PROGRAMME N 111
Du 1er au 14 mars 2017 www.cine32.com 05 62 60 61 04
CINÉ DANSE Mercredi 1er mars 20h30/ANNA HALPRIN et RODIN De Ruedi Gerber. Suisse/2016/1h02 Soirée en partenariat avec Pass’enGers et L’ADDA.
Séance introduite par le duo Vis sans fin, Cie auscitaine du Geste apprivoisé.
A partir des sculptures d’Auguste Rodin, la chorégraphe Anna Halprin, pionnière de la danse, crée des chorégraphies sensuelles, stupéfiantes, interprétées par les danseurs de sa troupe, entièrement nus sur les plages et dans les forêts de Californie. Profondément inspirée par les sculptures de Rodin, Anna Halprin donne expression à son espoir pour la vie et pour l’humanité. Ce portrait capture l’essence de la démarche artistique d’Anna Halprin.
MOONLIGHT
De Barry Jenkins. EU/2017/1h51. Avec Alex R. Hibbert, Ashton Sanders, Trevante Rhodes.
Du 1er au 14 mars 2017
LES OUBLIÉS De Martin Zandvliet. Danemark/2017/1H41 Avec Roland Møller, Mikkel Boe Folsgaard, Joel Basman. Avertissement.
1945. Danemark. Fin de la Seconde Guerre Mondiale. Plusieurs soldats allemands, à peine sortis de l’adolescence, sont faits prisonniers par l’armée danoise et envoyés en première ligne pour désamorcer les mines enfouies le long de la côte. Pour eux, la guerre est loin d’être terminée. Inspiré de faits réels, Les Oubliés raconte cet épisode tragique de l’Histoire. Les Oubliés nous plonge, à l’effondrement du nazisme, dans un après-guerre jusque là peu connu. Le récit du calvaire de ces jeunes soldats allemands prisonniers envoyés déminer les plages dans de terribles conditions met volontairement en évidence la déshumanisation que produit la guerre, même quand on est victorieux, et la difficulté d’en sortir. Un film dur et émouvant, classiquement et efficacement mis en scène.
LA CONFESSION ET LES MISTRALS GAGNANTS De Nicolas Boukhrief. France/2017/1h56. Avec Romain Duris, Marine Vacth, Anne Le Ny.
Sous l’Occupation allemande, dans une petite ville française, l’arrivée d’un nouveau prêtre suscite l’intérêt de toutes les femmes... Barny, jeune femme communiste et athée, ne saurait cependant être plus indifférente. Poussée par la curiosité, la jeune sceptique se rend à l’église dans le but de défier cet abbé : Léon Morin. Après Made in France, où il abordait le thème du djihadisme, le réalisateur Nicolas Boukhrief s’est ici librement inspiré du livre « Léon Morin, prêtre », de Béatrix Beck. Bouleversé par ce roman qu’il a découvert très jeune, Nicolas Boukhrief a attendu plus de quinze ans avant de trouver un producteur qui s’intéresse à son projet d’adaptation : « Il était, à l’époque, aussi plausible de croire au communisme que de croire en Dieu. Mais les gens sont maintenant moins portés par des idéaux. Ma religion, c’est le cinéma avant tout. »
De Anne-Dauphine Julliand. France/2017/1h19. Dès 8 ans.
Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre six et neuf ans. Ils vivent dans l’instant. Avec humour et surtout l’énergie optimiste de l’enfance, ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves, leur maladie. Avec beaucoup de sérénité et d’amour ces cinq petits bouts d’Homme nous montrent le chemin du bonheur. Un film à hauteur d’enfant, sur la vie tout simplement. Et les mistrals gagnants est un documentaire d’autant plus bouleversant qu’il ne cherche jamais à l’être. Il porte un très beau regard sur ces enfants, sur la vie malgré tout, malgré la maladie. En suivant leur quotidien, ainsi que des parents et des soignants, Anne-Sophie Julliand ne nous apporte pas seulement un témoignage, mais aussi un vrai film de cinéma, célébrant sans emphase l’énergie vitale, la résilience et l’espoir.