Arc-en-ciel 94

TOUTES LES COULEURS DE LA GUYANE

MACHINES À SOUS – ROULETTE ÉLECTRONIQUE – JEUX DE TABLE – BAR – RESTAURANT – SPECTACLES

Ibis rouges Lions&Lions.

Eric Vanneste, diplômé en illustration scientifique à Estienne Paris, s’est spécialisé dans le graphisme. Il est aujourd’hui illustrateur au sein de l’agence Lions&Lions. Sa maîtrise des détails et de la lumière, son talent et sa précision en font un des piliers de la communication de la compagnie Air Caraïbes. La majorité des illustrations et la couverture du magazine Arc-en-Ciel, c’est lui.

MAGAZINE ARC-EN-CIEL

Bimestriel édité par La Compagnie des Éditeurs SAS Tiré à 7 000 exemplaires

Directeur de Publication : Jean-Louis Lions

Rédacteur en chef : Alain Buéra

Coordination Air Caraïbes : Célia Joachim, Véronique Malialin

ÉDITION

Calle Victor Garrido Puello #14. Santo Domingo. República Dominicana. Tél. : 001 809 566 1678

Direction Artistique : Lions&Lions

Infographie : Frédéric Gouwy

Illustrations : Éric Vanneste

Secrétariat d’édition : Sandy Lions

Rédacteurs : Mariane Aimar, Nathalie Azède, Philippe Barbier, Alain Buéra, Fréda Denis, Marlène François Couverture : Éric Vanneste

Imprimé en France ISSN 1631-4700

RÉGIE PUBLICITAIRE

Responsable des ventes : Nicole Petit Tél. 06 90 37 99 66 - nicolepe@orange.fr

La Compagnie des Éditeurs Tél. : 06 90 35 49 14

alainbuera@lacompagniedesediteurs.com

Dans la Compagnie Haute en Couleurs, c’est le vert ma couleur préférée !

C’est une grande joie pour notre compagnie de vous offrir de nouveau le magazine Arc-En-Ciel. Comme d’habitude, il s’ouvre sur le monde qui nous entoure, si beau et si fragile à la fois. Il offre toujours de belles rencontres, avec des gens passionnés. Il s’attarde encore plus sur ce que nous aimons et nous donne l’occasion de découvrir et d’apprendre à mieux connaître nos destinations.

C’est précisément le message de ce numéro 94, un regard neuf sur notre monde. Après 2 années d’une crise inédite par son ampleur et ses conséquences sur le secteur aérien, une reprise se dessine enfin ! Et avec elle de nouvelles perspectives : en 2022, Air Caraïbes a résolument confirmé une nouvelle voie en amplifiant une démarche écoresponsable et en multipliant les efforts pour limiter au maximum l’impact de ses déplacements sur l’environnement.

Cela est vrai pour notre flotte, constituée essentiellement d’Airbus A350 XWB, et dont les premiers avaient été mis en service dès 2017. Ces appareils de dernière génération nous permettent de réduire considérablement la trace carbone et la consommation de carburant, de l’ordre de 25%/passager. Mais c’est aussi vrai pour notre service à bord qui vous accompagne durant vos voyages : l’emballage des couvertures faites d’un matériau à base d’amidon végétal, les gobelets en carton, les couverts en bambou, la vaisselle qui est réutilisable, ou encore les serviettes intissées 100% biodégradables. Ce cercle vertueux, nous avons la volonté de l’améliorer tous les jours et j’en veux pour exemple le magazine que vous avez entre les mains. Plus compact et donc 30% plus léger, il nous permet lui aussi de limiter l’empreinte carbone. Le papier utilisé est une garantie contre la déforestation et l’utilisation d’encres végétales est un réel bénéfice pour l’environnement. Et notre magazine est imprimé en France.

SA à Conseil d’administration au capital social de 61 168 400 e - RCS PTP 414 800 482.

9 Boulevard Daniel Marsin. Parc d’activités la Providence ZAC de Dothémare. 97139 Abymes Guadeloupe (FWI) Informations et réservations

www.aircaraibes.com ou en agence de voyages

Nous récoltons déjà les fruits de nos efforts, et en 2021, avec notre compagnie sœur French bee, nous avons été les premières compagnies aériennes certifiées Green Pilot® en France pour notre engagement en faveur du développement durable.

L’autre récompense, et non des moindres, c’est votre fidélité !

Excellent vol !

Marc Rochet. Directeur Général d’Air Caraïbes

Nathalie Azède

Mariane Aimar

Hugues Moray

Aquarium de Guadeloupe

© Kim Carpenter

AGENDA MARS

La situation sanitaire nous oblige à publier nos informations sous réserve de modifications de dernière minute.

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE CLERMONT FERRAND

COLDPLAY MUSIC OF THE SPHERES

22 MARS

En tournée mondiale, Coldplay s’arrête en République Dominicaine pour un concert autour de son neuvième album « Music of the Spheres » sorti en octobre 2021, et dont le single « Higher Power » avait été lancé au printemps 2021 depuis la Station Spatiale Internationale avec l’aide de Thomas Pesquet.

Stade Olympique Félix Sanchez. Saint-Domingue Billetterie: www.tuboleta.com.do/coldplay

CIRQUE DU SOLEIL KOOZA

JUSQU’AU 10 AVRIL

La troupe internationale s’est installée depuis le 7 janvier à Punta Cana, sous un grand chapiteau, à côté du Coco Bongo. KOOZA fusionne, à la perfection, une ambiance sonore subcontinentale, des éclairages et des costumes époustouflants, des merveilles d’acrobatie et un grand génie théâtral.

Punta Cana Billetterie: www.tuboleta.com.do/kooza

MARIE-CLAUDE PIETRAGALLA

LA FEMME QUI DANSE

30 MARS

Marie-Claude Pietragalla fête ses 40 ans sur scène. De danseuse Étoile à chorégraphe de sa propre compagnie le Théâtre du Corps, cette artiste singulière a choisi de vivre la danse comme un art total. Dans ce seule en scène, Pietra révèle l’indicible de son métier et de son art, et est tour à tour guide et témoin, muse et créatrice, actrice et danseuse.

Maison de la Culture Réservation : 04 73 28 01 21 contact@filprod.fr

MARTINIQUE

#ÉROSION972

JUSQU’AU 19 MARS

EXPOSITION COLLECTIVE

L’expo #érosion972 est une retro-réflexion faite à partir de l’observation des différentes formes d’érosion qui s’opèrent dans la plupart des sociétés dans le monde. Cette réflexion est appliquée à nos territoires Guadeloupe/ Martinique au vu des récents événements qui, depuis la pandémie, transpercent nos sociétés, révélant une part de soi de nos sociétés qui nous échappent déjà. Les artistes antillais de la galerie sont invités à réagir à un visuel et un texte de JM Nol, « L’intolérable appauvrissement intellectuel et culturel de la société Antillaise » qui leur est soumis, de la manière qui leur convient. Le résultat est d’une poésie et justesse insoupçonnée au regard des œuvres qui font partie de cette exposition.

Espace Contemporain 14N 61W www.14n61w.org

© Pascal Elliott

AGENDA AVRIL

MARTINIQUE

LUDGI SAVON

À PARTIR DU 8 AVRIL

Artiste plasticien originaire de Martinique, formé au Campus Caribéen des Arts. Ses créations explorent des pratiques graphiques traditionnelles et picturales. Il se sert des arts numériques, de l'assemblage (toutes matières), du dessin, du textile (broderies) et de son corps pour des performances s’inscrivant dans la poésie, l’onirisme et l’humour.

Espace Contemporain 14N 61W www.14n61w.org

ÉDITION DU FESTIVAL CARAIP’HOP

LES 23 ET 24 AVRIL

Le plus grand festival hip-hop de la Caraïbe 60 artistes internationaux sont attendus : Japon, Corée, Kazakhstan, Russie, Togo, Cameroun, Sénégal, Zimbabwe, Danemark, Angleterre, Maroc, Portugal, Hollande, La Réunion, Suisse, France, Brésil, Uruguay, République Dominicaine, Guadeloupe, Martinique…

Stade Jacques Bally au Carbet

GUYANEGUADELOUPE

FÊTE DU CRABE

DU 10 AU 17 AVRIL

Au programme le dimanche de Pâques : concours de recettes culinaires à base de crabe, journée du terroir agricole, jour de la marche et vente de produits, rallye-découverte dans les Grands-Fonds... La fête sensibilise aussi le public à la protection de la mangrove, un écosystème exceptionnel que l’on peut visiter toute l’année, en petit comité... Morne-à-L’Eau

Informations : 05 90 24 27 09

ORPHELINS

15 ET 16 AVRIL

THÉÂTRE - COLLECTIF LA COHUE

Un homme politique disait à propos des terroristes qu’il ne fallait pas chercher à les comprendre car comprendre c’était déjà excuser. Dans cette pièce, nous avons trouvé une réponse sensible à ce discours, une solution par l’expérience : nous cherchons toujours à comprendre l’autre, car l’autre est notre semblable.

Théâtre de Macouria

Informations : 05 94 38 35 79

PARIS

GUADARUN 2022

15 AVRIL

Un Jour, une île : 6 étapes de 15 à 25 km à travers l’archipel de Guadeloupe sur les îles paradisiaques de la Désirade, Marie-Galante, Terre-de-Haut & Terre-de-Bas (les Saintes), la Basse-Terre, la Grande-Terre. www.guadarun.com

YVES SAINT LAURENT AUX MUSÉES

JUSQU’AU 15 MAI

D’un format inédit, YVES SAINT LAURENT AUX MUSÉES est une exposition anniversaire qui se déploie dans six musées parisiens : le Centre Pompidou, le Musée d’Art Moderne de Paris, le Musée du Louvre, le Musée d’Orsay, le Musée National Picasso-Paris et le Musée Yves Saint Laurent Paris. Elle illustre la continuité et la profonde unité des liens que le couturier tisse avec l’art mais aussi avec les collections publiques françaises.

Toutes nos news

Découvrez ici toute l’actualité d’Air Caraïbes, ses promos et ses bons plans !

UN A350-1000 DE PLUS !

Nous souhaitons la bienvenue à notre 6e A350 XWB immatriculé F-HSIS. Un avion de plus, qui nous permettra de continuer à augmenter notre offre à l’attention des passagers voyageant sur nos lignes transatlantiques. Nous qui avons pour habitude de marquer le coup pour chacun de nos nouveaux Airbus n’avons pas dérogé à la règle en ce début d’année 2022. www.aircaraibes.com

NOTRE PERSONNEL SE MOBILISE POUR RÉPONDRE À VOS QUESTIONS !

Nos responsables de points de vente, nos chefs d’escales, notre personnel de bord… Toutes ces personnes qui sont au cœur de vos voyages et avec qui vous échangez régulièrement, vous apportent des réponses aux questions que vous vous posez.

Ils ont accepté, en toute simplicité, de jouer le jeu des questions / réponses sur nos modalités de voyage, nos mesures commerciales en vigueur et bien d’autres sujets, pour toujours mieux vous accompagner dans vos déplacements. blog.aircaraibes.com

PRÉFÉRENCE ET FLEXIL PRO JOUENT

LES PROLONGATIONS* !

Bonne nouvelle pour tous nos fidélisés. Les statuts Préférence sont maintenus jusqu’au 31 décembre 2022. Les crédits voyage Flexil Pro, arrivés à échéance fin 2021, sont prolongés jusqu’au 30 juin 2022. * Voir conditions sur www.aircaraibes.com

Le célèbre artiste guadeloupéen, Admiral T, est le premier à porter fièrement nos couleurs, en devenant notre ambassadeur. On aime et soutient Admiral T !

AIR CARAÏBES ET FRENCH BEE FILENT VERS LES ÉTOILES !

LES BONS PLANS

Tous nos jeux concours

aircaraibes.com

nos réseaux

Abonnez-vous et soyez les

NOUVEAU SALON VIP À PARIS ORLY 4 !

Ce salon VIP baptisé

ainsi qu’un choix de

moderne vous

plus grand confort. www.aircaraibes.com

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NOS ÎLES VOISINES !

Air Caraïbes et ses compagnies maritimes partenaires vous permettent de combiner avion, navette et bateau pour voyager entre Paris et les îles de Marie-Galante, des Saintes et de la Dominique dans les 2 sens de trajet. www.aircaraibes.com

PLAGE OU VILLE ? PROFITEZ DE NOS MEILLEURS TARIFS POUR L’ÉTÉ !

Prenez votre billet d’avion à l’avance pour les grandes vacances. Avec Air Caraïbes, réservez vos billets d’avion pour l'été 2022. www.aircaraibes.com

LE GUIDE DU PETIT VOYAGEUR

Par Alain Buéra. Illustrations : Éric Vanneste

Winglet, l’ailette de la NASA

C’est en effet un ingénieur de la NASA qui a mis au point le principe des winglets en… 1974 ! L’Airbus A350 XWB est un avion de ligne long courrier dont la cellule est composée à plus de 70% de matériaux avancés. Ses ailes, longues de 32 mètres, munies de winglets et presque tout-composite, en font d’ailleurs son principal atout ! Le terme anglais winglet fait référence à une ailette sensiblement verticale située au bout des ailes. Ce mot anglais reste le plus largement utilisé, bien que des équivalents français « penne » ou « ailerette » aient été choisis, entre autres, par le Canada.

Plein les yeux

Les nouvelles cabines d’avions sont un réel festival de couleurs. L’éclairage LED de l’Airbus A350 XWB, par exemple, propose à ses hôtes une palette de 16,7 millions de couleurs. Un régal pour les yeux.

Un tour du monde en avion à 18 ans

Le Britannique Travis Ludlow est devenu le plus jeune pilote à faire le tour du monde à bord de son Cessna 172R. Un voyage réalisé en 44 jours. Précoce, à l’âge de 12 ans, il prend ses premières leçons. À 14 ans, il devient le plus jeune pilote de planeur du Royaume-Uni. Le 29 mai 2021, Travis s’est envolé pour un tour du monde en solo. 44 jours et 40 000 kilomètres parcourus plus tard, le jeune pilote a atterri à Teuge aux Pays-Bas le mardi 12 juillet, et devient le plus jeune pilote à réaliser un tour du monde en avion.

L’œil du réacteur

Vous avez sûrement déjà remarqué de drôles de spirales au centre des réacteurs. Cette pratique remonte à la seconde guerre mondiale quand des spirales étaient peintes sur les cônes des hélices des avions pour des raisons de sécurité du personnel au sol. En effet, les hélices à plein régime pouvaient être difficiles à distinguer, et les spirales sur les cônes permettaient de voir en un coup d’œil que le moteur était en train de tourner. Les moteurs à réaction des avions de lignes représentent un danger encore plus grand. Il est donc primordial que le personnel au sol distingue rapidement si un moteur est en train de tourner.

Cumulez

pour notre programme de fidélité Préférence

FLORE & FAUNE

Par Mariane Aimar. Illustrations : Éric Vanneste

Le grand gosier ou pélican brun

Le pélican est un autre oiseau marin des îles. En Guadeloupe, on l’appelle grand gosier car il possède sous la gorge une vaste poche dilatable fixée sous le bec. Et cette poche peut atteindre 13 litres ! Une poche qui lui sert d’épuisette pour capturer les nombreux poissons dont il se nourrit. Il commence à se reproduire à l’âge de 4 ans et la femelle pond alors 2 œufs que les parents vont couver en alternance pendant 2 mois. Un pélican vit en moyenne 25 ans.

Le mal fini, une frégate superbe

Parmi les oiseaux marins des îles, vous croiserez sans doute la magnifique frégate reconnaissable à son envergure de plus de 2 m et son bec crochu. Pourquoi « mal fini » ?

La légende raconte que quand les pêcheurs l’aperçoivent en mer, cela signifie qu’elle vole au dessus d’un banc de poissons et que leur longue attente est enfin s’achève. Leur mal est enfin fini…

Un costume de feu

C’est la saison de floraison des flamboyants !

Cet arbre spectaculaire originaire de Madagascar est très courant dans la Caraïbe et atteint son paroxysme de floraison à la fin juin.

Un dévoreur de moustiques

Le tilapia est un poisson d’eau douce originaire d’Afrique. Introduit aux Antilles dans les années 50 pour lutter contre la prolifération des moustiques dont il mange les larves, il a aujourd’hui envahi tous les milieux d’eau douce de l’île. Sa croissance rapide et sa forte capacité d’adaptation aux conditions du milieu font de lui une véritable menace pour nos écosystèmes car il prend la place des espèces d’origine.

Ses longues grappes de fleurs à 5 pétales, aux contours irréguliers mesurent jusqu’à 15 cm de diamètre. Leur couleur rouge écarlate et leur étendard jaune pâle strié de rouge en font un des arbres les plus spectaculaires des îles.

LE ROI DES SOURCES

Les Antilles abritent dans leurs rivières des crevettes d’eau douce. La plus connue et la plus grande d‘entre elles est le Ouassou, qui peut atteindre 30 cm. Malheureusement, cette espèce est de plus en plus rare dans nos rivières car elle est sensible aux variations environnementales et aux pollutions. De plus, elle est depuis longtemps soumise à une importante pression de pêche car sa chair est fortement appréciée des consommateurs.

Les pieds dans l’eau

Certains arbres de mangrove sont capables de pousser dans l’eau salée. C’est le cas du palétuvier rouge, reconnaissable à ses grandes racines aériennes en forme d’échasses. Très résistant, cet arbre qui peut atteindre 8 m de haut joue deux rôles majeurs. Ses racines filtrent l’eau des mangroves mais surtout, en cas de fortes houles, elles freinent l’énergie des vagues de 75%.

artisan

JE CUISINE CRÉOLE

Par Leslie Belliot

Originaire de Guadeloupe, Leslie Belliot propose une cuisine traditionnelle, métissée, mais aussi créative. L’invitation au voyage par le palais est son leitmotiv. Une cuisine riche en couleurs et en saveurs… Les épices de la cuisine des îles n’ont aucun secret pour elle. Après plus de 5 ans, son blog Je cuisine créole connaît une belle ascension avec des visiteurs du monde entier.

COURT-BOUILLON DE VIVANEAU AU LAIT DE COCO ET CITRONNELLE

« Et si on revisitait le traditionnel courtbouillon de poisson antillais ? Pour ce faire, j’ajoute de la citronnelle et du lait de coco à la préparation… Résultat : du peps et de douceur à la fois dans notre court-bouillon. Bon appétit ! »

https://cuisine-creole.com

INGRÉDIENTS

1 kg de Vivaneau

2 tomates bien mûres

200 ml de lait de coco

4 tiges de citronnelle

1 oignon jaune 4 branches de cives

4 branches de persil plat

1 branche de thym

1 cuillère à café de concentré de tomate

2 cuillères à soupe d’huile de roucou

1 piment pour la cuisson

citron vert

Marinade du poisson : 1 citron vert, 2 gousses d’ail, 1 piment végétarien, 100 ml d’eau, sel et poivre

PRÉPARATION

1. Nettoyer le poisson (écailler, vider et rincer) puis le couper en morceaux. Mettre à mariner avec le jus de citron vert, gousses d’ail, piment, sel, poivre et eau. Réserver au frais pendant 2 heures.

2. Émincer l’oignon, hacher les cives, le persil, et couper les tomates en morceaux.

3. Dans une sauteuse, faire suer les oignons, cives, persil et le thym dans l’huile de roucou. Ajouter les morceaux de tomates, le concentré, les tiges de citronnelle et 100 ml d’eau. Couvrir et laisser mijoter 5 minutes à feu moyen. Les tomates doivent commencer à fondre...

© Je cuisine créole Éditions

4. Ajouter le poisson et sa marinade ainsi que le lait de coco. Vous pouvez à ce moment là ajouter un piment fort (en veillant à ne pas le percer) sinon utiliser un piment végétarien. Laisser mijoter à feu doux en retournant le poisson à mi-cuisson. Compter au total 10 minutes de cuisson. Rectifier l’assaisonnement, et ajouter le jus d’un demi-citron vert.

LIVRES

Par Alain Buéra

Disponible à bord !

Collectif NOUVELLES DE MARTINIQUE Magellan &Cie

Viktor Lazlo, Charles-Henri Fargues, Marijosé Alie-Monthieux, Gaël Octavia, Suzanne Dracius et Térèz Léotin, 6 auteurs pour 6 nouvelles qui évoquent - avec parfois les sonorités créoles - les relations avec la métropole, l’exil, le métissage ou l’esclavage. Chaque nouvelle est une déclaration d’amour à la Martinique.

FLORE MÉDICALE DES ANTILLES

HC Editions

En partenariat avec la fondation Clément

À partir du Traité des plantes usuelles des colonies française, anglaises, espagnoles et portugaises, publié au début du XIXe siècle, l’ethnobotaniste César Delnatte a sélectionné cent plantes pour leurs propriétés et leurs utilisations qui ont traversé les siècles. Un précieux témoignage des connaissances d’une autre époque, avec textes et illustrations d’origine.

Viviane Pajamandy et Gaby Badlou Illustrations de Caroline Courtois TAKE ME TO GUADELOUPE Éditions We Love

Ce livre guide de la Guadeloupe, unique en son genre, est parfait pour les visiteurs qui désirent éviter les hotspots habituels, s’éloigner du surtourisme, voyager plus responsable, soutenir l’économie locale et pour les résidents qui veulent davantage connaître les multiples facettes de leur archipel.

Antoine Baglan

GUYANE

SUR LES CHEMINS DE LA BIODIVERSITÉ Omniscience Editions

La Guyane est le département le plus vaste et le plus boisé de France, car constitué à 90% de forêt tropicale. Voici le fruit de 8 années de travail photographique, avec plus de 160 espèces et 250 photos exceptionnelles.

Voir portfolio p. 48

Delphine-Laure Thiriet LE MASQUE ET LA SORBETIÈRE Caraïbéditions

Le troisième volet de la collection PolarAdo « Une enquête du Raid » a pour thème l’immigration clandestine dans la Caraïbe : « Rien ne va plus chez les RAID ! Domitille s’est mise à la plongée en cachette, Indya ne se reconnaît plus, Roman fouille dans les affaires de ses parents... Il n’y a bien qu’Anatole pour rester calme en cette période de chanté Nwèl, à l’approche de son premier réveillon sous le soleil des Antilles. »

L’UNISSON DE CYNTHIA ABRAHAM !

Par Nathalie Azède

Remporter l’Unisa International Jazz Voice Competition, dans la catégorie jazz, qui a eu lieu à Prétoria, Afrique du Sud en 2018, a donné à Cynthia Abraham, l’élan qui lui manquait pour créer son album UNISSON sorti le 15 novembre dernier.

À cheval sur le disque physique et le monde digital

Cette métisse guadeloupéenne n’aurait pas pu faire autre chose que du jazz, « avec un grand J », tout en unissant ses diverses inspirations qui vont de la chanson française, à la musique caribéenne, en passant par la musique du monde et bien entendu le jazz. Cynthia Abraham est « une femmeorchestre » aux multiples talents, qui adore incarner la rythmique, la mélodie et l’harmonie à l’ UNISSON.

La définition de l’unisson telle qu’elle l’entend est imprégnée de la notion d’altruisme et de rassemblement. Ces termes sont selon elle « à cultiver pour un monde meilleur ». Bien qu’aujourd’hui l’on soit à cheval entre le disque physique et le monde digital, ou encore, les pieds sur terre et la tête dans le « cloud ». C’est ça aussi le progrès. « L’artiste se doit d’être aussi bien graphiste que Community manager. » assure-t-elle.

Tout en étant « Seule sur scène », titre de son projet solo, Cynthia Abraham a toujours parallèlement été bien entourée. Citons sa collaboration évidente, avec son frère et sa sœur sur l’album « Abraham Réunion ». Gospel pour 100 voix, Matt Pokora ou encore

Dates de concerts :

Tony Chasseur. « Tony Chasseur est quelqu’un que j’aime beaucoup. C’est un grand fédérateur. Ça a été un honneur que de chanter avec lui. » Dans son dernier album, Cynthia rend hommage à ses racines guadeloupéennes à travers le titre « Misyé Mendé », son rythme Ka préféré, en compagnie du talentueux Sonny Troupé. « Je voulais rendre hommage à ma culture. Cette musique est extrêmement riche et mérite franchement de prendre plus de place. »

UNISSON Not On Label - 2021

• Du 1er au 7 mars 2022 : « Abraham Réunion » dans plusieurs clubs de la Guadeloupe : le 3 à l’hôtel St George (Saint Claude) ; le 4 à Kaz à Sik (Marie Galante) ; le 5 à Beauport (Saint-Louis) et le 6 au Plezi à Pointe Noire.

• Le 15 mars et le 10 mai 2022 au club de jazz Baiser Salé (Paris, 1er). www.cynthiaabraham.com

Au programme : rock, classique, zouk...

Sur le réseau transatlantique, 25 CD audio sont à votre disposition sur vos écrans individuels.

© Jérémy Bruyère

AQUA LODGE, UNE VILLA FLOTTANTE POUR UN SÉJOUR INOUBLIABLE

Par Alain Buéra

Imaginez. Vous vous réveillez doucement dans la lumière tamisée du soleil levant. L’alizé traverse les persiennes et vient agréablement rafraîchir votre chambre. Bonjour ! Vous venez de passer votre première nuit sur un Aqua Lodge.

Dans le lagon de Saint-François en Guadeloupe, dans la baie des Saintes, ou en Martinique, dans la baie du Marin, les Aqua Lodge vous accueillent, à deux ou en famille, car ils peuvent accueillir jusqu’à 4 personnes. Un concept original, innovant et entièrement écologique. Un Aqua Lodge est une villa flottante, amarrée dans les plus belles eaux des Antilles. 80m2, deux chambres, cuisine aménagée, terrasse et solarium à l’étage. Votre annexe vous permet de vous rendre à terre pour vous ravitailler ou visiter les plus beaux sites de nos îles.

Confort et respect de l’environnement

Sur le toit, des panneaux solaires alimentent tous les besoins électriques. Des toilettes sèches au traitement des eaux usées, en passant par le système de dessalinisation de l’eau de mer, l’Aqua Lodge a été pensé pour être totalement autonome et respectueux de l’environnement. Inspiré d’un catamaran, l’Aqua Lodge offre tout le confort d’une suite d’hôtel flottante.

Aqua Lodge dans le lagon de Saint-François

© LCDE

Deux nuits, c’est mieux Votre journée peut commencer.

Après votre petit déjeuner sur le pont avant, vous pourrez profiter du solarium à l’étage, ou préférer les activités aquatiques. Un kayak et une planche de stand up paddle sont à votre disposition, à moins que vous ne préfériez vous équiper de palmes, masque et tuba, et pratiquer le snorkeling aux alentours.

Vous avez admiré le soleil levant ? Restez sur le toit jusqu’aux dernières lueurs du jour ! Aux Antilles, ces instants sont des trésors de lumières colorées et changeantes à chaque instant.

Ce soir, vous vous endormirez dans un grand lit, bercés par la lente houle, au son des doux clapotis.

AQUA LODGE

Guadeloupe, Martinique www.aqualodge.fr

Le solarium, dans le lagon de Saint-François

La cuisine, avec son plancher de verre

Une chambre, avec lit en 160 cm

©

Aqualodge ©

Aqualodge

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Aqualodge

IMMERSION DANS UN MONDE FRAGILE

Par Mariane Aimar

L’Aquarium de la Guadeloupe est l’une des structures touristiques les plus visitées de l’île et en 35 ans d’existence, il n’a eu de cesse de s’adapter et d’évoluer. Entièrement rénové en 2018, il propose une immersion grandeur nature dans la mer des Caraïbes et s’emploie en parallèle à développer des techniques innovantes de restauration écologique du milieu marin.

Guadeloupe

Entièrement dédié à la faune marine caribéenne, l’Aquarium de la Guadeloupe permet d’aller à la rencontre d’espèces souvent difficiles à observer en mer. Un bassin présente ainsi des hippocampes, devenus rares en milieu naturel en raison de la surpêche dont ils ont longtemps été victimes. Car jusqu’à récemment, la poudre d’hippocampe était encore très prisée sur les marchés de Pointe-àPitre où on leur attribuait des vertus aphrodisiaques. Jamais confirmées, ces vertus ont malheureusement conduit à la quasi-extinction des espèces locales. Heureusement, les hippocampes sont aujourd’hui protégés et l’Aquarium travaille à des techniques de reproduction en laboratoire. Lors de votre visite, prenez donc le temps d’observer les centaines de jeunes hippocampes présentés dans la salle de quarantaine. Installés dans des bacs d’élevage, ils se laissent admirer facilement.

Objectif, conservation des espèces

La reproduction des espèces marines est aujourd’hui l’une des activités essentielles des aquariums et celui de Guadeloupe n’est pas en reste dans le développement de ces techniques. En effet, face au déclin des espèces en mer, ces structures accueillant de la faune sauvage sont plus que jamais un lieu de sauvegarde et de conservation. Ainsi, en Guadeloupe, l’Aquarium est à l’initiative de nombreux programmes de restauration des écosystèmes marins. En 2008, il lançait Planugwa, la première opération de collecte de

DES GUIDES DU SNORKELING À DÉCOUVRIR

Peut-être profiterez-vous de votre séjour pour effectuer une randonnée palmée en mer ? Pour vous aider à choisir les meilleurs sites, les Guides du Snorkeling en Guadeloupe et en Martinique viennent de paraître.

Ils présentent les 12 plus beaux circuits de randonnée sous-marine et regorgent de mille conseils sur le milieu marin et les espèces locales. Il est disponible dans toutes les librairies et grandes surfaces de Guadeloupe et Martinique.

© Aquarium de la Guadeloupe

© Aquarium de la Guadeloupe

gamètes de coraux. Au fil des ans, ses équipes ont ainsi appris à récupérer des œufs lors des pontes annuelles massives, à les élever puis à les remettre en mer sur des récifs dégradés. Une manière de donner un coup de pouce à des espèces qui ont subi ces vingt dernières années les effets combinés de la surpêche, de la pollution des eaux, des cyclones et du réchauffement climatique. Après avoir mis en place des programmes de restauration des mangroves, autre écosystème malmené des Antilles,

l’Aquarium s’est également penché sur la pêche et l’élevage de post-larves de poissons. Avec comme objectif de développer des techniques de repeuplement des lagons. Les post-larves sont ainsi pêchées en mer, étudiées et élevées en aquarium avant d’être réintroduites en mer au stade de juvéniles. A ce moment-là, plus grandes, elles sont mieux armées pour se défendre face aux prédateurs et ainsi atteindre un jour la taille adulte.

24 films et un audio-guide pour une visite instructive Tous ces programmes scientifiques sont largement présentés à l’Aquarium au fil de la visite grâce à 24 écrans diffusant en continu des films pédagogiques. Pour le visiteur, c’est ainsi un moyen d’enrichir ses connaissances et d’aller au-delà d’une simple observation des poissons, gorgones et coraux dans leurs bacs de présentation. Et pour affiner votre visite, un audio-guide en trois langues vous est proposé gratuitement. Il permet lui aussi d’en apprendre plus sur les habitudes alimentaires ou comportementales des habitants des récifs. Et de ressortir ainsi avec de véritables connaissances sur la faune marine tropicale.

AQUARIUM DE LA GUADELOUPE www.aquariumdelaguadeloupe.com

© Aquarium de la Guadeloupe

© Mariane Aimar

MARVIN GOFIN DANCING WITH MADONNA

Par Alain Buéra. Photos : Little Shao

S’il est surtout connu comme le danseur-chorégraphe de Madonna, il est très actif sur la scène Hip-Hop à travers son collectif le R.A.F. crew, ou aux côtés des Enfants Prodiges. Ses prestations scéniques et spectacles chorégraphiques ont été récompensés à travers le monde, dont le World Hip-hop Dance Championship en 2009. On se souviendra aussi particulièrement de son show avec La Preuve par 4, sur la scène du Juste Debout 2010. C’est justement grâce à ce show et l’engagement qu’il a suscité sur les médias sociaux que l’équipe de Madonna le repère. Elle lui propose de participer à une audition en tant que danseur et chorégraphe. Le courant passe immédiatement. S’en suit une collaboration artistique de plus de 8 ans sur les trois dernières tournées de l’icône pop. Une reconnaissance internationale avec une artiste majeur, mais beaucoup trop passée sous silence en France.

Invité en 2021 en Martinique pour le premier épisode de la série documentaire « SaNOuYé », Marvin a pu rencontrer quelques acteurs artistiques du cru, notamment des danseurs de la scène locale, les Zion B-Boys. L’objectif de cette émission, dont il a hâte de voir le résultat, est de faire redécouvrir la Martinique à des artistes reconnus à l’international sous l’angle des innovations artistiques, culturelles et sociétales de ce territoire. Le projet a immédiatement intéressé Marvin qui, même s’il vit en région parisienne, reste proche de ses origines antillaises. En affichant la richesse culturelle de la Martinique, l’émission porte, selon lui, la possibilité de bâtir des ponts, des connexions et des synergies avec les artistes locaux et internationaux. (Michael Roch-2021).

Son nouveau projet, I-Art, est la première série de danse au sein d’un univers de sciencefiction, avec la participation de Dr. Dre à la narration. La série est disponible depuis décembre 2021. Il poursuit ainsi sa quête de valorisation de la culture Hip-hop, loin des clichés et des certitudes.

« L’image poussera la danse plus loin ! » affirme-t-il.

D’origine guadeloupéenne, Marvin Gofin est danseur chorégraphe et réalisateur. Né d’un père musicien et d’une mère danseuse et chorégraphe, il s’est jeté avec passion dans la danse.

Marvin Gofin produit désormais des clips et des courts-métrages grâce à m20.tv.

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GUADELOUPE

Le Gosier

LE JISS E

Ce bar - restaurant lounge est situé devant l’aquarium de Guadeloupe. Il bénéficie d’un cadre très agréable avec vue sur la marina et les voiliers. À la carte, des planches de tapas, des plats traditionnels (entrecôte, brochette de bœuf, pavé de poisson grillé, tartare de poisson...), des pâtes (dont un plat à la langouste), des salades auxquels viennent s’ajouter les suggestions du jour. À la carte pour le dîner : de bonnes pizzas gastronomiques savoureuses. Le service se déroule sur la terrasse couverte. Parking assuré à proximité immédiate. Place créole. Tél. 05 90 28 82 66

Ouvert tous les jours midi et soir. Addition moyenne : 35 €. Salades et plats à partir de 15 €.

OM SAYA

Vous êtes directement sur la plage de la Datcha avec une vue imprenable sur la mer et l’îlet du Gosier. Ce bar de plage vous permet de vous installer les pieds dans le sable pour siroter un cocktail ou grignoter des spécialités locales faites maison (tartes, verrines, salades, diverses planches, glaces artisanales). Animations musicales et bar à chichas le week-end. Petite boutique de vêtements et accessoires sur place. À recommander également pour apprécier le coucher de soleil tout en savourant un jus de fruits frais local ! Chemin de la Plage.Tél. 06 90 31 99 41 Ouvert tous les jours de 12h à 23h30.

FLEUR D’ÉPÉE EE

Cet hôtel de 187 chambres, dont 4 suites, est implanté au cœur d’un jardin tropical et offre une vue imprenable sur la mer. Les chambres standard (26 m²) sont équipées d’un grand lit et d’un canapé-lit convertible pour deux couchages supplémentaires (pour enfants de moins de 12 ans). Certaines disposent d’une terrasse avec vue sur la mer. Egalement des chambres communicantes pour les familles. Sur place, deux restaurants, un bar ouvert, une piscine de 260 m², une boutique, un salon de coiffure, comptoir d’excursion, et de location de véhicules, une base nautique.

49 impasse du Bas du Fort. Tél. 05 90 90 40 00. www.hotel-fleur-depee.com

Chambre à partir de 153 € pour 2 personnes, petit déjeuner inclus. Possibilité de formule all inclusive.

SNORKELING SUR L’ÎLET DU GOSIER

A moins de 5 minutes en petit bateau de pêcheur depuis l’anse Tabarin, vous atteignez l’îlet du Gosier, que vous pouvez admirer déjà à l’horizon de la pointe de la Verdure, depuis le bourg du Gosier ou encore depuis le littoral. On peut accéder à cet îlet, à 500 mètres de distance, à la nage ou en kayak. Au retour, les courants sont favorables et vous poussent vers la plage du Gosier. A ne pas manquer, la découverte des fonds marins et des animaux qui vivent au cœur des récifs coralliens. Vous pourrez à loisir observer et nager avec les poissons, et parfois les tortues. Trois bouées descriptives de la faune et de la flore ponctuent la randonnée subaquatique, avec palmes, masque et tuba.

Disponible enlibrairie ou sur www.petitfute.com

MARTINIQUE ÎLE AUX FLEURS OU ÎLE AUX GROS CAILLOUX ?

Par Marlène François. Photos : Hugues Moray

Pas moins d’une cinquantaine d’îlots entourent l’île aux fleurs. En Martinique, on les appelle des îlets. Chacun d’eux abrite un patrimoine écologique remarquable où se concentrent des espèces végétales uniques, adaptées au climat et au milieu. De véritables refuges pour la faune, des observatoires pour la flore, des découvertes pour les visiteurs. Ces amas de terre sont strictement protégés et parfois interdits aux visiteurs.

Les îlets les plus connus se situent au large de la côte atlantique, sur les communes du François, du Robert et le long de la presqu’île de SainteAnne. Ces morceaux de terre se fondent dans un décor paradisiaque. Entourés d’eau turquoise limpide, bordés de sable doré, envahis d’une végétation luxuriante, ils font rêver !

Ceux du François sont protégés par la loi Littoral alors que cinq d’entre eux font l’objet d’un arrêté préfectoral de protection de biotope (APB) visant la préservation d’une faune et d’une flore caractéristiques. Poiriers pays, gommiers rouges, mancenilliers et espèces végétales plus rares - mûrier pays ou bois-lait - y sont répertoriés. Des oiseaux protégés tels que les colibris, les sucriers ou les pipiris viennent y nicher.

Pour sa part, la mangrove, et ses palétuviers rouges, sert de lieu de reproduction à de nombreux poissons et crustacés qui y déposent leurs œufs. Plus au Nord, dix îlets saupoudrent la baie du Robert*. Huit d’entre eux sont protégés, dont l’îlet Madame. Pourquoi Madame ? Madame du Parquet, la femme du Gouverneur de la Martinique Jacques du Parquet aimait s’y reposer dans les années 1650.

Il a toujours beaucoup de succès. Normal, cet îlet, doté d’un ponton, offre une anse sablonneuse léchée par des eaux cristallines et ses fonds marins multicolores en font un spot merveilleux pour la plongée.

Autre îlet robertin, l’îlet Chancel (2 km sur 850 m) totalise 70 hectares et s’impose comme le plus grand îlet de la Martinique. S’il garde les vestiges d’une ancienne habitation sucrière (poterie, four à chaux et cachots), il est surtout réputé pour abriter une des dernières colonies d’iguanes des Petites Antilles, une espèce rare, classée en « danger critique d’extinction » depuis 2010. Ce reptile endémique subit la présence de l’iguane commun (une autre espèce), importé de Guyane, d’Amérique du Sud et Centrale, fournissant un fort risque d’hybridation qui anéantirait les spécificités de l’iguane des Petites Antilles. Heureusement, la terre rocailleuse de l’îlet Chancel offre un environnement propice au développement de sa population.

Sur l’îlet Oscar, le plus visité du François, une maison d’hôte de style créole en bois (classée à l’inventaire des monuments historiques) a une histoire plutôt cocasse. En 1935, le propriétaire, installé sur l’îlet Thierry (l’îlet d’en face) l’avait perdue au jeu. Entièrement démontée, elle a donc dérivé planche par planche sur la rive opposée, où elle fut reconstruite. Aujourd’hui, la demeure répond à la tendance écologique en récupérant les rayons solaires, l’eau de pluie… Non loin, la « baignoire de Joséphine », un haut-fond de sable blanc en plein milieu de la mer assure au visiteur de profiter de l’océan en ayant « pied ». Une expérience magique.

Îlet Oscar

Îlets du François

Tombolo

MARTINIQUE

A quelques vagues de là, l’îlet Loup-Garou, inhabité, ourlé d’une plage de sable très blanc très fin, repose sur des roches coralliennes. Au centre, un récif où pousse une végétation peu dense dont deux cocotiers emblématiques.

Depuis 2007, un arrêté protège ce site pour son biotope qui a généré un écosystème nécessaire à la survie du tourne-pierre à collier, du bécasseau standerling, du bécasseau minuscule, du lézard anolis roquet… C’est à eux qu’appartient l’îlet Loup-Garou, ils y puisent leur alimentation, s’y reposent et s’y reproduisent. L’accès de l’îlet est carrément interdit de septembre à décembre et le survol à moins de 300 m d’altitude n’est pas autorisé afin d’assurer la reproduction d’espèces migratrices.

Encore plus au Nord, sur l’îlet Sainte-Marie, l’ONF a aménagé des sentiers facilitant sa découverte de janvier/ février à avril/mai. Quatre mois durant lesquels l’îlet SainteMarie est accessible via le Tombolo, un cordon « sauvage » lié à un phénomène climatique (comme celui du Mont SaintMichel depuis la côte normande). Ce cordon littoral relie l’îlet à la terre ferme puisque la mer se retire des deux côtés du rocher pour laisser un chemin de sable reliant PetiteAnse, la plage de Sainte-Marie, à l’îlet Sainte-Marie (devenu alors presqu’îlet). Et la nature fait bien les choses puisque cette réserve abritant des oiseaux menacés de disparition (notamment les Sternes de Dougal) est inaccessible durant la nidification.

Les îlets de la Martinique selon la commune de rattachement

- Diamant : Rocher du Diamant.

- Le François : Îlets Oscar, Thierry, Frégate, Long, Lapins, Lavigne (ou Gros îlet), Pelé, Metrente (ou Anonyme).

- Le Marin : Îlets Petit Dupré, Duquesnay.

- Le Prêcheur : Îlet de la Perle.

- Le Robert : Petit piton, îlets Boisseau (ou des chardons), Loup Garou, Chancel (ou Ramville), Madame, Petit Vincent, Petite Martinique, du Rat, de la Grotte (ou Ragot), à eau.

- Rivière Salée : Petit îlet.

- Sainte-Anne : îlets Chevalier, Cabrits, aux chiens, Rat, Toiroux, Baude, Burgeaux, Hardy, à aigrettes, Perce, Table du Diable.

- Sainte-Marie : îlets Sainte-Marie, Saint-Aubin.

- Sainte Luce : îlet du Céron.

- La Trinité : îlets du Galion, Caracoli, du Trésor, à lapins, Tartane, Rocher de la caravelle, Table du Diable.

- Les Trois îlets : îlets à ramiers, Gros îlet (ou îlet Mandoline) et Les Troisîets : Thébloux, Charles et Sixtain, du nom de leurs derniers propriétaires qui y exploitaient des fours à chaux. Ils se sont longtemps appelés les Trois-Îlets Bénits.

- Le Vauclin : îlet Petite Grenade.

Îlets Tombolo et Sainte-Marie

NICOLAS LOSSEN,LE JAZZ À LA POINTE

Par Marlène François

Guitariste, chanteur, auteur, compositeur martiniquais, Nicolas Lossen enfile aussi la casquette de producteur du fait de sa foi dans l’art et pour le rayonnement de la culture caribéenne.

Hugues Moray

Peu après avoir débuté ses études d’anthropologie en 2001 à Paris, Nicolas entame un cursus en musique, une guitare à la main, avec une prédilection pour le jazz qu’il livre bientôt dans des clubs avec plusieurs formations.

Son univers explore aussi des styles caribéens : reggae, pop, zouk… Une sorte de bipolarité musicale dont il joue dans ses compositions. De jams en concerts, Nicolas apprend, improvise, compose, joue, joue, joue. En 2010, retour à la Martinique. Il participe à des concerts à géométrie variable, entouré de pointures locales comme Alfred Varasse, Victor O, Sael… Encore indécis sur son installation définitive - tel un électron libre - il part explorer les scènes nord-américaines. En 2013, il sort une autoproduction One way to the sky, un album chanté, partiellement créé lors de ses expériences en France, qu’il va présenter sur plusieurs scènes locales… sauf en «République du Vauclin», sa ville natale. Qu’à cela ne tienne, il décide d’y organiser luimême un concert : JazZ à la PoiNTe (Pointe Faula, plage vauclinoise) naît en août 2013.

Dans la foulée, germe un projet où ses racines fertilisent dans une sorte de conte musical de jazz sur l’ancrage des afro-descendants dans le «Nouveau Monde». Pié coco’a, the African American Jazz tale est

présenté au Lamentin Jazz Festival de 2013. Après quelques représentations en Amérique du Nord, dans la Caraïbe et en France, Nicolas, galvanisé par un salut unanime, reprend son sac à dos pour un voyage initiatique en Tanzanie, aux sources de l’humanité, dans la savane africaine (là où il dépose dread-locks). L’album Pié Coco’a sort à son retour, fin 2016. Au fil des scènes et des projets, les portes s’ouvrent et les collaborations se multiplient avec des artistes qu’il admire tels qu’Andy

les groupes nombreux et les notes voltigent dans le ciel vauclinois. Le son inoculé comble les centaines d’amateurs réunis un samedi sur deux sur la plage.

Aucun format équivalent au JazZ à la PoiNTe - festival musical permanent - ne semble exister sur l’île ! Et Nicolas Lossen rêve de voir ce genre d’initiative fleurir dans d’autres communes, avec d’autres leaders, constituant ainsi un réseau de scènes fort et prometteur.

Narell, Michel Alibo, Arnaud Dolmen, Gregory Privat, etc.

Et pendant ce temps, imperturbable, Nicolas développe le concept du JazZ à la PoiNTe en le formatant différemment : une dizaine de concerts par saison et un festival de 4 jours avec de belles affiches. Pari réussi ! Car à cet excellent musicien qu’est Nicolas, nombreux sont les artistes qui répondent présents : Jocelyne Beroard, Victor O, Ronald Tulle, Franck Nicolas, Jacky Bernard, Sael, Mario Canonge, Ralph Thamar, Tanya Saint-Val, Thierry Fanfant, Kolo Barst… Les scènes sont riches,

Son autre vœu serait de pérenniser JazZ à la PoiNTe en collaborant avec davantage de partenaires privés, afin d’offrir toujours plus de découvertes artistiques internationales et de développer un volet de transmission des pratiques culturelles. Viabiliser le label JazZ à la PoiNTe permettrait aussi d’exporter l’événement.

D’ici là, un à deux concerts gratuits sont présentés chaque mois (de janvier à août et quand les conditions sanitaires le permettent) dans le cadre enchanteur de la Pointe Faula ! Amateurs de musique, welcome to JazZ à la PoiNTe !

Festival JazZ à la PoiNTe

« Sur scène ou derrière le rideau, je considère que l’expression artistique est le véritable fait démocratique : la voix de l’artiste est empiriquement ancrée dans les préoccupations quotidiennes du peuple ».

© Jazz à la Pointe

ESPACE D’ART CONTEMPORAIN

14°N 61°W

À l’étage de l’Espace Culturel Camille Darsières Place de l’Enregistrement Fort de France 14n61w.org www.facebook.com/14n61w

CARYL IVRISSE CROCHEMAR, TRAJECTOIRE AUDACIEUSE D’UN ARTISTE DÉTERMINÉ

Par Marlène François. Photos : Hugues Moray

En 2013, Caryl Ivrisse Crochemar ouvre 14°N 61°W au quartier Dillon à Fort-de-France. Une galerie d’art qui bénéficie de toute son expérience culturelle et artistique acquise depuis la fin de ses études de journalisme en métropole.

Une période dense : il enchaîne Radio Nova et Globe Hebdo, s’installe à Londres où il évolue dans la sphère artistique : freelance pour Arte/ France 5, pour les magazines 2nd Generation, i-D, The Face, consultant pour Pen Magazine, Comme des Garçons, Madame Figaro au Japon.

Il intervient sur des expos et des projets underground à Tokyo, Paris,… crée ensuite ONPAPER00, une revue géopolitique et culturelle et fonde « creative renegade society » afin de diffuser et distribuer l’art contemporain dans divers formats créatifs, publications ou sites éphémères.

Son contact avec l’Allemagne s’ancre avec, à la demande de l’Ambassade de France à Cologne, la coproduction d’une exposition sur les 100 ans du Tour de France. En 2004, il ouvre sa galerie à Berlin et devient consultant d’art contemporain pour des clients privés de Berlin, Paris et New York. Après l’organisation de la première exposition à Berlin de l’artiste Aurélie Nemours (école de Fernand Léger), sa jeune galerie - déjà reconnue - fréquente désormais les foires internationales. Une activité fulgurante qui le galvanise jusqu’en 2010. Année où tout s’effondre à cause de problèmes de santé qui le contraignent à fermer sa galerie.

De retour en Martinique, Caryl constate que s’il n’existe pas de marché de l’art, il existe bel et bien des artistes méritant d’être diffusés à l’extérieur de nos frontières. Il se lance un nouveau challenge 14N 61W espace d’art contemporain. Plateforme d’art contemporain et galerie commerciale qui fédère les artistes caribéens d’ici et d’ailleurs.

Afin d’intéresser les amateurs, les acheteurs et les collectionneurs, Caryl inscrit régulièrement « ses » artistes dans les foires internationales en Afrique, en Europe, aux États-Unis.

Ces dernières années, l’espace a accueilli Robert Charlotte, Jérémie Priam, Arthur Francietta, Yoan Sorin, Julien Grenier, Anton Stoianov, Pauline et Mathilde Bonnet, Jean-Ulrick Désert, Sébastien Méhal,…

On pourrait vous dire qu on est les meilleurs... mais on préfère vous présenter nos clients

Citron mer

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MARTINIQUE

Le Robert, Le François

LA CÔTE « SAUVAGE »

Sur la côte Atlantique ou « côte sous le vent », les vagues en fureur creusent les roches volcaniques du nord. Cette région incarne parfaitement le mythe du paradis tropical sauvage et inexploré… C’est ici que, à l’écart des regards indiscrets, se nichent les plus belles propriétés de l’île et que, le long de la côte, s’égrènent des petits îlets isolés, tous plus paradisiaques les uns que les autres, bien protégés par la barrière de corail. Indomptables, l’océan et la nature règnent en maîtres dans cette zone, jusqu’au Robert où le calme et la sérénité retrouvés semblent rimer avec le charme des îlets. La commune du François, elle, rivalise de beauté en dévoilant ses fonds blancs et sa légendaire « Baignoire de Joséphine ». Ce n’est qu’arrivé au Vauclin que l’Atlantique prend fin, offrant déjà ses embruns à la mer des Caraïbes.

LA FERME DES ORCHIDÉES EE

Dans ce cadre magique, la Ferme des Orchidées met l’accent sur la fine fleur de la gastronomie française. Un bar lounge, cosy et discret, ambiancé par des lumières tamisées, deux grands carbets tout de bois meublés séparés par un joli bassin donnent le ton... La carte vit au gré du marché et change chaque semaine. Ici, le foie gras est fait maison, le saumon fumé sur place, le filet de bœuf fondant à souhait et leur spécialité, les potences de poissons ou de viandes avec flambage au choix ! Une adresse à noter dans vos carnets gourmands.

Lieu-dit Le Simon. Tél. 05 96 54 10 85 Ouvert tous les soirs de 18h à 22h30. Réservation conseillée.

ÎLET CHANCEL EN CALÈCHE

C’est une idée de balade complètement hors du temps, inédite. A faire en famille ou en petit comité. Michel Bally vit seul sur l’île Chancel et il a imaginé de faire partager ce lieu fabuleux à l’occasion d’une excursion complètement atypique : la visite de l’îlet en calèche, commentée par lui-même. Le départ pour l’île se fait du port du Robert ; Michel Bally vient vous chercher personnellement avec sa fidèle monture, dénommée Colibrette ! Tout le monde monte à bord de l’attelage et c’est parti pour 2h30 de balade au rythme cadencé du cheval. A faire ! Départ du port du Robert. Tél. 06 96 22 30 00 49€ par personne, transfert inclus au départ du port du Robert. Réservation obligatoire.

PLEIN SOLEIL EEE

Cet établissement est un vrai coup de cœur. Récemment rénovée, avec un soupçon de modernité et des couleurs - blanc et beige - qui invitent au calme et à la sérénité, la résidence abrite 6 chambres (climatisation, télévision à écran plat et accès wifi) réparties dans 5 villas. En contrebas, la piscine et de petits salons sont à disposition. Possibilité de se faire masser dans sa chambre (sur réservation). Accueil et convivialité de rigueur : vous aurez le sentiment d’être reçus comme des princes.

Pointe Thalémont. Tél. 05 96 38 07 77. Sur la route entre Le François et Le Robert. www.hotelpleinsoleil.fr

Chambres Guest dès 170 € ; chambres Master Pool avec deck et piscine privative, dès 255 € ; suites Jardin dès 275 €.

Disponible enlibrairie ou sur www.petitfute.com

SURFING IN SAINT-MARTIN

Texte et photos : Freda Denis.

Le spot du Galion, sur la côte Est de l’île de Saint-Martin, est le terrain de jeu des aficionados de windsurf et surf. Hélène Colin et Jean Séb Lavocat du Windy Reef, m’ont invitée chez eux afin de goûter à leur paradis de la glisse.

LJean Séb Lavocat et Hélène Colin ont créé le Windy Reef en 1995. Le cyclone Luis venait de ravager Saint-Martin et le couple avait décidé de partir en République Dominicaine. Mais leur petite île leur manquait trop et ils y revinrent pour ouvrir un centre de windsurf et surf, leur passion. Jean Séb se souvient des débuts : « La plage du Galion était l’endroit où l’on voulait installer le club, un parfait mix pour pratiquer les deux disciplines. Et surtout, c’était un endroit nature. A force de volonté et de discussions, on a réussi à s’implanter. Nous ne voulions pas en faire un business, mais un endroit pour réunir les passionnés et entraîner les jeunes. Chaque année on évoluait, le club de surf a été créé en 1998 pour pouvoir amener les jeunes en compétition. Deux ans plus tard, on était deux fois champions de Guadeloupe. »

Après plusieurs années de dynamique locale, le centre organise des stages de windsurf destinés aux touristes. Cela permet au couple de mieux gagner sa vie et surtout d’acheter du meilleur matériel. Mais le watersport est resté une structure mobile, un container aménagé et

une structure en bois. Fidèles à leur souhait des débuts, Jean Séb et Hélène n’ont jamais voulu implanter un restaurant avec des chaises longues qui dénatureraient ce petit bout de paradis tropical.

Une journée au Windy Reef

Le vent est au rendez-vous, avec une orientation parfaite side-on c’est-àdire venant de mer et perpendiculaire à la plage. Cela donne environ 900 mètres de long sur 400 mètres de large pour glisser dans ce lagon magique ! Une Fanatic free ride sous les pieds avec une voile de 5,6 m2 dans les mains, et accompagnée de mon amie Agnès Etchegoyen, amoureuse

Plus récemment, un autre cyclone, Irma, dévaste Saint-Martin en septembre 2017. Le Windy Reef est totalement balayé. Tout est à recommencer pour Jean Séb et Hélène. Quelques semaines après le passage de l’ouragan, Jean Séb retrouve son container dans la mangrove et, aidé par l’armée française, sort ses planches une à une et sauve ce qu’il peut ! Ils reconstruisent petit à petit leur base, acquièrent du nouveau matériel et le Windy Reef renaît au Galion.

Jean Séb et Freda

Hélène Colin

inconditionnelle du spot, nous partons pour des longs bords super fun ! Jean -Séb en profite pour une séance photos.

Pendant ce temps, Hélène donne une leçon de planche à voile à des touristes. Je peux constater que l’endroit est idéal pour les débutants, Hélène m’explique pourquoi : « Il n’y a pas de vagues au bord et peu de fond, ce qui permet d’apprendre les bases et toute sécurité. Par exemple le beach start, départ du bord sur la planche, est aisé, contrairement au spot voisin de la baie orientale qui a souvent un beach-breack, une vague qui déroule juste au bord beaucoup plus difficile à maîtriser. La Baie Orientale accueille aujourd’hui les kite surfeurs ; le Galion étant une Réserve naturelle depuis 1998, le kite y est interdit. » Et le spot n’est pas en reste pour les windsurfeurs amateurs de vagues qui naviguent derrière la barrière de corail.

Surf sur la barrière

En fin de journée, je monte sur le bateau avec un groupe de surfeurs locaux et Camille Lavocat à la barre, pour une session de surf. La fille ainée de Jean Séb et Hélène, 22 ans, est une très bonne surfeuse, qui fut vice-championne de France Espoir et plusieurs fois championne de Guadeloupe avant d’abandonner les compétitions. Après Irma, elle est revenue sur son île et a choisi d’aider ses parents au club. En parallèle, elle continue par correspondance ses études de psychologie entamées en France. Elle me résume les qualités de son home-spot : « nous avons un spot hallucinant ici, très polyvalent, parfait du débutant au confirmé. Le spot de surf se trouve à distance sur le récif derrière le lagon, c’est pour

ça que nous avons un bateau pour amener les surfeurs. Les débutants peuvent surfer directement sur une vraie vague et non une mousse, et il y a une échappatoire facile sur le côté où les vagues ne déroulent pas, ce qui permet aussi au débutant d’être spectateur si c’est un peu gros. La vague est très évolutive pour les jeunes de l’île qui arrivent en quatre ans au niveau régional, elle déferle en droite et gauche, avec un peu de courant, ce qui créé du « physique », très important en surf. Et ce n’est jamais la même vague, ce qui permet au surfeur de pouvoir surfer tous types de vagues. »

Le lendemain matin, je m’essaie au Windfoil pour la première fois, un windsurf avec un foil en guise d’aileron. Le but étant de faire lever la planche dans les airs ! Au bout de quelques tentatives je commence à percevoir la sensation d’envol. Il me faudrait plus de temps car déjà je dois repartir, mais j’emporte des étoiles dans les yeux et surtout l’envie de revenir très vite glisser au Galion !

Hélène en windfoil dans le lagon

Camille Lavocat

SAINT-MARTIN

Baie Orientale (Orient bay)

L’ASTROLABE ZE

Choisir l’Astrolabe, c’est s’octroyer une pause raffinée loin du tumulte de la plage d’Orient Bay. Un cocon de volupté et une gastronomie alliant légèreté et fines gourmandises. Le service se déroule au bord de la piscine, dans un jardin tropical. La cuisine est inventive et raffinée et de nombreuses soirées à thèmes sont orchestrées, comme le lundi : Surf & Turf and Jazz Sax Night, le vendredi : langouste fraîche et orchestre en live, le samedi : bouillabaisse caribéenne et musique live. Une équipe aux petits soins dans un écrin merveilleux. Tél. 05 90 87 11 20. www.astrolabe-sxm.com

Ouvert tous les jours au dîner. Formule à 48 €. A la carte, comptez 25 à 33 € pour un plat. Fermé en septembre.

HÔTEL PALM COURT EE

Il y a des lieux secrets que l’on souhaiterait garder pour soi... Orchestré par Anne et son équipe, le boutique-hôtel Palm Court est l’un de ces petits bijoux préservés du tumulte touristique. Les tons délicieusement épicés de votre spacieuse chambre (dotée d’une kitchenette et d’un lit king-size) donneront à vos vacances de belles touches caribéennes. L’architecture des 3 bâtisses, l’espace piscine, les jardins luxuriants forment une combinaison qui souligne l’harmonie de ce petit havre de paix. Goûtez aux délices d’un séjour alliant intimité et quiétude. Parc de la baie Orientale. Tél. 0590 87 41 94. www.sxm-palm-court.com 21 suites à seulement 2 minutes de la plage de la baie Orientale. Avec kitchenette, de 2 à 4 personnes : de 127 à 300 €. Petit déjeuner inclus. Piscine et jardin tropical.

BAIE ORIENTALE ORIANT BAY

La Baie Orientale est la nouvelle attraction balnéaire de la partie française de l’île de Saint-Martin. Lovée sur une plage au sable blanc, l’endroit est propice à tous les sports nautiques. C’est ici que l’on s’essaie au kite au surf, à la nouvelle sensation du foil, et même au parachute ascensionnel. Les familles adorent venir profiter de l’ambiance des beach bars sur la «Place du Village» où l’animation est présente. De nouveaux restaurants au concept les plus contemporains que les autres excellent dans l’art culinaire. Les Dj laissent place aux groupes jazzy le soir dans le bars locaux. De très beaux complexes et boutiques hôtels vous accueillent également.

WAIKIKI BEACH

Ouf la mer n’est pas loin pour éteindre le feu qui émane du Waikiki Beach durant la période festive ! Le bar peut se transformer en soirée Pirates des Caraïbes, en soirée french cancan... Tout pourvu que la piste de danse à même la plage soit comble. Un espace privilégie les danses sur les tables en bois et les bulles de champagne. Ici, on sait que la fête sera à chaque fois différente car on aime changer de thème selon la période. La musique et le son sont omniprésents avec des DJ résidents et guest stars invités pour passer la meilleure des soirées.

Plage de Baie-Orientale. Tél. 0590 87 43 19. www.waikikibeachsxm.com Beach bar. Danse sur la plage

Disponible enlibrairie ou sur www.petitfute.com

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ANTOINE BAGLAN SUR LES CHEMINS DE LA BIODIVERSITÉ

Originaire de Bourgogne, Antoine commence la photographie en 2009 près de Nancy et, dans un premier temps, il s’intéresse particulièrement à la macro. Ses amis photographes et passionnés de nature qui l’entourent alors l’encouragent en lui prodiguant force conseils.

Arrivé en Guyane en 2010 comme saisonnier pour l’association Kwata afin de participer au programme de marquage des tortues marines sur les plages de Cayenne, il pose ses valises et devient gestionnaire du site naturel des Pripris de Yiyi pendant deux ans. Puis pendant trois ans, il est chargé de mission au bureau d’études Biotope pour lequel il réalise des inventaires de la faune guyanaise pour des études d’impact. Puis il est président de l’association Guyane Wild Fish, avant de passer un an, en 2016, au service de

la réserve naturelle nationale de KawRoura en tant qu’adjoint scientifique au conservateur. Il participe aussi en 2017 à la campagne Remmoa Antilles-Guyane (recensement des mammifères marins et autre mégafaune pélagique par observation aérienne).

Pendant son séjour de 8 ans en Guyane, il a réalisé environ 80 000 photographies animalières dont les sujets de prédilection sont les reptiles et les amphibiens. Certaines de ces images ont été utilisées dans plusieurs guides naturalistes sur la

faune guyanaise. En 2017, il participe à l’exposition « Escales Outre-mer, la France grandeur Nature ». Travaillant au sein du bureau d’études Eco-Med Océan Indien, il vit actuellement sur l’île de la Réunion où il s’est orienté vers la photographie sous-marine.

Les photos qui suivent sont extraites du livre Guyane, sur les chemins de la biodiversité (voir page 20)

Phylloméduse tigrine (Callimedusa tomopterna) - Route de Kaw - Roura

Paresseux à trois doigts (Bradypus tridactylus) - Route de Kaw - Kaw-Régina

Singe hurleur roux (Alouatta macconnelli) - Pripris de Yiyi - Sinnamary

Boa émeraude (Corallus caninus) - Route de Kaw - Roura

Loutre géante (Pteronura brasiliensis) - Salines de Montjoly - Rémire-Montjoly

Emergence de Tortue luth (Dermochelys coriacea) - Plage de Montabo Zéphir - Cayenne

Opossum-souris murin (Marmosa murina) - Mont Bourda - Cayenne

Hocco alector (Crax alector) - Réserve naturelle nationale des Nouragues - Régina

Imantode à nuque tatouée (Imantodes cenchoa) - Sentier du Rorota - Rémire-Montjoly

Couché de soleil sur le Maroni depuis le village de Baboun-Olo - Maripa-Soula

NEW YORK LA VILLE AUX MILLE VISAGES

Texte et photos Mariane Aimar

Peu importe que vous soyez un citadin ou un îlien, visiter New York ne vous laissera pas indifférent. Ici, tout est démesuré, trépidant, bruyant, nouveau. Et pourtant, à chaque coin de rue, une impression de déjà vu, de connu.

Car découvrir cette ville, c’est replonger dans de nombreux films où les taxis jaunes se fondent dans le décor de Time Square ou des grandes avenues bordées d’immenses gratte-ciel. Bienvenue au cœur du monde.

Visiter cette mégapole peut s’envisager de mille et une manières. La plus simple, avec de bonnes chaussures aux pieds, est de parcourir la ville en marchant, pour s’imprégner de cette ambiance unique. Votre point de départ sera sans doute Times Square où tout visiteur fait escale pour profiter du spectacle vivant de la rue. Les immenses et innombrables écrans publicitaires défilent sur les murs des immeubles dans une démesure toute américaine. Des milliers de gens, New-yorkais et visiteurs, se pressent sur l’esplanade, à la fois spectateurs et acteurs de cette parenthèse au cœur du temps. Des musiciens, acrobates et danseurs assurent le show, les téléphones portables capturent, filment et retransmettent en direct cette douce folie. On vient à Time Square juste pour voir, on y reste parfois plusieurs heures, surtout en fin de journée où le spectacle est à son paroxysme.

S‘offrir un tour en bus touristique

Au premier abord, visiter la ville dans ces gros bus à toit ouvert peut paraître incongru. Certains penseront que ça fait un peu bidochon, que ce n’est pas

pour eux… Et pourtant, à force de marcher, les yeux vers les gratteciel, la nuque crispée dans un début de torticolis, le bus vous semblera peut-être une bonne solution. Et il est plus que cela. Il offre un autre regard sur la ville. Du premier étage, vous prendrez du recul, observerez des scènes de rue invisibles des trottoirs, parcourrez de nombreux kilomètres tout en préservant vos pieds. Et vous profiterez tout simplement. Après avoir acheté votre ticket sur internet, vous serez libres de monter et descendre dans le bus où vous voulez et de reprendre votre trajet à tout moment.

Survoler la ville en hélicoptère

C’est un budget bien sûr, mais ce survol en hélicoptère est un must pour s’approprier toute la grandeur de la ville. Vous découvrirez Ellis Island et la Statue de la Liberté, Central Park, le One World Trade Center, le port de New York, l’Intrepid Sea Air Space Museum ou encore Times Square. Et à perte de vue, les quartiers d’habitation, les fleuves, les zones industrielles. Un autre regard encore sur une ville tentaculaire.

Survol en hélicoptère de la Statue de la Liberté

Time Square

Pédaler pour une approche différente Avec une circulation dense et des milliers de voitures et taxis, visiter New York à vélo ne tombe pas sous le sens. Et pourtant, avec ses 270 km de pistes cyclables dispersés dans les 5 principaux quartiers, la balade est à la fois sécurisée et originale ! Elle vous offrira une récréation sportive avec notamment la découverte des berges de l’Hudson River et de l’East River sur des kilomètres. Des parcs vous attendent tout au long de la balade dont certains, réservés aux chiens et à leurs maîtres, proposent même des

piscines destinées aux toutous ! Votre parcours vous permettra également de sillonner Central Park loin de toute circulation automobile. L’occasion de découvrir ce parc immense et verdoyant en roulant sur de nombreux petits chemins qui sont également empruntés par les calèches. Pour profiter de cette excursion, respectez les règles en vigueur à New York : ici les cyclistes doivent s’arrêter pour laisser traverser les piétons et la circulation sur les trottoirs est interdite. Et si vous souhaitez faire une pause pour visiter un site touristique, vous pouvez utiliser les range-vélos

disponibles sur les trottoirs devant la plupart des musées et attractions. Pour louer un vélo, deux solutions s’offrent à vous : les City Bikes, sur le modèle des Vélib parisiens, ou les magasins spécialisés qui offrent des deux roues plus haut de gamme.

Sillonner la Green Line avec les New Yorkais Cette ancienne voie ferrée construite à 10 m de hauteur au cœur de la ville a été réaménagée en parc urbain suspendu. Sur plus de deux kilomètres, elle parcourt la ville et offre une promenade verte, pour un regard encore différent sur Big Apple. Agrémentée de nombreuses variétés de fleurs et plantes entretenues sans aucun pesticide ou insecticide, cette ligne verte invite à la détente et attire autant les locaux que les touristes. On vient ici pour marcher, se promener en famille, se reposer et bien sûr pour profiter de la vue sur les quartiers avoisinants, Meatpacking District et Chelsea. La Green Line, également appelée High Line, permet aussi de sortir un instant de l’agitation constante de l’ile de Manhattan et de faire une pause au calme. Vous pourrez y accéder en différents points de la ville avec au choix, des escaliers ou des ascenseurs.

Manhattan et sa forêt de gratte-ciel

S’immerger dans le multiculturalisme américain Se promener dans Chinatown constitue une véritable immersion dans la communauté chinoise. Les marchés, emplis de fruits et légumes inconnus, les boutiques regorgeant de gadgets en tout genre, la décoration, les lanternes, les guirlandes lumineuses, tout invite à un dépaysement total. Un voyage dans le voyage à ne pas manquer.

Un peu plus loin, dans Little Italy, c’est une autre culture qui vous attend. Des restaurants à perte de vue, des échoppes riches de jambons et fromages typiques, des drapeaux, de la musique. Ici, on est fier de ses origines, on parle l’italien, on parle aussi avec les mains et on vous accueille avec le sourire en vous invitant à découvrir la vraie recette des spaghettis carbonaras. Une autre ville dans la ville qui ne laisse pas indifférent.

Visiter le 9/11 Memorial pour ne pas oublier Difficile de venir à New York sans passer, au cours de son séjour, par le mémorial du 11 septembre 2001. De nouvelles tours ont été érigées autour d’un immense parc dédié aux victimes des attentats et le Mémorial offre deux grands bassins ornés de cascades intérieures. Ils ont été érigés à l’endroit exact où se situaient les deux tours du World Trade Center et agrémentés d’un immense parc arboré redevenu une lieu de vie pour les New-yorkais. Car comme toujours en Amérique, on n’oublie pas, mais on reconstruit dans un renouveau permanent.

Air Caraïbes vous propose jusqu’à 6 vols hebdomadaires entre Paris Orly et New York Newark en Airbus A350 XWB. Desserte opérée en code share par French bee.

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NEW YORK Chinatown, Little Italy

WO HOP E

Ce restaurant en sous-sol a soutenu les mouvements pacifistes des années 1960. On y servait des plats de nouilles et d’énormes soupes pour 40 cents. A l’époque, le menu était écrit en chinois exclusivement.

L’après-midi, le personnel s’installait dans la salle et, avec une dextérité stupéfiante, transformait le porc finement émincé et les carrés de pâte en de succulents won ton. Les prix ont changé mais l’authenticité du vieux Chinatown est restée intacte. Le Wo Hop est une excellente introduction à Chinatown et, de ce fait, reçoit de nombreux Occidentaux.

17 Mott Street. Tél. +1 212 267 2536. M° Canal Street (lignes 6, J, M, N, R et Z). wohopnyc.com

Ouvert tous les jours de 10h30 à 4h30 du matin. Plats à 10 US$.

CAFFE’ROMA

LOMBARDI’S EE

Largement centenaire, il s’agit, ni plus ni moins, de la plus ancienne pizzeria de New York, comme en témoigne le nom de son site Internet ! La pizza est cuite au feu de bois, les nappes sont à carreaux rouges et blancs, et Lombardi’s est une institution bien traditionnelle constamment investie par les habitants de la Grosse Pomme et les touristes qui visitent le quartier de Little Italy, si bien qu’il est souvent nécessaire de patienter une bonne demiheure avant d’obtenir une table. La maison n’accepte pas les cartes bancaires, prévoyez du liquide.

32 Spring Street. Tél. +1 212 941 7994. M° Spring Street (lignes C, E). www.irstpizza.com

Ouvert du dimanche au jeudi de 11h30 à 23h, vendredi et samedi de 11h30 à minuit. Pizzas à 20 US$.

GREEN CAB

Depuis 2013, il existe des Taxis verts à New York !

Appelés Boro Taxis, ils ne peuvent prendre des clients qu’à l’extérieur de Manhattan, soit dans le Queens, le Bronx, à Brooklyn et Staten Island. Ils sont en revanche autorisés à déposer leurs passagers à Manhattan. A part cette distinction, ils fonctionnent exactement de la même manière que les yellow cabs.

Depuis 1891 ! Du fait de son cachet, le café-pâtissier italien – on est dans Little Italy – a souvent été immortalisé (même furtivement) à l’écran, dans French Connection par exemple (quand Sal Boca rentre de boîte pour ouvrir son snack). Des douceurs et un bon petit café torréfié à déguster autour des petites tables en marbre, à l’intérieur ou en terrasse. Une petite pause salutaire dans l’un des quartiers touristiques. A l’entrée du café, vous pourrez immortaliser l’une des fresques murales les plus célèbres de la ville, représentant Audrey Hepburn. 176 Mulberry Street. Tél. +1 212 226 8413. M° Spring Street (ligne 6).

Ouvert du dimanche au jeudi de 8h à 23h, le vendredi et le samedi de 8h à minuit.Pâtisseries à 8 US$.

Disponible enlibrairie ou sur www.petitfute.com

JEAN-CHRISTOPHE RUFIN,VOYAGEUR ÉTONNÉ

Par Philippe Barbier. Aquarelles : Jean-Christophe Rufin

Arc-en-Ciel : Quels sont les voyages qui vous ont le plus marqués ? Jean-Christophe Rufin : Je parlerais plutôt de séjours, des lieux où j’ai vécu, le Nordeste au Brésil par exemple où je suis resté plus d’un an, l’Éthiopie, j’y ai vécu, je m’y suis marié, mes enfants sont métisses, et le Sénégal aussi bien entendu. En fait j’ai du mal à m’attacher à un endroit si j’y reste trois jours, j’ai besoin d’imprégnation, j’ai besoin de faire quelque chose même si la notion d’utilité est très relative !

Faire quelque chose… écrire un livre par exemple ?

En fait, les choses se font de façon inconsciente, ça passe par la mémoire. Je n’ai jamais fait de voyage intentionnel pour écrire un livre mais à chacune de mes différentes missions ça a pu déposer des traces, des souvenirs, qui remontent à la surface par la suite. J’aime aussi cette autre forme de voyage que sont les enquêtes.

C’est pour cette raison que vous avez écrit sur de grands voyageurs ? Oui sans doute, j’ai écrit sur Jacques Cœur, né à Bourges comme moi, il m’a beaucoup inspiré. Il a été amené à voyager jusqu’en Orient un peu par hasard et a rapporté en France des éléments, des observations de cette civilisation qu’il a côtoyée et c’est cela qui a créé entre autres les conditions pour qu’émerge la Renaissance. J’ai également consacré un livre au hongrois Auguste Beniowski (Le tour du monde du roi Zibeline), capturé par les russes, déporté en Sibérie, évadé en France, envoyé à Madagascar où il deviendra Roi. Ce sont ces personnages étonnants, ces voyageurs, qui m’inspirent et me fascinent tout comme le personnage principal de mon roman L’Abyssin, un médecin du Caire qui, à la fin du dix-septième siècle, va rencontrer l’empereur d’Éthiopie et raconter toute cette aventure au roi Louis XIV.

C’est lors du Festival Carnets de Voyage de Clermont-Ferrand dont il était l’invité d’honneur que nous avons rencontré Jean-Christophe Rufin.Il nous avait livré alors ses coups de cœur pour les voyages et les grands voyageurs.

De sa première mission humanitaire en Érythrée en 1976 à son élection à l’Académie française en 2008, Jean-Christophe Rufin semble avoir traversé notre époque avec une vision qui force l’admiration puisqu’il a été tour à tour, vice-président de Médecins sans frontière, président d’Action Contre la Faim, membre du conseil d’administration de la Croix Rouge, membre de cabinet ministériel puis ambassadeur de France au Sénégal, en Gambie, et enfin le plus jeune sociétaire de l’Académie Française à ce jour. Un tel parcours suffirait à considérer l’homme avec admiration et déférence mais bien sûr et surtout pour les lecteurs que nous sommes, Jean-Christophe Rufin est une figure littéraire de premier plan. Goncourt du premier roman en 1997 (L’Abyssin), Interallié en 1999 (Les causes perdues), Goncourt en 2001 (Rouge Brésil) pour ne citer que les plus prestigieux, on se demande combien de fées se sont penchées sur son berceau lors de sa première apparition sur terre en cette bonne ville de Bourges un jour de juin 1952. Ce qui est certain c’est que l’engagement humanitaire, politique ou littéraire de l’homme est associé depuis l’origine à la quête de l’autre, l’autre humanité, l’autre culture, l’autre réalité.

« Ce sont ces personnages étonnants, ces voyageurs, qui m’inspirent et me fascinent »

Existe-t-il une tradition française des récits de voyages ?

C’est plutôt une tradition anglaise avec l’œuvre de Sterne en particulier (1713-1768), les français ont privilégié la formule du journal comme les chroniques de Flaubert ou Dumas. Chez nos contemporains, c’est surtout Nicolas Bouvier, Théodore Monot ou Jacques Lacarriére qui ont donné leurs lettres de noblesse à ce genre-là, sans oublier des auteurs comme Sylvain Tesson qui servent aujourd’hui de modèles à de plus jeunes voyageurs.

Un de vos récits de voyage préféré ? Je citerai Voyage du chevalier Chardin en Perse et autres lieux de l’Orient, et puis aussi L’été grec de Jacques Lacarrière, c’est à mon avis un grand écrivain quelque peu oublié et c’est dommage.

En étant parrain du Rendez-vous des Carnets de Voyages de Clermont-Ferrand vous avez témoigné de votre intérêt pour cet art ? Oui, absolument, c’est un art à part entière et ma participation visait à l’ancrer dans une reconnaissance littéraire. Sincèrement, mon passage à Clermont m’a donné plein d’idées et refilé aussi pas mal de complexes tellement j’ai vu de choses merveilleuses !

Vous vous étiez déjà prêté à l’exercice du carnet de voyage sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

À l’époque, ce qui m’a poussé à faire cette grande marche c’était le besoin de retrouver une vie normale après trois années de fonctions diplomatiques entourées d’un certain confort. Au départ j’avais envie d’éliminer tout ça, de revenir à des choses simples, de dépouillement… et puis une dimension spirituelle s’est imposée à moi au cours de la marche, ce n’était pas mon choix au départ.

Vous avez envie de continuer dans cette voie ? Le dessin est une forme douce d’approche d’un paysage ou d’une personne contrairement à la photo. Il faut du temps, on parle, on crée du lien, je l’ai souvent vérifié en Afrique, en Chine et ailleurs. Ça mérite réflexion, je cherche une construction, peut-être la Malaisie.

Laurence Sterne UN VOYAGE SENTIMENTAL (1768)

Tristram

Jacques Lacarrière CHEMIN FAISANT Fayard

Jacques Lacarrière MÉDITERRANÉE

Bouquins

Jean-Christophe Ruffin ROUGE BRÉSIL GONCOURT 2001 Folio

Jean-Christophe Ruffin IMMORTELLE RANDONNÉE, COMPOSTELLE MALGRÉ MOI Michel Guérin

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AUVERGNE

Clermont-Ferrand

LE CLERMONTPASS

Le Clermont Pass’ permet d’optimiser son séjour à Clermont avec accès à différentes attractions sur 2 ou 3 jours à l’Aventure Michelin, un allerretour sur le panoramique des Dômes, une entrée au choix pour un musée, une visite guidée de l’office de tourisme (pensez à réserver !), une entrée pour le volcan de Lemptegy (pass 72h), une entrée au Musée archéologique de la bataille de Gergovie (pass 72h). A cela s’ajoutent des réductions dans des boutiques, des tarifs préférentiels à Royatonic, Vulcania ou encore l’ASM Expérience et, en option, un ticket de transport. Maison du tourisme. Tél. 04 73 98 65 00. www.clermontauvergnetourisme.com 19 € pour 48 heures, 32 € pour 72 heures. En vente sur les différents sites de l’office de tourisme.

HALLE GOURMANDE SAINT-PIERRE

Ce marché couvert, véritable institution clermontoise, propose depuis 1873 viande, poisson, fruits et légumes, traiteur, fromage et même le fournil du Pain Paillasse, illustre boulangerie clermontoise. Il est désormais possible de s’y installer pour manger, en achetant du pain et du fromage, des produits italiens, espagnols ou des îles, ou même en testant l’excellent restaurant végan. L’épicerie Mi Casa et la boucherie les Arvernes proposent des formules de midi intéressantes. Place Saint-Pierre. Tél. 04 73 31 27 88. www.marche-saint-pierre.com Ouvert du lundi au samedi de 7h à 19h.

L’ARMOIRE À CUILLÈRES

L’odeur du chocolat effleure vos narines dès l’entrée. Les pâtisseries faites maison ornent le bar derrière lequel Mallorie Bournel s’affaire. Elle offre toutes les nuances de chocolat. Chaud, préparé à l’ancienne, épais et à base de grands crus comme l’Elianza, le Kayambé ou l’Ivoire. Il s’accompagne avec gourmandise de gâteaux, de biscuits, de tartes ou de délicieux cheesecakes à déguster dans le tout petit salon cosy ou dans le «jardin d’hiver». Le dimanche, c’est brunch ! Mallorie propose aussi des activités au cours de l’année : mosaïque, peinture... 11, rue des Chaussetiers. www.larmoireacuilleres.com Mardi 14h-19h. Mercredi-samedi 11h30-19h. Dimanche 11h30-18h. Bon cadeau 9 € (boisson + pâtisserie). Brunch 15,60 €.

LARD ET LA MANIÈRE EE

Bonne humeur et dynamisme règnent dans ce bistrot ! L’enseigne menée par Romain Rebuisson, avec Julien Lafaye en salle et Olivier Vanlieferinghen en cuisine, a su se faire adopter des épicuriens clermontois. Il vaut mieux réserver pour savourer leurs mets frais et originaux, composés avec des produits de saison. Outre la formule du jour qui évolue au gré des inspirations du chef, la cuisine est généreuse en goût et en portions, et la maison sait improviser pour les plus exigeants. Côté vins, vous trouverez toujours ici un accord harmonieux avec votre plat. 6, rue des Minimes. Tél. 04 73 35 78 65. www.lardetlamaniere.fr

Ouvert lundi soir, mardi au samedi midi et soir. Réservation recommandée. Menu unique 29 €. Formules du midi 13 et 16 €.

Disponible enlibrairie ou sur www.petitfute.com

© puydideesfresh.com

BOUQUINISTES DE PARISUNE LIBRAIRIE À CIEL OUVERT

Texte et photos : Nathalie Azède

Boites vertes de Raphaël au pied de Notre-Dame

Les premiers bouquinistes, qui doivent leur nom au mot flamand boekin, petit livre, s’installent dès le 18e siècle.

Et dès 1900, il leur est imposé que leurs boîtes soient toutes de la même couleur dite « vert wagon », à l’image du premier métropolitain, des fontaines Wallace et des colonnes Morris.

Le 15 avril 2019, Notre-Dame de Paris prend feu. Les médias du monde entier se pressent sur les quais. Un périmètre de blocage est installé, mais la vie continue pour Bernard, un des fidèles du lieu : « On était ouvert la semaine qui a suivi. Je suis bouquiniste depuis moins de 30 ans et cela a été les meilleures recettes que nous n’ayons jamais réalisées. On n’était pas dans le périmètre de blocage. » Luc, un de ses confrères, ajoute : « Je n’étais pas là, mais la semaine d’après il y avait du monde partout ! Mais ce sont les crues qui emmènent le plus grand nombre de gens en général. »

Crise du Covid : deux périodes de fermeture Comme dans tous commerces, le secret c’est avant tout un bon emplacement. Raphaël en sait quelque chose : « Moi, j’ai la chance d’être bien placé. Au pied de Notre-Dame et en face d’une librairie anglophone. Je suis polyglotte, je parle 5 langues. » Deux fermetures ont été imposées pendant la crise sanitaire. Mais cela n’a pas vraiment fait diminuer le nombre de boîtes, comme le rappelle Bernard : « C’est toujours le même nombre de bouquinistes, il n’a pas été réduit. Cependant, ce qui pourrait faire penser à une réduction, c’est l’absence de ceux qui depuis des années ont abandonné le métier et qui ne veulent pas donner leur démission. » N’ont pas résisté ceux qui ne vendaient que des souvenirs, car bien sûr, la crise a privé les bouquinistes de leur clientèle étrangère. Alors certains se sont adaptés à l’air du temps, tel Luc : « Je travaille avec Amazon. Ils prennent un

Bouquinistes des bords de Seine

bon pourcentage, mais pour moi c’est une vitrine. Les livres les plus chers je les mets sur internet. Et les étrangers de Chine, d’Allemagne ou d’Australie me les achètent. Ici, au bord de Seine, on ne peut pas vendre plus cher que 30 euros. Il n’y a pas la clientèle pour ça. Pendant le premier confinement, j’ai récupéré pas mal de livres d’une psychanalyste que j’ai revendus sur internet. Je n’ai jamais gagné autant. Les gens à ce moment-là avaient besoin de se rassurer. On avait eu interdiction d’ouvrir pendant 2 mois. »

En novembre 2021, Jérôme Callais, président de l’association culturelle des bouquinistes de Paris a déclaré sur France Info “ Il faut du sang neuf “. Dès ce mois de mars, une vingtaine de nouveaux bouquinistes devraient s’installer essentiellement rive droite, sur le Quai de l’hôtel de ville, ou de la Mégisserie. « On y va doucement vers cette disparition, note Bernard, mais pour attirer du sang neuf, il aurait fallu que le site soit un peu plus attractif. » Quant à Raphaël, plus sombre il ajoute avec regrets : « Il n’y a pas de bouquinistes autour de moi. C’est

triste. J’aime quand il y a du monde. Plus on est nombreux à ouvrir, plus on attire les gens. Ma voisine a passé 55 ans sur le quai et a presque 80 ans, elle a la covid. »

Alors, ces amoureux des livres, où les trouvent-ils, leurs raretés ? « C’est un secret ! répond Raphaël. Ils viennent de personnes qui n’en veulent plus ou dont les grands-parents sont morts. Autrement on les achète dans des salons ou aux enchères. On a des livres anciens qui datent de 1700 ou de 1800. On ne les trouve pas forcément en magasins. » Il y a donc maintes façons de se fournir pour un bouquiniste, entre les particuliers et à l’autre bout, les centres de recyclage.

Aujourd’hui, il y a un peu partout des « boîtes à livres » où chacun peut déposer ses lectures préférées, et les laisser gratuitement à qui veut les prendre. Une concurrence aux bouquinistes ? Pas pour Luc : « C’est très bien. Bien que je sois sur les bords de Seine depuis 12 ans, je dépose des livres sur un banc en bas de chez moi, et en moins de 20 minutes tout part ! »

Quels sont les best-sellers chez les bouquinistes ?

Raphaël : « Je suis bouquiniste depuis 10 ans et depuis, c’est surtout Notre-Dame et les Misérables de Victor Hugo qui sont demandés. La plupart de mes clients sont américains et anglais. Les Américains aiment beaucoup les anciens livres, aux anciennes couvertures. L’important pour eux est esthétique. Ils les mettent sur leur l’étagère, ils aiment l’aspect, bien qu’ils ne sachent pas lire le français ».

Luc : « Les touristes qui viennent à moi sont des provinciaux qui sont à Paris pour 3 jours. Les gens du quartier passent toujours, mais n’achètent pas forcément. Le Petit Prince de Saint-Exupéry, l’Étranger d’Albert Camus, le deuxième sexe de Simone de Beauvoir, ou encore Céline. Tous les Victor Hugo, les Zola et les Balzac et sans oublier Madame Bovary de Gustave Flaubert ».

Bernard et Christophe

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PARIS

Autour du quai Montebello

LE CAVEAU DE LA HUCHETTE

Une institution : le Caveau de la Huchette, célèbre temple du jazz, fait figure de temple tout court tant ses pierres voûtées semblent chargées d’histoire et ont abrité des fêtes depuis l’ouverture du club qui a désormais plus de 60 ans. Les plus grands noms du jazz s’y produisent, de Lionel Hampton à Bob Wilber – et dans le temps Sydney Bechet et Count Basie – avec un certain penchant pour le swing. Après les concerts et passé une certaine heure, le lieu s’ouvre gratuitement à tous les genres – tendance rétro – pour des soirées de danses endiablées. C’est peu dire que le lieu a fortement manqué pendant la crise sanitaire, mais depuis le 15 septembre dernier, on s’y précipite de nouveau ! 5, rue de la Huchette (5 e). Tél. 01 43 26 65 05 - M° Saint-Michel www.caveaudelahuchette.fr Ouvert toute l’année. Du dimanche au jeudi de 21h à 2h30 ; le vendredi et le samedi de 21h à 4h.

LE PLUS VIEIL ARBRE DE PARIS

Si ce quartier historique regorge de monuments ayant vu se dérouler l’Histoire à leurs pieds, peu savent que, paisiblement installé face à la Seine, ce quadricentenaire végétal observe en silence la Ville Lumière se modifier au fil des siècles. C’est dans le square Viviani que se trouve le plus vieil arbre identifié et daté de Paris. Il s’agit d’un robinier venu d’Amérique du Nord et planté en 1601, une espèce qui tire son nom de celui de l’homme qui l’introduisit en France : Jean Robin, botaniste et arboriste du roi, directeur du Jardin des Apothicaires, actuel Jardin des Plantes, où un autre robinier, planté en 1636, est aussi visible (peut-être planté par le même Jean Robin ?).

LE GRENIER DE NOTRE-DAME

C’est l’un des pionniers de la cuisine végétarienne et macrobio tique à Paris. Depuis 1978, Le Grenier travaille avec les mêmes producteurs et la passion de la gastronomie se transmet de père en fils. À la tête de l’établissement aujourd’hui, Antoine, le petit-fils du créateur des lieux, et Abib en cuisine. En salle, de grands miroirs aèrent et agrandissent l’espace. Dans les assiettes, au hasard : potage de lentilles, rayta d’avocat, chèvre chaud, salade de saison, cassoulet végétarien et escalope de seitan. On aime le savoir-faire et l’ancienneté de ce restaurant qui se sent bien dans son assiette, et qui avait, avant la mode actuelle, su mettre à l’honneur ce type de cuisine. 18, rue de la Bûcherie (5 e). Tél. 01 43 29 98 29 M° Maubert-Mutualité ou RER Saint-Michel Notre-Dame www.legrenierdenotredame.fr

Ouvert toute l’année. Tous les jours le midi et le soir. Carte : 30 € environ. Accueil des groupes.

CAFÉ LE PETIT PONT

Le Petit Pont est un de ces bistrots parisiens où toute la ville se croise. Les voyageurs y trouveront de quoi casser la croûte après leur visite de Notre-Dame, tandis que les étudiants du Quartier latin y passeront leurs après-midis pour réviser autour d’un verre. Les moins studieux pourront même jouer au backgammon. La cuisine est de qualité et les produits proviennent des bons terroirs français : Aveyron, Lozère ou Cantal. La carte des vins rend hommage à la tradition des bistrots parisiens, avec des vins essentiellement d’appellation « produits à la propriété ». Le soir, l’ambiance est à la fête : cocktails, DJ, et dîner copieux, et ce, bien souvent jusqu’à 4h du matin, avec en arrière-plan NotreDame illuminée. Une adresse conviviale à toute heure du jour ou de la nuit !

1, rue du Petit-Pont (5 e). Tél. 01 43 54 23 81 - M° Saint-Michel www.cafelepetitpont.com

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• 21 titres par trajet pour les passagers Préférence Gold et Diamant*.

• 4 titres au choix par trajet pour les passagers Préférence Silver, Silver Plus et carte Étudiants 18-29.

• 2 titres au choix par trajet pour les passagers sans carte de fidélité (voir adhésion p. 73).

Sur le réseau régional :

• 4 titres au choix par trajet pour les passagers Préférence Gold et Diamant.

• 2 titres au choix par trajet pour les passagers Préférence Silver Plus.

Disponible pour les classes :

Comme son nom l’indique, iZipress est facile d’utilisation et vous permet de télécharger votre presse avant de partir :

Téléchargez l’application iZipress sur l’App Store ou Google Play.

2Une fois l’application téléchargée, ouvrez-la et indiquez le numéro de réservation du vol concerné et le numéro de votre carte Préférence (si vous en avez une). Lors de la prochaine ouverture de l’application, vous serez automatiquement reconnu et seul le numéro de réservation devra être rentré.

3En fonction du nombre de titres alloués par votre statut Préférence, vous choisissez librement vos journaux ou magazines préférés dans la bibliothèque iZipress… le téléchargement ne prend que quelques minutes !

Une flotte adaptée aux besoins du réseau

Air Caraïbes s’appuie sur une flotte moderne pour opérer les dessertes de son réseau.

VOLS TRANSATLANTIQUES

Ce sont 9 Airbus en aménagement particulièrement spacieux qui ont été retenus pour effectuer les lignes entre Paris Orly 4 et les CaraïbesGuyane, pour leurs qualités de confort, la capacité de leur soute et leur consommation économique.

VOLS RÉGIONAUX

Les 3 ATR 72-600 de la compagnie sont opérés pour effectuer les navettes entre Pointe-à-Pitre, Fort-de-France, et Saint-Martin, mais également pour la desserte de route plus longue vers Saint-Domingue.

Air Caraïbes a aménagé les horaires de son réseau régional pour proposer aux passagers en provenance de Paris Orly 4 des correspondances optimisées vers toutes ses destinations : Guadeloupe (Pointe-à-Pitre), Martinique (Fort-de-France), Saint-Martin et la République dominicaine (Saint-Domingue).

Votre bien-être en altitude

Pour votre confort à bord, voici quelques conseils recommandés par le Docteur Clerel, médecin conseil d’Air Caraïbes.

UNE BONNE HYDRATATION

Buvez régulièrement de l’eau en quantité suffisante pour éviter tout risque de déshydratation, de colique néphrétique et une concentration de votre masse sanguine.

UN PEU D’EXERCICE

Pour activer votre circulation sanguine, n’hésitez pas à vous déplacer, à vous étirer et à faire quelques exercices, en respectant les passagers à vos côtés et si le personnel de cabine le permet.

VOYAGER CONFORTABLEMENT

Portez des vêtements amples et légers. Desserrez vos lacets ou déchaussez-vous pour éviter tout gonflement de vos pieds. Portez des bas ou des chaussettes de contention, surtout si vous avez des antécédents de phlébite, des varices… Préférez vos lunettes de vue aux lentilles de contact.

Notre personnel de bord est à votre disposition pour vous conseiller sur les bons gestes à pratiquer pour passer un agréable voyage.

ATTENTION À L’ALCOOL !

Évitez l´alcool qui déshydrate et dont les effets sont triplés en altitude. Le mélange alcool et médicament est déconseillé. « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Consommez avec modération. »

BIEN DORMIR

Vous disposez à bord d’un masque pour les yeux, d’une couverture et de boules Quiès. Évitez de dormir recroquevillé.

BIEN GÉRER LE DÉCALAGE HORAIRE

Mettez votre montre à l’heure de votre lieu d’arrivée dès que vous montez à bord et adaptez votre rythme sur cette nouvelle heure (sommeil et heures de repas).

Tous les vols Air Caraïbes sont non-fumeurs.

Restez connecté sur toute la ligne

Avec Air Caraïbes, le mode avion n’est plus synonyme de déconnexion. Profitez pleinement du wifi à bord. Les 4 forfaits iZiWifi sont disponibles* à la vente, dès que l’altitude de croisière est atteinte.

Forfait Hello

Pour les accros des émoticônes et de whatsapp

Ce pack offre un accès bas débit permettant d’échanger des messages textes pendant toute la durée du vol sur Whatsapp, Facebook, Messenger, iMessage, WeChat, etc. (dans la

de 25 Mo consommés)

Forfait Social

Pour les adeptes du like

Ce

consommés)

Forfait Geek

Pour les ultra-connectés

Ce

avec ses

consommés)

(dans

Forfait Addicted

Pour ceux qui en veulent plus

Idéal pour regarder

plus

consommés)

(dans

COMMENT SE CONNECTER ?

Dans les paramètres/réglages de votre smartphone, désactivez le mode avion. Activez le wifi et sélectionnez le réseau wifi Air Caraïbes.

Ouvrez votre navigateur (Safari, Chrome, etc.). Le portail Air Caraïbes se lance automatiquement.

Cliquez sur « Acheter des crédits Wifi », choisissez votre pack wifi et créez votre compte.

Saisissez vos données de paiement (CB) et confirmez votre achat.

Vous serez connecté à Internet et le portail https://portal.inflight.onair. aero vous informe du volume de données restant à utiliser.

Recommandations importantes pour un usage optimisé de votre forfait Gérez l’utilisation de vos données et profitez au maximum de votre expérience de connectivité à 30 000 pieds d’altitude -

9 000

N’oubliez pas de fermer toutes vos

non

(consommatrices de

plus

et de vous

vous ne

la

DANS VOTRE PROCHAIN ARC-EN-CIEL 95 MAI / JUIN

TOULOUSE

LA LA LAND

French bee vous emmène

de

sur

IL Y A UNE MOUCHE SUR LA SEINE

Ne résistez pas à une

à

et la Tour Eiffel. Le monde

de

MARTINIQUE

SAINT-PIERRE 1902

Partez à la découverte d’une ville qui fut surnommée la Perle des Antilles, avant l’éruption de la Montagne Pelée en 1902. Grimpez la rue Monte au Ciel, sur la Colline de la Consolation, et visitez les vestiges d’une ville labellisée d’Art et d’Histoire en 1990.

GEEK, MECANIK, BLOG À PART, ROMANS,

Sans oublier nos pages GUIDES PRATIQUES, JEUNES

AIR CARAÏBES...

LOS

METTEZ-VOUS AU VERT AVEC AIR CARAÏBES !

Choisir Air Caraïbes, c’est choisir de voyager plus responsable. Vous voyagez avec Air Caraïbes pour l’accueil de son personnel, la qualité de service et le confort à bord. Mais vous pourriez tout aussi bien choisir Air Caraïbes parce qu’elle est également la seule compagnie à proposer une flotte constituée majoritairement d’Airbus A350 XWB. Cette nouvelle génération d’appareils plus respectueuse de l’environnement permet de diminuer la consommation de carburant et de baisser le bilan carbone par passager.

L’A350 XWB, tout simplement l’avion le plus respectueux de l’environnement !

Air Caraïbes dispose d’une flotte constituée principalement d’Airbus A350 XWB sur son réseau transatlantique. Un avion performant, ultra-moderne, faisant partie des avions avec la meilleure empreinte carbone et répondant à la stratégie que déploie notre compagnie en faveur de l’environnement. Cet avion plus léger, avec ses moteurs de nouvelle génération, permet une réduction de la consommation de carburant de l’ordre de 25% et une diminution jusqu’à 30% des émissions de CO2.

Green Pilot une certification mondiale !

Air Caraïbes et sa compagnie sœur French bee sont les premières compagnies aériennes au monde à être certifiées Green Pilot® pour leur engagement en faveur du développement durable. Pour la compagnie, c’est une reconnaissance sur le développement d’un programme global de réduction des émissions de carbone dans ses opérations et dans l’engagement actif de ses employés dans sa politique verte.

Le bon sens de l’écoresponsabilité dans chaque détail !

La compagnie n’a rien laissé au hasard et a balayé toutes les étapes du voyage pour que l’ensemble des prestations qu’elle propose à bord adopte les mêmes principes de respect de l’environnement. Moins de déchets plastiques, utilisation de matériaux réutilisables ou recyclables…

Un engagement interne, en vert et pour tous ! Une équipe dédiée aux actions en faveur du développement durable a été formée au sein d’Air Caraïbes et de French bee : la Green Team. Constituée de 6 personnes, la Green Team a pour mission d’identifier et de mettre en œuvre les nouvelles pratiques qui permettront de réduire l’empreinte carbone des compagnies, en optimisant notamment la consommation de carburant des avions pendant les différentes phases du vol aussi bien dans les airs qu’au sol pendant les phases de roulage.