Promopress - Cavalo do Cão

CAVALO DO

CÃO

CAVALO DO CÃO est une pièce chorégraphique dirigée par João Lima, en collaboration avec Cecilia

Colacrai (assistance chorégraphique), Amaranta

Velarde (assistance dramaturgie), Clara Sáez (scénographie), Miquel Casaponsa (conception sonore) et Ivan Cascon (conception lumière).

Le spectacle possède une dramaturgie originale, située entre la danse contemporaine, le théâtre, les arts visuels et sonores.

Après une première période de résidence de création à La Caldera (2020), le projet s’est développé tout au long de l’année 2021, avec des résidences aux centres La Visiva et CC Barceloneta, ainsi qu’une résidence technique au second semestre 2021, toujours à La Caldera.

La première de CAVALO DO CÃO a eu lieu en mars 2022, au festival Dansa Metropolitana (Barcelone). Nous avons récemment présenté dans le cycle Danses Volubles (juin 2022), à la Fundación Brossa - Free Arts Center (Barcelone), et actuellement, nous avons les dates des 16 et 17 février 2023 au Mercat de les Flors (Barcelone).

En portugais brésilien, cavalo do cão (“cheval du chien”) est une expression qui fait référence à différentes choses : un insecte dont la morsure cause une douleur terrible, une personne indomptable et le cheval que le diable monte.

Le terme suggère un type d’animalité en transformation.

Dans ce solo, João Lima met en jeu diverses relations entre la voix et le mouvement, le langage oral et chorégraphique. CAVALO DO CÃO cherche une réponse scénique à une question contemporaine : pour comprendre le présent, il faut réfléchir sur le grand cadre historique de la modernité : le colonialisme et ses répercussions aujourd’hui.

AH—UH—TI— TE UH UH TI AH TE TI TI TI TI TI AH AH TE

CAVALO DO CÃO naît de la conviction que le passé, comme le futur, est incomplet et en construction. Nous sommes convaincus que l’histoire peut encore se terminer différemment.

On sait que la Modernité est une histoire élaborée pour célébrer les succès de la civilisation occidentale, tout en servant à cacher son côté le plus sombre : le colonialisme. Ainsi, le grand moteur de l’ère moderne est l’invasion, l’appropriation et la domination des terres et des peuples indigènes. Tandis que la “découverte” du Nouveau Monde apportait la richesse aux pays européens ; dans les pays conquis, les effets de la blessure coloniale sont encore dévastateurs.

Ici, il est évident que ce qui est en tension, c’est l’histoire elle-même et sa représentation. C’est là que se pose le défi de notre décolonisation : comment élaborer des récits historiques capables d’ébranler la tradition colonialiste hégémonique ?

Pour inachevé l’histoire, CAVALO DO CÃO entraîne le spectateur dans une composition ancrée dans l’interdisciplinarité, où les différents éléments scéniquesscénographie, son et lumière, ainsi que partitions vocales et gestuelles - conduisent les sens du corps à un état d’hypersensibilité.

Une danse décoloniale ?

“La situation est ouverte, elle abolit les frontières. Regard pénétré, João Lima est un artiste chorégraphique, farouchement conscient de sa présence, mais sans rien du tapage visuel des canons corporels. Rien d’autoritaire n’émane de sa traversée, il n’ignore pas la neutralité des pauses. Mais c’est en ménageant cette liberté d’espace, et de sons toujours, qu’il se fait chef d’orchestre d’une polyphonie des regards et des écoutes possibles. Le voyage est rendu à chacun.e des spectateur.ices, intime dans la situation collective.

Gérard Mayen

Critique de danse. Montpellier, Février 2022.

Revue complète

www.tea-tron.com/lacaldera/blog/2022/03/08/una-danza-decolonial

direction et interprétation

JOÃO LIMA

scénographie

CLARA SÁEZ

conception sonore

MIQUEL CASAPONSA

conception lumière

IVAN CASCON

sssistance chorégraphique

CECILIA COLACRAI

collaboration dramaturgique

AMARANTA VELARDE

collaboration vestimentaire

AURORA PORTILLO

photographies et vidéos

TRISTÁN PÉREZ-MARTÍN

teaser

MICHELLE KYNAST

conception de dossier de vente

CLARA SIMAS

résidences à LA CALDERA, LA VISIVA ET CENTRE CÍVIC BARCELONETA.

avec le soutien de DEPARTAMENT DE CULTURA DE LA GENERALITAT DE CATALUNYA.

durée

50 MINUTOS

JOÃO LIMA Recife, 1980 / Direction et interprétation

Basé à Barcelone, il agit en tant qu’interprète, chorégraphe et éducateur dans plusieurs organisations artistiques. Il a étudié dans le cours de formation d’acteurs de la Fondation Joaquim Nabuco (1998/2000) et dans le diplôme d’arts du spectacle à l’UFPE. Il a également participé au Cours de Création et de Recherche Chorégraphiques du Forum de Dança, Lisbonne (2006) et à la formation ESSAIS, au CNDC d’Angers (2006/7). Il a présenté dans des théâtres au Brésil, en Europe et en Amérique latine, des œuvres de Shakespeare, Tchekhov, Albee, Nelson Rodrigues et Brad Fraser, ainsi que des collaborations avec divers artistes de scène tels qu’Azkona & Toloza, Marcela Levi & Lucía Russo, Sofia Dias & Vitor Roriz, Yara Novaes, Cecilia Colacrai, Peter Michael Dietz, entre autres. En 2002, il a reçu le prix du meilleur acteur de l’Association des producteurs d’arts du spectacle de Pernambuco. Ses œuvres ont été présentées dans des contextes tels que le Centre Culturel de Belém (Lisbonne), Festival 100 dessus-dessous (Paris), Teatro

Sérgio Cardoso (Rio de Janeiro), Mostra Itaú Rumos Dança (São Paulo), Platform Lavardén (Rosario), Sala Hiroshima, Antic Teatre, La Caldera et Mercat de les Flors (Barcelone). Parmi ses créations figurent O Outro do Outro (2010), Ilusionistas (Prix Klauss Vianna 2012), Morder la Lengua (Prix Klauss Vianna 2014) et Vibrar el Tiempo (2018).

www.joaolima.online

CECILIA COLACRAI

Rosario, 1979 / Assistance chorégraphique

CLARA SÁEZ Granollers, 1989 / Scénographie

www.ceciliacolacrai.com

Diplômée en tant que professeur de danse classique à la Nigelia Soria Dance School (1996), elle poursuit ses études en danse contemporaine à l’Institut Superior de Danza Isabel Taboga (1997-2000). Depuis 2012 elle fait partie du Collectif Big Bouncers avec lequel elle crée : Big Bounce, Dopelgänger and I see a spider on the wall ; OVNI, JUNGLE ; Si nous étions seuls dans l’Univers, ce serait une grande perte de place est sa dernière création, co-produite par le Mercat de les Flors (2019). En 2015, elles ont remporté le prix FAD Sebastiá Gasch Aplauso pour la création émergente. En 2018, elles sont nominées pour les Critics of Performing Arts Awards (Catalogne) avec O.V.N.I. comme le meilleur spectacle de danse national. Elle collabore également avec d’autres artistes, dont João Lima avec qui elle a créé Azul como uma laranja (2009), Morder la lengua (2014), et a été son assistant sur O Outro do Outro (2010) et Vibrar el Tiempo (2018).

www.clarasaez.com

Elle est illustratrice et pédagogue. Se forme à l’école Eina et à l’école Massana de Barcelone, au Bauhaus de Weimar et à l’Université de Barcelone. Elle a également étudié la dramaturgie, la musique et le théâtre à l’école Timbal ; Arts visuels et nouvelles dramaturgies, avec Fèlix Pons, et le cours Son et image du miroir intérieur, avec Annah Simonian, à l’école Massana. Parallèlement, elle a réalisé des travaux de scénographie sur des projets théâtraux tels que Casse-Noisette, mis en scène par Águeda Murillo au Théâtre Auditorium de Granollers (2011); dans les productions du Colectivo de los Silencios, dans l’Espace d’Art Roca Umbert, ainsi que dans l’œuvre Vibrar el Tiempo de João Lima, dans le cadre du projet Tot Dansa promu par le Mercat de les Flors (2018/19); et dans l’installation-performance La Galaxie des désirs à l’Espai d’Arts Roca Umbert, 2018.

MIQUEL CASAPONSA

Barcelona, 1976 / Conception sonore

IVAN CASCON

Rio de Janeiro, 1989 / Conception lumière

www.parkkeito.wordpress.com

Il étudie les interventions urbaines, l’architecture d’intérieur et la musique à Barcelone, Helsinki et Bruxelles. Il développe un travail de composition et d’improvisation avec guitare électrique, no-input et field recordings. Il conçoit le son pour des installations, des collaborations musicales et des performances avec Brendan Dougherty, Monia Montal, Ana Konjetsky, Giovanni Di Domenico, Charo Calvo, entre autres. En 2017, à Barcelone, avec Kotomi Nishiwaki, il crée l’association Park Keito, où le travail des deux converge. Ses intérêts et ses recherches se retrouvent dans différentes disciplines performatives, générant un travail scénique et d’installation avec le mouvement et le son comme moteurs principaux pour se rapporter aux objets, à la lumière et à l’espace.

www.ivancascon.com

Il est dédié aux arts vivants sur la base de collaborations technico-artistiques transversales et interdisciplinaires. Son travail se distingue par l’investigation entre la lumière et les structures spatiales, ainsi que les objets et les textures qui les occupent, soulignant toujours leur lien avec le mouvement et la temporalité. Né à Rio de Janeiro, il est diplômé de l’Ecole Supérieure des Techniques des Arts du Spectacle (ESTAE) de l’Institut du Théâtre (Barcelone) dans la spécialité de la technologie de l’éclairage. Installé à Barcelone depuis 2017, il a été directeur technique de la Sala Hiroshima et a collaboré en tant que concepteur lumière aux coproductions de la salle. Il a également travaillé sur des projets de Cecilia Colacrai, Pere Faura, Gaston Core, Joan Català, Silvia Ferrando, SixtoPaz, LaCerda, entre autres.

PIÈCE COMPLÈTE

https://vimeo.com/649111751/d22936a601

le mot de passe: urra

TRAILER

https://www.youtube.com/watch?v=lTGzIye7EHE

SUR LE PROCESSUS DE CRÉATION

https://vimeo.com/595298047/405088d8d3