demain - février 2018 - n° 2

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CHAMBRE VAUDOISE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE 02-2018 N°01

la cvci.ch

ACTUALITÉ LE STEWARDSHIP, POUR UNE CRÉATION DE VALEUR À LONG TERME

ACTUALITÉ VOTER NON À « NO BILLAG », LA VOIX DE LA RAISON

VOTRE CVCI LE PVEI RÉCOMPENSE DES ENTREPRISES À FORT HÉRITAGE FAMILIAL

STOP AUX PONCTIONS SUR LES ENTREPRISES !


MAISON D’INVESTISSEMENT BANQUE PRIVÉE ASSET MANAGEMENT

ON NE SPECULE PAS SUR L’ AVENIR. ON LE CONSTRUIT. E D M O N D D E R O T H S C H I L D . L ’A U D A C E D E B AT I R L ’AV E N I R .

edmond-de-rothschild.com


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ÉDITORIAL FÉVRIER 2018

Demain commence aujourd’hui Alors que notre journal fait peau neuve, l’année nouvelle s’annonce pleine de défis passionnants pour la CVCI et ses membres, que nous relèverons ensemble, pour la prospérité de l’économie vaudoise. TEXTE CLAUDINE AMSTEIN DIRECTRICE DE LA CVCI CLAUDINE.AMSTEIN@CVCI.CH PHOTO DR

SOMMAIRE ACTUALITÉ Agenda de la CVCI....................................... 4 Penser l’entreprise pour Demain Au-delà de la RSE, le «Stewardship».......... 8 Economie et politique Programme de législature 2017-2022........ 10 Conjoncture................................................ 11 Nouveau régime financier......................... 12 Convention d’affaires franco-suisse........ 12 Non au remboursement des soins dentaires..................................................... 13 Chronique AEnEC...................................... 14 Chronique economiesuisse....................... 14 Votons Non à « No Billag »......................... 15 Projecteur sur les nouveaux sports.......... 16 Les chiffres du mois ..................................17

VOTRE CVCI Trois entreprises internationales primées sur sol vaudois............................. 19 Nouvelles de nos membres....................... 21 Nouveaux membres................................... 23

CAHIER PRATIQUE Fiche juridique N° 214 Prévoyance professionnelle (II)................ 27 Fiche économique N° 114 Harmonisation des paiements................. 28

DE PARTENAIRE À PARTENAIRE Publi-séminaires........................................ 29 Agenda des partenaires............................. 30

L’année qui s’est ouverte est résolument tournée vers l’avenir pour la CVCI. Tout d’abord parce que nous inaugurons, avec l’édition que vous tenez entre les mains, la nouvelle maquette de notre mensuel, rebaptisé « demain ». Ce titre a été choisi pour renforcer encore notre volonté d’appuyer nos membres dans les nombreux défis qui les attendent ces prochaines années. Ce relookage confère à notre journal une lisibilité accrue et permet une meilleure hiérarchisation des thèmes et des sujets. Nous espérons qu’il vous séduira autant qu’il nous a enthousiasmés.

compétitivité s’éroder. Il est dès lors grand temps que les pouvoirs publics se réveillent et garantissent la mise en œuvre de conditions-cadres performantes, avec un arsenal législatif adapté aux nouvelles réalités. Nos propositions, qui touchent à la fiscalité, à la formation, à la santé, au social, aux infrastructures, à l’aménagement du territoire, à l’énergie et à l’environnement, sont incontournables. Et nous veillerons à ce qu’elles ne restent pas lettre morte.

L’avenir immédiat se conjugue aussi, pour nous, avec la responsabilité sociale des entreprises (RSE), thème que nous avons choisi comme fil conducteur éditorial cette année. La notion de RSE, qui regroupe l’ensemble des pratiques mises en place par les firmes dans le but de respecter les principes du développement durable, constitue un challenge entrepreneurial majeur. Nous ouvrons cette série d’articles en élargissant la perspective au-delà des politiques de RSE, en nous intéressant au concept de stewardship, appelé à habiter philosophiquement l’entreprise. Parce que la réussite, comme la prospérité à long terme de cette dernière, passe par le bien commun et la préservation des ressources.

Rappelons que le programme Impulsions 2022 recommande le rejet de l’initiative populaire sur l’assurance dentaire, sur laquelle les Vaudois voteront le 4 mars prochain. Ce texte prévoit une ponction paritaire sur les salaires proche des 0,6 à 0,7 %. Les indépendants, ainsi que les personnes cotisant à l’AVS qui ne sont pas actives, mais qui paient une cotisation calculée sur le montant de leur fortune, passeront aussi à la caisse. Pour les autres, l’initiative prévoit la prise en charge de ces soins par la politique sanitaire du canton. Autrement dit, par les impôts. À nos yeux, offrir le dentiste à tous les habitants du canton en faisant régler la note par la moitié d’entre eux est inacceptable.

Aux plans économique et politique, 2018 s’annonce riche en challenges et en échéances. Dans un contexte général incertain, la CVCI fera entendre sa voix afin que les revendications de son programme Impulsions 2022, qu’elle porte depuis cet automne avec les trois associations économiques faîtières du canton, soient prises en compte par le Conseil d’État au cours de cette législature. La chose est déjà acquise pour la RIE III cantonale, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2019. Après quinze années de croissance remarquable, l’économie vaudoise voit sa

Bonne année, et bonne lecture !

GROS ENJEU DANS LES URNES


DEMAIN 02-2018

ACTUALITÉ AGENDA DE LA CVCI

EVÉNEMENT JOURNÉE DE DROIT DU TRAVAIL La 4e édition de la Journée de droit du travail, organisée conjointement par la CVCI et HR Vaud, est destinée aux RH et juristes d’entreprise. Elle traitera du thème de la gestion du temps de travail qui fera l’objet d’une présentation générale en plénière, puis sera développé dans le cadre de cinq ateliers à choix, co-animés tant par des spécialistes RH que des avocats/juristes. 02.02.2018 08h30 … 16h30 Hôtel Aquatis Lausanne 300 francs membres CVCI ou HR Sections Romandes 450 francs non-membres www.jdtvd.ch droit@cvci.ch

FORUM B2B FORUM 2018 : À LA CONQUÊTE DES MARCHÉS PUBLICS FÉDÉRAUX Le Groupe romand pour le matériel de Défense et de Sécurité (GRPM) et la CVCI organisent un grand rendez-vous entre les donneurs d’ordres fédéraux et les entreprises vaudoises. Armasuisse et l’Office fédéral des Constructions et de la logistique présenteront les enjeux économiques cantonaux et fédéraux des prochaines années ainsi que la meilleure manière d’accéder aux marchés publics fédéraux. D’autres entreprises à caractère fédéral, comme RUAG, La Poste, Swisscom ou les CFF, seront également présentes pour vous rencontrer. 08.03.2018 08h30 … 15h00 Starling Hotel, St-Sulpice 190 francs Cet événement est réservé aux membres CVCI, GRPM et Swissmem. veronique.gauzargues@cvci.ch

RCE CAND-LANDI Depuis plus d’un siècle dans le Nord vaudois, Cand-Landi se met au service des entreprises, des particuliers et des collectivités dans ses 5 domaines d’activité : matériaux, terrassement, logistique, canalservices et recyclage. Lors de cette visite, vous découvrirez le cœur de l’unité industrielle de dernière génération de tri des plastiques exploitée par RC-Plast, filiale de Cand-Landi. 26.04.2018 09h00 … 13h00 Grandson 90 francs membres CVCI 115 francs non-membres veronique.gauzargues@cvci.ch

STADE DE LA TUILIÈRE Venez découvrir le chantier du Stade de la Tuilière, prochainement nouveau fief du Lausanne-Sport (LS). A la Blécherette viendront en effet s’implanter un centre de football et d’entrainement d’athlétisme, un stade de football, un centre d’affaires et une interface de transport en commun, avec à terme, le terminus du métro M3. Une discussion ouverte avec la Direction des travaux et des représentants du LS vous sera proposée. 24.05.2018 11h00 … 14h00 Lausanne 90 francs membres CVCI 115 francs non-membres veronique.gauzargues@cvci.ch

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CFO CAFÉ DÉPLOYER DU E-COMMERCE À L’INTERNATIONAL : QUELS ENJEUX FISCAUX ? Ce petit-déjeuner interactif, animé par Olivier Comment et Konstantina Tsiosta, respectivement Directeur et Manager du Département fiscalité chez PwC, traitera du commerce de biens au travers d’une plateforme en ligne. Quand l’origine du produit et le destinataire sont tous deux en Suisse, les principes fiscaux sont encore relativement simples à appréhender. En cas de commerce international de nouveaux éléments sont à prendre en considération : • Comment anticiper et contrôler les flux de marchandise ? • Comment gérer les aspects de stockage et de transport et l’importance des incoterms ? • Les notions de responsabilité dans le cadre des relations contractuelles ? Ces éléments seront illustrés au travers d’exemples, avec un focus sur le marché européen. Les tendances règlementaires en Suisse et dans l’Union Européenne seront également abordées. 14.03.2018 08h00 … 10h00 CVCI 25 francs membres CVCI 40 francs non-membres elodie.brechbuhler@cvci.ch


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ACTUALITÉ AGENDA DE LA CVCI

E-RÉPUTATION : DÉCOUVREZ LA RÉPUTATION DE VOTRE ENTREPRISE SUR LE WEB ET LES RÉSEAUX SOCIAUX SÉMINAIRE SWISSFIRMS : POUR MIEUX PROMOUVOIR VOTRE ENTREPRISE ! Le site SWISSFIRMS (www.swissfirms.ch) a pour mission de promouvoir les entreprises membres des Chambres de commerce suisses (CCIS). Couvrant la totalité du territoire helvétique, il constitue la principale base de données économiques de notre pays et offre de nombreuses possibilités de recherche. Chaque entreprise membre d’une CCIS bénéficie gratuitement d’une fiche de présentation complète. Afin de présenter ce portail, et notamment les opportunités de mieux mettre en valeur votre entreprise, nous vous invitons à participer à une séance d’information, clôturée par un apéritif permettant de poursuivre les discussions. 28.03.2018 17h00 … 19h00 CVCI Gratuit membres CVCI 50 francs non-membres Inscription < 20.03.2018 jelena.kovacevic@cvci.ch

FORMATIONS SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL Obligations et responsabilités de l’entreprise en santé et sécurité au travail. Durant cette journée, seront abordés le contexte, les enjeux et les instrumen ts de la santé et sécurité au travail, le cadre légal ainsi que les responsabilités civiles et pénales de l’employeur et le rôle et les attentes de l’Inspection du travail. 28.02.2018 08h30 … 17h00 CVCI 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres Documentation, repas de midi et pauses-café inclus droit@cvci.ch

CONNAÎTRE ET MAÎTRISER LES RISQUES DE BURN OUT DANS L’ENTREPRISE L’épuisement professionnel – le burn out – n’est plus simplement un sujet tendance, mais bien une réalité aujourd’hui. L’arrêt maladie suite à un burn out est de 3 à 6 mois. Les impacts de ces absences, tant au niveau organisationnel qu’au niveau humain coûtent cher aux entreprises sans parler du traumatisme pour l’équipe. Détecter les signaux annonciateurs, comprendre les facteurs multiples pouvant amener au burn out et mettre en place des processus simples et concrets pour prévenir plutôt que guérir, voilà à quoi s’attelle cette formation de sensibilisation au burn out. Programme • Le contexte actuel qui favorise l’épuisement au travail • Savoir repérer les premiers signes d’un burn out et le différencier d’un surmenage • Les profils à risque • Les situations et les attitudes déclenchantes • Se connaître et identifier ses propres risques

« Votre marque n’est plus ce que vous en dites, mais ce que Google et Facebook en disent ». Cette citation du blogueur et auteur Chris Anderson résume parfaitement les défis apportés par le web et les réseaux sociaux aux entreprises. Un client mécontent peut ainsi avoir un impact élevé sur l’e-réputation d’une marque suite à un commentaire négatif sur les réseaux sociaux. Ce workshop vous permettra de découvrir les éléments stratégiques de base et les outils d’analyse de votre e-réputation ainsi que d’établir les mesures adéquates en cas de crise sur les réseaux sociaux. Programme • Définition et utilité de l’e-réputation • Comment la mesurer ? • Les outils d’analyse de l’e-réputation • Les actions sur Google à réaliser pour l’améliorer • La gestion des commentaires sur les réseaux sociaux • Comment identifier une crise sur les réseaux sociaux ? • Plan de gestion de crise sur les réseaux sociaux • Mise en situation et exercices selon les cas et expériences apportées par les participants 12.03.2018 09h00 … 12h15 CRPM 300 francs Les participants dont l’entreprise est membre de la CVCI bénéficieront d’un bon de 200 francs à faire valoir sur toute prochaine formation d’une journée minimum (non cumulable). info@crpm.ch

08.03.2018 18h00 … 21h00 CRPM 300 francs Les participants dont l’entreprise est membre de la CVCI bénéficieront d’un bon de 200 francs à faire valoir sur toute prochaine formation d’une journée minimum (non cumulable). info@crpm.ch Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.


CHRONIQUE RETRAITES POPULAIRES

Economie numérique, le grand chambardement Il ne se passe plus guère de jour sans que le thème ne soit évoqué : numérisation des économies, « ubérisation » des sociétés, montée en puissance de l’intelligence artificielle… Le futur est en marche avec une génération « Y » qui connaîtra un marché du travail nettement plus chaotique, sans guère de perspectives de pré-retraite.

de précarisation des emplois et de couverture sociale.

Dans ce contexte, si le rapport classique employeur-employé reste pour l’instant prédominant, les emplois jugés atypiques représentent déjà 18 % du marché. Une proportion destinée à grandir, non sans dangers en termes

Le régime légal de la prévoyance professionnelle n’est en effet guère favorable aux activités à temps partiel (36 % des emplois). Selon les cas, des solutions existent certes auprès de certaines caisses de pension, voire de l’institution supplétive, mais pour l’instant, ni le seuil d’assujettissement (21 150 francs) ni la déduction de coordination ne sont obligatoirement pondérés selon le taux d’activité. D’où la nécessité de sensibiliser les employeurs en vue d’une meilleure couverture que le minimum légal.

LE RÉGIME LÉGAL DE LA PRÉVOYANCE PROFESSIONNELLE N’EST GUÈRE FAVORABLE AUX ACTIVITÉS À TEMPS PARTIEL

Il en va de même en ce qui concerne les départs à la retraite. Si, en Suisse, il est possible d’anticiper sa retraite à 58 ans, voire de la retarder jusqu’à 70 ans, et si une diminution de son activité avec ou sans maintien

WELCOME DAY INTERNATIONAL LINK

INTERNATIONAL LINK PRESENTING YOURSELF WITH MORE EASE This workshop is intended for internationals who encounter circumstances where they need to articulate themselves in the best way possible. It is set up to make them feel at ease in situations where they need to communicate clearly, relaxed and self-assured, whether in presentations, interviews, networking or every-day life. The format is a supportive, smaller group setting, aiming to provide every member with the opportunity to practice while receiving encouraging feedback from the other participants. Limited to 12 participants. 23.02.2018 10am … 12am Free employees and partners 25 Swiss francs (+ VAT) non-members CVCI internationallink@cvci.ch

Get a first official introduction to your new environment and all it has to offer: various aspects of politics, economy, culture and tourism in Vaud and Switzerland will be presented in the hope of helping you answer the following question: how to deal with everything here? The Welcome Day is a friendly and informal event where people from different companies and cultures can interact and discover the best way to truly feel at home here. You will get a chance to ask questions about anything related to your new life in Switzerland, receive useful documentation and enjoy a buffet of Vaud seasonal specialties. 27.02.2018 5pm … 8pm Free employees and partners 50 Swiss francs (+ VAT) non-members CVCI internationallink@cvci.ch

du salaire assuré fait également partie des options envisageables, toute réduction du taux d’activité accompagnée de prestations partielles dépend des différents règlements de prévoyance. Cette solution mériterait pourtant d’être généralisée et soutenue par les employeurs si le but est d’encourager les travailleurs à prolonger leur activité dans de bonnes conditions. Le marché du travail, va devoir s’adapter. Philippe Doffey Directeur général Retraites Populaires

RELOC’COFFEE BEHIND-THE-SCENES TOUR OF THE CLINIQUE DE LA SOURCE During this private tour of the Clinique de la Source, you will get an opportunity to discover its organization from the inside, from the biggest private radiology institute in the Canton to the “Source de vie” maternity ward, that has welcomed more than 20 000 babies over the years. Participants will get a chance to ask all the questions they might have about the Swiss and vaudois health system, including the way health insurance works. The visit will be followed by a coffee and pastries networking session where you will get an opportunity to meet other people relocated in the region from all over the world. 15.03.2018 1:45pm … 4pm Free employees and partners of International Link members companies Check with your partner’s HR or us directly 25 Swiss francs (+ VAT) non-members Clinique de La Source, Lausanne internationallink@cvci.ch


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ACTUALITÉ AGENDA DE LA CVCI

FORMATIONS EXPORT

NOUVEAUTÉS EN MATIÈRE DE DOUANE ET DE TVA PRÊT POUR 2018 ! Ce cours, essentiellement porté sur la pratique, traitera de l’impact que l’obligation « edec import » peut avoir sur une entreprise et de la façon dont elle peut s’y conformer. Il abordera également la thématique de l’automatisation et de l’informatisation dans le domaine des douanes et de la TVA et proposera une mise à jour des connaissances sur la TVA suisse et sur l’utilisation des accords de libre-échange.

FORMATIONS JURIDIQUES

ÉCHOS DES TRIBUNAUX EN DROIT DU TRAVAIL Présentation de la jurisprudence récente en droit du travail, avec deux dates à choix. 08.03.2018 16h00 … 18h00 13.03.2018 10h00 … 12h00 100 francs membres CVCI ou HR Vaud (séance) 150 francs non-membres (séance) CVCI

EMPLOYMENT LAW General knowledge of Swiss employment law: characteristics, beginning and termination of the employment contract, employee’s obligations, duration of work, salary, vacation and protection of personal rights. 22.03.2018 18h30 … 17h30 210 Swiss francs International Link members 250 Swiss francs CVCI or HR Vaud members 350 Swiss francs non-members Documentation and coffee breaks are included.

SALAIRE 08.03.2018 08h00 … 12h00 210 francs membres CVCI 300 francs non-membres CVCI

FORMATION SPÉCIALISÉE EN EXPORT MODULE 2 – TVA La TVA européenne, ce qu’il faut savoir : bases de la TVA intra-communautaire, ventes en B2B, opérations triangulaires : régime normal, dédouanement européen, ventes en B2C par internet. Prochains modules • 03.05.2018 Module 3  Incoterms (13h30 ... 16h30) • 12.06.2018 Module 4  Accords de libre-échange et origine préférentielle (09h00 ... 16h30) • 13.09.2018 Module 5  Banques (09h00 ... 16h30) • 15.11.2018 Module 6 Assurances (09h00 ... 16h30) 15.03.2018 09h00 … 16h30 400 francs membres CVCI 600 francs non-membres CVCI

Aspects légaux liés à la rémunération des travailleurs : définition, fixation, forme du salaire, gratification, suppléments, modalités de paiement, y compris en cas d’incapacité de travail. 15.03.2018 08h30 … 16h30 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres Documentation, repas de midi et pauses-café inclus. CVCI

INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAIL Principes généraux du droit du travail suisse : conclusion du contrat, durée du travail, obligations du travailleur, salaire, protection de la santé et de la personnalité, vacances et congés, fin des rapports de travail. 20.03.2018 08h30 … 16h30 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres Documentation, repas de midi et pauses-café inclus. CVCI

Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS DE DROIT DU TRAVAIL  Elodie Brechbühler droit@cvci.ch T. 021 613 36 37

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS EXPORT  Valerie Brülhart valerie.brulhart@cvci.ch T. 021 613 35 36


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ACTUALITÉ PENSER L’ENTREPRISE POUR DEMAIN

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Au-delà de la RSE, le « stewardship » a de l’avenir La « responsabilité sociétale des entreprises » implique la mise en œuvre de projets concrets. Demain, le « stewardship » invite à voir plus loin en misant sur la création de valeur à long terme, pour tous. TEXTE FANNY OBERSON FANNY.OBERSON@CVCI.CH PHOTO PAGE 8 DR PHOTO PAGE 9 SHUTTERSTOCK

Didier Cossin, spécialiste en gouvernance et en finance, professeur à l’IMD.

La prise de conscience de l’impact des activités des entreprises sur la société et l’environnement est aujourd’hui réelle. En Suisse, chaque structure doit agir à son échelle pour le développement durable, et la RSE – ou « responsabilité sociétale des entreprises » – déploie des effets notables. Selon la définition donnée par le SECO, la RSE embrasse diverses problématiques : conditions de travail, droits de l’homme, environnement, prévention de la corruption, concurrence équitable, intérêts des consommateurs, fiscalité ou encore transparence. En Suisse comme à l’étranger, il s’agit bien sûr pour les entreprises de respecter les dispositions légales et les conventions entre partenaires sociaux, mais aussi, parfois, de répondre aux attentes de la société. Du point de vue des affaires, la RSE impacte positivement la compétitivité et s’avère également utile aux entreprises (coûts énergétiques et des matières premières, productivité des employés, gain réputationnel, avantage concurrentiel, etc.). Si les mesures mises en œuvre relèvent le plus souvent d’une volonté de bien faire, le danger existe de les voir instrumentalisées afin de redorer une image ou « excuser » l’impact écologique de certaines activités. Pour construire l’avenir économique et social, il s’agirait donc de faire un pas supplémentaire en intégrant la philosophie du stewardship (voir encadré). C’est l’avis d’un nombre important de spécialistes, mais aussi d’acteurs du monde économique et financier.

REPENSER CE QUI EST PROFITABLE Pour simplifier, le stewardship consiste à se demander comment faire des affaires de façon à ce que la génération suivante soit enrichie, à ce que le monde y gagne et et non pas seulement l’entreprise. En effet, comme

il s’avère impossible de gagner à long terme en détruisant l’environnement, la question est de savoir comment assurer la création de richesse pour tous dans le long terme. Le principe n’est pas « soyons bons pour être généreux », mais « trouvons comment faire la bonne chose pour tous, parce qu’on y gagne économiquement ». La RSE n’est alors plus une excuse mais une nécessité. Le professeur Didier Cossin, spécialiste en gouvernance et en finance, directeur du Global Board Center de l’IMD à Lausanne, croit en cette perspective. Il l’a notamment étudiée dans son livre « Inspiring Stewardship » (co-écrit avec Ong Boon Hwee, Ed. Wiley). Pour cet expert, le stewardship n’est pas seulement une philosophie, mais une évolution réelle passant par le monde du capital. « Les investisseurs ont compris que les dirigeants adoptant une vue ‹court terme› des profits ne mènent pas nécessairement les entreprises au succès à long terme. Pour le monde du capital, c’est devenu un problème. Beaucoup de sociétés – et pas seulement celles cotées en bourse – ont une perspective trop ‹court terme›. Il y a donc un mouvement de fond, de la part des grands acteurs financiers, pour voir plus loin. Nous sommes presque face à un combat, théorique et pratique », précise-t-il. On voit ainsi aujourd’hui des codes de stewardship être mis en place en Angleterre, au Japon, aux Etats-Unis, à Singapour notamment… Et des guides officiels, souvent sponsorisés par les Banques centrales, reprennent ses principes. Au niveau du management, il s’agit d’un idéal vers lequel tendre, d’une gouvernance différente. Didier Cossin l’a étudiée : « Dans les entreprises gérées selon cet esprit, il y a plus d’innovation et pas de grandes restructurations. Les employés se révèlent plus alignés avec la direction, les valeurs de la société plus fondamentalement ancrées. Beaucoup d’entreprises intègrent depuis longtemps cette philosophie sur certaines dimensions. L’exemple le plus cité est Unilever, avec son CEO Paul Polman, clairement influencé par son engagement et ses valeurs. On peut également mentionner Nestlé. En sachant que personne n’est parfait et que chaque société peut être critiquée sur un plan ou un autre. »


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ACTUALITÉ PENSER L’ENTREPRISE POUR DEMAIN

« LE STEWARDSHIP CONSISTE À SE DEMANDER COMMENT FAIRE DES AFFAIRES DE FAÇON À CE QUE LA GÉNÉRATION SUIVANTE SOIT ENRICHIE, À CE QUE LE MONDE Y GAGNE ET NON PAS SEULEMENT L’ENTREPRISE. »

En Suisse, le spécialiste remarque que certaines entreprises fonctionnent « naturellement » sur ce principe, notamment des sociétés familiales saines, sans que cela ne soit exprimé. Elles sont d’ailleurs souvent à la pointe. « Les sociétés bien ‹stewarded› ont généralement peu de dettes, sont assez conservatrices au niveau financier, mais innovantes au niveau technologique et social », résume Didier Cossin.

DES ACTEURS À CONVAINCRE Aujourd’hui, les rapports de forces changent. De grands acteurs du capital voient le stewardship comme la seule manière de gagner de l’argent pour l’avenir. Sans cela, avant même d’épuiser les ressources, on épuisera la société. Des révolutions éclateront. Dans ce sens, le Brexit peut être vu comme une réaction à la richesse égoïste de Londres par rapport à la pauvreté accrue dans les provinces. « Croire que l’on peut ‹gagner› dans un environnement social malsain n’a pas de sens, analyse Didier Cossin. Aux Etats-Unis, BlackRock – la plus grande société de gestion d’actifs au monde –, déclare désormais appuyer fondamentalement le stewardship. » L’ambition est d’assurer la création de valeur sur le long

terme. « Ce virage-là, les dirigeants d’entreprises ne l’ont pas encore tous compris, souligne Didier Cossin. Je suis en train de créer le Stewardship Institute, ici, dans le canton, pour comprendre, expliquer les problèmes, mettre en avant ce tournant et accélérer le processus. Je pense que c’est presque gagné, la nouvelle génération étant déjà convaincue, mais on le verra à vingt-cinq ans, voire plus. » En attendant de dire adieu à la philosophie du « greed is good » – qui promet d’opposer une résistance importante au stewardship –, la RSE nous invite déjà à avancer. La Confédération et le SECO vont ainsi poursuivre leur action de sensibilisation auprès des entreprises, en particulier des PME, notamment via les activités du Global Compact Network Switzerland. La CVCI s’intéressera cette année aux projets mis en place par certains de ses membres. Parce que les mettre en avant dans ce magazine, c’est aussi une façon d’inviter chacun à innover en la matière, pour demain. m www.kmu.admin.ch/kmu/fr/home/ savoir-pratique/gestion-pme.html

AUX ORIGINES DU « STEWARDSHIP » Le stewardship voit le dirigeant comme un protecteur de l’organisation. « En toile de fond, il y a des dimensions morales, philosophiques et religieuses, note Didier Cossin, professeur à l’IMD. Dans le Nouveau testament, on pense aux paraboles du bon serviteur, qui fait fructifier. Les sources philosophiques, kantiennes et hégéliennes, évoquent la capacité d’être dans le droit, de faire le juste, ce qui est bon pour l’ensemble. » Notre activité devrait être bonne pour la société car c’est simplement le meilleur moyen de faire des profits à long terme.


DEMAIN 02-2018

ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

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Le « Programme de législature 2017-2022 » au banc d’essai Le Conseil d’Etat vaudois a publié en novembre son « Programme de législature ». Garantir la compétitivité du canton fait partie de ses objectifs, mais qu’attendre des actions annoncées ? L’entrée en vigueur de la RIE III cantonale au 1er janvier 2019 a de quoi réjouir les entreprises – la CVCI, qui y a contribué, l’a d’ailleurs saluée. Mais d’autres réformes devraient impacter l’économie. Face aux enjeux liés au franc fort, à une concurrence nationale et internationale accrue, les défis ne manquent pas. Le débat sur les actions à mener au niveau du canton mérite donc d’être ouvert. Les associations économiques, dont la CVCI, comptent bien défendre les revendications qu’elles ont exposées dans leur programme commun, « Impulsions 2022 – Pour une économie vaudoise forte ». Concernant l’essor et la compétitivité du canton, notons que le Conseil d’Etat souhaite contribuer au dynamisme de l’économie à travers des conditions-cadres favorables. La RIE III vaudoise va dans ce sens. Quant au « Programme de législature 2017-2022 », il annonce la volonté d’examiner une modification de l’imposition de la fortune, suite à PF 17, « notamment dans un environnement à taux de rentabilité bas ». Espérons que cette réforme deviendra, après « examen », une réalité. En effet, alléger l’impôt sur la fortune s’impose. Il s’agit non seulement d’améliorer le pouvoir d’achat, mais aussi l’attractivité et la prospérité du canton. Un changement crucial pour les entreprises comme pour la création d’emploi.

DES MESURES DISCUTABLES Du côté de l’insertion professionnelle, économique et sociale, le Conseil d’Etat entend notamment stimuler l’embauche des chômeurs de 50 ans et plus, à travers la création d’un millier de CDD dédiés. Le Conseil d’Etat vaudois a annoncé vouloir poursuivre une politique d’investissement tout en maîtrisant la croissance des charges.

Alors que, pour les jeunes, la création d’un millier de places de stages et d’apprentissage est visée. Mais quelle « réalité » ont ces emplois s’il n’existe pas de besoin en termes de postes au sein du tissu économique ? Dans quels secteurs faudra-t-il « forcer » leur ouverture, alors que le contexte est à la pression sur les coûts, à la concurrence et à l’accélération de la numérisation ? Et qu’apporteront, au final, de tels CDD ? S’il s’agit de rétablir les droits au chômage pour les gens concernés, il semble légitime de douter de l’efficacité de cette politique. Pour favoriser l’insertion, des réformes dont l’impact serait plus pérenne pourraient être explorées (programme de mentorat pour les seniors, révision du système de prévoyance professionnelle et de cotisation au 2e pilier, etc.).

place au rang des dépenses du canton, avant la formation. Pourtant, dans « Le bilan de législature », cette problématique brille par son absence. Et aucune solution n’est ensuite esquissée pour « contenir l’évolution de ces coûts ». Cela soulève des inquiétudes, d’autant que le Conseil d’Etat ose avancer cet objectif pour la santé. D’autres départements auraient pourtant besoin de moyens afin de répondre aux aspirations de la population, en termes de mobilité et de sécurité notamment. Pour revenir au domaine de la santé, si l’ambition de contenir les coûts est présente, le « Programme de législature » n’envisage rien par rapport à la bonne gestion et gouvernance du CHUV – par exemple en le transformant en un établissement autonome de droit public. Tant qu’il demeure un service de l’Etat, le Canton s’avère en effet juge et partie. Comment revoir, dans ce contexte, l’organisation des soins ? Une question essentielle qui n’est malheureusement toujours pas posée. m www.vd.ch/autorites/conseil-detat/ programme-de-legislature-2017-2022/ m www.cvci.ch/fr/medias/publications/ impulsions-2022.html

INQUIÉTUDES CÔTÉ SOCIAL ET SANTÉ Autre interrogation soulevée par le « Programme de législature 2017-2022 » : pourquoi aucune mesure ne s’attaque à l’explosion des coûts du social ? Ce poste occupe la première

TEXTE FANNY OBERSON FANNY.OBERSON@CVCI.CH PHOTO JEAN-BERNARD SIEBER


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Amélioration de la marche des affaires des entreprises vaudoises L’horizon se dégage pour les entreprises du canton. Les derniers indicateurs publiés par la Commission Conjoncture vaudoise laissent entrevoir une amélioration de la marche des affaires dans la plupart des secteurs. L’économie vaudoise bénéficie de l’amélioration de l’environnement conjoncturel international. Même si elle reste encore mesurée, la croissance mondiale est attendue en hausse cette année, grâce à la contribution des pays développés comme des économies émergentes. Dans cet environnement, le franc suisse a cédé du terrain face à l’euro, contribuant à alléger la pression sur les exportateurs vaudois. Quant aux entreprises tournées vers le marché intérieur, elles bénéficient toujours d’une demande solide. Pour l’an prochain, les perspectives sont également favorables grâce à une économie mondiale qui devrait rester dynamique. Une accélération de la croissance vaudoise est d’ailleurs prévue avec un PIB attendu en hausse de 2,1 % en 2018, contre 0,9 % en 2017.

SITUATION FAVORABLE DANS LES SERVICES ET LA CONSTRUCTION Bénéficiant d’une demande intérieure toujours robuste, la marche des affaires est restée positive en 2017 pour les entreprises du secteur des services, et ce malgré un niveau des prix inlassablement faible. La situation des affaires reste favorable pour les différentes activités de services : tant les services personnels et les services aux entreprises que les domaines liés aux transports, à l’information et à la communication ont constaté une augmentation de la demande. Après un hiver difficile, la marche des affaires a légèrement augmenté dans le domaine de la construction. Parmi les motifs de satisfaction, la pression sur les prix s’est quelque peu relâchée et l’augmentation de la demande a permis aux entrepreneurs vaudois de constituer une réserve de travail élevée. Toutefois, la situation bénéficiaire

reste encore insatisfaisante pour de nombreuses entreprises, tant dans le gros œuvre que le second œuvre. La prudence reste dès lors de mise concernant l’évolution attendue des entrées de commande au cours des prochains mois.

REPRISE DANS L’INDUSTRIE, LE COMMERCE DE DÉTAIL ET L’HÔTELLERIE-RESTAURATION Même s’il évolue toujours en zone négative, l’indice synthétique de la marche des affaires dans l’industrie vaudoise a progressé en comparaison annuelle. La situation s’est nettement améliorée dans l’électronique et la mécanique de précision et les branches de la chimie et des biens de consommation ont également vu leur marche des affaires progresser de manière globale. Après un premier semestre compliqué, la marche des affaires s’est par ailleurs reprise dans la branche des machines et moyens de transport à partir de la mi-année. Des difficultés sont en revanche encore bien présentes pour les entreprises actives dans la métallurgie et le travail des métaux ainsi que dans les produits liés à la construction. La situation est similaire dans le commerce de détail vaudois, avec une marche des affaires toujours négative mais en légère amélioration depuis l’automne 2016. Alors que le secteur évolue dans un contexte de changement structurel, les petites entreprises comme les grandes ont vu leur situation s’améliorer au cours des douze derniers mois. L’amélioration du climat de consommation et le relâchement de la pression sur les prix devraient par ailleurs amener un nouveau souffle bienvenu pour les commerçants vaudois, comme en atteste les perspectives attendues pour les prochains mois.

Les hôteliers-restaurateurs vaudois évaluent globalement leur marche des affaires de manière satisfaisante, même si la situation reste encore fragile. Après un hiver compliqué, les régions de montagne ont vu leur chiffre d’affaires augmenter, dans le sillage d’une hausse des nuitées. Des disparités subsistent toutefois entre l’hôtellerie et la restauration. La situation bénéficiaire des hôteliers s’est en effet globalement améliorée, même si les nuitées ont évolué en dents de scie. En revanche et malgré des conditions météorologiques estivales et automnales favorables, quatre restaurateurs sur dix déplorent une évolution négative de la situation bénéficiaire, bien qu’en légère augmentation annuelle. Globalement, selon les dernières publications sectorielles de la Commission Conjoncture vaudoise, les entrepreneurs du canton devraient continuer à bénéficier du renforcement de la conjoncture mondiale au cours des prochains mois et de l’affaiblissement du franc suisse par rapport à l’euro. Les prévisions sont en effet teintées d’optimisme, avec une amélioration de la situation des affaires qui devrait se poursuivre en 2018. Des craintes subsistent toutefois concernant l’évolution future des prix et de la demande. m www.conjoncturevaudoise.ch

2,1 % D’AUGMENTATION DU PIB VAUDOIS ATTENDU POUR 2018

TEXTE PATRICK ZURN PATRICK.ZURN@CVCI.CH


DEMAIN 02-2018

ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Se mettre au « nouveau régime financier » Le 4 mars prochain, le peuple suisse votera sur le nouveau régime financier (NRF 2021), prévoyant la prolongation de deux impôts fédéraux : l’IFD et la TVA. La CVCI invite à dire oui. Aujourd’hui, l’impôt fédéral direct (IFD) – qui a remplacé en 1982 l’impôt pour la défense nationale – et la TVA – qui a remplacé l’impôt sur le chiffre d’affaires en 1995 – constituent plus de 60 % des recettes de la Confédération. Leur perception est toutefois limitée dans le temps, avec des prolongations régulières, telle que celle proposée le 4 mars prochain (NRF 2021 pour 2022 à 2036). Dans le projet de NRF 2021 mis en consultation, le Conseil fédéral avait préalablement proposé de donner à ces deux impôts un caractère définitif. Mais sous la pression politique, notamment l’opposition de la CVCI, cette option n’a pas été retenue.

Le caractère définitif de la TVA, qui constitue un impôt indirect de compétence fédérale, n’est pas mis en cause, contrairement à celui de l’IFD qui devrait revenir aux cantons. En effet, le prélèvement des impôts directs appartenait historiquement aux cantons, et celui des impôts indirects à la Confédération.

UNE PROLONGATION NÉCESSAIRE Avec l’IFD, la Confédération perçoit un impôt de même nature que celui perçu par les cantons. Elle restitue ensuite une partie de cet impôt, sur la base de règles sans cesse remises en cause. On comprend mal pour quelle raison la Confédération se charge de percevoir un impôt fédéral direct, à l’origine de nature provisoire, pour en retourner une part aux cantons. Cette répartition subséquente de l’IFD conduit à des compli-

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cations structurelles. Elle pourrait d’ailleurs être évitée par un abaissement du taux de l’IFD, en donnant aux cantons la possibilité de percevoir l’équivalent du montant qui leur est restitué. En votant la prolongation temporelle de l’IFD et de la TVA, l’espoir demeure d’une amélioration structurelle de la perception des impôts directs, avec un retour à l’autonomie originelle des cantons pour la perception de ces impôts. La CVCI recommande donc de voter oui le 4 mars, pour assurer les ressources nécessaires, même s’il apparaît que le système de financement mérite d’être bientôt revu. m www.admin.ch/opc/fr/federal-gazette/ 2016/6003.pdf

TEXTE LYDIA MASMEJAN LYDIA.MASMEJAN@CVCI.CH

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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Souriez, vous allez être taxés ! « Pan dans les dents » : ce jeu de mots, certes facile, convient pourtant parfaitement pour décrire les effets douloureux sur les travailleurs et les entreprises du canton de l’initiative pour le remboursement des soins dentaires.

TEXTE PHILIPPE MIAUTON PHILIPPE.MIAUTON@CVCI.CH

Lancée par l’extrême gauche, et soutenue à reculons par le reste de la gauche, cette initiative ne propose rien d’autre que d’offrir à tous une prestation couteuse sur le dos, une nouvelle fois, des employés et des entreprises. Pourtant prompts à s’inquiéter du pouvoir d’achat de la population, la gauche de la gauche n’hésite pas à imposer une ponction supplémentaire pour la classe moyenne. Un salarié touchant 5930 francs par mois (salaire médian vaudois 2014), verserait 356 francs de plus par an pour financer l’assurance dentaire obligatoire vaudoise. Auxquels s’ajouteraient les 356 francs à la charge des employeurs. Personne n’est dupe, à l’instar du système de santé, dont les dépenses ne cessent de croître, cette assurance dentaire poussera à la consommation et induira donc une augmentation chronique des coûts. Ce 1 % de cotisation risque donc bien vite de se révéler insuffisant. Rappelons que le texte de l’initiative ne fixe pas un taux maximum de ponction sur les salaires. Dans le contexte préoccupant des coûts de la santé, cette nouvelle assurance ne se révélera être, en fait, qu’une treizième prime. Et uniquement pour les

personnes actives. Cela ne manquera pas de grever un peu plus leur budget et de bloquer les entreprises dans leurs investissements. Sans parler des augmentations d’impôts qui pourraient alourdir encore la barque. Sur le fond, l’initiative fait vibrer une corde sensible, puisque les problèmes liés aux dents et à leurs soins touchent tout le monde et ont un certain prix. Mais dans les faits, le canton ne part pas de zéro en matière de soutien des soins dentaires pour les revenus modestes. Le canton fait état en 2017 d’une prise en charge pour près de 70 000 Vaudois pour un montant de 28 millions de francs. Au niveau de la prophylaxie, tous les écoliers sont contrôlés et rendus attentifs aux soins dentaires. Le canton n’est donc pas inactif dans ce domaine, comme dans d’autres, puisque le budget vaudois du social est le premier poste de dépenses du canton. Pour l’heure, l’orthodontie est absente de cette assurance. Toutefois des voix se font déjà entendre pour l’intégrer à terme, avec les nouvelles dépenses qu’elle impliquerait…

AFFICHE COMITÉ CONTRE L’ASSURANCE DENTAIRE OBLIGATOIRE, CANTON DE VAUD

Comité contre l’assurance dentaire obligatoire, canton de Vaud

Soumise au peuple le 4 mars, cette initiative se révèle être un nouveau gouffre financier, sous couvert de « bonnes » intentions. Avec ce projet, une assurance publique universelle de remboursement des soins dentaires verrait ainsi le jour. Financée pour les personnes actives sur le modèle de l’AVS, des cotisations paritaires seraient prélevées sur les salaires. Pour les personnes retraitées ainsi que pour les enfants et adolescents, le financement serait assuré par la politique sanitaire du canton. En clair par l’argent des impôts. Le comité référendaire parle d’un coût total de 300 millions de francs par année et d’une cotisation de 1 %. Le Conseil d’Etat, lui, évalue les coûts à plus de 400 millions. Suffisant pour couvrir l’entier des soins dentaires de base ? Pas certain !

+ de 300 millions par année VD

L’ensemble des organisations économiques et des partis de centre-droite s’opposent à cette initiative. Si elle passait, ce projet étatiserait un peu plus le domaine de la santé, ne favoriserait en aucun cas la prophylaxie, augmenterait la consommation de soins dentaires, le tout en puisant largement dans le porte-monnaie des employés et des entreprises du canton. m www.assurance-dentaire-non.ch

70 000 VAUDOIS ONT EU LEURS SOINS DENTAIRES PRIS EN CHARGE PAR L’ETAT EN 2017.


DEMAIN 02-2018

ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

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Se déplacer mieux

TEXTE JEAN-LUC RENCK, AENEC

Embouteillages, pollution, bruit, énergie gaspillée : notre mobilité très « voiture » pèse. Les entreprises peuvent contribuer à l’alléger en décidant d’un plan de mobilité.

Résultats : usage des transports en commun passé de 7 à 11 %, covoiturage plus que doublé à 9 %, trajets seul en voiture ramenés de 88 à 80 %, intérêt croissant pour les véhicules électriques ou hybrides...

« Le trafic routier accroît ses impacts, contrairement au chauffage ou aux outils de production ». Invité du 16e Forum romand de l’AEnEC, Yves Delacrétaz, professeur de mobilité et transport à la HEIG-VD d’Yverdonles-Bains, a dit son inquiétude, entre leviers légaux diffus et inerties individuelles. A la HEIG-VD, il a pu cependant compiler une synthèse de bonnes pratiques dans plusieurs cantons et pays, « MobEn, Mobilité dans la politique de l’Energie », commandée par l’Etat de Vaud. Car « les pouvoirs publics ont le devoir de développer les infrastructures d’une mobilité durable et d’encourager des « mix » attractifs alliant plusieurs modes de transports afin de proposer la solution la plus effi-

cace, la plus écologique pour un déplacement ». Etant donné la part des trajets liés à l’activité professionnelle, les entreprises aussi ont leur rôle. Vaud et Genève ont publié un guide à leur intention en 2016, « Plans de mobilité », soulignant que moins d’automobile, ce sont des avantages économiques (moins de coûts de stationnement, d’indemnités...), sociaux (moins de stress) et environnementaux (moins de pollution, de bruit, de surfaces bétonnées). Au Forum AEnEC encore, Yvan Rey, de BOBST SA à Mex (VD), a détaillé la planification de longue date de l’entreprise pour une mobilité durable : bus navettes pour les collaborateurs (avant que BOBST ne contribue en 2017 à une nouvelle ligne publique), encouragement du covoiturage, facilités sur le site pour réduire les déplacements (restaurant, crèche, clubs de sport), sensibilisation régulière des collaborateurs, etc.

Encourageant ! D’autres pistes ? Rappelons que l’AEnEC, à un niveau différent, propose un programme d’encouragement à l’achat d’utilitaires électriques et au transfert de la route au rail. Sur la voie d’une mobilité plus durable, à chaque entreprise ses solutions adaptées. m enaw.ch/fr/perspectives-de-la-mobiliteurbaine-et-ce-que-peuvent-les-entreprises/ m www.vd.ch/themes/mobilite/mobilitesdurables/mobilite-dentreprise/

« Milliard de cohésion », la réalité Suite à la visite de Jean-Claude Juncker, l’attention générale s’est focalisée sur le « milliard de cohésion », ouvrant la porte à toutes sortes de considérations, souvent infondées. Mais qu’en est-il vraiment ? Tout d’abord, la Suisse ne verse pas 1,3 milliard dans les caisses de l’UE. En revanche, elle participe volontairement à la cohésion du continent européen, en finançant directement des projets destinés à atténuer les disparités économiques et sociales dans les 13 « nouveaux » États membres de l’UE (la République tchèque, la Lettonie ou la Roumanie, par exemple).

TEXTE CARMELO LAGANÀ SUPPLÉANT ROMAND ET RESPONSABLE DE PROJETS

Cet engagement n’est pas nouveau. Depuis les années 90, notre pays fournit en effet une aide à la transition aux pays anciennement communistes. Ainsi, lorsque ces derniers ont adhéré à l’UE, la Suisse a adopté une loi fédérale pour poursuivre cette aide. Les Suisses ont-ils leur mot à dire ? Oui, la loi fédérale qui fixe les règles est sujette au référendum. Le peuple suisse s’est ainsi prononcé favorablement à ce soutien aux pays d’Europe centrale et de l’Est le 26 novembre 2006. Elle bénéficie ainsi depuis d’un accès direct à ces marchés. Mais alors, pourquoi en reparle-t-on ? Parce que les projets que la Suisse soutient sont arrivés à leur terme, pour la plupart d’entre eux. Le Conseil fédéral a donc soumis au Parlement un projet de loi renouvelant ce soutien pour une période de dix ans, loi qui a été acceptée en septembre 2016. Si le peuple suisse ne s’est pas prononcé cette fois, c’est simplement parce que le référendum n’a pas été demandé. La somme ensuite : 1,3 milliard, cela peut sembler beaucoup d’argent… c’est vrai. Mais cela fait 130 millions par année, un mon-

tant à comparer, par exemple, aux presque 3 milliards de francs – soit une somme plus de 20 fois supérieure –, que la Suisse attribue chaque année à l’aide au développement. A-t-on le contrôle sur cet argent ? Absolument. La Suisse choisit de manière autonome les projets qu’elle décide de soutenir. Notre pays s’accorde directement avec les pays partenaires sur les projets qu’il entend financer. Le processus est bien cadré : le pays qui reçoit le soutien financier doit rendre des comptes, fournir des justificatifs de dépenses et soumettre des rapports sur l’avancement du projet. La Suisse garde ainsi toujours le contrôle sur la façon dont l’argent est utilisé.


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

« No Billag » fait trembler les ondes Le 4 mars, les Suisses voteront sur l’initiative dite « No Billag ». Le directeur de Radio Chablais, Florian Jeanneret, dénonce son impact destructeur pour les radios et TV locales, et pas uniquement la SSR.

TEXTE FANNY OBERSON FANNY.OBERSON@CVCI.CH

En tant que directeur d’une radio régionale, vous faites campagne contre « No Billag ». Les Suisses ont-ils selon vous conscience des conséquences liées à ce texte ? Florian Jeanneret : Malheureusement, une bonne partie de la population se fait abuser par le titre de cette initiative. Beaucoup ont l’impression de pouvoir exprimer leur désapprobation vis-à-vis de l’entreprise Billag et de ses méthodes. Alors que Billag perdra son mandat en 2019, et que la redevance sera perçue pour tous les foyers, selon la votation populaire de 2015 sur la LRTV. L’initiative propose en fait simplement de mettre à mort 51 chaînes de radio et TV en Suisse.

Y a-t-il un préjugé auquel vous êtes fréquemment confronté autour de cet objet ? Oui, souvent le public parle de la SSR uniquement et lui reproche d’être trop chère. Il faut savoir qu’alimenter des programmes en 4 langues pour 8 millions de personnes coûte plus que pour un pays de 60 millions de personnes en une seule langue. Par ailleurs, on oublie que cette initiative détruit aussi, sans distinction, les radios et TV régionales.

Vous dites que la survie des radios et télévisions d’information régionales dépend du système de redevance. Pourquoi exactement ? Les radios et TV qui bénéficient d’aide y ont droit uniquement si la zone qu’elles occupent est économiquement trop faible. Pour l’exemple, Radio Chablais diffuse ses programmes sur une zone de 200 000 auditeurs potentiels dans des régions de campagne. Il n’y a donc pas assez d’annonceurs pour financer les programmes. La seule télévision régionale qui ne reçoit pas d’aide est à Zurich ! La redevance couvre ainsi 30 à 60 % des budgets des radios et TV. Aucune entreprise ne peut se passer de la moitié de ses

revenus. Et comme ces médias ne génèrent pas de bénéfices, aucun investisseur ne serait intéressé… ou alors par pure ambition politique !

PHOTO X AVIER BORGEAUD RADIO CHABLAIS

Et pour la RSR, les répercussions seraient-elles aussi dévastatrices ? Oui, on parle bien de mort certaine pour tous les médias qui bénéficient de la redevance (51 en Suisse). La RSR en fait partie. Par ailleurs, s’il existe des moyens pour payer les émissions de TV avant de les regarder, il n’y a rien de tel pour la radio… Et le marché publicitaire n’est pas extensible, loin de là.

De votre point de vue, quelles sont les principales raisons imposant de rejeter cette initiative ? Il y a l’argument du prix. On fait croire qu’on peut économiser 1 franc par jour et par ménage, mais la télévision « à la demande » coûte beaucoup plus cher que cela (environ 4.–/ heure). Les ménages seraient étranglés par les coûts. Ou alors ne pourraient plus disposer d’informations nationales et régionales. Sans parler du prix des séries, des films et des retransmissions sportives qui s’y ajouterait. Ensuite, la tromperie est inacceptable. Les initiants disent vouloir réformer le système, alors que l’initiative propose simplement de couper les vivres aux médias radio-TV. La destruction n’a jamais engendré la réflexion. Enfin, je dirais que la Suisse a tout à y perdre. Si les radios et TV disparaissent, elles entrainent la suppression d’environ 16 000 emplois, la fin de la communication sponsorisée pour de très nombreuses manifestations, clubs sportifs, magazines culturels – tous vecteurs de ciment social entre des populations à identité forte. Seuls les grands groupes (souvent étrangers) auront les moyens d’obtenir, aux enchères, les droits de diffusion. Tout cela aura un coût. En finalité, il sera payé par le peuple. m www.non-nobillag.ch

Florian Jeanneret s’engage pour ne pas voir disparaître les radios et TV régionales.

60 MÉDIAS RADIO-TV SONT MENACÉS Face à l’initiative « No Billag », la SSR est loin d’être la seule à risquer gros. Près de 60 médias sont concernés. Leur mandat de service public implique qu’ils font tous l’objet de contrôles afin d’assurer leur impartialité journalistique. Dans un modèle économique basé sur des fonds privés, où le nombre de médias serait encore réduit, qu’adviendrait-il de ce souci d’impartialité ? Il ne pourrait simplement plus être garanti. Quant à l’équilibre du débat démocratique, il se verrait menacé.


DEMAIN 02-2018

ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

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Les nouveaux sports sous les feux des projecteurs

TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL

La 5e édition du congrès SportCity se déroulera à Lausanne, les 6 et 7 mars prochains, sur le thème du sport 2.0. Ses organisateurs entendent en faire une plateforme de référence en Suisse romande.

JEAN-FRANÇOIS.KRÄHENBÜHL@CVCI.CH PHOTO IGS LAUSANNE

L’e-sport, qui connaît actuellement un engouement réel, sera en évidence pendant le congrès.

ZOOM SUR LES JO 2024 Dans le programme du congrès, on ne manquera pas la conférence d’ouverture qui sera dédiée aux futurs Jeux olympiques de Paris, en 2024. Jean-François Martins, adjoint à la mairie de Paris, chargé des Sports, du Tourisme et des Jeux olympiques, présentera les spécificités de l’organisation parisienne, notamment en termes de développement du sport au cœur de la capitale française.

Un congrès nommé SportCity, qui réunit les cadres et les leaders du monde sportif au cœur de la capitale olympique ? Voilà qui fait sens. Le parallèle s’arrête toutefois là, car l’événement, dont ce sera la 5e édition, est principalement centré sur les activités sportives en Suisse romande. La manifestation, soutenue par la CVCI, propose des conférences et des ateliers du 6 au 7 mars 2018, au SwissTech Convention Center. Une première, car le congrès était organisé au Palais de Beaulieu ces dernières années. Plus de 400 participants du monde du sport sont attendus. Président du comité d’organisation et chef du Service des sports de la capitale vaudoise, Patrice Iseli commente : « Initialement créé par et pour les collectivités publiques, SportCity souhaite continuer à s’ouvrir à tous les acteurs du monde du sport. En effet, le sport prend une place sans cesse plus importante dans l’économie romande, et notre congrès permettra aux acteurs économiques romands d’en savoir plus sur les opportunités et les défis à venir de ce secteur d’activité. Ce congrès est aussi une occasion en or de mettre en lien les décideurs politiques, économiques, associatifs et académiques en matière de sport. » Le thème de cette année ? Le sport 2.0. Un concept général dans la mesure où le congrès va mettre en exergue les nouvelles tendances en matière de sport. Qu’elles soient technologiques ou qu’elles concernent les nouvelles pratiques : le sport au travail, le sport via des applications, ou encore le crowdfunding. Pour les participants, ce sera aussi l’occasion de réseauter.

UN PROGRAMME RICHE Le programme s’annonce riche, avec un zoom particulier sur l’e-sport, qui consiste en des compétitions de jeu vidéo, seul ou en équipe, sur Internet ou en LAN-party. Il y aura des

conférences plénières, des ateliers plus axés sur les connaissances professionnelles. Une table ronde retiendra particulièrement l’attention des amateurs de sensations fortes : celle qui sera consacrée à la nouvelle mode des événements sportifs qui misent sur l’expérience originale avant tout. Les trails sur longue distance ont la cote, et démontrent que les gens éprouvent le besoin de se dépasser, voire de se surpasser. Ce trend fort fait réfléchir les collectivités: doivent-elles organiser des compétitions standard, type course à pied, ou alors viser quelque chose d’un peu plus fou ? Richard Chassot, patron du Tour de Romandie cycliste, parlera par exemple du Mud Day, compétition dont il a acquis la franchise. Il s’agit d’une course extrême d’environ 13 kilomètres et comportant 22 obstacles inspirés des parcours du combattant. Au menu : de l’eau, de l’électricité, de la glace, mais surtout de la boue, et de la gloire ! Côté olympisme, le mercredi 7 mars, notamment, SportCity proposera une présentation des Jeux olympiques de la jeunesse, organisés dans le canton en 2020. Ce sera l’occasion de faire le point sur la manifestation et sur les tendances socio-éducatives qui y sont liées. Autre temps fort de ce second jour : une table ronde sur le financement participatif, en présence, notamment, du navigateur genevois Alan Roura, qui s’est récemment illustré sur les mers du globe. Une table ronde consacrée à l’e-sport clora ce riche programme sur le thème « De la chambre d’ado aux Jeux olympiques ». Très tendance, cette discipline est toujours plus reconnue. Des clubs de football, comme le Lausanne-Sport, comptent des équipes. « La société bouge, et le sport avec elle », conclut Julien Echenard, responsable communication. m www.sport-city.ch


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ACTUALITÉ LES CHIFFRES DU MOIS

Mobilité quotidienne des Vaudois

89%

PART DES VAUDOIS AVEC ABONNEMENTS DES TRANSPORTS PUBLICS

31%

48%

2000

2015

DES VAUDOIS SE DÉPLACENT AU MOINS UNE FOIS PAR JOUR HORS DE LEUR DOMICILE DONT 90% DES HOMMES ET 87% DES FEMMES

DISTANCE MOYENNE PARCOURUE PAR PERSONNE

PART DES VAUDOIS DISPOSANT DU PERMIS DE CONDUIRE

Total 38km

Total 82%

Loisirs 15.5km

Travail 9.2km

Achats 5.1km

W W W.STAT.VD.CH / NUMERUS JUILLET 2017

En moyenne, les Vaudois parcourent 9 km par jour pour se rendre à leur travail.

Formation 2.0km

87%

Hommes

Autres 6.5km

77% Femmes

PART DES MÉNAGES AVEC VÉHICULES

Voiture 79%

Moto et scooter 13%

Vélomoteur 2%

Vélo (tous types) 56%

Vélo électrique 4%


CHRONIQUE FIDINTER

Révision partielle de la LTVA La révision partielle de la loi fédérale régissant la TVA est entrée en vigueur le 1er janvier 2018. Cette révision contribue notamment à réduire les désavantages liés à la TVA que les entreprises suisses subissent par rapport à leurs concurrentes étrangères. LES PRINCIPALES MODIFICATIONS • L’assujettissement obligatoire ne repose plus uniquement sur le chiffre d’affaires réalisé sur le territoire suisse, mais tient également compte du chiffre d’affaires réalisé à l’étranger. Ainsi, les entreprises qui ont un chiffre d’affaires non exclu d’au moins 100 000 francs à l’échelle mondiale seront assujetties à la TVA dès le premier franc gagné en Suisse. • Pour l’assujettissement des collectivités publiques, relèvement du seuil des pres-

tations imposables fournies à des tiers autres que des collectivités publiques de 25 000 à 100 000 francs par année. • Réintroduction de l’imposition de la marge pour les pièces de collection. A l’achat, il n’est plus possible de déduire l’impôt préalable fictif. A leur revente, l’imposition à la TVA se fait uniquement sur la différence entre le prix d’achat et le prix de vente. • La déduction de l’impôt préalable fictif reste possible pour les biens mobiliers identifiables non grevés de TVA destinés à être revendus. Cette déduction est dorénavant applicable également lorsque le bien est vendu à l’étranger ou que l’acquéreur utilise le bien comme moyen d’exploitation. • En cas d’option pour des prestations exclues, la mention de la TVA sur la facture n’est plus obligatoire. La simple déclara-

tion et imposition dans le décompte TVA sont suffisantes. • Pour être qualifié de personne étroitement liée, il faut détenir une participation d’au moins 20 % dans une entreprise, contre 10 % auparavant. • Application du taux réduit aux journaux, revues et livres électroniques. • Elargissement de l’exclusion du champ de l’impôt pour les assurances sociales. Ludovic.Gothuey@fidinter.ch m www.fidinter.ch

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Trois entreprises internationales primées sur sol vaudois Près de 300 invités ont participé au 4e Prix Vaudois des Entreprises Internationales, le 23 novembre dernier à l’IMD. Zoom sur un événement local aux accents internationaux, avant les sélections du PVEI 2018. A sa création en 2014, le Prix Vaudois des Entreprises Internationales (PVEI) se voulait pérenne. Au vu du succès de la 4e édition, en novembre dernier, cette manifestation est bien devenue un incontournable. Si les distinctions destinées aux start-up ou à des projets innovants étaient déjà légion, rien n’existait pour mettre en valeur l’apport des entreprises internationales dans la région. Or, les avantages liés à leur présence sont nombreux : création d’emplois directe et indirecte, formation professionnelle, implication dans la vie locale ou contribution à l’image du canton. Coïncidence intéressante : en 2017, les trois entreprises distinguées affichent un fort héritage familial, leurs dirigeants actuels perpétuant et développant les fondements posés par leurs prédécesseurs il y a au moins deux générations.

DES GAGNANTS À LA POINTE Dans la catégorie « Entreprise internationale », c’est la société Merck qui l’a emporté. Fondée en Allemagne en 1668, c’est la plus ancienne entreprise pharmaceutique et chimique existante. Présente en Suisse depuis 1929, elle compte 1500 personnes dans le canton de Vaud, à Aubonne, Corsier-sur-Vevey et Coinsins, pour 50 000 employés au niveau mondial. Spécialisée dans les domaines de la santé, des sciences de la vie et des matériaux de haute performance, elle développe de nombreuses technologies telles que les biothérapies pour le traitement du cancer ou de la sclérose en plaques, les systèmes de pointe pour la recherche scientifique et la production, ou encore les cristaux liquides. En 2016, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros. Côté « Entreprise suisse », c’est LEMO, basée à Ecublens, qui a été nominée. Elle est leader dans la conception et la fabrication sur me-

sure de connecteurs de précision et de solutions de câblage utilisés dans les domaines médical, industriel, des tests et mesures, de l’audio-vidéo ou encore des télécommunications. Active depuis 1946, elle propose plus de 75 000 combinaisons de produits, qui ne cessent de s’étoffer. LEMO emploie 360 personnes dans le canton, et plus de 1600 au niveau mondial ; elle sert 100 000 clients dans plus de 80 pays. Le « Prix spécial du jury » a, quant à lui, été décerné à Wider SA, créateur d’espaces sur mesure dans l’ébénisterie, la menuiserie et l’agencement. Cette importante PME compte trois ateliers sur l’arc lémanique à Montreux, Morges et Genève, ainsi qu’un showroom à Crissier. Elle développe des projets autant pour les professionnels que les particuliers. Le bois n’est pas la seule matière façonnée: verre, métal, plexiglas, fibres optiques ou encore électronique sont intégrés à ses réalisations. Entreprise suisse de proximité, Wider emploie 250 personnes, dont 200 dans le

TEXTE LAURINE CHIARINI LAURINE.CHIARINI@CVCI.CH PHOTO CHRISTIAN BRUN

canton. Aujourd’hui, elle exporte ses réalisations à travers le monde dans plus de 80 villes, de New York à Tokyo en passant par Dubaï. Gageons que les lauréats de cette année, leur créativité et leur réussite sauront inspirer les entreprises que le PVEI aura la fierté d’honorer l’automne prochain. La CVCI remercie encore l’IMD, la Clinique de La Source, la SERV et l’entreprise Atracsys pour leur soutien au PVEI. m www.cvci.ch/international-link/pvei

C. Amstein, Directrice de la CVCI, A. Pesci, Président et CEO de LEMO SA, J.-F. Berthoud, Directeur du DEV, A. Wider, CEO de Wider SA, T. Stoll, Directeur des sites de production biotechnologiques de Merck, P. Leuba, Conseiller d’Etat.


CHRONIQUE ASSOCIATION GS1 SUISSE

Manager en systèmes logistiques : formation avec un avenir Le séminaire de formation continue « Manager diplômé en systèmes logistiques » de GS1 Suisse focalise sur la gestion des mouvements et du stockage des marchandises ainsi que l’évolution technique.

Pour plus d’information : Alain Jouffrey, alain.jouffrey@gs1.ch m www.formationlogistique.ch

Les managers en systèmes logistiques doivent acquérir des connaissances générales de logistique ainsi que des compétences dans la conception des processus en intégrant d’avantage les clients et les partenaires hyperconnectés pour déployer le potentiel de la logistique avec succès. Le cursus de GS1 Suisse et l’Institut International de Management pour la Logistique de l’EPFL dure 10 jours, débute en mars 2018 et vise à transmettre ces compétences et connaissances.

Débutant par une approche centrée sur le client (analyse de la demande) et conceptuelle (modélisation de l’entreprise et de la Supply Chain), ce cours va confronter les participants aux aspects pratiques de la fonction : en approfondissant les différentes activités propres à la logistique (achats, production, distribution, entreposage, transports) ou qui lui servent de support (systèmes d’information et de communication, controlling), ils vont intégrer ces techniques dans une vision systémique et dans un contexte de développement durable et d’e-commerce.

Mettez de la couleur dans vos idées...

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NOS S.A. – études et aménagements de bureaux

Rue de Morges 22 1023 CRISSIER Tél. 021 631 99 80 nos@nos-sa.ch www.nos-sa.ch


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VOTRE CVCI NOUVELLES DES MEMBRES

L’actualité de nos entreprises sous la loupe Chaque mois, la CVCI donne l’occasion à ses membres de communiquer sur leurs activités et sur leur actualité. Dans cette édition, on parle de culture et d’exploitation alimentaire du cannabis, de viticulture et de pressing. HEMPFY LANCE SA CAMPAGNE DE FINANCEMENT PARTICIPATIF AVEC BEEDOO Hempfy, le premier tonic Suisse à base d’infusion de cannabis, a lancé en octobre 2017, l’ouverture de sa campagne avec BEEDOO, une plateforme de financement participatif en échange de capital-actions. Ainsi, Hempfy permet au public d’investir dans la culture et l’exploitation alimentaire du cannabis suisse. À terme, l’objectif est de lever un million de francs avec un avantage pour les premiers investisseurs. Profondément ancré dans l’économie locale, Hempfy est entièrement suisse : le chanvre est cultivé par Olivier Sonnay à Ecoteaux (VD), et la boisson est élaborée et mise en bouteille dans les locaux d’Oenologie à façon, à Perroy (VD). Décliné en deux versions « bitter lime » et « sweet lime », Hempfy se déguste à la fois nature et en cocktail, notamment en association avec du gin, du vermouth ou du rhum. La startup, qui a eu l’honneur d’être sélectionnée par Genilem et a déjà conquis plus d’une centaine de points de vente dont Manor et COOP, cherche désormais de nouveaux partenaires pour soutenir son expansion en Suisse puis à l’international. m www.hempfy.com

LE TEMPS DU VIN EST ARRIVÉ CHEZ TERRES DE LAVAUX Terres de Lavaux fait peau neuve en célébrant « Le Temps du vin ». Nouvelle signature, nouvelle charte graphique et nouveau site Internet, l’entreprise entend bien faire passer un message fort sur l’excellence du vin suisse. « Le Temps du vin » telle est désormais la nouvelle signature de ce groupement de vignerons qui a vu le jour en 1906 à Lutry, en plein cœur de Lavaux, cette ré-

gion viticole classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette signature permet de mettre en valeur les trois piliers de l’entreprise : respect de la tradition (le passé), savoir-faire viticole et oenologique (le présent) et dynamisme (l’avenir). L’association entre la maîtrise du temps et le savoir-faire viticole et oenologique se trouvera désormais déclinée sur tous les supports de communication et notamment sur le nouveau site Internet.

Hempfy lance sa campagne de financement participatif avec BEEDOO.

m www.terresdelavaux.ch

ON MY WAY ÉTEND SES ACTIVITÉS EN FRANCE Présente sur l’arc lémanique depuis mars 2014, la start-up lausannoise On My Way a été acquise par le groupe français Elis – leader de la location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d’équipements d’hygiène et de bien-être en Europe et en Amérique latine – en juin 2016. Grâce au soutien stratégique d’Elis, On My Way déploie aujourd’hui ses activités en France avec un premier partenaire de taille : le groupe AccorHotels, leader hôtelier de l’hexagone et sixième acteur sur le plan mondial. Avec une croissance à trois chiffres en Suisse romande, On My Way est une start-up en pleine santé. En parallèle à cette première étape de leur développement international, les deux fondateurs s’apprêtent à lancer, début 2018, une nouvelle offre destinée à répondre plus efficacement encore aux besoins des entreprises de la région. m www.on-my-way.ch

RUBRIQUE COORDONNÉE PAR ZUZANNA ADAMCZEWSK A-BOLLE ZUZANNA.BOLLE@CVCI.CH

Le Temps du vin est arrivé chez Terres de Lavaux.


CHRONIQUE MEETYOURBOSS

Le recrutement en 10 minutes ! L’ère que nous vivons nous pousse à simplifier notre vie chaque jour. Cela se ressent également à travers la recherche de nouveaux talents. Les associations MeetYourBoss et l’ASAGE, l’ont bien compris, il fallait du neuf et quelque chose d’efficace dans le domaine des ressources humaines, cela s’est traduit par du Job Dating ! Il était primordial, dans un premier temps de remettre l’humain au centre et de permettre aux deux acteurs d’un entretien de séduire au-delà de la notoriété ou des diplômes. Pour cela, les deux associations ont chacune développé leur projet où rencontres et chronomètre sont les maîtres mots ! Dans cette optique, elles allient leurs forces le 30 avril prochain, pour vous proposer des profils de candidats du domaine tertiaire, allant du junior en finance, au cadre supérieur dans l’administration, en passant par le

spécialiste en comptabilité. Améliorant toujours le concept et souhaitant le rendre plus abouti et cohérent, pour ce prochain événement, ces deux entités proposeront aux futurs candidats des ateliers préparatoires. En collaboration avec IML Coaching & Médiation, les postulants se transformeront en AS de l’exercice « séduire votre futur employeur en 10 minutes ». Ceci n’est qu’une partie des nouveautés attendues, le reste sera dévoilé prochainement. La CSS, La Mobilière, Qoqa, deRham, ce ne sont que quelques noms d’entreprises qui ont déjà vécu l’expérience et en ont été totalement satisfaites. Actuellement à la recherche de recruteurs, nous vous proposons de découvrir leur univers et de tenter cette nouvelle méthode de recrutement au plus vite !

PHOTO MEETYOURBOSS

m www.meetyourboss.ch

2 mars 2018 à Villars-sur-Ollon Réseautage professionnel Test de matériel Pour tous les niveaux

INSCRIPTIONS http://bit.ly/skiday2018


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VOTRE CVCI NOUVEAUX MEMBRES

La CVCI souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres BANQUE, FINANCE, HOLDING BANQUE DU LÉMAN SA 1201 Genève Banque Christian Lefaix, Bruno Laurent 022 775 07 75 direction@banqueduleman.ch www.banqueduleman.ch

COMPHYA SÀRL 1028 Préverenges Développement d’implants pour le traitement du dysfonctionnement érectile Nikolaos Stergiopulos, Rodrigo Araujo Fraga Da Silva, Mickaël Sturny 021 693 95 17 contact@comphya.com www.comphya.com

MEDSTROM HEALTHCARE SÀRL CRONOS FINANCE SA 1009 Pully Gérants de fortune et de fonds Pascal Roux 021 331 28 00 ja.monnier@cronosfinance.ch www.cronosfinance.ch

FIRNAS INVESTMENTS HOLDING SA 1820 Montreux Holding Tarinas Cazenobe 078 950 71 45 ceo@fiduciaire-cg-montreux.com

GIOVANNA HOLDING SA 1816 Chailly-Montreux Holding Jérôme Hofer 021 983 25 25 info@giovannaholding.ch www.ginoxgroup.com

BIEN-ÊTRE, MÉDICAL, SANTÉ BIORÉSONANCE QUANTIQUE SADGUI FR-74240 Gaillard Thérapie complémentaire 078 779 35 55 ab.sadgui@gmail.com www.inergetix-bioresonance.ch

1166 Perroy Vente et location de lits de soin et matelas thérapeutiques et service après-vente Laurent James 026 323 20 30 mt.james@med-innova.ch www.medstrom.ch

OPTAMED SNC 1443 Champvent Développement d’un logiciel pour thérapeutes Sébastien Goumaz, Mathieu Monney 079 786 25 03 info@optamed.ch www.optamed.ch

TRAIN YOUR POSTURE OLIVIER GIRARD 1691 Villarimboud Rééducation posturale, ergonomie 079 936 33 04 ogirard@trainyourposture.com www.trainyourposture.com

VOLUMINA MEDICAL SA 1015 Lausanne MedTech 021 693 68 39 amelie.beduer@epfl.ch www.volumina-medical.ch

COACHING, FORMATION, CONSULTING ACL MANAGEMENT & CONSULTING SÀRL 1002 Lausanne Services, conseils, management, en particulier dans le domaine des entités de droit public Anne-Catherine Lyon 079 808 52 49 annecatherine.lyon@me.com

PHARMACIE DE CRANS-CÉLIGNY SA

DG CONSULTING

1163 Etoy Pharmacie Sharif Taha 078 880 41 41 sharif.taha@pharmagroup.ch

1025 St-Sulpice VD Consulting en entreprise Dominique Glauser 079 239 61 00 domiglauser@gmail.com

PRISTEM SA

FLORENCE SECHAUD CONSULTING

1024 Ecublens Industrie des équipements médicaux Bertrand Klaiber 021 552 60 26 info@pristem.com www.pristem.com

TIFENN RAFFRAY 1003 Lausanne Médecine (psychiatre, psychothérapie) 076 627 17 71 tifenn.raffray@gmail.com

SIROWA SWITZERLAND SA 1006 Lausanne Sports & santé Maxime Bedu

1009 Pully Coaching, consulting, formation, RH & recrutement 079 371 16 18 florence@fspconsulting.ch

MIRE MANAGEMENT CONSULTING SA 1066 Epalinges Conseil en management, gestion et transmission d’entreprises Claude-Alain Roulet 079 417 16 56 021 784 48 04 car@mireconsult.com www.mireconsult.com


DEMAIN 02-2018

VOTRE CVCI NOUVEAUX MEMBRES

ADMINISTRATION, COMPTABILITÉ

WINLEADS E-MARKETING SÀRL

KRISTINA VAUTHEY 1804 Corsier-sur-Vevey Assistanat privé et personnel, admninistration et organisation 079 322 31 23 k.vauthey@gmail.com

1400 Yverdon-les-Bains Marketing internet, spécialiste Google Garen Kassis, Taise Silva Teixeira 024 524 30 88 info@winleads.ch www.winleads.ch

PRESTI CONSEILS 1307 Lussery-Villars Formation et assistance dans le domaine comptable et administratif Nadia Presti 079 383 69 21 info@presticonseils.ch www.presticonseils.ch

BÂTIMENT, CONSTRUCTION, ÉLECTRICITÉ, CHAUFFAGE, VENTILATION

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INDUSTRIE, TECHNOLOGIES, ROBOTIQUE ESMART TECHNOLOGIES SA 1024 Ecublens VD Développement et commercialisation de produits et de solutions pour les particuliers et les entreprises Laurent Fabre, Fabrizio Lo Conte 021 552 02 05 info@myesmart.com www.myesmart.ch

DOCARTEK

PARKER HANNIFIN LA TUILIÈRE SA

IT, DIGITAL MARKETING, WEB

1530 Payerne Technique de chauffage et ventilation Domenico Carsetti 079 196 72 83

1163 Etoy Industrie Nigel Parsons 021 821 85 00 www.parker.com

DISCOVER EARTH SÀRL

GIOVANNA SA

ROVENSO SA

1279 Chavannes-de-Bogis Digital Marketing Robin Finger, Arvin Finger 079 964 30 13 robin@discoverearth.life www.discoverearth.life

1815 Clarens Sanitaire et chauffage Manuel Hoyos Casares 021 989 22 22 info@giovanna.ch www.giovanna.ch

1024 Ecublens VD Robotique Thomas Estier 079 503 59 61 info@rovenso.com www.rovenso.com

JEMMIC SA

LOTH ELECTRICITÉ SA

1006 Lausanne Création et vente de logiciels Dan Bally, Jean-Pierre Schmit 021 616 25 01

1163 Etoy Electricité Audrey Loth 021 862 15 30 info@loth-electricite.ch www.loth-electricite.ch

SWISS EDTECH COLLIDER

STRATEGIZE.CH CHRISTOPHE FRIEDLI 1814 La Tour-de-Peilz Conseil informatique 078 913 52 72 christophe.friedli@strategize.ch www.strategize.ch

UNIT8 SA 1006 Lausanne Services dans les domaines de l’informatique et de l’analyse de données Marcin Pietrzyk 078 560 17 75 marcin@unit8.co www.unit8.co

1024 Ecublens VD Education Technologie Pierre Dillenbourg contact@edtech-collider.ch www.edtech-collider.ch

TECHNIS SA COMMUNICATION, CRÉATION, DESIGN DYNAMICS GROUP SA 1008 Prilly Conseils et stratégie de communication Thierry Meyer, Christophe Lamps 079 785 35 81 tme@dynamicsgroup.ch www.dynamicsgroup.ch

LARA ROSSI 1009 Pully Relations publiques, communication, rédaction 079 425 13 26 lararossi@bluewin.ch

1004 Lausanne Technologie, information et services Wiktor Bourée 079 176 56 89 wiktor@mytechnis.ch www.mytechnis.com


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IMMOBILIER HOLDIMMOB SA 1009 Pully Constitution et gestion de patrimoine immobilier Laurent Vago, Fabienne Goetzinger, Yvan Rion, Jacques Richoz 021 721 08 60 secretariat@holdimmob.ch

INVESTIMMOB SA 1009 Pully Opérations immobilières Laurent Vago, Fabienne Goetzinger, Yvan Rion, Jacques Richoz 021 721 08 60 secretariat@holdimmob.ch

RÉSIDENCE TAILLEPIED A-E SA 1009 Pully Opérations immobilières Laurent Vago, Fabienne Goetzinger, Yvan Rion, Jacques Richoz 021 721 08 60 secretariat@holdimmob.ch

SI DE L’ATHÉNÉE B SA 1009 Pully Opérations immobilières Laurent Vago, Fabienne Goetzinger, Yvan Rion, Jacques Richoz 021 721 08 60 secretariat@holdimmob.ch

VOTRE CVCI NOUVEAUX MEMBRES

SI PARC MONT GOULIN H SA 1009 Pully Opérations immobilières Laurent Vago, Fabienne Goetzinger, Yvan Rion, Jacques Richoz 021 721 08 60 secretariat@holdimmob.ch

SI PARC MONT GOULIN A SA 1009 Pully Opérations immobilières Laurent Vago, Fabienne Goetzinger, Yvan Rion, Jacques Richoz 021 721 08 60 secretariat@holdimmob.ch

SI PARC MONT GOULIN D SA 1009 Pully Opérations immobilières Laurent Vago, Fabienne Goetzinger, Yvan Rion, Jacques Richoz 021 721 08 60 secretariat@holdimmob.ch

PABLO MICHELLOD 1010 Lausanne Production de concert, animation 078 815 27 03 rappeur@rappeur.ch www.rappeur.ch

SI QUAI DE L’ARABIE-A SA 1009 Pully Opérations immobilières Laurent Vago, Fabienne Goetzinger, Yvan Rion, Jacques Richoz 021 721 08 60 secretariat@holdimmob.ch

SI RUE DES ALPES BUSSIGNY A-E, LUTRY SA 1009 Pully Opérations immobilières Laurent Vago, Fabienne Goetzinger, Yvan Rion, Jacques Richoz 021 721 08 60 secretariat@holdimmob.ch

ALIMENTAIRE, AGRICOLE SÉLECTION VAUD SA 1006 Lausanne Export de produits agricoles Didier Peguirou, Stéphane Teuscher 021 614 24 20

TELLEMENT FACILE SA

HÔTELLERIE, RESTAURATION, TRAITEURS

1266 Duillier Production et distribution de produits à base de cannabis (TM « Hempfy ») Constantin Marakhov 078 657 47 44 022 361 32 52 info@hempfy.com www.hempfy.com

MUTATIS MUTANDIS SA

QUALIBREAD SA

1003 Lausanne Restauration 078 811 84 76

1030 Bussigny-Lausanne Distribution alimentaire B2B Nicolas Meyer 021 701 33 11 info@qualibread.ch www.qualibread.ch

SI EN CHANEL D SA 1009 Pully Opérations immobilières Laurent Vago, Fabienne Goetzinger, Yvan Rion, Jacques Richoz 021 721 08 60 secretariat@holdimmob.ch

EVÉNEMENTIEL

ETUDE D’AVOCATS, NOTAIRES MULLERLEGAL 1003 Lausanne Résolution extrajudiciaire des litiges Pierre Muller 021 310 70 41 pm@muller-legal.ch www.muller-legal.ch

NICOLAS MATTENBERGER 1800 Vevey Avocat 021 922 11 44 mattenberger@mavocats.ch www.mavocats.ch

TECHNIQUE, SÉCURITÉ LOGISTIQUE, TRANSPORT L. ELLGASS SA 1030 Bussigny-Lausanne Création, production et pose de portique routier et signalisation routière Philippe Decosterd 021 706 21 91

MICROCORE SÀRL 1095 Lutry Conseil technique Anil Leblebici 079 761 79 50 anil.leblebici@bluewin.ch


DEMAIN 02-2018

VOTRE CVCI NOUVEAUX MEMBRES

PSU ON LINE SÀRL

SUCH CONSULTING SÀRL

1131 Tolochenaz Traçage, marquage de circulation et signalisation routière Philippe Decosterd 021 625 25 24 www.psuonline.ch

1092 Belmont-sur-Lausanne Conseil en entreprise dans le domaine de la logistique Marc Such 078 907 23 68 021 711 18 71 contact@such-consulting.com www.such-consulting.com

SEDECT SA 1196 Gland Recherche, développement et commerce de systèmes de sécurité Bernard Revaz 022 364 49 78 info@sedect.aero www.sedect.aero

SEMPEX AG 1003 Lausanne Logistique et transport Christoph Fritsch 021 560 55 78 f.leuenberger@sempex.ch www.sempex.ch

ÉNERGIES, DÉVELOPPEMENT DURABLE, ENVIRONNEMENT

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RH, PLACEMENT DE PERSONNEL VALUE JOB CONSTRUCTION SA 1004 Lausanne Recrutement, mise à disposition de personnel Bernard Morel 022 322 80 22 construction@valjob.ch www.valjob.ch

STUCKY INTERNATIONAL SA 1020 Renens Participation à des entreprises suisses et étrangères dans le domaine de l’eau, de l’énergie, de l’environnement et des transports Frédéric Erni 079 210 20 64 frederic.erni@winwater.org

275 ENTREPRISES ONT REJOINT LA CVCI EN 2017

Les entreprises vaudoises impriment dans le Canton de Vaud et chez PCL Presses Centrales depuis 240 ans!

PCL Presses Centrales SA Av. de Longemalle 9 | 1020 Renens T 021 317 51 51 | F 021 320 59 50 | info@pcl.ch | www.pcl.ch PCL-Cvci17-1.indd 1

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CAHIER PRATIQUE FICHE JURIDIQUE N° 214

Prévoyance professionnelle (II) : Prestations et cas particuliers ASSURANCES SOCIALES I. PRESTATIONS Nature des prestations et leurs conditions suivant les événements :

RETRAITE (ÂGE) • 100 % de la rente de vieillesse > 6,8 % de l’avoir de vieillesse à l’âge ordinaire de la retraite. • 20 % de la rente pour enfant de personne retraitée > Pour chaque enfant d’un bénéficiaire de rentes (jusqu’à 18 ans, ou 25 si l’enfant est en formation ou s’il est invalide au 2/3 au moins).

INVALIDITÉ • 100% de la rente d’invalidité > 6,8% de l’avoir de vieillesse LPP que la personne assurée a constitué jusqu’à la naissance du droit, majorés des intérêts et augmentés de la somme des bonifications de vieillesse LPP pour les années manquantes jusqu’à l’âge de la retraite, sans intérêts. • 20 % de la rente pour enfant d’invalide

DÉCÈS • 60 % de la rente de veuve/veuf > 60 % de la rente de vieillesse/d’invalidité totale. La veuve/le veuf a droit à la prestation si elle/il doit subvenir aux besoins d’un ou de plusieurs enfants ou si elle/il a 45 ans révolus et que le mariage a duré au moins 5 ans. Sinon, elle/il a droit à une allocation unique égale à 3 rentes annuelles. La personne divorcée est assimilée à la veuve/au veuf lorsque la personne décédée était tenue de verser des contributions d’entretien et que le mariage a duré 10 ans au moins. • 20 % de la rente d’orphelin

II. RETRAITE ANTICIPÉE ET DÉPART À LA RETRAITE DIFFÉRÉ Une personne assurée peut partir à la retraite au plus tôt dès l’âge de 58 ans révolus lorsque : • elle cesse son activité professionnelle ; • elle ne perçoit pas de prestations d’invalidité.

Lors d’un départ anticipé à la retraite, l’avoir de vieillesse est réduit des cotisations d’épargne non versées et des intérêts manquants. Pour chaque année que la personne assurée anticipe sur sa retraite, le taux de conversion de la rente de vieillesse est réduit de 0,2 %. Au lieu de la rente de vieillesse complète, la personne assurée peut obtenir son avoir de vieillesse en totalité ou en partie sous forme de capital. En cas de versement partiel, l’avoir de vieillesse restant est converti en rente.

tirer l’intégralité de l’avoir de prévoyance mais qu’après cet âge limite, la hauteur du montant que l’on peut retirer en espèces est limitée, que lorsque l’assuré est marié ou en partenariat enregistré, il faut l’accord écrit du conjoint ou partenaire, que si le logement est ensuite vendu, il y a en général lieu de rembourser le montant perçu à titre anticipé et enfin, qu’un versement anticipé de l’avoir de caisse de pension entraîne une diminution des rentes de vieillesse, de survivants et d’invalidité.

Une personne assurée peut, au contraire, différer annuellement la retraite lorsque : • elle poursuit son activité professionnelle au-delà de l’âge ordinaire de la retraite ; • elle ne perçoit pas de prestations d’invalidité.

b) versement anticipé en vue du lancement d’une activité indépendante L’assuré peut également retirer son avoir de prévoyance en espèces s’il se met à son compte ; il n’est ainsi plus soumis à la prévoyance professionnelle obligatoire. Il y a lieu dans ce cas de fournir à l’institution de prévoyance des preuves attestant l’activité indépendante : loyer pour des locaux, achats de matériel, confirmation de l’AVS, inscription au registre du commerce, etc. La demande de versement anticipé doit être déposée auprès de l’institution de prévoyance dans l’année qui suit le lancement de l’activité indépendante. Les assurés mariés ou en partenariat enregistré sont tenus d’obtenir le consentement écrit de leur conjoint ou partenaire.

Lorsque la retraite est différée, l’avoir de vieillesse de la partie obligatoire est uniquement augmenté des intérêts. Le taux de conversion de la partie obligatoire est augmenté de 0,2 % pour chaque année que la personne assurée diffère sa retraite. Le processus d’épargne est maintenu, les cotisations d’épargne sont cependant considérées comme partie surobligatoire. Sur la base du taux de conversion appliqué par la fondation, la partie surobligatoire de l’avoir de vieillesse est convertie en une rente (ou peut être versée sous forme de capital). La retraite peut être repoussée au maximum jusqu’à l’âge de 70 ans.

III. VERSEMENT ANTICIPÉ DE L’AVOIR DE CAISSE DE PENSION (AVOIR DE PRÉVOYANCE) Il existe 3 cas dans lesquels l’assuré peut utiliser son avoir de prévoyance avant l’âge légal de la retraite : a) versement anticipé en vue de l’acquisition d’un logement à usage personnel Il peut utiliser son avoir de caisse de pension pour l’achat d’un logement, pour le remboursement de prêts hypothécaires ou pour l’acquisition de parts sociales d’une coopérative de construction et d’habitation. Dans cette hypothèse, il s’agit de considérer quelques éléments tels que le versement anticipé ne peut être demandé que tous les 5 ans, que jusqu’à l’âge de 50 ans, il est possible de re-

c) départ définitif de la Suisse Si l’assuré quitte la Suisse pour s’installer dans un Etat membre de l’UE/AELE, il ne peut en règle générale pas retirer son avoir de caisse de pension issu de la prévoyance professionnelle obligatoire, cas il sera d’emblée affilié à une assurance de vieillesse, de survivants et d’invalidité dans le nouveau pays de résidence. La part obligatoire doit donc rester sur un compte ou une police de libre passage en Suisse et ne pourra être versé qu’une fois atteint l’âge de la retraite. En revanche, la partie dite surobligatoire de l’avoir de prévoyance pourra être versée.

TEXTE SERVICE JURIDIQUE DROIT@CVCI.CH


DEMAIN 02-2018

CAHIER PRATIQUE FICHE ÉCONOMIQUE N° 114

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Harmonisation des paiements FINANCES La numérisation de l’économie, qui touche tous les secteurs, n’épargne pas les établissements financiers. Cette transformation, qui va de pair avec l’uniformisation à l’échelle internationale, nécessite des processus de paiements plus efficaces. L’harmonisation du trafic des paiements va ainsi progressivement modifier les processus de paiements et d’encaissements. La place financière suisse va en effet introduire la norme ISO 20022, en plusieurs étapes jusqu’en 2020. Cette norme, reconnue dans le monde entier, va remplacer tous les formats et systèmes liés au trafic des paiements, ceci afin de simplifier le trafic des paiements entre les établissements financiers et leurs clients et d’assurer la compétitivité à l’échelle internationale.

CONCRÈTEMENT, LES PRINCIPALES NOUVEAUTÉS SONT LES SUIVANTES • Le nouveau système de trafic des paiements utilisera un standard unique de messages de virement. Toutes les informations requises pour le paiement seront les mêmes, quel que soit l’établissement bancaire. La saisie des paiements sera donc simplifiée et la provenance des paiements reçus plus simple à contrôler. L’importation des relevés dans la comptabilité permettra en outre une meilleure gestion des mouvements de trésorerie. • Le système de prélèvement comprend actuellement deux solutions indépendantes l’une de l’autre : le débit automatique LSV

et l’e-facture. A terme, elles seront réunies dans une seule plate-forme technique. La meilleure visibilité de l’ensemble des autorisations de paiements facilitera les tâches administratives. • Les sept différents bulletins de versement actuels seront remplacés en 2018 par une seule facture – pouvant être imprimée sur n’importe quel support – qui reproduira le numéro de compte en IBAN et comportera un QR-code. Le numéro d’adhérent BVR disparaitra et le compte IBAN à 21 chiffres deviendra la référence unique. Il sera toujours possible de présenter le bulletin aux guichets postaux pour y effectuer son paiement. Toutefois, l’objectif est de rendre les paiements plus rapides, de réduire les risques d’erreurs et d’automatiser de bout en bout les paiements. A cette fin, le paiement par smartphone sera facilité puisqu’il suffira de scanner le QR-code pour effectuer une transaction. L’application de paiement par smartphone Twint sera d’ailleurs compatible avec ces nouvelles factures.

PETITES ENTREPRISES ET PARTICULIERS SANS LOGICIEL DESTINATAIRE DE FACTURE • Utilisation de l’IBAN • Paiement par code QR

ÉMETTEUR DE FACTURE • Si besoin, présentation de la facture QR

PETITES ENTREPRISES ET PARTICULIERS AVEC LOGICIEL DESTINATAIRE DE FACTURE • Utilisation de l’IBAN • Paiement par code QR • Migration de DTA à ISO pain.001 d’ici mi-2018 • Optionnel : utilisation de l’extrait de compte camt

• Optionnel : utilisation de l’extrait de compte camt • Actualisation du logiciel standard (solution Cloud) : aucune adaptation locale requise

PLUS GRANDES ENTREPRISES DESTINATAIRE DE FACTURE • Utilisation de l’IBAN • Paiement par code QR • Migration de DTA à ISO pain.001 d’ici mi-2018 • Optionnel : utilisation de l’extrait de compte camt

ÉMETTEUR DE FACTURE • Introduction de la facture QR avec migration vers camt pour l’avis • Auteur du prélèvement : migration de DTA à ISO pain.008 d’ici mi-2018 • Optionnel : utilisation de l’extrait de compte camt • Attention : l’ampleur de la transition, potentiellement significative, dépend de la complexité et de la version du logiciel utilisé. Si les conséquences seront à peine perceptibles pour les particuliers et les petites entreprises ne disposant pas de logiciel, il est important d’alerter les entreprises sur les potentiels changements à entreprendre. Elles devront s’assurer que le support utilisé est adapté aux nouvelles normes. Une mise à jour du logiciel utilisé sera ainsi nécessaire pour celles qui devront transférer des fichiers de paiements. Cette migration doit être planifiée suffisamment tôt afin d’évaluer les adaptations requises, surtout dans le cas de figure où un logiciel a été développé sur mesure. Le type de logiciel utilisé pour le trafic des paiements est donc déterminant et nécessite de prendre prochainement contact avec votre prestataire IT. m www.paymentstandards.ch

ÉMETTEUR DE FACTURE D’ici 2020, les processus liés au trafic suisse des paiements seront numérisés et simplifiés.

• Introduction de la facture QR avec migration vers camt pour l’avis • Auteur du prélèvement : migration de DTA à ISO pain.008 d’ici mi-2018

TEXTE PATRICK ZURN PATRICK.ZURN@CVCI.CH PHOTO SHUTTERSTOCK


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DE PARTENAIRE À PARTENAIRE PUBLI-SÉMINAIRES

Des publi-séminaires à ne pas manquer

RUBRIQUE COORDONNÉE PAR ZUZANNA ADAMCZEWSK A-BOLLE ZUZANNA.BOLLE@CVCI.CH PHOTOS SHUTTERSTOCK

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DE PARTENAIRE À PARTENAIRE AGENDA DES PARTENAIRES

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FORMATION KUDOS Kudos organise une formation d’une demi-journée intitulée « Prenez vos réseaux sociaux en main ». Comment utiliser efficacement les réseaux sociaux pour développer son business ? 31.01.2018 CVCI T. 021 701 24 18 jerome@kudos.ch www.kudos.ch

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Business School Lausanne organise un cours de deux jours en anglais sur le thème : Managing Change in the 4.0 Era. 09-16.04.2018 Lausanne T. 021 619 06 06 www.bsl-lausanne.ch

PETIT DÉJEUNER SERVICE DE PROMOTION ÉCONOMIQUE ET DU COMMERCE DU CANTON DE VAUD

La HEIG-VD organise une formation de 10 jours, dès le 15 mars, sur le Droit de l’environnement pratique, application et mise en œuvre. 15.03.2018 Yverdon-les-Bains T. 024 557 76 13 www.management-durable.ch durabilite@heig-vd.ch

L’EPFL organise, au SwissTech Convention Center, un forum autour du thème : Innover à l’ère digitale : opportunités et défis des PME dans un monde en constante mutation. 19.04.2018 Lausanne T. 021 693 37 23 irina.sakharova@epfl.ch http://pmedialogue.epfl.ch

Le Service de promotion économique et du commerce du canton de Vaud organise son prochain Petit déjeuner des PME & Start-up à Gland sur le thème : Comment protéger son modèle d’affaires dans le digital ? 02.02.2018 Gland T. 021 316 58 20 petitsdejeuners@vaud.ch www.petitsdejeuners-vaud.ch

13.02.2018 Aigle T. 024 466 52 57 info@securetude.com www.securetude.com

HEIG-VD

FORUM ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE DE LAUSANNE

SÉANCE D’INFORMATION CRPM Le CRPM organise une séance d’information sur sa formation AMP (Advanced management progam), Manager en entreprise à l’aube de la quatrième révolution industrielle. 15.02.2018 Lausanne T. 021 341 31 50 info@crpm.ch www.crpm.ch

IMPRESSUM Éditeur Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne T. 021 613 35 35, F. 021 613 35 05 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Olivier Fantino, Julien Guex, Jean-François Krähenbühl, Philippe Miauton, Fanny Oberson, Mathieu Piguet et Serge Sahli. Gervaise Defago (rédactrice responsable) Conception Buxum communication, Galeries Benjamin-Constant 1, 1003 Lausanne, www.buxum.ch Imprimeur PCL Presses Centrales SA Acquisition de partenaires Publicitas SA, Seilerstrasse 8, Postfach, 3001 Bern T. 058 680 95 30 Tirage 4500 exemplaires Parution 4e semaine du mois


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