n° 67 - Décembre 2015

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Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie N° 67 – Décembre 2015

VOTRE CVCI Des nouveautés aux Caisses sociales p.21

LA CRÉATIVITÉ, CLÉ DE LA RÉUSSITE


vous souhaite de Joyeuses Fêtes et vous adresse ses meilleurs vœux pour 2016

PCL Presses Centrales SA

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Sommaire

Editorial

Sur la bonne voie pour 2016 ! Actualité 4

Agenda de la CVCI

Zoom sur…

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Swissquote a simplifié à l’extrème l’univers de la banque et du trading

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Anticiper les besoins et s’adapter. Les chefs d’entreprise auxquels nous donnons la parole dans ce dernier numéro 2015 ne cessent de le répéter : on innove en anticipant les besoins, on survit en s’adaptant.

>moser design – Etre passionné est essentiel !

10 Le matelas Elite, entre tradition et innovation 12 Le Big Data de Swisscom ou l’opportunité analytique du futur

« Je fais de la prose sans le savoir » nous disait Monsieur Jourdain dans le Bourgeois Gentilhomme, il en va de même pour ces sociétés qui innovent, en ayant l’impression de juste répondre à une demande.

14 Sophia Genetics marie médecine et bio-informatique 16 Depuis Ecublens, Socorex fournit les laboratoires du monde entier

Economie et politique

17 Disproportionnée et contradictoire, la loi sur la tabac doit être corrigée 17 Affaiblir la place économique suisse ne permet pas de lutter contre la faim dans le monde !

Votre CVCI

En bref

18 Prix Entreprendre Région Lausanne 2016 Entrepreneurs, démarquez-vous ! 18 Prévenir les accidents non professionnels en entreprise : c’est possible et c’est payant ! 19 Nouveaux membres

Services et prestations

21 AVS et allocations familiales en 2016 21 Arrivée des e-services à la Caisse AVS 22 Nouvelles de nos membres Publi-séminaire 22 Kendris - Rémunération : quelle est la meilleure solution pour mon entreprise ?

Après une année chargée en challenges pour les sociétés vaudoises, force est de constater qu’elles restent combatives. Comme nous en avons fait écho le mois passé dans ce journal, notre enquête conjoncturelle d’automne a démontré que l’économie du canton résiste bien, malgré un environnement économique défavorable. L’abandon du taux plancher par la Banque nationale suisse a eu un impact variable, mais notre enquête a fait ressortir que les entreprises vaudoises ont réussi à traverser cette épreuve en s’adaptant, du moins jusqu’à l’automne. Actuellement, les perspectives sont difficiles, particulièrement en Europe, mais nous devons lutter pour que nos capacités et notre savoir-faire industriels restent une force de notre tissu économique. La cherté du franc favorise une concurrence exacerbée, mais ce handicap ne doit pas servir de prétexte. L’innovation, l’ingéniosité et l’inventivité sont les clés de voûte de la pérennité économique du canton. Malgré les incertitudes internationales et nationales, notre économie locale brille par le dynamisme de ses entreprises, petites et grandes, car elles jouissent d’une énorme capacité d’adaptation. Il ne faut pas la brider.

L’innovation, l’ingéniosité et l’inventivité sont les clés de voûte de la pérennité économique du canton.

Mensuel de la CVCI - Décembre 2015

La réforme de la fiscalité des entreprises devrait également donner un souffle à notre économie. Nous le savons, rien n’est pire que l’incertitude. Il faut donc saluer l’initiative du monde politique, qui a pris les devants pour proposer un projet solide, au large consensus, qui permettra à notre canton de garder une forte attractivité et de soulager efficacement nos nombreuses PME. Avec cette ligne fiscale claire, et surtout lisible sur le long terme, le canton de Vaud donne un signal positif à tous les acteurs de l’économie. La réforme vaudoise doit permettre au canton de rester concurrentiel en matière fiscale, après l’abandon des statuts spéciaux. C’est une attitude responsable qui nous a souvent conduits au succès. Gageons que, maintenant que les élections sont passées, le Conseil fédéral ainsi que les Chambres prendront en mains les dossiers essentiels pour l’économie. Il ne me reste qu’à vous souhaiter d’excellentes fêtes de fin d’année et une année 2016 pleine d’inventivité et de succès ! Claudine Amstein, Directrice de la CVCI

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Agenda de la CVCI

Actualité

20.01. Séminaire 17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

SWISSFIRMS : POUR MIEUX PROMOUVOIR VOTRE ENTREPRISE ! Le site SWISSFIRMS (www.swissfirms. ch) a pour mission de promouvoir les entreprises membres des Chambres de commerce suisses (CCIS). Couvrant la totalité du territoire helvétique, il constitue la principale base de données économiques de notre pays et offre de nombreuses possibilités de recherche. Chaque entreprise membre d’une CCIS bénéficie gratuitement d’une fiche de présentation complète. Afin de présenter ce portail, et notamment les opportunités de mieux mettre en valeur votre entreprise, nous vous invitons à participer à une séance d’information, clôturée par un apéritif permettant de poursuivre les discussions. Nous vous remercions de confirmer votre participation jusqu’au 17 janvier 2016. Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : zuzanna.bolle@cvci.ch

26.01. & 02.02. Cours 09 h 00 › 17 h 00 (Lausanne) COURS EXPORT La Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI) organise, pour le compte des Chambres de commerce et d’industrie romandes, son cours de sensibilisation et de formation consacré aux techniques du commerce international. Cette formation de deux jours aura lieu les mardis 26 janvier et 2 février, à l’Hôtel Alpha Palmiers à Lausanne. Prix (HT) : 400 francs pour les membres d’une CCI et 450 francs pour les nonmembres. Programme détaillé et inscriptions : anne.morales@cnci.ch

Nos horaires pendant les fêtes de fin d’année Durant les fêtes de fin d’année, la CVCI sera fermée du jeudi 24 décembre 2015 à 16h00 jusqu’au lundi 4 janvier 2016 à 7h45. Cependant, pour ne pas pénaliser nos exportateurs, notre Service export sera ouvert mercredi 30 décembre de 9h00 à 15h00 non-stop. Le Service sera atteignable par téléphone et le courrier sera livré par la poste ce jour-là. Les dossiers « guichet » seront traités pendant cette permanence de manière habituelle. Nous espérons ainsi répondre aux besoins et être encore davantage au service des entreprises !

28.01. Séminaire 17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

LE SAVOIR-FAIRE DE LA PRÉVENTION DES ACCIDENTS NON PROFESSIONNELS AU SERVICE DES ENTREPRISES De nombreux chefs d’entreprise et responsables RH partent du principe que les accidents de loisirs sont une affaire purement privée. Si l’on estime qu’une déchirure des ligaments du genou peut occasionner plus de 40 jours d’absence du lieu de travail, on imagine mieux les répercussions concrètes sur l’entreprise (coûts directs, report de charges de travail sur les collaborateurs, gestion administrative, etc.). Les vacances de février approchant, ce sera l’occasion de nous focaliser sur les accidents liés aux sports d’hiver. Ce séminaire, organisé par le bpa (Bureau de prévention des accidents) en collaboration avec la CVCI et présenté par Christian Wyssmüller, conseiller en entreprises pour la Suisse romande, traitera notamment des thèmes suivants : • Evolution des accidents en Suisse • Conséquences humaines et économiques pour l’entreprise • Identification des risques et analyse des moyens d’action • Facteurs de réussite et nouvelles solutions de prévention pour les PME Une entreprise témoignera de son expérience dans le domaine de la prévention des accidents non professionnels, des actions mises en place, et des bénéfices constatés. L’événement est gratuit et sera suivi d’un apéritif de réseautage. Renseignements : veronique.gauzargues@cvci.ch

Nous vous souhaitons de Joyeuses Fêtes de fin d’année ainsi qu’une année 2016 pleine de succès !

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Actualité

16.03. « 5 à 7 »

COURS DE DROIT DU TRAVAIL

SAVE THE DATES !

28.01. Cours

17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

C’est reparti pour une série de six « 5 à 7 CVCI ». Organisés dans différents lieux du canton et répartis dès 2016 sur toute l’année, ces événements ont pour objectif d’offrir aux membres de la Chambre une plateforme de réseautage incluse dans la cotisation et de permettre à cinq entreprises tirées au sort de se présenter en trois minutes. Pour la CVCI c’est aussi une occasion de dialoguer avec ses membres et de pouvoir aborder les thèmes qui font l’actualité politique ou économique du moment. Veuillez déjà noter les prochaines dates dans vos agendas : • Mercredi 16 mars • Mercredi 13 avril • Lundi 23 mai • Jeudi 25 août (Afterwork thématique, sans sujet politique) • Lundi 26 septembre • Lundi 31 octobre Chaque événement est suivi d’un apéritif de réseautage. Prix (HT) : Gratuit pour les membres, 50 francs pour les non-membres. Renseignements : veronique.gauzargues@cvci.ch

13 h 30 › 17 h 30 (CVCI)

Agenda de la CVCI

16.02. Evénement 08 h 30 › 16 h 30 (Hôtel Aquatis, Lausanne)

EMPLOYMENT LAW JOURNÉE DE DROIT DU TRAVAIL General knowledge of Swiss employment law (characteristics, beginning and termination of the employment contract, employee’s obligations, duration of work, salary, vacation and protection of personal rights). Price (ex. VAT) : 210 Swiss francs International Link members / 250 Swiss francs CVCI members / 350 Swiss francs non-members (documentation and coffee breaks are included)

02.02. Cours

08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAIL Principes généraux du droit du travail suisse (conclusion du contrat, durée du travail, obligations du travailleur, salaire, protection de la santé et de la personnalité, vacances et congés, fin des rapports de travail). Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.

Destinée notamment aux RH et juristes d’entreprises, le thème de cette journée portera sur la protection de la personnalité. Il fera l’objet d’une présentation générale en plénière, puis sera développé dans le cadre de 5 ateliers à choix, co-animés tant par des spécialistes RH que des avocats/juristes. La journée sera clôturée par une présentation des sujets d’actualité en droit du travail. Renseignements et inscriptions : www.jdtvd.ch

18.02. Cours 08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

CONTRAT DE TRAVAIL ET RÈGLEMENT DU PERSONNEL Principaux éléments à insérer dans des contrats de travail et/ou règlements du personnel sous un angle pratique avec un juriste et un spécialiste RH. Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.

© Zerbor - Fotolia

Renseignements et inscriptions pour tous les cours de droit du travail : Sonia Delgado, droit@cvci.ch, T. 021 613 36 37 Le programme complet de nos formations est disponible sur : www.cvci.ch/formation

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Actualité

Swissquote a simplifié à l’extrême l’univers de la banque et du trading

Swissquote, pur produit de la première vague internet, celle de la fin des années 1990. Lancement en 1997, introduction en bourse en 2000, survivant de l’éclatement de la bulle internet... Comment avez-vous réussi à vous imposer comme le leader suisse du trading en ligne, avant de devenir une banque complète et d’étendre vos activités dans les devises avec le rachat de Mig Bank ? Pour répondre à cela, il est nécessaire de revenir dans le temps. Pour notre cas, la période déterminante a été vers la fin des années 90 et le début des années 2000, ce qui correspond au début d’internet. Avant ça, les consommateurs n’avaient que le journal comme moyen d’information, ce qui veut dire qu’elle nétait pas disponible en temps réel. Avec l’arrivée d’internet, nous pouvions fournir l’information boursière directement à l’utilisateur final avec des cotations en temps réel. On pouvait consulter la bourse quand on le souhaitait et c’était un énorme changement dans la manière d’aborder le domaine. C’est dans ce contexte que Swissquote a répondu à un besoin et à un mouvement qui était, selon moi, déjà en marche : la trading en ligne. Swissquote a donc démocratisé l’univers de la banque et du trading en le simplifiant à l’extrême. Ce secteur, autrefois réservé aux traders professionnels, est devenu accessible à tous. Simplifié au maximum, l’outil devient à la portée d’une majorité. De plus, Swissquote avait la particularité de se concentrer sur des marchés locaux en présentant l’information de manière compréhensible et en lien avec l’actualité économique du pays, ce qui n’était pas du tout le cas des concurrents de l’époque. Swissquote s’est d’abord concentrée sur la bourse

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© Swissquote

Voici bientôt vingt ans que la banque Swissquote, basée à Gland, est active dans le domaine des services financiers et du négoce en ligne. Elle a obtenu un avantage concurrentiel grâce à son rôle de pionnière lors du boom d’internet et se profile comme le leader suisse de la banque et du trading en ligne. Paolo Buzzi, Chief Technical Officer et co-fondateur explique ce succès et se risque à quelques prévisions.

suisse pour ensuite proposer les bourses étrangères. En 2008, pour diversifier la source de nos revenus, nous avons décidé de fournir à nos clients une nouvelle plateforme de courtage sur devises. Suite à l’achat des sociétés ACM et MIG nous faisons partie des 10 plus grosses sociétés mondiales dans le domaine des devises. Aujourd’hui, l’activité dans les devises représente 40 % de nos revenus totaux. Finalement, votre plateforme a peu changé en presque 20 ans, en tout cas à première vue. Je parle là du design et des fonctions. N’est-ce qu’une impression ? Comment avez-vous innové ? On essaye toujours de garder le mental des débuts et de promouvoir l’innovation. Pour nous, être orienté vers l’innovation est aussi un état d’esprit. Il y a dans nos bureaux une ambiance de start-up, avec une moyenne

d’âge assez jeune. On cultive notre différence, on ne se compare pas. Il est prioritaire pour nous d’identifier et de valoriser les personnes qui ont le sens entrepreneurial. C’est aussi important d’écouter les suggestions des clients et d’anticiper les trends. Par exemple, on a été les premiers à faire une application de trading et d’information financière sur iPhone en Suisse. En ce qui concerne nos innovations récentes, on peut citer la dernière, l’ePrivate Banking. Cet outil révolutionne la gestion de fortune car c’est le client lui-même qui définit le risque qu’il est prêt à assumer ainsi que sa stratégie et laisse à l’ordinateur le soin de prendre les décisions d’investissement. Nous avons développé les algorithmes de l’ePrivate Banking en collaboration avec des ingénieurs de l’EPFL. Il permet ainsi une gestion de fortune entièrement automatisée et active. Une fois que le profil de risque est établi, l’ordinateur effectue de fa-

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Actualité

çon autonome les transactions dans un univers composé de 1000 produits financiers à travers le monde, comprenant actions, obligations, fonds, etc. C’est une interface très simple qui a pour objectif d’offrir une alternative avantageuse et flexible à la gestion de patrimoine classique. Toute l’économie ne parle que de « disruption ». Pour Swissquote, quelle sera la prochaine « disruption », étant entendu que vous en avez été une dans le trading ? Nous sommes convaincus que, justement, le trading algorithmique sera la prochaine disruption apportant une plus grande efficience à l’investisseur. On observe aujourd’hui l’émergence des « fintech », ces start-up de la finance. Vous en avez été une avant l’heure, comment observez-vous leur progression aujourd’hui ? Nous étions récemment à New York et en avons profité pour aller voir ces fameuses

fintech. Ce sont en général des sociétés de deux, trois, quatre personnes, passionnées, qui innovent dans la finance en construisant des produits soit de paiement, soit des robots qui donnent des conseils de placement, soit en utilisant des technologies nouvelles pour effectuer des transactions. Ces produits répondent à des besoins concrets de consommateurs. Aujourd’hui, les banques sont très préoccupées par la gestion du risque, la compliance et les autres règles internes qu’elles en oublient les besoins de leurs clients. L’avenir probablement verra aboutir des partenariats tripartites entre la Fintech, qui apportera l’innovation, la banque classique, qui mettra son réseau à disposition – par exemples les canaux de paiements – et la société digitale, qui permettra la grande distribution, par exemple Apple ou Google. Dans le domaine des Fintechs, la Suisse est un peu en retard. A New York, on peut louer des locaux à des incubateurs, ce qui créé un écosystème de petites sociétés et un bouillonnement créatif. La Suisse a énor-

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mément d’atouts, mais n’a pas encore totalement pris la mesure de la révolution qui est en route dans le domaine des Fintechs. Il n’y a pas, contrairement aux États-Unis ou au Royaume-Uni, ce bouillonnement de nouvelles entreprises qui vont définir la banque de demain. Mais ce retard n’est que temporaire. Swissquote symbolise parfaitement la dématérialisation de la banque. Verra-t-on encore des banques physiques dans vingt ans ? Je pense qu’il y aura toujours des banques, mais certainement pas des banques avec des guichets comme on les connait encore actuellement. Il y aura toujours un besoin de banquiers experts, mais la banque de détail ressemblera de plus en plus à un programme informatique. Je pense que d’ici là, il n’y aura même plus d’argent physique. Tout semble démontrer que nous allons dans ce sens. Propos recueillis par Arditë Shabani


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Etre passionné est essentiel !

>moser design est active dans le développement d’identités de marques depuis plus de 40 ans. Comment faiton pour durer dans un domaine aussi changeant ? Pour tout professionnel, comme pour toute entreprise, il est nécessaire de considérer plusieurs aspects qui peuvent garantir une certaine pérennité : • La formation. Parce que ses connaissances professionnelles et la maîtrise de son travail sont essentielles. Mais se former c’est aussi rester attentif aux nouvelles méthodes, aux changements technologiques, aux tendances et aux attentes. Se former c’est rester à l’école de son métier et de soi toute sa carrière durant. • Le travail. Pas de miracle, pour durer il faut travailler. Cela paraît un peu idiot de dire cela, mais il semble que cette simple exigence soit parfois oubliée. • La collaboration. Il n’est pas possible de prétendre tout faire soi-même et le faire bien. C’est sans doute l’une des plus grandes illusions que les nouvelles technologies ont fait naître. Certains clients sont sûrs aujourd’hui de pouvoir faire de la mise en page. Certains graphistes pensent maîtriser totalement la litho ou la typographie, alors que ces compétences nécessitent un réel apprentissage, une pratique exigeante. Collaborer, former des équipes pluridisciplinaires et respecter les compétences de chacun est sans doute l’une des clés de la longévité. La collaboration c’est aussi être à l’écoute de son client ; pour comprendre ce qu’il est et ce qu’il attend de vous. • L’éthique. Plus qu’une simple déontologie professionnelle, il s’agit bien d’éthique. Le respect de certaines valeurs, la capacité à tenir une ligne de conduite claire et à toujours agir selon ce que vous êtes et ce en quoi vous croyez.

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© moserdesign.ch

Depuis plus de 40 ans, >moser design est actif dans le développement des marques. L’équipe a su répondre à l’évolution de la communication en restant focalisée sur le design et les expressions visuelles de marque. Rencontre avec Caroline Mesple-Moser, qui dirige et inspire une quinzaine de personnes.

• La passion et l’exigence, enfin. Etre passionné est essentiel. C’est une manière indispensable autant qu’élégante de donner du sens à ce que l’on fait et de pratiquer son métier avec cette exigence qui caractérise toute réussite durable. Le design et la communication virtuelle semblent avoir fait un boom ces dernières années, avec de plus en plus de formation dans ce domaine. La concurrence s’est-elle accrue ? Il y a de la place pour ceux qui font du bon travail même si cela reste un challenge de tous les jours. Comme dans quasiment tous les secteurs, ce qui a changé le plus visiblement, c’est la brutalité avec laquelle certains se font concurrence. Et c’est la manière aussi dont certains clients en profitent. Le problème majeur est sans doute celui de la confusion des genres. D’une part, il est de plus en plus difficile pour des jeunes de trouver des places de travail reconnues

et correctement payées. On les utilise souvent comme des stagiaires et non comme les professionnels qu’ils sont, ce qui évidemment permet à l’entreprise de baisser ses tarifs. Cette situation pousse souvent les jeunes à se mettre tout de suite à leur propre compte et à pratiquer à leur tour des tarifs sous-évalués. D’autre part, les concours, qui consistent à faire travailler de nombreuses agences dans des conditions souvent très discutables font eux aussi souvent éclater toutes les règles de l’éthique et du bon sens. Enfin, le fait que certaines écoles proposent leurs services à des conditions que les entreprises ne peuvent offrir est aussi un signe de cette déréglementation. Ce sont toutes ces déviances qui font qu’aujourd’hui la concurrence devient parfois malsaine et conduit à des situations et à des comportements qui nuisent non seulement à la profession mais qui péjorent aussi à long terme les entreprises clientes elles-mêmes.

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Quelle est votre vision ? La perte générale de repères va conduire à une nouvelle quête de sens, tant sur le plan humain que sur le plan des entreprises et des marques. Donner du sens aux choses que l’on fait garantit une meilleure implication dans son travail, donc des collaborateurs plus engagés. Donner du sens à une marque lui offre une meilleure adhérence avec la société dans laquelle elle évolue, ce qui contribue à lui garantir un développement plus porteur à long terme. Comment voyez-vous l’innovation dans votre secteur d’activité, quels seront les défis ? Dans un premier temps, il convient de différencier l’innovation comme réelle valeur ajoutée et l’innovation comme simple leitmotiv. L’innovation est un terme actuel qui fait très tendance. Durant une bonne partie du siècle dernier on a fait du « progrès » le maître mot. Une forme de dictature du progrès qui a aussi conduit à bien des excès

que l’on regrette aujourd’hui. Dans les années 50 on vantait les mérites du nucléaire jusque dans des produits cosmétiques et on faisait de la cigarette une marque de progrès ! Tout cela parce que le progrès ne pouvait être contesté ou discuté ; c’était une sorte de nouvelle religion. J’ai le sentiment que c’est un peu la même chose aujourd’hui avec l’«innovation». Tout le monde (les médias eux-mêmes) n’a plus que ce mot à la bouche sans toujours lui donner du sens. En termes de marketing, modifier le prix d’un produit ou changer simplement son emballage est parfois considéré comme une innovation. Le véritable défi consistera probablement à donner un sens aux innovations, à adopter une approche plus critique et à savoir se montrer parfois plus responsable ! Savoir ce qu’elles apportent vraiment, en quoi elles sont indispensables ou novatrices, ce qu’elles signifient en termes d’impact sur l’humain et sur son environnement, sont autant de questions qu’il conviendra de se poser plus régulièrement.

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Quelle place a l’innovation au sein de >moser design ? Une entreprise de service telle que la nôtre n’innove pas à proprement parler ; il serait sans doute plus juste de dire qu’elle a la faculté d’être dans les premières à s’adapter. En termes d’outils, elle intègre les évolutions technologiques. En termes de travail de marque et de communication, elle comprend et maîtrise les évolutions théoriques, elle se tient au courant des études et des tendances, pour formuler les solutions les mieux adaptées à notre marché et à nos clients. C’est dans cet esprit que nous avons élaboré, par exemple, une méthodologie d’analyse de marque qui nous est propre. Ceci tendrait aussi à prouver que d’autres qualités que l’innovation peuvent contribuer au développement et à la pérennité d’une entreprise. Propos recueillis par Arditë Shabani


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Les matelas Elite, entre tradition et innovation

La fabrication des produits Elite est concentrée sur territoire suisse, ce qui permet un contrôle accru de cette qualité qui fait la renommée de ses matelas. La marque travaille de manière traditionnelle et utilise des produits naturels. Elle se trouve pourtant face à une concurrence internationale encouragée par la chute de l’euro. Elite a vu depuis 2011 déferler sur le territoire suisse des concurrents venant de toute l’Europe. Déjà bien moins chers avant la baisse de l’euro, leurs prix ont encore diminué. François Pugliese, le patron d’Elite, ne manque pourtant pas d’imagination pour se démarquer. Sa plus récente invention, le « Smart Lease », lui a d’ailleurs valu le prix « Innovation for Motivation » du Gottllieb Duttweiler Institute en 2013. Elle repose sur un vrai concept innovant d’économie de fonctionnalité, qui dépasse le simple leasing : les matelas Elite ne sont plus vendus mais loués aux hôtels, et ces derniers paient selon l’utilisation, c’est-à-dire à la nuitée. Ainsi, le fait qu’on ne vend plus un lit mais uniquement son usage engage la responsabilité du fabricant tout au long de la vie du produit. Il s’agit là d’une manière simple et originale de se démarquer de la concurrence, comme nous l’a expliqué Monsieur Pugliese. Quelle est la particularité des lits Elite ? La qualité de nos produits et la flexibilité de notre fabrication constituent notre USP (unique selling propositon, offre commerciale unique). Nos matelas sont certifiés par l’Ecolabel Européen démontrant notre engagement dans le développement durable. Nos produits privilégient le confort et le « bien dormir » tout en proposant des designs contemporains. Pour ce type de fabrication sur mesure, la production en Suisse est un réel avantage. Cela fait également partie de notre spécificité, donc pas question de la délocaliser.

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© Catherine Gailloud

Voilà plus d’un siècle que la société Elite manufacture des matelas et des lits de haute qualité, toujours de manière artisanale. L’entreprise vaudoise établie à Aubonne a célébré cette année 120 ans d’existence et emploie désormais 120 personnes.

En 2006 quand vous reprenez Elite, vous ne connaissez pas grand-chose aux matelas ; était-ce selon vous un avantage ou plutôt un inconvénient ? C’était définitivement un avantage : l’occasion de se poser de bonnes questions et ne pas simplement répéter le modèle ou copier ses confrères. A mon arrivée, je me suis demandé sur quoi j’aimerais dormir, et à l’inverse sur quoi je ne voudrais surtout pas dormir. J’ai commencé par étudier le marché, lire les publications et forums sur les problèmes du sommeil et ses pathologies. Ensuite, je me suis intéressé à la concurrence et à l’univers du matelas qui n’est pas très transparent : impossible de connaître exactement la composition des matelas que l’on trouve dans le commerce. C’est ainsi que je confie à un stagiaire HEC la mission de résoudre cette énigme pour nous permettre d’établir une

gamme de produits qui se différencie totalement de la concurrence ; notre volonté était simple : « Mieux et moins cher ». En 2007, lorsque la nouvelle gamme de matelas est lancée, la croissance est au rendez-vous. Pour faire face, des investissements ont été consentis afin de moderniser le parc de machines, mais surtout, d’engager de nouveaux collaborateurs et de les former sur les spécificités de nos procédés de fabrication. Après la Romandie, l’étape suivante est de conquérir la Suisse alémanique… Le marché alémanique n’est pas facile ! Outre-Sarine, les matelas à ressorts faisaient partie du passé et la Suisse orientale est le berceau du matelas en Suisse. Mais, miracle ! Deux ans plus tard, nos compatriotes germanophones découvrent le « boxspring » et commencent à s’intéres-

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ser à nos lits, si bien qu’aujourd’hui plus de 30 % de nos ventes se réalisent en Suisse allemande. Aussi, nous avons ouvert deux boutiques à Rothrist et à Zurich. Vous vous êtes aussi tournés vers l’international… Fort du succès rencontré en Suisse, en 2011 nous décidons effectivement de proposer nos produits à l’international. C’est d’abord à Paris que se concrétise ce projet avec l’ouverture de notre première boutique. Deux ans plus tard, c’est au cœur de Milan que voit le jour la deuxième boutique hors de Suisse, puis en 2015 un showroom est inauguré à Moscou. Aujourd’hui, 20 % de nos ventes se réalisent à travers le monde et nous espérons accroître cette proportion au cours des prochaines années. Quelle est la place de la R&D dans votre entreprise ? L’innovation est au cœur de nos réflexions et de notre organisation. Nous menons de

front plusieurs projets et dans des domaines différents. Tous ne sont pas technologiques, comme par exemple, des ressorts en bois pour nos sommiers. Cette innovation est le fruit d’un partenariat avec la Haute école spécialisée du bois de Bienne et sera présentée à la foire du Meuble de Cologne. Parallèlement le système « Smart Lease » poursuit son développement grâce à une collaboration avec la HEIG-VD et offrira prochainement d’autres services innovants aux hôteliers. Nous développons également un lit « intelligent » avec L’Ecole polytechnique fédérale de Zurich. D’autre part, nous travaillons sur les techniques d’enroulement des ressorts pour améliorer sans cesse le confort de nos matelas. Comme vous le voyez, nous sommes toujours à la recherche de nouvelles opportunités. L’innovation se cache partout, aussi dans une PME dite traditionnelle, là où on ne pense pas forcément qu’il pourrait y en avoir. L’innovation touche tous les domaines : produits, modèle d’affaires ou encore pro-

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cessus. En Romandie comme partout en Suisse, des écoles spécialisées cherchent des collaborations avec des PME ; la conjugaison des deux mondes donne des résultats probants et concrets, et permet de réaliser des produits et services à haute valeur ajoutée donnant ainsi à nos entreprises de réels avantages concurrentiels dans ce marché globalisé et de plus en plus accessible. Dans le domaine de l’innovation, que pourriez-vous suggérer à nos lecteurs ? Faisant partie de plusieurs comités d’associations œuvrant pour la promotion de l’innovation dans les PME, j’invite chaque entrepreneur à profiter des différentes plateformes à disposition comme par exemple Innovaud pour développer leur entreprise, créer de l’emploi et renforcer leur compétitivité. Propos recueillis par Arditë Shabani

La chronique Fidinter

Actions au porteur : devoir d’annonce et tenue d’une liste des détenteurs En 2012, le Groupe d’Action Financière (GAFI) a révisé et modifié ses standards internationaux en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. La Suisse, membre du GAFI, a adopté les 40 Recommandations révisées et entamé leur introduction dans le système juridique suisse. Dans la foulée, le Parlement suisse a adopté, le 12 décembre 2014, la Loi fédérale sur la mise en œuvre des recommandations du GAFI.

Les statuts devront vraisemblablement être adaptés. Un délai de deux ans est prévu, soit jusqu’au 1er juillet 2017 pour y procéder.

Concernant les actions au porteur, cela signifie que le ou les détenteurs d’action au porteur devront être identifiés et faire l’objet d’une liste tenue par la société.

Pour le Conseil d’administration, cela signifie notamment qu’il doit vérifier que la société : • dispose d’une liste des détenteurs d’actions au porteur • adapte ses statuts • respecte son devoir d’archivages (10 ans) à ce sujet.

Seule exception, un délai de 6 mois concernant l’obligation d’annonce pour l’actionnaire. Ainsi, les actionnaires qui au 1er juillet 2015 détiennent des actions au porteur, doivent s’annoncer d’ici au 31 décembre 2015 auprès de la société. Dans le cas contraire, ils seront déchus de leurs droits patrimoniaux.

En conclusion, bien que le législateur ait maintenu des actions au porteur, ces nouvelles dispositions rapprochent clairement ces dernières des actions nominatives. www.fidinter.ch gérald.balimann@fidinter.ch nathalie.grangier@fidinter.ch


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Le Big Data de Swisscom ou l’opportunité analytique du futur Pour une entreprise, être capable de collecter, d’agréger et d’exploiter les données intelligemment confère une avance décisive sur la concurrence. De surcroît, ces compétences d’analyse ouvrent la voie à de nouveaux modèles commerciaux et à de nouveaux marchés. Les technologies Big Data permettent d’exploiter systématiquement et en temps réel de grandes quantités de données structurées qui sont générées par des processus et des capteurs logiciels issus de différentes unités organisationnelles ; mais elles permettent aussi de connecter intelligemment ces multiples sources de données au sein de l’entreprise, sur internet et auprès de prestataires de données externes. Ces interconnexions variées et transversales donnent des résultats dont on ne soupçonnait jusqu’ici pas l’existence. Explications de Raphaël Rollier, responsable du programme Smart City chez Swisscom Entreprise Customers. Dans le cadre des projets de développement de services que Swisscom propose aux entreprises, vous offrez désormais l’analyse de données des téléphones mobiles. Concrètement, que faites-vous exactement et qu’est-ce que le Big Data ? Nous avons actuellement un programme qui a pour objectif de valoriser les traces générées par le réseau mobile de Swisscom. Notre réseau capte 20 milliards d’événements par jour (connexions entre téléphones mobiles et antennes), représentant 2 terabytes de données non structurées chaque jour, on parle donc bien de Big Data. Nous avons concrètement commencé à utiliser ces données anonymisées et agrégées avec : • L’office fédéral des routes (OFROU) : nous fournissons des informations sur les ralentissements et bouchons qui permettent à l’OFROU de mieux gérer en temps réel le flux de trafic sur les autoroutes suisses. • Nous avons lancé un programme « smart city » en mode co-création avec la ville de Pully, la Commune de Montreux et la Canton de Genève pour optimiser le trafic et mieux planifier les infrastructures.

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Par exemple, les derniers résultats obtenus avec Pully ce mois ont permis de mesurer que : • 66 % du trafic est composé de personnes en transit, soit qui traversent Pully sans s’arrêter ; • 13 % du trafic est composé de personnes se déplaçant dans Pully sans en sortir ; • 11 % sont des personnes qui viennent à Pully et y restent un certain laps de temps avant d’en repartir ; • 10 % sont des personnes qui quittent Pully pour revenir après plusieurs heures à leur domicile. Grâce au Big Data, on peut mesurer ces indicateurs en continu. Ces « insights » vont permettre aux experts en mobilité de planifier des nouveaux aménagements pour améliorer l’accessibilité au centre-ville et donc la qualité de vie. A quelles branches cela s’applique-til ? Quelles entreprises peuvent bénéficier des analyses de données issues du Big Data ? Les « insights » sont actuellement utilisés par la planification urbaine. Ils pourront également être utilisés dans le tourisme pour, par exemple, mieux comprendre l’impact d’une campagne de promotion. Nous discutons également avec les commerces de détail et les banques. De plus, nos insights peuvent être combinés et enrichis avec d’autres sources de données, nous sommes donc intéressés à discuter avec les entreprises pour développer ensemble des nouvelles solutions spécifiques à chaque métier. Dans le domaine de l’industrie, disposer de prévisions de besoins plus détaillées permet de mieux déployer les ressources matérielles et humaines. Quant aux prestataires de services financiers et aux assurances, ils ont désormais la possibilité d’évaluer

et de visualiser les risques au cas par cas. Dans le domaine de la santé, cela aide à identifier des causes de maladie ou des erreurs de prise en charge non détectées jusqu’alors. L’important avant de lancer un projet Big Data est de bien comprendre tous les enjeux. Le Big Data permettant de développer des outils d’aide à la décision, il faut donc être spécifique sur les questions. Dans l’exemple de la planification d’infrastructures, nous avons lancé un projet avec la Commune de Montreux dont la question est clairement établie : quels sont les besoins des citoyens pour l’extension d’un parking P+R à la sortie de l’autoroute ? Lors du développement, nous procédons par itération car nous rencontrons de nombreux défis technologiques, cependant la direction est claire. Il est important dès le départ de prendre en compte l’aspect de la protection des données personnelles. Selon vous, quel sera le poids du Big Data à l’avenir ? Le Big Data prendra de plus en plus de place dans les entreprises pour devenir un outil essentiel d’aide à la décision. Combiné au machine learning, c’est un puissant outil de prédiction. Il est par exemple déjà utilisé dans le secteur de l’énergie pour prédire la demande en électricité. Proposer des données de téléphonie mobile anonymes et agrégées ainsi que notre savoir-faire analytique n’est qu’une première étape. Pour nous, le Big Data va beaucoup plus loin. Nous sommes en train de mettre en place une plateforme sur laquelle des entreprises pourront, dans quelques années, interconnecter et analyser toutes les données internes et externes possibles. Elle englobera toutes les sources publiques pertinentes, telles que les données météo

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Qu’est-ce que Swisscom a à proposer aux entreprises ? En plus de la nécessité pour une entreprise d’avoir une infrastructure performante, une analytique efficace est complexe. Cela nécessite énormément de savoir-faire très spécifique dans des disciplines telles que les mathématiques, l’intelligence artificielle, la modélisation de données, la programmation ou la sécurité informatique. Très peu d’entreprises disposent des compétences correspondantes et les spécialistes sont très recherchés. Avec nos experts, nous sommes déjà à même de soutenir efficacement les entreprises. Swisscom déploie également un réseau dédié à l’internet des objets. Ce réseau permettra aux entreprises de connecter des capteurs à un faible coût et avec une longue durée de vie grâce à une faible consommation. Toutes ces masses de données collectées pourront ensuite être traitées grâce au Big data. Notre pourrons ainsi facilement connecter des machines industrielles pour faire de la maintenance préventive. Un tel

© Swisscom

et les données SIG (système d’information géographiques) ou réseaux sociaux et services privés qui se connecteront. Les données du réseau de téléphonie mobile n’en constitueront qu’une petite partie. Viendront s’ajouter les données téléchargées par les entreprises elles-mêmes, par exemple depuis leurs systèmes de CRM ou de logistique.

réseau est déjà opérationnel à Genève et Zurich. Quelle place prend l’innovation et la R&D au sein de Swisscom ? L’innovation est essentielle pour Swisscom. Dans le domaine du Big Data l’équipe de data scientists a par exemple doublé ces 12 derniers mois.

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Nous organisons également des événements pour développer l’écosystème d’innovation. Le dernier événement a eu lieu à l’EPFL le 7 octobre en partenariat avec la CVCI, justement sur ce thème « du Big Data au smart data ». Propos recueillis par Arditë Shabani


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Sophia Genetics marie médecine et bio-informatique

Le but de Sophia Genetics ? Contribuer à une médecine dite de précision. Comment ? En aidant à formuler le diagnostic le plus fin possible, sur la base d’informations cliniques générées à partir de l’ADN de patients. Les 90 hôpitaux qui ont adopté sa plateforme Sophia DDM™ produisent dans leurs laboratoires l’information génomique de leurs patients par séquençage ADN, puis soumettent ces données aux algorithmes de Sophia Genetics, qui leur donnent sens en décelant et caractérisant les altérations génomiques spécifiques à chacun des patients. La technologie de Sophia Genetics est aujourd’hui utilisée pour une trentaine de maladies du génome, qui vont des cancers déclarés aux prédispositions héréditaires, telles certaines maladies cardiaques ou pédiatriques. Fraîchement installée dans ses nouveaux locaux à St-Sulpice, et à peine quatre ans après sa création, la PME emploie aujourd’hui 60 personnes. D’après les prévisions, l’effectif devrait continuer d’augmenter, jusqu’à peut-être doubler d’ici un an. Le jeune patron de Sophia Genetics, Jurgi Camblong revient sur ce succès fulgurant et les défis qui attentent sa société. Sur quoi se concentrent les activités de Sophia Genetics ? Sophia Genetics a su profiter des progrès réalisés ces dernières années dans le domaine du séquençage de l’ADN. La quantité d’information génomique à stocker, et surtout à analyser, croît de manière exponentielle. Ainsi, nous avons anticipé ce besoin dès la fondation en 2011 et développé une plateforme qui répond aux impératifs et exigences des hôpitaux. Les grandes entreprises du secteur reconnaissent aujourd’hui que Sophia DDM™ compte les algorithmes les plus sophistiqués, pertinents et précis

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© Sophia Genetics

Créée en 2011 sur le parc scientifique de l’EPFL par Jurgi Camblong, Pierre Hutter et Lars Steinmetz, Sophia Genetics est un fleuron de l’innovation suisse. La start-up lausannoise, qui a reçu le Président français François Hollande lors de sa récente visite officielle en Suisse, s’affirme comme le leader européen dans son domaine.

dans le domaine ; soit ceux qui offrent aux hôpitaux trois choses simples : 1) mettre en pratique de manière rapide de nouveaux types de tests génétiques pour le diagnostic de patients ; 2) obtenir des résultats précis indépendamment des approches technologiques/matérielles choisies par les laboratoires ; 3) diminuer le temps d’obtention des résultats. Tout cela pour agir plus vite et prendre les meilleures décisions médicales. En outre, la technologie de Sophia permet également de vérifier la pertinence d’un médicament pour un patient, selon sa condition. L’équipe compte désormais 60 employés pour plus de 20 nationalités – deux tiers d’entre eux titulaires d’un doctorat. Tous des experts en génomique, bio-informatique, algorithmique et protection des données. Des passionnés qui mettent leur énergie au service des patients. Sophia Ge-

netics collabore actuellement avec plus de 180 experts dans une centaine d’hôpitaux et laboratoires de 17 pays en Europe. En 2015, l’entreprise aura aidé au diagnostic de 20 000 patients. Elle rassemble à l’heure actuelle, via sa plateforme Sophia DDM™, la plus grande communauté génomique au monde. Cette notion est particulièrement importante et puissante quand on pense que le savoir d’un expert à Paris peut faciliter le diagnostic d’un patient à Berlin. Quel était l’objectif de la société à sa création ? L’objectif de l’entreprise a toujours été d’offrir des effets positifs sur la vie du plus grand nombre et d’aider au meilleur diagnostic et soin des patients. Grâce au séquençage ADN à haut débit et aux algorithmes de Sophia DDM™, fers de lance de la médecine

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connectée et personnalisée, dans cinq à dix ans le cancer sera une maladie maîtrisée. Nous espérons participer à cette révolution en bouleversant le monde du diagnostic, en misant sur le partage des savoirs. Comment se passe la collaboration avec vos partenaires ? Nos partenaires sont des hôpitaux et laboratoires qui souhaitent interpréter la masse de données générées par le séquençage ADN du génome de leurs patients, en vue de formuler un diagnostic. Notre collaboration est donc excellente puisque nous leur permettons de réduire, de neuf mois à cinq jours dans certains cas, le laps de temps entre la prise de l’échantillon et le résultat des tests génétiques. En outre, nos partenaires apprécient un service à la fois moins onéreux et plus performant que les solutions sur le marché. Comment voyez-vous le futur ? Nous pourrions passer dès 2016 à l’analyse d’échantillons pour 70 000 à 100 000

patients en Europe. Depuis sa création, Sophia Genetics a déjà mené trois levées de fonds, récoltant 18 millions de dollars, et l’entreprise n’exclut pas un prochain tour de table pour continuer à s’étendre sur de nouveaux marchés. Proposer les services de Sophia Genetics dans le cadre d’essais cliniques de médicaments pourrait également constituer une prochaine étape. Dans tous les cas, l’enjeu sera de continuer à faire grossir ce qui est aujourd’hui la plus large communauté génomique au monde. Quels en seront les défis ? Nous sommes en fait dans l’industrie à peine naissante de la médecine de précision. Et sur ce marché, il y aura un gagnant en Europe, et peut-être deux aux Etats-Unis. A mesure que la médecine de précision et connectée s’étend, l’industrie ne laissera de place qu’à l’acteur qui aura su imposer ses standards pour la mutualisation et l’analyse des données génomiques. Plusieurs barrières sont tombées ces dernières années, rendant chaque jour l’avènement

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d’une médecine personnalisée, prédictive, préventive et participative plus proche, qu’il s’agisse des coûts des tests génomiques ou de notre capacité à en analyser les données. Cependant, pour que les patients bénéficient au maximum de ces solutions, il faut que davantage de laboratoires et hôpitaux consentent à collaborer et partager les données génomiques de leurs patients afin de les analyser plus rapidement et à moindre coût. C’est via le partage d’informations que s’étendra la base de connaissance des mutations génomiques. Le numérique est un outil formidable offrant d’innombrables manières de collaborer mais il faut que les différents acteurs fassent tomber les barrières qui empêchent le partage des données, le tout dans un respect de la confidentialité et de la protection des données. Il faudra également s’assurer que les efforts dans le domaine soient au bénéfice immédiat du patient et pas uniquement de la recherche. Propos recueillis par Arditë Shabani

CONSERVER LES VALEURS CRÉER UNE PLUS-VALUE Du nettoyage de zones sensibles à la préservation de la valeur de votre objet en passant par l’analyse efficace ainsi que les solutions globales pour l’encadrement de votre bien foncier, l’assistance flexible lors de difficultés personnelles, la destruction d’animaux nuisibles ou un conseil compétent lors des questions d’exploitation: nous sommes là pour vous à tous les niveaux!

NOUS SOMMES

SUISSE DEPUIS 1948 HONEGGER

Honegger SA Succursale Lausanne Chemin de Maillefer 37 1052 Mont-sur-Lausanne T. +41 21 654 33 00 lausanne@honegger.ch


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Depuis Ecublens, Socorex fournit les laboratoires du monde entier

Socorex est l’exemple de la PME qui a su se réinventer. Son site de production a été entièrement revu et le savoir-faire a été maintenu. N’était-ce pas nécessité ? La réponse est OUI, mais elle est empreinte de beaucoup de complexité. Le premier grand virage opéré touchait aux fondamentaux de l’entreprise : quitter un domaine d’activité dont l’avenir était derrière... Virage relativement lent, mais décisif, consistant à appliquer un savoir-faire bien rôdé aux créneaux plus porteurs des sciences de la vie et de la santé animale. Le site, âgé d’une cinquantaine d’années, nécessitait une rénovation de fond en comble. En profiter pour partir ? Sous quels horizons ? Et quid d’un personnel très spécialisé et du swiss made qui avaient assis notre réputation ? Décision fut prise de grandir sur place, sans interruption de production, ce qui a permis de tripler les surfaces de travail et de stockage tout en dotant l’entreprise d’un outil de travail des plus perfectionnés. Comment se passe la gestion de la R&D dans une entreprise de votre taille ? Innover est le must pour la survie de toute entreprise et la PME n’y échappe pas. Principe fondamental, ne pas disperser ressources humaines et financières sans assurer le meilleur niveau des produits existants. Je veux dire par là que la compétitivité des produits qui nous font vivre passe avant l’élargissement de la gamme à tout prix, au risque d’y laisser des plumes en matière d’innovation, de qualité et de productivité. La R&D est gérée par une petite équipe interne dont les ingénieurs sont aguerris à la métrologie du dosage de liquide, aux techniques du très petit en matière de mécanique de précision, aux traitements de surface, aux matériaux haut de gamme utilisés, pour ne citer que l’essentiel. Au gré des projets, nous faisons

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© Socorex

La PME vaudoise a su se réinventer après la disparition des seringues en verre. Son site de production a été entièrement revu et le savoir-faire a été maintenu pour la fabrication d’une vaste gamme d’instruments pour la métrologie du dosage de liquide en laboratoire, dont des micropipettes, dispensers et seringues de précision. Etat des lieux avec son patron, Sylvain Christen.

également appel aux écoles d’ingénieurs et bureaux d’études indépendants, ainsi qu’aux conseils d’organismes tels qu’Innovaud, Alliance ou encore Inartis. Nous saisissons les opportunités d’aides financières aux PME octroyées par l’Etat de Vaud et la Confédération lorsqu’un projet où l’autre remplit les conditions requises. Quelle ressource est-ce que vous allouez à la R&D pour rester compétitif ? Nos dépenses R&D ne découlent pas d’un budget fixe mais fluctuent d’un exercice à l’autre, au gré des étapes de développements en cours. Les fluctuations sont particulièrement fortes dans les outillages (ex. moules d’injection et machines), qui peuvent représenter des sommes considérables. La moyenne pour les dernières années se situe aux alentours de 10 % de notre chiffre d’affaires. Comment voyez-vous le futur dans votre domaine ? Comme on arrose son jardin, le besoin de créer du nouveau est incessant. La technologie évolue vite, ceci dans un environne-

ment compétitif. Notre domaine, comme d’autres, voit apparaître les concurrents asiatiques. Leur qualité est encore insuffisante dans les moyens et hauts de gamme, mais ils évoluent vite. Le time-to-market est un facteur fondamental de l’innovation. Les idées sont une chose, les concrétiser rapidement en est une autre. Nous travaillons à nous améliorer sur ce point sensible. A votre avis, est-ce que les conditionscadres (fiscalité, collaborations avec les écoles) dans le canton de Vaud sont propices à l’innovation ? La réforme de la fiscalité des entreprises et la réduction graduelle de l’impôt sur les bénéfices ne sera que justice ; un facteur de compétitivité tardif mais bienvenu. Quant aux aides cantonales et à la mise en réseau des institutions et associations évoquées précédemment, elles n’ont jamais été aussi nombreuses, variées et généreuses. Les entrepreneurs qui savent s’en servir ne peuvent que s’en réjouir. Propos recueillis par Arditë Shabani

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Economie et politique

En matière de prévention du tabagisme, la responsabilité individuelle doit l’emporter sur les interdictions. La politique axée sur l’information des dangers du tabac a permis de faire baisser la consommation de 24 % au cours des dix dernières années; elle porte donc ses fruits. Vouloir interdire pratiquement toute publicité pour les cigarettes, comme le prévoit le Conseil fédéral avec son projet de nouvelle loi sur les produits du tabac (LPTab), serait une mesure disproportionnée. La protection des mineurs est indispensable et toute publicité ciblée sur cette clientèle potentielle doit être bannie : cet aspect de la LPTab ne pose aucun problème. En revanche, le consommateur adulte doit rester libre de ses choix, même si ces derniers ne correspondent pas à tous les objectifs de la politique fédérale de santé publique. Personne ne conteste le fait que fumer soit

dangereux, le fait est prouvé scientifiquement. Mais le tabac est produit et commercialisé légalement, avec toutes les mises en garde d’usage, tant sur les produits euxmêmes que via des campagnes de prévention. Cela étant, tout un chacun doit pouvoir rester libre de choisir de fumer ou de s’abstenir, et donc d’opter pour le produit qui lui convient le mieux. A ce titre, la publicité demeure essentielle pour que la concurrence joue. La confiner quasi-exclusivement à l’intérieur des kiosques, comme prévu dans le projet de loi, irait beaucoup trop loin dans la restriction de la liberté économique. Autre problème, la LPTab veut assimiler les cigarettes électroniques et autres nouveaux produits, comme le tabac chauffé, à des cigarettes ordinaires. Leur nocivité est pourtant moindre et certains professionnels de la prévention recommandent même leur usage, pour ce qui est de la cigarette élec-

© iStock

Disproportionnée et contradictoire, la loi sur le tabac doit être corrigée

tronique, aux fumeurs qui souhaitent cesser de fumer. Une réglementation particulière est donc absolument indispensable. En mélangeant ces innovations avec les produits conventionnels, la nouvelle loi desservirait ainsi la cause qu’elle est censée défendre, soit la diminution de la consommation de tabac. Le Parlement peut encore éviter cet auto-goal. Philippe Gumy

Affaiblir la place économique suisse ne permet pas de lutter contre la faim dans le monde ! Le 28 février prochain, les Suisses se prononceront sur l’initiative des Jeunes socialistes « Stop à la spéculation sur les denrées alimentaires ». Ce texte prétend lutter contre la faim dans le monde en interdisant aux acteurs financiers ayant leur siège ou une succursale en Suisse des transactions financières se rapportant à des matières premières agricoles et à des denrées alimentaires. L’idée peut paraitre séduisante à certains, mais sous les apparences du « bon sens », les Jeunes socialistes proposent des solutions sans effet et néfastes pour notre pays : non seulement cette initiative ne résout en aucun cas le problème de la faim, mais elle contribue à détériorer sensiblement le climat économique en Suisse. Elle est donc parfaitement contreproductive.

Une telle interdiction aurait des conséquences sur différents groupes d’entreprises, au premier rang desquelles les entreprises agroalimentaires qui transforment ces produits, les banques et les sociétés de négoce de produits agricoles. Rappelons que selon les estimations du Conseil fédéral le secteur du négoce est constitué d’environ 570 entreprises – dont près de 400 sur l’Arc lémanique – et de plus de 10 000 emplois. Leurs activités contribueraient à hauteur de 3,9 % du PIB suisse. Ces entreprises de négoce, tout comme les entreprises agroalimentaires, ont besoin de conserver l’accès aux marchés agricoles à termes et aux produits financiers qui s’y traitent pour couvrir leurs risques liés à l’achat, au transport et au stockage des marchandises et anticiper leurs coûts de production.

Avec leur initiative les Jeunes socialistes voudraient limiter la liberté économique de toutes ces entreprises en leur imposant des contraintes élevées dans leurs activités opérationnelles. Cela se traduirait par une perte de compétitivité par rapport aux concurrents étrangers. On peut donc craindre que l’adoption de ce texte entraine des délocalisations, des pertes d’emplois, de valeur ajoutée et de recettes fiscales. Cerise sur le gâteau, cela augmenterait encore l’incertitude quant à l’évolution des conditions-cadres, ce qui constituerait un signal supplémentaire négatif à l’égard de toute la place économique suisse. Cessons d’affaiblir volontairement notre tissu économique, cela ne servira à rien. On ne nourrit pas Pierre en déshabillant Paul ! La CVCI s’oppose ainsi fermement à ce texte. Guy-Philippe Bolay

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En bref

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Prix Entreprendre Région Lausanne 2016 Entrepreneurs, démarquez-vous ! Qu’il s’agisse d’un nouveau produit ou d’un service, d’une innovation d’affaires, le Prix Entreprendre Région Lausanne (PERL) prime les projets novateurs et économiquement viables qui contribuent à la création et au maintien d’emplois dans la région lausannoise. Unique concours en Suisse dont les Trophées sont offerts par des collectivités publiques pour encourager l’esprit d’entreprise, le Prix PERL est devenu, au fil des ans, un élément central du soutien aux entreprises établies sur le territoire de Lausanne et sa région. Depuis ses débuts en 2003, le Prix PERL a permis d’encourager plus de 52 projets pour un montant total de 1 300 000 francs, en récompensant l’activité entrepreneuriale, la performance et le potentiel de développement de nouveaux produits ou services. La diversité des sociétés primées, actives aussi bien dans

des domaines high‐tech que traditionnels, démontre la vitalité et l’inventivité du tissu économique régional.

100 000 francs de prix à la clé ! Ce prix est un soutien important à l’entrepreneuriat et représente une plateforme unique permettant aux lauréats d’être sous le feu des projecteurs. L’attention des médias, ainsi que celle de potentiels clients et investisseurs, est en effet un élément crucial pour le succès de leurs projets. Cette année, cinq récompenses seront attribuées lors de la cérémonie de remise des prix le 11 mai 2016. Le grand gagnant sera récompensé à hauteur de 50 000 francs et les quatre autres lauréats se verront attri-

buer des prix pour 10 000 francs chacun. Les 10 000 francs restants seront remis, à titre d’encouragement et selon l’appréciation du jury, à certains projets très intéressants n’ayant pu être retenus pour la finale. Aucune distinction du secteur d’activité n’est déterminante, dès lors que le projet est développé sur le territoire de l’une des communes membres de Lausanne Région. Le règlement ainsi que toutes les informations permettant de participer au concours sont disponibles sur www.lausanneregion. ch/perl. Vous trouverez également un film permettant de connaître les critères et la marche à suivre pour déposer votre dossier de candidature auprès de Lausanne Région d’ici au 8 janvier 2016. Entrepreneurs, lancez-vous ! Guy-Philippe Bolay www.prixentreprendre.ch/region.php

Prévenir les accidents non professionnels en entreprise : c’est possible et c’est payant ! En Suisse, chaque année, 500 000 employés ont un accident pendant leurs loisirs. C’est à peu près deux fois plus que le nombre de ceux qui se blessent au travail. Les absences qui en résultent occasionnent un important surplus de travail administratif et coûtent cher aux entreprises. Il faut donc agir avec des moyens ad hoc ! C’est en substance le message de Christian Wyssmüller, Conseiller en entreprises du bpa pour la Suisse romande. Il s’adressera aux responsables RH le 28 janvier 2016, lors d’un événement à la CVCI. De nombreux chefs d’entreprise partent du principe que les accidents de loisirs sont une affaire purement privée. Si l’on estime qu’une déchirure des ligaments du genou peut occasionner plus de 40 jours d’absence du lieu de travail, on imagine mieux les répercussions concrètes sur l’entreprise. Elle doit

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faire face à des problèmes d’organisation, chercher et former des remplaçants, tenter de respecter des délais et de maintenir les bonnes relations avec la clientèle. Dans le pire des cas, l’image de l’entreprise en pâtit durablement. Et la mauvaise publicité se propage vite… Les employeurs ont donc un intérêt économique, mais aussi une responsabilité éthique, à contribuer à la bonne santé de leurs collaborateurs. Des programmes de prévention à long terme permettent de diminuer le nombre de jours d’absence. Avec une palette de moyens de communication et de formations pour la plupart gratuits, le bpa – Bureau de prévention des accidents les soutient dans leurs démarches. Simples et gratuits : les SafetyKits Par définition, les absences dues à des blessures pénalisent cruellement les PME. En même temps, ces entreprises n’ont souvent

ni le temps ni les ressources nécessaires pour mettre en œuvre des programmes de prévention. C’est pourquoi le bpa leur propose les kits de prévention « SafetyKits ». Ceux-ci contiennent tout ce dont une entreprise a besoin pour prévenir immédiatement et simplement les accidents de loisirs : une affiche A3 à placarder dans l’entreprise, un flyer avec des conseils et une surprise pour les collaborateurs, une présentation pour les formations internes et une vidéo. Les thèmes sont variés : risque de chutes, visibilité dans le trafic, alcool au volant, vélo classique/électrique, symboles de danger sur les produits et ski/snowboard. Pour approfondir le sujet et découvrir d’autres outils du bpa, venez nombreux le 28 janvier 2016 ! Informations sur l’offre globale pour les entreprises : www.entreprises.bpa.ch

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Nouveaux membres

Nous communiquons, ci-après, la liste des entreprises et des personnes qui ont demandé récemment leur adhésion à la Chambre. Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue et les remercions vivement de leur confiance et de l’intérêt qu’elles manifestent pour nos activités. ACCES PERSONNEL SA

CULLYCULLY SÀRL

1003 Lausanne Placement de personnel fixe et temporaire Miles Hopwood T. 022 310 50 40 accueil@integraal.ch www.acces-personnel.ch

1096 Cully Design d’objets Antonin Ferla T. 021 799 19 93 antonin@cullycully.ch www.cullycully.ch

DBS SYSTEM SA AMIROUCHE SAMAH 1025 St-Sulpice Soutien psychologique du personnel d’établissements pénitentiaires T. 079 225 55 54 a.samah@bluewin.ch

AQUAMA SÀRL 1197 Prangins Cleantech, productions et ventes de produits de nettoyage biologique Iyad Musa T. 021 807 17 37 ifmusa@aquama.ch www.aquama.ch

JACQUES BAUMGARTNER 1066 Epalinges Avocat T. 021 784 26 53 me.j.baumgartner@bluewin.ch

1196 Gland Medtech Eric Ödman, Julien Deglon info@dbs-system.ch www.dbs-system.ch

THOMAS-DOMINIQUE DELACOSTE 1005 Lausanne Thérapie familiale, supervision en individuel ou en groupe T. 078 736 90 00 t-delacoste@yahoo.fr

MARC DEVIGNE 1018 Lausanne Supervision du personnel du service pénitentiaire T. 079 469 26 30 devigne.marc@hotmail.com

EURANKA SÀRL 1110 Morges Marketing digital, commerce de tous produits et services relatifs à Internet Raphaël Garcia T. 021 544 28 00 info@euranka.com www.euranka.com

EUROFIN – PRIVATE INVESTMENT OFFICE SA 1006 Lausanne Conseil financier Alexandre Cadosch, Michel Creton T. 058 710 71 00 info@eurofin.ch www.eurofin.ch

FROM2 1872 Troistorrents Prestations de services en matière de RH Thierry Dumont T. 079 311 26 68 thierry@from2.ch www.from2.ch

DPO ASSOCIATES

GEA J.-M. VALLOTTON ET T. CHANARD ARCHITECTESURBANISTES FSU SA

1260 Nyon Conseil et formation en protection des données Isabelle Hering, Jean Bloch, Claude Lachat, Gérald Page T. 022 361 85 81 ihering@heringavocats.com

1003 Lausanne Aménagement du territoire, urbanisme et architecture Thierry Chanard T. 021 310 01 40 info@geapartners.ch www.geapartners.ch

COORPACADEMY SA

ESPACE-MOBILIER & IMMOBILIER

HOSTETTLER CONSULTING SÀRL

1015 Lausanne Software Jean-Marc Tassetto T. 021 693 85 21 nicolas.godin@coorpacademy.com www.coorpacademy.com

1092 Belmont-Lausanne Agence immobilière Joëlle Noirjean T. 021 728 50 60 jnoirjean@e-mi.ch www.e-mi.ch

1275 Cheserex Toutes activités liées aux techniques industrielles et du bâtiment Jean-Michel Hostettler T. 079 927 77 65 jmhostettler@hostettler.biz

BESTMILE SÀRL 1015 Lausanne Informatique Raphaël Gindrat, Anne Koymans T. 021 508 70 01 T. 079 218 89 96 raphael.gindrat@bestmile.com www.bestmile.com

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Nouveaux membres

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IMAGETSON

SCANTRUST SA

VALOREM TAX ET FINANCE SA

1025 St-Sulpice Importation et distribution de matériel audio Olivier Maget T. 076 589 88 40 imagetson@bluewin.ch

1015 Lausanne Détection de contrefaçon et traçabilité Justin Picard, Nathan Anderson T. 078 689 86 95 justin.picard@scantrust.com www.scantrust.com

1275 Cheserex Prestations de services dans les domaines du conseil fiscal et comptable Jean-Philippe Bindschedler T. 079 240 90 03 jp.bindschedler@valoremtax.ch www.valoremtax.ch

IMPULSE GUGLYA & MEISSNER

SNI EDITIONS SERVICE SA

1820 Montreux Conseil et coaching aux entreprises Ganna Guglya, Johannes Meissner T. 021 535 16 83

1006 Lausanne Maison d’édition Vincent Laarman, Christophe Laarman T. 021 601 73 05 idejenlis@snieditions.com www.santenatureinnovation.com

KEURIG TRADING SÀRL 1003 Lausanne Achat et vente du café vert Lindsey W.Bolger, Cyrille Jannet T. 021 560 00 00 lorena.maguire@keurig.com www.keuriggreenmountain.com

MANAG’ECO GMBH 1701 Fribourg Conseils aux entreprises, management durable et gouvernance Laurent Dietrich, Nicolas Kilchoer T. 026 321 41 10 laurent.dietrich@manageco.ch www.manageco.ch

MORE THAN JUST COMPLIANCE 1003 Lausanne Management et consulting Marc Leu T. 079 550 26 95 mleupro000@gmail.com www.morethanjustcompliance.com

PUIG (SUISSE) SA 1262 Eysins Achat et vente d’articles de parfumerie Christophe Lesueur T. 022 545 81 10 christophe.lesueur@puig.ch www.puig.com

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SQEEDTIME 1004 Lausanne Développement d’une application mobile iOS et Android dans le secteur des activités Timothée Barghouth, Paul-Edgar Levy T. 076 822 52 08 timothee@sqeedtime.ch www.sqeedtime.ch

VILLE DE PULLY RESSOURCES HUMAINES 1009 Pully Administration publique Gil Reichen, Philippe Steiner T. 021 721 31 25 ressources.humaines@pully.ch www.pully.ch

WELLNESSME SA 1816 Chailly-Montreux Centres de bien-être, achat et vente de produits cosmétiques Michelle Damour T. 021 966 28 00 michelle.damour@wellnessme.ch www.wellnessme.ch

SWISS TYPEFACES SÀRL 1091 Grandvaux Création et vente de polices de caractères, graphisme Ian Party T. 021 799 38 23 Idepalma@nalisco.com www.swisstypefaces.com

SWISSAF CONSULTING, V. MENGONG AMOUGOU 1800 Vevey Négoce et représentation d’entreprise Véronique Mengong Amougou T. 078 725 80 86 contact@swissaf.com www.swissaf.com

TYRE RECYCLING SOLUTIONS SA 1196 Gland Recyclage de pneus, Cleantech Gabriel Champrenaud T. 022 906 10 45 geh@trs-ch.com www.trs-ch.com

IMPRESSUM Éditeur : Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne T. 021 613 35 35, F. 021 613 35 05 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction et administration : Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Sonia Delgado, Olivier Fantino, Véronique Gauzargues, Julien Guex, Philippe Gumy, Mathieu Piguet, Patrick Roulet, Serge Sahli, Arditë Shabani, Norma Luzio et Christine Walter-Luz. Gervaise Defago (rédactrice responsable) Conception : Buxum communication, Founex, www.buxum.ch Imprimeur : PCL Presses Centrales SA Acquisition de partenaires : DG Marketing, Grandvaux, T. 021 793 16 10 Tirage : 4500 exemplaires Parution : 4 e semaine du mois

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Services et prestations

AVS et allocations familiales en 2016 I. AVS-AI-APG – Cotisations Le taux de cotisation dans le régime des allocations pour perte de gain (APG) sera abaissé au 1er janvier 2016. Il passera de 0,5 % à 0,45 %. Ce geste en faveur de l’économie a une portée limitée à 5 ans. Il faut relever que ce taux de 0,45 % engendrera quelques problèmes pratiques puisque cette cotisation est paritaire. Le partage par moitié va nécessiter une révision du programme de salaires chez certains employeurs puisqu’il faudra appliquer un taux AVS-AI-APG avec un troisième chiffre après la virgule. II. AVS-AI-APG – Cotisations pour les indépendants Cette réduction de la cotisation APG impactera aussi les cotisations réclamées aux indépendants. Par exemple, la cotisation minimale annuelle de 480 francs passera à 478 francs. III. Assurance-chômage – Cotisations Comme annoncé il y a plus d’une année par les autorités, la modification du salaire plafonné de l’assurance-accidents (LAA), pour qu’il y ait toujours au moins 92 % mais pas plus de 96 % des travailleurs qui soient assurés, a une incidence directe sur l’assurance-chômage. Ainsi, le plafond actuel de

126 000 francs passera à 148 200 francs. Le taux paritaire de la cotisation reste fixé à 2,2 %. IV. AVS-AI – Prestations La hausse du plafonnement du salaire assuré LAA a d’autres influences, en particulier pour les indemnités journalières dont le montant maximal doit être égal au montant maximal du gain assuré journalier fixé dans la LAA. V. Allocations familiales – Prestations Les allocations familiales ne sont pas augmentées au 1er janvier 2016 dans le canton de Vaud. Il en va de même dans les autres cantons. VI. Allocations familiales – Cotisations Salariés Lors de sa séance du 18 novembre dernier, le Comité de notre Caisse a décidé de maintenir le taux de la cotisation vaudoise à 2 % sur les salaires AVS. Rappelons que ce taux se compose de : • 1,78 % exigences légales en matière d’allocations familiales • 0,08 % accueil de jour des enfants • 0,09 % formation professionnelle • 0,05 % contribution de soutien à la CVCI

Genève : Le Conseil d’Etat a décidé d’augmenter une nouvelle fois le taux de la cotisation au 1er janvier 2016. Il passera de 2,40 % à 2,45 %. Neuchâtel : Dans ce canton, notre Caisse applique un taux global qui couvre les allocations familiales et la contribution au régime cantonal d’accueil extrascolaire. Le Conseil d’Etat ayant fixé un nouveau taux pour ce régime particulier, le taux de la cotisation globale est également adapté, passant de 1,67 % à 1,68 % le 1er janvier prochain. Pour rester dans ce canton, notons au passage que la contribution au Fonds pour la formation et perfectionnement professionnels, prélevée par les Caisses AF, sera adapté le 1er janvier 2016, en passant de 0,056 % à 0,087 %. Indépendants : La hausse du plafonnement LAA à 148 200 francs sera reporté dans le régime des allocations familiales des indépendants puisque la loi fédérale prévoit que leurs cotisations sont prélevées sur la part de revenu équivalant au montant maximal du gain assuré LAA. Informations : www.cvcicaisseavs.ch T 021 613 35 11

Arrivée des e-services à la Caisse AVS Vous êtes membre de notre Caisse de compensation AVS-AI-APG, un chaud partisan des solutions informatiques et vous souhaitez vous simplifier les tâches administratives ? Nous disposons, depuis quelques jours, d’un outil qui répondra en partie à vos souhaits : les e-services ! Son utilisation est simple et gratuite. Il vous suffit simplement d’aller vous inscrire sur nos pages web www.cvcicaisseavs.ch pour obtenir le passeport CVCI. Le « passeport », c’est le login donnant accès aux services électroniques que nous vous proposons et qui vous permet aussi la gestion de ces accès : • Vous gérez les droits d’accès de vos collaborateurs ou des tiers mandataires (fiduciaire, outsourcing) ;

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• Vous avez plusieurs sociétés : un seul passeport ! Services proposés • ACL – Annonce de vos nouveaux collaborateurs en ligne ; • E-XPAT Expatriés – Gestion des dossiers de vos travailleurs détachés (de Suisse à l’étranger ou vice-versa), des échéances de leur autorisation, des bénéficiaires de l’assurance continuée durant leur séjour à l’étranger, y compris leur conjoint ; • DAN – Déclaration annuelle des salaires : dépôt d’un fichier au format PUCS ou saisie manuelle directement dans les e-services.

Signalons au sujet des déclarations annuelles des salaires que la Caisse est « réceptrice Swissdec ». Ce statut est valable pour l’annonce de vos salaires 2015. Des questions sur les e-services ou swissdec ? Contactez-nous : T 021 613 35 67 contact-eservices@cvci.ch

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Nouvelles de nos membres

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CoorpAcademy : cours et formations en ligne Quatre compères, dont un ancien DG de Google France, proposent avec Coorpacademy une formation, via un cours modulable en ligne, à destination des TPE, professions libérales et auto-entrepreneurs ; mais aussi au grand public curieux. L’objectif : maî-

triser la transformation digitale ! Pour aider les internautes à comprendre les phénomènes digitaux, Coorpacademy propose un voyage sur 14 grands thèmes touchant à la transformation digitale : le brand engagement, le commerce en ligne, la révolu-

tion mobile, les grands enjeux posés par les géants du Web, le phénomène du big data, des cibles au marketing one-to-one, les réseaux sociaux… www.coorpacademy.com

CISEL Informatique SA agrandit son portefeuille de solutions Cloud et propose son nouveau produit CISsync La solution CISsync de stockage, de partage et de synchronisation de fichiers répond aux besoins croissants de mobilité et des nouveaux modes d’organisation du travail. Plus qu’un DropBox ® professionnel, cette solution Cloud donne accès aux données d’entreprise via un Browser Web et une App mobile IOS ou Androïd. Les données, hébergées en Suisse dans les Data Centers de dernière génération, garantissent une sécurité, un contrôle et une traçabilité maxi-

Publi-séminaire

males indispensables aux entreprises. Avec CISsync les clients maîtrisent leurs coûts grâce à une facturation « Pay as you go ». La nouvelle solution CISsync complète l’offre d’outils collaboratifs en mode Cloud déjà existante : Exchange – Skype for Business – VOIP. Dans cette démarche d’innovation continue, CISEL va poursuivre le développement de son offre Cloud pour PME/ PMI. www.cisel.ch

De partenaire à partenaire

Rémunération : quelle est la meilleure solution pour mon entreprise ? Que vous soyez propriétaire de votre entreprise, salarié-actionnaire de celle-ci ou cadre dirigeant, une même question se pose à vous : « Comment adapter ma politique de rémunération afin d’optimiser l’équilibre financier de l’entreprise ? ». Pour tenter de répondre à cette question, il est nécessaire d’identifier les différents types de rémunération et de leurs possibles combinaisons, par exemple : • Existe-t-il des limites au versement d’une gratification ou au versement d’un dividende en lieu et place d’un salaire ? • Quels sont les avantages et inconvénients des plans d’intéressements ?

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En structurant dès aujourd’hui les différentes formes de revenus, il vous sera possible d’améliorer vos ressources financières de demain. Des spécialistes en droit, en fiscalité et en politique financière d’entreprise de la société KENDRIS SA, partenaire suisse notamment pour les services fiduciaires, de conseil juridique et fiscal et de comptabilité, aborderont cette thématique lors d’un publi-séminaire, lundi 8 février 2016, de 17h00 à 19h00, à la CVCI.

Nos publi-séminaires sont gratuits et suivis d’un apéritif ou petit-déjeuner permettant d’approfondir les discussions. Renseignements et inscriptions : zuzanna.bolle@cvci.ch, T. 021 613 35 35 www.cvci.ch/evenements

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LE BUSINESS CLUB EST LE RÉSEAU D’AFFAIRES DÉDIÉ AUX ENTREPRENEURS ROMANDS FORT D’UNE EXPÉRIENCE DE PRÈS DE 10 ANS, IL RASSEMBLE 600 CHEFS D’ENTREPRISE ET CADRES SUPÉRIEURS LORS D’ÉVÉNEMENTS VARIÉS, PROFESSIONNELS OU AXÉS RÉSEAUTAGE, LE TEMPS D’UN LUNCH OU D’UNE SOIRÉE.

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REJOIGNEZ-NOUS ! LE BUSINESS CLUB SERA VOTRE INTERLOCUTEUR. IL FAVORISERA VOS MISES EN RELATION, PROFILERA VOS OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES OU VOUS FERA PROFITER DE CELLES DE SON RÉSEAU.

ETRE MEMBRE DE LA CVCI OU D’UNE AUTRE CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE ROMANDE COTISATIONS : 350 FRANCS PAR ANNÉE + FINANCE D’ENTRÉE DE 200 FRANCS. RENSEIGNEMENTS : SOPHIE PELLET T : +41 (0)21 613 35 49 F : +41 (0)21 613 35 05 BUSINESSCLUB@CVCI.CH WWW.BUSINESSCLUBCVCI.CH

BUSINESS CLUB CVCI LE PARTENAIRE DES ENTREPRISES


COMMUNICATION & DIGITAL STRATEGY

Buxum® Communication Sàrl • Grand-Rue 38A • 1297 Founex VD • +41 22 960 97 50 • www.buxum.ch

Joyeux Noël & bonne année  !

L’originalité ne s’apostrophe pas, Monsieur  ! Elle se vit…


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