Note cadrage atelier 2 26 08 2016

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©Marie-Claire et & Régis Buffière

Projet Flores Valoriser durablement la Flore Sauvage en France métropolitaine : Une recherche-action qui accompagne les professionnels de la cueillette de plantes sauvages dans la reconnaissance de leurs savoirs et savoir-faire et la définition de bonnes pratiques

Atelier 2 - Autour de la certification 26,27,28 octobre 2016 Coordination : Florence Pinton et Valérie Boisvert INSTITUT DE GEOGRAPHIE ET DURABILITE

Université de Lausanne ı Bâtiment Géopolis ı CH-1015 Dorigny Projet-Flores@unil.ch ı wp.unil.ch/flores

Institut de géographie et durabilité


Projet FloreS – Atelier 2

Août 2016

L’atelier 2 consacré à la certification est le deuxième atelier participatif réunissant des acteurs et structures concernés par les enjeux socio-économiques et environnementaux des cueillettes commerciales de plantes sauvages en France, organisé dans le cadre du du projet FloreS. L’objectif de ce dernier est de contribuer à la réflexion sur les modalités d’une valorisation durable de la biodiversité végétale sauvage et d’accompagner l’Association Française des professionnels de la Cueillette de plantes sauvages (AFC) dans sa démarche de production d'une charte et d'un guide de bonnes pratiques. La préparation des ateliers est conduite en concertation étroite entre les partenaires scientifiques du projet et le Groupe de Cueilleurs Référents (GCR), constitué de 6 personnes membres de l’AFC, choisies pour représenter la diversité des pratiques et des intérêts des professionnels de l’association. La conception et préparation de l'atelier 2 sont assurées par Florence Pinton (AgroParisTech) et Valérie Boisvert (Unil), en interaction avec le GCR pour l’identification des thèmes à aborder et des personnes à inviter. Après avoir rappelé quelques éléments de cadrage relatifs à la certification des plantes à parfum, aromatiques et médicinales, les objectifs et l’organisation de l’atelier proprement dit seront présentés.

1 LA CERTIFICATION DES PLANTES À PARFUM, AROMATIQUES ET MÉDICINALES : QUELQUES ÉLÉMENTS DE CONTEXTE Face à l'intensification récente des activités de cueillette commerciale sur le territoire français, la pression se fait de plus en plus forte sur les professionnels de la cueillette pour qu'ils apportent des garanties sur la qualité de leurs produits et sur des pratiques respectueuses de l’environnement. Cette demande de transparence accrue dans les filières d'approvisionnement émane aussi bien d'autorités publiques, en charge de la protection de l'environnement ou du développement économique, que des utilisateurs des ingrédients et produits issus du sauvage (consommateurs, industries cosmétique, pharmaceutique, alimentaire, etc.). L’adoption de certifications au sein des filières « plantes à parfum, aromatiques et médicinales » (ppam) est présentée comme une solution possible pour encadrer la cueillette et prévenir les dommages que son intensification pourrait provoquer. De leur côté, les professionnels de la cueillette sont également soucieux de préserver la biodiversité à la base de leur activité et conscients des dérives que pourrait engendrer une exploitation irraisonnée de la flore sauvage. Ils s'interrogent toutefois sur les impacts que pourraient avoir sur leurs activités artisanales, une standardisation accrue des pratiques et une augmentation des coûts de production liée aux garanties à apporter en matière de sécurité sanitaire de leurs produits et aux contrôles associés. Le recours à des normes de certification1, généralement élaborées pour d’autres filières, pose un certain nombre de problèmes car celles-ci ne sont pas toujours adaptées à leur domaine d’activités. C'est en partie ce constat qui a amené à la constitution en 2011 de l’Association Française des professionnels de la Cueillette de plantes sauvages, pour identifier et promouvoir les bonnes pratiques de cueillette au sein de la profession, mettre en valeur les savoirs et savoir-faire et faire

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La norme ou référentiel renvoie à un « document technique définissant les caractéristiques que doit présenter un produit ou un service et les modalités du contrôle de la conformité du produit ou du service à ces caractéristiques. » (AFNOR) 1


Projet FloreS – Atelier 2

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reconnaître les spécificités du métier de cueilleurs. L'AFC avec l’appui de FloreS a initié une démarche volontaire dans ce sens. Depuis 2014, une réflexion est en cours sur les stratégies à adopter en matière de certification pour répondre aux aspirations de l'ensemble de ses membres par-delà leur diversité, tout en étant compatibles avec les attentes des acteurs de l'aval des filières « ppam », des autorités en charge de la gestion de la flore ou des territoires et des consommateurs. L’organisation de cet atelier doit permettre de débattre, de la pertinence des différents labels et certifications 2 existants pour garantir une cueillette durable en sollicitant expertises et expériences susceptibles d'enrichir la réflexion.

LES ENJEUX DE LA CERTIFICATION Le développement de la certification est en partie lié à la libéralisation des marchés au cours des trois dernières décennies. Pour compenser l'affaiblissement des réglementations publiques, des formes de régulation privée, émanant d'entreprises comme de la société civile, ont vu le jour afin de différencier des produits en garantissant leurs spécificités, notamment sociales ou environnementales, mais aussi pour responsabiliser les acteurs économiques vis-à-vis des conséquences de leurs activités. La régulation est de fait en partie déléguée à des acteurs privés, qui en supportent les coûts de mise en œuvre et de contrôle, dans un contexte de réduction des budgets publics. Les référentiels de certification sont en général établis par une pluralité d’acteurs3: des représentants des producteurs auxquels ils s’appliquent, des industries et secteurs utilisateurs, et de la société civile notamment. De ce fait, les certifications sont généralement perçues comme des formes d’expression démocratique légitimes, garantes de la diversité des modes de production. Dans la plupart des mécanismes de certification, trois sortes d’acteurs sont impliqués : les organismes de standardisation, qui définissent les normes ou les référentiels ; les organismes d’accréditation, qui vérifient et valident les compétences des organismes de certification, lesquels s'assurent du respect des normes par les opérateurs certifiés.

AVANTAGES ET LIMITES DE LA CERTIFICATION PAR TIERCE PARTIE La certification par une tierce partie indépendante, dotée de l’expertise requise pour vérifier le respect des normes établies, permet de rétablir la confiance dans les échanges entre producteurs et consommateurs. Toutefois, pour des petites entreprises de cueillette de plantes sauvages ou militant pour le respect de pratiques agro-écologiques, la certification constitue une charge financière et de travail non négligeable. Ses coûts directs (coût du certificat, coût de l’audit annuel, etc.) et indirects, liés au travail administratif associé (registres de traçabilité, formulaires de conformité, etc.), peuvent être dissuasifs. Par ailleurs, l’obtention d’une certification reconnue à l’échelle nationale ou internationale n’est pas forcément une priorité pour des producteurs qui vendent à l’échelle locale, pratiquent les circuits courts, et basent leur relation commerciale sur des critères de proximité et d’interconnaissance. 2

Le label est une « marque spéciale créée par un syndicat professionnel ou un organisme parapublic et apposée sur un produit destiné à la vente, pour en certifier l’origine, la qualité et les conditions de fabrication en conformité avec des normes préétablies dans un cahier des charges ». (AFNOR) 3

Il s’agit d’un des principes du Standard Setting Code de l’alliance ISEAL (The International Social and Environmental Accreditation and Labelling).

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Il est parfois reproché à la certification par tierce partie d’être le résultat d’un compromis déséquilibré entre les intérêts divergents des parties prenantes, au profit des acteurs les plus puissants de la filière qui poussent généralement vers une homogénéisation des pratiques. Les acteurs directement affectés par l’application des standards devraient en principe participer à la définition d’un consensus4 mais cela n’est pas toujours possible, notamment pour les petits producteurs qui ne peuvent dégager le temps et l’argent nécessaires pour prendre part à de telles démarches. Quand ils le peuvent, ils risquent en outre de se retrouver dans des rapports asymétriques qui ne leur permettent pas d’exprimer leurs points de vue. En effet, la déclinaison de la qualité d’une production en un ensemble de critères vérifiables et mesurables, faciles à auditer en tout lieu et en tout temps, permet de rendre l'évaluation plus objective, mais elle est aussi source de normalisation. L’approche conventionnelle de « checklist », linéaire et normative, est simplificatrice et ne permet pas de rendre compte de la complexité ni de la diversité des situations locales. Ainsi, les producteurs qui adaptent leurs pratiques et leurs méthodes de production aux exigences de reproduction des écosystèmes locaux et à leurs propres représentations de ce que devraient être des produits sains, font appel à des savoir-faire difficilement mesurables, qui ne sont donc pas pris en compte. Cela est particulièrement le cas de la cueillette qui ne s’effectue pas dans des milieux homogènes et contrôlables. Prendre en compte l’hétérogénéité des sites de cueillette nécessite une position d’apprentissage en contradiction avec les schémas classiques de certification internationaux qui reposent sur une position de complète connaissance et de contrôle. Dans un domaine comme celui de la cueillette, où les données scientifiques concernant les espèces récoltées et les impacts des activités de cueillette restent peu nombreuses et lacunaires, l’expertise des cueilleurs, basée sur leur connaissance du terrain et leur expérience personnelle, est centrale pour établir la « bonne » manière d’effectuer la cueillette sur un site spécifique.

L’OPTION DES SYSTÈMES DE GARANTIE PARTICIPATIFS Les systèmes de garantie participatifs sont en général développés en réaction ou comme alternative à la certification par tierce partie, ses coûts élevés et ses normes pouvant être inadaptés. Leur objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions sociales et écologiques locales, grâce à une reprise en main par les producteurs de la définition du protocole de production. Ces systèmes sont d’abord basés sur la confiance et le partage de valeurs communes, et les producteurs engagés doivent le plus souvent adhérer à une charte, adossée à un guide de bonnes pratiques5. L’élaboration de la charte et des documents de références additionnels (cahiers des charges, procédures de mise en œuvre, de vérification, d’attribution de la certification, etc.) repose sur une participation directe de partenaires en réseau (producteurs, consommateurs et autres parties prenantes) de façon à les responsabiliser et à leur donner plus d’autonomie. Les cahiers des charges développés pour chaque type de production ne sont pas toujours déclinés en indicateurs mesurables. Si les évaluations s'appuient parfois sur des « checklists » de contrôle pour garantir une certaine comparabilité, la plupart du temps elles se basent sur des contrôles internes, par d'autres producteurs ou adhérents, qui visitent le site de production et échangent sur les pratiques avec le producteur. Les évaluations par des pairs sont mieux accueillies par les producteurs que celles d’auditeurs externes. 4

ISEAL Alliance, 2014. Setting Social and Environmental Standards: ISEAL Code of Good Practice, Version 6.0, London, ISEAL Alliance. 5

L'IFOAM (Fédération internationale des mouvements d'agriculture biologique) définit les systèmes de garantie participatifs comme des systèmes créés par les paysans et citoyens eux-mêmes, relevant de l'idéal poursuivi par les pionniers de l'agriculture biologique, et adaptés spécifiquement à leurs collectivités d'origine, à leurs situations géographique, politique et économique.

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Elles permettent d'établir la réputation du producteur au sein du réseau d’adhérents tout en favorisant les échanges de connaissances et l’amélioration des pratiques dans la profession. La mise en œuvre d'un tel système peut contribuer à la fois à rendre crédible une manière de produire, et à un processus continu d’apprentissage et d’amélioration des pratiques grâce à l’interaction entre les producteurs. Les systèmes de garantie participatifs requièrent un engagement important des participants, notamment en temps, des collectifs forts et unis autour de valeurs, dans des rapports de confiance et d'ouverture. Leur reconnaissance externe et leur notoriété sont en outre à construire par les acteurs qui les portent. Le choix de recourir à une certification par tierce partie existante ou de développer un système participatif original de garantie est une première étape dans la définition d'une stratégie pour un groupe de producteurs désireux de faire valoir une certaine représentation de la qualité attachée à leurs pratiques professionnelles et à leurs produits. Les deux systèmes ne sont en outre pas mutuellement exclusifs. Il est enfin envisageable de ne s'engager ni dans l'un ni dans l'autre, si les conditions ne sont pas réunies pour qu'ils soient profitables et que les contraintes externes exercées en vue de leur adoption ne sont pas trop fortes.

2 L’ ATELIER 2 Cet atelier est consacré à un retour d'expérience et une réflexion prospective sur les normes de qualité et les différents types de certification appliqués et applicables à la cueillette. Introduits par cette note de cadrage, les travaux seront alimentés par les contributions d'invités : acteurs des filières de plantes à parfum, aromatiques et médicinales ayant des expériences à partager en matière de certification, standards ou labels et chercheurs ayant réalisé des travaux d'évaluation des impacts de ces différents outils. L'accent sera mis sur les standards, labels et certifications publics ou privés, déjà appliqués ou potentiellement adaptables à la cueillette de « ppam » et non à la commercialisation directe de produits dérivés de ces plantes.

COMMENT GARANTIR UNE CUEILLETTE DURABLE ? L’AFC, en concertation avec les acteurs les acteurs de la filière « ppam », doit pouvoir se confronter à toutes les possibilités qui s’ouvrent à elle pour défendre les droits des cueilleurs, favoriser une production collective de propositions et/ou de recommandations et garantir des pratiques respectueuses de l’environnement aux autres parties prenantes. L’élaboration d’une charte de cueillette, actuellement en cours, constitue une première étape dans cette perspective. Dans le contexte actuel de prolifération de labels et de certifications, de nombreux opérateurs sont en concurrence pour asseoir leur expertise et diffuser leurs propres référentiels de certification. Cette prolifération est source de confusion et d'un manque de lisibilité. On observe une extension au domaine de la cueillette de certifications qui avaient été initialement prévues pour d'autres types de ressources, produits et filières, d'où le risque d’imposer des normes trop contraignantes ou mal adaptées. Pouvoir comprendre et évaluer l'intérêt des outils mobilisables est un préalable nécessaire pour définir des orientations stratégiques en connaissance de cause. Pour garantir la durabilité de la cueillette de plantes spontanées, plusieurs voies seront explorées, notamment :

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Projet FloreS – Atelier 2

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Recourir à un système de garantie participatif ou passer par une certification par tierce partie ; S’en remettre à des dispositifs de garantie publics ou privés ; Recourir à des certifications et labels déjà appliqués au domaine de la cueillette ou qui pourraient l’être ; Viser des exigences très hautes ou privilégier les normes atteignables par tous ; Adopter un système volontaire ou contraignant Etc.

Pour privilégier une option plutôt qu’une autre, il est nécessaire de connaître et comprendre l'environnement juridique dans lequel les pratiques s'inscrivent d'ores et déjà, et d'anticiper ses possibles évolutions. L'atelier sera l'occasion de débattre des différentes options en matière de certification et de leur pertinence. Il portera sur les normes relatives aux activités de production et leurs impacts sur les pratiques des professionnels du métier. Ce sera aussi l’occasion d’échanger sur le statut de la charte, actuellement en cours d’élaboration et l’utilisation des fiches techniques de bonnes pratiques.

BESOINS ET OBJECTIFS Le but de l'atelier est de fournir un appui au travail du GCR autour de la charte et du guide de bonnes pratiques. Il devrait permettre d'identifier les points qui appellent des positionnements stratégiques de la part de l'AFC et les thèmes à mettre en débat avec les autorités publiques concernées par la cueillette de plantes sauvages.

MODALITÉS ET ORGANISATION Une demi-journée de préparation (J1) Une journée d'atelier organisée en trois temps (J2) : -

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Un temps d’exposés de chercheurs et professionnels qui font part de leur expérience, sur ce qui marche et ce qui ne marche pas, les écueils à éviter, suivi d'un temps de questionsréponses avec le groupe de cueilleurs référents. Les questions qui ne peuvent pas être traitées en direct et nécessitent des informations complémentaires sont notées. Les questions sont regroupées par grandes thématiques (4 ou 5) définies à partir des intérêts du groupe de cueilleurs référents. Un temps en groupes de travail sur les thématiques définies précédemment Les groupes sont autant que possible mélangés, composés de différents types de participants : cueilleurs, chercheurs, acteurs de la filière, etc. Un retour-synthèse des réflexions et propositions des groupes de travail.

Une demi-journée de synthèse (J3) Cet atelier sera animé par l'équipe de coordination du projet et le Groupe de Cueilleurs Référents pourra y porter les interrogations de l’AFC et en tirer des éléments susceptibles d'enrichir le travail sur la charte et le guide de bonnes pratiques.

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PARTICIPANTS ATTENDUS La demi-journée de préparation (J1) et la demi-journée de synthèse (J3) concernent principalement l'équipe de coordination, les membres du comité de pilotage de FloreS et le groupe de cueilleurs référents mais les membres du Conseil d'administration de l'AFC qui le désirent sont les bienvenus. Pour l'atelier proprement dit (J2), les participants attendus sont le groupe de cueilleurs référents, les membres du Conseil d'administration de l'AFC, les membres du comité de pilotage du projet FloreS et une dizaine d'invités, soit une trentaine de personnes. Les invités sont : -

trois chercheurs ayant une bonne connaissance de dispositifs intéressant les cueilleurs / acteurs de la filière et/ou qui peuvent apporter des informations de nature juridique sur ces dispositifs, sur les normes de qualités, sur les contraintes liées à l’adoption d’une charte et d’un guide de bonnes pratiques, etc.

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des praticiens et institutionnels ayant une compétence et une expérience à partager en lien avec la certification (grossistes, laboratoires, acteurs publics, représentants des organismes de certification, d'associations de consommateurs, etc.)

PROPOSITIONS DE QUESTIONS À DÉBATTRE LORS DE L’ATELIER Les questions suivantes seront plus spécifiquement abordées : -

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Quels sont les différents types de certification (en termes de contenu et de procédures) qui pourraient être mobilisés pour la cueillette commerciale des « ppam » ? Quelles sont les forces et lacunes et les contextes d'application des systèmes existants ? Comment (par qui, avec qui) les différents référentiels de certification ont-ils été établis ? Sur quels types d'analyses reposent-ils ? Quels moyens nécessitent-elles et quels coûts représentent-elles ? Comment est établie, révisée et renégociée la liste des analyses à fournir ? Quelles sont les possibilités de certification des produits issus du sauvage ? Sont-elles applicables pour tous les types d'acteurs y compris les petits producteurs ? Quelles contraintes et opportunités représentent-elles pour ces derniers ? Quelles sont les incidences des certifications en matière de prix et de qualité ? Quel est le niveau de connaissance et d’attente des consommateurs en matière de qualité des plantes ? Quelle est la connaissance et la perception par les consommateurs des différents types de certification ? Que peut-on tirer de l’expérience de Nature et Progrès (Système participatif de garantie) ? Est-il plus judicieux pour l’AFC et les autres acteurs de la filière de concevoir leur propre système à partir de rien ou d’adopter et d’adapter un système existant ? Quel est le poids juridique et quels peuvent être les impacts de l'adoption d'une charte et d’un guide de bonnes pratiques (sur la reconnaissance des professionnels, les prix de vente, la qualité des produits...) ?


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PRODUITS ATTENDUS -

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Glossaire de la certification (vocabulaire technique et juridique défini en termes non techniques) à l’usage des professionnels de la cueillette ; Liste de ressources : sites internet, sources d’informations disponibles, institutions et personnes ressources ; Tableau récapitulatif des grandes options mobilisables en matière de certification avec leurs avantages et leurs inconvénients potentiels (identification des niveaux d'exigence requis, des analyses à produire, des moyens techniques nécessaires, du temps, des coûts) Une évaluation des besoins et attentes exprimés au sein des filières ; Des réponses aux questions formulées en amont de l’atelier et pendant l’atelier ; Une liste de questions/points qui restent à approfondir pour pouvoir prendre des décisions informées au sein de l'AFC ; Une liste de propositions/motions pratiques sur la certification et les systèmes de garantie à mettre en débat au sein de l'AFC.

DATES ET LIEU DE L'ATELIER 26, 27 et 28 Octobre 2016 - lieu: Domaine de la Planche, Viscomtat (Puy-de-Dôme)

En train/car : -

Thiers (Trains depuis Clermont-Ferrand et Cars TER) Noirétable (Cars TER)

En voiture : A89 Sortie N°30 Thiers Est (suivre la direction Viscomtat puis Domaine de La Planche) Pour plus d’informations sur le domaine de la planche : http://domainedelaplanche.ecles.fr

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