GTA - Gestion et Technologie Agricoles

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Du 20 au 23 février

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Jeudi 6 février 2020 | Volume 45 | 2 e Numéro

FORMATION AGRICOLE

Des formations de plus en plus pointues!

Aussi dans cette édition : Visite-conseil gratuite pour les propriétaires de boisés .........p. 8 Tendances dans les plantes d’intérieur ................................p. 15 Hommage pour Réal Laflamme ...........................................p. 16


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ITA CAMPUS DE SAINT-HYCINTHE

Un nouveau programme qui mise sur des pratiques horticoles diversifiées et respectueuses

Véronique LEMONDE GTA

Présentement connu sous l’appellation Technologie de la production horticole et de l’environnement (TPHE), ce programme de l’ITA qui date de 1995 sera remplacé dès cet automne par Technologie de la production horticole agroenvironnementale (TPHA). Ce programme technique, rafraîchi, sera offert dans les deux campus de l’établissement, soit à La Pocatière et à Saint-Hyacinthe. « Notre programme actuel TPHE était en train de devenir désuet, il avait franchement besoin d’être actualisé pour devenir plus polyvalent et diversifié », de dire Monique Lambert, directrice des études par intérim à l’ITA. À ce titre, l’enseignement « par voie » sera aboli dans ce nouveau programme. Auparavant, les étudiants choisissaient parmi quatre voies de spécialisation, soit cultures légu-

mières, fruitières et industrielles; culture de plantes ornementales; cultures horticoles, légumières, fruitières et ornementales en serre et de champ; et environnement. La nouvelle version du programme a pour objectif de former des technologues en production horticole qui posséderont des compétences et une expertise horticole plus variées que par le passé et qui seront par le fait même plus polyvalents. « Nous sommes présentement en pénurie de main-d’œuvre au Québec dans plusieurs domaines et en modifiant le programme de la sorte, nous offrirons plus de chances à nos étudiants, car ils seront compétents dans beaucoup plus de branches », ajoute Mme Lambert.

A pour agroenvironnement

Préparation de poinsettias pour la mise en marché.

En misant fortement sur l’aspect « agroenvironnemental », le programme TPHA mettra encore plus d’accent sur l’acquisition de pratiques horticoles et agricoles respectueuses des écosystèmes. Les étudiants auront au programme des compétences à acquérir en production durable, biologique, urbaine ou traditionnelle, et ce, en intégrant toujours dans tous les aspects

de leur pratique une préoccupation pour l’agroenvironnement. La phytotechnologie sera aussi présente dans l’offre de cours. « Nous avons une équipe formidable qui a travaillé pour monter ce programme et qui y travaille toujours pour être fin prêt en septembre prochain. L’expertise de notre campus à Saint-Hyacinthe n’est plus à faire et les étudiants auront toujours

DIRECTEUR DE LA PUBLICITÉ ET PRODUCTION :

ÉDITEUR : Benoit Chartier RÉDACTEUR EN CHEF : Martin Bourassa

Guillaume Bédard PUBLICITAIRES :

ADJOINTE À LA RÉDACTION : Annie Blanchette TEXTES ET COORDINATION : Véronique Lemonde CONTRÔLEUR : Monique Laliberté DIRECTEUR DU TIRAGE : Pierre Charbonneau

PUBLIÉ PAR:

Louise Beauregard Michel Bienvenue Manon Brasseur Candy Corriveau Ginette D’Amour Luc Desrosiers Josée Malo Isabelle St-Sauveur

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26 500 exemplaires distribués dans Le Courrier de Saint-Hyacinthe et par la poste aux producteurs agricoles dans les régions suivantes : Montérégie-Est Montérégie-Ouest

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Centre-du-Québec

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Atelier de préparation d’un grand tunnel de culture. Photo Éric Labonté MAPAQ

accès à toutes nos superbes installations. » À cet effet, le campus de SaintHyacinthe offre les installations horticoles pédagogiques les plus importantes au niveau collégial, notamment grâce au Complexe de serres Jean-Claude Vigor offrant la plus grande surface de production dans une école au Québec. Les étudiants ont aussi accès à une pépinière et de grands tunnels pour la production de légumes d’août à novembre. Un verger à quelques kilomètres du campus est aussi mis à leur disposition pour l’étude de la pomiculture. De plus, en 2012, l’ITA a inauguré le Pavillon horticole écoresponsable, une installation unique au Québec, dans laquelle les étudiants sont initiés aux phytotechnologies et à l’agriculture urbaine. « Ce nouveau programme remplacera obligatoirement tous les programmes TPHE offerts au Québec d’ici l’automne 2021. Nous sommes donc d’autant plus fiers d’offrir ce nouveau programme en exclusivité à l’ITA, sur nos deux campus, dès cet automne, un an avant les autres établissements d’enseignement. Nous souhaitions en faire profiter à nos étudiants le plus rapidement possible et ce sera le cas », conclut Monique Lambert. Les admissions pour la session d’automne 2020 du campus de SaintHyacinthe et de La Pocatière se déroulent du 14 janvier au 1er mars.


DRAINAGE AGRICOLE

Former adéquatement les « agri-poseurs » Véronique LEMONDE GTA

Depuis une dizaine d’années, le milieu agricole constate que les travaux de drainage agricole se sont accrus considérablement, à un point tel que les entreprises spécialisées dans ce domaine ne suffisent plus à la tâche. Une formation plus que pratique et nécessaire a alors vu le jour dans la région, il y a environ trois ans, question de pallier cette problématique en donnant aux agriculteurs intéressés tous les outils pour devenir de bons « agri-poseurs ». Nés de la contraction entre agriculteur et poseur de drains agricoles, les « agri-poseurs » étaient déjà fort nombreux sur le terrain bien avant la venue de la formation continue sur le drainage agricole. « Comme plusieurs entreprises qualifiées peinent à combler la demande de travaux en installation de drains, des producteurs agricoles font déjà par eux-mêmes les travaux de drainage dans plusieurs cas, signale Jean-Yves Rioux, conseiller en formation pour les secteurs agricole et horticole, à la direction adjointe de la formation continue et de la promotion à l’ITA, campus La Pocatière. Les agriculteurs possèdent déjà la machinerie requise pour de tels travaux, ils peuvent donc le faire. Néanmoins, aucune formation n’existait pour les outiller et les soutenir. »

Acquérir les bases Intitulée Le plan de drainage agricole : un outil pour les agri-poseurs, la formation de 14 heures s’adresse surtout aux producteurs agricoles et à leur main-d’œuvre, mais également à des personnesressources, des entreprises spécialisées ou des conseillers œuvrant en drainage agricole. Avec la collaboration des collectifs régionaux de formation agricole, cette formation fut donnée entre décembre 2018 et avril 2019 dans différentes villes. « Nous avons eu l’aide d’une ingénieure agricole et d’un spécialiste en installation de drains pour développer le cours. Des travaux de drainage, ce sont des travaux que l’on souhaite sur le long terme. Nous voulons que ce soit bien fait, c’est pour 20 ans, 30 ans. Donc, c’est très important pour les « agri-poseurs » de savoir lire un plan de drainage et le mettre à exécution. Nos deux spécialistes qui ont développé le cours et qui l’on donné étaient donc là pour répondre à toutes les questions des producteurs sur ce sujet. Le but n’est pas d’en faire des spécialistes, mais de leur donner de bonnes bases en la matière », ajoute M. Rioux. Ainsi, dans une approche progressive et suivant toutes les étapes de l’installation de drains agricoles, la formation fournit les outils nécessaires pour planifier ce genre de travaux, avant et après. Aussi, les « agri-poseurs » apprennent à surmonter les défis de ce genre de travaux à travers une série de situations

probables et improbables qui pourraient se dresser devant eux.

Bilan de cette formation Cette formation a été dispensée dans quatre régions en 2018 et dans deux régions en 2019, dont le Centre-duQuébec. « Cette année, c’est un peu plus tranquille, car nous avons déjà atteint plusieurs « agri-poseurs », mais nous comptons aller vers Victoriaville, Sherbrooke, Salaberry-de-Valleyfield, etc. » La formation sera aussi réévaluée,

dans sa pertinence comme dans sa nécessité à poursuivre ou non. « Outiller des producteurs agricoles pour des travaux de drainage qui tiennent la route était vraiment notre objectif premier et nous avons eu une réponse plus que favorable de la part de nos étudiants depuis le début de ce projet », conclut M. Rioux. Pour en savoir plus sur cette formation et pour les dates à venir, visitez le https://ita-formationcontinue.omnivox.ca, sous la section « Formations agricoles Sols et génie ruraux ».

Travaux de drainage agricole. Photo Soleno

COLLECTIF EN FORMATION AGRICOLE

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Des formations variées en Montérégie

ÉDITH LUSSIER

Répondante en formation agricole Centre d’emploi agricole Saint-Hyacinthe

La formation agricole est de plus en plus répandue dans les commissions scolaires de la Montérégie. Plusieurs établissements offre des formations de niveau professionnel, collégial ainsi que la formation continue. Les collectifs en formation agricole sont orientés vers les formations de courte durée et aide à promouvoir l’offre de formation par région. En 2018-2019, 693 activités de formation ont eu lieu pour 11 249 heures de formation et 8459 personnes y ont participés, ce n’est

pas peu dire! Le plan de soutien en -formation agricole représente une façon efficace de maintenir et de rehausser les compétences des producteurs agricoles et de leurs employés.

Le saviez-vous? Le collectif régional de formation agricole regroupe des maisons d’enseignement en collaboration avec des partenaires socioéconomiques et d’autres organisations qui ont tous à cœur d’offrir un programme de formation agricole qui répond aux besoins des producteurs, leurs relèves et à la main-d’œuvre. Des sujets aussi variés que l’agroenvironnement, la fabrication artisanale d’aliments, la gestion des fermes, la production végétale, l’acériculture, l’agro-mécanique, les ressources humaines et bien plus encore. Pour plus de détails ou pour vous inscrire : www.uplus.upa.qc.ca.


AGRICULTURE DE PRÉCISION

Un domaine nécessitant plus de formation Véronique LEMONDE GTA

Dans un monde où les données numériques abondent dans tous les domaines, l’agriculture ne fait pas exception. Principe de gestion par parcelles, en tenant compte de la variabilité des milieux, l’agriculture de précision n’a plus besoin de présentation auprès des producteurs agricoles d’ici. Pourtant, aucune formation de base n’existe vraiment sur ce concept agricole qui date de près de 25 ans. « Les agriculteurs récoltent plein de données avec des technologies et des applications de plus en plus sophistiquées, mais savent-ils vraiment les utiliser, les mettre en valeur, leur donner un sens pratique pour améliorer leurs rendements? », questionne Joanne Lagacé, chargée de projets au Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ). C’est dans cette optique que s’est mise en branle une réflexion sur la formation en agriculture de précision, en 2015, en collaboration avec la Commission géomatique agricole et agriculture de précision. « Nous nous sommes vraiment questionnés sur le sujet et notre rapport exprimait alors qu’aucune formation en agriculture de précision n’était disponible auprès des agronomes en université et que le besoin de formation continue était criant », ajoute Mme Lagacé. Cependant, le financement n’était pas au rendez-vous pour développer un cours jusqu’à ce que le CRAAQ développe un partenariat avec AGRIcarrières qui cherchait, également, à construire un outil très concret pour éduquer les producteurs agricoles, les agronomes et les conseillers agricoles sur ce sujet.

Valoriser les données L’agriculture de précision, c’est utiliser le bon produit, au bon moment, au bon endroit, de la bonne manière et en bonne quantité. C’est réduire son impact environnemental et améliorer sa productivité aux champs. « Avec le numérique et les diverses technologies, savoir valoriser les données recueillies, c’est véritablement le nerf de la guerre, lance Athyna Cambouris, agronome et chercheure en sol à Agriculture et Agroalimentaire Canada, et présidente de la Commission géomatique agricole et agriculture de précision. La technologie est là, toute

disponible, mais le support n’y était pas. » Les trois journées de formation sur la géomatique appliquée à l’agriculture de précision sont indépendantes les unes des autres, car les producteurs agricoles ne sont pas tous rendus au même niveau de connaissances et de compréhension. Le Jour 1 met essentiellement l’accent sur les principes de base de l’agriculture de précision avec beaucoup d’exercices pratiques avec le logiciel Info-Sols. Le Jour 2 aide les participants à traiter les données géospatiales recueillies grâce à des logiciels de géomatique. « Il s’agit de savoir faire de vos données une valeur ajoutée pour vos récoltes », indique Joanne Lagacé. Finalement, lors du Jour 3, les participants apprennent à utiliser l’information géospatiale pour diagnostiquer les besoins des cultures et des parcelles (champs), diagnostiquer les problèmes, prioriser les actions agronomiques et produire des cartes d’application à taux variables. « Nous nous sommes rendu compte que ce n’est pas seulement des producteurs agricoles qui s’intéressent à cette formation, mais aussi des pilotes de drones, des chercheurs et des étudiants à la maîtrise. Le numérique, mais aussi la robotique, est maintenant au cœur de toutes les décisions des agriculteurs », de dire Mme Cambouris. Des professeurs de l’ITA ont aussi assisté à ces formations.

Formations à venir À ce jour, 19 groupes ont suivi ces formations, soit 325 personnes. De celles-ci, 25 % étaient des producteurs agricoles et 92 personnes étaient des conseillers accrédités de collectifs en service-conseil. « Nos formations se déplacent un peu partout au Québec et aller voir les gens sur place, dans leur région, c’est primordial selon moi. Deux villes, Saint-Hyacinthe et Drummondville, tentent de développer des services en agriculture de précision, l’Université McGill a maintenant un professeur en géomatique et l’Université Laval sortira une mineure en agriculture de précision en 2022. Donc, oui, il y a un besoin », précise Mme Lagacé. La rétroaction étant excellente, ces formations en agriculture de précision reviendront de manière récurrente toutes les saisons selon les disponibilités. Pour information, visitez le craaq.qc.ca.

Lors de cet événement, des conférenciers reconnus internationalement aborderont les plus récentes connaissances en fertilisation de précision et dresseront un tour d’horizon des technologies de précision dans le secteur animal. Ils partageront aussi leur vision quant au futur de ces technologies et de leurs applications. Parmi les conférences de cette journée : Les technologies pour l’efficience de l’agriculture : exemples d’applications et Le passé, le présent et le futur en fertilisation de précision. Ce colloque, une initiative de la Commission géomatique agricole et agriculture de précision, se tiendra à Drummondville, mais peut également être offert en webdiffusion. Infos : craaq.qc.ca.

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Colloque agriculture numérique et agriculture de précision, le 4 mars 2020


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AGENCE FORESTIÈRE DE LA MONTÉRÉGIE

Visite-conseil gratuite pour propriétaires de boisés de la Montérégie MARIANNE CUSSON, BIOLOGISTE MSC.

Responsable du transfert de connaissances Agence forestière de la Montérégie

Vous avez un boisé? Vous aimeriez l’améliorer, mais ne savez pas par où commencer? La visite-conseil est peut-être pour vous! Connaissez-vous l’Agence forestière de la Montérégie (AFM)? C’est un organisme régional, dont le mandat est d’orienter et de

développer la mise en valeur de la forêt privée de son territoire. C’est elle qui administre, pour la Montérégie, le programme d’aide à la mise en valeur des forêts privées du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, un programme provincial de soutien financier et technique pour les producteurs forestiers qui font des travaux d’aménagement forestier dans leur boisé. Depuis août 2019, pour mieux faire connaître le programme d’aide à la mise

en valeur des forêts privées, l’Agence forestière de la Montérégie offre des visites-conseils aux propriétaires de boisés intéressés. La visite-conseil offerte consiste en une visite de la propriété forestière, d’une durée approximative de deux heures, au cours de laquelle un conseiller forestier accompagne le propriétaire en forêt pour parler d’aménagement forestier. Il s’agit d’une visite personnalisée, au cours de

laquelle l’information transmise est adaptée aux objectifs du propriétaire et aux réalités de son boisé. Elle permet au conseiller d’informer le propriétaire sur la possibilité de devenir producteur forestier et la façon de s’y prendre, ainsi que sur le potentiel forestier de sa forêt. Le conseiller y fera valoir les avantages liés à l’aménagement forestier durable, à la production de bois, ainsi qu’à sa mise en marché. Le conseiller informe aussi le propriétaire de l’existence et du fonctionnement de divers programmes d’aide liés à la mise en valeur des forêts, auxquels il serait susceptible d’avoir droit. Cette visite-conseil est sans frais pour le propriétaire et ne s’accompagne d’aucune contrainte pour le propriétaire de réaliser (ou de faire réaliser) les travaux qui pourraient lui être proposés par le conseiller forestier.

Comment obtenir une visite-conseil?

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Photo gracieuseté

Pour avoir droit à une visite-conseil, le propriétaire doit la demander à un conseiller forestier de son choix, accrédité par l’AFM. Consulter la liste des conseillers forestiers accrédités en Montérégie en visitant le www.afm.qc.ca. Pour plus d’information, contactez Steve Breton par courriel ou par téléphone (sbreton@afm.qc.ca - 450 2665202, poste 224 ou sans frais au 1 877 266-5402 poste 224).


La course à l’AEC GUYLAINE MARTIN

Répondante en formation agricole Collectif en formation agricole Centre-du-Québec

La refonte du programme d’aide à la relève en production laitière donnera probablement le goût à certains de suivre l’attestation d’études collégiales (AEC) en gestion d’entreprises agricoles. La bonne nouvelle est qu’elle est offerte à Valleyfied, à Victoriaville et en téléprésence. Sous toute réserve, le prêt de 5 kilos deviendra un prêt de 10 kilos pour les détenteurs d’une attestation, d’un diplôme d’études professionnelles (DEP) en production laitière ou d’un diplôme d’études collégiales (DEC) en gestion d’entreprises agricoles, ainsi que les bacheliers en agronomie, en sciences de l’agriculture et de l’environnement ou en administration. L’annonce officielle est attendue ce mois-ci. Le Collège de Valleyfield sonde présentement les cœurs et gère une liste d’attente pour un départ de sa toute nouvelle AEC en agriculture en novembre 2020. Pour plus d’information, on compose le 450 373-9441, poste 436. Le Cégep de Victoriaville a aussi le vent dans les voiles avec un AEC qu’il dispense depuis 15 ans. En 2019, il a accueilli 25 nouveaux étudiants en classe et 25 autres en téléprésence. La formation est donnée deux jours par semaine sur

deux hivers. La formule permet de concilier la vie de famille, le travail à la ferme et le retour en classe. Les enseignants sont en classe à Victoriaville et les participants sont soit en classe ou devant leur écran, selon leur situation géographique. La salle est munie de micros et d’un grand écran où l’enseignant voit tous les étudiants de sa classe virtuelle.

La prochaine cohorte débutera à la fin octobre 2020. Pour plus d’information, on visite le site web du collège ou on compose le 819 758-6401, poste 2709 Pour les personnes à qui il manque quelques cours pour avoir leur diplôme d’études collégiales en gestion

d’entreprise agricole, il est également possible de se faire reconnaitre ses acquis scolaires. Informez-vous. Toutes les formations en agriculture dont les AEC sont décrites sur le site www.uplus.upa.qc.ca. L’attestation s’adresse aux participants de toutes les productions.

La technologie de la téléprésence permet de faire des travaux d’équipe avec les participants en ligne.

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BOURSES AGRICOLES 2019

Les lauréats dévoilés

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À l’occasion de la 12e édition de la Bourse agricole de la grande région de Saint-Hyacinthe, la MRC des Maskoutains a dévoilé le nom des nouveaux récipiendaires. Il s’agit d’Audrey Bélanger et Guillaume Lalumière, de SaintValérien-de-Milton, et d’Anthony Desmarais, de La Présentation. « Nous avons reçu de très bons dossiers de candidature et nous sommes satisfaits de l’intérêt suscité chaque année pour la Bourse agricole. La MRC est fière d’encourager la relève agricole de son territoire, et ce, depuis plus de 10 ans. Cette récompense offre une belle visibilité aux jeunes et à leur entreprise et elle sert souvent de levier économique pour en assurer la croissance », a indiqué Francine Morin, préfet de la MRC des Maskoutains. « Soutenir la relève agricole fait partie de la mission de la Fondation et la Bourse agricole de la MRC est une excellente façon de propulser de jeunes entrepreneurs agricoles vers le succès », a mentionné Serge Lefebvre, président de la Fondation Agria, partenaire depuis le début. La MRC tient à remercier les membres du jury qui ont analysé les dossiers et rencontré les sept candidats de l’édition 2019, sous la direction du service de développement économique de la MRC (DEM). À l’occasion de cette 12e édition de la Bourse agricole, le Réseau Agriconseils de la Montérégie a renouvelé l’engage-

ment de l’an passé et décidé d’octroyer une bourse à la formation d’une valeur de 200 $ aux candidats qui n’ont pas obtenu de bourse cette année.

Pour obtenir des informations sur la Bourse agricole, visiter le site Internet de la MRC ou contacter Steve Carrière,

agent de développement à la MRC des Maskoutains au 450 768-3005.

Les lauréats 2019 Catégorie : Multigénérationnelle, production traditionnelle Audrey Bélanger et Guillaume Lalumière, Saint-Valérien-de-Milton Audrey et Guillaume forment un couple de jeunes passionnés. Ils ont réalisé leur rêve en faisant l’acquisition, en avril dernier, d’une ferme porcine de 2800 places à l’engraissement avec 75 arpents de terre qui est située à Saint-Valérien-deMilton. Pour le bien-être de leurs animaux, ils rénovent présentement leurs bâtiments et désirent acquérir de nouveaux équipements. Catégorie : Créneaux spécialisés, agriculture en émergence Anthony Desmarais, La Présentation Le projet d’Anthony consiste à aménager une cuisine de transformation à proximité de sa production de fraises. Il désire maximiser sa récolte en limitant les pertes aux champs et en offrant des produits gourmets issus de sa ferme. Ce projet lui permettra d’accroître ses revenus par l’augmentation de la production et l’amélioration des procédés de transformation. Il vise ainsi à assurer la pérennité et la stabilité de sa production de fraises plein champ et hors-sol.

Les lauréats d’une Bourse agricole de 10 000 $ en 2019 : Anthony Desmarais, Audrey Bélanger et Guillaume Lalumière. Photo Les Studios François Larivière | MRC des Maskoutains ©


ADMISSION À L’ITA

Il est temps de présenter sa demande pour la rentrée scolaire 2020 L’Institut de technologie agroalimentaire (ITA), comme tous les établissements d’enseignement collégial au Québec, est en période d’admission pour la rentrée scolaire de l’automne 2020. Les personnes qui désirent étudier à l’ITA l’automne prochain ont jusqu’au 1er mars pour soumettre leur dossier (au sracq.qc.ca pour le campus de La Pocatière et au sram.qc.ca pour le campus de Saint-Hyacinthe). L’ITA est le seul établissement d’enseignement qui se consacre exclusivement à l’agroalimentaire au Québec. Les sept programmes techniques spécialisés qui y sont offerts correspondent à des champs d’intérêt variés. • Gestion et technologies d’entreprise agricole (spécialisations en production biologique aussi offertes) : la gestion (administration, ressources humaines et matérielles), les productions végétales et animales en mode biologique et conventionnel, la mise en marché de produits et de services, les innovations technologiques, etc. • Technologie des productions animales : les animaux d’élevage et leur bien-être, les cultures destinées à l’alimentation animale, la génétique, le service-conseil, la représentation commerciale, etc. • Technologie du génie agromécanique : les technologies, la mécanique, la machinerie et les équipements agricoles, l’électronique, la robotique, le dessin technique, les systèmes de géolocalisation par satellite (GPS), etc. • Technologie de la production horticole agroenvironnementale (nouveau) : la culture des végétaux selon le mode biologique et conventionnel, les ressources naturelles, l’environnement, l’agriculture et l’horticulture urbaines, la conservation des ressources en milieu agricole, etc. • Paysage et commercialisation en horticulture ornementale : l’environnement, l’agriculture urbaine, l’utilisation des végétaux pour le béné-

Étudiant d’un jour : pour faire un choix éclairé! Pour confirmer un choix de programme, rien de mieux que de vivre le quotidien d’un étudiant de l’ITA pendant toute une journée grâce à la formule « Étudiant d’un jour ». De nombreuses dates sont fixées pour chaque programme. L’inscription à cette activité se fait sur le site Internet de l’établissement : www.ita.qc.ca.

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fice des milieux urbains et des communautés, la conception, la planification et la réalisation de projets d’aménagement du paysage, la gestion de projet ou la gestion d’équipe, l’arboriculture, etc. • Technologie des procédés et de la qualité des aliments : la qualité, la salubrité et la conservation des aliments, les sciences appliquées, le travail de laboratoire, la mise au point de nouveaux produits, l’évaluation sensorielle, etc. • Techniques équines : les chevaux, la gérance d’un centre équestre, l’enseignement et l’animation, les pathologies et les soins médicaux aux chevaux, l’entraînement, le travail extérieur et le travail manuel, etc. Les étudiants de l’Institut reçoivent une formation de pointe dynamique qui répond aux besoins de l’industrie, ils profitent des plus imposantes installations de nature pédagogique existant en milieu scolaire au Québec et ils s’assurent d’un emploi stimulant à la fin de leurs études en raison d’un taux de placement exceptionnel. De plus, des passerelles DEC-BAC avec le secteur universitaire permettent aux diplômés de l’ITA de poursuivre leurs études à l’université dans de nombreux programmes, tout en se voyant reconnaître des unités universitaires pouvant représenter jusqu’à une année d’études de premier cycle.


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Une Journée INPACQ Horticole à ne pas manquer YVES AUGER Agronome Direction régionale du Centre-du-Québec MAPAQ

Les Journées INPACQ (innovation et progrès en agroalimentaire au Centre-duQuébec) sont aujourd’hui des rendezvous incontournables. Ces rencontres représentent un moyen privilégié d’accéder à une information de pointe concernant les dernières innovations en matière agroalimentaire. Cette année, le comité organiseur de la Journée INPACQ Horticole a redoublé d’efforts pour rejoindre un large public et approfondir des sujets d’actualité dans un programme qui tient compte des préoccupations des participants. Assister à cette journée d’information, qui aura lieu le mercredi 26 février prochain, est une occasion unique non seulement de découvrir de nouvelles techniques, mais aussi de créer des possibilités d’affaires et de stimuler le réseautage. La première conférence de cette Journée INPACQ Horticole aura pour titre « Régie de la framboise hors sol ». Ainsi, Pier-Manuel Plante, agronome et conseiller agricole indépendant spécialisé

en fertilisation dans la culture des petits fruits hors sol et en agroenvironnement, livrera un message important concernant les bases techniques de ce type de production fruitière. La deuxième partie de la présentation touchera certains aspects des coûts et de la rentabilité et laissera aussi place à la discussion pour stimuler les échanges de vues entre les participants et le conférencier. Suivra une présentation intitulée « Régie du bleuet en corymbe » qui sera animée par Christian Lacroix, agronome du MAPAQ. Elle portera notamment sur les caractéristiques techniques de la phytoprotection des bleuetières, y compris la justification de l’utilisation de certaines méthodes et l’interprétation de cas de phytotoxicité. Agronome et conseillère au Club DuraSol Drummond inc., Julie Street rendra compte des résultats d’essais d’utilisation d’engrais vert dans la culture du poireau. Ces essais ont été réalisés dans une entreprise du Centre-du-Québec et Mme Street expliquera comment cette technique pourrait être mise à profit dans les cultures maraîchères annuelles. Hervé Van der Heyden, chercheur et directeur scientifique de Phytodata, prononcera une conférence sur la résistance aux fongicides dans les cultures des petits fruits au Québec, notamment la fraise et le bleuet.

Comment éviter le développement de la résistance et la gérer par la suite? Vous aurez des pistes de réponse sur le sujet, alors que le conférencier parlera de ses prochains travaux sur les fraises et la vigne, de la biologie de la moisissure grise et de la manière dont la résistance aux fongicides se forme. Une autre question au programme de la rencontre concerne les conditions de réussite dans la culture de l’ail. Sam Chauvette, agronome et conseiller en production maraîchère et de canneberge au MAPAQ, donnera de l’information sur la régie de la culture de l’ail. Du choix des semences jusqu’à la gestion de l’entreposage, en passant par les principes de base de la survie hivernale, la phytoprotection et la

fertilisation, vous en saurez plus sur les points critiques à maîtriser pour bien réussir cette culture. Enfin, la journée se conclura par la conférence « Chauffage de serre à la biomasse : comment ça fonctionne » qu’animeront Étienne et Sylvain Lavoie, propriétaires de la ferme Jean-Yves Gamelin. La conférence mettra en relief les avantages et les inconvénients d’un tel système de chauffage dans l’horticulture maraîchère et fruitière. Ainsi, cette Journée INPACQ Horticole n’est pas en reste avec les précédentes. À mettre à votre agenda, pour le mercredi 26 février 2020. Rendez-vous au inpacq.ca pour en savoir davantage sur le programme de la rencontre ou pour vous inscrire.

INITIATIVE MINISTÉRIELLE

PRODUCTIVITÉ VÉGÉTALE

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Cette Initiative s’adresse aux entreprises agricoles en productions végétale et apicole ainsi qu’aux coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA). L’OBJECTIF : améliorer l’efficacité de la main-d’œuvre ou des travaux agricoles en production végétale et apicole et diminuer le taux de mortalité des abeilles. LE MOYEN : acheter ou adapter de l’équipement, des outils technologiques et utiliser des services professionnels. Le taux d’aide peut atteindre 50 % des dépenses admissibles, ou 60 % pour les CUMA, la relève agricole et les entreprises bio ou en précertification bio.

Dépôt des projets : DU 8 JANVIER AU 27 FÉVRIER 2020 Consultez la page Web du programme : www.mapaq.gouv.qc.ca/productivite


IQDHO

Connaissez-vous « Growlt! »? BRIGITTE MONGEAU DTA

Conseillère en serriculture et jardinerie IQDHO

Plantes succulentes les plus populaires • Les Echeveria • Les variétés au couleur verte/rose • Les plantes de collection (différentes couleurs, formes, dimensions, textures) Plantes comestibles les plus tendance • Les fines herbes et les légumes

Mise en contexte Les jardineries indépendantes sont en mode séduction afin de rejoindre les consommateurs et les inciter à jardiner. Celles-ci mettent de l’énergie à développer différents moyens et outils pour intéresser notamment les jeunes aux plantes d’intérieur. L’application mobile « Growlt! » est un des outils développés pour intéresser la nouvelle génération et les connecter aux plantes vertes.

Application pour plantes d’intérieur « Growlt! » est une communauté mobile sur laquelle les gens qui aiment les plantes se connectent. L’application gratuite permet au consommateur d’évaluer et de partager des photos de plantes, d’exprimer ses préférences, d’échanger des conseils. Cette plateforme sociale a pour objectif d’intéresser la nouvelle génération à l’horticulture. Après avoir analysé des données générées par près de 900 000 utilisateurs en Amérique du Nord, « Growlt! » vient de publier son rapport sur les tendances des plantes d’intérieur 2020. Ce rapport est maintenant disponible en ligne (www.growitmobile.com/houseplantreport).

Plantes d’intérieur : tendances 2020 Le rapport sur les tendances des plantes d’intérieur 2020 regorge d’informations qui valent de l’or pour le secteur de l’horticulture ornementale. Voici les faits saillants à retenir de ce rapport ainsi que les grandes tendances en matière de plantes d’intérieur : Plantes d’intérieur tendances • Les variétés à feuillage coloré ; • Les Philodendron • Les Pothos • Les Monstera • Les Peperomia • Les Sanseveria

• • • •

Plantes résistantes : « Je suis peu sensible aux ravageurs ». Plantes peu exigeantes : « Je ne consomme pas beaucoup d’eau ». Plantes pour des emplacements spécifiques : « J’adore les chambres de bain ». Plantes sécuritaires pour les animaux et les enfants : « Top 5 des plantes sécuritaires pour votre chat et/ou vos enfants ». • Sélection de pots qui aide la survie des plantes : « Nos plantes dans nos pots vous offrent une garantie de succès ».

Le consommateur recherche • Des plantes peu sensibles aux ravageurs; • Des plantes pour des pièces précises de la maison; • Des plantes à faible entretien; • Des plantes rares ou uniques; • Des plantes au feuillage coloré ou de couleurs vives.

Jardineries du Québec, augmentez vos ventes en utilisant les moyens suivants : • Présentez une large sélection des plantes les plus tendances dans vos magasins; • Offrez des conseils sur l’éclairage artificiel; • Offrez des fiches d’entretien (arrosage, fertilisation, rempotage) sur vos 10 plus gros vendeurs (plantes d’intérieur, comestibles); • Offrez des pots avec des réserves d’eau; • Présentez les produits utilitaires dans les étalages de plantes (engrais, terreau, etc.); • Présentez les plantes dans des pots qui procurent différents look (chic, rustique, industriel, minimaliste, etc.).

Philodendron ‘Prince of Orange’.

Conclusion L’application « Growlt! » aide à mieux connaître les goûts et les besoins des consommateurs en matière de plantes d’intérieur tout en leur fournissant des informations culturales ou autres

informations reliées au jardinage. D’autres moyens et outils sont en développement en Amérique du Nord pour rejoindre les jeunes et les rapprocher davantage des bienfaits du jardinage.

Cultivars de Pothos passant de jaune or, vert lime au feuillage panaché. Photos IQDHO

Gestion et Technologie Agricoles - Jeudi 6 février 2020 - 15

Des plantes succulentes.

Plantes tropicales à fruits les plus tendance • Les Citrus • Les avocatiers • Les manguiers • Les bananiers

Faites « parler » vos étalages en communiquant l’utilisation ou les bénéfices d’une ou de catégories de plantes pour guider le consommateur :


Une soirée inoubliable pour Réal Laflamme Véronique LEMONDE GTA

C’est devant une salle comble de plus de 400 personnes, et entouré de toute sa famille, que Réal Laflamme, fondateur de la Ferme Roflamme de Saint-Hyacinthe, a reçu un hommage très senti le 15 janvier, dans le cadre du Gala Cérès. Pour l’occasion, l’organisation du Salon de l’agriculture lui remettait un Honoris Causa, soulignant une vie entièrement dévouée à l’agriculture et à la défense de celle-ci. « C’est un grand événement pour moi ce soir et c’est dur de recevoir autant de louanges, a lancé Réal Laflamme, visiblement très touché de cet honneur. C’est vraiment une soirée inoubliable, surtout de voir toute ma famille réunie avec moi et aussi de nombreux amis. J’avoue que c’est exceptionnel comme événement pour moi. » Se décrivant avant tout comme un « homme ordinaire qui fut tout le temps entouré de gens extraordinaires », Réal Laflamme a toujours eu une soif d’apprendre indéniable. Passionné d’agriculture dès son jeune âge,

Réal Laflamme avait le bonheur d’être entouré de sa famille lors du Gala Cérès.

il quitta l’école à 13 ans pour se consacrer totalement à la ferme familiale! Il transmit cette passion pour la vie terrienne à son épouse Odette qui se lança avec lui dans l’aventure de la Ferme Roflamme, fondée en 1968. Avec seulement 17 vaches laitières et 32 acres de terre, la Ferme Roflamme est devenue au fil des ans une référence en agriculture. Aujourd’hui, cette ferme est un bijou technologique regroupant 150 têtes.

Impliqué et humble

16 - Jeudi 6 février 2020 - Gestion et Technologie Agricoles

Réal Laflamme, en compagnie de son épouse Odette, recevait le 15 janvier un Honoris Causa soulignant l’ensemble de son apport en agriculture, dans le cadre du Gala Cérès du Salon de l’agriculture. Il pose ici avec le président de la Société d’agriculture de Saint-Hyacinthe, Simon Giard, et le président d’honneur du Gala Cérès, Maxime Otis, vice-président, services bancaires aux entreprises chez BMO Banque de Montréal. Photos Patrick Roger

C’est au contact des autres que Réal Laflamme a constamment appris et relevé des défis. « Ceux qui travaillent avec moi m’ont toujours appris des choses et travailler avec d’autres producteurs agricoles m’a toujours tenu à cœur. Je suis particulièrement fier d’avoir acquis avec d’autres producteurs des fermes avicoles et porcines en 1992. C’est un bel accomplissement dans lequel je suis toujours actif », indique M. Laflamme. L’agriculteur est aussi très fier d’avoir toujours cheminé avec son épouse Odette avec qui il est marié depuis 1969. « Je suis très fier de mes enfants qui ont pris la relève dans la Ferme Roflamme. Toutes ces années, j’ai retenu l’importance de travailler ensemble, en équipe, et surtout, d’apprécier la vie à travers l’agriculture. » Finalement, le Gala Cérès n’a pas manqué de souligner les multiples implications de Réal Laflamme que ce soit auprès de la Coopérative agricole Comax, de Soleno, du Ciaq, comme membre fondateur du Temple de la renommée de l’agriculture du Québec – où il fut intronisé en 2018 – ou comme vice-président des Jeux du Québec à Saint-Hyacinthe il y a quelques années.


AGIR EN SENTINELLE

De plus en plus de sentinelles en milieu agricole GUYLAINE MARTIN AGR.

Pour plus d’information, consultez www.uplus.upa.qc.ca, votre centre de prévention du suicide ou votre répondante en formation agricole.

Répondante en formation agricole Collectif régional en formation agricole du Centre-du-Québec

Un calendrier des formations Agir en sentinelle pour la prévention du suicide en agriculture a circulé cet l’automne. Des formations se sont ajoutées et une nouvelle version circule. Cette formation gratuite est donnée pour un formateur ou une formatrice d’un Centre de prévention du suicide. Pour nos régions, les prochaines formations auront lieu le 17 février à Drummondville et le 26 février à Granby. Pour les personnes vivant aux limites de l’Estrie, il y aura un groupe à Sherbrooke le 28 mai. Cette formation spécialement préparée pour le monde agricole s’adresse aux productrices et aux producteurs agricoles, aux agronomes, aux vétérinaires, aux technologues, aux comptables, commerçants d’animaux, aux transporteurs de grains, à Madame la mairesse, … A la fin de la journée de formation, les participants seront capables d’établir le contact avec le producteur ou la productrice en détresse et d’assurer le lien entre les personnes suicidaires et les ressources d’aide du territoire.

Gestion et Technologie Agricoles - Jeudi 6 février 2020 - 17


L’application Info-sols : une source d’information en évolution Quelques nouveautés Ghislain Poisson Agronome Conseiller en agroenvironnement MAPAQ Montérégie

La popularité de l’application Web Infosols est toujours croissante, avec plus de 15 000 utilisateurs inscrits pour l’ensemble du Québec. Si vous ne connaissez pas les possibilités de cet outil répandu parmi les producteurs et les conseillers agricoles, en voici quelques exemples : • Connaître le type de sol et la superficie d’une parcelle agricole, • Détailler l’historique des cultures d’une parcelle, • Consulter les imageries aériennes et satellitaires en fonction de différentes périodes de temps, • Retrouver un plan de drainage numérisé, • Examiner le relief d’une parcelle, y compris les pentes, la localisation des cuvettes et les tracés d’écoulement, • Importer des coordonnées de géolocalisation (GPS) ou d’autres données pour obtenir une couche d’information personnelle dans votre profil d’utilisateur, • Produire des plans simples, • Évaluer le niveau de risque des vers fil-de-fer. Cette application est gratuite et accessible à l’adresse www.info-sols.ca. Conçue pour soutenir de meilleures prises de décision sur la gestion des cultures, des sols et de l’eau, l’interface d’Info-sols se veut simple et facile à manipuler, tout en offrant de nombreuses possibilités. Au besoin, un guide d’utilisateur, téléchargeable dans la page d’accueil, permet de connaître de fond en comble le fonctionnement de l’application.

L’amélioration de l’application est réalisée en continu grâce à une aide financière issue du volet 2.2 du programme PrimeVert et à l’expertise de l’équipe de GéoMont, l’Agence géomatique montérégienne, ainsi qu’avec l’appui d’un comité de suivi du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ). Les données du cadastre rénové ont été mises à jour en décembre dernier, de sorte qu’il est possible dorénavant de consulter ces éléments d’information pour une plus grande partie du territoire. De plus, les renseignements sur les types de culture des parcelles agricoles relatifs aux années 2018 et 2019 ont été ajoutés. Depuis le mois de novembre, de nouvelles données de relief de précision pour l’ensemble de la Montérégie ont été mises en ligne. Cette région est désormais entièrement couverte par des données de relief lidar, soit une technologie aéroportée qui fournit une très bonne précision et qui comporte de plus une bonne fiabilité pour ce qui est du relief des secteurs boisés. Certains acériculteurs s’en servent même pour planifier leur réseau de tubulure! Notons que, pour la Montérégie, les producteurs et les conseillers agricoles ont depuis 2019 la possibilité de procéder à la localisation des prises d’eau potable et des aires de protection des lieux de prélèvement municipaux. Quant à la région du Centre-du-Québec, des données de conductivité hydraulique provenant de rapports d’expertise de travaux de drainage souterrain déposés au MAPAQ ont été géoréférencées et sont maintenant accessibles dans Info-sols.

Développements à venir Dans l’année qui vient, d’importantes nouveautés seront introduites. Les technologies évoluent rapidement dans ce domaine, si bien qu’une reprogramma-

tion complète de l’application sera effectuée. Cette mise à jour permettra d’améliorer les capacités d’Info-sols et d’ajouter des fonctionnalités qui le rendront encore plus performant. Une meilleure adaptation de l’interface aux appareils mobiles, tels que cellulaires et tablettes, et l’ajout d’un marqueur de position en temps réel sont deux éléments qui ont fait l’objet de demandes répétées et qui seront offerts, parmi d’autres améliorations. Assurez-vous d’être inscrit à Info-sols pour être informé de ces nouveautés lorsqu’elles seront accessibles!

L’agriculture de précision en soutien des bonnes pratiques agroenvironnementales Au fil des six dernières années, Info-sols a prouvé son utilité et mis en évidence son importance sur le plan pratique. Il est devenu un outil précieux pour le secteur agricole pour ce qui d’accéder à une information probante et pertinente. Un sondage mettant à contribution

1150 utilisateurs a été mené à l’automne 2018. Suivant les réponses et les commentaires recueillis, les photos aériennes, les données de cadastre et les renseignements sur les types de sol sont les éléments d’information les plus consultés, alors que l’analyse de photos aériennes et celle du relief, ainsi que la connaissance des types de sols représentent les principales utilisations. D’autres outils géomatiques sont fréquemment mis à profit par les producteurs et les conseillers agricoles. Le logiciel Google Earth, notamment, contient des fonctionnalités intéressantes et renferme une riche banque d’images satellites qui gagnerait être mieux exploitée dans le domaine agricole. Tant en matière de productivité que sur le plan environnemental, les performances du secteur agricole seront certainement améliorées dans les années futures grâce aux immenses possibilités des nouvelles technologies. Info-sols vise à y contribuer en s’ajoutant à une étonnante variété d’outils susceptibles d’assurer le progrès du secteur!

ORDRE NATIONAL DU MÉRITE AGRICOLE 2020

18 - Jeudi 6 février 2020 - Gestion et Technologie Agricoles

La période d’inscription est lancée! Cette année marque la 131e édition de l’Ordre national du mérite agricole (ONMA), organisé par le MAPAQ. C’est au tour des entrepreneurs de la région de la Montérégie de vivre cette expérience unique qui revient seulement une fois aux cinq ans. Le concours s’adresse aux entreprises : • De toute taille; • De tout secteur de production; • Enregistrées au MAPAQ et en activité depuis au moins 5 ans.

Pourquoi participer? Les anciens concurrents en témoignent : participer au concours de l’ONMA, c’est vivre une expérience enrichissante, sur le plan personnel et professionnel. Participer, c’est notamment… • Obtenir un portrait complet sur son entreprise (points forts, points à améliorer) pour la faire progresser;

• Se comparer aux entreprises de sa région; • Bénéficier d’une visibilité sur le plan régional et à l’échelle nationale; • Prendre part à une séance photo réalisée par un professionnel sur les lieux de son entreprise; • Assister à une soirée de gala de remise de prix rassemblant tous les concurrents et les acteurs du milieu agricole.

CONCOURS 2020 ENTREPRENEURS AGRICOLES DE LA MONTÉRÉGIE ?

Comment s’inscrire? Les entrepreneurs agricoles sont invités à s’inscrire au plus tard le 1er mai dans les catégories bronze, argent ou or, en remplissant les formulaires d’inscription, disponibles au www.onma.gouv.qc.ca. Les conseillers du Ministère se feront un plaisir d’accompagner les participants tout au long de leur démarche. Soulignons la participation de notre précieux partenaire qui contribue au succès de cette 131e édition, soit La Coop fédérée.

INSCRIVEZ-VOUS! DU 15 JANVIER AU 1ER MAI 2020 ONMA.GOUV.QC.CA

Partenaire :


La sclérotiniose dans la culture du soya en 2019 : qu’avons-nous appris?

YVAN FAUCHER

Agronome Conseiller en grandes cultures Direction régionale MAPAQ

Depuis plusieurs années, nous étudions le comportement de la sclérotiniose dans la culture du soya. Cette maladie très complexe demande, pour favoriser son développement, que certains facteurs soient réunis au bon moment, notamment une température plutôt fraîche, de l’humidité et une plante hôte au stade de croissance approprié. Aussi, bon nombre d’entre vous ont remarqué une apparition assez tardive de la maladie dans les champs de soya en 2019. Observons ce qui s’est passé par rapport aux deux années précédentes. Le tableau 1 détaille les moyennes des données météo des trois dernières années pour les mois de juillet et d’août. On se souvient de l’année 2018 comme d’une année très chaude et sèche. La sclérotiniose n’a pas été très présente en 2018, principalement pour ces raisons. Les données météo du mois de juillet

2019 ressemblent beaucoup à celles de juillet 2018. Pour le mois d’août, on note des températures et des degrés-jours inférieurs en 2019 par comparaison avec 2018. Le mois de septembre, qui n’est pas représenté dans le tableau, a aussi été plus frais. Comme nous l’avons mentionné plus haut, la sclérotiniose se développe plus facilement par temps frais. Les précipitations moyennes sont semblables pour les deux mois. Par contre, ce ne sont pas seulement les quantités de pluie qui peuvent influer sur le développement de la maladie, mais aussi leur durée et l’humidité du sol. La figure 1 est très intéressante, car elle met en évidence les stades phénologiques du soya dans le temps à l’égard des trois dernières années. On peut considérer l’année 2017 comme « normale » sur le plan du développement phénologique dans le temps. En 2018, par contre, les stades sont plus hâtifs en raison d’une saison plus chaude. À l’opposé, en 2019, les stades sont retardés, principalement à cause d’un semis plus tardif et d’un climat moins favorable. La même tendance est observée dans la culture du maïs. Si on regarde l’arrivée des premières apothécies, entre les stades R1 et R3, l’année 2017 est aussi considérée comme

« normale ». Par contre, pour les années 2018 et 2019, les apothécies sont apparues après le stade R5. En 2018, les conditions climatiques n’étaient pas favorables au développement des champignons et des spores, ce qui explique la quasi-absence de la maladie en Montérégie. En 2019, le retard de la croissance du soya et les conditions climatiques ont provoqué l’apparition de la maladie en fin de saison. Nous avons aussi observé des champs très matures (stade R6-R7) infectés par la maladie (voir la photo). Le stade R5 du soya, soit le stade du remplissage des graines, constitue une étape cruciale dans le développement du soya, car le plant connaît alors son pic d’activité. Un plant frappé par la maladie à ce stade aura des pertes de rendement importantes. Par contre, plus le plant est mature, moins la perte de rendement sera grande. Ce résumé ne reflète pas toutes les situations observées dans leur détail.

Comme nous l’avons indiqué d’entrée de jeu, la maladie est complexe et d’autres facteurs de risque, comme le cultivar de soya, l’espacement des rangs, la population, la fertilisation, etc., peuvent avoir eu une incidence sur le développement de la maladie. Aurait-il été justifié d’utiliser des fongicides foliaires contre la sclérotiniose en 2019? Dans le cas d’une sclérotiniose tardive, les spores à l’origine de l’infection sont relâchés très tard, soit au stade R5 ou après. Des applications aux stades R1 et R3 comme cela est recommandé normalement sont inutiles étant donné l’absence de l’agent pathogène et le délai entre l’application du fongicide et l’arrivée des spores. Qui plus est, l’emploi d’un fongicide au-delà du stade R4 n’est pas recommandée.1 Références 1. Communication personnelle de Damon L. Smith, Ph. D., Université du Wisconsin-Madison.

Tableau 1 – Température, précipitations et degrés-jours moyens pour les mois de juillet et août 2017, 2018 et 2019.

Légende

Plant mature affecté par la sclérotiniose (voir la zone blanche de la tige, encadrée en rouge sur la photo). La perte de rendement sera minime.

S : Date du semis. R1 : Stade R1 du soya, correspondant au début de la floraison. R3 : Stade R3 du soya, marqué par le début de la formation de la gousse. R5 : Stade R5 du soya, correspondant au début de la formation des graines. 1re A. : Apparition de la première apothécie. Les apothécies sont les champignons qui libèrent les ascospores pour infecter la plante, principalement par l’entremise des fleurs du soya.

Gestion et Technologie Agricoles - Jeudi 6 février 2020 - 19

Figure 1 – Stade de croissance du soya et apparition de la 1er apothécie pour les trois dernières années en Montérégie.


COMITÉS DE BASSIN VERSANT DE LA MRC DES MASKOUTAINS

Du travail concret bénéfique pour l’environnement

20 - Jeudi 6 février 2020 - Gestion et Technologie Agricoles

La MRC des Maskoutains se réjouit de l’impact positif des actions réalisées par les comités de bassin versant en 2019, du travail de terrain qui s’avère bénéfique pour l’environnement. Plus de 70 bénévoles, dont plusieurs jeunes d’Opération PAJE, ont participé à des projets qui favorisent la biodiversité et contribuent à améliorer la qualité de l’eau. L’ensemencement de bandes riveraines a été effectué sur 12 400 mètres et 18,5 mètres linéaires de berges ont été stabilisés par génie végétal. Près de 3000 végétaux, arbres et arbustes, ont été plantés et une centaine de nichoirs ont été installés. Et ce ne sont que quelques exemples. Malgré un printemps pluvieux et un été difficile côté température, les bénévoles, appuyés par les agentes de liaison des neuf comités de bassin versant de la MRC, sont très fiers du travail accompli. En 2019, quatre comités de bassin versant ont reçu des subventions du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), dans le cadre du programme Prime-Vert, afin de travailler sur des projets couvrant leur territoire. Le Comité de bassin versant du Ruisseau des Salines (CBVRS) a obtenu 10 000 $ sur deux ans. En 2019, sept propriétaires ont été rencontrés par les agronomes du Groupe ProConseil et cinq autres le seront cet hiver. L’objectif de ces rencontres est de planifier des projets d’aménagements, une suite logique de la caractérisation des berges agricoles du bassin versant, réalisée en 2013. Le Comité de revitalisation de la Rivière Chibouet (CRRC) a reçu 15 000 $ sur quatre ans. Le comité et CLG AGFOR (des consultants en agroforesterie) ont sensibilisé les propriétaires agricoles de ravines en friches pour évaluer le potentiel d’aménagements qui formeraient un corridor naturel le long de la rivière Chibouet. Ces rencontres ont mené à

l’aménagement de ravines chez six propriétaires agricoles (plus de 4 hectares), à la plantation de 1000 arbres et 1425 arbustes incluant leurs protections, de même qu’à l’installation de nichoirs et perchoirs pour les oiseaux champêtres. Ces aménagements ont été rendus possibles grâce au programme Prime-Vert du MAPAQ et au programme ÉcoAction d’Environnement et Changement climatique Canada. De plus, grâce aux biens et services écosystémiques générés par leurs aménagements, les agriculteurs et agricultrices participants bénéficieront aussi d’une rétribution monétaire d’une durée de cinq ans, dans le cadre du programme ALUS Montérégie. Cette initiative unique au Québec est soutenue par l’UPA de la Montérégie. Le Comité des bassins versants des Douze et Métairie (CBVDM) a quant à lui obtenu 10 000 $ sur deux ans. Son projet vise à sensibiliser les propriétaires pour l’implantation de bandes riveraines favorisant les pollinisateurs et la biodiversité, en secteur d’agriculture intensive. Grâce aux rencontres réalisées par des conseillers d’AgriConseil Maska et du DuraClub, le comité a réussi à implanter des bandes riveraines sur plus de 6 km. Enfin, le Comité des bassins versants Delorme et Ferré (CBVDF) a reçu 10 010 $ sur deux ans. Le comité souhaite cibler des solutions adaptées à son territoire afin d’atténuer les problématiques reliées à l’eau. Cette démarche sera réalisée en collaboration avec GestrieSol et elle permettra d’identifier des solutions émanant des producteurs agricoles situés en amont de leur bassin versant. Pour y arriver, des conférences et des rencontres avec les propriétaires des secteurs concernés seront effectuées. Pour de plus amples informations, vous pouvez communiquer avec les agentes de liaison des comités de bassin versant au 450 774-3156.

Gaétan Jodoin installe un nichoir à hirondelles bicolores sur sa terre. M. Jodoin s’implique bénévolement au sein du Comité de bassin versant du ruisseau Corbin, à Saint-Damase. Photo Anolise Brault


Gestion et Technologie Agricoles - Jeudi 6 fĂŠvrier 2020 - 21


AGRICULTRICES DU QUÉBEC

Forum - Femmes et implications : deux réalités conciliables

22 - Jeudi 6 février 2020 - Gestion et Technologie Agricoles

Le 19 février, de 9 h à 16 h, au Centre BMO à Saint-Hyacinthe, se tiendra à Saint-Hyacinthe le forum intitulé « Femme et implication : deux réalités conciliables » dans le cadre du programme Embarque! piloté par les Agricultrices du Québec et organisé par les Agricultrices du Centre-du-Québec, de la Montérégie Est et de la Montérégie Ouest, et ce, en collaboration avec le Secrétariat à la condition féminine. À travers des conférences, des discussions et d’un atelier de travail, ce forum vise à outiller davantage les femmes réfléchissant à faire le saut dans les instances agricoles ainsi que celles déjà en poste désireuses de renouveler leur mandat. Il servira aussi à aider les organisations à impliquer davantage de femmes dans les sphères d’influence. « Le monde agricole et forestier est traditionnellement masculin, mais 27 % des propriétaires et copropriétaires d’entreprises agricoles sont des femmes alors qu’elles ne représentent que 12 % des élues de l’Union des producteurs agricoles (UPA). J’invite toutes les personnes (hommes et femmes) qui se sentent interpellées par la mixité au sein des conseils d’administration, qu’elles proviennent du milieu agricole, mais aussi d’autres secteurs d’activités, à prendre part à la journée », explique la présidente des Agricultrices de la Montérégie Est, Hélène Frappier.

Les participants auront droit à une programmation prometteuse et dans l’air du temps. Des panélistes en provenance de différents horizons viendront exprimer leurs points de vue sur des sujets tels que : la place des femmes dans l’espace politique, le mentorat d’affaires ainsi que la conciliation travail-famille-implication. Ils auront notamment le plaisir d’entendre une causerie regroupant des élues issues des trois paliers gouvernementaux (Christine Black, Francine Morin-Laporte, Sylvie Gagnon-Breton, Chantal Soucy et Mireille Théorêt), ainsi qu’une conférence de Marie Bouillé qui connaît très bien les enjeux et les réalités des femmes en agriculture et ceux de l’implication politique. Une causerie sur l’art de combiner implication, travail à la ferme et vie de famille regroupera des agricultrices de la région, soit Mélanie Dinelle, Valérie Fortier, Hélène Frappier et Lise Tremblay. Pour obtenir plus d’informations sur l’horaire détaillée de la journée et sur les modalités d’inscription, consultez le site agricultrices.com/forums.


Gestion et Technologie Agricoles - Jeudi 6 fĂŠvrier 2020 - 23


24 - Jeudi 6 fĂŠvrier 2020 - Gestion et Technologie Agricoles


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