TePaPo Frères & Soeurs et Cie...

Cahier du participant Edition 2017

Edition Juin 2017 - Reproduction sans autorisation interdite sous peine de poursuite - TePaPo® est une marque déposée Contact: www.happyologie.fr - Illustration couverture de Jenay Loetscher Constantini

Chouette, une dispute !

Voilà la famille bien construite à présent !

Deux parents (épuisés) ou peut-être un parent seul et deux enfants, ou trois ou quatre, voire plus ? La maison ne manque pas de bruits, de cris, de rires, de joie, mais aussi de crises et de disputes. C’est inéluctable, les êtres humains vivent maints désaccords, incompréhensions, déceptions, colères et frustrations et les enfants ne font pas exception, loin de là ! Plus d’individus seront sous le même toit, et plus de désaccords naîtront, c’est une donnée statistique.

Les questions sont donc : Comment faire pour que tout ce petit monde vive bien ensemble ?

Comment faire pour que les désaccords ne tournent pas à l’empoignade ou au pugilat ?

Comment cohabiter tous ensemble, petits et grands, dans le respect de soi et des autres ?

Que nous faut-il apprendre, comprendre et enseigner ?

Ce nouvel atelier TePaPo Frères & Sœurs et Cie… se propose de vous donner des connaissances et des outils très concrets pour obtenir plus de calme, de bonne entente et d’harmonie au sein de votre famille.

La vie de famille est le laboratoire de l’expérimentation de la vie en société, un environnement unique pour développer de fines compétences relationnelles, qui serviront l’individu tout au long de son existence. Il nous revient de faire pencher la balance en notre faveur, pour vivre heureux aujourd’hui et doter nos enfants des meilleures chances pour l’avenir. Les moyens d’y parvenir sont le fil conducteur de cet atelier.

Si vous rencontrez des difficultés éducatives ou avez des questions plus générales, nous vous invitons volontiers à découvrir les Techniques de Parentalité Positive de l’atelier TePaPo* (consulter www.tepapo.com). Si vos émotions vous dépassent et vous empêchent de mener votre projet éducatif à bien, rejoignez l’atelier Parentalité en Pleine Conscience* qui vous permettra de retrouver du souffle et du plaisir dans votre vie de famille.

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« Il existe quelque chose entre les frères et soeurs qui échappe aux parents, un lien très fort qui les unit, une communication gestuelle particulière dont eux seuls connaissent l’alphabet » Nicole Prieur

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Mieux comprendre les disputes de nos enfants Pourquoi se disputent-ils?

Les premiers conflits apparaissent généralement avec les problèmes de partage de jouets, et les parents doivent savoir que les enfants ne partagent pas volontiers avant l’âge de 3 ans. Avant ce stade, ils ne comprennent pas la différence entre partager un jouet, le prêter et le donner pour toujours. Quand ils tiennent l’objet dans leurs mains, ils considèrent que ce jouet leur appartient. De plus, il confondent ce qu’il sont avec ce qu’ils ont. Aussi, prêter le jouet auquel ils tiennent, peut revenir à perdre une partie d’eux-mêmes !

Le cerevau d’un enfant de 4 ans n’a pas acquis l’inhibition des comportements, la flexbilité cognitive, la mémoire de travail, les fonctions exécutives supérieures et la régulation émotionnelle. Il n’en détiendra les clés que vers 25 ans.

C’est sur la base des peurs que génèrent ces croyances, qu’ils réagissent avec colère, violence, tristesse et sentiment d’injustice.

Les enfants sont nouveaux dans la vie, nouveaux dans les relations et dans les problématiques qu’elles posent. Ils ne disposent pas encore des clés pour obtenir satisfaction, se faire respecter, exprimer leur désaccord, s’affirmer. Ils font donc naturellement faux et ils ont besoin de notre accompagnement pour développer leurs habiletés sociales.

En l’absence de compétence, ils ont naturellement recours à la violence.

Quels sont les circonstances et les facteurs aggravants ?

• L’âge et le stade de développement acquis des enfants.

• Le sexe et/ou le tempérament quand cela suscite des différences de la part des parents.

• Quand les parents prennent souvent parti pour l’un ou l’autre de leurs enfants.

• Quand les parents cherchent un coupable.

• Quand il y a comparaison des enfants et/ou que les enfants se voient attribuer des étiquettes.

• Quand la compétition est encouragée, que l’on parle d’un enfant dans son dos aux autres enfants, etc…

• Quand un enfant se voit octroyer une forme d’autorité sur ses frères et soeurs.

• Quand les enfants voient souvent les adultes se disputer.

• Quand les enfants regardent des programmes à la TV ou jouent à des jeux vidéos, axès sur les différences, la compétition, la violence.

• Quand il y a une exigence d’amour fraternel.

• Quand les enfants ne se voient pas assez.

• Quand les parents imposent de tout faire ensemble.

• Quand les parents jugent les émotions de leurs enfants. Les émotions « désagréables » sont désapprouvées, interdites, moquées voire punies.

• Quand les parents cherchent l’égalité.

• Les styles parentaux trop permissifs ou trop laxistes engendrent une augmentation des conflits avec violence © C Uvira

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Si vous avez identifié ici des facteurs aggravants q ui concernent votre famille, listez-les ici :

Quand intervenir ?

Il y a des situations dans lesquelles nous devons immédiatement et chaque fois intervenir : 1. quand l’intégrité physique ou psychique d’un enfant est menacée et, 2. chaque fois que les règles de la famille ne sont pas respectées (insultes, menaces, agressions sous quelques formes, jets d’objets, dommages sur les biens, les êtres vivants…).

Puis dans un juste milieu (et dans cet atelier), nous encouragerons les parents à intervenir quand des opportunités d’enseignement se font jour afin qu’ils puissent enseigner (montrer) à leurs enfants des outils positifs pour gérer les conflits, les désaccords, savoir s’affirmer ou résoudre des difficultés et ainsi développer leurs compétences relationnelles.

Puisque vous êtes ici, c’est bien entendu que vous souhaitez trouver des réponses aux conflits qui éclatent sous votre toit. Et cela tombe bien, cet atelier va répondre à cette attente. Mais pour commencer, répondez encore à quelques questions pour clarifier votre situation.

Quelle situation génère des disputes, conflits, désaccords entre vos enfants en ce moment?

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Commencez par dessiner chaq ue enfant par ordre d’arrivée. Vous indiq uerez en-dessous de chaq ue enfant, son prénom, son sexe, un M s’il est plus proche de Maman, un P s’il est plus proche de Papa (rien si c’est égal), puis un mot pour décrire son caractère et une émotion qu’il ne gère pas positivement.

Le 1er joue souvent le rôle d’un parent, le 2ème est très libre, le 3ème gère son temps différemment...

Dans cet atelier, vous allez recevoir à chaque séance un groupe d’outils. Entre chaque atelier, vous devrez utiliser ces outils, puis nous échangerons ensemble. Aujourd’hui, nous allons commencer par examiner comment nous pourrions prévenir, plutôt que guérir.

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Mes Notes

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Atelier 1 Mieux vaut prévenir...

Donner le bon exemple évite aux parents de devoir «faire de l’éducation»

Clarifiez les règles familiales Quelles sont les règles dans votre famille?

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Une fois les règles bien définies et connues de tous, vous aurez souvent recours à une phrase de recadrage telle que celles-ci :

Dans notre famille, il y a des règles que tout le monde doit respecter, toi inclus. Il est interdit de taper. Est-ce que c’est clair ?

Nous avons des règles familiales et tu es prié de les respecter. Il est interdit de taper qui que ce soit. As-tu compris ?

Nous avons établi des règles familiales, pour que tout le monde se sente bien dans notre famille. Nous avons décidé que taper est interdit. Comme tu fais partie de cette famille, tu es prié de respecter, toi aussi, cette règle.

Pratique: Mettez-vous en groupe de 2 et pratiquez ces phrases à partir de situations qui enfreignent les règles que vous avez établies.

Partagez des Moments Exclusifs et Réguliers de Qualité Avoir des moments intimes et de qualité avec chaque enfant est très important. Le besoin d’attention est l’une des causes naturelles de disputes entre vos enfants. Soit ils se disputent votre attention, soit leur réservoir d’amour n’est pas suffisamment plein pour les encourager à développer patience, bienveillance et gentillesse dans les moments qui en demandent. Plus les enfants sont petits et plus les moments d’attention exclusive sont courts mais fréquents. Plus les enfants sont grands, et plus les moments d’attention exclusive sont longs mais espacés dans le temps.

• Les plus petits enfants (moins de 5 ans) ont besoin de petits moments d’attention exclusive très régulièrement (plusieurs fois par jour).

• De 5 à 9 ans, un jour sur deux peut suffire, mais le moment doit être au moins de 30 minutes.

• A partir de 9 ans, 2 fois par semaine peuvent suffire mais avec de longs moments ensemble, c’est à dire 40 minutes au moins.

Selon l’âge de vos enfants, comment pouvez-vous planifier de répondre au besoin d’attention exclusive de chacun ?

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Accueillez les émotions, sans jugement Ecoutez-les émotions de votre enfant même s’il dit du mal de son frère ou de sa sœur. Vous ne direz jamais «Oui tu as raison, Martin est un idiot ». Vous vous concentrerez sur l’émotion de votre enfant pour qu’il dise cela «Tu es vraiment en colère après Martin ».

Vous ne direz jamais «Oui, tu aimerais que ta sœur ne soit jamais née » mais, «Tu ressens beaucoup de jalousie depuis l’arrivée de ta sœur et tu as probablement peur qu’elle prenne ta place. »

Valoriser les bons comportements Nous avons de multiples occasions de féliciter nos enfants. Lorsque nous les félicitons, nous leur permettons de connaître les comportements que nous trouvons justes. Ils peuvent ainsi se dire « C’est comme ça que je dois faire ! ».

C’est la raison pour laquelle, nous devons être attentifs à les informer de tous les comportements et situations où nous pensons que ce qu’ils font est bien et où nous sommes contents. Par exemple, s’ils jouent bien ensemble, s’ils se parlent poliment, s’ils s’entraident. Pendant la semaine qui vient, veillez à valoriser les comportements de vos enfants entre eux, par exemple, comme ceci::

- J’ai vu que tu as su garder ton calme !

- Tu as respecté ton frère quand il t’a demandé d’arrêter de l’embêter !

- Vous avez su trouvé une solution pour partager ce jouet.

- Tu as réussi à parler normalement alors que tu étais très en colère.

- Tu as aidé ton frère à mettre sa veste, c’est sympa.

- Tu t’es éloigné quand ton frère est devenu agressif, c’est intelligent.

Remarquez !

La relation de fratrie est la plus longue de la vie d’un individu !

A faire à la maison : Avec votre partenaire et avec vos enfants (s’ils ont plus de 8 ans), réfléchissez aux règles que vous désirez appliquer dans votre famille. Rédigez-les sous une forme affirmative.

Votre travail cette semaine : • Réduire les facteurs aggravants.

• Penser et écrire les règles de la maison sur un mode affirmatif.

• Faire respecter les règles en utilisant les phrases clés.

• Accueillir les sentiments négatifs que les enfants peuvent ressentir les uns envers les autres.

• Valoriser les situations de partage, de jeu, d’entraide, de soutien mutuel entre vos enfants.

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Mes Notes

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Evitez de diviser les jouets.

Au contraire, encouragez vos enfants à jouer

Atelier 2 Savoir partager

ensemble et à partager

La dernière fois, nous avons mis en place des mesures préventives. Ces mesures préventives sont importantes car elles nous servent de cadre pour être sûrs que les règles du jeu sont claires et que nous savons ce qui est autorisé et ce qui est interdit.

A partir de cette rencontre et jusqu’à la dernière, nous allons découvrir des stratégies.

Ces stratégies sont autant d’opportunités de succès. C’est parce que vous allez les mettre en œuvre à partir de maintenant (et pour toujours) que votre famille va se développer avec plus d’harmonie, d’entente cordiale, de sérénité et, pour vous parent, avec beaucoup plus de plaisir !

Mais restons réalistes ! Notez bien que les enfants ont besoin de 50 à 100 répétitions pour acquérir une nouvelle stratégie et, la vitesse à laquelle ils acquièrent la stratégie, dépend de plusieurs facteurs: • Sont-ils encouragés ?

• Sont-ils valorisés quand ils utilisent la stratégie ?

• Sont-ils grondés quand ils ne l’utilisent pas ou leur rappelle-t-on qu’ils ont une stratégie à utiliser ?

• Les parents jouent-ils leur rôle de modèle ?

Retenez donc que vous augmentez considérablement votre impact par ces biais: explication, modélisation et maintien d’une atmosphère positive de développement des compétences.

Dans notre atelier d’aujourd’hui, nous allons parler du partage. Les enfants ne savent pas partager (les adultes ne partagent pas tout avec tout le monde non plus…). Mais les enfants sont «neufs» dans la vie et il ne savent pas attendre leur tour, demander un objet, ni prêter sans avoir peur que le jouet ne disparaisse à jamais. © C Uvira

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Atelier 3 Gérer les conflits

Les adultes n’aiment généralement pas les désaccords et/ou ne les vivent pas bien. Comment ne pas trouver inconfortable qu’un autre nous empêche de faire ce que l’on désire, critique nos réalisations, ne pense pas comme nous, n’ait pas les mêmes opinions ?

Chaque individu adopte donc des stratégies pour les éviter ou pour les vivre d’une manière qui lui convient un peu mieux ou qui correspond à son habitude. Certains choisissent l’évitement et donnent peu leur avis, d’autres se justifient, négocient, jugent, menacent, boudent, partent, crient, cassent des objets, pleurent, posent des conséquences, quittent, etc…

Si nous sommes différents dans notre façon de réagir, nous nous retrouvons sur le fait que l’on se passerait bien de vivre ces désaccords, que les nôtres nous suffisent, et que l’on voudrait bien que l’on ne nous en impose pas des supplémentaires. Et bien, c’est tout le contraire lorsque l’on a des enfants, puisqu’à nos propres tracas, s’ajoutent ceux de nos enfants.

Rien de plus normal que nous soyons fatigués voire exaspérés par les disputes de nos enfants. Nous voudrions tellement que tout soit toujours au beau fixe, que la maison soit calme et heureuse, et que tout le monde s’y respecte ! Et ce rêve tombe (un peu) à l’eau.

Ce que nous devons comprendre, c’est que nos enfants n’ont aucun autre choix que de se disputer.

Ils vivent de grands désaccords, et comme ils n’ont pas d’expérience, ne savent pas comment gérer leurs conflits, ils agissent « mal ». © C Uvira

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Votre travail cette semaine : • Choisissez la Statégie 1 ou la Stratégie 2 en fonction de l’âge de vos enfants et mettez-la en oeuvre.

• Transmettez la stratégie aux personnes proches (partenaire, grand-parents...) qui gardent vos enfants.

• Identifiez une difficulté récurrente entre vos enfants et pratiquez la résolution de problème avec eux.

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Atelier 4 S’affirmer Positivement

L’affirmation de soi est utile tout au long de la vie. C’est notre plus saine colère. Nous désirons exister, nous voulons compter, nous souhaitons que nos opinions et idées soient entendues.

Quoi de plus normal ? L’être humain est un animal social et il a besoin des autres pour vivre.

Mais, quand on ne nourrit pas son besoin d’être vu, entendu, compris, accepté ou que d’autres de ses besoins ne sont pas satisfaits (calme, respect, ordre…) l’être humain peut se mettre en colère.

Or, quand cette colère se traduit par un ton trop autoritaire, des cris, des menaces, des humiliations ou des gestes agressifs, nous assistons à une expression de l’affirmation de soi inappropriée ou exagérée.

Quotidiennement, nous en faisons l’expérience avec nos enfants. L’un de nos enfants affirme sa puissance en rabaissant l’autre, se fait respecter en l’intimidant, profite de son aisance verbale, de sa force, de ses qualités de réflexion pour obtenir satisfaction ou pour se prétendre plus intelligent, plus doué, plus fort. (voir les 3 tamis de Socrate page 41) Est-ce une manière saine de développer et ressentir sa puissance et son pouvoir personnels ?

Certainement pas. Et outre l’injustice de ces situations, c’est aussi pourquoi ces scénarios nous mettent mal à l’aise.

Aujourd’hui, nous nous intéresserons particulièrement aux demandes qui ne sont pas respectées afin d’enseigner à nos enfants comment se faire entendre et que faire lorsque l’on n’est pas entendu. © C Uvira

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Pourquoi ça arrive ?

Quand vos enfants sont ensemble et que l’un se met à embêter l’autre, c’est souvent qu’il cherche son attention et qu’il est désœuvré. Plutôt que de punir ou de gronder l’enfant qui embête, il est plus intéressant de lui faire prendre conscience de son état « J’ai l’impression que tu t’ennuies, c’est exact ? Si tu t’ennuies, cela ne sert à rien d’embêter ton frère, tu devrais nous le dire. Veux-tu venir avec moi chercher une activité ? ».

Pourquoi on ne dit pas ça tout de suite ça, alors ?

Parce que cette situation nous donne une opportunité magnifique d’enseigner à l’autre enfant comment s’affirmer et comnent exprimer ses attentes de manière à être entendu. Ceci est un cadeau pour toute sa vie !

Et quand nous, les parents, sommes embêtés et nargués par nos enfants ?

Tout d’abord il est essentiel que vous utilisiez les aptitudes que nous vous proposons ici : • Premièrement, vous avez établi des règles et vous avez appris à recadrer énergiquement dans l’atelier 1.

• Deuxièmement, vous devez pratiquer la stratégie 1 et 2 de cet atelier pour exprimer et manifester votre désaccord.

Ce sont des formes respectueuses de se faire entendre et, la plupart du temps, elles nous permettent d’être entendu.

• Troisièmement, vous pouvez choisir d’utiliser la technique de résolution de conflits que nous avons vue à l’occasion de la 3ème séance (Atelier 3 Gérer les conflits) • Quatrièmement, vous pouvez participer à l’atelier TePaPo afin de mieux comprendre et apprendre à gérer les comportements inappropriés de vos enfants • Enfin, vous pouvez choisir la voie royale du jeu qui n’en finit pas de montrer son efficacité. Vous avez demandé à votre enfant «embêteur » de venir avec vous dans la cuisine, et il s’y refuse ? Et bien jetez-vous sur lui, entamez une bataille de coussin, de chatouilles, de bisous, une séance de défoulage, une gentille baston… cela fera du bien à tout le monde, en faisant tomber la tension, et reconstruira le lien qui s’était apparemment distendu.

Que faire si celui qui embêtait se sent coupable et triste ?

• Il est important de l’accueillir dans son vécu et ses émotions. Ce n’est pas facile de vivre les conséquences de ses actes, quelque soit l’âge. Mais, cela nous fait comprendre nos erreurs et nous évite de les reproduire. Prenez donc le temps d’accueillir votre petit, avec ses émotions.

• Quand ce sera le bon moment parlez-lui et expliquez-lui ceci: Son frère ou sa sœur n’a pas envie de souffrir, ni d’être embêté quand il est très occupé par un projet.

• Vous pourrez lui proposer de tenter de réparer sa faute, par exemple, en allant voir sa sœur et en s’excusant, en lui offrant un dessin, en passant un coup d’aspirateur dans sa chambre, en l’aidant à ranger ses jouets, en lui faisant un massage.

Ceci est un extrait du livre «Arrête d’embêter ta soeur, laisse ta soeur tranquille» d’Elizabeth Crary: Voici quelques règles qui peuvent être mises en place: • On s’arrête quand quelqu’un dit «stop» (jeu de main, chatouilles, etc...).

• On frappe avant d’entrer dans la chambre de quelqu’un.

• On ne prend pas les affaires d’une personne en son absence et sans lui avoir demandé.

• Chacun est responsable de ce que fait son corps, exprès ou non.

• On respecte le besoin d’espace ou de tranquilité des autres.

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Votre travail cette semaine : • Enseigner la stratégie pour s’affirmer et arrêter les comportements indésirables.

• Expliquer que s’éloigner n’est pas le signe de la défaite mais que cela peut, au contraire, mener à la victoire.

• Demander à votre partenaire de ne plus simplement dire « Arrête » et lui enseigner la première stratégie pour qu’il l’utilise lui-même.

• Être vous-même le modèle de ce que vous enseignez.

Mes Notes

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Atelier 5 Prendre en compte l’autre Les comportements empathiques sont la partie visible de l’intelligence émotionnelle

Chers parents, nous arrivons à la fin de notre programme TePaPo Frères & Sœurs et Cie. Nous avons appris beaucoup de stratégies et il ne tient désormais qu’à nous de persévérer dans leur pratique, pour que nos enfants bénéficient du bon exemple à copier !

Aujourd’hui nous allons parler d’un sujet qui a toute son importance : il s’agit de celui des attentes qui divergent. Les déceptions et frustrations que génèrent ces divergences sont au cœur de nombreuses disputes dans nos familles, et nous allons voir qu’il en faut peu pour changer la donne.

Nous allons donc mettre entre vos mains 2 outils, faciles à utiliser, qui améliorent la dynamique émotionnelle, tout en développant considérablement les compétences sociales des enfants.

Quand les enfants sont jeunes, ils pensent naturellement que leurs idées sont les meilleures et qu’elles plairont aux autres enfants. Ainsi, votre fille a-t-elle l’idée de construire une cabane pour ses bébés. Elle pense que cette idée plaira à tout le monde et elle n’est pas prête (comprenez: elle

ne s’attend pas du tout ) à ce que l’on puisse avoir envie de faire autre chose ! Quand elle fait sa proposition à son frère et qu’il lui rétorque qu’il est trop occupé avec ses Lego, sa déception est immense.

Autre situation, votre fils de 4 ans attend impatiemment le retour de l’école de sa sœur de 7 ans. Il lui saute dessus dès son retour, et lui demande de jouer. Mais, elle est fatiguée et a besoin d’être seule. Elle revient de l’école et n’a pas envie de jouer à des jeux de petit garçon de 4 ans, en tout cas, pas tout de suite. Bien entendu, votre petit garçon qui est plein d’amour ne le comprend pas, il ne s’y attend pas et quand vous lui dites «Elle t’aime, c’est seulement qu’elle est fatiguée » , c’est déjà trop tard, car il est pris au dépourvu et se sent très déçu.

Nous allons partir de ce dernier exemple pour illustrer notre première stratégie.

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Quand ?

En étant raisonnable, il est clair que ceci ne peut être fait que lorsque cela ne dérange pas l’enfant observé. Donc, c’est à pratiquer de manière régulière, et pas seulement en observant des enfants, mais en observant toute personne dans la famille.

Pour quels bénéfices ?

Si nos enfants savent interpréter les signes non verbaux de leurs frères, de leurs sœurs, de leurs proches, ils commencent à pouvoir prédire les comportements qu’ils adopteront. Peu à peu, ils se retrouveront moins souvent face à des bombes émotionnelles qui explosent sur eux sans qu’ils ne s’y attendent, mais pourront, comme nous, prévoir qu’un problème va se produire, anticiper, et alors, prendre des décisions.

Dans l’harmonie familiale, l’anticipation des comportements des uns et des autres est une clé importante. Quand nos enfants connaissent mieux leurs frères et sœurs, comprennent mieux leur fonctionnement et les signes de leurs émotions, ils trouvent mieux leur place.

Vous en tant que modèle Montrez que vous êtes empathiques. Donnez l’exemple : Observez un de vos enfants ou votre partenaire puis formulez à voix haute ce que vous voyez et l’impression que vous en avez. Montrez que vous vous interrogez et prenez en compte sérieusement la manière dont les membres de la famille (adultes et enfants) se sentent. Ne donnez pas l’impression que vous savez exactement ce que l’autre ressent, mais plutôt que vous avez des « impressions » et une « sensibilité ».

C’est ainsi que vous encouragerez le développement de l’empathie dans votre famille.

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Conclusion

Après notre atelier, les disputes n’ont pas fini d’apparaître entre vos enfants, et c’est bien naturel. Les parents verront aussi qu’il y a des phases de développement plus ou moins propices à la bonne entente entre leurs enfants.

Les enfants vivent de nombreux désaccords et il est légitime qu’ils manifestent leurs émotions et opinions, qu’ils essayent de convaincre que leurs idées valent la peine, qu’ils s’affirment, et veuillent développer leur puissance personnelle. Malheureusement, comme ils sont inexpérimentés, ceci ne se fait pas sans heurts, ni sans recours à diverses formes de violence, tant verbales que physiques, qui sont pénibles pour les parents et amènent beaucoup de stress dans le foyer.

Pour que les tensions diminuent et que la famille soit un environnement où chacun trouve sa place et puisse s’y construire, les parents doivent reconnaître les difficultés que traversent les enfants et leur enseigner les outils leur permettant de mieux les vivre, que ce soit dans la famille mais aussi dans la société. Les parents ont un rôle clé à jouer pour apaiser, améliorer, développer les relations de leurs enfants.

Aucun parent ne souhaite que son enfant soit un simple suiveur s’écrasant devant un mauvais leader. Aucun parent ne souhaite, non plus, que son enfant devienne un adulte ingérable, incapable de s’intégrer en société. Nous désirons tous, que nos enfants aient le courage d’affirmer leurs désaccords, la souplesse de chercher des compromis, la créativité de trouver des solutions, l’empathie qui construit les relations, la force de rester eux-mêmes. Ceci passe nécessairement par la connaissance d’outils relationnels leur permettant d’atteindre ces objectifs de manière saine et respectueuse, pour eux comme pour les autres. Or, les fratries offrent un terrain d’expérimentation et d’apprentissage idéal, parce que sécure.

Toutes les études montrent que les compétences relationnelles sont au cœur du bien-être des individus. Vous, parents, êtes la pierre angulaire du développement des compétences relationnelles de vos enfants. Saisissez votre chance en accueillant les conflits comme autant d’opportunités d’apprentissage. Vous avez maintenant entre vos mains l’essentiel des outils pour réussir.

Nous vous souhaitons l’énergie et la persévérance de mener cette mission aussi longtemps que nécessaire, car ceci en vaut largement la peine.

Bonne chance et bonne continuation !

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Faites ceci, mais pas cela At t i t udes pare nt al e s q u i aug men t e n t l e s c o nf l i t s

Att it ude s pare ntale s q u i am é lio re nt le s re lat io ns

Les parents n’ont pas de règles ou bien celles-ci sont floues

Les parents ont des règles simples et accessibles que

ou méconnues.

les enfants connaissent.

Les parents n’interviennent jamais et laissent leurs enfants

Les parents interviennent quand c’est nécessaire pour

régler seuls, leurs difficultés.

la sécurité physique et psychique de chacun et le développement des compétences relationnelles des enfants.

Les parents dénigrent la gravité des problèmes que vivent

Les parents accueillent les difficultés vécues par les

les enfants.

enfants.

Les parents jugent ou interdisent les émotions.

Les parents accueillent les émotions résultant des conflits.

Les parents pensent qu’il y a un coupable et une victime.

Les parents traitent chaque enfant comme une personne unique et veille à ce que chacun se sente spécial.

Les parents comparent leurs enfants et utilisent la

Les parents valorisent les différences, et ne jouent sur

compétition pour inciter leurs enfants à exécuter leurs

aucune forme de comparaison ou de compétition.

demandes plus rapidement.

Les parents interviennent seulement quand les enfants se

Les parents interviennent régulièrement pour féliciter et

disputent .

valoriser les comportements prosociaux qu’ils observent chez leurs enfants.

Les parents séparent les enfants dès qu’ils se disputent,

Les parents amènent leurs enfants à s’exprimer dans le

confisquent les jouets, menacent en cas de conflit, etc….

respect et à chercher des solutions.

Les parents veulent toujours tout faire, tous ensemble.

Les enfants passent du temps ensemble mais ils bénéficient aussi de moments d’attention exclusive avec un de leur parent.

Les parents obligent les enfants à s’aimer.

Les parents acceptent que leurs enfants puissent entretenir différents sentiments envers leurs frères et sœurs.

Les parents pratiquent l’égalité.

Les parents répondent aux besoins spécifiques de chaque enfant en fonction de sa personnalité, de son âge, de son développement….

Les parents ne font pas ce qu’ils recommandent de faire.

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Les parents sont de bons modèles.

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Une histoire à raconter à vos enfants Les trois tamis de Socrate Un jour, quelqu’un vint voir Socrate et lui dit : - Ecoute Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s’est conduit.

- Attends! Interrompit l’homme sage. As-tu passé ce que tu veux me dire à travers les trois tamis?

- Les trois tamis? dit l’autre surpris.

- Oui, mon bon ami : les trois tamis. Examinons si ce que tu désires me raconter peut passer par les trois tamis. Le premier est de celui de la Vérité. As-tu contrôlé si ce que tu veux me dire est vrai?

- Non, je l’ai entendu raconter, et ...

- Bien, bien. Mais assurément, tu l’as fait passer à travers le deuxième tamis. C’est celui de la Bonté. Ce que tu veux me dire, si ce n’est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose de bon ?

Hésitant, l’autre répondit : «Non, ce n’est pas quelque chose de bon, au contraire ...»

- Hum, dit le Sage, essayons de nous servir du troisième tamis: celui de l’Utilité. Voyons s’il est utile de me raconter ce que tu as à me dire ...

- Utile? Non, pas précisément.

- Eh bien, dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l’oublier ...

adapté de l’extrait de https://blogs.mediapart.fr/peneloppe/blog/260809/les-trois-tamis-de-socrate

Comment utiliser cette histoire ?

Les enfants disent régulièrement des choses méchantes, pas vraies et inutiles pour blesser leur frère ou leur soeur. Et souvent, cela fonctionne: vous retrouvez votre enfant dans tous ses états. Vous pourrez avec cette histoire expliquer à l’un comme à l’autre, que pour les choses qui ne sont ni vraies, ni bonnes, ni utiles, nous n’avons pas d’attention à donner ni de temps à perdre !

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Biblio & Webographie • Arrête d’embêter ton frère, laisse ta soeur tranquille -Elizabeth Crary - JC Lattès • Arrêtez de vous disputer - Nicole Prieur et Isabelle Gravillon - Ed. Albin MIchel • Relations Frères-Soeurs, du conflit à la rencontre - Catherine Dumonteil-Kremer - Ed. Poche Jouvence • Comment élever les enfants les plus heureux du monde -Jessica J. Alexander et Iben Dissing Sandahl - Ed. JC Lattès • Magic Tools for raising Kids -Elizabeth Crary - Parenting Press • Frères et Soeurs -James J. Crist et Elizabeth Verdick - Ed. Midi Trente • Inspirer le respect et le transmettre -Marie Portelance - Ed. CRAM • Des vertes et des pas mûres -Jean Epstein et Zaü- Ed universitaires • Peaceful Parents, Happy Kids -Laura Markham - Ed. Penguin • Frères et Soeurs sans rivalités -Faber et Mazlish - Ed. du phare • Learningpeace.com - Stopfighting • Sleepingshouldbeeasy.com - How to stop siblings from fighting • brainychild.com - Sibling relationship • Centerforparentingeducation.org - Coping with sibling rivalry • Thedanishway.com - Help your children become happy siblings • Heysigmund.com - 19 practical powerful ways to build social-emotional intelligence in Kids and Teens • Growingupgreat.com - Siblings relationships • Psychologytoday.com - 3 steps that transform sibling conflict into sibling camaraderie

Quelques mots sur l’auteure Charlotte Uvira est une formatrice, coach et auteure française qui s’est spécialisée dans les questions d’éducation, d’intelligence émotionnelle et de communication.

Depuis plusieurs années, elle écrit, anime, enseigne des formations afin de contribuer à une meilleure compréhension et prise en compte des spécificités des enfants par la société.

Très présente en Suisse, où se trouve son cabinet de consultation et son association Ratatam-Plus, elle se déplace régulièrement en Europe pour donner des formations et en recevoir. Les ateliers, formations et conférences qu’elle offre se trouvent sur son site: www.happyologie.ch © C Uvira

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ATELIER PARENTALITE EN PLEINE CONSCIENCE L’ATELIER DE BIEN-ÊTRE POUR LES PARENTS

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Parentalité en Pleine Conscience s’intéresse avec douceur et bienveillance aux parents. Nous découvrons que le corps abrite la totalité des ressources émotionnelles dont nous avons besoin et nous apprenons à en faire pleinement usage dans les situations du quotidien qui requièrent une meilleure régulation. Nous retrouvons du souffle, de l’espace, du confort, des images apaisantes et des idées bienveillantes directement en nous-mêmes, afin de mieux vivre notre quotidien très exigeant de parent. Avec une prise au temps détendue, beaucoup de surprises et des moments libres de partage, l’atelier Parentalité en Pleine Conscience est une source de détente et de plaisir pour les parents.

Nous nous rencontrons 3 fois pendant 2h30. Chaque rencontre implique des moments de centrage, de méditation, de visualisation, de pensées positives, de partage et d’écriture. Nous utilisons la totalité de nos sens externes (vue, toucher, ouïe, odorat, goût) pour parcourir la totalité du programme. Nous accordons une place privilégiée à nos sens proprioceptifs qui sont les indicateurs et témoins de notre état intérieur.

Infos sur www.tepapo.com

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ATELIER TEPAPO

UNE REVOLUTION DANS LA RELATION ADULTE-ENFANT

La tâche éducative de Parent est un défi immense.

Chacun a conscience de sa responsabilité et chacun souhaite offrir un avenir radieux à ses enfants.

Ce désir se heurte souvent à l’histoire du parent, à la perte de repères issue du passage d’une éducation dite «traditionnelle» à une éducation fondée sur notre connaissance des spécificités de l’enfant, mais aussi à un environnement récemment bouleversé par l’émergence des nouvelles technologies dont l’impact sur nos relations est considérable: des parents moins disponibles, des échanges toujours plus rapides, des enfants en contact précoce avec les écrans.

Dans cet atelier, nous reprenons le fil de la vie du petit être humain dont les besoins, les fragilités, les spécificités ont peu changé, mais sont désormais mieux connus. Nous vous apportons des éclairages essentiels sur son développement et nous vous expliquons les conséquences sur les relations que vous entretenez avec lui: Communication, obéissance, comportements et vie émotionnelle. Puis, nous vous donnons les outils directement issus de ces connaissances.

Dans TePaPo, nous développons votre autonomie éducative. Experts de vos enfants, vous savez comme personne ce qui pourra marcher et ce qui sera moins adapté. Dans la palette de vos apprentissages, vous sélectionnerez et adapterez les formules qui suscitent votre intérêt pour qu’elles soient pertinentes et efficaces. Vous construirez alors votre Plan d’Action.

Ainsi, si chaque participant vit l’atelier de manière personnelle, tous les participants formés à TePaPo témoignent d’un véritable apaisement dans leurs relations. Ils se sentent davantage maîtres de la situation et plus en lien avec leurs enfants et avec leur famille. Leur patience est renouvelée. Pour eux, cet atelier marque un nouveau départ dans le respect mutuel et la bienveillance.

Infos sur www.tepapo.com © C Uvira

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LA SEANCE 100% SCIENTIFIQUE

POUR LA COHERENCE ET L’ENTENTE FAMILIALE L’une des grandes révolutions de ces 40 dernières années est l’implication des Papas dans la vie quotidienne de leur famille. Présents et engagés dans l’éducation et la vie émotionnelle de leurs enfants, les Papas désirent que l’on compte avec eux pour décider des grandes directions à prendre dans l’éducation des enfants. Malheureusement, les ateliers en une journée ne répondent pas bien aux besoins de certains Papas, dont certains préfèrent consacrer leur temps libre à des occupations plus actives.

Même si de plus en plus de Papas rejoignent nos ateliers TePaPo en une journée, nous avons désiré nous adresser à ces Papas que l’offre ne séduit pas. C’est dans cet esprit que la Séance de Rattrapage Spéciale Papas est née.

Les Papas sont très importants pour les enfants et leur implication est un maillon essentiel de l’équilibre et du bienêtre familial. Mais quand les Mamans se documentent ou se forment dans nos ateliers, elles peuvent trouver difficile de transmettre à leur tour les clés et les avantages d’une éducation menée dans la Parentalité Positive.

En participant à la Séance de Rattrapage Spéciale Papas, le parent qui n’a ni lu ni assisté à l’atelier TePaPo peut rattraper son retard et mieux comprendre les fondements scientifiques des approches éducatives bienveillantes, en seulement trois heures !

Et bien entendu, il arrive que ce soit l’inverse et que ce soit la Maman qui ne trouve pas le temps de se rendre à nos ateliers TePaPo. C’est pourquoi la Séance de Rattrapage accueille en fait tous les parents!

Infos sur www.tepapo.com

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Poour les grosses colères comme les petites tristesses, nous ne sommes jamais assez bien armés, ni préparés. Les émotions de nos enfants sucscitent en nous d’autres émotions et nous voici emportés dans une spirale émotionnelle.

Poour passer ces moments avec présence et bienveillance, et pour naviguer plus facilement vers la résilience, voici des cartes de retour au calme pour vos enfants.

NOUVEAU et à ne pas manquer!

Une série de 18 cartes joliment illustrées qui occupent votre enfant lorsque ça ne va pas fort, afin qu’il traverse les émotions et apprenne à se recentrer en adoptant des comportements positifs.

© C Uvira

w w w.re t o u ra u ca lm e .fr www.retouraucalme .ch

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Ils crient, se disputent, s’arrachent les objets des mains Ils ne savent ni partager, ni patienter Ils se tirent dans les pattes à la recherche du meilleur, du plus ra pide, du plus fort...

Parfois, ça nous amuse de les voir courir et se chamailler Mais en général, ça nous épuise

Un atelier essentiel pour l’entente familiale !

Les relations entre enfants sont souvent mouvementées et donnent lieu à des émotions très fortes. En même temps, toutes ces situations sont naturelles, car elles sont le résultat de l’inexpérience et de l’incompétence relationnelle de nos enfants.

Dans cet atelier unique, nous utilisons les situations de conflits des enfants comme autant d’opportunités de développer leurs compétences socio-émotionnelles. Un cadeau pour toute leur vie !