BAT LO ASSOCIÉ JUIN 68 P

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La DRIRE remercie l'ensemble des partenaires de cette étude.

Conception : N. Chauvière 03 88 58 17 54

Document téléchargeable sur le site Internet de la DRIRE Alsace : espace “ Accompagnement des entreprises ”, rubrique “ Les enjeux pour l’industrie ” : www.alsace.drire.gouv.fr

Juin 09

DRIRE Alsace • 1 rue Pierre Montet • 67082 STRASBOURG Cedex Tél. 03 88 25 92 92 • Fax 03 88 25 92 68 courriel : drire-alsace@industrie.gouv.fr


I

NTRODUCTION

Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) tiennent désormais une place centrale dans l’économie. Leur utilisation insuffle de la productivité et de l’innovation dans tous les secteurs de l’économie mais, surtout, la production de TIC contribue fortement à la croissance économique. Lancée en 2005, l’opération nationale TIC et PME 20101, dotée de 12 millions d’euros de budget, a vu naître une vingtaine de projets dans des filières variées. L’objectif de cette opération est de renforcer la compétitivité des PME2 par un meilleur usage des TIC. L’accent est actuellement mis sur le déploiement de ces projets au niveau régional. Avec la création en 2007 d’un secrétariat d'Etat à l'Economie numérique, puis le lancement par le gouvernement en janvier 2009 d’un groupe de réflexion sur le Green IT (ou informatique verte), les pouvoirs publics ont confirmé toute l’importance qu’ils attachent à la diffusion des TIC dans l’industrie française. Localement, dès 2004, la Division Développement Industriel de la DRIRE Alsace3 a engagé une démarche visant à : > enrichir et à affiner les données disponibles sur le secteur des TIC en Alsace, en réalisant

notamment une cinquantaine de visites d’entreprises régionales ; L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

> favoriser la structuration de la filière ; > encourager la diffusion de ces technologies auprès d’entreprises utilisatrices.

Par ailleurs, en septembre 2007, dans le cadre de la démarche PETRA4, co-pilotée par l'État et la Région Alsace, un brainstorming a été réalisé sur des secteurs nouveaux. Cette démarche a mis en évidence le thème de la dématérialisation des échanges. La Division Développement Industriel a ainsi souhaité conduire une étude sectorielle sur la conception de logiciels et services associés5 en Alsace. A la suite de l’analyse stratégique de cette filière, l’étude propose des pistes d’actions qui pourraient être les prémices d’un contrat d’objectifs. Enfin, de nombreux acteurs régionaux institutionnels voient dans les TIC un levier d’importance pour le dynamisme économique en région. Cependant, ces derniers n’appréhendent pas toujours les entreprises dans toute leur diversité. Les éléments contenus dans cette étude permettront d’enrichir la réflexion régionale sur le sujet.

Remerciements L’auteur remercie l’ensemble des personnes qui ont contribué à la réalisation de cette étude et plus particulièrement :

les chefs d’entreprises et les organisations rencontrés pour leur disponibilité et la qualité des échanges qui ont permis d’alimenter cette étude ;

1

Descriptif de l’opération : http://www.telecom.gouv.fr/tic-pme2010

2

“La catégorie des micro-, petites et moyennes entreprises (PME) est constituée des entreprises qui occupent moins de 250 personnes et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 50 millions d’euros ou dont le total du bilan n’excède pas 43 millions d’euros.” - Extrait de l’article 2 de l’annexe à la recommandation 2003/361/CE.

3

Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement.

les relecteurs, pour leurs remarques avisées et constructives.

Cette note sectorielle a été réalisée en 2009 par la Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement (DRIRE) Alsace - 1 rue Pierre Montet 67082 STRASBOURG CEDEX - Téléphone : 03 88 25 92 92 - Courriel : drire-alsace@industrie.gouv.fr. Directeur de publication : Alby Schmitt - Rédactrice-coordinatrice : Audrey Mathieux - Conception graphique : Nathalie Chauvière Impression : société Geiger. Les photographies utilisées pour l'iconographie proviennent de la photothèque du CNRS et de “photo libre”, leur reproduction est interdite. La reproduction du contenu de la note sectorielle est autorisée à condition d'en mentionner la source, d'en faire une utilisation sans but lucratif (fins commerciales ou publicitaires) et de ne pas en modifier le sens.

4

Prospective Economique Territoriale en Région Alsace.

5

Les données sur la dématérialisation des échanges étant relativement peu disponibles au niveau européen et mondial, un chapitre sur ce thème est consacré dans l’étude.

3 L es logiciels et services associés en Alsace


LES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE L A CONCEPTION DE LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIES : UN SOUS-ENSEMBLE DES TIC Qu’entend-on par Technologies de l’Information et de la Communication ? Les services informatiques Le secteur de la conception logicielle et services associés : une réponse à des besoins non satisfaits au sein des entreprises

UN ENVIRONNEMENT FAVORABLE POUR LE DEVELOPPEMENT DES TIC

5

A CONCEPTION DE LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS UN SOUS - ENSEMBLE DES TIC

7

La croissance des dépenses mondiales en TIC Près de la moitié des entreprises de l’UE27 externalisent leurs fonctions TIC Les besoins en informatique croissent continûment en France La situation régionale

23 23 24 25 28

Une activité d’avenir Une activité appelant un double effort de standardisation et de normalisation Un secteur peu représenté en Alsace actuellement mais avec un potentiel de développement Des usages de la dématérialisation à développer en France et en Alsace

31 31 32 34 34

Principaux réseaux professionnels et associatifs La formation et la recherche Les pôles de compétitivité TIC hors Alsace Les dispositifs d’accompagnement Les séminaires et actions incontournables

36 36 38 39 40 40

Les entreprises du secteur et leurs caractéristiques Une segmentation nécessaire pour appréhender la variété des stratégies entrepreneuriales en Alsace

42 42 44

En pratique, les TIC se décomposent en trois niveaux, que sont les infrastructures, le matériel et les logiciels : Graphique 1

56

> Représentation des TIC

DES STRUCTURES D’APPUI A COORDONNER

UN SECTEUR ALSACIEN ORIENTE CONCEPTION DE LOGICIELS PROFESSIONNELS ET SERVICES ASSOCIES UN POTENTIEL TERRITORIAL A CONSOLIDER ENTREPRISES : S’ORGANISER POUR CONQUERIR DE NOUVEAUX MARCHES S’organiser en interne pour positionner sa stratégie S’ouvrir sur son environnement Enjeux spécifiques par métier

CONCLUSION ANNEXES

Annexe 1 : Liste des entreprises et organisations rencontrées Annexe 2 : Liste des relecteurs Annexe 3 : Organisation du secteur TIC, selon l’OCDE classifications NES (Nomenclature Economique de Synthèse) et NAF révision 1

Annexe 4 : Tableau des outils TIC utiles à l’entreprise au regard de son organisation interne Graphiques, tableaux Bibliographie

© CNRS Photothèque / RAGUET Hubert

Les TIC, une priorité mondiale Des atouts européens, à consolider Un développement national des services informatiques Une filière informatique motrice en Alsace

UNE FILIERE A BATIR A LA FAVEUR DE LA DEMATERIALISATION DES DOCUMENTS ET DES ECHANGES

:

5 6

8 8 11 12 20

UN MARCHÉ DES TIC DE PLUS EN PLUS DEMANDEUR

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

L

Pour bien cerner le périmètre de l’étude et les objectifs visés, quelques rappels et définitions préalables s’imposent.

Qu’entend-on par Technologies de l’Information et de la Communication ?

Selon l'OCDE 6, le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) désigne l’ensemble des activités visant à produire, traiter et transformer l'information et la communication, par recours à un procédé électronique. Dès lors, le secteur des TIC regroupe les entreprises qui contribuent à produire ou distribuer ces technologies, auxquelles s’ajoutent les services associés. L’OCDE propose une organisation du secteur selon les ensembles suivants (cf. annexe 3) : Industrie ;

Commerce de gros ;

Services qui comprennent les télécommunications, les activités informatiques et la location sans opérateur. Les deux premières catégories sont désignées par l’INSEE comme des services à forte intensité de connaissance et à haute technologie.

57 57 57 58 59 60 60 62 63 64 65 66

6

Organisation de Coopération et de Développement Economiques.

5

4 L es logiciels et services associés en Alsace


Une grande variété de métiers satisfait aux besoins correspondant à chacun de ces niveaux : Graphique 2

Le secteur de la conception logicielle et services associés :

une réponse à des besoins non satisfaits au sein des entreprises Un logiciel8 peut être défini comme un ensemble structuré de programmes informatiques remplissant une fonction déterminée, pour l’accomplissement d’une tâche donnée.

> Représentation des métiers en lien avec les TIC

Les entreprises utilisatrices ont recours à des prestataires externes pour le développement de logiciels spécialisés quand elles sont à court de moyens ou d’outils satisfaisants en interne. Le diagramme suivant permet d’illustrer la succession d’étapes qui conduit une entreprise à solliciter un prestataire externe, en réponse à un besoin qu’elle a identifié en matière de conception de logiciels et services associés : Graphique 3

> Logigramme des acteurs et étapes situant la prestation de conception de logiciels et services associés

Les TIC désignent donc un ensemble d’outils, auxquels correspond un large éventail de métiers, et qui sont destinés à dématérialiser, partager et exploiter l’information, selon des procédés automatisés. Leur diffusion en entreprises est pour celles-ci un enjeu de première importance. En effet :

les TIC constituent un facteur déterminant d’amélioration de leur productivité, de leur qualité de service et de leur compétitivité. Ceci est vrai à tous les niveaux (fonction par fonction), notamment en termes de gestion des connaissances, ou knowledge management (cf. annexe 4) ;

leur utilisation se généralisant, les entreprises ont pour impératif de s’adapter à ces nouveaux modes d’organisation et de travail, ceci pour conserver leur clientèle, qui peut du reste être déjà alignée sur les standards TIC, mais également capter de nouveaux marchés.

Il est à noter que les données mondiales figurant dans cette étude se situent au niveau des TIC.

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS

6

Les services informatiques Les activités (ou services) informatiques font partie des TIC. Les codes NAF7 de ces activités sont les suivants :

> Codes

NAF version 1 des activités informatiques Codes NAF

> Codes

Libellés des codes NAF

72.1Z

conseil en systèmes informatiques

72.2A

édition de logiciels (non personnalisés)

72.2C

autres activités de réalisation de logiciels

72.3Z

traitement de données

72.4Z

activités de banques de données

72.5Z

réparation d’ordinateurs et d’équipements périphériques

72.6Z

autres activités rattachées à l’informatique

NAF version 2 des activités informatiques

En amont de la chaîne peuvent se situer les métiers du conseil qui aident à définir le besoin de l’entreprise. Si une solution logicielle est identifiée sur le marché, celle-ci peut y recourir auprès :

Libellés des codes NAF

des concepteurs directement, la plupart du temps ;

5829A

édition de logiciels système et de réseau

5829B

édition de logiciels outils de développement et de langages

des distributeurs, qui revendent les solutions logicielles conçues par des sociétés tierces, comme l’antenne commerciale de la société IBM à Strasbourg, et qui sont également, pour la majorité, des intégrateurs ;

5829C

édition de logiciels applicatifs

6201Z

programmation informatique

des intégrateurs, qui implémentent des solutions logicielles existantes et, pour certains, des solutions réseaux et télécoms. C'est le cas de la société ALSATEL, à Entzheim, et de l'agence de Strasbourg de SPIE COMMUNICATIONS.

6202A

conseil en systèmes et logiciels informatiques

6202B

tierce maintenance de systèmes et d’applications informatiques

6203Z

gestion d'installations informatiques

6209Z

autres activités informatiques

6311Z

traitement de données, hébergement et activités connexes

6312Z

portails Internet

9511Z

autres activités rattachées à l’informatique

Codes NAF

Si aucune solution logicielle satisfaisant les besoins de l'entreprise n'est trouvée, cette dernière peut se mettre en relation avec des concepteurs de logiciels et services associés. Les fournisseurs de matériel permettent d’équiper les entreprises, tandis que les prestataires techniques permettent de faire fonctionner ces matériels au niveau des infrastructures. Tel est le cas de l'agence de Schiltigheim de SCC. 8

source : dictionnaire en ligne de l’Académie française : www.academie-francaise.fr/dictionnaire

Il est à noter que les données nationales figurant dans cette étude se situent au niveau de ces activités informatiques. 7

7

Nomenclature d’Activités Française.

L es logiciels et services associés en Alsace


N ENVIRONNEMENT FAVORABLE POUR LE DÉVELOPPEMENT DES TIC

Les entreprises alsaciennes de conception logicielle et services associés doivent pouvoir tirer profit du dynamisme qui caractérise le secteur des TIC, devenu le moteur de l’économie mondiale et un enjeu de premier plan à l’échelle européenne et nationale.

priorités en matière de TIC dans les pays de l’OCDE

Les pays de l’OCDE souhaitent coordonner davantage leurs politiques en matière de TIC, l’axe “recherche et développement” étant central.

Au nombre de 10

Dans les pays de l’OCDE, les pouvoirs publics ont pris la mesure, en termes aussi bien de croissance économique que d’emplois, de l’intérêt qui s’attache à la valorisation d’une politique en faveur des TIC dans leurs stratégies nationales. Près d’un tiers de ces pays tentent actuellement de formaliser et de coordonner leurs politiques afin d’en améliorer la cohérence.

Les TIC, une priorité mondiale Le secteur des TIC est le plus dynamique de l’économie mondiale en terme de croissance, ce qu’ont bien intégré les pays de l’OCDE9 dans leurs politiques économiques.

Un

Les

En 2008, 10 priorités d’actions publiques ont été ainsi formulées par l’OCDE. Elles recouvrent des objectifs traditionnels (cyberadministration et R&D par exemple), mais également des nouveaux domaines comme les contenus numériques, la diffusion des technologies auprès des entreprises et la formation :

secteur en croissance

Graphique 4

Après avoir connu une crise en 2001-2002, suite à l'éclatement de la bulle Internet10, le secteur des TIC affiche, dans la plupart des pays développés, un taux de croissance deux fois supérieur à celui de l’économie mondiale. Ce secteur représente désormais plus de 25 % de la croissance mondiale globale annuelle. Il en représentera 30 % avant 5 ans.

> Les 10 priorités de la politique TIC dans les pays de l’OCDE en 2008

Actuellement, les TIC contribuent à hauteur de 8% au PIB11 des entreprises de la zone OCDE. Elles emploient plus de 15 millions de personnes.

Malgré les turbulences qui secouent l’économie mondiale depuis 2008, les activités de conception logicielle et services associés devraient donc continuer à croître, selon l’OCDE, de même les nouveaux produits et infrastructures liés à Internet et aux communications sont appelés à se développer. Près de la moitié de la production de biens de TIC est aujourd’hui à mettre à l’actif de pays non membres de l'OCDE, tels que la Chine ou l’Inde, d’où émergent des entreprises qui se classent parmi les plus importantes du secteur. Le dynamisme indien s’accompagne de création d’emplois (40 000 embauches prévues en 2009) : ce secteur est particulièrement à l’affût de scientifiques, d’ingénieurs ou encore d’avocats et d’entrepreneurs.

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Les services y contribuent de manière prépondérante : ceuxci mobilisent désormais 70 % de l'activité des entreprises, contre 60% il y a en moins de dix ans. Cette proportion peut encore progresser, certes à un rythme plus modéré, pour atteindre 75 % à moyen terme.

Cyberadministration, l’État en tant qu’utilisateur modèle

2

Haut débit

3

Programmes de R&D dans le domaine des TIC

4

Promotion de l’enseignement des TI

5

Diffusion de la technologie auprès des entreprises

6

Diffusion de la technologie auprès des particuliers et des ménages

7

Formation en cours d’emploi et dans l’industrie

8

Développement général des contenus numériques

9

Information et contenu du secteur public

10

Soutien à l’innovation dans les TIC

La Recherche & Développement, un moteur pour l'évolution

Le secteur des TIC est, et de loin, celui qui dépense le plus en Recherche & Développement (R&D). Dans les pays de l’OCDE, ce secteur a dépensé, en 2008, 2,5 fois plus en R&D que le secteur de l’automobile et 3 fois plus que l’industrie pharmaceutique. La R&D cumulée dans les logiciels et les services, qui ont connu une croissance rapide ces dernières années, a mobilisé plus de moyens financiers que le matériel informatique et électronique : Graphique 5

> Répartition des investissements en R & D dans les différentes branches du secteur des TIC, en 2000 et 2005

L’Inde se positionne notamment dans les domaines couverts par les Green IT (cf. page 10). Depuis 2001, les fonds d’investissement abondés par les venture capitalistes et de type private equity funds ont ainsi pesé à hauteur de 430 millions de dollars dans les entreprises de Green IT indiennes. La moitié de ces investissements a été effectuée dans le courant de l'année 2007, ce qui a contribué fortement à la croissance du secteur et a eu des répercussions positives sur le marché de l'emploi.

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L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Selon l'Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe (IDATE), la croissance annuelle des TIC était de 6,1 % en 2004 (contre 4,5 % l'année précédente).

1

Source : OCDE

U

Source : OCDE, d’après les rapports annuels, les déclarations à la SEC et les données financières sur les marchés. 9

Voir liste des pays sur : http://www.oecd.org/document/1/0,3343,fr_2649_201185_1889409_1_1_1_1,00.html La bulle Internet (dot-com bubble en anglais) ou bulle technologique est une bulle spéculative, qui a affecté les “valeurs technologiques”, c'està-dire celles des secteurs liés à l'informatique et aux télécommunications, sur les marchés d'actions à la fin des années 1990. Son apogée a eu lieu en mars 2000.

10

8

11

9

Produit Intérieur Brut.

L es logiciels et services associés en Alsace


Des atouts européens, à consolider

Les dépenses en R&D des principales entreprises du secteur des TIC ont atteint 151 milliards de dollars en 2006, et poursuivent depuis lors leur progression. Les 100 premières entreprises mondiales ont consacré à ces dépenses près de 7 % de leur chiffre d’affaires.

Si les Etats-Unis sont leaders dans ce domaine, le secteur des TIC en Europe offre une opportunité sérieuse aux entreprises spécialisées, qui disposent d’une marge de progrès tant en terme de développement de leurs caractéristiques propres que de leurs activités.

Dans la zone OCDE, 40% de la dépense totale en R&D a été effectuée par les Etats-Unis, contre un peu moins de 25 % par les 15 pays membres de l’Union Européenne et 22 % par le Japon. De même, ce sont 1 million de personnes qui se consacrent à la recherche, la moitié travaillant aux Etats-Unis. La priorité de la recherche porte sur la mise au point de technologies fondamentales pour les prochaines générations de produits ; de nouveaux enjeux, tels que le changement climatique et la santé, retiennent désormais l’attention.

A l’heure actuelle, les TIC contribuent directement à hauteur de 5 à 6 % au PIB des grands pays européens, contre 8 % aux Etats-Unis. Ce secteur constitue sans conteste un moteur de croissance en Europe.

facteurs d’évolution

Le secteur des TIC doit s’adapter à un environnement en constante évolution, soumis aux tendances du marché.

Cependant, l'EITO14 souligne qu’en Europe, les investissements sont trop faibles en R&D et les start-ups trop rares. Il constate par ailleurs un manque de qualification et de mobilité de la main-d'œuvre. Autant de freins qui nuisent aux performances de l'industrie européenne des TIC : celle-ci est jugée trop peu dynamique et innovante, par rapport aux entreprises américaines, et d’une compétitivité insuffisante comparée à celle des pays émergents.

Des nouveaux modèles économiques

Les nouveaux modèles économiques sont Software as a Service et cloud computing12. Ce dernier rejoint le premier modèle à la différence près que les technologies utilisées sont invisibles pour l'utilisateur. Ces deux modèles vont bouleverser, ces prochaines années, l’activité des entreprises de conception logicielle et services associés. En effet, ces modèles permettent la vente d’applications en mode hébergé, au détriment de la vente de licences, à des entreprises potentiellement implantées dans le monde entier. Ces modèles, qui permettent une souplesse et une réactivité en réponse à la demande d’un nombre croissant de personnes utilisatrices, conviennent également aux entreprises dans la situation de crise économique actuelle.

L’informatique verte, ou Green IT

Parmi les tendances high-tech en 2008, se trouvait, en première position l'informatique verte (ou Green IT). Le Gartner Group13 a même placé l’informatique verte dans son Top 10 des préoccupations des responsables informatiques pour 2008. Il est vrai qu’entre les solutions matérielles (processeurs multi-cœur par exemple) et les optimisations logicielles (virtualisation, consolidation), les axes de progrès ne manquent pas pour limiter, tout à la fois, la consommation énergétique, l'occupation d'espace, ou encore l'utilisation de métaux rares et de matériaux polluants.

Deux sociétés européennes seulement parviennent à figurer parmi les dix premiers éditeurs : l'allemand SAP occupe la troisième place, avec une position de leader sur le marché de l'informatique d'entreprise, et le britannique Sage le neuvième rang. La société française Dassault Systèmes, qui enregistre plus de la moitié de ses revenus “édition” hors d'Europe, arrive, quant à elle, en treizième position dans ce classement. En 2007, les éditeurs américains ont glané 52 % de parts de marché en Europe, loin devant leurs concurrents allemands (9 %), britanniques (5 %) et français (3 %).

Par ailleurs, le concept de Green IT vise non seulement l’amélioration du matériel ou des infrastructures informatiques, mais également la réduction de la consommation électrique, ce paramètre étant pris en compte lors de la phase de développement et d’écriture des logiciels. En outre, le recours à des moyens immatériels aux effets vertueux, puisqu’ils limitent les déplacements (visioconférence, télétravail) ou la consommation de papier (dématérialisation), fait partie intégrante de la démarche. Selon l'étude intitulée “The next wave of Green IT”, réalisée par le cabinet Deloitte et l'éditeur CFO Research Services auprès de cadres issus d'entreprises réalisant plus de 500 millions de dollars de chiffre d'affaires en Europe, en Amérique du Nord et en Chine, 2 entreprises sur 3 ont des projets valorisant la Green IT en 2009 : 32% de ces entreprises ont d'ores et déjà déployé des plans stratégiques et 34% prévoient de le faire courant 2009. Dans le même ordre d'idée, 60% des entreprises envisagent de consacrer au moins 5% de leur budget aux projets Green IT. Parmi les initiatives citées dans l'étude, figurent notamment la réduction des déchets et l'optimisation de l'efficacité énergétique des datacenters (centres de traitement des données). Au-delà de leur volonté de sauvegarder la planète, les entreprises sont essentiellement motivées par la réduction de leurs coûts.

Le cloud computing fait référence à l'utilisation de la mémoire et des capacités de calcul des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde entier, et liés par un réseau, tel Internet. Les utilisateurs du nuage pourraient ainsi disposer d'une puissance informatique considérable et modulable. - Source : Journal du Net – Le cloud computing, l'informatique de demain ? - 26/03/2008.

12

10

Ainsi, le nouveau classement EuroSoftware 10015 , qui identifie les 100 premiers éditeurs de logiciels dans le monde (publié en décembre 2008), souligne la faiblesse du positionnement des éditeurs européens au regard des performances réalisées par leurs concurrents américains. Ainsi, ce sont, pour 75%, des éditeurs américains qui occupent les 20 premières places en Europe ; les 100 premières places sont prises par 48 % de sociétés américaines.

13

© CNRS Photothèque \ VRIGNAUD François

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

à la traîne, le “Made in America” domine toujours

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D’autres

L’Europe

Selon Patrick Bertrand, Directeur Général de l'éditeur lyonnais Cegid et Président de l'AFDEL (Association Française des Editeurs de Logiciels), les éditeurs européens “n'arrivent pas à être plus importants sur leur propre zone d'activité” pour trois raisons principales. “La première, c'est qu'il n'y a pas de marché unique en Europe. Il existe autant de marchés que de membres de la communauté européenne, avec des problématiques linguistiques, des difficultés liées aux réglementations locales ou à l'interopérabilité entre pays”. La deuxième difficulté réside en “l'absence très nette de culture de soutien des petits acteurs en Europe, qui est peut être encore plus marquée pour le secteur des logiciels que pour d'autres secteurs”. S'ajoutent à cela des problèmes liés aux systèmes éducatifs, déjà pointés en France par le Secrétaire d'Etat Eric Besson dans son Plan numérique (cf. page 17) : “La France est en retard dans la formation au collège, dans la formation professionnelle et il y a un effort considérable à réaliser”.

14

European Information Technology Observatory - Observatoire européen des TIC : http://www.eito.com

15

Rapport téléchargeable à l’adresse suivante : http://www.eurosoftware100.com/EuroSoftware100-Download

11

Cabinet de consultants américains dont les études en informatique font référence au niveau mondial.

L es logiciels et services associés en Alsace


Développer le potentiel de l’industrie du logiciel en Europe : une stratégie globale ?

Le dynamisme des services informatiques est vertueux en termes d’emploi, d’activité et de création

d’entreprises

Le 19 novembre 2007, la Commissaire européenne responsable de la société de l’information et des médias, Viviane Reding, a invité les membres du secteur de l’édition de logiciels à contribuer à l’élaboration d’une stratégie européenne du logiciel. Suite à une réflexion collective réunissant les associations professionnelles de neufs marchés européens de logiciels16, une prise de position résumant leurs observations a été publiée. C’est ainsi que, le 24 octobre 2008, la chambre professionnelle du secteur des Logiciels et Services, Syntec informatique, a présenté à la Commissaire européenne un document intitulé “Pour une stratégie européenne du logiciel”. En voici les neuf recommandations, qui appelleront un soutien résolu des Etats membres de l’UE :

Les services informatiques ont fortement contribué à la croissance de l’emploi de 1997 à 2005 : le nombre de personnes occupées dans ce domaine est ainsi passé de 203 000 à 372 000 (+ 83 %), alors qu’il régressait dans les services de télécommunications pour passer de 164 000 à 150 000 (- 8,8 %), et surtout dans l’industrie de l’informatique où il a chuté de 257 000 à 203 000 (- 20,9 %) durant la même période. Cette filière représentait ainsi 44 485 entreprises en 2005. L'effectif moyen était de 8 personnes par entreprise, la même année. De fait, s’il est dominé par des grands groupes, ce secteur se compose majoritairement de petites entités : 90 % des entreprises emploient moins de 10 salariés, mais ne contribuent qu’à hauteur de 18 % du chiffre d’affaires total. À l’autre extrême, les entreprises de 250 salariés ou plus, qui ne représentent que 0,4 % du nombre total d’entreprises du secteur, emploient 42 % des effectifs salariés et réalisent 46 % du chiffre d’affaires total.

Relever le défi des compétences en : soutenant la création d’un réseau européen d’expertise logicielle par les groupements professionnels nationaux ; favorisant les synergies entre les différentes initiatives concernant le secteur des TIC, afin d’améliorer la connaissance et l’image des métiers du secteur ; exploitant le contingent de talents au sein des nouveaux Etats membres, où le développement logiciel est bien plus attractif pour les jeunes.

Cette filière est la plus dynamique du secteur des TIC, avec la réalisation de 53,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2005 (+7,3 % par rapport à 2004). Une telle croissance est due, pour l’essentiel, à la vitalité de l’édition logicielle, qui connaît une forte progression de son chiffre d’affaires. Elle est liée au succès que remportent les logiciels libres auprès des entreprises en particulier des PME car ils son moins onéreux. L’infogérance, le conseil, les logiciels et l’informatique embarquée figurent également parmi les domaines d’activité les plus porteurs : ces entreprises représentent 28 % du chiffre d’affaires du secteur des TIC et 39,4 % de la valeur ajoutée totale.

Concevoir un cadre propice au déploiement des énergies créatives des éditeurs de logiciels en : créant une définition européenne unique des “entreprises innovantes” et des “gazelles”, qui valorise l’innovation (plutôt que la R&D) ; inscrivant, dans la stratégie européenne du logiciel, des objectifs et des principes directeurs ambitieux à même de stimuler l’innovation et la croissance ; réglant le problème du piratage des logiciels.

Graphique 6

> Chiffre d’affaires et valeur ajoutée dans les différentes branches du secteur des TIC, en 2005

Un développement national des services informatiques Les entreprises de services informatiques connaissent une croissance forte, qui doit favoriser leur positionnement dans un environnement concurrentiel mondialisé.

Un dynamisme favorable

Le dynamisme des services informatiques se repère à plusieurs niveaux : indicateurs statistiques et qualitatifs, selon le type de sociétés (éditeurs de logiciels, SSII, logiciels libres).

Les services informatiques, un secteur d’activités en pleine croissance

Le secteur de l’édition de logiciels et des services associés, qui connaît une croissance trois fois supérieure à celle du PIB, constitue l’un des principaux leviers de croissance en France.

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Sources : Sessi - Insee - enquêtes annuelles d’entreprises

Améliorer le financement de l’innovation et du développement des éditeurs de logiciels en : identifiant et promouvant les mécanismes de financement de l’innovation public-privé nationaux spécifiques ou adaptés au secteur des logiciels ; créant un fonds européen du logiciel dans le cadre du dispositif encadré par le Fonds d’investissement européen ; adaptant les mécanismes européens du financement de la R&D aux éditeurs de logiciels. Par ailleurs, d’après l’EITO, pour améliorer son positionnement, l'Union Européenne doit privilégier une approche sectorielle en saisissant les opportunités qui s'offrent à elle dans le domaine du développement logiciel, notamment pour ce qui a trait : aux logiciels applicatifs liés aux nouvelles fonctionnalités (infogérance, architecture orientée service, etc.) ; aux technologies liées à la sécurité ; à l'e-santé ; à la numérisation des services publics.

Cette stratégie a été élaborée par 9 structures : AETIC (Royaume-Uni), AGORIA (Royaume-Uni), ASSINFORM (Royaume-Uni), BITKOM (Royaume-Uni), ACT-OFFICE (Pays-Bas), INTELLECT (Royaume-Uni), IVSZ (Hongrie), Syntec informatique (France), TEKNOLOGIATOELLISUUS (Finlande).

13

12 L es logiciels et services associés en Alsace


Le dynamisme du marché se fait également ressentir au niveau du volume des créations d’entreprises, qui grimpe d'année en année (hors éclatement de la bulle Internet en 2001-2002). En 2006, 8 500 sociétés ont vu le jour dans cette filière, ceci représente 4,4 % des créations d’entreprises en France :

Les facteurs de soutien aux services informatiques

La crise des années 2001-2002 a laissé place, en France, à un secteur des services informatiques assaini, dont la croissance repose désormais sur un socle solide. Après la période de récession, le secteur du logiciel et des services affichait une croissance de 4 % en 2004 et aux alentours de 6 % en 2005. Le mouvement de concentration, qui anime la filière depuis quelques années, n’est toutefois pas achevé. Au contraire, assaini mais encore fragmenté, le secteur des services informatiques suscite des convoitises : groupes de télécoms, fonds d’investissement ou encore opérateurs étrangers sont en effet sur les rangs et comptent bien tirer profit de la bonne santé de la filière dans l’Hexagone.

Graphique 7

> Evolution du nombre net de création d’entreprises de services informatiques, depuis 1993

Ces facteurs de soutien ont contribué à une nouvelle hausse à deux chiffres de l’activité en 2008. Cette tendance devrait se confirmer au cours des dix prochaines années car les relais de croissance ne manquent pas.

La France dispose d'excellentes entreprises dans le domaine du logiciel mais ne détient que quelques champions nationaux parmi les éditeurs. Selon le “Truffle 100” (4ème édition, 2008)17, qui propose un classement des 100 premiers éditeurs logiciels français, Dassault Systèmes, dont le chiffre d'affaires a atteint 1,25 milliards d'euros en 2008, est toujours en position de leader sur le marché ; Business Objects, ex n°2 du secteur, a été racheté en 2007 par le géant allemand SAP.

Source : Insee

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Pourtant, le secteur du logiciel reste un domaine où des équipes restreintes peuvent faire des avancées importantes. À l'instar de SAP, ces petites sociétés peuvent rapidement se hisser au rang de nouveaux champions internationaux, si toutefois elles sont bien accompagnées pour transformer un succès technologique en succès commercial. Les PME-PMI innovantes issues de l'essaimage de grands groupes (France Télécom, Bull, etc.) ou d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche (Inria18, Télécom Paris, List19 du CEA, etc.) jouent donc un rôle très important dans la vitalité du secteur tout entier.

Les services informatiques concentrent une part significative des efforts de R&D

D’après le Sessi, le développement du logiciel représente aujourd'hui près de 90 % des coûts de développement des équipements et des produits dans le secteur des TIC. Que ce soit pour le logiciel générique, sur mesure ou les systèmes d'information, la rentabilité et la productivité de l'activité logicielle devient un enjeu majeur pour tous les acteurs des TIC. Ainsi, les TIC concentrent une part significative des efforts de R&D du pays. En 2005, les dépenses de R&D du secteur des TIC se sont élevées au total à 6,175 milliards d’euros, soit 26,9 % des dépenses intérieures de R&D des entreprises en France. Pour la première fois depuis 2002, ce montant était en augmentation (+ 6,8 %). Si le segment des télécommunications explique pour une large part cette situation, les dépenses de R&D dans les services informatiques (1 milliard d’euros en 2005) sont en augmentation. Les dépenses de R&D représentent 4 % du chiffre d’affaires du secteur des TIC (industrie et services) et 8,9 % de la valeur ajoutée (industrie et services). Depuis l’année 2001, l’effectif des chercheurs en TIC a augmenté de 25 %. En revanche, l’effectif total du personnel de R&D dans les TIC a progressé moins rapidement (+ 7,6 %) : 56 304 personnes en 2005, contre 52 312 en 2001. Cette augmentation des investissements en R&D est une nécessité : plusieurs éléments de contexte peuvent constituer une opportunité ou une menace pour l'économie française du logiciel : les standards, promus par les grandes entreprises du secteur (américains, asiatiques), ont tendance à exclure les autres modèles issus de la concurrence ; mais bien utilisés, ils auront un effet de levier ;

le logiciel libre, en émergence croissante, permet de stimuler le travail en réseau et pourrait constituer une opportunité forte pour l'Europe en général, et la France en particulier.

Ce sont autant de domaines dans lesquels, au cours des prochaines années, la R&D favorisera encore l’émergence de solutions nouvelles.

© CNRS Photothèque \ LEBEDINSKY Christophe

De façon générale, les sociétés françaises sont robustes et bien implantées sur leur marché : elles ont un vrai potentiel de recherche, mais pâtissent d'un marché national limité ; le marché européen manque, quant à lui, d'uniformité, là où les éditeurs américains bénéficient, dès le départ, d'un marché beaucoup plus vaste et régulier. À l’instar des autres PME françaises, les éditeurs de logiciels éprouvent de réelles difficultés à conquérir et à asseoir leur notoriété sur les marchés internationaux. Enfin, il faut noter une relativement bonne position de la France sur le secteur du logiciel libre ; celui-ci est au cœur d'enjeux stratégiques et économiques nouveaux. Si ce marché du logiciel libre était encore de taille modeste en 2004, avec 211 millions d’euros, il a spectaculairement crû de 66% en 2007, pour atteindre 730 millions d’euros20. Le secteur de l’édition de logiciel connaît de profonds bouleversements depuis plusieurs années : consolidation des grands groupes (Oracle, Symantec, HP, IBM…) ; apparition de nouveaux acteurs (Google…) et de nouveaux modèles économiques ; glissement de l’offre de certains acteurs. Des nouveaux défis d’adaptation sont à relever pour profiter de cet environnement extrêmement porteur. Copyright © Photo-libre.fr

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Quelques éditeurs de logiciels français à l'international

Ainsi, face aux grands comptes et à leur recherche d’optimisation de leurs systèmes et de réduction de leurs coûts, face aux PME dont les besoins en informatique s’avèrent exponentiels mais qui sont demandeurs, à la fois, de prestations adaptées à leurs besoins, d’outils simples et rapides à mettre en œuvre, et d’une relation de proximité avec leurs partenaires, les éditeurs sont obligés de s’adapter pour répondre au mieux aux attentes des clients (que leurs besoins soient exprimés ou non), tout en dégageant des marges plus élevées.

17

Publication réalisée par la société de capital risque TruffleVenture, le cabinet d’études CXP et le Syntec informatique : http://www.truffle100.com

18

Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique.

19

Laboratoire d’ingénierie des Systèmes et des Technologies.

20

Logiciel Libre 2008. Etude de Pierre Audoin Consultants (PAC).

15 L es logiciels et services associés en Alsace


Les SSII et leurs réseaux

Reflet de la vague de concentrations qui s’est opérée ces dernières années, le Top 20 des SSII françaises reste dominé par trois grands opérateurs historiques : IBM Global Services, Cap Gemini et Atos Origin. Notons la montée en puissance de spécialistes du conseil en technologies (comme Segula Technologies), alors que ce segment affiche en effet de belles perspectives de croissance.

Par ailleurs, aussi bien la consolidation des principaux marchés clients des SSII, le mouvement de modernisation des administrations, la dérégulation dans les services publics, que la montée en puissance de la demande des PME seront des éléments qui viendront renforcer les activités des SSII dans les années à venir. A l’heure où le marché des grands comptes atteint sa pleine maturité, la clientèle des PME offre de très belles opportunités pour les entreprises des services en informatique, à condition que ces entreprises proposent des solutions réellement adaptées à ce type de structure.

© CNRS Photothèque \ RAGUET Hubert

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Afin de répondre à la dynamique de la demande, et dans un objectif de réduction des coûts, les SSII poursuivent actuellement leur stratégie de délocalisation, avec des prestations offshore qui se sont étoffées et qui ont gagné en valeur ajoutée au cours des dernières années. Toutefois, pour limiter le risque, un grand nombre de SSII privilégient le nearshore : 23% des sociétés françaises se sont tournées vers le Maghreb en 2007 (contre 16% en 2005). Le Maroc a notamment le vent en poupe, à l’exemple des villes comme Casablanca qui se dotent de pôles d’activités informatiques. Les SSII françaises vont donc devoir composer avec ces nouveaux pôles.

Les logiciels libres et les sociétés de services en logiciels libres (SSLL) en croissance

Traditionnellement cantonné aux communautés de passionnés, le monde du logiciel libre sort de l'ombre avec la ferme intention de se tailler une place au soleil. Il favorise la montée en puissance d’une vague technologique majeure, d’ores et déjà partie intégrante de la stratégie de l’immense majorité des acteurs du marché, qu’ils soient utilisateurs ou prestataires. Le logiciel libre est composé de briques logicielles dont le code est plus ou moins ouvert et libre de droits. C’est un environnement mouvant et complexe, où les frontières entre les différents acteurs sont encore mal définies. En effet, le logiciel libre est l’un des principaux facteurs de changement dans l’industrie du logiciel : banalisation des technologies, standardisation, mise en danger des rentes de situation, essor des approches collaboratives, etc. Le potentiel du marché du logiciel libre en France est prometteur, car la France est justement l’un des pays les plus actifs dans le domaine du fait de : communautés du libre très actives ;

compétences et offres en forte augmentation ;

poursuite de nombreux projets, dont les plus emblématiques se hissent au niveau mondial, ayant des effets d’entraînement sur tout le secteur.

Cette dynamique se traduit également par la montée en puissance des sociétés de services en logiciels libres (SSLL). Depuis plusieurs années, les SSLL se multiplient et couvrent insensiblement l’ensemble du territoire. Leur offre s'étend, s'adapte aux PME en se rapprochant au fur et à mesure de celles des SSII classiques, pour le compte desquelles elles agissent d'ailleurs souvent en sous-traitance. Licence GPL21 oblige, seule la prestation de services fait vivre les acteurs de l’open source. Si les premiers clients des SSLL étaient presqu'exclusivement les grands comptes et les administrations, désormais ce tableau est nettement plus nuancé. Dans les PME, le logiciel libre est effectivement utilisé pour la réalisation de briques d'infrastructures, serveurs de fichiers, passerelles ou messageries, et également dans les domaines des progiciels de gestion intégrée, de contenus d’une entreprise ou de la relation client.

21

Licence publique générale qui garantit aux utilisateurs les droits d’usage, d’amélioration et de redistribution libres des logiciels open source.

Les politiques de développement des services informatiques en France

Le gouvernement français soutient le développement des TIC depuis le début des années 2000, et souhaite continuer à le faire dans les prochaines années.

Le groupe de réflexion “ Green IT ”

La Ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l’Emploi, Christine Lagarde, et le Secrétaire d'Etat chargé de l’industrie et de la consommation, Luc Chatel, ont annoncé, le 22 décembre 2008, la création du groupe de réflexion “Green IT”. Ce groupe, dirigé par Michel Petit, Président de la section scientifique et technique du Conseil Général des Technologies de l'Information (CGTI), a pour mission de formuler des recommandations, d’ici juin 2009, pour “rendre les TIC moins polluantes et […] favoriser leur utilisation au service du développement éco-responsable des entreprises”. Ce groupe est également chargé d’obtenir, de la part des industriels concernés, des engagements ciblés sur la conception de leurs produits, aussi bien dans le domaine des nanotechnologies (composants) que des produits intégrés, tels les boîtiers ADSL ou les équipements multimédia.

Le plan France Numérique 2012

Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a lancé, à la fin de l’année 2008, le plan de développement de l’économie numérique “France numérique 2012”22. Ce plan a pour objectif de faire de la France une réelle puissance numérique d’ici à trois ans, en ouvrant l’accès aux services numériques à l’ensemble des Français et des entreprises françaises. Ce document ambitieux, assorti de 150 mesures, est une feuille de route qui devrait permettre à la France de rattraper son retard dans le domaine des nouvelles technologies. Ce plan repose sur quatre priorités. Il vise ainsi à : permettre à tous les Français d’accéder aux réseaux numériques et aux services numériques ;

développer la production et l’offre de contenus numériques ;

diversifier les usages et les services numériques dans les entreprises, les administrations et chez les particuliers ;

rénover la gouvernance et l’écosystème de l’économie numérique.

Parmi les mesures proposées pour le développement des usages et des services numériques dans les entreprises, certaines concernent particulièrement le champ de la présente étude.

Le développement du secteur “logiciel”

Le plan propose de développer le secteur du logiciel, en créant un réseau “Logiciel” de correspondants dans au moins dix villes clés de l’industrie du logiciel. Ces correspondants auront pour mission de concentrer leurs actions de veille et de prospection dans le secteur du logiciel, et d’assurer la bonne circulation de l’information au sein du réseau, pour le plus grand profit des éditeurs. Le plan propose également de promouvoir un affichage séparé des prix des logiciels et systèmes d’exploitation préinstallés et de permettre à terme la vente découplée de l’ordinateur et de son logiciel d’exploitation.

Le déploiement des TIC au service de la santé et du bien être

La révolution numérique dans le monde de la santé n’en est qu’à ses débuts. L’objectif du gouvernement est de mettre en place, à l’horizon 2012, un service de dossier médical personnel (DMP) et de développer les services de télé-santé, au niveau des hôpitaux et professionnels libéraux. Ces projets ne pourront être réalisés que si de nouvelles applications sont conçues pour répondre aux besoins concrets des patients et du personnel de santé, et que si elles satisfont également aux règles qui prévalent s’agissant de la sécurité des données, le tout pour un coût acceptable par toutes les parties. L’Alsace fait partie des régions pilotes pour l’expérimentation du DMP (cf. page 22).

22

© CNRS Photothèque \ AMICE Erwan

http://francenumerique2012.fr/

17

16 L es logiciels et services associés en Alsace


L’augmentation de l’externalisation et de la sous-traitance des tâches liées aux TIC dans les entreprises Seulement 15% des entreprises emploient des personnels spécialisés en TIC. Elles font appel, pour une large partie de leurs tâches liées aux TIC, à des prestataires extérieurs, installés en France ou à l’étranger. Il est donc nécessaire, au niveau de la filière des services en informatique, de proposer une offre adaptée pour ne pas risquer de voir ce marché délocalisé.

Chambre Professionnelle et porte-parole officiel des Sociétés de Conseil et de services informatiques, des Éditeurs de Logiciels et des sociétés de Conseil en Technologies, Syntec informatique note certaines avancées ces huit dernières années en termes de politiques de développement des TIC et notamment une progressive prise de conscience de la nécessité de mettre en place une “politique industrielle” de la filière.

Le plan “France numérique 2012” prévoit notamment des actions pour encourager les entreprises à la dématérialisation de leurs échanges, au e-commerce, au télétravail, et à l’e-administration. Autant d’activités qui ne peuvent pas toujours être assumées en interne par le personnel d’une PME.

Toutefois, alors que certains pays ont fait des TIC une véritable priorité nationale (comme les Etats-Unis, l’Inde, le Japon ou la Corée), Syntec informatique estime que le caractère stratégique du secteur reste toujours sous estimé par les pouvoirs publics français et européens23.

L’e-administration (ou encore administration en ligne) vise à l’utilisation des TIC par les administrations publiques afin, d’une part, de rendre les services publics plus accessibles aux citoyens et aux entreprises et, d’autre part, d’améliorer l’efficacité interne des services de l’Etat. Les pouvoirs publics pèsent de tout leur poids pour accroître l’emploi des procédures administratives dématérialisées. Depuis le milieu des années 2000, une volonté forte se manifeste en faveur d’un déploiement des systèmes d’administration électronique au bénéfice des entreprises et des particuliers. De nombreuses procédures sont d’ores et déjà opérationnelles, qu’elles visent à la télé-TVA, concernent les marchés publics ou encore encouragent à la télé-déclaration des revenus.

Dans un contexte économique historiquement difficile, le secteur doit être identifié comme un secteur à forte valeur ajoutée et comme un levier de renforcement de l’avantage compétitif des entreprises et de l’économie française. De nombreuses études mettent en effet en évidence un sous-équipement et une sous-utilisation des logiciels et services en France par rapport à ses partenaires européens24, qui pourraient se transformer en handicap. Syntec informatique souligne qu’il devient urgent de passer à la réalisation concrète des mesures annoncées dans le plan numérique 2012, et appelle notamment les décideurs politiques à :

18

Accélérer la mise en œuvre des instances de gouvernance prévues dans le plan.

Soutenir l’innovation et la structuration de la filière logiciels & services, et favoriser l’émergence des “champions” du secteur de demain, en : facilitant l’accès des PME du secteur aux marchés publics ; simplifiant l’accès des entreprises du secteur aux agences et organismes d’aide à l’innovation et notamment en élargissant la fourchette du crédit d’impôt-recherche aux dépenses d’innovation afin de développer les capacités de financement du secteur ; créant des fonds d’investissement stratégiques à destination des PME innovantes du secteur.

TIC et PME 2010 : la mise en place de standards

Un premier bilan national de l’opération “TIC et PME 2010” a été réalisé à mi-parcours en octobre 2008. Il met en exergue le bien-fondé pour les entreprises d'une même filière d’une démarche consistant à mutualiser leurs efforts en matière de technologies de l'information et surtout à développer des standards d’échanges. Le programme passe, en 2009, à la phase de déploiement régional.

Le rapport “Quelles politiques publiques pour favoriser l’usage des TIC dans les entreprises ?”

Quatre propositions d’actions ont été formulées dans le rapport “Quelles politiques publiques pour favoriser l’usage des TIC dans les entreprises ?”, rédigé en juillet 2007 par Claudette Humbert et Robert Picard pour le ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l’Emploi. Les auteurs proposent de : refonder et régionaliser l’action publique à la suite de TIC et PME 2010 ;

évaluer les précédentes politiques publiques relatives à l’informatisation et réfléchir aux nouveaux dispositifs publics à partir d’éléments mesurables fournis par l’INSEE ;

étudier des alternatives peu coûteuses (par exemple des mesures fiscales ou des crédits ciblés) pour la gestion des aides concernant les TIC ;

soutenir le développement des éditeurs français s’intéressant aux PME.

Porter une attention toute particulière au secteur de l’édition de logiciels qui constitue un secteur stratégique, sensible et spécifique, en :

réduisant les charges sociales de sociétés exportatrices de logiciels ;

réservant aux sociétés du secteur une partie significative et définie des crédits garantis par OSEO ;

étendant le dispositif “Jeune Entreprise Innovante” (JEI) aux sociétés éditrices de logiciels comptant jusqu'à 500 personnes et 15 ans d'âge maximum.

Accompagner le développement des “usages numériques”, la dématérialisation des échanges et jouer un rôle d’orientation en :

accélérant la mise en œuvre de grands chantiers publics tels que le déploiement du Dossier Médical Personnel (DMP) ;

en adoptant des mesures incitatives de défiscalisation des dépenses en logiciels & services des PME utilisatrices.

© CNRS Photothèque \ PERRIN Emmanuel

La pénurie de compétence en logiciels libres est également un frein à l’essor de l’économie numérique. La Fédération Nationale de l'Industrie du Logiciel Libre (FNILL) souligne les difficultés rencontrées par les start-up et les entreprises de petite taille pour identifier et recruter des candidats qui présentent les compétences requises dans cet univers très spécifique. Pourtant, le marché représente déjà aujourd'hui 20 000 emplois en France et devrait employer plus de 60 000 personnes d'ici trois ans.

© CNRS Photothèque - LAMOUREUX Richard

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Un point sur l’usage de ces services sera détaillé dans le chapitre 4 (cf. page 31) de la présente étude. La nécessaire adaptation des formations aux besoins de l’économie numérique Avec plus de 300 000 emplois en France, le secteur informatique représente des opportunités immenses en termes de croissance et de création d’emplois. Toutefois, les entreprises ne trouvent pas toujours les compétences dont elles ont besoin. En effet, les évolutions des technologies et les usages innovants d’Internet modifient en profondeur les processus d’activité ; ils imposent une adaptation constante des compétences et supposent des formations adaptées. Ainsi, il est primordial que les formations initiales dans ce secteur comportent une spécialisation aux technologies du moment.

Les actions préconisées par Syntec informatique afin de faire de la France un leader de l’économie numérique

Cf. Contribution Syntec informatique au rapport MEDEF : Faire de la France un leader de l’économie numérique. Cf. Enquêtes TIC menées par Eurostat : http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page?_pageid=1996,45323734&_dad=portal&_schema=PORTAL&screen=welcomeref&open=/d ata/icts/isoc&language=fr&product=EU_MAIN_TREE&root=EU_MAIN_TREE&scrollto=205 23 24

Sur les 27 pays de l’Union Européenne, la France est au : - 19ème rang en pourcentage des entreprises ayant créé un site web ; - 18ème rang en pourcentage d’entreprises utilisant Internet dans leurs relations avec l’administration ; - 18ème rang en pourcentage d’entreprises effectuant des achats par Internet ; - 17ème rang en pourcentage d’entreprises ayant organisé des formations pour développer les compétences en TIC de leur personnel.

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Les préconisations de l’AFDEL pour l’édition de logiciels

D’après l’AFDEL, la politique française de soutien à la filière de l’édition de logiciels doit principalement s’attacher à forger des champions internationaux français du logiciel afin de donner aux PME françaises les capacités de tirer leur épingle du jeu au sein du Top 20 mondial.

L’analyse et la cartographie des activités informatiques en Alsace conduisent à classer les prestataires selon 3 positionnements stratégiques. Le schéma suivant donne une représentation graphique du poids actuel de chacune des activités désignées selon la classification NAF, au regard du développement du secteur en France entre 2005 et 2007.

Pour soutenir ces idées, l’AFDEL a émis des propositions25 qui se déclinent elles-mêmes en 16 mesures en faveur du développement du secteur du logiciel en France. En voici les principales :

A partir des données de références les plus récentes et disponibles auprès de l’UNEDIC26, en s’appuyant sur la base UNISTATIS, les statistiques de l’emploi salarié et du nombre d’entreprises installées en Alsace ont été exploitées de la façon suivante :

incitant et soutenant l’équipement logiciel des PME françaises ;

adaptant l’offre de formation initiale aux besoins de l’industrie du logiciel ;

adaptant la normalisation à l’innovation logicielle et en y associant davantage les PME françaises.

Soutenir le développement à l’international des entreprises éditrices de logiciels.

Créer un statut spécifique des Sociétés Editrices de Logiciel (SEL) au sein des TIC.

Créer une possibilité de financement spécifique, via OSEO, de création de filiales à l’étranger.

Renforcer les moyens de protection de la propriété intellectuelle du logiciel en clarifiant le régime de protection par brevet des inventions mises en œuvre par ordinateur.

Faciliter l’accès des éditeurs de logiciels aux marchés publics en :

Calcul du poids actuel de chaque activité en Alsace en prenant en compte les éléments suivants (2005-2007) : le nombre d’établissements par secteur ; le nombre de salariés par secteur.

Calcul de la dynamique d’évolution récente de ces activités en France, compte-tenu des deux éléments ci-après : évolution de l’emploi salarié sur la période 2005-2007 ; évolution du nombre d’établissements sur la période 2005-2007.

Ces données permettent de classer les activités selon 4 types de position stratégique pour la région :

les domaines “locomotives” ou d’excellence : les activités les plus importantes sur le territoire et qui bénéficient d’une conjoncture favorable. Il s’agit donc de domaines à fort potentiel territorial et à fort potentiel de développement, qu’il convient de valoriser et de défendre pour qu’ils restent des domaines de pointe ;

Mais d’autres défis identifiés restent à surmonter par la politique nationale du numérique et les entreprises de la conception logicielle et services associés.

les domaines “à consolider”: les activités importantes sur le territoire mais qui présentent des signes de ralentissement. Ce sont par conséquent des domaines à fort potentiel territorial, mais qui sont soumis à des mutations : il est nécessaire de les soutenir pour inciter les acteurs concernés à innover ou à se diversifier ;

les domaines “pépites”: ceux-ci présentent un fort potentiel de développement mais sont encore peu présents sur le territoire. Ces domaines, qui correspondent aux marchés de demain, sont à encourager ;

Une filière informatique motrice en Alsace

Les entreprises de la filière informatique sont relativement peu représentées en Alsace, mais bénéficient d’un réel potentiel de développement.

les domaines “en émergence”: ils sont peu présents en Alsace et en faible développement. Ces domaines, potentiellement créateurs de richesse à moyen terme, peuvent être prometteurs, mais leur évolution est incertaine.

Graphique 8

simplifiant l’accès aux marchés publics aux PME ;

garantissant la neutralité des choix technologiques de l’Etat ;

repensant le Référentiel Général d’Interopérabilité (RGI) dans le cadre d’une nouvelle gouvernance.

> Cartographie des activités informatiques en Alsace (2005-2007)

niveau des entreprises +++

Au

Une comparaison de la situation régionale par rapport à celle au niveau national précèdera une proposition de palmarès.

Cependant, le nombre d’établissements alsaciens représentant 2,4 % du total français, on peut en déduire que ces établissements ont des effectifs plus modestes en Alsace qu’ailleurs.

Poids actuel en Alsace

Une sous-représentation par rapport au niveau national D’après l’INSEE, avec un effectif de 5 300 emplois en 2007, les activités informatiques (codes NAF retenus dans le champ d’étude) en Alsace représentent 1,6 % des emplois nationaux dans l’informatique. Comme la plupart des régions françaises, l’Alsace se place, dans ce domaine d’activité, en deçà de son poids de population de 2,9 %. Ce résultat s’explique par la forte concentration des filières TIC dans la région parisienne (près de 50 % des emplois nationaux dans l’informatique se trouvent en Ile-de-France). Les emplois relatifs aux activités informatiques représentent 0,7 % de l’emploi total en Alsace, contre une moyenne de 1,2 % dans les régions françaises.

© CNRS Photothèque \ DELHAYE Claude

Conseil en systèmes informatiques Autres activités de réalisation de logiciels Edition de logiciels (non personnalisés) Traitement de données

Activités de banques de données

Emergence

Pépite

Autres activités rattachées à líinformatque

---

Locomotive

À consolider

- - - Dynamique de développement en France (2005-2007) +++ ---

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Faire de l’industrie du logiciel une priorité d’action publique en :

Mais des pépites

Les activités se classent selon 3 positionnements stratégiques :

domaine locomotive : conseil en systèmes informatiques, édition de logiciels (non personnalisés), autres activités de réalisation de logiciels, traitement de données ;

domaine pépite : autres activités rattachées à l’informatique ;

domaine à consolider : activités de banques de données.

Cette cartographie montre la position forte des activités de conception logicielle et services associés en Alsace, comparée aux autres activités, plus en lien avec les banques de données pures. Il est à noter que, selon l’AFDEL, l’Alsace est la troisième région par le nombre d’éditeurs, après l’Ile de France et Rhône Alpes. Ceci confirme que ce métier est déjà actif et propice au développement. 25

Propositions en faveur du développement de l’industrie du logiciel en France. AFDEL, juillet 2008.

26

Union Nationale pour l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce.

21

20 L es logiciels et services associés en Alsace


Au

niveau des structures d’appui

Comme cela sera abordé dans le chapitre 6 (cf. page 42) de la présente étude, l’offre locale des entreprises de conception de logiciels et services associés est très diversifiée : elle répond à de nombreuses problématiques d’entreprises, englobant la réalisation de sites Internet, la conception de progiciels spécialisés ou encore la gestion de leur système d’informations. La région compte plusieurs entités fédératrices de compétences : l’association ALSA, Alsace Libre Software Alliance, pour la promotion du logiciel libre ;

le Club Informatique de l'Est, association professionnelle indépendante qui regroupe des directeurs et des responsables informatiques pour partager des savoir-faire, des expériences et des compétences ;

des représentants du Syntec informatique et du MEDEF ;

l’association Cogifactory, pour la promotion du e-marketing ;

le portail web d'informations e-Alsace 27;

le consortium Rhénatic, qui s’est donné comme missions de promouvoir les compétences TIC alsaciennes, d’encourager et d’accompagner les PME et PMI alsaciennes à investir davantage dans les TIC.

En

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

N MARCHÉ DES

TIC

DE PLUS EN PLUS DEMANDEUR

Après avoir examiné l’offre de TIC dans ses dimensions nationale, européenne et internationale, il est proposé d’aborder l’état de la demande.

particulier sur certains créneaux porteurs

Le logiciel libre

Créneau porteur pour l’avenir, le secteur des logiciels libres n’est pas encore aussi développé qu’il serait souhaitable en Alsace. Peu d’entreprises se positionnent clairement sur ce marché à fort potentiel. L’association ALSA a vu le jour en 2007, à partir de la volonté des acteurs alsaciens du logiciel libre de se regrouper et de se fédérer au sein d'une structure leur permettant d'être une force de proposition conséquente. Elle réunit une dizaine d’entreprises qui contribuent à favoriser l'émergence d'un savoir-faire et d'une offre de service qualifiée et concurrentielle autour du logiciel libre. Remarquons que les entreprises membres d’ALSA déploient essentiellement une offre de service pour la mise en place et l’adaptation de solutions existantes aux besoins de leurs clients, mais elles ne réalisent que peu de développement de nouveaux logiciels libres.

U

La filière “ TIC-santé”

La croissance des dépenses mondiales en TIC

En 2005, selon l'IDATE, le marché mondial des TIC représentait 2 681 milliards de dollars, dont un tiers pour les activités logiciels et services informatiques. Ces deux activités ont progressé depuis 2000, contrairement aux activités de communications et de matériel informatique :

Graphique 9

> Répartition des dépenses mondiales consacrées aux TIC par branche d’activité, en 2005

En cohérence avec la stratégie développée par le Pôle de Compétitivité Alsace Biovalley28, ce dernier et l'ENSPS29 ont annoncé, en décembre 2008, la mise en place d'un partenariat visant à développer une nouvelle filière de formation d'ingénieurs, qui sera centrée sur le domaine “TIC-Santé”. Trois spécialisations pourraient être proposées : la robotique médicale et chirurgicale, l'imagerie médicale et la télémédecine. Cette filière, notamment son troisième volet, la télé-médecine, constitue un véritable enjeu stratégique pour les concepteurs de logiciels locaux et les prestataires de services. En effet, cette démarche coexiste avec plusieurs autres projets visant, non seulement, une gestion plus efficace du système de santé, mais aussi l’amélioration des technologies d’imagerie et de chirurgie. Sont emblématiques des avancées en ces domaines, les activités conduites à l’IRCAD30 sous l’impulsion du Professeur Marescaux, touchant à la chirurgie robotisée, ou encore l’expérimentation du DMP (dossier médical personnel). Pour soutenir le développement de la filière “TIC-santé”, l’offre de nouvelles formations est évidemment nécessaire, mais un resserrement des relations entre les entreprises des activités informatiques et de la santé l’est au moins tout autant. Depuis 2006, l’Union Régionale des Médecins Libéraux d’Alsace (URMLA) s’est engagée dans une expérimentation du DMP, en partenariat avec les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et l’hôpital de Saverne. L’Alsace fait partie des sites pilotes du DMP, en association avec Cegedim Thales, l’un des 6 consortiums qui participent à la phase de préfiguration. L’URMLA a signé, en 2007, une convention avec le Groupement d’Intérêt Public GIP-DMP, ainsi qu’un partenariat avec la société HOPI Mobile pour assurer l’interface entre les professionnels de santé et les principaux éditeurs engagés (Medasys, Cegedim, Prokov Edition). Aucun éditeur de logiciel ou prestataire de service en informatique local n’est associé à cette démarche alors que ce projet permettrait d’installer une vraie coopération entre l’hôpital, les différents professionnels de santé et ceux des TIC pour le développement cohérent et harmonisé des échanges de données électroniques. Dans le même ordre d’idée, Schneider Electric, premier fabricant mondial d'équipements de distribution électrique, et MEDeTIC, association spécialisée en gériatrie basée à Colmar, ont signé, en novembre 2008, un partenariat visant à leur permettre de prendre place sur le marché du maintien à domicile des seniors. Cette collaboration va faciliter la réalisation du projet Geri@TIC, initié par MEDeTIC. Ce projet a pour objectif de réaliser des unités de vie sécurisées au service des séniors, grâce à un recours aux nouvelles technologies. Pour aller plus loin, il serait également intéressant d’associer à cette filière en création, le travail et les compétences regroupées au sein de l’association nationale EDISANTE, groupement d’acteurs de la santé travaillant à la normalisation de leurs échanges dans la perspective de la continuité des soins et d’une gestion plus efficace du système de santé.

Source : OCDE, d’après des données fournies par la WISTA.

Note : les données concernant l’année 2005 sont prévisionnelles

Bien que 70 % du marché reste toujours concentré dans les trente pays de l'OCDE, le dynamisme constaté au cours de ces dernières années est fortement lié à la croissance des marchés asiatiques, la croissance du marché indien ayant caractérisé la période la plus récente. On relève d’ailleurs que la croissance des marchés de la zone OCDE a progressé moins rapidement (4,2 %) que celles des économies émergentes, les résultats en Chine (22 %) et en Inde (23 %) étant particulièrement significatifs. Ces nouvelles économies, dont l’expansion est continue, ont permis une augmentation des dépenses mondiales de 5,6 % par an depuis 2000. Si le marché nord-américain reste le plus important, représentant 40 % des dépenses mondiales en 2005 devant l’Europe occidentale (27 %), les dépenses dans la région Asie-Pacifique ont sensiblement progressé pour atteindre 24 %.

http://www.e-alsace.net http://www.alsace-biovalley.com 29 Ecole Nationale Supérieure de Physique de Strasbourg. 30 Institut de Recherche contre les Cancers de l’Appareil Digestif : http://www.ircad.fr 27 28

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23 L es logiciels et services associés en Alsace


En 2007, l'Allemagne et le Royaume-Uni représentaient respectivement 20 et 19 % de la demande, la France 15 % et l'Italie 9 % :

besoins en informatique croissent continûment Les en France

Graphique 10

Le marché français des TIC représentait 102 milliards en 2007 soit environ 15 % du marché de l’Europe de l’Ouest.

>Dépenses consacrées dans les pays de l’OCDE aux TIC en 2007 par segments de marché (en millions de dollars)

La question de l’investissement des PME et TPE dans les TIC mobilise les pouvoirs publics français depuis plusieurs années, en raison de la corrélation constatée du point de vue macro-économique entre le niveau d’investissement des entreprises dans les TIC et la performance économique des pays développés. Or, la France connaît précisément un niveau d’investissement dans les TIC moindre que celui enregistré chez ses voisins européens et une économie moins florissante. Par ailleurs, le marché des TIC est piloté par l’offre : les facilités de traitement, de communication et de stockage de l’information, induites par un recours plus systématique à celles-ci, peuvent difficilement être anticipées par une clientèle potentielle qui n’en perçoit les avantages qu’à l’usage. La capacité d’incitation et la force de persuasion dont disposent les tenants de l’offre, structurent donc fortement le marché, en libérant la demande des freins et préjugés qui en limitent l’expression.

En terme de croissance de marché et de part de la valeur ajoutée dégagée par le secteur TIC, ce sont, la Finlande, l'Irlande, la Hongrie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Suède et la Norvège qui se trouvent, en 2006, en tête du classement européen fourni par l’EITO. Les services informatiques et les logiciels génèrent les taux de croissance les plus élevés en 2006 : autour de 6 %, contre 3 % pour l'ensemble du secteur TIC. Dans le domaine des logiciels, on constate un intérêt marqué pour les architectures orientées vers les services et l'infogérance. S’agissant des services, le conseil en informatique, l'externalisation et l'intégration des systèmes se distinguent particulièrement.

les PME françaises n’intéressent qu’à la marge les grands éditeurs mondiaux et ne constituent pas un marché “pilote” (le marché français est petit et ces éditeurs ne sont pas français) ;

les PME restent un marché peu solvable pour nos champions de l’ingénierie et du service ;

les quelques éditeurs nationaux dont nous disposons n’ont pas une puissance financière suffisante pour porter le marché à maturité.

Cependant, les PME sont perçues aujourd’hui comme le champ à privilégier en matière de TIC, au regard des besoins qui y sont constatés. Ainsi, le développement d’une offre industrielle en adéquation avec les besoins de ces entreprises devient un facteur clé de succès. Pour parvenir aux résultats escomptés, l’offre doit s’adapter à un marché contrasté, multiforme, difficile à appréhender. Or, on constate que :

les grandes entreprises aussi bien que les PME n’abordent pas sur un pied d’égalité la problématique de l’informatisation. Toutes, en effet, n’en font pas un levier pour améliorer leur compétitivité ;

Remarquons que les perspectives à plus long terme du secteur des TIC resteront fortement liées à la pérennité des investissements des entreprises dans les nouveaux biens et services des TIC, ainsi qu’aux comportements des consommateurs. De même, si les économies des pays non membres de l’OCDE maintiennent leur rythme de croissance, elles compenseront par leur dynamisme et pour partie la récession et les incertitudes qui pèsent sur les pays de l’OCDE. Désormais, en effet, les pays non membres de l’Organisation représentent plus de 20 % du marché mondial des TIC. Au Brésil, en Chine, en Inde, en Indonésie et en Russie, par exemple, les dépenses en TIC ont augmenté de plus de 20 % par an entre 2003 et 2007.

les TIC se développent dans les grandes entreprises sous l’impulsion du directeur du système d’information. Ce n’est pas le cas dans les PME, qui emploient peu d’informaticiens ;

l’investissement dans les TIC peut être une nécessité vitale pour une PME, par exemple lorsqu’il est imposé par un grand client. Mais, dans ce cas, l’investissement sert, avant tout, les intérêts du donneur d’ordres et ne modifie pas en profondeur l’organisation de la PME ;

Près de la moitié des entreprises de l’UE27 externalisent leurs fonctions TIC

certes, il existe beaucoup de PME qui investissent stratégiquement dans les TIC ; pour autant, cet investissement reste souvent limité au “juste nécessaire” et lié au profil personnel du dirigeant plutôt qu’à une prise de conscience des impératifs que dicte une concurrence forte.

Cependant, par suite à la crise financière, l'EITO a revu de moitié ses prévisions de croissance du marché TIC européen pour 2009 : elle ne serait plus que de 2 % au lieu des 4 % initialement prévus.

Selon l'IDATE, le marché européen représente environ 30 % du marché mondial des TIC, soit environ 765 milliards d'euros à la fin 2008. D’après Eurostat, l’Office statistique des Communautés européennes, 94% des entreprises des 27 pays de l’Union Européenne possédaient un accès à Internet en janvier 2007, contre 92 % en 2006. Ces chiffres proviennent d’une enquête communautaire sur les TIC, réalisée début 2007, et qui visait également les entreprises hors UE situées en Norvège et en Islande. Il faut cependant remarquer que près de la moitié de ces entreprises ont fait appel à des prestataires extérieurs en 2006 pour effectuer, pour tout ou partie, des travaux en matière de TIC. Les proportions les plus élevées d'entreprises ayant externalisé les prestations qui répondaient à leurs attentes, ont été enregistrées au Danemark (76%), en Finlande (70%) et à Chypre (66%) ; les plus faibles l’ont été en Hongrie (20%), en Lituanie (21%) et en Bulgarie (22%).

Progression

© CNRS Photothèque \ CHATIN Jérome

Source : OCDE

Or, même si la France peut depuis longtemps s’enorgueillir d’un secteur où l’offre de prestations de services informatiques est puissante, il n’en reste pas moins que les PME échappent largement aux offreurs. Trois raisons expliquent ce phénomène :

de l’équipement en TIC dans les entreprises en France

En 2007 et selon l’enquête TIC de l’Insee, 98 % des entreprises françaises de 10 salariés ou plus étaient équipées d’un ordinateur. A cette date, 95 % des entreprises d’au moins dix salariés disposaient d’un accès Internet : 92 % des entreprises de 10 à 19 salariés étaient alors connectées, contre 77 % en 2003. Il faut remarquer que, dans quelques secteurs, l’accès à Internet se situait à un niveau inférieur à la moyenne nationale : 94 % dans les transports, 92 % dans le commerce de détail et 81 % dans les hôtels et restaurants.

25

24 L es logiciels et services associés en Alsace


L’adoption de réseau informatique interne est une première étape vers l’intégration informatique des processus métiers. Toutes les entreprises du secteur de la pharmacie utilisent un réseau local, pour 87 % dans le secteur de l’automobile. Seules 57 % des entreprises de la construction, 50 % des industries de l’agroalimentaire et 41 % de l’hôtellerie-restauration le pratiquent.

Les

pratiques informatiques des entreprises

En 2007, en moyenne, seulement 57 % des entreprises disposaient d’un site Internet en propre, avec en tête du classement les secteurs : recherche et développement, activités financières et automobile : Graphique 12

>Entreprises disposant d’un site Internet, selon leur secteur d’activité Source : Insee, enquête statistique publique sur les TIC, publication avril 2008

Par ailleurs, 69 % des entreprises de 10 salariés ou plus possédaient un réseau local en 2007 et 37 % d’entre elles, un intranet. Quant à l’extranet, seules 17% des ces sociétés en étaient dotées.

Les entreprises du secteur des activités financières sont particulièrement bien équipées en intranet (91 %) ; suivent les entreprises du secteur de l’eau, gaz et électricité (66 %), la pharmacie (68 %) et l’automobile (53 %). S’agissant de l’extranet, les entreprises aux activités financières (64 %), ainsi que les entreprises de construction navale, aéronautique et ferroviaire sont les plus nombreuses (47 %) à l’utiliser. Les entreprises de l’agroalimentaire sont très minoritaires, 10 % d’entre elles ont mis en place un tel réseau. Les entreprises de la construction paraissent, de ce point de vue, encore bien moins loties (6 %). 37 % des entreprises françaises utilisent l’EDI31 dans le cadre de leurs échanges avec leurs partenaires d’affaires. Il s’agit essentiellement des entreprises de plus de 250 salariés. Quant aux petites entreprises (10 à 19 salariés), elles ne sont qu’un quart à être dans la même situation. Ces proportions s’expliquent par l’investissement important que représente cette technologie : Graphique 11

> Equipement des entreprises en EDI

Remarquons que la vision de l’utilisation de ces sites par les dirigeants de PME évolue. Initialement considéré comme une contribution à la notoriété et à l’image de leur entreprise, il devient davantage un outil de communication et d’une dimension commerciale. Par ailleurs, de plus en plus d’entreprises intègrent de nouveaux outils TIC dans leurs processus opérationnels, plus spécialisés ou plus élaborés, afin de pouvoir bénéficier d’une meilleure réactivité, de réduire les délais et d’améliorer leur efficience. C’est ainsi que les entreprises ont commencé à s’équiper de nouveaux outils informatiques : 12 % d’entre elles utilisent un logiciel de travail collaboratif (groupware), 7 % un outil d’automatisation de processus (workflow) et respectivement 21% et 36 % un outil d’archivage ou de traitement statistique des données (datamining) : Graphique 13

Source : Insee, enquête statistique publique sur les TIC, publication avril 2008

Champ : Entreprises de 10 salariés ou plus des secteurs marchands

Les entreprises ayant recours à plus de 50% à l’EDI sont dans les secteurs suivants : pharmacie / parfumerie / entretien, automobile, conseils et assistance. 31

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>Typologie des logiciels équipant les entreprises françaises, en 2006 et 2007

Champ : Entreprises de 10 salariés ou plus des secteurs marchands Source : Insee, enquête statistique publique sur les TIC, publication avril 2008

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Champ : Entreprises de 10 salariés ou plus des secteurs marchands

Champ : Entreprises de 10 salariés ou plus des secteurs marchands

L’EDI est un système d’échange informatisé de données structurées d'ordinateur à ordinateur (ou d'application à application) selon des messages préétablis et normalisés via un mode de communication électronique. Ce système assure la rapidité et la fiabilité des transferts de données d’ordinateur à ordinateur, par un réseau spécifique et selon des normes standardisées.

27 L es logiciels et services associés en Alsace


La situation régionale Le marché alsacien représente 3,3% du marché national de prestations de services informatiques et de logiciels, soit 1 020 millions d’euros en 2005, pour un total national de 31 120 millions d’euros.

La

bonne position des entreprises en équipements informatiques

En matière d'équipement informatique, les entreprises alsaciennes sont mieux équipées que leurs homologues françaises (88 % en moyenne et 100% s’agissant des entreprises de plus de 10 salariés). Le niveau d'équipement varie selon le secteur d'activité de l'entreprise. Le taux de connexion à Internet est proche ou supérieur à la moyenne nationale dans les entreprises alsaciennes. 92% des entreprises équipées d’ordinateurs sont connectées à Internet. Il s'agit principalement de connexion haut débit via l'ADSL bien que cette technologie soit un peu moins représentée qu'au niveau national. L’ADSL est complété en Alsace par d'autres techniques (SDSL, câble, fibre optique). Les entreprises alsaciennes sont mieux équipées que les entreprises françaises en termes de réseau local, intranet ou extranet. Par contre, l’EDI est peu utilisé (32% des entreprises dont près d’un quart ont un effectif supérieur à 50 personnes) : Graphique 14

>Equipement des entreprises en réseaux informatiques. Comparaison France/Alsace 63%

Le plus souvent le site Internet sert de vitrine de l’entreprise, n’en donnant cependant qu’une présentation générale (96 %). Un peu plus de la moitié des sites Internet propose un catalogue des produits ou services réalisés par l’entreprise. Pour 12 % des entreprises, le site sert également à la vente en ligne. Internet est donc envisagé d'abord comme un lieu de communication et moins comme une ressource générant de l’activité. Par ailleurs, près de la moitié des entreprises alsaciennes n’utilise pas de progiciels (48 %) et seul 1% envisage d’y avoir recours à compter de 2008. Dans plus de 6 cas sur 10, les entreprises utilisatrices de progiciels avaient recours à un progiciel de gestion intégré (ERP) :

© CNRS Photothèque \ AMOWEBA

Graphique 16

>Typologie des progiciels équipant les entreprises alsaciennes et, en pourcentage, leur usage respectif

61% 52% 40%

64%

40%

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

31% 21%

5% Equipement réseau intranet Alsace 2008

Equipement réseau extranet

Equipement réseau local

Equipement web EDI

Source : Observatoire Internet & E-Business-Alsace-2008

France (SESSI 2007)

Source : Observatoire Internet & E-Business-Alsace-2008

Les

pratiques informatiques des entreprises

Parmi les entreprises équipées d’ordinateurs, seules 49 % possèdent un site Internet, avec en tête, les entreprises de plus de 50 salariés, ainsi que les cafés, hôtels et restaurants (CHR) :

68% des logiciels professionnels utilisés le sont pour la réalisation des devis ou la facturation, alors que 64 % des entreprises s'en servent pour leur comptabilité et plus d’un tiers pour gérer les stocks : Graphique 17

>Typologie et pourcentage des utilisations des logiciels par les entreprises alsaciennes

Graphique 15

>Entreprises disposant d’un site Internet et classées selon leur taille ou leur secteur d’activité

Source : Observatoire Internet & E-Business-Alsace-2008

Source : Observatoire Internet & E-Business-Alsace-2008

29

28 L es logiciels et services associés en Alsace


Malgré un faible usage des logiciels professionnels qui pourrait s’expliquer, en partie, par les réticences de certains dirigeants envers des outils qu’ils maîtrisent imparfaitement, peu d'entreprises alsaciennes se trouvent encore des raisons pour justifier un faible recours à l'informatique et aux TIC en général. Dans 67% des cas, aucun frein ne subsiste au développement des TIC. Parmi les points positifs que les chefs d’entreprise mettent en avant, on citera, pour mémoire, le gain de temps, de papier et d’impression, une meilleure organisation et une notoriété renforcée de l’entreprise : Graphique 18

U

NE FILIÈRE À BÂTIR À LA FAVEUR DE LA DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS ET DES ÉCHANGES

De plus en plus d’entreprises ont recours à la dématérialistion des documents et des échanges pour rester compétitives.

Une activité d’avenir

La dématérialisation des documents et des échanges est un nouveau secteur dont il est utile de définir les contours et les buts.

>Avantages attachés à l’usage des TIC selon les entreprises alsaciennes

Quelques

précisions sur la dématérialisation

Selon le guide de la dématérialisation 2008 réalisé par Infogreffe32, Groupement d’Intérêt Economique (GIE) qui réunit l’ensemble des Greffes des Tribunaux de Commerce, “la dématérialisation a pour objet de gérer de façon totalement électronique des données ou des documents métier (correspondances, contrats, factures, brochures, contenus techniques, supports administratifs,…) qui transitent au sein des entreprises et/ou dans le cadre d’échanges avec des partenaires (administrations, clients, fournisseurs…). La dématérialisation, c’est le remplacement des documents papier par des fichiers informatiques, entraînant la mise en œuvre du fameux “bureau sans papier”. Pour des applications dans l'industrie ou les collectivités, la dématérialisation se traduit par la mise en œuvre de procédures qualité et d'outils tendant vers le “zéro papier”, ce qui limite les saisies et les risques d'erreurs, et permet de développer des modalités de travail innovantes et optimisées (travail collaboratif, workflow, etc.).

Dans ce processus, la production de documents numériques est privilégiée au détriment de l’usage traditionnel du papier et des simples échanges verbaux. Les TIC, mais également les prestations intellectuelles33, la logistique ainsi que l’archivage des données sont autant de champs et d’activités directement impactés par la dématérialisation des échanges. D’après MARKESS International, un système documentaire (terme qui englobe la GED et la GEIDE34) doit se voir comme un gestionnaire intelligent du flux d’informations d’une entreprise. Ce flux comprend de manière classique : les entrées, les sorties et le traitement de l’information. Il intègre ainsi un ensemble d’outils dont les objectifs sont à la fois techniques, juridiques et administratifs et qui s’appliquent aux différentes étapes du cycle des documents (acquisition, diffusion, traitement, stockage) : Graphique 19

>Cycle de vie d’une information numérique

Copyright © Photo-libre.fr

Au total, les entreprises alsaciennes trouvent un intérêt aux TIC, comme gage d’amélioration de leurs performances et en attendent des solutions adaptées à leurs besoins. Des possibilités de croissance pour les prestataires existent donc, dès lors que les utilisateurs disposent de marges de progrès pour développer et professionnaliser leurs pratiques. En particulier, les entreprises ont conscience de la montée en puissance du commerce électronique, constatant à ce sujet que leur potentiel vente / achat via Internet est encore peu exploité. Par ailleurs, même si elles sont de plus en plus nombreuses à tirer avantage des logiciels professionnels, elles n’utilisent encore que peu d’outils de partage des connaissances et des données. Exception faite du service messagerie, moins de 4 entreprises sur 10 ont mis en place une base de documents, des agendas et plannings partagés ou une Gestion Electronique des documents (GED). Ce partage des connaissances et des données est également peu mis en place avec l'extérieur.

Ainsi, la “dématérialisation des échanges professionnels” peut être définie comme le processus qui conduit une entreprise à informatiser ses flux d’informations, internes et externes, tout en diminuant les coûts de leurs traitements.

Source : MARKESS International

Source : Observatoire Internet & E-Business-Alsace-2008

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L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Au-delà des supports papier, les échanges verbaux, la connaissance des employés, etc. font également partie des données, par nature immatérielles, nécessaires à capitaliser dans l’entreprise.

http://www.infogreffe.fr/infogreffe/download/dematerialisation_09_06.pdf L’étude sectorielle “Les prestations intellectuelles en Alsace” a été publiée par la DRIRE Alsace en avril 2009 et est téléchargeable à : http://www.alsace.drire.gouv.fr espace “Accompagnement des entreprises”, rubrique « Les enjeux pour l’industrie ». 34 Gestion Électronique de l’Information et des Documents de l’Entreprise. 32 33

30

L es logiciels et services associés en Alsace

31


Segmentation

L’importance

des activités de dématérialisation

A ce jour, il n’y a pas de secteur d’activités clairement identifié par les nomenclatures officielles, concernant la dématérialisation des documents et des échanges. Il est donc très difficile de proposer une segmentation par code NAF de ces activités. Deux types d’activités cohabitent : les activités liées aux TIC et les activités de gestion et d’archivage de documents. D’après MARKESS International, environ les trois quarts des entreprises font appel à un ou plusieurs prestataires pour les accompagner dans leur projet de dématérialisation et d’archivage des documents. Plusieurs catégories de prestataires évoluent sur le marché, intervenant chacun à diverses étapes du processus : Graphique 20

>Catégories des prestataires intervenant dans les solutions d’archivage et de conservation de contenus électroniques

de la standardisation et de la normalisation

La stabilisation et la standardisation des technologies et des outils jouent un rôle primordial dans la montée en puissance de la dématérialisation dans les entreprises. D’importants progrès ont déjà été réalisés à cet égard et de nouveaux projets sont continuellement à l’étude, comme la standardisation des formats de documents numériques (format XML ou SGML par exemple). En effet, à l’heure où la dématérialisation fait de nombreux adeptes, la création ou la révision des normes doivent être continues pour en renforcer les effets positifs. La dernière révision de la norme Z42013 était par exemple attendue avec impatience par tous les acteurs du marché. Cette norme fournit des spécifications pour la conception et l’exploitation des systèmes d’archivage électronique. La version antérieure de cette norme remontant à 2001, il en résultait une obsolescence technique qui la rendait difficilement applicable. Après deux années de travaux intenses, lesquels associèrent tous les acteurs concernés, la norme a été homologuée le 3 février 2009. Nous passerons en revue dans le chapitre 5 (cf.page 36) de la présente étude, les principaux acteurs publics (APROGED36 par exemple) et privés (dont les concepteurs de logiciels et entreprises de services) qui, impliqués dans ce secteur d’activités, doivent travailler de concert pour structurer, stabiliser et standardiser tant les technologies que les solutions mises en œuvre.

Source : MARKESS International

Des

réticences et des freins à lever

D’après MARKESS International, les principaux points de blocage identifiés auprès de 200 organisations privées et publiques, en matière de dématérialisation des documents et de courriers entrants, sont les suivants : Graphique 21

>Principaux points de blocage à la dématérialisation des documents et courriers entrants France, 2008 (liste suggérée - 14 items)

Echantillon : 165 organisations adeptes

Principaux

source : MARKESS international

Nota : un tiers de confiance est un organisme habilité à mettre en œuvre des signatures électroniques reposant sur des architectures d’infrastructure à clés publiques ou PKI (Public Key Infrastructure).

buts de la dématérialisation

Aujourd’hui, 5 à 8% du chiffre d’affaires des entreprises est consacré à la gestion du document (courrier, archivage et exploitation de documents, impression, reprographie, recherche et diffusion d’informations, etc.). La dématérialisation des documents et des échanges leur permet de développer des collaborations avec des partenaires, de fiabiliser leurs échanges, de réaliser des économies de coûts et de réduire leurs délais de traitement. Ainsi, le premier guichet unique français de dématérialisation du commerce international au service des entreprises, PLACE International, issu du projet e-export35 lancé dans le cadre de l’opération TIC et PME 2010, a d’ores et déjà permis de ramener le coût de traitement d'un document, estimé entre 20 et 40 euros avec un support papier, à 3 et 5 euros dans sa version dématérialisée. Autre exemple, le processus de formalisation d'une opération d'exportation, qui durait, selon les estimations, de 20 à 22 jours, a été ramené à quelques heures. Il est à noter que la société INTRAPRA, basée à Strasbourg, intègre PLACE International, pour l’Est de la France.

Une activité appelant un double effort de standardisation et de normalisation La dématérialisation des documents et des échanges ne pourra être déployée de manière significative dans les entreprises qu'avec l'existence de standards et de normes adaptés et dans la mesure évidemment où les utilisateurs potentiels marqueront un intérêt suffisamment fort pour initier une telle démarche.

35

http://www.e-export.fr

Echantillon : 200 organisations privées et publiques

Par ailleurs, les principaux freins auxquels se heurtent ces organisations pour l’archivage et la conservation de contenus électroniques sont de nature organisationnelle, législative et technique. On relève ainsi :

une absence de solution “globale” de gestion du cycle de vie, intégrant ou allant jusqu’à l’archivage ; des difficultés liées à l’accompagnement du changement et à la mise en œuvre de procédures complexes ; une absence de cadre légal spécifique à l’archivage électronique et de sécurité juridique ; une incertitude sur la pérennité des archives et l’assurance de relecture dans le temps.

36

Association des Professionnels de la Gestion Electronique de Documents.

33

32 L es logiciels et services associés en Alsace


Un secteur peu représenté en Alsace actuellement mais avec un potentiel de développement En Alsace, peu d’entreprises positionnent leur offre sur des activités en lien avec la dématérialisation des documents et des échanges. Il s’agit essentiellement d’implantations locales de SSII nationales proposant des services pour la mise en place initiale et des accompagnements à la gestion de projets de dématérialisation comme ATOS Origin, Atempo, Aspheria, Asterion, Cap Gemini, Data Conseil et Logica France.

Par ailleurs, l’utilisation des TIC permet de simplifier les procédures administratives, notamment en diminuant le nombre de formulaires et d’attestations à remplir. Mais seules 71 % des entreprises ont contacté en 2006 l’administration via les procédures en ligne : Graphique 23

>Utilisation de l’e-administration par les entreprises françaises

Source : Insee, enquête statistique publique sur les TIC, publication avril 2008

Quelques rares entreprises locales et indépendantes, comme CODAMA à Rouffach, et LOGADREM à Obernai, proposent des services d’archivage externalisé de données ou accompagnent les entreprises dans leur stratégie d’organisation et de gestion des documents. LOGADREM s’est associée à des éditeurs de logiciels, qui sont reconnus dans les domaines de la gestion des processus métiers et de la gestion électronique de documents, afin de proposer aux entreprises un service de conseil et de conduite de projet pour la mise en place de ces solutions. Dans ces domaines, l’Alsace souffre d’un manque de créateurs et d’éditeurs de logiciels. Cette situation n’est cependant pas rédhibitoire, l’Université de Haute Alsace (UHA) proposant un master professionnel en archivistique, qui compte parmi les 3 grandes références nationales en la matière, avec les formations de Lyon et d’Angers. L’équipe pédagogique et de recherche d’Anne-Marie Bruleaux jouit d’une excellente réputation : elle fait partie des rares entités qui se proposent de répondre aux enjeux de l’archivistique contemporaine et aux attentes des entreprises en matière de gestion dématérialisée de leurs documents

Des usages de la dématérialisation à développer en France et en Alsace

Les

grandes organisations nationales : un exemple à suivre

Champ : Entreprises de 10 salariés ou plus des secteurs marchands

Les entreprises les plus performantes au monde mettent en œuvre des protocoles de gestion collaboratifs ou de gestion de la connaissance. Leurs besoins en dématérialisation "explosent"! Cependant, hormis dans les administrations publiques et les très grandes organisations, la décision de mettre en œuvre une solution de gestion documentaire résulte encore trop souvent d’une crise ou d’une tension dans la gestion des documents, notamment dans les PME : Graphique 22

>Répartition des pratiques de dématérialisation selon les organisations

Or, l’usage des TIC pour l’administration sert d’exemple pour les agents économiques en les incitant à s’approprier les nouvelles technologies de dématérialisation.

Peu

d’utilisation au niveau régional

Les entreprises ont recouru bien davantage ces dernières années aux services d’e-administration (dont Télé-TVA), notamment pour leurs déclarations sociales. Paradoxalement, elles ne sont que 17% à utiliser une signature électronique pour certifier et sécuriser leurs échanges. Afin que les entreprises, et notamment les PME, puissent bénéficier des gains de productivité qui résultent de la dématérialisation, il parait impératif de les sensibiliser à la démarche en :

structurant localement les prestataires de la filière, pour qu’ils proposent une offre adaptée aux besoins ; rendant visible cette offre auprès des entreprises utilisatrices.

Source : MARKESS International

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

35

34 L es logiciels et services associés en Alsace


D

Principaux réseaux professionnels et associatifs De nombreuses structures ont leur siège en Alsace. Leurs actions mériteraient toutefois d’être mieux articulées les unes avec les autres :

ADEC : Association pour le Développement des Entreprises et des Compétences - http://www.adec.fr Association de développement économique spécialisée dans les TIC et le développement durable et les énergies renouvelables.

ALSA : Alsace Libre Software Alliance http://www.logiciels-libres-alsace.com Association créée en 2007 regroupant une dizaine d'entreprises et d'indépendants engagés dans le développement et la promotion du logiciel libre professionnel, afin de partager leurs savoir-faire, améliorer leur visibilité et accroître leur notoriété.

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

CIENTICA : Cercle d’Information et d’Echange des Nouvelles Technologies de l’Informatique et de la Communication Alsace - http://www.cientica.org Regroupant des acteurs et décideurs d’entreprises, Cientica est une association qui a pour vocation de présenter des solutions et des nouveautés concernant le monde des nouvelles technologies et en particulier l’informatique. Club Informatique de l'Est : http://www.club-info-est.org Association professionnelle indépendante, qui regroupe des directeurs et des responsables informatiques pour partager des savoir-faire, des expériences et des compétences. Cogifactory : http://www.cogifactory.com Centre de recherche, d'étude et de développement privé dans le marketing en ligne (e-marketing).

CTAI : http://www.artifrance.fr Créé en 1984, le CTAI est labellisé “Pôle d’Innovation de l’Artisanat” pour les technologies de l’information et de la communication. Sa mission principale vise l’information et la vulgarisation de ces technologies nouvelles et leur mise en œuvre auprès du secteur de l’artisanat. Le CTAI est de dimension nationale bien qu’implanté à Colmar. Iconoval : Pôle Image Alsace - http://www.iconoval.fr Agence de développement économique du secteur de l'image en Alsace, qui vise à valoriser le potentiel alsacien de ce secteur et à accompagner la généralisation du numérique, à travers trois axes stratégiques dans lesquels s’inscrivent des projets structurants : audiovisuel et multimédia, imagerie médicale et industrielle, numérisation de patrimoine. MEDeTIC : Médecine et Nouvelles Technologies http://www.medetic.com L'association MEDeTIC a pour objet la promotion de la télémédecine et des technologies de l’information et de la communication appliquées à la médecine et en particulier au maintien à domicile des seniors.

D’autres structures existent, dont le siège est hors d’Alsace :

ACSEL : association de l’Economie Numérique http://www.associationeconomienumerique.fr Lieu d’échange et de propositions, l’ACSEL regroupe des entreprises et des organismes qui ont pour ambition de réfléchir collectivement à l’impact des technologies émergentes dans le développement de l’économie et les évolutions des usages et des comportements.

EDI Santé : http://www.edisante.asso.fr Ce groupement des acteurs de la santé travaille à la normalisation de leurs échanges dans la perspective de la continuité des soins et d’une gestion plus efficace du système de santé. L’association a vocation à regrouper tous les acteurs et à organiser leur rencontre pratique avec l’industrie informatique et télécom.

ADBS : Association des Professionnels de l’Information et de la Documentation - http://www.adbs.fr

FNILL : Fédération Nationale de l'Industrie du Logiciel Libre - http://www.fnill.org La fédération a pour vocation de représenter au niveau national, européen et international l’ensemble des acteurs professionnels qui participent au dynamisme de l'économie du Logiciel Libre français.

MEDEF : Mouvement des Entreprises de France http://www.medef.fr Le MEDEF est mandaté par ses adhérents pour les représenter et créer un environnement favorable aux entreprises. Le groupe Economie numérique du MEDEF 67 a pour objectif de favoriser l'adoption par les entreprises du numérique pour la performance et la productivité.

Syntec informatique : http://www.syntec-informatique.fr Chambre Professionnelle des Sociétés de Conseil et de services informatiques, des Éditeurs de Logiciels et des sociétés de Conseil en Technologies, Syntec informatique représente près de 1 000 groupes et sociétés membres, soit près de 80% du chiffre d’affaires et des effectifs de la profession (370 000 collaborateurs, plus de 42 Milliards d’euros de chiffre d’affaires). Présidé depuis juin 2003 par Jean Mounet, Syntec informatique contribue au développement des Technologies de l’Information et de la Communication et de leurs usages, assure la promotion des entreprises des Logiciels & Services et la défense des intérêts collectifs professionnels. Syntec informatique, observateur et analyste privilégié du secteur des Logiciels & Services, informe l’ensemble de l’écosystème des TIC des chiffres et tendances de la profession et représente le secteur auprès de différents organismes et des pouvoirs publics.

Créée en 1963, l'ADBS, forte de ses 5 000 adhérents professionnels, a pour mission de promouvoir les métiers de la gestion de l'information et du document et de permettre aux professionnels de se maintenir au meilleur niveau de compétences.

AFDEL : Association Française des Editeurs de Logiciels http://www.afdel.fr Association, qui représente les éditeurs de logiciels français, comprenant 160 membres, éditeurs, éditeurs ASP ou Saas, sociétés Internet ou web 2.0 et au sein de laquelle tous les métiers ou presque sont représentés.

APRIL : Promouvoir et défendre le logiciel libre http://www.april.org Pionnière du logiciel libre en France, l'April, constituée de 4469 adhérents (4133 individus, 336 entreprises, associations et organisations), est depuis 1996 un acteur majeur de la démocratisation et de la diffusion du logiciel libre et des standards ouverts auprès du grand public, des professionnels et des institutions dans l'espace francophone.

APROGED : Association des Professionnels de la Gestion Electronique de Documents. http://www.aproged.org Créée en 1993, l’APROGED est l’association professionnelle du numérique en France (dématérialisation, capture, gestion de contenu, éditique, contrôle, archivage...). Elle regroupe une centaine d’adhérents représentant l’ensemble des acteurs professionnels (éditeurs, constructeurs, distributeurs, intégrateurs, sociétés de conseil, prestataires de services, tiers de confiance, hébergeurs d’applications…) de ce secteur en plein développement.

EDI France : http://www.edifrance.org Créée en 1990, cette association a pour vocation la promotion et le développement des Echanges Electroniques Professionnels (EEP) auprès des sociétés et administrations françaises.

Rhénatic : http://www.rhenatic.eu Le consortium s’est fixé deux objectifs : promouvoir les compétences TIC alsaciennes et encourager les PME et PMI alsaciennes à investir davantage dans les TIC, avec un accompagnement adapté à leurs systèmes de management et d'organisation.

© CNRS Photothèque \ LATRON Patrice

ES STRUCTURES D’APPUI À COORDONNER

37

36 L es logiciels et services associés en Alsace


L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

CNAM Alsace - Conservatoire National des Arts et Métiers : http://www.cnam-alsace.fr Diplôme d'Ingénieur, Spécialité Informatique option Systèmes d'information. Formation d’ingénieurs en informatique d'entreprise, capables de prendre des responsabilités dans les projets d'informatique de gestion, et de devenir chefs de projet, pour assurer le lien entre le savoir-faire du technicien et le savoir-concevoir de l'ingénieur et participent au processus d'innovation, de la conception à la réalisation. ENSIEE : Ecole Nationale Supérieure d'Informatique pour l'Industrie et l'Entreprise - http://www.ensiie.fr Formation, en trois ans, d’ingénieurs d'études et de conception, d’ingénieurs d'exploitation, de chefs de projet, d’experts, et de managers pour des secteurs d'activité divers : industrie, audit-conseil, banque-assurance et services.

INSA Strasbourg Laboratoire de génie de la conception (LGECO) http://www.insa-strasbourg.fr/fr/lgeco Etude et réalisation de moyens permettant la résolution des problèmes de conception, rencontrés à tous les stades du cycle de vie d’un produit et des systèmes les produisant. Domaines d’application : systèmes manufacturiers (matériaux, procédés et processus de production) ; environnement (énergies renouvelables, ouvrages hydrauliques, technologies alternatives) ; santé (biomécanique ostéoarticulaire, robotique médical).

Licence Professionnelle ATC (Activités et Techniques de Communication), Référenceur & Rédacteur Web - http://www.iutmulhouse.uha.fr

Formation qui résulte d'une collaboration entre le département SRC (Services & Réseaux de Communication) de l'IUT de Mulhouse, la FSLH (Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines) de l’UHA et les entreprises du secteur des TIC, notamment celles regroupées sous l'entité Rhénatic. Formation initiale ou en alternance qui vise à améliorer la visibilité des sites Web, en particulier sur les moteurs de recherche (Google, Yahoo, ...).

Master professionnel en archivistique -

http://www.flsh.uha.fr Formation, d'une expérience trentenaire dans sa spécialité, assurée à l'université de Haute-Alsace (MECADOCTO) ; elle se propose de répondre aux enjeux de l'archivistique contemporaine, à la demande du marché de l'emploi et aux attentes du milieu professionnel par un enseignement technique alliant tradition et modernité.

Département

d’informatique - UFR des Langues et Sciences Humaines Appliquées (LSHA) : http://www-umb.u-strasbg.fr Disciplines d’enseignement : Informatique (Traitement Automatique des Langues, Bases de données, Création de Sites Web, Recherches sur le Web, Génie Logiciel, Programmation, Analyse de corpus, Support Multimédia). > Master linguistique et informatique - Objectifs :

Département d'Informatique UFR de Mathématique et d'Informatique

maîtriser les techniques de gestion des données en format normalisé (XML, HTML), maîtriser les techniques de programmation des applications TAL (langages script).

http://mathinfo.unistra.fr > DUT Informatique Option Génie Informatique Formation sur la conception, la réalisation et la mise en oeuvre de systèmes informatiques. > Licence professionnelle "Systèmes informatiques

et logiciels "- Formation pour acquérir des connaissances sur les concepts et protocoles réseaux, les techniques mises en oeuvre dans les réseaux locaux, les services réseaux et l'Internet. > Master de sciences, mention Informatique,

spécialité Ingénierie du logiciel et des connaissances Formation de spécialistes en modélisation, conception, programmation, validation et intégration de logiciels capables de conduire des projets de développement d'applications et de mise en place de systèmes d'information.

Université de Haute Alsace

ENSPS : Ecole Nationale Supérieure de Physique de Strasbourg - http://www-ensps.u-strasbg.fr Formation, en trois ans, d’ingénieurs polyvalents dans les domaines suivants : physique, automatique et robotique, électronique, informatique industrielle, traitement d'images, photonique et sciences physiques du vivant. EPITECH : Ecole de l’Expertise Informatique http://www.epitech.eu Formation généraliste BAC+3 à BAC+5 en informatique et management.

SUPINFO : International University http://www.supinfo.com Grande Ecole spécialisée à vocation généraliste en informatique. SUPINFO est devenue la première école d'informatique par le nombre d'étudiants formés ; elle dispose de son propre réseau international dédié aux technologies de l'information. ENSISA : Ecole Nationale Supérieure d'Ingénieurs Sud Alsace Filière informatique & réseaux http://www.ensisa.uha.fr/dn_informatique_et_res eaux Formation d'ingénieur dans le domaine des sciences et technologies de l’information et de la communication. Ce domaine, fortement dynamisé par Internet et sa généralisation pour l'interconnexion des équipements, des services et des personnes, est en évolution rapide.

Laboratoire des Sciences de l'Image, de l'Informatique et de la Télédétection (LSIIT) Unité mixte de recherche 7005 Université de Strasbourg CNRS

http://lsiit.u-strasbg.fr Développement de travaux fondamentaux et appliqués dans un large spectre qui couvre l'informatique, l'automatique et la robotique, le traitement d'images et la télédétection.

SERFA : Centre de formation professionnel d’Alsace http://www.serfa.fr Organisme de formation continue, qui accompagne les entreprises et le grand public dans leurs évolutions et leurs développements. Près de 50 formations pour aider les entreprises à intégrer les changements induits par les évolutions de l'informatique et des TIC.

Université de Strasbourg

Malgré un nombre relativement important de structures, un déficit d’ingénieurs formés dans le secteur informatique peut être ressenti par les entreprises. En effet, lors d’une réunion qui s’est tenue le 20 avril 2008 à la Maison de la Région à Strasbourg, Laurent Fèvre, premier Délégué régional Est du Syntec informatique, a dressé un constat alarmant pour le territoire, en relevant une pénurie de près de 500 ingénieurs en informatique en Alsace. Certes, les formations dans le secteur public local s’avéraient suffisantes jusqu’au niveau BAC+2 ; en revanche, un manque se faisait sentir au-delà. Les entreprises locales en informatique étaient dès lors contraintes de recruter de jeunes informaticiens dans d’autres régions, dont les limitrophes comme la Lorraine.

© CNRS Photothèque \ LATRON Patrice

La formation et la recherche

Les pôles de compétitivité TIC hors Alsace

Les pôles de compétitivité suivants, dans le domaine des TIC, se situent hors d’Alsace. L’examen des spécialités de ces pôles et des éventuelles synergies inter-pôles, permettrait de mieux positionner l’offre alsacienne :

Cap Digital - Ile de France http://www.capdigital.com Pôle de compétitivité des contenus numériques.

Projet de réseau IT2R - Programme INTERREG IV Rhin Supérieur ayant démarré le 01/01/2009. http://www.adec.fe/fr/IT2R/it2r.html L’objectif du projet IT2R est de fédérer les clusters TIC existants au sein de l’espace du Rhin Supérieur (Rhénatic, CyberForum, Medien Forum, entreprises de la région de Bâle).

System@tic - Ile de France http://www.systematic-paris-region.org Conception, réalisation et maîtrise des systèmes complexes.

Pôle TES - Basse-Normandie http://www.pole-tes.com Transactions Electroniques Sécurisées.

© CNRS Photothèque \ LCMBA - PERRIN Emmanuel

39

38 L es logiciels et services associés en Alsace


Les dispositifs d’accompagnement Les

Appels à projets France et Europe

Les appels à projets suivants, récemment parus ou à paraître ont été recensés : ANR : Agence nationale de la recherche - http://www.agence-nationale-recherche.fr L’ANR : établissement public à caractère administratif - est une agence de financement de projets de recherche. L'ANR s'adresse à la fois aux établissements publics de recherche et aux entreprises. L’agence a pour double mission de produire de nouvelles connaissances, ainsi que de favoriser les interactions entre laboratoires publics et laboratoires d'entreprise en développant les partenariats. Elle dispose, chaque année, d’une enveloppe financière pour lancer des appels à projets sur les axes stratégiques identifiés au niveau national. Premiers appels à projets lancés en 2009 relatifs au domaine des TIC : Sciences et Technologies de l'information - Programme Contenus et Interactions - Défi Robotique.

Programme transversal - Emergence et maturation de projets de technologies pour la santé et l’autonomie à fort potentiel de valorisation (Emergence-TEC).

Programme transnational Ambiant Assisted Living - Assistance à la vie autonome / Ambient Assisted Living.

Le lancement des appels à projets de l’ANR peut être suivi à l’adresse suivante : http://www.agence-nationalerecherche.fr/AAPProjetsOuverts Appel à projets “EUROSTARS” - Programme porté par EUREKA et la Commission européenne http://www.eurostars-eureka.eu

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Depuis 1985, l'initiative EUREKA vise à renforcer la compétitivité de l'Europe par la promotion de la RechercheDéveloppement transfrontalière, axée sur la collaboration et orientée vers le marché.

Le programme Eurostars est destiné à soutenir les PME innovantes, orientées marché, à fort potentiel de croissance. Il lance deux appels à projets non thématiques par an, donc ouverts en termes d’axes stratégiques. 7e PCRD : Programme Cadre de Recherche et Développement - http://cordis.europa.eu/fp7

Appel à projet PCRD - TIC : le 5ème appel à projets TIC du 7e PCRD sera lancé le 31 juillet 2009 sur l’axe ”Formation Assistée par les Technologies“.

Le lancement des appels à projets du PCRD peut être suivi à l’adresse suivante : http://cordis.europa.eu/fp7/dc/index.cfm

Les

OSEO, pour des financements de projets d’innovation, de matériel et/ou d’immatériel, et des garanties bancaires ;

UBIFrance / Coface, Région Alsace, pour des aides à l’export.

Les séminaires et actions incontournables Les événements de portée internationale

La nuit de l'excellence logicielle 25 mars 2009 http://www.nuitdelexcellencelogicielle.com Remise des trophées de l'excellence logicielle. Un événement business et festif autour des leaders et décideurs du monde IT. Et la mise à l’honneur du fleuron de l’industrie logicielle française au profit de ses clients PME. Les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre 7 au 11 juillet 2009 http://2009.rmll.info Evénement de la communauté du Monde Libre en France qui a lieu chaque année depuis l’an 2000. 9e édition des assises nationales des TIC du secteur public 24 au 25 juin 2009 http://www.assises-tic.com Salon annuel sur le développement des TIC dans les collectivités, les services de l’État et le secteur.

ODEBIT 22 et 23 septembre 2009 http://odebit.blogspirit.com Carrefour technologique BtoB dédié au TIC pour les collectivités territoriales et les industriels.

ONLINE 2009 17 et 18 juin 2009 http://www.online-expo.fr Manifestation professionnelle annuelle à taille humaine, totalement dédiée à l'e-marketing (e-commerce, e-mail, evideo, e-business).

Les rencontres et autres initiatives à vocation régionale

FIST Expo 2009 29 septembre au 1er octobre 2009 http://www.fistexpo.com Forum des industries des services et des technologies organisé tous les deux ans. Forum des métiers de l’informatique http://www.fdm.webexia.fr Rencontre annuelle entre professionnels des métiers de l'informatique et des jeunes qui veulent se diriger dans ce domaine, organisée par l'association des étudiants de l'exia, Ecole Supérieure d'Informatique du Groupe Cesi, à Strasbourg Lingolsheim.

Rencontres innovation TIC http://alsaceinnovation.alsaeco.com Conférences-débats entre prestataires TIC et entreprises utilisatrices, organisées par la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie d’Alsace (CRCIA) dans le cadre des rencontres innovations.

RHENATIC 2009 11 juin 2009 http://www.rhenatic.com Salon annuel organisé par Rhénatic à Mulhouse.

Salon des nouvelles technologies et des entrepreneurs 29 et 30 octobre 2009 http://www.colmar-multimedia.com Salon annuel organisé par MS.Expo - Communication, organisation d’événementiel - à Colmar.

T.E.C. Alsace – Forum des technologies de l’entreprise communicante - http://www.tec-alsace.com Salon annuel organisé à Strasbourg à l’automne.

organismes nationaux et régionaux

Les principaux organismes de financement sont les suivants : DRIRE / Région Alsace, pour des aides au regroupement d’entreprises ;

Les initiatives nationales

BIMO 2009 : du 19 au 20 mars 2009 http://www.s2s-arc.ch Organisé tous les deux ans depuis plus de 20 ans, le forum BIMO a pour objectif d’informer les entreprises et les dirigeants de l’Arc jurassien (France et Suisse) sur les nouveautés en matière de technologies de l’information, de communication et de formation.

CeBit : du 3 au 8 mars 2009 http://www.cebit.de Le Cebit de Hanovre demeure le plus grand rendez-vous mondial annuel de l'informatique et des nouvelles technologies.

DigiWorld Summit 2009 : 18-19 novembre 2009 http://www.idate.fr Les Journées Internationales de l'IDATE se sont imposées, depuis plus de 30 ans, comme un lieu unique en Europe pour prendre la mesure des changements à l'oeuvre dans le DigiWorld® (Telecom, Internet, Média).

Autres actions menées par Rhénatic : http://www.rhenatic.eu communication commune / apport d’informations ; Thématic

et cafés TIC (premier vendredi de chaque mois de 8h à 10h à Mulhouse et Strasbourg) pour des échanges entre prestataires et utilisateurs ;

réponses

aux appels d’offre nationaux possibles avec des partenaires ;

Thématechniques

pour des échanges techniques entre prestataires ;

plénières

pour des échanges entre membres ;

commissions

de veille, gestion de compétences et communication pour l’élaboration d’actions.

ICT : Prochain rendez-vous en 2010 http://ec.europa.eu L’ICT se déroule une fois tous les deux ans. Il s'agit du principal lieu de débats sur les questions de recherche et de politiques publiques en matière de TIC au niveau européen.

41

40 L es logiciels et services associés en Alsace


N SECTEUR ALSACIEN ORIENTÉ CONCEPTION DE LOGICIELS PROFESSIONNELS ET SERVICES ASSOCIÉS

Le secteur alsacien de conception de logiciels et services associés cible principalement des clients privés et institutionnels37. La majorité de ces entreprises de ce secteur sont répertoriées dans la nomenclature OCDE au niveau des activités informatiques38. D'autres sociétés, non identifiées à ce jour, pourraient également faire partie du champ d'étude ; celles-ci pourront être intégrées dans la prochaine version de la présente note.

Il est à noter que, concernant l'étendue du marché, les données sont collectées par des fournisseurs internes ou des partenaires externes (dont la Coface et ses équivalents dans 21 pays).

Graphique 25 BAS-RHIN HAGUENAU

STRASBOURG

SÉLESTAT

HAUT-RHIN COLMAR

THANN

MULHOUSE

Le périmètre du secteur “conception logicielle et services associés” en Alsace comprend 440 sièges sociaux / établissements, qui seront nommés “entreprises” dans le reste du présent document. Leur effectif moyen est de 3 311 personnes (pour 263 entreprises dont l’effectif est recensé en 2007).

Le nombre d’entreprises créées en Alsace entre 1969 et 1991 était compris entre 0 et 6 chaque année. Ce chiffre relativement faible s’expliquait par le fait que l’informatique était, dans l’ensemble, encore peu diffusée au sein des entreprises utilisatrices.

Les entreprises du secteur et leurs caractéristiques Une majorité de PME relativement jeunes

Au vu des 262 données disponibles, près de 50% des entreprises avaient, en 2007, un effectif compris entre 1 et 5 personnes ; pour 3 entreprises, les effectifs étaient compris entre 100 et 199 personnes, l'effectif moyen se situant entre 12 et 13 personnes par entreprise :

Graphique 24

>Représentation du nombre d’entreprises du secteur « conception logicielle et services associés » par tranches d’effectifs (données 2007)

Sources : DIANE et ASTREE

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

42

>Évolution du nombre d’entreprises du secteur « conception logicielle et services associés » créées, année après année, entre 1969 et 2007

SAVERNE

SAINT-LOUIS

Enfin, sur 322 données disponibles, les sociétés ont une existence moyenne qui se situe entre 7 et 8 ans ; la société la plus ancienne a été créée en 1969, et la plus récente en 2007 :

Sources : DIANE et ASTREE

Par ailleurs, les bases de données utilisées pour les spécificités du secteur alsacien sont des extractions, réalisées en 2009, des outils DIANE NEO et ASTREE du Bureau van Dijk Editions Electroniques. Le premier offre un accès à un fond de plus de 1 100 000 sociétés qui publient leurs comptes annuels auprès des Greffes de Tribunaux de Commerce français. Le second permet d’accéder à certaines données de 1 265 000 entités : 800 000 établissements principaux et 465 000 établissements secondaires (usines, entrepôts, magasins) pour lesquels notamment, les chiffres d’affaires ne sont pas recensés. Ainsi, il sera précisé tout au long de la présente étude, le nombre de données disponibles pour la réalisation de telle ou telle statistique.

WISSEMBOURG

La quasi-totalité des entreprises du secteur étudié dispose ainsi d’un effectif inférieur à 50 personnes. C’est une caractéristique importante de ce secteur en Alsace. L’organisation et les facteurs clé de succès propres à ce type de sociétés seront abordés ultérieurement.

37

On constate que peu d’entreprises développent des logiciels de jeux en Alsace (comme par exemple, la société CREATIVE PATTERNS à Strasbourg).

38

Deux entreprises ont été identifiées comme entrant dans le champ de l’étude et font exception avec leurs codes NAF qui sont les suivants : 72.5Z (version 1) / 9511Z (version 2) : réparation d’ordinateurs et d’équipements périphériques ; 74.1G (version 1) / 7022Z (version 2) : conseil pour les affaires et autres conseils de gestion.

A l’issue de cette première période, on assiste à une croissance de plus du double de créations d’entreprises jusqu’en 2000, correspondant à l’arrivée de Windows de Microsoft et aux possibilités de développement sur cette plate-forme. L’éclatement de la bulle Internet amorce une baisse sensible de créations d’entreprise jusqu’en 2002. A compter de cette date, le nombre d’entreprises créées annuellement varie entre 20 et 30, avant que le niveau ne s’aligne sur celui enregistré avant 2000, avec une dizaine d’entreprises créées en 2007. De fait, au cours de la décennie écoulée, les entreprises ont de plus en plus recours à l’informatique, ce qui explique la création de sociétés prestataires. Cependant, la période actuelle, impactée par la crise financière, n’est pas très favorable à l’essor de ce secteur en termes d’embauches et de projets de développement, sauf pour les entreprises qui rationnalisent et optimisent les coûts.

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U

43 L es logiciels et services associés en Alsace


Peu d’établissements secondaires

Sur 296 données disponibles, près de 41% des entreprises sont mono-établissements, plus d’un tiers ont entre 1 et 5 établissements secondaires et moins de 12% ont plus de 15 établissements secondaires : Graphique 26

>Représentation du nombre d’entreprises du secteur « conception logicielle et services associés » par tranche de nombre d’établissements secondaires (données 2007)

Ces sociétés ont également des stratégies d’implantation différenciées : certaines d’entre elles s’appuient sur des niches de marché pour assurer leur développement et sont tournées vers l'international. D’autres visent un service de proximité géographique pour fidéliser leur clientèle, en organisant notamment des séminaires ou en mettant en place des groupes d'usagers. Une approche de cette diversité conduit donc à opérer par segmentation, afin que soient mis en valeur les enjeux propres à chacun des segments observés. La segmentation retenue s’inspire de la méthodologie proposée par Michael Porter, dans son ouvrage Competitive Advantage (1985), avec les quatre catégories de variables de segmentation41.

Sources : DIANE et ASTREE

Il est à noter que les codes NAF sont difficiles à exploiter en tant que tels, puisqu’ils ne représentent pas toujours l'ensemble des activités de l’entreprise. Le parti a été pris, dans la présente étude, de s’attacher au cœur de métier ainsi qu’aux marchés visés par les sociétés en Alsace, pour réaliser la segmentation stratégique suivante :

les “concepteurs sur-mesure”, qui développent à façon des logiciels pour les entreprises / collectivités locales, régionales, nationales et parfois internationales ;

les “concepteurs en série” qui développent des logiciels applicatifs (intitulés également progiciels), pour les entreprises / collectivités locales, régionales, nationales et internationales ;

les “services d’ingénierie informatique” pour les entreprises / collectivités locales, régionales, nationales et parfois internationales.

Par ailleurs, comme les contours de ces segments sont très proches, certaines sociétés pourraient se retrouver dans plusieurs d'entre eux.

soit avec un siège social qui est également établissement ;

soit avec plusieurs établissements, ce qui leur permet d’être plus proches physiquement des clients.

Une répartition autour des grandes agglomérations

Les

“concepteurs sur-mesure”

Les “concepteurs sur-mesure” qualifient les sociétés qui conçoivent à façon des logiciels (notamment les sites Internet) pour les entreprises, les collectivités locales, régionales, nationales et parfois internationales.

Les 440 entreprises faisant partie du champ de l’étude se répartissent à 68% dans le Bas-Rhin et à 32% dans le Haut-Rhin. Par ailleurs, 54% des entreprises se situent dans les communautés de communes de Strasbourg et de Mulhouse : 70% d’entre elles sont implantées dans la CUS39 et 30% dans la CAMSA40.

Une segmentation nécessaire pour appréhender la variété des stratégies entrepreneuriales en Alsace Les entreprises qui conçoivent des logiciels et services associés en Alsace ont des caractéristiques communes. Elles sont à la fois compétentes techniquement et réactives. Pour la plupart, elles proposent des contrats de maintenance (hot-line, évolutions des versions logicielles, etc.). Ceci leur permet de générer un chiffre d'affaires récurrent. Leur personnel est fidélisé : l’ambiance de travail qui règne en leur sein est bonne. Elles peuvent néanmoins disposer d’atouts insuffisants dans les domaines de la communication, du marketing et de la formation.

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L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Les sociétés de conception logicielle et services associés sont ainsi organisées :

39

Communauté Urbaine de Strasbourg.

40

Communauté d’Agglomération de Mulhouse et Sud Alsace.

41

La variété du produit, le type de client, le circuit de distribution (client immédiat), la localisation géographique du client.

45

44 L es logiciels et services associés en Alsace


Données quantitatives

Graphique 27

Ces entreprises représentent 28% des entreprises couvertes par l’étude avec 122 établissements. Sur 81 données disponibles, les 9 entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à un million d'euros sont les suivantes :

>Les types de marchés investis par les “concepteurs sur-mesure” et leur répartition (données 2007)

> Liste des 9 premiers “concepteurs sur-mesure” en effectifs, avec leur chiffre d’affaires en 2007 Activités réelles

ACTIVIS

68200

Création et référencement de sites Internet.

P.L. DIFFUSION

68000

APPLIGOS

67100

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

E MEDIA

Chiffre d’affaires réalisé en 2007 (ke)

22

2 828

Conception, vente de logiciels et de gestion Windows, solution d'organisation pour entreprise de travail temporaire.

20

2 600

Conseils et développements informatiques, logiciels à façon.

20

1 700

Des partenariats sur le long terme entre ces sociétés et leurs clients ont ainsi vocation à se développer.

1 636

C’est ainsi que la plupart des entreprises réalisant des sites Internet proposent également, dans leur offre, le référencement et l’hébergement en partenariat de sociétés spécialisées43.

Commercialisation de produits dans le domaine des nouvelles technologies de l'image et de l'information.

3

67870

Diffusion de vidéos locales et distantes, de vidéographiques animés, ordonnancement et programme d'antenne.

9

1 555

CIGEST INFORMATIQUE

67205

Conception, réalisation, maintenance de logiciels, revente de matériel marques : COMPAQ et EPSON.

6

1 380

ADIVAL SERVICES

67380

Fourniture de toutes prestations de services informatiques, télématiques ou de produits dérivés en assistance et au forfait.

18

1 309

ADVISA

67100

Réalisation de logiciels.

CODEX INFORMATION SYSTEMS FRANCE

68110

Conception, planification, conseil et vente de systèmes.

de 15 à 20 42

1 260

10

1 090 Sources : DIANE et ASTREE

Analyse stratégique

Des sociétés innovantes proposant un service complet

Les entreprises qui exercent le métier de conception de logiciels sur-mesure proposent une offre technique à valeur ajoutée. Elle tient au profil technique de leurs personnels et à leur avance technologique, fruit de la veille permanente qu’elles réalisent. Ainsi, elles conçoivent des logiciels qui doivent être adaptés aux besoins des entreprises clientes (lesquelles n’ont pas trouvé d’offre logicielle satisfaisante sur le marché ou ont besoin de concevoir un site Internet). Les “concepteurs surmesure” ont ainsi recours à l’innovation et à la recherche et développement, favorisées par la petite taille et à la réactivité de leurs équipes face à la situation et aux évolutions estimées du marché. Leurs marges sont liées à la vente d’heures de développement, et dépendent donc du niveau de ressources utilisées : technicien, BAC+2, BAC+5, chef de projet confirmé, etc. Ces sociétés présentent en outre l'avantage de fournir un service complet : audit / conseil – développement – formation / installation - maintenance / service après-vente, et, très ponctuellement, vente de matériel. Quelques-unes de ces sociétés sont également centres de formations agréés.

Sources : DIANE et ASTREE

A titre d’exemple, la société EUROPE INTERNET à Strasbourg fait partie du réseau WSI44 et bénéficie ainsi de compétences et d’infrastructures à travers le monde.

HDR COMMUNICATION

Des marchés de proximité de plus en plus demandeurs

Les “concepteurs sur-mesure” doivent accompagner les chefs d’entreprises dans leurs choix et se positionnent ainsi sur des marchés de proximité, comme le montre le graphique suivant (établi sur la base de 112 données disponibles) :

Il est à noter que la société ACTIVIS à Mulhouse travaille non seulement avec des utilisateurs finaux mais aussi avec des concepteurs de sites web, agences de communication, professionnels du web. Elle diffuse ainsi son produit solution de gestion de contenu référençable, intitulé Direct News, et assure des prestations de référencement multilingue. Enfin, les “concepteurs sur-mesure” proposent quelquefois leurs services à d’autres sociétés, comme, par exemple, des agences de communication.

Des sociétés en cours de structuration

Ces entreprises sont de petite taille : certaines d’entre elles peuvent rencontrer des difficultés dans la priorisation de leurs projets ou le management, qui n’est pas leur métier de base. L’adhésion de toute l’équipe à la démarche d’innovation, de recherche et développement constitue une nécessité pour elles. Par ailleurs, cette activité nécessite des ressources humaines importantes, chaque projet pouvant constituer un nouveau développement. Ainsi, les entreprises peuvent recourir à des stagiaires pour faire avancer les projets. Cependant, il arrive qu’il soit difficile de trouver des stagiaires, notamment si l’entreprise n’est pas située dans une zone desservie par les transports en commun ou si des déplacements importants depuis le domicile sont à envisager. Par ailleurs, leur motivation semble être à confirmer dans certains cas, alors qu’il s’agit des compétences de demain. Ainsi, il est préférable de ne pas confier à des stagiaires des travaux directement destinés à des clients finaux. Le risque majeur identifié dans le processus de co-conception avec le client est de réaliser des propositions commerciales inférieures au prix du marché, ce prix étant fortement concurrencé par les nombreux fournisseurs de solutions des pays à moindre coût de main d’œuvre mais qui ne disposent pas du facteur “proximité”. A ce décalage de prix (notamment par rapport aux entreprises basées à Paris) peut être associé un manque de sérieux et entacher la perception de l’image de la société. Les aspects marketing / commerciaux / communication peuvent également être des axes à développer, les compétences étant difficiles à trouver dans le domaine informatique.

Un investissement en temps pour des commandes incertaines, dans un contexte de concurrence nationale et internationale toujours plus sévère En toute logique, les “concepteurs sur-mesure” consacrent du temps à cerner les besoins de leurs clients, et dépensent de l’argent sans certitude de commande. Par ailleurs, les entreprises connaissent des difficultés d’accès aux marchés publics, la concurrence nationale et internationale (notamment européenne et américaine) se structurant. Les réponses à de tels marchés gagneraient à être davantage préparées pour avoir une chance d’aboutir.

42

46

67100

Effectifs en 2007

Drire Alsace

Codes postaux

Noms des entreprises

Donnée obtenue sur http://www.societe.com

43

Les sociétés proposant une offre intégrée ont été placées dans le métier “services d’ingénierie informatique” car elles gèrent en propre les aspects techniques d’hébergement, en plus des aspects de développement.

44

Basé à Toronto, au Canada, WSI Internet Consulting & Education développe, depuis 1995, des Solutions Internet : http://www.wsiinternetperformance.com

L es logiciels et services associés en Alsace

47


Les

“concepteurs en série”

Les “concepteurs en série” qualifient les sociétés qui développent en série des logiciels applicatifs (notamment dans les domaines suivants : organisation industrielle / GPAO45, GMAO46, SIG47, gestion du temps / commerciale / relation clients / management, paie, PGI48, achats, service après-vente, imagerie numérique). Leurs solutions sont à usage des entreprises, des collectivités locales, régionales, nationales et internationales.

Analyse stratégique

Des pépites technologiques Les “concepteurs en série” ont parfois vécu une expérience réussie dans le métier précédent de “concepteurs sur-mesure”. Au vu de l’intérêt des besoins clients et après une étude de marché préalable, ces pépites ont souhaité industrialiser et empaqueter leurs logiciels pour les proposer à d’autres clients, sous forme de licences. Ainsi, un développement représente une lourde charge de recherche et développement, dont les coûts sont amortis, par la suite, par la vente de licences logicielles. En effet, le coût de duplication est relativement faible, et les marges élevées. Des parcours de ce genre ont permis à ce type d’entreprises de se développer à un rythme soutenu. Leurs équipes sont constituées de personnes qualifiées et fortement investies dans leurs métiers respectifs : ceci contribue à l’innovation, et à la réalisation de solutions adaptées aux besoins des clients et simples d’utilisation. Reposant sur des structures de taille modeste, ces entreprises y gagnent en souplesse d’intervention. Elles sont en mesure d’assurer un suivi de qualité et font preuve d’une réactivité forte.

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Ces entreprises sont techniques et méticuleuses sur la qualité. Elles mettent en place des processus indispensables tels que : le processus de validation des logiciels pour assurer leur reproductibilité ; le processus d’évolution de ces produits tout en évitant d’introduire des bugs.

Données quantitatives

> Liste des 13 premiers “concepteurs en série” en effectifs, avec leur chiffre d’affaires en 2007 Noms des entreprises

45 46 47

48

A noter que la société AIRSOFT CONSULTING, à Sélestat, est adhérente au programme IDEES de Microsoft depuis 2007. Ce programme est actif en Alsace, dans le cadre du partenariat entre la CAMSA, le consortium Rhénatic et Microsoft France. Lancé en octobre 2005, ce programme associe Microsoft France à des sociétés françaises de capital-risque, afin de soutenir conjointement les entreprises innovantes du secteur du logiciel.

Activités réelles

Effectifs Chiffre d’affaires en 2007 réalisé en 2007 (ke)

DIVALTO MERCURE INFORMATIQUE

67960

Edition d’ERP à destination des PME-PMI 49.

75 49

7 600

DYNASYS

67300

Editeur de logiciels (logiciel de chaînes logistiques : SKEP).

47

5 715

IFS FRANCE

68120

Conception et édition de logiciels de gestion.

40

5 210

KIMOCE

68200

36

3 802

EUREKA SOLUTIONS

68120

Edition de logiciels applicatifs50.

35

2 590

AGRESSO FRANCE SA

67200

Edition de progiciels de comptabilité.

20 à 49

NC*

AXYS

68390

NC*

20 à 49

NC*

COHERIS

67200

NC*

20 à 49

NC*

PEREZ INFORMATIQUE

67100

Conception de logiciels.

20 à 49

NC*

LOGITUD SOLUTIONS

68200

Edition de logiciels (non personnalisés).

33

2 960

INCOTEC

67400

Editeurs de logiciels, tous services annexes.

32

3 197

SCHAEFFER PRODUCTIQUE

68120

Conseil, formation, assistance informatique, éditeur de logiciels 49.

21

2 464

AT WIN

67110

Développement informatique, réalisation de logiciels (principalement GPAO).

20

2 180

Gestion de Production Assistée par Ordinateur.

Edition de logiciels.

Ces pépites assurent une veille sur leur environnement technique, commercial et concurrentiel. Ceci leur permet d’être innovantes tout en se montrant vigilantes en matière de sécurité économique.

Sources : DIANE et ASTREE

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Ces entreprises représentent 26% des entreprises couvertes par l’étude avec 114 établissements. Sur les 79 données disponibles, 13 entreprises ont un effectif de plus de 20 personnes :

© CNRS Photothèque - MEDARD Laurence

Une de leurs forces réside également dans leur capacité à bien gérer les projets et à garantir une qualité de services en valorisant une démarche globale autour du produit, une fois sa phase de développement assurée : audit / conseil – formation / intégration - maintenance / service après-vente. La société INCOTEC, à Illkirch-Graffenstaden, illustre notamment les capacités d’évolutions de telles entreprises, puisqu’elle a créé un centre de développement en Inde, qui est certifié ISO 9001 depuis 2000.

* : Non Communiqué.

Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur. Système d’Information Géographique.

48

Progiciels de Gestion Intégrée.

49

Mise à jour des données transmises par l’entreprise.

50

Donnée obtenue sur http://www.societe.com

49 L es logiciels et services associés en Alsace


Quelques-unes de ces entreprises portent leurs efforts en direction : de secteurs spécifiques, comme par exemple, GREENIVORY, à Haguenau, qui vise les agences web, les agences de communication et les pure player51 Internet, avec des solutions dans le domaine de l'e-marketing ; SIEMENS HEALTH, à Sélestat, dont l’activité est orientée vers les cliniques et les hôpitaux ; INTELLIGENCIA, à Niederhausbergen, qui intervient au profit des établissements de santé et maisons de retraite ; INFOSANTE, à Vendenheim, spécialisée dans le secteur de la santé ; DIETRICH'S France, à Strasbourg, et SEMA France, à Colmar, orientées vers la construction bois ; KA-RA, à Schiltigheim, dont le cœur de métier est la conception architecturale ; GALION SOLUTIONS, à Pfastatt, qui privilégie la sous-traitance automobile ; JOSHUA INFORMATIQUE SAS, à Illzach, tournée vers les professionnels de la réparation collision et des concessionnaires deux roues ; CEFA AVIATION, à Raedersheim, spécialisée dans les boîtes noires d’avions ; SCHAEFFER PRODUCTIQUE, à Pfastatt, spécialisée dans les applications pour le secteur textile ; LOGI DIFFUSION, à Entzheim, se consacrant aux hôtels – restaurants ; de typologies de clients comme, par exemple, AGRESSO FRANCE SA, à Strasbourg, et LOGITUD SOLUTIONS, à Mulhouse, qui interviennent pour le secteur public, et ORGALOG, à Schiltigheim, pour les PMI.

Deux tiers de ces entreprises ont des clients locaux et régionaux, plus d’un tiers sont déjà présentes nationalement et internationalement, comme l’illustre le graphique suivant (établi à partir de 82 données disponibles) : Graphique 28 L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

>Les types de marchés investis par les “concepteurs en série” et leur répartition (données 2007)

Des capacités de développement non entièrement explorées

Organisations syndicales

Ces sociétés peuvent être pénalisées en raison d’un manque de structuration interne, comme par exemple par l’inexistence d’un service ressources humaines. Ceci peut engendrer des retards éventuels au niveau de certains projets. Par ailleurs, ces pépites ne réalisent pas toujours d’analyse de la valeur, ce qui peut affecter la rentabilité de l’activité. En phase finale d’appels d’offre, les “concepteurs en série” peuvent ainsi être en difficultés car, dans ce genre de procédures, la pérennité de l’entreprise est non seulement à démontrer, mais également à garantir. Vu leur effectif modeste, la pérennité de ces entreprises dépend de la polyvalence et de la fidélité de leurs salariés. Or ceux-ci maîtrisent rarement le commercial, le marketing, ou le management de projet. Une grande partie de l’activité repose sur les compétences techniques de l’un ou de l’autre, et sur la personne du dirigeant lui-même. Par ailleurs, ces pépites rencontrent des difficultés à trouver des profils adaptés et confirmés, notamment s’agissant des commerciaux. Ces entreprises peuvent négliger leurs obligations en matière de garanties juridiques et commerciales. Pourtant, celles-ci sont encadrées par une directive européenne 52 qui s’applique aux logiciels. De plus, ces garanties contribuent à différencier leurs produits par rapport aux logiciels sur-mesure. Des efforts sont également à poursuivre dans le domaine de la documentation technique des produits, ainsi que dans les mécanismes à mettre en œuvre pour protéger les logiciels contre des copies illicites. Enfin, leur positionnement spécialisé fait que ces sociétés peuvent se sentir isolées, car elles ont peu de points communs en termes de produits et d’interlocuteurs. Elles pensent ne pas pouvoir profiter d’expériences de confrères développant des logiciels pour d’autres secteurs d’activité. Ces pépites recherchent des profils expérimentés parce qu’il s’agit de faire évoluer des logiciels existants. Elles font donc moins appel à des stagiaires que les “concepteurs sur-mesure”.

Sources : DIANE et ASTREE

Il est à noter que la fidélisation des clients internationaux de ces pépites peut faciliter leur propre internationalisation, ainsi que leur proximité avec l’Allemagne et la Suisse. A l’exclusion de ICIDEVELOPPEMENT, à Mulhouse, qui vend exclusivement aux distributeurs, ces sociétés sont amenées à vendre leurs logiciels et formations associées aux utilisateurs finaux (vente directe) et également à un réseau de partenaires (vente indirecte, parfois en marque blanche) : cabinets de conseils, entreprises des métiers “concepteurs sur-mesure” et “ingénierie informatique”, éditeurs, distributeurs / intégrateurs, opérateurs, prescripteurs / apporteurs d'affaires, agents commerciaux multicartes. Ce dernier type de vente peut être plus efficace et moins onéreux qu’une approche directe. Néanmoins, ce partenariat oblige l’entreprise à mettre en place un plan marketing et plan média pour apporter à son réseau de partenaires tous les supports nécessaires pour placer ses produits.

51

50

Copyright © Photo-libre.fr

Des marchés de niche qui nécessitent un développement à l’international Ces entreprises ont acquis une bonne image auprès des demandeurs d’emploi et de la clientèle. Elles ont su trouver leur place sur des marchés de niche, en adéquation avec leurs forces et leurs moyens, qui leur permettent une valorisation satisfaisante de leur savoir-faire.

L'expression fut utilisée à l'origine pour désigner une entreprise dont l'activité était exclusivement menée sur l'Internet. Par extension, elle permet de désigner une entreprise qui concentre ses activités sur un seul métier ou en tout cas sur un seul secteur d'activité – source : http://www.e-marketing.fr/xml/Definition-Glossaire/6233/Pure-player

Un développement à l’international nécessitant une solide préparation et une bonne gestion du temps

Les “concepteurs en série” étant sur des marchés de niche, ces derniers doivent exporter pour se développer. Or, les marchés européens ne sont pas faciles à appréhender (peu d’industries sont présentes, par exemple, en Espagne et en Angleterre). Quant aux marchés asiatiques (notamment le Japon et la Corée du Sud), s’ils sont intéressants à explorer, ils restent, à l’évidence, lointains. Pour se développer à l’international, les coûts peuvent être importants, notamment au niveau de la traduction de la documentation technique et commerciale. Ces pépites, qui ont peu de moyens financiers et humains, doivent ainsi souvent recourir à des aides extérieures de diverses natures. Parmi ces aides figurent les subventions publiques et le capital investissement, mais dont les cycles de décision peuvent être longs et donc difficilement compatibles avec les délais de développement. Ces coûts importants ne favorisent pas l’implantation d’antennes à l’étranger, pourtant exigées par les clients. Ces derniers sont difficiles à approcher en tant que prospects car ils souhaitent avoir des éléments sur la pérennité et les références des prestataires. Enfin, ces pépites risquent de se faire copier ou racheter par des grandes entreprises. Mais ceci est, il est vrai, parfois perçu comme une opportunité par les dirigeants.

52

L'ordonnance du 17 février 2005 transpose en droit français les dispositions de la directive n° 1999/44/CE du 25 mai 1999 sur certains aspects de la vente et des garanties des biens de consommation.

51 L es logiciels et services associés en Alsace


Les

“services d’ingénierie informatique”

Les sociétés de “services d’ingénierie informatique” peuvent fournir des prestations complètes avec, au-delà des questions touchant aux logiciels proprement dits, le matériel et les infrastructures au réseau pour les entreprises, les collectivités locales, régionales, nationales et parfois internationales.

Analyse stratégique

Des sociétés de services proposant des solutions “clé en main”

Ces entreprises se caractérisent par la qualification, la technicité et l’adaptabilité de leurs personnels, illustrées notamment par les formations dispensées. Les études que ces sociétés conduisent sont traitées avec pragmatisme : la prise en compte des enjeux est partagée avec les clients sous forme d’engagements qui englobent les délais à respecter, la qualité et le coût des prestations. Ce professionnalisme favorise l’élaboration de solutions “clé en main”, propres à répondre aux attentes spécifiques de chaque client, les tarifs des prestations réalisées étant le reflet du périmètre couvert par la société de services. Ces sociétés, communément appelées SSII55, proposent une offre intégrée couvrant la gestion globale d’un système d’information depuis la phase d’audit / conseil, jusqu’à la maintenance et parfois l’infogérance. L’infogérance est une offre commerciale visant à garantir l’exploitation au quotidien du système informatique, en dehors de l’entreprise cliente ou par l’intermédiaire d’une personne extérieure à l’entreprise. L’intérêt de cette solution consiste à libérer le client d’une contrainte pour lui permettre de se concentrer sur son cœur de métier. L’infogérance est contractualisée. Les niveaux de services proposés selon cette formule peuvent viser : la tierce maintenance applicative ; la gestion des infrastructures ; l’externalisation informatique de processus, et notamment : les achats, la comptabilité, la gestion de la relation client, les ressources humaines, la sauvegarde de données.

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Deux grands profils de sociétés de ce type coexistent en Alsace : des implantations locales de SSII internationales qui peuvent s'appuyer sur des entités à l'étranger pour externaliser, par exemple, une partie du développement ; des entreprises indépendantes.

Données quantitatives

Rapportées aux 131 données disponibles, les 9 entreprises les plus importantes en termes d’effectifs (plus de 50 personnes) sont les suivantes :

> Liste des 9 premières entreprises de “services en ingénierie” en effectifs, avec leur chiffre d’affaires en 2007 Activités réelles

Effectifs en 2007

Chiffre d’affaires réalisé en 2007 (ke)

READY BUSINESS SYSTEM (RBS)

67960

Vente de matériel informatique, toutes prestations, logiciels, formation, distributeur NAVISION, opérateur téléphone depuis peu.

190 22

192 000 828

CAPGEMINI EST

67300

Conseil en systèmes informatiques.

100 à 199

NC*

LOGICA IT SERVICES FRANCE

67400

Ingénierie informatique et intégration de systèmes.

100 à 199

NC*

ATOS ORIGIN

68100

Prestataire de services informatiques.

50 à 99

NC*

BULL SAS

67300

53 DIVALTO MERCURE Conseil en systèmes et logiciels informatiques .

50 à 99

67960

Les entreprises clientes ont toujours le choix de ne recourir à ces sociétés que pour une partie de leurs compétences. Les SSII sont souvent situées à proximité de leurs clients, en véritables partenaires de la stratégie de leur système d’information, en gérant, dans la mesure du possible, les rapports généralement difficiles entre les services techniques et les services commerciaux.

NC*

INFORMATIQUE OSIATIS INGENIERIE

67960

SOPRA GROUP

67300

TEKELEC FRANCE

68200

SOCIETE DE DIFFUSION VIDEOTEX PLURIMEDIA (SDV PLURIMEDIA)

67000

Traitement informatique, DYNASYS ingénierie informatique.

50 à 99

67300

NC*

Conseil et intégration de systèmes et de solutions. IFS FRANCE Produits et services ayant un rapport avec l'informatique et télécom.

50 à 99 50 à 99

NC*

Hébergement professionnel de services web, extranet, intranet, sur plates-formes haute disponibilité – Conception, développement graphique et applicatif, intégration de services web, extranet, intranet54 .

62

5 54154

NC* 68120

Le système d’information, qu’il s’agit d’organiser, s’appuie sur un ensemble de serveurs et ordinateurs fixes, et également, dans certains cas, sur des équipements mobiles comme les PDA56, téléphones portables et ordinateurs portables. A titre d’exemple, la société SWI, à Mulhouse, propose des solutions adaptées aux besoins de leurs clients pour téléphones portables et PDA.

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Codes postaux

Noms des entreprises

Sources : DIANE et ASTREE

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Ces entreprises représentent 46% des entreprises du champ couvert par l’étude avec 204 établissements.

Ainsi, les étapes de leur fonctionnement ne sont pas forcément chronologiques, car une entreprise peut être intéressée initialement par une prestation donnée et avoir recours à une autre prestation complémentaire ou supplémentaire, si elle est satisfaite de la réponse qui lui a été donnée à sa première demande. L’offre proposée couvre souvent des services de types : audit / conseil ; développement sur-mesure ; formation / intégration de solutions d’éditeurs ou proposées par les “concepteurs en série” (précédemment analysés dans la présente étude) ou de solutions propres ; maintenance / service après-vente ; hébergement ; vente de matériel.

* : Non Communiqué. 53

Donnée obtenue sur http://www.societe.com

55

Sociétés de Services en Ingénierie Informatique.

54

Mise à jour des données transmises par l’entreprise.

56

Organiseurs de poche.

53

52 L es logiciels et services associés en Alsace


Quelques sociétés sont centres de formations agréés et ont une connaissance avérée des marchés émergents. Ces sociétés sont en relation directe avec les utilisateurs finaux. Quelques sociétés visent : des applications spécifiques : automatisation et supervision industrielle, éditique et GED57, dématérialisation, gestion / comptabilité, gestion de la relation clients, marchés publics, sécurité informatique ; des types de clients spécifiques, exclusifs : grands comptes, administrations / collectivités territoriales, PME / PMI. La société ACANTHE, à Altkirch, propose ses services autour du progiciel de gestion intégré KHRESMOS, qu’elle a développé. Ce progiciel, ajustable à la demande, permet aux TPE et PME/PMI de communiquer sur des écrans, bornes tactiles, sites Internet de vente en ligne et, également d’informatiser, par exemple, des contrôles techniques de véhicules ou d’assurer la gestion des flux de livraison. La société IPNERGIE, à La Walck, propose aux TPE et PME/PMI, des solutions selon un nouveau modèle, Solution as a Service, permettant aux clients d’utiliser une application via Internet, en ne payant que ce qu’ils consomment, dégagés des soucis de l’exploitation informatique et de l’obligation d’investir régulièrement dans du matériel et des logiciels. Le centre informatique de cette entreprise est mis à disposition et géré par IBM Global Technologies Services, dans le cadre d'un contrat de partenariat entre IPNERGIE et IBM. Ce modèle est un modèle d’avenir, comme cela a été abordé précédemment dans l’étude, et impacte l’ensemble des métiers liés à la conception logicielle et services associés. L’informatique y est vue comme de l’énergie, avec une facturation à la connexion, selon le nombre de clients.

Par ailleurs, une part souvent modeste du chiffre d’affaires est réalisée à l’export, comme le montre le graphique suivant (établi sur la base de 119 données disponibles). Pour les implantations locales de SSII internationales, les implantations étrangères assurent le développement export. Pour les entreprises indépendantes de petite taille, le développement à l’international requiert des qualités supplémentaires et, entre autres atouts, une organisation adaptée ajoutée à de solides connaissances linguistiques : Graphique 29

>Les types de marché investis par les entreprises de “services en ingénierie” et leur répartition (données 2007)

Enfin, ces entreprises entretiennent de bonnes relations avec les écoles ce qui permet de recruter des stagiaires à la suite de leurs stages de fin d’études.

Ces entreprises de grande technicité sont encore peu présentes à l’international

Les SSII sont des entreprises dont le plan de charge est souvent saturé. Elles peuvent donc rencontrer des difficultés de gestion de nouveaux projets. Le volet commercial / marketing est souvent pris en charge par les gérants, car les profils commerciaux compétents en informatique sont difficiles à recruter.

Sources : DIANE et ASTREE

Une clientèle exigeante qui privilégie la proximité

Comme les technologies évoluent rapidement et que les clients souhaitent une meilleure qualité pour un produit moins cher, il est difficile pour les SSII d’établir une stratégie produit. Ces sociétés se positionnent ainsi sur le service de proximité, qui répond à une attente forte de leurs clients. La mise en place de tout ou partie d’un nouveau système d’information nécessite, la plupart du temps, une remise en question de l’organisation et une réflexion sur les conséquences de la mise en place d’un tel dispositif. Par ailleurs, les personnes décisionnaires dans les entreprises prospectées, qui arrêteront, parmi les solutions proposées, celles qui conviennent in fine à leur entreprise, sont généralement peu accessibles ou disponibles. Les sociétés de services doivent donc prendre en considération le temps consacré aux relances diverses et un cycle de décision souvent long. Une partie des démarches qui précède l’avant-vente peut être ainsi à la charge des SSII. Enfin, ces entreprises ont du mal à vendre hors région de par les frais engendrés (notamment de déplacements), mais également à cause de la volonté des clients de trouver un prestataire partenaire de proximité.

Copyright © Photo-libre.fr

Par ailleurs, des partenariats avec des constructeurs de matériel, des éditeurs ou des entreprises du métier “concepteurs de logiciels en série” leur permettent, d’une part, d’accroître la notoriété de leur entreprise et d’élargir, d’autre part, la palette des produits qu’ils seront en mesure de proposer à leurs clients.

© CNRS Photothèque / VRIGNAUD François

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Sociétés de services et réseaux Les prestataires fidélisent une clientèle régionale souvent importante, et peuvent être amenés à participer à des projets de recherche.

57

Gestion Électronique des Données.

55

54 L es logiciels et services associés en Alsace


U

E

N POTENTIEL TERRITORIAL À CONSOLIDER

L’environnement dans lequel les entreprises de conception logicielle et services associés évoluent en Alsace, a été examiné précédemment. Il se dégage, de la présente étude, des forces dont la région peut tirer le meilleur parti, et aussi des faiblesses à identifier et à surmonter. Elles ont été récapitulées dans le tableau ci-dessous :

Prestataires : De

nombreuses entreprises dans le domaine “locomotive”, donc à fort potentiel territorial et de développement. Certaines sociétés leaders dans leur domaine d’activité. ème 3 région française pour les éditeurs de logiciels. Utilisateurs : Entreprises

bien équipées en informatique et peu réfractaires au développement des TIC.

Acteurs / actions : d’acteurs réalisant et finançant des actions dans le domaine des TIC (cf. chapitre 5 p. 36). Présence du programme IDEES de Microsoft. Déploiement régional de l’opération TIC et PME. Présence du pôle de compétitivité Alsace Biovalley. Appui possible sur le cluster “Aménagement de la maison”. Présence du pilote du DMP (Dossier Médical Personnel). Existence de l’Observatoire Internet & e-business Alsace de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin (CCI SBR). Potentiel de formations (dont la licence professionnelle “référencement et rédacteur web”, unique en France) et de recherche en Alsace. Territoire / infrastructures : de sérieux et de qualité de l’Alsace. d’ouvrir des bureaux à la Maison de l’Alsace, à Paris. Proximité de l’Allemagne et de la Suisse, facilité d’approche : langue, culture, etc.

Des pistes d’actions récapitulées ci-après viennent compléter ces trois axes privilégiés.

S’organiser en interne pour positionner sa stratégie

Prestataires :

Un enjeu important pour les entreprises de conception logicielle et services associés, qui se situent dans un environnement de plus en plus concurrentiel, est de s’organiser pour être plus compétitives en termes de rentabilité et de productivité. Pour ce faire, il est indispensable de :

Rencontre

possible de difficultés au niveau commercial et faible présence à l’international.

Peu

d’offres visibles au niveau de la dématérialisation des documents et des échanges.

Réduire ses coûts, en particulier pour les petites structures, en : s’interrogeant

sur sa politique de recrutement ou d’externalisation, notamment dans les domaines suivants : ressources humaines, gestion financière, aspects juridiques ;

Acteurs / actions : Entente

globale et vision stratégique entre acteurs des TIC à consolider.

Peu

étudiant

à des formations mutualisées ou à des ateliers d’échanges (thèmes identifiés auprès des entreprises rencontrées : juridique, intelligence économique / propriété intellectuelle, innovation / technique, management / knowledge management (ou gestion des connaissances), gestion de projet, audit besoins clients, politique de prix / commercial / marketing, entretien / gestion de la relation clients, communication - notamment sur Internet- / relation presse, marchés publics) ;

Pas

de participation aux groupes de réflexion européens ou nationaux.

Risque

de décalage entre les aides publiques et les besoins des entreprises, du fait de l’évolution rapide du secteur.

participant

à des salons mutualisés nationaux / internationaux.

Une clientèle exigeante qui privilégie la proximité réalisant

un diagnostic stratégique de l’entreprise, notamment sur les aspects financement / taille et définition de son marché ;

Formations / recherche : Décalage

possible entre les attentes des entreprises et les formations initiales.

participant

à des ateliers d’échanges sur les thématiques des nouveaux modèles économiques et langages de programmation qui peuvent générer de nouveaux produits ;

Déficit

de formations post BAC+2 et notamment de formations d’ingénieurs en Alsace.

Absence

la possibilité d’acheter collectivement du matériel et des logiciels ;

participant

de salons spécialisés et de dimension nationale.

répondant

aux attentes de la clientèle visée : les PME recherchent de plus en plus une relation de proximité et des outils simples à mettre en œuvre, tandis que les grands comptes souhaitent une optimisation et une baisse des coûts ;

de formation sur le logiciel libre.

réalisant

Offre

de formation avec la double compétence technique et commerciale quasi-inexistante.

une veille, notamment technique, juridique ou normative, concurrentielle, au niveau national et international.

S’ouvrir sur son environnement

Transferts

de technologie avec les laboratoires quasi-inexistants, alors qu’une meilleure connaissance réciproque entre le monde de la recherche et les entreprises, favoriserait l’émergence des solutions nouvelles.

Dans le contexte économique actuel, les entreprises doivent trouver des nouveaux clients et bâtir des collaborations pour pouvoir se développer. Les principaux enjeux identifiés sont les suivants :

Exploiter les marchés porteurs en :

Réputation

se tenant au courant des conclusions du groupe de réflexion national Green IT;

Possibilité

participant au déploiement régional de l’opération TIC et PME 2010 ;

positionnant son offre pour tenir compte du mouvement continu de la dématérialisation des documents et des échanges, qui inclut l’e-administration ;

étudiant les collaborations possibles avec les entreprises participant à la dynamique du pôle de compétitivité Alsace Biovalley et pour le déploiement du projet du Dossier Médical Personnel (DMP) ;

se rapprochant de la mission “Aménagement de la maison” pour développer le marché de la régulation de l’habitat (gestion énergétique et flux), pour aller vers le concept de bâtiment intelligent ;

s’interrogeant sur sa politique de développement à l’international, notamment là où la demande est significative par rapport à l’offre (par exemple : Allemagne, Inde, Etats-Unis).

Position

centrale de Strasbourg sur l’axe ParisFrancfort au niveau du déploiement des réseaux de télécommunications internationaux. Très haut débit.

© CNRS Photothèque / LEBEDINSKY Christophe

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Présence

Compte tenu des éléments d’appréciation qui ont été mis en évidence précédemment, les enjeux auxquels sont confrontées les entreprises de conception logicielle et services associés en Alsace, peuvent être classés en trois catégories : l’amélioration de l’organisation interne, une meilleure maîtrise de l’environnement et un bon positionnement stratégique par la valorisation des spécificités propres aux différents métiers.

FAIBLESSES

FORCES

NTREPRISES : S ’ ORGANISER POUR CONQUÉRIR DE NOUVEAUX MARCHÉS

57

56 L es logiciels et services associés en Alsace


Les services d’ingénierie informatique : développer les partenariats long terme

Travailler avec d’autres structures pour bénéficier de l’efficacité exponentielle du résultat induit par l’effet réseau en :

Au vu de leur positionnement stratégique et de leurs marchés, les sociétés proposant à leur clientèle des “services d’ingénierie informatique” ont comme impératifs simultanés de : définir une stratégie de développement, qui passe par une politique de fixation des prix, en tenant compte de l’investissement lié à des prestations “haut de gamme” récurrentes et donc coûteuses ;

participant

à des actions collectives de communication, notamment sur la dématérialisation des documents et des échanges et l’offre à valeur ajoutée, auprès des clients (privés et publics dont les pôles de compétitivité et de compétences), distributeurs et cabinets conseils ; pour : > adapter davantage le contenu des formations à l’évolution du secteur ; > mieux faire valoir les besoins des entreprises ; > initier des transferts de technologie, notamment avec le Master professionnel en archivistique pour les aspects de dématérialisation des échanges.

rechercher

par priorité des clients prêts à laisser le temps à la SSII de développer le discours amont, permettant de démontrer qu’un investissement ponctuel plus lourd peut apporter des gains à moyen terme (économie d’exploitation, par exemple), voire d’optimiser leur productivité, avec éventuellement la mesure du retour sur investissement ;

participer

activement à des réseaux professionnels et développer des stratégies d’influence (lobbying) pour se faire connaître, remporter des affaires et identifier, le cas échéant, des investisseurs potentiels ;

conduire

méthodiquement les recherches nécessaires pour appréhender d’autres zones géographiques qui ont les mêmes valeurs que l’Alsace.

Enjeux spécifiques par métier

C

Selon les métiers couverts par les entreprises de conception logicielle et services associés en Alsace, les enjeux diffèrent.

Les concepteurs sur-mesure : augmenter les collaborations de proximité

Le présent document contribuera à alimenter la réflexion en vue d’un plan d’actions destinées au secteur “conception logicielle et services associés en Alsace”. Ce plan d’actions, réalisé en partenariat avec les institutionnels et les entreprises, pourrait servir de prélude à un contrat d’objectifs pour le secteur.

Au vu de leur positionnement stratégique et de leurs marchés, les “concepteurs sur-mesure” ont à relever les défis suivants : positionner leur offre à un juste prix par rapport au marché ; être

force de proposition de services / options en plus de la conception logicielle, pour développer leur chiffre d’affaires ;

Par ailleurs, le travail réalisé par l’observatoire Internet & E-Business-Alsace-2008 de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin sur les usages des TIC en région, est très intéressant et pourrait contribuer à la mise en place d’un baromètre TIC régional actualisé périodiquement. Ce baromètre pourrait effectivement aider les prestataires à proposer une offre adaptée aux besoins du marché.

cibler

les clients, structurer la relation avec ceux-ci de manière privilégiée, pour bien connaître leurs besoins et construire un partenariat long terme ; ceci appelle dans certains cas une stratégie de développement à l’international (notamment en Suisse et en Allemagne), impliquant une approche multiculturelle et éventuellement la mise en place d’agences à l’étranger ;

travailler

ONCLUSION

Enfin, cette étude fournit des pistes en matière de “dématérialisation des échanges”, une thématique soulevée par PETRA (cf. Introduction). Elle pourrait être notamment complétée sur les aspects relatifs aux prestations intellectuelles (pour que soit approfondie notamment la dimension conseil) et à la logistique. Néanmoins, une étude réalisée sur les potentiels d’une démarche cluster en Alsace sur cet enjeu permettrait également d’affiner le plan d’actions.

davantage avec les “concepteurs en série” et les “services d’ingénierie informatique”.

Les concepteurs en série : renforcer le développement à l’international Leurs principaux enjeux identifiés sont les suivants, notamment à l’international : une clarification et une bonne maîtrise du droit de la propriété intellectuelle (dépôt de brevets et de marques, droit d'auteur, etc.) ; une

consolidation des dimensions marketing ou commerciale de l’activité, à la faveur de la participation à un réseau d’affaires, en veillant à ne pas diffuser d’informations stratégiques pour l’entreprise (notamment sur Internet ou lors des déplacements professionnels : forums, salons, réunions de travail formelles et informelles, etc.) ;

la

mise en place d’implantations territoriales (demandées notamment aux Etats-Unis) ou d’un travail suivi avec des sociétés partenaires. © CNRS Photothèque \ PIERRE Xavier

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

faire connaître et valoriser leur image en étant, en particulier, visible sur la toile, grâce à un bon référencement ;

Copyright © Photo-libre.fr

techniques de veille (clients, fournisseurs, concurrents, réglementation, etc.) ; se

© CNRS Photothèque \ LAMOUREUX Richard

nouant des contacts réguliers avec des écoles et laboratoires

comprendre les enjeux de la propriété intellectuelle pour les entreprises qui ne le sont pas encore, et professionnaliser leurs

58

Voir site : http://www.alsaeco.com/observatoires/cci/observatoire-internet-e-business

59

58 L es logiciels et services associés en Alsace


A

NNEXES Annexe 1 : Liste des entreprises et organisations rencontrées

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Noms des entreprises

Dates des visites

Effectifs en 2007

ACANTHE

13/03/2008

Développement, édition, distribution de logiciels, services informatiques, services accès au réseau.

ACE-SI

21/01/2009

Conseil en systèmes informatiques.

9

ACTIVIS

28/05/2008

Création et référencement de sites Internet.

22

AIRSOFT CONSULTING

26/02/2008

Autres activités de réalisation de logiciels Edition de logiciels applicatifs.

6

ALSACE AUDIO VISUEL

01/04/2005

Commerce de gros de composants et d’autres équipements électroniques.

7

ANKEO

09/04/2008

0 à 559

AWOMA

21/01/2005

Prestations et produits en relation avec la sécurité informatique et les logiciels libres ; conseil et services de toute nature. Conseil en systèmes informatiques59.

BLUEBOAT

24/04/2008

Autres activités de soutien aux entreprises59.

CALDERA GRAPHICS

26/11/2007

Editeur de logiciels informatiques dans le domaine de l'imagerie numérique.

CEFA AVIATION

28/03/2008

CODRIS

30/08/2004

CSI

21/09/2005

Développement, conception, réalisation et commercialisation de logiciels pour les besoins de l'aviation (pour les boites noires). Conception de logiciels, tous services informatiques, vente de matériel (spécialiste des logiciels pour le transport). Commerce de gros d'ordinateurs59.

DECIBEL INFORMATIQUE

22/10/2002

DIVALTO MERCURE INFORMATIQUE DYNASYS

14/12/2005

EURO INFORMATION SERVICES (EIS) EUROPE INTERNET

08/06/2006

EVALUANT

11/03/2008

EXCEPT SA

10/11/2006

FUSIO SYSTEMS

06/06/2006

GESTLOG CONSEIL DE GESTION

21/09/2005

GRI

17/11/2008

Audit et gestion de projets de réseaux informatiques.

HELPEXPERT

23/03/2005

NC*

HEYD CONSULTING

17/03/2005

Autres activités de réalisation de logiciels59.

NC*

IMVENTIS SOLUTIONS

21/09/2005

Autres activités de réalisation de logiciels59.

Radiée le 20/10/200859

IGES

23/11/2006

Conseil en systèmes informatiques et réalisation de logiciels (gestion, comptable, gestion commerciale et les achats....).

59 60

60

Activités réelles

09/01/2009

14/01/2009

Données obtenues sur http://www.societe.com. Mise à jour des données transmises par l’entreprise. *NC : Non Communiqué.

Informatique : éditeurs de logiciels de gestion d'entreprises, tous services annexes. Edition d’ERP à destination des PME-PMI60. Editeur de logiciels (logiciel de chaînes logistiques : SKEP). Maintenance, entretien, mise en service informatique. Autres activités rattachées à l'informatique. Conception et réalisation de logiciels, conseil en organisation informatique, vente de matériel et maintenance informatique. Conception de logiciels informatiques de toute nature. Télécommunications (hors transmission audiovisuelle). Vente et paramétrage de logiciels, gestion, formation et conseil en gestion.

Noms des entreprises

0 à 559

17/11/2008

Editeurs de logiciels, tous services annexes.

INTRAPRA

03/02/2009

Conseil stratégique et solutions informatiques .

261

IPNERGIE

06/01/2009

3

KARA

03/10/2006

Prestations de services, multimédia, services techniques liés. Conception architecturale assistée par ordinateurs.

KIMOCE

12/06/2006

Edition de logiciels.

36

KIWI

11/03/2008

Services de sauvegarde de données informatiques.

1

2LE

11/03/2008

4

MSMARTCOM

21/02/2006

Développement de logiciels et de sites Web, conseil en informatique, vente de logiciels et de matériel informatique. NC*

NEWEL INFORMATIQUE

24/04/2008

Conseil, formation en informatique et accès internet création hébergement de sites Internet, audit et conseil.

10

OCI

26/10/2006

Cabinet d'études informatiques, conseil, formation, vente de matériel.

23

PNEUMOPARTNERS

16/06/2006

Gestion et exploitation de sites Internet en rapport avec un dispositif de bruits auscultatoires. Conseil pour les affaires et la gestion62.

17 4

5

Liquidée le 11/12/200659

6 75

60

PROFICOM

30/03/2005

RBS

23/05/2006

SCHAEFFER PRODUCTIQUE

25/04/2006

SOCIETE DE DIFFUSION VIDEOTEX PLURIMEDIA (SDV PLURIMEDIA)

NC* 1

1

4

NC*

Liquidée le 14/04/200862 NC* 190

21/03/2006

Hébergement professionnel de services web, extranet, intranet, sur plates-formes haute disponibilité - Conception, développement graphique et applicatif, intégration de services web, extranet, intranet61.

62

SYSTANCIA

16/11/2006

NC*

SWI

24/04/2006

TELECOM OBJECT

01/06/2007

Conception, réalisation, commercialisation de logiciels informatiques - Editeurs de logiciels. Edition de logiciels (non personnalisés) Exploitation d'un brevet SWAPTEC. Télécommunications filaires.

TEMPO CONSULTING

28/02/2008

THE MIGHTY TROGLODYTES

27/03/2008

Conseil en informatique et services liés tels que la formation. Autres activités de réalisation de logiciels.

TSI CONSEIL

14/12/2004

NC*

UHL BONAVENTURE INFORMATIQUE

09/03/2006

YVES TEVONIAN CONSEIL

26/01/2005

Négoce d'ordinateurs de gestion, logiciels et tous services, formation Marques principales : SIEMENS, FUJITSU... NC*

22 Liquidée le 03/11/200859 Clôturée pour insuffisance d’actif le 12/09/200659

32 61

Vente de matériel informatique, toutes prestations, logiciels, formation distributeur NAVISION, opérateur téléphone depuis peu. Conseil, formation, assistance informatique, éditeur de logiciels61.

47 NC*

Effectifs en 2007

INCOTEC

1 ou 2

Radiée le 19/11/200759

Activités réelles

Dates des visites

21

6 NC* 1 Liquidée le 10/11/200862 NC* 70 à 7562

NC*

NC*

Noms des organisations

Dates des visites

ALSACE LIBRE SOFTWARE ALLIANCE (ALSA) Rhénatic Syntec informatique

14

28/02/2008 15/05/2008 27/06/2008

61

Mise à jour des données transmises par l’entreprise.

62

Données obtenues sur http://www.societe.com

61

*NC : Non Communiqué.

L es logiciels et services associés en Alsace


L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Annexe 2 : Liste des relecteurs

Annexe 3 : Organisation du secteur TIC, selon l’OCDE classifications NES (Nomenclature Economique de Synthèse) et NAF révision 1

Noms des entreprises structures

Civilités

ACANTHE

Madame

Vincente

SCHNEIBELEN

Gérante

Industrie

ACE-SI

Monsieur

Jean-Marc

PATOURET

Co-Gérant

ALSACE INTERNATIONAL

Madame

Patricia

HATESUER

Chargée de mission

ALSACE TECH

Madame

Marie

VOLKERS

Chargée de mission

C45 - Fabrication d’appareils de réception, enregistrement ou reproduction du son et de l’image (électronique grand public)

BANQUE de France

Monsieur

Henri

JULLIEN

Directeur Régional

BLUEBOAT

Monsieur

Christophe

THIL

Gérant

CAHR

Monsieur

Alexandre

RIGAUT

Chargé de Projet

CALDERA GRAPHICS

Monsieur

Joseph

MERGUI

Gérant

CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

Monsieur

André

HIRTZ

Directeur adjoint à l’industrie

CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

Monsieur

Jean-Marc

KOLB

Responsable du secteur des TIC

CEEI

Monsieur

Jean-Bruno

GUERRA

Chargé de mission

DECO

Madame

Claudine

JOST

Chargée de mission

32.2 A Fabrication d’équipements d’émission et de transmission hertzienne

CONSEIL REGIONAL

Monsieur

Alain

COTE

Conseiller pour l'Innovation numérique

32.2 B Fabrication d’appareils de téléphonie

CUS

Monsieur

Pierre

BERGMILLER

Responsable du Pôle Multimédia

Prénoms

Noms

Fonctions

32.3 Z Fabrication d’appareils de réception, enregistrement ou reproduction du son et de l’image E31 - Fabrication de machines de bureau et de matériel informatique 30.0 A Fabrication de machines de bureau 30.0 C Fabrication d’ordinateurs et d’autres équipements informatiques E33 - Fabrication d’appareils d’émission et de transmission (télécommunications)

E35 - Fabrication de matériel de mesure et de contrôle

CUS

Monsieur

Gérard

SARACCO

Chef du Service Informatique

DGCIS

Monsieur

Bruno

GOUBET

Chef de la Mission de l’Action Régionale

33.2 A Fabrication d’équipements d’aides à la navigation

DGCIS

Mademoiselle

Anne

LAURENT

Chef du bureau Sécurité

DGCIS

Madame

Stéphanie

SCHAER

Chef du bureau Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication

33.2 B Fabrication d’instrumentation technique et scientifique 33.3 Z Fabrication d’équipements de contrôle des processus industriels

DIVALTO MERCURE INFORMATIQUE

Monsieur

Thierry

MEYNLE

Directeur Général

DRCE

Madame

Catherine

BOURGEY

Attachée régionale

DRIRE Alsace

Madame

Valérie

BLANCHARD

Chargée de mission à la Division Développement Industriel

DRIRE Alsace

Monsieur

Pierre

BOIS

DRIRE par intérim

DRIRE Alsace

Monsieur

Sébastien

CODINA

Chargé de mission à la Division Développement Industriel

DRIRE Alsace

Monsieur

Jérôme

CREUTZ

Chargé de communication, adjoint au Secrétaire Général

DRIRE Alsace

Madame

Claire

DEBAYLE

Chargée de mission à la Division Développement Industriel

DRIRE Alsace

Monsieur

Antoine

DEBIDOUR

Chargé de mission à la Division Développement Industriel

32.1 C Fabrication de composants électroniques actifs

DRIRE Alsace

Monsieur

Philippe

LAMBALIEU

Adjoint au Chef de la Division Développement Industriel

32.1 D Assemblage de cartes électroniques pour compte de tiers

DRIRE Alsace

Monsieur

Gilles

LELONG

Chargé de mission à la Division Développement Industriel

F61 - Fabrication de matériel électrique 31.3 Z Fabrication de fils et câbles isolés F62 - Fabrication de composants électroniques 32.1 A Fabrication de composants passifs et de condensateurs

Commerce de gros

DRIRE Alsace

Monsieur

Ferdinand

TOMARCHIO

Chef de la Division Développement Industriel

EUROPE INTERNET

Monsieur

Bernard

CLAUDE

Président

EVALUANT

Monsieur

Nicolas

CHABRIER

Gérant

GREEN IVORY / COGIFACTORY

Monsieur

Jean-Georges

PERRIN

Directeur général /Trésorier

51.8 G Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques et de progiciels

ICONOVAL

Monsieur

Piotr

SZYCHOWIAK

Responsable Appui aux Entreprises

ICONOVAL

Monsieur

Patrick

HENRY

Responsable Intelligence Economique

51.8 H Commerce de gros d’autres machines et équipements de bureau

INCOTEC

Monsieur

André

HENTZLER

Directeur

INCOTEC

Madame

Julie

BAUMERT

Responsable Marketing

INPI

Monsieur

François

MULLER

Délégué Régional

NTRAPRA / MEDEF

Monsieur

Augustin

HOLVECK

Président

IPNERGIE

Monsieur

Thierry

VONFELT

Directeur des opérations

KA-RA

Monsieur

Raphaël

PIERRAT

Co-gérant

KA-RA

Monsieur

Laurent

VIDAL

Co-gérant

KIMOCE

Monsieur

Patrick

HETT

Président Directeur Général

LOGICA / Syntec informatique

Monsieur

Laurent

FEVRE

Directeur régional Est / Délégué régional

J20 - Commerce de gros, intermédiaires

Services N12 - Télécommunications 64.2 C Télécommunications (hors transmissions audiovisuelles) 64.2 D Transmission d’émission de radio et de télévision N21 - Activités informatiques 72.1 Z Conseil en systèmes informatiques

2LE

Monsieur

Sébastien

HEITZMANN

Gérant

72.2 A Édition de logiciels (non personnalisés)

NEWEL INFORMATIQUE

Monsieur

Amir

HAJJAM

Directeur Général

72.2 C Autres activités de réalisation de logiciels

OSEO

Monsieur

Alban

STAMM

Chargé d’Affaires

72.3 Z Traitement de données

OSEO

Monsieur

Emmanuel

BRUNACCI

Chargé d’Affaires

Rectorat

Madame

Elisabeth

ESCHENLOHR

Déléguée Académique à la Formation Continue / Directrice du GIP FCIP Alsace

72.4 Z Activités de banques de données

Rhénatic

Madame

Raphaëlle

BAUT

Animatrice

SCC

Madame

Catherine

HERZOG

Responsable d’agence et de région

72.5 Z Entretien et réparation de machines de bureau et de matériel informatique

SCHAEFFER PRODUCTIQUE

Monsieur

Christian

LECLERC

Président

SDV PLURIMEDIA

Monsieur

Michel

LANDARET

Président du Conseil d’Administration

Service de coordination à l’intelligence Monsieur économique (ministères Economie / Budget) Trésorerie Générale Alsace et Bas-Rhin

Laurent

MACE

Chargé de mission Régional à l’Intelligence Economique

SGARE

Monsieur

Guillaume

EBELMANN

Chargé de mission TIC

SWI

Monsieur

Henri

TOBIET

Président Directeur Général

SYSTANCIA

Monsieur

Christophe

MARANZANA

Directeur Général

TECHNOPOLE MULHOUSE

Madame

Corinne

PATUEL

Directrice

TEMPO CONSULTING /

Monsieur

Maurice

MORETTI

Gérant / Président

72.6 Z Autres activités rattachées à l’informatique N31 - Location sans opérateur 71.3 E Location de machines de bureau et de matériel informatique

ALSACE LIBRE SOFTWARE ALLIANCE (ALSA)

63

62 L es logiciels et services associés en Alsace


Annexe 4 : Tableau des outils TIC utiles à l’entreprise au regard de son organisation interne Fonctions Stratégie

Recherche et développement

Graphique 1 : Représentation des TIC.

p5

Graphique 2 : Représentation des métiers en lien avec les TIC.

p6

Outils de la gestion des connaissances Outils de simulation et de représentation d’aide à la décision Logiciels de veille concurrentielle et sur les marchés Protection des systèmes informatiques et sécurisation des échanges informatiques

Graphique 3 : Logigramme des acteurs et étapes situant la prestation de conception de logiciels et services associés.

p7

Graphique 4 : Les 10 priorités de la politique TIC dans les pays de l’OCDE en 2008.

p9

Echanges de Données Informatisées (EDI) Outils de travail collaboratif Conception Assistée par Ordinateur (CAO) Logiciels de veille technologique

Graphique 5 : p9 Répartition des investissements en R&D dans les différentes branches du secteur des TIC, en 2000 et 2005.

Outils TIC utiles

Production

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

Commercial / Marketing

Ressources humaines

Comptabilité / Achats

En transversal aux fonctions précédentes

Graphiques

Progiciels de gestion intégrée (PGI) Gestion de la Production Assistée par Ordinateur (GPAO) Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO) Planification, ordonnancement, optimisation du process industriel

Progiciels de gestion intégrée (PGI) Echange de données informatisées (EDI) Ventes en ligne (e-commerce) Mailings clients Site web Logiciel de gestion de la relation clients (CRM : Costumer Relationship Management) Gestion du service après-vente Logiciel de veille commerciale

Outils d’e-recrutement Outils d’e-learning Logiciel de gestion de la paye Logiciel de gestion des temps de travail et de l’activité

Progiciels de gestion intégrée (PGI) Achats en ligne Logiciels de facturation

Visioconférence / Télétravail Courrier électronique Intranet / Extranet / Internet Outils de mobilité (PDA, téléphone et ordinateurs portables) Stockage / archivage d’informations (gestion électronique des données) / sécurité

Graphique 6 : p 13 Chiffre d’affaires et valeur ajoutée dans les différentes branches du secteur des TIC, en 2005. Graphique 7 : Evolution du nombre net de création d’entreprises de services informatiques, depuis 1993.

p 14

Graphique 8 : Cartographie des activités informatiques en Alsace (2005-2007).

p 21

Graphique 10 : p 24 Dépenses consacrées dans les pays de l’OCDE aux TIC en 2007 par segments de marché (en millions de dollars). p 25

Graphique 12 : p 26 Entreprises disposant d’un site Internet, selon leur secteur d’activité. Graphique 13 : p 26 Typologie des logiciels équipant les entreprises françaises, en 2006 et 2007. Graphique 14 : p 28 Equipement des entreprises en réseaux informatiques. Comparaison France/Alsace. Graphique 15 : Entreprises disposant d’un site Internet et classées selon leur taille ou leur secteur d’activité.

p 29

Graphique 18 : p 30 Avantages attachés à l’usage des TIC selon les entreprises alsaciennes. Graphique 19 : Cycle de vie d’une information numérique.

p 30

Graphique 20 : p 32 Catégories des prestataires intervenant dans les solutions d’archivage et de conservation de contenus électroniques. Graphique 21 : Principaux points de blocage à la dématérialisation des documents et courriers entrants.

p 32

Graphique 22 : Répartition des pratiques de dématérialisation selon les organisations.

p 34

Graphique 23 : p 35 Utilisation de l’e-administration par les entreprises françaises.

Graphique 9 : p 23 Répartition des dépenses mondiales consacrées aux TIC par branche d’activité, en 2005.

Graphique 11 : Equipement des entreprises en EDI.

Graphique 17 : Typologie et pourcentage des utilisations des logiciels par les entreprises alsaciennes.

p 28

Graphique 24 : Représentation du nombre d’entreprises du secteur “conception logicielle et services associés” par tranches d’effectifs (données 2007).

p 42

Graphique 25 : p 43 Évolution du nombre d’entreprises du secteur “conception logicielle et services associés” créées, année après année, entre 1969 et 2007. Graphique 26 : p 44 Représentation du nombre d’entreprises du secteur “conception logicielle et services associés” par tranche de nombre d’établissements secondaires (données 2007). Graphique 27 : p 47 Les types de marchés investis par les “concepteurs sur-mesure” et leur répartition (données 2007). Graphique 28 : p 50 Les types de marchés investis par les “concepteurs en série” et leur répartition (données 2007). Graphique 29 : p 55 Les types de marchés investis par les entreprises de “services en ingénierie” et leur répartition (données 2007).

Graphique 16 : p 29 Typologie des progiciels équipant les entreprises alsaciennes et, en pourcentage, leur usage respectif.

Tableaux Tableau 1 : Codes NAF version 1 des activités informatiques.

p6

Tableau 2 : Codes NAF version 2 des activités informatiques.

p6

Tableau 3 : Liste des 9 premiers “concepteurs sur-mesure” en effectifs, avec leur chiffre d’affaires en 2007.

p 46

Tableau 4 : Liste des 13 premiers “concepteurs en série” en effectifs, avec leur chiffre d’affaires en 2007.

p 48

Tableau 5 : Liste des 9 premières entreprises de “services en ingénierie” en effectifs, avec leur chiffre d’affaires en 2007.p 52

65

64 L es logiciels et services associés en Alsace


Bibliographie Rapports,

études, articles, bases de données

L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE

AFDEL

- Propositions en faveur du développement de l’industrie du logiciel en France - 2008 Agence Wallonne des Télécommunications Mise en perspective internationale du secteur TIC 2009 - http://www.awt.be Archimag - Acteurs de la gestion de contenu, on redistribue les cartes ! - 04/2008 CGTI - Quelles politiques publiques pour favoriser l’usage des TIC dans les entreprises ? - 2007 Commission sur l’économie de l’immatériel L’économie de l’immatériel, la croissance de demain - 2006 Deloitte et CFO - The next wave of Green IT - 2009 DGE - Technologies clés 2010 – 2006 Doc@post - Livre blanc : vers l’agilité documentaire! - 2008 Eric Besson, Secrétariat d’Etat chargé de la prospective et du développement de l’économie numérique France numérique 2012 – 2008 Eurostat - Communiqué de presse. Utilisation des technologies de l’information et de la communication en 2007 - 2007 Gilles de Chezelles - La dématérialisation des échanges éditions Lavoisier - 2006 IDC - le marché des services informatiques et des logiciels en région. Bilan 2005. Perspectives 2006-2010 - 2006 Infogreffe - Guide de la dématérialisation - 2008 INSEE - http://www.insee.fr INSEE Les technologies de l’information et de la communication - Industries, services et commerce de gros - 2005 INSEE Alsace – l’informatique, filière motrice - 2003 Journal du Net – Le cloud computing, l’informatique de demain? - 26/03/2008 L’Usine Nouvelle - Plan de relance : l’informatique oubliée ? - 03/02/2009 L’Usine Nouvelle - Le gouvernement lance un groupe de réflexion sur le Green IT - 05/01/2009

Sites EITO

L’Usine

Nouvelle - Logiciels : le “made in America” domine toujours - 04/12/2008 L’Usine Nouvelle - L’initiative TIC & PME 2010 en quête de standards - 30/10/2008 Le journal des entreprises - Les NTIC au service du développement durable 06/07/2007 MARKESS International - Dématérialisation de documents et courriers entrants - 2008 MARKESS International - Archivage et conservation de contenus électroniques - 2007 MARKESS International - Dématérialisation de factures France, 2007-2009 -2007 MEDEF - Favoriser l’usage des TIC dans les PME, pour leur compétitivité - 2005 Michael Porter - Competitive Advantage - 1985 Observatoire économique des CCI d’Alsace Observatoire Internet & E-business - 2008 Observatoire des TIC - Marchés des Technologies de l'Information et des Communications en France et en Europe en 2008 - 2008 OCDE - Perspectives des technologies de l’information de l’OCDE 2008. Principales conclusions - 2008 Price Waterhouse Cooper Eurosoftware 100 - 2008 Sessi - Les technologies de l’information et de la communication. Industries, services et commerce de gros en chiffres - édition 2007-2008 Sessi - Tableau de bord des TIC et du commerce électronique. Entreprises-Ménages - 2008 Sessi - TIC et productivité des entreprises. Des liens forts - 2006 Syntec informatique - Pour une stratégie européenne du logiciel - 2008 Unistatis - Statistique annuelle de l'emploi salarié http://info.assedic.fr XERFI - Les services informatiques en France. Analyse du paysage concurrentiel - 2007

Internet - European Information Technology Observatory – http://www.eito.com

Green

IT – http ://www.greenit.fr

Green

IT – le Monde Informatique - http://greenit.lemondeinformatique.fr

IDATE

– Institut de l’Audiovisuel et des Télécommunications en Europe – http://www.idate.fr

INSEE

– http://www.insee.fr

OCDE OREF

notes

– http://www.ocde.org ALSACE – Observatoire Régional Emploi Formation - http://portailweb.region-alsace.eu

Plate-forme Région Truffle

d’information e-Alsace – http://www.e-alsace.net

Alsace – htpp://www.region-alsace.eu 100 – http://www.truffle100.com

67

66 L es logiciels et services associés en Alsace


La DRIRE remercie l'ensemble des partenaires de cette étude.

Conception : N. Chauvière 03 88 58 17 54

Document téléchargeable sur le site Internet de la DRIRE Alsace : espace “ Accompagnement des entreprises ”, rubrique “ Les enjeux pour l’industrie ” : www.alsace.drire.gouv.fr

Juin 09

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