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Que l’année politique 2023 soit bonne !

qui sonne certes heureux pour l’Etat, mais plutôt malheureux pour les citoyens vaudois, par un impôt judicieux. Alors signez !

Ce n’est ni une surprise, ni une nouveauté pour l’économie, la fiscalité sera une des stars de l’année. Que ce soit au niveau fédéral ou cantonal, nous ne manquerons pas de parler d’imposition des entreprises, d’imposition des couples et de baisse d’impôts des personnes physiques. Et cela, à chaque échelon du processus politique. L’année débute par la consultation fédérale pour une révision de la loi sur l’imposition individuelle. L’encre coule déjà. D’un côté, les défenseurs de la vie à deux moderne, et de l’autre, les protecteurs du couple traditionnel ; deux visions en opposition pour des raisons claires. Espérons voir naître un compromis intelligent au service de toutes les générations.

Viendra ensuite la décision du peuple pour ou contre l’adoption de la réforme de l’OCDE, une reprise par le droit suisse du taux d’imposition des entreprises fixé à 15 % au niveau international. La votation aura lieu en juin. Première concernée par la révision, l’économie débutera sa campagne au printemps expliquant que « si la Suisse n’applique pas ces 15 % , l’argent ira ailleurs ». En cas de double « oui », s’ensuivra le combat gauchedroite pour savoir à qui et à quoi servira cette manne supplémentaire estimée entre 1 et 2.5 milliards. Last but not least dans le chapitre de la fiscalité, le sujet qui occupe les associations économiques depuis l’été passé est toujours d’actualité en 2023. Il s’agit de la simple et efficace initiative cantonale « B aisse d’impôts pour tous, redonnons du pouvoir d’achat à la classe moyenne ». La récolte de signatures court jusqu’au 23 mars. Notre intention est de remplacer un impôt

P uis, nous serons occupés par le dossier qui flotte dans l’air depuis de nombreux mois, la suite de l’accord-cadre entre la Suisse et l’Union européenne. Il demeure bien entendu numéro un en 2023. Ne reste plus qu’à trouver un terrain d’entente entre les syndicats et les faitières de l’économie, d’asseoir ces acteurs à la table des négociations avec le Conseil fédéral et ensuite avec l’Union européenne. Plus facile à écrire qu’à concrétiser, notamment dans un contexte d’élections fédérales, mais agissons pour que 2023 soit une année d’actes. Notre vœu : que toutes les parties intéressées adoptent des positions claires car, comme le disait Cristina Gaggini, Directrice romande d’economiesuisse, dans une interview donnée dans le dernier magazine Demain, « l ’érosion est sournoise mais bien réelle. » Cela ne peut durer.

Ajoutons que lors des votations fédérales de juin, il sera aussi question de glaciers parce que le référendum de l’UDC contre le contre-projet du Conseil fédéral a abouti, pointant du doigt des mesures jugées mauvaises pour une décarbonisation lente, mais en marche, des entreprises. La formation professionnelle sera encore et toujours à l’honneur en 2023. L’objectif CVCI : redorer son blason auprès des parents, des élèves et, aussi étonnant que cela puisse paraître, des enseignants. Viendront s’additionner en cours de route les dossiers de la mobilité.

Bonne, aucune garantie que 2023 le sera, mais intense et passionnante pour ceux qui font et suivent la politique, c’est certain !