LeJournal CVCI N° 68 - Janvier 2016

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Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie N° 68 – Janvier 2016

ACTUALITÉ Dire oui à la RIE III, c’est préserver notre compétitivité p.11

VOTRE CVCI La CVCI donne un coup de pouce aux créateurs d’entreprise p.25

CAHIER PRATIQUE L’enregistrement du temps de travail p.27

L’INITIATIVE SUR LA SPÉCULATION ALIMENTAIRE RATE SA CIBLE ! p.3 et 8


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Sommaire

Editorial

Spéculation alimentaire, une initiative trompeuse Actualité 4

Agenda de la CVCI

Votations fédérales du 28 février

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Spéculation alimentaire : Non à une initiative inefficace et contre-productive !

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Gothard : Oui pour la cohésion, l’économie et la sécurité

Economie et politique 11 Oui à la réforme de l’imposition des entreprises vaudoises 12 Modification de la LAJE 12 Maturité professionnelle commerciale bilingue, une opportunité pour les entreprises 13 Le Prix Humagora 2015 est attribué à LIFT 14 Seedstars World, the place where the start-ups are linked together 17 Ma Boîte Academy, l’entrepreneuriat par le jeu ! 18 BookBedder, l’alternative collaborative dans la réservation d’hôtels en ligne ! 19 Les chiffres du mois

Votre CVCI 20 Nouveaux membres 21 Nouvelles de nos membres

Services et prestations

23 Le Business Club affine sa stratégie 25 Un coup de pouce pour les jeunes pousses

Cahier pratique

27 Fiche juridique N° 204 Enregistrement de la durée du travail 28 Fiche économique N° 102 Comment réussir sa campagne de Crowdfunding

De partenaire à partenaire

Publi-séminaires

29 Kendris SA – Rémunération : quelle solution pour mon entreprise ?

Groupe Mutuel – Absences et incapacités de travail : quels pièges faut-il éviter ?

30 Agenda des partenaires

Annexes •

Forum de l’économie de La Côte

Echos des tribunaux

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016

Aucune solution, mais de gros problèmes pour la Suisse. L’initiative des Jeunes socialistes intitulée « stop à la spéculation sur les produits alimentaires » est un bel exemple de proposition qui manque totalement sa cible. Le texte soumis au vote du peuple et des cantons le 28 février prochain affirme en effet vouloir lutter contre la faim dans le monde… alors qu’il n’aurait en réalité absolument aucun impact sur ce drame. Son seul effet réel serait de déplacer à l’étranger les activités de négoce aujourd’hui réalisées en Suisse (lire article en page 8). Pire, si l’idée d’interdire tout investissement dans des instruments financiers se rapportant à des matières premières agricoles était appliquée partout dans le monde, elle ne ferait qu’appauvrir les paysans, aux quatre coins de la planète. Selon la grande majorité des recherches universitaires, la finance aurait des effets stabilisateurs. La spéculation ne constitue en outre qu’un des éléments qui détermine le prix des denrées agricoles, à côté de la météo, de l’évolution de la demande ou encore des stocks. Trois facteurs qui pèsent bien plus lourd que les seules activités boursières.

Des dizaines d’entreprises de l’A rc lémanique se verraient interdites d’activité La meilleure preuve que les effets « spéculatifs » sont totalement surestimés réside dans l’évolution des cours des matières premières agricoles : la croissance des prix n’a été que de 5 %, en termes réels, entre 1995 et 2015, soit de 0,25 % par an, selon les chiffres de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Qu’impliquerait l’initiative des Jeunes socialistes pour la Suisse ? D’ici à 2019, plus aucune transaction portant sur un produit dérivé en lien avec des denrées agricoles ne serait autorisée. La seule exception tolé-

rée concernerait la couverture de livraisons « réelles » de produits, lesquelles devraient être prouvées. On imagine la bureaucratie pour toute l’industrie alimentaire, en premier lieu les producteurs de marques de café ou de chocolat. Pourquoi continueraient-elles à passer leurs ordres d’achat depuis la Suisse ? A côté de l’industrie, des dizaines d’entreprises actives dans le négoce de produits agricoles, souvent installées depuis des décennies dans la région lémanique – qui est un centre de compétence mondial dans le domaine – se verraient interdites d’activité. Car leur métier consiste justement à prendre constamment des positions sur les produits dérivés. Que feront-elles ? Elles déménageront à Londres, Paris ou Singapour. Cela contribuerait-il à lutter contre la malnutrition ? Les famines résultent avant tout de problèmes météorologiques, de guerres et de politiques agricoles erronées, pas de problèmes liés à la spéculation. Il y a mille mesures à prendre pour mieux répartir la nourriture dans les pays où elle manque, pour lutter contre le gaspillage, pour améliorer les infrastructures d’approvisionnement. L’initiative des Jeunes socialistes ne fait rien de cela, elle se contente d’exclure une activité de notre pays. Elle handicaperait la Suisse, la privant de savoir-faire, d’emplois et de recettes fiscales. NON à cette initiative ! Claudine Amstein, Directrice de la CVCI

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Agenda de la CVCI

Actualité

16.02. Evénement

10.03. Séminaire

08 h 30 › 16 h 30 (Hôtel Aquatis, Lausanne)

12 h 30 › 18 h 30 (Lausanne Palace)

JOURNÉE DROIT DU TRAVAIL

SWISSNESS : QUI, QUOI, COMMENT ?

11.03. CFO Café 08 h 00 › 10 h 00 (CVCI)

LES LEVIERS DE L’ANALYTIQUE

Destinée aux RH et juristes d’entreprises, cette journée est organisée par l’association vaudoise des professionnels des ressources humaines (HR Vaud) et la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI). Le thème est la protection de la personnalité, qui fera l’objet d’une présentation générale en plénière, puis sera développé dans le cadre de cinq ateliers à choix, co-animés tant par des spécialistes RH que des avocats/juristes. La journée sera clôturée par une présentation de sujets d’actualité en droit du travail. Prix : 300 francs pour les membres CVCI ou HR Sections Romandes et 450 francs pour les non-membres Renseignements et inscriptions : www.jdtvd.ch Sonia Delgado T. 021 613 36 37 droit@cvci.ch

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Soyez prêts pour l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions au 1er janvier 2017 ! Utilisée correctement, la « marque Suisse » constitue un atout pour nos entreprises. Quelles conditions devra remplir une offre à l’avenir pour être qualifiée d’offre suisse ? Familiarisez-vous avec les nouvelles règles, bases légales et exceptions. Le séminaire illustre en outre la plus-value économique offerte par le « Swiss made » et la croix suisse. Il présente des exemples concrets tirés des différentes branches et prévoit des plages de temps pour poser des questions. Une réflexion sur des questions stratégiques importantes pour les entreprises et les associations en lien avec les nouvelles dispositions complétera la manifestation. Prix : 250 francs, y compris la documentation, la pause-café et l’apéritif dînatoire Renseignements et inscriptions : T. 031 377 72 44 training@ipi.ch

En tant que responsable administratif, vous êtes régulièrement confronté à devoir fournir des tableaux de bords et d’autres indicateurs de performance à la direction et aux actionnaires de votre entreprise. Dans ce processus, il est important d’identifier en amont quelles données sont pertinentes, à quelle fréquence elles doivent être analysées, et à quelle fin. Ce CFO café, présenté et animé par le Dr. Stéphane Zrehen (Agam Analytics), sera l’occasion de traiter différents aspects de l’analytique, tels que : • la manière d’interpréter les chiffres (comment définissez-vous une norme et les seuils critiques ?), • quelles données internes et externes récolter, • quelle est la fiabilité et la représentativité des données dont vous disposez (qualité), ou • une fois les facteurs à fort impact financier identifiés, comment évaluer la future consommation en trésorerie de votre entreprise. Nous nous réjouissons de vous retrouver pour ce petit-déjeuner qui s’annonce riche en partage des meilleures pratiques en termes d’analytique. Prix (HT) : 25 francs pour les membres CVCI, 40 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : elodie.brechbuhler@cvci.ch

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016


Actualité

16.03. Réseautage 17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

23.03. Séminaire 17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

« 5 À 7 »

COMMENT RÉSEAUTER À LA CVCI

Les « 5 à 7 » sont des événements ayant pour objectif d’offrir aux membres de la CVCI une plateforme de réseautage et de permettre à cinq entreprises tirées au sort de se présenter en trois minutes. Le premier « 5 à 7 » CVCI de l’année se déroulera dans nos locaux à l’Avenue d’Ouchy 47 le 16 mars prochain. Ce sera l’occasion d’aborder des thèmes d’actualité politique et économique durant une première partie présentée par la CVCI, puis de réseauter activement durant l’apéritif qui clôturera la manifestation. Nous nous réjouissons de vous retrouver nombreux lors de cet événement, et n’oubliez pas de nous faire part si vous souhaitez faire partie du tirage au sort pour pouvoir présenter votre entreprise. Veuillez déjà noter les prochaines dates dans vos agendas (inscriptions déjà possibles sur le site internet) : • Mercredi 13 avril (Cave Cidis, Tolochenaz) • Lundi 23 mai (Préalpina, LavauxChexbres) • Jeudi 25 août (Afterwork thématique, sur la terrasse de la CVCI) • Lundi 26 septembre (Y-Parc, Yverdon-les-Bains) • Lundi 31 octobre (Hôtel des Inventions, Ecublens) Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres CVCI, 50 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : veronique.gauzargues@cvci.ch

« L’important n’est pas ce que tu sais, mais qui tu connais ! ». Cet adage s’applique tout particulièrement dans le monde des affaires. Avec ses manifestations, ses médias, son Business Club, sa base de données SWISSFIRMS et ses outils de mise en relations, la CVCI offre un cadre particulièrement propice pour le développement d’un réseau d’affaires. Encore faut-il bien connaître les différents moyens à disposition (public concerné, périodicité, tarifs) et les possibilités de contacts. C’est l’objectif du séminaire « Comment réseauter à la CVCI ? » Ce séminaire s’adresse à tous ceux qui souhaitent mieux « explorer » le réseau CVCI. Un apéritif de clôture permettra de poursuivre les discussions. Nous vous remercions de confirmer votre participation jusqu’au 18 mars. Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : zuzanna.bolle@cvci.ch

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016

Agenda de la CVCI

COURS EXPORT

08.03. Cours

13 h 30 › 16 h 30 (Neuchâtel) LE CARNET ATA Le carnet ATA est un document douanier permettant l’exportation temporaire de marchandises. Par conséquent, il contraint à la réimportation de la totalité des produits exportés, dans un délai limité. A l’occasion de cette formation, nous vous présenterons le carnet ATA, ses avantages et les erreurs à ne pas commettre. Prix (HT) : 120 francs pour les membres d’une CCI et 150 francs pour les nonmembres (documentation et pausecafé incluses). Renseignements et inscriptions : anne.morales@cnci.ch

22.03. Cours

13 h 00 › 17 h 00 (Neuchâtel) ORGANISER UN TRANSPORT POUR L’EXPORTATION DE MARCHANDISES La terminologie et toutes les informations qui permettent d’organiser un transport de manière optimale, qu’il soit maritime, aérien, par rail ou encore par route, sont traitées dans le cadre de ce cours. Le but est d’être à même de mesurer les risques et de connaître les différents moyens à disposition pour tous les types de transport. Prix (HT) : 190 francs pour les membres d’une CCI et 240 francs pour les nonmembres (documentation et pausecafé incluses). Renseignements et inscriptions : anne.morales@cnci.ch

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La chronique Romande Energie

Romande Energie annonce l’entrée en fonction de son nouveau responsable Marchés M. Mineau quels sont les enjeux énergétiques pour 2016 ? Les événements géopolitiques dont on attendrait des tensions sur les matières premières coïncident avec une baisse des prix du pétrole, du gaz, du charbon. Et là où il se disait que les prix de l’électricité devraient fatalement augmenter, les marchés de gros ont rarement été si bas. Bref profil : Laurent Mineau, 50 ans dont près de 25 ans dans l’énergie, exerçant différentes fonctions avant tout commerciales dans différents marchés européens, France, Suède, Royaume Uni. Après avoir piloté le service marketing de Romande Energie pendant deux ans, il a pris la conduite de la relation clients et de toutes les équipes commerciales depuis le 1er janvier 2016, notamment celles dédiées aux entreprises et collectivités.

Que recommandez-vous aux acteurs économiques ? La compétitivité d’une entreprise ne peut se nourrir durablement de l’effet d’aubaine d’une conjoncture plutôt favorable, ni d’une prise de risque audacieuse. « Consommer mieux pour dépenser moins » reste d’une actualité inégalable. Les investissements sur les processus en matière d’efficacité énergétique permettent à la fois de réduire les

dépenses et de gagner en compétitivité. Pour avancer quand l’incertitude du quotidien devient plus forte, il vaut mieux regarder plus loin. Mais quelles solutions concrètes proposez-vous ? Notre rôle est d’aider les entreprises à identifier les meilleures opportunités. Les services à l’énergie, comme les réseaux de chaleur et de froid, la production décentralisée d’énergie renouvelable, l’éclairage efficient ou encore la mobilité électrique font partie des solutions proposées. Alors, une seule certitude pour les entreprises : mettre l’énergie au centre de leurs préoccupations pour en faire un facteur de compétitivité. T. 0800 233 826 entreprises@romande-energie.ch

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Actualité

Agenda de la CVCI

COURS JURIDIQUES

02.02. Cours

01.03. Cours

08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAIL

SALAIRE

Principes généraux du droit du travail suisse (conclusion du contrat, durée du travail, obligations du travailleur, salaire, protection de la santé et personnalité, vacances et congés, fin des rapports de travail). Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.

Aspects légaux liés à la rémunération des travailleurs (définition, fixation, forme du salaire, gratification, suppléments, modalités de paiement, incapacité de travail). Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.

03.03. Cours 16 h 00 › 18 h 00 (CVCI)

18.02. Cours

ECHOS DES TRIBUNAUX

08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

CONTRAT DE TRAVAIL ET RÈGLEMENT DU PERSONNEL

Éditeur : Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne T. 021 613 35 35, F. 021 613 35 05 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction et administration : Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Sonia Delgado, Olivier Fantino, Véronique Gauzargues, Julien Guex, Philippe Gumy, Mathieu Piguet, Patrick Roulet, Serge Sahli, Arditë Shabani, Norma Luzio et Christine Walter-Luz. Gervaise Defago (rédactrice responsable) Conception : Buxum communication, Founex, www.buxum.ch Imprimeur : PCL Presses Centrales SA Acquisition de partenaires : DG Marketing, Grandvaux, T. 021 793 16 10 Tirage : 4500 exemplaires Parution : 4 e semaine du mois

Renseignements et inscriptions pour tous les cours de droit du travail : Sonia Delgado, droit@cvci.ch, T. 021 613 36 37 Le programme complet de nos formations est disponible sur : www.cvci.ch/formation

© Fotolia

Principaux éléments à insérer dans des contrats de travail et/ou règlements du personnel sous un angle pratique avec un juriste et un spécialiste RH. Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.

Présentation de la jurisprudence récente en droit du travail. Détails sur toutes les sessions proposées cette année en annexe du présent journal. Prix (HT) par séance : 100 francs pour les membres CVCI et 150 francs pour les non-membres

IMPRESSUM

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016

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Votations fédérales du 28 février

Actualité

Spéculation alimentaire : Non à une initiative inefficace et contre-productive ! Le 28 février prochain, le peuple est appelé à se prononcer sur l’initiative des Jeunes socialistes qui a pour objectif de limiter les opérations spéculatives sur les marchés financiers en lien avec les marchés agricoles physiques. L’initiative « Pas de spéculation sur les denrées alimentaires » déposée par les Jeunes socialiste part du principe qu’il y aurait un lien de causalité direct entre les transactions boursières et la faim dans les pays pauvres. Une hausse des prix, vraiment ? Les auteurs de l’initiative sont d’avis que le négoce de ces produits via les marchés à terme des marchandises a engendré une activité spéculative excessive sur ces marchés, qui aurait provoqué la formation d’une bulle des prix entre 2007 et 2009 et le renchérissement injustifié d’une multitude de produits agricoles entre 2010 et 2011. Pourtant, les prix des produits alimentaires ne sont pas en hausse, bien au contraire. En termes réels, ils sont en baisse depuis un siècle et au plus bas depuis six ans ainsi que sur le long terme. C’est ce qu’affirme la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), une autorité neutre et incontestable en la matière.

La Suisse agit contre la faim dans le monde Refuser cette initiative ne signifie en aucun cas qu’il ne faut pas agir contre la faim dans le monde. La Suisse s’engage, et continuera à s’engager avec détermination dans des projets à long terme au titre de la coopération au développement et en participant à des opérations internationales d’aide huma-

© Fotolia – Stevanovic Igor

Qu’est-ce qui influence alors les prix ? Il est à noter que le prix des aliments est par nature très fluctuant. Cela est dû au fait

d’une part que leur production est influencée par des facteurs extérieurs imprévisibles (sécheresses, gel, inondations, etc.) et d’autre part que l’offre et la demande sont relativement rigides à court terme. Dès lors, de petits changements touchant l’offre ou la demande suffisent à provoquer de fortes variations de prix. Le volume des stocks joue également un rôle décisif sur les fluctuations de prix. Lorsque les stocks sont bien remplis, ils peuvent amortir des changements de la production. En revanche, lorsqu’ils se situent à un bas niveau, comme c’était le cas en 2007, de légers changements de l’offre ou de la demande peuvent déclencher de forts mouvements des prix.

Contrairement aux allégations émises par les initiants, les fluctuations de prix étaient plus importantes avant la financiarisation des marchés à terme.

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nitaire d’urgence lors des crises alimentaires. Pour lutter contre la faim, il convient d’appliquer des solutions qui ont fait leurs preuves : • améliorer l’accessibilité aux produits alimentaires, afin de mieux lutter contre les situations de sous-nutrition, en encourageant les investissements (notamment privés) dans l’agriculture, la formation des agriculteurs (notamment les petits producteurs dans les pays en voie de développement) ; • développer des programmes de lutte globale contre le gaspillage (selon la FAO, chaque année 1/3 de l’ensemble de la production de nourriture humaine dans le monde est gaspillé, tout au long de la chaîne de consommation) ; • augmenter les investissements directs et ciblés pour améliorer la qualité des infrastructures étatiques et des circuits de distribution (y compris, les entrepôts d’Etat). Il faut donc continuer dans cette voie, plutôt que s’attaquer à la place financière suisse par des mesures inadéquates et inefficaces. Encore une initiative dangereuse pour l’économie Il est en effet illusoire de penser que la Suisse pourra à elle seule régler un problème international. Une telle réglementation à l’échelle nationale n’aurait en effet aucune incidence sur les marchés internationaux et porterait préjudice à la compétitivité des entreprises suisses. Le secteur des matières premières représente en effet près de 4 % du produit intérieur brut et emploie plus de 10 000 personnes en Suisse. Il faut dire clairement NON à cette initiative qui reviendrait simplement à se tirer une balle dans le pied en poussant les entreprises installées en Suisse à déplacer leurs affaires à l’étranger. Patrick Zurn

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016


Votations fédérales du 28 février

Actualité

Gothard : Oui pour la cohésion, l’économie et la sécurité Grâce à la construction d’une seconde galerie au St-Gothard, la sécurité des usagers sera fortement améliorée et la principale liaison vers le Tessin sera renforcée. Cet investissement est indispensable pour préserver le tissu économique tessinois pendant la fermeture du tunnel actuel.

Pour éviter un dommage économique et un report de trafic Une fermeture prolongée de la liaison NordSud causerait non seulement un dommage au tissu économique de la région (Tessin, Uri, Grisons), mais elle affecterait aussi le tourisme et les échanges commerciaux de manière plus générale : deux tiers des véhicules traversant le Gothard relèvent du trafic interne ou du trafic international entre la Suisse et ses voisins européens. Le transit au sens strict représente quant à lui un tiers des quelque 34 000 véhicules empruntant le tunnel quotidiennement lors des périodes de forte affluence. En cas de fermeture prolongée de la liaison, il faudrait alors s’attendre à

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016

un report de trafic sur certains axes routiers du plateau, pourtant déjà largement saturés. Pour la cohésion et la solidarité entre les régions Les référendaires prétendent que le deuxième tube concurrencerait les projets autoroutiers prioritaires en Suisse romande. Cet argument n’est pas crédible, car les projets romands n’ont pas les mêmes horizons de réalisation et ne sont pas financés par les mêmes budgets : le Gothard entrera dans le budget lié à l’entretien des routes nationales, alors que les aménagements autoroutiers romands seront couverts par un fonds d’investissement séparé. Or, les opposants au Gothard combattent justement les projets routiers vaudois qu’ils prétendent menacés. Pour faire valoir ses intérêts à Berne et obtenir la réalisation des projets prioritaires tels que les élargissements autoroutiers ou le contournement de Morges, la Suisse romande aura indéniablement besoin du soutien d’autres régions. Sachant que l’Assemblée fédérale définira la stratégie de développement du réseau des routes nationales 2020-2040 en 2016, un refus du Gothard – un projet essentiel pour le sud, l’est et le nord de la Suisse – pourrait avoir des conséquences directes sur le soutien des autres cantons en faveur de nos besoins prioritaires. Pour améliorer considérablement la sécurité des usagers Le croisement de milliers de véhicules dans un espace confiné de 16,9 kilomètres de long, sans bande d’arrêt d’urgence ni glissière centrale, implique un risque permanent de voir une seconde d’inattention ou une légère panne dégénérer en un accident potentiellement catastrophique. Au cours de l’année 2013, le tunnel a dû être fermé 88 fois, soit une fois tous les 4 jours

En 2013, le tunnel a été fermé 88 fois en raison d’incidents dans la galerie bidirectionnelle de 17 kilomètres.

© Andre Albrecht

Afin d’effectuer les travaux de rénovation du tunnel du St-Gothard sans interruption de la principale liaison transalpine, le Conseil fédéral et le Parlement ont décidé de percer un second tube. Celui-ci remplacera l’actuelle galerie bidirectionnelle pendant la durée des travaux, puis chaque tube accueillera une voie de circulation et une bande d’arrêt d’urgence une fois la réfection terminée. Il s’agit de la seule alternative permettant d’effectuer les travaux d’assainissement sans isoler le Tessin pendant une durée de presque trois ans, mais cet aménagement présente aussi l’avantage d’être plus économique dans une perspective à long terme. Le deuxième tube représente un volume d’investissement d’environ 2 milliards de francs, un montant raisonnable en comparaison des quelque 20 milliards de francs dépensés pour percer les tunnels ferroviaires sur le même axe (NLFA). Ce projet est un investissement pour les générations futures, car il permettra d’entretenir le tunnel sans fermer complètement la liaison et sans coûteuses mesures d’accompagnement temporaires (environ 1,5 milliard par assainissement).

en moyenne, à cause d’accidents, d’incendies et de pannes de véhicules nécessitant une intervention des services d’urgence. La construction du deuxième tube améliorera significativement la sécurité des usagers, en éliminant tout risque de collisions frontales et latérales, tout en facilitant l’intervention des services d’urgence en cas d’accident, grâce à la création d’une bande d’arrêt d’urgence. Finalement, les standards actuels en matière de sécurité dans les tunnels imposeraient la réalisation de deux tubes pour un tunnel du gabarit du St-Gothard s’il était construit aujourd’hui. Le 28 février 2016, il faudra voter « Oui » au deuxième tube au St-Gothard pour faire le choix d’une politique responsable, rationnelle et cohérente en matière d’entretien et de sécurité des infrastructures de transport. Olivier Fantino

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La chronique KBS

KBS-NETWORK : de nouvelles voies pour le développement de votre business A la question simple : « Comment puis-je développer mon business, en gagnant des parts de marché, ou en optimisant la rentabilité de mon activité commerciale ? », les réponses sont multiples et protéiformes.

La création de KBS-NETWORK est précisément issue de la volonté de ses membres de trouver les solutions efficaces et parfaitement adaptées aux préoccupations de développement des dirigeants.

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Actualité

Economie et politique

Oui à la réforme de l’imposition des entreprises vaudoises La réforme vaudoise de l’imposition des entreprises sera soumise à votation le 20 mars prochain. Plus équitable que le système actuel, avec un taux d’imposition unique de 13,79 %, elle ne fera plus de distinction entre les entreprises internationales et les autres sociétés. Ce changement, profitable à l’ensemble des PME, est indispensable pour préserver la compétitivité de notre canton dans la perspective de la disparition des statuts fiscaux spéciaux. Vaud affiche l’une des fiscalités des entreprises les plus élevées de Suisse, avec Genève et Bâle. En cas de suppression des statuts spéciaux sans adaptation du taux d’imposition ordinaire, le canton ferait bondir l’ardoise fiscale des sociétés qui y sont soumises de l’ordre de 80 à 180 % environ. L’imposition de leurs bénéfices passerait en effet du jour au lendemain d’un taux de 8 à 11 % actuellement à 22,3 %. Selon les chiffres 2011, 220 entreprises occupant 9200 collaborateurs étaient concernées. Elles pourraient rapidement chercher d’autres sites d’implantation si la réforme échouait. En comptant les effets indirects et induits, soit les achats et investissements de ces sociétés soumises à régimes spéciaux ainsi que ceux de leurs fournisseurs, une étude de l’institut Créa de l’Université de Lausanne a montré que ce sont en tout 25 000 emplois

équivalents plein temps qui seraient concernés. Le départ de toutes ces entreprises, ou d’une proportion plus ou moins grande d’entre elles, constituerait une véritable hécatombe. Une hécatombe sociale, mais aussi financière, car cet exode s’accompagnerait de pertes de recettes fiscales massives. En 2011, les 220 sociétés, leurs employés ainsi que les effets indirects et induits ont apporté entre 520 et 620 millions de francs à l’Etat. Ce niveau est nettement plus élevé que les 390 millions de pertes estimées par le canton. La réforme de la fiscalité vaudoise des entreprises, adoptée l’automne dernier par le Grand Conseil, est le fruit d’un large consensus. Le taux baissera de 22,3 % à 13,79 % pour les sociétés ordinaires, mais il augmentera fortement pour les entreprises internationales. Les employeurs ont en outre

accepté d’accroître substantiellement les allocations familiales, qui passeront de 230 francs par enfant actuellement à 250 francs dès septembre prochain, puis à 300 francs dès l’entrée en vigueur de la RIE III, en 2019 ou 2020. Les contributions des employeurs au financement des structures d’accueil des enfants seront quant à elles doublées d’ici à cette échéance. En tout, il leur en coûtera au moins 120 millions de francs par année en plus pour l’ensemble de ces prestations sociales supplémentaires. La votation du 20 mars prochain, voulue par une coalition emmenée par le POP et Solidarités, constituera une étape cruciale, pour ne pas dire historique, pour le canton. La question posée porte en réalité sur l’avenir de notre prospérité. Sa préservation nécessite un oui ferme et sans réserve ! Philippe Gumy

RIE III - VD 3e RÉFORME DE L’IMPOSITION DES ENTREPRISES 13,8 % PME VAUDOISES

20 M

A

01 RS 2

OUI à l’équilibre fiscal Mensuel de la CVCI - Janvier 2016

6

Comité RIE III - OUI à un juste équilibre

ENTREPRISES INTERNATIONALES

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Economie et politique

Actualité

Modification de la loi sur l’accueil de jour des enfants (LAJE) Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’exposer à plusieurs reprises, la CVCI soutient le principe de la mise en place d’un cadre légal visant à promouvoir l’accueil de la petite enfance. Elle est également favorable au principe d’une contribution des employeurs, pour autant qu’elle demeure d’un montant raisonnable.

La CVCI salue la pertinence d’assouplir les conditions visant à permettre la formation passerelle et la répartition entre personnes titulaires d’un titre tertiaire et secondaire. Cela nous paraît judicieux eu égard à la forte demande dans ce domaine et aux compétences supplémentaires qui seraient mises à disposition de l’accueil collectif préscolaire. La LAJE confie à la Fondation pour l’accueil de jour des enfants (ci-après, FAJE) la responsabilité du subventionnement, tout en fixant une obligation majeure : le subventionnement d’une partie de la masse salariale du personnel éducatif. L’ajout d’autres critères qui conditionneraient le montant versé par l’Etat, conduirait à lui redonner la responsabilité de définir la politique qu’il a déléguée jusqu’à ce jour à la FAJE. La CVCI y est opposée : c’est à la FAJE qu’il appartient de fixer les critères de subventionnement. Elle s’interroge également sur la pertinence de conserver la notion légale de « taille op-

Le cadre légal doit répondre aux principes de simplicité, d’économie et de proximité des réalités concrètes. La CVCI est ainsi d’avis que la révision proposée ne doit pas aller au-delà du champ d’application actuel de la LAJE et garder l’autonomie prévue pour les différents acteurs, soit notamment la FAJE, les réseaux et les communes. Aussi louables que soient les missions proposées dans l’avant-projet (ci-après, AP), il convient de ne pas ajouter d’exigences supplémentaires qui seraient, par exemple, introduites dans les directives ou les cadres de référence.

timale » (art. 31 let b et art. 41 let C AP) – dans la mesure où cette taille ne peut être définie eu égard aux diverses réalités économiques, territoriales et sociologiques - et d’en conditionner l’attribution des subventions, comme l’a souvent relevé la FAJE. L’avant-projet prévoit que pour être reconnu par la Fondation, un réseau d’accueil de jour doit remplir les conditions minimales suivantes : offrir des places d’accueil pour les enfants dans les trois types d’accueil suivants : collectif préscolaire, parascolaire primaire et familial de jour. La CVCI s’oppose à cette modification majeure de la loi. Il convient de garder le libellé actuel qui prévoit que deux types d’accueil sont nécessaires pour être reconnu par la Fondation. Norma Streit-Luzio

Maturité professionnelle commerciale bilingue, une opportunité pour les entreprises

© Fotolia

L’EPCN (Ecole professionnelle commerciale de Nyon) a ouvert, depuis cette année scolaire 2015-2016, à l’intention des apprentis employés de commerce, une filière bilingue français-anglais pour compléter leur formation après l’apprentissage via une maturité commerciale « post-CFC » en une ou deux années. Profitant de son expérience et de l’engouement suscité par cette voie

de formation, l’EPCN souhaite ouvrir, dès la rentrée prochaine, une filière en emploi dite en maturité intégrée français-anglais. Il s’agit d’un apprentissage en voie commerciale sur 3 ans, couplé à une maturité professionnelle en français et en anglais. Cette formation de haut niveau s’adresse à des candidats de voie pré-gymnasiale (VP), intéressés directement par le monde professionnel et ses réalités. Les cours suivis en anglais sont, par exemple, l’économie, le droit, la finance, dans le but de les préparer aux exigences du monde professionnel. Notons que la maturité professionnelle donne accès aux HES et à la passerelle « Dubs » qui ouvre directement la porte des Universités.

intérêt des entreprises ayant une vision à long terme de la formation et désireuses de sélectionner des candidats avec des potentiels prometteurs. Afin que ce projet de maturité intégrée puisse devenir réalité, la CVCI encourage ses membres à envisager cette option lors de l’engagement de nouveaux apprentis de commerce pour la rentrée 2016. La présence de l’anglais comme langue de travail en entreprise est évidemment souhaitable mais n’est pas obligatoire. Monsieur Jérôme Pittet, Directeur de l’EPCN, se tient à disposition des entreprises intéressées par cette nouvelle offre de formation. Arditë Shabani

La CVCI a depuis de nombreuses années pris la mesure de l’importance de l’anglais pour l’économie vaudoise notamment au travers de son service International Link. En conséquence, elle soutient ce projet de maturité bilingue intégrée qui répond à un

Contact : Jérôme Pittet Directeur EPCN T. 022 557 56 05 jerome.pittet@vd.ch

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016


Actualité

Economie et politique

Le Prix Humagora 2015 est attribué à LIFT Plateforme de dialogue citoyen qui permet aux entreprises et aux organisations à but non lucratif de tisser des liens, Humagora vise à susciter des partenariats et à construire des projets à impact sociétal. Organisée par la fondation Philias, le prix Humagora récompense chaque année un projet s’étant illustré dans le domaine. La 11e édition d’Humagora, qui a eu lieu à la Fédération des Entreprises Romandes, a récompensé LIFT, le projet multipartite de soutien aux jeunes en risque de non-insertion.

Ainsi, le prix Humagora met en valeur un projet rassemblant les entreprises, les acteurs sociaux et les établissements scolaires. Il montre l’effet de levier que l’implication de différents acteurs peut avoir. Le Prix a été remis par Esther Alder, Maire de la Ville de Genève, et le jury était composé de Serge Guertchakoff (Magazine BILAN), Guy Vibourel (Migros Genève), Laurent Paoliello (DEAS, Etat de Genève) et Eric Etienne (Fondation Qualife). Arditë Shabani

Alors qu’ils ne comptaient que quatre locaux en 2006, LIFT en recense actuellement 121 dans toute la Suisse. Cela représente environ 150 écoles partenaires, 1200 jeunes participants au projet, et 1500 entreprises qui les accueillent.

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Programme d’intégration et de prévention à l’interface entre l’école et la formation professionnelle, LIFT est destiné aux élèves de la 9ème à la 11ème année Harmos qui n’ont pas de bonnes conditions de départ pour trouver facilement et directement une solution de formation professionnelle, à la sortie de leur école obligatoire. Une sensi-

bilisation au monde professionnel via des places de travail hebdomadaires leur est proposée. Ils se rendent dans des entreprises de leur région qui les accueillent pour une période de 3 mois, en dehors de leur temps scolaire. Cette première expérience a pour ambition de développer des compétences sociales et professionnelles qu’ils pourront ensuite faire valoir dans leur recherche de place d’apprentissage. Après avoir été sélectionnés en fonction de critères préalablement définis, les élèves sont préparés, accompagnés et suivis par une personne de référence, afin d’optimiser cette familiarisation au monde professionnel.

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Mensuel de la CVCI - Janvier 2016

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Economie et politique

Actualité

Seedstars World, the place where the start-ups are linked together SSW, a Swiss based company, is organizing a worldwide start-up competition named “Seedstars World” to promote entrepreneurship in emerging markets and fast growing start-up scenes. Its objective is to identify leading start-ups from all regions and provide them with value added services such as mentoring, networking and access to funding. The selection process involves two phases: a selection event in each country; from which the winners attend a global selection event in Lausanne, Switzerland. Since its first edition in 2013, Seedstars World has expanded from 20 to 54 countries in 2015. At each local event, Seedstars World works closely with the most sought-after accelerators/incubators and start-up communities to select the best start-ups. Seedstars World brings together entrepreneurs, investors and local leaders to create and/or stimulate each local entrepreneurial ecosystem. Following the local events, Seedstars World reunites the regional winners for the weeklong program in Lausanne, Switzerland in March 2016 (“Seedstars World Week”). We met with Alisée de Tonnac, the CEO and co-founder of Seedstars Word, who is traveleling around the word in search of that exclusive entrepreneurial spirit. What is Seedstars World? Seedstars World operates the largest and most exclusive entrepreneurship competition focused on emerging markets. Since 2013, Seedstars World has travelled to 54 countries to organize, host and moderate entrepreneurship competitions and events with the aim of giving entrepreneurs coming from emerging markets exposure to international investors and partners. Why have you decided to organize such an event? By 2030, 87% of the world’s population will be in an emerging market & by 2020, 80% of all smartphones will be located in Emerging Markets. You see, as Zhu Min, the Chinese economist and deputy managing director of the IMF, claimed in 2015, “People will remember this as the year emerging mar-

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kets take half of the global GDP”. We can no longer ignore this growth and endless opportunities. We believe that Switzerland has a role to play as the bridge between Europe & Emerging Markets. Our aim is to accelerate the development of emerging start-up ecosystems and act as the bridge between them all. The main tool we are using to achieve this objective is a global start-up competition that has over $1mn of committed funding. Our teams are visiting 56 countries this year to find the best start-ups from each. We’ll bring the 56 winners to Lausanne for our annual Seedstars Summit where they spend a week for training and networking with corporates, investors and media. In 2015, we have screened more than more than 3000 start-ups, heard about 700 live pitches and mentored over 700 start-ups during one or two days bootcamps. I think we have hit our aim of becoming THE emerging and developing market entrepreneur network and now will be going “deeper” in each region by opening up regional hubs, new training programs, regional summits etc. How are you organized? How does your team work? Seedstars World has staff, networks and operations across 5 continents and is therefore able to perform programs and competitions globally while involving local partners and respecting local customs and regulations. The team consists of 40+ people with 5 physical locations around the world. We are currently expanding our number of offices around the world. Seedstars World HQ staff and regional teams have extensive consulting, finance and M&A backgrounds with top companies and have performed dozens of events, competitions

and innovation programs with local and international clients. Our Team consists of ex-consultants from top-tier international consultancies (McKinsey, Dalberg, Detecon), international organizations (United Nations), Consumer brands (L’Oréal) as well as organizers of entrepreneurship events and competitions (U-Start, TedX, Start-up Weekend). You also give recommendations in strategy, concretely, how does it work? If one has an innovative idea and would like advice? Seedstars World operates a venture builder, investor network and start-up competition under one roof. The aim is to support investors, governments, corporations and entrepreneurs build, grow and develop entrepreneurship programs, businesses, policies, programs and initiatives to grow entrepreneurship across emerging markets. As part of its daily activities, Seedstars World regularly works with or consults corporations, governments or private individuals on the setup and operation of innovation labs, accelerators and other types of innovation programs. Seedstars World has also developed and optimized an internal framework, infrastructure, methodology and set of processes to organize, advertise, moderate and support various events and competitions. Seedstars World has both the managerial expertise as well as the technical infrastructure to perform all key activities (Design, communication, selection process etc.) in-house while leveraging our experience from over 150 events. If a start-up is looking for our advice or network,the best thing to do is to apply for the competition at www.seedstars.com! Should your start-up need any further information or advice from us, feel free to contact us at info@seedstarsworld.com

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016


Economie et politique

© Daniel Lopez-Paullada

Actualité

Seedstars World Best Start-up! These entrepreneurs have been working for a year to get on this stage and if you are able to attend, you will be impressed by the quality of these entrepreneurs coming from Colombia, Iran or Indonesia. Have you got some examples of former winner companies which have now succeeded? It depends on how you define success! From the last two editions of Seedstars World, in terms of funding raised, www.wayray.com from Russia is in the lead. They have raised significant series B for their augmented reality car navigation system (they are now based in the Canton de Vaud). For revenue generation, it is www.other-guys.com/ from Argentina with their immersive, storytelling games. And in terms of downloads, it would be www.scandid.in from India with their barcode scanning price comparison app.

Which subjects will be broached in the course of this third edition? The underlining theme of Seedstars Summit 2016 is BILLIONS. Why? Because we want our participants to get a sense of the billion consumers out there. The billion opportunities, the unicorns (companies that have soared to a $1 billion valuation or higher, based on fundraising) that are soon to come out of China & Brazil and finally, the billions of citizens that are going to be connected, thanks to technology. We’re also excited to discuss about the next technology leapfrogs (concept whereby a country adopts a more advanced technology as it is more cost efficient and productive for consumers) that will come out of emerging and developing markets in areas

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016

such as digital health, education or energy. We will also organize specific workshops to discuss government best practices when it comes to building a virtuous entrepreneurial framework and learn from the investors on how to invest in these markets. We have also built impactful partnerships with top industry leaders in the travel & space sector (Inmarsat, AP-Swiss, lastminute.com group) that is going to discuss the latest trends & award a prize (equity/grant) to the top startups in their industries. What will be the highlight of this edition, according to you? I have to say that the high point of the Summit in terms of emotions is the Final Pitch when the finalists compete for the title of

Of the 56 winners in the last 2 editions, about 12% have failed so far which is not so bad. It is generally a case of the sales cycle and route to revenue generation being too long. That is where we are trying to help them with the corporate partnerships we are building. Interviewed by Arditë Shabani Seedstars Summit 3rd March 2016, Lausanne Register and get 20% OFF with CVCI: cvci20off www.seedstars.com

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La chronique Mediactif

Mesurer la qualité de vie au travail Mediactif SA à Vevey s’implique dans une vaste enquête visant à établir un baromètre romand de la qualité de vie au travail. Se sentir bien dans sa vie professionnelle. Partir au travail sans stress, content de pouvoir « attaquer » sa journée avec des idées en tête qui pourront être entendues et appliquées. Retrouver une atmosphère permettant d’exprimer son potentiel. Bénéficier d’une autonomie tout en étant suivi dans ses initiatives novatrices. Savoir que l’on va étudier, voire partager les risques… Tous ces aspects ajoutés à une liberté dans le travail et parfois quelques privilèges de confort, transports, garderie font partie de la qualité de vie au travail (QVT). Plaisir = rendement Très tendance dans les magazines et les publications de sociologues, la QVT commence à se frayer un chemin. Les mentalités de dirigeants d’entreprises et d’administrations évoluent dans ce sens avec pour corollaire un meilleur rendement. En effet, plusieurs études réalisées aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis montrent que « plus un employé est heureux de se rendre à son travail, plus il est efficace ». L’ambiance de

travail influence donc positivement la qualité du rendement. Mais, une fois encore, comment le mesurer ? Mesure = observatoire Partant d’un postulat bien-être au travail et rendement, une question se pose : comment mesurer une QVT ? La motivation, la créativité, l’engagement ? Ou, à l’inverse le stress, l’anxiété, la dépression les fameux burn out, bore out, l’absentéisme ? L’énigme est comme une pelote de laine emmêlée. Il faut trouver le bout à tirer. A Vevey, la société Mediactif a fait sienne cette question pour la Suisse romande. N’ayant pas trouvé d’enquête spécifique sur le sujet, il a décidé de brancher son entreprise spécialisée dans les études d’image, les analyses de la satisfaction des clients et des collaborateurs et les diagnostics des services et des prestations pour lancer cette étude. La phase de recrutement est en cours, l’idée est de réunir une dizaine d’entreprises par canton romand, prêtes à participer à l’étude (voir les conditions sous

www.observatoire-qvt.ch ). Des données seront récoltées, via un questionnaire, aussi bien auprès des employés que des cadres de ces entreprises. Un bilan est établi pour chaque entreprise et un rapport confidentiel dressé afin de donner à chaque responsable des ressources humaines les outils leur permettant d’évaluer leur propre organisation. Un forum annuel (le 2 juin 2016 à Lausanne) réunissant des DRH et des dirigeants d’entreprises est organisé pour faciliter les échanges tandis qu’une « boîte à outils » sous forme d’espace dédié à l’information, aux conseils et aux échanges sera développé et mis à disposition. Sachant que le secrétariat d’Etat à l’économie estime à plus de 5.4 milliards de francs les frais liés au surmenage et à l’influence grandissante des nouvelles technologies qui décloisonnent la vie professionnelle de la vie privée, la QVT devient un enjeu économique à ne pas négliger. Nina Brissot, journaliste au Régional Mediactif SA Quai Maria-Belgia 10 1800 Vevey T. 021 925 95 00 www.mediactif.ch www.observatoire-qvt.ch Pour plus d’informations : michel.voisard@mediactif.ch

institut de relations clients


Actualité

Economie et politique

Ma Boîte Academy, l’entrepreneuriat par le jeu ! On peut désormais se préparer à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, et cela de manière ludique et interactive. Imaginée par GENILEM Vaud-Genève avec le soutien de la CVCI et de la BCV, et réalisée par l’agence spécialisée daesign, « Ma boîte Academy » est une approche originale qui rassemble un jeu, des conférences, une collection complète de fiches thématiques et des outils pour faire ses premiers pas. Destinée à toute personne désirant créer son entreprise, comprendre ce que cela implique ou s’intéressant simplement à l’univers de l’entrepreneuriat, « Ma boîte Academy » a pour but d’aider à acquérir les connaissances pour se lancer et se sentir en confiance. Elle permet de trouver en chemin les informations manquantes, et même faire l’expérience de l’entrepreneuriat avant de l’appliquer à soi-même et à son projet dans le monde réel. Dans « Ma boîte Academy », le participant prend place aux côtés des personnages du jeu, Red et Blue, pour les aider à lancer une

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016

entreprise de services basée sur l’exploitation de drones. Le jeu s’apparente plus à un film interactif qu’à un véritable simulateur de création d’entreprise. Le joueur s’immerge dans l’histoire et se confronte à des situations classiques de la création d’entreprises. Les enjeux sont présentés de façon compréhensible, accompagnés de clés de décision de nombreux outils pratiques pour se lancer ou s’entraîner. Une série de conférences animées et une encyclopédie comprenant 70 fiches thématiques complètent le dispositif. Ainsi, les entrepreneurs seront mieux armés pour construire leur propre projet dans les années à venir.

Même si elles côtoient des entrepreneurs à des stades différents de leur parcours, tant GENILEM que la BCV et la CVCI ont conscience de l’apport essentiel que représente la création d’entreprises pour la bonne santé du tissu économique romand. Toutes les trois sont toutefois arrivées au même constat : si les initiatives de soutien pour des projets déjà concrets sont nombreuses (et nécessaires), il n’existe rien en amont. « Ma boîte Academy » a été créée pour palier ce manque.

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Economie et politique

Actualité

BookBedder, l’alternative collaborative dans la réservation d’hôtels en ligne ! Le financement participatif ou Crowdfunding est une autre façon pour les entreprises ou les particuliers de récolter des fonds pour des projets. Ce mode de financement permet également de fédérer le plus grand nombre de personnes autour d’une idée comme le décrit notre dernière fiche économique. Pour illustrer cette nouvelle tendance, rencontre avec Skye Legon, co-fondateur et désormais CEO de BookBedder, projet développé à Lausanne grâce au crowdfunding.

Pouvez-vous nous présenter BookBedder ? BookBedder est un site de réservation d’hôtels destiné aux voyageurs qui cherchent autre chose que des grandes chaines hôtelières sans personnalité ; sur BookBedder vous trouverez des hôtels indépendants de qualité, chacun avec son caractère individuel. Pouvez-vous nous décrire l’idée à l’origine de BookBedder ? Tout le monde (ou presque) connait les grands sites de réservation en ligne : Booking. com, Expedia, et j’en passe. Mais peu de monde sait que jusqu’à 30 % du montant payé par le client est perçu par le site de réservation sous forme de commission. Ces coûts sont devenus un mal nécessaire pour les petits hôteliers indépendants qui n’ont pas la visibilité des grandes chaines hôtelières, mais ces charges augmentent d’année en année et mettent les hôtels dans des situations financières préoccupantes. Les petits hôtels ont besoin de cette visibilité en ligne pour survivre, mais le montant grandissant des commissions est devenu lui-même une menace pour leur survie !

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Pourtant, les hôtels indépendants représentent encore la vaste majorité des établissements européens, et répondent à une tendance croissante chez le consommateur, lassé des expériences uniformisées des chaines multinationales : un séjour authentique et local. Cette demande du marché, confirmée par le succès d’Airbnb, est aussi satisfaite par les hôtels indépendants, souvent des PME familiales bien ancrées dans leur région. Nous avons donc voulu valoriser ces hôtels indépendants du monde entier en leur donnant de la visibilité auprès d’un public à la recherche d’authenticité. Et au contraire des grands sites, nous impliquons nos hôtels partenaires directement dans BookBedder : en affichant leur appartenance à BookBedder auprès de leurs clients existants, nous gardons nos frais marketing très bas ce qui permet de réduire le coût d’une réservation tout en proposant des tarifs intéressants aux voyageurs. Pourquoi vous êtes-vous tourné vers le crowdfunding ? Mettre sur pied un site comme BookBedder demande un investissement non-négligeable. Pour que le succès s’inscrive dans la durée, il est nécessaire de recourir au financement externe pour alimenter la croissance du site et de ses fonctionnalités. Du fait que notre modèle soit basé sur une logique participative (en impliquant les hôteliers dans la communication vers les clients finaux), il y avait une certaine cohérence (et même des synergies) dans le choix de lancer une campagne de financement participatif. Et, au final, qui mieux pour comprendre l’intérêt d’un site comme BookBedder et investir dans son avenir que les hôteliers eux-mêmes.

Comment vous est venue cette idée de crowdfunding B2B innovante et comment s’est passé cette campagne ? Ces dernières années le crowdfunding a permis à des projets qui n’auraient jamais trouvé du financement autrement de voir le jour. En Suisse Romande notons la réussite de Ta Cave, un bistrot Lausannois dont la construction a été financée par ses (futurs) clients, ou le Maya Boutique Hotel à Nax qui a pu s’offrir un spa grâce aux contributions de ses clients existants. Mais à notre connaissance personne n’avait jusque-là essayé de financer un projet B2B par le biais du crowdfunding, donc nous nous sommes dit : essayons-le ! Nous venons de clore la campagne et nous sommes très satisfaits des résultats : une cinquantaine d’hôtels ont répondu à l’appel, nous permettant de lever plus de 30 000 francs pour financer le développement de BookBedder. Quelles sont les prochains défis à relever pour BookBedder ? Cette campagne crowdfunding n’est qu’un début, et nous permettra de sortir prochainement des nouveaux outils pour l’hôtelier comme un moteur de réservation pour son site internet. Nous prévoyons aussi des améliorations côté utilisateurs pour mieux les conseiller sur les avantages et aspects individuels de chaque établissement, que ce soit pour un voyage privé ou professionnel. Et oui, les hôtels indépendants ne sont pas réservés qu’aux séjours loisirs, ils sont aussi très bien adaptés aux déplacements professionnels, en particulier des PMEs, qui partagent elles aussi l’esprit « indépendant » ! Propos recueillis par Julien Guex www.bookbedder.com Fiche économique n°102 (page 28)

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016


Les chiffres du mois de décembre 2015

Actualité

Évolution comparée des indices des prix

+ 07.0

96.1 | 98.6 95.5 | 98.2 94.2 | 97.9 94.4 | 98.2 92.4 | 98.1 91.6 | 98.3 91.6 | 98.4 91.3 | 97.8 90.7 | 97.6 90.6 | 97.7 90.8 | 97.8 91.2 | 97.7 - | 97.3

12.2014 01.2015 02.2015

Marche des affaires VD (industrie) décembre 2014 VS décembre 2015

03.2015 04.2015 05.2015 06.2015

- 10.0

07.2015 08.2015 09.2015 10.2015 11.2015

Marche des affaires CH (industrie) décembre 2014 VS décembre 2015

12.2015 Indice des prix de l’offre totale

Indice des prix à la consommation

INDICATEURS

DÉC.

JANV.

FÉV.

MARS

AVRIL

MAI

JUIN

JUILLET

AOÛT

SEPT.

OCT.

NOV.

DÉC. 2015

Indice prix consom. (IPC) CH, déc. 10 = 100

98.6

98.2

97.9

98.2

98.1

98.3

98.4

97.8

97.6

97.7

97.8

97.7

97.3

Indice prix offre totale (IPO) CH, déc. 10 = 100

96.1

95.5

94.2

94.4

92.4

91.6

91.6

91.3

90.7

90.6

90.8

91.2

Marche des affaires (dans l’industrie) VD

-30

-24

-35

-40

-19

-23

-39

-19

-27

-44

-35

-35

-23

Marche des affaires (dans l’industrie) CH

-16

-7

-25

-33

-20

-27

-36

-22

-24

-29

-28

-32

-26

Demandeurs d’emploi VD

25 581

25 844

25 837

25 462

24 930

24 268

24 240

24 024

24 756

25 079

25 087

25 991

26 999

Chômeurs complets et partiels VD

19 138

19 600

19 479

18 976

18 597

18 012

17 766

17 667

18 482

18 257

18 027

18 436

19 498

Taux de chômage VD en % (RF 2010)

5.1

5.2

5.2

5.1

5

4.8

4.8

4.7

4.9

4.9

4.8

4.9

5.2

Taux de chômage CH en % (RF 2010)

3.4

3.5

3.5

3.4

3.3

3.2

3.1

3.1

3.2

3.2

3.3

3.4

3.7

Mises à l’enquête VD (tous types, rév. mai 94)

243

325

326

345

302

333

396

392

287

383

357

339

Taux d’intérêt sur les nouvelles hypothèques

1.51

1.40

1.54

1.58

1.59

1.62

1.66

1.61

1.57

1.57

1.53

Les chiffres inconnus au moment de l’impression de la publication sont signalés par « ... »

Chômage : progression saisonnière du chômage Source : Service de l’emploi / www.emploi.vd.ch / Décembre 2015

6.7

6.2

6.1

7 5.7 5.2

5.2

6

5.2

5 4.1

4.1

Taux de chômage en %

4.4

3.6

4

3.5

3 2 1 0 Lausanne

Ouest lausannois

Aigle

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016

RivieraBroye-Vully Pays-d’Enhaut

Vaud

Jura-Nord vaudois

La Vallée

Morges

Nyon

LavauxOron

Gros-deVaud

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Nouveaux membres

Votre CVCI

Nous communiquons, ci-après, la liste des entreprises et des personnes qui ont demandé récemment leur adhésion à la Chambre. Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue et les remercions vivement de leur confiance et de l’intérêt qu’elles manifestent pour nos activités. ASIMOVE SÀRL

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Mensuel de la CVCI - Janvier 2016


Votre CVCI

Nouvelles de nos membres

Raizers ouvre sa plateforme de Crowdinvesting en Suisse La plateforme Raizers propose de mettre en relation des entreprises et des investisseurs – particuliers ou professionnels – afin de développer et de dynamiser leurs activités. Les entreprises à la recherche de financement sur la plateforme répondent à des critères d’éligibilité précis. L’investissement est simple, rapide (~10 min) et sécurisé. Il permet de soutenir des sociétés innovantes ou en forte croissance dirigées par une équipe compétente. Lancée en janvier 2015, Raizers a fait ses preuves en France : plus de 600 000 € levés pour quatre start-up. Le lancement de la plateforme Suisse vise à favoriser les investissements transfrontaliers et à valoriser les « pépites » suisses sur la scène internationale. www.raizers.com

En 2016, Berlitz Lausanne lance des cours de conversation ! Vous souhaitez mettre en pratique vos connaissances linguistiques ? Rien de tel que d’échanger avec d’autres personnes ! Dans un cadre agréable et stimulant vous pouvez pratiquer votre français, anglais ou allemand avec les professeurs expérimentés. A travers des discussions, des débats

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Un chef d’Eldora SA grand vainqueur 2015 du concours « Les Toqués » de GRTA Dans le cadre des Automnales qui ont eu lieu en novembre 2015 à Palexpo, le concours de cuisine « Les Toqués de GRTA » a présenté un show journalier avec les meilleurs cuisiniers des restaurants de collectivités labellisés Genève Région – Terre Avenir. Le thème que les cuisiniers devaient défendre était « Les couleurs du terroir genevois ». C’était l’occasion pour les chefs d’Eldora SA de démontrer leur savoir-faire et leur créativité, en cuisinant exclusivement des produits locaux. Après une finale très disputée, c’est finalement Benjamin Venant, responsable du restaurant Eldora SA de Tradall SA à Meyrin, qui a été désigné par le jury comme « La Toque 2015 ». www.eldora.ch

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016

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Les entreprises vaudoises impriment dans le Canton de Vaud

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Services et prestations

Le Business Club souffle ses 10 bougies et affine sa stratégie 2016 est une année anniversaire pour le Business Club. C’est aussi l’opportunité de le repenser. Entre coup de projecteur sur ses membres, éthique renforcée et événements renouvelés, petit tour d’horizon des ajustements. C’est en février 2006 que la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie a lancé son club d’affaires, le Business Club. Ainsi doté d’un solide appui dès sa création, ce club de réseautage est au service de ses membres – plus de 550 en 2015 – et a pour mission de faciliter les contacts entre entrepreneurs et de favoriser les échanges commerciaux. L’adhésion est alors réservée aux membres de direction et cadres supérieurs d’entreprises membres d’une Chambre de commerce et d’industrie romande. Afin de marquer les 10 ans d’existence que le Business Club fête en 2016, une démarche d’audit a été menée, grâce notamment à l’implication de quelques-uns de ses membres. Un focus group de 11 adhérents a été constitué. Il s’est réuni à l’occasion d’une demi-journée de discussions, échanges et suggestions. De plus, un accent particulier a été porté sur la stratégie de communication du réseau par la création d’un groupe éponyme. Composé de 3 spécialistes en communication dans des domaines distincts, le « groupe communication », qui s’est réuni tous les deux mois en 2015, a travaillé sur les notions d’exclusivité et de qualité inhérentes à la réussite de notre mission principale, le réseautage. Les apports et recommandations de ces deux groupes ont permis de faire évoluer les axes de réflexion principaux autour du Club et de son avenir. L’audit a mis en avant le bon fonctionnement général du réseau : une majorité des événements proposés correspondent aux attentes des membres, qui

le recommandent volontiers à leurs clients et contacts. Pas de changement radical en vue donc pour le Business Club en 2016 : les modifications auront pour but de renforcer la qualité et l’exclusivité, tel que souhaité par les adhérents. Ces améliorations se feront en travaillant sur les axes suivants : la qualité des services offerts par le Business Club, c’est-àdire ses manifestations, son réseau et son éthique, ainsi que le renforcement du sentiment d’appartenance. Finalement, il s’agira de souligner la distinction entre le Club, sa plus-value et son exclusivité par rapport à la CVCI. Afin de mener à bien sa mission en 2016, le Club a mis en place toute une série d’actions. Au 1er janvier 2016, toute entreprise non affiliée à une CCI romande aura la possibilité d’adhérer au Business Club, moyennant une cotisation annuelle de 700 francs. Pour les sociétés membres d’une chambre de commerce romande, la cotisation reste à 350 francs. Concernant la partie éthique, un Comité composé de 3 membres du Club ainsi que de sa responsable a été constitué début 2016. Sa tâche consistera à valider les demandes d’adhésion et à veiller à ce que la « philosophie » soit respectée au sein du groupe. En plus du formulaire d’adhésion actuel, tout futur adhérent devra soumettre au Comité un document comportant des indications telles que le nom d’un parrain ou d’une marraine déjà membre, ses attentes par rapport au réseau ainsi que ce qu’il pense pouvoir lui apporter. Ce dernier point a pour but de mettre en exergue des

L’audit a mis en avant le bon fonctionnement général du réseau : les membres recommandent volontiers le Business Club à leurs clients et contacts.

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016

atouts pouvant être bénéfiques à l’entier de la communauté du Club, comme la création d’emplois dans le canton, l’originalité d’un concept ou d’un secteur peu, voire pas représenté au Club, ainsi que le potentiel d’affaires pour les autres membres. En conclusion, le Business Club évolue mais reste fidèle à lui-même. Son public-cible ne change pas ; en 2016, il s’ouvre à toute entreprise inscrite au registre du commerce. L’adhérent-type est membre de direction ou cadre supérieur ; il dispose d’un pouvoir décisionnel, aspire à faire des affaires mais apprécie en premier lieu de partager des expériences et bonnes pratiques. Les liens entre les différents acteurs du Club sont basés sur la confiance et s’inscrivent dans la durée. Au terme de l’année 2016, le « lifting» du Business Club pourra se résumer ainsi : des adhérents perpétuant une éthique de qualité, un renouvellement constant dans les événements, une valorisation des membres au fil des mois – au moyen des médias CVCI notamment – un site internet rafraîchi faisant la part belle aux adhérents, ainsi qu’une communication valorisant encore mieux l’identité propre du Business Club. Laurine Chiarini,

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A L’ÉTÉ 2016, ERNEST GABELLA SA SERA EUROPÉEN Ernest Gabella SA, acteur important de la construc-

nat d’Europe de foot et qui défendront leurs cou-

port d’étrangers venant de pays aux réalités sou-

tion (maçonnerie et génie civil, travaux spéciaux)

leurs à grands coups de drapeaux ou klaxons.

vent bien différentes. Respecter ces réalités fait

rachetés par un grand groupe européen ?

partie de la réussite commune. Suisses bien sûr, mais aussi albanais, croates,

L’appétit de certains acteurs français ou alle-

espagnols, français, italiens, portugais, turcs,

Nous nous réjouissons de partager en équipe ces mo-

mands pourrait laisser croire à cette information.

tous seront fiers des performances de leur pays

ments forts de l’été... pourvu que la France ne nous

et respectueux des résultats des autres.

mette pas à nouveau une danse comme en 2014 !

C’est ici pour moi l’occasion de rappeler la di-

D’ici là, souhaitez nous plutôt une météo du Sud de

versité et la richesse des personnes actives sur

l’Europe afin de pouvoir avancer sur nos chantiers

Il n’en sera rien. L’entreprise en mains vaudoises le restera à l’avenir aussi. Alors pourquoi avoir choisi ce titre à cette rubrique ?

nos chantiers et dans nos bureaux. Notre mot-

Il s’agit d’un clin d’œil appuyé à nos équipes qui

to « un chantier, plusieurs réalités » le souligne :

Beat Holzer

se passionneront dès le 10 juin pour le champion-

il n’y a pas de construction en Suisse sans l’ap-

Directeur (et ex-président du FC Valmont)

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Votre PME est-elle assez petite pour collaborer avec PwC? Les raisons pour lesquelles les petites et moyennes entreprises se fient à PwC en matière d’audit et de conseil juridique, fiscal et économique ne sont pas fortuites: la dynamique de la conjoncture économique exige du chef d’entreprise qu’il se concentre pleinement sur son activité première. Et qu’il choisisse un partenaire capable de résoudre les problèmes juridiques et fiscaux aussi bien que les questions d’ordre stratégique. C’est pourquoi ce n’est pas la taille de l’entreprise qui préside au choix de PwC. C’est l’exigence de qualité. PricewaterhouseCoopers SA Avenue C.-F.-Ramuz 45, Case postale, 1001 Lausanne Tél. 058 792 81 00, Fax 058 792 81 10

© 2016 PwC. All rights reserved. “PwC” refers to PricewaterhouseCoopers AG, which is a member firm of PricewaterhouseCoopers International Limited, each member firm of which is a separate legal entity.


Votre CVCI

Services et prestations

Un coup de pouce pour les jeunes pousses La CVCI lance le « Pack créateur » pour soutenir les jeunes entreprises du canton. Engagée de longue date dans le soutien à la création d’entreprises, la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie est non seulement partenaire de nombreux prix destinés aux futurs entrepreneurs et aux start-up de la région, mais elle soutient également activement les associations et fondations cantonales et régionales actives dans ce domaine, telles que Genilem, le Réseau Entreprendre Suisse Romande ou encore la Fondation pour l’Innovation Technologique (FIT). Des conseils offerts… Conseillant depuis de nombreuses années, et en amont aux soutiens fournis par les autres structures, un nombre toujours grandissant de porteurs de projets et de jeunes entrepreneurs, la CVCI a formalisé son appui en proposant, dès 2014 et conjointement avec la Banque Cantonale Vaudoise, une brochure d’aide à la création ainsi que des formations spécifiques axées sur la thématique de la création. La recherche d’informations des jeunes pousses sur l’incorporation, les implications juridiques, les problématiques douanières ou l’engagement de personnel ne tarissant pas, la CVCI a par ailleurs mis sur pied un service de conseil à la création, avec des spécialistes de la question disponibles au guichet ou par téléphone, du lundi au vendredi de 8h à 12h. Un accompagnement gratuit de 30 minutes environ est ainsi proposé aux personnes intéressées afin de répondre aux premières questions en rapport avec la thématique. Pour tout renseignement concernant ce service ou afin de prendre rendez-vous, vous pouvez directement contacter Zuzanna Bolle (zuzanna.bolle@cvci.ch) ou Julien Guex (julien. guex@cvci.ch). Pour toute question d’ordre général ou afin de vous préparer pour votre entrevue, une boîte à outils, le guide d’aide à la création et un certain nombre de liens utiles sont disponibles sur le site Web de la CVCI : www.cvci.ch/creation

moyenne près de 1100 créations d’entreprises sur ces trois dernières années, les entreprises nouvellement créées sont encore plus importantes pour la CVCI puisqu’elles représentent près de 50 % de ses nouveaux membres. Dans ce contexte de fort dynamisme entrepreneurial, la CVCI a décidé de donner un coup de pouce supplémentaire aux sociétés nouvellement créées, en proposant un « Pack créateur » leur permettant d’accéder gratuitement à un éventail de services et prestations, sous certaines conditions. Le Pack créateur est virtuel, et chaque entreprise éligible dispose de 100 points qu’elle peut échanger contre certaines prestations, jusqu’à épuisement de son crédit et de la durée de validité du pack limitée à une année suivant l’adhésion à la CVCI. Dorénavant, les manifestations de réseau-

tage, une heure de conseils juridiques ou à l’exportation, la location d’une salle de notre centre de réunion, 100 adresses tirées de la base de données SWISSFIRMS ou encore une annonce publicitaire dans un média de la CVCI seront également accessibles aux structures récemment incorporées ! Quelques conditions toutefois pour pouvoir bénéficier du « Pack créateur » : l’entreprise devra adhérer à la CVCI, et compter moins de 365 jours d’existence (inscription au Registre du commerce ou à l’AVS). Si vous remplissez ces conditions, connaissez quelqu’un de votre entourage qui pourrait en bénéficier ou nécessiterait les conseils de notre service création, n’hésitez plus, et appelez tout simplement le 021 613 35 35. www.cvci.ch/pack_createur

Alors que le canton de Vaud compte en moyenne près de 1100 créations d’entreprises sur ces trois dernières années, les entreprises nouvellement crées sont encore plus importantes pour la CVCI puisqu’elles représentent près de 50 % de ses nouveaux membres.

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Mensuel de la CVCI - Janvier 2016

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Cahier pratique

Fiche juridique n° 204

DROIT DU TRAVAIL

Enregistrement de la durée du travail Selon l’art. 46 de la loi sur le travail (LTr), l’employeur doit tenir à disposition des autorités d’exécution et de surveillance les registres ou autres pièces contenant les informations nécessaires à l’exécution de la loi et de ses ordonnances. Cette obligation est précisée par l’art. 73 de l’ordonnance 1 relative à la loi sur le travail (OLT1), qui dresse une liste non exhaustive des données devant être saisies et conservées. Deux nouvelles dispositions sont entrées en vigueur le 1er janvier 2016 : l’art. 73a OLT1 (renonciation à l’enregistrement de la durée du travail) et l’art. 73b OLT1 (enregistrement simplifié de la durée du travail). Elles n’introduisent pas de nouvelles obligations pour l’employeur, mais permettent au contraire à ce dernier d’opter pour un système qui déroge à l’enregistrement systématique de la durée du travail, du moins pour certaines catégories de collaborateurs. A noter que les employeurs qui ont fait usage de la directive du SECO de décembre 2013 relative à un enregistrement simplifié de la durée du travail peuvent continuer à l’appliquer jusqu’à fin 2016. I. ENREGISTREMENT SYSTÉMATIQUE (ART. 73 OLT1) C’est le mode d’enregistrement « par défaut », c’est-à-dire celui qui s’applique à tous les collaborateurs pour lesquels les conditions prévues pour la renonciation à l’enregistrement (voir point II ci-après) ou pour l’enregistrement simplifié (voir point III ci-après) ne sont pas remplies. Font exception les travailleurs qui sont exclus du champ d’application de la loi sur le travail, en particulier ceux qui exercent une « fonction dirigeante élevée » au sens des art. 3 let. d LTr et 9 OLT1 (sur cette notion, voir la fiche juridique n° 117), pour lesquels aucune donnée horaire n’est requise. L’art. 73 OLT1 liste les données qui doivent être saisies, telles que : • les durées (quotidienne et hebdomadaire) du travail effectivement fourni, travail compensatoire et travail supplémentaire inclus, ainsi que ses coordonnées temporelles (lettre c) ;

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016

• l’horaire et la durée des pauses d’une durée égale ou supérieure à une demi-heure (lettre e). Par « coordonnées temporelles », il faut comprendre les heures de début et de fin du travail. Un « timesheet » qui n’enregistre que le nombre d’heures travaillées par jour n’est ainsi pas suffisant dans le cadre d’un enregistrement systématique. Ni un horaire flexible, ni même une annualisation du temps de travail ne permettent de renoncer à cette exigence ; ils peuvent tout au plus constituer des critères à prendre en compte lors de l’examen des conditions relatives à l’enregistrement simplifié (voir point III ci-après). Les données doivent être récoltées par écrit et conservées pendant une durée minimale de 5 ans. L’employeur reste libre de la méthode d’enregistrement, pour autant que les informations puissent être présentées sous une forme claire et compréhensible. II. RENONCIATION À L’ENREGISTREMENT (ART. 73A OLT1) Il est possible de renoncer à tout enregistrement de la durée du travail, moyennant le respect des quatre conditions cumulatives suivantes : 1. Une convention collective de travail (CCT) prévoit le principe et le cercle des travailleurs concernés par la renonciation, des mesures particulières pour garantir la protection de la santé et assurer le respect de la durée du repos fixée par la loi, ainsi que l’obligation pour l’employeur de désigner un service interne chargé des questions relatives à la durée du travail. 2. Les travailleurs concernés perçoivent un salaire annuel brut supérieur à 120 000 francs (bonus compris) ou la part correspondante en cas de travail à temps partiel, 3. Ils disposent d’une grande autonomie dans leur travail et peuvent dans la majorité des cas fixer eux-mêmes leurs horaires de travail (≥ 50 % du temps de travail) et 4. Ils ont convenu individuellement par écrit de renoncer à l’enregistrement de la durée du travail (accord révocable chaque année par l’employeur ou le travailleur).

III. ENREGISTREMENT SIMPLIFIÉ (ART. 73B OLT1) L’enregistrement simplifié consiste à ne saisir que la durée quotidienne du travail et, cas échéant, le début et la fin des plages de travail de nuit ou du dimanche. Les travailleurs concernés doivent être en mesure de déterminer eux-mêmes une part significative de leurs horaires de travail (≥ 25 % du temps de travail). Le cercle des travailleurs concernés doit être défini par un accord collectif conclu entre les représentants des travailleurs (commission du personnel selon la loi sur la participation) ou, à défaut, la majorité des travailleurs et l’employeur. En l’absence de commission du personnel, un groupe de projet ad hoc peut être désigné pour la négociation de l’accord, qui doit ensuite être accepté par la majorité des travailleurs. L’accord doit en outre prévoir une procédure de suivi paritaire et expliquer les mesures prises pour garantir le respect de la durée du travail et du repos. Pour les entreprises occupant moins de 50 travailleurs, l’accord collectif est remplacé par un accord individuel prévoyant le principe de l’enregistrement simplifié et les prescriptions légales relatives à la durée du travail et du repos. En outre, la charge de travail doit faire l’objet d’un entretien annuel dont le contenu est consigné. Même si un accord a été conclu, chaque travailleur concerné reste libre de saisir toutes les données prévues par l’enregistrement systématique, au moyen de l’outil mis à disposition par l’employeur. IV. SANCTIONS En cas de violation de l’obligation d’enregistrer la durée du travail selon les art. 73 à 73b CO, l’employeur reçoit un avertissement, assorti d’un délai raisonnable pour se conformer à ses obligations légales. Si l’employeur n’y donne pas suite, l’autorité compétente peut lui notifier une décision, sous menace de la peine prévue par l’art. 292 du code pénal (amende pour insoumission à une décision de l’autorité).

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Fiche économique N° 102

Cahier pratique

Comment réussir sa campagne de Crowdfunding Le crowdfunding ou financement participatif est de plus en plus présent en Suisse. Il existe plusieurs modèles de crowdfunding et des dizaines de sites pour chaque type de modèle (voir Fiche économique n° 99). Tout comme solliciter des investisseurs ou rencontrer les banques, initier une collecte sur un site de financement participatif demande une préparation rigoureuse. Il faut créer l’envie, développer un sentiment d’appartenance et inciter la communauté à en parler pour avoir des retours et ajuster en fonction. Il faudra en tenir compte pour fixer un objectif atteignable. Si la campagne n’atteint pas cette jauge fatidique, rien ne sera versé au porteur de projet, c’est la règle du jeu. N’oubliez pas, il y a aujourd’hui plus de campagnes qui n’atteignent pas leurs objectifs que de campagnes réussies. La présente fiche a pour objectif de vous donner quelques conseils pour augmenter les chances de réussir votre campagne de crowdfunding sur une plateforme « Rewards-based ». Choisissez la bonne plateforme Il est important d’étudier et de comprendre le fonctionnement et l’audience des plateformes de crowdfunding pour pouvoir choisir la plus adaptée à son projet. Le montant recherché, le public-cible et la zone géographique sont des critères pour choisir sa plateforme (spécialisée ou généraliste ? suisse ou internationale ?). Les plateformes « rewards-based » se prêtent particulièrement aux projets B to C pour lesquels il est nécessaire de tester l’intérêt des consommateurs. Aller sur une plateforme de don ou de prévente du type Kickstarter permet de réaliser une sorte d’étude de marché. Avant de s’engager sur une plateforme de cette nature, il faut se renseigner sur les chances de succès de la campagne, car l’une des difficultés sera de parvenir à être visible parmi une multitude d’autres projets. Faites-vous connaître suffisamment tôt La campagne de crowdfunding elle-même dure selon les plateformes entre 30 et 100

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jours. A noter que les campagnes obtenant les meilleurs résultats sont souvent les plus courtes (entre 30 et 40 jours). Pour la démarrer avec succès, vous devez faire connaître votre projet au préalable. Pour ce faire, des canaux marketing en ligne comme une newsletter, une page Facebook, LinkedIn, Xing, Twitter, son propre site Internet ou les contacts personnels sont appropriés. Les premiers intéressés par votre projet sont ceux qui vous connaissent déjà. Plus ils sont nombreux et plus votre projet a des chances de décoller rapidement et donc de devenir crédible aux yeux de ceux qui ne vous connaissent pas encore. Pour qu’un projet capte l’attention du grand public, il faut qu’il atteigne un montant intéressant rapidement. Cela commence par réussir à capter le « premier cercle », c’est à dire la famille, les amis et vos relations. Décrivez votre projet de manière vivante et visuelle La description du projet doit être claire et structurée. Ajoutez des éléments concrets (photos et vidéos) afin que les futurs contributeurs comprennent le projet et y adhèrent rapidement et facilement. Évitez les images floues, mornes ou désincarnées. Misez sur le visuel plus que sur les pavés de texte, aérez la présentation, soyez précis et concis. On conseille de prendre le temps (et les moyens) de faire une vidéo. C’est le meilleur moyen d’expliquer votre projet et de convaincre en même temps. Les films de moins de 3 minutes sont les plus efficaces. La phrase d’accroche, celle qui apparaît dans le moteur de recherche du site de financement participatif, doit être pensée pour avoir de l’impact, être claire et incitative. C’est la première chose que les internautes verront et qui leur donnera envie de cliquer ou non. 50 % des internautes ne liront que ce texte. Vous devez expliquer la genèse de votre projet, la raison qui vous pousse à faire appel au public, et le déroulement des prochaines étapes.

Insérez votre projet dans une histoire. Racontez pourquoi vous lancez ce projet, ce que vous voulez en faire et pourquoi vous êtes enthousiaste. Offrez une récompense intéressante Habituellement, les participants reçoivent une contrepartie ou une récompense pour leur soutien. Cette récompense ne devrait pas coûter beaucoup d’argent ; elle devrait avoir une valeur personnelle et idéalement aucune valeur commerciale. Invitez les participants au vernissage, proposez-leur votre produit avant son lancement officiel, invitez les investisseurs dans votre atelier pour un apéro, etc. Vous pouvez échelonner votre système de récompense selon les contributions : plus le participant verse d’argent, plus la récompense doit être exclusive. Définissez un budget réaliste Le budget doit être réaliste et proportionnel à la communauté que vous pensez pouvoir fédérer autour de votre projet. Il faut penser à inclure le coût de la campagne (contreparties, vidéo et commission) dans votre budget. Visez des contributions réalistes à hauteur de ce dont vous avez réellement besoin. Cela contribue à la crédibilité de votre demande. Et si le crowdfunding dépasse vos objectifs, tant mieux ! Continuez à faire parler de vous durant la campagne Utilisez les médias sociaux autant que vous le pouvez pendant la campagne. Divulguez des informations sur l’avancement de votre campagne, le temps qui reste, et relancez l’appel à participer régulièrement. Les médias sociaux sont intéressants car la majorité des utilisateurs connaissent le crowdfunding et y sont sensibles. Vous pouvez également utiliser d’autres canaux marketing comme les médias pour placer votre projet sous la forme d’un article dans les journaux.

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016


De partenaire à partenaire

Publi-séminaires

Rémunération : quelle solution pour mon entreprise ? Que vous soyez propriétaire de votre entreprise, salarié-actionnaire de celle-ci ou cadre dirigeant, une même question se pose à vous : « Comment adapter ma politique de rémunération afin d’optimiser l’équilibre financier et fiscal de l’entreprise ? ». La réponse à cette question sera traitée par divers cas pratiques. Sous l’angle juridique, fiscal et financier seront examinés notamment les sujets tels que :

• Est-il plus intéressant de verser un dividende en lieu et place d’un salaire pour un salarié-actionnaire ? • Existe-t-il des limites au versement d’une gratification ? • Quels sont les avantages et inconvénients des plans d’intéressements ? En structurant dès aujourd’hui les différentes formes de revenus, il vous sera possible

d’améliorer vos ressources financières et fiscales de demain. Des spécialistes en droit, en fiscalité et en politique financière d’entreprise de la société KENDRIS SA aborderont cette thématique lors d’un publi-séminaire, lundi 8 février, de 17h à 19h, à la CVCI.

Absences et incapacités de travail : quels pièges faut-il éviter ? Les absences et les incapacités de travail donnent régulièrement lieu à une multitude de questions touchant au droit du travail. Certaines situations d’incapacités de travail sont sources de conflits. Quels sont les droits et obligations des parties : du collaborateur, de l’employeur et de l’assureur ? Quels pièges faut-il éviter pour ne pas risquer des procédures juridiques sans fin ?

Le certificat médical, élément clé pour attester d’une incapacité de travail, doit répondre à certains critères que le médecin traitant doit respecter. Comment le médecin peut-il évaluer l’incapacité de travail ? Quelles sont les informations soumises au secret médical et lesquelles peuvent être échangées entre l’entreprise et le médecin? Finalement, comment l’employeur peut-il or-

ganiser la reprise du travail, ensemble avec le collaborateur, le médecin traitant et l’assureur ? Rejoignez-nous pour ce publi-séminaire, proposé par Groupe Mutuel, jeudi 10 mars, de 17h à 19h, à la CVCI.

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Votre avenir, notre mission.


Agenda des partenaires

De partenaire à partenaire

02.02. Formation

08.02. Formation

18.02. Formation

FMP FORMATION

ARFOR

EPSITEC

FMP Formation organise une formation certifiante et à distance pour le Brevet fédéral de Spécialiste en Vente, dès le 02.02. Renseignements et inscriptions : T. 021 800 55 55 info@fmpformation.ch www.fmpformation.ch

ARFOR organise les formations suivantes : • 08.02. Accompagner des processus de formation en groupe • 10.02. Animer des sessions de formation pour adultes (FSEA 1). Renseignements et inscriptions : T. 0848 802 999 info@arfor.ch www.arfor.ch

Epsitec propose une formation sur Crésus Salaires, le 18.02. Renseignements et inscriptions : T. 0848 27 37 87 cours@epsitec.ch www.epsitec.ch

Lausanne

02.02. Formation Aigle

Lausanne

Lausanne

01.03. Formation Lausanne

08.02. Formation

DPO ASSOCIATES

Lausanne SECURETUDE UNIL SECURETUDE, centre de formation spécialisé reconnu par l’OFSP et le SECO, propose les formations suivantes : • 02.02. Préposé à la Sécurité (COSEC ou PERCO) (2 jours) • 09.02. Conseiller à la sécurité pour les matières dangereuses (4 jours). Renseignements et inscriptions : T. 024 466 52 57 formation@securetude.com www.securetude.com

03.02. Formation

Le service de formation continue UNILEPFL organise une formation sur le Laser – management de la sécurité et du risque, les 08-09.02. Renseignements et inscriptions : T. 021 693 71 40 nicole.gerber@unil.ch www.formation-continue-unil-epfl.ch

15.02. Formation Yverdon-les-Bains

Lausanne

ARIAQ

ASO – ASSOCIATION SUISSE D’ORGANISATION ET DE MANAGEMENT

L’Institut ARIAQ propose les formations suivantes : • 15.02. Atelier pratique Lean Supply Chain (1 jour) • 25-26.02. Voyage vers l’Excellence (2 jours) • 26.02. Bonnes pratiques de distribution (1 jour). Renseignements et inscriptions : T. 024 423 96 50 info@ariaq.ch www.ariaq.ch

L’ASO vous propose ses prochaines formations : • 03.02. HERMES 5.1 Introduction (1 jour) • 13.02. Lean Six Sigma Yellow Belt (1 jour) • 17.02. HERMES 5.1 Foundation (2 jours). Renseignements et inscriptions : T. 022 362 90 40 (matin) info@aso-organisation.ch www.aso-organisation.ch

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DPO Associates organise une formation de Conseiller à la protection des données en entreprise, dès le 01.03 (6 jours). Renseignements et inscriptions : T. 022 379 81 35 jean-luc.pillet@unige.ch http://seminaires-cui.unige.ch/cpd

03.03. Formation Bussigny-près-Lausanne QUALITY-COACH.CH Quality-coach.ch organise les formations suivantes : • 03.03. Les règlements SGH et ADR • 04.03. Personne de contact (produits chimiques). Renseignements et inscriptions : T. 021 864 36 17 training@quality-coach.ch www.quality-coach.ch

Mensuel de la CVCI - Janvier 2016


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