N° 04 - Mai 2018

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CHAMBRE VAUDOISE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE 05-2018 N°04

la cvci.ch

ACTUALITÉ B CORP, UN LABEL QUI ALLIE ÉCONOMIE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENT

ACTUALITÉ COMMENT LE SWISSNEX FAIT RAYONNER LA SUISSE

CAHIER PRATIQUE QUELLES ASSURANCES UNE ENTREPRISE DOIT-ELLE CONCLURE ?

LA FORMATION CONTINUE AU SECOURS DES COMPÉTENCES DE BASE


Transmission d’entreprise: notre expertise et notre réseau à votre service

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Grâce à leur expérience et leur connaissance des entreprises du canton, nos conseillers accompagnent avec succès les entrepreneurs dans leur processus de transmission.

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Ça crée des liens


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ÉDITORIAL MAI 2018

Tout est changement A l’aube de mon mandat à la présidence de la CVCI, je mesure l’importance des mutations qui touchent la société comme l’économie. Nous vivons une époque de changements de paradigmes.

TEXTE AUDE PUGIN PRÉSIDENTE DE LA CVCI PHOTO GILLES PIOT

SOMMAIRE ACTUALITÉ Agenda de la CVCI....................................... 5 Penser l’entreprise pour Demain Réconcilier économie et durabilité............. 8 Economie et politique Développer les compétences de base au travail....................................... 10 Un accord institutionnel avec l’UE est vital....................................................... 11 Il y a une carie dans le système !............... 13 Carte Pro pour lutter contre le travail au noir......................................... 13 Aménagement du territoire, le fruit d’une longue réflexion.................. 14 Quand entreprendre améliore le monde..................................................... 15 Swissnex tisse des liens entre la Suisse et le monde........................ 16 Seedstars Summit, l’Afrique à l’honneur................................................. 19 Défendre sa thèse en 3 minutes............... 20 Les chiffres du mois.................................. 21 Promouvoir les compétences des entraineurs sportifs............................ 22 THE SPOT stimule l’innovation dans le sport............................................... 22

VOTRE CVCI Nouveaux membres................................... 23 Nouvelles des membres............................. 24

CAHIER PRATIQUE Fiche juridique N° 217............................... 25

DE PARTENAIRE À PARTENAIRE Agenda des partenaires............................. 26

Dans tous les domaines, des idées disruptives ont cours. On s’autorise de nouveau à entreprendre sur la base de visions à très long terme, ayant constaté les limites de la course à la rentabilité immédiate. Il s’agit d’investir aujourd’hui pour préparer l’avenir, et c’est également le sens que j’aimerais donner à mon engagement au sein de la Chambre. La quête de sens est une autre tendance qui semble s’inscrire profondément dans notre société. Entre carrière et vie privée, nous recherchons le meilleur équilibre. Les aspirations de consommation évoluent et se concentrent autour du partage et de la mise en réseau. Les nouvelles générations n’attachent plus la même importance à la propriété matérielle, valorisant plutôt la disponibilité immédiate. Dans ce contexte de transformation, l’économie doit s’inscrire dans la société. En tant que moteur, son rôle est de participer à l’élaboration d’une vision globale, en s’impliquant dans des problématiques parallèles – telles que l’énergie, le social, la santé, les infrastructures et le territoire. Les acteurs économiques et politiques ont la responsabilité de porter un message, notamment celui qu’une économie saine profite à tous les citoyens, et non aux intérêts d’un petit nombre. Cette conception est déjà bien ancrée en Suisse, sans doute en raison de son tissu économique largement composé de PME. Il faut, dans cette perspective participative, miser sur l’éducation. Investir dans la formation et la promouvoir représente l’avenir de nos activités à forte valeur ajoutée. Cet objectif doit imprégner l’économie : entretenir la formation duale, collaborer avec les écoles, les nourrir de perspectives d’avenir communes. Cela est essentiel afin d’offrir et de garantir une formation adaptée aux besoins du marché et d’une industrie en constante évolution.

Il apparaît également essentiel, pour le canton de Vaud et la Suisse, de demeurer ouverts à l’Europe et au monde. Nous sommes un pays largement exportateur, bénéficiant de l’apport des nombreuses sociétés internationales installées sur notre sol. Les retombées économiques, mais aussi culturelles et sociales, stimulent notre pays, qui profite de nouvelles façons de penser. Assurer les conditions nécessaires à l’accueil de ces entreprises, notamment au niveau de l’attractivité fiscale, s’annonce un enjeu crucial, en particulier avec l’adoption du Projet fiscal 17 qui apparaît comme une nécessité. Dans notre quotidien, tout se transforme, rien n’est acquis. Plutôt que de nous faire peur, ceci doit être une occasion de se réinventer. Pour se développer, innover, il faut d’abord oser. C’est en se fixant un but ambitieux que l’on est amené à se dépasser. Cette dynamique a fait le succès de nos start-up vaudoises, et anime toutes les sociétés qui ont dû et doivent trouver de nouvelles solutions pour faire face au franc fort. Nous devons accepter le changement et y participer, tout en conservant les valeurs de simplicité et le pragmatisme à l’origine du succès de la Suisse. En investissant aujourd’hui dans les moyens humains et matériels qui fonderont la société de demain, nous nous donnerons toutes les chances de réussir durablement. Je suis très honorée, en tant que Présidente de la CVCI, de défendre les intérêts des entreprises qui font – et feront – le dynamisme du Canton. Je remercie encore les membres de la Chambre, sa direction, son Conseil et son Comité pour leur confiance, et me réjouis d’œuvrer à leurs côtés à préparer l’avenir.


DEMAIN 05-2018

ACTUALITÉ AGENDA DE LA CVCI

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LINKEDIN : LES FONDAMENTAUX

SÉMINAIRES ENQUÊTE CONJONCTURELLE PRÉSENTATION DES RÉSULTATS Les résultats de notre enquête conjoncturelle de printemps seront présentés dans le cadre de cinq évènements, tous oragnisés en partenariat avec des associations régionales : • 30.04.2018, à Echallens, en collaboration avec Région Gros-de-Vaud • 07.05.2018, à Lully (FR), en collaboration avec la COREB • 09.05.2018, à Etoy, en collaboration avec l’ARCAM • 14.05.2018, à St-Légier, en collaboration avec Promove • 30.05.2018, à Yverdon-les-Bains, en collaboration avec l’ADNV Du 30.04.2018 au 30.05.2018 17h00 … 19h00 Gratuit mais inscription obligatoire Jelena Kovacevic economie@cvci.ch

PETIT-DÉJEUNER DES PME & START-UP La CVCI organise, en collaboration avec Genilem, le prochain « Petit-déjeuner des PME & startup ». Trois intervenants de divers domaines aborderont la thématique « Comment décrocher un premier contrat auprès d’une multinationale ? ». Les petits-déjeuners des PME & start-up organisés par le Service de la promotion économique et du commerce (SPECo) en collaboration avec les partenaires de la promotion économique du canton de Vaud, ont pour objectifs de : • Présenter des thématiques concernant directement les PME et la création d'entreprises • Apporter des témoignages d'entreprises concernées et ayant vécu la thématique concernée • Offrir aux PME et créateurs d'entreprises la possibilité de poser des questions à des spécialistes • Favoriser le networking et les échanges 04.05.2018 Programme détaillé et inscriptions : www.petitsdejeuners-vaud.ch/fr/

FORMATIONS GESTION DE LA MOBILITÉ LIÉE AU TRAVAIL (PLANS DE MOBILITÉ) La CVCI propose une formation de deux soirées sur le thème de la gestion de la mobilité liée au travail et sur les plans de mobilité. Elle traitera des enjeux et perspectives en matière de mobilité en Suisse et dans le canton de Vaud. Elle vise notamment à fournir les clés pour initier les réflexions au sujet de l'implémentation d'un plan de mobilité au sein de votre entreprise. Intervenants : Olivier Français, Conseiller aux Etats, membre de la Commission des Transports et Télécommunications, Thierry Chanard, Architecte-urbaniste, propriétaire du bureau GEA Valloton-Chanard, Julien Lovey, Expert plans de mobilité d’entreprises, responsable Citec Neuchâtel-Jura. Cette formation s'adresse principalement aux entreprises de plus de 20 à 30 collaborateurs. Le public-cible est aussi bien les membres de la direction, que les responsables RH, immobiliers ou logistiques. 08.05.2018 & 15.05.2018 17h00 … 19h00 CVCI Prix pour deux soirées : 300 francs membres CVCI 330 francs non-membres jelena.kovacevic@cvci.ch

Avec plus de deux millions d’utilisateurs en Suisse, Linkedin est devenu incontournable dans les pratiques professionnelles actuelles. Si vous souhaitez rechercher un emploi, développer votre réseau de contacts, trouver des candidats ou des clients potentiels, Linkedin est la plateforme idéale ! Ce workshop vous permettra de créer un profil adapté à vos besoins et objectifs. Vous y découvrirez les fonctionnalités fondamentales de Linkedin ainsi que les bonnes pratiques pour réaliser un réseautage efficace. 24.05.2018 18h00 … 21h00 CRPM, 380 francs Les participants dont l’entreprise est membre de la CVCI bénéficieront d’un bon de 200 francs à faire valoir sur toute prochaine formation d’une journée minimum (non cumulable). info@crpm.ch

LINKEDIN : POUR ALLER PLUS LOIN Vous avez un profil Linkedin et maîtrisez les fonctionnalités fondamentales, mais vous souhaitez optimiser sa visibilité pour en faire un réel outil de prospection et de réseautage professionnel ? Ce workshop vous permettra d'optimiser votre profil Linkedin pour une meilleure visibilité et pour démontrer votre expertise auprès de votre réseau. Vous y découvrirez les fonctionnalités avancées de Linkedin ainsi que les astuces pour publier du contenu et des articles. Vous aurez également la possibilité d'évaluer la pertinence de Linkedin Premium selon vos besoins et objectifs. 19.06.2018 18h00 … 21h00 CRPM, 380 francs Les participants dont l’entreprise est membre de la CVCI bénéficieront d’un bon de 200 francs à faire valoir sur toute prochaine formation d’une journée minimum (non cumulable). info@crpm.ch


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ACTUALITÉ AGENDA DE LA CVCI

IMPORTANCE ET CONSÉQUENCES DE LA PREMIÈRE IMPRESSION : LA FACE CACHÉE DE VOTRE TENUE PROFESSIONNELLE Savoir choisir sa tenue en fonction de son public, de son environnement professionnel et du message que vous souhaitez transmettre est aujourd'hui un atout important. La première impression se passe à la seconde où l’on vous voit. Comment assurer que votre tenue professionnelle soit alors pleinement à votre avantage. Objectifs : • Vous connaîtrez les codes vestimentaires et les do’s & don’ts appropriés pour l’environnement professionnel. • Vous pourrez choisir votre garde-robe et adapter vos tenues pour répondre à vos besoins professionnels, et maîtriser votre impact. 11.09.2018 14h00 … 17h00 CRPM, 300 francs Les participants dont l’entreprise est membre de la CVCI bénéficieront d’un bon de 200 francs à faire valoir sur toute prochaine formation d’une journée minimum (non cumulable). info@crpm.ch

INTERNATIONAL LINK RELOC’COFFEE SERENELY PREPARING FOR A JOB INTERVIEW This event is tailor-made to be mostly practical and to help you to find more inner peace, to reduce stress and to find your way to express properly your skills, personality and strengths during an interview. You will learn how stress works and how to tame it, how to understand your feelings from a new angle and practical tips to manage them more efficiently. 24.05.2018 10:00am … 12:00pm CVCI Free of charge for partners of International Link members companies' employees Check with your partner’s HR or us directly 25 Swiss francs for non-members internationallink@cvci.ch

WELCOME DAY INTERNATIONAL LINK

RÉSEAUTAGE 5À7 Inscrivez-vous sans tarder à nos prochains 5 à 7 à La Tour-de-Peilz et à Yverdon-les-Bains. Au programme : actualités politiques et économiques, présentation de cinq entreprises membres tirées au sort et cocktail de réseautage pour clôturer l’événement. Nous nous réjouissons de vous retrouver nombreux, et n’oubliez pas de nous informer si vous souhaitez participer tirage au sort pour présenter votre entreprise ! 16.05.2018 à l’Hostellerie de Bon-Rivage 17h00 … 19h00 La Tour-de-Peilz 21.06.2018 à Y-Parc 17h00 … 19h00 Yverdon-les-Bains Gratuit membres CVCI 50 francs non-membres Inscription obligatoire veronique.gauzargues@cvci.ch

Get a first introduction to your new environment: various aspects of politics, economy, culture and tourism in Vaud and Switzerland will be presented in the hope of helping you answer the following question: how to deal with everything here? You will get a chance to ask any questions about your Swiss life, receive useful documentation and enjoy a buffet of Vaud seasonal specialties.

COUPE DE GOLF ALUMNI HEC LAUSANNE INTERNATIONAL LINK Cette coupe de golf s’adresse aux membres de la CVCI et d’International Link ainsi qu'à leurs invités, aux étudiants et diplômés HEC Lausanne et à leurs amis. Le handicap maximum est de 35 pour pouvoir participer; les personnes s’inscrivant à deux doivent en principe avoir un handicap moyen aux environs de 35. Une initiation au golf est proposée aux débutants l'après-midi, gratuitement. 08.06.2018 11h30 … 22h00 Golf Club de Vuissens Prix et programme détaillés disponibles sur : www.alumnihec.ch/coupe-de-golf-2018/ Renseignements et inscriptions : graziella.schaller@unil.ch

29.05.2018 05:00pm … 08:00pm CVCI Free of charge for partners of International Link members companies' employees Check with your partner’s HR or us directly 25 Swiss francs for non-members internationallink@cvci.ch

Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.


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ACTUALITÉ AGENDA DE LA CVCI

FORMATION JURIDIQUES

VACANCES ET CONGÉS Principes applicables aux vacances et congés : droit, réduction, fixation, rémunération, report, prescription, jours fériés, congés usuels et non payés.

CONTRAT D’APPRENTISSAGE ET JEUNES TRAVAILLEURS Aspects légaux relatifs au contrat d'apprentissage (formation professionnelle, prolongation, résiliation, etc.) et à la protection des jeunes travailleurs (principes, activités interdites, durée du travail, etc.). 24.05.2018 13h30 … 16h30 CVCI 210 francs membres CVCI ou HR Vaud 300 francs non-membres Documentation et pauses-café incluses

FIN DES RAPPORTS DE TRAVAIL Ensemble des règles qui régissent la fin des rapports de travail : fin automatique, résiliation ordinaire/immédiate/abusive, en temps inopportun, abandon d'emploi, congé-modification, licenciement collectif. 05.06.2018 08h30 … 16h30 CVCI 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres Documentation, repas de midi et pause-café inclus

12.06.2018 13h30 … 16h30 CVCI 210 francs membres CVCI ou HR Vaud 300 francs non-membres Documentation et pause-café incluses

ÉCHOS DES TRIBUNAUX EN DROIT DU TRAVAIL Présentation de la jurisprudence récente en droit du travail, avec deux dates à choix. 14.06.2018 16h00 … 18h00 ou 19.06.2018 10h00 … 12h00 CVCI 100 francs par séance membres CVCI ou HR Vaud 150 francs par séance non-membres

FORMATIONS EXPORT

FORMATION SPÉCIALISÉE EN EXPORT MODULE 3 INCOTERMS Signification et usage des différentes abréviations.

SUSPENSION DU DÉLAI DE CONGÉ : CAS PRATIQUES (WORKSHOP) Résolution de cas d'application des règles de protection contre les licenciements en temps inopportun. 07.06.2018 13h30 … 16h30 CVCI 210 francs membres CVCI ou HR Vaud 300 francs non-membres Documentation et pause-café incluses

03.05.2018 13h30 … 16h30 CVCI 210 francs membres CVCI 300 francs non-membres

Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.

FORMALITÉS DOUANIÈRES ET NOTIONS D’ORIGINE DES PRODUITS Ce cours a pour but d'aborder et d'expliquer la différence entre les règles d’origine préférentielle et non préférentielle, ainsi que les documents qui leur sont liés. Le cours s'adresse plus particulièrement aux personnes débutant dans l'exportation et les transports, aux étudiants préparant un brevet de spécialiste en exportation et/ou en logistique, ainsi qu'aux collaborateurs souhaitant se perfectionner. La formation s’appuiera sur des exemples de documents remplis et de pièces requises. Cas pratiques. 05.06.2018 13h30 … 17h00 Neuchâtel 210 francs membres CVCI 300 francs non-membres

FORMATION SPÉCIALISÉE EN EXPORT MODULE 4 ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE ET ORIGINE PRÉFÉRENTIELLE Origine des marchandises d'exportation d'une entreprise. Accords de libre-échange, leurs avantages, application et risques qu'ils occasionnent. Prochains modules • 13.09.2018 Module 5  Banques (09h00 ... 16h30) • 15.11.2018 Module 6  Assurances (09h00 ... 16h30) 12.06.2018 09h00 … 16h30 CVCI 210 francs membres CVCI 300 francs non-membres

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS DE DROIT DU TRAVAIL  Elodie Brechbühler droit@cvci.ch T. 021 613 36 37 RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS EXPORT  valerie.brulhart@cvci.ch T. 021 613 35 36


DEMAIN 05-2018

ACTUALITÉ PENSER L’ENTREPRISE POUR DEMAIN

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Un label pour (ré)concilier économie et durabilité Fondateur de l’antenne suisse du réseau de certification éthique B Lab, Jonathan Normand prône l’économie inclusive à travers le label B Corp, qui permet d’identifier les sociétés socialement et écologiquement responsables.

TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTOS DR

Selon Jonathan Normand, « les entrepreneurs se rendent compte que les nouvelles générations posent des questions sur le développement durable. »

Mathématicien de formation, spécialiste en informatique, puis actif dans le secteur de la finance, Jonathan Normand (42 ans) avait le profil du chantre du capitalisme triomphant. La crise financière de 2008 lui a ouvert les yeux : « Je travaillais à l’époque dans le milieu bancaire, où l’on percevait les premiers signes de la crise à venir », explique-t-il. Voyant le système financier mondial vaciller, il a alors senti le besoin de donner du sens à son travail : « Nous sommes la première civilisation à détruire notre capital naturel ! Du point de vue sociologique, comment faire face à cela ? Comment trouver des acteurs qui veulent réduire l’impact au niveau de l’homme et de l’environnement, voire qui régénèrent le capital naturel ? Je me suis dit qu’il fallait que j’utilise mon expertise pour faire quelque chose qui soit en résonance avec les attentes des générations futures. » Le « capitalisme conscient » qu’il prône consiste à utiliser la force de l’économie en lui ajoutant un impact social et environnemental : « Il faut que ce soit bon pour l’homme et bon pour la planète. » Rapidement, il identifie la marche à suivre : créer un nouveau secteur économique qui réconcilie profits et impacts positifs. Son idée : valoriser les entreprises qui font des choses bien de manière avérée, leur donner tout le rayonnement et la visibilité qu’elles méritent. Il se lance et commence à aider des entreprises à se structurer dans une démarche de bonne gouvernance et de responsabilité sociale. Avec son background technique, il développe une approche pragmatique qui résonne auprès des entrepreneurs. « Avec les normes éthiques que nous avons développées et une quinzaine de consultants, des grands mandats, ça fonctionnait. » Toutefois, à un moment donné, Jonathan Normand se demande comment cette dé-

marche pourrait avoir davantage d’impact. Il s’intéresse alors à l’ONG internationale B Lab, qui décerne la certification B Corp, l’une des plus exigeantes en matière de durabilité. Il prend contact avec l’institution et lui présente la norme qu’il a développée. Il collabore avec l’ONG qu’il finit par représenter dès 2014 en Europe. Puis, l’an dernier, il fonde une antenne B Lab en Suisse. Le mouvement est lancé, et l’intérêt grandit auprès des différents acteurs de l’économie. « Si je jette un regard sur les dix dernières années, je constate qu’il existe actuellement un momentum, dit-il. On sent que les choses ont changé, qu’il existe une vraie perception à tous les niveaux. C’est motivant. » La certification B Corp se fait sur une base volontaire grâce à un outil d’évaluation utilisé aujourd’hui par près de 80 000 entreprises dans le monde. « Notre mission d’utilité publique est de mettre cet outil gratuitement à disposition, explique Jonathan Normand. L’entreprise peut l’utiliser comme un petit outil de management. » Celles qui s’auto-évaluent et qui obtiennent un score minimum de 80 points sur 200 sont éligibles pour obtenir la certification B Corp. Le processus s’engage avec audit et analyse, sur la base de 180 questions. L’entreprise est évaluée sur sa gouvernance, sur les collaborateurs, sur l’environnement et sur son modèle d’affaires. « Nous ne sommes pas des juges, précise-t-il. Nous évaluons, nous certifions et nous valorisons les entreprises, lesquelles font le job ! Elles mesurent de manière aussi rigoureuse leur gestion financière que leur impact environnemental et sociétal. » La certification est payante, c’est ainsi que B Lab se finance. « Avec les algorithmes qu’on a développés et nos processus de vérification, on arrive à proposer un produit accessible à tous », assure le Genevois. Une PME réalisant un chiffre d’affaires de 500 000 francs par an paiera 1000 francs par année dès le moment où elle est certifiée, puis elle sera revérifiée tous les 18 mois. Près de 65 % des entreprises labellisées sont des PME de 5 à 15 employés. La certification B Corp comprend un aspect légal : les entreprises doivent modifier leur statut juridique pour y insérer le souhait d’avoir un impact positif maté-


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riel sur la société et l’environnement dans la conduite de leurs activités. Ce statut incite à un dialogue avec les investisseurs et les propriétaires, car ce changement est soumis à l’assemblée générale des actionnaires. Le label peut être retiré si le nombre de points requis n’est pas maintenu, ou si les changements de statuts sont trop tardifs. B Lab n’a recensé aucun retrait à ce jour. L’outil est reconnu nationalement et internationalement, et référencé en Suisse par la Confédération, le Seco et le portail PME. En Suisse, 1450 entreprises l’utilisent, dont environ 260 dans le canton de Vaud, et plus de 400 dans celui de Genève. Patagonia, firme californienne de vêtements de sports et le fabricant de glaces Ben & Jerry’s figurent parmi les sociétés certifiées. Connues mondialement, elles peuvent en inciter d’autres à franchir le pas. « Cela montre que le label s’adresse à tout le monde, renchérit Jonathan Normand. Cela dit, Patagonia était B Corp dans son ADN avant de l’être en vrai. Pour Yvon Chouinard, son patron, la certification B Corp constitue aussi un moyen de protéger sa mission d’entrepreneur lorsqu’il quittera le navire. » Dans le fond, quel est l’intérêt d’une entreprise à se certifier ? Par conviction, dans un

ACTUALITÉ PENSER L’ENTREPRISE POUR DEMAIN

souci de promotion marketing ? « Pour la très grande majorité, c’est une question de conviction, assure le directeur de B Lab Suisse. Les entrepreneurs se rendent compte que les nouvelles générations posent des questions sur le développement durable. Cela devient un moyen de se rendre attractif. » Pour lui, obtenir une telle certification relève aujourd’hui de l’évidence : « Dans le monde où l’on vit, dans lequel il existe des questionnements majeurs sur le rôle de l’entreprise par rapport à l’impact sociétal et environnemental, je ne vois pas comment on peut passer à côté de cela. » À l’heure de conclure, Jonathan Normand constate que si les PME ne sont pas très au clair sur les concepts de développement durable et de responsabilité sociétale, elles font beaucoup de choses spontanément : « Les PME font souvent du développement durable de façon très pragmatique et innée ; quand on les évalue, elles se rendent compte qu’elles en font ! Simplement, il faut qu’elles le fassent de façon mesurée et structurée. Elles auront alors tout à gagner en termes de compétitivité, de croissance et de reconnaissance. Il faut passer à l’action ! La certification, c’est un aboutissement. »

UNE VISION D’ENSEMBLE SUR LA GOUVERNANCE ET L’ENVIRONNEMENT Olivier Ferrari dirige la société CONINCO Explorers in finance SA, spécialisée dans le conseil aux investisseurs institutionnels, la gestion et la finance responsable, à Vevey. Partisan d’un développement économique durable, il l’a récemment fait certifier. « B Corp a l’avantage d’offrir une vision d’ensemble sur la gouvernance et l’environnement. C’est une sorte de carte routière qui permet de se positionner et de voir où l’on peut s’améliorer. » Ce label l’a fait entrer « dans une communauté qui va mettre en œuvre de bonnes pratiques en lien avec l’économie réelle ». C’est pour lui, et de loin, le meilleur outil du genre sur le marché.

65 % DES ENTREPRISES LABELLISÉES SONT DES PME

m www.bcorp-switzerland.ch

DE 5 À 15 EMPLOYÉS


DEMAIN 05-2018

ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

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Favoriser l’acquisition de compétences de base au travail Le programme « Simplement mieux ! ... Au travail » s’adresse aux entreprises qui souhaitent que leur personnel acquière des aptitudes professionnelles de base utiles. La Confédération soutient financièrement cette offre de formation continue. La numérisation, l’automatisation et les nouveaux processus organisationnels requièrent, c’est une évidence, une adaptation des exigences attendues des collaborateurs. Comprendre des instructions de travail écrites, réceptionner des commandes, remplir en ligne des rapports de travail, rédiger des PV de mesures et de codes produits, procéder à des conversions ou encore maîtriser les fonctionnalités de base d’un ordinateur, tout cela ne va pas forcément de soi pour un certain nombre d’employés. Pour que ceux-ci restent à la page, la Confédération soutient la mise sur pied de courtes formations continues servant à transmettre des compétences de base spécifiques sur la place de travail. C’est dans ce cadre-là que la Berne fédérale a lancé, au début de cette année, le programme « Simplement mieux ! ... Au travail », doté d’une enveloppe de 13 millions de francs répartis sur trois ans. Lors du lancement de cette mesure, le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, chef du Département de l’économie, de la formation et de la recherche, a déclaré que « la numérisation offre de grandes opportunités à l’économie, mais la place aussi devant de nouveaux défis. Les travailleurs âgés sont particulièrement touchés. Avec le programme ‹ Simplement mieux ! ... Au travail ! ›, la Confédération invite les entreprises à s’impliquer dans le développement des compétences de base de leurs collaborateurs. »

COURS GRATUITS POUR LES PARTICIPANTS Ces mesures s’adressent à tous les travailleurs qui bénéficient d’un contrat de travail non résilié et, en particulier, aux travailleurs âgés. Les cours sont gratuits pour les participants et ont lieu pendant le temps de travail. Les mesures comprennent 20 à 40 leçons

d’au moins 45 minutes, avec un maximum de 3 leçons par jour. Le nombre de participants par cours va de 6 au minimum à 12 au maximum. La mesure s’achève par une attestation de participation qui renseigne sur les compétences transmises dans le cadre de son exécution. Un forfait de 15 francs est versé par leçon et par participant. Un montant forfaitaire de 3000 francs est en outre alloué pour le développement d’une nouvelle mesure de formation, indépendamment de la durée de celle-ci. Les contributions fédérales sont destinées aux prestataires de formation et peuvent être complétées par les entreprises si nécessaire.

TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTO SHUTTERSTOCK

Berne précise aussi que les contributions fédérales allouées dans ce cadre ne sont pas destinées à des cours qui s’adressent à l’ensemble du personnel d’une entreprise comme, par exemple, un cours d’introduction à un nouveau système d’enregistrement du temps de travail. m www.sbfi.admin.ch/simplement-mieux www.alice.ch/fr/fsea www.lire-et-ecrire.ch

Pour toucher ces contributions, il faut déposer une requête en ce sens avant le début de la mesure de formation et fournir un rapport une fois la mesure de formation réalisée. Le versement de la contribution fédérale intervient après la fin de la mesure de formation. Les formulaires correspondants peuvent être téléchargés à l’adresse www.sbfi.admin.ch/ simplement-mieux. Le programme « Simplement mieux ! ... Au travail » est relayé par différents organismes ; ainsi, la Fédération suisse pour la formation continue (FSEA) a pour mission de sensibiliser les prestataires de formation continue, comme l’Université populaire Lausanne, par exemple, alors que l’Association Lire et Écrire, de son côté, se charge de sensibiliser les entreprises. Dans sa documentation, la Confédération insiste sur le fait que « la mesure de formation ne doit pas seulement servir à transmettre des compétences utiles dans l’immédiat, mais aussi à aider les participants à prendre conscience des possibilités qui leur sont offertes de suivre des formations continues ».

Le programme « Simplement mieux !  ... Au travail » vise à transmettre des compétences de base spécifiques sur la place de travail.

Par compétences de base sur le lieu de travail, on entend les domaines suivants : la lecture, l’écriture, l’expression orale dans l’une des langues nationales du pays, les mathématiques élémentaires, ainsi que les notions de base dans l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC).


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Un accord institutionnel avec l’UE est impératif Le Conseil fédéral entend négocier un accord-cadre institutionnel avec l’Union européenne cette année encore. Les milieux économiques du pays, dont la CVCI, souhaitent que ce défi soit relevé avec succès, pour la prospérité de nos entreprises. Procéder à un exercice de mémoire n’est jamais inutile, en particulier dans le domaine de l’économie. Ces trente dernières années, le canton de Vaud s’est transformé en profondeur. Après la crise des années 1990, il a rattrapé son retard économique grâce à une croissance qui s’est révélée systématiquement supérieure à celle du reste de la Suisse. Quiconque se réjouit de la prospérité actuelle de notre canton devrait toutefois se souvenir que celle-ci n’est pas installée durablement par la seule magie d’une conjoncture favorable. Ce renouveau a été rendu possible par l’ouverture des frontières et par l’internationalisation de notre économie. L’Union européenne (UE), dans l’esprit de beaucoup, rime avec libre circulation, bureaucratie bruxelloise, immigration, bouchons sur les routes ou encore appartements devenus rares et chers… C’est oublier que l’UE est le premier partenaire commercial de notre pays: près de 55 % de nos exportations sont destinées au marché européen. Nous exportons pratiquement autant dans le Bade-Wurtemberg que dans toute la Chine (voir Chiffres du mois, p. 21) ! Les entrepreneurs de ce pays ont su saisir les opportunités offertes par ce grand marché. Il est dès lors crucial, pour notre développement économique, d’améliorer l’accès à notre principal débouché. C’est dans ce sens qu’il faut soutenir la volonté du Conseil fédéral de négocier un accord-cadre institutionnel avec l’Union européenne cette année encore, une démarche qui a l’appui des organisations économiques, dont la CVCI. Car il serait naïf et illusoire de croire que la situation actuelle peut durer éternellement. C’est oublier que l’UE est en pleine mutation. Près de 55 % de nos exportations sont destinées au marché européen.

La Grande-Bretagne, l’un de ses membres importants, quittera le giron européen en avril de l’année prochaine. Ce départ pourrait pousser les membres restants à resserrer encore davantage les rangs et à exclure plus fermement les non-membres. La Suisse risquerait dès lors de voir ses entreprises discriminées par rapport à leurs concurrents européens puisque la voie bilatérale n’est pas en phase avec la poursuite de l’intégration. C’est pourquoi notre pays ne peut pas se permettre de jouer avec le feu en lançant initiatives populaires sur initiatives populaires exhortant à la fermeture et au protectionnisme. La prospérité dont nous bénéficions actuellement repose largement sur nos accords bilatéraux. Nous n’avons pas les moyens de nous enferrer dans une politique isolationniste. La position de faiblesse de la Grande-Bretagne consécutive au Brexit est, à cet égard, assez évocatrice. Pour la Suisse, la voie à suivre réside dans l’amélioration des

accords, et non dans leur rupture. Il faudra s’en souvenir lorsque, le moment venu, nous voterons sur l’initiative « Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l’autodétermination) », qui porterait atteinte à nos accords internationaux. Parvenir à un accord institutionnel avec l’UE est donc impératif pour que les bilatérales restent efficaces bien sûr, mais surtout pour améliorer encore nos conditions d’accès au marché européen. Ces conditions ne seront en outre garanties et obtenues que si, parallèlement, nous nous engageons à adapter notre fiscalité des entreprises aux normes internationales. La RIE III a été sèchement rejetée au plan fédéral le 12 février 2017 ; aussi le Projet fiscal 17 – la réforme qui lui a succédé – est plus que jamais urgent pour ne pas être attaqué par nos voisins sur ce point. La négociation d’un accord-cadre institutionnel avec l’Union européenne constitue un défi que le Conseil fédéral entend relever cette année encore. Et c’est pour cette raison que nous devrons œuvrer à faire comprendre et à faire accepter rapidement le PF 17.

TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTO SHUTTERSTOCK


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Il y a une carie dans le système !  « O Tempora, o mores », comme disait l’autre ! Les dimanches de votations se suivent et ils voient apparaître une nouvelle tendance, aussi déplaisante que sournoise. La votation vaudoise pour le remboursement des soins dentaires n’a pas échappé à ce qui devient, depuis peu, une règle dans le camp des déçus, pour ne pas dire des perdants. Parfois même, dans la bouche des journalistes commentant les résultats. Le : « vous avez certes gagné, mais qu’offrez-vous comme gages ? » Décryptage. La campagne fut incertaine jusqu’au dernier jour pour ce sujet ô combien concernant que les dents. La population allait-elle répondre aux sirènes d’une assurance dentaire généralisée ou ne pas mordre à l’hameçon d’une énième ponction salariale ? Bien malin qui aurait pu prédire le score au sortir des urnes. Au final, à quelques exceptions près – six pour être précis –, la totalité des communes refusait cette assurance dentaire obligatoire. Le tout avec un score probant de

57,57 %. Lausanne et Renens, pourtant deux communes de gauche, ne sont pas parvenues à dépasser leur base électorale, en atteignant respectivement 52 et 55 % de OUI. Ce genre de résultats auraient entraîné, il y a peu encore, des analyses tranchées sur les raisons de l’échec, les erreurs des initiants ou l’explication du refus de la population. Aujourd’hui, gagner ne suffit visiblement plus à classer le dossier. Les vainqueurs doivent, semblet-il, donner des gages, voire même s’excuser d’avoir convaincu. Et faire des concessions aux initiants qui n’ont pourtant, compte tenu des résultats, pas réussi. Les opposants à une assurance, interrogés durant le dimanche de votation, se sont tous vus poser la même question : « que pouvez-vous faire maintenant pour répondre aux besoins de la population aperçus durant la campagne ? ». Oublié le score important du NON. Omis le fait que la population a peut-être compris que le canton faisait déjà beaucoup en matière d’aides pour les plus défavorisés (10 % des Vaudois sont d’ores et déjà

aidés). Fermé les yeux enfin sur le fait que les travailleurs vaudois, de gauche comme de droite, n’ont pas suivi cette proposition qui les auraient vu passer 5 fois à la caisse pour peu de retour sur investissement (c.f. Demain n°2 – p. 11). L’heure est visiblement à la victoire modeste et aux demi-concessions. Pire, le ministre de la santé et des affaires sociales, visiblement marqué par cet échec, essayait encore de revenir par la fenêtre. Certains dossiers sont encore en suspens en commission, comme la taxe sur les boissons sucrées, tous liés à une assurance sur les soins dentaires. Une nouvelle fois, la logique voudrait que tout cela passe à la trappe puisque la votation a rendu un verdict clair. Espérons que le Grand Conseil saura bloquer ses velléités et que cette fâcheuse habitude ne deviendra pas la règle.

TEXTE PHILIPPE MIAUTON PHILIPPE.MIAUTON@CVCI.CH

Une carte professionnelle intercantonale pour lutter contre le travail au noir TEXTE PHILIPPE MIAUTON PHILIPPE.MIAUTON@CVCI.CH

La lutte contre le travail au noir et la concurrence déloyale qui en découle est un fléau qui préoccupe aussi bien les politiques que l’économie. Pour répondre à ses attentes, six associations économiques intercantonales, dont la CVCI, ont officiellement lancé la CartePro.

La lutte contre le travail au noir est de la responsabilité du travailleur, de l’employeur, mais aussi du maître d’ouvrage. Et ils sont de plus en plus nombreux, à l’image de certaines collectivités publiques, à exiger que toutes les personnes qui travaillent sur un chantier public soit en règle.

La CartePro est une pièce d’identification des collaborateurs d’une entreprise sous forme de badge permettant d’attester que ceux-ci disposent du droit de travailler en Suisse et sont régulièrement annoncés auprès des institutions sociales obligatoires. Tous les maîtres d’ouvrage, les contrôleurs officiels peuvent, via une application sécurisée et un QR code, contrôler la CartePro.

La CartePro marche dans les pas des caisses de compensation du bâtiment à Genève et de la Fédération Vaudoise des Entrepreneurs qui ont toutes deux mis en place une carte professionnelle pour le gros oeuvre. La CartePro propose, elle, une solution pour tous les corps de métiers dans tous les domaines. L’objectif final est bien de trouver, à terme, un mode de compatibilité de contrôle entre toutes les cartes.

Le système, proposé à tous les membres de ces associations, se veut simple et interprofessionnel. Mais il reste ouvert à tous, c’està-dire que toutes les entités qui souhaitent rejoindre la CartePro peuvent le faire.

m www.cartepro.ch


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Longues réflexions politiques en matière d’aménagement Le 3 mars 2013, la population suisse s'est prononcée en faveur de la révision de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LAT), visant à réduire les zones à bâtir surdimensionnées. Les cantons disposent d’un délai au 1er mai 2019 pour modifier leur législation. Conscientes des problèmes découlant du moratoire instauré sur la création de nouvelles zones à bâtir, les autorités politiques vaudoises ont pris le taureau par les cornes en présentant en parallèle une 4e révision du Plan directeur cantonal (PDCn), ainsi qu’une modification en profondeur de la loi cantonale sur l’aménagement du territoire et les constructions (LATC), avec l’objectif de les faire adopter d’ici l’été 2017, soit avec deux ans d’avance sur le délai LAT. Le 20 juin 2017, avant la fin de la dernière législature, le Grand Conseil a adopté la révision du PDCn. Ce dernier a été transmis immédiatement à la Confédération et le Conseil fédéral l’a approuvé le 31 janvier 2018. Premier objectif atteint, mais 169 communes sur 309 devront réduire leurs zones à bâtir dans les 5 ans, ce qui n’est pas une mince affaire. En ce qui concerne la LATC, les choses ont en revanche beaucoup plus traîné. La commission nommée a consacré pas moins de 13 séances à cet objet, avec des dissensions politiques profondes. Ses travaux ont débouché sur trois rapports : un de majorité et deux de minorité en octobre 2017. Les partis ont ensuite fourbi leurs armes jusqu’à la fin de l’année 2017. Saisi d’un recours sur la loi fribourgeoise d’application, le Tribunal fédéral a également rendu un arrêt très important, le 5 juillet 2017, sur les outils utilisables pour limiter la thésaurisation de terrains à bâtir. Cette décision a suscité de nombreuses réflexions complémentaires. Les débats au Grand Conseil ont commencé à mi-janvier 2018 et se sont déroulés sur 11 séances jusqu’au 17 avril 2018, date du

3e débat final. Les principaux points de friction ont été les suivants :

PLANS D'AFFECTATION COMMUNAUX OU INTERCOMMUNAUX, ART. 15 ET SS. Gros sujet de divergence, l’obligation de réaliser des plans directeurs a été maintenue pour les communes qui se trouvent dans des agglomérations, des centres cantonaux ou régionaux. Les parties stratégiques devront être validées par les organes législatifs, alors que les éléments techniques et opérationnels relèveront de la compétence seule des exécutifs. Cette décision conserve la légitimité démocratique des planifications tout en n'étendant pas inutilement le débat aux éléments de détails.

ZONES À AFFECTATION DIFFÉRÉE, ART. 32 La zone à affectation différée risquait d’entraîner des problèmes tant du côté des propriétaires que de certaines municipalités qui pourraient faire des promesses délicates. Soulevant plus de questions qu'elles n'apportaient de réponses au problème du déclassement, ces zones ont été supprimées du projet.

DISPONIBILITÉ DES TERRAINS (LIMITATION DE LA THÉSAURISATION), ART. 51 Cet article représentait le principal enjeu politique de cette nouvelle loi. L’arrêt du TF sur la loi fribourgeoise a clairement précisé la nécessité d’outils pour limiter la thésaurisation, mais sans imposer une mesure plutôt qu’une autre. Le premier projet proposait un droit d'emption communal. A l'issue

des débats, ce droit d’emption a été supprimé et remplacé par des mesures fiscales incitatives. Une taxe pourra être perçue par les communes dès l’échéance du délai de construction. Calculée sur la valeur fiscale (estimation de 5 ans au plus), elle sera de 1 % la première année, puis augmentée de 0,5 % les années suivantes. Le taux ne pourra excéder 5 % de la valeur fiscale.

TAXE SUR LA PLUS-VALUE, ART. 63 ET SS. Autre élément important imposé par la LAT, la taxe de plus-value et son champ d'application ont aussi suscité de longs palabres. A l'issue des débats, le seuil de taxation a été relevé à 20 000 francs et le taux limité à 20 % pour tout avantage majeur résultant de mesures d’aménagement du territoire. Les fouilles archéologiques ont été déduites de la plus-value. En revanche, une distorsion a été maintenue entre les propriétaires publics et privés de terrains ; seuls les premiers seront exemptés de la taxe pour la réalisation de logements d’utilité publique. Avec l’adoption de cette nouvelle LATC, la législation d’application de la LAT est désormais sous toit. Il reste toutefois encore deux dossiers pour finaliser les opérations. En collaboration avec les communes, le Canton doit élaborer un système de gestion des zones d'activités. Une directive vient d’être soumise à consultation et devrait susciter bien des réactions. En outre, le Canton doit également veiller à garantir en tout temps un contingent de 75 800 hectares de surfaces d'assolement et maintenir une certaine marge de manœuvre par rapport à ce contingent. L’aménagement du territoire dans le canton de Vaud va donc encore susciter quelques discussions.

TEXTE GUY-PHILIPPE BOLAY GUY-PHILIPPE.BOLAY@CVCI.CH


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Quand entreprendre améliore le monde Pour encourager les jeunes à se lancer, le réseau Impact Hub les invite à participer au Social Impact Award. Le concours vit sa seconde édition en Suisse, notamment à Lausanne et Genève. Créer une entreprise qui a un impact social positif devrait motiver les jeunes à entreprendre. Pour sensibiliser les étudiants, notamment à l’intérêt de lancer une start-up centrée sur cet objectif, Impact Hub mise sur le Social Impact Award, partout à travers le monde (www.impacthub.net). Ce prix fonctionne comme un incubateur d’idées et peut permettre de passer, concrètement, au lancement d’un projet. En Suisse, il est ouvert aux jeunes de 14 à 35 ans, invités à déposer leurs candidatures d’ici au 17 juin (http:// socialimpactaward.ch/your-idea). Enrique Alvarado Hablutzel, Business Development Manager d’Impact Hub, à Lausanne, nous en dit plus sur cette édition 2018.

En Suisse, en quoi consiste le Social Impact Award 2018 ? Comme l’édition précédente, le concours est ouvert aux jeunes qui ont envie de développer une idée avec nous. Certains s’inscrivent au concours en ayant déjà un concept de startup en tête, mais le programme correspond aussi à des gens qui cherchent une idée nouvelle. C’est une première étape dans un projet de création d’entreprise.

Quel est l’investissement en temps pour les participants ? Nous leur proposons un processus d’incubation. Ce dernier dure trois mois, en été. Les workshops ont lieu deux ou trois fois par semaine, et nous sommes attentifs à ce qu’il soit possible de garder une activité en parallèle.

Par qui les candidats sélectionnés sont-ils coachés ? Différents experts les encadrent. Nous avons un partenariat avec UBS notamment, dont les experts ont l’habitude de coacher des entrepreneurs. L’intérêt pour le projet doit être mutuel. L’expert et le candidat choisissent de travailler ensemble. Pour toute la Suisse, nous pensons recevoir 200 candidatures. Impact Hub est présent à Berne, Zurich, Lausanne et Genève. Parmi les candidats, 12 finalistes seront choisis en juin, repartis sur les 4 lieux. Ce sont eux qui développeront leurs projets durant trois mois.

Puisqu’il s’agit d’un prix, qui l’emporte au final ? Le jury choisira entre 3 et 5 gagnants. Les juges viennent du public, du privé et du mi-

PROPOS RECUEILLIS PAR FANNY OBERSON FANNY.OBERSON@CVCI.CH

lieu académique. Les projets retenus recevront entre 2000 et 5000 francs pour poursuivre leur développement. En 2017, parmi les primés, il y a eu un programme destiné à aider les femmes en situation difficile et sans emploi en Ukraine. Comment ? En leur apprenant à faire du code, en utilisant très simplement un ordinateur. Marija Musja, à l’origine de « Code in Creativity », a déjà lancé sa première levée de fonds. m www.socialimpactaward.ch

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Swissnex tisse des liens entre la Suisse et le monde swissnex est le réseau mondial suisse chargé de créer des liens dans les domaines de la formation, de la recherche et de l’innovation. Sa mission est de soutenir le rayonnement international et l’implication active de ses partenaires dans l’échange mondial de connaissances, d’idées et de talent. Les cinq sites swissnex et leurs avant-postes, établis dans les pôles les plus innovants du monde, ainsi que la vingtaine de conseillères et conseillers scientifiques basés dans les ambassades suisses contribuent ainsi à renforcer le profil de la Suisse en tant que chef de file mondial de l’innovation. PROPOS RECUEILLIS PAR PATRICK ZURN PATRICK.ZURN@CVCI.CH PHOTO SWISSNEX BOSTON ET SHUTTERSTOCK

Entretien avec Philippe Labouchère, Project Leader for Innovation and Entrepreneurship, au swissnex de Boston.

Quelles sont les activités du swissnex de Boston ? L’adage du réseau international des swissnex est « connect the dots » et ce depuis l’an 2000, lorsque le premier d’entre eux s’est implanté dans le bâtiment que nous occupons entre l’université d’Harvard et le Massachusetts Institute of Technology MIT. Le réseau compte actuellement quatre autres swissnex : San Francisco, Shanghai, Bangalore et Rio de Janeiro.

Philippe Labouchère, Project Leader for Innovation and Entrepreneurship au swissnex de Boston.

En mettant toujours l’accent sur la transdisciplinarité, swissnex maximise les synergies et les fertilisations croisées entre ses activités dans les domaines suivants : • les relations académiques, servant l’internationalisation des universités suisses, les rectorats, les instituts et centres de compétences, les chercheurs et enseignants, les étudiants actuels et passés (alumni), etc. • l’entrepreneuriat, allant de la sensibilisation à la création d’entreprises au soutien à des startups technologiques suisses • la veille et l’innovation ouverte pour les décideurs des entreprises, des institutions et de la politique • les interactions entre science, technologie et éducation d’un côté, et le monde des créatifs de l’autre : art, design, architecture, performances, expositions, etc. swissnex Boston et son bureau à New York couvrent l’est de l’Amérique du Nord, Cana-

da compris. Nous collaborons étroitement et de façon complémentaire avec les autres institutions suisses qui œuvrent ici pour la Suisse, comme par exemple le réseau diplomatique et consulaire, les Swiss Business Hubs et Pro Helvetia. Grâce à notre excellente intégration dans les écosystèmes locaux d’innovation, swissnex et donc la Suisse sont non seulement des acteurs crédibles, mais de partenaires enviés dans les domaines de la science, de l’éducation et de l’innovation.

Comment accompagnez-vous les start-up suisses qui décident de s’installer aux Etats-Unis ? Quels conseils pourriez-vous leur donner ? D’une part, nous collaborons avec l’Agence suisse pour l’encouragement de l’innovation Innosuisse pour aider l’internationalisation des start-up helvétiques. Ces jeunes entreprises peuvent ainsi venir dans nos locaux à Boston et New York pour valider leur produit et leur modèle d’affaire, ainsi que préparer leur entrée dans le très compétitif environnement nord-américain. Depuis 2010, les swissnex aux États-Unis ont travaillé avec environ une centaine de start-up, totalisant près de 450 fondateurs et organisations, et représentant une valeur combinée de plus de 1.1 milliard de dollars. D’autre part, nous collaborons avec des groupes spécifiques tels que les « Venture Leaders », une sélection de dix start-up suisses qui viennent s’immerger, une semaine durant, dans les écosystèmes de Boston ou New York afin de présenter leurs entreprises à des ex-


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

« POUR RÉUSSIR AUX ETATS-UNIS, IL FAUT VOIR GRAND, OSER, ACCEPTER LE RISQUE ET DONC L’ÉCHEC, ÊTRE FLEXIBLE POUR POUVOIR PIVOTER TRÈS RAPIDEMENT, APPRENDRE À SE VENDRE ET S’ENGAGER PLEINEMENT. »

perts, des investisseurs, des grandes firmes actives dans leur industrie, etc. Pour réussir aux États-Unis, il faut voir grand, oser, accepter le risque et donc l’échec, être flexible pour pouvoir pivoter très rapidement, apprendre à se vendre et s’engager pleinement. Par ailleurs, cela ne signifie pas nécessairement transférer l’entier de l’entreprise outre-mer. La R&D, la technologie, la qualité en Suisse sont de très haut niveau. Il faut cependant être présent pour le développement des affaires, le marketing et la vente.

Comment décririez-vous l’écosystème de Boston dans lequel évoluent les start-up ? Quelles sont les collaborations entre les mondes académique, économique et politique ? Avec sa forte densité d’universités prestigieuses telles que le MIT ou Harvard qui sont, de surcroît, géographiquement proches, la région du Grand Boston attire les meilleurs chercheurs du monde. Par ailleurs, les liens très dynamiques avec l’industrie permettent un passage efficace du laboratoire au marché et donc, par voie de conséquence, le dépôt de brevets technologiques et la création de startup. Toutes ces innovations ne pourraient pas se concrétiser et décoller sans la participation active de « smart money » dont les fonds de capital-risque sont les principaux pourvoyeurs.

En 2017, ces investissements dans la zone métropolitaine de Boston-Cambridge-Newton se sont montés à 9 milliards de dollars, la région se classant ainsi au troisième rang en terme de montants investis (derrière la région de San Francisco et New York) ; à titre de comparaison, seuls 938 millions ont été investis en Suisse l’an passé. Il faut aussi mentionner les politiques qui soutiennent activement ces initiatives innovantes et entrepreneuriales. Par exemple, l’Etat du Massachusetts a promis une seconde tranche de 500 millions de dollars pour le soutien aux sciences de la vie dans les cinq prochaines années, afin de poursuivre les efforts qui avaient été fournis grâce au milliard injecté entre 2007 et 2017.

Quels sont les principaux évènements qui vont vous occuper ces prochains mois ? Lors du récent festival South-by-Southwest SXSW à Austin, Texas, nous avons officiellement démarré notre série « Aerial Futures : The Drone Frontier ». En effet, la Suisse est un acteur fort reconnu dans ce secteur, en particulier avec les « drones valleys » autour des Ecoles polytechniques de Lausanne et de Zurich, de nombreuses entreprises très innovantes et des régulateurs d’une grande flexibilité. Le sujet permet donc de valoriser les compétences suisses, de créer des échanges transatlantiques, d’explorer les utilisations multiples des technologies en jeu (du trans-

port à l’agriculture, de l’humanitaire à la photogrammétrie, du vol bio-inspiré aux drones dans les spectacles) et de mener des conversations importantes sur les enjeux tels que sécurité, privauté, contrôle aérien, impact sociétal, etc. La Suisse fourmille d’initiatives importantes : du Digital Fabrication Laboratory de l’ETHZ (architecture et génie civil) au Center for Digital Trust à l’EPFL (blockchain et autres techniques de certification des transactions), du Center for Digital Democracy des universités de Zurich et de Genève (impact de la digitalisation sur la société) au projet de European Time Machine d’un consortium d’universités européennes emmenées par l’EPFL (sciences humaines et technologies au service d’archives historiques urbaines). swissnex collabore avec chacune d’entre elles. Au mois de juin, Boston s’apprête à accueillir la plus grande convention internationale dans les biotechnologies. Au sein du pavillon de la Suisse, swissnex organisera un « Swiss Startup Corner », afin d’aider une huitaine d’entrepreneurs à rencontrer des experts, des industriels, des grands groupes biopharmaceutiques et tous les principaux acteurs de leur secteur. C’est un événement stratégique pour les startups, qui pourraient nouer des relations déterminantes pour leur futur. m www.swissnexboston.org


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Start-up et propriété intellectuelle Un guide pratique de propriété intellectuelle est maintenant disponible en ligne. Il s’agit d’un livre blanc, conçu par le Cabinet Novagraaf, à l’attention des entrepreneurs et dirigeants de start-up. S’interroger sur les questions de propriété intellectuelle en phase de création d’entreprise vous permettra de prendre les bonnes décisions afin d’ offrir un avantage compétitif à votre entreprise et sécuriser son positionnement de manière optimale sur un marché donné. Une prise en compte éclairée des thématiques de propriété intellectuelle pèsera également dans la balance lorsqu’il s’agira convaincre vos futurs investisseurs du sérieux de votre projet et d’une bonne gestion des risques en vue d’un retour sur investissement.

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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Start-up africaines à l’honneur lors du Seedstars Summit 2018 La 5e édition du Seedstars Summit, qui met en lumière de jeunes pousses des pays émergents, en partenariat avec la CVCI, a sacré une start-up ghanéenne active dans l’agriculture. Le continent africain a raflé presque toutes les récompenses. Un light show d’enfer, une musique qui évoque davantage les pistes de danse qu’un sommet technologique : ce contexte énergisant résumait bien l’atmosphère très joyeuse qui a régné lors de la 5e édition Seedstars Summit, le 12 avril dernier au SwissTech Convention Center de l’EPFL. Cette compétition parrainée par la CVCI, qui a réuni 65 jeunes pousses soigneusement sélectionnées venant d’Europe, du Moyen-Orient, d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique, a sacré finalement la start-up ghanéenne AgroCenta, une plateforme agricole qui met en relation directe producteurs indépendants et consommateurs sans recourir à des courtiers ou d’autres intermédiaires. Celle-ci a reçu un chèque de 500 000 dollars destiné à des investissements. Sur scène, Francis Obirikorang, cofondateur et CEO d’AgroCenta, peinait encore à « décrire l’émotion » qui l’étreignait. Quelques minutes plus tard, devant la presse, il commençait à prendre la mesure de cette récompense qui donne « une image positive de l’Afrique ». Pour lui, la démarche qu’il a initiée montre que l’on peut « résoudre des problèmes grâce à la technologie ». Le continent africain a monopolisé les divers prix remis lors de la dernière épreuve de cette compétition, qui réunissait douze finalistes. La start-up kényane SolarFreeze a gagné l’« Energy Prize », doté de 50 000 dollars, pour son système de stockage d’énergie solaire mobile. La jeune société nigériane Edves a, quant à elle, décroché l’« Education Prize », doté lui aussi de 50 000 dollars, pour le développement d’un portail permettant aux écoles de partager du matériel éducatif avec les apprenants et aux parents d’effectuer des paiements aux écoles. La start-up sud-africaine EM Guidance a remporté le « Healthtech Prize » pour son portail et son application qui agrègent le contenu médical

des experts régionaux pour les professionnels de la santé. Ambassadeur de Seedstars au Botswana, Thabo Theron nous a confié sa « fierté de voir l’Afrique ainsi récompensée ». Le Prix du public est revenu à Junkbot Robotics, des Emirats Arabes Unis, qui permet aux jeunes et aux moins jeunes de créer et construire des robots de travail à partir de presque tout. Ce prix a été remis par Raphaël Conz, chef du SPECo ad interim, qui a qualifié cette distinction de « prix le plus précieux », car attribué par tous les participants.

TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTO DANIEL MITCHELL

gents ont démontré un esprit d’innovation réjouissant dans un cadre où l’émulation règne en maîtresse. Dans l’idée d’améliorer l’existence de millions de personnes, les membres de Seedstars aspirent à aider tous les différents acteurs du changement dans les pays émergents. Seedstars appuie principalement les entrepreneurs et start-up de ces pays, en leur fournissant ressources, financements, connaissances, visibilité et opportunités de réseautage. m www.seedstars.com

Les start-up sélectionnées, qui doivent être innovatrices, prêtes à relever les défis de leur secteur et à façonner l’avenir grâce à la technologie, étaient au nombre de 65 pour cette 5e édition. Plus de 70 experts ont tout d’abord passé deux jours à guider les entrepreneurs sélectionnés, en leur fournissant une expertise approfondie et personnalisée de leur domaine d’activité. Le mercredi, à l’enseigne de la Journée des investisseurs, les compétiteurs ont présenté leur start-up durant une minute et se sont entretenus avec des investisseurs suisses et internationaux. C’est au terme de cette journée que les noms des douze finalistes ont été communiqués. Lors de la finale du jeudi, les startup en lice ont eu chacune cinq minutes pour convaincre l’auditoire. Dans la matinée précédant le point d’orgue du sommet, plusieurs ateliers se sont tenus sur les thèmes de l’énergie, de la mobilité ou encore de la fintech. Divers entrepreneurs n’ayant pas franchi les portes de la finale ont par ailleurs pu présenter leur start-up devant des experts afin d’obtenir divers prix. De la plateforme de streaming de musique africaine en passant par des kits de panneaux solaires, les jeunes pousses des pays émer-

Francis Obirikorang, porté en triomphe après la proclamation des résultats.


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

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Finale « Ma Thèse en 180 secondes » UNIL En 2018 et pour la 3e année consécutive, la Suisse a pris part au concours « Ma thèse en 180 secondes » (MT180s). La Fondation de la CVCI a le plaisir de soutenir l’organisation des finales régionales, qui se déroulent à l’EPFL et à l’UNIL. Zoom sur la finale organisée par l’UNIL le 22 mars. FINALE DE L’UNIL Près de 450 personnes ont assisté à la 3e édition de l’UNIL du concours « Ma Thèse en 180s », le 22 mars 2018. Le jury, composé de six membres représentant(e)s de la société, de la communication et du monde scientifique, a eu la lourde tâche de départager les 11 candidats vaudois.

TEXTE O. FANTINO & J. KOVACEVIC OLIVIER.FANTINO@CVCI.CH JELENA.KOVACEVIC@CVCI.CH

Mission difficile au vu de la qualité des présentations qui ont suscité de nombreux applaudissements du public présent à l’auditoire Erna Hamburger à l’Amphimax. Quatre prix ont été décernés : l’un par le public, les trois autres par le jury. Les gagnants de cette édition sont : Mathilde Bostelmann, sur les systèmes de mémoire dans le syndrome de Williams (prix du public), Pascale Deneulin, sur la minéralité des vins (1er prix du jury) ; Cédric Gubelmann, sur les mécanismes associés aux bénéfices de l’activité physique (2e prix du jury) ; Leah Gilbert, sur la santé mentale et métabolique pendant la grossesse (3e prix du jury). Les trois étudiants sélectionnés par le jury participeront ainsi à la finale suisse qui se déroulera à l’Université de Fribourg le 7 juin 2018. Ils défendront les couleurs de l’UNIL face à des concurrent(e)s des autres universités romandes.

FINALE INTERNATIONALE 2018 A l’issue de la finale suisse, un(e) doctorant(e) sera désigné(e) pour représenter la Suisse au concours international qui aura lieu le 27 septembre 2018, à l’Université de Lausanne. La finale internationale du concours francophone sera organisée pour la première fois en Suisse par l’UNIL et coordonnée par la Conférence universitaire de Suisse occidentale (CUSCO). Vingt candidats venus de vingt pays différents s’affronteront lors de ces joutes oratoires devant un public de plusieurs centaines de personnes. La CVCI a l’immense plaisir d’être également partenaire pour le concours international 2018. m www.mt180.ch/accueil/ www.unil.ch/mt180

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Entreprise. Risques. Couverts. <wm>10CAsNsjY0MDQx0TUxMjE0NwEAG1KmHw8AAAA=</wm>

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ACTUALITÉ LES CHIFFRES DU MOIS

Les échanges commerciaux de la Suisse Bien que la Suisse ait réussi à atteindre une plus forte diversification du commerce extérieur que d’autres pays au cours des 20 dernières années, les pays voisins – et au sein d’eux les régions limitrophes – reste néanmoins des partenaires commerciaux particulièrement importants. L’Alsace est par exemple aussi importante que le Brésil et l’Inde réunis. VOLUMES DES ÉCHANGES COMMERCIAUX (EXPORTATIONS ET IMPORTATIONS) DE LA SUISSE AVEC LES PAYS/RÉGIONS CORRESPONDANTS/ES (2015)

ALSACE (FRANCE)

BADE-WURTEMBERG (ALLEMAGNE)

CHF 5.4 Mrd

CHF 29.6 Mrd

INDE CHF 3 Mrd

CHINE CHF 21.3 Mrd

BRÉSIL CHF 2.8 Mrd

TYROL (AUTRICHE) CHF 3.8 Mrd

JAPON CHF 9.3 Mrd LOMBARDIE (ITALIE) CHF 14 Mrd

CANADA CHF 3.8 Mrd

ADMINISTRATION FEDERALE DES DOUANES (AFD) ET AVENIR SUISSE


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Valorisons les compétences des entraîneurs de clubs Les entraîneurs sportifs bénéficient de nombreuses compétences pédagogiques, managériales et organisationnelles. Bien que parfois difficiles à identifier, elles sont pourtant directement transférables sur le terrain professionnel. C’est sur la base de ce constat que la CVCI a décidé de participer à un processus de reconnaissance et de validation des acquis à visée professionnelle et délivrée sous forme de diplôme.

Une telle validation pour les entraîneurs de clubs se révélera pertinente et très utile pour les personnes concernées et les entreprises. En effet, en s’occupant d’une équipe sportive, un entraîneur a l’occasion de développer son savoir-être et d’acquérir des compétences dans la conduite et le management. Les heures passées sur un terrain, avec des jeunes par exemple, développent des compétences pédagogiques, la culture du feedback, l’esprit d’équipe et la motivation pour n’en citer que quelques-unes

Une collaboration a ainsi été établie avec BMFormation et un premier accord avec l’Association Vaudoise de Basket (AVB) a été récemment conclu. La CVCI souhaite encourager l’ensemble des associations sportives à participer à cette mise en valeur des compétences de leurs entraineurs. Sur la base de critères précis, d’un questionnaire, d’une auto-évaluation, d’une recommandation du club et d’une audition, ces compétences seront analysées par BM-Formation puis validées par l’AVB et la CVCI.

Promouvoir le travail des bénévoles et les compétences que ces derniers peuvent développer permettra aux entreprises vaudoises de mieux apprécier ce qui peut être acquis en dehors des formations classiques et en dehors du milieu professionnel. La CVCI espère ainsi vivement que la conclusion de ce premier partenariat avec l’AVB incitera d’autres associations sportives à se lancer dans cette valorisation des compétences de leurs entraineurs bénévoles. A terme, un

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TEXTE PATRICK ZURN PATRICK.ZURN@CVCI.CH PHOTO SHUTTERSTOCK

élargissement de ce concept à d’autres domaines d’activités bénévoles pourrait également être envisageable.

Les heures passées sur un terrain développent des compétences pédagogiques.

The SPOT stimule l’innovation dans le sport TEXTE THE SPOT PHOTO SHUTTERSTOCK

Événement inédit lancé par ThinkSport, The SPOT vise à stimuler le progrès dans le sport en rassemblant les esprits les plus brillants et les toutes dernières innovations au sein et à l’extérieur de ce secteur. Anna Hellman, directrice de ThinkSport, a déclaré : « En termes d’innovation et de compétitivité, la Suisse figure aux premiers rangs de la hiérarchie mondiale, avec de très forts atouts dans la production technologique. Notre région est aussi l’incontestable centre névralgique du sport international. Elle présente une concentration unique d’organisations sportives internationales, d’excellence universitaire et d’entreprises innovantes. The SPOT permettra de rassembler et d’exploiter ces atouts. Nous voulons susciter de nouvelles approches, de nouvelles stratégies et de nouveaux partenariats qui bénéficieront aux gens physiquement actifs et à l’avenir du sport ».

The SPOT, événement annuel sur deux jours se tiendra les 15 et 16 mai 2018 au SwissTech Convention Centre de Lausanne (Suisse). Il sera consacré aux thèmes suivants : le sport connecté ; les nouveaux sports, notamment l’eSport ; la performance et la santé ; et les médias et le marketing. Construit sur un format atypique, The SPOT proposera un alléchant programme de conférences et d’ateliers, une Marketplace et une Demo Zone où seront présentés des produits et solutions innovants, de nombreuses opportunités de réseautage et un concours international de start-up destiné à promouvoir et récompenser les idées innovantes. m www.thinksport.org


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VOTRE CVCI NOUVEAUX MEMBRES

La CVCI souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres ADMINISTRATION, FINANCE

PIESTYLE SA

LEANDRO PISCITELLI

1090 La Croix (Lutry) Coaching et conseil Frédéric Kokocinski, T. 079 247 13 40

1042 Bioley-Orjulaz Immobilier, finance, T. 079 229 29 15

SYLVIE CHAPERON

BIEN-ÊTRE, MÉDICAL, SPORT

1699 Porsel Coaching, conseils marketing et relooking T. 079 379 58 40 www.sc-marketing-et-look.ch

CLÉMENTINE TRABER MASSOTHÉRAPEUTE

ÉCOLE, FORMATION

1066 Epalinges Santé et bien-être, T. 078 718 02 42 www.massotherapeute-traber.ch

UNIVERSITÉ POPULAIRE DE LAUSANNE

CYBEREHA SA 1002 Lausanne Développement et commercialisation de dispositifs médicaux Vincent Zwaans, T. 079 305 03 94

HDC 1006 Lausanne Avocats Sylvain Metille, Etienne Campiche, Florian Ducommun, Fabien Hohenauer, David Raedler, T. 021 310 73 10 www.hdclegal.ch

1002 Lausanne Formation continue Françoise Baudat, T. 021 315 24 24 www.uplausanne.ch

RR DESIGN SÀRL 1024 Ecublens VD Agence événementielle Alessandro Rossetti, T. 079 199 77 65 www.rrdesignsuisse.com

KIOSQUE DE L'ETRAZ NEMMAR 1260 Nyon Kiosque Ammar Nemmar, T. 079 277 01 17

COMMUNICATION, RP, CRÉATION, DESIGN, PHOTO, JOURNALISME

1003 Lausanne Association journalistique Jacques Pilet, Florence Perret, Sarah Dohr T. 076 262 42 08 www.bonpourlatete.com

LURATI RESSOURCES HUMAINES SA 1002 Lausanne Placements de personnel Daniel Broggi , T. 021 925 37 37 www.lurati-rh.ch

1015 Lausanne Développement de solutions IT de gestion de données privées et médicales Pierre-Mikaël Legris, Evelina Pelousky www.pryv.com

SPORTEGG SA 1015 Lausanne Editeur logiciels Dan Hafner T. 078 866 34 98 www.sportegg.com

RÉSEAUTAGE

1196 Gland Association ayant pour but le réseautage d'entreprises Jimmy Bruzzese, Finn Toennessen T. 078 685 26 86 www.swissmobilitycircle.ch

TECHNIQUE, LOGISTIQUE, NETTOYAGE GERONET SA

ASHLEY MOPONDA BANDADE CONSULTING, ACCOMPAGNEMENT, RH

1006 Lausanne Conseil et expertise en développement Web Anthony Maison T. 033 7 82 32 05 17 www.amaison@jolicode.com

SWISS MOBILITY CIRCLE

BON POUR LA TÊTE COMMERCE

JOLICODE SÀRL

PRYV SA

ÉVÉNEMENTIEL ÉTUDE D’AVOCATS, NOTAIRES

IT, DIGITAL, WEB, MARKETING

1004 Lausanne Photographe T. 079 799 27 35

1211 Genève Nettoyage Patrick Jotterand T. 022 809 06 01 T. 079 847 26 54

TINI LETTERS 1304 Cossonay-Ville Handlettering (calligraphie) Martina Keddouh T. 076 331 72 70 www.tiniletters.ch

PLAFOND-MONTAGE SA 1036 Sullens Faux plafonds Gzim Sadiku T. 078 872 81 09


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VOTRE CVCI NOUVELLES DES MEMBRES

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L’actualité de nos entreprises sous la loupe Chaque mois, la CVCI donne l’occasion à ses mem-bres de communiquer sur leurs activités et sur leur actualité. Dans cette édition, on parle de Silver économie, de restauration et d’événementiel. CERCLE SILVER ÉCONOMIE : NOUVEAU PRÉSIDENT Jean-Louis Zufferey a été élu président du Cercle Silver Économie (CSE), la première association en Suisse à promouvoir les opportunités économiques induites par le vieillissement de la population. Fondé à Genève en 2014, et actif dans le canton de Vaud depuis 2017, le CSE œuvre à la création de conditions-cadres pour le développement d’un marché des seniors. Le 23 janvier, son assemblée générale extraordinaire a aussi élu quatre professionnels de la Silver Économie à son comité : Astrid Stückelberger, Dr en sciences et experte en médecine anti-âge, Lucas Perez et Moïse Gerson, spécialistes de l’innovation en E-santé et Doris Rochat-Monnier, économiste. m www.silvereconomie.ch

HOMEGOURMET : PROXIMITÉ ET PASSION ! Start-up vaudoise fondée en 2013, HomeGourmet propose aujourd'hui deux gammes de service : un service traiteur et HomeBistrot, destiné aux restaurants d’entreprise. Afin de garantir et de maintenir un haut standard de qualité, les chefs, des passionnés qui ont appris leur métier dans des cuisines étoilées, officient dans un laboratoire culinaire entièrement créé sur mesure et disposant des dernières innovations techniques.

Solidement ancrés dans l’Arc lémanique, HomeGourmet travaille au quotidien avec des producteurs et prestataires du cru, qui conseillent sur les meilleurs moyens de présenter les produits dans les recettes. HomeGourmet est à ce jour le seul traiteur en Suisse disposant du label « Fait Maison ».

HomeBistrot, destiné aux restaurateurs, vient compléter l’offre de HomeGourmet.

m www.homegourmet.ch

POUR UNE FÊTE INOUBLIABLE ! En 2018, SoMICE Sàrl se diversifie. Fondée il y a près de 7 ans, cette société d’événementiel mise sur l’attention au détail, un service chaleureux et personnalisé, ainsi que sur une fidélisation de la clientèle. Après s’être fait une place sur le marché de l’événementiel pharma (événement produits, colloques, congrès, stands, incentives), SoMICE souhaite appliquer ces compétences aux fêtes d’entreprises (fête de fin d’année, fête d’été, jubilés, portes ouvertes). SoMICE peut s’appuyer sur des fournisseurs de qualité et s’inviter dans les lieux les plus exclusifs pour faire de votre fête un moment inoubliable.

SoMice, Relax, your event works !

m www.somice.ch

RUBRIQUE COORDONNÉE PAR ZUZANNA ADAMCZEWSK A-BOLLE ZUZANNA.BOLLE@CVCI.CH

Jean-Louis Zufferey, nouveau président du Cercle Silver Economie (CSE).


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CAHIER PRATIQUE FICHE JURIDIQUE N° 217

Assurances pour entreprise DIVERS

I. PRÉAMBULE

IV. ASSURANCE-ACCIDENT

Lors de la création d'une entreprise, il y a lieu de se pencher sur la question des assurances à conclure. Qu'elles soient obligatoires ou facultatives, un tour d'horizon est nécessaire. Trois catégories peuvent être assurées : les personnes, les biens et les pertes de patrimoine.

L'assurance-accidents est régie par la Loi sur l'assurance-accidents (LAA). Au-delà de la couverture de base des frais de guérison par l'assurance-maladie, l'assurance-accidents est facultative pour les indépendants, c'est-à-dire les entrepreneurs en raison individuelle. Elle est en revanche obligatoire pour les salariés, y compris lorsque l'entrepreneur est salarié de sa propre entreprise. La SUVA est compétente de manière contraignante pour de nombreuses branches. Si ce n'est pas le cas, une offre peut être demandée auprès d'une assurance-maladie.

II. ASSURANCES SOCIALES L'assurance vieillesse et survivants (AVS), l'assurance invalidité, l'assurance pour perte de gains (maternité et militaire) et l'assurance-chômage constituent le socle des assurances sociales. Les cotisations à ces dernières doivent être acquittées. L'entrepreneur doit donc obligatoirement s'affilier auprès d'une Caisse AVS. Lorsque l'entrepreneur est en raison individuelle, il doit s'affilier en tant qu'indépendant auprès d'une caisse AVS. Lorsque la société est constituée en Sàrl ou SA, l'entrepreneur sera considéré comme un salarié de sa propre entreprise. Dans ce cas, toutes les charges sociales seront retenues comme telles. Pour plus d'informations : voir fiches juridiques n° 148, 149 et 87.

III. 2 E ET 3 E PILIERS La loi sur la prévoyance professionnelle traite du 2e pilier. Moyennant l'atteinte d'un salaire minimum, tout salarié y est assujetti obligatoirement. Les indépendants peuvent s'y assujettir de manière facultative, s'ils le souhaitent. Quant au 3e pilier, il n'est obligatoire pour aucune catégorie de la population. C'est une assurance privée complémentaire qui permet aux assurés de compléter leur couverture des deux premiers piliers. Pour plus d'informations : voir fiche juridique n° 161.

Pour plus d'informations : voir fiche juridique n° 208.

V. ASSURANCE PERTE DE GAINS MALADIE L'assurance perte de gains maladie n'est pas obligatoire. Toutefois, de nombreuses entreprises décident de prévoir ce type d'assurances afin d'être couvertes en cas d'absence pour maladie de leurs collaborateurs et ainsi de ne pas avoir à assumer seules leur salaire pendant une certaine période. Pour plus d'informations : voir fiche juridique n° 75.

VI. RESPONSABILITÉ CIVILE Il s'agit probablement de l'assurance professionnelle la plus importante. D'autres couvertures peuvent bien sûr être prévues, telles que les assurances de choses (voir point VIII). Dans ce domaine, il y a lieu de bien se renseigner sur la couverture des propositions d'assurances, cas échéant de demander plusieurs offres. En effet, chaque entreprise sera soumise à des risques différents, dont il faut tenir compte dans le choix des risques assurés. De manière générale, il n'existe pas qu'une assurance RC. Il y a la RC privée/familiale, la RC immeubles ou encore la RC des véhicules à moteur. À noter que les dommages résultant d'une activité professionnelle ne sont pas couverts par la RC privée. L’assurance RC n’est en principe pas obligatoire, mais elle est recommandée. En effet, si une telle assurance n’est pas conclue, l’entreprise devra assumer seule les coûts de réparation des dommages

(matériels ou corporels) causés à un tiers. Certains corps de métiers ont l’obligation d’être couverts par une assurance RC ; c’est le cas des avocats ou notaires par exemple.

VII. PROTECTION JURIDIQUE Ce type d’assurance n'est pas obligatoire. Elle peut cependant s'avérer très utile. Les litiges peuvent coûter cher et une assurance de protection juridique prend en principe en charge des conseils, ainsi que les frais de justice. À noter toutefois qu'une assurance de protection juridique privée ne couvre pas les litiges en lien avec l'activité d'une entreprise. Il faut conclure une police particulière à cet effet et toujours bien examiner quelles sont les situations couvertes.

VIII. ASSURANCES DE CHOSES Deux types de choses peuvent ou doivent être assurés : les choses immobilières et les choses mobilières. Une assurance immobilière ne sera nécessaire pour un entrepreneur que s'il est propriétaire de son local commercial. Tous les biens autres sont considérés comme des biens mobiliers et une assurance de choses va couvrir en principe les dommages qui y sont causés. À titre d'exemple, il peut s'agir d'une assurance incendie, vol, dégâts des eaux, perte d'exploitation, etc. Dans la catégorie des assurances de choses, est incluse l’assurance pour installations techniques, qui couvre les dommages aux machines, appareils et autres dispositifs techniques. Elle peut être spécifique aux systèmes informatiques également. Les dommages causés par l’entrepreneur lui-même ou un tiers seront couverts.

TEXTE SERVICE JURIDIQUE DROIT@CVCI.CH PHOTO SHUTTERSTOCK


DEMAIN 05-2018

DE PARTENAIRE À PARTENAIRE AGENDA DES PARTENAIRES

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ARIAQ

SEANCE D’INFORMATION ASO L’Association Suisse d’Organisation et de Management (ASO) organise deux soirées d’information pour le Brevet fédéral de spécialiste en Organisation d’entreprise et la certification IPMA niveau D. Présentation de la formation, du contenu, des étapes de certifications, des débouchés et des fonctions. 01.05.2018 05.06.2018 Lausanne T. 022 362 90 40 info@aso-organisation.ch www.aso-organisation.ch

L’institut Ariaq propose, à Yverdon-les-Bains, les : • 18.05.2018 trois nouvelles formations en logistique (Supply Chain) de 3 à 13 jours : Planificateur, ordonnanceur, gestionnaire • 22.05.2018 Management de la sécurité et santé au travail : introduction à la norme ISO 45001 (1 jour) • 6.06.2018 L’Unique Device Indentification (UDI) va-t-il remplacer tous les codes barres ? (1 jour) 18.05.2018 Yverdon-les-Bains T. 024 423 96 50 frederic.leuba@ariaq.ch www.ariaq.ch

PETIT DÉJEUNER SERVICE DE PROMOTION ÉCONOMIQUE ET DU COMMERCE DU CANTON DE VAUD Le SPECo, en collaboration avec les partenaires de la promotion économique du canton, organise un Petit déjeuner des PME & Start-up sur le thème : Entreprises en cyber-danger : comment se protéger ? 01.06.2018 Gland T. 021 316 58 20 petitsdejeuners@vaud.ch www.petitsdejeuners-vaud.ch

UNIVERSITÉ POPULAIRE DE LAUSANNE L’Université populaire de Lausanne organise un cours sur le Travail, une question éthique.

FORMATIONS KUDOS Kudos organise à lausanne les formations suivantes : • 03.05.2018 Prenez votre compte Linkedin en mains • 24.05.2018 Prenez vos réseaux sociaux en mains 03.05.2018 24.05.2018 Lausanne Jérôme De Benedictis T. 079 336 05 07 jerome@kudos.ch www.kudos.ch

SANU Le sanu organise à Lausanne un cours pour devenir éco-entrepreneur. 11.05.2018 Lausanne Ingrid Fumasoli T. 032 322 13 20 ifumasoli@sanu.ch www.sanu.ch

24.05.2018 Lausanne V. Cherpillot T. 21 315 24 24 info@uplausanne.ch www.uplausanne.ch

ALCHIMIE DU VERBE Alchimie du Verbe vous propose une formation emails concis et ciblés. 14.06.2018 Lausanne Sylvie Poza T. 021 729 32 52 info@alchimieduverbe.ch www.alchimieduverbe.ch

IMPRESSUM Éditeur Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne T. 021 613 35 35, F. 021 613 35 05 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Olivier Fantino, Julien Guex, Jean-François Krähenbühl, Philippe Miauton, Fanny Oberson, Mathieu Piguet et Serge Sahli. Gervaise Defago (rédactrice responsable) Conception Buxum communication, Galeries Benjamin-Constant 1, 1003 Lausanne, www.buxum.ch Imprimeur PCL Presses Centrales SA Acquisition de partenaires Publicitas SA, Seilerstrasse 8, Postfach, 3001 Bern T. 058 680 95 30 Tirage 4500 exemplaires Parution 4e semaine du mois


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