N° 87 - Octobre 2017

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Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie N° 87 – Octobre 2017

ACTUALITÉ Une nouvelle formation pour managers 4.0 p.15

VOTRE CVCI PVEI, les dessous du Prix p.22

CAHIER PRATIQUE Taux de conversion ou retargeting, les statistiques sur Internet p.28

PAYOT DÉFEND LE LIVRE EN MISANT SUR LE DIGITAL p.8


TAISEUX / TIMIDE / BAVARD / TRANSPARENT CURIEUX / LOURD / (…)

DU SMALL TALK AU SMART TALK

IDENTIFIEZ VOTRE « PROFIL CONVERSATIONNEL » ET JOUEZ-EN À L’AVENIR DE MANIÈRE… SMART Demandez les formules (ateliers inter-entreprises, afterworks, soirées spéciales)

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Didier Grobet anime depuis 10 ans des sessions de « small talk, smart talk » auprès d’un public très varié de professionnels romands (cadres, gestionnaires, commerciaux, indépendants, commerçants, …) DG Marketing / 079 436 85 28 / dgmarket@vtx.ch


Sommaire

Editorial

Croire en l’économie digitale ici et maintenant Actualité 4 8

Agenda de la CVCI La digitalisation dans les entreprises vaudoises

« Il faut arrêter d’opposer le papier

Economie et politique

au digital » 11 PF 17, un projet fiscal en consultation 13 La 2 e révision de la LAT menace l’autonomie cantonale 13 Les relations Suisse-UE et l’Aéroport de Cointrin

Certains événements ne s’inscrivent pas seulement dans une tendance, mais participent à son essor. Le lancement de l’antenne romande de la plateforme Digitalswitzerland devrait contribuer au développement du secteur du numérique dans toute la région. Les ambitions sont là, on l’a vu lors de son lancement le 2 octobre dernier, au SwissTech Convention Center à l’EPFL. Tous les acteurs se sentent aujourd’hui concernés, des politiques aux investisseurs en passant par les grandes écoles.

15 Former les managers à négocier la révolution 4.0 17 Savoir lire et écrire, ça ne va pas de soi 19 Des start-up suisses gagnent New York

Les chiffres du mois

21 Septembre 2017

Votre CVCI Services et prestations 22 La 4 e édition du PVEI se profile 23 Ces « dérapages » qui font avancer 24 Convention d’affaires franco-suisse 2017– 100 % Biotech/Medtech 25 Nouveaux membres 26 Nouvelles de nos membres

Cahier pratique 27 Fiche juridique N° 213 Bail à loyer pour locaux commerciaux (II) 28 Fiche économique N° 11 (mise à jour) Statistiques de consultation sur Internet

De partenaire à partenaire

Publi-séminaires

29 Banque Lombard Odier & Cie SA Gérez votre prévoyance comme votre entreprise ! 29 Fondation Mode d’Emploi Parier sur l’avenir, parier sur les talents d’un jeune ! 30 Agenda des partenaires

Annexes •

Prix de l’Intégration professionnelle

Mensuel de la CVCI - Octobre 2017

On ne peut que se réjouir de ces différentes prises de conscience promettant de dynamiser le secteur en Suisse romande et, bien sûr, dans le canton de vaud. En effet, si ce dernier reste bien placé dans le récent Top 100 des start-up suisses, avec 27 représentants et des start-up dans presque tous les tops 5 par industrie (Startup.ch 2017), le digital fait malheureusement encore exception. Si l’on en croit les 100 experts à l’origine du Top 100, Zurich règne en maître sur le secteur des entreprises en ligne. La Suisse romande dans son ensemble compte encore peu de succès d’importance dans ce domaine, en particulier dans le B2C. La présence de trois jeunes pousses vaudoises parmi la première équipe suisse des start-up « Fintech » de l’histoire des Venture leaders (voir p. 19) est un signe encourageant. Cependant, l’élite du secteur fintech de Suisse est aujourd’hui composée majoritairement de start-up originaires de Zurich et de Zoug (avec sa désormais fameuse crypto-valley). Parmi les facteurs pouvant expliquer cette situation, on peut évoquer la taille du marché romand et un accès aux talents rendu difficile par le coût de la vie helvétique. Toutefois, il faut aussi constater que les différents outils de promotion économique du canton de Vaud sont prioritairement pensés et orientés vers les start-up technologiques reposant sur la propriété intellectuelle. Les start-up digitales, souvent axées sur une innovation du business model, se révèlent le parent pauvre de l’écosystème de soutien actuel. Face à cette réalité, des réflexions

sont en cours du côté de la promotion économique comme de la Fondation pour l’Innovation Technologique. Cette dernière réfléchit à compléter et adapter ses aides aux particularités des start-up surfant sur le digital. La marge de progression du numérique dans nos contrées peut également être mise en évidence à partir du récent ranking de l’IMD World Digital Competitiveness 2017, qui ne classe la Suisse que huitième. Un décalage certain par rapport à sa position de pays le plus innovant au monde (Global Innovation Index 2017). Au niveau cantonal, l’étude sur « Les entreprises vaudoises et la transition numérique », publiée cette année par la CVCI, a également confirmé cette réalité. Près de 40% des entreprises interrogées s’estimaient encore peu concernées par la digitalisation. Autant d’indices nous permettant d’affirmer que le travail de sensibilisation auprès des PME, dans lequel la CVCI s’engage depuis quelques années, mérite d’être poursuivi. Pour les accompagner encore davantage, la CVCI va prochainement lancer des « Ateliers d’aide à la digitalisation des PME », particulièrement adaptés aux entreprises de 50 à 100 collaborateurs, qui aboutiront à des recommandations stratégiques et numériques. Le message est clair: toutes les entreprises ont intérêt à s’inscrire dans le numérique pour affronter les défis concurrentiels à venir. La volonté de passer de l’observation à l’action sera toujours à l’origine du premier pas, qu’il soit réel ou virtuel. Julien Guex

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Agenda de la CVCI

Actualité

31.10. Formation 18 h 00 › 21 h 00 (CRPM)

POSTURE ET PERFORMANCE Découvrez les clés vous permettant de changer votre vie en modifiant votre posture ! Nous menons notre vie de façon automatique sans nous rendre compte que nous avons de nombreux outils à notre disposition pour changer et optimiser nos vies. Vous le savez déjà, le corps et l’esprit sont étroitement liés. Votre façon de vous tenir, de respirer, votre attitude, déterminent votre état et donc vos pensées et votre comportement. Vous découvrirez, au travers de cette formation, un outil extraordinaire qu’est la posturologie qui vous permettra de modifier vos schémas mentaux en très peu de temps et de façon durable. Notre mental impacte notre posture, nous le savons, mais l’inverse est tout aussi vrai. Nous découvrirons ensemble POURQUOI ! Le séminaire fait partie d’un pack de formations Bien-être et performance avec Le stress et votre santé et Prévenir le burnout. Prix (HT) : 700 francs pour les 3 formations, ou 300 francs pour cette formation seule. Les participants dont l’entreprise est membre de la CVCI bénéficieront d’un bon de 200 francs à faire valoir sur toute prochaine formation d’une journée minimum (non cumulable). Contact : info@crpm.ch

01.11. Conférence 17 h 00 › 20 h 00 (CVCI)

COMMENT LE CONSEIL D’ADMINISTRATION ACCOMPAGNET-IL LA CRÉATION DE VALEUR ? L’EXEMPLE DE MIGROS Elu par les actionnaires, le Conseil d’administration est tenu de contrôler la bonne gestion de l’entreprise, mais aussi d’en assurer la haute direction, d’aviser et d’orienter la Direction. Dominique Alain Freymond, administrateur indépendant depuis vingt ans et co-animateur de l’Académie des Administrateurs (ACAD) traitera des relations entre le Conseil d’administration et la Direction et expliquera comment une bonne gouvernance apporte une valeur ajoutée à l’entreprise. Président du Conseil d’administration de Migros et avocat bénéficiant d’une expérience internationale en matière de gestion de conseils d’administration, Andrea Broggini s’exprimera sur les défis concrets et actuels de Migros (numérisation, commerce électronique, diversification des services à la clientèle, franc fort), ainsi que sur le soutien que peut offrir le Conseil d’administration à son management dans la mise en place de la stratégie d’entreprise et la réalisation de ses objectifs. La conférence sera suivie d’un apéritif de réseautage. Prix (HT) : 50 francs pour les membres CVCI, 75 francs pour les non-membres. Contact et inscriptions : veronique.gauzargues@cvci.ch

08.11. Réseautage 17 h 00 › 19 h 00 (Morges)

5 À 7 À L’HÔTEL LA LONGERAIE Inscrivez-vous sans tarder à notre prochain 5 à 7 à Morges. Au programme : actualités politiques et économiques, présentation de cinq entreprises membres tirées au sort et cocktail de réseautage pour clôturer l’événement. Nous nous réjouissons de vous retrouver nombreux, et n’oubliez pas de nous informer si vous souhaitez participer tirage au sort pour présenter votre entreprise ! Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres CVCI, 50 francs pour les non-membres. Inscriptions : veronique.gauzargues@cvci.ch

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07.11. Présentation ENQUÊTE CONJONCTURELLE, PRÉSENTATION DES RÉSULTATS Notre traditionnelle enquête conjoncturelle d’automne est close et nous remercions vivement toutes les entreprises membres qui y ont répondu. Nous vous invitons à assister à la présentation de la situation conjoncturelle 2017 et des prévisions 2018 des entreprises vaudoises, lors de cinq séances qui se dérouleront en partenariat avec la BCV les : • 07.11 à Lausanne, à 17h30 • 08.11 à Avenches, à 17h00 • 21.11 à Yverdon-les-Bains, à 17h30 • 27.11 à Morges, à 17h00 • 28.11 à Aigle, à 17h30 Participation gratuite, mais inscription obligatoire. Renseignements et inscriptions : Jelena Kovacevic economie@cvci.ch

09.11. Formation 09 h 00 › 12 h 30 (CRPM)

LINKEDIN (NIVEAU AVANCÉ), UN OUTIL DE PROMOTION EFFICACE Vous avez un profil LinkedIn et maîtrisez les fonctionnalités fondamentales mais vous souhaitez optimiser sa visibilité pour en faire un réel outil de prospection et de réseautage professionnel ? Ce workshop vous permettra d’optimiser votre profil LinkedIn pour une meilleure visibilité et pour démontrer votre expertise auprès de votre réseau. Vous y découvrirez les fonctionnalités avancées de LinkedIn ainsi que les astuces pour publier du contenu et des articles. Vous aurez également la possibilité d’évaluer la pertinence de LinkedIn Premium selon vos besoins et objectifs. Prix (HT) : 380 francs. Les participants dont l’entreprise est membre de la CVCI bénéficieront d’un bon de 200 francs à faire valoir sur toute prochaine formation d’une journée minimum (non cumulable). Contact : info@crpm.ch

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Actualité

10.11. Exit Accelerator

08 : 00 am › 11 : 00 am (CVCI) DIGITAL INNOVATION: ACQUIRE, BUILD, INVEST? Join us for a session where audience and panel interact through buzz groups and share experiences in acquiring, building, and investing in digital innovation. The world class panel is comprised of successful entrepreneurs, corporate leaders, venture capital investors, and M&A professionals. Learn from their hits and misses, and ask your questions on topics such as: time, costs, and risks involved in acquiring a digital innovator, the emotional impact of an acquisition or exit for entrepreneurs, lessons learned, what could have been done differently, and the surprises, as well as negotiation experience, working with advisors, and dealing with the skateholders. Rate: free for CVCI members, 30 Swiss francs for non-members. Event in English with limited seats. Register on: http://bit.ly/2hSUKRs www.exitaccelerator.ch

15.11. IT Café 08 h 00 › 10 h 00 (CVCI)

LA GESTION DES DONNÉES Le rapport mondial Databerg de Veritas révèle que 85 % des données stockées sont soit obscures, soit redondantes, obsolètes ou inutiles (ROT). Seules 15 % des données s’apparentent à des informations stratégiques. Qu’en est-il au sein de votre organisation ? Lors de ce petit déjeuner animé par Nathalie Feingold (NPBA Feingold), venez partager vos expériences sur le rôle que doit endosser l’IT dans ce nouvel environnement où le digital transforme une grande partie de nos activités en données collectables, stockables et analysables. Prix (HT) : 25 francs pour les membres CVCI, 40 francs pour les non-membres. Inscriptions : elodie.brechbuhler@cvci.ch

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Agenda de la CVCI

10.11. & 07.12. Réseautage

09 h 00 › 13 h 30 (Chéserex) & 14 h 15 › 18 h 00 (St-Prex) RENCONTRES DE CHEFS D’ENTREPRISE Venez découvrir le Golf de Bonmont (Starling) le 10 novembre de 9h à 13h30. Dans le cadre d’une Abbaye cistercienne du XIIème siècle, Henri-Ferdinand Lavanchy, co-fondateur d’Adecco, avait installé le siège de sa société au château de Bonmont ainsi qu’un golf (parcours d’une longueur de 6 km pour un par 71) et un hôtel de charme, aujourd’hui géré par Starling. C’est cet endroit exclusif perché sur les hauts de Nyon et longtemps resté fermé au public que nous vous proposons de découvrir. Vetropack SA, le 7 décembre de 14h15 à 18h00. La verrerie de St-Prex, créée en 1911, fait partie du groupe Vetropack dont elle est la maison mère. Cette entreprise familiale, indépendante et cotée en bourse, compte huit verreries dans sept pays européens. Le groupe produit des emballages en verre répondant aux plus hautes exigences. Lors de votre visite vous pourrez découvrir une entreprise dynamique orientée vers le futur. Prix (HT) : 90 francs pour les membres CVCI, 115 francs pour les non-membres. Inscriptions : veronique.gauzargues@cvci.ch

11.12. Séminaire

12.12. Séminaire

FINANCEMENT : QU’ATTENDENT DE VOUS LES INVESTISSEURS ?

SENSIBILISATION À LA PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLES

17 h 00 › 19 h 30 (CVCI)

Organisé en partenariat avec Genilem, ce séminaire interactif permettra aux PME et Start-up de comprendre : • quelles sont les options de financement qui s’offrent aux petites structures (en création ou déjà créées) ? • quelles sont les différentes étapes de financement ? • quels sont les éléments à prendre en compte à chaque étape ? • quelles sont les attentes des investisseurs ? Nous traiterons le sujet sous différents angles : capital de départ, crowdfunding, seed money (business angels) et prêts bancaires. Nous bénéficierons autant du témoignage d’entreprises qui raconteront leur parcours que des conseils d’investisseurs professionnels. L’événement sera suivi d’un apéritif pour continuer les échanges. Prix (HT) : 25 francs pour les membres CVCI, 40 francs pour les non-membres. Inscriptions : elodie.brechbuhler@cvci.ch

13 h 30 › 18 h 00 (CVCI)

L’objectif de la sensibilisation à la protection des données personnelles est de connaître les règles, principes, enjeux et bonnes pratiques applicables dans ce domaine. Dès mai 2018, de nouvelles exigences européennes entreront en vigueur en matière de protection des données personnelles, ce qui touchera 80 % des entreprises suisses. Inscrivez-vous sans tarder à cet événement qui verra la participation exceptionnelle de plusieurs spécialistes du domaine. Prix (HT) : 150 francs pour les membres CVCI et CLUSIS, 250 francs pour les non-membres. Contact et inscriptions : droit@cvci.ch

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Avec notre offre CONTRACTING ÉNERGIE SOLAIRE, vous choisissez de produire votre propre électricité sans dépenser un seul centime pour financer et entretenir l’installation des panneaux solaires qui couvriront les toits de vos bâtiments. En plus, vous vous assurez un prix fixe de l’électricité pendant 25 ans. Pour avoir plus d’informations sur cette offre, contactez-nous à entreprises@romande-energie.ch ou au 0800 233 826.

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Actualité

FORMATIONS

Agenda de la CVCI

INTERNATIONAL LINK

07.11. Juridique

21.11. Export

16.11. Reloc’coffee

CONTRAT DE TRAVAIL ET RÈGLEMENT DU PERSONNEL

FORMATION SPÉCIALISÉE EN EXPORT – ASSURANCES

BUSINESS CREATION

Principaux éléments à insérer dans les contrats de travail et/ou règlements du personnel sous un angle pratique avec un juriste et un spécialiste RH. Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI ou HR Vaud et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

10 h 00 › 12 h 00 (CVCI)

L’intérêt assurable et la durée de l’assurance transport, la responsabilité des intervenants dans la chaîne du transport, les couvertures d’assurance (risques ordinaires, guerres/grèves/terrorisme, avarie commune), marche à suivre en cas de sinistre, produits assurances export, comment financer ses exportations. Prix (HT) : 300 francs membres et 330 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : valerie.brulhart@cvci.ch

ECHOS DES TRIBUNAUX EN DROIT DU TRAVAIL

07.12. Juridique

08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

14.11. Juridique

09 h 00 › 16 h 30 (CVCI)

08 h 30 › 16 h 30 (CVCI) Présentation de la jurisprudence récente en droit du travail. Prix (HT) : 100 francs pour les membres CVCI et/ou HR Vaud et 150 francs pour les non-membres, y compris apéritif.

21.11. Juridique 13 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

VACANCES ET CONGÉS Principes applicables aux vacances et congés : droit, réduction, fixation, rémunération, report, prescription, jours fériés, congés usuels et non payés. Prix (HT) : 210 francs pour les membres CVCI ou HR Vaud et 300 francs pour les non-membres, documentation et pause-café incluses.

ENGAGEMENT D’UN TRAVAILLEUR ÉTRANGER Règles et procédures applicables à l’engagement d’un travailleur étranger : catégories de permis de travail, procédures, assurances sociales, impôt à la source, droit du travail. Cours co-animé par le Service juridique et les Caisses sociales de la CVCI. Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI ou HR Vaud et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus. Renseignements et inscriptions pour tous les cours de droit du travail : Sonia Delgado, droit@cvci.ch, T. 021 613 36 37 Le programme complet de nos formations est disponible sur : www.cvci.ch/formation

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10:00am › 12:00pm (CVCI)

Julien Guex, specialist of start-ups, innovation and business creation at CVCI, will discuss the technical and legal aspects of setting up a business in Switzerland, and more specifically in the canton of Vaud. Topics will include work permit, the choice of legal structure, recognition of self-employment, company name, registration with the Commercial Register as well as VAT requirements. The presentation will be followed by testimonials from 2 foreign entrepreneurs who set up their own businesses in Vaud. Fee: free of charge for employees and partners of International Link members companies (check with your partner’s HR or us directly) / 25 Swiss francs (+ VAT) for non-members. Information and registration: internationallink@cvci.ch

IMPRESSUM Éditeur : Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne T. 021 613 35 35, F. 021 613 35 05 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction : Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Sonia Delgado, Olivier Fantino, Julien Guex, Philippe Miauton, Vincent Michoud, Fanny Oberson, Mathieu Piguet et Serge Sahli. Gervaise Defago (rédactrice responsable) Conception : Buxum communication, Founex, www.buxum.ch Imprimeur : PCL Presses Centrales SA Acquisition de partenaires : Publicitas SA, Rue Etraz 4, CP 7114, 1002 Lausanne, T. 058 680 98 49 Tirage : 4500 exemplaires Parution : 4 e semaine du mois

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La digitalisation dans les entreprises vaudoises

Actualité

Il faut arrêter d’opposer le papier au digital Afin de rester concurrentiel, Payot librairie mise sur le renforcement de l’expérience client dans ses points de vente et lance un magazine gratuit enrichi en contenus sur le net. Huit mois après le lancement de son nouveau magazine « Aimer Lire », le directeur général de Payot librairie, Pascal Vandenberghe, ne cache pas les difficultés de l’exercice : « Pour l’instant, la version digitale a le mérite d’exister en parallèle de la version papier, mais nous sommes loin de nos attentes. » Il reste pourtant confiant et compte, à l’avenir, sur les éditeurs pour lui fournir du contenu attrayant afin de faire vivre le magazine sur la toile. En période de crise des médias, vous avez lancé un nouveau magazine et son site internet « Aimer Lire », en février. Quel est votre objectif ? Le but premier est de bénéficier simultanément d’un support papier et digital. Une fois le magazine imprimé et diffusé, la version en ligne s’enrichit progressivement, jusqu’à l’édition suivante, en contenu vidéo, extraits de livres ou interviews d’auteurs que nous fournissent les éditeurs. Le site est vraiment conçu comme une plate-

LITTÉRATURE

Quand les beaux-arts inspirent les écrivains

HISTOIRE

Les cent ans de la Révolution russe

POLARS

Lorsque l’amnésie entretient le suspens

BANDE DESSINÉE

La littérature entre en case

MARC

Dugain

À LA RECHERCHE DE LA VÉRITÉ PERDUE

Fr. 5.–

BIEN-ÊTRE

Éloge de l’hypersensibilité

JEUNESSE

La différence qui rassemble

ARTS ET PASSIONS

Tout savoir sur les vins Aller au musée grâce aux livres

MAGA ZINE | SEPTEMBRE 2017

Le magazine littéraire « Aimer Lire » paraît 4 fois par année et est distribué gratuitement dans tous les points de vente Payot. La version on-line peut être consultée à l’adresse suivante : www.aimerlire.ch

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forme multimédia de type « responsive », facilitant la lecture du contenu sur les différents types de supports – tablettes, téléphones portables ou ordinateurs. Quel bilan tirez-vous des trois premiers numéros ? Pour l’instant, la version digitale a le mérite d’exister en parallèle de la version papier, mais elle est encore trop peu alimentée pour susciter un réel intérêt. Nous avons du mal à nous procurer les contenus recherchés. Pourquoi est-ce plus compliqué de trouver du contenu pour la version digitale ? L’inconvénient, c’est que nous sommes novateurs en la matière et les éditeurs ne sont pas encore habitués à fournir de la vidéo, des photos ou des textes additionnels. Nous devons donc aller chercher les informations une par une et cela prend un temps fou. Je souhaitais également imprimer des QR codes dans le magazine, afin d’augmenter l’expérience utilisateur en fournissant l’accès aux premiers chapitres des éditions numériques, mais là aussi nous ne parvenons pas à obtenir les informations nécessaires avant la mise sous presse. Allez-vous continuer à éditer ce magazine ? Oui, mais cela va prendre du temps avant que les éditeurs comprennent réellement nos besoins. S’ils mettent aujourd’hui du nouveau contenu sur leur site internet, nous ne sommes pas tenus au courant. Dès notre sélection de livres établie pour le numéro suivant du magazine, ils devraient créer une alerte qui nous envoie automatiquement un message en cas d’ajout de nouveau contenu. C’est un terrain inconnu, car personne ne fait ça actuellement, mais c’est bel est bien l’émetteur d’information qui a la main sur ce processus. Comment financez-vous ce projet ? C’est un magazine qui en remplace un autre. Jusqu’à la fin de l’année dernière nous fai-

sions un supplément trimestriel avec L’Hebdo. Je n’étais plus satisfait de ce modèle sur le plan qualitatif, aussi bien sur le fond que sur la forme, et il y avait un problème dans l’approche éditoriale : les journalistes sont obsédés par la nouveauté, et nous, nous ne vendons pas que de la nouveauté! Pour le même budget, nous avons donc lancé ce nouveau produit beaucoup plus qualitatif. Nous sommes passés d’un magazine de 24 pages à un 52 pages, imprimé sur un papier épais. Nous vendons également 4 à 5 pages de publicité par numéro, qui financent une grande partie du coût de réalisation. J’ai récemment fait le point sur les trois premiers numéros et nous avons même économisé environ 50 % par rapport à ce que coûtait l’ancienne version, support digital compris. Pourquoi n’avez-vous pas tout misé sur le Web ? Il faut arrêter d’opposer le papier au digital, ils ont des usages complémentaires et l’un ne va jamais remplacer l’autre. L’avantage d’un magazine papier est notamment qu’il se transmet de main à main. A ce titre, nous distribuons par exemple des dizaines d’exemplaires au CHUV qui sont ensuite mis à disposition dans certaines salles d’attentes de l’hôpital.

Nous sommes ainsi par exemple passés de 100 évènements organisés en magasins par an à plus de 500 aujourd’hui. Votre confiance dans les supports papier s’illustre également par la mise en place de kiosques à journaux dans vos points de vente. La création de deux kiosques, à Lausanne

Mensuel de la CVCI - Octobre 2017


La digitalisation dans les entreprises vaudoises

© Pierre-Michel Delessert

Actualité

Pascal Vandenberghe, directeur général de Payot librairie.

Il faut privilégier l’expérience client dans nos points de vente et offrir de la valeur ajoutée. et Genève, répond à un besoin. Ils sont de moins en moins nombreux et il est, en définitif, assez logique qu’une librairie vende également de la presse. C’est plutôt un service qui est destiné à créer du passage, qu’un centre de profit, car les marges sont faibles. Nous complétons également l’offre avec des mooks et bookazines, des « hybrides » entre le livre et le magazine. Quel est en définitive votre défi, en tant que commerce de détail ? Il faut privilégier l’expérience client dans nos points de vente et offrir de la valeur ajoutée. Depuis longtemps, notre métier ne consiste plus simplement à vendre des produits posés sur des étagères. Nos magasins sont

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de véritables lieux de vie. D’ailleurs, dès la crise du franc suisse en 2011, nous avons cherché à donner de bonnes raisons à nos clients de venir dans nos magasins. Nous sommes ainsi par exemple passés de 100 évènements organisés en magasins par an à plus de 500 aujourd’hui. En fin d’année, nous pouvons même organiser jusqu’à trois évènements dans la même journée, dans un seul point de vente, avec différents auteurs qui viennent présenter leurs ouvrages. Que répondez-vous à un client qui souhaite passer au livre numérique ? Nous vendons des livres numériques sur notre site, ainsi que des liseuses dans nos librairies et en ligne. A notre niveau, nous devons créer de l’exclusivité. Par exemple, si vous êtes fan d’un écrivain et qu’il vient en dédicace dans l’un de nos points de vente, il est possible de commander sur notre site en ligne un exemplaire dédicacé de l’auteur jusqu’à la veille de son passage, si vous ne pouvez pas vous déplacer. C’est le genre de service qui nous distingue d’un site comme Amazon. De plus, les choses sont claires depuis la votation sur la première baisse de l’euro en 2011 : nous ne serons jamais compétitifs

au niveau de nos prix. Il faut donc proposer à nos clients des éléments qui sous-pondèrent le facteur prix dans leur esprit. Le magazine représente donc un service supplémentaire offert à vos clients ? C’est une nécessité, particulièrement dans notre activité. Il y a 65 000 nouveaux livres en français proposés chaque année. Une fois qu’on sort des vingt best-sellers du moment, le choix devient très compliqué pour les lecteurs. Dans ce magazine, nous nous efforçons donc de tracer des sentiers de découvertes, tout en mettant en avant le conseil et nos compétences de prescripteurs. Propos recueillis par Vincent Michoud

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La chronique Ergostyle

La schizophrénie des open-spaces ou comment faire rimer calme et communication ? Il est intéressant de noter que 70 % des employés sont perturbés par les conversations et les bruits. Dans le même temps, 49% des employés estiment manquer de communication spontanée dans l’entreprise. Ajoutez à cela le prix du m2 et les postes inoccupés en journée (de 40 à 60 %) et vous obtenez la quadrature du cercle des bureaux !

De plus en plus d’entreprises nous demandent de trouver des solutions à ce genre de situations. Offrir le calme nécessaire à la concentration tout en favorisant la communication spontanée. Voici quelques réponses possibles : Améliorez l’acoustique de vos postes de travail. Une des solutions est l’intégration de produits acoustiques absor­bants, tels que parois ou plafonds, qui permettent de réduire la réverbération du son dans les grands espaces ouverts. Aménagez des lieux de discussions distincts. Ne vous limitez pas à créer une seule typologie d’espace, faites-vous plaisir en démultipliant les zones en fonction de leurs

utilisations (zone silence, cafétéria, espace de rencontre, etc.) Changez vos habitudes ! Avant de penser place de travail, pensez occupation/activité. Prenez du recul, osez remettre sur la table votre culture d’entreprise. Donnez-vous ainsi toutes les chances d’améliorer le bien-être de vos collaborateurs au travail. Ergostyle SA réinvente vos espaces. Utilisez nos compétences pour faire de votre lieu de travail un espace de vie. Ergostyle SA Chemin du Petit-Flon 31 1052 Le Mont-sur-Lausanne T. 021 641 70 30 www.ergostyle.ch

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PF 17, un projet fiscal en consultation Après l’échec en votation populaire du 12 février dernier, les statuts spéciaux des entreprises qui exercent leur activité à l’étranger ne sont toujours pas supprimés. Le Département fédéral des finances a récemment publié le Projet Fiscal 17 (PF 17), actuellement en consultation jusqu’au mois de décembre 2017. Le message concernant le Projet Fiscal 17 (PF 17) devrait paraître au printemps 2018. Le temps presse. Il est important d’assurer à la Suisse un système d’imposition des entreprises qui soit clair et conforme aux nouveaux standards internationaux. Les principales mesures retenues dans le PF 17 sont les suivantes : • Suppression des régimes fiscaux cantonaux • « Patent box » Le PF 17 met en place une « patent box » obligatoire au niveau des cantons, grâce à laquelle le bénéfice net imputable aux brevets et aux droits comparables est imposé, sur demande, avec une réduction de 90 %. Les cantons peuvent prévoir une réduction inférieure. Au niveau fédéral, ces bénéfices sont imposés sans la moindre remise. Contrairement à ce qui était le cas dans le précédent projet de la RIE III, les brevets ne comprennent plus les logiciels. • Déductions supplémentaires pour les dépenses de recherche et développement (R&D)  Le PF 17 autorise les cantons à prévoir, en plus de la comptabilisation ordinaire comme charges justifiées par l’usage commercial, une déduction supplémentaire de 50 % sur les dépenses de R&D réalisées en Suisse. La définition de la notion de R&D correspond à celle qui figure dans la loi fédérale du 14 décembre 2012 sur l’encouragement de la recherche et de l’innovation (LERI) et englobe les activités de R&D au sens large, soit en fait la recherche fondamentale, celle orientée vers les applications et l’innovation fondée sur la science. Les dépenses relatives à la mise sur le marché des produits et à leur valorisation sont en revanche exclues. • La limite globale de la réduction Une limitation maximale de la réduction

Mensuel de la CVCI - Octobre 2017

fiscale, pour la R&D et les patent box est fixée à 70 %, au lieu des 80 % prévus dans le projet précédent. Ce maximum a pour effet qu’une entreprise doit toujours s’acquitter de l’impôt sur au moins 30 % de son bénéfice imposable. Les cantons peuvent fixer une imposition minimale plus élevée. Augmentation de l’imposition des dividendes Le PF 17 prévoit de relever l’imposition des dividendes à 70 % au niveau fédéral et cantonal pour les personnes physiques qui détiennent des participations qualifiées. Les cantons peuvent prévoir une imposition plus élevée. Cela n’aura pas d’effet dans le canton de Vaud, puisque la loi prévoit déjà une imposition de 70 % pour les participations incluses dans la fortune privée et 60 % pour les participations commerciales. Augmentation de la part des cantons au produit de l’impôt fédéral direct La part actuelle restituée aux cantons est de 17 % et représente au total 466 millions de francs pour le canton en 2016. Le PF 17 prévoit une augmentation à 20,5 % au lieu des 21,2 % précédemment prévus. Cela représente, pour le canton de Vaud, un différentiel d’environ 13 millions de moins. Il est éminemment regrettable que la Confédération ait décidé de réduire sa participation. Le Conseil d’Etat vaudois a d’ailleurs manifesté à juste titre son regret dans un communiqué du 6 septembre dernier. Hausse des prescriptions minimales en matière d’allocations familiales Dans le PF 17, il est proposé d’augmenter de 30 francs les montants minimaux de la LAFam. L’allocation minimale pour enfant passera ainsi à 230 francs par mois et l’allocation de formation professionnelle à 280 francs par mois. Cette mesure ne déploiera aucun effet dans le canton de Vaud qui prévoit déjà des

allocations supérieures au minimum. Abandon de la déduction des intérêts notionnels (NID) Rappelons que le NID est un instrument qui permet de déduire des intérêts théoriques en fonction des fonds propres des entreprises.La réflexion derrière la déduction des intérêts notionnels consiste à traiter de manière quasi identique les charges liées à l’apport de capital, qu’il soit étranger (emprunts bancaires) ou propre (apport de l’entrepreneur). Cette mesure permettrait aux sociétés disposant d’un important capital, dont les sociétés holdings, de déduire des intérêts qu’elles auraient pu encaisser si elles avaient placé ailleurs le capital investi dans la société. Suite au rejet de la RIE III ainsi qu’à la polémique largement portée sur cet outil fiscal, le Parlement a proposé de ne pas le reprendre dans le PF17.

Ce projet PF 17 actuellement en consultation constitue assurément le pas d’une évolution nécessaire en matière d’imposition des entreprises. Il est fondamental qu’un second projet soir rapidement terminé pour assurer une imposition des entreprises claire et conforme au droit international. Dans le cadre de cette consultation, la CVCI est intéressée à connaître l’avis de ses membres, pour l’intégrer à sa réponse. Nous vous invitons à nous faire part de votre position d’ici le 30 octobre, sur les différents points de ce projet. Lydia Masmejan www.projetfiscal.ch www.admin.ch

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Economie et politique

La 2e révision de la LAT menace l’autonomie cantonale Alors que l’application de la révision de la Loi sur l’aménagement du territoire (LAT) pose de nombreux problèmes, notamment pour les cantons, la Confédération a décidé de mettre en consultation une deuxième étape de révision cet été. Le projet porte atteinte à la souveraineté des cantons et ne répond pas aux besoins de l’économie. La première étape de la révision de la LAT et son application stricte par le Tribunal fédéral, en particulier concernant le blocage des zones constructibles, portent atteinte à l’emploi et au dynamisme économique du canton de Vaud. En effet, la décision des juges fédéraux concernant le projet d’extension d’une entreprise, à Orbe, a privé le canton de quelque 450 nouveaux emplois. En mars 2017, l’enquête sur la compétitivité des administrations publiques des cantons latins témoignait de résultats alarmants : une entreprise interrogée sur quatre affirmait avoir renoncé à un projet de construction ou d’extension en Suisse, s’attendant

à un blocage pour l’obtention du permis de construire. Les effets de la première révision de la LAT ne sont pas encore tous connus, mais il semble évident que l’application très restrictive de cette loi constitue une entrave à l’emploi et au développement économique du pays. L’Administration fédérale s’attaque à nouveau à l’autonomie cantonale et communale, en proposant toujours plus de centralisation des compétences à Berne. Elle souhaite en particulier donner la priorité aux planifications fédérales, qui seraient imposées aux cantons sans que ceux-ci ne les aient au préalable acceptées. Le projet a aussi pour ambition de réglementer en détails la délivrance de permis de construire hors des zones constructibles, en intégrant une obligation de démolition et une nouvelle zone spéciale. En outre, cette deuxième étape de révision va à l’encontre de l’article 75 de la Constitution fédérale, qui ne permet à la Confédération que d’édicter les grands principes

applicables à l’aménagement du territoire. Pour une politique d’aménagement pragmatique, prenant en compte les besoins économiques et les spécificités propres à chaque région, il faut au contraire préserver la souveraineté des cantons. Finalement, la densification (première révision de la LAT) s’ajoutera à la croissance démographique et génèrera indubitablement une pression accrue sur les réseaux d’infrastructure existants. Le projet manque donc cruellement de vision d’avenir puisqu’il ne prévoit aucune mesure visant à favoriser l’adaptation des infrastructures pour éviter une saturation généralisée. En définitive, l’Administration fédérale fait preuve d’idéologie et cherche à étendre sa sphère de compétences au-delà des limites constitutionnelles. Ce projet doit être rejeté sans appel pour éviter de porter atteinte à la prospérité par une mise sous tutelle des cantons déjà à moitié programmée. Olivier Fantino

Les relations Suisse-UE et l’Aéroport de Cointrin Avec plus de 1000 employés et 142 destinations desservies, l’Aéroport de Genève est non seulement un véritable moteur de la croissance économique de la région lémanique, mais également une porte vers le monde. Près de 16,5 millions de passagers y ont transité depuis l’entrée en vigueur des Accords bilatéraux. Ces chiffres pourraient toutefois être remis en question en cas de résiliation de l’Accord sur le transport aérien (ATA). Réunis dans la salle de conférence du Restaurant Le Chef, près d’une centaine de personnes ont participé à un évènement, le 13 septembre dernier, consacré à l’Accord sur le transport aérien (ATA) conclu avec l’Union européenne et entré en vigueur en 2002. Mis sur pied dans le cadre du campaigning « Pour une Suisse ouverte et souveraine », cet événement a également permis de mieux comprendre les enjeux de la politique européenne de la Suisse.

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Les différents intervenants de la table ronde, parmi lesquels les directeurs romands de Swiss et d’Easyjet, ont ainsi relevé que l’Accord sur le transport aérien a non seulement libéralisé les droits de transport, mais également réglé la collaboration des autorités responsables de la surveillance de l’espace aérien et la certification de nouveaux appareils. L’accord a introduit les libertés d’établissement et d’investissement des compagnies aériennes, raison pour laquelle de nouveaux prestataires ont pu s’engouffrer dans la brèche et intensifier la concurrence. Des vols autrefois considérés comme non rentables sont apparus sur les grilles de vols et le billet pour le voyage en Écosse ou au Portugal, dont on rêvait dans les années 90, se trouve depuis quelques années à la portée du plus grand nombre. ATA fait partie des Accords bilatéraux 1 (AB 1), comprenant le fameux Accord sur la libre circulation des personnes. Une

dénonciation de ce dernier, souhaitée par certains partis politiques, ferait automatiquement tomber l’ensemble des AB 1, et donc, aussi l’Accord sur le transport aérien. Le Directeur général de l’Aéroport a ainsi attiré l’attention des participants sur les conséquences désastreuses qu’une telle décision entraînerait non seulement pour la plateforme aérienne, mais également pour l’ensemble de la région. Du jour au lendemain, les vols ne pourraient ainsi plus être garantis. Les compagnies aériennes, comme Swiss par exemple, devraient faire face à une situation particulièrement difficile et complexe, puisqu’elles devraient renégocier chaque vol avec chaque pays desservi. Et au final, les grands perdants seraient non seulement les employés des compagnies aériennes, mais aussi les voyageurs au départ de Genève. Guy-Philippe Bolay

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Economie et politique

Former les managers à négocier la révolution 4.0 Pour aider les chefs d’entreprise et les cadres supérieurs à faire face à la transformation numérique, le CRPM a imaginé une formation en management à la hauteur des défis à relever.

L’ensemble du cursus invite à revisiter les pratiques managériales, les modèles d’affaire et la stratégie concrétisant de nouveaux axes de développement autour de la transformation digitale. Construit en six modules de deux ou trois jours, qui peuvent être suivis intégralement ou à la carte, ce programme s’appuie sur une pédagogie différenciée. Les intervenants, issus du monde de l’entreprise et privilégiant une approche pragmatique et interactive, adaptent leurs cours aux participants, aux problématiques auxquelles ils sont réellement confrontés. Ces derniers développent un projet individuel, à implémenter dans leur entreprise, avec le soutien d’un coach. « Le transfert de compétences dans la réalité professionnelle est un argument important pour convaincre les participants et, bien sûr, leurs employeurs, de l’intérêt d’une telle formation », reconnaît Madame Stoeffler. « Pour vous donner un exemple, l’un de nos participants doit entièrement restructurer l’entreprise dans le cadre de la réunion de plusieurs filiales en une seule entité, avec au passage la nécessité de changer les habitudes de travail et de réinventer la relation client. Le nouveau modèle à mettre en place

Mensuel de la CVCI - Octobre 2017

va bousculer les employés. Il cherche donc des solutions pour faire passer les bons messages à l’interne, convaincre de la nouvelle façon de procéder et insuffler un vrai changement de mentalité. »

miers modules du cursus AMP ont eu lieu en septembre et octobre, à Lausanne. Les quatre suivants sont encore ouverts aux inscriptions, avant le démarrage d’un nouveau cycle à l’été 2018 (voir encadré).

Faire avancer l’entreprise et avancer soi-même Un programme traitant des impacts de la digitalisation sur la stratégie, l’innovation, les fonctions et le leadership ne pouvait évidemment faire l’impasse sur une plateforme d’e-learning. « Des activités sont proposées avant et après chaque module, et à l’issue de chaque session, le participant partage sur la plateforme une action qu’il va mettre en place dans son entreprise d’ici au cours suivant, précise Frédérique Stoeffler. Le but est de discuter ensuite, en groupe, des résultats produits par cette action, chacun apprenant des expériences des autres. »

www.crpm.ch

Dans ce cursus, l’influence des transformations rapides de l’environnement sur les individus n’est pas oubliée. Le contexte les oblige à se reconnecter à leurs propres ressources pour être capables de manager avec succès. Il s’agit donc, notamment, de développer des compétences de résilience et de prendre soin de soi. « L’idée est d’acquérir des outils aidant entre autres à faire face aux difficultés rencontrées dans le monde d’aujourd’hui avec sérénité. Identifier ses ressources afin de pouvoir y puiser si besoin augmente réellement les performances. Si certains peuvent se montrer sceptiques dans un premier temps, ils sont très vite convaincus », conclut Frédérique Stoeffler. Chacun aura l’occasion de le constater dans son propre secteur, innover, développer, manager et fédérer à l’ère du 4.0 relève rarement de l’évidence. Prendre le temps du recul et se munir de nouveaux outils, comme ce type de formation le propose, devrait permettre aux leaders de mieux négocier ces changements. Les deux pre-

© Fotolia

La formation continue aussi doit s’adapter aux défis stratégiques que la digitalisation pose aux entreprises et à leurs managers. Pour aborder le management et le leadership sous l’angle de la révolution 4.0, le CRPM vient d’initier à Lausanne un nouveau cursus AMP (Advanced Management Program). Frédérique Stoeffler, Directrice adjointe du CRPM, contextualise sa mise en place : « Dans de nombreux secteurs, des évolutions liées à la digitalisation s’imposent, mais les chefs d’entreprise et les cadres ne savent pas toujours par où commencer. Nous avons voulu proposer un programme très pratique qui permette à chaque participant d’amorcer cette transformation dans sa zone d’influence. »

PROGRAMME AMP SESSION EN COURS AU CRPM (LAUSANNE) Module 1 : « Stratégie de développement à l’ère du 4.0 : par où commencer ? » (4500 francs + TVA) Module 2 : « Résilience pratique pour leaders » (3000 francs + TVA) Module 3 : «Fonctions à l’ère 4.0», du 23 au 25 novembre 2017 (4500 francs + TVA) Module 4 : « Leadership d’équipe », les 14 et 15 décembre 2017 (3000 francs + TVA) Module 5 : « Innovation à l’ère 4.0 », du 25 au 27 janvier 2018 (4500 francs + TVA) Module 6 : « Leadership organisationnel », les 2 et 3 mars 2018 (3000 francs + TVA) Option cursus AMP complet : 18500 francs + TVA (6 modules + 6h coaching + diplôme)

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La chronique Swisscom

Une sécurité IT optimale pour les PME Les données d’entreprise sont exposées à une menace permanente. Dorénavant, les attaques de pirates informatiques ne sont plus des événements isolés. Les événements naturels peuvent aussi provoquer des pannes et des dommages importants dans l’exploitation. Par conséquent, il est essentiel de prendre les mesures de sécurité nécessaires à temps. Les ransomwares (« rançongiciels ») sont actuellement au centre des inquiétudes des entreprises et départements informatiques: par une feinte, les pirates informatiques déploient des chevaux de Troie sur les PC de l’entreprise et cryptent les données enregistrées pour les rendre inexploitables – ils peuvent ensuite demander une rançon à l’entreprise pour racheter les données concernées. Les PME sont également exposées à d’autres menaces, comme le vol de données, les attaques DDoS (surcharge ciblée des serveurs Web) ou toute autre forme de logiciels malveillants. Pour protéger l’exploitation et les données, il est alors indispensable de faire preuve de bon sens et surtout d’opter pour des solutions de stockage et de mise en réseau adaptées. Enregistrer les données dans le cloud en toute sécurité Le cloud est certainement l’endroit le plus sûr pour stocker les données d’entreprise. Notamment lorsque le fournisseur du cloud héberge ses serveurs dans des centres de calcul en Suisse. Une fois sur le cloud, les données sont en effet soumises à la loi sur la protection des données actuelle. En outre, le centre de calcul du fournisseur répond à des exigences très élevées en matière de sécurité et de protection physique des données. Tandis qu’une salle de ser-

Une salle de serveurs ou d’archives est exposée aux incendies et au vol. Dans un centre de calcul professionnel, les données sont protégées contre les événements naturels et accès indésirables.

veurs ou d’archives dans la cave est exposée au risque d’incendie, les données hébergées dans un centre de calcul professionnel sont quant à elles protégées contre les événements naturels, tels que les tremblements de terre, les inondations ou encore la foudre. Les pannes d’alimentation, ou les pannes d’électricité, peuvent également être court-circuitées. En conséquence, les propriétaires de PME n’ont plus besoin de créer ou d’exploiter leur propre serveur. Qu’il s’agisse de sauvegarde ou de mémoire de données, le cloud garantit le stockage des données d’entreprise en toute sécurité. Accéder aux données en toute sécurité En matière de stockage ou encore de gestion des accès aux données, il convient de prendre en compte certaines mesures de sécurité. Il s’agit, par exemple, de définir un mot de passe sûr pour tous les appareils offrant aux collaborateurs un accès aux données d’entreprise ou encore d’installer un pare-feu professionnel. Si l’entreprise dispose de plusieurs sites et de collaborateurs qui travaillent depuis leur domicile ou chez les clients, une mise en réseau sécurisée de tous les lieux d’accès est également indispensable. Dans ce cas, une mise en ré-

seau par VPN offre une protection optimale. En effet, cette solution permet de transférer les données de manière cryptée sur le réseau d’entreprise. Les collaborateurs qui se trouvent hors du réseau d’entreprise (service extérieur ou Home Office) bénéficient d’un accès «Remote Access Service» (RAS). Dans l’idéal, celui-ci répond à une authentification à deux facteurs (un mot de passe et un ID mobile, par exemple). Chaque entreprise, indépendamment de sa taille et du type de prestations fournies, peut être victime d’une attaque réseau ou d’un événement naturel imprévisible. Par conséquent, les entreprises doivent prévoir une stratégie de protection contre ces dangers et prendre des mesures de sécurité adaptées à la taille de leur exploitation, au type d’activités et à leur branche. Une sécurité optimale avec Swisscom Avec nos solutions numériques pour les PME, vous pouvez améliorer la flexibilité, l’efficacité et la sécurité de votre entreprise. Construisez l’avenir de votre entreprise avec nous. www.swisscom.ch/numerique


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Economie et politique

Savoir lire et écrire, ça ne va pas de soi En Suisse, un employé sur dix est concerné par un manque de compétences de base en lecture, écriture, calcul ou informatique. Les entreprises font partie des acteurs qui peuvent agir. La campagne « Simplement mieux ! » de la Fédération suisse Lire et Ecrire les y invite. Dans un marché du travail en perpétuelle évolution, l’importance de la formation continue ne cesse de croître. Culturellement, cette logique a été intégrée pour les cadres, mais pas encore pour le personnel faiblement qualifié dont les compétences de base doivent être renforcées. « Il faut sensibiliser le public concerné bien sûr, mais aussi les employeurs, c’est essentiel, souligne Sabina Gani, directrice de la section vaudoise de l’Association Lire et Ecrire, soutenue par la CVCI. Bien sûr, quand on considère une petite structure, dégager du temps pour un employé peut être compliqué, mais toutes les entreprises qui ont déjà des programmes de formation continue devraient réfléchir à financer des cours pour leurs employés peu qualifiés. Il faut sensibiliser les services RH à cette problématique et impulser un changement culturel profond. Si de grandes entreprises se lancent, ce sera plus facile d’inciter les autres à s’y mettre. » En Suisse, 800 000 personnes ont des difficultés en lecture et écriture, et 400 000 peinent à faire des calculs simples. L’offre de formation continue existe, mais 0,5 % seulement de cette population suit des cours. Le rôle essentiel de la formation continue dans la compétitivité du pays, mais aussi l’intégration, la cohésion sociale et l’employabilité a pourtant été démontré. Ce contexte explique l’entrée en vigueur, en début d’année, de la nouvelle Loi fédérale sur la formation continue. Centrée sur l’acquisition et le maintien des compétences de base, elle attribue un rôle nouveau aux pouvoirs publics : intervenir dans la promotion de ces compétences. La campagne nationale « Simplement mieux ! », menée par la Fédération suisse Lire et Ecrire et la Conférence intercantonale de la formation continue (CIFC), veut faire prendre conscience à tous les acteurs – y compris privés – de l’intérêt de l’investissement dans les compétences de base. « Un volet entier de notre campagne s’adresse aux entreprises, note Sabina Gani

Mensuel de la CVCI - Octobre 2017

(voir www.simplement-mieux.ch/entreprise). Des formations en lecture, écriture, calcul et informatique sont essentielles pour avoir une entreprise dynamique, dont le personnel ne se crispe pas face aux changements. Les exigences du milieu professionnel continuent à augmenter, même pour le personnel faiblement qualifié. De plus en plus, on doit utiliser des outils informatiques, remplir des formulaires et rédiger des rapports, dans toutes les catégories professionnelles. » Divers prestataires offrent des formations en compétences de base. Il y en a bien sûr dans le canton de Vaud, dont l’un des objectifs ces prochaines années est de répertorier l’ensemble de cette offre sur le portail informatique www.orientation.ch, où une nouvelle page est dédiée aux compétences de base. Les employeurs peuvent y découvrir les cours disponibles, en général plutôt peu intensifs. « Notre association Lire et Ecrire offre par exemple des cours de deux à six heures hebdomadaires, en soirée ou en journée, précise Sabina Gani. Il est important que l’offre soit abordable au niveau financier, grâce aux subventions du Canton. Il s’avère ensuite essentiel, comme part de l’employeur, de dégager du temps afin que les personnes puissent suivre ces cours. » Comment détecter les problèmes La campagne « Simplement mieux ! » cherche donc à tisser des liens avec le monde des entreprises, à créer des échanges entre les milieux associatifs, professionnels et le Canton. « Au niveau de l’entreprise, il est important de détecter les problèmes de compétences de base, insiste Sabina Gani. Ils sont souvent cachés. De plus, en Suisse, il y a une tendance à considérer ces compétences comme acquises, tout le monde ayant suivi une scolarité. On sait pourtant, grâce à des enquêtes comme PISA, qu’un élève sur sept sort de l’école obligatoire sans avoir les connaissances suffisantes en lecture et écriture pour poursuivre une formation. » Parmi les stratégies d’évitement à repérer, il y a le classique « j’ai

Cours en entreprise Compétences de base Sur mesure, autonomisants et porteurs de succès

oublié mes lunettes », ou « je vais le faire plus tard ». Divers indices font penser que lire et écrire posent problème. Il faudrait donc se montrer plus attentif, notamment en tant qu’employeur, quand la question de la formation est abordée avec l’employé. « Il s’agit ensuite de pas se tromper lorsqu’on propose des formations, de veiller à ce que le niveau soit bien adapté, conclut Sabina Gani. Nous avons édité une brochure s’adressant aux personnes ‹relais›, c’est-à-dire toutes celles qui pourraient être en contact avec des personnes en situation d’illettrisme ». Cette brochure fournit des outils très pratiques pour détecter des problèmes de compétences de base (à télécharger en PDF sur http://bit.ly/2xvUObM). Plus que jamais, informatique, lecture et écriture sont intimement liées. Les outils digitaux évoluent, dans tous les secteurs, et nécessitent des compétences à l’écrit là où elles n’étaient pas centrales par le passé. Un adulte sur six se trouve ainsi confronté à des difficultés dans son parcours professionnel. Le tabou autour de cette réalité ne fait avancer personne, la formation continue en revanche, oui. Fanny Oberson www.simplement-mieux.ch

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Economie et politique

Des start-up suisses gagnent New York Cette année, le jury des ventures leaders a constitué pour la première fois de son histoire une équipe « Fintech ». Les dix entrepreneurs sélectionnés – dont trois vaudois – reflètent le dynamisme de la scène fintech, mais aussi le potentiel du secteur en Suisse.

Vous avez développé Monito, un comparateur de services de transferts d’argent internationaux. Qu’est-ce que faire partie de la Swiss National Fintech Team 2017 vous a apporté ? Une start-up comme Monito a tiré profit de cette expérience sur différents plans. Pragmatiquement, la sélection nous a offert de la visibilité, notamment dans les médias, et un voyage à New York bien sûr. Faire partie de cette équipe permet aussi d’aborder des investisseurs et des partenaires business – pour nous, par exemple, un opérateur de transfert d’argent. On est maintenant en discussion afin de l’intégrer sur notre plateforme. Sur un plan plus intangible, j’évoquerais l’occasion de s’imprégner de la culture start-up américaine et new-yorkaise. Il y a des différences, notamment dans la communication. Certaines choses me semblent bénéfiques à intégrer.

Mensuel de la CVCI - Octobre 2017

Quels sont les prochains challenges de Monito ? Ils sont d’ordre marketing et de croissance. La solution existe, nous l’avons mise en place – même si elle continue à être perfectionnée. On a passé récemment le cap du million de visites sur notre site. La prochaine étape ? Faire ce chiffre, mais par mois. On est dans un marché de volume, et si on veut être le hub global des transferts d’argent, il faut que l’on atteigne ce genre de volume. Se faire connaître dans un des plus grands marchés, celui des transferts d’argent depuis les Etats-Unis, est une obligation. Paradoxalement, par rapport à d’autres industries, l’innovation est venue davantage d’Europe et s’exporte. C’est donc le bon moment pour suivre cette tendance et devenir fort aussi aux Etats-Unis.

Pour séduire des investisseurs américains, une start-up suisse s’y prend comment ? Selon moi, une start-up suisse n’a rien à envier à ses consœurs américaines. La qualité des présentations qui ont été faites durant ce voyage le prouve. Le niveau était très bon, les start-up prometteuses. Pour convaincre, on procède comme en Suisse ou en Europe. Il faut simplement s’adapter à certains éléments de langage et de communication, pour ne pas être sous-estimé. On y était préparé. Il s’agit de laisser de côté la partie rationnelle, voire un peu conservatrice, de la culture suisse. Les américains sont ambitieux. Il faut que les objectifs soient

Propos recueillis par Fanny Oberson www.venturelab.ch « VENTURE LEADER », C’EST QUOI ?

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C’est à New York que la Swiss National Fintech Team 2017 a eu la chance de réseauter en septembre dernier. Le programme ventures leaders (voir encadré) leur a permis de découvrir la scène Fintech new-yorkaise, d’établir des contacts solides grâce aux échanges avec leurs pairs dans l’équipe, de se profiler sur le marché US, sans oublier de profiter des feedbacks d’investisseurs et d’experts. Retour sur ce voyage à travers les impressions de François Briod, CEO & Co-Founder de la start-up lausannoise Monito.

élevés. En Suisse, on aurait naturellement tendance à être plus prudents sur les projections, mais aussi plus certains de notre capacité à les atteindre.

Quelles sont les rencontres qui vous ont le plus marqué lors de cette semaine new-yorkaise ? Elles ont été très « pragmatiques », très business. Avoir des contacts avec des investisseurs, découvrir leurs questions et la façon dont elles sont posées est toujours intéressant. Mais ce sont les rencontres avec les autres participants qui ont été les plus marquantes. Elles auront un réel impact à long terme. Profiter d’un réseau d’entrepreneurs dans la même industrie et au même niveau que soi est très intéressant. On découvre comment les autres s’y prennent, comment ils ont résolu leurs problèmes de croissance, etc. On gagne de l’expérience les uns au contact des autres.

Le programme venture leader ambitionne de réunir dix des meilleures start-up suisses appartenant à une même industrie, puis de les accompagner dans la première étape de leur expansion internationale. Au cours des seize dernières années, les « équipes suisses » de start-up se sont rendues à Boston, New York, Beijing, Shanghai, Shenzhen et Hong Kong, pour plonger dans la scène entrepreneuriale de ces écosystèmes de haut niveau. Plus de 300 entrepreneurs ont déjà profité de ce programme, construisant leur vision et leur réussite. Plusieurs d’entre eux appartiennent aujourd’hui aux meilleures start-up suisses, tels les vaudois de L.E.S.S., Flyability ou BestMile.

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Les chiffres du mois de septembre 2017

Évolution comparée des indices des prix

- 0.3

99.7 | 100.2 99.8 | 100.3 99.9 | 100.1 100.0 | 100.0 100.4 | 100.0 100.2 | 100.4 100.3 | 100.7 100.1 | 100.9 99.8 | 101.0 99.7 | 100.9 99.7 | 100.6 100.0 | 100.6 - | 100.9

09.2016 10.2016

Taux de chômage VD septembre 2017 VS septembre 2016

11.2016 12.2016 01.2017 02.2017 03.2017 04.2017

- 0.2

05.2017 06.2017 07.2017 08.2017

Taux de chômage CH septembre 2017 VS septembre 2016

09.2017 Indice des prix de l’offre totale

Indice des prix à la consommation

INDICATEURS

SEPT.

OCT.

NOV.

DÉC.

JANV.

FÉV.

MARS

AVRIL

MAI

JUIN

JUILLET

AOÛT

SEPT. 2017

Indice prix consom. (IPC) CH, déc. 15 = 100

100.2

100.3

100.1

100.0

100.0

100.4

100.7

100.9

101.0

100.9

100.6

100.6

100.9

Indice prix offre totale (IPO) CH, déc. 15 = 100

99.7

99.8

99.9

100.0

100.4

100.2

100.3

100.1

99.8

99.7

99.7

100.0

Marche des affaires (dans l’industrie) VD

-30

-33

-23

-22

-29

-33

-24

-17

-24

-9

-20

-15

-4

Marche des affaires (dans l’industrie) CH

-17

-19

-26

-17

-18

-13

-14

-3

-13

1

-2

-3

2

Demandeurs d’emploi VD

25 760

25 962

26 463

27 411

28 019

27 491

26 664

25 786

25 292

24 718

24 591

24 855

24 649

Chômeurs complets et partiels VD

18 236

18 232

18 467

19 703

20 672

19 987

19 027

18 353

17 614

16 753

17 105

17 498

17 155

Taux de chômage VD en % (RF 2010)

4.6

4.6

4.7

5.0

5.2

5.0

4.8

4.6

4.4

4.2

4.3

4.4

4.3

Taux de chômage CH en % (RF 2010)

3.2

3.2

3.3

3.5

3.7

3.6

3.4

3.3

3.1

3.0

3.0

3.0

3.0

Cours des devises franc suisse / euro

1.092

1.088

1.075

1.075

1.071

1.065

1.070

1.072

1.089

1.087

1.105

1.139

1.146

Cours des devises franc suisse / dollar

0.974

0.986

0.995

1.019

1.008

1.001

1.002

1.000

0.986

0.968

0.960

0.964

0.962

Les chiffres inconnus au moment de l’impression de la publication sont signalés par « ... »

Construction de logements : légère baisse des prix en région lémanique Source : Office fédéral de la statistique OFS

Indice des prix de la construction

105

100

95

90 IV/07

IV/08 Région lémanique

IV/09

IV/10 Espace Mittelland

Mensuel de la CVCI - Octobre 2017

IV/11

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IV/17

Zürich

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International Link News

Votre CVCI

La 4e édition du PVEI se profile Le 23 novembre aura lieu à l’IMD la 4e édition du Prix Vaudois des Entreprises Internationales (PVEI), qui vise à mettre en lumière l’apport de ces sociétés à notre région. Entretien avec le Professeur Jean-Philippe Bonardi, Doyen de la faculté des HEC de l’Université de Lausanne et membre du jury du PVEI. Vous êtes membre du jury du PVEI. Quel est l’intérêt pour le canton, respectivement pour ses entreprises, d’organiser un tel événement ? Cette manifestation permet au canton de souligner son attractivité en récompensant des succès marquants. C’est aussi une occasion de mettre en lumière ce que font certaines entreprises dont on connait souvent le nom, mais pas forcément les activités. L’organisation du Prix constitue par ailleurs une manière de renforcer les liens entre le canton et les entreprises qui y sont actives. En tant que jurés, le processus de sélection nous oblige à avoir une vision globale des acteurs de l’économie vaudoise, de leurs succès, mais aussi de leurs difficultés. Plusieurs des entreprises passées en revue restent sur nos écrans radar et sont susceptibles d’être nominées ultérieurement. Cela nous permet de suivre leurs activités sur le long terme. Aujourd’hui, quels avantages le canton de Vaud peut-il offrir à des entreprises actives à l’international ? Il serait faux de penser que l’atout principal réside dans les avantages fiscaux. Ces derniers pèsent certes dans l’attractivité du canton mais ne sont pas les seuls. Les compagnies y trouvent des zones d’excellence, notamment avec les « clusters of excellence » dans des domaines tels que la finance, la haute horlogerie, le luxe ou encore le sport. La présence d’universités et de hautes écoles spécialisées apporte une dimension managériale mais aussi technique ou spécialisée dans le design, si l’on pense par exemple à l’Ecal. La main-d’œuvre bien formée et multilingue qui sort de ces établissements facilite le recrutement de talents en offrant une grande flexibilité. Les coûts sont également réduits, vu que les futurs employés potentiels se trouvent déjà sur place.

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L’image que le public se fait des entreprises internationales est souvent celle de grandes organisations employant une majorité d’étrangers et fonctionnant en quasi-autarcie. Cela correspond-il à la réalité ? L’idée que ces entreprises puissent fonctionner en quasi-autarcie est erronée. Celles qui restent le font car elles sont ouvertes sur le canton et bien intégrées. Le canton lui-même est déjà international, avec un grand brassage. L’attractivité de la région, les avantages du système éducatif suisse et la qualité de vie font que nombre d’entreprises et de leurs employés font des efforts non seulement pour s’adapter, mais aussi pour s’installer à long terme. Leur présence permet de dynamiser toute une partie de l’économie et de conserver les talents. Que peuvent apporter ces entreprises en matière de recherche et développement ou dans le cadre de collaborations avec des hautes écoles et universités ? Pour HEC Lausanne, la présence de telles organisations a plusieurs bénéfices. Ces entreprises recrutent un bon nombre de nos diplômés. Des contacts étroits sont établis avec des « corporate partners », ce qui nous permet de nous différencier d’autres écoles et apporte un avantage sur notre position stratégique. Ainsi, nous jouons dans la même cour que HEC Paris, Oxford ou Bocconi. Nous disposons d’universités et écoles de haut niveau. Jacques Dubochet, à qui le prix Nobel de chimie vient d’être décerné conjointement, est un chercheur issu de l’Université de Lausanne. Au niveau cantonal, 75 % des investissements dans la recherche et le développement proviennent de multinationales, ce qui est énorme. La présence de ces organisations permet également de stimuler l’innovation. Ces dernières années, le PVEI a récom-

pensé des entreprises actives dans des domaines tels que le médical, l’industrie spatiale, le luxe ou encore la fabrication de vannes. A l’avenir, quels secteurs pourraient s’avérer porteurs ? Il existe aujourd’hui une volonté politique claire du canton de favoriser la révolution digitale. La région ne manquant pas de main d’œuvre bien formée, peut-être qu’un géant du digital, concurrent de Facebook ou Google qui reste à inventer, pourrait venir s’installer ici. Propos recueillis par Laurine Chiarini 4 ème édition du PVEI Jeudi 23 novembre, 17h, IMD, Lausanne Inscriptions sur www.cvci.ch/award

« L’ouverture aux marchés mondiaux des entreprises établies sur le sol vaudois est l’une des clés du dynamisme de notre économie. Outre un tissu économique très diversifié, notre canton a en effet la chance de compter un grand nombre d’entreprises actives sur la scène internationale. Qu’elles aient été fondées ici ou ailleurs, toutes – de la PME à la multinationale – contribuent aujourd’hui au rayonnement et à la prospérité du canton. Le Prix Vaudois des Entreprises Internationales (PVEI) entend leur rendre hommage et les remercier de leur engagement et fidélité. Aux noms du Conseil d’Etat, de la CVCI et du DEV, j’ai l’honneur de vous inviter à assister à la cérémonie de remise de prix, qui se déclinera pour cette quatrième édition en trois catégories : « entreprise étrangère », « entreprise suisse » et " prix spécial du jury ". » Philippe Leuba, Conseiller d’Etat, Chef du Département de l’économie, de l’innovation et du sport (DEIS)

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Services et prestations

Ces « dérapages » qui font avancer La vie professionnelle est rarement un long fleuve tranquille. A l’invitation du Business Club CVCI, de Genilem et du Master Innokick HES-SO, quatre personnalités aux parcours riches, notamment de leurs « chutes », se sont livrées lors d’une soirée consacrée à l’analyse de l’échec.

Parcours et témoignages Jean-François Clément, syndic de la ville de Renens, est revenu sur les élections de 2006 au cours desquelles, en tant que candidat à la syndicature, il avait été battu. Son récit, celui d’un projet politique et humain travaillé sur de longs mois, est fréquent en politique et proche du vécu de nombreux entrepreneurs. Envie de réussir, implication intense, recherche de la meilleure approche pour mener sa candidature... Un élément se démarque, le fait que, gagnant ou perdant, le résultat public est analysé et débattu dans la presse. L’exposé de cette fin de campagne, très simple, a laissé percevoir la force de sa personnalité, acceptant la victoire de son adversaire et assumant sa défaite. Jean-François Clément a d’ailleurs poursuivi son parcours politique et gagné les élections suivantes. Pour Crystel Matthey, qui a démarré la compétition à l’âge de 7 ans, c’est tout un pro-

Mensuel de la CVCI - Octobre 2017

jet de vie qui s’est retrouvé chamboulé lors d’une course, en 2011. Jusque-là, elle était semi-professionnelle en course à pieds, parallèlement à un emploi de Project Analyst au sein d’une grande entreprise industrielle, à 80%. Elle nous a raconté l’évolution d’une blessure, qui aboutira à la fin abrupte de sa carrière dans la course à pieds, mais surtout, comment elle a réussi à ne pas se perdre, à éviter les répercussions dans sa sphère professionnelle ou privée. Ses réflexions, sa passion du sport et son tempérament d’athlète l’ont conduite à ne pas abandonner, à littéralement se « remettre en selle » en démarrant une carrière dans le cyclisme. Titulaire d’un Bachelor de l’EPFL et d’un Master de l’EPFZ, Wiktor Bourée a mené des recherches académiques et scientifiques à l’international, et co-fondé Technis – start-up vaudoise active dans la commercialisation de sols connectés et intelligents – dont il est CEO. Il a su gérer différents projets, « naturellement ». Puis, le rythme s’est emballé. Toujours conscient de ses responsabilités, celui qui assumait sa thèse de doctorat et son statut de CEO s’est remis en question. Les courtes nuits auront été nombreuses, tant pour réfléchir au moins frustrant des choix, que pour respecter les échéances

de la thèse et de Technis. Il ne s’agit pas ici d’échec au sens premier, mais du moment charnière où un choix s’impose. Dans son cas, la responsabilité du CEO l’a emporté sur le doctorat. C’est presque sous la forme d’un one-man show que Frédéric Meuwly, directeur d’Actitudes Coaching, a décortiqué ce matin de janvier où il s’est réveillé dans une pièce inconnue, hospitalisé pour burn-out. Celui qui, avec son Doctorat en biotechnologie et son Master en génie chimique de l’EPFL, a toujours été cartésien et travailleur acharné, s’est retrouvé face à un médecin lui notifiant de se reposer pour récupérer de l’énorme fatigue qui lui était tombée dessus comme la foudre. Lui, qui gérait le développement de produits pharmaceutiques à l’international et dirigeait des équipes, a dû ralentir, vivre les phases d’un burn-out : décompensation, prise de conscience, récupération. Ce recul imposé lui a fait comprendre que sa carrière n’était plus compatible avec ses valeurs et aspirations. Son entreprise actuelle de coaching s’avère l’évolution de son expérience de l’épuisement professionnel. Sophie Pellet www.businessclubcvci.ch © Laurent Soldini

Mal vécus, perçus comme une honte, il semble compliqué d’être fier de ses échecs en Suisse. Si, dans la culture américaine, les flops jalonnant un curriculum sont considérés avec un certain respect, nous avons plus de difficulté à « positiver » nos accidents de parcours. Et si nous les envisagions comme partie intégrante d’un succès à venir ? « Quand on mentionne de grands entrepreneurs ou innovateurs, tels Steve Jobs, Mark Zuckerberg ou, plus près de nous, Elmar Mock – co-inventeur de la Swatch –, on célèbre systématiquement leur réussite, sans mentionner leurs échecs », souligne Nathalie Nyffeler, responsable du Master Innokick et professeure à la HEIG-VD. Le temps d’une soirée, l’événement « Dérapage Contrôlé » a donc réuni des étudiants, des représentants du monde académique, des entrepreneurs et quatre orateurs venus partager leurs « dérapages ». Le propos ? Parler d’échec et, par rebond, de la notion d’innovation nécessaire à toute évolution, qu’elle concerne l’humain, un projet, une entreprise ou une entité publique.

Dans les locaux du Master en Innovation de la HES-SO, le partage d’expérience a été riche.

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Services et prestations

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Convention d’affaires franco-suisse 2017 100 % Biotech/Medtech L’Union lémanique des chambres de commerce (ULCC), qui regroupe les Chambres de commerce et d’industrie des cantons de Vaud, Genève et Valais, ainsi que des départements de l’Ain et de la Haute-Savoie, a pour objectif de rapprocher les entreprises françaises et suisses présentes sur le bassin lémanique. Ce rapprochement s’est accentué ces dernières années avec la réalisation d’une vaste étude sur les filières d’excellence, à savoir les domaines de compétence présents des deux côtés de la frontière aux niveaux de la recherche, de la formation et de l’économie. Afin d’approfondir et de promouvoir ces domaines d’excellence, l’ULCC a également décidé d’organiser des rencontres franco-suisses par filière.

Après une première manifestation organisée à Martigny en 2015 consacrée à la mécatronique, et une 2e édition à Archamps en novembre 2016 sur l’industrie des sports outdoor, l’édition 2017 sera dédiée aux Biotech/Medtech. Cette convention d’affaires aura lieu le vendredi 24 novembre au Swiss Tech Convention Center de l’EPFL. Entreprises, start-up, industriels, investisseurs, laboratoires de recherche, établissements de soins, clusters… cette convention vous permettra d’identifier de nouveaux partenaires et d’échanger sur les opportunités de ce marché en France et en Suisse. L’immunologie, la thérapie, les diagnostics, les dispositifs médicaux, l’e-santé ou encore les services dans les domaines de la santé sont des marchés en plein essor. Le bassin lémanique avec ses universités, son savoir-faire

industriel, sa R&D et son économie dynamique, est reconnu comme une plateforme européenne de pointe pour la technologie et l’innovation dans les Biotech et Medtech. Cette édition 2017 verra ainsi plusieurs personnalités et entreprises bien connues telles que Benoît Dubuis, Merck ou encore Medtronic participer aux échanges, qui porteront sur une grande diversité de thématiques telles qu’open innovation, enjeux et risques de l’e-santé, levée de fonds, réalité virtuelle et augmentée, canaux de distribution français et suisses, marquage CE. En plus de ces conférences et workshops, des sessions de pitch ainsi que des rendez-vous d’affaires B-to-B seront au programme de cette édition, qui s’annonce d’ores et déjà passionnante. Programme complet et inscription: http://lemanbusiness.com

RP Entreprise

Des fondations de prévoyance proches de vous et des prestations garanties à 100 % Tout entrepreneur sait combien le capital humain est important. Avec Retraites Populaires, vos employés profiteront d’un plan de prévoyance solide avec des prestations garanties à 100 % et de conseils fiables pour la préparation de leur retraite. Aujourd’hui, près de 2500 PME nous font confiance. Contactez-nous : 021 348 26 26 - www.retraitespopulaires.ch

Votre avenir, notre mission.


Votre CVCI

Nouveaux membres

Nous communiquons, ci-après, la liste des entreprises et des personnes qui ont demandé récemment leur adhésion à la Chambre. Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue et les remercions vivement de leur confiance et de l’intérêt qu’elles manifestent pour nos activités. ALTER&GO SÀRL

GREEN GENETICS SA

SWISS 1848 SA

1163 Etoy Gestion RH Natacha Porchet T. 021 823 40 80 T. 078 629 55 56 natacha.porchet@alteretgo.ch

5723 Teufenthal AG Horticulture Luca Fantauzzi T. 079 271 99 49 luca.fantauzzi@green-genetics.ch www.green-genetics.ch

1009 Pully Import, export, conception des produits horlogers, maroquinerie Farzin Rejaifar T. 021 535 43 42 info@swiss1848.ch www.swiss1848.ch

ART-I-CLE, IPHIGENEIA DEBRUYNE

OR24 NICOLAS SCOHY

1353 Bofflens Communication, rédaction T. 076 585 86 06 iphigeneiadebruyne@vonet.ch www.art-i-cle.com

1207 Genève Commerce d’objets usagés et de seconde main T. 022 900 28 28 nicolas.scohy@or24.ch www.or24.ch

SYSMART SA 1066 Epalinges Centrale d’achats Zhor Aberkane, Sonia Ziamni T. 021 546 65 42 z.aberkane@sysmart.ch

BLUEPRINT PROPERTIES SA 1009 Pully Bureau d’architecture Camilla Gelbjerg-Hansen T. 021 799 20 37 T. 079 398 36 44 Office@blueprint.ch www.blueprint.ch

CLUSTERS CONSULTING ZOUBAIER MEJRI

RAIFFEISEN CENTRE DES ENTREPRENEURS SA

THE EXPERIENCE ACCELERATOR SÀRL

1091 Aran Soutien aux entrepreneurs Nicole Conrad, T. 079 204 20 50 nicole.conrad@rce.ch www.rce.ch

1814 La Tour-De-Peilz Formation des cadres Sarah Schwab T. 078 638 27 03 sarah@theexperienceaccelerator.com www.theexperienceaccelerator.com

RÉGIE BALLY SA

1022 Chavannes-Renens Consulting T. 079 622 43 76 zmejri@gmail.com

1306 Daillens Gérance, fiduciaire et administration Laurence Bally, T. 021 862 80 00 info@regiebally.ch www.regiebally.ch

DÉFIBAT SÀRL

SC PROMOTION SÀRL

1530 Payerne Fenêtres et enveloppe du bâtiment Marc Kolly T. 026 660 73 61 info@defibat.ch

1037 Etagnières Management des associations à but non lucratif Alessandro Pian, Xavier Blanc T. 021 324 20 20 info@scpromotion.ch www.scpromotion.ch

FINSTOY SA 1001 Lausanne Gestion de fortune Florian Schefer T. 022 308 18 50 info@finstoy.com www.finstoy.com

Mensuel de la CVCI - Octobre 2017

SCANWEL COMMODITIES SA

URPEAK SÀRL 1018 Lausanne Formation professionnelle et conseil en gestion Olga Novitskaya T. 079 151 18 18 info@urpeak.ch www.urpeak.ch

VAUDOISE ASSURANCES, AGENCE GÉNÉRALE DU SIÈGE 1002 Lausanne Assurances Cédric Jayet T. 021 618 85 00 www.vaudoise.ch

1003 Lausanne Négoce de céréales Dian Donev, Anastasia Plehotco T. 021 552 07 40 anastasia@scanwel.eu www.scanwel.eu

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Nouvelles de nos membres

Votre CVCI

Nouvelle identité pour API API, l’une des plus anciennes sociétés familiales romandes actives dans les technologies de l’information, opère une vraie transformation avec le lancement de sa nouvelle identité. Cette refonte globale accompagne le solide développement d’API sur le marché de l’IT, et une nouvelle ligne de services dans les solutions informatiques liées à l’innovation et à la digitalisation des entreprises.

Active en Suisse romande depuis plus de vingt-cinq ans, API se distingue sur le marché de l’IT avec quatre lignes d’activités parfaitement complémentaires : Stratégie et consulting, Systèmes d’information, Infrastructure et opérations, Recrutement et délégation. Ces développements ont naturellement amené API à moderniser son image, autant pour présenter les talents, les

nouvelles prestations que les valeurs auxquelles une entreprise familiale est solidement attachée. www.api.ch

FiveCo, 15 ans d’innovation et d’indépendance, Made in Switzerland Le 17 septembre 2017, FiveCo a fêté son quinzième anniversaire. Ce bureau d’ingénieurs a su conserver son indépendance en cultivant sa vision de l’« innovative engineering Made in Switzerland ». En s’établissant dans le canton de Vaud comme spécialiste des systèmes à microcontrôleurs dotés d’intelligence embarquée et de mécanique complexe, FiveCo a collaboré à plus de cent cinquante projets hétéroclites pour les secteurs de l’horlogerie, du luxe, de l’industrie, de la métrologie, du médical, de l’automobile ou encore de la robotique.

L’histoire de l’entreprise se résume à celle de ses innovations : un présentoir de montres sans vitrine réalisé pour Hublot, un coffre à cigare doté d’une gestion autonome de la température et de l’humidité conçu pour Imperiali Industries, en passant par le X-Smart IQ, une application iPad pour l’endodontie réalisée pour Dentsply Maillefer… la dernière caractéristique propre à l’esprit by FiveCo c’est l’indépendance. C’est grâce à celle-ci que l’entreprise peut conserver une véritable fraîcheur et un regard neuf sur l’ensemble des sujets qu’elle aborde. Un état d’esprit qu’on retrouve dans le livre événe-

ment sorti pour l’occasion et dans lequel Antoine Lorotte, CEO de FiveCo, propose ses réflexions sur le monde de l’entreprise suisse. www.fiveco.ch

Les quatre fondateurs de FiveCo

Cap Canaille rejoint le Groupe Babilou Depuis décembre 2015, Babilou fait ses premiers pas en Suisse avec l’acquisition de Bébébiz (actuellement Babilou Mies), une crèche de 50 places située à Mies, à la frontière des cantons de Vaud et Genève. Plus récemment – fin 2016 – le Groupe Babilou a intégré la société Cap Canaille, un réseau de cinq crèches et garderies réparties dans les cantons de Vaud, à Rolle, Morges et au Mont-sur-Lausanne, et Fribourg, à Villars-sur-Glâne et Bulle. Cette opération fait du Groupe Babilou le premier réseau de

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crèches bilingues franco-anglais en Suisse romande. Plusieurs raisons ont motivé ce choix parmi lesquelles le fait de partager des valeurs communes, le choix d’une pédagogie favorisant l’apprentissage de l’autonomie et la construction de l’estime de soi chez l’enfant.

proposant des places en crèche situées à proximité du domicile, du lieu de travail ou sur le trajet domicile-travail. www.capcanaille.ch www.babilou.ch

Avec six crèches désormais en Suisse romande, le Groupe Babilou souhaite accompagner plus de familles dans leur recherche d’un équilibre familial et professionnel, en

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Cahier pratique

Fiche juridique n° 213

DROIT DU BAIL

Bail à loyer pour locaux commerciaux (II) I. FIN DU BAIL A. Transfert du bail Le transfert du bail de locaux commerciaux présuppose le consentement écrit du bailleur (art. 263 al. 1 CO). Le locataire doit requérir ce consentement et le bailleur doit disposer des renseignements utiles et du temps nécessaire (30 jours ou plus) à l’examen de la candidature du bénéficiaire du transfert. Le bailleur ne peut cependant refuser son consentement que pour de justes motifs, tels que l’insolvabilité ou la mauvaise réputation du tiers (art. 263 al. 2 CO). Si le bailleur refuse de consentir au transfert ou s’il ne répond pas à la demande, le locataire peut saisir l’autorité de conciliation afin de faire constater son droit au transfert du bail. De par le consentement du bailleur, ou l’autorisation du juge, le tiers est subrogé au locataire. Ainsi, il se substitue au locataire dans la relation juridique préexistante, avec tous les droits et obligations qui en découlent (art. 263 al. 3 CO). Les contractants d’origine sont libérés de leurs obligations réciproques et perdent les droits qu’ils avaient l’un envers l’autre. Toutefois, le locataire sortant répond solidairement avec le tiers jusqu’au prochain terme contractuel ou légal pour lequel il pouvait dénoncer le contrat, mais pour deux ans au plus (art. 263 al. 4 CO). La restitution anticipée du bail est un mode particulier de fin prématurée du contrat. Pour être libéré de ses obligations, le locataire doit manifester clairement son intention de restituer la chose avant terme et présenter au bailleur un candidat objectivement acceptable. Enfin, le locataire doit être solvable et disposé à reprendre le bail aux mêmes conditions (art. 264 CO). B. Résiliation du bail La résiliation doit être donnée pour un terme déterminé. En principe, il peut être choisi librement par les parties (art. 266a CO), et même être différent pour le bailleur et le locataire. A défaut de convention, le congé doit être donné pour le terme résultant de

Mensuel de la CVCI - Octobre 2017

l’usage local (dans le canton de Vaud, les termes usuels sont le 1er avril, le 1er juillet et le 1er octobre, à midi) ou, à défaut d’un tel usage, pour la fin d’un trimestre de bail à compter du début du contrat (terme légal ; art. 266c, 266d CO). En outre, pour être valable, le congé doit être donné dans un certain délai précédant le terme. Le délai peut être convenu par les parties pour autant qu’il soit plus long que le délai légal (art. 266a CO). A défaut de convention, le délai pour les locaux commerciaux est de 6 mois (art. 266d CO). Le congé qui ne respecte pas l’échéance ou le délai de résiliation n’est pas nul ; il est seulement valable pour le prochain terme pertinent. Quant à la forme, le congé doit être donné par écrit (art. 266l CO), sous peine de nullité (art. 266o CO). S’il est donné par le bailleur, celui-ci doit impérativement utiliser une formule officielle agréée par le canton (art. 266l al. 2 CO ; sur le contenu de cette formule cf. art. 9 OBLF). Le congé donné au moyen d’une formule officielle non signée est valable si le courrier qui l’accompagne contient lui-même une signature manuscrite originale. II. PROTECTION CONTRE LES CONGÉS A. Annulation du congé Le congé est d’abord annulable lorsqu’il contrevient aux règles de la bonne foi au moment où le contrat est dénoncé (art. 271 al. 1 CO). Lorsque le congé est donné par le bailleur, l’art. 271a CO prévoit une liste indicative de circonstances dans lesquelles la résiliation doit être considérée comme abusive (congé représailles, congé-menace, congé-vente, etc.). Le congé doit être motivé si celui qui l’a reçu le demande (art. 271 al. 2 CO). La motivation, qui n’est soumise à aucune forme particulière, est essentielle pour décider de l’opportunité de contester le congé. Une résiliation abusive n’est pas nulle de plein droit ; elle est seulement annulable. Pour que le congé puisse être annulé, il faut d’abord que la résiliation du contrat soit valable, et qu’il existe un motif d’annula-

tion. La partie qui veut faire annuler le congé doit saisir l’autorité de conciliation dans le délai de 30 jours dès sa réception (art. 273 al. 1 CO). Le locataire en particulier doit manifester clairement sa volonté de contester le congé. Si l’autorité n’est pas saisie dans ce délai, le congé est valable. B. Prolongation du bail Pour que la prolongation puisse être admise, il faut que le contrat ait été valablement résilié et que la prolongation se justifie. En effet, la prolongation exige d’abord que le contrat ait été valablement résilié. Toutefois, il ne peut pas y avoir de prolongation si le bail est résilié dans les cas visés par l’art. 272a CO, ceux-ci excluant d’emblée l’existence d’un juste motif de prolongation. Le locataire ne peut pas non plus demander que le bail soit prolongé s’il l’a lui-même résilié, sous peine de contrevenir aux règles de la bonne foi. En l’absence de motif excluant la prolongation du bail, il faut tenir compte de tous les intérêts en présence (les conséquences pénibles pour le locataire ou sa famille, les intérêts du bailleur, etc.). Il ne peut y avoir que deux prolongations au maximum et le bail ne peut être prolongé au-delà d’une durée totale de 6 ans (art. 272b al. 1 CO).Pour les contrats de durée indéterminée, la requête de prolongation doit être adressée à l’autorité de conciliation dans les 30 jours qui suivent la réception du congé (art. 273 al.2, a CO) et pour les contrats de durée déterminée, celle-ci doit être adressée à l’autorité de conciliation au plus tard 60 jours avant l’expiration du contrat (art. 273 al. 2, b CO). Le bail n’est pas modifié par la prolongation ; seule sa durée est affectée. Les parties ont donc les mêmes droits et obligations qu’auparavant.

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Fiche économique N° 15 (mise à jour)

Cahier pratique

Internet - Statistiques de consultation Sur Internet, tous les déplacements des i nternautes sont enregistrés et laissent des traces, que cela soit sur : • le poste de travail de l’internaute : mémoire cache (historique des pages consultées), cookie (fichier permettant de recueillir des données sur le comportement de navigation), etc. • les intermédiaires entre le poste de travail et le site Web (proxys, pare-feu, routeur, etc.) • les sites visités par l’internaute : l’adresse IP, le type d’appareil, le type de plateforme (ex : Windows NT), le type de navigateur (ex : Internet Explorer), l’heure et la date, le type de requête effectuée, etc.

Durée de consultation par visite Moyenne des durées de consultation de chacune des pages constituant le site par visiteur.

Les données ainsi récoltées et compilées sous forme de statistiques sont très précieuses, notamment à des fins de marketing. En effet, elles permettent au webmaster de connaître la nature du trafic sur le site, de suivre précisément le comportement des internautes et d’identifier les rubriques les plus consultées. L’outil Google Analytics permet d’accéder aux statistiques de consultation de manière très précise.

Pages vues (nombre de) Une page vue est une page totalement téléchargée sur le poste de l’internaute. C’est l’indicateur le plus courant pour mesurer le trafic sur un site Internet. Il est cependant important de nuancer cette donnée en fonction du type de site Web analysé. Par exemple, à contenu et nombre de visiteurs égaux, un site ayant segmenté son contenu sur plusieurs pages aura probablement plus de pages vues (les internautes devant télécharger plusieurs pages pour consulter l’ensemble du contenu) que le site ayant concentré son contenu sur une seule et même page !

Cette fiche économique a pour but de présenter, sous forme de glossaire, les principaux indicateurs d’audience tirés des données stockées sur Internet. Clics (nombre de) Ce terme est principalement utilisé pour la publicité sur Internet. Le nombre de clics est le nombre de fois où les internautes ont cliqué sur un élément, par exemple une bannière publicitaire. Le nombre de clics permet de calculer le taux d’engagement, notamment sur les médias sociaux (nombre de clics / nombre de vues). En matière de publicité en ligne, il est notamment possible de choisir entre une campagne facturée au coût par clic (CPC) ou une campagne facturée par impression (coût pour mille impressions – CPM), sans que l’utilisateur clique forcément.

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Origine géographique des consultations L’origine géographique des visiteurs peut être établie avec les données récoltées sur les visiteurs d’un site Internet, elle est en principe établie avec l’adresse IP, même si cette dernière ne permet pas de localiser très précisément les utilisateurs. Les appareils mobiles permettent une localisation plus précise par le biais de la géo-localisation, à condition que le visiteur autorise son navigateur à accéder à ces données.

Session utilisateur Intervalle de temps (sans interruption) entre l’instant où l’internaute se connecte avec son navigateur à Internet et le moment où il met fin à sa connexion. A une unique session peuvent correspondre plusieurs visites sur des sites différents. Visite (nombre de) Ensemble de pages vues sur un même site au cours d’une même session. Le nombre de visites sur un site s’exprime par rapport à une période donnée (journée, mois, etc.). Cet indicateur est intéressant mais il ne peut pas être interprété seul ; il doit notamment être analysé en tenant compte du nombre

de visiteurs. En effet, pour un site enregistrant 80 000 visites mensuelles, l’analyse sera différente s’il s’agit de 40 000 visiteurs venus chacun deux fois sur le site ou bien de 8000 visiteurs venus chacun dix fois ! Visiteurs uniques (nombre de) Ce nombre est obtenu en recoupant les caractéristiques des visiteurs avec l’utilisation de cookies ou d’identifiants d’accès. Il permet de savoir si l’internaute est venu plusieurs fois sur le même site pendant la période examinée, et donc d’évaluer le nombre de visiteurs accédant à un site Internet. Taux de conversion Le taux de conversion (ratio entre le nombre de visiteurs et le nombre d’achats ou d’actions réalisées) constitue un indicateur de plus en plus important pour mesurer la performance d’un site Web. Un site Internet constitue un véritable outil interactif pour réaliser des ventes ; il ne se limite plus à une simple visibilité. Le retargeting Le reciblage publicitaire (en anglais : retargeting) consiste à afficher des messages publicitaires sous forme de bannières sur des sites Internet après qu’un internaute a fait preuve d’un intérêt particulier pour un produit sur un autre site. CONCLUSION Les outils modernes d’analyse du trafic Internet – notamment Google Analytics – permettent d’obtenir des données fiables sur les utilisateurs et leur comportement. Ce travail d’analyse constitue une tâche incontournable en matière de marketing en ligne. En effet, la possibilité de connaître avec précision qui sont les visiteurs d’un site et comment ils se comportent permet de cibler presqu’individuellement chaque personne visitant un site Internet afin de le transformer en client en lui adressant le bon message au bon moment et au bon endroit.

Mensuel de la CVCI - Octobre 2017


De partenaire à partenaire

Publi-séminaires

Gérez votre prévoyance comme votre entreprise ! Entrepreneurs, vous vous interrogez sur votre prévoyance et sur les moyens d’optimiser la gestion des avoirs y relatifs. Le droit suisse, ainsi que la récente décision du Conseil Fédéral du 31 août 2017, permettent d’apporter des réponses offrant différents moyens d’optimiser fiscalement vos avoirs, via l’exonération des cotisations du 2e et 3e pilier, les intérêts hypothécaires ou encore la prévoyance professionnelle surobligatoire par des rachats d’années. Il vise par ailleurs à instaurer une séparation claire entre la prévoyance obligatoire et surobligatoire. Vous bénéficiez, dès lors, de plus de souplesse pour les placements surobligatoires, de meilleures perspectives de ren-

dement et d’optimisation fiscale, ainsi que de la possibilité de mieux appréhender la transmission de votre entreprise. La prévoyance – au-delà d’une gestion classique des avoirs – peut être utilisée en tant qu’outil d’optimisation fiscale lorsqu’on la considère comme une composante du patrimoine global, intégrée dans une planification financière à long terme.

entre actifs de prévoyance et fortune privée. Rejoignez-nous afin de découvrir cette nouvelle solution, mercredi 15 novembre 2017, de 8h30 à 10h30, à la CVCI ! www.lombardodier.com

Banque Lombard Odier & Cie SA, grâce à son système de gestion consolidée, propose une approche innovante de gestion d’actifs fiscalement efficiente, reposant sur une répartition de la fortune globale

Parier sur l’avenir, parier sur les talents d’un jeune ! Lundi matin, Monsieur Rey, chef d’entreprise, voit arriver son nouvel apprenti Julien, 20 ans. Il se pose des questions. « Ai-je fait le bon choix ? Julien sera-t-il bien accepté par l’équipe ? Sera- t-il compétent ? » En effet, Julien a essuyé plusieurs échecs avant l’obtention de cette place... Cette fois, tout a été préparé par son coach !

La Fondation Mode d’Emploi propose un modèle de préparation et d’accompagnement de l’apprenti qui deviendra votre futur collaborateur. Les solutions menant au succès existent ! Laissez-vous convaincre par des témoignages de jeunes et de leur employeur.

Rejoignez-nous nombreux pour ce publi-séminaire, jeudi 16 novembre 2017, à 17h, au Cinéma PATHE au Flon, à Lausanne. Ce publi-séminaire est précédé du 25e anniversaire de la Fondation Mode d’emploi. Un programme varié est prévu pour cette occasion de 15h à 17h : Conférences, table ronde, performance musicale, présentées par de jeunes personnalités du monde politique, économique et artistique. Vous y êtes conviés ! www.modedemploi.ch

© CVCI

Après quelques semaines, Monsieur Rey est épaté ! Julien s’adapte à l’entreprise, apprend vite, innove même, et il est apprécié de ses collègues et des clients. Il est bien-

tôt prêt à faire partie de la relève ! Il est légitime pour l’entreprise d’être sceptique à former un apprenti. Pourtant, c’est avant tout l’opportunité de développer un talent, si les bonnes conditions sont réunies !

Nos publi-séminaires sont gratuits et suivis d’un apéritif ou petit-déjeuner permettant d’approfondir les discussions. Renseignements et inscriptions : zuzanna.bolle@cvci.ch, T. 021 613 35 35 www.cvci.ch/evenements

Mensuel de la CVCI - Octobre 2017

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Agenda des partenaires

De partenaire à partenaire

01.11. Conférence

06.11. Formation

08.11. Formation

SECURAXIS

FMP FORMATION

GS1 SWITZERLAND

Securaxis organise à Genève une conférence sur le thème Le Duty of care, le devoir de vigilance des entreprises. Renseignements et inscriptions : T. 079 777 03 41 gvannay@securaxis.com www.weezevent.com/dutyofcare

GS1 Switzerland organise au SwissTech Convention Center de l’EPFL le 17e GS1 Forum suisse de logistique sur le thème : Big Data, de la gestion des opérations au marketing « Opportunités et/ou risques ? » Renseignements et inscriptions : T. 058 800 77 00 event@gs1.ch, www.gs1.ch

02.11. Rencontre

FMP Formation organise les formations certifiantes et à distance suivantes : • 06.11 Brevet fédéral de Spécialiste en Vente • 06.11 Brevet fédéral de Spécialiste en Marketing. Renseignements et inscriptions : T. 021 800 55 55 info@fmpformation.ch www.fmpformation.ch

BANQUE WIR

07.11. Formation

Genève

Lausanne

Lausanne

La Banque Wir organise au Musée Olympique une rencontre intitulée « PME et toi » sur le thème de la digitalisation pour les PME. Renseignements et inscriptions : T. 078 917 08 53 sophie.favez@essencedemarque.ch www.pme-et-toi.ch

03.11. Formation Lausanne

ASKFOR LA FORMATION AUTREMENT AskFor Sàrl propose un cours sur l’Elevator Pitch ou l’Art de se présenter en 90’’ le 03.11. Renseignements et inscriptions : T. 021.641.13.11 ask@askfor.ch www.askfor.ch

16.11. Formation Lausanne

Yverdon-les-Bains

CRPM

ARIAQ

Le CRPM organise à Lausanne une formation d’une journée sur la Délégation : responsabiliser et motiver. Renseignements et inscriptions : T. 021 341 31 51 www.crpm.ch, info@crpm.ch

L’Institut ARIAQ propose les formations suivantes : • 07.11 ISO 14001:2015 – Comment améliorer la performance environnementale ? (1 jour) • 08.11 Gestion des instruments de mesure – Métrologie avancée (2 jours) • 15.11 Traitement des données industrielles (2 jours). Renseignements et inscriptions : T. 024 423 96 50 info@ariaq.ch www.ariaq.ch

07.11. Formation Aigle

SECURETUDE SECURETUDE organise les formations suivantes : • 07.11 Spécialiste en Protection incendie, préparation à l’examen AEAI (12 jours) • 14.11 Cours de base de sécurité au travail (COSEC ou PERCO) (2 jours). Renseignements et inscriptions : T. 024 466 52 57 info@securetude.com www.securetude.com

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Lausanne

23.11. Evénement Le Mont-sur-Lausanne ERGOSTYLE En période hivernale, le manque de soleil peut entraîner certains troubles de l’organisme. Pour remédier à cela, Ergostyle organise un événement sur le thème : Les bienfaits de la luminothérapie. Renseignements et inscriptions : T. 078 927 50 59 www.ergostyle.ch/fr/evenements kiara@ergostyle.ch

19.12. Evénement Lausanne

LE RÉSEAU En collaboration avec Digital Switzerland et l’EPFL, Le Réseau organise au SwissTech Convention Center la journée de l’innovation 2017 sur le thème de la cyber-sécurité. Renseignements et inscriptions : www.lereseau.ch

Mensuel de la CVCI - Octobre 2017


Pour un monde plein d’aventures. précomm

Demain démarre aujourd’hui. Nouvelle Polo. Dès fr. 14’800.–1. Dotée d’encore plus de systèmes d’assistance et de sécurité que sa devancière, la nouvelle Polo maî­ trise parfaitement tout son environnement. Véritable pôle d’attraction, elle arbore aussi un nouveau design enthousiasmant que distinguent la ligne de flanc surbaissée et les projecteurs inédits. Com­ ment résister au désir de conduire la nouvelle Polo? 1Exemple

de calcul: Polo 1.0 MPI, 65 ch, boîte manuelle à 5 vitesses, consommation en énergie: 4.8 l/100 km, émissions de CO₂: 110 g/km (moyenne de toutes les voitures neuves commercialisées: 133 g/km), émissions de CO₂ liées à la fourniture d’énergie: 25 g/km, catégorie de rendement éner­ gétique: D. Prix courant: fr. 16’800.–. Prix effectif: fr. 14’800.–, déduction faite de la prime VW de fr. 2’000.–. Modèle représenté, suréquipements incl. (peinture Energetic Orange Metallic, jantes en alliage léger 17 pouces "Pamplona", projecteurs à LED, toit panoramique ouvrant coulissant, as­ sistance au stationnement "Park Assist", vitres arrière et lunette teintées): fr. 27’350.–. Validité de la prime VW: du 01.09 au 30.09.2017. Prise en charge des véhicules neufs commandés d’ici au 31.03.2018. ² Selon la première éventualité. Maintenance et réparations dues à l’usure gratuites. Sous réserve de modifications.

AMAG Lausanne

AMAG Etoy

Av. de Provence 2, 1007 Lausanne Tél. 021 620 62 62, www.lausanne.amag.ch

Rte de Buchillon 1, 1163 Etoy Tél. 021 822 00 00, www.etoy.amag.ch

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