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LA MESURE DE NOTRE BEGES
Encore un acronyme barbare dans la jungle du vocabulaire de la RSE ! Le Bilan d’Emissions de Gaz à Effet de Serre, ou BEGES, nous donne une image de l’impact CO2 de l’ensemble de la chaîne de valeur de l’entreprise. C’est un état des lieux qui vise à constater les principales émissions, dans le but de savoir sur quoi nous devons travailler pour diminuer l’impact carbone. CHRYSO France n’est pas soumis réglementairement à la réalisation d’un tel bilan, mais nous avons souhaité le faire pour nous aider, d’abord à quantifier notre impact, et ensuite à examiner les voies d’actions dans le futur.
Le BEGES nécessite, comme le montre le schéma suivant, de prendre en considération non seulement l’impact de nos activités propres, mais celui de toutes les relations en amont et en aval de l’entreprise qui occasionnent de l’utilisation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre.
Ceci dans une logique de compréhension de notre dépendance énergétique, des types d’énergie employés, des modes de fabrication et de leur influence potentielle dans les problématiques de changement climatique que nous connaissons. Sachant que la plupart du temps, les facteurs les plus importants se situent en dehors de l’entreprise, dans la chaîne amont ou aval.
Les données sont ensuite collectées à tous les niveaux pour quantifier, à partir des mesures réelles effectuées lorsqu’elles existent, ou à partir des données de facteurs d’émissions existant dans la Base Carbone® de l’Ademe, les émissions de chaque facteur prévu dans la norme ISO 14069.
Effectué sur les données 2019, notre BEGES se présente ainsi :
Comme prévu, l’imposante majorité des émissions vient de l’achat, principalement de matières premières, servant à notre activité. Le deuxième facteur important est associé à l’usage de nos produits, une part du CO2 émis par nos clients cimentiers et bétonniers étant affectée à nos produits, qui entrent dans la composition finale d’un ciment ou d’un béton.
Et c’est là qu’une réflexion intervient sur notre valeur ajoutée en termes d’émissions de gaz à effet de serre : les additifs et adjuvants CHRYSO permettent de diminuer l’impact CO2 d’un ciment ou d’un béton. Il faut bien alors prendre en compte, dans un bilan plus global, le fait que notre entreprise puisse émettre du CO2 pour son activité, permettant une économie de CO2 pour nos clients à beaucoup plus grande échelle… de futures études en perspective !