












Débat électoral de Belœil le 23 octobre
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Débat électoral de Belœil le 23 octobre
Olivier Dénommée | L’Œil Régional
Le 23 octobre se tenait le seul débat télévisé entre les trois candidats à la mairie de Belœil, organisé par la Chambre de commerce et d’industrie Vallée-duRichelieu – Rouville (CCIVRR) dans une salle de l’hôtel Rive Gauche. L’événement de deux heures coanimé par la PDG de la CCIVRR, Julie La Rochelle, et la directrice adjointe relations publiques et communications corporatives chez Catapulte, Catherine Bouchard, a pratiquement rempli la salle, autant de partisans des différents candidats que de citoyens intéressés à connaître leurs positions sur l’avenir de leur ville.
Le débat, sous forme de questions-réponses, opposait ainsi la mairesse sortante et cheffe d’Oser Belœil, Nadine Viau, au chef de Belœil, c’est nous!, Daniel Picard, et au candidat indépendant Olivier Cholette, désirant tous occuper le poste de maire après le 2 novembre. C’était l’ultime occasion pour les trois candidats de mettre en valeur leurs idées et leur style, ayant l’occasion de répondre à des questions sur différents enjeux ayant généralement un lien avec des sujets touchant le développement économique, de même qu’à quelques questions venues du public. Nous avons résumé certaines de leurs positions plus spécifiques – dans l’ordre alphabétique.
Olivier Cholette
L’indépendant Olivier Cholette est le candidat qui gagnait le plus à être connu, lui qui est arrivé plus tard dans la course et qui a eu le moins de temps pour faire valoir ses différents engagements électoraux. Il s’est présenté comme le candidat du changement, voulant apporter sa perspective d’homme d’affaires à Belœil. Le grand thème de ses interventions était « la grande séduction » qu’il souhaitait faire auprès des entrepreneurs pour les attirer sur le territoire, par exemple sous la forme d’un « incubateur » pour jeunes entreprises et l’idée de leur offrir des congés de taxes pour permettre de bien s’implanter.
Sa vision pour le développement à Belœil est d’investir dans ce qui va stimuler l’économie locale tout en rapportant du nouvel argent. « Il nous faut un retour rapide, pas sur 10 ou 15 ans. La Ville ne peut pas se permettre un gouffre financier. » Selon lui, Belœil doit construire un centre de congrès de 5000 places pour y arriver. En revanche, il se questionne si la Ville a « payé le bon prix » pour l’espace culturel AurèleDubois, dont les rénovations sont en cours. Pour ce qui est du futur aréna, il croit qu’il serait plus bénéfique de bâtir un centre multisports qui pourrait satisfaire plus que les amateurs de sports de glace. Olivier Cholette est en faveur d’une densification douce, mais préfère l’ajout de maisons bigénérationnelles que de voir pousser des bâtiments de 5 à 7 étages dans le Nouveau



Belœil, qu’il compare à des « blocs Lego ». Il s’est aussi montré irrité face à la lourdeur de certaines réglementations qui peuvent décourager des citoyens et des entrepreneurs. « Est-ce que la Ville est obligée de mettre son nez partout? » a-t-il questionné. En matière de transport, le candidat considère de « fermer la boucle » des pistes cyclables jusqu’au chemin Trudeau et se montre intéressé à s’inspirer des vélos Bixi de Montréal, tout en voulant mettre en place un comité pour améliorer la fluidité dans les rues de Belœil. M. Cholette a aussi rappelé à quelques reprises l’importance de penser « à nos jeunes » pour l’avenir de la ville et a invité le public à voter pour du changement qui pourra apporter « de nouvelles entreprises, de nouvelles écoles, un centre de congrès » à Belœil.
Daniel Picard
Le chef de Belœil, c’est nous! a pour sa part misé sur sa grande expérience en ressources humaines et sur son passé de directeur général à la Ville de Sherbrooke, estimant qu’il peut faire les choses différemment à la tête de Belœil. La participation citoyenne est un élément qu’il a évoqué à plusieurs reprises, que ce soit pour décider si un projet est basé sur un besoin réel, pour repenser la vision de certaines rues ou pour décider du développement du nouveau quartier ou du futur aréna, par exemple. « La Ville n’appartient pas à neuf élus, mais à tous les citoyens », at-il d’ailleurs illustré, affirmant que toute orientation de la Ville doit être faite en transparence et avec une gestion budgétaire serrée. Il a aussi rappelé son engagement de créer un comité jeunesse, composé de jeunes de 13 à 17 ans, qui pourront s’exprimer sur les enjeux qui les concernent.
Daniel Picard s’est montré prudent dans plusieurs dossiers abordés pendant le débat, mais il soutient qu’il faut revoir l’offre en transport en commun, qui ne répond, selon lui, pas toujours aux besoins de gens qui
vont travailler à Montréal et qui n’est pas toujours fiable. Le réseau cyclable devrait aussi être repensé, mais le candidat étudie l’option de bâtir des garages à vélos qui pourraient être déployés à des endroits stratégiques. S’il est pour lui évident qu’un nouvel aréna est nécessaire, il s’est montré critique de la façon avec laquelle le dossier a été géré par l’administration actuelle.
En conclusion, M. Picard a reconnu que son équipe n’a pas fait de « promesses extravagantes », mais assure qu’il veut faire les choses « avec les citoyens » de Belœil en s’occupant des acquis. Il a aussi lancé aux spectateurs la question : « Avec quelle équipe avez-vous l’impression que vous serez mieux servis? »
Nadine Viau
La mairesse sortante Nadine Viau a misé pendant tout le débat sur le bilan de son mandat et sur les six engagements phares que son parti Oser Belœil a détaillés ces dernières semaines. Elle parlait aussi assez rapidement, surtout au début du débat, pour pouvoir dire le plus de choses possible pendant le peu de temps dont elle disposait.
À l’occasion du débat, elle a défendu plusieurs décisions de son administration, incluant les rénovations sur le Centre culturel et le projet de construire un nouvel aréna deux glaces, soutenant que les réserves financières instaurées en 2023 permettront à ces projets majeurs de ne pas avoir d’impact sur le compte de taxes des citoyens. La gratuité du service exo à la demande a aussi, selon elle, permis de retirer des voitures des rues de Belœil.
En matière de développement économique, elle a noté que le parc industriel était déjà à pleine capacité, mais qu’il fallait « prendre soin des champions d’ici pour en attirer d’autres d’ailleurs », assurant au passage qu’elle ne voyait pas de compétition avec les municipalités environnantes, mais plutôt une complémentarité qui pourrait
bénéficier à Belœil. Elle voit aussi les travaux sur le pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine comme une opportunité pour développer la route 116, un secteur qui a besoin d’amour à son avis. Quant à la densification, elle vise les secteurs du Mail Montenach et du Nouveau Belœil, ajoutant que la Ville doit avoir des cibles de 20 % de logement abordable pour que les personnes âgées puissent rester et que les jeunes puissent revenir fonder une famille à Belœil. La cheffe d’Oser Belœil a commenté que seule son équipe a dévoilé une plateforme chiffrée avec une hausse de taxes limitée. « On promet de la prévisibilité dans un monde incertain », conclut celle qui assure avoir la même passion qu’en 2021.
Débat généralement discipliné
La formule du débat, où chaque candidat a été invité à répondre à la même question à tour de rôle, a amené les participants à souvent rebondir sur les commentaires d’un autre aspirant maire. Si l’événement de deux heures s’est en grande partie passée sans heurts et dans le respect des temps impartis, il y a bien eu quelques moments plus tendus avec des pointes, parfois plus ou moins subtiles, lancées contre un autre candidat.
Nadine Viau et Daniel Picard se sont notamment accusés mutuellement de ne pas répondre aux questions posées par les modératrices du débat, amenant Catherine Bouchard à les rappeler à l’ordre. Olivier Cholette a aussi critiqué sans le nommer le voyage organisé l’année dernière à Copenhague. « C’est bien beau les petits villages danois, mais il faut une place pour tout le monde. » Malgré ces tensions palpables, le débat s’est somme toute passé dans le respect, a souligné en conclusion Julie La Rochelle, remerciant les trois candidats d’y avoir participé. Il est notamment possible de revisionner le débat du 23 octobre sur la page Facebook de la CCIVRR.
Le parti Oser Belœil – Équipe Nadine Viau a porté plainte à Élections Québec contre les entreprises Industries Bonneville, Groupe Michaudville et Groupe immobilier Potvin.
Ces trois entreprises ont financé et fait diffuser une pleine page de publicité dans les pages de L’Œil régional [mardi matin] en pleine campagne électorale. Le parti de Oser Belœil prétend que cette publicité est contraire à la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités.
« Au Québec, seuls les agents officiels des
prises à l’ordre et faire respecter l’intégrité du processus électoral », a déclaré la mairesse de Belœil et cheffe d’Oser Belœil, Nadine Viau.
Rappelons que les trois promoteurs soutiennent que la vision actuelle de la Ville de Belœil pour le projet du « Nouveau Belœil » est irréaliste, financièrement intenable et déconnectée des besoins des familles. Ils dénoncent un manque de transparence et des décisions municipales qui bloquent leur projet, notamment la Phase 5 des Bourgs de la Capitale. Ils estiment que la vision municipale entraînerait un déficit de plus de 136 millions de dollars. Selon eux, cette approche menace également un projet de logements abordables qui pourrait être
vision mise de l’avant pour l’élaboration du dernier grand quartier résidentiel de Belœil en bordure de l’autoroute 20 ».
En réponse aux accusations des promoteurs, le parti maintient que la décision de développer les terrains des entreprises visées pour du développement a été prise il y a plusieurs décennies et la mairesse Viau souligne être intervenue dès sont arrivée en 2021 « pour s’assurer que le nouveau développement adopte les meilleures pratiques en matière d’urbanisme humain et durable », en plus de faire appel au service de l’Atelier Pierre Thibault, « l’un des cabinets d’architecture les plus réputés au Québec ».
Serge-Pepin, un passage pourtant essentiel à la construction de la nouvelle école primaire du secteur. La Ville, pour sa part, a déjà entrepris les démarches requises auprès du ministère concerné afin de permettre la réalisation de cette infrastructure, en plus d’avoir payé un montant de 6,2 M$ aux promoteurs pour le terrain requis par le Centre de services scolaire des Patriotes, et cédé gratuitement au CSSP. »
Dans leur publicité, les promoteurs ne nomment pas directement la mairesse Nadine Viau ni le parti Oser Belœil. Ils n’encouragent pas non plus les citoyens à voter contre un candidat ou l’autre et ne font nullement référence aux élections du
que que les trois entreprises « ciblent les actions de la mairesse et des conseillers de son parti puisqu’ils sont mécontents de la

Le parti accuse les trois promoteurs d’avoir par le passé fait du développement avec peu de contraintes ce qui a donné lieu à des quartiers manquant de vision et avec des problématiques urbanistiques évidentes. « Le nouveau quartier de Belœil est appelé à recevoir 3400 nouvelles portes. Il est hors de question que celui-ci soit développé sans l’adhésion des Belœilloises et Belœillois. C’est pourquoi nous avons multiplié les séances d’information et de travail avec les citoyennes et citoyens pour développer un quartier qui leur ressemble. Malheureusement, les trois entreprises qui nous attaquent dans une publicité aujourd’hui ont boycotté nos travaux. J’en appelle à leur responsabilité sociale à titre de promoteurs pour Belœil et de cesser d’entraver le processus électoral », termine Mme Viau.
L’Œil Régional a invité les promoteurs à répondre au dépôt de la plainte, mais ils ont préféré ne pas commenter avant d’avoir reçu l’avis d’Élections Québec.
Réponse de la Ville
Dans un communiqué publié sur son site et envoyé à L’Œil Régional, la Ville a aussi tenu à répliquer à la publicité des trois promoteurs. « Contrairement à ce qui a été avancé, la Ville n’a jamais bloqué de projet pour ce secteur. Les promoteurs n’ont pas déposé de demande officielle complète, ni même d’entente pour les travaux municipaux nécessaires au prolongement de la rue
La Ville souligne que les promoteurs ont été invités à de nombreuses rencontres de travail et de consultation, publiques et privées. « La Ville de Belœil réitère son intérêt à collaborer avec l’ensemble des promoteurs afin de pouvoir offrir à la population un milieu de vie inclusif, vivant, durable et qui répondra aux besoins actuels et futurs de notre communauté. »
Concernant des études produites par des firmes indépendantes à la demande des promoteurs, la Ville souligne qu’à l’exception de l’étude portant sur le coût des infrastructures projetées, les autres évaluations transmises sont « incomplètes et ne permettent pas de confirmer les conclusions avancées. »

Élections municipales
La mairesse de Belœil et cheffe d’Oser Belœil, Nadine Viau, dresse un bilan positif de la campagne électorale, soulignant « une campagne positive, constructive et à l’écoute des citoyennes et citoyens » et confirmant son désir de poursuivre le travail amorcé pour la ville.
Depuis septembre, Oser Belœil a présenté six engagements majeurs issus de sa plateforme électorale, incluant la promesse d’entamer les travaux de construction d’un nouvel aréna d’ici 2028, de limiter la hausse moyenne du taux de taxes résidentielles à 2,25 %, d’investir 1 M$ pour dynamiser les activités nautiques sur le Richelieu, de déposer une politique de transparence municipale, de créer un pôle du savoir sur le territoire et d’ajouter une cible de 20 % de logements sociaux et abordables dans les nouveaux projets résidentiels.
« Nous proposons une vision claire et cohérente pour Belœil. Chaque annonce s’appuie sur des actions réalistes et mesurables afin de permettre aux citoyennes et citoyens de faire un choix éclairé », affirme Nadine Viau.
O.D.


Concernant le développement d’un nouveau quartier de près de 4000 portes d’ici 10 ans, le parti Belœil, c’est nous! propose d’écouter les citoyens avant d’aller de l’avant avec un projet de cette envergure.
Pour le parti dirigé par Daniel Picard, l’arrivée de ce projet soulève des questions légitimes. « Ces préoccupations ne sont pas des obstacles, elles sont des balises pour bâtir un quartier réellement humain, durable et accessible », soutient le parti, insistant sur l’importance de faire ce développement « avec les gens, et non au-dessus d’eux ». Belœil, c’est nous! soutient que le futur quartier doit être un milieu de vie inclusif et accessible. Le parti estime qu’« aucun projet de cette envergure ne peut être lancé sans études rigoureuses sur la mobilité, l’environnement et la qualité de vie des résidents actuels et futurs ». Les analyses seront par la suite partagées avec la population, ce qui
permettra de commencer « une véritable co-construction » du quartier, en réunissant l’expertise des promoteurs, des gestionnaires municipaux et des citoyens afin de faire de ce développement « un symbole d’harmonie et de fierté collective ». Parmi les autres réflexions du parti, notons le désir de trouver un équilibre dans les rues, qui devraient être sécuritaires, conviviales et adaptées à toutes les formes de mobilité. Il veut aussi établir un « Code de la rue », un « engagement collectif pour une mobilité fluide, sécuritaire et respectueuse ». Dans le dossier du logement abordable, Belœil, c’est nous! craint que 1800 familles de Belœil pourraient avoir de la difficulté à se loger décemment et s’engage notamment à créer un guichet municipal du logement, à dresser un portrait de la situation à Belœil, à identifier des terrains pour créer des projets à vocation sociale, à offrir des incitatifs aux promoteurs et à créer un fonds de soutien aux résidents à faibles revenus. O.D.


Chute fatale au mont Saint-Hilaire
Le bureau du coroner enquêtera sur le décès du jeune homme de 23 ans survenu le 19 octobre dernier à la suite d’une chute dans un secteur escarpé du mont Mont-Hilaire.
Rappelons que le coroner lance une enquête lorsque les circonstances d’une mort sont obscures, violentes ou survenues à la suite d’une négligence. Il faudra attendre quelques mois avant de connaître les conclusions de l’enquête. Le délai moyen pour produire un rapport est présentement de 9 mois, selon le site internet du coroner du Québec. S’il le juge opportun, le coroner pourrait y formuler des recommandations de mesures préventives à prendre qui pourraient éviter des décès dans des circonstances semblables.
Un geste accidentel
La Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent (RIPRSL) poursuit son enquête, mais retient l’hypothèse d’un événement accidentel. Le corps policier ne peut indiquer toutefois si le jeune homme était intoxiqué ou non. « Il nous reste encore des témoins à interroger », ajoute le sergent JeanLuc Tremblay, porte-parole de la Régie. Le jeune homme en question était accompagné d’au moins deux personnes sur la montagne. Les services d’urgence ont été appelés vers 11 h à la suite d’un appel logé au

Le mont Saint-Hilaire. Photothèque | L’Œil Régional ©
911. Les premiers répondants ont rapidement entrepris les manœuvres pour localiser et secourir la victime, mais, malgré leurs efforts, le jeune homme a succombé à ses blessures sur place.
Peu bavarde
Difficile de savoir si la Réserve naturelle Gault entend apporter de nouvelles mesures rapidement. Propriétaire des lieux, l’Université McGill se fait avare de commentaires pour l’instant. « Nous avons été informés de l’incident survenu dimanche et suivons la situation de près en attendant le rapport officiel des autorités », répond le service de communications par par voie de courriel. Notons que cet événement tragique survient quelques mois après que la Régie intermunicipale de sécurité incendie de la Vallée-du-Richelieu (RISIVR) a mis fin à son service spécialisé de sauvetage périlleux en hauteur et vertical. D.B.



Vincent Guilbault | L’Œil Régional
Ils sont jeunes, ne sont pas propriétaires d’une maison et ne paient donc pas de taxes municipales. Ils n’ont pas d’enfants, et certains sont encore aux études. Pourtant, ils sont animés par le même désir de s’impliquer en politique municipale. Pourquoi? À quelques jours du scrutin, nous les avons invités autour de la table pour en discuter.
Pourquoi le municipal?
Autour de la table, la réponse est unanime. La politique municipale, c’est avant tout une affaire de proximité. Julien y voit « une question d’opportunité », une fenêtre qui s’est ouverte à un moment précis. Il raconte qu’il n’aurait peut-être jamais sauté le pas sans qu’on l’approche. « Je me serais pas présenté si on ne m’avait pas contacté. J’avais certaines réticences avec le milieu de la politique, surtout la partisanerie et la polarisation. » Ce qui l’a convaincu, c’est la possibilité d’agir localement, notamment sur les questions du climat. Le climat demeure un fil conducteur dans leurs discours. « Oui, le climat, c’est un gros enjeu », ajoute Antoine, qui fait le lien avec le dossier Northvolt à McMasterville. Pour lui, le municipal, c’est la proximité, l’occasion d’aller à la rencontre directe du citoyen : « J’ai regardé les ailes jeunesse des partis provinciaux, mais c’était trop lèchecul; tu obéis au boss. Là, au moins, tu peux parler aux gens, les écouter, prendre un café avec eux, comme le maire actuel le faisait. » Et puis, à McMasterville, rappelle-t-il, « ça fait 28 ans qu’il n’y a pas eu d’élection ». Donc oui, aussi une question de fenêtre d’opportunité.
David renchérit sur la proximité. « Il y a les conseils chaque mois, les comités citoyens. On va plus en profondeur sur les

enjeux. En campagne, on rencontre les gens dans leur quartier. »
Xavier partage cette vision, mais y ajoute une réflexion plus théorique, en lien avec sa formation académique. « Je termine ma maîtrise en science politique, et j’ai eu des cours sur la participation citoyenne. Seulement 40 % des gens votent, et combien lisent le journal? La proximité, c’est aussi le porte-à-porte. Les gens ne s’y intéressent pas tant que ça [à la politique municipale], mais quand tu leur parles du terrain de basket ou du déneigement, ils ont tous une opinion. »
S’il aime la politique provinciale, Xavier abonde dans le même sens qu’Antoine concernant la liberté qu’offre le municipal.
« Dans les ailes jeunesse, on est dans la logique du chef. Au municipal, on peut se permettre d’être en désaccord, d’amener de nouvelles idées. Tu connais les gens avec qui tu te présentes. »
Julien pense que, malheureusement, les gens voient la politique municipale comme une ligue de garage, moins importante que la politique nationale. « Ils ne se rendent pas compte à quel point ça les touche.
Le faux débat de l’âge À leur grande surprise (et la nôtre), les quatre jeunes confirment n’avoir jamais été confrontés à leur âge en campagne.
« Personne ne m’a challengé là-dessus, affirme Antoine. Au contraire, les gens me disaient qu’ils étaient contents de voir un jeune se lancer. J’avais même préparé un speech au cas où, mais je n’en ai pas eu besoin. » Xavier fait le même constat. « Oui, je suis jeune, mais pas seul. Il y a toute une équipe autour de moi, des gens compétents, un directeur général. Les électeurs sont contents de voir une relève. Et je me présente dans le quartier où j’ai grandi. Ça permet de belles rencontres. »
David, pour sa part, parle d’une « bienveillance générale », peut-être liée au contexte post-pandémique de 2021. « Ça ne voulait pas dire qu’ils allaient voter pour nous, mais les gens étaient contents de voir un jeune qui a la tête sur les épaules. » Dans son porte-à-porte pour sa deuxième campagne, son âge n’était plus un enjeu, surtout qu’il avait maintenant quatre ans d’expérience comme élu.
L’apport des jeunes à la politique municipale
Quand on leur demande ce qu’ils pensent apporter de différent à leur ville, ils parlent rapidement de mobilité. David précise que cet enjeu, il l’a littéralement vécu sur son vélo. « J’ai grandi à Mont-Saint-Hilaire. J’ai parcouru ses rues sur mon bicycle comme ado. J’ai donc vu les enjeux avec un regard différent. Et j’ai pris la 200 tous les jours pour aller au cégep », dit-il, provoquant un fou rire autour de la table à la mention de la ligne d’autobus entre Saint-Hyacinthe et Longueuil empruntée par tous!
Julien évoque de son côté la crise du logement. « Comme jeune, on la voit, on la vit. « C’est une crise d’intimité. Quand tu restes chez tes parents, c’est difficile de développer ton autonomie. Je pense que les jeunes ont une perspective différente de la question, un impératif de régler cet enjeu que tu n’as pas si tu es propriétaire. La famille nucléaire, si tu veux la convaincre, tu dois sortir ton petit violon et parler de leurs enfants! »
« Oui, on promet des logements abordables, mais abordables pour qui? ajoute Antoine. Les mesures actuelles ne sont pas adaptées. Nos parents pouvaient acheter une maison. Nous, non. » Même un condo, « c’est hors de prix. »
Malgré leur âge, leurs enjeux peuvent parler aux plus vieux. Xavier évoque une rencon-
tre avec les Chevaliers de Colomb : « Ce sont des gens plus âgés, à la retraite, mais ils se sentent eux aussi peu écoutés. » David ajoute que les aînés qui veulent quitter leur maison mais rester dans leur ville vivent le même problème que les jeunes et doivent souvent quitter leur milieu. « Les logements ne sont pas plus abordables. »
La relève
À un jeune qui hésite à se lancer en politique, Antoine n’a qu’un conseil : « Vas-y. Au pire, ça va dans ton CV. Tu n’as rien à perdre. »
Julien nuance toutefois l’idée de se présenter sans se questionner. « Il y a des gens qui font de la politique pour faire de la politique. Ce n’est pas intéressant, d’un point de vue social. Il faut savoir pourquoi tu te présentes. Te dois te rebrancher sur le “pourquoi” tu fait les choses et te protéger des powertrips. » Il rappelle aussi que l’engagement citoyen ne se limite pas aux campagnes électorales, et que plusieur organismes communautaires, par exemple, cherchent des jeunes administrateurs. « Ils ont besoin de notre perspective. »
David, qui a eu la chance de faire un premier mandat, veut toutefois dire aux aspirants élus que le rôle est exigeant. « Ça prend une partie de ton espace mental, c’est constant. Ce n’est pas évident de concilier ça avec les études ou un travail. Mais c’est gratifiant. J’ai commencé avec une pétition, et aujourd’hui on a un plan climat municipal. C’est concret, tu vois les résultats. »
La jeunesse et le scrutin de novembre Comment convaincre les jeunes d’aller voter? C’est la question la plus difficile, et les quatre confirment que c’est difficile de leur parler. « Beaucoup sont inscrits ici sur la liste électorale, mais ils étudient – et vivent – à Sherbrooke ou à Montréal, illustre Xavier. Ils
Xavier Lafleur –
Candidat à Belœil
Détenteur d’un baccalauréat en relations internationales, Xavier Lafleur s’est d’abord impliqué en politique municipale un peu par hasard, en 2021, au sein du parti Belœil, c’est nous!, après un contact avec le chef Luc Cossette. À l’époque, il débutait son bac et voyait déjà un parallèle entre les dynamiques locales et les grands enjeux internationaux. « On s’implique au municipal beaucoup par les contacts », dit le jeune candidat de 23 ans. Cette année, après avoir d’abord refusé de se présenter, il a finalement accepté d’être candidat à la suite d’un désistement. Il prend son rôle très au sérieux : « Je voulais briser le stéréotype qu’il faut payer des taxes pour s’intéresser à la politique municipale. »
Photos François Larivière | L’Œil Régional ©

Antoine Barrette –Candidat à la mairie de McMasterville
À 22 ans, Antoine Barrette habite encore chez sa mère et ne paie pas de taxes municipales, mais cela ne l’empêche pas de viser haut : il tente sa chance à la mairie de McMasterville. Étudiant en science politique et très intéressé par les questions de l’administration, il s’intéresse particulièrement à la gestion municipale et dit assister régulièrement aux séances publiques de son conseil. Il affirme vouloir porter une voix plus jeune et inclusive : « Les jeunes sont sous-représentés. On parle souvent d’enjeux de baby-boomers, mais ça ne veut pas dire que, par mon âge, je n’ai pas les compétences. » Il veut s’attaquer à la crise du logement, améliorer le transport collectif et renforcer l’aide alimentaire locale.

ne vivent pas vraiment la réalité de leur ville d’origine. Et il y a un manque d’information. Les gens ne savent même pas comment fonctionne un budget municipal. Au provincial ou au fédéral, on se fait gaver d’infos, mais pas au municipal. »
Il croit qu’il faut multiplier les occasions d’écoute, peut-être à travers un conseil jeunesse, par exemple. « Plus on sollicite ton opinion, plus tu sens qu’elle compte. »
Julien Tardif –
Ancien candidat à Belœil
Julien Tardif ne se présente pas cette année, mais il a déjà tenté sa chance aux élections municipales de 2021, alors qu’il n’avait que 19 ans. C’est un discussion avec Karim-André Laz et Nadine Viau, du parti Oser Belœil, qui l’avait convaincu de tenter sa chance. Diplômé en administration publique de l’UQAM, il étudiait alors à l’Université d’Ottawa en relations internationales. C’est à travers ses travaux sur l’accès à l’éducation et les conditions de vie qu’il a réalisé l’importance du palier local. « On peut bien parler de diplomatie à l’ONU, mais ce sont les réalités locales qui décident si tu as accès à une bonne école », explique-t-il. Militant de longue date, notamment sur les questions du climat, il voit la démocratie comme un engagement « qui ne s’arrête pas au bulletin de vote ».

David souligne aussi que la méconnaissance est un obstacle. « Quand je parle aux jeunes, je leur demande : tu prends le train? la 200? Ce sont des enjeux municipaux. Les villes ont un rôle à jouer. »
Julien, lui, voit le problème de manière plus structurelle. Les jeunes ne se sentent pas concernés, et il n’y a pas assez d’éducation à la citoyenneté. « Même si on crée un comité jeunesse, ça ne réglera pas tout. Il

Élu pour un second mandat à Mont-SaintHilaire, David Morin a fait ses débuts en politique municipale à seulement 23 ans. Titulaire d’un baccalauréat par cumul en sciences sociales et en urbanisme, il s’est d’abord impliqué dans les causes environnementales, notamment au sein du comité Ville équitable et à travers une pétition demandant plus d’actions contre les changements climatiques. Son implication citoyenne l’a mené naturellement vers la politique active : « Je demandais, je revendiquais. À un moment, je me suis dit : si je veux que ça change, je dois m’impliquer. » Inspiré par d’autres jeunes élus, il croit que le municipal reste le palier où l’action concrète est la plus possible. Même si aujourd’hui, sa réalité a changé, notamment en devenant propriétaire d’un condo, il a offert sa perspective d’un premier mandat.
faut qu’ils se sentent inclus, qu’on parle avec eux de sujets concrets. Si ça ne fait pas partie de leur quotidien, ils ne s’y intéresseront pas. » Il parle aussi du défi de l’accès à l’information. « L’actualité n’est plus sur Meta, où les jeunes s’informent. Quand j’étais plus jeune, je regardais RAD de Radio-Canada sur mes réseaux. Leurs contenus venaient à moi. »
Devant cette fatalité, les quatre participants concluent tout de même que le palier municipal est le premier lieu où l’on peut réellement changer les choses. Ils en parlent sans cynisme, conscients des limites du système, mais convaincus de l’importance de tenter encore et toujours d’impliquer les jeunes dans la politique locale. Avec la collaboration d’Eloïc Potel.


VINCENT GUILBAULT
vguilbault@oeilregional.com
Les trois candidats à la mairie de Belœil ont participé le 23 octobre à un débat politique organisé par la Chambre de commerce et d’industrie de la Vallée-duRichelieu–Rouville. Si mon collègue Olivier Dénommée rapporte les points de discussion (en page 2), j’ai décidé ici de vous parler d’impression — le cœur est aussi important que la tête dans nos prises de décisions!
Il ne fait pas de doute que Nadine Viau, la mairesse sortante, a offert la meilleure performance de la soirée. À l’aise, souriante et enthousiaste, elle avait aussi l’avantage de pouvoir présenter un bilan. Plus encore, elle avait l’avantage d’avoir siégé pendant quatre ans, de bien connaître la ville et d’avoir participé à de nombreux comités et autres instances municipales. Lorsqu’on questionnait les trois candidats sur un sujet, elle pouvait sortir des chiffres, parler d’initiatives déjà entamées — je pense à l’embauche d’un employé consacré au développement économique à Belœil, un élément revenu à plusieurs reprises dans ses interventions.
Des trois participants, elle est un peu la seule à avoir présenté une « vision ». Elle affirme que son conseil municipal a réussi à mettre de l’avant la plupart des promesses de son équipe. Pendant le débat, elle a proposé des éléments concrets : hausse de taxes chiffrée, imposition de 20 % de logements sociaux, aréna à deux glaces, politique de transparence (on s’en reparlera), création d’un pôle de savoir pour espérer attirer des programmes postsecondaires dans la région. Maintenant, à vous de voir si cette vision vous plaît.
Parce qu’une « vision », c’est peut-être ce qui a manqué à Daniel Picard. Fonctionnaire de métier, M. Picard était moins à l’aise devant le public, plus nerveux. Il a surtout présenté une « approche » plus qu’une vision, misant sur sa longue expérience comme administrateur. Je l’ai senti un peu comme le « bon père de famille » — et je le dis sans cynisme, au contraire. Oui, il faut un aréna. Oui, on doit développer le Nouveau Belœil. Mais on doit prendre le temps. Surtout, consulter la population. Et s’assurer que tout le monde en aura pour son argent. Doit-on nécessairement proposer de l’extravagance, demande-t-il? Ou même du nouveau?
Si Mme Viau semble vouloir mettre la pédale de gaz au fond, M. Picard semble surtout vouloir peser un peu sur le frein. Je caricature, mais nous sommes dans les impressions ici, je le rappelle. Dire que Mme Viau est audacieuse et que M. Picard est réaliste serait trop simpliste.
Ce qui m’amène à Olivier Cholette, qui a selon moi offert la prestation la moins convaincante, surtout au niveau des idées. Il a proposé un « style » : celui de l’entrepreneur. Faut que ça aille vite, pas trop de réglementation, congé de taxes aux nouvelles entreprises et surtout, faut pas que ça coûte cher. Il a martelé que Belœil a besoin de changement, mais n’a jamais vraiment proposé une vision de ce changement. Une fois qu’on dit ça, on fait quoi? Je ne sais pas.
C’est peut-être aussi le fait qu’il se présente seul, sans équipe, et donc avec un programme électoral qui n’a pas été suffisamment développé.
Tout ça n’est que mon humble impression. Je vous invite à écouter le débat, toujours disponible sur la page Facebook de l’organisme, ou encore à lire le résumé exhaustif et complet de mon collègue. Faites-vous votre propre idée.

Drame conjugal à Saint-Charles : toujours
L’homme de 42 ans de Saint-Charles-sur-Richelieu arrêté le mois dernier pour avoir agressé violemment sa conjointe n’a toujours pas comparu sous de nouvelles accusations déposées contre lui malgré le décès de la femme.
Le dossier est revenu devant le tribunal le 22 octobre, où devait se tenir notamment l’enquête de remise en liberté, mais l’audience a été reportée au 3 décembre au palais de justice de Saint-Hyacinthe. Selon les documents de cour, l’accusé a changé récemment d’avocat et est maintenant représenté par Me Élise Pinsonneault. Elle a préféré s’abstenir de tout commentaire à ce stadeci des procédures. La Couronne est représentée de son côté par la procureure Isabelle Morin.
Rappelons que la femme de 44 ans a été retrouvée dans un état critique le 26 septembre dans son domicile du chemin des Patriotes. L’homme a pour sa part été rapidement accusé de tentative de meurtre et de voies de fait graves. La victime, qui était « maintenue en vie
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seulement par des moyens artificiels », est décédée le 1er octobre. Une ordonnance de non-publication nous interdit de la nommer.
Les autorités se montrent prudentes quant à l’éventualité que des accusations de meurtre soient déposées contre l’accusé. La Sûreté du Québec déclare que son enquête se poursuit, mais que la décision à cet effet est entre les mains du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). De son côté, le DPCP ne peut donner d’indications pour ce dossier précis.
« De manière générale, nous pouvons cependant vous mentionner que le délai avant le dépôt d’accusations varie en fonction de plusieurs facteurs, dont la nature de l’enquête, la durée de l’enquête (et si elle est terminée), la nature des éléments de preuve à recueillir, l’obtention d’expertises médico-légales, l’analyse de la preuve et du droit applicable, la nécessité d’obtenir des compléments de preuve, etc. », explique le porte-parole du DPCP, Lucas Bastien.
D.B.






Chez les animaux de compagnie comme chez les humains, une bonne hygiène buccodentaire est essentielle pour prévenir les maladies dentaires et parodontales, mais aussi pour assurer leur qualité de vie et leur longévité. Connaissez-vous les particularités des dents de vos petits compagnons? Pour le découvrir, répondez à ces quelques questions!
1. Combien de dents un chien adulte possède-t-il?
A. 32
B. 38
C. 42
2. Comment appelle-t-on les dents du poisson rouge, situées au fond de sa bouche?
A. Dents pharyngiennes
B. Dents laryngées
C. Dents jugales
3. Quelles sortes de dents sont absentes chez les rongeurs?
A. Les incisives
B. Les canines
C. Les molaires
4. Vers quel âge les dents de lait du chat commencent-elles à tomber?
A. 3 mois
B. 10 mois
C. 2 ans
5. Lequel de ces animaux change de dentition plusieurs fois au cours de sa vie?
A. Le serpent
B. Le lapin
C. Le cochon d’Inde
6. Parmi ces espèces, laquelle possède de minuscules dents sur la mâchoire inférieure?
A. La tortue
B. La perruche
C. Le poisson combattant
7. Quels nutriments permettent au lapin d’user ses dents?
A. Les protéines
B. Les fibres
C. Les glucides
RÉPONSES : 1-C, 2-A, 3-B, 4-A, 5-A, 6-C, 7-B

Le vétérinaire a pour mission de prodiguer des soins de santé aux animaux. Son travail consiste à diagnostiquer et à traiter divers problèmes tels que des blessures, des maladies ou des infections, mais aussi à faire de la prévention et à renseigner ses clients sur l’alimentation et les soins à offrir à leur animal. Il peut également prodiguer des conseils visant à corriger certains troubles du comportement. Le quotidien de ce professionnel de la santé animale peut varier énormément, selon qu’il pratique dans une clinique en milieu urbain, par exemple, ou dans un secteur rural où l’on fera souvent appel à ses services pour des bêtes d’élevage.
UNE CLIENTÈLE DIVERSIFIÉE
Le vétérinaire peut être appelé à prodiguer des soins à des représentants très différents du règne animal, y compris des serpents et des tarentules. Il doit donc manifester de l’assurance, peu importe le défi qui se présente. Il doit également avoir du tact et de bonnes habiletés en communication, puisque c’est au propriétaire de l’animal qu’il devra offrir toutes les informations pertinentes et qu’il devra aussi parfois annoncer de tristes pronostics. S’il travaille en clinique, il devra être disponible la nuit et les fins de semaine afin de pouvoir traiter les urgences.
Alors que la profession de vétérinaire est née des besoins de l’élevage au 18e siècle, elle a subi une métamorphose majeure au cours des dernières décennies afin de s’adapter à l’intérêt toujours grandissant de la population pour les animaux de compagnie. Les progrès technologiques ont également changé le visage de la pratique : les vétérinaires disposent aujourd’hui d’un arsenal d’outils, d’appareils et de techniques issues de la médecine moderne. Ils peuvent ainsi offrir une vaste gamme de soins, allant de l’intervention chirurgicale à l’implantation de micropuces servant à l’identification et à la localisation.
UNE PRATIQUE RIGOUREUSEMENT ENCADRÉE L’Ordre des médecins vétérinaires du Québec a pour mandat de surveiller l’exercice de la profession. Il effectue régulièrement des inspections au cours desquelles il vérifie entre autres les médicaments et les appareils utilisés par ses membres. Les dossiers et les registres sont également consultés afin de valider leur gestion adéquate. La pratique des vétérinaires est encadrée par un code de déontologie qui met l’accent sur l’intégrité, la rigueur du travail accompli et le respect du client.


Une portion du chemin des Patriotes à Mont-Saint-Hilaire sera fermée sur une plus longue période que prévu, soit du 27 octobre jusqu’au 7 novembre, et ce, sur une plus longue distance, soit entre les rues Désautels et Saint-Charles.
Au départ, la fermeture devait s’étendre sur deux week-ends entre les rues Désautels et Sainte-Anne dans le cadre de la phase 3 du projet de réfection des rues Désautels, Sainte-Anne et Provencher. Les plans ont changé pour permettre au ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (MTMD) de faire les travaux d’ajout d’un un passage piétonnier avec feux clignotants à l’intersection de la rue SainteAnne, vis-à-vis le quai municipal.
Selon Mont-Saint-Hilaire, cette coordination permet d’éviter des fermetures subséquentes de cette voie de circulation. Les travaux ont commencé le 22 octobre et la circulation se fera en alternance jusqu’au 27 octobre. La circulation s’effectuera aussi en alternance après la réouverture de la route 133, soit du 8 au 14 novembre.
Rappelons qu’en direction sud, le chemin de détour proposé demandera aux automobilistes de se rendre jusqu’au boulevard de la Gare. En direction nord, les automobilistes seront plutôt dirigés vers la route 116.






Plusieurs citoyens de Belœil ont remarqué qu’ils n’avaient jusqu’à récemment pas encore reçu leur carte d’électeur en vue des élections du 2 novembre. Une situation hors du contrôle de la Ville de Belœil, où le fournisseur responsable de la distribution n’a finalement pas rempli sa part du contrat, a fait en sorte que les cartons n’ont pas pu être distribués par les équipes de la Ville avant le début de la semaine dernière. Selon nos informations, certains documents ont même dû être envoyés d’urgence en réimpression, aux frais de la Ville, pour s’assurer que tous aient accès à l’information avant la tenue du vote par anticipation, le 26 octobre dernier. O.D.

Adaée Beaulieu | L’Oeil Régional
Cinq mois après la conclusion de l’entente de règlement de près de 9 M$ relative à l’action collective contre le Diocèse de Saint-Hyacinthe pour des agressions sexuelles commises depuis 1940, la Cour supérieure a entériné cet accord le 15 octobre.
À ce jour, un versement de 8 940 258 $ est envisagé. Toutefois, si plus de 66 personnes s’inscrivent à cette action collective, le Diocèse, qui gère les églises de la Vallée-duRichelieu, pourrait verser jusqu’à un million de dollars supplémentaires. Les honoraires des avocats et les frais administratifs représenteront 25 % du montant total.
On se souviendra que l’action collective avait été déposée le 29 octobre 2021 et autorisée le 10 juin 2022. La confirmation de l’entente de règlement vient boucler la boucle plus de trois ans plus tard. Elle fait suite à la présentation d’une demande d’approbation dont l’audition a eu lieu le 23 septembre au palais de justice de Saint-Hyacinthe.
Excuses du Diocèse
L’évêque du Diocèse de Saint-Hyacinthe, Mgr Christian Rodembourg, a tenu à faire son acte de contrition à l’égard des victimes. « Les atteintes à l’intégrité des personnes, que ce soit sur les plans sexuel, psychologique ou spirituel, sont inacceptables et une honte lorsqu’elles sont posées par des membres du clergé ou des fidèles laïcs », a-t-il déclaré par voie de communiqué. D’ailleurs, une lettre personnelle d’excuses sera adressée aux victimes en temps jugé opportun.
L’évêque a aussi soutenu que la réparation était nécessaire. « Grande est la douleur
chez les victimes. Elle est aussi ressentie chez les fidèles laïcs et le clergé du diocèse. [...] Les montants d’argent n’effaceront pas toutes les douleurs », a-t-il affirmé, espérant « que ce règlement aide à poursuivre un chemin de guérison bénéfique ».
Afin de miser sur la réconciliation et s’assurer que tout ce qui est possible soit fait pour que de tels gestes ne se reproduisent plus, le Diocèse a établi des mesures de prévention, dont plusieurs sont déjà effectives et d’autres en cours de réalisation.
Personnes admissibles
L’action collective vise toutes les personnes, de même que leurs héritiers et ayants droit, ayant été agressées sexuellement par un membre du clergé, un employé ou un bénévole, laïc ou religieux, se trouvant sous la responsabilité de la Corporation épiscopale catholique romaine de SaintHyacinthe ou de l’Évêque catholique romain de Saint-Hyacinthe ayant exercé leur autorité sur le Diocèse de SaintHyacinthe entre le 1er janvier 1940 et la date du jugement.
Toutes les victimes désirant s’inscrire à cette action collective et présenter une réclamation sont invitées à le faire d’ici trois mois gratuitement et confidentiellement en contactant le cabinet Arsenault Dufresne Wee par courriel à l’adresse actioncollective@adwavocats.com ou par téléphone au 514 527-8903. Un ou une juge de la Cour supérieure à la retraite examinera l’ensemble des réclamations.
Le territoire du Diocèse de SaintHyacinthe couvre notamment les régions de Saint-Hyacinthe, Sorel-Tracy, Acton Vale, Granby, Waterloo, Cowansville, Farnham, Saint-Jean-sur-Richelieu et la Vallée-duRichelieu. La Cour supérieure a autorisé l’entente de règlement d’environ 9 M$ dans le dossier de l’action collective contre le Diocèse de Saint-Hyacinthe pour agressions sexuelles. Photothèque | L’Œil Régional ©




Ces dernières semaines a été lancé L’héritageboréal, le troisième tome des AventuresduClanBoréal, une série de livres jeunesse écrits par l’Otterburnois Markus Gauthier et illustrés par Julien Lemaire, poursuivant ainsi l’histoire initiée en 2018 avec la parution du premier livre de la série.
L’héritage boréal se concentre davantage sur les personnages de Roland et de Nerdanel. « Derrière un héritage, il y a une histoire. Roland va bientôt découvrir la sienne. Nerdanel lui fait traverser une partie du village rapidement vers l’ouest. Elle veut l’emmener dans une partie de la forêt où chante doucement un magnifique ruisseau », raconte l’auteur au sujet de cette histoire. Markus Gauthier a bien l’intention de poursuivre Les Aventures du Clan Boréal pour un quatrième tome. Il donne à la toute fin du livre un aperçu de ce qu’il compte y aborder : « La prochaine aventure te fera en apprendre plus sur le fameux Kamönendil, le tout premier personnage de cet univers, qui est le mage du village du clan Boréal. » Il est notamment possible de trouver L’héritage boréal, de même que le reste de la série Les Aventures du Clan Boréal, sur Amazon. Info : www.clanboreal.com. O.D. L’héritageboréal



Conférence
La journaliste et romancière Louise Chevrier traite de Charles-Michel de Salaberry et de sa participation à la guerre de 1812 au cours d’une conférence de la Société d’histoire et de généalogie de Belœil–Mont-Saint-Hilaire. L’événement a lieu le mercredi 29 octobre à compter de 19 h 30 au local de la FADOQ, 300, rue Caron à McMasterville. Membre : gratuit. Non-membre : 10 $.
À la tête de ses Voltigeurs canadiens et d’un groupe d’alliés autochtones, Charles-Michel de Salaberry repousse courageusement l’armée américaine au cours d’un affrontement à Châteauguay le 26 octobre 1813. En faisant des recherches à propos de Charles-Michel de Salaberry pour en faire un personnage de roman, Louise Chevrier s’est plongée dans la correspondance de la famille de Salaberry qui était une protégée du duc de Kent. Elle nous en raconte l’histoire à partir d’extraits significatifs. Elle a été présidente de la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly et membre du conseil d’administration de la Fédération Histoire Québec. L’histoire, spécialement celle de Chambly au XIXe siècle,
l’inspire : elle a ainsi publié plusieurs romans, notamment Les Chroniques de Chambly et Par la faute d’Émmélie. Elle a collaboré à la revue Histoire Québec, a écrit des articles sur l’histoire régionale, des saynètes historiques et des contes. Elle est également membre de l’UNEQ, de l’Association des auteurs de la Montérégie ainsi que de plusieurs sociétés d’histoire.




OLIVIER DÉNOMMÉE
odenommee@oeilregional.com
Le rockeur d’Otterburn Park Rick Hughes est reconnu pour sa passion et son intensité, que ce soit en solo ou avec ses projets comme Sword ou encore le défunt groupe Saints & Sinners. Cette fois, il nous livre Redemption, son troisième album solo, enregistré avec certains des plus grands talents musicaux de la planète.
Le dernier album studio de Rick Hughes date de 2006, mais après la sortie de l’album III de Sword en 2022, il a senti que c’était le bon moment de relancer la machine pour une nouvelle sortie en solo. Après deux ans de « travail dans l’amour », Redemption est disponible partout depuis le 24 octobre. « Pour cet album, j’ai réussi à aller chercher les plus grands noms sur la planète. Les deux singles que j’ai dévoilés avant la sortie n’étaient que la pointe de l’iceberg », commente le musicien.
L’album marque un tournant dans la carrière du musicien, qui s’est entouré de sommités mondiales et de talents qu’il admire depuis son plus jeune âge. C’est ainsi qu’il s’est associé au légendaire John Webster (notamment associé à Aerosmith et à Mötley Crüe) à la production, qu’il a notamment réussi à réunir « le band à Ozzy Osbourne » le temps de « The Real Me » et qu’il a convaincu le guitariste de The Doors, Robby Krieger, de jouer sur « Dans la peau ». « Je suis vraiment chanceux, c’est exceptionnel d’avoir pu convaincre tout ce monde-là », lance-t-il, toujours aussi ému d’avoir reçu autant de « oui » à ses demandes. Rick Hughes admet que Krieger a été le plus difficile à convaincre, mais il se pince encore d’avoir eu la chance de collaborer avec une figure phare de son adolescence.
« À l’adolescence, je me suis émancipé grâce à la musique, notamment celle des Doors. […] Je rêvais grand, alors j’ai pris une chance en lui demandant et il a mis longtemps avant de répondre qu’il aimait ce qu’il entendait et qu’il acceptait de jouer sur la chanson. Je capotais de savoir qu’il avait accepté! »
« Dans la peau » met aussi en vedette la voix d’Amy Keys, une chanteuse qui a accompagné plusieurs grands noms de la musique à l’international, incluant Johnny Hallyday. Cette chanson devait par ailleurs être destinée à être chantée en duo par le chanteur français et Amy Keys, mais son état de santé s’est détérioré et il est décédé avant d’avoir eu la chance de l’enregistrer. « Quand on me l’a proposée [la chanson], j’ai demandé à avoir Amy avec moi. Elle est connue partout à travers le monde, mais elle est trop peu connue au Québec », note-t-il, comparant son calibre à celui de Tina Turner.
Interviewé quelques jours avant la sortie de son album, Rick Hughes sent que « Dans la peau » connaîtra un beau succès, de même que la chanson « Shake My Soul » qu’il apprécie énormément. « Je pense que ce que je propose, c’est un album porteur d’espoir, et j’ai fait bien attention à ne pas inclure de toune tristounette! » Même la première chanson, « Dead End Road », porte le message qu’il faut continuer d’avancer malgré l’adversité. On peut aussi y entendre la voix de sa sœur Lulu Hughes, elle-même survivante de plusieurs cancers, donnant du poids au propos.
Rêve réalisé
Invité à raconter son anecdote préférée autour du processus d’enregistrement de l’album Redemption, Rick Hughes relate le tournage du vidéoclip pour son extrait de la chanson de The Who « The Real Me », mettant en vedette les légendes vivantes Brad Gillis, Tommy Aldridge et Rudy Sarzo, qui se sont tous connus pour avoir joué avec Ozzy Osbourne en 1982. « On a eu l’idée de faire un vidéoclip pour la chanson, mais ça impliquait de les convaincre d’y participer.

Ils ont finalement accepté et on s’est rendu aux L.A. Castle Studios à Burbank, un studio à la fine pointe de la technologie. Me retrouver en face de trois de mes idoles et faire partie de leur gang... je me pinçais intérieurement et je ne remercierai jamais assez l’univers pour cette journée. » Il admet en riant que, malgré tous ses efforts pour avoir l’air naturel, il paraissait durant la première prise beaucoup trop impressionné d’être entouré de ces sommités du rock et a dû aller se ressaisir aux toilettes avant de pouvoir procéder à l’enregistrement.
« Je pense que, comme Québécois, j’ai le bonheur facile, alors d’avoir été aux côtés de mes idoles, ça m’a rendu tellement heureux et je vais me souvenir de cette journée longtemps », confirme le rockeur.
Pour le Québec
Redemption contient majoritairement des chansons en anglais, mais le français est aussi présent dans quelques chansons, dont l’extrait bilingue « Dans la peau ». Malgré les visées internationales de son album, il était primordial pour l’Otterburnois de ne pas oublier d’où il vient. « Les chansons en français, c’est signe de ma loyauté envers le Québec, qui est derrière moi depuis 40 ans. Avec l’album, je veux séduire la planète, mais pour moi, c’était clair qu’il devait contenir du français. » Il compare son choix avec des groupes internationaux qui ont connu le succès malgré une langue autre que l’anglais, sentant que son rock pourra transcender les barrières linguistiques.
Il cite d’ailleurs en exemple Robert Charlebois, Michel Pagliaro et Offenbach comme des modèles qui ont su façonner le rock québécois. Ce n’est donc pas un hasard de conclure son album sur « Ça va brasser », une chanson en français chantée avec sa sœur Lulu qui rentre au poste.

Il commente de plus que même le titre, Redemption, peut se dire aussi bien en français qu’en anglais, une autre décision artistique de sa part pour signifier que l’album s’adresse à tous.
Tournée à venir
Rick Hughes l’avoue sans détour : « Mes deux endroits préférés sur la Terre, c’est chez moi avec ma famille et sur une scène! […] Avec la sortie de cet album, on redémarre la machine pour des spectacles et j’inviterais ceux qui ont envie de m’entendre sur une scène dans la région de contacter vos salles de spectacles pour leur faire savoir! » Il espère avoir l’occasion dans la prochaine année de jouer à quelques reprises dans la Vallée-du-Richelieu, région où il vit depuis une quarantaine d’années. « La formule qu’on vise, c’est un spectacle avec les nouvelles chansons, mais aussi un survol de tout mon répertoire. Ça sera un show complètement rock et libérateur », promet-il en conclusion.

L’album Redemption de Rick Hughes est disponible partout depuis le 24 octobre.
Olivier Dénommée | L’Œil Régional
Du 4 octobre au 9 novembre, le Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire (MBAMSH) célèbre son Grand Salon des mondes inventés, son exposition-concours annuelle coïncidant cette année avec le 30e anniversaire du musée. Près de 150 personnes étaient présentes au vernissage, où plusieurs lauréats ont été dévoilés.
Six certificats accompagnés de bourses en argent ont été remis à des artistes en reconnaissance de leur qualité d’exécution, de leur originalité et de l’interprétation du thème. Le jury était composé de Michel
Forest, directeur du Musée international d’art naïf de Magog, Françoise Falardeau, artiste et designer chevronnée, et Claude Lafrance, spécialiste en illustration et retouche photographique.
Deux mentions d’honneur, accompagnées de bourses offertes par la Ville d’Otterburn Park et par l’entreprise Voghel, ont été attribuées à Rose Chabot de Belœil pour son œuvre « Pow! et la création divine » et à Won Ch. Kimetarx de Montréal pour son œuvre « Art save our Queen of Architecture ». Les prix de distinction, des bourses de 550 $ de la Ville de Belœil et de la CCIVRR, sont revenus à Lyne Noiseux de Saint-Bruno-de-Montarville pour son œuvre « La Maison IV (Intelligente
Vivante) » et Anne-Julie Hynes de Montréal pour l’œuvre « Spinning the Wheel ». Enfin, les prix d’excellence, des bourses de 700 $ offertes par la Ville de Mont-Saint-Hilaire, ont été remportés par Astrid Denelle de Mont-Saint-Hilaire pour son œuvre « Remettre le monde à l’endroit » et André Lemire de Montréal pour « Comment sauver le monde, p. 57 ». Jusqu’à la fin de l’exposition, le public a aussi l’occasion de voter pour ses coups de cœur dans les volets classique et numérique, dans les catégories « Grand public » et « Jeune public ». Deux bourses de 500 $ seront attribuées pour les prix « Grand public », deux de 200 $ pour les prix « Jeune public », et six certificats « Coups de cœur de l’équipe » (trois

par volet) seront aussi remis à l’occasion de la cérémonie de clôture de l’expositionconcours, pour un total de 4350 $ en bourses. Quatre prix supplémentaires seront aussi annoncés à cette occasion, soit la possibilité d’exposer à la Galerie Point Rouge de Belœil, chez Intégration compétences à Belœil, au Centre culturel et communautaire de la Pointe-Valaine d’Otterburn Park et à la Galerie Miss Rey de Chambly.
Le Grand Salon des mondes inventés est présenté dans la salle des expositions temporaires du MBAMSH jusqu’au 9 novembre, mais l’exposition virtuelle restera accessible sur le site mbamsh.com jusqu’à la prochaine édition du Grand Salon, l’automne prochain.

La Belœilloise Rose Chabot, à droite, a reçu une mention d’honneur des mains de la présidente du CA du MBAMSH, Francine Jacques, pour son œuvre « Pow! et la création divine ».
Photo gracieuseté
La résidente de Mont-Saint-Hilaire Astrid Denelle a obtenu un prix d’excellence pour « Remettre le monde à l’endroit ». Elle pose en compagnie du conseiller municipal Claude Rainville et de la présidente du CA du MBAMSH, Francine Jacques. Photo gracieuseté
L’artiste hilairemontais Frédéric Dénommée a été inspiré au courant de l’été en passant devant les ruines de l’église de Saint-Ours, ravagée par un incendie en juillet dernier. Cela l’a amené à créer un hommage à Saint-Ours et à son patrimoine qui était en train de disparaître, désirant faire œuvre utile pour cette communauté. L’œuvre numérique a été révélée le 4 octobre dans le cadre du vernissage du Grand Salon du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire (MBAMSH).
L’œuvre « Trouver sa paix pour mieux se reconstruire – Hommage à Saint-Ours » a été inspirée par ce que l’artiste a vu lorsqu’il a assisté à la démolition de l’église. « C’était touchant de voir plusieurs citoyens rassemblés devant le parvis en fumée, émus, spectateurs devant les décombres et les vestiges de leurs souvenirs et de leur passé. J’ai donc voulu prendre rapidement plusieurs clichés de la façade avant qu’elle ne s’écroule com-
plètement », raconte l’artiste. Il a par la suite repensé à toutes ces personnes qui devront désormais regarder vers l’avenir et espérer se bâtir de nouveaux souvenirs.
Cette œuvre sincère et sentie incorpore plusieurs éléments et symboles évocateurs du passé, du présent et du futur. « Je tenais à rendre hommage à la résilience et au courage des habitants de la ville de Saint-Ours face à cette épreuve. J’ai justement pu
découvrir aussi, pendant mes recherches sur la ville, la très évocatrice devise – Forti nihil difficile – qui signifie Rien de difficile au courageux. Il n’en fallait pas plus pour que cela puisse servir de base à ma démarche d’inspiration pour commencer mon œuvre! » explique Frédéric Dénommée.
L’œuvre est présentée au MBAMSH jusqu’au 9 novembre.
O.D.

COURS DE ZUMBA
Le Club de l’Amitié de l’Âge d’Or de Belœil propose un cours de Zumba sur chaise tous les lundis de 10 h 15 à 11 h au 308, rue Montsabré, Belœil. Pour informations : Louise Deshêtres, 514 943-7391.
APPEL À LA SOLIDARITÉ DU GRAIN D’SEL
Le Grain d’Sel recherche des bénévoles pour sa guignolée des 29 et 30 novembre. Contribuez à faire une différence en donnant trois heures de votre temps, entre 9 h et 16 h. Parents et enfants bienvenus. Inscription en ligne : scoutsbeloeil.com/guignolee. Infos : 450 467-5733.
PANIERS DE NOËL : INSCRIPTION
Le Centre d’action bénévole de la Vallée-duRichelieu invite les personnes à faible revenu, à petits salaires ou vivant une situation financière difficile à s’inscrire afin de recevoir un panier de Noël. Ce service s’adresse aux résidents de Mont-Saint-



Hilaire, Otterburn Park, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Charles-sur-Richelieu, Saint-Denissur-Richelieu et Saint-Marc-sur-Richelieu. La période d’inscription se tiendra du 3 au 28 novembre. Pour faire une demande, téléphonez au 450 467-9373, poste 232, et laissez un message.
TABLE RONDE SUR L’HISTOIRE
Yvon Tremblay projette une nouvelle activité gratuite au Club FADOQ La Gerbe Dorée de Saint-Basile-le-Grand : Table ronde sur l’histoire. Si des gens sont intéressés, M. Tremblay animerait cette activité les mardis matin de 9 h 30 à 11 h au local de La Gerbe Dorée en juillet, août et septembre. Informations : 450 461-9656 ou 450 653-1800 pour vous inscrire.
FRIPERIE NDBC
D’OTTERBURN PARK
La friperie NDBC d’Otterburn Park, située au 315, chemin Ozias-Leduc (tournez sur la rue Comtois, puis tournez à gauche sur la



rue des Groseillers) offre une variété de vêtements usagés de qualité pour toute la famille. On y trouve aussi toutes sortes d’objets (livres, jouets, vaisselles, films, etc.). Tél. : 450 446-5522. La Friperie est maintenant ouverte jusqu’à 15 h le samedi. Les nouvelles heures d’ouverture sont les mercredis et jeudis de 13 h à 17 h 30 et les samedis de 10 h à 15 h. Tous les profits seront versés à la paroisse Notre-Dame-du-Bon-Conseil.
MÉDIATION CHRÉTIENNE
Méditation chrétienne selon l’enseignement de John Main, moine bénédictin. Venez découvrir des trésors méconnus. Rendezvous tous les mercredis de 19 h à 20 h. Au programme : méditation silencieuse (20 minutes) enseignement (15 à 20 minutes) suivi d’un partage libre (15 à 20 minutes). À l’église Sainte-Maria-Goretti, 360, boul. Sir-Wilfrid-Laurier, Belœil. Entrée à l’arrière par la rue des tilleuls. Pour info : Yvon 450 464-3704, Marc 450 250-4649, ou www.meditationchretienne.ca.



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Belœil a reçu le Prix Reconnaissance de l’Association québécoise du loisir public (AQLP) pour son projet Belœil en eauxvives, le 7 octobre dernier. Il s’agit de la 7e distinction municipale que la Ville obtient avec ce projet.
Cette distinction a été remise lors du Gala Reconnaissance tenu à Drummondville, un événement regroupant l’ensemble des professionnels en loisirs publics du Québec.
Cette année, 63 projets étaient en lice, dont 14 dans la catégorie des municipalités de 25 000 à 74 999 habitants, à laquelle appartient Belœil. Le jury a évalué les projets selon plusieurs critères, notamment l’impact, la mobilisation du milieu, les retombées sociocommunautaires et économiques, les partenariats, la diffusion, l’innovation et le développement durable.
Lancé à l’été 2024, Belœil en eaux-vives permet aux citoyens de se baigner gratuitement dans la rivière Richelieu en transformant les quais du Vieux-Moulin en un bassin naturel surveillé, sans avoir recours à des infrastructures traditionnelles.
Afin d’assurer la qualité et la salubrité de l’eau de la piscine en eaux vives pour les baigneurs, la Ville de Belœil a élaboré, en collaboration avec la Fondation Rivières, un protocole d’analyse prenant en compte différentes variables, et ce, en conformité avec les normes gouvernementales en vigueur.
Le projet repose également sur une collaboration avec la Société de sauvetage, qui a contribué à définir un cadre sécuritaire spécifiquement adapté à la baignade en rivière. Les commentaires recueillis auprès de plus de 270 citoyens à la suite de la première saison ont permis d’améliorer l’expérience pour l’édition 2025, notamment en doublant les heures d’ouverture.

La piscine en eaux vives. Photothèque | L’Œil Régional ©
La garderie Sur la route des petits trésors célèbre ses 11 ans

La garderie Sur la route des petits trésors a célébré samedi son 11e anniversaire le 6 octobre dernier en ouvrant ses portes aux familles de la région. Pour l’occasion, les enfants ont pu rencontrer des personnages de la Pat’ Patrouille, La Belle et la Bête ainsi que Kiro le clown, venus animer la fête avec jeux et barbe à papa.
Depuis plus d’une décennie, l’équipe de la garderie accueille les familles dans un environnement professionnel et chaleureux. L’établissement souhaite maintenant obtenir une accréditation publique du ministère de la Famille, une démarche soutenue par la Ville, consciente des besoins importants en places en service de garde sur le territoire. La garderie offre aux tout-petits une variété d’espaces d’apprentissage axés sur la science, la musique, la cuisine, le sport et la créativité.
Sur la photo, Peggy Laflamme, Marie-Ève Fillion et toute leur équipe, ainsi que la mairesse de Belœil Nadine Viau, à gauche, lors des célébrations.
Photo gracieuseté
index des décès
BERTRAND, Françine (Acton Vale)

BERTRAND
Françine
Le 9 octobre 2025, à l’âge de 82 ans, est décédée Mme Françine Bertrand, fille de feu Léon Bertrand et de feu Laurette Lahaie.
Sœur de feu Ghislaine (feu Roger Tessier), elle laisse dans le deuil sa sœur Andrée (feu Louis Choinière), son frère Alain (Céline Levac), ses neveux et nièces, ainsi que plusieurs autres parents et amis. La famille tient à remercier le personnel du CHSLD d’Acton Vale pour leur chaleureux accompagnement. La famille recevra vos condoléances au
de

La FADOQ – Région Richelieu-Yamaska convie la population à la 16e édition de son Salon 50+, qui se tiendra les 15 et 16 novembre au Pavillon Sollio Agriculture d’Espace Saint-Hyacinthe sous le thème « Vibrer nature et respirer la joie de vivre ». L’invitée d’honneur ne sera nulle autre que Janette Bertrand.
651, boul. Laurier McMasterville www.salondemers.com le samedi 8 novembre dès 10 h, suivies d’une cérémonie en la chapelle du complexe à 11 h. Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par des dons à la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC.

Nous offrons nos plus sincères condoléances aux familles éprouvées

*Plusieurs autres modèles disponibles.
L’événement gratuit rassemblera sous le même toit une variété d’exposants et de professionnels issus de domaines variés tels que celui des voyages, de la santé, de l’immobilier, des sports, des finances, des services publics et du plein air et bien plus. Mais cette année, ce sont plus précisément les bienfaits de la nature, du plein air et du bien-être qui seront mis à l’honneur à travers des conférences et des ateliers.
« Qu’il s’agisse de marcher en forêt, de jardiner, de camper ou simplement de ralentir le rythme, chaque activité proposée sera une invitation à redécouvrir l’essentiel et à cultiver la vitalité », a mentionné la FADOQ – Région Richelieu-Yamaska.
Conférences à ne pas manquer C’est Dominic Arpin avec sa conférence « La vie commence où la peur s’arrête » qui lancera le bal le 15 novembre à 11 h. Marie-Josée Taillefer traitera ensuite d’audition à 13 h.
C’est finalement à 14 h 30 que Luc Senay animera une rencontre avec nul autre que la très attendue Janette Bertrand. « Icône québécoise et voix marquante de notre société depuis plus de 70 ans, femme de cœur, de convictions et de courage, elle a ouvert des portes, brisé des tabous et donné une voix à ceux et celles qu’on n’écoutait pas. Toujours aussi vive et engagée à 100 ans, elle incarne la richesse de l’expérience et la puissance du dialogue entre générations. À travers ses souvenirs, ses réflexions sur la vieillesse, l’amour, la liberté et le sens de la vie, Janette nous offre une rencontre humaine, touchante et inspirante. Il s’agit d’une occasion unique de partager un moment avec cette grande dame qui, encore aujourd’hui, continue d’éveiller
les consciences et de bâtir des ponts entre les âges. Venez l’écouter, échanger, et repartir le cœur un peu plus grand », a déclaré la FADOQ – Région Richelieu-Yamaska.
Le lendemain, Jeanick Fournier présentera sa conférence « Mon cœur a su me guider » à 11 h. Elle sera suivie à 13 h 45 par Luc Senay, pour la présentation intitulée « Mon GPS disait “recalcul en cours” – j’ai continué quand même ». La deuxième partie de sa conférence aura lieu à 14 h 15 avec Janie Gaumond-Brunet et s’intitule « L’Étoile et l’Autre – À fond dans l’détour ». Elle sera suivie d’une période de questions à 15 h.
À l’issue de chaque grande conférence, les artistes viendront à la rencontre du public au kiosque de photographie du Salon. De plus, Dominic Arpin et Jeanick Fournier seront présents toute la journée de leur conférence respective pour échanger avec les visiteurs et vendre leurs livres. A.B.C. FADOQ – Région Richelieu-Yamaska


Denis Bélanger | L’Œil Régional
Le combattant d’arts martiaux mixtes originaire de Belœil Charles Jourdain (17-8-1) se plaît chez les 135 lb. L’athlète de 29 ans de l’Ultimate Fighting Championship (UFC) vient de signer une deuxième victoire consécutive dans sa catégorie de poids aux dépens du Britannique Davey Grant (15-8).
L’aîné des frères Jourdain s’est battu le 18 octobre dernier à Vancouver dans le cadre d’un gala de la série UFC Fight Night. Les hostilités se sont terminées au premier round.
Charles Jourdain a amorcé sa marche vers la victoire en envoyant un coup de genou dans les airs pour envoyer Davey Grant au sol. Jourdain s’est rué par la suite sur son adversaire tel un lion pour l’inonder de coups et ainsi appliquer un étranglement par guillotine pour forcer l’abandon. Davey Grant n’était pas piqué des vers. Avec l’UFC depuis une décennie, il s’ame-

Charles Jourdain.
L’argent pour un coureur d’ici
Le coureur de Belœil Owens Gibbs-D’Avignon (photo) s’est distingué au championnat provincial scolaire de cross-country présenté le 18 octobre dernier, à l’école secondaire Louis-Joseph-Papineau, à Papineauville. L’étudiant au Collège Trinité de Saint-Bruno-deMontarville a remporté la médaille d’argent dans la catégorie juvénile masculin. Les performances du jeune homme ont permis à la Montérégie de terminer au 2e rang du classement cumulatif. Il s’agissait d’un 42e podium pour la Montérégie depuis la toute première compétition en 1972. Douze coureurs montérégiens ont terminé dans le top 10 à ce championnat. Photo gracieuseté
nait à Vancouver sur une séquence de deux victoires ainsi qu’une lancée de quatre gains en cinq sorties.
Le plus jeune frère de Charles Jourdain et maintenant membre de l’UFC, Louis, était évidemment aux premières loges pour assister au combat. Sa joie était très visible quand son frangin a concrétisé sa victoire.
Charles Jourdain ne s’était pas battu depuis le 2 novembre 2024 où il avait achevé son adversaire également avec un étranglement par guillotine. Il devait se battre le 15 juin dernier contre Ricky Simon, mais l’affrontement a été annulé en raison d’une blessure à l’œil du Belœillois.
Rappelons que ce dernier se battait depuis le début de sa carrière chez les 145 lb. Il a décidé de descendre de catégorie de poids après avoir passé des tests à l’Institut de performance de l’UFC à Las Vegas en septembre 2024. Il s’était rendu compte qu’il était un des plus légers combattants des 145 lb après le processus de réhydratation et les autres avaient un avantage de poids sur lui.
Un vétéran de l’UFC
Charles Jourdain a maintenant 16 combats derrière la cravate à l’UFC depuis son arrivée dans l’organisation en mai 2019. Sa fiche est maintenant de 8 victoires, 7 revers et un verdict nul. À sa prochaine sortie dans l’octogone, il cherchera à rempoter à l’UFC un troisième match d’affilé, exploit qu’il n’a pas encore réussi jusqu’à maintenant. Il faudra suivre attentivement les nouvelles pour savoir quand Charles Jourdain renouera avec l’action. Plusieurs personnes souhaiteraient le voir combattre sur la même carte que son frère Louis. Ils sont vraiment fiers d’être devenus en octobre le premier duo de frères canadiens à faire partie de l’UFC et utilisent toutes les tribunes

Denis Bélanger | L’Œil Régional

Tremblant qui aura lieu du 12 au 14 décembre au profit de cinq fondations vouées à la cause des enfants. La jeune fille sera plus précisément l’une des 12 enfants parrainés de l’activité caritative, alors qu’elle affronte depuis l’âge de 18 mois un adversaire invisible, mais bien réel : l’arthrite juvénile idiopathique.
La maladie chronique l’accompagne au quotidien. Elle ressent de la douleur dans de multiples articulations. Elle doit passer par des injections régulières, des prises de sang qui la rendent très anxieuse ainsi qu’une trentaine de rendez-vous. La famille a dû recourir à du soutien pour aider la jeune fille à faire face à la situation. « En vieillissant, ça devenait plus difficile à comprendre pour elle. Elle se demandait pourquoi cela lui arrivait à elle et non pas à une autre personne. Nous sommes allés chercher de l’aide pour ça », raconte Karine, la mère de la jeune fille.
Malgré tout, elle s’est toujours dit que l’arthrite ne l’arrêtera pas. D’ailleurs, elle a essayé plusieurs sports, dont la natation, le soccer et la gymnastique. Elle affirme avoir arrêté ces activités par manque d’intérêt, et non pas en raison des douleurs. De plus, elle
depuis de nombreuses années. Un jour, après avoir vu une annonce à un hôpital, elle a décidé d’entreprendre elle-même les démarches pour devenir ambassadrice de l’événement, qui en sera à sa 25e édition cette année.
« Je suis bien contente et fière de cette situation. J’ai bien hâte que l’événement arrive. »
Le 24h Tremblant réunit, du samedi midi au dimanche midi, des équipes de 6 à 12 participants se relayant jour et nuit en ski alpin, en snowboard, en randonnée alpine, à la marche, à la course ou en mode marche et course. Emmanuelle aura la possibilité de prendre part le vendredi précédent le 24h à l’activité des premières traces où elles et plusieurs enfants auront l’occasion de faire du ski. « C’est la première fois que je vais en faire. Je vais être un peu nerveuse, mais je sais que ça va bien se passer, car nous sommes accompagnés de moniteurs. »
Une équipe des familles des enfants parrainés a été mise sur pied pour le 24h Tremblant. Chacun des enfants s’est donné la mission de vouloir promouvoir l’équipe afin d’amasser des dons. Nommée capitaine honorifique de l’équipe, Emmanuelle a réussi à amasser jusqu’à maintenant 1070 $. Emmanuelle est de plus jumelée à l’animatrice Geneviève Tardif, qui mettra de
En 25 ans, ce sont plus de 63 millions de dollars qui ont été amassés. Les fonds sont redistribués à la Fondation Charles-Bruneau, la
Fondation CHU Sainte-Justine, la Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants, la Fondation du CHEO et la Fondation Tremblant pour des fondations qui prennent soin des enfants et de leurs familles. Le 24h Tremblant a mobilisé depuis 2021 plus de 48 000 participants, 632 000 donateurs et 6500 bénévoles.

