Enquète Maître d'apprentissage 2011

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Enquête Maître d’apprentissage 2011 La Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines qui, chaque année, forme au sein de ses 16 écoles 6 800 jeunes dont 6 400 apprentis, du CAP au diplôme d’ingénieur, a souhaité, pour la deuxième année consécutive, interroger les maîtres d’apprentissage qui les encadrent en entreprise. L’objectif de l’enquête est de mesurer leur taux de satisfaction, de connaître plus précisément leurs attentes et d’entrevoir des axes d’amélioration afin d’accroître le service rendu aux entreprises qui contribuent à développer ce système de formation. L’enquête a été réalisée, entre le mois d’octobre et le mois de décembre 2011, auprès de 5241 maîtres d’apprentissage. 1166 ont répondu, soit 22,2% de l’effectif total. On enregistre une progression du nombre de répondants de 6,1% par rapport à la précédente enquête (1099 répondants en 2010).

1099

1166 (+6,1%)

2010

2011

Yves Fouchet

Renaud NADJAHI, Vice-président Yvelines Président de la commission formation initiale

Président de la CCIV

lES ENTREPRISES ET lEURS MAITRES D’APPRENTISSAGE Une majorité d’établissements de moins de 200 salariés mais une prédominance des grandes entreprises et du secteur des services 58% des maîtres d’apprentissage ayant répondu à l’enquête travaillent dans des établissements de moins de 200 salariés. Néanmoins, 1 maître d’apprentissage sur 2 dans un établissement de 50 à 199 salariés et 2 sur 3 dans ceux de 200 à 499 salariés, travaillent pour de grandes entreprises. Conséquence, dans cette enquête, 1 jeune sur 2 effectue son apprentissage au sein d’une société de plus de 500 salariés.

RéPARTITIoN PAR TAIllE D’éTAblISSEmENT

22%

de 1 à 9 salariés de 10 à 49 salariés de 50 à 199 salariés de 200 à 499 salariés 500 salariés et plus

31% 21% 11%

RéPARTITIoN PAR TAIllE D’ENTREPRISE

15%

20% 50%

13% 9% 8%

RéPARTITIoN PAR SECTEuR D’ACTIVITéS DES ENTREPRISES 17%

Commerce Construction Industrie Services

5%

46% 32%

Des entreprises qui ont une forte pratique de l’apprentissage Près de 8 sur 10 (76,9%) recrutent des apprentis depuis au moins 4 ans et, pour plus d’1/3 (38,3%), elles le font depuis plus de 10 ans. Une majorité d’entreprises ne recrute pas uniquement nos apprentis mais il faut noter cependant qu’une entreprise sur cinq est « exclusive » CCIV (1 sur 2 pour les entreprises de moins de 10 salariés).

Recrutez-vous uniquement des apprentis de la CCIV ?

ANCIENNETé DE l’APPRENTISSAgE Depuis combien d’années votre entreprise recrute-t-elle des apprentis ?

8,4%

1 an

14,7%

17,4%

2 à 3 ans 4 à 5 ans

38,3%

21,2%

6 à 10 ans Plus de 10 ans

OUI 20,1%

NON

79,9%


L’apprentissage à la CCIV : plus qu’un choix, une conviction

Des maîtres d’apprentissage qui ont une certaine expérience

Est-ce votre première mission de maître d’apprentissage ?

OUI

2/3 des maîtres d’apprentissage exercent depuis plus d’un an ; en moyenne, ils encadrent un apprenti depuis 5 ans. Il faut noter cependant qu’un tuteur sur deux (50,3%) exerce depuis 3 ans au plus.

Parce que la CCIV a toujours cru à l’apport pédagogique de l’apprentissage, elle s’est attachée, depuis 35 ans, à le développer au sein de ses établissements d’enseignement. Aujourd’hui, l’alternance constitue 97,8% de son offre de formation. Forte de ses 16 écoles qui dispensent 200 formations, du CAP au diplôme d’ingénieur préparant à plus de 400 métiers, la CCIV est aujourd’hui le leader en France de l’enseignement par l’apprentissage. Mais plus que le nombre d’apprentis formés chaque année, c’est sa volonté d’être pionnière qui la distingue. Ainsi, elle a été la première en France à introduire l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. Elle poursuit dans cette voie, en 2010, en concluant trois partenariats pour ouvrir ces prestigieuses écoles d’ingénieurs à l’apprentissage. Aujourd’hui, la part des formations Post-bac à la CCIV représente 70,6% des formations, en conformité avec la demande des entreprises. Permettre à tous de se réaliser, c’est également offrir à ceux qui le souhaitent l’opportunité de découvrir un ou plusieurs métiers par l’apprentissage. C’est pourquoi la CCIV a mis en place au sein de deux de ses établissements, l’IFABTP et l’IFA A. Chauvin, des classes préparatoires à l’apprentissage (DIMA - Dispositif d’Initiation aux Métiers en Alternance). C’est aussi offrir aux titulaires d’un Bac pro une porte d’entrée adaptée à la poursuite d’études avec le programme Sup de Pro. Ce dispositif d’excellence a pour finalité d’établir une continuité entre la formation technologique et la formation supérieure, en offrant la possibilité aux meilleurs élèves titulaires d’un bac professionnel de poursuivre leur formation par la voie de l’alternance dans des écoles supérieures. La mise en œuvre de cette action innovante prouve une fois de plus le rôle primordial que joue la CCIV en matière d’insertion professionnelle des jeunes dans le tissu économique local et régional.

NON

34,5%

1 an

34,5%

2/3 ans

15,8%

4/5 ans

14,2%

6/10 ans

19,7%

11/15 ans

6,0%

16/20 ans

2,9%

Plus de 20 ans

3,5%

NP

3,3%

65,5%

Des maîtres d’apprentissage qui sont décisionnaires Nos répondants sont majoritairement décisionnaires dans le recrutement, pour plus des ¾ dans les petites entreprises mais, de façon plus surprenante, pour environ ½ dans les moyennes et grandes entreprises. Les maîtres d’apprentissage qui nous ont répondu sont peut-être ceux qui sont le plus impliqués dans l’apprentissage. Le recrutement d’un apprenti est effectué : Par un autre service [RH]

Par vous-même

Total

11,6%

88,4%

100,0%

De 1 à 9 salariés De 10 à 49 salariés

28,6%

71,4%

100,0%

De 50 à 199 salariés

38,0%

62,0%

100,0%

De 200 à 499 salariés

27,2%

52,8%

100,0%

500 salariés et plus

52,5%

47,5%

100,0%

Ensemble

39,6%

60,4%

100,0%

L’apprentissage : un moyen de pré-recrutement C’est clairement la motivation d’accueil d’un apprenti qui est le plus fréquemment citée en premier choix. En second choix « un collaborateur opérationnel rapidement » est le plus souvent mentionné et « un faible impact salarial » arrive en troisième position. Néanmoins, il faut noter que si l’on cumule - en 1er choix, en 2ème choix, en 3ème choix - le moyen de pré-recrutement se détache nettement mais les 3 critères (faible impact salarial, contribution à l’effort de formation et un collaborateur opérationnel rapidement) obtiennent sensiblement les mêmes suffrages. L’obligation de satisfaire aux quotas n’est clairement pas retenue en 1er choix et guère plus en cumul (en 1er choix, en 2ème choix, en 3ème choix). Pour quelles raisons votre entreprise accueille-elle des apprentis ? (3 réponses possibles par ordre d’importance) Un moyen de pré-recrutement Un faible impact salarial Une contribution à l’effort de formation Un collaborateur opérationnel rapidement

Cumul En premier En second En troisième

Une transmission et une pérennisation des savoirs Une obligation pour satisfaire aux quotas Si l’on affine l’analyse par taille d’entreprise, on observe que, quel que soit son nombre de salariés, l’accueil d’apprentis apparaît avant tout comme un moyen de prérecrutement, et ce, plus particulièrement pour les entreprises de 10 à 49 salariés. L’importance du faible impact salarial, quant à lui, décroît à mesure que la taille de l’entreprise augmente. Cet apport de main-d’œuvre à coût réduit est clairement un atout pour les TPE/PME. La transmission et la pérennisation des savoirs est également une préoccupation des petites et moyennes structures et plus particulièrement de celles des secteurs de la restauration et du bâtiment. Enfin, la contribution à l’effort de formation, mission sociétale des entreprises, est particulièrement sensible dans les grandes structures.


La CCIV pionnière

lES RElATIONS ECOlES/ENTREPRISES

1964, la CCIV lance le projet qui permettra

Des apprentis qui donnent pleinement satisfaction A près de 91%, le profil de nos apprentis convient « plutôt ou tout à fait » aux attentes de leur maître d’apprentissage et les compétences développées répondent aux besoins de leur entreprise. Concernant les apprentis de nos écoles et la réponse à vos besoins, comment jugez-vous : Pas du tout satisfaisante Plutôt pas satisfaisante

Plutôt satisfaisante Tout à fait satisfaisante

aux CCI de devenir des organismes officiels de collecte de la taxe d’apprentissage et de tenir ainsi un rôle actif dans le domaine de l’enseignement technique pour le commerce et l’industrie.

1975, la CCIV crée à Osny le premier

établissement consulaire d’enseignement professionnel, l’ECEP (aujourd’hui IFA A. Chauvin).

90,9%

Le profil de l’apprenti Les compétences développées par les apprentis

1,5% 7,6%

63,5%

1,6% 11,4%

67,4%

27,4% 87,0%

1981, la CCIV fait une entrée remarquée

19,6%

dans l’enseignement supérieur avec la reprise de l’ESSEC, au sein de laquelle elle ouvrira, en 1993, le premier CFA intégré dans une grande école de commerce.

ANAlySE PAR NIVEAu DE foRmATIoN On observe que le niveau de satisfaction, à la fois pour le profil des apprentis et pour les compétences développées, tend à croître à mesure que le niveau de formation augmente (niveau V : CAP ; niveau I : Master).

Cumul « plutôt et tout à fait satisfait »

93,6%

86,1%

80,0%

80,5%

V

IV

93,9%

1983, la CCIV crée le premier centre de

89,4%

formation d’apprentis dans les Yvelines, l’ITEVEC (institut des techniques de vente et de commercialisation).

90,8%

84,5% 80,3%

91,3%

III

Le profil de l’apprenti Les compétences développées par l’apprenti II

1984, elle crée, à la demande d’une

I

Des relations commerciales appréciées Les échanges avec les Chargés lA QuAlITé DES éCHANgES de relations entreprises Cumul « plutôt et tout à fait satisfait » donnent satisfaction : quel 84,5% que soit le critère retenu, on La qualité et la rapidité du suivi administratif 83,5% La qualité des informations fournies obtient plus de 80% de « plutôt 85,6% La réactivité et la disponibilité satisfait ou très satisfait ». La 87,4% La qualité d’écoute fréquence des contacts pourrait 81,8% La fréquence des contacts être accrue pour répondre notamment aux souhaits de recrutement de certaines entreprises. Mais globalement, plus de 9 entreprises sur 10 (91%) ont déclaré ne pas souhaiter être recontactées par nos équipes commerciales, soit parce qu’elles échangent déjà régulièrement avec elles, soit parce qu’elles n’en voient pas l’utilité. Malgré des taux de satisfaction élevés, certains axes d’amélioration ont été formulés :

profession, l’ISIPCA (Institut Supérieur International du Parfum, de la Cosmétique et de l’Aromatique alimentaire) en reprenant l’Institut Supérieur International du Parfum, fondé en 1970 par Jean-Jacques Guerlain.

lA QuAlITé DES INfoRmATIoNS fouRNIES

informatiques) est créé, en partenariat avec la société Nixdorf (aujourd’hui Siemens Nixdorf), premier exemple d’intégration d’une école au sein même de l’entreprise.

1991, la CCIV crée la première école d’ingénieurs par l’apprentissage: l’IFITEP (aujourd’hui CFA UPMC), en partenariat avec l’Université Pierre et Marie Curie, prestigieuse université des sciences de Jussieu.

1994, déjà sensible aux

Cumul « plutôt et tout à fait satisfait »

Les missions à confier à votre apprenti • Dès le recrutement, être mieux Les épreuves informé des missions à confier Les enseignements à l’apprenti, des référentiels Le déroulé de la formation de la formation, des contenus Le rôle du Maître d’apprentissage des épreuves. Les entreprises Le rôle de l’école sont visiblement soucieuses Offre de formation des autres écoles de préparer au mieux leur Offre de formation de l’école apprenti afin qu’il acquière les compétences requises pour la validation de son diplôme.

1988, l’ITIN (institut des techniques

86,9% 80,4% 82,4% 85,0% 90,4% 87,2% 75,5% 90,0%

• Avoir connaissance de l’ensemble des formations proposées par les 16 écoles de la CCIV.

Suivi pédagogique : de nombreuses attentes Si le rythme de l’alternance lA QuAlITé Du SuIVI PéDAgogIQuE satisfait la majorité des entreprises, Cumul « plutôt et tout à fait satisfait » certaines nous ont fait part de leur 85,8% souhait d’adapter plus encore le Le rythme de l’alternance 82,3% rythme aux contraintes spécifiques La qualité du suivi de l’apprenti 78,7% Les outils de suivi du jeune de leur secteur d’activité afin que 73,5% La fréquence des visites l’apprenti vienne en appoint lors 89,4% Le calendrier des formations des pics d’activité (commerce : présence pendant les soldes et non pendant les vacances scolaires, période de moindre activité ; comptabilité : au moment des bilans, des déclarations de TVA ; secrétariat médical : présence le lundi, journée la plus chargée...).

problématiques de développement durable, elle crée l’institut de l’environnement urbain (IEU), en partenariat avec la CGEA, filiale de la Compagnie générale des eaux (aujourd’hui Véolia). A partir de 1995, les partenariats continuent à se développer, tant avec l’Education nationale (création du CFA Union avec le Rectorat de Versailles) qu’avec le monde de l’entreprise (création du CFA Gustave Eiffel avec Bouygues).

1997, la CCIV est à l’origine de

l’ouverture de la première unité de formation par alternance (UFA) dans un lycée à Mantes.

2010, trois prestigieuses

écoles d’ingénieurs ouvrent à leur tour, en collaboration avec la CCIV, une filière apprentissage : l’Ecole Centrale Paris, Télécom ParisTech, et l’EPMI.


C’est avec les équipes pédagogiques que les entreprises souhaitent intensifier leurs relations. Elles nous ont fait part de plusieurs axes d’amélioration : • Accroître la fréquence des relations avec les équipes pédagogiques : une seule visite annuelle ne pouvant suffire • Faciliter les échanges : les entreprises n’ont pas le temps de se rendre à des réunions pédagogiques et pour elles, c’est au CFA d’aller à leur rencontre • Améliorer l’écoute afin de prendre davantage en compte les remarques des entreprises • Pouvoir faire évoluer les contenus pédagogiques pour qu’ils collent plus encore aux besoins des entreprises dans le respect des « référentiels diplômes »

• Disposer d’outils à la fois plus complets et simplifiés : la quantité et la qualité des informations fournies doivent être accrues ; en même temps, les documents doivent être plus faciles à remplir et les questions redondantes supprimées • Avoir un mode de collaboration plus « moderne » : on est dans l’ère de l’électronique, une plate-forme dématérialisée qui permette d’échanger, à la demande, de façon simple et réactive est fortement demandée.

Relation école : satisfaction maximale Avec 87,1% de taux de satisfaction globale, c’est un véritable satisfecit pour les écoles de la CCIV. On observe que ce sont les entreprises de 10 à 49 salariés et de 50 à 199 salariés qui affichent les taux de satisfaction les plus élevés, respectivement 92% et 90,6%. On note, également, que ce sont les maîtres d’apprentissage encadrant des apprentis de niveau IV (Bac) qui sont les plus satisfaits de leur relation avec nos CFA (91,5%).

De manière générale, comment qualifieriez-vous votre relation avec l’école ? 87,1%

3,2% 9,7%

67,8%

Pas du tout satisfaisante Plutôt pas satisfaisante

19,3% Plutôt satisfaisante Tout à fait satisfaisante

Des attentes de services diverses Si les entreprises souhaitent ATTENTES DE SERVICES renforcer les liens au quotidien, pour autant les attentes de Participer aux jurys d’examens 27,0% services concernent globalement Participer aux soutenances 39,3% moins d’1 maître d’apprentissage 18,3% Participer au recrutement sur 2. La principale demande concerne Participer au conseil de perfectionnement 14,1% la participation aux soutenances Participer à des réunions thématiques 19,6% puisque plus d’1 sur 3 souhaitent Développer des projets avec des apprentis 18,5% y assister (plus d’1 sur 2 pour les tuteurs d’apprentis de niveau 29,2% Avoir accès à la base des anciens élèves I et II, respectivement 54,6% et Associer l’image de votre entreprise 23,4% 50,7%). A contrario, participer au conseil de perfectionnement recueille peu de suffrages ; il en est de même pour la participation au recrutement, les entreprises faisant confiance aux CFA pour la qualité des profils d’apprentis qui leur sont proposés. Globalement, on observe que, pour la plupart des items, la demande croît à mesure que le niveau de formation de l’apprenti augmente. Si l’on analyse les variations par taille d’entreprise, on note que ce sont les structures de 50 à 199 salariés qui manifestent le plus d’attentes, particulièrement pour l’association de l’image de l’entreprise à celle du CFA (34,2%/19,6% pour les entreprises de 500 salariés et plus).

Les écoles de la CCIV au plus près des entreprises Les écoles de la CCIV ouvrent et ferment chaque année de nouvelles formations pour s’adapter aux évolutions des marchés dans lesquels les entreprises évoluent et répondre à leurs besoins en compétences. Elles démontrent ainsi leur capacité à intervenir dans tous les domaines : entrepreneuriat, international, intelligence économique, innovation, gestion par projet... Objectif : former les énergies nouvelles de demain. Pour la rentrée 2012, 23 formations du CAP au Master 2 devraient ouvrir en commerce, informatique, communication, immobilier, maintenance, assistanat, management, etc. Soucieux d’être au plus près des entreprises, nos CFA nouent également des partenariats pour répondre aux demandes spécifiques de certaines entreprises ou branches professionnelles. Ainsi, La Saur, La Banque populaire, La Banque Postale, La Poste, ADP, la FNAIM, le PrISME, le CNPP... ont formulé des attentes précises qui ont débouché sur l’ouverture de formations ad hoc.

Tout sur les écoles de la CCIV

www.ecoles.versailles.cci.fr


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