Rapport de Stage Letaconnoux Clément

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Rapport de Stage ST2

Sommaire

I. Introduction p.3 à 9

II. Déroulé du stage et tâches effectuées p.10 à 22

III. «Evaluation du stage» et réflexion sur le « projet professionnel personnel» p.23 à 25

IV. Conclusion p.26 à 27

V. Documents supplémentaires p.28 à 31

I. Introduction

Brest : Une Métropole au contact de l’Océan

Brest est une des deux Métropoles de l’actuelle région « Bretagne », plus précisément localisée dans le département du Finistère, le plus à l’Ouest de France Métropolitaine.

Connue pour abriter le 2nd plus grand port militaire de la France Métropolitaine, elle a été également le théâtre, comme certaines villes de la région, d’une destruction massive durant la 2nde Guerre Mondiale. La construction fût relativement rapide mais les traces de cette partie de l’Histoire sont toujours présentes. Ainsi, nous pouvons retrouver quelques bâtiments d’avant-guerre parsemés dans la ville mais la majorité d’entre eux sont des bâtiments datant davantage des années 1950 à nos jours.

En plus d’avoir influencée l’architecture de la ville, cette violente destruction a fait table rase de la planification de la ville originelle. Certains quartiers (notamment proches du port et en hyper-centre, le port étant le point de départ de l’expansion de la ville) ont fait l’objet d’une refonte totale. Un peu à l’image de Grenoble, des grandes artères se sont crées et un centre-ville quadrillée a fait son apparition.

Brest Rennes Nantes
Grenoble
Carte de France et de la région Bretagne
Carte de Brest en 1779
Carte actuelle du centre-ville de Brest

Brest en quelques chiffres...

Population de la commune : 139 926 (en 2019), soit la 24 ville française.

Densité de population de la commune : 2 799 habs/km2

Superficie de la commune : 49.51 km2

Dynamique de la population de la métropole : -0.9% (2009-2019)

Population de la métropole : 211 156 (en 2019)

Densité de population de la métropole : 967 habs/km2

Superficie de la métropole : 218.4 km2

Dynamique de la population de la métropole : +0.3% (entre 2013 et 2019)

Quelques architectures remarquables

La Gare de Brest a été construite de 1936 à 1937 par l’architecte Urbain Cassan dans un style Art Déco. Elle fut rénovée après-guerre, ayant subi quelques dégâts.

Depuis 2018, une partie du bâtiment est inscrit aux Monuments Historiques.

Le Téléphérique Brestois partant du bâtiment des Capucins.

Le Téléphérique a été créé il y a quelques années et construit par une entreprise grenobloise. Les Capucins sont un ancien bâtiment militaire désaffecté qui a été réhabilité en un espace polyvalent (activités, expositions, commerces, ...).

Il s’agit d’un monument américain de 50m de hauteur, construit pour commémorer la participation de la flotte américaine durant la 1ère Guerre Mondiale. Il a été inauguré en 1937 et reconstruit à l’identique après la 2nde Guerre Mondiale.

La Gare de Brest
Le Naval Monument de Brest

Les locaux de Brest Métropole se trouve rue Coat ar Gueven, une rue perpendiculière à la rue Jean Jaurès, la 2ème plus importante de la ville. Ils sont donc situé juste au Nord du Centre-Ville.

Plan de situation des locaux de Brest Métropole dans la ville
Photographie du hall d’accueil du Conseil Architectural et Urbain de Brest Métropole
Photographie du bureau dans lequel j’ai débuté mon stage (avant de changer après la fin des vacances scolaires)
Photographie du bureau de l’architecte-conseil
Photographie de l’extérieur du bâtiment de Brest Métropole

Brest Métropole : Organisation des services

Organigramme des services de Brest Métropole

Le Service des Dynamiques Urbaines est celui que j’ai intégré pour mon stage de 4 semaines. Il se compose en 5 «sous-services» :

Atelier d’études urbaines

Responsable

Delphine Herry

Secrétaire

Nathalie Monfort

Chargés d’études

Raphaël Brookes

Laura Guillossou

Stéphane Rioual

Service Foncier Conseil Architectural et Urbain (CAU)

Responsable Frédéric Maréchal

Secrétaires

Sandrine Marec

Isabelle Hallegot

Chargé de mission

Adeline Le Bourdonnec

Responsable Lise Communal

Secrétaire

Laurence Tanguy

Accueil

Jeannine Ceccarelli

Marie Renaud

Service Droit des Sols

Responsable

Marine Brunin

Responsable adjoint

Valérie Le Faou

Secrétaire

Armelle Gac

Instructeurs

Olivia Bellec

Virginie Cavaer

Catherine Charles

Adrien Le Menedeu

Annie Le Hir

Véronique Le Guen

Frédéric Combelles

Maria Terrente

Corre

Marine Le Reun

Service Information Géographique

Responsable Christophe Piriou

Secrétaire Nathalie Monfort

Production/Données

Elisabeth Naja

Assistant d’études

Quentin Josse

Cartographie

Charlotte Laffargue

Opérateurs Fonciers

C De Genouillac

Juliette Diquelou

Sandrine Nampon

Cécile Levoux

Flore Anzou

Gestionnaire des réserves foncières

Michel Vourc’h

Consultance

Architecturale

Hélène Magueur

Jean-C Bernard

Anne Petit

Contentieux

Sophie Richard

Gestion

Administrative

Audrey Guengant

Christelle Demarie

Eric Gérard

Statistiques/Taxes

Olivia Bellec

Nathalie Dréo

Conformité

Véronique Le Guen

Etudes et Partenariats

Grégoire Vourc’h

Outils/Diffusion

Laurent Dupont

Données Topographiques

Equipe Technique

Arnaud Henry

Jean-C Le Guen

Adrien Hamel

Céline Le Coq

C’est au CAU (Conseil Architectural et Urbain) que j’ai évolué durant mon stage. C’est plus précisemment sous la direction de BENARD Jean-Christophe, l’architecte-conseil, que j’ai travaillé.

Mais ce n’est pas tout bien sûr, travaillant tous en équipe, j’ai également travaillé avec COMMUNAL Lyse (responsable du CAU), MAGUEUR Hélène (Chargée de Mission), Marine Brunin (Responsable du Droit des Sols), et bien d’autres...

Un lieu d’accueil et de conseil des usagers :

• Des secrétaires sont présentes aux guichets des locaux de Brest Métropole. Elles sont là pour pouvoir aider/ guider les citoyens pour tout ce qui concerne les formalités en urbanisme, enseignes, extentions et modifications de bâtiments. Elles sont également là pour répondre à leurs éventuelles questions règlementaire de premier niveau.

• Hormis le fait de se rendre physiquement aux locaux de Brest Métropole, il y a moyen de faire des démarches d’urbanisme directement en ligne, sur leur site internet.

Accompagnement des projets des professionels de la construction en avant-projet :

• Il s’agit une porte d’entrée pour les professionels porteur d’un projet sans savoir par où commencer ou comment procéder. Des spécialistes en urbanisme, en droit de l’urbanisme et un architecte-conseil peuvent les guider.

• Il s’agit d’un lieu de dialogue et d’accompagnement. Ainsi, les particuliers/professionnels peuvent venir pour être guidés, être informés sur les normes et les politiques de la Métropole voire de leur commune et savoir si leur projet tient la route. Dans le cas inverse, ils sont invités à consulter l’architecte-conseil pour voir ce qui coince et comment y remédier au mieux. Ce dispositif permet de faciliter les attentes du PLU et de la Métropole en général afin que les professionnels puissent concevoir et construire en connaissance de cause.

Accompagnement des précontentieux et contentieux :

• Le CAU maîtrise les problèmes de droit administratif et pénal. Ainsi, que cela touche la Métropole ou des particuliers, une spécialiste des contentieux est présente pour régler tous les litiges.

• Dans la continuité de l’accompagnement des particuliers dans leurs projets, il y a le développement de la médiation. Tout sera fait en amont, au maximum, pour éviter un éventuel contentieux et si ce dernier arrive, il y a encore possibilité de faire un «recours gracieux» afin de régler le problèmes avec les parties concernées sans pour autant passer devant le tribunal administratif.

Promotion de la qualité architecturale et valorisation du patrimoine :

• Création de l’AVAP (Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine). Il s’agit d’un guide, d’une charte permettant de recenser les sites patrimoniaux remarquables, d’instaurer des règles et une méthodologie pour construire mieux, avec plus de cohérence avec l’existant.

• Il y a également la mise en place d’une «politique couleur», c’est-àdire donner des subventions pour tous les habitants de Brest Métropole afin qu’ils se mettent d’accord (dans un immeuble, série d’immeubles, séries de maisons de certaines typologies) de faire une ITE* commune ou juste de donner un coup de peinture sur leur bâtiment. En faisant cela ensemble, on gagne en cohérence avec les couleurs choisies.

• Création d’une campagne de communication et de sensibilisation sur les enjeux de la qualité urbaine et architecturale auprès des habitants (notamment sur la mise en place des ITE, les Panneaux Solaires, avec l’aide de Tinergie (nom du groupe FranceRenov au niveau du département du Finstère)).

• Créations de flyers donnant des cheminements et indications sur des «balades urbaines» pour faire découvrir aux habitants et aux visiteurs l’architecture de Brest. En effet, cette dernière est labellisée «Ville & Pays d’Art et d’Histoire».

Il est donc important de comprendre que ce CAU est la porte d’entrée unique des porteurs de projet. Ils doivent, quoi qu’il arrive, y passer avant de déposer leur permis de construire. Ainsi, ils sont encouragés à venir en amont pour éviter de reprendre trop lourdement leur projet si celui-ci n’est pas conforme à la politique menée par la ville et la Métropole.

Ce passage obligatoire permet aussi de faciliter l’organisation du contrôle des nouveaux projets. Il permet également de faciliter les liens avec l’ABF* (Architecte des Bâtiments de France) qui doit également vérifier que tous les permis de construire sont conformes avec les normes exigées. Enfin, cela permet aussi aux élus des communes de la Métropole de pouvoir facilement consulter les dossiers, en vue que ces derniers les valides avant le début des travaux. La Métropole conseille mais c’est bien les Mairies qui ont le dernier mot (à l’exception de la commune de Brest qui a délégué tous ces pouvoirs, en terme d’aménagement, à la Métropole).

Enfin, il peut être important de dire qu’il ne faut pas confondre le CAU de Brest Métropole et le CAUE (Conseil d’Architecture et d’Urbanisme et de l’Environnement) dont est dépourvue la ville de Brest. En effet, les CAUE sont départementaux et se trouvent dans les «chefs-lieux» de chaque département. Dans le cas du Finistère, il s’agit de Quimper (2ème agglomération du département).

Les Modalités du Stage à Brest Métropole

Mon stage ST2 a duré 4 semaines, soit 20 jours, du 19 Décembre 2022 au 13 Janvier 2023.

Les horaires d’ouverture du CAU sont de 9h à 12h pour la matinée de de 14h à 17h pour l’après-midi, chaque jour (hormis les week-end). Pour les employés, les horaires sont bien sûr différentes : 8h30-12h et 13h-17h. C’est donc les horaires que j’ai suivi, sans compter les quelques heures supplémentaires que j’ai pu effectuer en dehors du bureau.

En ce qui concerne le rythme de mes semaines, elles n’ont pas été égales au niveau de l’intensité de travail à fournir. En effet, avec le contexte des fêtes de fin d’années, des vacances et des épidémies, tout le personnel n’était pas forcément présent.

La première semaine, une partie du personnel était déjà en vacances ou était malade (la grippe et le Covid-19 étant plus important ces derniers temps), cependant, COMMUNAL Lyse et BERNARD Jean-Christophe étaient bien présents.

La deuxième semaine, ces deux derniers n’étaient pas présents, ils avaient pris leurs congés toute la semaine. J’ai donc eu du travail à effectuer en autonomie, avec l’aide de certaines personnes qui étaient également au travail durant cette semaine.

Les deux dernières semaines, elles, ont été plus intensives. La rentrée étant arrivée, tout le monde était revenu.

Les débuts du Stage à Brest Métropole

Durant ma première journée, j’ai eu rendez-vous à 9h (heure de l’ouverture au public) dans le bureau de l’Architectue-Conseil Jean-Christophe BERNARD. Après une courte introduction, nous avons directement passé notre matinée à recevoir des rendez-vous d’habitants/professionnels pour parler de leur projets architecturaux (rénovation, extentions, ...).

L’après-midi, M. BERNARD et Mme. COMMUNAL m’ont fait une introduction de l’organisation générale de Brest Métropole et du CAU ainsi qu’une visite dans les autres services tels que celui du Droit des Sols, dirigé par Marine BRUNIN.

II.

Déroulé du stage et tâches effectuées

Comprendre le contexte pour comprendre les tâches effectuées

Brest, comme plusieurs autres métropoles en France, manque de logements. Certaines ont besoin de davantage de logements car elles ont un solde migratoire positif, d’autres en ont besoin car les typologies de famille changent (avec plus de divorces et donc de familles monoparentales voire de personnes vivant seules) et par conséquent la demande de plus petits logements explose.

Pour pallier à ce manque-ci, la Métropole de Brest a eu une politique ambitieuse de créer plus de 130.000 nouveaux logements par an. Cela s’est fait mais non sans mal. En effet, pour garder ce rythme-là, la Métropole a dû laisser passer des opérations immobilières avec des qualités architecturales modestes voire mauvaises. Ainsi, certains parlent ici d’« enlaidissement » de la ville depuis quelques années. La « skyline » (sa silhouette, sa vision de loin) de la ville a changé, les vues ont parfois été occultées etc… et certains quartiers ont de plus en plus de problèmes de contestations avec d’anciens habitants mécontents de la façon dont leur quartier a évolué avec le temps.

D’un autre côté, il y a les enjeux liés au réchauffement climatique et, plus récemment encore, à la crise énergétique due à la guerre en Ukraine.

La Métropole, depuis quelques années, essaye de favoriser la transition énergétique et le renouvellement du parc urbain en proposant des aides pour une éventuelle isolation (ITI* ou ITE*) avec leur service Tinergie (conseil, subvention, au niveau de la Métropole de Brest, il s’agit du nom de FranceRénov’ pour le Finstère).

Les ITI, souvent moins performant, sont parfois utilisées pour des bâtiments dont la façade ne peut être modifiée (bâtiments protégés, architectures remarquables).

Les ITE, bien plus courantes car parfois moins cher et surtout plus performantes (notamment dans l’élimination des ponts thermiques sans grignoter de la surface de plancher/habitable) sont parfois à l’origine d’une dégradation de certaines architectures. En effet, cette nouvelle enveloppe mise en place par l’ITE peut complètement dénaturer le bâtiment. Il peut perdre toute son expression qui faisait de ce bâtiment, parfois un bâtiment d’architecture remarquable ou tout simplement un bâtiment qui s’intégrait en harmonie avec le reste du quartier où il est placé.

La guerre en Ukraine n’a pas aidé non plus avec la crise économique et sociale. En effet, par le manque de matière première et l’augmentation du prix de ces dernières, les personnes voulant rénover ou même construire une nouvelle maison, vont demander à faire des économies au niveau des matériaux. Ainsi, l’ardoise (très répandue dans l’architecture bretonne) sur les toits des nouvelles maisons ne viennent plus de France mais d’Espagne voire de Chine, avec parfois des qualités médiocres (en l’espace d’une vingtaine d’années, les ardoises rouillent car elles détiennent trop de fer comparé aux anciennes qui pouvaient durer facilement en centaine d’années.

Certains vont même jusqu’à utiliser des matériaux peu esthétiques (tuile métallique, certains types de bac acier pas très qualitatifs) au lieu d’utiliser l’ardoise, le zinc ou même plus rarement la chaume qui sont les 3 matériaux les plus répandu dans le Finistère.

Enfin, comme matériau de couverture, certains vont même jusqu’à utiliser des membranes d’étanchéité pour leur toit. Cela en devient presque dangereux, ces étanchéités n’ont pas pour fonction d’être une couverture de toit, elles s’usent vite et peuvent créer d’importants dégâts de toiture.

Toutes ces modifications en une dizaine d’années ont dénaturé la ville et la Métropole en est bien consciente. Ainsi, elle veut réviser le PLUi, davantage informer les autres acteurs de la Métropole de ces problèmes et enfin accompagner les particuliers (clients, cabinets d’architectures, maîtres d’œuvre, …) afin de les guider vers des projets plus en accord avec la nouvelle politique de la ville (PADD*, AVAP*) et même avec le PLUi actuel, qui a lui aussi demandé des restrictions pour garder une architecture harmonieuse dans la ville. Ainsi, selon les zones (UC, UH, UP, N, A, …) et les communes, la Métropole aura des exigences particulières termes de continuité et de qualités architecturales, de protections de la faune et de la flore dans la conformité avec la Trame Verte et Bleue, de respect de la nouvelle loi de 0 artificialisation nette dans l’horizon 2050, de densification urbaine maîtrisée, etc…

Logo de Tinergie
Logo de France Rénov’

Ainsi, pour ce stage, il m’est demandé de faire une étude sur les volumétries de toiture ainsi que sur les matériaux qui composent les couvertures de ces dernières. Ces études vont permettre de faire de la pédagogie pour tous : pour certains acteurs de la Métropole de Brest (Droit des Sols, ATEUR, …) qui ont parfois du mal à cerner correctement tous les enjeux, ce qui est bon de faire ou de ne pas faire pour les extensions de toiture (car n’étant pas architectes mais bien plus des juristes, sociologues dans ces bureaux-ci, … ils ont parfois du mal à cerner les enjeux architecturaux de la ville de Brest. Seuls l’architecte-conseil et qlq chargé d’études en urbanisme ont cette vision architecturale). Mais cela peut-être aussi, plus tard, pour les clients, les habitants de la Métropole, pour qu’ils se rendent compte par eux-mêmes de ce qu’il est possible de faire ou non.

Une étude sur les matériaux de couverture

Pour commencer cette étude sur les volumétries de toiture, on m’a tout d’abord demandé de faire une étude sur les matériaux de couverture existants à Brest et également d’évaluer la compatibilité de ces dernières avec les enjeux acteuls (rechuaffement climatique, ...). En plus de cela, il était possible d’introduire d’autres matériaux pour se questionner sur leur potentiel usage futur.

Pourquoi commencer par une étude des matériaux de couverture ? Car ce sont ces matériaux définissent la forme et l’inclinaison du toit. On en construit pas un toit de la même façon s’il on veut utiliser de l’ardoise, du zinc ou de la végétation par exemple.

Pour rendre compte de cela, des tableaux comparatifs des différents éléments ont été créés. Voici un résumé succinct :

Couvertures vernaculaires et couvertures (plus ou moins) courantes aujourd’hui à Brest

Toiture Chaume

C’est un matériau de couverture qui était déjà présent dans la région de Brest avant même que l’ardoise arrive

Toiture Ardoise

Toiture Zinc

Matériau biosourcé, résistant, léger, produit localement avec un potentiel isolant intéressant et ayant une bonne durée de vie (50 ans environ)

C’est un matériau de couverture solide, imputrescible, résistant à l’humidité, léger, incombustible et qui a une bonne durée de vie. Cependant, c’est un matériau non local, utilisant des ressources non renouvelables (sable) et peut se dégrader rapidement. Ainsi, il reste solide mais très peu esthétique et qualitatif On l’utilise donc peu pour les logements

C’est un matériau de couverture qui, en Bretagne, s’est développé à Châteaulin avant de s’exporter ailleurs Si elle était locale avant, elle ne l’est plus aujourd’hui : elle est produite en grande partie en Espagne ou en Chine. Les ardoises sont résistantes et en cohérence avec l’existant

C’est un matériau très rependu dans la région car il est adapté à tout type de toiture et au climat local Il est très résistant (entre 50 et 100 ans de durée de vie)

Couvertures vernaculaires et couvertures (plus ou moins) courantes aujourd’hui à Brest

C’est un matériau de couverture très utilisé pour les toits terrasses avec acrotères Il permet de donner au toit une bonne étanchéité.

Cependant, il est constitué de matériaux polluants en plus d’être assez peu esthétique, sombre (et donc absorbant beaucoup de chaleur) et avec une durée de vie très limitée (25 ans maximum)

C’est un matériau assez polluant à extraire et à transformer et n’est pas produit localement mais est recyclable

Composée de plusieurs couches (substrats terre, couche drainante, membrane, ), il s’agit d’une toiture lourde, dotée de certains matériaux non-renouvelables Cependant, le toit végétalisé permet d’absorber la chaleur et d’être assez discret en vue aérienne De plus, la verdure et la terre permettent de protéger l’étanchéité, qui résistera plus longtemps qu’avec du bitume

Toiture Fibrociment
Toiture Bitumineuse
Toiture Végétalisée

De

couvertures font leur apparition

Toiture tuiles métalliques

Le plus souvent, il s’agit d’un acier galvanisé avec un revêtement alliage zinc-aluminium.

C’est un matériau résistant aux intempéries, solide, avec une durée de vie correcte selon la qualité (30 ans minimum) et qui demande peu d’entretien Grâce à sa grande gamme de couleur, il peut prendre la couleur de l’ardoise ou du zinc pour dialoguer avec

Cependant, ce n’est pas un matériau local et avec une production assez polluante

Enfin, ce genre de matériau est sensible à la corrosion et dispose une capacité d’isolation acoustique inexistante

Toiture membranes

Ce matériau, à l’origine utilisé pour l’étanchéité des toitures, est utilisé pour la couverture. Mis à part son prix réduit, il ne comporte que des points négatifs

Il a une durée de vie limitée (10 ans maximum), il est peu esthétique, vieillissant mal visuellement

De plus, sa couleur sombre n’est pas positive non plus car elle absorbe la chaleur l’été Enfin, sa production a un bilan carbone mauvais

L’utilisation de l’ardoise a-t-elle toujours un sens ? produite en France auparavant (Bretagne, Angers, Alpes, …) ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ce n’est plus un local ». elle est produite, en grande partie, en Espagne ou en parfois des qualités moindres. Elles sont moins ou peuvent même rouiller plus facilement (ayant parfois fer bien plus important que nos anciennes tuiles sombre absorbe beaucoup de chaleur, notamment en surchauffe, avec le réchauffement climatique, n’est pas une bonne chose. Aujourd’hui, dans des régions chaudes Californie, on peint les rues et les toits en blanc afin de lumière. Ainsi, on peut perdre plusieurs degrés en plein

Etant un matériau d’étanchéité, il ne devrait pas servir de couverture : il ne devrait donc même pas être apparent

L’utilisation de l’ardoise a-t-elle toujours un sens ?

• Si elle était produite en France auparavant (Bretagne, Angers, Rhône-Alpes, ) ce n’est plus le cas aujourd’hui Ce n’est plus un matériau « local »

• Aujourd’hui, elle est produite, en grande partie, en Espagne ou en Chine, avec parfois des qualités moindres. Elles sont moins résistantes ou peuvent même rouiller plus facilement (ayant parfois un taux de fer bien plus important que nos anciennes tuiles d’ardoise)

• Sa couleur sombre absorbe beaucoup de chaleur, notamment en été Cette surchauffe, avec le réchauffement climatique, n’est pas forcément une bonne chose Aujourd’hui, dans des régions chaudes comme la Californie, on peint les rues et les toits en blanc afin de refléter la lumière. Ainsi, on peut perdre plusieurs degrés en plein été

reste tout de même très présente dans l’architecture La faire disparaître, c’est changer l’identité même des des villes qui en sont dotées elles sont moins résistantes qu’auparavant, elles ont durée de vie supérieure à plusieurs autres matériaux n’est pas transformée pour être utilisée, elle dépense donc d’énergie que les tuiles de terre cuite, le zinc, etc…

• L’ardoise reste tout de même très présente dans l’architecture bretonne La faire disparaître, c’est changer l’identité même des quartiers et des villes qui en sont dotées.

• Même si elles sont moins résistantes qu’auparavant, elles ont toujours une durée de vie supérieure à plusieurs autres matériaux

• L’ardoise n’est pas transformée pour être utilisée, elle dépense donc bien moins d’énergie que les tuiles de terre cuite, le zinc, etc… +

Des matériaux de rechanges pour nos couvertures ?

chaume

bardeau de bois

tuiles plates en terre cuite Comme vu précédemment, ce matériau est local, biosourcé et efficace

Mais est-ce réellement un matériau qui s’intègrera à des paysages urbains ? Est-ce que les habitants et les assurances voudront vraiment utiliser/assurer ce genre de toiture ?

Le bois est un matériau biosourcé qui peut s’utiliser pour les toitures. Selon l’essence, il y a une pente prédéfinie à respecter Cela demande de l’entretien, etc mais le bois peut apporter beaucoup de bénéfice (comme le fait d’être peu conducteur à la chaleur ou d’être non transformé) Il y a la possibilité d’utiliser des essences locales comme le châtaignier.

Si la Bretagne produit peu de tuiles de terre, elle pourrait en créer bien plus car elles a des sols adaptés à certains endroits. Il s’agit d’un produit géosourcé avec une longue durée de vie, disposant de pouvoirs thermo-réfléchissants qui isolent bien du froid, comme de la chaleur Cependant, c’est un matériau lourd et qui demande de l’énergie pour être cuit

Toiture
Toiture
Toiture

Ce premier rapport laisse beaucoup de questions en suspens. Cependant, on comprend vite qu’à Brest mais aussi un peu partout sur le territoire français, la toiture double pente (avec au moins une dizaine de pourcents de pente) est la toiture la plus adaptée. Elle l’est car :

• Elles sont compatibles avec plus de matériaux de couverture que les toits à simple pente ou toit-terrasse.

• Elles sont moins énergivore à construire (contrèrement au monopan et au toit-terrasse qui demandent des poutres très épaisses pour tenir le porte-à-faux).

• Elles sont plus résistantes au vent. Les toit-terrasses et monopans sont plus suceptibles d’être arrarchées durant les tempêtes.

• Elles demandent moins d’entretien en général.

Une notice des typologies de toiture

Les Typologies de Toit

Comme dit précédemment, la plupart des tâches effectuées sont en rapport avec la pédagogie. Ici, le but était de créer une notice des typologies de toiture pour donner à tous les services les clefs nécéssaires pour comprendre les plans de toiture. Ainsi, les non-initiés à l’architecture pourront avoir le nom exact du type de toiture, leur dessin en plan et en axonométrie.

Oeil indiquant le sens de vision

Toiture
Toiture

Ces coupes sont donc là pour sensibiliser les services mais également, dans de futurs documents, les professionnels de la construction de l’enjeu primordiale des volumétries de toiture dans la ville. Ce sont ces toits qui font la skyline de la ville et donc qui en font son identité. Il faut donc la préserver.

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES

Le plan visualisé sur cet extrait est géré par le centre des impôts foncier suivant : SDIF de BREST Pôle Topographique et Gestion Cadastrale 1, Square Marc Sangnier 29803 29803 BREST CEDEX 9 tél. 02 98 80 89 22 -fax ptgc.finistere.brest@dgfip.finances.gouv.fr

Cet extrait de plan vous est délivré par : cadastre.gouv.fr

pans.
(avec combles) 3. Toiture zinc.
pans. R+1. 4. Toiture ardoise/zinc. 2 pans. RDC (avec combles).
Coupe EE
Coupe GG
1. Toiture ardoise. 2 pans. R+2 (avec combles). 2. Toiture ardoise. 2 pans. R+1 (avec combles).
Coupe HH Zone
2. Toiture ardoise. 2 pans. R+1 (avec combles).
1. Toiture bac acier. 2 pans. R+1 (dans la pente)
3. Toiture zinc. 2 pans avec extension 1 pan. R+1.
Coupe II

Un rapport d’ouverture sur des éléments de toiture

Enfin, le dernier document est un rapport sur les éléments de toiture qui ont été discuté avec DAEM* (le service qui prend en charge le développement des ZAC* au sein de Brest Métropole). Ces derniers se posaient des questions sur certains éléments, souvent mal exploités ou non intégrés dans les architectures qu’ils trouvent dans leur ZAC*. Ils voulaient donc commencer un rapport avec des idées pour rendre plus intéressant, architecturalement parlant, les prochains bâtiments qui sortir de terre.

Pour cela, j’ai réaliser des recherches (auprès des services, sur internet mais j’ai également puisé dans mes connaissances acquises auparavant).

En voila un extrait :

VMC
Avec la RE2020, l’utilisation de la VMC devient (quasi) obligatoire. Ainsi, sur les nouveaux bâtiments ainsi que sur des bâtiments anciens qui veulent se mettre aux normes, il faut en installer une. Le problème est qu’elles sont rarement intégrées aux bâtiments et se retrouvent apparentes, sur le toit.
Photographie d’une VMC sur un toit-terrasse, non intégrée à l’intérieur du bâtiment. Comment y remédier ?
Aménagement d’une
dans un vide sanitaire, sous le toit-terrasse.

Gardes Corps

Souvent non-dessinés sur les avant-projets, les garde corps des toits terrasses sont, trop généralement, mis au dernier moment par les architectes pour respecter les normes de sécurité. N’étant pas bien intégrés au bâtiment, ils peuvent dénaturer la qualité des façades.

Quelles solutions ?

1m

Cette façade illustre les propos énoncés juste au-dessus : les gardes corps du toit terrasse déserve la qualité architecturale de la façade.

De plus, en général , ces toits-terrasses ne sont accessobles qu’au personnel de maintenance. Ils ne servent que très peu et ne sont pas des espaces de vie.

Pour y remédier, plusieurs dispositifs peuvent être mis en place. Le premier est la «ligne de vie», un câble disposé sur la longueur du toit où les agents techniques d’accrochent avec un harnais pour éviter toute chute depuis le toit.

1m

Une autre solution peut être de prolonger l’acrotère de la toiture afin d’en faire un garde corps d’un mètre. Sans aller jusqu’à un mètre, il peut tout de même monter plus haut que le minimum requis afin d’avoir des gardes corps plus petits et donc plus discrets.

Toit-terrasse et la notion d’habitabilité

On appelle «toit-terrasse» un toit presque plat. «Presque» car la pente de ce toit doit être d’au moins 3% afin que l’eau puisse d’écouler. Un toit terrasse est généralement (et préférablement) accompagné d’acrotères (d’au moins 15cm de hauteur).

Pourquoi choisi-t-on le toit-terrasse ?

1. Cela peut être pour des raisons purement pratiques : un toit terrasse, notamment dans les immeubles, peut accueillir certaines équipements telles que des VMC, climatisations, cheminées ou encore antennes relais.

Si cela est «pratique», ce n’est pas pourtant «esthétique» : cela ne va du tout dans le sens de la qualité architecturale et urbaine. Tous les éléments cités précedemment dénaturent la façade. De plus, étant accessible pour les techniciens, il y a de grandes chances que cela génères des gardes-corps, encore une fois très voyant.

Dans ce cas-ci, le toit-terrasse n’est, en aucun cas, un lieu de vie mais bien une sorte d’entrepôt.

Ici, dans cet exemple, le toit-terrasse n’est donc pas idéalement utilisé...

Pour améliorer l’aspect de la façade, il est déjà possible d’avoir des acrotères faisant également office de gardes corps. Ainsi, il y a une certaine continuité de façade et cela camoufle légèrement (mais jamais suffisamment, notamment si on a une vue plongeante dessus) les systèmes présents.

Si le toit-terrasse n'est pas forcément nécessaire, alors un toit double pente peut être une solution pour cacher les systèmes vus juste au-dessus.

Enfin, si le toit-terrasse est réellement voulu par les architectes/constructeurs, alors il est demandé par le PLU de favoriser le toit-terrasse végétalisé.

Mais pourquoi favorise-t-on les toitures-terrasses végétalisées ?

Elles sont plus discrètes en vue aérienne/plongeante que les toitures avec du bitume ou de la membrane.

• Elles évitent les surchaffes que peut provoquer le bitûme ou les membranes d’étanchéités sombres. Elles isolent et protègent les couches (membranes d’étanchéité, couche drainante) qui se trouvent en dessous du substrat de terre. Cela peut faire gagner des années de vie à la toiture.

• Elles peuvent également (si le volume le terre le permet et s’il y a une volonté d’entretien) accueillir une zone d’agriculture urbaine. En hauteur, l’air y est plus pure et il y a moins de masques solaires pour le développement des végétaux. Tout cela permet également d’accueillir plus de biodiversité (faune et flore) sur les toits et dans la ville (oiseaux, insectes, plantes, ...).

Antennes

Impossible à incorporer dans le bâtiment, les antennes (notamment relais) sont difficile à camoufler réellement.

Photographie d’une antenne relais

Quelles tentatives ont été faites ?

Une autre tentative de camouflage : habiller les antennes relais pour les faire passer pour des cheminées.

Cela marche plus ou moins bien selon plusieurs facteurs : la ressemblance même avec une cheminée (certaines sont mieux faites que d’autres) mais aussi la taille de l’antenne relais. Certaines cheminées factices sont bien trop grandes pour qu’on s’y trompe, en plus de dégrader les vues et la qualité architecturale des façades.

Il y a eu la tentative de camoufler une antenne relais avec une grille végétalisée.

Même si cela camoufle certes le matériel disgracieux, cela reste tout de même un objet très imposant qui peut gêner, notamment pour la qualité des façades et des vues.

1. 1 2. Comme nous l’avons énoncé dans les explications des toitures-terrasses végétalisées, ces dernières peuvent être, non seulement accessibles mais aussi «habitées», utilisées comme lieu de vie par les habitants/usagers. Hormis les maisons individuelles ou les immeubles (barres et tours) avec un toit accessible, d’autres typologies existent :

Les immeubles «gradins» Ces bâtiments permettent d’utiliser les toitures-terrasses comme espace de vie pour le voisin du dessus. Ainsi, mis à part les personnes des Rez-de-chaussées, tout le monde peut, potentiellement, disposer d’une terrasse. Le toit-terrasse du dernier étage, s’il est rendu accessible par les habitants, peut également un lieu de vie plus collectif par exemple.

Les bâtiments d’Ivry-sur-Seine

C’est notamment ce qu’ont essayé de faire Jean RENAUDIE et Renée GAILHOUSTET avec leur projet de Ivry-sur-Seine.

En créant ces immeubles gradins, ils permettenet aux habitants de jouir d’un espace extérieur végétalisé privé, en plus d’en avoir des publics.

Plan d’un appartement

Maurice BLANC, avec ses Résidences 2000 à Grenoble, a également utilisé cette typologie de gradins. Avec une trame carrée, il va créer des volumes qui font office de logements mais aussi de toits-terrasses pour le voisin du dessus. Ainsi, mis à part les personnes du RDC qui n’ont pas de duplex, tout le monde dispose d’au moins une terrasse. Il est également intéressant de noter que si ces terrasses ne sont pas végétalisées, elles ont tout de même évolué : elles sont passées du béton lavé à des lattes de bois car ces dernière chauffent moins en été.

Photographie de gardes corps autoportant

Des projets entre le toit-terrasse et la terrasse tout simplement

L’Agence Edouard François a conçu, à Grenoble, une tour où il y aurait une «hauteur pour tous». En effet, tous les habitants disposent d’une terrasse collective, toutes situées en haut de l’immeuble. Ainsi, tout le monde peut profiter de la vue, de l’ensoleillement et des potentiels liens sociaux qui peuvent se créer.

Croquis de principe, reprenant la forme d’un ananas.

Les Tropéziennes

Les Tropéziennes sont également une solution idéale pour rendre habitable le toit. Cette fois-ci, elles fonctionnent avec des toitures à double pente, en cresant dedans pour gagner de la surface utilisable, en extérieur. De plus, tout en modifiant le toit, la volumétrie globale du bâtiment n’est que peu impactée (selon la taille de l’ouverture). Cette solution peut donc être envisagée dans des quartiers où les règles de volumétrie de toiture sont plus exigeantes.

Les Surélévations

Dans une volonté de densifier les centre-villes, déjà bien dense, les surélévations peuvent être une bonne solution. Il en existe de toute sorte...

On peut prendre l’exemple d’un bâtiment à 2 niveaux avec combles.

Celui-ci subit une extension d’un étage, en répétant exactement le langage l’ancienne toiture. Il y a donc une continuité historique mais aussi une continuité en façade.

Enfin, pour rendre les combles plus habitables (en hauteur de plafond mais aussi en lumionisité), des extensions plus légères peuvent se greffer sur le toit.

On peut prendre, en second exemple, un bâtiment avec un toit-terrasse de 2 niveaux.

Pour densifier le quartier, on construit un 3ème niveau, en continuité avec les deux premiers. On peut éventuellement créer une corniche pour rappeler qu’il d’agit d’une extension.

Enfin, toujours pour densifier mais aussi pourquoi pas pour mieux se fondre dans un quartier où les toitures à la mansart sont très présentes, on peut créer un 4ème niveau dans ce style-ci.

Autre exemple, cette fois-ci plus original : Le projet de Claire BERNARD et Yannick JEGADO à Brest. Il s’agit d’une «maison» qui se greffe un autre bâtiment existant, sur son toit-terrasse. Ils viennent donc se poser (en partie) en attique, avec une «maison» disposant d’un toit papillon. Ceci ne correspond pas, à première vue, à ce que l’on peut trouver dans le quartier ou sur le bâtiment surélevé. Cependant, ce projet au langage contemporain dialogue avec son environnement et s’en inspire tout de même, notamment au niveau de certains matériaux utilisés (le zinc notamment).

Les nombreux rendez-vous de l’Architecte Conseil avec des habitants/professionnels

Une partie du travail de l’Architecte Conseil consiste à conseiller les «clients» (habitants ou professionels) qui ont pris rendez-vous afin d’avancer dans leur projet. Ils peuvent venir par eux-mêmes ou être dirigé vers l’architecte-conseil (notamment s’ils ont reçu un avis défavorable ou un «dossier incomplet» à leur demande de permis de construire/de travaux).

J’ai donc pu assister à plusieurs de ces rendez-vous (une vingtaine en 4 semaines) et petit-à-petit participer activement, au fur et à mesure que mes connaissances (notamment dans les règles du PLUi et de l’AVAP) s’agrandissaient.

Rendez-vous 1

Sur une maison ancienne, il y a une volonté de changer les menuiseries (PVC blanc) et d’installer une cheminée ventouse reliée à un poêle à granulés. Projet dans un secteur protégé par l’AVAP.

• Consigne de garder des menuiseries de la même forme (arc + appui de fenêtre).

• Le bois est fortement conseillé pour les menuiseries.

• La couleur est au choix, seul le noir est à éviter.

• Pour la cheminée ventouse, il y a des distances à respecter avec les parcelles voisines. Elles semblent respectées.

• Le poêle étant placé à côté d’une fenêtre, cette dernière ne peut pas être ouvrable.

Rendez-vous 2

Sur une parcelle rachetée, la cliente veut créer un passage et un car-port.

Ce projet affecte la voirie et également la position d’un panneau stop. En plus de voir avec l’architecte conseil la composition du car-port et des clotures, la cliente devra voir avec le service voirie si le déplacement du panneau stop est autorisé.

Photographie de la TourPanache
Photographie du projet de Claire BERNARD et Yannick JEGADO

• Pour la cloture, une cloture dans la continuité de l’existant ou une cloture végétalisée sont deux options acceptées.

• Pour le car-port, il y a deux solutions : le double pente ou la simple pente. Le but est de garder une continuité de forme et de matériau de toiture.

Rendez-vous 3

Le client à la volonté de créer une extension bois en façade.

Ce quartier ne possède aucune autre façade en bois, elles sont toutes en enduit blanc ou en zinc.

• Il n’est donc pas interdit de faire cette extension. Cependant, elle doit être en enduit blanc ou en enveloppe zinc.

On n’autorise pas cette extension en bardage bois car cela dénaturerait le quartier. Pour rester dans l’esprit des parois environnantes, il faut absolument rester dans l’enduit blanc ou le zinc.

On n’autorise pas cette innovation car la Métropole à peur que cela se propage et finisse par complètement changer l’image du quartier.

Rendez-vous 4

Ici, la cliente veut créer une extension à sa maison. Pour cela, elle veut enlever une partie de la cloture séparant l’espace public du privé.

Cependant, l’architecte conseil demande :

• De garder les deux poteaux qui cadrent le portail.

• De créer un sous-bassement au niveau de l’extension, afin de créer une continuité visuelle avec la cloture existante.

Emplacement de l’extension

Rendu voulu par la cliente

Rendu proposé par l’architecte-conseil

Enfin, tout au long des quatre semaines, j’ai pu participer à quelques réunions de coordinations entre les différents services ainsi que les élus de Brest Métropole :

• Réunion de coordination avec le Service Droit des Sols.

• Réunion de coordination à l’intérieur même du CAU*.

• Réunion avec la directrice du pôle urbanisme de Brest Métropole ainsi que des élus.

• Réunion de coordination avec l’ABF (Architecte des Bâtiments de France)

• Réunion finale avec 2 nouvelles recrues (une du service ATEUR* et une autre du service foncier) afin de se présenter au CAU*, en vue de futures coordinations dans leurs travaux. + Présentation du rapport final en lien avec le déroulement de mon stage ST2.

Ces réunions sont donc présentes pour coordonner tous les services entre eux. Ils échangent sur des projets architecturaux, urbains ou de participations habitante en cours afin de voir ce qu’il faut valider ou faire modifier. Par exemple, dans la première réunion, le CAU et le service du Droit des Sols ont discuté de plusieurs projets dont un, qui pose relativement problème :

On a ici un projet qui se greffe dans un quartier relativement dense de Brest. De plus en plus, les parcelles se bétonnisent afin de remplacer les espaces verts par des places de stationnement (dont ils manquent cruellement). Les promoteurs ont tendance à vouloir densifier sans pour autant prévoir assez de places de stationnement. Ils empiètent donc sur les espaces verts.

La volonté de la Métropole dans cette parcelle totalement verte, est de sauvegarder une moitié de terrain en sol perméable.

Cependant, plusieurs paramètres ne vont pas dans ce projet :

• Les espaces de parking dans les « espaces verts » posent question. Ils n’ont pas indiqué quel matériau ils voudront mettre au niveau du sol, s’il sera perméable ou non.

• Le peu d’espace vert restant n’est pas traité qualitativement. Il faut davantage aménager cela pour rendre l’espace appropriable par les usagers.

• Il n’y a pas d’accès direct entre l’intérieur du bâtiment et la cour arrière. Il faut forcément passer par dehors pour y accéder.

• Les barrières aux limites de la parcelle ne comportent pas assez de données. On ne sait pas de quelle matière et de quelle hauteur elles seront composées.

• Enfin, la hauteur même du bâtiment pose question. Par rapport à la largeur de la rue, le bâtiment semble trop grand au regard du PLUi.

Le CAU de Brest Métropole demande donc au cabinet d’archites chargé de ce projet de le revoir en profondeur.

III.

«Evaluation du Stage» et réflexion sur le
«projet professionnel personnel»

Evaluation du Stage

Durant mon stage, j’ai trouvé à Brest Métropole un personnel vraiment à l’écoute, attentif et motivé. On sent une réelle volonté de faire bouger les choses dans la bonne direction et que les principes mis en place par la Métropole ont un sens, qu’ils sont là pour être appliqués et non pour être jolis sur le papier. Ils ne laissent pas passer les mauvais projets. En effet, sans avoir une toute puissance sur les décisions, ils ont tout de même un pouvoir de décision (en phase d’avant-projet) et d’interprétation du PLUi.

Au niveau des horaires et de la charge de travail, je les ai trouvés très légères. Cela est en grande partie dû au fait qu’il s’agissait de la période des fêtes puis du début d’année. Ce rythme a été plutôt positif de mon côté car, n’ayant pas eu de vacances, cela m’a permis de tout de même suivre le rythme malgré la fatigue qui se faisait ressentir. Et de ce que j’ai pu voir, ce rythme a, au final beaucoup de points positifs. Il permet au personnel d’être plus à l’écoute des habitants (plus reposé et moins stressé donc bien plus disposé à écouter les problèmes, parfois complexes, des clients). Il y a également une bonne entente entre les différents membres du personnel entre eux. Cela permet de travailler plus sereinement. Pour toutes ces raisons, je suis content d’avoir fait un stage à Brest Métropole car certains de mes autres camarades n’avait pas eu la chance, en cabinet d’architecture notamment, de tomber sur une équipe de travail attentive et accueillante.

Ce stage ne m’a pas fait pratiquer l’architecture comme la plupart l’on fait durant le stage en agence. Ici, le travail a peut-être une dimension plus « théorique » voire « pédagogique » qu’une dimension de conception même d’un projet. Ici, on consulte et on révise le PLU, on crée des chartes à partir des analyses urbaines et architecturales faites en amont par les services de la Métropole et on conseille les architectes et autres concepteurs/habitants dans le projet.

Ce qui m’a donc beaucoup plu là-dedans, c’est de voir une partie du métier et de la conception en architecture-urbanisme que beaucoup d’architectes ne connaissent pas ou peu. On n’en parle jamais à l’école et apparemment pas beaucoup plus en agence.

De plus, se trouver dans ces locaux, c’est un peu comme rentrer dans une tour de contrôle de toute l’agglomération brestoise : on peut être au courant de tous les projets en cours (de la construction de nouveaux logements, au rachat d’un local par un commerce, en passant par une volonté politique future de rénover tout un quartier de la ville).

Ce stage permet également de mieux connaitre le fonctionnement d’un PLU, de toutes les chartes exclusives à Brest mais qui, en réalité, ont tendance à être de plus en plus présentes dans les Métropoles avec des variantes et des appellations différentes. Cela met en lumière une dimension politique et juridique dont on ne parle que trop peu à l’école et qui sera, par la suite, essentielle de connaître pour mener à bien des projets architecturaux, paysagers ou urbains.

Des documents essentiels à connaître pour pouvoir construire correctement dans la Métropole de Brest.

Pages de garde du PLUi et de l’AVAP

L’Architecte-Conseil

Dans le cas de l’architecte-conseil, celui-ci parle de son activité de conseil auprès des habitants comme un « médecin généraliste de l’architecture qui soigne les petits bobos des bâtiments d’habitants de la Métropole ». Il est vrai que la façon de prendre un RDV et de consulter l’Architecte-Conseil est, au final, assez proche de la démarche faite avec un médecin généraliste.

Enfin, ce stage m’a permis de mieux comprendre le rôle que peut avoir un architecte, hormis faire de la conception pure. Il est peut donc être un conseillé/pédagogue et un concepteur à la fois. Il va rendre plus limpide certains termes du PLUi que certains juristes, sociologues, secrétaires, … ne comprennent pas forcément bien (Article UC-11 du PLUi) pour qu’eux aussi puissent correctement interpréter les articles. Il peut être aussi au côté des acteurs tels que « ATEUR » à Brest Métropole, pour créer ensemble de nouvelles chartes ou de nouveaux articles du PLUi visant à réguler l’architecture. Ainsi, l’architecte peut leur donner des clefs sur ce qui fonctionne ou non (physiquement, esthétiquement selon des données urbaines objectives, …) et ce qu’il faut privilégier pour le retranscrire ensuite dans les textes par la suite.

J’ai donc trouvé ce métier d’architecte-conseil très intéressant, cependant, il comporte également des points négatifs :

• Les RDV se font au contact direct des professionnels/habitants. Certains sont compréhensifs, ils savent bien que l’architecte-conseil ne fait qu’appliquer les règles du PLUi/AVAP et peut éventuellement, par la suite, donner des indications subjectives à titre de simple avis/observation (dans une volonté d’aider, de montrer ce qui serait le mieux pour eux). Les clients sont ensuite libres ou non de suivre les indications données, cependant ils doivent toujours prendre en compte les règles du PLUi. Malheureusement, certains clients, ne comprenant pas pourquoi on leur interdit de faire certains travaux et peuvent devenir très insistants voire se mettre en colère. Il faut donc avoir un certain sang-froid pour gérer tout cela.

• Il faut que l’Archi-conseil soit vigilent sur les avis qu’ils donnent. En effet, si une erreur de jugement est faite par ce dernier, cela peut entrainer des conséquences parfois graves et chronophages. (Exemples : Les voisins d’un client conseillé qui vont jusqu’au tribunal administratif pour régler des litiges car les travaux posent problème, ou encore incapacité de réaliser les travaux d’un client conseillé et qui doit donc modifier son projet, ses devis, etc… ce qui a un grand coup économiquement parlant, etc…).

Réflexion sur le projet professionnel personnel

J’ai choisi de faire mon stage ST2 à Brest Métropole justement en accord avec mon projet scolaire et professionnel (ayant surtout postulé dans des Mairies, CAUE, Métropoles et Agences d’Urbanisme). En effet, étant très intéressé par l’urbanisme et l’aménagement du territoire, en plus de l’architecture, j’aimerais postuler aux Masters AUEP (Architecture, Urbanisme et Etudes Politiques) et AEdification, Grands Territoires et Villes de Grenoble car ils offrent des cours avec une vision/une échelle plus territoriale de l’architecture. Je suis sensible au contexte quand il s’agit de produire un projet architectural et/ou urbain. Je trouve intéressant de faire des diagnostics sociologiques, économiques, paysagers, etc… avant même de débuter réellement le projet pour prendre conscience de tous les enjeux qui se dégagent de la parcelle concernée. C’est une chose qu’on a tendance à faire pour tous nos projets, mais peut-être pas toujours assez en profondeur.

J’ai d’ailleurs, pendant ce stage, pris conscience que les cabinets d’architecture n’ont pas forcément cette sensibilité-ci. Si la Métropole ne régulait pas correctement les permis de construire, etc… certains projets se seraient construits sur des parcelles accueillant des sources d’eau, créant des trames vertes aujourd’hui essentielles voire en dénaturant des quartiers ayant un potentiel touristique et économique important. Brest, étant une ville située en périphérie, elle n’est sur la route de personne. On ne passe jamais par Brest, on va à Brest ou n’y va tout simplement pas. A cause de cette situation géographique, Brest doit donc trouver les arguments pour attirer les visiteurs, les nouveaux habitants et les nouveaux commerces et cela passe par la création de projets architecturaux qui doivent être en cohérence totale avec les besoins du territoire. Cette dimension du métier d’architecte et d’urbaniste m’intéresse donc tout particulièrement. Il s’agit de missions qui ont pour but de changer et d’améliorer la qualité d’un territoire en faisant face à tous les problèmes dont il fait face (qu’ils soient propres au territoire comme la situation géographique ou qu’ils soient globaux comme la lutte contre les îlots de chaleur et l’étalement urbain).

Ce stage a donc confirmé mon envie de me spécialiser dans une dimension très urbaine/territoriale de l’architecture. Il me reste à voir comment ce métier d’« architecte-urbaniste » se décline en fonction du lieu de travail et des missions a mener. Ainsi, je souhaiterai, dans quelques temps, faire d’autres stages, notamment dans des Agences d’Architecture voire des Cabinets d’Architecture et d’Urbanisme pour voir comment cela se passe dans le secteur privé.

IV. Conclusion

Un stage montrant les constrastes avec ma vision et les cours de l’ENSAG

Les métiers d’Architecte-Conseil ou même d’ABF (Architecte des Bâtiments de France) ne sont pas réellement mis en avant à l’ENSAG. Pire, les seules fois que j’ai pu entendre parler d’eux, c’était dans un sens négatif. Ils seraient « des architectes hors-sols », sans compétences réelles en conception et qui ne font que bloquer les projets légitimes de leur collègues architectes. Si on peut comprendre la frustration de certains architectes qui doivent, avec leur conception, dégager un bénéfice et satisfaire au mieux leur client (promoteur, bailleur, …), on ne peut pas dire que l’architecte-conseil et l’ABF refusent des projets pour le plaisir.

Il y a d’importantes raisons à ces refus (projet étant parfois sur un site remarquable ou à proximité, projet empiétant sur des zones naturelles, projet voulant trop densifier une zone, …), sachant même que ces avis sont travaillés en amont par d’autres membres de la Métropole. Ainsi, des instructeurs du droit des sols, des juristes, des urbanistes ou des élus ont pu, auparavant, trouver un projet incomplet voire mauvais et les a donc dirigé vers l’architecte-conseil ou l’ABF.

Ce stage montre donc une partie de la conception architecturale que l’école ne montre pas, avec des métiers qui gravitent autour de nous et dont on n’entend aucunement parler. Si on fait bien des diagnostics de terrain dans nos studios de projet, on ne voit pas toute la procédure d’accompagnement qui peut être faite avec la Métropole à ce même stade.

Si je n’ai pas travaillé avec des architectes en cabinet ici, j’ai tout de même pu en rencontrer ou au même juste prendre connaissance avec leurs projets. J’ai trouvé vraiment saisissant la façon dont ces derniers traitent leurs projets. Contrairement à l’école qui nous incite à conserver l’existant, à perméabiliser les sols, à faire attention aux hauteurs pour l’ensoleillement, les vues et l’intégration, ces architectes ont tendance à tout raser, bétonner et construire le plus possible sans même s’interroger sur les qualités dégagées par le projet. S’il n’y avait pas la Métropole derrière eux, ils n’auraient donc aucun scrupule à bétonner toute la ville et créer des tours de 6 à 7 niveaux partout où ils peuvent. Si on peut leur accorder, de nouveau, le fait qu’ils doivent être efficaces pour se dégager un salaire, ici les limites de l’inconscience me semble souvent dépassées. Cela transparait d’ailleurs souvent dans les ambiances de réunion parfois électriques : certains employés de la Métropole s’énervent ou s’exaspèrent de voir que certains cabinets ou constructeurs de maisons individuelles ne respectent pas les règles en connaissance de cause.

Sur les sujets de combat des ilots de chaleur, de zéro artificialisation nette, d’écoulement des eaux, de sauvegarde de patrimoine, … on a clairement l’impression que la Métropole de Brest fait cavalier seul. La plupart des maitres d’œuvre ne semblent pas saisir l’importance des enjeux et préfèrent détourner aux maximums les restrictions données. Aujourd’hui, certains cabinets vont jusqu’à intégrer leur frais de justice dans leur projet, sachant que la Métropole ou des habitants ne laisseront pas si facilement passer leur projet.

Mais aussi stage qui complète les cours suivis pendant mes 5 semestres à l’ENSAG

Durant ce stage, évoluant surtout avec l’architecte-conseil et des urbanistes, j’ai pu voir et mettre en application des notions vues en cours comme la Zéro Artificialisation Nette, la lutte contre les îlots de chaleur, … (en Environnement-Urbanisme) ou encore sur les valeurs patrimoniales des architectures dites « banales ». Même si un bâtiment n’est pas un monument, un édifice religieux, … il peut également raconter une histoire, une époque. Etudier les différentes typologies existantes et savoir ce qui fait patrimoine ou non a été quelque chose de très enrichissant dans ce stage et m’a fait comprendre davantage mes cours de d’Histoire du Patrimoine que j’ai pu suivre ce semestre. Au-delà de mieux comprendre la notion de patrimoine en architecture et de comment on le protège par l’intermédiaire du PLUi ou de l’AVAP, cela me permettra, sans aucun doute, d’avoir une vision plus précise quand il s’agira de la faire un projet en milieu urbain dans un prochain studio.

Enfin, sachant comme fonctionne un PLU correctement, une métropole, une AVAP, etc… je pourrais éventuellement consulter ceux de Grenoble et ses alentours pour mieux cerner les enjeux de notre territoire afin d’y répondre mieux dans ma scolarité à l’ENSAG et même plus tard.

V. Documents supplémentaires

Glossaire

PLU (Plan Local d’Urbanisme) :

«C’est un document d’urbanisme qui, à l’échelle de la commune, traduit un projet global d’aménagement et d’urbanisme et fixe en conséquence les règles d’aménagement et d’utilisation des sols.» (collectivités-locales. gouv.fr)

PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal) :

Il s’agit exactement du même principe que le PLU mais à l’échelle d’un regroupement de communes telles qu’une agglomération, une métropole ou une communauté de communes.

OAP (Orientations d’Aménagement et de Programmation) :

Elles «expriment de manière qualitative les ambitions et la stratégie d’une collectivité territoriale en termes d’aménagement ou avoir une approche plus globale sur un enjeu spécifique». (outil2amenagement.cerema.fr)

PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) :

Il «vise à définir les orientations et à encadrer la réalisation des programmes de Développement Durable pour, in fine, garantir la cohérence entre les différents documents d’urbanisme» au sein du Code de l’Urbanisme. (ing-avocat.legal)

ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) :

Il s’agit d’une «opération d’urbanisme publique ayant pour but de réaliser ou de faire réaliser l’aménagement de l’équipement de terrains à bâtir en vue de les céder ou de les concéder ultérieurement à des utilisateurs publics ou privés.» (outil2amenagement.cerema.fr)

AVAP (Aire de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine) :

Remplaçant la ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager), il s’agit d’un document référençant les enjeux au niveau de la protection de l’architecture existante dans des périmètres données, selon des règles données. Ces règles et périmètres sont mises en place après avoir fait un diagnostic sur les qualités architecturales et urbaines présentes.

Zones UC/UH/N/A/UP... :

Ces zones indiquent des périmètres instaurés par le PLUi de Brest Métropole en terme d’aménagement du territoire. Chacunes de ces zones ont des règles d’urbanisme différentes.

• UC, «Mixité des fonctions urbaines» : Il s’agit d’une zone à moyenne ou forte densité qui tend à se densifier davantage. On y trouve des commerces, de l’habitations, des bureaux, ....

• UH, «Vocation Dominante d’habitat» : Il s’agit d’une zone à moyenne densité, essentiellement constitué d’habitations.

• UH, «Hameaux» : Quartiers d’habitations à l’écart.

• UP «Zone Paysagère» : Zones telles que les cimetières et les parcs urbains.

• N, «Zone Naturelle Protégée».

• A, «Zone Agricole» : Les zones agricoles se faisant de plus en plus rare, il est interdit d’y construire quoi que ce soit (mis à part cas de force majeur). Etc...

SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) : Document intercommunal «déstiné à servir de cadre de référence pour les différentes politiques sectorielles, notamment celles centrées sur les questions d’organisation de l’espace et d’urbanisme, d’habitat, de mobilité, d’aménagement commercial, d’environnement, dont celles de la biodiversité, etc...». (ecologie.gouv.fr)

ITE (Isolation Thermique par l’Extérieure).

ITI (Isolation Thermique Intérieure).

ABF (Architecte des Bâtiment de France) : «Fonctionnaires français d’encadrement supérieur appartenant au corps des Architectes et Urbanistes de l’Etat ayant opté pour la section «Patrimoine»». Ces derniers délivrent «des avis sur les demandes d’autorisation d’occupation des sols (permis de construire, permis d’aménager, permis de démolir et déclaration préalable de travaux) ayant pour effet de modifier les espaces protégés». (Wikipédia et anabf.org)

CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement) : Cet organisme «conseille les collectivités dans leurs choix en matière d’urbanisme, d’aménagement et de développement. Ils conseillent aussi les particuliers dans leurs projets de construction, du choix de terrain à l’insertion du bâtiment». (outil2amenagement.cerema.fr)

ATEUR :

Service de Brest Métropole qui s’occupe, en priorité, de la rédaction du PLUi, des chartes ainsi que de la cartographie.

DAEM :

Service de Brest Métropole qui s’occupe, en priorité, des grands projets immobiliers tels que les ZAC (Zones d’Aménagement Concerté).

Bibliographie / Sitographie

Carte du Centre-Ville actuel de Brest : LeCafédesGéographes [en ligne], consulté le 07/01/2023. http://cafe-geo.net/brest-cite-du-ponant/

Carte de la ville de Brest en 1779 : Bnf Gallia [en ligne], consulté le 07/01/2023. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8440383g

Chiffres concernant la Métropole de Brest : Insee.fr [en ligne], consulté le 07/01/2023. https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=EPCI-242900314

Chiffres concernant la commune de Brest : Bien dans ma ville [en ligne], consulté le 07/01/2023. https://www.bien-dans-ma-ville.fr/brest-29019/

Photographie du téléphérique et du bâtiment des Capucins de Brest : Constribuables Associés [en ligne], consulté le 07/01/2023. https://www.google.com/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fwww.touscontribuables.org%2Fles-combats-de-contribuables-associes%2Fgaspillages-publics%2Fgaspillages-des-villes%2Ftelepherique-brest-cout&psig=AOvVaw1g6i4cRYUplsOgel6VDxWa&ust=1673191989552000&source=images&cd=vfe&ved=0CBAQjRxqFwoTCMidnYPktfwCFQAAAAAdAAAAABApBie

Photographie de la Gare de Brest : FilmFrance [en ligne], consulté le 07/01/2023. https://locations.filmfrance.net/fr/location/gare-sncf-tgv-de-brest

Wikipédia [en ligne], consulté le 07/01/2023 https://fr.wikipedia.org/wiki/Gare_de_Brest

Photographie du Naval Monument de Brest : Actu.fr [en ligne], consulté le 07/01/2023. https://actu.fr/bretagne/brest_29019/cours-dajot-a-brest-le-monument-americain-a-nouveau-accessible-aupublic_43056348.html

Photographie de l’extérieur de Brest Métropole : LeTélégramme [en ligne], consulté le 07/01/2023. https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/decouvrez-les-20-vice-presidents-de-brest-metropole-11-07-2020-12580984.php

Organigramme des Services de Brest Métropole : Brest.fr [en ligne], consulté le 08/01/2023. https://www.brest.fr/fileadmin/imported_for_brest/fileadmin/Documents/publications/Organigramme_1er_ niveau_-_mise_%C3%A0_jour_Novembre_2022.pdf

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