TePa Po
®
Techniques de Parentalité Positive
Cahier du participant Edition 2016
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BIENVENUE Bienvenue à l’atelier Tepapo ® ! Tepapo ® veut dire Techniques de Parentalité Positive. Il s’agit d’un atelier conçu pour les parents et les personnes en contact privilégié avec les enfants, dont la principale finalité est de rétablir les sentiments de bonheur et de plaisir de vivre ensemble, petits et grands. Pour remplir cette mission, Tepapo ® vous transmet des connaissances fondamentales sur l’enfant, sur son développement de la naissance à la fin de l’adolescence, sur les spécificités de son état d’enfant et surtout ses fragilités. Tepapo ® vous donne aussi des outils pertinents, efficaces, bienveillants qui rendent votre rôle de parent plus intéressant. Et soyez d’emblée rassuré, vous ne pourrez pas faire de mal avec Tepapo ®. Mais Tepapo ® ne répond pas à tout. TePaPo ® est analytique, rationnel, structuré, ordonné. Vous le verrez, TePaPo ® activera la vigilance de votre hémisphère gauche. Mais, comme tous les progrès durables viennent d’une attitude équilibrée entre raison et intuition (et entre contrôle et lâcher-prise), il est possible que vous ayez encore envie de participer à l’atelier Parentalité en Pleine Conscience. Parentalité en Pleine Conscience, vous permettra de trouver du souffle, une respiration, des images et des connexions apaisantes et bienveillantes pour mieux vivre votre quotidien de parent. Ainsi, Parentalité en Pleine Conscience sollicite les ressources de votre hémisphère droit, avec une prise au temps détendue et des moments de partage, sources de plaisir.Renseignez-vous auprès de votre animateur. Il y a des chances pour qu’il puisse vous guider sur la voie de cet atelier. En attendant, profitez bien de cet atelier TePaPo ®. La formation de votre animateur dépasse le cahier que vous tenez entre vos mains et il peut adapter ses interventions à vos besoins. Nous espérons aussi que vous apprécierez les illustrations de Marilou, qui égayent ce cahier au fil des pages. Je remercie aussi particulièrement Christine Bourgeois pour son travail à mes côtés dans ce projet. Pensez à nous rejoindre sur Facebook pour partager votre expérience . À bientôt ! Charlotte
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« L’intelligence est la force, solitaire, d’extraire du chaos de sa propre vie la poignée de lumière suffisante pour éclairer un peu plus loin que soi » Christian Bobin
L’ATTACHEMENT,
À L’ORIGINE DE L’HUMANITÉ Q u e st i o n s
Pendant tout l’atelier, vous allez travailler sur un seul enfant, même si vous en avez plusieurs ! Une fois à la maison, vous pourrez reprendre l’ensemble des questions pour vos autres enfants.
L’enfant q ue j ’ ai cho i si e st ......................................
1. Comment se sont passés la naissance de votre enfant et votre retour à la maison ?
2. Qu’est-ce qui a pu vous surprendre ?
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Si en Europe la psychanalyse développée par Freud a largement prévalu, aux ÉtatsUnis, c’est la théorie de l’attachement qui a reçu le plus grand écho. En commençant par la théorie de l’attachement, nous souhaitons vous communiquer des connaissances importantes et également, vous permettre de comprendre dans quel paradigme (vision du monde), nous développerons toutes les idées de ce cours. Nous ne parlerons pas de psychanalyse. Toutes nos observations et les dernières connaissances scientifiques viennent corroborer l’idée qu’il n’y a pas de complexe d’Œdipe, et que le bébé n’a pas de « prédispositions perverses polymorphes » .
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Les comportements liés au développement de l’attachement
En 1978, Bowlby décrit cinq schèmes de comportement favorisant l’attachement : • • • •
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Les pleurs qui témoignent d’un comportement d’appel et les sourires qui contribuent à interpeller la figure d’attachement pour qu’elle vienne près de l’enfant, Le comportement de poursuite et d’agrippement (« grasping ») qui permet à l’enfant d’être proche de sa mère et de favoriser le lien d’attachement, La succion non nutritionnelle, L’appel par des petits cris puis, par le nom, généralement « maman » ou «papa».
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La figure d’attachement comme base de sécurité interne La figure d’attachement est celle vers laquelle l’enfant va diriger son comportement d’attachement. Pour devenir figure d’attachement, celle-ci doit être dotée de compétences de maternage et de caregiving, c’est-à-dire animer des interactions sociales durables avec l’enfant et présenter une sensibilité et des dispositions à répondre adéquatement aux signaux de l’enfant. Il existe plusieurs figures d’attachement et elles sont hiérarchisées en figures d’attachement primaires (généralement la mère et le père) et en figures d’attachement secondaires.
Les styles d’attachement Le style d’attachement le plus susceptible d’assurer le bien-être et l’épanouissement présent et futur de l’enfant est l’attachement sécure. L’attachement sécure est celui favorisé par « l’idée qu’une figure de soutien protectrice, sera accessible et disponible, et ceci quel que soit l’âge de l’individu en cas de besoin » Guedeney et Guedeney (2002). Cette figure d’attachement répond volontiers aux demandes de l’enfant d’être pris dans les bras, rassuré quand il a peur, quand il pleure, quand il l’appelle. Elle interagit beaucoup avec lui. Les enfants sécures recherchent le réconfort de leur figure d’attachement au moment de la sépartion, protestent voire manifestent de la détresse quand ils en sont séparés, mais se calment facilement dès son retour, montrent leur plaisir et reprennent leurs activités exploratoires une fois rassurés. Avant un an, l’enfant sécure est celui qui demande beaucoup de proximité physique. Mais, il sera ensuite le plus autonome, car il aura acquis une sécurité interne. Selon Waters et Cumming (2000), ce style d’attachement traduit une plus grande capacité d’autorégulation émotionnelle chez l’enfant, ainsi qu’une bonne exploration de l’environnement et une aisance sociale. Ce style d’attachement favorise le développement d’un sentiment de sécurité dans les relations amoureuses futures. Les autres types d’attachement montrent des enfants indifférents à la séparation, impossibles à calmer au retour de leur figure d’attachement ou de retourner vers des activités d’exploration.
Q u e st i o n 3. Selon vous, quel type d’attachement qualifierait le mieux la relation qui s’est établie entre votre enfant et vous, pendant sa première année ?
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POURQUOI AVONS-NOUS
DES RELATIONS DIFFICILES AVEC NOS ENFANTS ? Que st i o n s 1. Comment voyez-vous le tempérament de votre enfant ?
2. Décrivez un comportement actuel de votre enfant qui vous pose souvent des difficultés ? (Choisissez le comportement sur lequel vous aimeriez travailler)
3. Selon vous pour quelle raison votre enfant se comporte-t-il ainsi ?
Nous avons tendance à mettre beaucoup d’interprétations pour expliquer les comportements de nos enfants. Nous pensons qu’ils nous provoquent, qu’ils s’opposent, qu’ils testent les limites, qu’ils font des caprices, qu’ils le font exprès, qu’ils nous cherchent, etc… Dans cet atelier, ce que nous voulons dire c’est que rien de tout cela n’est vrai. En fait, nous ne connaissons aucun enfant qui cherche délibérément à être rejeté de sa famille. Nous ne connaissons que des enfants, dont le but principal (et 100% naturel) est de se faire aimer, de bénéficier de la protection et de l’amour de leurs parents, de satisfaire leur besoin d’appartenance au clan, au groupe, à la famille, et d’être en lien profond avec ceux-ci. Ce sur quoi nous sommes d’accord, c’est que les enfants l’expriment très mal. Mais nous notons que la plupart du temps, tous les êtres humains ont du mal à exprimer ce qu’ils ressentent et adoptent des « c omportements inappropriés » .
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Première formulation
Formulation corrigée
Ne me parle pas sur ce ton! Type de situation :
Soyez sages dans le magasin. Type de situation :
Finissez vos devoirs, rangez vos cartables et allez vous laver les mains pour passer à table. Type de situation :
Continue comme ça et tu seras puni ! Type de situation :
Tu n’as pas fini de t’agiter comme ça ? Type de situation :
Tu me mets en colère. Type de situation :
LE PARENT RESPECTE-T-IL SES ENGAGEMENTS ? Il arrive souvent que les parents promettent quelque chose, pour obtenir un effort de la part de leur enfant : « Je jouerai avec toi plus tard », « Nous irons au parc », « Après tu auras une glace » « Attends 2 minutes ». Quand ces engagements ne sont pas suivis de faits, l’enfant perd confiance en l’adulte et ces « carottes » qui devraient normalement le motiver à faire des efforts, ne fonctionnent plus. De même, l’adulte qui passe son temps à menacer son enfant sans jamais passer à l’acte (non qu’il faille passer à l’acte toutes les menaces, mais peut-être cesser de menacer), peut s’attendre à ne plus être pris au sérieux.
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L’ENFANT EST-IL ENTENDU ? Fatigue ? Faim ? Peur ? Tristesse ? Colère ? Intimité ? Autonomie ? Jeu ? Comme l’adulte, l’enfant a besoin d’être entendu pour s’épanouir. A-t-il le droit d’être en colère ? Comment ses désirs d’autonomie et d’exploration sont-ils accueillis ? Sa fatigue est-elle prise en compte ? (Nous reviendrons de manière plus détaillée sur l’écoute des besoins).
Les influences en dehors du foyer LA TÉLÉVISION ET LES ECRANS Les amis et l’école ont beaucoup d’influence sur nos enfants, mais nous avons malheureusement très peu de contrôle sur eux. Nous devrons donc nous concentrer sur les influences sur lesquelles nous avons du pouvoir. C’est le cas de la télévision, qui est largement sous notre contrôle, et qui exerce une influence très négative sur nos enfants, sur nos relations avec eux et sur leurs relations avec les autres.Il est de plus en plus évident qu’un nombre important de conflits et de tensions familiales serait évité, si les enfants passaient moins de temps devant les écrans. Aux familles qui disent que les écrans leur rendent service, nous voudrions ajouter que le prix que ces familles payent pour obtenir cette tranquillité dépasse largement les avantages que les écrans leur procurent. Et, quoique les industries du divertissement essaient de nous faire croire, il n’y a pas de « bon » programme pour les enfants, car le développement comportemental, cognitif et moteur passe par d’autres biais, qui excluent presque sans exception, l’utilité d’interagir avec des écrans. Pour parler en chiffres, en France, un téléspectateur moyen assiste à environ 2 meurtres et une dizaine d’actes violents par heure, en regardant normalement la télévision. Aux États-Unis, il a ainsi été calculé qu’à 12 ans, un jeune américain a déjà vu 12000 meurtres. En France c’est 9000. En étudiant les programmes destinés aux enfants, on a noté que les scènes de violences représentaient en moyenne 70% du temps avec 14 scènes de violence par heure. Une étude a mis en évidence sur des enfants de 9 ans que réduire la télévision avait entre autres effets, une diminution notable des faits de violence. Dans le cadre d’une étude, des psychologues de l’Université de Seattle ont suivi 200 garçons âgés de 2 à 5 ans pendant 5 ans. Ils ont mis en évidence qu’une (seule) heure de programmes « violents » par jour quadruplait la probabilité d’observer chez ces enfants des troubles du comportement. (Plaidoyer pour l’altruisme de Matthieu Ricard page 415 et suivantes). D’autre part, des études portant sur des enfants regardant la télévision, comparés à d’autres qui ne la regardaient pas, ont révélé des différences importantes sur la maitrise du dessin, la tenue du stylo, la représentation de la réalité, la créativité, le vocabulaire, la capacité à lire les émotions sur un visage. Et oui ! Quand l’enfant regarde la télé, il ne fait pas d’autres choses, qui elles, sont essentielles à son développement.
Moins de 60 min de télé par jour
Plus de 180 min de télé par jour © C.Uvira • Atelier TePaPo®
Source: TV-Lobotomie Michel Desmurget p.136 Ed. Max Milo.
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L’ENFANT ET LES CONTES TRADTIONNELS Ce qui était bon dans le passé et adapté à un certain contexte, ne l’est plus forcément aujourd’hui. Le petit poucet, le petit chaperon rouge, Hansel et Gretel sont des histoires d’un autre âge qui amenaient l’enfant à obéir sous menace d’abandon, d’enlèvement et de souffrance. Certains enfants y sont très sensibles, et l’offre littéraire est désormais assez vaste pour que nous puissions éviter de les confronter à ces messages de nature anxiogène. L’ENFANT AU CONTACT DE LA NATURE Le mode d’apprentissage privilégié de l’enfant doit rester l’exploration active. C’est ainsi qu’il peut apprendre, appréhender, découvrir le monde. L’enfant dispose d’une énergie vitale intense que nous, adultes, aimerions parfois retrouver . L’enfant en contact régulier avec la nature, libre de jouer dehors, est un enfant qui régule mieux ses émotions. L’ENFANT EN CONTACT AVEC LES AUTRES Vous ne pouvez pas choisir toutes les relations de votre enfant, mais il est important que vous le mettiez tôt en contact avec d’autres êtres humains, de tous les âges, de toutes les couleurs ! Le cerveau développe ses circuits neuronaux en interagissant avec ses pairs. La multiplicité des contacts rend votre enfant plus intelligent émotionnellement.
Q uest i o n 4. Prenez vos calculettes ! Écrans et contact avec la nature, combien de temps par semaine votre enfant passe-t-il à chacune de ces activités ?
Voilà donc une liste longue et concrète de
toutes
ces
choses
qui
viennent
grandement nous compliquer notre tâche de parent. Nous avons souvent la tête dans le guidon et fonçons tête baissée sans plus être totalement « en conscience » de ce que nous faisons. Relever la tête est parfois utile et, prendre un nouveau chemin est vite porteur de bien-être à la maison. Restez zen !
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LE CERVEAU DE L’ENFANT Il nous arrive à tous, un jour où l’autre, de penser que notre enfant fait exprès de ne pas faire ce que nous lui avons demandé. A 3 ans, quand il se met à dessiner sur les murs. A 3 ans et demi, quand il veut mettre ses sandales d’été, sous la neige. A 4 ans, quand il refuse de s’habiller pour aller à l’école. A 4 ans et demi, quand il se met à hurler et se rouler par terre en plein supermarché. A 5 ans, quand il se coupe une mèche de cheveu. A 5 ans et demi, quand il joue bruyamment et oublie que le Dimanche à 7h, ses parents dorment encore. A 6 ans, quand il chante à table et fait voler son verre par terre. A 7 ans, quand il oublie pour la énième fois de rendre son livre à la bibliothèque de l’école… La cause de chaque situation de cette liste ne se réduit pas à la seule mauvaise volonté de notre enfant (non, il ne veut pas nous mener la vie dure) mais, ces comportements sont symptomatiques de son immaturité cérébrale. C’est ce que nous allons vous expliquer maintenant !
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* Voilà pourquoi, TePaPo® (très hémisphère gauche) est complété par Parentalité en Pleine Conscience (très hémisphère droit) ☺
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Des crises & du stress
« Quand la tristesse, l’angoisse, la peur, la colère submergent l’enfant et qu’il pleure, qu’il sanglote, hurle, seul, sans personne pour le consoler, que se passe-t-il dans son organisme ? Un grand stress car souvent au lieu de le consoler, un des parents crie: « Bon maintenant ça suffit, tu vas te calmer immédiatement. J’en ai plus que marre d’avoir un enfant infernal comme toi, qui pleure pour un rien, qui fait des colères, des caprices sans arrêt, qui n’obéit pas, qui traîne… je ne veux plus t’entendre » Le parent peut le laisser seul ou alors le bousculer, le tirer énergiquement par le bras, le mettre au lit, le punir, le gifler. Quand l’enfant dans ces moments-là est privé de réconfort, de calme, de compréhension et de tendresse, le stress est intense, il est réellement en détresse. Son cerveau est envahi d’adrénaline, de noradrénaline et de cortisol, libérés en masse. » Extrait du livre « Pour une enfance heureuse » de Catherine Guéguen.
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Durablement, « En chantier » « Compte tenu de l’énorme activité du cerveau qui se produit au cours de l’adolescence, il n’est pas étonnant que nous trouvions nos enfants mystifiants à ce stade. Les adolescents peuvent avoir atteint la taille corporelle des adultes, mais leur infrastructure interne est loin d’être complétée. C’est pourquoi, l’éminente pédopsychiatre, la docteure Jean Clinton, nous a laissé deux mots à retenir lorsque nous parlons des adolescents : « En construction. » Les centres de commandes supérieures du cerveau ne se développent que bien après que les enfants aient quitté l’université. La quantité de matière grise augmente jusqu’à l’âge d’environ 24 ans chez les femmes et de 27 ans chez les hommes. Donc de leur plus jeune âge jusqu’à celui de jeune adulte, le cerveau en développement de nos enfants bénéficie de la guidance parentale pour une longue période. » www.labattfamilytalk.ca
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TECHNIQUES DE PARENTALITÉ POSITIVES, EN PRATIQUE
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Approcher le cerveau par le haut, c’est faire réfléchir l’enfant, c’est cesser de réfléchir à sa place en lui énonçant des règles qu’il connaît déjà et, l’amener à développer ses propres compétences réflexives. Selon son âge, votre enfant est plus ou moins capable de réfléchir par lui-même. Avant l’âge de 8 ans, il a très peu de contrôle sur les productions de ses pensées. Mais, comme on met un enfant devant un piano chaque jour et il se met à jouer du piano, si vous faites penser votre enfant chaque jour, il apprendra à penser. 3. À votre tour, interrogez au lieu de répéter. Remplacer les demandes énoncées par le parent, par une suite de 3 questions ouvertes posées à l’enfant
(sans utiliser « Pourquoi », ni « Comment te sentirais-tu à sa place ? »)
Tu ne peux pas monter sur la table !
Regarde ta sœur, tu lui as fait mal !
Ne touche pas la queue du chien !
Tu dois mettre tes brassards avant de sauter dans la piscine.
Mets tes chaussures et ta veste. On va partir.
Je t’ai déjà dit de ne pas monter debout sur le lit.
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LE RÉSERVOIR D’ADAPTATION « La figure d’attachement est comme un porte-avion » N. Guedeney. Par son attitude bienveillante et protectrice, la figure d’adaptation participe à donner à l’enfant les ressources dont il a besoin, pour s’adapter tout au long des longues journées qu’il doit vivre sans elle. Souvent, après s’être longtemps adapté, l’enfant libère ses frustrations et ses difficultés, avec sa figure d’attachement, car il se sent en confiance.
« Les enfants ayant bénéficié d’un attachement sécure depuis leur naissance ont de meilleures capacités de gestion du stress. Mais tout comme le réservoir de notre voiture se vide plus vite si nous sollicitons davantage le moteur, le réservoir de l’enfant n’est pas rempli une fois pour toute. Une dispute avec des copains, des moqueries, une mauvaise note, une réprimande, la séparation, un échec nécessitent beaucoup d’énergie d’adaptation et tirent sur le réservoir. Des conflits dans la famille ou un nouveau petit frère en demandent plus encore. » Isabelle Filliozat – Il me cherche
Beaucoup de crises surgissent en fin de journée, quelques minutes à peine après que l’enfant et le parent se soient retrouvés. Le parent vit alors une grande frustration et interprète le comportement de son enfant. Il peut même subir les remarques de l’entourage. « Avec moi, il est toujours parfait, tu devrais revoir ton modèle éducatif ! ». En fait, l’enfant qui a confiance en sa figure d’attachement libère son stress, en sa présence. Son réservoir est vide et il faudra de la patience et beaucoup de bienveillance de la part du parent pour surmonter ce moment, et remplir à nouveau efficacement le réservoir.
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Que st i o n s 1. Quand pourriez-vous partager plus de moments de jeu avec votre enfant ?
2. Quelle est votre routine du matin, ou de l’avant séparation ?
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QUEL BESOIN Y-A-T-IL DERRIÈRE UN COMPORTEMENT ?
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Q u e st i o n Que me dit le comportement de mon enfant sur ses besoins ?
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TECHNIQUES DE PARENTALITÉ POSITIVE, LA SUITE !
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Q u e st i o n s 2. Par rapport à votre difficulté initiale, quel est votre point faible ? Quelle amélioration pourriez-vous mettre en œuvre ?
Développez l’autonomie de votre enfant • Invitez votre enfant à dire par lui-même ce qu’il doit faire. Suggérez et assistez-le, s’il le veut. • Développer le cerveau du haut : Interrogez l’enfant par des questions ouvertes (Quoi ? Quand ? Où ? Comment ?). • Organisez l’environnement pour que l’enfant puisse explorer ses habiletés sans risque.
Donnez le bon exemple : • • • • • •
Parlez de votre journée, de votre vécu, de vos ressentis, de vos joies, de vos peines. Montrez à votre enfant comment on peut gérer sa colère, de la bonne manière. Reconnaissez vos erreurs, excusez-vous si c’est nécessaire. Ne le comparez pas à d’autres enfants. Critiquez les réalisations et non la personne. Tenez vos engagements.
Que st i o n s 3. Imaginons que vous soyez en colère contre votre enfant parce qu’il a dessiné sur son T-shirt. Quelle serait une bonne manière d’exprimer votre colère ?
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VOT RE C O N CLU S IO N 1. Décrivez à nouveau la difficulté que vous rencontrez avec votre enfant ?
2. Quel est le symptôme de cette difficulté ?
3. Qu’est-ce qui entre en jeu dans ce comportement ?
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Attachement ?
Tempérament ?
Stress ?
Environnement familia ?
Manière de communiquer avec l’enfant ?
Écran, TV, et jeux vidéo ?
Manque de contact avec les autres ?
Manque de contact avec la nature ?
Développement cérébral ?
Réservoir d’adaptation ?
Besoins insatisfaits ? © C.Uvira • Atelier TePaPo®
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LE PARADIGME DE TEPAPO®
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BIBLIO & WEBOGRAPHIE • Il me cherche -Isabelle Filliozat - Ed. JC Lattès 2014 • J’ai tout essayé - Isabelle Filliozat – Ed. J.C. Lattès 2013 • Pour une enfance heureuse -Dr Catherine Guéguen – Ed. Robert Lafont collec. Réponses 2014 • Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner -Patrice Van Eersel – Ed. Albin Michel • Plaidoyer pour l’altruisme - Matthieu Ricard – Ed. Albin Michel • Every Parent, A positive approach to children’s behaviour -Matthew R. Sanders – Ed. Penguin Books 2004 • Between parent and child - Haim G. Ginott Ed. Three River Press 1965 revisited in 2003 by Alice Ginott and Dr Wallace Goddard • Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) -Marshall B. Rosenberg – Ed. La découverte • www.labattfamilytalk.ca • L’envol de la conscience - Philippe Presles- Ed. Robert Laffont – Collect. Versilio • Pourquoi les garçons perdent pied et les filles se mettent en danger -Léonard Sax – Ed. JC Lattès • Qui veut jouer avec moi - Lawrence Cohn – Ed. JC Lattès • Inspirer le respect et le transmettre - Marie Portelance – Les éditions du CRAM • Le pouvoir du Moment Présent - Eckhart Tolle – Editions J’ai lu Bien-être • Parenting from the inside out – Dan J. Siegel and Mary Hartzell – Ed. Tarcher Pinguin • Le cerveau de votre enfant - Dan J. Siegel et Tina Payne Bryson – Ed. Les Arènes • No Drama Discipline - Dan J. Siegel et Tina Payne Bryson – Scribe publications • http://www.parcoursduloupblanc.com/blog/neurones-miroirs/
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TEPAPO® ÇA CONTINUE CHEZ VOUS !
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Pour en savoir plus sur l’auteur
www.happyologie.ch
Pour devenir animateur TePaPo®
www.happyologie.fr www.tepapo.ch
Connaissez-vous les Kimochis? Kimochi (KEY.MO.CHEE) signifie “émotion” en japonais. Les enfants ressentent parfois de très fortes émotions qui viennent alimenter des comportements insatisfaisants. Il est souvent difficile de communiquer quand on est dans un moment très émotionnel! Les Kimochis offrent une manière amusante d’enseigner aux enfants comment identifier et exprimer leurs émotions. Le programme Kimochis est conçu pour donner aux enfants, les connaissances, aptitudes et attitudes dont ils ont besoin pour reconnaître et gérer leurs émotions, se soucier et prendre en compte les autres, établir des relatios positives, faire des choix responsables, gérer des situations difficiles de manière constructive.
Le programme Kimochis est utilisés dans les crèches, maternelles et écoles primaires et sous forme d’ateliers, en activité extrascolaire.
Plus d’informations en français sur: www.kimochis.ch
Il se relève toutes les nuits pour vous rejoindre dans votre lit ? Elle ne supporte pas de rester seul et vous suit partout ? Il se roule par terre, vous tape par énervement ? Il désobéit et fait des choses interdites que vous aviez pourtant bien expliquées ? Elle vous dit tout le temps «non» ? Il se dispute avec les autres enfants et devient agressif ? Elle se met dans tous ses états pour pas grand-chose ?
Prenez un nouveau départ ! Bien souvent la qualité des relations se jouent à peu de choses, mais ce «peu de choses» n’est pas encore entre les mains des parents. L’objectif de cet atelier est donc de mettre entre vos mains les connaissances, les outils d’analyse et de compréhension, qui vous rendront capable de suivre le développement de votre enfant tout au long de sa croissance, avec une autorité saine fondée sur le sens, plutôt que sur la force et le pouvoir. Cet atelier n’est pas un livre de recettes dans lequel vous trouverez une réponse à chaque situation. Mais, il vous rend capable de faire votre propre livre de recettes en fonction de vous, de vos valeurs, de votre rythme de vie, et du tempérament de votre enfant. Les participants à cet atelier témoignent d’un véritable apaisement dans leurs relations. Ils se sentent davantage maître de la situation et plus en lien avec leurs enfants et leur famille. Leur patience est renouvelée. Pour eux, cet atelier marque un nouveau départ dans le respect mutuel et la bienveillance.
Une formation pour les parents et adultes en contact avec des enfants de 0 à 12 ans