La surdité professionnelle Achat d'appareils auditifs en ligne...
Attention !
Chantal Machabée

La détermination d'aller droit au but
La surdité professionnelle Achat d'appareils auditifs en ligne...
Attention !
La détermination d'aller droit au but
Redéfinir la clientèle de 50 ans et plus Chronique de Marie-Josée Taillefer
Les milieux de travail bruyants
Le mois de septembre nous enveloppe depuis peu avec sa température clémente qui commence à rafraîchir nos soirées. Cette période de l’année est également connue par plusieurs comme étant « la rentrée », un terme qui rappelle tout particulièrement l’école, les études. Pour s’y préparer, on doit se procurer des fournitures scolaires, les bons livres, se familiariser avec son nouvel horaire. On se prépare à vivre quelque chose de nouveau ou encore la continuité de ce qu’on a entrepris.
Mais au-delà du côté scolaire de ce retour « à la normale », plusieurs verront ce temps comme un moment clé qui nous incite à revisiter nos habitudes, un peu comme en début d’année. En effet, le retour de vacances est parfois un temps de résolutions, ou du moins, il peut s’agir d’un moment lors duquel nous avons pris du recul face à notre quotidien. On reprend nos bonnes habitudes ou on emboîte le pas et on met en place de nouvelles pratiques. Que ce soit pour notre santé physique ou mentale, il faut savoir ce qui nous offrira un bien-être général et ce qui nous permettra de remplir nos journées avec bonheur et aisance.
Cela s’applique autant dans notre quotidien à la maison et dans nos loisirs qu’au boulot. Il faut prendre les précautions pour, entre autres, assurer notre sécurité dans notre milieu de travail. Dans cette nouvelle édition du Magazine Lobe, les professionnels de la santé auditive nous parlent des mesures à appliquer dans les milieux de travail bruyants pour préserver l’audition des travailleurs. Ils offrent également des pistes pour guider celles et ceux qui doivent entreprendre des démarches pour faire reconnaître leur surdité professionnelle.
Nous avons également eu la chance de s’entretenir avec la renommée Chantal Machabée. Elle nous trace un portrait de son parcours dans le passionnant domaine du sport, qui l’a menée tout récemment à se joindre à l’équipe des communications des Canadiens de Montréal. Avec l’authenticité et l’assurance qui la démarquent si bien, elle nous ouvre la porte sur les débuts, le dénouement et la suite souhaitée de son histoire. Un merveilleux chemin duquel s’inspirer !
Bonne lecture !
04 La détermination d'aller droit au but Entrevue avec Chantal Machabée
06 Redéfinir la clientèle de 50 ans et plus
08 Les milieux de travail bruyants — Gardez l'oreille attentive et protégée Chronique de Marie-Josée Taillefer
10 La surdité professionnelle
12 Les traumatismes sonores Quand puissance rime avec nuisance
13 Questionnaire de dépistage des difficultés d'écoute et d'audition
14 Le processus d’indemnisation de la CNESST
15 Le repos sonore Pourquoi et comment ?
16 Le congrès Envol : un événement riche en savoirs
18 Une technologie innovante pour vous aider dans les milieux bruyants
19 Mieux comprendre le fonctionnement du régime public d’assurance médicaments
21 Achat d'appareils auditifs en ligne... Attention !
22 L’appareillage auditif pour réduire les risques de démence
24 Mythes sur les acouphènes
25 L’apport de l’apprentissage de la musique chez les enfants ayant une surdité
26 Une nouvelle technologie d'appareils auditifs
27 CLobe de jeux
29 Quoi de neuf dans les cliniques Lobe
30 Adresses des cliniques Lobe
Volume 18, numéro 3, 2023
Éditrice
Anne Dauphinais
Conceptrice graphique
Andrée-Anne Michel
Imprimeur
TC Imprimeries Transcontinental
Droits et responsabilités
Toute traduction, reproduction ou adaptation des textes, illustrations et photos du présent ouvrage, par quelque procédé que ce soit, en tout ou en partie, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditrice.
Les opinions émises dans les articles publiés par Publications Lobe n’engagent que la responsabilité de leur auteur.
Dépôt légal
ISSN 1911-5660
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Montréal Bibliothèque et Archives Canada, Ottawa
Publications Lobe
725, boulevard Lebourgneuf, bur. 303 Québec (Québec) G2J 0C4
Tél. : 418 877-7222
Téléc. : 581 814-6260
Courriel : info@lobe.ca lobe.ca
Imprimé au Canada
Marques de commerce propriété de Lobe Santé auditive inc. / Document produit par Publications Lobe
Une nouvelle tendance a grimpé en popularité au cours des dernières années sur les différentes plateformes de vidéos et de podcasts : l’ASMR (autonomous sensory meridian response). Ce phénomène se veut une sensation de frissons qui se propage du cuir chevelu au bas du dos en réponse à certains stimuli visuels et surtout auditifs. Les sons utilisés pour induire la détente et le sommeil sont variés : chuchotements, brosse qui passe dans des cheveux, bruits de froissement de papier, ongles qui glissent ou tapent sur des objets ou même des bruits de mastication. Ces stimuli auditifs font baisser la fréquence cardiaque et aident à réduire le stress et l’anxiété. Il est à noter toutefois que tous ne sont pas sensibles ou réceptifs à l’ASMR et que certains pourraient même trouver cette technique irritante, surtout les personnes qui souffrent de misophonie (aversion intense envers certains sons ou bruits).
Références :
- Savez-vous parler ASMR, cette technique de relaxation qui fait fureur chez les Millennials. (2018, 18 septembre). L'ADN Tendances et mutations. https ://www.ladn.eu/media-mutants/reseaux-sociaux/savez-vous-parler-asmr-cette-technique-de-relaxation-qui-fait-fureur-chez-les-millennials/ - ASMR, la sensation de plaisir qui fait vibrer. (2016, 1 décembre). Passeport Santé. https ://www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx ?
doc=asmr# :~ :text=Un %20peu %20comme %20si %20le,être %20et %20de %20réconfort %20similaire
La détermination d'aller droit au but
Femme de tête dans le domaine du sport et le monde du journalisme, Chantal Machabée est devenue une figure marquante de la télévision québécoise. Avec une carrière de près de 40 ans en tant que journaliste sportive, elle est maintenant vice-présidente des communications des Canadiens de Montréal. C’est un honneur et un privilège de s'entretenir avec elle.
Q : Votre parcours à la fois professionnel et personnel est tout simplement remarquable. Parlez-nous du point de départ qui vous a mené à ce fil d’arrivée.
Je suis une mordue de sports depuis l’âge de 10 ans. Tout a commencé dans les années 70 quand j’ai vu jouer Guy Lafleur à la télévision. À cette époque, il était le meilleur joueur de son temps. J’ai aussitôt su quelle était ma voie : j’allais devenir journaliste sportive. Pour moi, il n’y avait pas d’autres options envisageables.
Pourtant, mes parents n’étaient pas fervents de sport. Ils étaient très politisés et m’encourageaient à lier mes talents d’écriture à la politique pour avoir, à leurs dires, un « vrai emploi ». Mais moi, je savais dans quelle direction je me dirigeais. Peu importe le chemin à emprunter, j’allais y arriver.
J’ai fait des études en littérature, j’ai même étudié en politique, mais mon point de mire restait le même. Quand on a une ambition, un rêve, on doit foncer tout droit.
Q : Parallèlement à votre métier dans le domaine sportif, quelle place le sport et la mise en forme prennent-ils dans votre vie ?
Le sport a toujours fait partie intégrante de ma vie et de mon éducation. Mes parents nous ont inscrites, ma sœur et moi, autant à des cours de musique qu’à des disciplines sportives. Il était important pour eux que nous puissions être polyvalentes dans nos activités. Alors en plus de jouer du piano, de l’orgue ou encore de l’accordéon, je faisais de la natation, du ski alpin, je jouais au soccer, au hockey-balle et à la balle molle. Ma passion pour le sport était donc déjà bien présente dans ma vie, mais elle a été décuplée quand j’ai découvert les Canadiens de Montréal et leur joueur étoile.
Pendant la saison de hockey, je travaille de très longues heures, et ce, 7 jours sur 7. Cela fait en sorte que je mange à des heures irrégulières et que je dors peu. Il faut donc que je trouve du temps pour prendre soin de mon bienêtre physique et mental. La meilleure façon pour moi de me tenir en forme, c’est la course. J’adore courir.
C’est ce qui m’énergise et me redonne un certain équilibre. J’apporte ma paire d’espadrilles dans toutes les villes où je vais.
Les gens disent souvent être trop fatigués pour pratiquer un sport ou pour s’entraîner. Si seulement tous pouvaient connaître les bénéfices de la mise en forme. Il ne faut pas être exigeant envers soi-même. Il faut connaître ses limites. Une marche de 20 minutes. Une petite course d’un kilomètre. Juste bouger, prendre de l’air, ça apporte énormément au corps et à l’esprit.
Q : Depuis maintenant un peu plus d’un an, vous êtes devenue vice-présidente des communications pour les Canadiens de Montréal. Il s’agit d’un impressionnant tournant dans votre carrière. Comment avez-vous vécu cette importante transition dans votre vie ?
Ce fut un revirement heureux, mais inattendu et surtout inconnu. Je connaissais le milieu des médias, le milieu sportif, la ligue nationale de hockey, mais le fonctionnement à l’intérieur d’une équipe de hockey, c’était tout nouveau pour moi. En plus, je suis arrivée lors d’une période très mouvementée. En effet, au cours de cette année, il y a eu plusieurs changements au sein de l’équipe ; nous avons accueilli un nouvel entraîneur-chef et un nouveau directeur général. Nous avons également vécu le décès de Guy Lafleur. Tout bougeait à une vitesse fulgurante. Je n’ai pas eu le choix d’apprendre par la pratique. Mais j’ai la chance de travailler avec des pros. Quand je suis arrivée, j’ai aussitôt été bien entourée et soutenue. Les gens qui m’entourent et même les gens que je croise dans mon quotidien me félicitent et me laissent savoir qu’ils sont heureux pour moi et contents de voir une femme occuper ce poste. Ces paroles me font très chaud au cœur et me donnent la force de persévérer.
Q : Ce passage à l’arrièrescène du cercle médiatique entourant les Canadiens vous a-t-il apporté une perspective différente du milieu ?
Définitivement ! Quand on est dans les médias, on se concentre beaucoup sur les résultats, les statistiques, c’est très cartésien comme analyse, plutôt « froid ». J’ai souvent essayé d’accéder au côté plus humain dans mon travail de journaliste, mais ce n’est pas toujours évident. Le temps manque pour faire des entrevues individuelles, alors on doit s’en tenir aux faits. C’est en quelque sorte injuste, parce qu’il y a plus que cette facette au sport et aux joueurs et nous en sommes bien conscients en tant que journalistes. Maintenant, je suis avec les joueurs à tous les jours. J’apprends à les connaître plus personnellement. Je côtoie leur femme, leurs enfants, leurs parents, leur entourage. Au-delà de leur performance sur la glace, il y a tout un univers. Je veux permettre aux médias, aux journalistes et aux fans de découvrir ce côté. Je réalise l’importance d’humaniser notre équipe.
Q : Il est reconnu que le domaine des sports est majoritairement masculin. Avez-vous rencontré des embûches au cours de votre carrière et qu'avez-vous appris de votre cheminement ?
Quand j’ai commencé en 1983, les femmes étaient très rares dans le milieu. On a douté de mes compétences, de mes connaissances. Toutefois, je m’y attendais, j’étais alors prête à affronter ces obstacles. Je me suis tenue debout et je ne me suis pas laissée brimer par les commentaires désobligeants ou les fausses perceptions. Tout le monde rencontre des difficultés. Ça arrive dans toutes les sphères, dans tous les domaines. Il faut savoir continuer avec conviction et croire en soi. C’est la raison pour laquelle j’offre des conférences et présences en entreprise sur mon parcours en collaboration avec le Groupe MVP. Pour laisser savoir à toutes celles et ceux qui font face à l’adversité dans leur carrière ou même dans leur vie personnelle qu’il faut laisser la détermination nous guider et garder le cap sur nos objectifs.
Q : Vous êtes, sans l’ombre d’un doute, une source d’inspiration pour plusieurs. Quelles sont les femmes qui vous inspirent ?
Celle qui m'inspire tout particulièrement est Denise Bombardier. Elle était une femme tout simplement exceptionnelle. Elle a su faire sa place en journalisme et a semé la voie pour les femmes qui ont suivi. Au même titre que Diane Sawyer ou encore Barbara Walters, elle s’est démarquée par sa persévérance et son aplomb. Son message aux femmes est le suivant : « Tenez-vous debout, n’ayez pas peur d’exprimer vos opinions, même si elles peuvent déranger. Restez fidèles à vous-mêmes ! » Cette philosophie, c’est un lègue précieux.
Q : Avez-vous un souhait ou une visée pour les années à venir ?
Je veux gagner une coupe Stanley ! J’aimerais tellement vivre ce moment. J’ai vu beaucoup d’équipes soulever la coupe au bout de leurs bras sur la patinoire. C’est le plus beau sentiment du monde, même en tant que média. Mais d’être là, aux côtés de mes joueurs et de pouvoir dire « ON a gagné la coupe ! », ce serait tout simplement magique, un rêve de petite fille réalisé !
Merci à Chantal Machabée pour cet entretien touchant et inspirant !
Éditrice et conseillère en communication
Mais moi, je savais
— Chantal Machabée
dans quelle direction je me dirigeais.
Peu importe le chemin à emprunter, j’allais y arriver.
Selon les prévisions démographiques1, la population québécoise de 50 ans et plus connaîtra une croissance significative au cours des prochaines décennies. En 2023, elle s’élève à 3,6 millions et devrait atteindre 4 millions d'ici 2033 et 4,4 millions d’ici 2063. Cette évolution démographique met en évidence l'importance de comprendre et de répondre aux besoins de cette clientèle vieillissante, qui représente plus de 40 % de la population générale au Québec et qui est assurément en train de réécrire la façon de vieillir.
Bonne question, n'est-ce pas ? Elle a récemment été posée lors d'un sondage2 réalisé en octobre 2022 par la firme Léger auprès de 600 Québécois âgés de 45 ans et plus, pour le compte du Regroupement québécois des résidences pour aînés (RQRA). Les résultats ont révélé une moyenne de 66,7 ans pour l'âge considéré comme celui où l'on devient un(e) aîné(e).
Il est intéressant de se questionner sur la pertinence de fixer un âge précis pour définir les personnes aînées. Bien que cela puisse avoir des avantages pratiques et administratifs, notamment pour les programmes gouvernementaux et les politiques publiques, il est essentiel de reconnaître que l'âge chronologique ne reflète pas toujours l'âge ressenti ou l'expérience individuelle. Chacun est libre de se définir en fonction de sa propre perception de l'âge, sans être contraint par des normes préétablies. Ainsi, la définition de ce qui constitue une personne aînée demeure subjective et personnelle.
Selon certaines études3, en avançant en âge, on pourrait se sentir jusqu’à un peu plus de 15 ans plus jeune. Et vous, dans votre ressenti, quel âge avez-vous ?
Cette notion d'âge ressenti est importante à prendre en compte lorsque nous nous adressons à la clientèle de 50 ans et plus afin qu’elle adhère à notre proposition. Plutôt que de nous baser uniquement sur des préjugés et des stéréotypes liés à l'âge, il est crucial de comprendre les besoins, les attentes et les préférences individuelles de cette clientèle. En adoptant une approche personnalisée, nous pouvons établir des relations plus authentiques et significatives avec cette clientèle, tout en proposant des produits et des services qui répondent véritablement à leurs besoins.
« Vous ne vous arrêtez pas de vous amuser lorsque vous vieillissez, vous vieillissez lorsque vous arrêtez de vous amuser. »
— Anonyme
Une tendance intéressante à souligner est l'adoption croissante de la technologie par les aînés. Selon l’étude4 NETendances 2022, Les aînés connectés au Québec, 88 % des personnes de 65 ans et plus au Québec possèdent au moins un appareil électronique, tels qu'un ordinateur, un téléphone intelligent, une tablette électronique, une montre intelligente ou un bracelet d'activité connecté. Entre 2016 et 2022, l'utilisation des appareils électroniques par les aînés a considérablement augmenté, réduisant ainsi l'écart technologique entre les générations. De plus, un sondage Léger réalisé récemment pour Lobe révèle que 91 % des personnes de 50 ans et plus utilisant des appareils auditifs (11 %) possèdent des appareils connectés. Ces chiffres démontrent que nos aînés sont de plus en plus branchés et adaptés aux nouvelles technologies. Le tableau suivant illustre bien l’adhésion des 65 ans et plus aux appareils électroniques en 2022-2023.
Selon une étude récente5 de la firme Léger pour le compte de Lobe auprès de 2 007 adultes québécois âgés de 18 ans et plus, dont 907 avaient 50 ans ou plus, les trois principaux critères de choix dans un processus d’achat d’appareils auditifs les plus fréquemment mentionnés en premier sont :
Les conseils du professionnel de la
27 %
21 % 15 %
37 %
Chez les 50 ans et plus :
31 % accordent de l’importance aux conseils du professionnel (contre 24 % chez les 18-49 ans)
16 % accordent de l’importance aux prix (contre 26 % chez les 18-49 ans)
18 % accordent de l’importance à la facilité d’utilisation (contre 12 % chez les 18-49 ans)
Le Guide pratique pour un commerce ami des aînés6 , élaboré par le gouvernement du Québec, fournit des informations utiles sur les différentes façons de mieux répondre aux besoins de cette clientèle vieillissante. Il couvre des aspects tels que l'aménagement physique des commerces, les communications, les produits et services offerts, ainsi que l'approche du service à la clientèle.
En conclusion, il est crucial de reconnaître que les apparences peuvent parfois être trompeuses et que les personnes qui semblent âgées peuvent ne pas se sentir ainsi. Les individus âgés de 50 ans et plus constituent une clientèle active, informée, disposant d'un fort pouvoir d'achat et valorisant avant tout leur autonomie. Pour mieux les servir, il est important de faire preuve d'empathie dans notre approche, de comprendre leurs différentes perceptions de l'âge et de s'adapter à leurs préférences individuelles.
Caroline Roy
Vice-présidente et associée chez Léger
Références :
1. Vieillissement : réalités sociales, économiques et de santé. (2020, 1 janvier). Institut de la statistique du Québec - Gouvernement du Québec. https ://statistique.quebec.ca/docs-ken/vitrine/vieillissement/index. html ?theme=population& ;tab=6
2. Sondage Léger pour le Regroupement québécois des résidences pour aînés auprès de 600 Québécois.es de 45 ans et plus, réalisé en ligne du 17 au 22 octobre 2022.
3. Age : its really all in the mind. (2012, 1 mars). The Association for Qualitative Research. https ://www.aqr.org.uk/a/20120301-mind
4. Les aînés connectés au Québec (2022). (2022, 30 novembre). Académie de la transformation numérique. https ://transformation-numerique.ulaval.ca/ enquetes-et-mesures/netendances/les-aines-connectes-au-quebec-2022/
5. Sondage Léger pour Lobe auprès de 2 007 Québécois âgés de 18 ans et plus, réalisé en ligne du 12 au 14 mai et du 26 au 28 mai 2023.
6. Guide pratique pour un commerce ami des aînés. (2023, 24 avril). Ministère de la Santé et des Services sociaux. https ://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/ document-003569/ ?& ;date=DESC& ;type=guide& ;critere=type
Quand notre alarme sonne le matin, nous nous préparons tranquillement pour une nouvelle journée de travail. Un jus, un café, un bon petit déjeuner et hop ! On enfile nos vêtements et on se dirige vers notre milieu de travail. Pour certains, ce sera une journée dans un endroit calme, silencieux, dans lequel les seuls bruits environnants seront ceux des collègues qui tapent sur leur clavier et des conversations légères à la pausecafé. Pour d’autres, cependant, le quart de travail sera bien différent. De la machinerie lourde, des instruments, des moteurs, des voix fortes, des sonneries, des bruits d'impact et plus encore viendront meubler l’espace sonore.
Cette réalité est vécue par de nombreux travailleurs, et ce, à tous les jours. Du lundi au vendredi, pendant 8 heures ou plus, des milliers de personnes au Québec œuvrent dans un milieu qui pourrait potentiellement nuire à la qualité de leur audition. Que ce soit en usine, dans un garage, dans un aéroport, dans le domaine du spectacle et même en milieu scolaire, les travailleurs dans le bruit doivent être informés des possibles impacts des décibels trop élevés sur leur santé auditive. Grâce à la sensibilisation faite par les employeurs ou encore les représentants en santé et sécurité de ces établissements, les employés exposés quotidiennement au bruit sont informés des moyens à prendre pour protéger leur audition. Par exemple, l’utilisation d’embouts protecteurs sur mesure ou de coquilles antibruit devrait faire partie des marches à suivre obligatoires, au même titre que le port du casque protecteur ou les lunettes de sécurité. Trop souvent, la perte auditive liée au bruit n’est pas prise en compte puisqu’elle n’est pas reconnue comme un risque d’accident de travail, mais plutôt une possible éventualité. Toutefois, il faut savoir que les chances que l’exposition au bruit résulte en une perte auditive sont très élevées.
Les heures de travail s’accumulent, la pression de performer est parfois bien présente et les bonnes intentions quant à notre santé auditive sont remises à plus tard. Les excuses sont nombreuses et on se croit parfois « immunisé » contre le bruit.
Une journée de plus ou de moins dans le bruit, ça ne changera rien de toute façon !
Les coquilles antibruit, c’est bien beau, mais je dois les enlever tout le temps pour parler à mes collègues…
Des embouts protecteurs ? Mon père a travaillé en usine pendant 20 ans et jamais on ne lui a demandé d’en porter !
Malheureusement, personne ne peut se vanter d’être plus « résistant » aux bruits à fort niveau sonore. De plus, les dommages causés par ces derniers sont irréversibles. Il s’avère donc nécessaire, voire primordial, de non seulement sensibiliser les travailleurs en milieu bruyant, mais aussi d’informer les employeurs quant aux mesures qui peuvent être appliquées pour réduire les bruits en milieu de travail. Les employeurs et les travailleurs doivent agir de pair pour assurer un environnement de travail sécuritaire en réduisant les niveaux sonores à la source et en offrant des protecteurs auditifs.
Des programmes de sensibilisation et de formation continue peuvent grandement aider à promouvoir la sécurité et la santé auditive sur les lieux de travail. C’est pourquoi des professionnels de la santé auditive qui exercent au sein des cliniques Lobe peuvent se déplacer en entreprise et dans les écoles de métier pour offrir leurs conseils et leurs recommandations. Ces derniers sont en mesure de reconnaître les pratiques plus à risque et de proposer des solutions préventives. En entretenant des discussions avec les travailleurs sur place, ils peuvent leur offrir des pistes de réflexion importantes quant à l’importance de protéger leur audition et les inviter à devenir eux-mêmes ambassadeurs de la santé auditive auprès d’autres membres de leur équipe. Les conséquences de la surdité professionnelle sont multiples. Les personnes touchées peuvent souffrir de problèmes de communication, de difficultés à entendre les alarmes ou les avertissements de sécurité, et peuvent même ressentir de l'isolement social. C’est pourquoi il faut non seulement prendre les précautions nécessaires pour protéger notre audition, mais également consulter un professionnel de la santé auditive si un moindre doute apparaît quant à la qualité de notre audition. Une première évaluation servira de base comparative pour les consultations à venir. Vous serez ainsi informé de l’évolution de votre audition au fil des mois et des années. Prenez les devants, soyez à l’affût et surtout, restez à l’écoute de votre audition !
La surdité professionnelle est une perte auditive qui affecte les travailleurs qui sont exposés à des niveaux de bruit excessifs sur une longue période de temps. Au Québec, la surdité professionnelle est la deuxième maladie professionnelle en termes de nombre de cas indemnisés par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST).
La plupart du temps, la surdité professionnelle survient lorsque le travailleur est exposé de façon prolongée et répétitive à des niveaux de bruits excessifs dans son milieu de travail.
Au Québec, la CNESST défini que pour une durée de 8 heures, le niveau de bruit est considéré excessif et risque d’être dommageable s’il dépasse 85 dB. Pour sa part, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande de ne pas dépasser 75 dB pour la même durée d’exposition.
La surdité professionnelle peut également survenir à la suite d’un traumatisme acoustique, soit une exposition unique à un niveau sonore excessif pouvant occasionner un dommage auditif permanent (consultez l’article sur les traumatismes sonores à la page 12 pour en apprendre davantage).
Certains travailleurs sont aussi exposés à des produits chimiques pouvant endommager l’oreille interne. Le fait d’être exposé à des niveaux sonores élevés ou à des produits chimiques qualifiés « ototoxiques » augmenterait les risques de développer une surdité professionnelle. Sur le plan du système auditif, cette exposition peut occasionner un dommage auditif irréversible aux cellules sensorielles de l’oreille interne (cellules ciliées externes et internes).
Plusieurs signes peuvent suggérer une surdité professionnelle. Par exemple, le travailleur en milieu bruyant aura tendance, même en dehors de ses heures de travail, à demander fréquemment à son entourage de répéter. Il rencontrera des difficultés à suivre des conversations en groupe ou en présence de bruit et devra hausser le volume de la télévision pour mieux comprendre. Des symptômes comme l’acouphène sont également fréquents chez les travailleurs exposés au bruit.
Typiquement, pour les travailleurs qui ont une surdité professionnelle, les résultats à l’audiométrie tonale montrent une atteinte auditive plus prononcée en hautes fréquences (fréquences de 3000 à 6000 Hz). En d’autres mots, on note une diminution de la capacité à détecter les sons aigus de faible intensité. Il est à noter que ce sont ces tonalités qui font toute la différence entre « entendre » et « comprendre » ce qui est dit.
Il est intéressant de savoir que bien qu’un audiogramme présente des résultats dits « normaux », cela ne signifie pas nécessairement qu’il y a absence de dommage auditif causé par le bruit. En effet, plusieurs études récentes montrent que l’exposition au bruit peut occasionner un dommage auditif non mesurable à l’audiométrie tonale, appelé « synaptopathie cochléaire ». Ce type de dommage auditif pourrait apparaître avant qu’une perte auditive soit mesurée à l’audiométrie tonale et pourrait occasionner des difficultés à suivre les conversations en présence de bruit ambiant.
Selon le Règlement sur la santé et sécurité au travail, l’employeur devrait, lorsque possible, prendre les moyens nécessaires pour réduire le bruit à la source, s'il n'est pas possible de respecter les valeurs limites d’exposition au bruit. Par exemple, ce dernier devra s’assurer de remplacer un équipement ou de l’entretenir adéquatement pour réduire son niveau de bruit (ex. : grincement, frottement ou vibration).
L’employeur doit également mettre des mesures en place pour réduire la propagation du bruit, que ce soit en encoffrant la machinerie bruyante, en insonorisant un local ou un poste de travail ou en installant des panneaux acoustiques qui absorbent le bruit.
Diminuer la durée d’exposition au bruit peut réduire le risque de dommage auditif. En effet, un travailleur qui fait des quarts de travail de plus de 8 heures ne bénéficie pas du repos sonore de 16 heures qui lui permet de récupérer de sa fatigue auditive, ce qui augmente les risques d’atteinte auditive.
S’il demeure impossible de respecter les normes prévues pour contrer le niveau de bruit excessif, l’employeur doit alors mettre des protecteurs auditifs à la disposition des travailleurs. Il faut toutefois garder en tête qu’un protecteur auditif est efficace que s'il est bien ajusté et porté sur toute la durée d’exposition au bruit. Pour celles et ceux qui doivent converser avec des collègues malgré les bruits environnants, il est recommandé de privilégier des embouts protecteurs filtrés qui permettront de comprendre leurs interlocuteurs. Pour accroître le confort et l'efficacité, des embouts protecteurs peuvent également être faits sur mesure.
Si vous croyez avoir une perte auditive en lien avec votre travail, n’hésitez pas à prendre rendez-vous pour une consultation en santé auditive sans frais*, qui inclut une évaluation sommaire de votre audition.
*Offre permanente. 18 ans et plus.
Jonathan Gagnon-BagheriAudioprothésiste exerçant à Saint-Jérôme
Références :
- What Noises Cause Hearing Loss ? (s. d.). Centers for Disease Control and Prevention. https ://www.cdc.gov/nceh/hearing_loss/what_noises_cause_hearing_loss.
html# :~ :text=A %20whisper %20is %20about %2030,immediate %20harm %20to %20 your %20ears
- Noise and Occupational Hearing Loss. (s. d.). Centers for Disease Control and Prevention. https ://www.cdc.gov/niosh/topics/noise/chemicals.html
- Gazette officielle du Québec. (2021, 16 juin). https ://www.publicationsduquebec.gouv. qc.ca/fileadmin/gazette/pdf_encrypte/lois_reglements/2021F/74982.pdf
- Revue de la littérature sur les liens entre la surdité professionnelle et la presbyacousie. (2018, 1 janvier). Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail. https ://www.irsst.qc.ca/media/documents/PubIRSST/R-1014.pdf ?v=2023-06-26
- L’admissibilité de la lésion professionnelle. (2022, 6 octobre). CNESST. https ://www. cnesst.gouv.qc.ca/sites/default/files/documents/admissibilite-1-02.pdf
- Règlement sur la santé et la sécurité du travail. (2013, 1 janvier). Légis Québec Source officielle. https ://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/document/rc/S-2.1, %20r. %2013
Lorsque les bruits atteignent une certaine intensité, ils ont le potentiel de causer une surdité temporaire ou permanente, parfois accompagnée d'un acouphène, même si ces bruits sont de très courte durée. On parlera ici de traumatisme sonore.
Le traumatisme sonore est une atteinte à l’oreille à la suite d’une exposition à un bruit excessif soudain. L’oreille est un organe fragile et certaines structures peuvent être endommagées, voire détruites par une onde sonore trop puissante. Il est important de savoir que les cellules auditives ne peuvent pas se régénérer une fois détruites.
Un tel phénomène peut être causé par une variété de sons de haute intensité.
En voici quelques exemples :
Outils qui génèrent des bruits d’impact (ex. : marteau-piqueur)
Armes à feu
Haut-parleurs émettant de la musique à fort volume sonore
Déploiement d’un sac gonflable lors d’un accident de voiture
Les conséquences d’un traumatisme sonore peuvent être temporaires ou demeurer de façon permanente.
Parmi celles-ci, on peut retrouver :
+ Baisse auditive
+ Sensation d’oreille bouchée
+ Acouphène
+ Sensibilité aux sons
+ Étourdissements
+ Distorsion des sons et des voix
+ Douleur à l’oreille
Dans certains cas, il est possible de traiter les traumatismes sonores. Toutefois, la récupération du système auditif ne sera pas nécessairement complète.
En effet, certains traumatismes sonores seront suivis d’une récupération spontanée qui ne nécessitera pas d’intervention médicale. Cependant, il arrive que les répercussions soient permanentes et donc que la perte auditive ne puisse être corrigée naturellement.
Dans un cas comme dans l’autre, il est primordial de consulter immédiatement un médecin à la suite du traumatisme sonore. Plus le problème sera pris en charge rapidement, meilleures seront les chances de récupération du système auditif. Il est à noter que même si plusieurs heures se sont écoulées depuis l’impact sonore, il ne faut pas hésiter à consulter un professionnel de la santé.
Il est également fortement recommandé de prendre un repos sonore à la suite du traumatisme, et ce, en s’éloignant des sources de bruits de forte intensité et en prenant soin de protéger ses oreilles à l’aide de protections auditives (embouts protecteurs, coquilles antibruit).
Certains bruits d’impact surviennent subitement, sans crier gare. Il est donc peu probable que nous ayons le temps de s’en éloigner pour éviter les impacts. Toutefois, lorsqu’il est possible d’anticiper l’émission de ces bruits, mieux vaut utiliser les moyens nécessaires pour éviter que ces derniers ne soient nocifs pour nos oreilles.
Une fois encore, on suggère le port d'embouts protecteurs ou coquilles antibruit. Il est également recommandé de modifier certaines méthodes de travail ou encore repenser certaines de nos actions pour amoindrir les chances de traumatismes sonores. Par exemple, privilégier un outil électrique au lieu d’un outil pneumatique, déposer une pièce au lieu de la laisser tomber ou encore ne pas se placer près d’un haut-parleur à fort volume sonore lors d’un concert. Pour les amateurs de tirs d'armes à feu, le choix d’une arme à feu moins bruyante et le port de protecteurs auditifs feront, bien évidemment, une grande différence.
Si vous avez des questions concernant les traumatismes sonores, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé auditive.
RichardRéférence :
- Two case reports of possible noise trauma after inflation of air bags in low speed car crashes. (1999, 20 février). National Library of Medicine. https ://www.ncbi.nlm.nih.gov/ pmc/articles/PMC27745/
Roxanne Audiologiste exerçant à Sherbrooke, Lac-Mégantic et Disraeli.Vous avez un doute sur la qualité de votre audition ? Vous avez travaillé ou travaillez encore dans un environnement bruyant ? Ne cochez qu'une seule case par question et répondez à toutes les questions.
1. J’ai de la difficulté à comprendre la conversation lorsque je parle avec quelqu’un en présence de bruit (ex. : au centre commercial, au restaurant ou dans l’automobile).
2. Je dois élever le volume de la télévision ou de la radio pour mieux comprendre.
3. J’ai de la difficulté à comprendre les conversations lorsque plusieurs personnes parlent en même temps.
4. J’ai de la difficulté à entendre lorsqu’on frappe ou sonne à la porte.
5. J’ai de la difficulté à entendre la sonnerie du téléphone si je suis dans une autre pièce de la maison.
6. J’ai de la difficulté à comprendre si je ne vois pas le visage de la personne qui me parle.
7. J’ai de la difficulté à comprendre si les gens parlent trop rapidement.
8. J’ai de la difficulté à comprendre au téléphone.
9. J’ai de la difficulté à trouver d’où proviennent les sons.
10. J’ai de la difficulté à comprendre si on me parle d’une autre pièce de la maison.
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6 points : De 60 à 64 ans
12 points : 65 ans et plus
Si votre résultat final est supérieur ou égal au chiffre 24, voici la démarche recommandée :
01 Prenez rendez-vous pour une consultation en santé auditive sans frais*, qui inclut une évaluation sommaire de votre audition.
*Offre permanente. 18 ans et plus.
02
Pour connaître la clinique Lobe la plus près de chez vous :
1 866 411-5623 lobe.ca
Si une perte auditive est détectée, vous serez dirigé vers un audiologiste ou un médecin ORL.
Questionnaire de dépistage des difficultés d’écoute et d’audition réalisé et validé scientifiquement par Martin Fortin, MOA audiologiste, en collaboration avec Lobe Santé auditive et communication. Reproduction avec autorisation écrite de Lobe Santé auditive et communication.
Le processus d’indemnisation de la surdité professionnelle peut débuter avec la consultation en santé auditive sans frais*, qui inclut une évaluation sommaire de l’audition. Cette première rencontre aura lieu avec un professionnel de la santé auditive qui prendra le temps de discuter avec vous de votre parcours sur le marché du travail. Celui-ci pourra donc établir les éléments de votre quotidien qui pourraient ou auraient pu affecter votre audition. Il analysera aussi vos difficultés d’écoute et de communication et fera une évaluation sommaire de votre audition.
La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail, communément appelée CNESST, est l'organisme auquel le gouvernement du Québec a confié la promotion des droits et des obligations en matière de travail. Elle en assure le respect auprès des travailleuses et travailleurs et des employeurs québécois. La CNESST est aussi un organisme qui aide les gens en couvrant les coûts d’appareils auditifs à celles et ceux qui ont une surdité liée à l’exposition au bruit dans le cadre de leur travail.
Si vous croyez que la diminution de votre audition est le résultat de l’exposition au bruit dans votre emploi actuel ou antérieur, vous pouvez entreprendre des démarches auprès de la CNESST pour faire reconnaître votre perte d’audition comme une lésion professionnelle.
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Si une baisse auditive est notée, vous serez référé à l’audiologiste qui effectuera une évaluation complète de votre audition. Selon les résultats obtenus à la suite de cette évaluation, l’audiologiste pourra constater que l’atteinte auditive est possiblement de nature professionnelle.
Une rencontre avec un médecin ORL (otorhinolaryngologiste) est requise afin d’obtenir une attestation médicale. Celle-ci sera alors nécessaire pour la CNESST à des fins d’analyse de l’admissibilité.
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À la suite de l’obtention de cette attestation médicale, vous serez dirigé vers une personne-ressource spécialement formée pour vous accompagner dans votre démarche d’ouverture de dossier avec la CNESST. Elle vous aidera, entre autres, à remplir les formulaires nécessaires à votre demande (la Réclamation du travailleur et l’Annexe à la Réclamation du travailleur).
Une fois que votre surdité sera reconnue comme une lésion professionnelle par la CNESST, et que le médecin ORL aura recommandé des appareils auditifs, vous rencontrerez un audioprothésiste qui fera l’analyse de vos besoins et vous proposera des appareils auditifs qui correspondent à votre type de surdité et à votre mode de vie.
La dernière étape du processus est l’ajustement de vos appareils auditifs. Vous rencontrerez de nouveau l’audioprothésiste ainsi qu’un éducateur spécialisé. Ces deux professionnels de la santé auditive vous aideront dans votre réadaptation au monde sonore en vous présentant les techniques d’utilisation de vos appareils auditifs, les méthodes d’entretien et les stratégies de communication. Ils pourront également vous guider dans le choix d’aides de suppléance à l’audition au besoin.
Si vous désirez entreprendre des démarches pour faire reconnaître votre surdité professionnelle, n’hésitez pas à prendre rendez-vous pour une consultation en santé auditive sans frais*, qui inclut une évaluation sommaire de votre audition.
*Offre permanente. 18 ans et plus.
Marc-André Isabel Éducateur spécialisé exerçant à Québec1 2 6 14 Lobe.ca | © Magazine Lobe 2023
Avant de procéder à une évaluation auditive, il est important de faire un repos sonore afin que les résultats obtenus reflètent bien la réalité. Mais qu’est-ce qu’un repos sonore ? Et comment s’assurer qu’il soit fait adéquatement ?
Un répit bien calculé
Le repos sonore est un temps lors duquel les oreilles ne doivent pas être exposées à des bruits qui excédent 80 dB pendant des périodes prolongées.
Le temps de repos sonore se calcule généralement de la façon qui suit : il faut prendre un repos sonore équivalent au double du temps d’exposition prolongée. Par exemple, si un travailleur en usine est exposé à des bruits forts excédant 80 dB pendant une période continue de 8 heures, et ce, sans protection auditive, il devra prendre un repos sonore de 16 heures. Si le patient ne peut s’absenter de son travail en milieu bruyant pour la période de repos sonore prescrite, il devra s’assurer de porter des protecteurs auditifs de façon continue pour l’entièreté de son quart de travail. Idéalement, il faudrait porter à la fois des bouchons protecteurs et des coquilles antibruit, si l’équipement de protection le permet bien évidemment (ex. : casque protecteur).
Si la protection auditive est portée à seulement 50 % du temps d’exposition aux bruits forts, la valeur d’atténuation ne sera que de 3 décibels sur la dose totale de bruit auquel est exposé le travailleur, ce qui s’avère généralement insuffisant en termes de repos sonore.
Il est à noter que certaines expositions au bruit nécessitent plus que le double du temps de repos. Par exemple, un concert de musique peut émettre des sons pouvant atteindre les 100 décibels. Même si le spectacle ne dure que quelques heures, le temps de repos sonore devra être plus long que le double de cette durée compte tenu du niveau élevé de décibels.
Il est important de respecter le temps de repos et de reporter son rendez-vous si ce délai n’a pas été respecté. Si le repos sonore n’est pas suffisant, les résultats pourraient révéler une perte auditive plus importante qu’en réalité.
Le temps de repos sonore est important, certes, mais il faut éviter d’entrer dans l’excès en s'isolant de façon non nécessaire. Les bruits « ménagers » émis de façon non continue ne causeront pas une fatigue auditive pouvant altérer les résultats d’une évaluation auditive.
L'aspirateur, de la musique jouée à un volume sonore moyen ou encore un rendez-vous au salon de coiffure ne nuit pas à votre temps de répit.
Il est à noter également que la période de la journée lors de laquelle le test est effectué n’a pas d’impact sur les résultats. Plusieurs croiront à tort que s’ils prennent rendez-vous en fin de journée, le système auditif ne sera pas aussi performant. Peu importe l’heure de la journée, si un repos sonore a été fait au préalable, les résultats obtenus seront valables.
Il ne faut pas non plus confondre la fatigue auditive avec la fatigue physique ou mentale. En effet, les bruits d’une intensité sonore en deçà de 80 dB n’auront pas d’impact sur l’oreille, mais pourraient possiblement avoir des effets sur le sommeil, sur l’attention, et même sur le système cardiovasculaire. Par exemple, si vos voisins entretiennent des conversations à haut volume lorsque vous tentez de dormir, vous pourriez ressentir une fatigue physique le lendemain, mais être amplement apte à faire une évaluation auditive.
Pour toute question concernant le repos sonore, consultez votre audiologiste.
Les 15, 16 et 17 juin 2023 s’est tenu le Congrès ENVOL à l’hôtel Delta du Mont Sainte-Anne.
Cet événement rassemblait dans un magnifique environnement des étudiants en audioprothèse et en audiologie, ainsi que des professionnels de la santé auditive.
Ce congrès est organisé dans le but d’offrir de la formation continue dans le domaine de la santé auditive et également outiller les participants dans l’exercice de leur profession par des conférences sur le service à la clientèle, l’entrepreneuriat et la croissance personnelle.
Comme le disait Nelson Mandela : « L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde ». Cette citation est forte de sens puisqu'elle émet l’idée que chaque notion apprise pave la voie vers un avenir prometteur. Apprendre nous permet d’élargir nos horizons, de comprendre le monde qui nous entoure.
Sous le thème Montrez vos couleurs !, les participants ont pu profiter d’une programmation riche et diversifiée.
Des conférenciers de renom sont venus partager leur expérience personnelle et professionnelle. Par leur expertise et leur passion, ces derniers furent une réelle source de motivation et d’inspiration.
un événement riche en savoirs
Des activités pour le plaisir d’apprendre et de se divertir !
1. Lors de la journée scientifique, des partenaires sont venus présenter leur technologie innovante dans le domaine de la santé auditive.
2. Une activité de karting était organisée pour permettre aux participants de tisser des liens tout en se mettant au défi !
3. L’Orchestre du 7e art a ébloui son public avec un concert de musique de films envoûtante.
Merci à tous les participants et au comité organisateur pour ce merveilleux événement. Nous avons déjà hâte de prendre notre ENVOL à nouveau !
Au Québec, plus de 400 000 travailleurs sont exposés à des niveaux sonores élevés dans le cadre de leur travail1. Ces lieux de travail bruyants (chantiers, usines, restaurants, etc.) peuvent causer des dommages au système auditif et risquent d’entraîner une perte auditive (temporaire ou permanente), l’apparition d’acouphènes, ainsi que des problèmes de santé générale.
La surdité professionnelle est une réalité dans de nombreux domaines. En plus de renforcer les mesures de prévention active pour protéger l’audition des travailleurs exposés au bruit, il faut développer des aides auditives répondant mieux aux besoins de la personne malentendante dans le cas d’une surdité professionnelle.
Il y a quelques mois, une nouvelle technologie a été conçue pour permettre aux personnes malentendantes de rester plus actives, et ce, dans différents contextes et environnements sonores. Que vous soyez à l’emploi ou à la retraite, la technologie RealSoundMC intégrée aux appareils auditifs a été créée pour répondre à vos besoins. Les sons ambiants peuvent représenter un défi pour les utilisateurs d’appareils auditifs et la technologie traditionnelle prend parfois un certain temps à réagir, en amplifiant trop les sons perturbateurs ou en utilisant une simple réduction du volume pour tous les sons, y compris la parole2. Dans certains contextes plus bruyants, cela entraîne des défis en termes de compréhension de la parole, mais aussi quant au confort face aux bruits soudains (ex. : claquement d’une porte, bruit de vaisselle, vrombissement d’outils ou de machinerie lourde, sifflement du vent).
La technologie RealSoundMC est alimentée par une nouvelle plateforme Polaris R et comprend de nouveaux détecteurs pour un traitement rapide et précis des sons perturbateurs. Des études récentes prouvent que cette technologie offre à ses utilisateurs une meilleure clarté de la parole tout en réduisant l’effort d’écoute en présence de bruits soudains3.
Une évaluation par un audioprothésiste est requise afin de déterminer si la prothèse auditive convient aux besoins du patient.
Pour plus de renseignements, consultez votre audioprothésiste. Ce dernier sera en mesure de vous offrir des conseils en lien avec vos besoins.
Josée Guillemette
Spécialiste bilingue du soutien en audiologie
Charles-Édouard Basile
Directeur du développement des affaires et formateur aux programmes adulte et pédiatrique
Véronique Fugère
Spécialiste du soutien en audiologie
Références :
- https ://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/712-BruitMilieuTravail.pdf
- Gade, P., Brændgaard, M., Flocken, H., Preszcator, D., & Santurette, S. (2023). Wind & Handling Stabilizer – Preuves cliniques et bénéfices pour les utilisateurs. Livre blanc d’Oticon.
- Santurette, S., Brændgaard, M., Wang, J., & Sun, K. (2023). SuddenSound Stabilizer – Preuves et avantages pour les utilisateurs. Livre blanc d’Oticon.
Vous sortez du bureau de votre médecin avec une prescription de médicament couvert par la RAMQ. Pourtant, rendu à la pharmacie, vous devez débourser des frais. Comment cela se fait-il ? Et pour quelle raison un médicament couvert pour votre ami ne l’est-il pas pour vous ?
Les différents régimes d’assurance médicaments
Au Québec, il est obligatoire d’être couvert, en tout temps, par un régime d’assurance médicaments. Si vous êtes admissible à une assurance privée, par votre employeur par exemple, vous devez vous y inscrire. Sinon, vous devez être inscrit au régime public d’assurance médicaments (RPAM), lequel est administré par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).
Les médicaments sont-ils tous couverts par le RPAM ?
Non. Pour qu’un médicament soit couvert, il doit être inscrit sur la liste des médicaments de la RAMQ. C’est le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) qui prend la décision, après avoir consulté l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), qui en a fait l’analyse et qui émet ses recommandations. Ainsi, un médicament pourra être couvert pour tous, couvert sous certaines conditions (médicament d’exception), ou ne pas être couvert du tout.
Lorsqu’un médicament est inscrit sur la Liste des médicaments de la RAMQ, cela ne signifie pas qu’il est gratuit. En effet, les assurés doivent généralement payer une contribution constituée d’une franchise et d’une part de la coassurance. L’autre partie de la coassurance est payée par la RAMQ.
Coût payé par la RAMQ pour les médicaments couverts par le régime public
vous avez à payer*
Franchise mensuelle : 22,90 $/mois +
Coassurance : 33 % du coût de l’ordonnance, une fois la franchise payée et jusqu’à l’atteinte de la contribution mensuelle maximale de 99,65 $
* Ces tarifs sont ceux en vigueur du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024 pour les adultes de 18 à 64 ans.
Prenons l’exemple d’une ordonnance de 60 $ qui constitue votre premier achat du mois. Vous devrez d’abord payer la franchise de 22,90 $. Ensuite, sur le montant restant de 37,10 $, vous devrez payer la coassurance de 33 %, soit 12,24 $. Au total, vous payerez donc 35,14 $ (22,90 $ + 12,24 $) sur la facture de 60 $.
Les régimes d’assurance privés ont l’obligation d’offrir au minimum la même couverture que celle offerte par la RAMQ. Ensuite, l’assureur a le choix d’offrir une couverture plus large ou de fixer des limites selon les clauses négociées au contrat.
Bref, si vous devez débourser de l’argent à la pharmacie, bien que le médicament prescrit soit inscrit sur la liste des médicaments de la RAMQ, c’est que vous devez payer votre part de la coassurance et la franchise mensuelle. De plus, si un médicament est couvert pour votre ami, mais pas pour vous, c’est qu’il s’agit d’un médicament d’exception pour lequel vous ne répondez pas aux critères, ou bien que votre ami a accès à un régime d’assurance privé qui couvre le médicament.
Valérie SavardDirectrice programme d'accompagnement des personnes vivant avec le diabète
Référence : - RAMQ – Assurance médicaments, ramq.gouv.qc.ca/fr/citoyens/assurancemedicaments/montant-a-payer-medicaments (consulté le 27 juin 2023)
Mieux comprendre
La tendance des achats en ligne a pris une expansion fulgurante au cours des dernières années.
Il est maintenant possible de recevoir à notre porte presque tout ce dont nous avons besoin ou envie, et ce, dans des délais parfois très courts.
Bien que ses avantages puissent sembler nombreux, le magasinage en ligne comporte tout de même quelques pièges puisque le consommateur « saute » des étapes importantes dans la sélection des produits qu’il met dans son panier. Par exemple, ce dernier ne pourra pas essayer la paire de chaussures ou le pantalon choisi avant de l’avoir payé. La satisfaction n’est donc pas garantie et les options de retour ou d’échange ne sont pas toujours simples.
Ce type de raccourci ou d’achat impulsif est encore plus inquiétant lorsqu’on magasine pour des produits qui ont trait à notre santé physique. Sans l'aide et les conseils d’un professionnel de la santé, le risque d’erreur est plutôt grand et les impacts sur notre santé pourraient s’avérer néfastes. Voilà pourquoi l’achat d’appareils auditifs en ligne est une pratique qui fait sourciller les professionnels en santé auditive.
L’importance d’être accompagné
L'un des principaux problèmes liés à l'achat d'appareils auditifs en ligne est l'absence de supervision professionnelle. Lorsque vous achetez via un site Internet quelconque sans l’avis d’une personne proprement formée pour vous outiller, vous ne bénéficiez pas d'un suivi personnalisé pour vous aider à ajuster correctement les appareils auditifs et à les utiliser de manière optimale. Le taux d’échec lié aux achats en ligne est très élevé puisque les gens ne sont pas conseillés et ne bénéficient pas d’un suivi rigoureux. On pourrait faire le parallèle avec l’importance d’un programme en physiothérapie. Si on achète une attelle en ligne sans consulter un professionnel de la santé au préalable et sans faire de suivis en clinique, le trouble physique (ex. : mobilité de l’épaule) ne pourra être réglé, puisqu’on ne bénéficiera pas des conseils et des interventions nécessaires à notre réhabilitation.
Chaque rendez-vous, chaque consultation, chaque discussion avec un audioprothésiste trace un portrait de plus en plus précis des besoins du patient en matière d’appareils auditifs. Il est donc primordial de ne pas contourner ces éléments essentiels à l'adaptation au monde sonore et au bien-être général.
Parmi ces étapes, la période d’acclimatation aux nouveaux sons perçus grâce aux appareils auditifs est un moment clé lors duquel les connaissances et les compétences de l’audioprothésiste font toute la différence. L’adaptation aux appareils auditifs se fait sur le plan physique, mais également sur le plan psychologique et parfois émotionnel. Pour certaines personnes, c’est un univers sonore complètement différent qui se prête à eux soudainement. Les conseils et les compétences professionnelles d'un audioprothésiste pour la programmation et l’ajustement sonore sont essentielles à la réussite de l’appareillage auditif.
Les avantages de la consultation et du suivi postappareillage auditif sont innombrables. En effet, non seulement le patient est pris en charge, il est également mis en confiance et surtout informé sur toutes les étapes en lien avec l’appareillage auditif.
Très souvent, l’audioprothésiste travaille de pair avec un éducateur spécialisé. Ce dernier est, lui aussi, dûment formé pour offrir une aide précieuse quant au maniement des appareils auditifs et leur entretien. Il est outillé pour répondre à toute question relative au port des appareils auditifs au quotidien. Que ce soit en lien avec les différentes situations d’écoute ou encore la connectivité avec d’autres appareils (ex. : cellulaire), l'éducateur spécialisé sait offrir des réponses et enseigner les pratiques à privilégier.
Il est à noter également que les compagnies d'assurance exigent une recommandation médicale afin que soient couverts les frais liés aux appareils auditifs. Les achats en ligne ne sont donc pas assujettis à ce remboursement. Au Québec, l’approche prônée est plus médicale que commerciale et l’accessibilité aux appareils auditifs est supérieure à bien d'autres endroits dans le monde. En effet, l’acquisition d'appareils auditifs est soutenue par de nombreux programmes gouvernementaux qui permettent la couverture complète d’un ou de deux appareils auditifs. Les professionnels de la santé auditive qui exercent au sein des cliniques Lobe sont là pour soutenir la clientèle dans ses démarches auprès des organismes payeurs (ex : RAMQ, CNESST, Anciens Combattants Canada).
L’accompagnement fait le succès de l’appareillage auditif et le soutien fait toute la différence pour celles et ceux qui entreprennent des démarches pour retrouver le bonheur d’entendre et surtout de mieux comprendre. Ne vous privez pas de ce contact humain si précieux, de ce soutien inestimable. Vos oreilles vous remercieront !
Karl Drouin Audioprothésiste Michelle Fournier AudioprothésisteLa perte auditive est le 3e problème de santé le plus répandu chez les personnes âgées1. En effet, il est prouvé qu’une personne sur deux aura une perte auditive à partir de l’âge de 75 ans. Il est important de savoir que la perte auditive entraîne bien plus que des problèmes de compréhension, il s’agit d’une des causes importantes de dégénérescence cognitive, aussi connue sous le nom de « démence ».
Lorsqu’il y a perte auditive, les informations sonores qui meublent le quotidien ne parviennent pas à être dirigées correctement au cerveau puisque leur parcours est entravé.
Cette diminution de stimulation auditive entraînerait des conséquences sur les facultés cérébrales. Une fois affaiblies, elles ne peuvent plus revenir à la normale. De ce fait, des études prouvent que les personnes malentendantes sont 2,5 fois plus à risque de souffrir d’Alzheimer2 et de 30 à 40 % plus enclines à souffrir de démence3.
Il est important de ne pas confondre « entendre » et « comprendre ». Le premier est davantage axé sur le fait de capter les sons tandis que le deuxième a trait au sens et à l’interprétation que nous donnons aux paroles et aux bruits qui viennent à nous.
La perte auditive crée bien souvent des problèmes au niveau de la compréhension des messages émis par les interlocuteurs. La personne malentendante doit alors faire répéter son entourage ou répond de façon erronée lors des conversations. Plus les interactions biaisées ou malaisantes se font nombreuses, plus la personne a tendance à s’isoler afin d’éviter les situations fâcheuses. Toutes ces composantes entraînent une sous-stimulation du cerveau qui résulte bien souvent en un déclin cognitif.
Par définition, la démence est un terme générique pour désigner un ensemble de symptômes qui touchent les fonctions cérébrales. Il s’agit d’une condition chronique qui s’aggrave avec le temps et qui se caractérise souvent par un déclin de la mémoire, des capacités de planification, du langage et du jugement.4
Afin de ralentir le déclin cognitif causé par la perte auditive, la personne ayant un doute sur la qualité de son audition doit consulter un professionnel en santé auditive pour savoir s’il y a perte auditive ou non. En commençant par une consultation en santé auditive sans frais*, qui inclut une évaluation sommaire de l’audition, le patient est informé quant à la qualité de son audition et mis au courant des démarches à entreprendre au besoin. Il se peut qu’un examen complet de l’audition (audiogramme) soit recommandé lors de cette première rencontre. Les résultats de cette évaluation pourront déterminer si le port d’appareils auditifs doit être envisagé.
Accompagnée de l'audioprothésiste, la personne malentendante pourra choisir les appareils audtifs qui correspondent le mieux à ses besoins et à son mode de vie. Il est à noter que les appareils auditifs doivent être portés de façon constante, surtout au cours du premier mois, afin que des résultats concrets puissent être observés. Le cerveau doit s’habituer aux nouvelles sonorités et intégrer graduellement les bruits environnants qui, jusqu’à tout récemment, étaient peut-être inaudibles ou moins bien perçus.
L’entourage de la personne malentendante nouvellement appareillée remarque bien souvent que cette dernière est beaucoup plus « éveillée » et détendue puisque les efforts de concentration déployés pour comprendre les conversations sont largement diminués. La personne malentendante devient plus autonome et a donc moins ou n’a plus besoin de l’aide d’un proche pour interagir au quotidien (ex. : visite chez le médecin). Ne plus dépendre de quelqu’un d’autre joue un rôle important sur l’estime de soi et redonne un souffle nouveau aux activités de tous les jours.
Si vous ou un proche avez un doute sur la qualité de votre audition, prenez rendez-vous pour une consultation en santé auditive sans frais*, qui inclut une évaluation sommaire de votre audition.
*Offre permanente. 18 ans et plus.
Marianne Brabant
Audioprothésiste exerçant à Angus
Références :
1. Presbycusis. (2023, 19 mai). MedLinkNeurology. https ://www.medlink.com/ articles/presbycusis
2. Étude (AcouDem) menée à l’initiative du GRAP (Groupe de recherche Alzheimer Presbyacousie) entre les mois d’août 2004 et de février 2007.
3. Hearing Loss Accelerates Brain Function Decline in Older Adults. (2013). John Hopkins Medicine. https ://www.hopkinsmedicine.org/news/media/releases/ hearing_loss_accelerates_brain_function_decline_in_older_adults
4. Démence : Vue d'ensemble. (2022, 1 août). Gouvernement du Canada. https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/demence.html
Les personnes malentendantes sont 2,5 fois plus à risque de souffrir d’Alzheimer2 et de 30 à 40 % plus enclines à souffrir de démence3.
En 2015, Statistique Canada rapporte qu’un peu plus de 42 % des travailleurs exercent leur métier dans un milieu bruyant. Cette statistique exclut les individus qui s’exposent aux bruits forts dans le cadre de leurs loisirs1. Si aucun moyen de prévention n’est utilisé, l’exposition prolongée au bruit peut entrainer une perte auditive temporaire ou permanente accompagnée ou non d’acouphènes pouvant occasionner du stress et ainsi avoir des effets néfastes sur la santé physique et psychologique. Les acouphènes se définissent comme une perception auditive (bourdonnement, sifflement) qui n'est pas provoquée par un son extérieur.
Un manufacturier d’appareils auditifs danois offre une gamme de sons nommée SoundRelaxMC, intégrée à même les appareils auditifs. Cet algorithme unique applique les mathématiques fractales permettant de générer des tonalités et des sons de nature apaisants, pouvant être adaptés selon les préférences individuelles de chaque utilisateur pour ainsi détendre, diminuer l’anxiété, améliorer la concen tration et le bien-être, puis gérer les acouphènes.
Une évaluation par un audioprothésiste est requise afin de déterminer si la prothèse auditive convient aux besoins du patient.
Janic Lauriault AudiologisteVoici quelques mythes sur les acouphènes et ce que vous devez savoir :
Il existe un traitement médical pour les acouphènes.
À ce jour, il n’existe aucun remède pour les acouphènes, malgré les fausses promesses véhiculées sur Internet et sur les réseaux sociaux. Seule la prise en charge des acouphènes par l’entremise de la relaxation et de la stimulation sonore est reconnue pour la gestion des acouphènes et pour l’habituation.
Il n’y a aucun lien entre les acouphènes et la perte auditive.
La plupart des individus acouphéniques peuvent également présenter une perte auditive. En effet, on estime que la prévalence des acouphènes est de 70 à 85 % parmi la population malentendante2. Bien que les acouphènes ne provoquent pas de perte d’audition, ils peuvent nuire à l’expérience auditive et à la communication.
Les acouphènes sont un nouveau phénomène sociétal lié à l’utilisation d’écouteurs.
Les acouphène sont un phénomène rapporté dans les écrits depuis l’ère de l’Égypte ancienne, plus de 300 ans avant Jésus-Christ3. Plusieurs célébrités à travers les siècles ont raconté leur expérience avec les acouphènes, telles que le compositeur renommé Ludwig Van Beethoven et le célèbre peintre Vincent Van Gogh.
Il n’y a rien à faire pour les acouphènes.
En fait, de nombreux moyens sont mis à votre disposition pour diminuer la perception des acouphènes :
¬ La stimulation sonore via l’amplification des sons par les appareils auditifs, l’écoute de la musique ou un générateur de bruits afin de minimiser la perception des acouphènes.
Références :
1. Ramage-Morin, P. & Gosselin, M. (2018) Canadiens vulnérables au bruit en milieu de travail, Rapports sur la santé, vol. 29, no 8, p. 10 à 19, Statistique Canada, no 82-003-X au catalogue
2. Albertus, C. (n.d.). New Treatment For Ringing Ears Now Available. Téléchargé de https ://www.marshfieldclinic.org/news/news-articles/new-treatment-for-ringingears# :~ :text=Tinnitus %20affects %20an %20estimated %2032,in %20the %20 hearing %2Dimpaired %20population.
3. Beaulieu, J. (2016, 29 juillet). Il était une fois la maladie : acouphène, maladie d'un grand musicien, inspiration d'un grand inventeur. Huffpost. https ://www.huffpost. com/archive/qc/entry/il-etait-une-fois-la-maladie-acouphene-maladie-dungrand-musi_b_11177848
¬ Les exercices de relaxation. Le stress aggrave davantage la perception des acouphènes. Il est donc important de prendre le temps de se détendre soit par la lecture, la marche ou la pratique d’exercices de relaxation.
¬ L’évaluation et la prise en charge par un professionnel en santé auditive pour gérer et minimiser l’impact négatif des acouphènes au quotidien.
L'enseignement de la musique a un effet positif chez les enfants avec une perte auditive. La musique leur offre de multiples avenues d'apprentissages et de développement.
Jouer d'un instrument contribue au développement de la coordination motrice fine et de la coordination main-œil. En manipulant les mailloches, les touches ou les cordes d'un instrument, ces enfants apprennent à faire des mouvements précis avec leurs doigts et leurs mains.
La pratique de la musique renforce également leur perception sensorielle. La lecture de partitions musicales, par exemple, stimule leurs compétences en lecture visuelle et améliore la coordination du mouvement de leurs yeux. Ils peuvent ainsi développer d'autres sens, tels que la vue et le toucher.
De plus, l'apprentissage de la musique favorise le développement du langage et de la communication. Malgré leurs troubles auditifs, les jeunes malentendants peuvent ressentir les vibrations et comprendre les tempos et les structures musicales. Cela peut les aider à améliorer leur sens du rythme et de la synchronisation, des compétences liées à d'autres types d’apprentissages, tels que la lecture et l’écriture.
La musique offre une forme d'expression émotionnelle. En effet, ces élèves peuvent utiliser la musique comme un moyen de communiquer leurs émotions, de s'exprimer et d'explorer leur créativité d'une manière non verbale. Enfin, l'apprentissage de la musique contribue aussi au renforcement de la confiance et de l'estime de soi. Lorsqu'ils atteignent leurs objectifs musicaux et qu’ils participent à des spectacles, ces élèves ressentent un sentiment de réussite et de grande fierté.
Il est important de souligner que chaque enfant est unique et que les réponses à l'enseignement de la musique peuvent varier en fonction de l'importance de la perte auditive et des besoins individuels. Il est essentiel d'adapter l'approche pédagogique et les méthodes d'enseignement pour répondre aux besoins spécifiques de chaque enfant.
L’apprentissage de la musique offre une chance unique à ces jeunes d'explorer l’univers musical et de développer de nouvelles compétences, et ce, de manière unique.
ou sourds
Prenez un nouveau départ : faites de votre audition une priorité et choisissez des appareils auditifs qui vous offriront une écoute et une qualité de vie meilleures. Certains appareils auditifs incorporent la technologie innovante Neuro SoundMC, qui permet de reproduire assez fidèlement la façon dont le cerveau humain traite les sons.
En imitant votre cortex cérébral, cette technologie parvient plus facilement à améliorer votre audition. Les appareils auditifs vous aident à entendre les sons qui pourraient vous échapper afin que vous ne passiez jamais à côté de quelque chose.
En fait, ils effectuent plus de 80 millions d’ajustements personnalisés à l'heure. Vous pouvez donc compter sur une meilleure qualité d’écoute dans plusieurs situations de votre vie.
Entièrement réimaginés, ces appareils auditifs ont été spécifiquement conçus pour aider les utilisateurs d’une multitude de façons.
Distinction intuitive et naturelle des mots et du discours
Votre communication en sera améliorée et vous pourrez rester informé.
Écoute de sons faibles sans bruit parasite
Vous pourrez entendre plus facilement les sons faibles au travers des bruits ambiants, et donc rester à l’affût de ce qui vous entoure.
Réduction de l’effort requis pour écouter et entendre
Profitez de chaque moment sans la tension liée à l’effort d’écoute.
Écoute confortable et discrète
Ces appareils auditifs sont discrets, confortables et parfaitement adaptés à votre style de vie.
Alimentation rechargeable de longue durée
Obtenez jusqu’à un maximum de 51 heures d’audition améliorée avec une seule charge (dans les meilleures conditions).
Durabilité pour permettre aux utilisateurs de faire leurs activités
Ces appareils auditifs résistent à la sueur, à l’humidité et aux chutes au sol.
Écoute facilitée dans les endroits achalandés grâce au mode Edge+MC
Au besoin, une fonctionnalité vous permet de réduire les bruits de fond et ainsi rendre la parole plus claire.
Accès aux appels et à du divertissement Diffusez des appels, de la musique, l’audio de vidéos et bien plus encore, directement dans vos appareils auditifs.
Suivi de la santé et du bien-être Comptez vos pas et suivez vos activités quotidiennes.
Indépendance et tranquillité d’esprit assurées grâce à Hear ShareMC
Vos proches ou soignants peuvent avoir accès à des données sur votre audition, vos activités et votre sécurité au moyen de l’application Hear ShareMC
Il s’agit des seuls appareils auditifs capables de détecter les chutes et d’alerter les proches.
En conclusion, il est très important de mentionner que ces appareils auditifs sont très étanches. En effet, ces nouveaux appareils auditifs sont fabriqués avec plus de joints d’étanchéité en silicone que jamais auparavant, afin de permettre une meilleure résistance à l’eau et à la corrosion. Un revêtement nanoprotecteur complet protège également les appareils auditifs à l’intérieur comme à l’extérieur. Même la batterie lithium-ion intégrée est désormais entièrement protégée pour éviter tout dommage. Bref, cette technologie a été entièrement repensée pour une durabilité maximale.
Pour plus de renseignements, consultez votre audioprothésiste. Ce dernier sera en mesure de vous offrir des conseils en lien avec vos besoins.
Rizlane Bellamlih Gestionnaire de territoireHorizontal
6 Exemple de son de haute intensité (p. 12)
7 Joueur étoile des Canadiens de Montréal dans les années 70 (p. 4)
8 Organisme gouvernemental responsable de la gestion des droits du travail (p. 14)
9 Élément important dans le processus d'acquisition d'appareils auditifs (p. 21)
10 Protection auditive pour travailleurs dans le bruit (p.8)
11 Exemple de bruit ménager qui ne nuit pas au repos sonore (p. 15)
Vertical
1 Habileté pouvant être développée par l'apprentissage de la musique (p. 25)
2 Maladie dégénérative pouvant être causée par la perte auditive (p. 22)
3 Conséquence d'un traumatisme sonore (p. 12)
4 Symptôme auditif fréquent chez les travailleurs exposés au bruit (p. 10)
5 Type de bruit pouvant induire la détente (p. 3)
Les mots que vous cherchez se trouvent dans les pages indiquées à côté de l’indice
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Cliniques des Laurentides et de Drummondville
Asmaa Ayoubi-Idrissi
Cliniques de Saint-Georges et de Lac Mégantic
Adriana Rodriguez-Ayotte
Cliniques de Saint-Laurent et de Lachine
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Donnacona
Complexe Santé Donnacona
499, route 138, bur. 200
Donnacona Qc G3M 0A9
Audiologistes : 581 821-2435
Audioprothésistes : 581 821-2434
Pont-Rouge
Complexe Santé Pont-Rouge
20, route de la Pinière, bur. 101
Pont-Rouge Qc G3H 0M6
Médecins ORL : 581 318-3505
Audiologistes : 581 329-8476
Audioprothésistes : 581 329-8401
Québec • Beauport
Clinique médicale de Giffard
Les Promenades Beauport, porte 4
3333, rue du Carrefour, bur. A222
Québec Qc G1C 5R9
Audiologistes : 418 780-6270
Audioprothésistes : 418 780-3007
Québec • Charlesbourg
La Cité Médicale de Charlesbourg
8500, boul. Henri-Bourassa, bur. 250
Québec Qc G1G 5X1
Médecins ORL : 418 780-3015
Audiologistes : 418 780-6270
Audioprothésistes : 418 780-3007
Québec • Lebourgneuf
Complexe Vision
725, boul. Lebourgneuf, bur. 315
Québec Qc G2J 0C4
Médecins ORL : 418 780-3015
Audiologistes : 418 780-6270
Audioprothésistes : 418 780-3007
Québec • Limoilou
Complexe Santé Synase
1825, boul. Henri-Bourassa, bur. 302
Québec Qc G1J 0H4
Médecins ORL : 581 814-8901
Audiologistes : 581 814-8900
Audioprothésistes : 581 814-8899
Orthophonistes : 581 814-8902
Stationnement sans frais, remise d'un coupon à la sortie
Québec • Neufchâtel
Clinique médicale DuChatel
9465, boul. de l’Ormière, bur. 102
Québec Qc G2B 3K7
Audiologistes : 418 915-8919
Audioprothésistes : 418 843-5244
Québec • Saint-Sacrement
Complexe La Cité Verte
1200, rue des Sœurs-du-Bon-Pasteur
Bur. 310, Québec Qc G1S 0B1
Audiologistes : 581 742-3880
Audioprothésistes : 581 742-6050
Québec • Sainte-Foy
Clinique médicale Saint-Louis
3165, chemin Saint-Louis, bur. 420
Québec Qc G1W 4R4
Médecins ORL : 418 781-1735
Audiologistes : 418 781-1734
Audioprothésistes : 418 781-1733
Stationnement sans frais, remise d'un coupon à la sortie
Québec • Val-Bélair
Polyclinique médicale Val-Bélair
1147, boul. Pie XI Nord, bur. 205
Québec Qc G3K 2P8
Audiologistes : 418 915-2117
Audioprothésistes : 418 915-2116
Saint-Augustin-de-Desmaures
Complexe médical l’Hêtrière 3520, rue de l’Hêtrière, bur. 103
Saint-Augustin-de-Desmaures Qc
G3A 0B4
Médecins ORL : 418 614-1665
Audiologistes : 418 614-1662
Audioprothésistes : 418 614-1661
Sainte-Anne-de-Beaupré
Complexe Santé Côte-de-Beaupré
9745, boul. Sainte-Anne, bur. 303
Sainte-Anne-de-Beaupré Qc
G0A 3C0
Audiologistes : 581 540-3022
Audioprothésistes : 581 540-3021
Centre-du-Québec
Drummondville
110, rue Saint-Jean, bur. 300
Drummondville Qc J2B 7T1
Médecins ORL : 819 857-4777
Audiologistes : 819 857-4666
Audioprothésistes : 819 472-7676
Chaudière-Appalaches
Beauceville
Coop santé Robert-Cliche
463-B, boul. Renault
Beauceville Qc G5X 1N5
Audiologistes : 581 813-3015
Audioprothésistes : 581 813-3013
Disraeli
1244, avenue Champlain
Disraeli Qc G0N 1E0
Audiologistes : 581 714-3051
Audioprothésistes : 581 714-3050
Lac-Etchemin
Résidence Belvédère du Lac
301, rue du Sanatorium, bur. 121
Lac-Etchemin Qc G0R 1S0
Audiologiste : 418 228-7071
Audioprothésistes : 581 820-3220
Lévis
Complexe Lévis 1
1655, boul. Alphonse-Desjardins
Bur. 210, Lévis Qc G6V 0B7
Médecins ORL : 418 830-5622
Audiologistes : 418 830-0987
Audioprothésistes : 418 830-5623
Lévis • Lauzon
Complexe Santé Lévis-Lauzon
6750, boul. Guillaume-Couture
Bur. 102, Lévis Qc G6V 9H4
Audiologistes : 581 629-0414
Audioprothésistes : 581 629-0413
Stationnement sans frais, remise d'un coupon à la sortie
Lévis • Saint-Romuald
Complexe Pôle Sud
1190 A, rue de Courchevel, bur. 502
Lévis Qc G6W 0M5
Médecins ORL : 418 903-8102
Audiologistes : 418 903-8101
Audioprothésistes : 418 903-8100
Lévis • Saint-Jean-Chrysostome
Complexe Santé Taniata
700, avenue Taniata, bur. 104
Lévis Qc G6Z 2C2
Audiologistes : 581 629-0409
Audioprothésistes : 581 629-0408
Saint-Georges 14640, boul. Lacroix
Saint-Georges Qc G5Y 7G8
Médecins ORL : 418 228-7684
Audiologistes : 418 228-7071
Audioprothésistes : 418 228-2970
Sainte-Marie
340, boul. Vachon Sud
Sainte-Marie Qc G6E 1X8
Médecins ORL : 418 386-3643
Audiologistes : 418 386-4426
Audioprothésistes : 418 387-7988
Thetford Mines
Place 611
611, boul. Frontenac Est, bur. 201
Thetford Mines Qc G6G 6Y7
Médecins ORL : 418 755-0176
Audiologistes : 418 755-0138
Audioprothésistes : 418 338-8777
Estrie
Lac-Mégantic
6246, rue Salaberry
Lac-Mégantic Qc G6B 1H8
Audiologistes : 819 583-4631
Audioprothésistes : 819 583-6633
Granby
215, boul. Montcalm, bur. 130
Granby Qc J2G 5C2
Audiologistes : 450 762-2149
Audioprothésistes : 450 762-2148
Sherbrooke Ouest Complexe de la Santé 15, rue J.-A.-Bombardier, bur. A200
Sherbrooke Qc J1L 0H8
Médecins ORL : 819 780-9747
Audiologistes : 819 780-9746
Audioprothésistes : 819 348-4334
Sherbrooke Est
Clinique médicale GMA de la Rivière
360, rue Galt Est, bur. 102
Sherbrooke Qc J1G 1X9
Audiologistes : 819 416-1503
Audioprothésistes : 819 416-1502
Rock Forest
5035, boul. Bourque, bur. 101
Sherbrooke Qc J1N 2K6
Audiologistes : 873 639-0022
Audioprothésistes : 873 639-0023
Lanaudière
Notre-Dame-des-Prairies
Centre professionnel des Prairies 449, route 131, bur. 205
Notre-Dame-des-Prairies Qc J6E 0M1
Audiologistes : 579 841-0051
Audioprothésistes : 579 841-0050
Mascouche 2705, chemin Sainte-Marie, bur. 102, Mascouche Qc J7K 1M8
Audiologistes : 450 769-9221
Audioprothésistes : 450 769-9220
Laurentides
Boisbriand
Polyclinique 640 2000, cours Le Corbusier, bur. 105 Boisbriand Qc J7G 3E8
Audiologistes : 450 437-2442
Audioprothésistes : 450 437-4343
Mirabel Complexe Médical Cité Mirabel 11800, rue de Chaumont, bur. 420 Mirabel Qc J7J 0T8
Médecins ORL : 579 226-0216
Audiologistes : 579 226-0215
Audioprothésistes : 579 226-0214
Saint-Jérôme
Polyclinique Saint-Jérôme 200, rue Durand, bur. 209
Saint-Jérôme Qc J7Z 7E2
Médecins ORL : 450 565-9898
Audiologistes : 450 592-0804
Audioprothésistes : 450 592-0801
Sainte-Agathe-des-Monts
Résidence des Laurentides 107, rue Principale Est
Sainte-Agathe-des-Monts Qc
J8C 1J9
Audiologistes : 873 228-0082
Audioprothésistes : 873 228-0081
Laval
Laval • Chomedey
Cité de l’Avenir
1575, boul. de l’Avenir, bur. 120
Laval Qc H7S 2N5
Audiologistes : 450 934-8362
Audioprothésistes : 450 934-2614
Laval • Chomedey 440
Carrefour Santé 440
4650, Desserte Sud Autoroute 440
Bur. 370, Laval Qc H7T 2Z8
Médecins ORL : 450 781-4556
Audiologistes : 450 687-6897
Audioprothésistes : 450 687-0255
Mauricie
Shawinigan
3222, boul. des Hêtres
Shawinigan Qc G9N 3B6
Audioprothésistes : 819 539-8666
Trois-Rivières
1785, boul. du Carmel, bur. 245
Trois-Rivières Qc G8Z 3R8
Audiologistes : 819 415-2888
Audioprothésistes : 819 378-7477
Grand Nord Québécois
Tél. : 819 378-7477
Montérégie
Châteauguay
Complexe médical Châteauguay
288, boul. d’Anjou, bur. 210
Châteauguay Qc J6K 1C6
Médecins ORL : 450 844-6868
Audiologistes : 450 844-6858
Audioprothésistes : 450 844-6848
Longueuil
1215, ch. Du Tremblay, porte 165
Longueuil Qc J4N 1R4
Médecins ORL : 450 448-4244
Audiologistes : 450 448-8090
Audioprothésistes : 450 448-4544
Saint-Hubert
4025, boul. Taschereau, bur. 1200
Saint-Hubert Qc J4T 2G6
Médecins ORL : 450 890-3788
Audiologistes : 450 890-3784
Audioprothésistes : 450 890-3781
Saint-Hyacinthe
Complexe médical M
1220, boul. Casavant Est, bur. 104
Saint-Hyacinthe Qc J2S 0L6
Audiologistes : 579 225-7265
Audioprothésistes : 579 225-7264
Saint-Jean-sur-Richelieu
1055, boul. du Séminaire Nord
Bur. 202, Saint-Jean-sur-Richelieu
Qc J3A 1R7
Médecins ORL : 579 296-0054
Audiologistes : 579 296-0053
Audioprothésistes : 579 296-0052
Valleyfield 1020, boul. Monseigneur-Langlois
Bur. 200, Salaberry-de-Valleyfield
Qc J6S 0M2
Audiologistes : 450 747-8651
Audioprothésistes : 450 747-8652
Vaudreuil-Dorion
Complexe Santé des Trois-Lacs
65, boul. de la Cité-des-Jeunes
Bur. 220, Vaudreuil Qc J7V 8C1
Audiologistes : 579 217-1236
Audioprothésistes : 579 217-1235
Montréal
Montréal • Angus
Clinique médicale Angus
2815, rue Sherbrooke Est, bur. 250
Montréal Qc H2K 1H2
Audiologistes : 438 844-8134
Audioprothésistes : 438 844-8133
Préfontaine
Montréal • Lachine
2000, rue Notre-Dame, bur. 203
Montréal Qc H8S 2G4
Médecins ORL : 514 492-1345
Audiologistes : 514 492-1344
Audioprothésistes : 514 492-1343
Montréal • Notre-Dame-de-Grâce
Centre médical Brunswick Glen
5100, boul. de Maisonneuve Ouest
Bur. 603, Montréal Qc H4A 3T2
Médecins ORL : 438 844-5542
Audiologistes : 438 844-5543
Audioprothésistes : 438 844-5544 Vendôme
Montréal • Rosemont—
La-Petite-Patrie
Polyclinique Maisonneuve-Rosemont
5345, boul. de l’Assomption, bur. RC-20, Montréal Qc H1T 4B3
Médecins ORL : 438 384-3014
Audiologistes : 438 384-3013
Audioprothésistes : 438 384-3012
L’Assomption
Montréal • Saint-Laurent
Complexe médical Saint-Laurent
1605, boul. Marcel-Laurin, bur. 120
Montréal Qc H4R 0B7
Médecins ORL : 514 788-7753
Audiologistes : 514 788-7752
Audioprothésistes : 514 788-7751
Côte-Vertu
Montréal • Saint-Léonard
Les Terrasses Langelier
6383, rue Jean-Talon Est
Montréal Qc H1S 3E7
Audiologistes : 514 788-3738
Audioprothésistes : 514 798-0915
Montréal • Villeray
Carrefour Santé Villeray
8560, rue Saint-Hubert, bur. 100
Montréal Qc H2P 1Z7
Médecins ORL : 438 943-0022
Audiologistes : 438 943-0023
Audioprothésistes : 438 943-0024
Crémazie
Pointe-Claire Centre médical Brunswick
955, boul. Saint-Jean, bur. 102
Pointe-Claire Qc H9R 5K3
Médecins ORL : 514 782-0481
Audiologistes : 514 782-0489
Audioprothésistes : 514 782-0482
Outaouais
Gatineau
Clinique Delta Santé
444, boul. de l’Hôpital, bur. 110, Gatineau Qc J8T 7X6
Médecins ORL : 819 243-5259
Audiologistes : 819 205-7987
Audioprothésistes : 819 243-5258
Gatineau • Aylmer
Carrefour Santé Aylmer
362, chemin d’Aylmer, bur. 107
Gatineau Qc J9H 1A6
Audiologistes : 819 557-3154
Audioprothésistes : 819 557-3153
Gatineau • Hull
Clinique Medigo
165, boul. Saint-Raymond, bur. 213
Gatineau Qc J8Y 0A7
Médecins ORL : 819 966-3280
Audiologistes : 819 966-3281
Audioprothésistes : 819 966-3282
Saint-André-Avellin
CLSC Petite-Nation
14, rue Saint-André
Saint-André-Avellin Qc J0V 1W0
Audioprothésistes : 819 243-5258
Complexe Vision
725, boul. Lebourgneuf, bur. 303
Québec Qc G2J 0C4
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