimes. L’histoire de la lumière s’observe depuis des siècles, c’est un mouvement philosophique qui encourage la science grâce à l’échange des expériences. Le terme « Lumière » est un outil qui sert à rassembler la diversité se reflétant vers l’ensemble des objets, des pensées, des sensibilités et des espaces.

L’étude profonde de l’éclairage est essentielle à l’architecture robuste. Celle-ci est un des outils des architectes qui leur permet de l’utiliser de différentes manières. L’application de la lumière dépend de plusieurs éléments. Les détails peuvent faire gagner beaucoup d’esprit à un espace. La lumière doit être prise en compte dès que l’idée de construction apparaît, comme la décision du lieu, de l’orientation du projet, de l’esthétique, de la fonctionnalité, des demandes spéciales, du moral de la personne… Plusieurs questions peuvent être résolues avec l’utilisation intelligente de la lumière, mais cette utilisation peut varier selon les habitudes, les cultures et le choix personnel des architectes. « La culture, c’est l’expression du vivant1. » L’architecture est un domaine riche grâce à 1 2

la diversité. Chaque culture a ses propres habitudes et ses propres besoins. De cette manière, l’être humain se cultive en apprenant des autres et de ses ancêtres. La compréhension des idées des autres élargit nos horizons. Toutes nouveautés peuvent nourrir nos projets et y ajouter de l’enthousiasme. Ces diverses idées peuvent appliquer des touches intéressantes dans le domaine de l’éclairage, elles peuvent complètement changer la qualité d’un projet. Les petits détails sont des éléments qui valorisent la capacité des conceptions.

L’émotion est un « trouble subit, une agitation passagère causée par un sentiment vif de peur, de surprise, de joie2 … » Ce sentiment est une approche générale vers la perception visuelle. L’espace impacte directement sur nos sentiments.

L’émotion peut être aussi un vécu. À partir d’une expérience, d’une connaissance, elle joue un rôle important dans le choix de l’espace. Je souhaiterais partager une expérience personnelle concernant un choix de logement. Pendant une visite de logement, par réflexe, j’ai directement regardé l’orientation des fenêtres et cherché la façade située du côté de la rue afin d’éviter les nuisances sonores. En même temps, j’ai préféré avoir le soleil de l’après-midi plutôt que du matin.

Cela signifie donc très clairement que l’être humain est en recherche de ses propres besoins. La lumière joue un rôle majeur dans la qualité de notre vie. Le lieu affecte très vite notre moral qui peut être très instantané.

Le lieu, le décor, la couleur, l’odeur, l’échelle de l’espace, la motivation temporaire et plusieurs perceptions métaphoriques sont assez convaincants pour un changement de sensation personnelle. Il en résulte donc que l’environnement a un rôle majeur sur l’humeur de l’être humain. Toutes ces perceptions externes ont implicitement des réflexions physiques et psychologiques. La connaissance étant le résultat du renvoi de la lumière, le reflet de ce dernier devient un outil d’aperçu.

Ce rapport est une recherche de compréhension sur l’importance et sur l’adaptation de la lumière des architectes. Ce travail de recherche porte sur la définition de la lumière aux différentes époques, de ses implications spatiales et de ses perceptions appartenant à différentes cultures.

FAUCER (Gaëtan) STEGERS (Rudolph), A design manual Sacred building, Ed Birkhauser, Londres, 2007, p12).

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INTRODUCTION / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / La lumière naturelle est un dispositif pour les activités humaines. L’éclairage de l’espace architectural est un élément majeur pour celles-ci. L’essentiel est d’avoir une bonne organisation de la lumière naturelle, comme c’est elle qui donne l’identité à l’espace conçu, elle a un rôle très fort dans la sensibilité fonctionnelle. Dès la première phase de conceptualisation, la lumière naturelle est présente. Toutes les décisions de projet se fixent en prenant en compte la lumière zénithale. Pendant toute la durée du projet, l’importance de la lumière est un élément principal pour de meilleures réalisations.

La maîtrise du comportement de la lumière naturelle dans le milieu architectural, guide les caractéristiques du projet. Elle est un élément de détail qui a la force de changer complètement l’ambiance avec ses rapports à l’espace, à l’emplacement, aux ouvertures, aux surfaces et également aux fonctions. Il est possible de mettre en valeur ou bien de faire disparaître l’imprécision des informations durant les phases conceptuelles de l’étude.

formation des architectes les guide à produire des conceptions différentes, l’étude de l’architecture est un domaine assez riche. L’outil, les choix du matériel dépendent tout d’abord du besoin de l’environnement et la piste contemporaine donne l’opportunité de la création indéfinie. Ce travail de rapport cherche à définir les principaux facteurs, dépendant des différentes cultures du monde architectural, ils régissent dans la relation entre la lumière naturelle et l’édifice architectural ainsi que dans les influences mutuelles entre ces deux entités physiquement et sensiblement reliées. L’intérêt de caractériser les besoins des activités humaines dans la conceptualisation du projet permettra d’explorer les capacités diverses apportées par les méthodes et les outils selon les intentions des architectes.

Il existe plusieurs méthodes d’assistance aux cultures de conception réalisées pour la maîtrise et l’étude des habitudes architecturales. Chaque culture a sa propre habitude et bien évidemment son propre besoin. La

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LUMIERE ET ARCHITECTURE / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / CHAPITRE I. LA PLACE DE LA LUMIERE NATURELLE EN ARCHITECTURE La lumière naturelle est essentielle à l’architecture, nous pouvons la considérer comme une source primaire pendant toute la conception architecturale. Elle n’est pas simplement un éclairage d’espace, c’est elle qui donne aussi la valeur à l’aspect de l’ambiance. La qualité nécessaire ressort avec des détails de la lumière naturelle. Sans elle, le mur, l’espace, l’ombre n’existeraient pas.

Nous pouvons dire que la lumière est la raison d’être de l’architecture, elle est le premier matériau. La lumière a toujours fasciné les architectes, c’est leur guide productif qui révèle leurs œuvres. Elle est un outil d’utilisation de l’espace de différentes manières.

La lumière est mise en œuvre de manière sensible et poétique pour tour à tour permettre la fascination, le recueillement et la sérénité des hommes 3.

Afin de comprendre la nécessité de la lumière pour l’être humain, il faut étudier la notion de lumière naturelle et la notion de lumière artificielle, puis sa relation avec l’architecture. Le point fondamental, c’est l’homme et ses besoins liés à sa culture et à son époque.

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Afin de définir le terme de « Lumière », nous devrons tout d’abord nous intéresser aux liens qu’entretiennent la lumière avec la vie matérielle et spirituelle, la richesse, voire le pouvoir, qui en découle. La liaison avec l’architecture existe depuis toujours car elle définit le cadre de vie de l’être humain, son lieu d’habitation, de travail ou de prière. Elle dialogue directement avec les créations architecturales. Chaque détail créé ajoute une richesse, une ambiance, un sens fonctionnel et un goût spécial. Nous pouvons définir le rapport de la lumière dans l’architecture comme un matériau de construction.

La lumière est non seulement présente dans la vie quotidienne mais c’est en plus une qualité de vie. Le soleil apporte de la santé morale et physique. Pour cette raison, l’implication de démarche de création architecturale n’est pas seulement intéressante mais elle est aussi importante. La présence de l’homme dans ses lieux de vie l’oblige à intégrer la lumière naturelle mais aussi de la lumière artificielle en cas de besoin.

A. HISTOIRE DE LA LUMIERE La lumière est une source du soleil puis est une fabrication d’un appareil qui imite artificiellement son action. Son objectif est d’éclairer physiquement ou intellectuellement,

« tire son nom du mouvement intellectuel, culture et scientifique connu sous le nom de Lumières4 » défini par Le Siècles des Lumières.

Il correspond au XVIIIème siècle européen.

Pour les arts plastiques, il convient d’abord à la période rococo ensuite à la période néoclassique et à la musique. Il continue pendant la période baroque jusqu’à la période classique. « Les philosophes des Lumières ont pour objectif d’éclairer leur siècle, d’amener une lumière nouvelle sur les questions restées sans réponses » (…) nous voilà dans un siècle qui va devenir de jour en jour plus éclairé, de sorte que tous les siècles précédents ne seront que ténèbres en comparaison (…)5.

Montesquieu, Voltaire, Rousseau et Diderot sont les pionnés de ce mouvement.

Le règne de Louis XVI (1638-1715) a marqué une image très forte de son époque étant donné son nom de « Grand Siècle ». La langue, l’art, la mode et la littérature française se diffusaient à travers l’Europe pendant cette période marquée par l’absolutisme monarchique. Le Grand Siècle étant une sous inspiration française de l’Europe précisera profondément le XVIIe siècle des Lumière. D’autre part Le Roi Soleil mentionne avoir voulu éblouir le monde en créant une œuvre particulière. Grâce aux aides des architectes Le Vau et le Nôtre, l’aménagement du parc des jardins du château de Versailles

MAZEL (Caroline), Lorsque la lumière fait l’architecture, Mediarchi, 2015 Encyclopédie libre, accessible sur le Net en perpétuelle réécriture par ceux qui désirent partager leurs compétences, Wikipédia.

BAYLE (Pierre), Nouvelles de la république des lettres, 1684

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lui fait gagner une réputation internationale. Il a choisi le soleil comme son emblème en pensant au Dieu de la paix et aux arts d’Apollon. Apollon est aussi un astre qui donne vie à tout et qui a la même régularité que le soleil qui se lève et se couche.

A

La lumière est un symbole de puissance et de richesse très forte. Elle présente aussi une dimension religieuse. « Dieu désire tirer l’homme des ténèbres du péché et l’amener à la lumière de la vérité. Jésus et les Ecritures sont la source de la lumière. La vraie lumière est de plus en plus brillante à mesure que nous continuons à marcher à son éclat. 6» La lumière représente un espoir ainsi qu’un objectif. Dans son livre, Erwin Panofsky « architecture gothique et pensée scolastique » a un regard très intéressant car il matérialise l’analogie entre le divin et la lumière. Dans 6 7 8 9 10

son chapitre entier intitulé « l’art nouveau et la métaphysique de la lumière », sa pensée «la confusion est volontairement entretenue entre lumière matérielle apportée par l’œuvre d’art qu’est la cathédrale gothique (luminosité) et lumière de l’esprit (illumination). 7 » m’a beaucoup convaincue.

La redécouverte des textes antiques remet en question la vision métaphysique de la lumière du Moyen-Âge. “La lumière n’était plus considérée comme un symbole de présence de Dieu, comme à l’époque médiévale, mais comme un enchantement du sens de la vie.8» La notion de lumière est définie par deux termes, le lux et le lumen. La pouvoir de la science et de la raison sont les idées pionnières de la période de la Renaissance. Cette période est caractérisée par une prépondérance, essayant de clarifier les idées et de les organiser de façon accessible.

Une nouvelle vision de la lumière commence à se faire ressentir et devient une illumination de l’esprit, telle la symbolisation de la divinité. Parallèlement à cela, une nouvelle vision de l’espace commence à être pratiquée et appliquée aux œuvres des artistes.

Nous remarquons cette nouvelle vision d’abord sur des peintures puis dans l’architecture. Cette notion permet de mieux cerner l’espace et de le représenter de façon plus réaliste. Avec la méthode du clair-obscur, la

profondeur des œuvres réveille la curiosité des spectateurs. La lumière compose une perspective, détermine le cadre puis lui donne une épaisseur. Michelangelo était très affecté par le Chiaroscuro, dont les œuvres sont dramatiquement lumineuses.

B

« La lumière joue un rôle primordial, l’artiste s’arrête à tous les jeux de lumières qu’il détermine, à ses yeux, la forme et par conséquent le dessin, le volume et la couleur même de l’objet pris en modèle. La lumière telle qu’elle utilisée par Michelangelo figes les gestes, les attitudes en les chargeant parfois d’une signification intemporelle… 10 »

Marcher dans la lumière, signe dans la bible PANOFSKY (Erwin), Architecture gothique et pensée scolastique, les Editions de Minuit, 1978, Paris, p.43 Comment révéler l’esprit d’un lieu à travers la lumière dans l’architecture ? by JulıetteGdı - issuu Panorama de l’art Lumiere et génériques architecturales - Mémoire de licence. by Hamza Er-rouane - issuu

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Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit le Caravage, (1571-1610) est reconnu comme un « artiste révolutionnaire » de la peinture italienne du XVIIe siècle. Avec ses toiles réalistes et son style personnel, le caravagisme est le mélange de son usage novateur du clair-obscur l’a rendu le plus grand peintre naturaliste et célèbre de son époque. Le Caravage travaillait dans l’obscurité et éclairait l’environnement avec de multiples chandelles. Grâce à cette imagination, il créé la technique « clair-obscur » qui est une « répartition des ombres et des lumières sur une peinture, de telle sorte que les couleurs le plus sombres juxtaposent aux plus claires et produisent un fort effet de contraste. 9» D’autre part, son réflexe de déposer directement les couleurs sur la toile le guide à se détacher de la dichotomie entre le dessin et la couleur. « Narcisse » de Caravage, peint en 1598, représente un personnage mythologique qui est un jeune homme contemplant son visage dans l’eau où il se désaltère. Cette réalisation nous expose la compétence de la technique « clair-obscur » de Caravage.

Les contrastes d’ombres et de lumières sont appliqués par des zones sombres et claires.

L’artiste nourrit cette méthode avec un fond sombre, sans arrière-plan, afin d’éclairer la scène principale, ce qui met donc en valeur les personnages comme dans une scène de théâtre.

Le peintre et décorateur maniériste commence par des natures mortes. Entre 1593 et 1594, il réalise un autoportrait qui deviendra l’une de ses œuvres la plus célèbre, « Le Jeune Bacchus malade » suivi de « Corbeille de fruits » (1594-1602). En 1599, il reçoit une grande commande par l’église Saint-Louis-des-Français de Rome. Il réalise « La Vocation de Saint-Matthieu » et frappe les esprits avec son style révolutionnaire à traiter les contrastes d’ombres et de lumières. Puis, il continue avec des grandes toiles religieuses destinées principalement aux églises.

Le caravagisme inspire plusieurs artistes avec sa technique du clair-obscur aux dépens de la modernité de son art. Ses jeux d’ombres et de lumières dans ses cadrages choisis, ses paysages et ses décors dans ses mises en scènes dramatiques, le réalisme et la simplicité de ses formes rendent les techniques du Caravage immortelles.

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« Les architectes du XVIIIème siècle vont « mettre en pièces la cité baroque », cassant l’enchaînement traditionnel pour créer des bâtiments « autonomes » …, des constructions normalisées et économiques qui aboutira à la notion de « bâtiment-type 11». Cette citation nous confirme que les éléments architectoniques sont rationalisés et libérés de leurs lourdeurs décoratives. Ces éléments vont être utilisés comme essence, et non comme effet. Prenons l’exemple d’une fenêtre, son ouverture va être élargie afin d’apporter la lumière et donc d’éclairer l’espace. Le rapport entre la lumière et l’architecture est un lien intime. La lumière et son ombre projetée permettent d’examiner les espaces. Elles aident à les analyser en observant la lumière à travers l’ombre car même en architecture elles ne sont pas stables et ne correspondent pas à leur époque.

Aujourd’hui, le domaine d’intervention de l’éclairage et de la lumière est beaucoup plus large et surtout plus généralisé qu’auparavant, comme par exemple de façon mystique, visuelle, éclairante, elle se décline de plusieurs manières. Elle apparait pour nous montrer ce que l’on ne voit pas. Comme l’énonce souvent Louis I. KAHN : « On peut dire que la lumière, donatrice de toutes les présences, est créatrice du matériau. ». La vision de la lumière dans l’architecture est 11

12

progressivement affinée au courant de ces derniers siècles. Ce que nous essayons aujourd’hui, c’est de personnifier la lumière pour une meilleure architecture.

B. LE DIALOGUE ENTRE LA LUMIERE ET L ’ARCHITECTURE L’architecture a toujours été pensée en fonction de la lumière naturelle. Son rôle sur le confort, la santé et l’humeur de l’homme varie selon le lieu. C’est elle qui révèle la mesure des volumes et des matériaux. L’ombre est aussi un facteur recherché pendant la décision de conception. Le soleil est un des facteurs le plus fondamental, l’orientation et les ouvertures du bâtiment ne sont pas seulement un confort mais aussi une fonction améliorant le rendement énergétique du bâtiment. Il y a plusieurs types de lumière naturelle qui entre dans un bâtiment. Les grandes et ouvertures régulières font entrer la lumière qui se diffuse et qui est uniforme.

Un rayon de soleil se propageant directement à un endroit voulu sur une surface, se nomme la lumière directe. Une source provenant du plafond tel un puits de lumière est définit comme la lumière zénithale. La lumière qui rentre d’une surface quelconque et qui est redirigée dans un espace, est définit comme la lumière réfléchie. Tous les types de lumière entrant dans un bâtiment

ont des facteurs variables. L’emplacement et l’orientation par rapport au soleil, l’emplacement et la taille des ouvertures de fenêtres, les saisons, les conditions météorologiques et l’espace vide autour du bâtiment sont des facteurs affectant la pénétration de la lumière pour un meilleur rendement énergétique.

C’est à ce moment que le travail d’architecte commence. Son travail est de dessiner des bâtiments qui respirent, qui s’illuminent et qui répondent à un cahier des charges de façon séduisante, efficace et personnelle.

Tous les architectes étudient et produisent toute leur vie, pendant leur formation et pendant leur travail. « Notre vision de la lumière et de l’éclairage a une histoire que l’on peut lire à travers la description des pratiques liées à la lumière au fil des cultures et au cours des âges. Cette expérience culturelle constitue une base quant à la capacité d’élaborer une lumière de qualité.12» dit par Zarytkiewicz, indique que la vision personnelle du concepteur de lumières est une attitude à adapter pendant le processus de conception du projet d’éclairage.

Au Moyen-Âge, les bâtisseurs ont dépensé tous leurs efforts pour donner la priorité à la lumière. Cela signifie que l’importance et l’obligation de l’étude de la lumière était

LE MOUVEMENT MODERNE DE L’ARCHITECTURE: NAISSANCE ET DECLIN DU CONCEPT DE L’ARCHITECTURE AUTONOME | Sciences & Technologie. A, sciences exactes (umc.edu.dz) ZARYTKIEWICZ (Richard), L’enseignement de l’histoire de la vision de la lumière à travers les âges et les cultures, 2016

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indispensable. Les exemples peuvent s’observer depuis les vitraux dans les cathédrales construites. Sous le Second Empire, Haussmann avait donné de l’importance au circuit de l’air et de la lumière pendant le processus de la conception des îlots parisiens. Le Corbusier, qui était un architecte plus proche de notre époque, a modifié les proportions de percements des ouvertures en façade pour faire entrer plus de lumière dans les logements. Nous pouvons donc dire que chaque architecte a forcé ses limites pour avoir la meilleure qualité lumineuse dans ses projets.

Le rapport entre la lumière et l’architecture définit la caractéristique du projet. Les éléments qui influent avec la lumière rendent le projet unique car ils contrôlent la perception de l’œil. C’est la lumière qui rend l’espace vivant. Le changement d’orientation de la lumière et de l’ombre guide l’homme.

L’architecture crée donc le mouvement de l’espace, permet d’utiliser le lieu et offre une opportunité variable.

Le reflet est un phénomène. Il est une représentation d’une image renvoyée plus transparente sur une paroi réfléchissante que la lumière autorise. La lumière nous introduit l’espace en double lecture, on voit ce qui peut être vu mais en même temps elle nous laisse aussi voir ce qui peut être vu en arrière-plan. Le reflet affiche à travers une architecture les limites physiques de celle-ci.

Le reflet capture le site puis le renvoie vers nous pendant qu’on pratique l’espace. On peut donc facilement affirmer que c’est un jeu architectural qui nous fait un rappel à l’image du site.

Les médinas représentent des exemples remarquables dans le motif d’utilisation de l’éclairage. La lumière est révélée grâce à l’ombre portée par les treillages qui les recouvre, donc l’ombre est une façon très intelligente pour faire ressortir de la lumière naturelle appréciable. Sur les versants Sud des coteaux, le but était de bénéficier d’un maximum de luminosité et de chaleur, apportées par le soleil. La lumière artificielle est un complément supérieur pour les projets bien pensés. Elle est utilisée pour une activité dès la tombée de la nuit. C’est une nouvelle invention pour une meilleure qualité de vie.

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L’architecture donne la liberté de créer des paliers, à travers des jeux d’échelles. En créant des alternances de pleins et de vides, elle permet au lieu de devenir un espace.

Chaque élément entretient alors une relation remarquable avec la lumière. La présence ou l’absence de lumière définit des seuils ou des limites. La lumière est la créatrice des limites, elle permet donc de créer un espace architectural au sein d’une architecture. Elle a aussi la force de proposer des ouvertures sur d’autres espaces. Ainsi, la lumière est un élément définitif de l’espace. L’ombre est la seule façon de séparer l’espace en traçant une limite nette. La lumière et l’ombre sont deux entités qui ont la force de créer des paliers lorsqu’elles rencontrent une surface.

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Les matériaux peuvent aussi influencer l’utilisation de la lumière et ses interprétations en architecture. Chaque matériau a sa propre présence, son essence et son utilisation. Dans un projet, les différents matériaux utilisés rendent la construction unique.

Surtout, les combinaisons des différents matériaux choisis ajoutent une qualité, les détails structurels apportent un caractère et rendent le projet esthétique. La matière a l’avantage d’exister physiquement sous différents aspects. Il est possible de le définir comme rugueuse, transparente, translucide, ou encore réfléchissante. Elle donne une inspiration créative en termes de choix.

De plus, elle a une force de compatibilité avec laquelle elle peut exprimer les envies de l’architecte, les besoins et les demandes de l’environnement. La lumière s’oppose à la matière car elle est intangible. Elle est responsable avec la représentation de la matière afin de valoriser l’espace physique.

Elle dialogue avec son environnement par une vue intangible et visuelle, la lumière et la matière sont donc indissociables. La lumière est une complémentarité pour la matière. Cette dernière devient dépendante à travers son contenant d’un point de vue architectural.

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L’expérience de la matérialité dans l’architecture est aussi comparable à l’expérience de la matérialité dans l’art. Lorsque l’on fait allusion à la texture d’une peinture, Soulage est le premier qui nous vient à l’esprit. Les œuvres de Pierre Soulage sont très marquants car il est un grand maître peintre français reconnu comme l’une des figures majeures de l’abstraction. L’intensité de ses œuvres change en fonction des dimensions du support, de la forme et aussi de la texture. Son concept de peindre en noir visible grâce à ses jeux de lumière est représenté dans ces tableaux. La lumière réfléchit sur la surface de ses peintures. L’épaisseur de la peinture crée une matérialité unique pour chaque œuvre. Les reflets de ces reliefs font apparaître la luminosité du noir. C’est avec cette technique que Soulage souligne la vi-

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sion de la lumière du noir, cela devient une expérience plus qu’une simple observation. « Là, c’est la lumière qui émane du noir lui-même, et qui vibre, ce module sous les yeux de celui qui regarde, qui voit naître et disparaître des formes. » Soulage

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loriser. La couleur jaune est très communicante, elle créé une ambiance et fait ressentir plus de lumière car nous considérons qu’elle est joyeuse et stimulante. Celle-ci porte à l’optimisme et au dynamisme. La couleur verte symbolise la vie, la croissance et l’harmonie. Cette couleur réconforte et détend, il faut donc s’en entourer. Elle apporte un sentiment de paix à l’âme. En même temps, le vert aide à équilibrer certaines fonctions physiologiques, notamment, celles du cœur, des poumons et du système sanguin. Selon certaines études, il favorise aussi une respiration lente et profonde.

Les chromo-thérapeutes utilisent la lumière verte pour traiter plusieurs afflictions. Les hôpitaux peignent en vert les salles de soins pour que leurs patients soient calmes.

Ils évitent en particulier le rouge qui lui est réputé excitant.

La lumière n’est pas seulement l’élément essentiel de l’architecture. Elle est aussi un lien avec le corps humain. Elle permet d’exprimer des volumes grâce aux ombres et fait ressortir les reliefs des façades. Elle apparait dans les proportions d’une pièce, donne une perception. L’aide de la couleur appuie sur la force du ressenti, l’objet devient plus lisible et détaillé. Il est possible d’augmenter la lumière dans une pièce de plusieurs manières, mais il est aussi possible de le faire rebondir sur des surfaces où les couleurs vont la va-

L’architecture est toujours en recherche de mouvement. Elle essaye d’émouvoir les ressentis par des composantes uniques. L’architecture est une méthode pour synthétiser les formes et les exprimer, comme chez Le Corbusier. Il a énoncé cinq principes de l’architecture moderne en 1927 : le plan libre, la toiture terrasse, les pilotis, les fenêtres en bandeaux et la façade libre. Ils sont une synthèse d’une nouvelle approche de la conception architecturale. Ces éléments accor-

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dent une dimension émotive à l’architecture. Il est aussi possible d’introduire cette dimension à travers la matérialité. L’usage de l’acier et du verre peut rendre un espace froid et susciter une quiétude. Cependant, rendre un espace plus joyaux est possible avec l’utilisation du bois ou de l’enduit coloré avec des couleurs vivantes. Cela suffira simplement pour un choix réussi. Pour la réussite de ce processus, l’utilisation de la lumière est très importante. Il faut savoir comment et surtout où appliquer la lumière. C’est grâce à ces risques pris que le lieu gagne une valeur unique.

En maniant l’architecture, on peut faire remarquer une émotion et stimuler la pensée du lieu pratiqué par l’apparition des absences et des vides de l’espace. D’un autre point de vue, la lumière est faite de mélatonine car elle impacte le corps puis fait appel physiologiquement sur le corps humain. La lumière est donc une émotion qui nous touche et nous affecte inévitablement. « Les émotions visuelles provoquées engendrent une réaction physique …. Visant à atteindre l’âme. » Kandinsky

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CHAPITRE II. CORPUS DE REALISATION DES PRODUCTEURS (LES ARCHITECTES) QUI ETUDIENT LA LUMIERE La lumière n’est pas temporelle, elle dépend de différents aspects. La caractéristique géographique et culturelle de l’environnement affecte directement les choix pragmatiques. Le soleil étant différent selon les endroits, chaque territoire subit un climat différent selon les régions. C’est pourquoi le partage des croyances des peuples façonnés par son histoire garde souvent le même rapport avec la lumière.

Les émotions et les croyances de ces peuples ont joué un rôle majeur dans l’élaboration de leurs choix. Avec le transfert des expériences entre les époques, les édifices sont érigés à partir des ressentis expérimentaux et des aspects mystiques de la divinité respective. Le rôle de la lumière était de faire exister la spiritualité dans un espace. L’existence et l’expérience de ce sentiment donnent un caractère commun à toutes les cultures. La différence de la source n’empêche pas cette création sentimentale commune.

La culture orientale relie habituellement la lumière à une source forte et directe tel que

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le soleil. Ce dernier est une source de chaleur qui permet donc d’illuminer l’esprit.

Alors que dans la culture occidentale, la lumière est associée à l’esthétique de l’espace. L’existence de l’ombre est importante au même niveau que l’existence de la lumière.

PERCEPTION DES ARCHITECTES La mise en scène de l’architecture par l’ombre et la lumière se compose de quatre parcours spatiaux prises en exemple et racontés dans des différentes visions d’architectures. L’ombre a une perception qui module le réel. Elle est révélatrice de sentiments, selon sa répartition, ses nuances, ses modulations, ses vibrations et ses rythmes.

Le jeu clair-obscur est très explicite pour cet échange rythmique. Les intensités des lumières en fonction des densités des ombres, portent une émotion visuelle que l’on remarque dans une proportion de l’espace, plutôt que dans toute l’étendue. Ce jeu de contraste est remarquable chez les œuvres de Kahn, Le Corbusier, Ando et de Barragan.

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« Je ne saurais parler abstraitement de la lumière, parce qu’elle n’existe pas en soi, indépendamment de la disposition des choses.

Aussi, la question se déplace-t-elle vers celle de l’architecture. Il m’est impossible de penser la lumière sans l’objet qui la fabrique, qui la porte, qui la sollicite. C’est pourquoi je parle à propos de la création architecturale, de la nécessité de réinventer des formes, des topologies, et donc des lumières. » 1991 Henri GAUDIN « Même une pièce qui doit être obscure à besoin au moins d’une petite fente pour qu’on se rende compte de son obscurité. Mais les architectes qui aujourd’hui dessinent des pièces ont oublié leur foi en la lumière naturelle. Assujettis à la facilité d’un interrupteur, ils se content d’une lumière statique et oublient les qualités infinies de la lumière naturelle grâce à laquelle une pièce est différente à chaque seconde de la journée. » Louis KAHN

LOUIS ISIDOR KAHN

ARCHITECTE ESTONIEN La structure de Louis Kahn est une signature que l’on peut observer dans ses réalisations. Elle est l’élément majeur et constitutif de ses projets. La structure a un sens statique dans la construction, c’est la portée qui maintient le bâtiment. La structure conçoit l’architecture comme la lumière la conçoit.

Selon Marc Mimram, « dans le domaine des structures, le dialogue entre lumière et structure fonde la conception. Le pli, la surface, les membrures s’expriment dans les variations des lumières, les saisons et le temps. 13»

« Afin de percevoir un objet dans toute sa diversité, il faut modifier d’une manière ou d’une autre la distance entre moi et l’objet. (…) La sensation d’espace naît des diverses orientations du regard à partir de points de vue multiples et non d’une vision absolue et unique du regard. » Tadao ANDO

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I

Qu’est-ce que la lumière pour les architectes, Marc SAUTERAU, Archibooks + Sautereau Editeur, 2008

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Dans le livre Silence et Lumière (Louis I. KAHN, Silence et Lumière, 1996, Edition du Linteau), Kahn développe son principe constructif. Selon lui, importer le concept est possible avec ces deux entités ; le faire « maker » et l’acte « making ».

Le béton filtre l’apport lumineux nécessaire à une meilleure protection de la structure.

Kahn permet la pénombre. L’obscurité totale n’existe pas dans ses travaux. Ses angles sont biseautés et filtrent la lumière, permettant une distribution dominante sur les espaces dans ses projets.

Kahn évoque le « statut » d’un espace ou de ses fonctions particulières, qu’il désigne comme « servant ». La nature de l’espace est une source avec plusieurs alternatives, il est le lieu annexe de la pièce. Cet espace autorise aussi de libérer l’espace architectural des servitudes. Le « servi », celui-ci désigne l’espace permettant la circulation des flux et des personnes. Il donne toute son importance à l’espace servant. Kahn définit l’architecture comme un « realm of spaces » ; un royaume d’espaces. Cet ensemble de lieux et de pièces qui, réunis, deviennent inséparables et forment le principe formel. Chaque pièce est ainsi déterminée par sa structure et sa lumière. Le choix de la structure est donc synonyme de lumière et permet ainsi de créer une ambiance qui continue et qui change au cours des heures de la journée.

Sa façon de créer le silence dans l’espace, est de filtrer la lumière afin d’avoir un éclairage plus doux. Sa lumière transmise est unique, elle rend l’espace silencieuse et sa lumière directe devient individuelle.

Kahn crée une hiérarchie entre ces éléments. L’usage de l’espace s’exprime avec le facteur de matérialité qui se développe grâce à la lumière. La vision dont il nous propose est une architecture qui est le résultat de la structure et de son matériel. Tout cela se révèle avec la lumière, alors il exploite la structure à travers elle.

Kahn crée une hiérarchie entre ces éléments. L’usage de l’espace s’exprime avec le facteur de matérialité qui se développe grâce à la lumière. La vision dont il nous propose est une architecture qui est le résultat de la structure et de son matériel. Tout cela se révèle avec la lumière, alors il exploite la structure à travers elle.

Dans l’œuvre de l’architecte, chaque élément est en relation. La matière rend la structure esthétique et c’est grâce à la lumière que la valeur de la matière s’exprime.

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LE CORBUSIER

timent de poésie lyrique. La composition de la structure texturée par le jeu de lumière marque son style architectural.

ARCHITECTE FRANCAIS La limite de la lumière est visuelle mais elle n’est pas réelle. La lumière touche l’architecture. Une masse rend le jeu de lumière visible. Cette rencontre de la lumière avec une surface produit l’architecture. « L’architecture est le jeu savant, correct et magnifique, de formes assemblées dans la lumière. » Le Corbusier Lucien Hervé était un photographe très intéressé par l’architecture. Il était inspiré par les expressions géométriques de Moholy-Nagy et Piet Mondrian et était très passionné par le mélange de la forme et de la complémentarité de la lumière dans l’architecture. Sa passion le fait surnommer Le Corbusier et dans une grande partie de sa carrière il a travaillé avec ses inspirateurs.

La vision du Corbusier n’est pas discutable dans le monde de l’architecture. Ses créations, ses réalisations et ses théories en architecture ont été les pionniers de nombreux artistes. Il voyait la forme et la lumière comme le principe essentiel de l’architecture.

L’utilisation de la lumière chez Le Corbusier exprime plusieurs notions. Elle a un sens divin, un ressenti religieux qui crée une atmosphère théâtrale. Elle crée une capture de la nature et a un effet poétique, un sen-

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Depuis la nuit des temps, la juxtaposition et le contraste sont des outils architecturaux. Le Corbusier utilisait la lumière pour lui permettre d’insuffler dans ses matériaux de prédilection, comme le béton coulé, des juxtapositions nuancées, un rythme et un véritable jeu avec les textures. Ses applications telle que des fenêtres du sol au plafond, des découpages muraux décoratifs, des puits de lumière et des colonnes porteuses élancées, lui ont servis non seulement de laisser passer un afflux de lumière mais lui ont également permis de définir l’espace intérieur et de purifier la raison d’être et la fonction du bâtiment lui-même grâce au jeu d’ombre et de lumière.

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Les captures d’Hervé sont très compatibles avec les édifices de Corbusier. Hervé place la lumière au centre de son idéologie artistique et se base sur celle-ci pour commenter ses photographies. La lumière est un facteur principal pour la visibilité essentielle d’un édifice. L’architecture devient lisible avec la projection de la texture de la matérialité et de l’ombre qui détermine les limites et la réflexion des lignes construites. Lucien Hervé était un maître qui représentait les détails respectables du Corbusier depuis une perspective photographique.

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TADAO ANDO

ARCHITECTE JAPONAIS L’ombre est une zone d’obscurité formée par l’interception de la lumière par un corps, c’est une apparence, un ombrage, une trace 14. La pénombre quant à elle est un point où l’ombre s’associe à la lumière, établit le passage du clair à l’obscur. C’est une clarté de faible intensité, un état à peine visible et secret 15.

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« Dans la culture chinoise taoïste, les forces de l’univers sont en constant mouvement où les extrêmes forment un tout et coexistent ensemble. Le yin et le yang, sont ces deux forces qui se transforment mutuellement et s’inversent l’une et l’autre. Le yang représente le soleil, la chaleur, le plein, le clair, la lumière tandis que le yin représente la lune, le sombre, le froid, la force, le mouvement… 16 » 14 15 16 17 18 19 20 21

Les Japonais préfèrent quant à eux « [créer] de la beauté en faisant naître des ombres dans des endroits par eux-mêmes insignifiants. » Tanizaki, 1977 Après lecture des livres de Tanizaki, j’ai découvert l’esthétique de la perception de la lumière dans le monde occidental. Sa manière d’élever l’ombre m’a tellement touché que je me suis questionné sur ce sujet. Dans l’architecture, donnons-nous toujours assez d’importance à l’ombre autant qu’à la lumière ? Est-il un sujet culturel ou pas ? L’ombre a une grande valeur dans le monde japonais.

La rencontre de l’émotion et de l’esthétique dans l’architecture s’exprime avec plusieurs éléments, par contre la luminosité du lieu joue un rôle majeur assez attractif. La place de l’ombre dans la culture du Japon de 1993 est représentée attentivement dans « Eloge de l’ombre » de Tanizaki. L’importance et l’utilisation de l’ombre et de lumière en architecture s’explique par de nombreux exemples et surtout avec des termes mentionnés souvent comme le shoji 17, le fusuma 18 et le byobu 19. Nous observons dans cette culture l’utilisation des paravents opaques pour éviter la lumière zénithale mais aussi des paravents en papier pour une ambiance sombre

et paisible de l’espace. Cette demande de sobriété est un attendu culturel, nous arrivons à le comprendre facilement sans rentrer dans les détails. Dans l’œuvre de Tanizaki, il y a une partie où il détermine ses sentiments de sanitaires sombres comme dans les Chashitsu 20. Une autre morale que nous voyons chez Tanizaki est cachée dans ses citations. « Je crois que le beau n’est pas une substance en soi, mais rien qu’un dessin d’ombres, qu’un jeu de clair-obscur produit par la juxtaposition de substances diverses.

De même qu’une pierre phosphorescente qui, placée dans l’obscurité émet un rayonnement, perd, exposée au plein jour, toute sa fascination de joyau précieux, de même le beau perd son existence si l’on supprime les effets d’ombre 21. »

http://cnrtl.fr/definition/ombre Habiter la lumière by cecilemichaud - issuu Habiter la lumière by cecilemichaud - issuu Le shoji est une paroi constituée de papier transclucide monté sur une trame en bois Le fusuma est un panneau coulissant opaque, utilisé pour redéfinir l’espace dans les maisons traditionnelles japonaises Les byōbu sont des paravents japonais faits de plusieurs volets articulés, en général par paire.

Chashitsu est un pavillon de thé Eloge de l’ombre, Jun’ichiroTanizaki

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Grâce à des architectes comme Ando, il existe toujours des artistes qui perpétuent les principes énoncés par Tanizaki. L’effet de l’ombre rend une harmonie qui a lieu et crée l’esthétique visuelle mais en même temps qui est sensuelle et émotionnelle. Dans la culture japonaise, l’esthétique se définit avec une ambiance intimiste et mystérieuse. Ici, nous ne parlons pas de l’absence de la lumière mais de la présence de l’ombre et nous pouvons remarquer des lieux de préférences par exemple, les pavillons de thé ou les sanitaires comme Tanizaki nous informe dans son livre. La phrase de Caprol nous rappelle encore une fois, le peu de luminosité que l’on laisse pénétrer dans le lieu japonais prend une dimension totalement différente ; l’ombre acquiert une dimension mystique et mystérieuse 22. Dans la culture japonaise, la lumière et l’ombre joue donc avec le spectateur.

“Et au cœur de la lumière, le silence » TS ELIOT

O 22

23

La nature est aussi bruyante que la ville. Il faut construire le silence pour pouvoir le croiser. L’architecture crée un espace d’habitation silencieux, elle l’aménage et lui donne un sens émotionnel. La forme structurelle absorbe la lumière et crée une sérénité. L’ombre amène le silence dans un lieu.

Alors en architecture, l’ombre et la lumière sont les deux conceptions indispensables.

Les lieux sacrés sont des espaces définitifs dans la perception de cette idée du silence.

La lumière devient responsable de la sacralité d’un édifice. L’atmosphère d’un lieu sacré affecte tout d’abord le silence qu’il protège, donc nous pouvons facilement dire que la lumière est divine et fait apparaître la beauté silencieuse. Tadao Ando est un architecte qui adopte le silence dans ses œuvres. Son outil est la lumière et sa signature en tant que maître est l’architecture silencieuse. L’église et la lumière ont une relation avec la nature représentative et abstraite. Les matériaux naturels parlent aux sens grâce à la projection de la lumière zénithale.

L’effet de la lumière touche l’homme et élève l’esprit. Ando joue avec la lumière mais c’est l’ombre qui offre de l’expérience à l’espace. A partir de ses œuvres, nous arrivons à un résumé, ce qui réunit la communauté chez Ando, c’est le vide! « Une église protestante est toujours simple, il y a peu d’ornements. Ando a réalisé ici le magnifique travail de créer une église. Je crois que nous avons créé ici un espace d’une authentique richesse.

23 »

Capron, J.L, Huysmans, M.H, « architecture du Thé-Espace du Thé », le pavillon de Thé : Architecture et céramique, Musée Royal de Mariemont, Morlanwiz, 2001, p.56, « qualité du jeu d’ombre et de lumière génère lors du Chaji (cérémonie du thé) Noboru Karukome, l’officiant.

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L’espace joue un grand rôle chez Ando. Elle represente un endroit d’expérience spatiale. La lumière relève les murs de béton lissé, conduit à une expérience physique et sensible. L’espace disponible fait gagner un sens architectural, la simplicité de l’espace rend unique l’architecture d’Ando. « Je ne crois pas que l’architecture doit parler trop.

Elle doit rester silencieuse et laisser la nature parler directement au travers du soleil et du vent. (…) Ce que j’ai senti en observant des églises romanes, c’est que seule la lumière était l’espoir. J’ai créé l’Église de la Lumière en me demandant si le symbole de la communauté, ce n’était pas la lumière. » Tadao Ando réalise son architecture en pensant à l’homme l’éternité. Son style est devenu symbolique et aussi inspirant.

ARCHITECTURE « L’essence de l’architecture est d’ouvrir le cœur des gens et de les émouvoir de telle manière qu’ils soient heureux d’être sur terre » « A l’instar de toute créations humaine les édifices sont voués à disparaître. On pourrait ainsi dire que l’histoire de l’architecture constitue un témoignage de la volonté que l’homme a de lutter contre ce destin. J’aimerais cependant, si cela m’est possible, réaliser des édifices qui dureront toujours, mais qui resteront gravés dans le cœur des hommes. » Tadao ANDO CORPS « En fin de compte, pour qui l’architecture existe-t-elle ? Vu que ce sont les hommes qui s’en servent, elle entretient des liens profonds avec le corps. (…) Notre corps perçoit toutes sortes d’éléments, comme l’air ou les matériaux. (…) Il faut que l’architecture accueille la joie de vivre des hommes. Sinon n’est pas attiré vers elle … » Tadao ANDO

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BETON BANCHE « J’ai toujours utilisé le béton. Les gens du monde entier utilisent ce matériau inventé en France à la fin du XIXe siècle. Tout le monde l’utilise mais je veux créer un espace que personne d’autre ne serait capable de créer, (…) avec seulement l’aide de la géométrie, des dimensions et des matériaux. » « Ce que j’essaye d’exprimer à travers le béton n’est pas la brutalité de Le Corbusier mais quelque chose de plus subtil. » Tadao ANDO FORMES GEOMETRIQUES « Grâce aux règles géométriques, l’architecture s’autonomise et acquiert la paix ; grâce à l’introduction en elle des mouvements de l’homme et de la nature, elle devient elle-même mouvement. »

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« La géométrie projetée au sein de la nature revendique son propre caractère dans le contraste qu’elle crée avec la nature. Par la rencontre avec les lignes géométriques, la nature met en relief sa propre présence. Et grâce au dialogue né de la rencontre entre ces deux éléments, l’environnement, support de la vie quotidienne, trouve sa place. » Tadao ANDO

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LUIS RAMIRO BARRAGAN MORFIN ARCHITECTE MEXICAIN

La couleur dans l’architecture est accepté soit picturalement soit spatialement, elle aide à identifier la fonction de l’espace. Le style de Barragàn nous représente ce concept où il joue avec le contraste et invente de nouveaux seuils. La lumière engendre la perception humaine. C’est l’harmonie entre l’architecture et la couleur qui ressort la vision de l’espace. Sans le choix de la couleur, il est difficile de trouver un équilibre du dosage de l’attendu.

Piet Mondrian est un peintre de formation artistique. En utilisant les couleurs fondamentales; le jaune, le rouge, le bleu et le blanc, il recherchait des compositions géométriques. Mondrian, lui préférait les couleurs vives aux couleurs naturelles car « (J’en) étais venu à comprendre qu’on ne peut représenter les couleurs de la nature sur la toile. ». Il cherchait l’équilibre stable entre les couleurs et les exprimait en étudiant la géométrie.

Mondrian est un artiste, un peintre théoricien et aussi un architecte. Dans son architecture utopique basée sur la géométrie, la couleur devient un élément déterminatif de l’espace. Sa vision justifie son goût artistique

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et son affection aux formes géométriques, il utilise le contraste avec la proportion et la couleur. La forme carrée est une forme représentative de la totalité, c’est pourquoi on la trouve dans chacune de ses œuvres.

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Piet Mondrian sépare les surfaces par une bande noir afin d’avoir des surfaces indépendantes. L’idée est de voir plus clairement le contraste. La visibilité complète du contraste donne une expression libre à la couleur.

La couleur est un concept assez marquant retrouvé en architecture. Ce concept des arts graphiques est utilisé pour s’appliquer dans un espace. La Maison Schröder est réalisée par Gerrit Rietveld. C’est un projet où l’on retrouve une composition orchestrale composée de lignes droites et de couleurs primaires. Cet édifice est une œuvre qui synthétise le rapport entre la couleur, le graphisme et l’architecture. Rietveld présente un espace déterminé par des limites.

Nous sommes plutôt à l’aise avec les limites faites par les cloisons fixes pour fermer l’espace et lui donner un rebord pour la séparation. Dans cet édifice, nous remarquons que les limites de ce projet original sont des couleurs et non pas des éléments de construction.

L’architecte plasticien exécute un concept spatial. La couleur primaire reporte un ordre architectural et aussi un graphique sur la façade. Luis Barragàn étudie la couleur comme Gerrit Rietveld. Barragàn préfère voir les couleurs comme un outil perceptif plutôt que de les voir comme un outil spatial, puis il les utilise afin de déterminer les limites.

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Luis Barragàn est un architecte coloriste.

Ses racines mexicaines sont évoquées dans son architecture. Il est connu de ses choix de couleurs saturées monochromes. La couleur réveille la tradition populaire mexicaine qui est une façon de représenter la vie cosmique. L’utilisation de la couleur en architecture peut être vue comme un détail ou une façon de faire ressortir l’architecture.

Barragàn utilise principalement les couleurs traditionnelles du Mexique, le bleu indigo, le rose cochenille, le jaune d’or, l’orange ainsi que le mauve sont souvent retrouvés dans les œuvres d’architecture. Selon lui, la touche de couleur et de lumière, sont des éléments qui créent la qualité d’un projet.

D’autre part, ses effets à l’espace ne sont pas ouverts à la discussion. Leurs capacités à transformer la conception de l’espace sont visibles chez tous les architectes. « Elle permet d’élargir ou de délimiter un espace. Elle est nécessaire pour ajouter une touche de magie à un lieu. 24 » Dans le but d’agrandir la perspective visuelle d’un espace, les couleurs chaudes sont plus présentes. Le choix de la couleur doit être pensé sur le site. Barragàn conçoit des espaces qui peuvent s’exprimer dans l’architecture, il la traduit à travers la lumière avec des jeux de saturations et de reflets.

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http://blog.couleuraddict.com/opst/2009/03/08/Luis-Barragan-architecte-coloriste-mexicain

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CONCLUSION / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / Dans cette étude, la force de la lumière naturelle est représentée à l’aide de références photographiques. La valeur de la lumière sépare une construction d’un édifice et apporte une qualité à la conception architecturale. La gloire de l’architecture devient alors visible grâce à la lumière. L’architecture, elle, devient plus spéciale et remarquable, c’est la lumière qui fait apparaître l’effet de la matérialité, de la structure, de la couleur et de plusieurs détails architecturaux et rend le travail à une œuvre plutôt qu’à un simple bâtiment. Chaque élément pensé renouvelle le projet et le résultat final devient unique.

Dès le début du projet, l’importance de la lumière devient un sujet majeur. Elle est présente entre les sujets de discussion même pour le choix du terrain. L’idée principale est d’utiliser de la lumière naturelle au maximum et de rendre le projet fonctionnel en complément de son esthétique. Sa présence oriente le projet afin de prendre des décisions comme l’orientation de la construction, la localisation, les dimensions et le choix de la verticalité ou de l’horizontalité des ouvertures, le niveau de la lumière artificiel utilisé, etc.

constatons qu’elle a un effet sur la vie humaine car le besoin fondamental de l’homme est l’abri. La quantité de la lumière utilisée affecte l’homme du point de vue physique et émotionnel. Le métier de l’architecte n’est pas seulement d’avoir une responsabilité d’une construction de quatre murs.

Cette construction doit avoir un caractère et doit répondre aux besoins demandés et attendus. La lumière est donc une façon de représenter l’objectif du cet effet sensible.

La lumière a une capacité de rendre visible la beauté mais elle a aussi une force à cacher ce que nous souhaitons mettre au deuxième plan. L’architecte est un maître de mélange de détails architecturaux avec des jeux de lumière et de création d’œuvres sélectives, originales et surtout agréables. Ces œuvres architecturaux sont une façon de garder la communication entre les générations et des éléments pour le transfert culturel.

Lorsque nous évaluons et déterminons le sujet de la lumière en architecture, nous

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REFERENCES / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / BIBLIOGRAPHIE ELECTRONIQUES GALLAS, 2013, De l’intention à la solution architecturale, Proposition d’une méthode d’assistance à la prise en compte de la lumière na/

turelle durant les phases amont de conception Disponible à l’adresse : DDOC_T_2013_0101_GALLAS.pdf (univ-lorraine.fr)

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TANIZAKI, Hommage à l’ombre

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KAHN, Entretiens, Lumière blanche ombre noire

ICONOGRAPHIE / Couverture: Beauty, 1993, ARoS Aarhus Kunstmuseum, Aarhus, Denmark, 2004, prise par Poul PEDERSEN /

Resume : Adam MARTINAKIS, Surrealist Digital, 1972, Tutt’Art Bihiku

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C.Le Caravage, Narcisse, 1597-99, Période Baroque, Peinture à l’huile

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D. Détail de la rosace Nord de la Cathédrale Notre-Dame de Chartres, 1225, France

/ E. Fondation Cartier pour l’art contemporain, 1984, Paris, France, Jean NOUVEL / F. Bell-lloc Winery, 2007, Palamos, Espagne, RCR Arquitectes / G. Materia Litica, 2011, Lithos Design, Vérone, Italie / H. « PEINTURE 100 x 81 CM, 4 janvier 1989 », 1989, Versailles Enchères Perrin-Royère-Lajeunesse, Pierre Soulages ENSAL 2020-2021 TRAN FRANCOIS

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Q. Water Temple, 1990-91, Awaji Island, Japan, Tadao ANDO

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R. Festival, 1984, Naha Okinawa, Japan, Tadao ANDO

/

S. Kooshino House, 1984, Ashiya-Shi, Japan,Tadao ANDO

/

T. Piet MONDRIAN, Composition II en rouge, bleu et jaune, 1930, Peinture en toile

/ U. Schröder House, 1924, Utrecht, Pays-Bas, Gerrit RIETVELD /

V. Casa Gilardi, 1976, Mexico, Mexique, Luis BARRAGAN

/ W. Chapel and Convent of the Capuchinas Sacramentarias Église, 1955, Mexico, Mexique, Luis BARRAGAN

ENSAL 2020-2021 TRAN FRANCOIS

RAPPORT D’ETUDE

OMBRE & LUMIERE Doctrines, propos et productions des architectes (dans le domaine de la lumière)

BIRMEC DOGA

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