


Le corewear du futur. 100% thermosoudé, imprimé 3D et coupé au laser. La sensation d’un rien qui accompagne vos mouvements.
DOCDUSPORTEST UNE PUBLICATION DE MÉDIATHLÈTE
294, avenue de la Capelette 13010 Marseille
Tél. 09 51 92 77 12
RCS Marseille 844 467 506 au capital de 1000 € E-Mail : contact@docdusport.com
ISSN 2649-6615
Directeur de la publication : docteur Bruno Emram
Rédacteur en chef :
docteur Stéphane Cascua
Rédactrice en chef adjointe : Anne Odru
Directrice de la publicité et du développement :
Muriel Hatem
Chef de projet :
Juliette Raudrant
Comité scientifique : docteur Stéphane Cascua, docteur Marc Rozenblat, docteur Dany-Michel Marcadet, Mikael Bettan, Charles-Antoine Winter
Comité de rédaction : docteur Stéphane Cascua, Muriel Hatem, Anne Odru, Emily Martineau, Christina Ly, Cyril Blanchard, docteur Sophie Duméry, Mikaël Bettan, Christelle Mosca
Correctrice : Anne Vialletet
Les news du Doc : Anne Odru
Webmaster :
Grégory Herlez
Réalisation : Charlotte Calament
Groupe Centrimprim Rue Denis-Papin - Zi « La Molière » 36100 Issoudun Dépôt légal à parution
Aucun article publié dans ce magazine ne peut être reproduit sous forme d’imprimé, photocopie, microfilm ou par tout autre procédé sans autorisation expresse des auteurs et de l’éditeur. Les articles de ce magazine sont rédigés sous la responsabilité de leurs auteurs et reflètent leurs opinions. Ils n’engagent en aucune façon la société éditrice. Les articles sont des articles de fond.
REJOIGNEZ LA COMMUNAUTÉ
Docteur Stéphane CASCUA
Triathlète adepte du cardio-training et de la musculation. Médecin du sport, traumatologue du sport et nutritionniste du sport. Diplômé en entraînement du sportif Rédacteur en chef
Anne ODRU
Triathlète aventurière. Journaliste de sport et sportive, formation universitaire en sciences de la nature et de la vie Rédactrice en chef adjointe
Docteur Bruno EMRAM
Triathlète, Ironman, boxeur. Médecin ORL et médecin de la plongée Directeur de publication
Mikael BETTAN
Coureur de demi-fond et de trail, également triathlète, golfeur et footballeur. D.U. podologie du sport. Membre ANPS Expert Préférences motrices Volodalen
Cyril Blanchard
Athlète, Préparateur mental Fondateur de l’Institut Santé & Mental Recordman de l’Enduroman (Londres - Paris en Triathlon)
Grégory HERLEZ
Runner et ultra-trailer Community Manager
Muriel HATEM
Triathlète, marathonienne
Directrice de la publicité et du développement
Docteur Marc ROZENBLAT
Golfeur et cycliste. Président honoraire de la Société française de traumatologie du sport (SFTS)
Président du Syndicat national des Médecins du Sport - Santé (SNMS Santé)
Professeur François CARRÉ
Coureur et cycliste
Cardiologue et médecin du sport au CHU de Rennes et à la Fédération Française de Cardiologie
Docteur Dany-Michel MARCADET
Golfeur, voile en compétition. Consultant FFT et FFG Cardiologue du sport
Docteur Philippe CHADUTEAU
Instructeur de plongée et de Krav Maga Médecin traumatologue du sport
Charles-Antoine WINTER
Ancien pratiquant de raids, cycliste amateur et passionné de courses d’obstacles Diététicien nutritionniste, consultant et conférencier
Médecins, kinés, ostéopathes, cardiologues, podologues...
Vous pouvez dès à présent recevoir votre magazine Doc du Sport gratuitement afin de le mettre à disposition dans votre salle d’attente.
Merci à tous les professionnels de santé du sport qui diffusent déjà Doc du Sport à travers toute la France depuis 6 ans !
C’est très simple, envoyez-nous un mail à contact@docdusport.com avec votre nom, votre adresse postale et votre justificatif professionnel. Le mois prochain, Doc du Sport sera dans votre boîte aux lettres.
« Notre corps est une machine conçue pour bouger, mais la société l’a mise en mode veille. » Cette phrase du Dr Michel Cymes résonne comme un constat accablant, mais aussi comme un appel à l’action. La sédentarité est un tueur silencieux. C’est pourquoi il y a urgence à bouger, à réveiller notre besoin naturel de mouvement, dès l’enfance et à tout âge !
Nous, les femmes, sommes programmées pour bouger. Pourtant, la société, les préjugés et, parfois, notre propre mental nous poussent à ralentir alors que nous devrions accélérer ou, du moins, maintenir le rythme. La peur de se blesser, de ne pas être à la hauteur, la perte de confiance ou encore le regard des autres font partie de ces freins que l’on rencontre en tant que femme.
Tout au long de notre vie, nous devons faire face à des événements et à un manque de temps entre vie personnelle, familiale et professionnelle qui amènent à sacrifier notre pratique sportive.
Pourtant, avec 468 000 licenciés à la FFEPGV dont 90 % de femmes âgées de 5 mois à 90 ans, nous le constatons chaque jour : le sport est un allié puissant à chaque étape de la vie des femmes (règles, ménopause, en prévention de nombreux cancers touchant les femmes…). Plusieurs initiatives de notre fédération, comme Octobre Rose et les Adventur’Games abordées dans ce numéro, montrent que le sport peut être à la fois un outil de prévention et de remède, ainsi qu’une source de plaisir, de bien-être et d’accomplissement personnel.
« Programmées pour bouger » n’est pas un simple slogan, c’est un appel, à nous les femmes, pour lutter chaque jour contre les idées reçues, contre la fatigue physique et mentale, contre la sédentarité imposée par la société. Réinscrivons le mouvement au cœur de notre vie et réactivons notre machine corporelle ! Bougeons pour notre santé, notre plaisir et notre liberté !
MARILYNE COLOMBO, PRÉSIDENTE DE LA FFEPGV
NOUS, LES FEMMES, SOMMES PROGRAMMÉES POUR BOUGER.
Novembre
Juin
8
ÉCLAIRAGE
Un traitement hormonal de la ménopause pour la sportive ?
10
CONSEIL
Pourquoi et comment faire du sport pour mieux vivre la ménopause ?
12
TÉMOIGNAGE
Et si votre cycle menstruel était votre allié ?
14
SANTÉ
Octobre rose : elles suivent un programme d’activité physique adaptée pour se remettre du cancer du sein
16
FOCUS
Quand le sport à deux entretient le cœur…
18
ÉVÉNEMENT
Les Adventur’Games, l’événement sportif qui réinvente la course et la rend accessible
20
LES NEWS DU DOC
24
MISE AU POINT
Quel Fitness pour la santé ?
28
BIEN-ÊTRE
Destination Thalasso
30
RENCONTRE
Esther Abrami : le violon comme un sport
32
DÉCOUVERTE
La Sahraouyia, un défi sportif, personnel et solidaire
24
PODOLOGIE
Sportives : à vos pieds ! La podologie, alliée de votre santé et de votre performance
38
CARDIOLOGIE
La trahison du cœur féminin –docteur Sophie Duméry
42
PRÉSENTATION
Dalmatie Trophy 2026 : une odyssée multisports au cœur de la Dalmatie croate
44
INTERVIEW
La mécanique du corps à travers le parachutisme
46
LA RECETTE DE CHRISTELLE
Pancakes protéinés aux myrtilles et au chocolat
À l’issue de l’étude américaine Women’s Health Initiative parue en 2002, la prise en charge médicamenteuse de la ménopause a été associée à un risque accru de cancer du sein. Un quart de siècle plus tard, la terreur doit-elle perdurer ?
PAR LE DOCTEUR STÉPHANE CASCUA, MÉDECIN DU SPORT, RÉDACTEUR EN CHEF DE DOC DU SPORT
Chez la sportive, la ménopause… et même la périménopause… diffusent leurs méfaits précocement. Les œstrogènes sont produits par les ovaires tout au long de la vie génitale. Ils sont essentiels aux différentes étapes de la procréation. Mais leurs fonctions biologiques sont bien plus étendues ! À la manière de la testostérone chez l’homme, ils constituent les hormones anabolisantes féminines. Ils activent la synthèse des protéines de structure de votre corps à destination des muscles, des tendons, des ligaments, de la peau et des os ! L’ostéoporose est bien connue. Sa prévention est relayée par les instances sanitaires et les médias. En effet, les fractures qui en résultent à un âge parfois avancé engagent le pronostic vital… et engendrent des frais de santé prohibitifs !
LES HORMONES FÉMININES STIMULENT LA SYNTHÈSE DES PROTÉINES DES OS… MAIS AUSSI DES TENDONS, DES MUSCLES ET DES ARTICULATIONS ! Chez les femmes actives, les détériorations tissulaires s’expriment bien plus précocement. Tendinites, faiblesse musculaire, douleurs articulaires sont à l’origine d’un inconfort qui altère profondément le bien-être au quotidien. Mais les coûts induits pour la Sécurité sociale sont bien plus modérés… ou plus exactement dilués dans un budget non spécifique à la ménopause ! De plus, comme la testostérone chez l’homme, les œstrogènes sont des hormones stimulantes améliorant considérablement la production de neuromédiateurs comme la dopamine et la sérotonine. L’érosion de leur sécrétion altère précocement et insidieusement l’hédonisme. Voilà qui fait dire à de nombreux psychiatres que la première thérapeutique de la dépression péri-ménopausique est le traitement hormonal substitutif ! Entre douleurs multiples et manque d’entrain, l’arrêt du sport vient souvent aggraver le cercle vicieux des souffrances articulaires et de l’érosion des capacités physiologiques ! Les coûteux ravages de la sédentarité alourdissent alors l’addition d’une ménopause oubliée par les autorités de santé !
En 1991, débute en Amérique l’étude Women’s Health Initiative. Elle doit notamment analyser l’impact du traitement hormonal de la ménopause. En 2002, elle est arrêtée prématurément car les résultats préliminaires mette en évidence une augmentation de 26 % du risque de cancer du sein et de 29 % concernant les crises cardiaques ! Les médias prennent connaissance de cette information encore confidentielle et la diffusent à grand bruit dans la presse grand public. Les médecins prescripteurs habituels sont déstabilisés.
La présence d’un avocat en embuscade derrière chaque cabinet médical états-unien finit de tarir toute ambition de soin ! Rapidement, le cataclysme intellectuel et émotionnel envahit la terre entière !
DE NOMBREUX BIAIS RÉDHIBITOIRES… À L’ORIGINE DE SOUFFRANCES INUTILES ! Un quart de siècle plus tard, de nombreux biais ont été mis en évidence et invalident cette posture dramaturgique ! On y utilisait des œstrogènes de… cheval ainsi que de la progestérone de synthèse. Ces substances étaient administrées par voie orale et subissaient des modifications dans le foie ! La posologie était identique et constante pour toutes les femmes. Elle n’a jamais été adaptée au ressenti des patientes, laissant craindre de fréquents surdosages ! La prise en charge avait été instaurée bien trop tardivement, souvent plus de dix ans après la ménopause, en moyenne à 63 ans ! 70 % des femmes avaient plus de 60 ans… un âge où les cancers et les maladies artérielles peuvent être déjà initiés ! De surcroît, 50 % des femmes étaient obèses ou en surpoids et hypertendues, facteurs de risque connus d’infarctus et de cancer du sein !
Désormais, en France, les protocoles sont bien différents. Un bilan initial est réalisé pour exclure tout cancer débutant ou toute maladie des artères du cœur. Les molécules utilisées sont naturelles, identiques à celles produites par les ovaires. Les œstrogènes sont administrés par patch transdermique pour éviter la transformation dans le foie qui explique la formation des caillots de sang. Le traitement est initié précocement, moins de dix ans avant la fin de la ménopause, pour éviter le développement de cancers et de lésions artérielles existants.
La posologie est ajustée et individualisée très progressivement au cours d’un suivi régulier et attentif ! La dose choisie est minimale pour un bénéfice optimal. Pour finir de vous rassurer, l’étude observationnelle E3N (Étude Épidémiologique Éducation nationale a été coordonnée par l’Inserm. Elle a suivi 100 000 femmes depuis 1990 et n’a décelé aucun accroissement du risque de cancer ou de crise cardiaque chez les femmes suivant ce nouveau protocole. Alors, si vous souhaitez continuer la randonnée… mais aussi la gym, le yoga, le Pilates… et pourquoi pas le running, le triathlon, la musculation… ou toute autre activité de votre choix, le tout sans douleurs, n’hésitez pas à en parler à votre gynécologue !… Et les bénéfices seront multiples ! ✱
La ménopause s’accompagne de nombreux bouleversements physiologiques : bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, troubles du sommeil et de l’humeur, perte d’élasticité de la peau, prise de poids, augmentation des risques d’ostéoporose… Pas étonnant que cette période soit redoutée par nombre d’entre nous. Et pourtant, une alliée puissante existe pour traverser cette période sereinement : l’activité physique.
Rassurez-vous, l’objectif n’est pas de courir un marathon, mais simplement de bouger régulièrement en pratiquant une activité qui vous plaît. Selon la science, le sport apporte de nombreux bienfaits pendant la ménopause :
Moins de bouffées de chaleur : l’exercice régule la température corporelle et stabilise le système nerveux autonome ;
Un meilleur sommeil : l’activité physique facilite l’endormissement, augmente le sommeil profond et diminue les réveils nocturnes ;
Une humeur plus stable : le sport libère des endorphines, de la dopamine, de la sérotonine… C’est donc un véritable « booster » naturel contre l’anxiété, l’irritabilité ou la baisse de moral. En plus, avec un corps d’athlète, notre estime de soi est au top ;
Une peau plus tonique : l’amélioration de la circulation stimule le collagène, l’élastine et favorise une peau plus souple,
lumineuse et mieux hydratée. Oui, l’activité physique est comme un remède antirides naturel ;
Un poids sous contrôle : combiné à une alimentation équilibrée, le sport aide à gérer la prise de poids souvent observée à cette période ;
Des os renforcés : l’activité physique stimule directement la formation osseuse et prévient l’ostéoporose ;
Moins de risques cardiovasculaires : le sport régule la tension, la glycémie, les lipides sanguins et renforce le cœur. Tous ces bienfaits opèrent conjointement pour améliorer votre santé et votre qualité de vie. Ils surpassent de loin les désagréments de la ménopause et perdurent.
DES RECOMMANDATIONS DE LA HAS
La Haute Autorité de santé (HAS) recommande une pratique régulière qui vise 4 piliers fondamentaux : le renforcement musculaire, la souplesse, le cardio et l’équilibre. Pour celles qui pratiquent déjà de manière régulière, il vous suffit d’identifier ce qui manque à votre pratique pour la compléter. Dans le cas contraire, laissez-vous porter par ce qui vous plaît : l’envie est le meilleur moteur !
Visez également l’intensité ! En effet, des études montrent que l’exercice à haute intensité pourrait ralentir le raccourcissement des télomères – ces petites extrémités de nos chromosomes –et ainsi freiner le vieillissement.
Bouger, c’est enclencher un cercle vertueux vers votre bien-être. Trouvez votre activité plaisir, qu’elle soit douce ou dynamique, en solo ou en groupe pour encore plus de bénéfices et de plaisir. La ménopause devient alors non plus une fin, mais une nouvelle phase de la vie à apprivoiser… en bougeant ! ✱
C’est parce qu’elle apporte naturellement du calcium, du magnésium et de nombreux autres minéraux que COURMAYEUR est l’eau minérale qui convient parfaitement aux femmes à tout moment de leur vie.
>100% Calciu m >25% Magnésium 1 1,,5L5L=
Des Valeurs Nutritionnelle s de R éférence UE 1169/2011
Entraînez-vous comme une femme, pas comme un homme Souccar(ThierryÉditions)
Entraînez-vouscommeunefemme-pascommeunhomme (Thierry Souccar Éditions) est un livre écrit par Émilie Rimbert, triathlète ayant participé au championnat du monde d’Ironman® à Nice en 2024. Ce guide sportif novateur est le premier à intégrer les spécificités hormonales féminines pour optimiser l’entraînement et améliorer les performances des femmes dans divers sports. Préfacé par Juliana Antero, éminente chercheuse à l’INSEP et responsable de la section FEMPOWER, cet ouvrage remet en question les principes d’entraînement universellement appliqués aux hommes et propose une approche personnalisée pour les femmes. Émilie nous en dit plus sur ce sujet encore trop méconnu, à tous les niveaux.
D’où vous est venue l’idée d’écrire ce livre ?
J’ai constaté une certaine désinformation par manque de précisions. J’ai fait face à un véritable manque de connaissances sur le cycle menstruel alors qu’il faut commencer par comprendre qu’il n’y a pas de règle ; toutes les femmes sont différentes tout comme leur cycle. La prise de conscience peut être un véritable levier pour elles.
De mon côté, j’ai étudié mes ressentis pour mieux me comprendre. Avant, je me comparais beaucoup aux hommes, ça m’a permis d’analyser et de comprendre mes envies et tout ce que je ressentais pendant mon cycle. Ça fonctionne un peu comme les saisons, c’est ce constat qui a donné du sens à mon quotidien. Je peux mieux planifier quand faire quoi pendant mon cycle et me servir des différentes phases pour en tirer profit.
Quels sont les facteurs importants à prendre en compte en tant que femme ?
Les hormones ont un impact sur nos muscles et nos tendons. C’est grâce aux hormones que nous recrutons plus et mieux les lipides que les hommes. Il faut adapter les entraînements au cycle car ce n’est pas un handicap ! Nous bénéficions de 3 semaines de montée en charge et d’une semaine de décharge. Bien sûr, nous ne pouvons pas faire coller les dates de compétitions à notre cycle mais nous sommes en mesure de performer tout le temps. En revanche, ne plus avoir ses règles est très dangereux pour la santé, c’est un problème dans le sport de haut niveau où la perte de poids peut provoquer de lourdes conséquences hormonales.
Y a-t-il des progrès à faire sur ce sujet ?
Lorsque nous n’avons plus de règles, nous affaiblissons les os. Les hormones sont indispensables pour éviter les blessures et veiller au bon fonctionnement du corps féminin. Il faut réagir en fonction du ressenti et du changement du corps. C’est un outil puissant qui peut servir de carnet de bord. Il reste encore beaucoup de travail à faire car toutes les femmes ne sont pas au courant de leur cycle. Les syndromes prémenstruels (douleurs, fatigue…) peuvent être très lourds mais ça se travaille et il existe des solutions pour les surmonter.
Comment gérez-vous vos entraînements et votre activité physique en général ?
Mon entraîneur planifie mes séances à la semaine, on travaille sur des microcycles. Il me propose toutes les séances que je vais placer dans ma semaine en fonction de mon cycle et de mon ressenti. On monte en charge en cohabitation avec mon cycle avec plus de récupération en fin et début de cycle. On adapte également la musculation et le cardio en fonction de mon ressenti.
Quels sont vos projets ?
Je vais faire 3 triathlons sur 3 jours : 1 court, 1 long et 1 moyen. C’est un travail de gestion et de variation d’allures très intéressant. Je continue également de donner beaucoup de conférences et de formations sur la spécificité du cycle hormonal chez les femmes. Il y a de la demande de la part des ligues sportives sur ce sujet et j’ai des retours très positifs des personnes qui me sollicitent. Il y a un véritable impact très intéressant à travailler pour moi. ✱
À l’approche du mois d’octobre dédié à la sensibilisation au cancer du sein, zoom sur le programme Gym’Après Cancer® de la Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV), une initiative qui redonne force, confiance et lien social aux femmes touchées par la maladie.
Chaque année, plus de 60 000 femmes sont diagnostiquées d’un cancer du sein en France. Si les traitements médicaux progressent, leurs effets secondaires (fatigue, douleurs, stress…) peuvent durablement altérer la qualité de vie des patientes. Pourtant, une solution existe : l’activité physique. De nombreuses études montrent qu’une pratique régulière réduit d’environ 25 % le risque de récidive, tout en atténuant les effets indésirables des traitements. «Toutes mes patientes qui font une activité physique pendant la prise en charge se portent beaucoup mieux à tous les niveaux», confirme le Pr Charles Coutant, directeur général du Centre Georges-François Leclerc (CGFL) à Dijon, établissement de référence dans la prise en charge du cancer du sein. «C’estpourcetteraisonque leCGFLafaitappelàlaFFEPGVpourproposerleprogrammeGym’AprèsCancer® à nospatientes.»
PHYSIQUE, MENTAL ET SOCIAL DE CHAQUE PARTICIPANTE
Activement engagée dans la lutte contre le cancer, la FFEPGV a spécifiquement conçu en 2009 le programme Gym’Après Cancer® pour permettre aux personnes en traitement ou en rémission de bénéficier pleinement des effets positifs de l’activité physique grâce à une pratique adaptée et régulière. Au rythme de trois séances par semaine pendant un an, ce programme vise à accompagner durablement les participantes, les aidant à soulager les douleurs, à réduire la fatigue, à retrouver confiance et estime de soi et à améliorer leur qualité de vie. Au-delà de l’aspect physique et mental, le programme favorise aussi le bien-être social grâce à une pratique conviviale et collective du sport. «Lefaitdepratiquer un sport en groupe, d’être encadrée par un animateur, de se soutenir et de s’encourager aveclesautresparticipantes,celiensocialquisecréeestuneforce colossale», témoigne Valérie Rodière qui a dirigé la formation des 250 animateurs Gym’Après Cancer® de la FFEPGV à ce jour et qui travaille avec le CGFL depuis le lancement du programme. ✱
UNE COLLECTE SOLIDAIRE POUR GYM’APRÈS CANCER®
À l’occasion d’Octobre Rose, la FFEPGV renouvelle tous les ans une collecte de fonds en ligne pour contribuer au financement du programme Gym’Après Cancer® qui accompagne chaque année plus de 1 500 femmes touchées par la maladie. Grâce à cette collecte et à la mobilisation des 4 600 clubs de la fédération et de ses partenaires, la FFEPGV a récolté 35 210 € en 2024, une somme qui a permis de faire bénéficier du programme auprès de 125 personnes. Cette année encore, la FFEPGV se mobilise et lance sa collecte au bénéfice de Gym’après Cancer®, disponible sur le site : helloasso.com/associations/ffepgv/collectes/collecteprogramme-gym-apres-cancer-1
Après un premier début d’année riche en émotions avec des milliers de participants faisant passer la vague rose de ville en ville, les équipes Odysséa mettent le cap sur l’édition parisienne. L’objectif de cette année 2025 : franchir ensemble la barre symbolique des 2 millions d’euros pour lutter contre le cancer du sein. Avec déjà près de 500 000 € collectés grâce à la mobilisation des participants en région, cet objectif semble plus que réalisable.
ODYSSÉA PARIS 2025 : UNIS, ENGAGÉS ET MOTIVÉS
La vague rose parisienne revient les 4 et 5 octobre prochains au cœur du bois de Vincennes pour un moment de partage et de soutien. Que vous soyez seule, en famille, entre amis ou entre collègues, Odysséa vous accueille les bras ouverts afin de courir ensemble dans un but commun : faire reculer le cancer du sein ! Après une édition 2024 record et 1 M d’euros collecté au profit de la recherche contre le cancer du sein, cette fois, ils espèrent faire encore mieux !
Cette année, Odysséa ouvre une nouvelle course sur la journée du samedi, le DUOdysséa. C’est un format inédit à partager à deux, que ce soit en famille, entre amis ou en couple, il n’y a qu’une seule règle : passer la ligne d’arrivée ensemble. Ce format est un symbole de partage, de complicité et de convivialité, qui illustre parfaitement l’ADN d’Odysséa. Cette course de 5 km non chronométrée est accessible à tous, dès 5 ans. Le seul enjeu est de vivre ce moment avec la personne de votre choix.
Au programme d’Odysséa Paris 2025 :
Samedi 4 octobre :
10 h : Ouverture du village - Château de Vincennes
11 h à 13 h : Zumba solidaire
14 h : 1 km enfants « Je cours pour Maman »
16 h : DUOdysséa 5 km
16 h 05 : Marche solidaire 5 km
Dimanche 5 octobre :
8 h : Ouverture du village - Château de Vincennes
9 h : Course chronométrée 10 km
11 h : Course allure libre 5 km non chronométrée
11 h 30 : Marche 5 km non chronométrée
À la grande surprise de certains participants, mais pour le plus grand plaisir des organisateurs, des courses sont déjà SOLD OUT. Cela nous montre la résonance que peut avoir Odysséa et le combat contre le cancer du sein, que l’association mène depuis 20 ans. Si vous aussi, vous souhaitez soutenir la cause, ne tardez pas avant de réserver votre dossard. Les inscriptions en ligne fermeront le vendredi 29 août 2025 à 20 h. Il est aussi possible de courir partout en France, où que vous soyez, grâce aux courses connectées Odysséa.
Du 29 septembre au 12 octobre, vous pourrez parcourir 5 km ou 10 km et courir à votre rythme.
SOUTENIR DES PROJETS DE RECHERCHE INNOVANTS AVEC GUSTAVE ROUSSY
Participer à Odysséa Paris, c’est contribuer directement à des avancées concrètes dans la lutte contre le cancer du sein. Depuis 2009, ODYSSEA soutient Gustave Roussy, qui est le premier centre de lutte contre le cancer en Europe. En 16 ans, c’est donc près de 8 millions d’euros qui ont été reversés à Gustave Roussy pour financer des programmes innovants comme le projet 50 Nuances de Rose, mené par le Dr Barbara Pistilli, centré sur l’amélioration des traitements des cancers du sein triple négatifs.
Deux études sont au cœur de ce programme :
OPT-PEMBRO, qui évalue la possibilité de limiter l’immunothérapie après la chirurgie chez les patientes très répondeuses, afin de réduire les effets secondaires ;
ETNA, qui explore une réduction, voire une suppression de la chimiothérapie préopératoire chez certaines patientes, grâce à des marqueurs immunitaires prometteurs.
L’enjeu de ce projet est de proposer des thérapies plus personnalisées, moins lourdes, et mieux adaptées aux besoins de chaque femme. Ces projets ont fait progresser la compréhension de la maladie et contribué au développement de la médecine de précision au bénéfice des femmes touchées par un cancer du sein. Ils ouvrent également la voie à de nouvelles options thérapeutiques, en particulier pour les femmes atteintes d’un cancer du sein triple négatif ou métastatique.
PARCE QUE CHAQUE PAS COMPTE, CHAQUE DOSSARD EST UN GESTE D’ESPOIR. Odysséa Paris, ce sont des milliers de personnes qui se réunissent chaque année pour une même cause. C’est l’occasion de donner du sens à chaque foulée, c’est transformer un moment sportif en un acte de solidarité. Réunissons-nous et faisons progresser la recherche ! #ensembleonestencoreplusfort
On parle souvent du sport comme d’un moyen pour entretenir la santé. On en parle un peu moins comme d’un moyen d’entretenir l’amour. Et pourtant… le mouvement, lorsqu’il est partagé, a ce pouvoir singulier : il rapproche, il ouvre le dialogue, il tisse un lien invisible entre deux souffles, deux pas, deux regards. Le sport en couple n’est ni une mode ni une prescription rigide. C’est une manière douce, vivante et puissante de faire vivre la relation. C’est aussi un outil à part entière pour les professionnels de santé, qui souhaitent agir autant sur la condition physique que sur l’équilibre émotionnel de leurs patients.
QUAND BOUGER ENSEMBLE,
C’EST S’AIMER MIEUX
Il y a des couples qui semblent traverser le temps avec une élégance rare. Joël et Stella de Rosnay en font partie. Mariés depuis 66 ans, ils témoignent d’une vie partagée entre curiosité, vitalité… et activités physiques pratiquées ensemble ou chacun de leur côté. Leur secret ? Ils bougent. Encore. Toujours. Et souvent à deux. Une marche au bord de la mer, une sortie à vélo ou une série d’étirements matinaux : autant de gestes simples qui nourrissent leur lien. Sur le plan scientifique, ce phénomène a une explication claire : l’activité physique libère des endorphines, ces fameuses « hormones du bonheur », tout en favorisant la libération d’ocytocine, « l’hormone du lien affectif ». En d’autres termes, bouger à deux, c’est sécréter ensemble ce qui nous attache. C’est aussi renforcer des dimensions souvent oubliées dans le couple : la complicité silencieuse, le soutien mutuel dans
l’effort, la joie de relever un défi ensemble. Et dans une époque où le stress et le repli sur soi grignotent nos équilibres, cela devient… vital.
LA PERFORMANCE DEVIENT UN PRÉTEXTE À L’INTIMITÉ
Adrien Séguret et Anne-Lise Rousset ne sont pas seulement des figures du trail français. Ils sont aussi un couple, des parents, et deux êtres qui ont fait le choix de préserver des bulles de rencontre à travers leur sport. Dans leurs agendas chargés, ils s’aménagent des créneaux rien qu’à eux : une sortie trail, une rando en montagne, parfois une séance tranquille, loin du chrono. C’est leur manière de se retrouver, hors du tumulte, avec leurs baskets pour seul langage commun. Pour les professionnels de la santé, ce type de pratique constitue un levier formidable : il redonne une place à l’intimité dans l’agenda de l’activité physique. Pas besoin de viser la perfor-
mance à deux – c’est l’intention qui compte. Les études montrent que les couples qui partagent des activités physiques régulières présentent une meilleure satisfaction relationnelle et une diminution des tensions chroniques (source:Journal of HealthPsychology,2021).
Alors, pourquoi ne pas prescrire une sortie douce en duo ? Une séance de yoga partagée, une balade à vélo ou même une danse lente dans le salon. Peu importe le format : le corps en mouvement devient un espace d’écoute de l’autre.
Moi, je suis compétiteur. Laurence, pas du tout. Et pourtant, depuis des années, je consacre 1 à 2 sorties par semaine à venir à son rythme, marcher, courir, respirer à son tempo. Sans enjeu. Juste pour être là. Ensemble. Un jour, à force d’habitude douce, elle a osé. Elle a dit oui au défi fou : le Marathon des
Sables. Ce qui lui paraissait inatteignable est devenu une aventure à deux. C’est cela aussi, la magie du sport partagé : il ne force pas, il inspire. Il crée un terrain commun où chacun évolue à son niveau, mais avec un objectif commun : être ensemble, en mouvement.
Du point de vue thérapeutique, c’est un antidote à la solitude et à la démotivation, notamment pour les personnes sédentaires ou les seniors. On sait que la pratique d’une activité physique douce en binôme augmente l’observance, réduit le risque de rechute dépressive et favorise la constance dans l’effort (RevueSantéPublique,2020).
UNE PRESCRIPTION RELATIONNELLE
En tant que professionnel·le de santé, proposer une activité physique en couple, ce n’est pas seulement parler de forme ou de prévention. C’est aussi offrir un espace de régulation émotionnelle et relationnelle, un moyen de renouer avec l’autre, autrement.
Cela peut se traduire concrètement par :
∙ Une marche quotidienne en duo, prescrite comme un traitement doux contre l’angoisse et le repli ;
∙ Une séance de yoga en binôme, pour recréer de la complicité par le toucher, le regard, le souffle ;
∙ Une activité de plein air (jardinage, randonnée, vélo), pratiquée côte à côte, pour retrouver un sentiment de projet commun. Et pour les compétiteurs, c’est l’occasion d’explorer un autre rapport au sport : plus affectif, plus sensoriel, moins tourné vers la performance, mais tout aussi nourrissant.
L’AMOUR EST UN SPORT DE FOND
L’amour, comme la santé, se cultive dans le mouvement. Pas dans la précipitation. Dans la constance, l’attention, la respiration partagée. Le sport en couple, c’est cette forme de poésie concrète qui permet de prendre soin de soi et de l’autre en même temps.
Et si tu es professionnel·le de santé, garde ce réflexe en tête : prescrire une activité physique à deux, c’est parfois plus puissant qu’un traitement médicamenteux. C’est une invitation à renouer avec l’élan vital, le corps vivant, le lien vibrant. ✱
La Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV) a lancé en juin dernier les Adventur’Games, un événement sportif outdoor alliant plaisir, convivialité et accessibilité. Avec pour mission de démocratiser le sport, l’événement propose des épreuves adaptées à tous les participants, quel que soit leur niveau sportif, et surtout un concept inédit : la course chronométrée sans montre.
PROMOUVOIR UNE PRATIQUE PLUS INCLUSIVE DE LA COURSE
Inspirée par le succès de l’Adventu’Run, une course d’obstacles à l’esprit fun et familial organisée dans le Jura par l’un de ses comités départementaux, la FFEPGV a souhaité s’associer à cet événement pour le développer et le rendre encore plus ludique, convivial et accessible. L’objectif : en faire un rendez-vous annuel où les sportifs confirmés et débutants peuvent se challenger tout en s’amusant.
C’est ainsi que les Adventur’Games ont vu le jour le week-end du 7 et 8 juin dernier, donnant rendez-vous au centre sportif de Bellecin, un vaste terrain de jeux situé dans le massif du Jura au bord de l’immense lac vert émeraude de Vouglans, qui offre à l’événement un cadre naturel exceptionnel.
Cette première édition a réuni 1 500 participants, de tous âges (de 3 à 76 ans) et de tous niveaux sportifs, dont Marine Lorphelin, marraine de cette édition 2025 : « Je suis super contente d’être marraine de l’événement organisé par la FFEPGV, une fédération
qui œuvre pour le sport pour tous, le sport accessible, le sport plaisir qui sont des valeurs que je porte également. L’idée est que tout le monde bouge, dans la joie et la bonne humeur et c’est exactement ce qui va se passer ce week-end ! Tout le monde va se challenger et se créer ensemble de très bons souvenirs. » Au programme de ces deux jours : l’Adventu’Run – l’épreuve historique de retour pour une 7e édition – mais aussi deux nouvelles épreuves qui proposaient pour la première fois le concept de course chronométrée sans montre : l’Adventu’Raid – un raid multisport à faire en duo combinant une course d’orientation sur 1 heure, 900 mètres de kayak et 12 km de parcours à effectuer à son rythme, en marchant ou en courant – et les Races (R6 km, R11 km et R21 km) – une des trois distances au choix à parcourir en marche active, en marche nordique ou en course à pied.
L’APPROCHE DE LA PERFORMANCE
L’innovation majeure de ces Adventur’Games réside dans ce concept de course chronométrée sans montre qui introduit une approche inédite de l’épreuve sportive. Ici, plutôt que de se concentrer sur la vitesse ou le classement, l’objectif est de se dépasser et de mieux se connaître en estimant son temps avant l’épreuve, puis en essayant de s’en approcher le plus possible… sans montre ni aucun autre outil de mesure pendant la course. Comment ça marche ? En se basant sur les informations du parcours (distance, dénivelés…) disponibles sur le site de l’événement, les participants doivent estimer le temps qu’ils réaliseront avant le départ. Pendant l’épreuve, pas de montre, pas de chronomètre, ni de GPS. C’est le participant qui se rapprochera le plus de son estimation qui remportera la course.
« On a l’habitude de courir avec les montres et de se chronométrer, mais le concept est nouveau et je le trouve très sympa. Cela permet de mieux se connaître, de mieux se jauger, ce qu’on fait rarement », réalise Philippe, gagnant du R11 km des Races avec 1 minute et 20 secondes d’écart seulement entre son temps estimé et celui réalisé.
Terminant le R6 km avec sa fille, Stanislas Gruau, habitué des courses sportives, a également aimé l’expérience : « J’ai trouvé ça génial. Bon, on ne s’est pas du tout bien évalués, on avait mis 1 h 30 et puis finalement, on a fait 49 minutes. Franchement, c’était hyper-sympa et c’est vrai que le fait de ne pas être concentré sur la montre, ça permet de lever un peu plus la tête. C’était top, on reviendra l’année prochaine ! » et d’ajouter : « Le fait de le faire en famille, on peut partager l’expérience du trail sans le stress du chrono et je pense que c’est important aussi pour les plus petits, pour les enfants, de ne pas avoir le stress du chrono. C’était un bon premier trail pour elle ! »
Ambassadrice de la FFEPGV, Marine Lorphelin a tenu à participer et à s’impliquer sur Les Adventur’Games. en tant que marraine de cette première édition.
Ce concept, révolutionnaire dans le monde du sport, valorise l’écoute de soi, la gestion de l’effort et la connaissance de soi plutôt que la performance pure. Une approche qui séduit particulièrement les femmes, souvent en quête d’une pratique sportive moins compétitive et plus en phase avec leur quête d’estime de soi. D’ailleurs, 55 % des participants des Adventur’Games étaient des femmes.
PLUS INTUITIVE ET PLUS LIBRE
Les Adventur’Games marquent un tournant dans l’univers des courses sportives en mettant l’humain au centre, et non la performance. En proposant une expérience sans pression chronométrique, l’événement invite chaque participant à se recentrer sur l’essentiel : le plaisir de bouger, d’écouter son corps, de se dépasser non pas en fonction des autres mais en fonction de soi-même, tout en profitant des bienfaits d’une pratique sportive en pleine nature.
« On est très contentes de s’être challengées ce week-end parce que c’était vraiment une première. On n’a jamais fait ce type de courses », témoigne une des participantes de l’Adventu’Raid à son arrivée, accompagnée de sa coéquipière qui a également apprécié cette nouvelle façon de courir : « On a trouvé ça bien car on a pu courir sans être stressées par le timing. On s’est dit qu’on mettrait le temps qu’on met, même si on sait qu’on a un chrono à respecter, mais comme on n’a pas de montre ni de téléphone ou autre, eh bien on court. On va à notre rythme, sans forcément aller dans le mal, sans forcément courir pas assez vite, on y va, on avance. »
L’ambiance chaleureuse et festive des Adventur’Games en fait un événement idéal pour celles et ceux qui souhaitent partager un moment sportif en famille, entre amis ou entre collègues.
Émilie Rimbert, triathlète, propose de découvrir son cycle menstruel afin d’améliorer sa performance sportive et son bien-être. À destination de toutes les sportives, Entraînez-vous comme une femme - pas comme un homme aux éditions Thierry Souccar permet de mieux comprendre ses propres fluctuations hormonales et de les utiliser à son avantage. Il permet non seulement de mieux planifier ses séances d’entraînement mais aussi de disposer de stratégies efficaces pour prévenir ou résoudre les troubles qui peuvent entraver la pratique sportive, comme les règles douloureuses, abondantes ou le syndrome prémenstruel.
Prix : 24,90 €
Avec ce nouveau coloris Lilas, Shokz® insuffle un vent de fraîcheur à l’OpenRun Mini, son casque emblématique à conduction osseuse. Conçu pour les sportives exigeantes comme pour les déplacements du quotidien, il allie sécurité, confort et liberté d’écoute – désormais dans une teinte douce et lumineuse résolument estivale pensée pour accompagner les séances sportives en plein air, et toujours en toute sécurité. Son design étanche (IP67) en fait le compagnon idéal des entraînements intensifs ou des sorties sous le soleil. Le modèle OpenRun Mini Lilas reprend toutes les performances techniques qui ont fait le succès de la version existante : légèreté, confort de port, qualité audio par conduction osseuse et autonomie prolongée. La véritable nouveauté réside dans l’adoption du port de charge USB-C, désormais standard universel, qui facilite la recharge au quotidien. Prix : 139,95 €
VÍVOACTIVE® 6 : LA NOUVELLE MONTRE CONNECTÉE FORME & SANTÉ DE GARMIN®
Garmin® innove avec la vívoactive® 6, sa toute nouvelle montre connectée dédiée à la santé et au fitness, avec un écran AMOLED encore plus lumineux. L’autonomie de la montre peut atteindre 11 jours, ce qui permet de profiter de sa journée (et de sa nuit) sans avoir à se soucier de la recharger quotidiennement. Des fonctionnalités populaires comme le suivi d’énergie Body Battery™, le coach de sommeil, des dizaines de sports intégrés ou de nouveaux exercices de mobilité sont disponibles.
Prix : 329,99 €
Envie de se mettre à la boxe sans savoir par où commencer ? Apollo Sporting Club, leader de la boxe bien-être en France, propose START, un programme 100 % pensé pour les débutantes. En 6 semaines seulement, ce programme permet d’apprendre les bases de la boxe, de retrouver une belle énergie, et surtout… de prendre confiance en soi, dans un cadre ultra-bienveillant. Retrouvez toutes les informations sur https://www.apollosportingclub.com/#offres
Dans la nuit du 4 au 5 octobre, 100 femmes marcheront ensemble sur 42 km au départ de Paris. Chaque année, l’association Casiopeea organise un challenge sportif majeur dans le cadre d’Octobre Rose pour sensibiliser à la lutte contre le cancer du sein. Fort de son succès en 2023 et 2024, le Marathon Rose revient cette année avec toujours pour objectif de mettre en avant le combat des femmes contre la maladie, porter les valeurs de l’association : le sport-santé, et démontrer qu’ensemble, elles sont capables de l’exceptionnel pour faire parler de la lutte contre le cancer du sein.
Inscription via HelloAsso Soutenez Casiopeea : https://casiopeea-sport-sante.com/
Après quatre années de recherche et de développement, Thuasne® dévoile la Top’Strap Conscious, une réédition éco-responsable de sa brassière iconique. Cette nouvelle version allie maintien performant et matières recyclées, dans une première démarche qui se veut durable. Confort, performance et engagement se conjuguent dans une brassière conçue pour accompagner toutes les pratiques sportives à impact modéré.
Prix : 50 €
Forte de plus de 50 ans d’expertise, arena® célèbre son héritage en repoussant ses frontières, de la piscine aux plages, avec la collection Timeless. Fidèle à son esprit intemporel, cette ligne met à l’honneur les maillots unis, une signature emblématique de la marque. Chaque modèle a su traverser les époques tout en restant une référence. Ces maillots se distinguent par leur design unique et leur fabrication à partir de tissus durables. Prix : à partir de 20,99 €
Depuis mars 2025, le Bus du Cœur des Femmes a repris la route pour aller à la rencontre des Françaises sur le territoire. L’objectif ? Toucher les femmes éloignées des systèmes de soins ou peu informées pour les sensibiliser aux risques cardiovasculaires à travers une grande opération itinérante de dépistage. Parce que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes, Primevère renouvelle son engagement sur le terrain aux côtés du bus rose en mettant l’accent sur le rôle déterminant de l’alimentation dans la prévention. Retrouvez les astuces et conseils de Primevère sur www.primevere.com
OSEZ LE CONFORT AVEC STYLE !
La collection Snake de chez Kinetik® ose le motif python pour les runneuses qui n’ont pas peur d’affirmer leur côté sauvage. Une collection qui incarne la force et la détermination. Le short Aerok 5 Women Snake est ultraléger (80 g). Il intègre un slip pour un confort optimal et une ceinture élastique sans contrainte. Ses 3 poches dont une zippée permettent de transporter téléphone, clefs et barres énergétiques en toute sécurité lors de vos sorties. Les chaussettes Fullkrosse Snake sont sans coutures et ne pèsent que 20 g avec une hauteur au mollet idéale pour un confort optimal.
Prix : short : 64,99 € - chaussettes : 17,95 €
Pour stopper le saignement rapidement & favoriser la cicatrisation !
4E ÉDITION DU MDS MAROC : LES FEMMES TRACENT LEUR VOIE DANS LE DÉSERT
La quatrième édition du Marathon des Sables Maroc se déroulera du 10 au 18 octobre 2025, offrant aux participants une aventure unique au cœur du désert du Sahara sur les traces du MDS
Legendary. Cette course en autosuffisance alimentaire, répartie sur trois étapes, propose des distances de 70, 100 ou 120 km, adaptées à différents niveaux d’endurance.
Le MDS Maroc constitue une expérience inoubliable, alliant performance sportive, découverte des paysages désertiques et immersion authentique dans la culture marocaine. Que l’on participe en tant que coureur ou marcheur, seul ou en groupe, cet événement est une invitation au dépassement de soi, à la rencontre et à l’émerveillement.
Le parcours se déroule en trois étapes :
∙ Étape 1 : 25 à 30 km
∙ Étape 2 : 20, 40 ou 60 km
∙ Étape 3 : 25 à 30 km
Plus d’informations sur https://www.marathondessables.com/fr/morocco
Un indispensable de la trousse de 1ère urgence
Disponible en pharmacie
Écorchures, coupures…
Pratique lorsque le pansement est inadapté
Existe aussi sous forme de compresses et de pansements adhésifs. Coalgan® POUDRE, COMPRESSE, ADHÉSIF sont destinés à l’hémostase et à la cicatrisation, indiqués pour les plaies cutanées superficielles. Ces dispositifs Médicaux (DM) sont des produits de santé réglementés qui portent, au titre de cette réglementation, le marquage CE. Si le saignement persiste et/ou la plaie ne cicatrise pas, demander conseil à un pharmacien ou consulter un médecin. Pour une information complète et un bon usage, consulter la notice. Fabriqués en France par Les Laboratoires Brothier, SAS au capital de 2 646 000 €, 41 rue de Neuilly, 92000 Nanterre (France), RCS Nanterre B 572 156 305. MTP25COG21A - Août 2025.
Retrouvez nos conseils sur www.coalgan-gamme.com
Sortez. Avec le Grenoble, chaque trajet est confortable ; pédalage en position droite, assistance fluide et montée facile. L’attention particulière portée à l’intégration et à la finition souligne le confort élégant.
www.gazelle.fr
Le sport a démontré ses multiples bienfaits sur la santé. Les activités en salle déclinent idéalement toutes les composantes bénéfiques. Alors, de quelle façon en profiter ? Quel cocktail programmer ? Quelles astuces pour prendre un maximum de plaisir ?
RÉDACTEUR
L’exercice a validé son intérêt pour lutter contre une multitude de maladies. Le catalogue n’est pas rébarbatif, il est démonstratif �� ! Le sport divise par 3 le risque de crise cardiaque, par 10 celui de mort subite à l’effort et par 2 celui d’accident vasculaire cérébral. Il est aussi puissant qu’un médicament pour réduire la tension artérielle. Il contribue efficacement à diminuer le mauvais cholestérol, l’excès de sucre et le diabète. Il est indispensable au contrôle du poids. Il améliore l’humeur, il lutte contre la dépression et l’anxiété avec autant d’efficacité qu’un médicament ou que la psychothérapie.
BÉNÉFICES SANTÉ TOUS AZIMUTS…
Les études montrent aussi une progression de la cognition et de la mémoire. De manière voisine, il participe à la prévention des chutes et des maladies neurodégénératives du type Parkinson ou Alzheimer. Il rend les os plus solides, améliore le fonctionnement de l’appareil locomoteur contribuant ainsi à éviter les douleurs articulaires ou vertébrales. Voilà qui méritait bien un petit rappel !
QUEL SPORT POUR TOUS CES
BÉNÉFICES SANTÉ ?
En moulinant les milliers d’études à disposition, les sociétés savantes, notamment l’Organisation mondiale de la Santé, ont proposé un programme idéal. Vous connaissez sa version
minimaliste : « 30 minutes de marche active par jour ». Il s’agit d’une injonction collective aux bienfaits santé détectables statistiquement au sein d’une population. Elle intéresse les gouvernements car elle permet de limiter les coûts de santé publique. À titre individuel, c’est le début du commencement des prémices des atouts du sport ! Dans leurs versions réellement efficaces, les recommandations sont plus ambitieuses.
LE FITNESS, IDÉAL POUR PROFITER DES BÉNÉFICES SANTÉ !
Le programme hebdomadaire doit inclure : 3 activités cardiovasculaires, 2 séances de renforcement et 1 session d’entretien des mobilités ! « 3, 2, 1, partez pour les bonnes résolutions », diraient les pédagogues et les communicants ! De surcroît, l’OMS insiste sur l’ajout d’activité physique dans la journée même chez le sportif régulier. La recherche en psychologie nous apprend que la ritualisation est un point clé de l’assiduité. En pratique, il faut enclencher quotidiennement sa routine en salle ou à domicile sans se poser de questions ! Les études montrent qu’il faut s’accrocher 6 semaines… plus vous y prenez du plaisir, plus votre corps vous le réclame ! Une petite addiction nommée « bonne habitude » ! Alors, voyons de façon plus précise ce qu’incluent ces suggestions.
La séance de cardio doit engager une masse musculaire importante, à intensité moyenne pendant une durée suffisante. C’est la définition de l’endurance. Classiquement, il s’agit de la course ou de la marche active, du vélo ou de la natation et de façon plus anecdotique du ski de fond et de l’aviron. La salle de fitness regroupe toutes ces opportunités motrices : tapis pour marche en côte ou running, elliptique, vélo, rameur, SkiErg® et aussi escalier, Assault Bike® ou climber si affinités…
COURSE VÉLO NATATION CARDIO-TRAINING 30 MINUTES À 1 HEURE
JE PEUX PARLER MAIS PAS CHANTER
La diversité des mouvements assure une coordination riche et variée ainsi qu’une répartition des contraintes et des bienfaits articulaires ! Pour prendre plus de plaisir, il est même recommandé d’opter pour des parcours multi-cardio. Le temps paraît moins long si vous changez d’appareil toutes les 5 à 10 minutes… et votre appareil locomoteur est heureux ! L’intensité pour la santé sollicite sans bousculer le système cardio-vasculaire. Idéalement, elle se situe aux alentours de 70 % des aptitudes du cœur et correspond à une perception respiratoire telle que « vous puissiez parler mais pas chanter ». L’entraînement doit durer 30 minutes à 1 heure et inclure un échauffement et un retour au calme de 5 minutes.
Le renforcement musculaire peut être réalisé à domicile avec un peu de matériel : haltères, élastiques, sangles de suspension, ballon de gym. En effet, le travail à poids de corps est souvent trop contraignant pour les membres supérieurs… depuis que nous sommes bipèdes ! Surtout si vous débutez ou reprenez le sport… et plus encore si vous n’avez plus 20 ans ! Dans ce contexte, la salle se révèle idéale ! En plus d’un éventuel encadrement, les appareils guidés imposent un mouvement bien conçu pour les articulations. Les charges proposées sont raisonnables et peuvent s’accroître progressivement. Dans ce contexte, il est validé que l’appareil locomoteur s’adapte au mieux en multipliant les contraintes modérées.
APPAREILS GUIDÉS. 30 À 40 RÉPÉTITIONS
JUSQU’À L’ÉCHEC. PAS DE RÉCUP. CHANGEMENT D’EXO. Bref, il est recommandé de mener des séries longues contre résistances modérées qui mènent à l’échec en 30 à 40 répétitions. Le concept est efficace et la brûlure musculaire inhérente au manque d’oxygène dans les muscles constitue un stimulus suffisant pour un accroissement raisonnable du volume et de la force. La méthode est indulgente car elle tolère l’imprécision dans la fourchette : si vous allez jusqu’à l’échec, votre série est parfaite ! Les études montrent qu’une seule série est nécessaire pour optimiser volume et force ! Alors, changez d’appareil et tournez en variant les groupes musculaires sollicités. Idéalement, alternez bras et jambes, dos et abdos ou mouvement dans un sens et dans l’autre.
Ce mode de fonctionnement réduit les pauses et conserve une composante cardio à votre session de renfo ! C’est idéal ! Sans oublier qu’il vous permet de jongler avec les machines disponibles… C’est bien pratique ! Votre parcours de musculation peut durer de 20 à 60 minutes. Pour optimiser le concept et votre agenda, cet enchaînement peut succéder à votre cardio qui vous serre d’échauffement. Loin d’être nuisible, cette organisation assure un travail dit en « surfatigue » qui permet plus d’efficacité « santé » en un temps plus limité !
L’entretien des mobilités se révèle pertinent pour la santé articulaire et surtout vertébrale. Les limitations sont souvent à l’origine de douleurs et retrouver les amplitudes nécessaires à la vie quotidienne et sportive assure un véritable confort. De surcroît, les exercices adaptés nécessitent une synchronisation respiratoire, source de relâchement du système nerveux réflexe. Les disciplines emblématiques que sont le Pilates et surtout le yoga sont reconnues pour inclure un véritable apaisement émotionnel souvent proche de la méditation !
PLUS QUE STRETCHING
Plus que le stretching, ces dernières sont plus cohérentes avec les données récentes de la science qui insiste sur la notion de fascias. Ces grandes membranes fibreuses structurent et traversent le corps de la tête aux pieds et méritent d’être
étirées dans leur globalité. On peut noter, avec un sourire taquin, qu’après une étape scientiste, l’évolution de la recherche rejoint des pratiques millénaires validées par la tradition ! Attention, cependant, à ne pas réaliser ces activités sur un mode compétitif contre soi-même ou son voisin ! Les articulations bénéficient d’un emboîtement anatomique et aller au-delà provoque aussi des lésions : hernies discales, tendinites, instabilités ou conflits articulaires et arthrose. Là encore, un encadrement expert et bienveillant s’avère bien utile ! Pratiquer en salle semble plus adapté que de regarder une vidéo qui ne vous regarde pas ! Bien évidemment, à l’issue de votre apprentissage, vous gagnez en autonomie et déclinez posture et mouvement au sein d’une petite routine personnelle !
EN PLUS DU
!
Il est désormais démontré que la position assise prolongée consiste à elle seule un facteur de risque cardio-vasculaire, métabolique et locomoteur même chez le sportif assidu. Le corps n’est pas fait pour rester recroquevillé huit heures par jour et le sport ponctuel est dans l’incapacité de compenser. En effet, au cours de ces périodes d’hypersédentarité, la combustion des sucres et des graisses s’éteint et le taux d’insuline augmente. De surcroît, les membranes articulaires ou musculaires se figent et adhèrent aux tissus environnants. Les cartilages et les disques intervertébraux se tassent et se déshydratent.
SE DÉPLACER, BOUGER DANS LA JOURNÉE ASSISE BALLON, BUREAU ASSIS-DEBOUT, TAPIS DE MARCHE, PÉDALIER lI est indispensable de bouger dans la journée ! Bien sûr, les trajets à pied ou à vélo sont une bonne chose mais il faut relancer le mouvement régulièrement. Les allers-retours, pourquoi pas en prenant les escaliers, vers les collègues, la machine à café et la photocopieuse constituent de bonnes routines. Mais il est bon d’ajouter des astuces ergonomiques. Assise ballon, bureau assis-debout complété d’un tapis de marche ou d’un pédalier ne sont pas des gadgets ! Ils permettent de varier la posture et de relancer le fonctionnement énergétique. Sans oublier que l’activation locomotrice a validé son transfert vers un gain de vigilance et une meilleure cognition ! Même le cerveau et l’employeur sont contents ! ✱
6 vitesses de massage (800 à 3 200 tr/min) pour l’échauffement, la récupération ou la relaxation, avec ou sans huile.
Fonction chauffante (38°C, 42°C, 46°C) pour détendre en profondeur et stimuler la circulation.
Têtes en silicone Soft touch pour cibler chaque zone du corps avec précision et confort.
Silencieux, compact et livré avec sa pochette, il vous accompagne partout.
L’allié des sportifs pour un bien-être quotidien.
La thalassothérapie, tout le monde connaît ! Il s’agit de prendre soin de sa santé grâce aux bienfaits de l’eau de mer et des nombreux soins qui en découlent. Malheureusement, ce concept souffre un peu trop de l’étiquette qu’on lui a collée à savoir : « c’est bon pour les seniors ! » Certes, se régénérer en thalasso convient particulièrement aux retraités qui ont le temps, mais nous avons tort de ne pas faire des cures régulièrement en étant jeune ! Car la thalasso est bénéfique pour tous, que vous soyez sportif ou non, avec un corps fatigué ou non… et surtout, c’est tellement bon pour le moral ! Chez EMERIA à Dinard, nous avons été chouchoutées, avec une cure de 6 jours entre filles, une destination de détente et de bien-être que nous vous conseillons !
Rien que la destination vous détend ! Arrivé à Dinard, vous allez déjà profiter de l’air de la mer et de la nature qui entoure l’hôtel 4 étoiles, parfaitement situé au bord de l’eau. Respirez, écoutez et admirez les alentours qui vous accueillent pour vous mettre dans les meilleures conditions possibles. Un cadre idéal pour vous (re)mettre à l’activité physique grâce au sentier qui passe juste devant l’hôtel et qui longe la mer. Il s’agit du GR® 34 qui vous emmène jusqu’à la ville de Dinard et au-delà d’un côté (vous pouvez même rejoindre Saint-Malo pour les plus téméraires…), ou dans une nature plus sauvage de l’autre côté. Entre bord de falaises, chemin façonné sur la roche et sentiers de terre entre les arbres, la diversité des paysages en fait un terrain de jeu inépuisable ! Parfait pour un réveil musculaire et aller courir la distance qu’il vous plaira de bon matin, ou alors pour faire une belle balade dans la journée si la météo le permet… Sachez que sous le soleil ou dans la grisaille, la nature reste magnifique et très appréciable, typique de la région bretonne ! La Côte d’Émeraude vous permet également de bien vous réoxygéner grâce aux embruns et aux nombreux bénéfices qui s’en dégagent.
Depuis 35 ans, EMERIA Dinard offre des moments de détente absolue et sublimes via des séjours iodés dans un cadre exceptionnel.
Pour répondre pleinement à vos besoins, la puissance de l’eau de mer est associée à l’expertise de praticiennes, au travers d’un vaste choix de programmes de soins.
Ces derniers ont été conçus par des experts, médecins, diététiciennes, kinésithérapeutes, afin de vous apporter le meilleur de la thalasso, et de vous offrir une expérience emplie de bien-être et des résultats durables.
Que vous veniez pour tester la thalasso en mode découverte ou bien pour vous remettre en forme en travaillant votre silhouette, voire perdre du poids pour vous sentir mieux dans votre corps : EMERIA a la cure qu’il vous faut !
Vous pouvez juste venir passer une journée dans un cadre idyllique, profiter des installations comme la salle de sport, la piscine extérieure chauffée, le hammam, le sauna… et choisir quelques soins pour votre plaisir !
Vous avez également le choix de la durée de votre séjour pour profiter jusqu’à 6 jours de cures, l’idéal pour ressentir les bienfaits durables de la thalassothérapie.
Nous avons testé la cure Minceur car il est souvent plus difficile de pouvoir enclencher une perte de poids rapide et efficace quand on est à la maison… Chez EMERIA, la cure est parfaitement adaptée à tous les profils puisque vous alternez soins actifs et soins passifs. Dans les soins actifs vous avez de l’aquagym, de l’aquabiking, et de l’aquajump (on adore !). Des séances de sport quotidiennes où vous mettez l’intensité que vous souhaitez pour faire travailler muscles et cardio ! Un entraînement complet qui donne de bonnes courbatures si vous avez besoin de vous muscler !
La thalasso se combine très bien avec l’activité physique, qu’elle soit intense ou non. Pour les plus sportifs, sachez que beaucoup d’athlètes de haut niveau profitent des soins de la thalasso en les intégrant dans leur planning d’entraînement afin d’optimiser leur récupération. Footballeurs, traileurs, athlètes, golfeurs… les bienfaits de l’eau de mer conviennent à tous ! Des programmes basés sur l’activité physique vous sont même proposés comme la parenthèse Sportive by Vivalto Sport qui vous permettra d’améliorer votre condition physique. Si vous êtes golfeur, la parenthèse Golf en Thalasso est le programme sur mesure qu’il vous faut !
Relaxez-vous face à la mer tout en buvant une tisane ou en profitant du parcours aquatique et de ses multiples bienfaits.
Pour les moins sportifs, c’est l’occasion de se bouger et de prendre du temps pour soi afin de fuir le stress et l’anxiété du quotidien. Les soins sont paisibles, chaleureux et effectués par des professionnels qui vous accompagnent et s’adaptent à vos besoins/envies. Lors d’une cure, vous avez une demi-journée de soins et une demi-journée libre pour profiter de la Bretagne et vous reposer. Car oui, la thalasso, ça fatigue ! Les journées passent vite et le sommeil s’améliore, le stress s’évapore et le corps se sent plus léger. Surtout si vous optez pour les repas diététiques ! Nous avons testé, nous avons adoré ! Un véritable régal à chaque repas, entrée, plat, dessert ; peu de calories mais beaucoup de plaisir ! Voilà comment réapprendre à bien manger avec gourmandise tout en perdant du poids ! Un grand bravo aux chefs qui réalisent un travail exceptionnel autant dans la présentation des plats que dans les saveurs. Et si vous aussi, vous preniez soin de vous sans contrainte ? Allez-y les yeux fermés, vous en ressentirez d’autant plus les effets positifs ! ✱
Retrouvez tous les séjours et soins sur emeriadinard.com
LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DU CORPS
Le spa de la Maison EMERIA vous propose des soins complémentaires à la thalassothérapie. La Waves 21®, non invasive et indolore, désigne un appareil innovant qui utilise deux technologies indépendantes : la stimulation métamérique et le traitement par le froid avec des LED violets. Le but est de stimuler les zones réflexes pour rétablir et équilibrer les activités physiologiques du corps et ainsi, réduire les imperfections. Ce soin fait partie de la cure Minceur mais peut également être un soin à part que vous planifiez quand vous le souhaitez. Ses bienfaits se ressentent dès 48 h après le premier soin.
Esther Abrami est une violoniste classique et compositrice française. Elle a su traverser les frontières de la musique classique traditionnelle grâce à une présence très forte sur les réseaux sociaux où elle diffuse des vidéos originales. Esther s’engage dans un parcours féministe musical en collaborant avec de nombreuses compositrices et figures historiques féminines. Sportive dans son quotidien, elle lie l’activité physique à la performance sur scène qui peut parfois demander beaucoup d’endurance. Elle se distingue par un style affirmé et urbain qui l’a amenée à se produire lors de la victoire du PSG en Ligue des Champions, de quoi attirer un public jeune vers la musique classique.
Vous avez lancé la cérémonie de la victoire du PSG en Ligue des Champions. Comment avez-vous vécu cette expérience ?
D’avoir joué au Parc des Princes, ça a été vraiment incroyable avec les 48 000 personnes présentes ce jour-là. Mais en plus de ça, on est dans un contexte où le public n’a pas l’habitude d’écouter du violon en solo classique. Mais c’est vrai que je suis vraiment impliquée, en tout cas depuis quelques années, dans l’idée d’essayer de rendre la musique classique la plus accessible possible et aussi de jouer de la musique classique même dans des endroits où on n’a pas l’habitude de l’entendre. Cette opportunité avec le PSG était absolument incroyable pour ça. J’ai été surprise mais de manière positive par la réaction du public. Les gens étaient tellement réceptifs à ce qui se passait et ont même chanté l’hymne de la Ligue des Champions que j’ai joué. C’était un moment de communion entre le foot et le violon.
Quelle est votre relation avec le sport ? J’aime bien le foot, sans doute parce que je suis partie à Manchester à l’âge de 14 ans… Je m’y suis intéressée encore plus depuis que je vis à Paris avec la victoire du PSG. Il y a d’autres sports que j’aime beaucoup, comme le tennis. J’ai eu la chance de rencontrer Gaël Monfils, à qui j’ai même donné un cours de violon et qui m’a donné un cours de tennis. Je ne sais pas lequel était le plus doué... Le violon est une discipline très proche du sport dans ce que ça demande physiquement. Il faut pratiquer absolument tous les jours pour rester en forme. Dès qu’on va
arrêter de jouer pendant un ou deux jours, on va vraiment le ressentir dans les muscles, dans les doigts, dans le corps. Au niveau du dos, des cervicales, ça demande énormément d’efforts. J’ai mes exercices à faire tous les matins pour m’entretenir.
Comment gérez-vous vos échauffements et autre pratique physique liée au violon ?
J’ai un échauffement journalier, technique, avant de commencer à travailler les morceaux. Il y a vraiment des échauffements des doigts pour la force, la souplesse, la vélocité. C’est indispensable pour ne pas se faire mal avant de jouer.
Quelle place le sport a-t-il dans votre vie ?
Le sport m’aide beaucoup dans mon quotidien. Notamment après avoir joué plusieurs heures au violon dans une position statique, j’ai besoin de bouger. Je suis assez hyperactive, je travaille tout le temps et j’ai du mal à trouver des moments où j’arrive vraiment à ne penser à rien. Et c’est vrai que le sport, c’est vraiment le moment dans la journée où j’arrive à laisser tout de côté. Ça me permet d’être juste concentrée sur ce que mon corps va ressentir. Je pratique l’équitation, le Pilates et la danse. Et c’est vrai qu’il y a des moments où je vais arriver à complètement lâcher et ça va me faire un bien fou mentalement et physiquement.
Est-ce que le sport vous aide dans votre créativité ?
C’est vrai que la composition, ce n’est pas toujours évident. On n’est pas tout le temps inspiré, on va essayer de chercher une idée, et c’est justement là où on a besoin de lâcher prise. Après 1 heure de sport, je pense à autre chose et les idées me viennent.
Pouvez-vous nous parler de votre inspiration envers les femmes ?
Dans toutes mes études musicales, toutes les années que j’ai passées au Conservatoire, on ne m’a jamais appris l’histoire d’une femme ni même la musique d’une compositrice. C’est quelque chose que j’ai réalisé plus tard en sortant de toutes mes années d’études et je me suis demandé pourquoi. Je me suis aperçue qu’il y en avait plein qui avaient écrit de la musique absolument incroyable. Dans mon troisième album qui s’appelle Women, j’ai essayé de faire partager ce que moi j’ai appris bien tard. J’espère avoir des jeunes aujourd’hui qui rentrent au Conservatoire et qui commencent à jouer d’un instrument en se rendant compte que des femmes ont façonné l’histoire de la musique, c’est très important. Je pense surtout aux petites filles, pour qu’elles puissent avoir des modèles.
Et plus généralement, quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre musique ?
C’est vraiment d’arriver à montrer que la musique au violon, la musique instrumentale, la musique classique est une musique qui peut toucher tout le monde. Tout le monde pourrait avoir sur sa playlist un morceau de rap et un morceau de pop. Honnêtement, je pense que tout le monde peut avoir un moment dans sa journée où on peut ressentir le besoin d’écouter du violon parce que c’est une musique qui est juste incroyable. Et je trouve dommage qu’il y ait tant de préjugés autour de cette musique, surtout chez les jeunes.
Vous jouez en portant des chaussures à talons de 12 cm, comment faites-vous ?
J’adore la mode ! Sur scène, j’aime beaucoup porter des talons, je me sens plus puissante. Ça me demande un peu d’entraînement de tenir plus d’1 heure comme ça mais je pense que d’être en forme physiquement est indispensable pour y parvenir. Il faut être bien ancrée dans le sol pour être solide jusqu’en haut du corps. Donc, on nous apprend vraiment à être hyper-entrainée seule, à avoir toujours les genoux un peu fléchis, jamais des jambes vraiment tendues. Après mes concerts, je sens que j’ai brûlé des calories.
Vous avez 28 ans, vous avez un parcours surprenant. Avez- vous fait beaucoup de sacrifices pour en arriver là ?
Je pense que j’ai fait des sacrifices, mais je ne regrette absolument pas. Je ne les ai pas ressentis en tant que tels. Je pense que c’est ça la différence, parce qu’on est tellement concentré sur un objectif et quelque chose qui nous passionne et qui nous anime vraiment de manière très intense. À aucun moment, on ressent une amertume sur le fait d’avoir fait des sacrifices. Je pense que ce qui m’a toujours poussée à continuer de travailler, c’est mon amour profond pour la musique. J’aurais été beaucoup plus malheureuse à ne pas faire ça, je me suis toujours dit que je préfère avoir des moments difficiles plutôt que d’abandonner.
Qu’est-ce que vous diriez aux femmes et surtout aux femmes qui souhaitent se lancer un défi sportif mais qui n’osent pas ?
On regrette beaucoup plus ce qu’on n’ose pas faire que ce qu’on a osé faire. Je pense que c’est beaucoup plus grave de ne pas oser. Quelquefois, on a peur de l’échec et c’est ce qui nous freine. C’est courageux d’utiliser ses erreurs, ses échecs pour essayer de refaire de manière un peu différente pour y arriver. À aucun moment, je vais regretter d’avoir tout donné et d’avoir couru un marathon. Au contraire, c’est justement dans ces moments où on se sent le plus vivant et ça, c’est important. ✱
Le raid Sahraouiya est un défi sportif et solidaire 100 % féminin. C’est en binômes que les filles viennent se redécouvrir autour d’épreuves exigeantes : VTT, trail, course d’orientation, canoë ou encore descente en rappel. Au-delà du sport, Sahraouiya valorise l’engagement social, la solidarité et le dépassement de soi, dans un esprit d’entraide et de sororité. L’événement met à l’honneur des femmes inspirantes dans un décor unique entre océan, dunes et ciel infini au cœur du désert marocain autour de la ville de Dakhla. Alliant épreuves physiques, esprit d’équipe et engagement humanitaire, cet événement unique rassemble des femmes de divers horizons, venues relever un défi hors du commun, dans un cadre naturel exceptionnel.
PROPOS RECUEILLIS PAR MURIEL HATEM ET GÉRALDINE LIZARD
Asmaa est une ancienne athlète de haut niveau. Judokate marocaine, elle a participé aux Jeux olympiques de Rio (2016) et de Tokyo (2021). Aujourd’hui, elle est thérapeute, préparatrice mentale, conférencière et auteure et tient à partager son expérience pour aider les autres, comme ici sur l’édition 2025 de la Sahraouiya où elle est venue relever un nouveau défi sportif et personnel.
« Le sport fait partie de ma vie, au même titre que dormir et manger. Il m’a sauvé la vie et m’a appris à me connaître et à me concrétiser. Il y a beaucoup de partage et d’émotions dans le sport, c’est un jeu qui permet de garder son âme d’enfant. La Sahraouiya est le premier raid auquel je participe, c’est une expérience exceptionnelle. J’apprécie particulièrement de vivre cette aventure avec ma binôme, j’ai passé la semaine à la coacher, l’objectif étant qu’elle aille au bout de ce challenge.
J’ai vécu une expérience complètement différente du sport de haut niveau où il faut gagner, là je l’ai accompagnée et c’était tout aussi puissant. Ici, c’est l’humilité qui prime et savoir comment porter l’autre, je trouve ça génial. Amélia ne faisait pas de sport avant, elle s’entraîne depuis 6 mois et a énormément gagné de confiance en elle à travers cette expérience. Elle est passée de sédentaire à participante de ce raid en quelques mois, ça prouve bien que tout est possible. Elle ne m’a jamais lâchée et sa volonté l’a emmenée au bout de cette aventure. C’est le mental qui a poussé son corps à réussir ce challenge et à la sortir de sa sédentarité. Le sport nous aide à mieux vivre et mieux vieillir, c’est important pour moi de le partager. C’était ma mission de lui prouver qu’elle pouvait y arriver, il faut bien comprendre que le sport peut sauver des vies, bouger ça fait du bien au corps et à l’esprit ! Tout le monde peut venir ici participer, il y a une énergie tellement positive qui pousse les filles à se dépasser. Il faut un minimum de préparation pour y arriver et ne pas se faire mal avec la chaleur et les dunes... C’est un raid solidaire où on est dans l’action pour soi mais également pour les autres, c’est la meilleure des motivations. »
À 45 ans, l’animatrice et chroniqueuse
Ariane Brodier est venue relever le défi de la Sahraouiya avec sa binôme Lucie Rose, championne de duathlon et de triathlon. Sportive depuis sa plus tendre enfance, Ariane a participé à de nombreuses courses (trails, marathons…) en plus d’avoir pratiqué la boxe thaïe pendant des années. Elle aime tous les sports et les émotions que cela procure comme lors de ce raid unique auquel elle participe pour la première fois.
« Lucie est ma coach, c’était important pour nous de venir ici ensemble. On a participé à beaucoup d’événements sportifs, on adore être ensemble, c’était impératif pour nous de participer
La solidarité, le partage, le dépassement de soi... Les filles apprennent beaucoup sur elles et sur les autres lors de ce raid riche en émotions et en défis sportifs.
ON EST CAPABLE DE BEAUCOUP DE CHOSES AVEC DE LA VOLONTÉ.
à la Sahraouiya pour soutenir l’association SOS Village d’Enfants Maroc. Nous avons fait du sport toute notre vie et savons que c’est important, surtout lorsqu’on est enfant, ça nous tient à cœur de récolter des fonds afin de permettre à l’association de construire des infrastructures sportives au Maroc. Nous sommes très sportives au quotidien mais le raid n’est pas facile et il nous a manqué un peu de puissance à vélo… Nous n’avions jamais fait de tir à l’arc et nous avons pris des cours de canoë avant de venir, sinon nous aurions tourné en rond dans l’eau ! Il ne faut pas négliger sa préparation même lorsque l’on court très régulièrement comme nous. Nous avons sans doute sous-estimé la difficulté des épreuves, pour une fille qui ne fait pas du tout de sport, il faut absolument s’entraîner afin d’éviter les blessures. Toutes les filles se dépassent ici et vont puiser dans leur mental pour y arriver, surtout quand la douleur se fait sentir… La préparation mentale aide beaucoup également, comme lorsque j’ai eu mal au genou durant une épreuve à vélo où j’ai fini en larmes. Il faut relativiser et ne pas forcément chercher la performance pour aller au bout. C’est bien de faire ce travail sur soi et de se dire qu’il y a plus grave dans la vie. Soutenir une association nous donne la meilleure des motivations. Nous sommes compétitrices mais nous avons réussi à apprécier le raid en relâchant la pression pour vivre l’instant présent. Au-delà du dépassement de soi, la Sahraouiya permet de se trouver pour mieux savoir qui on est et ce que l’on veut faire. On est capable de faire beaucoup de choses avec de la volonté, c’est ce que l’on voit ici à travers toutes les femmes qui participent. C’est une expérience très profonde qui baigne dans une très belle sororité où nous avons vécu beaucoup de belles émotions. » ✱
Longtemps pensée selon des standards masculins, la pratique sportive féminine révèle aujourd’hui des spécificités corporelles uniques qui méritent une prise en charge adaptée. Si les femmes sont de plus en plus présentes sur les terrains, les pistes ou dans les salles d’entraînement, leur santé podologique reste encore trop peu explorée. Pourtant, les pieds, cet appui fondamental du mouvement, jouent un rôle central dans la prévention des blessures comme dans l’optimisation de la performance. La podologie du sport, discipline spécialisée dans l’étude des troubles mécaniques du pied et de la posture chez les sportifs, apporte des réponses précises aux enjeux propres aux femmes. Elle s’impose aujourd’hui comme un outil de santé et de performance incontournable pour toutes les sportives, quel que soit leur niveau.
PAR MIKAËL BETTAN, PODOLOGUE DU SPORT
Le corps féminin présente des caractéristiques anatomiques et physiologiques qui influencent directement la mécanique du mouvement :
Un bassin plus large que chez l’homme, entraînant un angle Q plus important (angle entre le bassin et le genou), ce qui modifie les contraintes articulaires, notamment au niveau des genoux ;
Une laxité ligamentaire généralement plus élevée, favorisée par certaines hormones comme la relaxine, qui augmente la souplesse mais diminue la stabilité articulaire ;
Des variations hormonales liées au cycle menstruel, qui peuvent impacter la coordination, la proprioception ou la tonicité musculaire ;
Une répartition des masses musculaires différente, souvent avec un centre de gravité plus bas, qui modifie la dynamique du mouvement.
Ces spécificités rendent certaines zones du corps féminin plus vulnérables, notamment les chevilles, les genoux, le bassin et la voûte plantaire Elles impliquent une lecture podologique différente chez les femmes, prenant en compte leur morphologie, leur cycle hormonal, leur pratique sportive et même leur choix de chaussures.
Les sportives sont confrontées à des troubles biomécaniques qui peuvent altérer leur pratique. Parmi les plus courants, on retrouve :
Le syndrome fémoro-patellaire : douleur antérieure du genou liée à un mauvais alignement du genou avec la hanche et le pied ;
La fasciite plantaire : inflammation de l’aponévrose plantaire souvent causée par des troubles d’appui ou une sursollicitation ;
Les entorses de cheville à répétition, dues à l’hypermobilité articulaire ou à une instabilité mécanique ;
Le syndrome de l’essuie-glace (bandelette ilio-tibiale), très fréquent chez les coureuses à pied, provoquant des douleurs latérales au genou ;
Les fractures de fatigue, plus fréquentes chez les femmes, souvent en lien avec une faible densité osseuse ou des déséquilibres posturaux ;
Les hallux valgus (« oignons »), aggravés par le port de chaussures étroites, notamment chez les danseuses ou pratiquantes de disciplines artistiques. Ces pathologies sont souvent le résultat de contraintes mécaniques mal réparties sur le pied et le reste de l’appareil locomoteur. Un dérèglement au niveau des appuis peut avoir des répercussions en chaîne jusqu’au dos ou au cou.
La podologie intervient ici comme un outil de compréhension et de correction.
Le bilan podologique sportif est un examen complet visant à évaluer la posture, les appuis, la marche, la course, ainsi que le geste sportif spécifique. Chez la femme, ce bilan est d’autant plus important qu’il permet de :
Détecter des asymétries ou des compensations posturales ;
Analyser les effets du cycle menstruel sur la stabilité ou la coordination ;
Adapter le chaussage en fonction de la morphologie féminine ;
Prévenir l’apparition de pathologies liées à une pratique intensive ou mal encadrée.
À la suite de ce bilan, le podologue peut proposer des semelles orthopédiques sur mesure, des conseils d’adaptation des entraînements, ou des exercices de rééquilibrage en complément d’un suivi kinésithérapique ou ostéopathique.
Au-delà de la prévention, la podologie sportive constitue un véritable atout pour la performance. Un meilleur alignement postural, une foulée plus stable, une réduction des microtraumatismes... autant de gains qui permettent à la sportive d’évoluer avec plus d’efficacité, moins de fatigue et un meilleur rendement gestuel
Les semelles orthopédiques, lorsqu’elles sont bien conçues, ne se contentent pas de corriger : elles optimisent la propulsion, améliorent la proprioception et contribuent à une meilleure restitution d’énergie à chaque appui. Cela peut faire la différence dans une compétition, mais aussi dans la durée de carrière sportive.
La médecine du sport s’oriente de plus en plus vers une prise en charge différenciée selon le sexe et la podologie doit suivre cette évolution. Trop souvent encore, les modèles de chaussures, les protocoles de prévention ou les équipements sont pensés à partir d’une biomécanique masculine.
Prendre en compte les besoins spécifiques des femmes, c’est :
Proposer des équipements adaptés à leur morphologie ;
Accompagner les variations liées aux cycles hormonaux ;
Sensibiliser dès l’adolescence à l’importance de la posture et de l’équilibre ;
Intégrer la podologie dans les programmes de suivi des sportives de haut niveau.
Il est temps de considérer que les femmes ne sont pas des « petits hommes » dans le sport, mais qu’elles ont besoin d’outils pensés pour elles, à commencer par une approche podologique individualisée ✱
EN CONCLUSION
Les pieds des sportives constituent le socle de leur mouvement, de leur stabilité et de leur puissance. Leur santé ne devrait jamais être reléguée au second plan. Grâce à la podologie sportive, il est aujourd’hui possible de prévenir les blessures, de corriger les déséquilibres et d’optimiser la performance, tout en respectant les spécificités propres au corps féminin. Que vous soyez coureuse du dimanche, basketteuse confirmée ou danseuse professionnelle, un bilan podologique bien mené pourrait changer votre manière de bouger… et de progresser.
C’est à la mode mais c’est nouveau. Le cœur féminin est faillible et les médecins l’ignorent encore souvent. La surveillance cardiaque s’impose chez une moitié de l’humanité comme chez l’autre. Voilà pourquoi et comment…
La femme a toujours croulé sous le travail mais, pas de souci, le cœur féminin résiste à la charge. « Vous êtes favorisées Mesdames », clamaient les médecins mandarins ignorant la mortalité cardiaque desdites dames. On ne voit des chiffres que ce qu’on veut voir, surtout quand les décès cardiaques féminins sont l’opportunité de se remarier avec une épouse plus jeune… Ce dont témoignait vertement il y a 40 ans le Pr Mireille Brochier, cardiologue, qui en a entendu de belles en réunions savantes. Décédée à 95 ans en 2019, cette femme a déployé une grande énergie pour garder les confrères et consœurs au fait de l’actualité, y compris celle qui concerne les femmes. Cette voix dans le désert a trouvé une successeuse, cardiologue et présidente pendant un temps de la Fédération Française de Cardiologie : le Pr Claire Mounier-Véhier qui remue les médias avec constance.
Le Pr Claire Mounier-Véhier (cardiologue, CHU de Lille) est l’initiatrice de la Fondation « Agir pour le Cœur des Femmes » qui déploie des campagnes d’information et un Bus du Cœur des Femmes pour le dépistage itinérant des troubles cardiovasculaires féminins : 15 étapes urbaines sont prévues dans son tour de France 2025 : (www.agirpourlecoeurdesfemmes.com/bus-du-coeur)
L’ACTIVITÉ
La Fondation propose de très recommandables affichettes téléchargeables dont la complémentarité des facteurs de risque chez les femmes, et les symptômes (signes) atypiques de l’infarctus (du myocarde) chez les femmes. Elle incite ces dernières à voir un cardiologue et propose un auto-questionnaire pour préparer sa consultation médicale et bien orienter le praticien. Ce document est téléchargeable ici : www.agirpourlecoeurdesfemmes.com/actualite/coeur-desfemmes/Je-prepare-ma-consultation
POURQUOI TANT DE BRUIT ?
La santé cardiovasculaire féminine est un « juteux » sujet de santé publique, dont les chiffres doivent secouer l’inertie médicale et sociale :
Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalité chez les femmes en France ;
Tous les ans, 25 000 femmes font un arrêt cardiaque ; 9 sur 10 décèdent faute d’une prise en charge rapide et adéquate ;
Le nombre de jeunes femmes non ménopausées victimes d’une crise cardiaque a augmenté de 25 % au cours des 10 dernières années ;
Parmi les victimes de crises cardiaques, 30 % sont des jeunes femmes ;
Les femmes qui fument ont 25 % de risques en plus de développer des maladies cardiovasculaires ;
Les femmes diabétiques ont 50 % de risques en plus de souffrir de maladies cardiovasculaires ;
Une bonne hygiène de vie et un suivi médical régulier évitent le décès dans 8 cas sur 10.
(Sources: Fondation Cœur et Recherche et Fondation Agir pourleCœurdesFemmes)
L’Assurance Maladie n’oublie pas non plus son couplet préventif, bien qu’une réduction de l’espérance de vie féminine soit une opportunité de réduire les dépenses colossales
des prestations Vieillesse. Une femme qui s’écroule dans la rue a moins de chances d’être correctement secourue par les passants qu’un homme : moins de massage cardiaque car on pense à tout autre chose qu’un arrêt cardiaque. Certains témoins évoquent la crainte de masser la poitrine d’une femme. D’autres pensent, à tort, que les seins gênent le massage cardiaque. Où la pudeur va-t-elle se nicher quand la vie est en jeu…
Dans les causes de décès en 2022 (Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 8 octobre 2024), les maladies de l’appareil circulatoire (deuxième cause) ont entraîné 140 173 décès soit 20,8 % de l’ensemble des décès, dont 46,9 % d’hommes. Donc ? Les femmes sont majoritaires. Les causes cardiovasculaires sont les premières causes de décès chez les 85 ans et plus (plus de femmes à ces âges), soit de plus d’un quart des décès : 22,2 % pour les décès cardiaques et 22,5 % pour les décès par AVC. Certes, à âge identique, la surmortalité masculine est presque triple (2,7) pour les maladies du cœur et multipliée par 1,3 pour les AVC. Mais cela n’implique nullement qu’il n’arrive rien aux femmes.
Les signes cardiaques féminins spécifiques sont discrets, trop discrets, et les médecins n’y prennent pas plus garde que l’entourage (voirl’affichetteci-contre)
Un article a traqué en intelligence artificielle (IA) les erreurs de diagnostic dans plus de 500 000 dossiers biologiques et génétiques de Grande-Bretagne. Le résultat est funeste, surtout pour les femmes alors qu’il s’agit de diagnostics simples. Par exemple, l’hypertension artérielle, facteur de risque bien connu, est diagnostiquée chez 32,5 % des hommes alors que 52,3 % remplissent les critères hyperconnus du diagnostic : pression systolique (chiffre du haut) supérieure ou égale à 14, pression diastolique (chiffre du bas) supérieure ou égale à 9. Pour les femmes, c’est pire : 26,6 % sont diagnostiquées alors que 40,2 % remplissent les critères du diagnostic (voiraffichettedesfacteursderisqueci-après).
Un rapport récent de l’Académie nationale de médecine sur l’inégalité de prise en charge de l’infarctus du myocarde chez les femmes constate un retard de 30 minutes dans leur prise en charge alors que chaque minute compte.
Plus inquiétant : 20 % des femmes inquiètes de leurs symptômes s’adressent finalement à un service d’accueil des urgences ou à leur généraliste car l’appel aux services d’urgence téléphoniques (15 ou 18) n’a pas été suivi de réponse adaptée et rapide.
En sommant tous les obstacles à la prise en charge optimale, la mortalité hospitalière globale de l’infarctus est de 9,6 % chez les femmes contre 3,9 % chez l’homme. Bref, on n’écoute pas bien ces dames,
on les diagnostique de travers et on les traite moins bien après le premier accident cardiaque, comme s’il ne devait pas se reproduire…
UN PEU DE PRÉVENTION NE NUIT PAS : SE BOUGER QUOTIDIENNEMENT !
On le rabâche parce que c’est vrai : l’activité physique, c’est bien tous les jours, surtout pour le cœur.
Dans une étude qui a suivi des femmes américaines de plus de 65 ans, l’activité physique comparée à une vie sédentaire réduit l’incidence de l’insuffisance cardiaque de façon proportionnelle.
L’activité quotidienne moyenne durait un peu moins de 6 heures et la sédentarité moyenne a duré un peu plus de 10 heures par jour. Le nombre moyen de pas a été de 3 133 par jour. C’est peu mais il en ressort que l’activité quotidienne supérieure à 6 h 40 par jour est associée à un bilan biologique meilleur (risque cardiovasculaire) et une meilleure perception de sa santé. L’insuffisance cardiaque survient à un âge plus avancé, avec des maladies chroniques (en particulier cardiométaboliques) et une mauvaise perception de sa santé. Une sédentarité élevée est associée non seulement à n’importe quelle insuffisance cardiaque mais surtout à celle dite « à fraction d’éjection préservée » qu’on ne sait pas traiter.
Cette évidence est corroborée par l’étude du Lancet de cette année sur les 7 000 pas quotidiens plutôt que 10 000. En fait, plus on fait de pas, mieux on se porte dès qu’on franchit la barre des 2 000 pas quotidiens. Mais le rapport bénéfice sanitaire/ nombre de pas journaliers est optimal à 7 000 quand on regarde
diverses maladies et mortalités. Les auteurs soulignent que 7 000, c’est psychologiquement et socialement plus acceptable. On connaît les réparties aux 10 000 pas par jour : « Je n’ai pas le temps ! » « Il n’y a pas assez de lieux où marcher tranquille dans mon quartier, ma ville, mon village, etc ». Pourquoi donc la FFRandonnée se décarcasse-t-elle à baliser des milliers de kilomètres de sentiers/itinéraires champêtres et urbains ?!
On a le droit de dormir mais pas de paresser au fauteuil ou sur le canapé. Les écrans sont néfastes à cause de ceci : on se perd dedans sans bouger. Les femmes y sont sensibles parce que le premier signe de sédentarité excessive est la prise de poids, surtout quand les écrans sont associés au grignotage. Or, la graisse est une usine toxique qui produit des molécules inflammatoires en quantité industrielle. Cette marée inflammatoire attaque tous les organes, du foie au cerveau en passant par le cœur. Moins de gras, plus de joie : l’inflammation cérébrale rend triste et déprimé. Mauvais karma ! Car les femmes étant généralement plus réactives aux émotions, celles d’autrui et les leurs, elles souffrent plus de stress biologique. Et ça peut les tuer très officiellement.
Dans un point sur l’impact du stress sur la santé cardiovasculaire féminine, une grande revue américaine de cardiologie dresse un tableau à faire pleurer dans les chaumières mais tellement proche d’une réalité dont on détourne les yeux. De fait, le stress est un « sport » féminin ! Son impact se fait sentir dès l’enfance et à la maturité. Il blesse particulièrement les femmes précarisées parce qu’au chômage ou sans emploi, divorcées avec 5 enfants toxicomanes déscolarisés, un père qui ne paie pas la pension alimentaire et/ou qui cogne avant de parler…
FÉMININE
Spécialité féminine (91 % dans une étude écossaise récente), le Tako Tsubo est un syndrome cardiaque mimant un infarctus du myocarde. Il est immédiatement moins fatal et les patientes récupèrent après avoir affolé l’entourage ; mais la mortalité à 5 ans est de 25 %, très supérieure à celle de la population générale et proche de la mortalité des maladies cardiaques. Dans l’étude écossaise, pour un quart des patients le décès survient 5 ans et demi après le Tako Tsubo d’une cause cardiaque, mais pas seulement ! De plus, ces décès « tardifs » cardiaques sont insensibles aux traitements classiques de l’infarctus. Zut alors !
Le Tako Tsubo est appelé le « syndrome du cœur brisé » ou « cardiomyopathie induite par le stress ». On le confond malheureusement avec un malaise nerveux vagal puisqu’il survient lors d’une violente émotion psychique ou physique. Dans ce cas, on dit « c’est une femme, elle est ménopausée, ça la travaille, sa sensibilité exacerbée gnagnagna, restons calme ». Or, c’est surtout chez les femmes ménopausées que survient le Tako Tsubo, même si les hommes et les enfants peuvent en souffrir.
Le piège est que personne ne pense à l’infarctus, même pas le médecin. De fait, ce n’est pas un infarctus du myocarde dans les règles, le fourbe ! Le cœur est sidéré face au stress de trop, qui aurait pu être anodin en d’autres circonstances. Sous l’effet d’une libération massive d’hormones de stress, une partie du cœur ne se contracte plus. Les femmes sont les premières
victimes parce que leurs artères très sensibles aux hormones du stress se ferment, encore plus à la ménopause quand elles perdent la protection des hormones féminines (œstrogènes).
Les symptômes les plus fréquents : essoufflement (œdème pulmonaire lié à l’insuffisance cardiaque), douleur brutale dans la poitrine en étau mimant l’infarctus myocardique, irradiant dans le bras et la mâchoire, palpitations, perte de connaissance, malaise vagal qui suit l’événement : la conséquence mais pas la cause !
Pour Claire Mounier-Véhier, une femme de plus de 50 ans, ménopausée, en situation de rupture sociale, personnelle et/ou professionnelle ne doit pas sous-estimer les symptômes liés à un stress émotionnel aigu. En voici un exemple : une femme sexagénaire reçoit l’annonce inopinée de son licenciement par un coup de téléphone sec. Elle fait un Tako Tsubo dans l’heure suivante et… devient une révélation pour les étudiants du service de réanimation cardiaque où elle atterrit. Le Tako Tsubo nécessite une hospitalisation d’urgence en unité de soins intensifs de cardiologie (USIC) pour limiter les complications graves. Autant dire que l’appel du 15 est primordial, en insistant sur l’authenticité des signes cardiaques alarmants pour prévenir une éventuelle désinvolture des interlocuteurs. Comme dans l’infarctus du myocarde, chaque minute compte. ✱
LE BILAN CARDIAQUE CHEZ LA FEMME
Comme celui d’un homme. Le médecin cherche les mêmes signes d’alerte : niveau d’activité physique et de sédentarité, avance en âge, antécédents personnels (ménopause provoquée ou pas) et familiaux (de quoi meurt-on dans la famille), risques cardiovasculaires (facteurs de risque tels que tabac, diabète, etc.). Et le ressenti qui n’est pas comme d’habitude, surtout pendant la pratique sportive (baisse de régime et de performance inexpliquée).
Pour les femmes pratiquant sans compétition à intensité modérée :
Un examen clinique annuel avec évaluation complète du risque cardiovasculaire ;
Un électrocardiogramme tous les 3 ans à partir de l’âge de 12 ans, jusqu’à l’âge de 25 ans (dépistage des anomalies congénitales) ; entre 25 et 35 ans, un électrocardiogramme de repos se justifie s’il n’y en a jamais eu ;
Un test d’effort maximal, mais il est beaucoup discuté par les cardiologues qui le trouvent excessif quand il n’y a pas d’indices le justifiant.
Du 22 au 26 mai 2026, les aventurières sont invitées à relever un défi sportif sans pareil dans le nord de la Dalmatie, entre Zadar et l’île de Dugi Otok. Le Dalmatie Trophy se réinvente avec un format plus intense : 80 km d’épreuves cumulées, avec une dominante trail et une nouveauté prometteuse : le VTT d’orientation
Organisé par Raid Féminin®, ce raid se vit en duo exclusivement féminin, mais toute participante solo peut trouver son binôme grâce à l’organisation. Une belle opportunité de partage, de solidarité (chaque équipe soutient l’association de son choix) et de rencontres dans un décor naturel splendide. Sur place, tout est soigneusement orchestré : transferts, hébergement (hôtel J1 et J4), pension complète, prêt du matériel (VTT, paddle, canoë), suivi médical, séances de yoga, soins par kiné, chronométrages, animations et challenges surprises. Au Dalmatie Trophy, chaque participante arrive avec ses propres défis et l’envie de vivre une aventure remplie de positivité et d’entraide. L’objectif : s’amuser, se challenger et savourer chaque moment à fond ! Cette expérience est l’occasion parfaite pour se redécouvrir, mettre de côté les doutes et se dépasser, aussi bien mentalement que physiquement.
C’est une expérience sportive complète, mais aussi humaine et sensorielle. Elle s’adresse à des femmes qui veulent sortir du cadre, vivre un défi à leur rythme et partager une aventure authentique entre mer et montagne. Tout est pensé pour allier plaisir du sport, connexion à la nature, cohésion et retour à soi.
Au programme :
VTT d’orientation ;
Trail ;
Trail + Une épreuve aquatique surprise ;
Environ 80 km en 3 jours, à ton rythme ;
Prépa physique avec la coach dédiée Julie Ferrez ;
Deux nuits en bivouac sous tente, en pleine nature, pour vivre l’aventure jusqu’au bout ;
Des paysages époustouflants, entre mer Adriatique, montagnes karstiques et forêts méditerranéennes ;
Et bien sûr… quelques surprises pour pimenter l’expérience.
Au-delà du défi sportif, le Dalmatie Trophy, c’est un vrai moment pour se reconnecter à ses forces, à ses envies, au plaisir de bouger et d’être ensemble. Une parenthèse vivante, inspirante, dans un cadre naturel exceptionnel. ✱
Le Dalmatie Trophy 2026, du 22 au 26 mai, propose 80 km d’épreuves multisports (trail, paddle, VTT d’orientation…) dans les décors sublimes du nord de la Dalmatie. Accessible, solidaire, accompagné, il combine défi sportif, dépassement personnel et engagement pour des causes qui comptent. Une aventure à ne pas manquer pour toute femme en quête d’un challenge unique en son genre. Raid Féminin soutient Vivre comme avant , Cœur de Forêt et Avec eux
3 SORTIES GRATUITES
AVANT DE VOUS INSCRIRE
3 000 CLUBS VOUS ACCUEILLENT PARTOUT EN FRANCE
DES CIRCUITS POUR TOUS DÉBUTANTS OU CONFIRMÉS
LA GARANTIE D’UNE ASSURANCE ADAPTÉE À VOTRE PRATIQUE
TESTEZ UN CLUB
Anne-Laure Barthelot a su lier ses deux passions : l’ostéopathie (son ancien métier) et le parachutisme (son nouveau métier). La connaissance du corps, de ses mécanismes et de ses limites rencontre l’aérologie et le sens de la posture parfaite. Cela lui permet ainsi d’affiner sa perception des forces aérodynamiques et sa stabilité et, bien sûr, d’aider à soigner les petits bobos du quotidien. Un tandem qui prouve que la maîtrise du ciel commence par celle du corps, dans une quête de sens concrète.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le parachutisme ?
À la base, je voulais apprendre sans forcément sauter. C’est un milieu très hétérogène et riche en rencontres. Je me suis de plus en plus intéressée à cet univers avec toutes ses facettes (avion, déplacement dans l’air, matériel…). J’adore la formation aux élèves au premier saut que je donne, ça m’émerveille à chaque fois de les voir découvrir la chute à 250 km/h en sautant de l’avion. Ce sont de très belles émotions à vivre à travers les autres.
Quelle est votre pratique ?
J’ai passé plusieurs qualifications et je donne de nombreuses formations sans forcément avoir besoin de m’entraîner au quotidien, même si je me maintiens en forme. Les entraînements se font majoritairement en soufflerie.
Quelle préparation physique cette discipline nécessite-t-elle ?
Il n’existe pas de préparation prédéfinie, il faut s’adapter à chacun. Physiquement, le parachutisme ne demande pas un gros niveau sportif mais plutôt de la préparation mentale. Il faut connaître les motivations des élèves, c’est une démarche personnelle qui n’est pas anodine.
Qu’est-ce que votre formation d’ostéopathe vous apporte ?
L’anatomie pure permet de bien appréhender le parachutisme avec les novices.
C’est plus facile pour expliquer les différentes contractions musculaires qui entrent en jeu lors d’un saut et d’une figure afin de bien se stabiliser dans les airs. La représentation que chacun se fait de son propre corps n’est pas toujours juste, je parviens plus facilement à les faire entrer dans leur corps lors d’une chute à 250 km/h. Il y a une histoire de mécanique où il faut s’adapter aux contraintes, ma formation d’ostéo est très pratique pour expliquer les choses correctement et simplement.
Pourquoi conseilleriez-vous de faire du parachutisme ?
Il faut comprendre qu’on ne se jette pas vraiment dans le vide mais dans l’air. On ne vit pas les mêmes sensations que dans un grand huit lorsqu’on a l’impression que le cœur reste en l’air et que l’on chute. En quelques secondes, on se sent comme sur un coussin d’air qui donne l’impression de voler. C’est ce que je préfère dans cette discipline. Ça libère l’esprit, on se sent plus léger et ça donne forcément le sourire ! C’est là que tout se passe et chacun le vit à sa manière. ✱
EN QUELQUES SECONDES ON SE SENT COMME SUR UN COUSSIN D’AIR QUI DONNE L’IMPRESSION DE VOLER.
L’aïkido, art martial japonais, séduit de plus en plus de femmes en quête de bien-être, de sécurité et de développement personnel. Contrairement aux disciplines de combat classiques, il repose sur la non-violence, la fluidité du mouvement et le respect mutuel. Sans compétition ni recherche de domination, il invite à la maîtrise de soi et à l’harmonie.
« L’aïkido m’a aidée à canaliser mes émotions et à surmonter des périodes de stress » — Sandrine D.
L’aïkido ne nécessite pas de force physique : il s’agit de rediriger l’énergie de l’autre avec calme et précision. Cette approche rend la discipline accessible à toutes, quels que soient l’âge ou la condition physique.
« Ça m’a permis de rester plus zen tout en restant prête à tout » — Mélanie, 37 ans.
« J’arrive un peu plus à lâcher prise maintenant. Au début, je n’arrivais pas à accepter la chute. Maintenant, ça va beaucoup mieux » — témoigne Catherine, 67 ans.
Renforcement musculaire et souplesse ;
Gestion du stress par la respiration et la concentration ;
Confiance en soi grâce au travail corporel et aux interactions bienveillantes ;
Respect et solidarité à travers le travail en binôme ;
Socialisation dans un cadre inclusif et sans jugement.
« L’aïkido m’a permis de gagner en confiance et de rester calme dans des situations conflictuelles » — Lucie, 36 ans.
L’aïkido favorise la paix intérieure, la connaissance de soi et le lien avec les autres. Le dojo devient un lieu de ressourcement, de dépassement de soi et de sororité.
La Commission Nationale Féminine (CNF) de la FFAB (Fédération Française d’Aïkido et de Budo) œuvre pour rendre l’aïkido accessible à toutes. Elle organise des stages et des événements solidaires, comme celui du 29 novembre 2025, en région nantaise, contre les violences faites aux femmes.
L’objectif : promouvoir la mixité, valoriser les femmes pratiquantes et encourager leur progression.
« L’aïkido participe à l’équilibre de ma vie et à mon bien-être » — Sandrine F., 60 ans.
L’aïkido est une invitation à se reconnecter à soi-même, dans un cadre bienveillant et stimulant. Que vous soyez débutante ou curieuse, essayez sans pression dans un dojo près de chez vous.
POUR EN SAVOIR PLUS :
Anne-Laure Gaillard, responsable de la Commission Nationale Féminine de la FFAB, 5e DAN, enseignante à l’Aïkido Club Sanaryen (Sanary-sur-Mer, 83). annelauregaillardaikido@gmail.com www.ffabaikido.fr
C’est la fin de l’été, plus besoin du summer body mais pour celles et ceux qui ont bien profité, c’est le retour à l’équilibre alimentaire qui se fait ressentir… Alors, afin de se préparer pour la rentrée professionnelle comme sportive tout en se faisant plaisir, voici de quoi agrémenter vos petits déjeuners, goûters ou desserts !
CHRISTELLE MOSCA EST COACH EN RÉÉQUILIBRAGE ALIMENTAIRE ET REMISE EN FORME. MAIS AUSSI ORGANISATRICE DE SÉJOURS
MÊLANT SPORT ET COACHING DIÉTÉTIQUE.
RETROUVEZ-LA SUR INSTAGRAM ET SUR SON SITE : WWW.HEALTHYSPORTRIP-COACHING.COM HEALTHY_SPORT_TRIP
TEMPS DE PRÉPARATION : 15 MINUTES • CUISSON : 1 MINUTE 30
INGRÉDIENTS
l 150 g de yaourt grec
l 90 g de farine (mélange d’épeautre et riz semi- complet ou épeautre et blé) l 1/2 sachet de levure chimique l 1 œuf l 1 cuillère à café de sucre muscovado ou rapadura® l Une poignée de myrtilles et/ou quelques morceaux de chocolat noir
l 1 cuillère à café d’huile de coco
PRÉPARATION
Étape 1 : Fouettez le yaourt avec l’œuf puis ajoutez la farine, la levure et le sucre.
Étape 2 : Ajoutez les myrtilles et le chocolat.
Étape 3 : Faites chauffer l’huile de coco dans la poêle, absorbez le surplus à l’essuie-tout.
Étape 4 : Placez des grosses cuillères à soupe bombées de pâtes dans la poêle, écrasez-les un peu et faites cuire à feu doux 1 min 30 de chaque côté environ.
Étape 5 : Dégustez tiède.
10 Km Course • 5 Km Course/Marche • 5 Km DuOdysséa • 1 Km “Je cours pour Maman” Courses à distance connectées du Lundi 29 Septembre au Dimanche 12 Octobre
4 & Dimanche 5 Octobre • Châ teau de Vincennes
PARIS QUARTIER LATIN : VILLAGE DE 25 BOUTIQUES • LYON : VILLAGE DE 6 BOUTIQUES • THONON-LES-BAINS • SALLANCHES • TOULOUSE-LABÈGE • STRASBOURG • ALBERTVILLE • MARSEILLE • GRENOBLE • CHAMBÉRY
• PARIS PRINTEMPS HAUSSMANN • GAP
• BORDEAUX
• LILLE-NEUVILLE (OUVERTURE 2026)