Revue Mars 2021

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ENTREPRENEURIAT

J'me lance...embarques-tu?

Brouhaha, un projet pas comme les autres, p.3-4 Des doudous réconfortantes, p.5 Deux fières entrepreneures d'ici, p.6-7-8 Des entrepreneur(e)s du Québec! CARREFOUR JEUNESSE-EMPLOI DU TÉMISCAMINGUE, DEPUIS 1997, TOUJOURS LÀ POUR VOUS!

Mars 2021, n°06



Éditorial Peter Drucker a dit un jour "Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-vous que c'est parce qu'un jour quelqu'un a pris une décision courageuse." Courageux certes, mais il faut aussi avoir d'autres qualités pour se lancer en affaires, dont la persévérance. Plusieurs étapes doivent être franchies avant de pouvoir dire que vous y êtes arrivé. De grosses décisions doivent être prises, des obstacles peuvent survenir, parfois vient le sentiment de vouloir tout abandonner et finalement la force de continuer se fait sentir. Nous pouvons dire qu'au Québec nous avons des exemples mêmes d'entrepreneur(e)s courageux(euses) qui, malgré des bâtons dans les roues, ont foncé tête baissée dans l'inconnu pour finalement devenir des exemples à suivre.

Sandra Jacques Rédaction et conception: Sandra Jacques Correction: Véronique Labrie, Jessica Bruneau Tous droits réservés. Toute reproduction de texte provenant de ce cahier est interdite sans autorisation. 1


Contenu Savais-tu?, p. 3-4 Brouhaha, un projet pas comme les autres!

Des doudous réconfortantes, p. 5 Projet entrepreneurial au CJET

Deux fières entrepreneures d'ici, p. 6-7-8 Connaitre les entrepreneur(e)s du Témiscamingue.

Des entrepreneurs du Québec, p. 9-10 Des histoires d'entrepreneur(e)s au Québec.

"Il vaut mieux essayer quelque chose de nouveau, d’échouer et d’en tirer un apprentissage, que de ne rien faire ."

Mark Zuckerberg

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Savais-tu Un projet pas comme les autres! Brouhaha est un projet préparatoire à l'emploi qui se déroule au Carrefour jeunesseemploi du Témiscamingue (CJET) depuis 2017.

But

Ce projet financé par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale à comme mission d’aider les jeunes de 18 à 35 ans désirant apprendre de nouvelles compétences et connaissances qu’ils pourront mettre à profit sur le marché du travail à l’issue de leurs 26 semaines de participation. Environ 6 mois après le début du projet, les participants font des démarches pour réintégrer le marché du travail.

Nous avons une gamme variée de projets possibles en récupération de bois de palettes, de couture, de tricot, de cuisine en passant par la peinture sur bois, la pyrogravure, le transfert d’image et la finition de vieux meubles. Il y a aussi des projets comme l’impression de transfert sur vêtement et même sur casquette. Le projet se complète par une boutique dans laquelle nous vendons les réalisations des participants.

Où?

Quoi?

Nous œuvrons à même les locaux du CJET. Un espace est alloué au projet où nous créons les produits et nous disposons aussi d’un emplacement pour la boutique. Le sous-sol est aménagé pour les outils de menuiseries. Chaque participant possède un air de travail avec leur propre équipement (dans la mesure du possible). 3


Apprentissage

Durant ces 6 mois, plusieurs apprentissages sont possibles. En plus des habiletés techniques liées à la fabrication d'objets, il y a aussi tout le côté du service à la clientèle et de la vente liés à la boutique. Pour compléter les apprentissages, des formations supplémentaires sont données aux participants par l'équipe du CJET. Divers sujets y sont traités tels que: la connaissance de soi, l'employabilité, l'éducation financière, la gestion de conflit, la communication, l'estime de soi, la gestion du temps et des priorités, la gestion de l'impulsivité, la motivation, l'estime et confiance, la victimisation, la gestion du stress, la gestion des émotions, la prise de décision, les saines habitudes de vie, etc. C'est donc le savoir, le savoir-faire et le savoir-être qui y sont développés.

C'est à raison de trois jours par semaine que les participants se présentent au CJET, soit environ 20 heures au total. Ces journées sont réparties entre la production, les formations, les réunions d'équipe, la gestion du marketing et financière et finalement pour s'occuper de la boutique.

Rôle de l'agente de projet Brouhaha

Quand?

-Permettre et supporter les participants à actualiser et développer leur potentiel en employabilité; -Créer et superviser des activités diversifiées en groupe et en individuel; -Supporter les participants au renforcement ou au développement de leur savoir, le savoir-faire et le savoir-être à l'intérieur d'une mise en action progressive vers l'emploi.

Tu aimerais avoir plus d'information sur le sujet?

Véronique Labrie

COORDONNÉES 4

Chargée de projet Brouhaha 4, rue St-Michel à Ville-Marie 819-622-2538, poste 246 brouhaha@cjet.qc.ca


Des doudous réconfortantes À l'automne 2020, une jeune fille a approché l'agente de projet du Carrefour jeunesse-emploi (CJET) puisqu'elle voulait apprendre les rudiments de la couture. C'est donc pour donner suite à sa demande qu'un projet entrepreneurial a vu le jour. Au total, 4 jeunes filles ont participé au projet. Comme elles avaient beaucoup d'idées en tête, un remue-méninge fut nécessaire afin d'arrêter leur choix. Au final, c'est la fabrication de doudous de polar pour remettre aux personnes âgées des résidences Marguerite d'Youville et la résidence BelHumeur qui a été choisie. Afin de réaliser le projet, les participantes se rencontraient au CJET, lors des journées pédagogiques, pour coudre les "doudous". Avec le 2e confinement obligatoire, nous avons dû repenser à la manière de procéder. Chacune d'entre elles est repartie avec une machine à coude et le matériel nécessaire et dans leur temps libre, elles poursuivaient le projet. C'est avec beaucoup de détermination que les 50 couvertures qui ont été confectionnées. Pour y ajouter une touche plus personnalisée, les noms de chaque résident ont été brodés sur leur couverture. En raison des consignes sanitaires, les couvertures ont été acheminées aux responsables des établissements et ceux-ci se sont assurés de leur distribution aux résidents qui eux, ont été très contents de leur cadeau.

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Deux fières entrepreneures d'ici

(Entrevue: Véronique Girard)

Motiv’Action c’est: Motiv’Action est une entreprise de coaching en alimentation, qui très bientôt ajoutera l’accompagnement et le coaching professionnel dans son offre de service. J’aide les gens à définir leurs besoins et identifier leurs objectifs. Ensemble, nous trouvons la meilleure stratégie pour atteindre leurs buts et passer à l’action. Ce n’est pas pour rien que j’ai choisi le nom Motiv’Action !

Alexia Girard (co-propriétaire d'Axell et travaille chez Motiv'Action) Véronique Girard (Propriétaire de Motiv'action et co-propriétaire d'Axell)

Axell c'est: Axell est une ligne de vêtements lancée en 2018 par ma fille Alexia et moi. Nos vêtements sont pensés jusqu’aux moindres détails. Il était et c’est toujours le cas, extrêmement important pour nous de ne pas être une compagnie de « fast fashion » de plus. Nous choisissions avec soins notre tissu pour qu’il soit écologique, durables et d’un incroyable confort ! Notre fantastique patroniste est situé dans un petit village en Beauce tout comme la manufacture. Comment vos entreprises sont-elles nées? Motiv’Action est né dans le but de contribuer à améliorer la santé et la vie des gens ! Ce qui me fait vibrer dans mon travail c’est d’établir des objectifs avec mes clients et de les guider vers leur réussite. Selon moi, il n’y a rien de plus gratifiant ! J’ai décidé de retourner à l’école en février 2021 afin d’être encore mieux outillée et d’aider encore plus de gens. Axell est né de l’envie de créer une entreprise avec ma plus jeune fille Alexia. Nous avons cherché pendant plusieurs mois. Nous voulions une entreprise qui nous ressemble et avec laquelle nous pourrions nous amuser et user de notre créativité. Nous sommes arrivées à la conclusion que les vêtements seraient la meilleure façon pour nous de jouer avec notre créativité.

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Quels conseils donneriez-vous à une personne qui veut se lancer en affaires? Le meilleur conseil que je peux donner est de bien t’entourer, d’être persévérant et patient, mais surtout de croire en toi. Des gens tenteront de te dire que tu ne peux pas, que c’est impossible, mais tout ça ne dépend que de toi.

Quelles sont les qualités nécessaires pour être une bonne entrepreneure? Être déterminé, organisé, créatif, savoir planifier, discipliné, audacieux, travaillant et la plus importante selon moi c'est d'avoir confiance en soi.

Avez-vous un modèle en tant qu’entrepreneure? J’en ai plusieurs, mais particulièrement des femmes comme Danielle Henkel et Lise Watier qui ont créé de grandes entreprises. Je trouve le parcours de Lise Watier très inspirant. Malgré les jugements et les coups durs, Lise Watier a su monter une grande entreprise qui existe toujours aujourd’hui près de 50 ans après sa création.

Où vous voyez-vous dans 5 ans? Pour ceux qui nous connaisse, vous le savez Alexia et moi avons toujours mille-et-un projets alors, il est très possible que nous ayons des projets différents d’ici 5 ans ! Mais je nous souhaite d’aider encore plus de gens avec Motiv’Action et de faire une différence dans la vie des gens. Pour Axell, je nous souhaite une belle croissance au Québec et qui sait peut-être même au Canada !

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Pourquoi avez-vous choisi d’être entrepreneure? Selon moi, tu ne choisis pas d’être entrepreneur, tu nais entrepreneur ! Un entrepreneur c’est une personne remplie de projets, d’ambitions, de créativité et d’idées. Bien souvent quand on regarde son enfance, on se rend compte que nous avions déjà toutes ces qualités. Ce que je trouve fantastique c’est qu’il n’y a pas d’âge pour devenir entrepreneur. Que tu aies 52 ans ou bien 14 ans, la seule chose dont tu as besoin c’est d’une bonne idée et d’un but !

Est-ce que la Covid-19 a eu ou a toujours des répercussions sur votre entreprise? Pourquoi? Quelles modifications avez-vous dû apporter? Pour Motiv’Action, les répercussions ont été assez minimes. Avant je rencontrais mes clients dans mon bureau et aujourd’hui je les rencontre en virtuel. Cela a demandé un peu d’adaptation, mais très vite tout s’est mis en place. Malgré la covid, Motiv’Action a enregistré sa meilleure année depuis sa création en 2016. Alexia et moi avons travaillé très fort et nous en sommes très fières. Pour Axell, la covid nous a quelque peu compliqué la vie. Comme partout au Québec, tout s’est mis sur pause. Il était donc impossible de commencer une production. De plus quand le Québec s’est remis en branle, la manufacture pouvait seulement produire des vêtements essentiels. Malheureusement, même si nous aimons beaucoup nos produits, ils ne sont pas essentiels comme des jaquettes d’hôpital. Maintenant, il est possible de recommencer à produire nos vêtements. Alors petit scoop, peut être qu’un vêtement est en mode prototype au moment où j’écris ces lignes !

Comment pouvons nous procurez les produits d'Axell? Sur notre site web : http://axell.ca/

Comment pouvons-nous communiquer avec vous? Vous pouvez nous contacter directement sur Facebook : https://www.facebook.com/axellwear https://www.facebook.com/motivationvero.temis ou par téléphone au 819-629-6657.

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Des entrepreneurs du Québec Passionné depuis son enfance pour le dessin et les jeux vidéo, Dominique Brown s'incorpore en société dans un studio de jeu vidéo vers l'âge de 17 ans. Toutefois, l'expérience ne se passe pas comme prévu. Quelques années plus tard, tente le coup une seconde fois dans le même domaine pour finalement devenir une étoile montante comme jeune entrepreneur. Crédit photo et texte: CCIVR

Croyant avoir retiré le maximum pour sa croissance personnel, il se retire de l'entreprise pour se lancer dans une tout autre aventure, en 2011, soit celle de devenir propriétaire d'une chocolaterie à Québec. Il se découvre ainsi une nouvelle passion. Peu de temps après, il devient l’heureux acquéreur de Chocolats Favoris. En 2012, Dominique Brown vise le sommet et en moins de trois ans, son entreprise passe de 3 à 23 employés. Maintenant, l'entreprise compte plus de 1000 employés et plus de 50 magasins à travers tout le Canada. Brown vise aussi l'international.

À 40 ans, mère monoparentale avec trois enfants et sans grandes ressources financières, Cora Tsouflidou achète, avec l'aide de son père un petit restaurant de quartier à Montréal. Cora prend en charge la cuisine en espérant de pouvoir vivre de ce commerce. Cette expérience lui a permis de découvrir une passion pour le service à la clientèle. Cora revend son restaurant 9 mois plus tard après que celui-ci ait triplé en valeur, pour travailler dans grand restaurant. Cora perfectionne ses connaissances en restauration et devient associée minoritaire, pour quitter 5 ans plus tard. Crédit photo: thelavinagency En mai 1987, Cora rachète un petit casse-croûte désaffecté dans l'arrondissement St-Laurant et recommence à zéro une aventure qui, cette fois, la mènera plus loin qu'elle ne l'aurait jamais imaginé.

Source texte: chezcora.com

Aujourd'hui, nous pouvons compter plus de 130 restaurants chez Cora, en plus de la fondation Cora qui vient en aide aux jeunes enfants dans le besoin. 9


Marilou Bourdon commence sa carrière à un très jeune âge comme chanteuse. Toutefois, le monde musical dans lequel elle grandit la dirige vers des troubles alimentaires, contre lesquels elle a dû lutter. De cette situation, Marielou a créé, en 2013, son blogue culinaire, Trois fois par jour avec son conjoint de l'époque. Cette initiative lui a permis de retrouver son amour pour la nourriture et amener les gens à manger sans se culpabiliser. En moins d'un an, son blogue comptait déjà plus de 200 000 abonnées, sans qu'aucune publicité n'ait été faite. Aujourd'hui, plus de 473 000 personnes suivent son blogue. Crédit photo: Hollywood PQ Source texte : devenirentrepreneur.com

Maintenant seule aux reines de son entreprise, celleci a pris de l'ampleur, soit par un site Internet, deux livres de recettes et un magazine publié 6 fois par année. Marilou est également propriétaire d'une boutique en ligne, dont les produits sont entièrement fabriqués au Québec.

Nicolas Duvernois fait ses premiers pas en entrepreneuriat à 25 ans lorsqu'il a ouvert un restaurant avec ses amis. L'expérience ne se passe pas comme il le voudrait et il quitte un mois après le début. Ce court passage en entrepreneuriat lui a permis de s'apercevoir que la Vodka était très appréciée chez ses clients. C'est à ce moment qu'il a commencé à s'intéresser à sa production et même à sa commercialisation. En 2007, il a pu observer qu'aucune Vodka n'était fabriquée au Québec. Ceci lui donna l'idée de créer un produit purement québécois. Les refus se sont malheureusement accumulés les uns après les autres sous prétexte que son idée était plus ou moins viable. D'un autre côté, l'entrepreneur était certain d'avoir un produit de qualité et a décidé de présenter Pur Vodka au World Vodka Masters de Londres. Il y a remporté le 1er prix qui officialisait sa Vodka comme la meilleure au monde, bien qu'il n'avait pas encore vendu une seule bouteille. À la suite de l'obtention du titre de meilleure vodka du monde, la SAQ qui avait refusé de lui donner sa chance au départ, lui offrait maintenant de vendre son produit dans ses succursales. 10

Crédit photo: Devenir entrepreneur Source texte: www.lereflet.qc.ca


Merci chers lecteurs!

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