Portfolio

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2021 Diplômée de l’École de la Nature et du Paysage, INSA CentreVal De Loire, Blois, France 2013-2015 Licence en géographie à l’université Paris IV Sorbonne, Paris, France 2013 Baccalauréat section Économique et Social, Lycée Voltaire, Paris, France // Anglais bonne maitrise de la langue Maitrise des logiciels Photoshop, Qgis, InDesign, Vectorworks, Suite Affinity, Premières notions Autocad SketchUp // Co-création d’une revue d’expériences autour du paysage // Création d’études sociales et géographiques en broderie // Membre du collectif les 41patates, Réflexions et actions pour une alimentation locale, à Blois. // Membre de DiscoFug’ees Blois. Actions contre le gaspillage alimentaire, création de repas ouverts à toustes, tables rondes et concertation Clara Prieur-Bley 15.04.1994 clara.pb@wanadoo.fr 06 70 33 15 13 Formation Compétences

Expériences professionnelles

Stage à L*Agence Actions

Territoires, Montpellier, France

Mise à jour de documents d’urbanisme (PLU) sur différentes communes du Gard et de l’Hérault, travail de terrain et de recherches pour l’élaboration de ces Stage à l’Office National des Forêts

Chargée de l’élaboration du diagnostic paysager autour de l’Abbaye de Saint-Félix-de-Montceau, études, recherches, mise en page du dossier et premières esquisses de scénarios pour la création d’un projet.

Stage ouvrier à la Réserve Rìo Guaycuyacu, Cielo Verde, Équateur Plantation et entretient des vergers exotiques, reconnaissance de graines sud-americaines

2017-2020 Ouvreuse au théâtre La Halle aux Grains Blois, France

Stage ouvrier au jardin La Laurisyle

Entretient du jardin exotique et gestion de la pépinière, Stagiaire au cabinet d’architectes Paoletti & Rouland, Paris, France Apprentissage et préparation des expositions du «Musée de la chasse et de la pêche», Paris, France

2011-2012 Assistante créative, Des plis, Paris, France Responsable de création et de conception des images pour les vitrines de la marque Dyptique

ANALYSER

Les lignes suivent les idées et se précisent. Les mots se posent et se mettent à raconter une histoire des lieux. Avec ce que l’on voit et ce que l’on veut dire. Les lignes deviennent des propositions qu’il faut défendre, illustrer et justifier. Le projet s’esquisse.

Mémoire de fin d’études, Hauteluce, savoie 2021

Rapprocher les pratiques touristiques et pastorales dans les paysages de Hauteluce et des environs. Mise en place d’un carnet d’arpentage participatif entre les locaux et les agriculteurs, à destination des curieux.

En entrée et sortie de hameau, des espaces de parkings aménagés le bord des routes pourraient être le support de placette pour recevoir un marché ambulant , des aires de voyages partagés. En renforçant leur place et leur traitement dans le paysage, cela offre des perspectives plus que des espaces délaissés.

De nombreux chalets oubliés sont un support pour une réhabilitation en lieux de vie, d’expression et de rencontre pour s’inscrire dans la continuité de la salle des fêtes de l’Infernet. Selon leurs profils, ils serviront à renforcer le lien social.

Les territoires habités, entre la route et le ruisseau sont des lieux oubliés, vacants. Ils ont un usage a (re)trouvé, aidé par un système de rotation des temps, entre terrain de jeu, petits potagers estivaux, pelouse agricole

Donner une nouvelle force à l’Infernet, sa salle des fêtes, son étang de pêche et sa base de loisir. Intégrer une lecture du Dorinet par une prome nade au fil de l’eau et renfor cer les espaces d’expression.

La signalétique existante sera renforcée aux abords des lieux de fréquentation. Elle permettra de renseigner sur les nouveaux espaces de loisir ainsi que sur les évènements locaux.

Au sol, le dessin d’un trottoir donne une épaisseur pour le piéton de Hauteluce à Belleville. Certains lieux de passage fréquentés sont soulignés par la présence de passages de route, pour appuyer la place du piéton.

Travail de fin d’études, Hauteluce, Savoie 2021

En observant les paysages faits de lignes de crête et de fond de vallée, je me suis interrogé sur ce que voulais dire Habiter la montagne. J’ai interrogé, analysé, essayé et présenté cette commune de Savoie durant une année, à la recherche manières d’impulser un nouveau quotidien. À travers cet exemple, appliqué à cette commune qui prend place sur les sommets alpins, je met en place de nouvelles expériences de vie quotidienne. Comment étendre les lieux de vie, comment partager des moments au plus près des traditions et des évolutions des habitants, comment

développer des pratiques déjà ancrées dans les mémoires?

À travers ce travail de fin d’études, et suite à un travail de mémoire visant à comprendre ce que veux dire «habiter la montagne», j’explore le paysage, les patrimoines existants, les habitudes, les volontés. Mon regard de paysagiste me guide vers des espaces à développer et mes propositions se veulent pertinentes et adaptées.

Un regard qui prend en considération un mode de vie existant, tout en cherchant à lui donner un nouveau souffle.

Annuit L’Infernet La Ruelle Les Saisies Hauteluce Une nouvelle constellation le projet Ruelle
induite par Peuplement d’épicéas Territoires projet

Chailles est une commune d’entrée entre les territoires du Val de Loire et de Sologne Viticole. Au nord s’écoule la Loire, dans son territoire humide, faunistique et floristique classé à l’UNESCO, du Val de Loire, au sud s’étend la Sologne Viticole réputée pour ses paysages de vignes et sa production. À l’est de Chailles, comme en limite de ville, la forêt de Russy et ses productions de bois, sectorisent cette forêt habitée et visitée.

De par sa position stratégique ouverte vers ces différents milieux écologiques, Chailles se place comme un pôle de consommation tourné vers ses productions.

Un projet qui s’inscrit dans une volonté de redonner un usage nourricier aux terres agricoles de Chailles. Cet espace central, considéré comme à conserver dès mes premières visites du site, se prête parfaitement à cet usage, car situé à la connexion de Chailles et de Villelouet, comme un parc agricole desservant ce nouvel ensemble urbain. Ce sont ces caractéristiques spatiales ainsi que sa vocation agricole actuelle, qui m’ont permis de me projeter dans ce projet et de lui donner une vocation de lieu de rencontre, entre habitants, alimentation et espace de biodiversité. Rattaché à la lisière forestière et longé par la route principale de la commune, il fait à la fois office de vitrine alimentaire et sociale et liaison écologique à la forêt. Le système proposé sur ce parc agricole s’appuie

sur la topographie de l’espace, sur laquelle se positionne des buttes productives sur le modèle de la permaculture. Des espaces de vergers accompagnent à la fois la production nourricière et les boisements implantés. L’ensemble de la production se fait en self-cueillette, permettant aux maraîchers de produire tout en créant du lien avec les consommateurs, au cœur des productions. Un espace de stockage et de vente est intégré au projet, pour permettre la fiabilité financière et évolutive dans le temps et les pratiques.

Le Pays des châteaux, PROJET ALIMENTAIRE TERRITORIAL 2020
Imaginer des systèmes adaptables aux milieux

ABBAYE SAINT-FÉLIX-DE-MONTCEAU, MASSIF DE LA GARDIOLE, GIGEAN ÉTUDE PAYSAGÈRE, ONF

«Ce site constitue un élément paysager remarquable du littoral héraultais, caractérisé globalement par une topographie plane. Ce massif collinaire émerge littéralement de la grande plaine languedocienne, et offre un belvédère sur la plaine, le littoral (les étangs en contrebas de la Gardiole sont également classés), et l’agglomération montpelliéraine. Ainsi les principales motivations du classement du massif de la Gardiole sont sa position de belvédère et sa fonction paysagère dans l’aménagement équilibré du littoral.» Plan local d’urbanisme

Le projet répond à un appel d’offre concernant une abbaye située sur le Massif de la Gardiole, dans l’Hérault. La demande sur cette abbaye était de fournir un diagnostic paysager sur l’existant des ruines de l’abbaye cistercienne, aujourd’hui en restauration partielle.

La commande attend plusieurs scénarios de création d’un jardin des Héritages. Un jardin aromatique et qui se baserait sur ce qui était fait anciennement les moniales de l’abbaye. En cohérence avec les pratiques paysagères de l’ONF, le travail de diagnostic et d’esquisse cherche à entreprendre une réhabilitation dans le cadre actuel forestier et préservé du site. Mon travail a alors consisté à lire ce paysage à travers les visites mais aussi les documents d’analyse: SCoT, PLU, Annexes de l’ONF.

Observer les ouvertures paysagères

Qu’est-ce que le vide? C’est ce qu’on ne voit pas, ce qui n’existe pas? C’est peut-être les endroits où tout ne se bouscule pas.

Vide: « Qui n’a pas quelque chose, qui en est dépourvu : Des rues vides de voitures. Un mot vide de sens.

Se dit d’un ensemble qui n’a pas d’élément.»

Ce ne sont pas toujours les lieux laissés à l’abandon. Le vide, dans la ville, c’est ces lieux, ces places, ces rues, ces jardins qui offrent une respiration. J’ai regardé autour de moi, et j’ai vu, entre deux trottoirs, entre deux maisons du vide.

Un vide qu’on cherche à combler à tout prix, parce qu’il faut peupler, toujours plus et parce qu’il faut se l’approprier. Il parait difficile de laisser des petits bouts de ville, sans qu’ils appartiennent à quelqu’un. On voudrait qu’ils se raccrochent au périmètre des quartiers, à ceux qui vivent à côté, mais pas à tous, pas à tout le monde. Le vide, en ville, s’offre à ceux qui regardent différemment. Il faut le percevoir plus que le voir.

Il est présent quand la rue est déserte, quand la seule vie est donnée par les platanes plantés, quand de ta fenêtre tu peux apercevoir entre les deux immeubles qui t’entourent, un rien. Le vide, c’est ce lieu qui appartient à celui qui le voit. Mais on se sait pas vraiment comment le qualifier. Est-ce que l’on cherche le vide parce qu’il est fait de silence?

REGARDER

Équateur, 2018Équateur, 2018

EXPRIMER

EXPRIMER Utiliser les outils qui nous sont propres pour raconter ce que l’on voit. Tout ce qui nous entoure est fait de petites choses que l’œil perçoit, parfois justement, parfois pas, mais que l’on comprend en observant et en les retransmettant.

Utiliser les outils qui nous sont propres pour raconter ce que l’on voit. Tout ce qui nous entoure est fait de petites choses que l’œil perçoit, parfois justement, parfois pas, mais que l’on comprend en observant et en les retransmettant.

Rumeurs sur la ville

L’idée de l’étude sociale m’est venue en étudiant le paysage, ses mouvements, ses dynamiques. J’avais besoin de comprendre le lieu par l’intérieur, de mettre l’accent sur ceux qui font vivre les espaces, les rythmes, les fonctionnements, avant de proposer des solutions.

J’ai cherché l’expression qui servait à la fois le propos, et la manière dont je voulais l’exprimer,

J’ai alors commencé à arpenter les territoires avec mes aiguilles et mon fil. J’ai brodé les paysages d’abord, ce qui représentait le mieux ce que je vivais et ce que je voyais. Petit à petit, des détails se sont ajoutés, des lieux-dits, des visages croisés, des mots entendus. Tout ça s’est mélangé sur des bouts de tissus trouvés à droite, à gauche. Et une question me taraudait.

causse méjan, 2017
Équateur, 2018

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