LeJournal CVCI n° 74 - Août 2016

Page 1

Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie N° 74 – Août 2016

Qui va payer ? Initiative AVSplus

NON www.avsplus-non.ch


Êtes-vous bien certain d’avoir une solution de téléphonie pro adaptée à vos besoins ?

VPBX Business

Parlons de votre solution au 021 315 88 88 + taper 5 (tarif local)


Sommaire

Actualité 4

Agenda de la CVCI

La CVCI, partenaire de l’industrie depuis 50 ans

8

Votations fédérales du 25 septembre 2016

11 Non à l’initiative « économie verte » 13 AVSplus : ne tombons pas dans le piège 13 La sécurité, un facteur indispensable pour l’économie

Economie et politique

14 Vente de produits chimiques : campagne d’information auprès des entreprises 14 Chronique AEnEC : de l’usage responsable des ressources 15 Les entreprises de taille intermédiaire, ces belles inconnues… 17 Conférence internationale du travail : construire l’avenir avec le travail décent 17 Innovaud lance un label pour soutenir les jeunes sociétés à forte croissance Les chiffres du mois 19 Juillet 2016

Votre CVCI

L'AVS a besoin d'une réforme, pas d'AVSplus

Plumettaz SA n’est pas près de se faire souffler sa place de leader

Editorial

Services et prestations

21 Business Club : 10 ans, 180 participants et un « Incontournable »

L’initiative populaire AVSplus est déconnectée des réalités. En proposant d’augmenter de 10 % les rentes de tous les retraités, elle plongerait le 1er pilier encore plus profondément dans les chiffres rouges. Cette idée, lancée par l’Union syndicale suisse (USS) et sur laquelle nous votons le 25 septembre prochain, accentuerait dramatiquement les déséquilibres du système de prévoyance, alors que ce dernier a au contraire urgemment besoin d’être consolidé. La population suisse vieillit et le temps passé à la retraite, en moyenne, s’allonge d’année en année. Cette heureuse évolution a un coût, qui se chiffre en milliards de francs. Sur la base des dernières prévisions démographiques, et dans l’hypothèse d’un niveau des rentes inchangé par rapport à la situation actuelle, le déficit devrait se monter à près de 8 milliards de francs en 2030. Un chiffre à mettre en relation avec la fortune actuelle du Fonds de compensation de l’AVS/ AI/APG, de l’ordre de 34 milliards de francs.

22 Forum de l’Economie vaudoise : culture et économie, main dans la main ? 23 Nouveaux membres 25 Nouvelles de nos membres

Publi-séminaire

26 BenefitsForYou – Quels avantages annexes pour motiver et fidéliser vos salariés ?

Cahier pratique

AVSplus n’apporterait aucun avantage à beaucoup de retraités qui disposent de peu de moyens.

27 Fiche juridique N° 207 Congé pour la garde d’un enfant malade 29 Fiche économique N° 22 (mise à jour) Optimiser son rating bancaire

De partenaire à partenaire 30 Agenda des partenaires

Annexes •

MCR Solutions

Non à l’initiative populaire « Économie verte »

Non à AVSplus

Mensuel de la CVCI - Août 2016

Cela signifie que l’ensemble des réserves seront épuisées au plus tard dans une quinzaine d’années, même si nous ne changeons rien. Avec ses dépenses additionnelles de 4,1 milliards de francs par an, l’initiative AVSPlus ne ferait qu’accélérer la perspective d’une spirale de la dette. A moins, bien sûr, qu’on décide d’augmenter drastiquement les cotisations salariales, ou la TVA. Mais cette méthode reviendrait à reporter la totalité de la facture sur les actifs, pour lesquels le fardeau ne cesse de s’accroître : 6,5 cotisants finançaient un retraité en 1948, mais ils n’étaient plus que 3,5 en 2010 et ne seront peut-être que 2,3 en 2030. Inutile de

dire que cette évolution n’est pas tenable à long terme ; la réforme Prévoyance 2020, en débat aux Chambres fédérales, cherche justement à y remédier. Ce n’est pas tout. En plus de mettre en danger le financement notre système de retraite, l’initiative AVSplus n’apporterait aucun avantage à beaucoup de retraités qui disposent de peu de moyens. Une hausse des rentes de 10 % leur ferait en effet perdre le droit aux prestations complémentaires, pour bon nombre d’entre eux en tout cas. Ces rentiers seraient alors imposés sur la totalité de leur revenu, alors que les prestations complémentaires sont défiscalisées. Sans compter que les subsides à l’assurance-maladie pourraient être réduits. Quant aux cotisants, ils verraient leur pouvoir d’achat amputé, quelle que soit la solution retenue pour accroître les ressources de l’AVS (prélèvements salariaux ou TVA). Côté entreprises, une hausse des cotisations renchérirait le coût du travail, et donc leur compétitivité. L’initiative AVSplus est bien mal nommée, car elle n’apporte, concrètement, que de nouveaux problèmes. Non le 25 septembre prochain ! Claudine Amstein, Directrice de la CVCI

3


Agenda de la CVCI

Actualité

07.09. Séminaire

09.09. CFO Café

SWISSFIRMS : POUR MIEUX PROMOUVOIR VOTRE ENTREPRISE !

COUVERTURE DES RISQUES DE CHANGE POUR LES PME

17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

Le site SWISSFIRMS (www.swissfirms. ch) a pour mission de promouvoir les entreprises membres des Chambres de commerce suisses (CCIS). Couvrant la totalité du territoire helvétique, il constitue la principale base de données économiques de notre pays et offre de nombreuses possibilités de recherche. Chaque entreprise membre d’une CCIS bénéficie gratuitement d’une fiche de présentation complète. Afin de présenter ce portail, et notamment les opportunités de mieux mettre en valeur votre entreprise, nous vous invitons à participer à une séance d’information, clôturée par un apéritif permettant de poursuivre les discussions. Nous vous remercions de confirmer votre participation jusqu’au 5 septembre 2016. Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : jelena.kovacevic@cvci.ch

08 h 00 › 11 h 00 (CAB Centre Administratif Bancaire Prilly)

Tout responsable financier confronté à des transactions en devises étrangères connait les risques liés aux évolutions rapides des taux de change. Il doit dès lors être en mesure d’éviter de mauvaises surprises à son entreprise. • Quelle politique adopter face aux marchés ? • Comment identifier les flux en devises étrangères dans son entreprise ? • Quelles options existe-t-il pour se couvrir contre les risques de change ? • Quelles sont les étapes de la prise de décision ? Ce CFO Café, animé par Eric Vauthey, Directeur de la Salle des Marchés de la BCV, abordera ces questions cruciales et comprendra une visite d’une des plus grandes salles des marchés de Suisse romande. Prix (HT) : 25 francs pour les membres, 40 francs pour les non-membres. Renseignements : elodie.brechbuhler@cvci.ch

14.09. Formation express 08 h 30 › 12 h 30 (CVCI)

12.09. Conférence 17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

TOURNANT DIGITAL : CE SERAIT DOMMAGE DE RATER LE COCHE ! Toutes les entreprises ont, d’une manière ou d’une autre, entamé une transformation digitale. La question est de savoir si cette transformation s’est arrêtée au simple fait d’être présent sur internet, ou si votre entreprise a intégré le digital dans son modèle d’affaires en y exploitant toutes les opportunités qu’il offre.Cette conférence, animée par Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de la Coorpacademy et ex-CEO de Google France, sera l’occasion de comprendre l’importance du digital pour les entreprises qui doivent se différencier et qui veulent gagner en performance, et de faire un tour d’horizon des multiples possibilités qui s’offrent aux entreprises qui en ont compris les enjeux. Yves Kramer, CEO de Kramer Krieg, témoignera de son expérience au nom de sa PME vaudoise, qui s’est complètement adaptée au digital pour maintenir sa position d’acteur incontournable du marché. Prix (HT) : 40 francs pour les membres, 60 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : veronique.gauzargues@cvci.ch

26.09. « 5 à 7 »

17 h 00 › 19 h 00 (Y-Parc, Yverdon-les-Bains)

L’ESSENTIEL POUR RÉUSSIR SON RECRUTEMENT : CHOISIR LE BON PROFIL En tant que cadre, vous êtes ou serez sans doute amené à participer au recrutement de nouveaux collaborateurs et à conduire des entretiens d’embauche. Cette formation, animée par Joanna Bessero, diplômée en marketing et communication (SAWI) et coach certifiée (IDC/ICF), vous donnera un aperçu de l’essentiel pour réussir votre recrutement. Les objectifs de cette formation sont : • L’analyse du besoin : poser le cadre du recrutement • La sélection des critères, des compétences : les « négociable » et « non-négociable » • Focus sur la lecture du CV Un module complémentaire, axé sur l’entretien d’embauche, sera donné le 19 janvier 2017 à la CVCI. Le nombre de places étant limité, inscrivez-vous sans tarder ! Prix (HT) : 300 francs pour les membres CVCI, 400 francs pour les non-membres. Contact : g.pontillo@crpm.ch

4

REJOIGNEZ-NOUS POUR CE « 5 À 7 » DANS LE NORD VAUDOIS ! Au programme : actualités économique et politique, réseautage, collation et bonne humeur. Le nombre de places étant limité, inscrivez-vous sans tarder ! Prix (HT): gratuit (mais sur inscription) pour les membres CVCI, 50 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : veronique.gauzargues@cvci.ch

Mensuel de la CVCI - Août 2016


Actualité

Agenda de la CVCI

27.09. « 5 à 7 »

29.09. Séminaire

20.09. Networking

AFFAIRES DANS L’UE  : PRÉCAUTIONS JURIDIQUES

COMMENT RÉSEAUTER À LA CVCI

WELCOME DAY INTERNATIONAL LINK

17 h 00 › 18 h 30 (CVCI)

Quelles précautions juridiques dois-je prendre avant de faire des affaires dans l’UE ? La réglementation juridique de l’UE est une jungle, pour les nouveaux venus notamment. Que faut-il faire – et ne pas faire – pour éviter de coûteux frais d’avocat pour avoir omis telle démarche ou commis tel faux pas juridique ? Ces problématiques seront abordées d’un point de vue très pratique, avec des exemples concrets, par Me Christophe Rapin, avocat associé auprès de l’étude Meyerlustenberger Lachenal. Il exerce à Lausanne, Genève et Bruxelles. La manifestation est destinée tant à des non-juristes ou juristes non spécialisés en droit européen qu’à tout entrepreneur désireux de développer ses activités en Europe et n’ayant pas de service juridique interne ou externe EU. Un apéritif de clôture permettra de poursuivre les discussions. Prix (HT) : 50 francs pour les membres, 75 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : sonia.delgado@cvci.ch

17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

Avec ses conférences, ses événements de réseautage, son Business Club, ses médias, sa base de données SWISSFIRMS et ses outils de mise en relations, la CVCI offre un cadre particulièrement propice au développement d’un réseau d’affaires. Encore faut-il bien connaître les différents canaux à disposition, mais aussi savoir pratiquer l’art du réseautage. C’est l’objectif du séminaire « Comment réseauter à la CVCI ? ». Ce séminaire s’adresse à tous ceux qui souhaitent découvrir quelques techniques de réseautage pour mieux « explorer » le réseau CVCI. Un apéritif de clôture permettra de poursuivre les discussions et de passer de la théorie à la pratique. Nous vous remercions de confirmer votre participation jusqu’au 26 septembre 2016. Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : zuzanna.bolle@cvci.ch

INTERNATIONAL LINK

05.09. Reloc’coffee

RENCONTRE DE CHEFS D’ENTREPRISE

BLOGGING AS A CAREER

Plumettaz SA est leader mondial dans la production et la vente d’équipements pour la pose de câbles de télécommunications et d’énergie. Elle développe et commercialise également des treuils pour dameuses de pistes de ski, des mécanismes de barrières ferroviaires et des circulateurs d’huile pour transformateurs. Sise à Bex, Plumettaz SA est active depuis 1923 et exporte ses produits dans le monde entier. Le nombre de places étant limité, inscrivez-vous sans tarder ! Prix (HT) : 90 francs pour les membres CVCI, 115 francs pour les non-membres. Contact : veronique.gauzargues@cvci.ch

Can a hobby be turned into a business? During this Reloc’coffee, the two authors behind the blog The Lausanne Guide to Life and Style will share their experience, from relocating to the canton of Vaud to the story behind the creation of their successful English-language blog about the region, which also counts a good part of locals among its readership. Fee: free of charge for employees and spouses of International Link members companies (check with your partner’s HR or us directly) / 27 Swiss francs (tax inclusive) for non-members. Information and registration: internationallink@cvci.ch

Mensuel de la CVCI - Août 2016

The Welcome Days is a friendly and informal event where people from different companies and cultures can interact and discover the best way to truly feel at home here. Get a first official introduction to your new environment with presentations on various aspects of politics, economy, culture and tourism in Vaud and Switzerland. Participants will get a chance to ask questions about anything related to their new Swiss life, receive useful documentation and enjoy a buffet of Vaud seasonal specialties. Fee: free of charge for employees and spouses of International Link members companies (check with your partner’s HR or us directly) / 54 Swiss francs (tax inclusive) for non-members. Information and registration: internationallink@cvci.ch

23.09. Reloc’coffee 10:00am › 12:00pm (CVCI)

29.09. RCE

09 h 00 › 13 h 00 (Plumettaz, Bex)

05:00pm › 08:00pm (CVCI)

02:00pm › 04:00pm (CVCI)

HOW I CREATED MY OWN BUSINESS – ENTREPRENEUR Q&A Our two speakers of the day, who originally relocated to the canton of Vaud due to a partner’s new job, both created their own companies, respectively in the field of translation and offering the original concept of a travelling pop-up store. Where did they start? How did an idea turn into a concrete business? What were the most unexpected obstacles to overcome? Join us if you want to learn more about two very global and yet local entrepreneurial experiences. Fee: free of charge for employees and spouses of International Link members companies (check with your partner’s HR or us directly) / 27 Swiss francs (tax inclusive) for non-members. Information and registration: internationallink@cvci.ch

5


La chronique Suva

Suva : 248 millions redistribués aux entreprises assurées Interview de Felix Weber, Président de direction de la Suva. Vos commentaires sur le résultat de l’exercice 2015 ? L’exercice 2015 s’est soldé par un excédent de recette réjouissant de 27 millions de francs. Par ailleurs, nous avons réduit nos fonds de compensation de 48 millions de francs, ce qui s’est traduit au final par un résultat d’exploitation négatif de 21 millions de francs. De plus, la Suva a suspendu, depuis le début de l’année, le financement du renchérissement des rentes correspondant à un montant de 200 millions de francs. Ainsi et dans son ensemble, la Suva redistribue 248 millions de francs en 2016 aux entreprises qu’elle assure. Quel est l’impact des taux négatifs sur les primes d’assurance et les placements ?

En 2015, la Suva a atteint un équilibre entre les primes et les risques. L’impact des taux négatifs est plus sensible sur les placements. Mais nous sommes encore davantage touchés par les coûts des couvertures de change. Ces derniers nous réduisent le rendement total de 250 millions de francs. Nous nous couvrons contre le risque de change et disposons d’une capacité au risque qui nous permet de compenser les taux négatifs. Le rendement s’est élevé à 1,2 % alors que notre besoin de rendement à long terme se monte à 2,5 %. Dans quelle situation financière la Suva se trouve-t-elle ? Bien que les perspectives ne soient pas des meilleures, la Suva est bien armée pour affronter l’avenir. Ainsi, en dépit d'un environnement exigeant, les valeurs immobilisées ont légèrement augmenté, passant de 46,3 à 46,4 milliards de francs. Ces fonds servent

à garantir les rentes sur le long terme, mais aussi les frais de traitement et les indemnités journalières pour des accidents passés. Le degré de couverture financière, soit le rapport entre avoirs et engagements, se situe aujourd’hui à 134 %. Qu’en est-il des primes 2017 ? Le montant des primes est à l’équilibre. Ces neuf dernières années, nous les avons réduites à sept reprises de suite et maintenues stables ces deux dernières années. En 2017, nous serons en mesure de proposer, une nouvelle fois, des primes stables à nos assurés. Suva, Communication d’entreprise Henri Mathis

Avec nos logiciels de gestion, ayez toujours les bonnes cartes en main !

L’informatique professionnelle, c’est notre affaire. contact@jobinsa.ch | www.jobinsa.ch | +41 21 622 71 00

www.dolagence.ch

CHOISISSEZ VOS ATOUTS !


Actualité

FORMATIONS

01.09. Juridique

LANCEMENT DE NOTRE ENQUÊTE CONJONCTURELLE D’AUTOMNE

13.09. Export

08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

09 h 00 › 17 h 00 (Neuchâtel)

INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAIL

FORMATION CONTINUE : ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE ET ORIGINE PRÉFÉRENTIELLE

Principes généraux du droit du travail suisse (conclusion du contrat, durée du travail, obligations du travailleur, salaire, protection de la santé et de la personnalité, vacances et congés, fin des rapports de travail). Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

08.09. Juridique 08 h 30 › 16 h 30 (CVCI) SALAIRE Aspects légaux liés à la rémunération des travailleurs (définition, fixation, forme du salaire, gratification, suppléments, modalités de paiement, incapacité de travail). Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

13.09. Juridique

L’importance des accords de libreéchange a augmenté de façon significative ces dernières années. En tant qu’exportateur, vous êtes certainement conscient que le nombre et les disparités des accords rendent toujours plus complexes leur application et augmentent vos risques. Afin de pouvoir gérer avec succès l’origine des marchandises d’exportation d’une entreprise, des connaissances approfondies sont une nécessité. Une mise à jour continue de l’état des connaissances en la matière est donc indispensable. Avant de participer au cours, il est conseillé de faire la formation électronique en ligne « Origine préférentielle et accords de libre-échange » : www.ezv.admin.ch – documentation – formation électronique de l’AFD. Comptez au moins 4 heures pour cette préparation. Prix (HT) : 300 francs pour les membres d’une CCI et 330 francs pour les nonmembres. Renseignements et inscriptions : anne.morales@cnci.ch T. 032 727 24 20

08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

FIN DES RAPPORTS DE TRAVAIL Ensemble des règles qui régissent la fin des rapports de travail : fin automatique, résiliation ordinaire/immédiate/ abusive, en temps inopportun, abandon d’emploi, congé-modification, licenciement collectif. Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

Mensuel de la CVCI - Août 2016

Agenda de la CVCI

Renseignements et inscriptions pour tous les cours de droit du travail : Sonia Delgado, droit@cvci.ch, T. 021 613 36 37 Le programme complet de nos formations est disponible sur : www.cvci.ch/formation

La traditionnelle enquête conjoncturelle d’automne est lancée ; le délai de réponse est fixé au 23 septembre 2016. Pour assurer la qualité de ce baromètre conjoncturel, une large participation est essentielle. Nous vous remercions donc vivement d’accepter d’y consacrer le temps nécessaire. Vous avez la possibilité de répondre par Internet, en vous rendant sur le site www.enquetecci.ch. Les résultats complets de l’étude seront remis aux participants et commentés lors de cinq séances de présentation qui auront lieu : • lundi 21 novembre à Vevey, à 17h • mardi 22 novembre à Payerne, à 17h30 • mercredi 23 novembre à Lausanne, à 17h • lundi 28 novembre à Chavannes-de-Bogis, à 17h • mardi 29 novembre à Yverdon, à 17h30 Renseignements : economie@cvci.ch T. 021 613 35 35

IMPRESSUM Éditeur : Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne T. 021 613 35 35, F. 021 613 35 05 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction et administration : Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Sonia Delgado, Olivier Fantino, Véronique Gauzargues, Julien Guex, Philippe Gumy, Jean-François Krähenbühl, Mathieu Piguet, Patrick Roulet, Serge Sahli et Christine Walter-Luz. Gervaise Defago (rédactrice responsable) Conception : Buxum communication, Founex, www.buxum.ch Imprimeur : PCL Presses Centrales SA Acquisition de partenaires : DG Marketing, Grandvaux, T. 021 793 16 10 Tirage : 4500 exemplaires Parution : 4 e semaine du mois

7


La CVCI, partenaire de l'industrie depuis 50 ans

Plumettaz SA n’est pas près de se faire souffler sa place de leader

Il fut un temps où Lavaux constituait le terrain de croissance naturel pour Plumettaz SA, à Bex. L’entreprise a inventé, dans les années 1930, le moto-treuil-cabestan avec lequel des générations de vignerons vaudois ont travaillé la terre. On trouve encore de nombreuses machines estampillées « Plumett » chez les viticulteurs entre Lutry et Jongny. Depuis lors, la PME bellerine a étendu son offre et son rayon d’action en se diversifiant et en développant sans cesse de nouveaux produits au point de devenir leader mondial dans les équipements de pose de câbles de télécommunication. « Avant l’apparition de la fibre optique, dans les années 1980, on tirait les câbles dans les tubes avec un treuil, c’est notre spécialité historique, explique Denis Plumettaz, CEO de l’entreprise et petit-neveu du fondateur Emile Plumettaz. La fibre optique a révolutionné la pose : aujourd’hui on souffle les câbles, un peu comme avec une sarbacane. Par un grand flux d’air créé, on va faire voler le câble dans le tuyau. On appelle cela le ‹jetting›. On est passé à des standards de 500 m (câble en cuivre) à 2,5 km avec la fibre optique. » Des marchés de niche Plumettaz SA exporte aujourd’hui plus de 85 % de sa production et emploie 130 personnes réparties entre Bex (une centaine), Rotterdam, Shanghai et Singapour. La pose de câbles représente 55 % de l’activité de l’entreprise. « Cela reste des marchés de niche, qui ne génèrent pas de grands volumes, constate le patron de la firme. Un équipement de pose coûte environ 20 000 francs. Notre chiffre d’affaires s’est élevé à près de 25 millions de francs l’an dernier. Et nous sommes n°1 mondial du soufflage. » Innovation et diversification ont de tout temps guidé les patrons qui se sont succédé à la tête de l’entreprise, fondée en 1923 à Vevey

8

et qui s’est établie à Bex en 1950 pour grandir. Elle compte aujourd’hui sur un réseau de 40 distributeurs environ aux quatre coins du monde. Plumettaz SA s’est spécialisée dans des produits très spéciaux, dans des niches encore plus étroites. Depuis 1987, par exemple, la firme fabrique des treuils montés sur des dameuses de piste de ski, dont elle revendique 60 % du marché mondial. « Par halage, on va aider les dameuses de pistes à remonter les pentes avec 1000 m de câble. Ce travail s’effectue de nuit pour d’évidentes questions de sécurité. » Autre activité spécifique : la fabrication de pompes pour refroidir les transformateurs électriques embarqués dans les locomotives. Les clients ont ici pour noms Bombardier, Alstom, Siemens, ABB et les Chemins de fer chinois, notamment. Dans le domaine du câblage, la société entrevoit des développements possibles en remplaçant l’air par l’eau, pour poser des câbles d’énergie de quelques kilos au mètre. L’éolien offshore offre également des perspectives d’avenir encourageantes. « Il faut sans cesse innover » La division Recherche & Développement occupe quinze personnes dans le bureau technique, qui compte trois sections : l’ingénierie, les nouveaux produits et la cellule de gestion de projets. L’an dernier, l’entreprise a renforcé sa division R&D de 25 % et augmenté ses investissements cette année par rapport à la moyenne des derniers exercices. « Il faut sans cesse innover, être à l’écoute, et accroître le nombre de nos produits sur le marché », assène Denis Plumettaz. A fortiori dans une période où les incertitudes planent sur la place industrielle suisse. « Avec le franc fort, nous avons pris un coup dans les côtes, poursuit-il. Nous avons dû revoir les budgets et prendre des dispositions mais « soft » : il n’y a eu ni licenciements, ni baisses

de salaire, ni changement des horaires de travail. Mais nous avons été contraints de réduire nos marges à l’export. Nous avons tiré notre épingle du jeu grâce à notre forte réactivité. » Le service des achats a également joué son rôle en faisant du « hedging naturel ». Le fait d’être un n° 1 reconnu dans son domaine a par ailleurs contribué au fait que « nos clients ne nous ont pas lâchés. Nos produits sont bons, fiables, de même que notre service après-vente. Tout cela a contribué à rendre nos résultats moins pires qu’attendus. » L’entreprise s’enorgueillit de pouvoir mettre à disposition de sa clientèle des pièces de rechange pour des équipements parfois livrés il y a plusieurs dizaines d’années. Signe – s’il en fallait un – que l’obsolescence programmée n’a pas sa place dans la culture d’entreprise. L’issue encore incertaine des négociations avec l’Union européenne, suite à l’adoption de l’initiative contre l’immigration de masse le 9 février 2014, assombrit toutefois quelque peu l’horizon de Plumettaz SA. « Nous suivons l’actualité sans avoir trop le temps d’y penser… commente le boss. Cependant, aujourd’hui, pour mettre un produit sur le marché européen, on doit y apposer le sigle CE. La menace, ce serait que la Suisse ne puisse plus le faire. Nous devrions alors le faire exécuter par une autre entité européenne ; c’est pourquoi nous conservons notre filiale européenne par sécurité. Ce serait administrativement assez lourd. » « Quant aux effets du Brexit pour l’entreprise, attendons de voir le point de stabilisation du cours de la livre mais, surtout, les effets indésirables induits sur les négociations de la Suisse et l’UE à propos des bilatérales », poursuit Denis Plumettaz. Et la problématique de la libre circulation ? Denis Plumettaz observe que son entreprise compte entre 10 à 15 % de frontaliers. L’instauration de contingents pourrait

Mensuel de la CVCI - Août 2016

© Plumettaz SA

N°1 mondial dans la production d’équipements pour la pose de câbles de télécommunication et la fabrication de treuils, Plumettaz SA lorgne le marché asiatique, japonais en particulier. L’entreprise de Bex mise avant tout sur la recherche et l’innovation pour son développement.


PLUMETTAZ SA EN BREF

avoir des conséquences sur la production du site bellerin. « Si nous ne pouvons plus compter sur cette main-d’œuvre, nous serons peut-être condamnés à délocaliser une partie de l’entreprise ! Chez Plumettaz SA, nous sommes des « makers », des fabricants. Si l’on devait sous-traiter la production à l’étranger, ce serait une terrible transformation pour notre entreprise. Nous sommes fiers et heureux de posséder un outil de production qui nous permet d’être réactifs. L’esprit d’une entreprise très familiale reste. Mais nous sommes désormais sur la corde raide à chaque votation ! » Perspectives en Asie Malgré ces horizons incertains, le CEO se veut « raisonnablement optimiste ». Le marché qui présente les meilleures perspectives est l’Asie, avec la Chine bien sûr et le formidable développement de son infrastructure, mais aussi le Japon, qui reste un marché fermé. Le grave accident nucléaire de 2011 a changé la donne énergétique nipponne : « L’après-Fukushima et le changement climatique encouragent les Japonais à enfouir leurs câbles, explique Denis Plumettaz. Ils ferment les centrales nucléaires et cherchent à produire de l’éolien et du solaire. Mais ces projets se situent loin des centrales actuelles. Le réseau de distribution d’énergie est inadéquat : ils doivent donc revoir fondamentalement ce réseau ! Pour nous, cela re-

Mensuel de la CVCI - Août 2016

présente une belle opportunité pour ces 2-3 prochaines années ! » La Turquie constitue elle aussi un marché d’expansion possible tout comme l’Iran, pour peu que l’économie de ce pays s’ouvre davantage. Plumettaz SA développe par ailleurs une nouvelle génération d’appareils destinés à récupérer les « vieux » câbles de cuivre directement enfouis en pleine terre en chemisant le vieux câble avec un tube. Une fois le câble récupéré, le cuivre pourra être revendu et un nouveau câble fibre optique pourra être posé dans le tube fraîchement installé sans faire de fouille. « La plus grande mine de cuivre du monde se trouve aux EtatsUnis, observe malicieusement Denis Plumettaz : ce sont les sous-sols de New York… » Un mot encore sur les câbles, qui sont de plus en plus remplacés par le WiFi, la 4 et bientôt la 5G. Est-ce une menace pour l’entreprise de Bex ? « Cela nous prive évidemment de parts de marché mais ce n’est pas une crainte pour nous, nuance le patron bellerin. Les antennes, il faut les alimenter avec des bandes passantes toujours plus grandes. Pour cela, rien ne remplace le câble. Et puis, il y a aussi le problème de la sécurité et de la confidentialité : ce qui passe par les airs est captable… » Jean-François Krähenbühl

L’entreprise est fondée en 1923 à Vevey par Emile Plumettaz, qui crée un atelier mécanique comptant trois ouvriers. La jeune entreprise conçoit alors des prototypes d’appareils pour l’industrie alimentaire. La crise des années 30 sonne le glas de cette activité. La mécanisation de la viticulture en coteaux lui ouvre de nouvelles perspectives. Les premiers moto-treuils pour la culture du sol font leur apparition sur le marché. Dès 1946, l’entreprise connaît un fort développement. L’ouverture des frontières lui permet alors de trouver d’importants débouchés en France auprès des viticulteurs. Le déménagement à Bex survient en 1950. Dès 1960, le treuil-cabestan connaît de nombreux développements et s’utilise pour la pose de câbles souterrains (énergie et téléphone), l’auto-halage, la manutention de wagons, etc. De nouveaux produits apparaissent dans les années 80, comme les treuils pour l’entretien de façades et, surtout, les appareils de soufflage de câbles à fibre optique et les treuils d’auto-halage pour dameuses de pistes. 2008 marque un certain tournant dans l’entreprise puisqu’elle est rachetée par un fonds de private equity (ou capital-investissement) pour assurer sa pérennité et pour financer son développement. Petit-neveu du fondateur, Denis Plumettaz prend les rênes de l’entreprise en 2011, après y avoir occupé différentes fonctions pendant plus de trente ans.

www.plumettaz.com

9


NOS S.A. - études et aménagements de bureaux

Rue de Morges 22 CH-1023 CRISSIER 021.631.99.80 nos@nos-sa.ch www.nos-sa.ch Chemin des Batailles 22 CH-1214 VERNIER 022.341.46.35

Quand l’espace de travail devient source d’inspiration…


Actualité

Votations fédérales du 25 septembre 2016

Non à l'initiative « économie verte » Le peuple et les cantons doivent se prononcer le 25 septembre sur un texte aux objectifs jugés irréalisables par le Conseil fédéral. L’initiative des Verts exigerait un changement fondamental de notre mode de vie et de notre économie. Les conséquences seraient désastreuses pour l’emploi et les entreprises. L’initiative populaire «pour une économie durable et fondée sur une gestion efficiente des ressources (économie verte) » exige que la consommation des ressources soit divisée par trois d’ici à 2050 en Suisse. S’il était accepté par le peuple et les cantons lors des votations du 25 septembre 2016, cet objectif serait le plus ambitieux jamais adopté par un pays dans le monde. L’ambition est d’ailleurs telle qu’elle serait inatteignable, même si l’on édictait les mesures les plus drastiques possibles, selon le Conseil fédéral. Dans le meilleur des cas, nous ne parviendrions qu’à diminuer notre consommation de ressources de 40 % d’ici à l’échéance fixée. Et cela malgré une augmentation massive des taxes sur l’essence, le diesel, le gaz, tous les produits exotiques importés, les métaux. Malgré une quasi-interdiction de consommer de la viande ou des produits laitiers. Malgré des prescriptions sur la surface des logements auxquels chaque famille aurait droit. Malgré des hausses de loyers importantes. Malgré des pertes d’emplois sans doute par centaines de milliers. Un cavalier seul serait destructeur En agissant seule, sans aucune concertation internationale, la Suisse mettrait son économie hors-jeu. Quel ménage résidant dans une zone frontalière ferait encore le plein d’essence ou ses courses hebdomadaires en Suisse, si l’on édictait des taxes prohibitives ? Quant aux entreprises, il faut être réaliste : faire doubler, tripler ou quadrupler le prix de l’énergie uniquement dans notre pays aurait pour conséquence immédiate de provoquer des délocalisations de la plupart des branches de notre industrie. On a vu avec le renforcement du franc, en janvier 2015, que de nombreuses sociétés peinaient déjà à rester rentables et étaient contraintes de licencier. Prenons quelques autres exemples concrets. L’industrie chocolatière devrait se concentrer sur quelques produits de niche, desti-

Mensuel de la CVCI - Août 2016

nés à des consommateurs très fortunés, car le cacao devrait de toute évidence être fortement surtaxé. Les exportations seraient donc quasiment réduites à zéro. Nescafé ou Nespresso auraient-ils encore le droit d’importer les tonnes de café quotidiennes dont ils ont besoin pour leur production ? Il est évident que ces entreprises devraient aller fabriquer ailleurs qu’en Suisse. Avec quel résultat pour l’environnement ? Zéro. La Suisse ne réussirait qu’à appauvrir ses 8 millions d’habitants puisque la production ne serait que déplacée. Un concept mal fondé Cette initiative recèle un vice fondamental : elle isole les pays les uns des autres. Chaque Etat ne devrait consommer que son « équivalent planète », soit la quantité de ressources à laquelle aurait droit chaque nation si l’on faisait une répartition proportionnelle au niveau mondial. L’instrument de mesure retenu par les initiants, « l’empreinte écologique », par ailleurs très contestée dans les milieux scientifiques, établit que la Suisse utilise environ trois fois son « équivalent planète ». On note au passage qu’à titre de comparaison, l’Algérie, qui fait partie des 20 plus grands producteurs d’hydrocarbures au monde, n’a quant à elle aucun besoin de prendre des mesures puisqu’elle ne consomme que son

« équivalent planète »… On le voit, la mesure utilisée ne tient compte ni de la structure des économies, ni de leur géographie. Avec 8 millions d’habitants, la Suisse est le 19e pays le plus riche au monde en termes de PIB, notamment parce qu’elle gagne un franc sur deux à l’étranger. Les efforts déployés par nos entreprises pour améliorer l’efficience énergétique et éviter le gaspillage sont remarqués dans le monde entier. Mais « l’empreinte écologique » ne remarque pas « ces détails »... Il faut le dire clairement, faire plonger notre consommation de ressources de deux tiers en trente ans, c’est abandonner notre prospérité. Affirmer, comme certains partisans de l’initiative des Verts, que nos entreprises pourraient se profiler sur des secteurs nouveaux est une aberration, car les emplois nouveaux qui seraient créés ne remplaceraient jamais la totalité des emplois industriels « traditionnels » délocalisés. En parlant d’instaurer une « économie circulaire » uniquement en Suisse, pays quasiment sans ressources naturelles (et donc contraint de les importer), cette initiative demande la décroissance. Le Conseil stratégique de la CVCI se prononce clairement contre un tel projet d’avenir. Philippe Gumy

PRIVATIONS

MASSIVES POUR TOUS !

S E DES VERT

ÊM TIVE EXTR À L’INITIA

WWW.VERT-EXTREME-NON.CH

11


La chronique Romande Energie

La mobilité électrique pour les entreprises Avec 1,9 % des nouveaux véhicules en 2015 (contre 0,9 % en 2014), la pénétration du marché des voitures électriques montre des signes de développement sérieux. Grâce aux constants développements technologiques, la mobilité électrique offre une alternative intéressante aux véhicules à moteur à essence. Autre signe de cette croissance, les entreprises aussi souhaitent profiter des avantages qu’offre la mobilité électrique, en renouvelant tout ou partie de leur flotte. Financièrement, le recours aux véhicules électriques est intéressant : en effet, les coûts totaux au kilomètre s’avèrent plus avantageux sur la durée. A cela s’ajoutent des bénéfices pour l’environnement grâce à l’absence d’émissions de gaz à effet de

serre. Enfin, la qualité de vie de chacun s’en trouve aussi améliorée grâce au silence et au confort de conduite des véhicules électriques. En participant activement à un projet sociétal et moderne comme MOVE, le plus grand réseau intelligent de bornes de recharge électriques publiques de Suisse, Romande Energie rend désormais la mobilité électrique possible pour tous. Afin de permettre aux collectivités, entreprises, sociétés de parkings et centres commerciaux d’offrir une solution de recharge pour les véhicules électriques, Romande Energie propose dorénavant l’installation de bornes de recharge adaptées aux spécificités de la mobilité électrique. Des solutions de recharge existent aussi pour les particuliers.

T. 0800 233 826 move@romande-energie.ch

1995.-*

Innovation et qualité

990.-

à ce prix là c’est sûr

y’en a pas deux ! GROHE RAINSHOWER® SMARTCONTROL 360 DUO Colonne de douche avec mitigeur thermostatique

* Tarif public catalogue fabricant. Offre valable jusq’au 15.10.2016, réservée aux particuliers, ne bénéficie pas de remises ou autres promotions en cours.

MENUISERIES • CUISINES • SALLES DE BAINS


Actualité

Votations fédérales du 25 septembre 2016

AVSplus : ne tombons pas dans le piège 10 % de rente en plus pour tous les retraités : l’initiative AVSplus ratisse large et peut séduire au premier coup d’oeil. Mais à y regarder d’à peine plus près, sa nature simpliste et racoleuse saute aux yeux, laissant des questions sans réponse : Qui paiera le surcoût annuel de 4 milliards de francs ? Comment combler le déficit programmé de 8 milliards pour l’AVS à l’horizon 2030 ? Quelles conséquences pour l’avenir des 1er et 2e piliers ? En 2014 et pour la première fois, l’AVS a dépensé plus qu’elle n’a encaissé. Essentiellement due à l’évolution démographique, cette inversion de tendance va se renforcer au cours des prochaines années et générer, en cas de statu quo réglementaire, un déficit structurel considérable. Le projet de réforme Prévoyance vieillesse 2020 a précisément pour but de s’attaquer à ce

problème en prévoyant, aussi bien dans le 1er que le 2e pilier, toute une série de mesures visant à garantir les rentes futures. Le « simple » maintien des prestations de retraite représentant déjà un défi en soi, leur extension serait tout bonnement irresponsable. L’initiative AVSplus saperait ces efforts et remettrait en cause le difficile mais indispensable équilibre actuellement débattu au Parlement. 4 milliards de francs en 2018, plus de 5 milliards d’ici à 2030. Un surcoût qu’il faudra bien financer d’une manière ou d’une autre : augmentation substantielle (1 point environ) des cotisations salariales et/ou de la TVA. Des charges supplémentaires à faire supporter aux salariés et aux entreprises, qui renchériront l’emploi et qui mettront encore davantage à contribution les actifs, déjà passablement sollicités

dans le cadre de la réforme Prévoyance vieillesse 2020. Last but not least, en prévoyant une augmentation généralisée et uniforme des rentes pour tous, l’initiative n’apporte aucune amélioration pour les rentiers les plus modestes, l’augmentation de la rente étant automatiquement compensée par une diminution correspondante des prestations complémentaires (PC). Pire, certains bénéficiaires de PC verront leur situation se détériorer avec la perte de leur droit et des avantages qui y sont liés (prestations franches d’impôt, exonération de la redevance radio/TV, remboursement des frais de maladie et d’invalidité). Au contraire des rentiers les plus aisés qui, eux, bénéficieront en plein de l’augmentation de leur rente AVS. Mathieu Piguet

La sécurité, un facteur indispensable pour l’économie

Le 25 septembre prochain, le peuple suisse sera amené à se prononcer sur la nouvelle loi sur le renseignement (LRens), qui définit les tâches, mais aussi les limites et le contrôle du Service de renseignement de la Confédération (SRC), en Suisse comme à l’étranger. La LRens donnera ainsi le cadre nécessaire au SRC pour travailler avec des outils adaptés aux modes opératoires actuels des criminels. Les principaux changements qu’apporte la LRens par rapport à la législation en vigueur

Mensuel de la CVCI - Août 2016

sont une palette de nouvelles mesures de recherche d’informations, telles que la possibilité pour le SRC de recourir à l’utilisation de logiciels espions ou de pouvoir procéder à des fouilles de locaux, de véhicules ou de conteneurs. Les organisations criminelles et terroristes travaillant de manière transfrontalière, la loi supprime la distinction entre menaces internes et externes au pays, avec pour objectif de gagner en réactivité et en efficacité. Le SRC bénéficiera également d’une extension des possibilités de recherche sur le réseau câblé. Les Chambres fédérales ont largement soutenu la LRens à la session d’automne 2015, mais un référendum lancé par une alliance de représentants de la gauche ainsi que des organisations actives dans la défense des droits fondamentaux et du numérique a abouti le 2 février 2016. Le Conseil stratégique de la CVCI recommande d’accepter cette loi. Il considère que dans le contexte actuel, la LRens permet de maintenir notre qualité de vie et l’attractivité de la place économique suisse. De plus, les garde-fous prévus par

© Fotolia

Les attentats de Paris, de Bruxelles ou de Nice et leurs conséquences humaines, psychologiques et économiques illustrent les ravages que peuvent faire des organisations terroristes. Le droit à la sécurité est une condition essentielle au bien vivre de la population et à la bonne marche des affaires. C’est pourquoi la Confédération souhaite disposer des bases légales adaptées pour remplir sa mission de protection de la population et de l’économie.

la nouvelle loi (double validation de toute opération par un juge du Tribunal administratif fédéral et par le Chef du Département fédéral de la défense et des sports; obligation de détruire toutes les données non-ciblées qui auraient été récoltées) sont jugés satisfaisants pour garantir nos libertés individuelles et éviter toute dérive sécuritaire. Raphaël Thiébaud

13


Economie et politique

Actualité

Vente de produits chimiques : campagne d’information auprès des entreprises Depuis le 1er juin 2015, suite à une révision législative, les produits chimiques fabriqués en Suisse doivent obligatoirement être étiquetés avec les nouveaux symboles de danger, en conformité au Système Général Harmonisé (SGH), qui constitue le standard au niveau mondial. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP), notamment, a mené une campagne d’information sur le passage à ce nouveau système d’étiquetage de 2012 à 2015. Le commerce et l’industrie ont figuré parmi les destinataires. « En ce moment, une campagne nationale visant à informer et à contrôler les commerces sur les connaissances techniques se déroule dans 21 cantons et le Liechtenstein », explique Max Ziegler, formateur Produits chimiques à l’OFSP. Il apparaît que bon nombre d’entreprises qui vendent de tels produits méconnaissent les exigences lé-

gales en la matière, notamment les connaissances techniques requises. Une impression que confirme Jörg Hau, chimiste et patron de Quality-Coach.ch : « Beaucoup d’entreprises ne sont pas au courant de cette réglementation ou pensent qu’elles ne sont pas concernées », affirme-t-il. La campagne actuelle lancée par l’OFSP, en collaboration avec les services cantonaux compétents, se déroule en trois phases : recherche des entreprises concernées, puis information aux entreprises sur les connaissances techniques et, enfin, contrôle par les autorités cantonales des capacités des vendeurs à conseiller les clients lors de l’achat de produits dangereux du groupe 1 ou 2, soit les plus dangereux (mortels, toxiques, etc.). Des cours qui se terminent par un examen sont proposés. Cependant, certains diplômes sont reconnus et une demande de

reconnaissance d’expérience professionnelle peut être déposée auprès de l’OFSP. « Dans une entreprise, la connaissance relative aux produits chimiques qui y sont utilisés est de la responsabilité du chef. Il est important que les supérieurs soutiennent les personnes qui prennent en charge les devoirs liés à la législation sur les produits chimiques (p.ex. conseil aux clients/connaissances techniques), explique Max Ziegler. Ces devoirs ont pour but de protéger la santé humaine et l’environnement, ainsi que d’éviter les dommages et accidents. Et non de mettre des bâtons dans les roues des entreprises. » Les résultats de cette campagne seront connus au début de l’année prochaine. Jean-François Krähenbühl www.infochim.ch

Chronique AEnEC : de l’usage responsable des ressources Notre économie est reconnue mondialement pour sa force d’innovation, son environnement de recherche et sa formation de haut niveau, la qualité et la durabilité de ses produits... Elle imagine, développe, applique des solutions toujours plus performantes, de plus en plus circulaires, pour l’utilisation de l’énergie et des matières premières. Elle contribue ainsi, dans son registre, tout en exigence, à améliorer les perspectives d’une planète toujours plus peuplée. On peut se féliciter de voir fructifier ainsi ses investissements en ressources, et saluer sa progression constante vers l’usage toujours plus efficace et durable de celles-ci. Voyons-le globalement, comme un rôle bien tenu parmi ceux, différenciés par la force des choses, qu’assument les nations dans la complexité du monde actuel. Il y a quelques mois, nous invitions ici les entreprises à communiquer tous azimuts sur leurs actions vers plus d’efficacité et de compétences énergétiques. Le moment est

14

opportun pour réitérer l’invitation. Il demeure une large ignorance de ce que depuis Kyoto, l’économie suisse travaille à atteindre des objectifs énergétiques imposés par la Confédération, renouvelés par étapes. Ainsi les 3600 entreprises qui participent à l’Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC), via des conventions d’objectifs qui leur sont adaptées. Ces conventions, catalogues de mesures d’efficacité à concrétiser librement dans un délai de dix ans, privilégient les actions rentables, question de bon sens mais aussi de «bête» réalité : utiliser plus efficacement les ressources ne rime pas obligatoirement avec «gros frais», des gestes simples, souvent négligés, donnent de beaux fruits. Les résultats sont là : les objectifs fixés depuis Kyoto ont été dépassés, avec à la clé bien moins de kWh consommés et de CO2 rejeté, des baisses de coûts et des remboursements incitatifs de taxes conditionnés à la performance, etc. Cette dynamique se poursuivra, intégrant – et stimulant – sans cesse les avancées techniques.

Plus encore ! Aujourd’hui, combien de managers et techniciens d’entreprise devenus chasseurs résolus de kilowatts, de chaleur, d’eau, gaspillés ? Leur expérience est précieuse et même, elle pourrait inciter à considérer plus largement le modèle décrit ci-dessus, par objectifs convenus, actions planifiées librement, résultats récompensés, émulation... L’avenir durable engage la société tout entière à utiliser mieux les ressources. Sur cette voie, nos entreprises ont une expérience à partager. Que celle-ci ne soit pas gaspillée non plus : l’heure est à la relayer largement ! Jean-Luc Renck, Agence de l’énergie pour l’économie, chargé d’information pour la Suisse romande

Mensuel de la CVCI - Août 2016


Actualité

Economie et politique

Les entreprises de taille intermédiaire, ces belles inconnues… En Suisse romande, 975 établissements soit seulement 0,7 % des entreprises représentent 29 % des emplois et 40 % de la valeur ajoutée. C’est ce que révèle le premier baromètre des ETI (entreprises de taille intermédiaire), conduit par Quadrane et l’institut Créa de l’Université de Lausanne, en partenariat avec la CVCI, et paru en juin 2016. Moins impressionnantes que les multinationales, moins attirantes que les start-up, les ETI, définies comme regroupant entre 100 et 5000 employés sont de véritables piliers économiques de la Suisse romande (et de la Suisse en général). Ailleurs en Europe, ces sociétés commencent à intriguer et suscitent l’intérêt des politiques du fait de leur contribution économique et sociale essentielle, mais aussi par leur stabilité et leur croissance bien supérieure à la moyenne. En parallèle à l’analyse de la valeur ajoutée et de la productivité réalisée par l’institut de macroéconomie appliquée Créa de l’Université de Lausanne, Quadrane a pu déterminer grâce à près de 40 entretiens individuels avec des chefs d’entreprises de la cible, dans tous les secteurs d’activités, les enjeux stratégiques et les opportunités de développement des ETI en Suisse romande. Capital Humain, le nerf de la guerre L’« engagement » des collaborateurs, c’està-dire une adhésion forte aux valeurs de l’entreprise et une volonté de dépasser les exigences de leur fonction, grâce à un environnement de travail de qualité : c’est la priorité des dirigeants interrogés. Mais au-delà de ces conditions favorables, force est de constater que la quête des meilleurs profils reste un défi. Ainsi, particulièrement dans des secteurs tels que la distribution, la santé, les transports ou l’hôtellerie, attirer du personnel qualifié dans les fonctions opérationnelles est toujours aussi difficile. Le recrutement, la formation et le développement des managers sont identifiés comme les trois enjeux principaux liés aux ressources humaines. Loin derrière, la rémunération n’arrive qu’en quatrième

Mensuel de la CVCI - Août 2016

position, suivie par la professionnalisation des équipes RH et enfin, la prévoyance professionnelle. Il est à noter concernant le peu d’emphase sur la prévoyance professionnelle, que le monde des entreprises semble décalé par rapport au monde politique qui place ce thème en tête de ses priorités. Transformation digitale, la prise de conscience Près de 50 % des ETI ont mis en place une stratégie de transformation numérique (défensive ou offensive). Les contraintes techniques, comme la flexibilité des systèmes d’information, ne sont pas évoquées comme des obstacles majeurs à ce processus dont le principal enjeu est l’amélioration de l’« expérience du client ». En interne, il en va autrement de l’agilité des organisations pour accompagner cette transformation. Le manque de culture numérique des collaborateurs est relevé comme pouvant conduire à des réticences et doit s’accompagner d’une démarche pédagogique sérieuse, tant la remise en cause des modèles existants peut être anxiogène.

PRIORITÉS POUR LES ENTREPRISES Première priorité Deuxième priorité

Les enjeux de succession ? Pas au programme… Sauf dans le cas de structure d’actionnariat familial où la question est bien traitée, la problématique de la succession ne semble pas être une priorité pour les dirigeants. Au-delà du problème de succession du numéro un de l’entreprise, il semble bien que la fonction RH ne se soit pas saisie de cette question, dans une optique plus générale de la revue globale des talents et des plans de succession de l’équipe dirigeante. Sur ce dernier thème, les ETI par ailleurs très performantes, pourraient s’inspirer de leurs grandes sœurs multinationales, que les contraintes de gouvernance ont conduit à mettre en place une gestion des risques exhaustive, incluant notamment un volet « ressources humaines » important. Au-delà du risque, c’est de culture dont il est question… Ce modèle de management, fait de proximité avec les équipes, d’expertise et de polyvalence caractérise le leader d’ETI. Cette combinaison est sans doute la clé du succès et de la pérennité de ce modèle. La quadrature du cercle… Didier Gabin, Quadrane, associé-gérant

Troisième priorité

15


La chronique EY

La succession dans l’entreprise familiale La succession est une étape cruciale dans la vie d’une entreprise familiale. L’émotion qu’elle suscite peut avoir des répercussions, positives ou négatives, sur le futur de l’entreprise. EY a mené une enquête mondiale auprès d’entreprises familiales qui ont réussi chacune de leurs successions au fil des générations. Les résultats de cette enquête Staying power mettent en évidence l’importance non seulement de la préparation, mais également de la mise en place d’une stratégie à long terme. En effet, 97 % des entreprises familiales sans politique de succession ne survivent pas au-delà de la 3e génération. Toutes les parties prenantes (actionnaires, membres de la famille, dirigeants) doivent être impliquées et se mettre d’accord sur les quatre étapes d’une succession réussie.

En priorité, définir clairement les personnes en charge de la succession. Notre enquête désigne pour 44 % le conseil d’administration, 23 % les membres de la famille et 22 % le CEO comme responsables de la succession. Il faut également préparer la génération suivante à la gouvernance de l’entreprise en mettant l’accent sur l’éducation. De notre étude, il ressort aussi qu’une expérience externe à l’entreprise n’est pas indispensable à la réussite d’une succession. La culture entrepreneuriale quant à elle, axée sur l’innovation, permet à l’entreprise familiale de se transformer et de s’adapter à son environnement. Les cibles de croissance et la culture entrepreneuriale sont intimement liées à la capacité des entreprises à recruter des talents et, par conséquent, l’entreprise familiale ne désigne pas systématiquement un membre de la famille comme successeur. Pour attirer les talents

Le bon-à-tirer est mort !

elle doit mettre l’accent sur ce qui rend sa structure unique, à savoir : agilité, résilience, rapidité d’adaptation, humanité, relations et vision à long terme. En conclusion, une succession ne pouvant être évitée, anticipez-la ! Pour en savoir plus : www.ey.com/stayingpower Juan Leston Partner et responsable du bureau de Lausanne EY (Ernst & Young SA) juan-jose.leston@ch.ey.com

Passez au PCL webapproval !

PCL Presses Centrales SA Av. de Longemalle 9 | 1020 Renens Tél 021 317 51 51 | Fax 021 320 59 50 info@pcl.ch | www.pcl.ch

: : gestion de projets : : prépresse : : e-publishing : : impression offset à feuilles et numérique : : rotative : : reliure intégrée : : gestion d’abonnements : : mise sous pli : : distribution : : stockage : : web-to-print


Actualité

Economie et politique

Conférence internationale du travail : construire l’avenir avec le travail décent A l’occasion de la 105e session de la Conférence internationale du travail (CIT), quelques 6000 délégués des 187 Etats membres de l’Organisation internationale du travail (OIT) se sont réunis à Genève du 30 mai au 10 juin 2016. Seule organisation internationale tripartite (employeurs, travailleurs et gouvernements), l’OIT traite des questions internationales du travail et la CIT en est sa tribune principale. La délégation gouvernementale suisse était conduite par Boris Zürcher (SECO), celle des travailleurs par Luca Cirigliano (USS) et celle des employeurs – organisée sous l’égide de l’UPS – par Blaise Matthey (FER). Plusieurs conseillers techniques étaient rattachés à chaque délégation, dont le soussigné pour les employeurs.

Les délégués, répartis en commissions, se sont penchés sur les thèmes suivants : • Discussion générale sur le travail décent dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, qui a donné lieu à d’intenses débats entre les velléités d’aucuns à réglementer davantage face à la volonté d’autres de s’en tenir aux principes directeurs existants aux niveaux international et national. • Recommandation n° 71 sur l’emploi (transition de la guerre à la paix) : une première discussion a été menée en vue de la révision de cette recommandation de 1944, afin de mettre en avant le rôle de l’emploi et du travail décent comme partie de solution aux situations d’aprèsconflits. La suite et fin du processus de

révision est d’ores et déjà agendée à la CIT de l’année prochaine. • Convention du travail maritime et convention sur les pièces d’identité des gens de mer. • Le traditionnel examen, par la Commission de l’application des normes, des violations de normes ratifiées par les Etats membres A noter enfin la présence de nombreux invités d’honneur, dont le Président de la Confédération, M. Schneider-Ammann, qui a apporté son soutien aux travaux de la CIT en insistant sur l’importance du dialogue entre partenaires sociaux et gouvernements. Mathieu Piguet

Innovaud lance un label pour soutenir les jeunes sociétés à forte croissance Innovaud a lancé en juin dernier le label Scale-Up Vaud. Ce programme de soutien et de valorisation s’adresse aux entreprises innovantes existant depuis trois ans au moins dans le canton et qui affichent une croissance annuelle des emplois de 20 % en moyenne. Il concerne autant les start-up que les PME, du moment que les critères de croissance sont remplis. Il s’agit d’une première suisse. Dans un communiqué, Innovaud rappelle que « les ressources dévolues à l’entrepreneuriat ont tendance à se focaliser sur les phases de démarrage des entreprises. Les sociétés ayant dépassé cette phase font face à d’autres défis dans la réalisation de leur développement et ont d’autres besoins. » Ce label doit donc permettre aux scale-up (littéralement « qui changent d’échelle ») de monter en gamme au moment où leur modèle d’affaires fonctionne. L’action de Scale-Up Vaud s’articule autour de quatre axes. Elle vise tout d’abord à pro-

Mensuel de la CVCI - Août 2016

mouvoir les activités et les réalisations de ces jeunes entreprises vaudoises au travers d’une visibilité vis-à-vis des médias et sur les réseaux sociaux, et à attirer ainsi l’attention des clients potentiels, des investisseurs et du public. Elle a ensuite pour objectif de les soutenir par l’intervention ciblée de ses spécialistes partenaires, comme platinn, Alliance et Switzerland Global Enterprise (S-GE). Ce programme propose aussi de réunir régulièrement les scale-up dans des workshops dans le but de leur permettre de partager leurs bonnes pratiques. Il vise enfin à catalyser les partenariats à même de fournir une aide dans la commercialisation et la vente de leurs produits et services.

tion dans le canton. Son action se concentre sur les entreprises et les porteurs de projets, via ses missions principales qui sont l’aide au financement, l’accompagnement (coaching), l’hébergement dans les technopôles vaudois et la promotion. Jean-François Krähenbühl www.scale-up-vaud.ch

Pour l’heure, Innovaud a recensé une dizaine de scale-up dans le canton, lesquelles affichent une croissance moyenne des emplois de 36 % entre 2013 et 2015 et qui ont déjà créé 90 postes en 2016. Innovaud, association dont la CVCI abrite les bureaux, se charge du soutien à l’innova-

17


Winkler Multi Media Events FINEST SWISS E VENT SOLUTIONS SINCE 1996 winkler.ch / fr

Confiez-nous la gestion de vos services

Et améliorez votre sommeil ! 30 années d’expérience IT au service des PME/PMI. Appelez-nous ! (services gérés: sécurité, DRP, cloud, storage, hosting, HR services, portage salarial, etc.)

http://www.mtf-vd.ch Tél: +41 (0) 848 989 980 - Mail: ecublens@mtf.ch


Les chiffres du mois de juillet 2016

Actualité

Évolution comparée des indices des prix

- 2.0

100.6 | 100.5 99.9 | 100.3 99.8 | 100.4 100.0 | 100.5 100.4 | 100.4 100.0 | 100.0 99.6 | 99.6 99.0 | 99.8 99.0 | 100.1 99.3 | 100.4 99.7 | 100.6 99.9 | 100.7 - | 100.3

07.2015 08.2015

Marche des affaires VD (industrie) juillet 2015 VS juillet 2016

09.2015 10.2015 11.2015 12.2015 01.2016 02.2016

+ 8.0

03.2016 04.2016 05.2016 06.2016

Marche des affaires CH (industrie) juillet 2015 VS juillet 2016

07.2016 Indice des prix de l’offre totale

INDICATEURS

Indice des prix à la consommation

JUILLET

AOÛT

SEPT.

OCT.

NOV.

DÉC.

JAN.

FÉVRIER

MARS

AVRIL

MAI

JUIN

JUILLET 2016

Indice prix consom. (IPC) CH, déc. 15 = 100

100.5

100.3

100.4

100.5

100.4

100.0

99.6

99.8

100.1

100.4

100.6

100.7

100.3

Indice prix offre totale (IPO) CH, déc. 15 = 100

100.6

99.9

99.8

100.0

100.4

100.0

99.6

99.0

99.0

99.3

99.7

99.9

Marche des affaires (dans l’industrie) VD

-19

-27

-44

-35

-35

-23

-18

-32

-28

-31

-17

-16

-21

Marche des affaires (dans l’industrie) CH

-22

-24

-29

-28

-32

-26

-28

-31

-19

-15

-12

-14

-14

Demandeurs d’emploi VD

24 024

24 756

25 079

25 087

25 991

26 999

27 341

27 327

26 914

26 126

25 668

25 095

24 922

Chômeurs complets et partiels VD

17 667

18 482

18 257

18 027

18 436

19 498

20 440

20 096

19 361

18 551

18 054

17 482

17 725

Taux de chômage VD en % (RF 2010)

4.5

4.7

4.6

4.5

4.6

4.9

5.1

5.1

4.9

4.7

4.5

4.4

4.5

Taux de chômage CH en % (RF 2010)

3.0

3.0

3.1

3.1

3.3

3.5

3.6

3.6

3.5

3.3

3.2

3.1

3.1

Mises à l’enquête VD (tous types, rév. mai 94)

395

283

386

356

344

292

320

341

362

453

395

399

Taux d’intérêt sur les nouvelles hypothèques

1.61

1.57

1.57

1.53

1.50

1.55

1.49

1.42

1.40

1.39

1.38

Les chiffres inconnus au moment de l’impression de la publication sont signalés par « ... »

Climat de consommation stable Source : Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO)

100 80 60 40 20 0 -20 -40

Evolution des prix

Mensuel de la CVCI - Août 2016

Budget prév. des ménages

III/16

II/16

I/16

IV/15

III/15

II/15

I/15

IV/14

III/14

II/14

I/13

IV/13

III/13

II/13

I/13

IV/12

III/12

II/12

I/12

IV/11

III/11

II/11

I/11

IV/10

III/10

II/10

I/10

IV/09

II/09

III/09

I/09

IV/08

-60

Indice du climat de consommation

19


RP Entreprise

Des fondations de prévoyance proches de vous et des prestations garanties à 100 % Tout entrepreneur sait combien le capital humain est important. Avec Retraites Populaires, vos employés profiteront d’un plan de prévoyance solide avec des prestations garanties à 100 % et de conseils fiables pour la préparation de leur retraite. Aujourd’hui, près de 2500 PME nous font confiance. Contactez-nous : 021 348 26 26 - www.retraitespopulaires.ch

Votre avenir, notre mission.


Votre CVCI

Services et prestations

Business Club : 10 ans, 180 participants et un « Incontournable » Avant de considérer le « comment » des 10 ans du Business Club, c’est-à-dire la meilleure façon de marquer le coup, petit retour en arrière sur les raisons du « pourquoi ». Bien entendu, pareil jubilé se fête quasiment par principe. Cependant, plutôt que de se poser en simple jalon de ce premier chiffre rond, l’événement « Incontournable » du 5 juillet dernier était là pour mettre à l’honneur tout ce – et ceux et celles – qui ont permis de bâtir et développer le Business Club. En vrac : des années de réflexion sans cesse remodelée et adaptée à l’évolution du nombre de membres et de leurs besoins, des centaines d’événements (400 « Libres à déjeuner » et 206 autres manifestations, pour être plus précis), et finalement, l’élément le plus important : le facteur humain.

Un « Incontournable » qui sort du lot Habituellement, l’événement « Incontournable » est un classique des calendriers du Club et a lieu deux fois par année, au printemps et en automne. Pourquoi, dès lors, avoir choisi de n’en organiser qu’un seul en cette année anniversaire, et en quoi était-il plus « incontournable » encore que les éditions précédentes ? Au Business Club, cet événement biannuel fait partie des rencontres à thèmes professionnels, par opposition aux manifestations plus « récréatives », sportives ou culturelles. En général, un « Incontournable » est conçu autour d’un sujet tel que la gestion des collaborateurs, les bonnes pratiques dans un domaine défini ou encore le processus de création. Trois à quatre entreprises membres du Business Club interviennent alors sous forme de témoignages et contributions tirées de leurs expériences. En 2015, très en amont dans les réflexions, une idée s’était néanmoins déjà imposée : le grand événement de 2016 sortirait du schéma habituel « thématique professionnelle + interventions d’entreprises membres ». L’idée s’est rapidement imposée : avec le soutien de nos partenaires à cette occasion, à savoir le Beau-Rivage Palace, Groupe Mutuel et Devillard Romandie SA, le but de cet unique

événement serait avant tout de remercier les membres pour leurs contributions, apports et autres suggestions qui, au fil des ans, ont permis d’enrichir la réflexion de nos entrepreneurs. Au lieu des habituelles interventions, c’est à un discours de Claudine Amstein, directrice de la CVCI, puis Sophie Pellet, responsable du Business Club, que les participants ont pu assister. Le but ? Retracer brièvement l’histoire du Club, le placer dans le contexte actuel et… le féliciter pour son 10e anniversaire ! Les organisateurs se sont attelés à créer activement des mises en contact, ce qui constitue par ailleurs l’une des principales missions du Club. Le ciel radieux et les jardins du Beau-Rivage Palace de Lausanne, face au lac et aux Alpes, ont posé un cadre idyllique et propice à renforcer les relations existantes et à favoriser les nouvelles rencontres. Les messages reçus les jours suivants par des participants enthousiastes mentionnaient notamment « une grande réussite, de très haute qualité », des « remerciements à l’équipe pour un très bel événement », une « magnifique soirée […] juste parfaite », une « organisation au top », un « immense plaisir de fêter cet anniversaire », un « beau moment de contact entre les membres » et des « moments magiques où tout se déroule bien et va pour le mieux ». Laurine Chiarini © Zuzanna Adamczewska-Bolle

Une équipe créative et motivée Aucun projet ne peut être mené à bien sans l’impulsion de personnes dynamiques, positives et engagées. C’est suite à une constatation qu’est né le Business Club : la CVCI, régulièrement interpelée par des membres désireux de renforcer leur réseau professionnel, a imaginé un concept permettant aux personnes souhaitant rencontrer d’autres professionnels de se retrouver autour d’événements, de services et de thématiques divers ayant tous pour point commun de faciliter les contacts entre patrons, entrepreneurs et plus généralement décideurs. En 10 ans, le Business Club est passé de 370 membres, lors de sa création, à 560 en 2016. L’élan initial a pu bénéficier du soutien de 25 membres fondateurs, parmi

lesquels plusieurs, présents lors de l’« Incontournable » du 5 juillet 2016, sont aujourd’hui encore membres actifs du Club.

Sophie Pellet, responsable du Business Club

Mensuel de la CVCI - Août 2016

21


Services et prestations

Votre CVCI

Forum de l’Economie vaudoise : culture et économie, main dans la main ? Afin de répondre à cette question complexe, les organisateurs du Forum de l’Economie vaudoise vous proposent, pour la 24e édition de la manifestation, de vous retrouver au théâtre de Beaulieu le 16 septembre prochain, dès 8h30. Cette matinée est organisée pour vous par la Fédération patronale vaudoise, la Chambre vaudoise immobilière, Prométerre, la CVCI et le Département de l’économie et du Sport, avec le soutien de La Vaudoise Assurances et de la BCV. A cette occasion, des intervenants de haut vol de l’économie et de la culture vous proposeront un regard décalé sur un sujet souvent débattu. Un cocktail dinatoire vous permettra ensuite de réseauter entre chefs d’entreprise du canton.

confrères qui confronteront leurs visions parfois similaires, parfois éloignées ou même opposées à celles de leurs co-intervenants. Nous nous réjouissions de vous retrouver nombreux à cette occasion. Pour de plus amples renseignements concernant le programme et pour toute inscription,

rendez-vous sur le site www.forumvd.ch, avec le code d’accès qui vous a été communiqué récemment par e-mail ou par courrier. Codes d’accès perdus et supplémentaires : veronique.gauzargues@cvci.ch T. 021 613 36 41

Vous aurez ainsi l’occasion d’approfondir vos connaissances des nombreux liens existant entre les institutions culturelles, les créateurs et artistes et le monde économique, et de mieux saisir l’impact réciproque des uns sur les autres. Présenté sous forme d’interventions en binômes, vous retrouverez sur scène Tatyana Franck, directrice du Musée de l’Elysée, Eric Vigié, directeur de l’Opéra de Lausanne, Isabelle Falconnier, Présidente du Salon du livre et de la presse de Genève, Philippe Meylan, promoteur du projet du Musée Chaplin et François Margot, Abbé-président de la Confrérie des vignerons, qui seront accompagnés par des artistes, visionnaires ou

Associations, Fondations, PME :

Externalisez votre secrétariat ! Nous vous offrons :

Cité-Centre, Grand-Rue 92 1820 Montreux Tél. +41 21 966 55 55, Fax +41 21 966 55 69 info@rivierabusinesscenter.ch

• • • • •

Domiciliation - votre adresse à Montreux Service de secrétariat toute l’année Permanence téléphonique personnalisée Gestion électronique de vos documents Salle de conférence pour vos réunions www.rivierabusinesscenter.ch


Votre CVCI

Nouveaux membres

Nous communiquons, ci-après, la liste des entreprises et des personnes qui ont demandé récemment leur adhésion à la Chambre. Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue et les remercions vivement de leur confiance et de l’intérêt qu’elles manifestent pour nos activités. ABISSA INFORMATIQUE JURA SA 2340 Le Noirmont Services informatique René Fell T. 0848 200 201 l.bettelini@abissa.ch www.abissa.ch

DROZ JEAN-CHRISTOPHE ARCHITECTURE D’INTÉRIEUR 1071 Rivaz Architecture T. 076 481 11 13 info@droz-architecture.ch www.droz-architecture.ch

ARTE LIBERA

EASY IMPORT, KRASNIQI KUJTIM

1180 Rolle Société de production sur la protection des droits de l’enfant Daniel Stanca-di Marco T. 021 826 09 71 info@artelibera.org www.artelibera.org

1020 Renens Importation et exportation de tous matériaux liés à la construction Krasniqi Kujtim T. 076 233 58 12 kujtim-kujta@hotmail.com

GLOBAL IMPACT FINANCE SA 1003 Lausanne Services Web François Briod T. 076 221 50 70 francois@tawipay.com www.tawipay.com

HEPTAGONE DIGITAL RISK MANAGEMENT & SECURITY SÀRL 1211 Genève Conseil en réputation et sécurité Alexis Pfefferlé T. 022 347 22 00 contact@heptagone.ch www.heptagone.ch

ECOSUPPORT SÀRL ASSOCIATION LE COLIBRI 1196 Gland Crèche-garderie Daniel Balmer T. 022 364 15 21 le_colibri@bluewin.ch www.lecolibri.ch

1091 Grandvaux Entreprise générale de construction Théo Bondolfi T. 076 376 97 76 info@ecosupport.ch www.ecosupport.ch

EXPERCONNECT SA CCHE LA VALLÉE SA 1007 Lausanne Architecture Marie Stahl

1025 St-Sulpice VD Collaboration post-retraite et conseil Caroline Young Fougeron caroline.young@experconnect.com www.experconnect.com

DIGITAL PARTNERS SA 1010 Lausanne Conseil et développements informatiques Anys Boukli T. 078 622 00 25 anys.boukli@digitalgroup.ch www.digitalpartners.ch

DOM ARCHITECTURE SÀRL 1110 Morges Architecture Dominique Theiller T. 079 554 82 03 dominique@domarchitecture.ch www.domarchitecture.ch

Mensuel de la CVCI - Août 2016

GAC SA 1338 Ballaigues Distribution de produits dentaires Dominique Legros T. 021 843 92 92

GANTY FRÈRES SÀRL 1009 Pully Importation la vente de boissons, produits alimentaires, objets et accessoires Jean-François Ganty T. 021 546 44 64 philippe@rhumagricole.ch www.rhumagricole.ch

HYGIE BIOTECH SÀRL 1530 Payerne Développement et mise sur le marché de produits à base d’huiles essentielles Olivier Dubey T. 078 614 60 25 dubey.olivier@gmail.com www.hygie-biotech.com

IKOMPAR SA 1228 Plan-les-Ouates E-commerce et logistique Léonard Schlaepfer T. 022 436 85 18 leonard@expedismart.ch www.expedismart.ch

INCULTURE SA 1000 Lausanne Services et conseils Julien Goumaz, T. 079 353 88 18 information@inculture.ch www.inculture.ch

JONATHAN BARZDO 1270 Trélex Conseil concernant l’utilisation de faune et de flore sauvage T. 022 369 02 66 jbarzdo@bluewin.ch

23


Nouveaux membres

Votre CVCI

LINALIS SÀRL

PROSPECTIS SÀRL

SWISS EXPERTISE MANAGEMENT

1217 Meyrin Services et conseils informatiques spécialisés en business intelligence et Web Mirko Arrigoni, Raphaël Arrigoni T. 022 348 30 15 info@linalis.com, www.linalis.com

1814 La Tour-de-Peilz Conseil en entreprise Michel Voisard, T. 079 669 95 08 michel.voisard@prospectis.ch www.prospectis.ch

1007 Lausanne Conseil, formation et RH Nicoleta Acatrinei, T. 079 373 55 16 info@swissexpertisemanagement.ch www.swissexpertisemanagement.ch

SAFETYFIRST SÀRL

TOPTECH

1020 Renens Sécurité et formations secouristes en entreprise Isabelle Polack-Dupraz T. 021 635 31 14, T. 079 648 14 26 info@safetyfirst.ch www.safetyfirst.ch

90004 Belfort Cedex FR Cabinet de conseil en amélioration de la performance Arnaud Bredin, T. +33 (0)384 22 99 10 julie.chappuis@toptechfrance.eu www.toptechfrance.eu

MD TUYAUX SÀRL 1020 Renens Nettoyage de tuyaux et canalisations Miguel da Silva Mesquita Rui T. 021 635 09 24, info@mdtuyaux.ch

NPBA FEINGOLD 1279 Chavannes-de-Bogis Société de services et de conseil Nathalie Feingold T. 079 158 36 78 nathalie.feingold@bluewin.ch www.npba.ch

NPPR INGÉNIEURS ET GÉOMÈTRES SA 1510 Moudon Ingénieurs et géomètres Pierre-André Nicod T. 021 905 15 88 moudon@nppr.ch, www.nppr.ch

ULTEAM-8 SWISS SA SCORE MANAGEMENT & EVENTS, ERIC BERTIN 1052 Le Mont-sur-Lausanne Formation, consulting et coaching en vente, efficacité commerciale et marketing sportif Eric Bertin, T. 078 655 62 30 eric@score-management.ch www.score-management.ch

1260 Nyon Services aux personnes et aux entreprises Frédéric Siriex, Yves Quellec T. 058 255 12 55 cmoulin@ulteam8.ch www.ulteam8.swiss

URBAN LIFESTYLE HOTELS & PROPERTIES MANAGEMENT SA

1124 Gollion Conseils aux entreprises, import/export alimentaire Jean-Michel Blanc

1003 Lausanne Consulting hôtelier Christophe Guillochon, Valérie Cholvy-Bonnet T. 021 310 08 32 cguillochon@urbanlifestyle.com

SRET SA

VALERIA COLOIERA HARLAY

1242 Satigny Réseau, électricité et télécom Patrick Gabriel, T. 022 737 09 60 info@sr-et.ch, www.sret.ch

1896 Vouvry Communication et intégration T. 078 745 94 33 valeriacoloiera@hotmail.com

SOCAD SA

PALEO ARTS & SPECTACLES 1260 Nyon Événementiel Christophe Pilet T. 022 365 10 10 info@paelo.ch, www.paleo.ch

24

Mensuel de la CVCI - Août 2016


Votre CVCI

Nouvelles de nos membres

RelaxInc (re)booste la productivité des collaborateurs d’entreprises en Suisse Créée en octobre 2015, la société RelaxInc annonce le développement de ses services de massages assis auprès des entreprises en Suisse, directement sur le lieu de travail, mais aussi en événementiel (séminaires, conférences, team building), pratiqués par une équipe de masseurs qualifiés. Des résultats efficaces : amélioration de la perfor-

mance du personnel, de leur satisfaction au travail et de l’augmentation de la productivité de l’entreprise. RelaxInc s’organise en fonction de l’agenda des employés ce qui représente un faible investissement : mise en place rapide, espace nécessaire réduit et coûts contrôlés. Une séance de massage assis dure environ 15 minutes, ne requiert

pas l’utilisation d’huiles et s’applique avec les vêtements. www.relaxinc.ch

Un nouveau souffle chez Winds of Change Psychologue du travail spécialisée dans la santé et la sécurité, Lydie Lecoultre exerce pendant 10 ans en entreprise, ensuite comme indépendante et puis fonde sa propre société, Winds of Change Sàrl, afin de pouvoir encore mieux accompagner les particuliers et les entreprises confrontés aux risques psychosociaux. En effet, le nombre de personnes actives en situation de stress a augmenté en Suisse de 30 % en 10 ans, le Seco parle

de 10 milliards comme étant un montant réaliste pour les coûts annuels du stress en Suisse. Dans ce contexte sensible, Winds of Change focalise ses prestations sur le management durable et propose des conseils, cours et workshops sur mesure, pour permettre aux entreprises de consolider ou réinventer leurs ressources. www.windsofchange.ch

MCR solutions SA fête 10 ans et obtient une certification ISO 9001 Depuis sa création en juin 2006, l’entreprise MCR solutions SA développe, commercialise et implémente des logiciels de gestion destinés aux PME actives dans de nombreux secteurs. Aujourd’hui, elle est à même de répondre aux plus hautes exigences en informatique de gestion d’une clientèle allant de l’indépendant à des sociétés de plusieurs centaines d’employés.

Avec une orientation axée sur la simplicité d’utilisation de ses produits et la qualité du service, la société, récemment certifiée ISO 9001, organisera le 6 octobre prochain un événement au Musée Olympique de Lausanne pour présenter ses nouvelles solutions ainsi que sa plateforme digitale particulièrement innovante. www.mcr-solutions.com

Swibeco lance une plateforme RH dédiée aux employés en Suisse The Swiss Benefits Company (Swibeco) lance la 1re plateforme web et mobile dédiée aux avantages des employés, en facilitant l’élaboration d’un package de rémunération attrayant. Cette plateforme offre de nombreuses réductions sur des produits et services de marques importantes et agit comme un outil de reconnaissance et de motivation.

Mensuel de la CVCI - Août 2016

Swibeco met également à disposition des PME des tableaux de bord mesurant l’efficacité et le retour sur investissement de leur programme de primes, mais aussi un système de paiement électronique. En parallèle, la plateforme offre à ses partenaires annonceurs une forte visibilité, ainsi qu’une opportunité d’atteindre une cible active sur

un support digital innovant. Plus de 100 deals sont proposés aujourd’hui, les offres pouvant représenter des rabais jusqu’à 70 %. www.swibeco.ch

25


Nouvelles de nos membres

Votre CVCI

La start-up On My Way acquise par le groupe français Elis La start-up lausannoise de pressing 2.0 On My Way, vient d’être acquise par le groupe français Elis, leader européen multi-services. Active sur l’Arc lémanique, On My Way propose aux particuliers un service novateur de pressing sur mesure, récupère leur linge sur leurs trajets quotidiens, dans un réseau de points de collecte, ainsi qu’au sein de plusieurs entreprises. En deux ans, la jeune

start-up lausannoise a connu une croissance sans précédent. L’acquisition d’On My Way par Elis marque le début d’une nouvelle aventure qui permettra de développer de nouveaux points de collecte, de créer un service à domicile, ainsi que d’aller au-delà des frontières romandes dans un premier temps et à l’étranger à moyen terme. www.on-my-way.ch

Le cercle suisse des administratrices distribue son prix Pour la 2e année consécutive le Cercle suisse des administratrices (CSDA) a remis, en juin dernier, son prix récompensant une entreprise dont le conseil d’administration compte au moins 5 membres et minimum 25 % de femmes. Cette année, l’entreprise Skyguide a été retenue par le jury composé de représentant-e-s de l’économie et des médias. En décernant ce trophée, le

Publi-séminaire

Cercle entend promouvoir la présence des femmes dans les conseils d’administration. Depuis sa création en janvier 2014, CSDA constitue un véritable vivier de femmes de tous horizons à disposition des entreprises ou organisations et compte en Suisse Romande près de 130 membres, administratrices en poste ou en recherche de mandat. www.csda.ch

Votre CVCI

Quels avantages annexes pour motiver et fidéliser vos salariés ? Alain Salamin, spécialiste des questions de rémunération à HEC Lausanne, estime que le franc fort amène désormais les entreprises à repenser leur mode de rémunération : « historiquement, des salaires évoluant à la hausse étaient suffisants en termes d’attractivité et de rétention. Mais aujourd’hui, on entre dans une phase de quasi-stagnation des salaires de base, ce qui invite à explorer d’autres leviers de rémunération » (Le Temps, 9 mars 2016). Se pose donc la question de l’alignement des politiques de rémunération avec les enjeux business de l’entreprise et des outils

26

mis à leur disposition pour favoriser cet alignement sans compromettre leur compétitivité en matière de coûts. Organisé par BenefitsForYou et avec la participation d’Alain Salamin, ce séminaire vous propose d’explorer les enjeux de la rémunération liés aux « benefits » et vous permettra de découvrir les dernières innovations suisses en matière d’avantages annexes permettant de motiver et fidéliser vos collaborateurs avec le meilleur retour sur investissement.

Nos publi-séminaires sont gratuits et suivis d’un apéritif ou petit-déjeuner permettant d’approfondir les discussions. Renseignements et inscriptions : zuzanna.bolle@cvci.ch, T. 021 613 35 35 www.cvci.ch/evenements

Rejoignez-nous, lundi 3 octobre 2016, de 17h à 19h, à la CVCI.

Mensuel de la CVCI - Août 2016


Cahier pratique

Fiche juridique n° 207

DROIT DU TRAVAIL

Congé pour la garde d’un enfant malade I. PRÉAMBULE Selon l’article 36 alinéa 3 de la Loi sur le travail (ci-après LTr), l’employeur doit, sur présentation d’un certificat médical, donner congé aux travailleurs ayant des responsabilités familiales, pour le temps nécessaire à la garde de l’enfant malade, jusqu’à concurrence de trois jours. Par responsabilités familiales, on vise les tâches qui rendent la présence de la personne chargée de la garde nécessaire, que les enfants (jusqu’à 15 ans) ne sont pas encore en mesure d’assumer à eux seuls ou pour lesquelles ils ne disposent pas du discernement nécessaire. Est également visée l’assistance à des membres de la parenté ou d’autres personnes proches nécessitant des soins. II. DROIT AU CONGÉ Cette disposition s’applique à des situations d’urgence ne pouvant être anticipées et qui nécessitent la présence d’un parent. Le droit au congé dépend de la situation familiale de chaque travailleur (famille monoparentale, disponibilités des grands-parents ou d’autres systèmes de garde, etc.). Lorsque l’un des parents ne travaille pas les jours où l’enfant est malade, celui qui travaille n’a pas droit au congé. Dans ce cas, la loi prévoit un congé de trois jours. Selon la doctrine majoritaire, il s’agit d’une durée maximale de trois jours calendrier par cas de maladie et non par année. Cette durée doit permettre de trouver une solution de remplacement pour la garde de l’enfant malade (grands-parents, service de garde à domicile, etc.) et le travailleur doit tout mettre en œuvre, eu égard au devoir de fidélité et diligence (article 321c du Code des obligations, ci-après CO), pour y parvenir le plus rapidement possible. Il ne s’agit donc pas d’un droit de rester automatiquement auprès de son enfant pendant trois jours entiers. Dans certains cas, quelques heures peuvent suffire. De plus, lorsque les deux parents sont actifs, il est tout à fait envisageable de de-

Mensuel de la CVCI - Août 2016

mander une répartition du congé entre les deux parents. Il est également évident que lorsque l’un des parents n’exerce pas d’activité, le conjoint qui en exerce une n’a pas droit à ce congé étant donné que l’enfant est déjà pris en charge. III. PREUVE DU CONGÉ Afin d’avoir droit à un congé, le travailleur doit délivrer un certificat médical attestant de l’incapacité de son enfant. De plus, il doit démontrer que l’incapacité de l’enfant empêche la solution de garde habituelle (exemple : refus de la crèche de prendre l’enfant malade qui risque de contaminer les autres enfants). IV. DROIT AU SALAIRE PENDANT LE CONGÉ La loi ne prévoit pas de congé payé. Toutefois, la doctrine majoritaire considère que les absences dues à la maladie de l’enfant sont payées conformément à l’article 324a CO (empêchement non fautif du travailleur lié à l’obligation d’entretien des père et mère, selon l’article 276 du Code civil). A ce titre et pour bénéficier du congé de l’article 36 alinéa 3 LTr, il faut que les rapports de travail aient duré plus de trois mois ou aient été conclu pour plus de trois mois.

VI. RECOMMANDATIONS Il est possible d’intégrer une clause contractuelle délimitant le droit au congé pour la garde d’un enfant malade, mais en veillant à garder une certaine souplesse permettant une application sur mesure à la situation de chaque travailleur. A titre d’exemple : « En cas d’urgence et de nécessité, le collaborateur est autorisé à s’absenter pour s’occuper de son enfant malade (jusqu’à 15 ans) et trouver une solution de garde aussi rapidement que possible. Ces absences sont rémunérées, mais ne peuvent excéder trois jours par cas de maladie. Un certificat médical est requis. » Le point de savoir si le nombre de jours peut être limité par année civile est controversé. Le Tribunal fédéral n’a pas encore tranché cette question. Pour tout renseignement complémentaire, contactez le Service juridique de la CVCI : T. 021 613 35 31 droit@cvci.ch

V. CAS PARTICULIERS A. Hospitalisation de l’enfant Dans le cas de l’enfant hospitalisé, pris en charge par le personnel soignant, le travailleur n’a pas droit à un congé au sens de l’article 36 LTr. En effet, ce dernier est considéré comme étant pris en charge. L’hospitalisation d’un nouveau-né, suite à un accouchement, ne rentre pas dans le cas de figure de l’article 36 LTr. B. Enfant nécessitant des soins réguliers Dans le cas d’un enfant qui nécessite des soins réguliers (physiothérapie, orthophonie, etc.), le travailleur peut fixer ses rendez-vous à l’avance et s’organiser en conséquence. Le droit au congé payé n’est donc pas prévu.

27


Mensuel de la Chamb

re vaudoise du comme

rce et de l’industrie

TARIFS 2017 Tirage

Publicité

450 0 exemplaires

Pleine page * • Page 4 de couver ture • Page 2 de couver ture • Page 3 de couver ture • Page intérieure *

CHF 2 600.– (HT ) CHF 2 300.– (HT ) CHF 1 900.– (HT ) CHF 1 700.– (HT ) CHF 1 100.– (HT )

Demi-page *

Encart Un seule encart comme

CHF 3 100.– (HT )

rcial par numéro

Publirédactionnel

CHF 3 100.– (HT ) CHF 900.– (HT )

trale) Pleine page (page cen * ge i-pa Dem

• •

ue Sponsoring de rubriq ielles à sponsorise Trois rubriques potent

r

CHF 400.– (HT )

Offre spéciale •

és Quarts de pages réserv iness Club aux membres du Bus

Distribution I • Membres de la CVC éraux féd s aire ent lem Par • Conseil • Députés du Grand administrations des vice ser de • Chefs • Médias

Parution • •

4e semaine du mois 11 fois par an

Régie publicitaire DG Marketing Signal 39 1091 Grandvaux T. 021 793 16 10 dgmarket@v tx.ch

Mensuel de la Chambre vaudoise du commerc N° 71 – Avril 2016 e et de l’industrie

CHF 450.– (HT )

Rabais accordés • Rabais de fidélisation CVCI • Pour les membres CHF 3 000.– / an dès • Pour un volume CHF 6 000.–/an dès me volu • Pour un CHF 12 000.–/an • Pour un volume dès (net sans autre rabais) bre em • Numéro de déc és ement selon disponibilit * Choix de l'emplac

ACTUALITÉ

2016, une année de jubilé pour la CVCI p.13

– 2% – 10 % – 5% – 10 % – 15 % – 20 %

Audits énergétique au tour des PME s : p.16

CAHIER PRATIQUE

SWISSFIRMS : tout sur les codes NOGA p.28

+ 15 %

L’INDUSTRIE, FER DE DE L’ÉCONOMIE VA LANCE UDOISE p.8 CVCI_AVRIL_2016

_V6.indd 1

20.04.16 09:21

02.08.16 12:00 S 2017_V1.indd 1

CVCI-JOURNAL_TARIF

28

Mensuel de la CVCI - Août 2016


Cahier pratique

Fiche économique n° 22 (mise à jour)

Optimiser son rating bancaire Le rating est une méthode d’analyse permettant de déterminer la solvabilité d’une entreprise et sa capacité à faire face à ses engagements financiers. Les banques ont élaboré un système de rating qui se base notamment sur les facteurs suivants : • facteurs financiers : potentiel de financement, productivité et rentabilité, liquidité, rapport de financement • facteurs non financiers : direction de l’entreprise, investissements, planification budgétaire, facteurs externes • facteurs individuels • facteurs liés à la branche d’activité.

• la comptabilité (ici, ce ne sont pas les chiffres eux-mêmes qui l’intéressent, mais la manière dont vous les présentez : délais, normes respectées, qualité du réviseur, etc. sont autant de points qui mettent en évidence la qualité et le sérieux de votre entreprise). Tous ces facteurs, maîtrisés de manière professionnelle, concourent à renforcer le rating bancaire d’une entreprise. A l’inverse, une absence d’information risque d’être défavorable à l’optimisation du rating bancaire. Une fois la prise de connaissance du rating, il est indispensable d’en discuter avec le conseiller bancaire et de demander un feedback. Pourquoi chercher seul des solutions, alors que votre conseiller peut vous aider à identifier les éventuels points faibles à améliorer ? L’optimisation de son rating bancaire permettra à l’entreprise de disposer de crédit à meilleur compte. Il convient également de garder à l’esprit que l’équilibre entre fonds étrangers et fonds propres reste le gage ultime du bon développement d’une entreprise. www.kmu.admin.ch/kmu/fr/home/savoir-pratique/finances/financement/ fonds-externes/credits-bancaires/ratings-solvabilite.html

© Fotolia

Mais comment améliorer son rating bancaire ? Tout d’abord, il faut savoir que l’amélioration d’un rating est un processus de longue durée. Seules des modifications significatives auront une influence et plusieurs années peuvent parfois être nécessaires. Ensuite, il convient d’envisager une relation transparente avec son conseiller bancaire : trop souvent, les entrepreneurs se refusent à communiquer des informations sensibles à leur banquier. Ces informations, positives ou négatives pour la marche de l’entreprise, permettent souvent d’expliquer des chiffres hors ligne. Un dialogue trans-

parent renforce la confiance mutuelle entre partenaires et crédibilise encore plus l’action du chef d’entreprise qui a su identifier les facteurs déclenchant tel ou tel événement. Il est par exemple possible d’influencer positivement son rating en fournissant à sa banque des informations détaillées et transparentes, comme : • un business plan contenant des résultats détaillés, • une présentation des projets en suspens, • une présentation du développement des affaires et de l’évolution de l’entreprise, • une présentation de l’orientation stratégique à moyen et long terme. Comme indiqué plus haut, si le rating bancaire se base principalement sur des données quantitatives, il tient aussi compte dans une large mesure de données qualitatives. Celles-ci, moins accessibles directement pour le banquier, traitent généralement de trois domaines : • la gestion de l’entreprise (quelle est la capacité du management à remplir sa mission, quelles sont son expérience et sa formation ?), • le marché (le banquier dispose sûrement d’informations sur votre marché, mais il souhaitera connaître votre appréciation de celui-ci),

Mensuel de la CVCI - Août 2016

29


Agenda des partenaires

De partenaire à partenaire

06.09. Formation

13.09. Formation

15.09. Formation

ABO-AUDITGESTION

SECURETUDE

FMP FORMATION

ABO-Audit Gestion organise une formation sur le thème : Savoir faire le bon choix d’orientation pour votre entreprise (achat, succession, fusion, vente), le 06.09. Renseignements et inscriptions : T. 021 534 54 05 info@abo-auditgestion.ch www.abo-auditgestion.ch

SECURETUDE, centre de formation spécialisé reconnu par l’OFSP et le SECO, propose les formations suivantes : • 13.09 Préposé à la sécurité (COSEC ou PERCO) (2 jours), • 06.12 Expert en Protection Incendie (10 jours), brevet fédéral AEAI. Renseignements et inscriptions : T. 024 466 52 57 formation@securetude.com www.securetude.com

FMP Formation organise les formations certifiantes et à distance suivantes : • 15.09 Brevet fédéral RH, • 19.09 Brevet fédéral Vente, • 26.09 Certificat MarKom. Renseignements et inscriptions : T. 021 800 55 55 info@fmpformation.ch www.fmpformation.ch

Lausanne

08.09. Formation Lausanne

M&BD CONSULTING Un workshop sur l’Introduction à l’innovation est organisé par M&BD Consulting, les 08 et 09.09. Renseignements et inscriptions : T. 022 575 33 77 eg@mbdconsulting.ch www.mbdconsulting.ch

09.09. Formation Vevey

VIRGILE FORMATION Une formation pour Spécialiste dans le « Credit Management », organisée par Virgile Formation, débute dès le 09.09. Renseignements et inscriptions : T. 021 821 19 03 cmartinez@virgile.ch www.virgile.ch

12.09. Formation Lausanne

UNIL-EPFL Cette formation de trois jours dispensée en anglais est basée sur la Science des données, dès le 12.09. Renseignements et inscriptions : T. 021 693 71 40 nicole.gerber@unil.ch www.formation-continue-unil-epfl.ch

30

Aigle

14.09. Formation

Lausanne

20.09. Formation Lausanne

Yverdon-les-Bains

ARFOR

ARIAQ

ARFOR organise les cours suivants : • 20.09 Le jeu en formation, • 21.09 FFA-BF-M1 : animer des sessions de formation pour adultes. Renseignements et inscriptions : T. 0848 802 999 info@arfor.ch, www.arfor.ch

L’Institut ARIAQ propose les formations suivantes : • 14.09 Dispositifs médicaux : travailler en salle propre (ZAC) et sécurité microbiologique (module 11 - 1 jour), • 26.09 Auditeur interne : préparation examen de certification ISO (4 jours), • 05.10 Nouveau ! Lean Management pour les services (3 jours). Renseignements et inscriptions : T. 024 423 96 50 info@ariaq.ch www.ariaq.ch

15.09. Formation Lausanne

ASO – ASSOCIATION SUISSE D’ORGANISATION ET DE MANAGEMENT

28.09. Manif’ Genève ARFOR La CCI France Suisse organise la 7e édition du Forum d’Affaires Franco-Suisse (FAFS), le 28.09. Renseignements et inscriptions : T. 022 849 05 74 say@ccifs.ch, www.fafs.ch

25.11. Formation Pully

L’ASO vous propose les séminaires suivants : • 15.09 Lean Six Sigma Yellow Belt, • 04.10 HERMES 5.1 Manager. Renseignements et inscriptions : T. 022 362 90 40 (matin) info@aso-organisation.ch www.aso-organisation.ch

ALCHIMIE DU VERBE Alchimie du Verbe vous propose une formation sur l’Orthographe et la grammaire : rédiger avec confiance et sans fautes, le 25.11. Renseignements et inscriptions : T. 021 729 32 52 info@alchimieduverbe.ch www.alchimieduverbe.ch

Mensuel de la CVCI - Août 2016



L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE POUR VOTRE ENTREPRISE Si votre entreprise consomme plus de 500 000 kWh d’électricité ou plus de 5 GWh de chaleur par an, vous êtes considéré comme « grand consommateur » et êtes soumis aux exigences de la loi vaudoise sur l’énergie. Groupe E et ses sociétés disposent de la palette complète de produits et de solutions pour vous aider dans ce domaine. De l’audit à l’implémentation, nous mettons notre savoir-faire et notre expérience à votre disposition pour réduire votre consommation d’énergie et vos coûts d’exploitation.

Nous sommes à votre entière disposition pour plus d’informations au 026 352 51 21 ou vente@groupe-e.ch

Partenaire et conseiller

www.groupe-e.ch


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.