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Édition spéciale | Avril 2025

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des organismes, du bénévolat et de l’engagement citoyen Le vendredi 2 mai aux Promenades de Sorel de 10h à 14h





Édition spéciale | Avril 2025
des organismes, du bénévolat et de l’engagement citoyen Le vendredi 2 mai aux Promenades de Sorel de 10h à 14h
Non, je ne parle ici des séries éliminatoires. Je veux plutôt attirer notre attention sur la nouvelle crise, cette fois provoquée par Trump, cet intimidateur de la cour des grands qui menace notre économie et les fondements de notre société. Ce sont particulièrement ses effets chez les jeunes qui me préoccupent. Une question importante : comment aborder le tout à nos enfants?
Que dire à notre relève déjà submergée dans une mer d’information pas toujours fiable sur toutes les plateformes? Cette génération échaudée vit depuis cinq ans dans un monde entouré d’incertitudes : pandémie, inflation, crise du logement… rien pour les aider à se trouver une place dans la société. Tout est devenu clair lorsque ce fut mes enfants euxmêmes qui m’abordèrent la question. Plutôt que de tenter de les aseptiser ou de leur offrir nos conseils formatés d’adultes, peut-être devrions-nous commencer par les écouter?
Et si les réponses venaient d’eux finalement? Comme dit le dicton : il ne faut jamais gaspiller une bonne crise.
Ne ratons pas l’occasion d’ouvrir la porte à de riches discussions éducatives. On parle d’annexion, de réciprocité, de frontières, d’immigration. En pleine élection, profitonsen pour dépoussiérer certaines notions d’économie, de géographie et de revisiter notre histoire pour nous rappeler ses leçons. Parlons de notre dépendance envers les États-Unis, de souveraineté, de nos responsabilités comme citoyens et surtout du phénomène des fausses nouvelles, probablement d’ailleurs l’origine même de cette crise… Rappelons que nos jeunes ont grandi dans cet écosystème. Leur force réside dans leur capacité à s’adapter. Ne rien pouvoir tenir pour acquis, c’est leur normalité. On connait toutefois l’envers de la médaille de cette réalité : face à un avenir incertain et d’une pression constante accentuée par les réseaux sociaux, leur estime de soi et leur santé mentale sont ébranlées. Un des moyens de surmonter cette souffrance est de les aider à
trouver leur but dans la vie. Encourageons nos enfants à se concentrer sur ce qui les passionne et à identifier leurs forces. Avec un but clair, en trouvant leur rôle dans la société, ils sauront faire leur chemin à eux. C’est ce qui leur donnera des ailes. Explorer, s’impliquer : la réponse réside dans l’action. Mon espoir repose sur notre relève, mais aussi sur nous – parents et citoyens – qui avons notre rôle à jouer en croyant en nos ressources et en notre capacité d’agir. D’ailleurs, trouver sa voie peut aussi passer par des gestes simples et concrets aider et s’impliquer dans sa communauté, c’est se reconnecter aux autres… et à soi. Notre région déborde de ressources, d’initiatives inspirantes et d’occasions de s’engager. La mobilisation et l’entraide font partie des forces vives qui galvanisent notre communauté. Profitons-en! Faisons de cette crise un tremplin! C’est dans cet esprit que j’ai accepté la présidence d’honneur du Salon des organismes, du bénévolat et de l’engagement citoyen sous le thème : « Le 2 mai, apporte ta couleur, car on a tous des talents à partager! » Si vous y trouverez au centre tous les détails du Salon auquel toute la population y est conviée, afin de découvrir les magnifiques organismes de notre région. Bonne lecture!
Marcel Rainville, directeur général du journal Les 2 Rives
Un événement rassembleur pour toute la communauté
Le vendredi 2 mai 2025, de 10 h à 14 h, les Promenades de Sorel seront le théâtre d’un événement tout à fait unique : la deuxième édition du Salon des organismes, du bénévolat et de l’engagement citoyen, organisée par le Centre d’action bénévole du Bas-Richelieu (CABBR) et la Corporation de développement communautaire Pierre-De Saurel (CDCPDS). Ce rendez-vous annuel, tenu dans le cadre de la Semaine nationale de l’action bénévole, vise à célébrer l’engagement sous toutes ses formes. C’est un moment privilégié pour mettre en lumière le travail essentiel de dizaines d’organismes communautaires, mais aussi pour donner envie aux citoyennes et citoyens de tous horizons de s’impliquer à leur manière dans la vie collective.
Un carrefour d’informations, d’inspirations et de connexions humaines Dans une ambiance chaleureuse et conviviale, le Salon réunira cette année plus de 40 orga-
nismes de la région. Vous y trouverez une grande diversité de causes et d’initiatives locales qui ont toutes un point en commun : celui de répondre aux besoins de la communauté avec passion, détermination et humanité. Les visiteurs pourront rencontrer des intervenants sur place, discuter de leurs intérêts, poser des questions et découvrir les possibilités d’engagement bénévole qui correspondent à leurs disponibilités, leurs valeurs et leurs talents. Que vous souhaitiez vous investir quelques heures par mois ou simplement vous informer, ce Salon est pour vous.
Une invitation à passer à l’action
Le Salon est bien plus qu’un lieu d’information : il est une porte ouverte sur la solidarité. Il offre l’occasion de réfléchir à l’impact concret qu’un geste bénévole peut avoir –pour les autres, mais aussi pour soi-même. Le bénévolat permet non seulement de soutenir des causes importantes, mais aussi de créer du lien, de développer des compétences, de nourrir un sentiment d’utilité et de
Éditeur : Benoit Chartier
Directeur général : Marcel Rainville
Rédacteur en chef : Martin Bourassa
Directeur de production : Alex Carrière
Directeur de l’information : Jean-Philippe Morin
Journalistes : Alexandre Brouillard Stéphane Fortier
Chroniqueurs : Denis Marion Daniel Lequin
Photographes : Pascal Cournoyer Steve Gauthier
Caricaturiste : Gilles Marcotte
Contrôleur : Monique Laliberté
Publicitaires : Carole Pettigrew Kevin Arseneault
participer activement à une société plus juste et inclusive. Et n’oublions pas que le bénévolat est accessible à tous. Que vous soyez jeune ou retraité, salarié ou étudiant, nouvellement arrivé dans la région ou impliqué depuis longtemps, vous avez quelque chose d’unique à offrir. Chaque geste compte.
C’est un rendez-vous le vendredi 2 mai 2025, entre 10 h et 14 h, aux Promenades de
Coordonnatrices aux ventes : Mélissa Giard Marie-Pier Robidoux
Journalistes pigistes : Stéphane Martin Céryce Coutu
Distribution par :
Depuis plus de 40 ans, le Carrefour naissance-famille de Sorel-Tracy poursuit sa mission et accompagne des familles de la région en adaptant constamment ses services aux réalités actuelles.
Dans un contexte marqué par l’inflation, le manque de places en garderie et la diversité croissante des clientèles, l’organisme multiplie les initiatives pour répondre aux besoins exprimés sur le territoire.
« On a développé des programmes pour sortir de nos installations et aller aider directement sur le terrain. On a intensifié nos collaborations avec d’autres organismes, dont le Centre de services scolaire, le CISSSME, L’Orienthèque, ainsi que divers établissements scolaires de la région. On a développé le projet parascolaire Ensemble, on cultive la persévérance qui est offert gratuitement aux élèves de sixième année de l’école Laplume. Les jeunes participent à des ateliers de lecture, d’écriture et de mathématiques, encadrées par une orthopédagogue et une éducatrice spécialisée. Parallèlement à ça, les élèves participent à différents ateliers de culture en serre et ils rencontrent des maraîchers pour développer l’intérêt à l’agriculture », explique l’agente à l’accueil et aux communications du Carrefour naissance-famille, Dominique Verrette. L’adaptation à la clientèle immigrante fait également partie des priorités de l’organisme. « On a mis en place un service d’accompa-
gnement vers la naissance, destiné à celles et ceux qui ne sont pas familiers avec le système de santé québécois. Grâce à des rencontres individualisées et à l’aide d’outils de traduction, nous tentons de faciliter l’intégration et de répondre aux préoccupations des nouveaux parents, peu importe leur langue ou leur pays d’origine. On a adapté nos documents en français, anglais et espagnol. Il nous est arrivé également de traduire en ukrainien pour aider une nouvelle famille. »
Malgré ces efforts, certains défis demeurent. Le manque de places en halte-garderie limite la capacité du Carrefour naissancefamille à répondre à la demande croissante. « J’ai toujours une vingtaine de noms sur mes listes d’attente que je ne réussis pas à combler. Notre capacité d’accueil est limitée à 12 enfants, on ne peut malheureusement pas offrir de solutions à tous les parents dans le besoin », déplore Mme Verrette.
La Semaine de la famille sera célébrée cette année du 2 au 18 mai. Comme à l’habitude, le Carrefour naissance-famille est impliqué dans le comité organisateur du grand rassemblement Familles en fête. « Le 17 mai, on fixe rendez-vous aux familles à 10 h au parc de la Pointe-aux-Pins de Saint-Joseph-de-Sorel. Il y aura plusieurs kiosques d’organismes de la région, des jeux gonflables, de l’animation et même un espace dédié à la pratique de la planche à roulettes. Ce rassemblement est important puisqu’il permet aux familles de socialiser, de découvrir les services offerts et de créer un sentiment d’appartenance au milieu », de conclure Dominique Verrette.
En novembre prochain, la Maison de la Famille Joli-Cœur de Contrecœur soufflera ses 30 bougies. L’expansion que la Ville a connue au cours des dernières années a fait grandir les besoins des familles sur le territoire.
« Notre rôle, c’est de complémenter ce qui existe, pas de dédoubler. On travaille en collaboration avec les écoles, le CLSC, les CPE, etc. Là où il y a un trou de services, c’est là qu’on s’installe », confie la directrice générale de la Maison de la famille Joli-Cœur, Cindy Mathers. Si elle offrait au départ surtout du répit parental pour les mamans à la maison, la Maison de la Famille Joli-Cœur a vu sa mission changer au fil des ans. « Aujourd’hui, nos services sont utilisés en urgence. Les familles arrivent à bout de souffle, en attente d’une place en CPE ou d’un soutien qu’elles ne trouvent pas ailleurs. On est là pour les aider à tenir le coup », ajoute Mme Mathers. L’un des volets les plus en demande est le service d’intervention à domicile qui sera renforcé dès l’an prochain avec l’ajout de deux intervenantes communautaires. « Si
un parent est dépassé, qu’un enfant vit des difficultés, ou que la situation devient trop lourde à gérer, on va sur le terrain. On observe, on soutient, on propose des outils. Le but, c’est d’agir et de remettre les parents sur la bonne voie. »
Ce service s’ajoute à une panoplie d’activités dont les groupes d’éveil pour les toutpetits, les ateliers de stimulation du langage, le soutien scolaire et parascolaire, etc.
La directrice générale mentionne que depuis la pandémie, les enjeux de santé
mentale, de développement des enfants et de charge parentale sont en hausse. « Les enfants ne sont plus les mêmes. Les familles non plus. On voit de plus en plus de cas liés au langage, au comportement, à l’épuisement parental. C’est là qu’on intervient. »
L’organisme a notamment développé un atelier de prévention sur la stimulation du langage dès l’âge d’un an, en réponse aux effets préoccupants de la surexposition aux écrans. « On ne prend plus le temps de parler aux enfants. Je ne veux pas blâmer les parents. On est tous fatigués. Mais parfois, juste montrer comment parler à son enfant pendant qu’on cuisine, ça peut faire toute une différence. Nous sommes là pour donner des conseils avec toute notre expertise développée. »
Afin de souligner les 30 ans de l’organisme, la ministre de la Famille, Suzanne Roy, fera une allocution à l’Assemblée nationale le 22 avril. Il s’agit d’une belle visibilité pour la Maison de la Famille Joli-Cœur qui déploie sans cesse des efforts pour rejoindre et soutenir un maximum de familles dans leur parcours. « Nous savons que notre impact est majeur. On continue de bâtir des ponts, de répondre aux besoins et de rester une porte d’entrée humaine pour ceux qui en ont besoin », de conclure Cindy Mathers.
Depuis sa nomination à la tête du ministère de la Famille en octobre 2022, la députée de Verchères, Suzanne Roy, affiche toujours le même enthousiasme. Un engagement qu’elle traduit dans sa vision inclusive et moderne de la famille québécoise.
« La famille de 2025, ce n’est plus un modèle unique comme on le voyait autrefois. Ce que l’on constate, c’est qu’il y a maintenant une grande diversité dans les foyers québécois, et ça, c’est une richesse. Ce qui demeure essentiel, peu importe la forme qu’elle prend, c’est que la famille soit ce noyau de base, ce point d’ancrage où l’on trouve son équilibre et ses repères », décrit-elle en entrevue.
Le manque de place en services de garde demeure parmi les enjeux les plus criants auxquels les familles doivent faire face. Une problématique à laquelle la ministre s’est attaquée dès le début de son mandat.
« En un peu plus de trois ans, 30 000 nouvelles places ont vu le jour en plus de 10 000 places converties de non subventionnées à subventionnées. Pour vous donner une idée, mes prédécesseurs ont mis trois mandats à créer 30 000 places subventionnées. Nous, on l’a fait en trois ans. Et ce n’est pas fini. Il reste encore 15 000 places en voie de réalisation. On travaille fort pour les concrétiser, notamment grâce à de nouvelles constructions et des partenariats avec les communautés et les entreprises », mentionne Mme Roy. Au chapitre des réalisations qui apportent une grande fierté chez la ministre de la Famille, notons le projet pilote de service de
garde en entreprise inauguré en novembre dernier chez Rio Tinto Fer et Titane. « Ces projets pilotes sont très prometteurs. On le voit bien chez Rio Tinto, les parents sont heureux, les éducatrices aussi et les entreprises y trouvent leur compte. Ça répond à un besoin réel et ça permet aux familles d’avoir accès à des services de proximité, sans détour. Bien que les services de garde en entreprise soient des projets pilotes, notre objectif c’est de les pérenniser. »
La question de la main-d’œuvre reste toutefois préoccupante alors que le recrutement d’éducatrices demeure difficile. « On développe des places, mais il faut aussi les gens pour s’en occuper. Alors on investit beaucoup dans la formation, la valorisation du métier et l’attractivité du réseau. On veut compléter le système, mais on ne peut pas le faire sans notre personnel qualifié », confie Suzanne Roy.
« Pourquoi je mets autant d’énergie dans ces projets-là? Parce que tout se joue entre zéro et six ans. Ce sont les années fondatrices. Si on soutient bien les familles dès le départ, on bâtit une société plus forte, plus équitable et plus humaine », ajoute-t-elle.
Suzanne Roy profite également de l’occasion pour souligner l’importance du travail effectué par les maisons de la famille, comme la Maison Joli-Cœur à Contrecœur et le Carrefour naissance-famille de Sorel-Tracy. « Ce sont des lieux inestimables. Elles soutiennent les parents, les aident dans leur rôle et elles sont essentielles dans l’intégration des nouveaux arrivants. C’est du soutien concret, humain, de proximité. Pour moi, c’est une richesse collective que l’on doit protéger », de conclure la ministre de la Famille.
Suzanne Roy est ministre de la Famille depuis deux ans et demi. Photo
Les employeurs sont de plus en plus nombreux à déployer des efforts afin de se démarquer et de créer un environnement de travail attrayant pour les employés actuels et futurs. Chez Rio Tinto, cela se traduit, entre autres, par une multitude d’avantages qui placent la famille au cœur des priorités.
Parmi les mesures mises en place récemment, la bonification du congé parental figure au sommet de la liste depuis 2022. « Rio Tinto offre 18 semaines de congé parental payé, comblant l’écart financier entre les prestations gouvernementales et le salaire réel. De plus, non seulement on comble l’écart, mais on maintient aussi nos cotisations au régime de retraite de l’employé. La façon dont le programme est conçu incite les pères à en profiter sans subir de perte financière, ce qui est rare dans notre industrie où la majorité de la main-d’œuvre est masculine », explique la partenaire d’affaires en ressources humaines chez Rio Tinto Fer et Titane, Évangéline Plante. Cette ouverture d’esprit de l’entreprise semble avoir un impact significatif sur la vie
des travailleurs et de leur famille, dont le conseiller principal à la gestion des entrepreneurs, Francis Malo. « Au niveau personnel, ça m’a permis de créer un lien plus fort avec mon nouveau-né, parce que je suis le donneur de soins principal. Monétairement, ça donne aussi un bon coup de pouce. Ma conjointe travaille aussi chez Rio Tinto et comme je prenais le relais, elle a pu prendre
un congé plus court et retourner travailler plus vite. Ç’a enlevé une grosse portion de stress et de fatigue pour ma conjointe. Retourner travailler, ce n’était pas facile, mais ça lui a permis de retrouver une routine et de se soulager d’une grosse charge émotionnelle. C’est normal que ce ne soit pas juste les mamans qui portent ce stresslà », confie M. Malo.
La famille en priorité
La conciliation travail-famille est également importante pour l’entreprise. Après avoir inauguré le premier service de garde en entreprise de la région à l’automne dernier, Rio Tinto se lance dans un nouveau projet pilote afin de permettre au personnel-cadre de condenser l’horaire de travail. « On travaille le même nombre d’heures, mais au lieu de le faire sur cinq jours, on peut le fait sur quatre jours et demi, ou on peut avoir un après-midi de congé par semaine. On peut travailler plus d’heures dans notre journée pour prendre du temps chômé un peu plus tard. Nous sommes en période d’essai à ce niveau, nous allons évaluer la pertinence de ce projet dans les prochains mois », mentionne Mme Plante.
Cette année, l’usine de Sorel-Tracy célèbre son 75e anniversaire et les dirigeants promettent que la famille sera au cœur des festivités. « Nous avons près de 1400 employés et il est important pour nous de prévoir des journées d’activités familiales. On le fait régulièrement, mais cette année, nous aurons une riche programmation d’activités à venir cet automne », promet, en conclusion, la partenaire d’affaires en ressources humaines.
La région, riche en ressources pour les familles
SALON DES ORGANISMES, DU BÉNÉVOLAT ET DE L’ENGAGEMENT CITOYEN
aux Promenades de Sorel de 10h à 14h
Plus de 40 organismes vous attendent
Apporte ta couleur car on a tous des talents à partager!
gramme Déjeuners-écoles au CABBR, et membre du comité organisateur.
Du 27 avril au 3 mai, la 51e édition de la Semaine de l’action bénévole battra son plein au Québec. Cette année, le thème En route vers le bénévolat! a été choisi par la Fédération des centres d’action bénévole du Québec (FCABQ) et ses membres.
À Sorel-Tracy, le Salon des organismes, du bénévolat et de l’engagement citoyen clôturera cette Semaine de l’action bénévole en beauté, le vendredi 2 mai, aux Promenades de Sorel, de 10 h à 14 h.
Très populaire l’an passé, ce salon organisé conjointement par la Corporation de développement communautaire Pierre-De Saurel (CDCPDS) et le Centre d’action bénévole du Bas-Richelieu inc. (CABBR) en est déjà à sa deuxième édition.
Déjà une quarantaine de participants sont inscrits au salon, comparativement à 32 l’an dernier avec plus de 200 visiteurs recensés. Le présidence d’honneur sera assurée par le directeur général du journal Les 2 Rives, Marcel Rainville. Alex Trudel, de CJSO, sera en direct de 10 h à 13 h et fera de l’animation. Il n’y aura pas de conférence cette année, étant donné la logistique requise et la sonorité de l’emplacement.
« L’an passé, on a créé l’événement, la première édition, conjointement avec la CDCPDS. On s’est dit que ce serait bien de donner un soutien à tous les organismes membres de la corporation pour recruter des bénévoles. […] Au départ, la première édition, c’était dans le but de faire comme un Salon de l’emploi. […] On est là, on veut des bénévoles, voici ce qu’on a besoin », raconte Judith Lagotte, coordonatrice de l’action bénévole et du pro-
Le salon donnera de la visibilité aux organismes, petits et grands, qui ont non seulement besoin de bénévoles sur le terrain, mais qui cherchent de la relève ou ont besoin de combler des postes dans leur conseil d’administration. Ce sera aussi l’occasion de faire connaître les différents organismes et leurs services à la population.
« Pour la deuxième édition du Salon du bénévolat, le nom a changé pour Salon des organismes, du bénévolat et de l’engagement citoyen parce que beaucoup d’organismes veulent de la visibilité, offrir leurs services, cherchent une façon de promouvoir ce qu’ils font », explique Mme Lagotte. « Ce n’est pas toujours évident dans le communautaire de faire la promotion du service apporté. Donc, c’est une belle vitrine. […] Ça nous permet aussi de nous entraider, pour faire de la référence entre organismes », ajoute Catherine Guyon, adjointe administrative au CABBR, elle aussi membre du comité organisateur.
Le salon est aussi pour les gens qui voudraient bien s’impliquer, mais ne savent pas comment ou avec quel organisme, nous dit Mme Lagotte. « Au Salon du bénévolat, tu vas trouver un organisme qui peut correspondre à ce que toi, tu as besoin, tu as à offrir. Parce que tout le monde a des besoins variés. […]
La personne qui veut faire du bénévolat… Elle va là-bas et se magasine un bénévolat. »
Questionné sur ses attentes et motivations, le comité d’organisation est unanime : on veut donner envie aux citoyens de s’impliquer dans des organismes communautaires en lesquels ils croient et présenter avec fierté le solide tissu social qui unit la MRC de Pierre-De Saurel.
L’Association de fibromyalgie du BasRichelieu (AFBR) annonce le retour de son tournoi de golf le 7 juin prochain, dès 11 h, au Club de golf Continental.
Cette journée festive et conviviale réunira des passionnés de golf, des membres de l’AFBR et des entreprises partenaires pour soutenir la cause. Cette année, le tournoi sera bonifié avec une programmation enrichie, incluant des animations, des dégustations de produits locaux, des prix à gagner, ainsi qu’un souper trois services pour couronner la journée.
L’objectif est de récolter des fonds pour améliorer la qualité des services offerts aux personnes vivant avec la fibromyalgie, un trouble qui touche près de 10 000 personnes dans la région. La fibromyalgie est un syndrome complexe, souvent invisible, caractérisé par des douleurs diffuses, une fatigue persistante, des troubles du sommeil et des symptômes cognitifs et émotionnels, qui affectent gravement la qualité de vie quotidienne. Bien que la fibromyalgie soit insidieuse, les personnes qui en souffrent ont besoin de services de qualité au quotidien.
Les billets sont maintenant en prévente à 155 $ et peuvent être achetés au Afbr.ca, section Événements. Des options sont également disponibles pour ceux qui souhaitent participer uniquement au souper, faire un don à l’association, ou devenir partenaire de l’événement. Pour plus d’informations, on écrit à evenements@afbr.ca ou on appelle au 450 908-0910. J.-P.M.
La deuxième édition du tournoi de golf
bénéfice Jacques-Blais des Fondations
CHSLD Pierre-De Saurel et Hôtel-Dieu de Sorel se tiendra au Club de golf Continental le 20 août prochain sous la présidence d’honneur de Laurence Cournoyer, courtier immobilier de l’Équipe Janie Dionne.
La formule inclut un petit-déjeuner à compter de 8 h 30, suivi d’une pratique, puis d’un départ simultané (shotgun) sur le parcours St-Laurent dès 10 h 30. Plusieurs activités se dérouleront sur le terrain et on retrouvera une station BBQ ainsi que des kiosques offrant fromages, chips, bière, etc. On pourra aussi tenter de battre le pro et courir la chance de gagner un prix. Vers 17 y aura un souper trois services (vin inclus).
La Fondation Hôtel-Dieu de Sorel et la Fondation des bénéficiaires des CHSLD Pierre-De Saurel pourront ainsi poursuivre leur mission unifiée dans le but de soutenir les établissements de santé locaux et d’améliorer la qualité de vie des patients et des résidents de la population de la MRC de Pierre-De Saurel. L’argent amassé dans le cadre du tournoi sera attribué selon les besoins prioritaires.
Pour s’inscrire et obtenir davantage d’informations, on se rend sur le site Internet de la Fondation Hôtel-Dieu de Sorel à la section activités ou on téléphone au 450 746-6003. J.-P.M.
Trois couples d’entrepreneurs ont réalisé un important don de 15 000 $ chacun répartis sur trois ans au Centre d’action bénévole du Bas-Richelieu (CABBR) pour assurer le service Déjeuner-école.
Monelle St-Martin et André Lussier de l’entreprise Lussier Assurance, Catherine Papin et Alain Bourgeois, de l’entreprise A.&J.L. Bourgeois ainsi que Johanne Lapierre et Roger Bibeau, de l’entreprise Développement D. Bibeau, sont les généreux donateurs. Au total, ces 45 000 $ serviront pour l’achat de denrées alimentaires, particulièrement pour tous les enfants qui n’ont pas toujours la chance de pouvoir se rendre à l’école le ventre plein.
« Le Centre d’action bénévole du BasRichelieu, qui fête son 55e anniversaire cette année, travaille d’arrache-pied pour améliorer la condition de vie des personnes en situation de vulnérabilité. Il souhaite donc exprimer sa profonde gratitude envers ces généreux donateurs qui font toute la diffé-
Trois couples impliqués en affaires dans la région ont été généreux envers le CABBR. Photo gracieuseté
rence dans la vie des familles d’ici », indique le directeur général de l’organisme, Ando Andrianady, via communiqué. J.-P.M.
La région est en effervescence ces temps-ci et les divers projets annoncés promettent l’attraction de nombreuses familles dans la région. Les 2 Rives a contacté Véronique Massé, cheffe de division Vie communautaire et sociale au Service du loisir et milieu de vie de SorelTracy, pour connaître ce que la Ville offre aux citoyens.
Globalement, qu’est-ce qu’on fait pour la famille à Sorel-Tracy?
« Comme ville, on a un mandat très large qui est lié au milieu de vie. Quand on parle du milieu de vie, c’est bon pour les familles, pour les aînés, pour les différences, pour tout le monde. La famille, on la prend au sens large et on essaie de faire en sorte que le milieu de vie soit de plus en plus adéquat, intéressant, stimulant pour tout le monde. De tous les âges », explique Mme Massé.
Selon son point de vue, l’héritage de la précédente Politique de la famille est principalement relié à la tarification préférentielle pour la participation aux activités offertes par la Ville et certains organismes partenaires, qui a un impact significatif pour le budget des familles.
Elle mentionne aussi que les activités aux deux bibliothèques sont maintenant offertes gratuitement pour tous, tout en soulignant le travail de ses collègues au niveau de la cul-
nismes qui nous entourent, qui eux aussi animent le milieu de vie. […] J’ai l’impression que de façon globale, il y a peut-être
différents des nôtres. »
Selon Mme Massé, l’objectif est de travailler conjointement, la Ville et ces organis-
Si vous avez récemment jeté un œil à la Politique familiale sur le site web de la MRC de Pierre-De Saurel, vous avez probablement constaté qu’elle datait un peu puisqu’elle est parue en 2010. Nous avons demandé à Vincent Deguise, préfet de la MRC Pierre-De Saurel et maire de Saint-Joseph-de-Sorel, si une mise à jour était prévue.
En fait, aujourd’hui, la Politique de la famille est intégrée à la Politique territoriale en développement social (PTDS), c’est pourquoi on ne la retrouve pas nommément seule. C’est un choix territorial qui a été fait par l’équipe de travail que diverses politiques soient ainsi regroupées, incluant famille, aînés, immigration, itinérance, attraction, participation citoyenne, etc. « Ça fait quelques années qu’on a fait le travail de réflexion. On a fait la Politique, et ensuite, on a fait le plan d’action qui a abouti en 2023. Donc, pour cinq ans, de 2023 à 2027, la Politique territoriale de développe-
ment social se prêtait beaucoup plus à notre vision du développement dans notre région », raconte M. Deguise.
C’est au printemps 2019 que les élus municipaux et du conseil de la MRC ont décidé d’engager la démarche. Hiver 2020, un comité de travail s’est penché sur cette nouvelle politique, qui fut adoptée en juin 2021. Le Plan d’action en développement social de la MRC est ensuite mis sur pied pour la période de 2023 à 2027. Seule la Politique des aînés peut être trouvée, à jour et sur une page à part du site web de la MRC, à la demande du Secrétariat aux aînés du gouvernement du Québec.
« C’est beaucoup plus simple à suivre. Beaucoup plus facile aussi pour les gens de se référer à une seule politique qu’à plusieurs qui touchent des personnes différentes. On ne voulait pas non plus travailler en silo parce que la famille, c’est autant les aînés que les enfants, que les jeunes familles. Tout le monde est intégré là-dedans », explique M. Deguise. M. Deguise poursuit : « Le but de faire une Politique territoriale de développement social, au-delà des actions, c’est de voir quels pouvoirs on se donne pour améliorer les con-
ditions… On travaille vraiment sur les conditions de vie des personnes qui sont sur notre territoire. La réduction des inégalités sociales et économiques aussi. […] Donc, on travaille autant sur des éléments en lien avec l’itinérance, l’attraction et l’immigration. On travaille aussi auprès de nos aînés pour faire en sorte qu’ils restent le plus possible dans leur milieu d’attachement, autant en milieu rural qu’en milieu urbain. On veut que nos aînés restent le plus proche possible de leur milieu de vie. Ça, c’est des éléments que la PTDS touche. La participation citoyenne aussi qui est importante à l’intérieur de la PTDS.
Selon le préfet Deguise, la précédente politique a été un succès. « liale (de 2010), oui, elle a porté ses fruits, que ce soit sur la sensibilisation de l’accueil des familles dans les commerces, dans les restaurants, dans les institutions du territoire. […] La place de la famille dans nos municipalités. Comment on adapte nos événements et nos façons de faire pour que la famille se sente engagée et impliquée dans son milieu. Ça, c’est des objectifs de la dernière Politique familiale qui ont été atteints. »
mes, pour diversifier l’offre et répondre aux besoins de la population, sans que tout repose uniquement sur les épaules de la Ville, ce qui ne serait pas viable à long terme.
Quels sont les besoins d’une famille typique soreloise? « C’est tellement variable en fait, d’une famille à l’autre, d’un moment de la vie aussi à l’autre. [...] Dans un contexte où la vie coûte de plus en plus cher, […] je pense que les gens ont besoin d’avoir du plaisir et que ce soit accessible. Pour moi, l’accessibilité, c’est financièrement, oui, mais c’est aussi géographiquement, c’est de développer des services de transport, de faire en sorte que nos édifices soient dans des lieux accessibles pour la clientèle à mobilité réduite. Accessible dans la diversité aussi, parce que les besoins sont diversifiés. »
Avec l’augmentation des projets immobiliers, on s’attend à encore plus de familles qui vont venir s’établir sur le territoire. Comment le Service du loisir et milieu de vie s’y prépare? « En fait, on s’y prépare depuis toujours. […] La Ville de Sorel-Tracy, c’est plusieurs services. […] La complémentarité entre les différents services fait en sorte qu’on travaille dans une planification stratégique, dans un sens commun. C’est quelque chose qui est travaillé depuis longtemps, d’aller chercher des entreprises et des familles. […] On s’assure de rester à l’affût de ce qui se passe. »
Peu importe notre âge, on a pas mal tous déjà fréquenté, de près ou de loin, une maison des jeunes (MdJ). La ville de Sorel-Tracy a la chance d’en compter deux sur son territoire, en plus de certaines autres dans des municipalités adjacentes (Sainte-Anne-de-Sorel, Saint-Ours, Contrecœur, etc.). Mais est-ce que les ados d’aujourd’hui sont aussi interpellés que ceux d’hier?
Pour s’y pencher, Les 2 Rives a rencontré David McDermott, directeur et intervenant à la MdJ L’Air-du-Temps dans le secteur Tracy, et Lucie Champagne, directrice générale à la MdJ La Place dans le secteur Sorel, impliquée depuis maintenant plus de 36 ans.
Est-ce que les MdJ sont aussi populaires qu’avant?
Oui, mais différemment. Il faut un peu se réinventer », dit M. McDermott. Questionné sur le récent déménagement dans de nouveaux locaux, M. McDermott répond : « L’engouement est très présent. Surtout avant que l’école Bernard-Gariépy passe au feu. On avait beaucoup de jeunes qui venaient sur l’heure du midi. On avait jusqu’à 100 ou 125 jeunes par midi qui venaient manger dans nos locaux. » Plusieurs jeunes allaient aussi y faire une tour directement après l’école vu la proximité.
Mme Champagne constate aussi la même chose : « Les jeunes ne fréquentent plus pour les mêmes raisons. […] Dans le temps, ils venaient pour être en gang. […] Comparé à avant, ils ont maintenant besoin de parler. »
Selon ses observations, la moyenne d’âge aussi a changé. Alors qu’avant, les MdJ comptaient beaucoup de 16, 17 et 18 ans, maintenant c’est beaucoup plus 11,12 et 13 ans et la période de fréquentation est beaucoup plus courte.
Combien de jeunes fréquentent la MdJ?
M. McDermott n’a pas de chiffres exacts pour l’établissement de Tracy. Pour Sorel, Lucie Champagne nous confirme avoir reçu plus de 500 jeunes différents par année. Par contre, l’énorme manque de personnel fait en sorte qu’il y aura plusieurs périodes de fermeture cette année à la MdJ La Place. « C’est de plus en plus difficile de trouver des animateurs », confie Mme Champagne.
Quels genres d’activités s’y tiennent?
« C’est varié. Ça va dépendre de l’intérêt des jeunes », explique Mme Champagne.
« C’est par et pour les jeunes, donc c’est vraiment les jeunes qui choisissent leur programmation. On a un comité de jeunes qui donne leurs idées et avec l’aide des animateurs, organise la programmation », enchaîne M. McDermott.
Mme Champagne en rajoute : « Ça peut aller du souper de Noël, à un brunch de cabane à sucre, à aller à la nuit des sansabris, à s’impliquer dans la communauté… On mise beaucoup sur l’implication dans la communauté. […] On essaie de rejoindre le plus grand nombre d’intérêts possibles, mais surtout de développer de nouveaux intérêts. Parce que le jeune qui développe de nouveaux intérêts, il a moins de chance d’aller vers la délinquance. C’est préventif. »
À Sorel, La Place offre également des ateliers de cuisine à ses membres. « Il y a aussi une initiative de tableau d’honneur avec un jeune du mois qui met en valeur l’accomplissement et les bonnes actions pour lesquelles il ou elle s’est démarqué. C’est partagé sur la page Facebook de la MdJ. L’objectif est double. Non seulement l’estime de soi des jeunes est renforcée, mais ça valorise aussi l’enfant aux yeux des parents », conclut Mme Champagne.
La famille, ce n’est pas que les parents avec leurs enfants, c’est aussi les grands-parents, nos aînés. Afin d’améliorer leur qualité de vie et leur autonomie, le Centre récréatif Au fil des ans propose de nombreux événements et activités aux aînés de 50 ans et plus de toutes les municipalités de la MRC de Pierre-De Saurel.
Nous le savons tous, rester actif, autant physiquement que mentalement, est vital pour maintenir et garder une bonne santé. C’est pourquoi le Centre récréatif offre une grande variété d’activités et d’événements tout au long de l’année. « L’idée, c’est de donner une chance à tout le monde. C’est pour ça qu’on a plusieurs activités différentes », nous dit Gilles Paradis, coordonateur du Centre récréatif Au fil des ans.
Plus d’une vingtaine d’activités et de cours sont accessibles pour le bien-être et le divertissement des membres. Pour les sportifs : la ligue de pétanque, le tennis de table et le billard sont toujours aussi populaires. Pour socialiser : le bingo, la danse en ligne et l’encan sont des incontournables. Pour rester en forme : Qigong, Tai Chi, ainsi que
gymnastique en douceur mélangeant cardio-vasculaire, musculation et étirements sont offerts. Pour la santé cognitive, il y a des ateliers de mémoire avec des jeux, de création littéraire, de Scrabble…
Une troupe de théâtre a aussi été mise sur pied – par les aînés, pour les aînés – avec un souper-spectacle pour présenter les pièces. De nombreux cours sont aussi disponibles, tels que l’anglais, l’espagnol, ou encore l’informatique (ordinateur, tablettes, etc.).
Les cours ne visent pas tant à promouvoir la performance, mais plutôt à briser l’isolement. M. Paradis donne un exemple : « OK, tu te dis : je vais apprendre l’anglais. Même si tu l’apprends pas beaucoup, c’est pas grave. Mais tu sors de la maison. Tu rencontres d’autres personnes. Ça c’est important. On travaille beaucoup là-dessus. »
L’achalandage du Centre récréatif Au fil des ans démontre à quel point il est essentiel de prendre soin de nos aînés avec des activités de loisirs sur notre territoire. Selon M. Paradis, le Centre accueille 700 à 1000 personnes par semaine. Les plus populaires? Le bingo déplace environ 80 à 90 personnes par semaine et la pétanque attire plus de 50 joueurs deux fois par semaine.
Une journée portes ouvertes sera organisée cet automne pour faire découvrir les différentes activités, visiter les locaux et faire connaissance avec les enseignants et bénévoles.
La programmation et l’horaire des activités peuvent être consultés sur le site Web https://www.centredesaines.qc.ca/ ou la page Facebook du Centre.
La Fondation Desjardins a soutenu quatre initiatives jeunesse dans la région en remettant à chacun des récipiendaires un montant de 3000 $.
Ces prix permettent à toute personne travaillant dans une école ou un organisme du milieu communautaire de réaliser une initiative avec des jeunes de la maternelle, du primaire ou du secondaire. L’aide financière est offerte aux projets qui auront le plus grand potentiel de retombées sur la motivation des jeunes.
À propos de la classe extérieure de l’école Saint-Gabriel-Lalemant : « Le seul fait d’être dehors stimule l’apprentissage des élèves. Être au-delà des murs offre des possibilités
d’expériences multiples et pleines de sens. Sortir avec les élèves permet de se reconnecter avec la nature et de se recentrer sur autre chose que les écrans. Cette approche permet de diminuer le stress, l’anxiété ainsi que les difficultés d’attention qui sont les grands maux de nos élèves actuels », mentionne Isabelle Martin, directrice adjointe.
À propos du projet Les Apprentis grimpeurs : toujours plus haut! de l’école SainteAnne-les-Îles : « L’escalade est étroitement liée au concept de défi pour sa volonté de toujours vouloir aller plus haut. Lorsqu’on désire relever un défi, nous travaillons constamment le dépassement de soi, la persévérance, la concentration et même la stratégie »,
À propos de l’embellissement de la bibliothèque scolaire de l’école Maria-Goretti : « Une bibliothèque doit être un milieu chaleureux et stimulant pour favoriser le goût de la lecture aux élèves. Il est important que les élèves s’y sentent à l’aise et aient envie d’en apprendre davantage sur divers sujets. Une bibliothèque représente un trésor de découvertes, un moyen d’avoir accès à l’information et permet de laisser libre cours à l’imagination. La lecture est la pierre angulaire de l’apprentissage dans toutes les matières. Il est donc primordial de mettre en œuvre ce projet », indique Louis-Simon Deguise, enseignant.
À propos du Club de course Bosco de l’école Saint-Jean-Bosco : « Chaque enfant doit se fixer un objectif personnel en fonction de ses capacités. Avec une pratique hebdomadaire de course à pied, les élèves se rendent rapidement compte que leurs capacités physiques et cardiovasculaires s’améliorent. La plupart des enfants revoient à la hausse leur objectif initial. En fonctionnant par objectif personnel, ils sont super motivés à poursuivre et vont même faire des petits entraînements à l’extérieur de l’école », indique David Lussier, enseignant.
J.-P.M.
Depuis quatre ans, la Maison Oxygène de Sorel-Tracy se distingue par son engagement auprès des pères en difficulté qui cherchent à renforcer leur rôle dans la vie de leurs enfants.
Preuve que les temps changent, il semble que de plus en plus d’hommes frappent à la porte de leur propre initiative. « Le volontariat, c’est quelque chose de nouveau pour nous. Cette année, on a vu beaucoup plus d’hommes venir d’eux-mêmes, sans être obligés par la DPJ ou d’autres institutions. Cela témoigne de l’évolution des mentalités et de la volonté croissante des pères de prendre leur place dans la parentalité », raconte la directrice générale de la Maison Oxygène Saurel, Cathy Bernatchez.
Cette dernière raconte que l’organisme a fait un grand bout de chemin depuis son ouverture en 2021 où elle était la seule intervenante en poste. « Aujourd’hui, on a cinq femmes dans l’équipe, mais j’aimerais bien avoir un homme pour un peu d’équilibre. Nous faisons face à une demande de plus en plus forte, notamment dans l’hébergement. Chaque semaine, la Maison Oxygène reçoit
plusieurs demandes de logement, mais les chambres se remplissent rapidement, laissant souvent les pères sur une liste d’attente. Le défi réside dans la capacité à offrir un
L’hébergement offert à la Maison Oxygène est temporaire, limité à trois mois, et
permet à des pères de vivre leur paternité en tissant des liens solides avec leurs enfants. Notre noyau, c’est de savoir si le père veut maintenir le lien avec son enfant. L’équipe évalue aussi des besoins spécifiques comme l’aide avec les différentes sphères juridiques, l’accès à l’emploi, le logement et la gestion du budget. Le travail s’effectue en collaboration avec plusieurs organismes de la région », ajoute Mme Bernatchez.
Une autre belle victoire pour la Maison Oxygène Saurel est la fidélisation de ses usagers. « On voit des pères revenir après un an, deux ans, trois ans. Quand ils ont des besoins spécifiques, ils n’hésitent pas à rappeler leur intervenante. Ça démontre qu’on a un réel impact dans la vie des pères et que notre travail porte fruit. »
Dans les dernières semaines, l’équipe de la Maison Oxygène a fait l’acquisition d’une camionnette pour aider à la mobilité des pères qui sont privés de véhicule. « Cela permet aux intervenants de mieux se déplacer, mais aussi de soutenir les pères dans des démarches importantes comme récupérer leurs enfants ou déménager. Ça peut sembler anodin, mais cette acquisition fait toute une différence dans la vie de notre clientèle », de conclure Cathy Bernatchez.