LeJournal CVCI N° 72 - mai 2016

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Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie N° 72 – Mai 2016

ACTUALITÉ Conjoncture : stabilité prévue pour 2016 p.8 La gouvernance d’une PME, ça s’apprend p.15

CAHIER PRATIQUE Qu’est-ce que l’économie collaborative ? p.29

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2016 : LES DÉFIS DE L’INDUSTRIE VAUDOISE p.18 et 20


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Sommaire

Editorial

RBI, services publics, vache à lait : 3 x NON Actualité 4

Agenda de la CVCI

Zoom sur…

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Conjoncture : les entreprises vaudoises au creux de la vague

Economie et politique

11 L’initiative « vache à lait », une solution déséquilibrée 12 L’innovation pour booster la compétitivité des PME 13 Non à une pénurie de logements planifiée par la loi 13 Pour des terrains industriels

La déferlante d’initiatives populaires « simplistes » se poursuit. Nous votons le 5 juin prochain sur une proposition de création d’un revenu de base inconditionnel (RBI) pour tous les habitants de ce pays, sur un texte intitulé « en faveur des services publics » ainsi que sur l’initiative dite « vache à lait », qui a pour objectif d’affecter aux infrastructures routières la totalité de l’impôt sur les carburants, privant la Confédération de 1,5 milliard de francs de recettes. Le conseil stratégique de la CVCI vous recommande un triple non.

à un coût abordable 14 Le Prix Strategis reste en mains vaudoises 14 Transition énergétique : en venir – ou en rester – aux faits ! 15 Le métier d’administrateur d’une PME ne s’improvise pas

Les chiffres du mois

17 Avril 2016

Assemblée générale

18 La CVCI fête « l’année de l’industrie »

La CVCI, partenaire de l’industrie depuis 50 ans

20 Pour Cla-Val, la clé du succès a pour nom innovation

Votre CVCI 23 Nouveaux membres 25 Nouvelles de nos membres

Cahier pratique 27 Fiche juridique N° 188 (mise à jour) Contrat de stage 29 Fiche économique N° 104 L’économie collaborative

De partenaire à partenaire 30 Agenda des partenaires

Annexes • FOROM •

Enquête conjoncturelle CVCI

Rencontres de chefs d’entreprise

Référendum contre le « Paquet Logement »

Mensuel de la CVCI - Mai 2016

• L’idée d’instituer un RBI est la plus dangereuse. Les promoteurs de l’initiative ont renoncé à fixer un chiffre dans leur texte, mais ils évoquent 2500 francs par mois par adulte et 625 francs par enfant. Le coût dépasserait donc les 200 milliards de francs par an au niveau national. Même si le financement pouvait en partie provenir du démantèlement complet des assurances sociales, comme l’affirment les partisans du projet, une très forte hausse de la TVA et/ou des impôts serait inévitable. Mais le pire n’est même pas dans ce désastre financier : un tel revenu inconditionnel saperait totalement la formation professionnelle. Quel intérêt un jeune aurait-il à faire un apprentissage s’il ne gagnait rien de plus qu’en restant inactif ? Plus fondamentalement, le RBI dévalorisait totalement le travail en tant que tel alors que ce dernier est un facteur d’insertion formidable. Haut niveau d’emploi, bien-être et prospérité sont indissociables. Le RBI ruinerait les trois ! • L’initiative « en faveur du service public » interdirait notamment toute recherche de « but lucratif » dans les prestations de base de La Poste, Swisscom ou des CFF, ainsi que les « subventionnements croisés au profit d’autres secteurs de l’administration ». Elle reviendrait à geler ces entreprises dans les structures actuelles. Le service de base de chacune de ces sociétés évolue. L’infrastructure, les réseaux, le nombre de bureaux né-

cessitent des adaptations en fonction de l’évolution des technologies et de la demande. S’abstenir de viser la rentabilité serait le plus sûr moyen de les entraver face à la concurrence : si cette dernière n’existe pas vraiment pour le trafic voyageur des CFF, La Poste n’a plus qu’un petit monopole sur les lettres et Swisscom aucun. L’innovation, dans les entreprises, ne peut pas être découplée de la recherche de bénéfices ! • L’initiative « vache à lait » a quant à elle déjà rempli son rôle en contribuant à faire émerger un fonds routier (Forta) au financement équilibré (lire en page 11). Encore en discussion devant les Chambres fédérales, ce fonds prévoit notamment la construction de l’autoroute de contournement de Morges. Sans projet concret dans son escarcelle, l’initiative « vache à lait » repousserait de quelques années encore la réalisation de cette infrastructure pourtant indispensable. Elle créerait par ailleurs un trou dans les finances de la Confédération, sans proposer aucune solution de remplacement, en supprimant le versement de la moitié de l’impôt sur les huiles minérales à la caisse fédérale. Le fonds routier Forta contribuera bien plus certainement et efficacement à la réalisation des infrastructures routières que ne le ferait cette initiative. Claudine Amstein, Directrice de la CVCI

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Agenda de la CVCI

Actualité

INTERNATIONAL LINK

14.06. Reloc’coffee 10:00am › 12:00pm (CVCI)

VOLUNTEERING IN THE VAUD REGION Volunteering is a great way to meet new people, practice a language, learn new skills and altogether integrate. Our speakers of the day, from bénévolat-vaud, the key association for all nonprofit organizations in the canton of Vaud, will share their insight on how to find the perfect volunteering role, for your own and others’ benefit. Fee: free of charge for employees and spouses of International Link members companies (check with your partner’s HR or us directly) / 27 Swiss francs (tax inclusive) for non-members. Information and registration: internationallink@cvci.ch

IMPRESSUM Éditeur : Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne T. 021 613 35 35, F. 021 613 35 05 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction et administration : Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Sonia Delgado, Olivier Fantino, Véronique Gauzargues, Julien Guex, Philippe Gumy, Jean-François Krähenbühl, Mathieu Piguet, Serge Sahli, et Christine Walter-Luz. Gervaise Defago (rédactrice responsable) Conception : Buxum communication, Founex, www.buxum.ch Imprimeur : PCL Presses Centrales SA Acquisition de partenaires : DG Marketing, Grandvaux, T. 021 793 16 10 Tirage : 4500 exemplaires Parution : 4 e semaine du mois

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16.06. Conférence

16.06. Conférence

L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE : UNE BELLE OPPORTUNITÉ !

CYBERSÉCURITÉ : ENSEMBLE PLUS FORTS

Dans un contexte économique changeant et de plus en plus concurrentiel, l’économie collaborative ouvre de nouvelles perspectives aux entreprises qui en saisiront les enjeux. Cette conférence, co-organisée par la CVCI, le CRPM et le SVC, sera présentée par Fabrice Leclerc, expert de l’innovation et entrepreneur. Son expérience du terrain et ses réussites avec plusieurs visionnaires comme Steve Jobs (Apple), lui permettent d’avoir une approche résolument moderne et pragmatique pour aborder les questions suivantes : • D’où vient l’économie collaborative, quelles sont ses racines et sa signification ? • Quelles sont les clés de son fonctionnement et de son développement ? • Est-ce une opportunité ou une menace pour les entreprises établies ? Comment les PME peuvent-elles bénéficier de son essor ? • En découle-t-il un nouveau style de leadership, voire de mode de vie ? Perspectives d’avenir et potentiels d’innovation. Le sujet sera illustré par le témoignage de Lionel Lourdin, co-fondateur de la Free IT Fondation et COO de Foxel SA, une entreprise Romande spécialisée dans les systèmes de numérisation et de mesure d’environnements, dont toute la technologie est sous licence libre. Fabrice Leclerc est ex-CEO d’Haagen Dazs, co-fondateur de la cellule d’innovation de l’Oreal Prestige international. Il travaille avec Nespresso, SKY, Google, les Nations Unies, plusieurs PME et start-up Suisses, il est chargé de cours à HEC/UNIL, Business angel de l’EPFL et intervient dans le cadre du CRPM. www.fabriceleclerc.com Le nombre de places étant limité, inscrivez-vous sans tarder ! Prix (HT) : 40 francs pour les membres CVCI, 60 francs pour les non-membres. Contact : elodie.brechbuhler@cvci.ch

Axée sur des retours d’expériences, cette conférence propose une présentation concrète de l’ensemble des pratiques pragmatiques à mettre en place pour faciliter aux entreprises l’appropriation et le développement d’une culture et d’un réflexe de cybersécurité. Programme : • Cyberattaques : quels coûts pour l’entreprise ? Solange Ghernaouti, UNIL - HEC • Retour d’expérience : quelles approches pour limiter les cyber-risques ? Fabien Mooser, James Linder, BCV • L’humain : vecteur d’insécurité et de sécurité, Christian Aghroum, SoCoA • Les défis de l’investigation numérique, Dominique Vidal, Secu Labs S.A. • Vol de données, usurpation d’identité et dommage réputationnel : tour d’horizon des périls et notions de mise en œuvre d’une stratégie, Me Nicolas Capt, Capt & Wyss Avocats, et Alexis Pfefferlé, Heptagone digital risk management & security Sàrl Apéritif / échanges entre participants et conférenciers. Le nombre de places étant limité, inscrivez-vous sans tarder ! Prix (HT) : 40 francs pour les membres CVCI, 60 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : veronique.gauzargues@cvci.ch

08 h 30 › 11 h 00 (CVCI)

17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

Mensuel de la CVCI - Mai 2016


Actualité

17.06. RCE

07.09. Séminaire

DEBRUNNER ACIFER

SWISSFIRMS : POUR MIEUX PROMOUVOIR VOTRE ENTREPRISE !

08 h 30 › 13 h 30 (Crissier)

Debrunner Acifer SA Romandie, prestataire de services et fournisseur de matériaux pour la construction et l’industrie, fait partie du groupe Debrunner Koenig, filiale suisse du plus grand distributeur mondial d’acier et métaux indépendant des fabricants, Kloeckner & Cie. Cette Rencontre de chefs d’entreprise sera l’occasion de découvrir le siège romand de Crissier, où sont stockés plus de 60 000 articles. Prix (HT) : 50 francs pour les membres CVCI / 75 francs pour les non-membres (+ 40 francs pour l’apéritif). Renseignements et inscriptions : www.cvci.ch/evenements veronique.gauzargues@cvci.ch

31.08. Séminaire 17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

COMMENT RÉSEAUTER À LA CVCI

Le site SWISSFIRMS (www.swissfirms. ch) a pour mission de promouvoir les entreprises membres des Chambres de commerce suisses (CCIS). Couvrant la totalité du territoire helvétique, il constitue la principale base de données économiques de notre pays et offre de nombreuses possibilités de recherche. Chaque entreprise membre d’une CCIS bénéficie gratuitement d’une fiche de présentation complète. Afin de présenter ce portail, et notamment les opportunités de mieux mettre en valeur votre entreprise, nous vous invitons à participer à une séance d’information, clôturée par un apéritif permettant de poursuivre les discussions. Nous vous remercions de confirmer votre participation jusqu’au 5 septembre 2016. Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : jelena.kovacevic@cvci.ch

09.09. CFO Café 08 h 00 › 11 h 00 (CAB Centre Administratif Bancaire, Prilly) COUVERTURE DES RISQUES DE CHANGE POUR LES PME, VISITE DE LA SALLE DES MARCHÉS DE LA BCV Tout responsable financier confronté à des transactions en devises étrangères connait les risques liés aux évolutions rapides des taux de change. Il doit dès lors être en mesure d’éviter de mauvaises surprises à son entreprise. • Quelle politique avoir face aux marchés ? • Comment identifier les flux en devises étrangères dans son entreprise ? • Quelles options existe-t-il pour se couvrir contre les risques de change ? • Quelles sont les étapes de la prise de décision ? Ce CFO Café, animé par Eric Vauthey, Directeur de la Salle des Marchés de la BCV, abordera ces questions cruciales et comprendra une visite d’une des plus grandes salles des marchés de Suisse Romande. Prix (HT) : 25 francs pour les membres, 40 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : elodie.brechbuhler@cvci.ch

© Istock

Avec ses conférences, ses événements des réseautage, ses médias, son Business Club, sa base de données SWISSFIRMS et ses outils de mise en relations, la CVCI offre un cadre particulièrement propice pour le développement d’un réseau d’affaires. Encore faut-il bien connaître les différents canaux à disposition et savoir pratiquer l’art du réseautage. C’est l’objectif du séminaire « Comment réseauter à la CVCI ? ». Ce séminaire s’adresse à tous ceux qui souhaitent mieux « explorer » le réseau CVCI. Un apéritif de clôture permettra de poursuivre les discussions, mais aussi de nouer de nouveaux contacts. Nous vous remercions de confirmer votre participation jusqu’au 26 août 2016. Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : zuzanna.bolle@cvci.ch

17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

Agenda de la CVCI

Mensuel de la CVCI - Mai 2016

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La chronique Opemans

Activer les talents occultés Ajouter du Sens à son management pour plus d’autonomie de l’équipe au quotidien.

nibles). Ces deux types de managements sont donc des options opérationnelles pour gérer l’équipe.

Quel leader n’est pas friand d’idées, d’initiatives pertinentes, de propositions de solutions face à un problème, d’une attitude entrepreneuriale à tous les niveaux ? C’est bien un des enjeux aujourd’hui : comment stimuler cette liberté pour chacune et chacun tout en gardant le contrôle ?

Deux observations qui limitent considérablement l’efficacité de chaque type de management : des individus qualifiés capables d’autonomie et la difficulté à conserver un objectif sur la durée. Ces deux observations sont alors des facteurs de démotivations à agir pour les individus managés par MBI ou/ et MBO. Quelle option ? Ajouter un 3e management : le management par le Sens (MBS). Donner du Sens, c’est passer de « voilà ce que vous avez à faire… » à « voilà à quoi ça va servir ». Quelques pistes concrètes : faire référence aux Valeurs d’entreprise, clarifier dès le départ les effets attendus des actions. Cette posture va libérer un peu d’espace pour faciliter l’émergence d’idées, d’initiatives pertinentes, de propositions

Les années 20 et 40 ont accouché de deux types de managements, le management par instructions (MBI) et le management par objectif (MBO). Le MBI repose sur des règles, des lois, des consignes littérales, des ordres non discutés. Le MBO, à l’origine, stimule les motivations à se dépasser pour atteindre un résultat attendu (sauf si les moyens et les ressources sont indispo-

de solutions face à un problème, d’une attitude entrepreneuriale à tous les niveaux. Tout le monde y gagne ! www.alainmounir.ch

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Actualité

Agenda de la CVCI

FORMATIONS

31.05. Export

14.06. Export

01.09. Juridique

FORMALITÉS DOUANIÈRES ET NOTIONS D’ORIGINE DES PRODUITS

ORIGINE NON PRÉFÉRENTIELLE, CERTIFICATS ET ATTESTATIONS DIVERSES

INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAIL

13 h 30 › 17 h 00 (Neuchâtel)

Ce cours a pour but d’aborder et d’expliquer la différence entre les règles d’origine non préférentielle et les règles d’origine préférentielle, ainsi que les documents qui leur sont liés. Le cours s’adresse plus particulièrement aux personnes débutant dans l’exportation et les transports, aux étudiants préparant un brevet de spécialiste en exportation et/ou en logistique, ainsi qu’aux collaborateurs souhaitant se perfectionner. Renseignements et inscriptions : valerie.brulhart@cvci.ch T. 021 613 35 36

02.06. Export 09 h 00 › 17 h 00 (CVCI)

FORMATION CONTINUE : ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE ET ORIGINE PRÉFÉRENTIELLE L’importance des accords de libreéchange a augmenté de façon significative ces dernières années. En tant qu’exportateur, vous êtes certainement conscient que le nombre et les disparités des accords rendent toujours plus complexes leur application et augmentent vos risques. Afin de pouvoir gérer avec succès l’origine des marchandises d’exportation d’une entreprise, des connaissances approfondies sont une nécessité. Une mise à jour continue de l’état des connaissances en la matière est donc indispensable. Avant de venir au cours, il est conseillé à tous les participants de faire la formation électronique en ligne « Origine préférentielle et accords de libre-échange » : www.ezv.admin.ch – documentation – formation électronique de l’AFD. Comptez au moins 4 heures pour cette préparation. Renseignements et inscriptions : valerie.brulhart@cvci.ch T. 021 613 35 36

Mensuel de la CVCI - Mai 2016

13 h 30 › 16 h 30 (Neuchâtel)

Le certificat d’origine est un document officiel utilisé lors d’exportations de marchandises. La nécessité d’un tel document découle des exigences des autorités des pays importateurs. Toutefois, l’obtention d’un certificat d’origine ou d’une attestation d’origine non préférentielle dépend de règles bien précises et spécifiques contenues dans deux ordonnances fédérales totalement indépendantes des accords de libre-échange que la Suisse a conclus avec d’autres pays. Renseignements et inscriptions : anne.morales@cnci.ch T. 032 727 24 20

21.06. Juridique 08 h 30 › 16 h 30 (CVCI) DURÉE DU TRAVAIL Règles relatives à la durée du travail : notamment service de piquet, allaitement, repos, pauses, planification d’horaires, heures et travail supplémentaires, travail de nuit, du dimanche, des jours fériés, travail continu, travail en équipes. Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

Renseignements et inscriptions pour tous les cours de droit du travail : Sonia Delgado, droit@cvci.ch, T. 021 613 36 37 Le programme complet de nos formations est disponible sur : www.cvci.ch/formation

08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

Principes généraux du droit du travail suisse (conclusion du contrat, durée du travail, obligations du travailleur, salaire, protection de la santé et de la personnalité, vacances et congés, fin des rapports de travail). Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

08.09. Juridique 08 h 30 › 16 h 30 (CVCI) SALAIRE Aspects légaux liés à la rémunération des travailleurs (définition, fixation, forme du salaire, gratification, suppléments, modalités de paiement, incapacité de travail). Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

13.09. Juridique 08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

FIN DES RAPPORTS DE TRAVAIL Ensemble des règles qui régissent la fin des rapports de travail : fin automatique, résiliations ordinaire/immédiate/ abusive, en temps inopportun, abandon d’emploi, congé-modification, licenciement collectif. Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

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Zoom sur...

Actualité

Conjoncture : les entreprises vaudoises au creux de la vague Le bilan de l’année 2015 confirme les craintes exprimées lors de l’enquête du printemps passé. La marche des affaires s’est en effet avérée difficile à très difficile pour 38 % des entreprises – en hausse de 9 points par rapport à 2014 – contre bonne à très bonne pour 31 % d’entre elles. Si l’impact sur le chiffre d’affaires s’est fait sentir de manière modérée, 39 % des répondants ont vu leur bénéfice diminuer par rapport à 2014, cette proportion atteignant même 48 % pour les entreprises industrielles. Néanmoins, le creux de la vague semble avoir été atteint : les investissements sont certes annoncés en baisse, mais 4 entreprises sur 5 prévoient un chiffre d’affaires stable ou en hausse pour 2016 et même une légère augmentation des effectifs est attendue. Au niveau de l’appréciation générale des affaires, le solde est négatif : 31 % des entreprises la jugent bonne à très bonne, contre 38 % qui la considèrent médiocre ou mauvaise, un résultat confirmant les attentes formulées un an auparavant. La situation devrait rester difficile en 2016 sans pour autant se dégrader : les sondés ne sont certes que 23 % à tabler sur un exercice bon à très bon mais ne sont plus que 30 % à avoir des attentes négatives pour 2016. L’industrie est en revanche plus touchée et s’attend à nouveau à vivre une année difficile.

Les perspectives en matière de bénéfice devraient suivre la même trajectoire. Après une évolution du bénéfice négative en 2015 (solde de -10 points), 32 % des entreprises prévoient un bénéfice en croissance pour 2016. La part des entreprises s’attendant à une diminution supérieure à 4 % passe à 24 %, contre 39 % pour l’année écoulée.

Marche des affaires

Pour 2016, 16 % des entreprises envisagent d’augmenter leur personnel, alors que 10 % d’entre elles annoncent une réduction. Trois quarts des entreprises sondées ne prévoient cependant aucune nouvelle embauche. Ces perspectives sont identiques à celles enregistrées lors des enquêtes de printemps et automne derniers.

2015 2016

47 %

De manière générale, les entreprises industrielles sont plus touchées et les perspectives pour 2016 restent quant à elles négatives.

Effectifs du personnel

31 % 28 %

28 25 %

Evolution enregistrée Prévisions printemps 20 %

25 19 15

10 % 5 %

28

24 %

19

19

16

18

13

7 %

10

3 %

13 10

10 3

L’an dernier, 36 % des entreprises ont réalisé une progression de leur chiffre d’affaires supérieure à 4 %, alors que 35 % d’entre elles signalent une contraction de leurs affaires. Cette situation mitigée ne devrait pas durer : seuls 20 % des sondés craignent une réduction de leurs ventes alors que le pourcentage de membres s’attendant à une progression supérieure à 4 % reste élevé (34 %).

8

11

11 10

4

6

6 4

3 -2

-4 -6

Mensuel de la CVCI - Mai 2016


Actualité

Si l’emploi résiste, les difficultés subies se ressentent sur le plan des investissements. La situation reste en effet similaire aux prévisions établies l’an passé : 19 % des entreprises interrogées envisagent une augmentation des investissements pour 2016 alors qu’elles sont 29 % à prévoir une réduction de leurs investissements par rapport à 2015. Publié pour la 8e année consécutive, le Baromètre des préoccupations des entreprises enregistre des résultats très similaires à ceux des dernières éditions. La situation économique générale gagne 7 points et reste largement en tête des préoccupations avec 63 %, suivie par la concurrence (39 %) et la recherche de nouveaux clients (34 %). Sans surprise, le niveau du franc suisse reste à la 4 e place avec 31 % et préoccupe particulièrement les entreprises industrielles (41 %) ainsi que les grandes sociétés (45 %).

Zoom sur...

Concernant le recrutement de main-d’œuvre qualifiée, la mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse commence en outre à préoccuper sérieusement les entreprises. Même si les conséquences de son application sont encore peu visibles, 31 % des membres CVCI craignent des difficultés de recrutement (36 % dans l’industrie et même 53 % dans les grandes sociétés de plus de 100 personnes). Difficultés à recruter du personnel

47% 53%

Baromètre des préoccupations 62%

64% 69% 2016 2015

75% 31% 25%

73% 27%

36%

38%

71%

76% 29% 24%

79% 21%

75%

53%

47% 65% 35%

25%

Oui Non Colonnes de gauche : situation actuelle Colonnes de droite : si application stricte Ip du 9 février 2014

Patrick Zurn Retrouvez tous les graphiques sur www.cvci.ch/enquetes

Remarque : trois réponses possibles donc total > 100 %

Mensuel de la CVCI - Mai 2016

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La chronique Romande Energie

Le canton de Vaud donne 5 millions de francs aux entreprises « Grands consommateurs » d’énergie Si votre entreprise consomme plus de 5 GWh de chaleur ou plus de 0,5 GWh d’électricité, alors vous pourriez bénéficier d’un soutien substantiel de la part du canton de Vaud. En effet, une subvention globale de 100 millions est mise à disposition dans la nouvelle loi cantonale vaudoise sur l’énergie, pour contribuer au financement de mesures d’amélioration de l’efficience énergétique. Les économies énergétiques envisageables à moyen et long terme 100 % 95 %

Sans mesures

90 % 85 % Avec le programme énergétique

80 % 75 % 70 % 2010

2015

2020

2025

De cette manne, 5 millions de francs sont réservés aux « Grands consommateurs » pour les encourager à prendre des mesures en vue de baisser leurs consommations d’énergies (thermique et électrique). Agir dès à présent vous garantit de planifier correctement votre plan d’action énergétique et de profiter tout de suite des mesures les plus rentables afin de réaliser immédiatement de fortes économies. Mais pour optimiser votre démarche et obtenir toutes les subventions auxquelles vous avez droit, il est indispensable de vous assurer les services d’un partenaire solide et de confiance. Romande Energie est leader sur ce secteur d’activité et vous fait profiter de sa longue expérience et des compétences de spécialistes reconnus.

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Actualité

Economie et politique

L’initiative « vache à lait », une solution déséquilibrée

L’initiative « vache à lait » menace d’autres prestations L’initiative pour un financement équitable des transports, dite « vache à lait », propose d’affecter 1,5 milliard de francs supplémentaires par année aux tâches routières. Cette hausse des moyens versés en faveur de la route serait réalisée au détriment d’autres dépenses fédérales, telles que la formation ou le soutien à l’innovation, qui seront les premières menacées lorsque le Parlement devra faire des coupes budgétaires de cette ampleur. Car l’initiative va chercher ces 1,5 milliard de francs dans le budget fédéral, en proposant d’affecter la totalité des recettes de l’impôt sur les carburants à la route alors que la moitié va actuellement à la Confédération. Les perspectives financières de la Confédération étant déjà délicates, une telle solution serait pour le moins risquée. De plus, l’initiative ne changerait rien au système de financement des infrastructures routières en vigueur. Elle se limite à augmenter les moyens qui y sont affectés, et cela de manière disproportionnée par rapport aux besoins planifiés : de nombreux projets d’aménagements autoroutiers ne sont pas encore inscrits au programme et/ ou doivent encore être formellement adoptés avant d’être réalisés. Une meilleure solution est désormais sur les rails: le projet de fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomérations (FORTA). Actuellement encore en traitement aux Chambres fédérales, cet objet vise à moderniser le système de financement en mettant en place un fonds routier ancré dans la Constitution, équivalent au fonds ferroviaire accepté en 2014 par le peuple et les cantons. Le FORTA prévoit d’affecter 700 millions de francs supplémentaires en faveur des tâches routières et comprend une hausse modérée des taxes sur les carburants (+4 centimes par litre). Mais il contient surtout le programme de développement stra-

Mensuel de la CVCI - Mai 2016

© IStock

L’initiative « vache à lait » constitue une solution de financement disproportionnée et perturbe le traitement du fonds routier (FORTA) au Parlement. Quelques explications pour mieux comprendre la situation et les enjeux de ce dossier.

La poursuite, sans retard, du projet FORTA est la priorité pour lutter contre les embouteillages.

tégique (PRODES) qui permettra d’aller de l’avant avec des projets d’aménagements importants, dont le grand contournement autoroutier de Morges. Que se passera-t-il en cas de « oui » à l’initiative ? Le FORTA et l’initiative « vache à lait » portent sur le même article constitutionnel (Art. 86 Cst.). Il aurait donc été logique de les soumettre en même temps à la votation, en présentant le premier comme contre-projet à l’initiative. Malheureusement, cette idée n’avait pas été retenue par le Parlement. De ce fait, soutenir l’initiative reviendrait à exclure la création du nouveau fonds pour les routes nationales qui entraînerait le programme de développement dans sa chute. Ce dernier pourrait éventuellement renaître de ses cendres, mais cela prendra du temps et dépendra de la volonté des autorités. L’opération retarderait inévitablement de plusieurs années la mise en place du programme de développement et la réalisation des projets qu’il contient. Privilégier le FORTA, un projet équilibré L’initiative « vache à lait » a permis de faire pression et d’améliorer substantiellement le projet FORTA lors de son traitement au Parlement, mais elle ne constitue pas une réponse équilibrée au problème de financement des infrastructures routières. A

l’inverse, le FORTA propose une hausse proportionnée des recettes affectées à la route. Partant de ce constat, le Conseil stratégique de la CVCI a décidé de recommander le rejet de l’initiative « vache à lait », afin de privilégier le projet FORTA. Une approche constructive est indispensable On note aujourd’hui que l’initiative « vache à lait » sème malheureusement le trouble dans les débats parlementaires au sein de la commission chargée d’examiner le projet FORTA. Au début du mois de mai, cette dernière a en effet décidé de recommander au Conseil national de refuser d’entrer en matière. Une alliance contre nature s’est formée entre les partisans de l’initiative « vache à lait » d’une part (qui s’opposent à toute hausse des taxes sur les carburants), et les milieux anti-voitures d’autre part (qui s’opposent aux aménagements routiers). Dans ce contexte inattendu, il convient de rappeler qu’une approche constructive est indispensable pour éviter que les jeux de tactique politicienne ne prennent le dessus sur les intérêts de la population et de l’économie. Le FORTA constitue un compromis équitable assorti de projets importants pour lutter contre les embouteillages. Il doit être poursuivi sans retard. Olivier Fantino

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Economie et politique

Actualité

L’innovation pour booster la compétitivité des PME Une entreprise qui innove est plus compétitive. L’innovation est à portée de main des PME du Canton de Vaud qui dispose de sérieux atouts.

© Innovaud

Quatre questions centrales étaient à l’ordre du jour d’un « 5 à 7 » organisé par la CVCI, Innovaud, platinn et M&BD Consulting le

26 avril : comment faire émerger les nouvelles idées ? Avec quelles ressources financières, humaines et techniques ? Comment limiter les freins au changement ? Sur quels réseaux s’appuyer ? Pour y répondre la CVCI s’est associée à Innovaud, platinn et M&BD Consulting. Patrick Barbey, directeur d’Innovaud, a précisé le contexte. Contrairement aux start-up, les PME sont des entités qui ont un modèle d’affaires extensible et reproductible, tout en innovant à différents niveaux pour satisfaire le client d’une façon qui les distingue de la concurrence. Elvis Gonzalez de M&BD Consulting reprendra une définition qui va dans ce sens : « L’innovation a été longtemps assimilée à un progrès technique, mais l’innovation est aussi au niveau des pratiques, des compétences, des savoirs et des organisations. » Pour ce cabinet, toute entreprise peut être innovante si elle cultive sa capacité à être

créative et à produire des idées à la fois nouvelles, originales et appropriées. Lever les freins, c’est créer les conditions favorables à l’épanouissement de la créativité de ses employés. Cette partie théorique était suivie du cas pratique d’Eternit avec un exemple d’innovation dans les processus de production. Comme l’a expliqué Roger Leporé, chef d’exploitation de la PME, l’entreprise a repensé son processus de coloration de bacs à fleurs pour répondre à la demande du marché. Elle a pu bénéficier du soutien précieux de René Bart, coach accrédité du réseau platinn, dans la gestion d’un projet qui a permis de booster la compétitivité de son site de Payerne. L’événement s’est terminé par une présentation des réseaux et des soutiens financiers qui mettent l’innovation à portée de main des PME. Eugène Schön

c’est sûr

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Mensuel de la CVCI - Mai 2016


Actualité

Economie et politique

Après une gestation particulièrement longue et plusieurs soubresauts, le Grand Conseil vient d’accoucher d’une nouvelle Loi sur la préservation et la promotion du parc locatif vaudois, qui ne permet directement la construction d’aucun logement supplémentaire, qui freine les rénovations et qui remet en question gravement le droit de propriété. Personne n’a cherché à savoir si la nouvelle loi permettrait vraiment de construire davantage de logements. Aucun objectif chiffré, même évasif, n’a été articulé par les services de I’Etat concernant le nombre de nouveaux logements qui pourront être créés. Et pour cause : les logements ne se construisent pas par décret, surtout quand on introduit des contraintes supplémentaires. Cette nouvelle loi supprimera la possibilité d’entreprendre des travaux de rénovation lorsque les circonstances techniques le commandent ou lorsque ces travaux permettent d’améliorer l’habitabilité des logements loués. On ne peut pas faire mieux pour dégrader le parc locatif. Cette nou-

velle usine à gaz législative accordera surtout aux communes – et dans certains cas à I’Etat – un droit de préemption concernant tous les immeubles et terrains. Avant toute vente immobilière (terrain, villa, immeuble locatif, etc.), le propriétaire devra informer la commune. Cette dernière devra décider si elle veut exercer son droit de préemption ou non, voire le céder à I’Etat. Dans le canton de Vaud, il y a eu plus de 7000 actes de vente en 2015 ! On peut donc imaginer la machinerie bureaucratique qui devra être mise en place. Ces nouvelles mesures vont chambouler profondément le droit de propriété sans pour autant garantir la construction de logements. Cela n’est pas acceptable et un référendum contre la loi sur la préservation et la promotion du parc locatif (LPPPL) a été lancé par les associations de défense de la propriété, avec le soutien de l’ensemble des milieux économiques vaudois. Nous vous encourageons à signer et à faire signer le référendum encarté dans ce jour-

© Fotolia

Non à une pénurie de logements planifiée par la loi

nal, et à le retourner – même rempli partiellement – le plus rapidement possible au Comité « Non à une pénurie de logements planifiée par la loi » et au plus tard le 30 juin 2016. Guy-Philippe Bolay www.penurie-Iogements-non.ch

Pour des terrains industriels à un coût abordable Dans le cadre de sa Politique d’appui au développement économique (PADE) pour la législature 2012-2017, le Conseil d’Etat vaudois a décidé d’accroître son soutien au secteur industriel.

industrielles, et portant sur l’octroi d’un crédit-cadre de 9 millions de francs sur quatre ans (2016-2019), permettra d’alimenter financièrement cet outil que le canton qualifie de « novateur ».

Le gouvernement vaudois entend renforcer la maîtrise foncière des collectivités publiques en zones industrielles en mettant à disposition des entreprises des terrains équipés en suffisance à un coût supportable. Dans cette perspective, il soumet au Grand Conseil un nouvel article dans la Loi sur l’appui au développement économique, qui permettra à l’Etat d’octroyer aux communes une aide à fonds perdu pour abaisser le prix de vente des terrains. Le taux de soutien sera plafonné à 10 % de la valeur du bien.

En annonçant ces mesures le mois dernier, le Conseil d’Etat a profité de dresser un bilan de la mise en œuvre de la PADE. Pour lui, l’impact a été positif : « A mi-parcours, indique-t-il dans un communiqué, la PADE se révèle être un outil efficace : il a permis le développement d’une place économique vaudoise compétitive entraînant une croissance harmonieuse. »

Parallèlement, un projet de décret consacré à la problématique foncière en zones

Mensuel de la CVCI - Mai 2016

Le gouvernement a par ailleurs mis en exergue quelques-unes des réalisations basées sur la PADE, comme la création de la plate-forme Innovaud en 2012. Cette association sans but lucratif, dont le siège est

basé à la CVCI, a pour mission de soutenir les entrepreneurs et tout détenteur de projets novateurs basés sur le territoire cantonal pour les aider à concrétiser leur potentiel. A ce tour d’horizon s’ajoutent la marque territoriale VAUD pour une promotion cohérente et coordonnée, lancée en 2014, le soutien à l’hébergement touristique en 2015, un fonds de soutien à l’industrie en 2015 et, enfin, le projet de décret Alpes 2020 en 2016. Ces réalisations « ont surtout permis de poursuivre la dynamisation du tissu économique vaudois grâce à des actions ciblées. Diversification, internationalisation et innovation restent les priorités du développement économique vaudois », rappelle le Conseil d’Etat. Jean-François Krähenbühl

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Actualité © Prix Strategis

Economie et politique

Le Prix Strategis reste en mains vaudoises La start-up vaudoise BestMile a remporté le mois dernier le Prix Strategis 2016, dont c’était la 23e édition. Ce prix a été créé par HEC Espace Entreprise, une association estudiantine de la faculté des HEC de l’UNIL, dans le but de booster les jeunes firmes à fort potentiel. Il est assorti d’un chèque de 50 000 francs. Spin-off de l’EPFL, coachée par Genilem, BestMile propose une plateforme conçue pour gérer et optimiser des flottes de véhicules autonomes à la manière d’une tour de contrôle. La technologie de BestMile apporte la cohérence aux flottes de véhicules autonomes en transformant « des robots individualistes » en un système de mobilité intelligent, novateur, écologique et flexible. CarPostal a testé deux navettes sans pilote cet hiver à Sion sur un site privé et fermé grâce au logiciel développé par BestMile. Si le bilan est concluant et que les autorisa-

tions nécessaires sont délivrées, les navettes circuleront dans la vieille ville de Sion à une vitesse maximale de 20 km/h avec jusqu’à neuf personnes à leur bord. Membre du jury, Julien Guex, sous-directeur à la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie, juge que la tâche des experts « était particulièrement délicate cette année au vu de la qualité des projets présentés par les cinq finalistes ». Il se réjouit que ce prix tombe dans l’escarcelle vaudoise pour la troisième année consécutive. La seconde marche du podium est occupée par la société Geosatis, qui développe une solution novatrice et complète pour des détenus utilisant le contrôle électronique, permettant de localiser des fugitifs avec sécurité et précision. La troisième place est revenue à KB Medical SA. Cette firme a développé un assistant robotique conçu spécifique-

ment pour la chirurgie de la colonne vertébrale, qui permet au chirurgien d’obtenir une grande précision lors d’approches ouvertes ou mini-invasives, tout en réduisant le temps total de l’intervention. Un bonheur ne venant jamais seul, BestMile peut également s’enorgueillir de compter parmi les « 10 Global Urban Innovators » désignés par la fondation canadienne New Cities Foundation le mois dernier également. Cet organisme a pour vocation d’envisager un meilleur avenir en favorisant l’innovation urbaine et l’esprit d’entreprise. Jean-François Krähenbühl

Transition énergétique : en venir – ou en rester – aux faits ! Pour entretenir une dynamique d’émulation, la transition énergétique doit s’étoffer de concret. De faits clairs, significatifs sur les dispositions politiques et législatives, les moyens techniques, leurs aspects financiers et économiques, les modalités de mise en œuvre, les applications en cours, les résultats... Sans omettre les faits humains, souvent négligés : hésitations, résistances, les motifs et difficultés déterminant celles-ci, mais aussi les volontarismes, les fiertés... Accompagnant, sur leur terrain, des milliers d’entreprises vers davantage d’efficacité énergétique, l’Agence de l’énergie pour l’économie a pu, depuis 2001, collecter des observations innombrables sur tous ces aspects. Elle mesure quotidiennement la valeur des faits, qu’ils soient globaux tel le total, qui s’accroît continuellement, des MWh et émissions de CO2 épargnés par l’ensemble des entreprises qu’elle conseille, ou faits locaux avec l’éventail des mesures d’efficacité appliquées par celles-ci. Des faits partagés entre les entreprises elles-mêmes au sein

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de groupes d’échange, ou avec les autorités politiques, administrations, ingénieurs... via rencontres et publications. L’AEnEC a aussi fait établir par une étude combien la démarche qu’elle propose aux entreprises – convention universelle d’objectifs réalistes, suivi à l’aide d’outils certifiés... –, a sur elles un effet motivateur, relevé aussi par l’OFEV à l’heure de saluer les progrès dans l’efficacité énergétique en 2014. Il est fondamental que les entreprises puissent « dire leurs faits » : ce qu’elles réalisent au niveau énergétique, les difficultés qu’elles peuvent rencontrer. Dans ce sens on saluera également la recherche en cours du Groupe d’écologie industrielle de l’Université de Lausanne, financée par la plateforme Volteface, sur le lien entre compétitivité économique et énergie. Pour cette collecte d’opinions et d’éléments factuels, les dirigeants d’entreprises vaudoises – en particulier de PME consommant moins de 500 MWh d’électricité par

an – sont invités à témoigner, leur anonymat garanti, sur leur perception des enjeux et leurs besoins en rapport avec l’énergie, dans le contexte de la stratégie énergétique fédérale*. La synthèse de ces entretiens fera l’objet d’une présentation et de tables rondes durant l’hiver 2016/2017, ainsi que d’une publication qui livrera des recommandations en matière de politiques publiques pour tenir mieux compte des attentes des entreprises par rapport aux enjeux énergétiques. Une belle opportunité à saisir, nombreux, pour établir ou rétablir des faits. Jean-Luc Renck Responsable information Suisse Romande Participer à cette étude ?* Guillaume.massard@unil.ch +41 (0)21 692 35 62

Mensuel de la CVCI - Mai 2016


Actualité

Economie et politique

Le métier d’administrateur d’une PME ne s’improvise pas Fondée en 2010, l’Académie des Administrateurs fournit des prestations allant de la formation au soutien personnalisé. Son offre, proposée en partenariat avec la CVCI, répond au besoin croissant de professionnalisation du métier d’administrateur de PME.

Les échanges privilégiés Les formations, fondées sur l’échange et la pratique, alternent sessions de théories interactives, travaux de groupes, jeux de rôle et études de cas. Les échanges entre participants en constituent l’élément fort. Intervenant externe à l’ACAD sur diverses thématiques liées à la fonction d’administrateur, dont la gestion de conflits d’intérêts et l’organisation du conseil d’administration, l’avocat lausannois et professeur de droit des sociétés Guy Mustaki constate que ces formations répondent à un réel besoin. « Les législations, disséminées dans de nombreux textes, sont compliquées à appréhender pour un administrateur. La vraie question

Mensuel de la CVCI - Mai 2016

consiste dès lors à savoir comment remplir cette fonction du mieux possible. Trouver des réponses n’est pas évident. » L’administrateur, dont les activités reposent sur une obligation de moyens et non de résultat, est « garant d’un processus au terme duquel il doit, en toute connaissance de cause, prendre la meilleure décision possible au bon moment et basée sur de bonnes informations. Les cours de l’ACAD fournissent à cet égard des outils et des clefs utiles », relève l’avocat et professeur. L’ACAD propose cette année quatre modules de base destinés à toute personne débutant sous la casquette d’administrateur. Le premier, « Les fondamentaux du CA », offre une vue d’ensemble de la gouvernance d’entreprise et de ses responsabilités; le deuxième, « La valeur ajoutée du CA », a pour but d’approfondir les enjeux stratégiques ; le troisième, « Le leadership au sein du CA », permet de mieux appréhender le rôle, les responsabilités et la bonne posture d’un président de conseil, notamment à travers des jeux de rôle. Le dernier, enfin, « Finances », a pour objectif de connaître le rôle et la responsabilité du conseil d’administration en matière financière. Toute une série de modules complètent cette offre, allant de la communication de crise à l’étude du rôle des entreprises publiques en passant par la transformation numérique.

Les formations dispensées reposent donc largement sur des situations concrètes. « L’enseignement est moins académique, note Guy Mustaki. L’approche se veut pratique tout en restant basée sur un support théorique. » Les participants reçoivent, à l’issue de leur formation ou atelier, une attestation de participation. Unique en Suisse, un certificat d’administrateur est décerné aux participants qui ont accumulé 25 crédits, rédigé un mémoire de certification et reçu une appréciation favorable du jury d’experts. L’ACAD œuvre sous l’égide du CRPM et de Triple A Associés. Le CRPM est un institut reconnu de l’économie et des entreprises romandes, qui dispense des formations en management et en RH en Suisse romande. Il compte plus de 300 personnes formées à ce jour au métier et compétences-clés d’Administrateur. Triple A Associés conçoit, organise et donne des formations de haut niveau en gouvernance d’entreprise, fondées sur le concept du generative learning pour des dirigeants seniors. Jean-François Krähenbühl www.acad.ch

© IStock

Passer de l’opérationnel au stratégique dans une entreprise exige un changement de posture auquel les membres de direction ne sont pas forcément préparés. La gouvernance d’une PME, son fonctionnement et ses processus exigent professionnalisme, expérience avérée, engagement et flexibilité, d’autant plus que les responsabilités des administrateurs ne cessent de croître depuis plusieurs années. C’est pour répondre à ces besoins que l’Académie des Administrateurs (ACAD) a été fondée en 2010 ; puis elle a vu son concept élargi en 2015 sous l’impulsion de Francesco Di Pasquale, directeur du CRPM, et des professionnels chevronnés que sont Tibère Adler, actuel directeur romand d’Avenir Suisse, Dominique Freymond, administrateur indépendant, et François Clerc, CEO du Groupe 3R. L’ACAD se propose d’accompagner les administrateurs dans la professionnalisation de leurs mandats à travers un ensemble de prestations concrètes et pratiques, allant de la formation au soutien personnalisé. Elle a mis sur pied cette année un programme de formations pour conseils d’administration, conseils de fondation et leurs membres, en partenariat avec la CVCI.

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La chronique du Groupe Mutuel

La prévoyance professionelle: solide et performante Depuis 1985, la prévoyance professionnelle est proposée par le Groupe Mutuel aux entreprises sous la forme de solutions innovantes et dynamiques. Au niveau suisse, la fondation Groupe Mutuel Prévoyance GMP est aujourd’hui le partenaire de plus de 1700 entreprises. Quelles garanties offre le Groupe Mutuel Prévoyance GMP ? La sécurité financière a toujours été l’une de nos priorités et figure aujourd’hui parmi nos atouts les plus importants. Avec un degré de couverture dépassant les 118 % au 31 décembre 2015, le Groupe Mutuel Prévoyance GMP se classe parmi les acteurs du 2e pilier les plus solides de Suisse. Ce résultat n’est pas seulement un gage de solidité financière, mais aussi une preuve tangible de gestion saine de la prévoyance de nos assurés.

Qu’en est-il du rendement des avoirs des assurés dans cette période de taux historiquement bas ? Il est vrai que nous vivons une époque difficile en termes de rendement. Nos activités de placement sont réalisées par des professionnels de la gestion de fortune auprès du Groupe Mutuel, entièrement dédiés à ces activités. Les excellents résultats obtenus depuis 2012 ont été distribués aux assurés sous la forme d’intérêts supplémentaires sur leurs comptes d’épargne. Ils ont par exemple reçu un intérêt de 5 % en 2015 sur l’entier de leurs avoirs accumulés, qui comprenait le taux minimal de la LPP de 1,75 % et une distribution d’excédent de 3,25 %.

répond à leurs attentes. Par une proximité et une écoute attentive de nos clients, la flexibilité de nos services permet d’ajuster nos activités aux besoins des employeurs et de leur personnel. Votre contact : Marc-André Müller Membre de la Direction, Responsable du centre de service de Lausanne, T. 058 758 36 88 mamuller@groupemutuel.ch

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Actualité

Les chiffres du mois d’avril 2016

Évolution comparée des indices des prix

- 12

101.8 | 100.8 100.9 | 101.0 100.9 | 101.1 100.6 | 100.5 99.9 | 100.3 99.8 | 100.4 100.0 | 100.5 100.4 | 100.4 100.0 | 100.0 99.6 | 99.6 99.0 | 99.8 99.0 | 100.1 - | 100.4

04.2015 05.2015

Marche des affaires VD (industrie) avril 2015 VS avril 2016

06.2015 07.2015 08.2015 09.2015 10.2015 11.2015

+5

12.2015 01.2016 02.2016 03.2016

Marche des affaires CH (industrie) avril 2015 VS avril 2016

04.2016 Indice des prix de l’offre totale

Indice des prix à la consommation

INDICATEURS

AVRIL

MAI

JUIN

JUILLET

AOÛT

SEPT.

OCT.

NOV.

DÉC.

JAN.

FÉV.

MARS

AVRIL 2016

Indice prix consom. (IPC) CH, déc. 15 = 100

100.8

101.0

101.1

100.5

100.3

100.4

100.5

100.4

100.0

99.6

99.8

100.1

100.4

Indice prix offre totale (IPO) CH, déc. 15 = 100

101.8

100.9

100.9

100.6

99.9

99.8

100.0

100.4

100.0

99.6

99.0

99.0

Marche des affaires (dans l’industrie) VD

-19

-23

-39

-19

-27

-44

-35

-35

-23

-18

-32

-28

-31

Marche des affaires (dans l’industrie) CH

-20

-27

-36

-22

-24

-29

-28

-32

-26

-28

-31

-19

-15

Demandeurs d’emploi VD

24 930

24 268

24 240

24 024

24 756

25 079

25 087

25 991

26 999

27 341

27 327

26 914

26 126

Chômeurs complets et partiels VD

18 597

18 012

17 766

17 667

18 482

18 257

18 027

18 436

19 498

20 440

20 096

19 361

18 551

Taux de chômage VD en % (RF 2010)

5

4.8

4.8

4.7

4.9

4.9

4.8

4.9

5.2

5.5

5.4

5.2

5.0

Taux de chômage CH en % (RF 2010)

3.3

3.2

3.1

3.1

3.2

3.2

3.3

3.4

3.7

3.8

3.7

3.6

3.5

Mises à l’enquête VD (tous types, rév. mai 94)

299

334

398

395

283

386

356

344

292

320

341

362

453

Taux d’intérêt sur les nouvelles hypothèques

1.59

1.62

1.66

1.61

1.57

1.57

1.53

1.50

1.55

1.49

1.42

Les chiffres inconnus au moment de l’impression de la publication sont signalés par « ... »

Construction vaudoise : activité stable Personnes occupées dans la construction

Surfaces commerciales vacantes

Source graphique : Statistique Vaud (STATVD)

Surfaces commerciales vacantes (m2, 1er juin)

Mensuel de la CVCI - Mai 2016

Personnes occupées (30 juin)

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Assemblée générale

Actualité

La CVCI fête « l’année de l’industrie » Plus de 600 personnes ont participé mercredi 20 avril à l’assemblée générale de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie. « 2016 est une année spéciale pour la CVCI, car cela fait cinquante ans que notre vénérable institution a fusionné avec l’Association des industries vaudoises, l’AIV. Cet anniversaire est l’occasion de fêter cette branche d’activité qui se trouve à un moment difficile, un moment charnière. » A l’occasion de l’assemblée générale qui s’est tenue le 20 avril 2016 à Beaulieu Lausanne devant plus de 600 chefs d’entreprises, Bernard Rüeger, président de la CVCI, a mis en perspective les principaux enjeux auxquels sont confrontées les centaines de sociétés industrielles du canton de Vaud. Franc fort, faiblesse de la conjoncture internationale, coûts de production élevés, les principaux problèmes sont connus. Mais on oublie souvent que « notre pays se rend aussi malade lui-même, en s’imposant volontairement une quantité de normes inutiles ou obsolètes ». « La globalisation des échanges a totalement changé notre métier d’industriel », a poursuivi Bernard Rüeger, expliquant que la clientèle est demandeuse d’« une garantie de marque», et non uniquement d’origine. Elle fait confiance « au génie suisse », achète ELECTIONS L’Assemblée générale a élu Aude Pugin Toker, chief financial officer de APCO Technologies SA au Comité de la CVCI. Hélène Béguin, responsable du marché Suisse romande chez KPMG SA, et Bertrand Cardis, directeur général de Décision SA, entrent au Conseil stratégique. L’Assemblée générale a également complété l’Assemblée des délégués avec les représentants suivants : Jurgi Camblong, directeur général de Sophia Genetics SA, Josep Castellet, directeur général de POMOCA SA, Olivier Chabanel, membre de la direction d’APG|SGA, Société Générale d’Affichage SA, Francesco Di Pasquale, directeur du CRPM, Hervé Udriot, vice-président Biopharma Manufacturing Ferring International Center SA et Alexandre Martin, directeur de Siemens Suisse SA.

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« notre sérieux ». Le président de la CVCI, association qui représente les trois quarts des emplois industriels du canton, en appelle à une réaction intelligente de nos autorités et institutions. «Peaufiner le swiss finish n’est pas une solution». Pire, cette méthode porte préjudice à la place économique suisse. Dans son allocution, Claudine Amstein, directrice de la CVCI, est revenue sur le jubilé de la fusion CVCI-AIV, qui donnera lieu à des manifestations en lien avec l’industrie durant toute l’année, en particulier les Rencontres de chefs d’entreprise (RCE). Mais cet anniversaire n’est pas le seul que la CVCI commémore cette année. Cela fait également dix ans que le Business Club a vu le jour. Le Business Club, c’est un cadre de réseautage – la vocation historique de la CVCI – qui va d’une partie de pêche à la mouche à une sortie moto, en passant par de multiples autres opportunités d’échanger dans un cadre moins formel et propice aux relations d’affaires.

qu’en réalité, le secondaire helvétique se maintient à un niveau élevé en comparaison internationale. Mais Tibère Adler rejoint Philippe Leuba sur l’analyse générale : rien n’est acquis, la Suisse doit continuer à miser sur une fiscalité attractive, un marché du travail flexible et sur l’innovation. Il a fait également écho à Bernard Rüeger : « l’inflation réglementaire entrave la compétitivité », a dit le conseiller d’Etat en charge de l’économie, plaçant la loi sur le Swissness au rang des « règles-pièges ». Philippe Gumy

« Je crois à la place industrielle vaudoise. Nous en avons besoin et le canton a mis en place des outils – un fonds de soutien ainsi qu’une aide à l’acquisition de terrains – qui lui permettront de continuer. » Avec un message pragmatique et volontariste, le Conseiller d’Etat Philippe Leuba a souligné l’importance que revêtent les PME du secteur secondaire pour la stabilité de l’économie cantonale. « Nous devons avoir une place industrielle forte si nous ne voulons pas connaître les vicissitudes qu’ont connu d’autres pays, comme l’Irlande, si par aventure nous devions faire face à une crise généralisée. Notre prospérité n’est pas acquise. Elle n’est pas définitive. Elle requiert des efforts », a déclaré Philippe Leuba. Le directeur romand d’Avenir Suisse, Tibère Adler, a conclu l’assemblée par une conférence dressant « quelques réflexions sur l’industrialisation de la Suisse ». Notant que le risque de désindustrialisation est brandi depuis des décennies, il a mis en avant

Mensuel de la CVCI - Mai 2016


Assemblée générale

© Zuzanna Adamcwezka-Bolle

Actualité

REMERCIEMENTS La CVCI remercie ses partenaires, présents sur le stand, lors de l’Assemblée Générale : Badoux Vins, Fondation BCV Deuxième pilier, La Mobilière, Groupe-Leuba Mon Repos Automobile SA, Swisscom, Sysel Cloud, Tendance Fruit Sàrl Ainsi que : Afiro, BenefitsForYou SA, Médicatif SA, RELCO Formation Sàrl, Beaulieu Restauration SA, Centre Mondial du Cyclisme (CMC), PCL Presses Centrales SA, WIR, Actiss Partners, Cercle Suisse des Administratrices, Go-Transition Management, M&BD Consulting Sàrl, Opemans, Prestige Enterprise Sàrl

Innovation dans la conception. Rigueur dans la réalisation. « Un terrain à vendre ? Un projet de construction à réaliser, avec si nécessaire un apport financier ? Contactez-nous au 021 634 85 65. Norwood est le partenaire de confiance qui réunit toutes les compétences et l’expertise nécessaires au développement de vos projets immobiliers. Entreprise familiale fondée en 1967, notre société, active en tant que promoteur ou entreprise générale, assure la construction et la livraison d’immeubles associant esthétique, qualité et fonctionnalité. »

Frédéric Mydske, Directeur Route de Prilly 23, 1023 Crissier f.mydske@norwood.ch

www.norwood.ch Mensuel de la CVCI - Mai 2016

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Pour Cla-Val, la clé du succès a pour nom innovation Inventeur et leader mondial de la vanne automatique à membrane utilisée dans les domaines de l’eau potable, de la protection incendie et du fueling, le groupe américain Cla-Val dispose d’un siège européen à Romanel-sur-Lausanne. Malgré le franc fort, son directeur, Hugo van Buel, croit au développement de l’entreprise. Inventivité et réactivité sont ses maîtres-mots. Entre la ligne du LEB et le Bois Genoud, Romanel-sur-Lausanne abrite le discret siège européen de Cla-Val, une entreprise américaine à la pointe dans le domaine de la vanne automatique à membrane. On lui doit notamment celle du Jet d’eau de Genève, qui règle la montée de l’eau. C’est dire si elle ne manque pas de panache. Fondée en 1936 aux Etats-Unis, cette entreprise familiale a été représentée en Suisse dès 1963 par Mario Ducommun, qui fondera l’antenne européenne en 1983 et en deviendra l’administrateur. Elle emploie 350 personnes dans le monde, dont 75 en Europe. Mais est-ce problématique de dépendre d’une maison-mère outre-Atlantique ? « Cla-Val Europe est complètement autonome, explique Hugo van Buel, directeur général et ingénieur EPFL. Notamment en raison du fait que les Américains travaillent dans un monde basé sur des normes ANSI alors qu’en Suisse, nous travaillons avec des normes ISO. » Autre différence de taille qui explique ce haut degré d’autonomie : l’eau potable rentre dans la catégorie des denrées alimentaires en Europe, alors qu’aux Etats-Unis, l’eau est chlorée et utilisée pour laver les voitures. « Nous avons donc des spécificités, des lignes de production différentes », poursuit le directeur. « Nous disposons en outre d’une unité de recherche et de développement (R&D) pointue pour tout ce qui concerne l’électronique embarquée (mesure de pression, changement d’un pilote qui règle la vanne, contrôle à distance du fonctionnement depuis le Web). Tout cela est développé ici mais pour tout le groupe. » Un projet en cours doit permettre à terme de piloter des installations à distance via un simple smartphone. Cla-Val est également actif dans deux autres domaines : la protection incendie dite onshore (littéralement sur le terrain, via les

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réseaux de sprinklers dans les hôtels, les centres commerciaux) et off-shore (sur l’eau, pour la protection incendie de diverses plateformes avec des vannes résistant à la corrosion), ainsi que dans le secteur du fueling ou ground fueling, soit le ravitaillement en kérosène pour l’aviation au sol. « S’agissant de nos perspectives de développement, poursuit Hugo van Buel, je citerai ce qui a trait à la récupération de l’énergie. Si on utilise une énergie, pourquoi ne pas en récupérer une partie ? » C’est ainsi que l’entreprise a déjà intégré des micro-turbines à ses vannes. Cla-Val tend maintenant à migrer ses compétences électroniques également vers le fueling. Un virage salutaire La R&D, on l’a compris, représente la clé du succès de l’entreprise. Ce domaine est donc mis en œuvre à Romanel-sur-Lausanne, où l’on procède également à l’assemblage des vannes. Mario Ducommun en est convaincu : « Sans R&D, on serait morts ! » Pour Cla-Val, le salut est passé par le recours à l’électronique de pointe, un virage amorcé il y a de cela une dizaine d’années. « La vanne est restée la même. En faire un outil high-tech a permis de gagner des marchés auxquels nous n’aurions jamais pu accéder. Dans le domaine particulier de la régulation, nous sommes la seule société qui peut donner une garantie totale : livraison, mise en service et instruction sur le produit hydraulique, électronique et communication. C’est une sécurité pour le client. » Cla-Val connaît un développement réjouissant : « Il s’agit d’une croissance interne, par le développement de nos produits, et non externe via l’acquisition d’entreprises », relève Hugo van Buel. Ce qui ne l’empêche pas d’envisager des rachats « si cela fait sens par rapport à notre culture d’entreprise. Pen-

dant les vaches grasses, même les simples fabricants de vannes prospèrent. En période de vaches maigres, des concurrents s’affaiblissent, disparaissent et on en profite. Le gâteau devient plus petit mais notre part devient plus grande. » Quelques chiffres illustrent le développement de l’entreprise. Au début, détaille Giustino Scalfo, responsable de production, la surface des locaux s’élevait à 1000 m2. Elle est passée à 1400 m2 en 1989. Nouvel agrandissement en 2007 avec 2000 m2 de plus et 800 m2 supplémentaires en 2014. Réactivité et créativité Si l’entreprise se porte bien, elle doit faire face comme tout le secteur industriel à des vents contraires. A cet égard, la PME de Romanel-sur-Lausanne a dû faire preuve d’une grande réactivité et d’une grande créativité lorsque la Banque nationale suisse a abandonné le taux plancher face à l’euro le 15 janvier 2015. Un sacré coup de Jarnac pour l’industrie exportatrice ! « Chaque année, en novembre, nous établissons notre processus de business planning où l’on détecte les tendances et les perspectives à 1-3 ans, note le directeur général. En novembre 2014, tout était donc budgétisé sur la base d’un taux de 1 franc 20 pour un euro. Le 15 janvier 2015, de facto, on a perdu 15 à 17 % avec la parité à 1:1 ! Et c’est parti très vite ! » Hugo van Buel rappelle que les milieux concernés ont alors adopté un discours rassurant, laissant entendre que l’industrie allait s’adapter. « Oui, bien sûr, tranche-til. Mais concrètement, on ne remonte pas une structure en 15 jours ! Il faut être sérieux. Le tsunami lié au 1:1 va s’ étendre dans le temps ! Ce sont des cycles de 18 mois à 3 ans. On recense déjà des délocalisations, comme Roland, qui avait annoncé

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© Giustino Scalfo

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la couleur dès le début. Il y en aura d’autres, probablement. » Sans compter les répercussions sur les collectivités publiques : moins de marges, cela représente aussi moins d’impôts… dans les 4-5 ans à venir. Dans les faits, Cla-Val a pu maintenir son chiffre d’affaires en 2015. « Nous nous sommes effectivement adaptés. Mais pour cela, nous avons contacté nos fournisseurs le jour d’après. Avec un effet immédiat à la clé : une baisse des prix. Nous n’avions pas le choix. » Le directeur tient au passage à rendre également hommage au personnel de l’entreprise, qui a joué le jeu en travaillant une heure de plus en gagnant un petit peu plus. « Cela a permis de maintenir une performance. Il faut être réactif et inventif ! » S’il veut rester optimiste malgré tout, Hugo van Buel s’inquiète des incertitudes qui règnent autour de la mise en œuvre de l’initiative populaire contre l’immigration de masse, adoptée le 9 février 2014. Pour lui, le maintien des Bilatérales est capital. Recruter des compétences étrangères disposant d’un savoir-faire qu’on ne trouve pas en Suisse est crucial. « Un ou deux postes-clés peuvent faire toute la différence dans une entreprise. Quels critères seront retenus pour sa mise en œuvre ? Ce sera un casse-tête terrible. Pour nous, il subsiste un gros point d’interrogation. L’inquiétude n’est pas vive, mais nous restons quand même inquiets... »

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Règles du jeu à maintenir Au chapitre des bonnes nouvelles, la direction de Cla-Val a accueilli avec satisfaction l’adoption de la RIE III, en mars dernier. A ses yeux, le premier critère aura été de montrer que la Suisse est un pays stable juridiquement et fiscalement : « Le maintien des règles du jeu est fondamental », assure son directeur. A l’heure de clore cet entretien, Hugo van Buel tient également à souligner le travail du Service de la promotion économique et du commerce (SPECo), qui appuie une partie des recherches de l’entreprise. « Il s’agit d’un appui modeste dans l’approche mais il a le grand mérite d’exister. Cela va très vite avec cet organisme, il mouille le maillot ! Quand on rencontre un problème ici, on appelle directement le ministre, M. Leuba. Cela fait une énorme différence. Le message ainsi délivré est important : l’Etat – et surtout le canton – dans lequel vous êtes vous accueille. Par ailleurs, un canton non endetté comme Vaud a le choix de ses mouvements. C’est un grand atout. » Le groupe Cla-Val, de son côté, n’a aucune dette. « Cela nous confère une grande puissance de décision », conclut le directeur général. Jean-François Krähenbühl

LE GROUPE CLA-VAL EN BREF Le groupe Cla-Val, dont le siège principal se trouve à Newport Beach, en Californie, fabrique des vannes automatiques à membrane, utilisées dans le monde entier pour la distribution de l’eau potable et industrielle, les systèmes de protection incendie, l’alimentation en carburant et les applications industrielles. Le groupe se présente comme une entreprise intégrale, avec sa propre fonderie et diverses unités de fabrication et d’assemblage réparties entre les Etats-Unis, la Suisse, le Canada, la France et l’Angleterre. Romanel-sur-Lausanne abrite le siège européen de l’entreprise depuis 1983. ClaVal Europe recouvre l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient, la Russie et l’Asie mineure. L’entreprise compte par ailleurs des unités de production en Chine. Elle distribue ses vannes dans 75 pays.

www.cla-val.ch

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PRIMÉE CINQ FOIS DEPUIS 2009 2009 Meilleur intÊrêt attribuÊ sur 9 ans 2012 Meilleur rendement sur 7 ans 2013 Meilleur rendement sur 8 ans 2014�-�2015 Meilleur rendement sur 10 ans

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Nouveaux membres

Nous communiquons, ci-après, la liste des entreprises et des personnes qui ont demandé récemment leur adhésion à la Chambre. Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue et les remercions vivement de leur confiance et de l’intérêt qu’elles manifestent pour nos activités. AROBASE SA 1018 Lausanne Agence de placement Sébastien Portier, T. 021 552 21 31 sebastien.portier@arobase.ch www.arobase.ch

ECOLE PROFESSIONNELLE COMMERCIALE DE NYON - EPCN

HELEXIA ENERGY SERVICES SUISSE SÀRL

1260 Nyon Enseignement postobligatoire Jérôme Pittet T. 022 557 56 00 info@epcn.ch, www.epcn.ch

1295 Tannay Conseil énergies renouvelables Nicolas Mayaud, Guido Guidi T. 079 926 59 00 guido.guidi@helexia.eu www.helexia.eu

BOARD2WIN SA 1003 Lausanne Service, placement Diane Reinhard, T. 079 321 09 64 contact@board2win.ch www.board2win.ch

CARTONNAGES DELAVY SA 1844 Villeneuve VD Emballages en carton Guy Dutoit, Emmanuel Marendaz T. 021 968 19 68 e.marendaz@cartonnage.ch www.cartonnage.ch

DESIGN & INTERIOR, DANDI DE MARY LAURE CHEVALLEY 1588 Cudrefin Architecture d’intérieur, décoration et vente design T. 076 420 22 72 info@dandi.ch www.dandi.ch

EMS HOME SALEM 1806 St-Légier Établissement médico-social Alexandre Salina T. 021 943 90 90 home.salem@eben-herzer.ch www.home-salem.ch

FAIR PLAY CONSULTING SWITZERLAND SÀRL 1595 Faoug Conseil et formation Carlos Daniel José Ochoa Caro cdochoa@fairplayconsulting.com www.fairplayconsulting.com

FINANSYS SA 1003 Lausanne Agence de placement Matthew Jones T. 021 321 52 52 matthew.jones@interiman.ch www.finansys-talents.ch

DIGECO PRINT SÀRL 1510 Moudon Informatique et alimentation Patrick Grandchamp T. 021 905 38 75 T. 079 205 38 75 info@digecoprint.ch www.digecoprint.ch

DIGITARENA SA

GESTIT 1020 Renens Informatique Yvan Rossier, T. 021 545 99 43 info@gestit.ch www.gestit.ch

HOTELIS SA 1003 Lausanne Agence de placement Colin Queloz T. 021 345 20 20 colin.queloz@hotelis.ch www.hotelis.ch

ILIADE FINANCES SÀRL 1095 Lutry Conseils financiers et comptabilité pour PME Philippe Roditi T. 021 791 62 54 philippe.roditi@iliade.ch www.iliade.ch

IMAGENPAGE MARLYSE DUTOIT LOPEZ 1162 St-Prex Art graphique, mise en page T. 076 380 45 64 info.imagenpage@bluewin.ch www.imagenpage.ch

INTERIBAT SA 1400 Yverdon-les-Bains Agence de placement Florian Simonin T. 024 423 44 20 florian.simonin@interibat.ch www.interibat.ch

1920 Martigny Technologie de l’information Jean-Luc Affaticati jl@digitarena.tv www.digitarena.tv

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Nouveaux membres

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INTERIBAT SA

LE GAZ INTÉGRAL SA

SUN BIOSCIENCE SA

1003 Lausanne Agence de placement Vincent Tessitore T. 021 343 40 80 vincent.tessitore@interibat.ch www.interbat.ch

1005 Lausanne Construction Stefano Rossati, Jacques Rappenne T. 021 311 90 74 doccontrol@gazintegral.ch

1015 Lausanne Science de la vie et biotechnologie Sylke Höhnel, Nathalie Brandenberg T. 078 961 61 09 info@sunbioscience.ch www.sunbioscience.ch

MEDICALIS SA INTERIBAT SA 1800 Vevey Agence de placement Alexandre Gassner T. 021 925 20 00 alexandre.gassner@interibat.ch www.interibat.ch

1003 Lausanne Agence de placement Marijo Tissot T. 021 310 17 17 marijo.tissot@medicalis.ch www.medicalis.ch

NETSME CONSULTING SÀRL INTERIMA SA 1003 Lausanne Agence de placements Albert Hertel T. 021 343 03 30 albert.hertel@interima.ch www.interima.ch

1880 Bex Transformation digitale de l’économie Sylvain Moesching T. 024 463 38 88 contact@netsme.com www.netsme.com

OMNIPHARM SA INTERIMA SA 1110 Morges Agence de placements Claudine Salinas, T. 021 802 34 34 claudine.salinas@interima.ch www.interima.ch

1163 Etoy Pharmacie Sharif Taha T. 078 880 41 41 info@omnipharm.ch

RENOPOOL SUISSE SÀRL INTERIMAN GROUP SERVICES SA 1006 Lausanne Agence de placement Robin Gordon, Thierry Jacquier T. 021 601 86 90 direction@interiman-group.ch www.interiman-group.ch

INTERIMAN SA 1003 Lausanne Agence de placement Matthew Jones, T. 021 321 52 52 matthew.jones@interiman.ch www.interiman.ch

JOBTIS SA 1020 Renens Agence de placement Emmanuel Geng, T. 021 552 62 62 emmanuel.geng@jobtis.ch www.jobtis.ch

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1072 Forel (Lavaux) Rénovation de piscine, revêtement en polypropylène Jann Reymond T. 079 214 07 83

SOLEIL DIGITAL 1095 Lutry Communication, Web marketing Philippe Roditi T. 021 534 81 07 www.soleil-digital.ch

SPECTROSWISS SÀRL 1015 Lausanne Recherche et développement, consulting Yury O. Tsybin T. 021 693 98 06 info@spectroswiss.ch www.spectroswiss.ch

THINKSPORT 1007 Lausanne Sport, réseau entre sport, recherche, formation et entreprises Anna Hellman T. 021 601 15 80 info@thinksport.org www.thinksport.org

UN JOUR AILLEURS SUISSE SA 1440 Montagny-Chamard Magasin de vente de vêtements Anne-Sophie Guyot T. 024 423 00 30 annesophie.guyot@unjourailleurs. com

UNIRISC SA 1222 Vesenaz Courtier en assurance Pierre Leprince, David Cochet T. 058 178 85 85 T. 079 197 63 69 nelzein@swissriskcare.ch www.swissriskcare.ch

VERONICA DE LA FUENTE COACHING & CULTURES 1196 Gland Formation interculturelle et Coaching Veronica De la Fuente T. 079 944 90 79 vdf.coaching@gmail.com

VERTESI SOLUTIONS 1003 Lausanne Conseils dans les domaines de la vente et du marketing Andreas Vertesi T. 079 906 43 92 vertesi.solutions@avecsis.ch www.avecsis.ch

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Nouvelle de nos membres

Nouveau venu en Suisse, BenefitsForYou entend révolutionner le concept du chèque repas ! Trop nombreuses sont les entreprises qui ignorent la loi sur les allocations repas ! Patron ou DRH vous cherchez des leviers pour motiver et fidéliser vos équipes mais vous manquez de marge de manœuvre financière ? Vos collaborateurs en service externe réclament des indemnités repas ? Vous versez des allocations repas en cash fiscalisées et soumises à contributions sociales ? Lancée par BenefitsForYou début 2016 en partenariat avec Cornèrcard et VISA, la carte prépayée MealForYou apporte une réponse simple et économique à ces questions. Totalement exonérée de contributions sociales et d’impôts, elle donne accès à un réseau de plus de 30 000 restaurants, supermarchés et épiceries pour des pauses déjeuners sans cesse renouvelées.

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Moderne et unique en Suisse, cette solution entend populariser le concept du chèque repas jusque-là géré à travers des offres papiers peu valorisantes et aux processus archaïques.

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Cahier pratique

Fiche juridique n° 188 (mise à jour)

DROIT DU TRAVAIL

Contrat de stage I. PRÉAMBULE La question se pose souvent de savoir comment traiter l’engagement d’un stagiaire dans l’entreprise. Est-ce qu’il s’agit d’un contrat particulier ? Quelles dispositions légales s’appliquent ? Cette fiche a pour but de résumer les différents aspects à garder à l’esprit lorsque des stages sont prévus dans l’entreprise. II. BASES LÉGALES Le contrat de stage ne fait pas l’objet de règles spécifiques. Il est donc soumis aux mêmes dispositions légales que le contrat de travail « classique » (art. 319 ss CO). Quant à la loi sur le travail, l’article 1 de son ordonnance 1 précise ce que l’on entend par « travailleur » : il s’agit de toute personne occupée dans une entreprise soumise à la loi, de manière durable ou temporaire, durant tout ou partie de l’horaire de travail; sont également réputés travailleurs les apprentis, les stagiaires, volontaires et autres personnes qui travaillent dans l’entreprise principalement à des fins de formation ou pour se préparer au choix d’une profession. Cela signifie que toutes les dispositions de la loi sur le travail s’appliquent à des stagiaires engagés dans l’entreprise. Par conséquent, l’employeur devra respecter les règles en matière de durée du travail, travail supplémentaire, repos et pauses, ainsi que l’obligation de protéger la santé des stagiaires en prenant toutes les mesures nécessaires. III. RÉMUNÉRATION La question de la rémunération dépend du type de stage effectué. Un stage de courte durée (quelques jours à quelques semaines) ayant pour seul objectif l’observation et/ou la formation n’impliquera pas nécessairement le paiement d’un salaire. Par contre, une rémunération sera en principe prévue à partir du moment où le stagiaire fournit des prestations à l’employeur, qui apportent une plus-value à ce dernier et qui sont habituellement fournies moyennant un salaire. La forme et le montant de la rémunération dépendront de l’importance de

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la part de « production » par rapport à celle de formation du stage, ainsi que des usages relatifs au type de stage et au domaine d’activité concerné. Enfin, un « stage » sans but de formation qui correspond en réalité à une véritable activité lucrative devrait être rémunéré comme telle. Il convient dans ce cas de veiller à respecter la rémunération usuelle ou, cas échéant, celle prévue par une convention collective. Quoi qu’il en soit, il est vivement conseillé de prévoir clairement et expressément les modalités de rémunération, y compris l’absence de toute indemnité, dans le contrat de stage. IV. ASSURANCES SOCIALES AVS, AI, APG ET 2 E PILIER Toute personne exerçant une activité lucrative paie des cotisations AVS, AI et APG à partir du 1er janvier qui suit son 17e anniversaire. Les taux de cotisation sont identiques pour tous les travailleurs (voir fiches juridiques 148, 149 et 87 pour plus de précisions). Si le salaire déterminant ne dépasse pas la somme de 2300 francs par année civile, les cotisations ne sont prélevées qu’à la demande du stagiaire. S’agissant du 2e pilier, l’assujettissement est obligatoire si le stage dure plus de trois mois et si le seuil du revenu minimum annuel est atteint. Ce dernier est régulièrement adapté par le Conseil fédéral. Pour l’année 2013, il s’élève à 21 060 francs.

tefois des règles particulières applicables aux stages non (ou faiblement) rémunérés : le salaire déterminant pour le calcul des primes est de 20 % au moins du montant maximum du gain journalier assuré (art. 22 OLAA) si le stagiaire est âgé de 20 ans révolus, respectivement 10 % au moins s’il est plus jeune (art. 23 al. 6 OLAA ; art. 115 al. 1 let. b OLAA). VI. JEUNES TRAVAILLEURS La Loi sur le travail contient des règles spéciales concernant les jeunes travailleurs, à savoir ceux âgés de moins de 18 ans révolus. Il est notamment interdit de les employer à des travaux dangereux ou de les occuper la nuit, sauf exceptions. Les durées de travail maximales sont réduites par rapport aux autres travailleurs. En outre, des distinctions sont opérées en fonction de l’âge des jeunes travailleurs (moins de 13 ans, moins de 15 ans, etc. ; pour plus de détails, voir la fiche juridique n° 43). Pour tout renseignement complémentaire, contactez le Service juridique de la CVCI : T. 021 613 35 31 droit@cvci.ch

V. ASSURANCE-ACCIDENTS La loi sur l’assurance-accidents ne prévoit pas de dispositions particulières quant à l’obligation d’assurance (art. 1a LAA). Les règles générales applicables sont les suivantes : l’assurance-accidents professionnelle est obligatoire pour tous les stagiaires. Quant à celle qui couvre les accidents non professionnels elle est obligatoire si le stagiaire est occupé plus de 8 heures par semaine au sein de l’entreprise (voir fiches juridiques n° 148, 149 et 87). Le salaire déterminant soumis à cotisation est calculé selon les principes applicables aux salariés de l’entreprise. Il existe tou-

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Cahier pratique

Fiche économique n° 104

L’économie collaborative : éclairage Souvent présentée comme un nouveau modèle économique, l’économie collaborative n’est en réalité pas si récente que cela. Au Moyen-âge déjà, des paysans cultivaient des terres communes, et dès le milieu du XIXe siècle, des sociétés coopératives se sont créées en Europe. Ce qui a changé ces dernières années, ce sont les possibilités de mise en commun, de mise en relation et la diversification des champs d’activité, notamment grâce au développement des technologies numériques et mobiles, et à la démocratisation d’internet au niveau mondial. Qu’est-ce que l’économie collaborative ? L’économie collaborative renvoie à l’action de concevoir, produire ou consommer en commun : • La contribution communautaire (production ou mise à disposition de ressources, de savoir-faire, de connaissances ou de créativité en commun). • La mutualisation (utilisation) de ressources, de compétences ou de connaissances. • Un rapport horizontal entre contributeurs et consommateurs, modéré par une plateforme physique ou numérique, et régulé par des conditions d’utilisation, par des licences spécifiques, ou par un cadre légal commun (dont la propriété intellectuelle). L’économie collaborative induit ainsi une redistribution des rôles, des risques et des responsabilités, tant au niveau du prestataire que du consommateur. Ce modèle repose aussi sur la confiance puisque ce sont nos «amis» qui évaluent et conseillent une prestation (pull), et non le marketing traditionnel qui la vend (push), permettant, sur le principe, plus de transparence. Applications dans la pratique Le développement de l’économie collaborative a permis à de nombreuses plateformes virtuelles d’émerger en tant qu’intermédiaires. Il existe aussi à présent de nombreuses plateformes physiques, telles que les espaces de coworking, les coopératives, et les autres « tiers-lieux » (the third

Mensuel de la CVCI - Mai 2016

places), c’est-à-dire toutes les structures sociales autres que le domicile et le lieu de travail (cafétéria, espaces de réseautage, de co-création, fab labs, etc.). Certaines entreprises se sont aussi spécialisées dans la mutualisation, comme par exemple les plateformes d’achats groupés ou de covoiturage. On peut y inclure tout le business des logiciels open source, qui a par exemple permis à de nombreuses sociétés (notamment des PME) d’investir dans leur IT à moindre coût et de libérer ainsi du capital pour investir dans leur activité principale. Cet effet de levier apparaît progressivement dans d’autres domaines, comme le matériel libre (open source hardware) ou l’open innovation. A titre d’exemples, Lego ou le CERN ont réussi à mobiliser des communautés pour co-innover et ainsi sous-traiter une partie de leur R&D dans certains domaines bien précis. Multiples impacts économiques et sociaux L’économie collaborative est une évolution dans certains secteurs, tout comme l’a jadis été le taylorisme, qui a nécessité des adaptations de la part des industriels. Ce modèle ne signifie en aucun cas qu’il est non-lucratif. Dans le cas où le partage d’informations ou de ressources n’engendre pas de revenus directs pour le prestataire (cas des logiciels open source par exemple), une étude d’UNU-MERIT publiée en 2006 * a démontré que la valeur ajoutée indirecte peut s’avérer supérieure pour les entreprises du secteur, car elles mutualisent leur R&D pour les composants de base, ce qui libère du capital pour leurs investissements dans des applications spécifiques à plus haute valeur ajoutée. Autant pour les produits que pour les services, l’économie collaborative ouvre des perspectives de différenciation et de personnalisation des prestations, mais aussi des opportunités d’expansion rapide par sous-traitance, en déléguant à des particuliers (indépendants) l’opérationnel et les responsabilités qui en découlent. Cela réduit fortement les risques pour l’entreprise, qui joue alors un rôle d’intermédiaire entre des prestataires indépendants et les consomma-

teurs, et nécessite moins de capitaux pour son développement. Cette évolution dans la manière de concevoir la mission de l’entreprise remplace aujourd’hui déjà - ou du moins remet en question - certains monopoles ou certaines activités corporatistes. Le contrôle étatique ainsi que la protection des travailleurs, sans législations adaptées à l’échelle internationale, vont aussi devenir plus complexes à exercer. Un modèle à exploiter ou une menace pour les entreprises ? L’économie collaborative permet des effets de levier dans l’innovation, l’accès aux ressources humaines, financières, techniques et matérielles ou pour une expansion rapide à l’échelle internationale. Les barrières à l’entrée de certains marchés s’en trouvent réduites, ce qui peut menacer des acteurs établis mais aussi créer des opportunités. Ce modèle a également tendance à accélérer les cycles économiques et à rationaliser certains processus. Toutefois, la multiplicité de prestataires ou de contributeurs indépendants peut diminuer la fiabilité ou la qualité des prestations, augmenter les redondances en raison d’une coordination difficile entre les contributeurs, et rendre les économies d’échelle quasiment impossibles tout en limitant les potentiels de synergies. Les entreprises traditionnelles qui sauront utiliser l’économie collaborative pour ses aspects positifs tout en gardant à l’esprit ses limites seront sans doute les leaders des marchés de demain. Conférence-événement le 16 juin à 8h30 « L’économie collaborative, une belle opportunité », présentée par Fabrice Leclerc, ex-CEO d’Haagen Dazs (voir agenda CVCI page 4) Economic impact of open source software on innovation and the competitiveness of the Information and Communication Technologies (ICT) sector in the EU: http://stuermer. ch/blog/documents/FLOSSImpactOnEU.pdf *

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Agenda des partenaires

De partenaire à partenaire

03.06. Manif’

16.06. Formation

24.06. Formation

GOLF INTERENTREPRISES

EPFL

ARIAQ

Le 10e tournoi de Golf InterEntreprises aura lieu le 03.06. Renseignements et inscriptions : T. 021 925 00 30 sferrari@coninco.ch www.golfinterentreprises.ch

Une formation est organisée sur la Gestion des risques et dangers chimiques au laboratoire, les 16 et 17.06. Renseignements et inscriptions : T. 021 693 71 40 nicole.gerber@unil.ch http://www.formation-continueunil-epfl.ch/gestion-risques-dangerschimiques-laboratoire

L’Institut ARIAQ propose les formations suivantes : • 24.06 Bonnes pratiques de fabrication des médicaments (1 jour) • 30.06 Auditeur interne : sensibilisation (1 jour) • 05.07 Analyse des dangers et des points critiques pour leur maîtrise – HACCP – Industrie alimentaire (2 jours) Renseignements et inscriptions : T. +41 24 423 96 50 info@ariaq.ch www.ariaq.ch

Puidoux

08.06. Formation

Ecublens

Lausanne

ASO – ASSOCIATION SUISSE D'ORGANISATION ET DE MANAGEMENT

16.06. Séminaire Lausanne

Yverdon-les-Bains

ABO-AUDITGESTION L’ASO vous propose les séminaires suivants : • 08.06 Soirée d’information Formations Brevet fédéral de spécialiste en organisation d’entreprise • 11.06 Lean Six Sigma Yellow Belt (1 jour). Renseignements et inscriptions : T. 022 362 90 40 (matin) info@aso-organisation.ch www.aso-organisation.ch

10.06. Manif’

Séminaire organisé sur le thème : « Passer du rêve à la réalité : comment porter votre projet au succès ? business plan, outils et conseils », le 16.06. Renseignements et inscriptions : T. 021 534 54 05 info@abo-auditgestion.ch http://www.abo-auditgestion.ch

23.06. Formation Lausanne

Lausanne

ARFOR

SABC

ARFOR organise un cours sur l’Analyse de pratique entre formateurs par le « théâtre-image », le 23.06. Renseignements et inscriptions : T. 0848 802 999 info@arfor.ch www.arfor.ch

Un petit-déjeuner Breakfast Buzz Africa est organisé en anglais, le 10.06. Renseignements et inscriptions : T. 022 788 42 77 helina.bischoff@rainbowunlimited.com www.sabc.ch

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01.07. Formation Lausanne

FMP FORMATION FMP Formation organise les formations certifiantes et à distance suivantes : • 01.07 Certificat MarKom • 11.07 Brevet fédéral de spécialiste en RH. Renseignements et inscriptions : T. 021 800 55 55 info@fmpformation.ch www.fmpformation.ch

30.08. Formation Aigle

SECURETUDE SECURETUDE, centre de formation spécialisé reconnu par l’OFSP et le SECO, propose les formations suivantes : • 30.08 Expert en protection incendie (10 jours), brevet fédéral AEAI • 13.09 Préposé à la sécurité (COSEC ou PERCO) (2 jours). Renseignements et inscriptions : T. 024 466 52 57 formation@securetude.com www.securetude.com

Mensuel de la CVCI - Mai 2016


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