

Textes de Alain Number 9
Ali Bali
Franco On Web
Jean-Marc Joannès
Morty
Silvère Vincent
Véronique
Fournier
Gildas Lescop
oici des images que vous ne verrez nulle part ailleurs. Des images d’une scène musicale et culturelle, parisienne et héxagonale qui entretient la flamme du rock des années soixante avec un talent et un esthétisme incroyable. Une scène qui existe par elle-même avec ses codes, ses rites et ses talents, trop méconnus. Pour décrire cette scène, il fallait une imagerie à son image : élégante, talentueuse et sobre. Pour ça, il est là ! Que ce soit dans son studio de Nation ou devant des scènes enfumées, il est là, avec son appareil photo en bandoulière capturant des moments ou des poses de musiciens, de DJ’s et d’autres activistes de cette scène, qui nous font rêver. Lui, c’est Gérald Chabaud, le photographe capable de capter ces instants magiques que l’on croirait sortis d’un album de photos de ces années soixante. Un magicien pictural qui sait parfaitement retranscrire l’esprit d’une scène qui permet à ce bon vieux truc, que l’on appelle le rock et sa culture, de continuer à exister. Un artiste qui sait parfaitement faire partager les instants de cette scène qui, un jour on le sait, fera rêver, à son tour, les jeunes générations. Ils auront eu pour ça les photos de Gérald. Un immense merci à lui pour ce travail de mémoire qui n’est que trop essentiel !
On Web
Gabriela jean-marc serge gilles toby are
En 1983, lors d’un échange scolaire à Rochdale, banlieue de Manchester, j’ai découvert un groupe de jeunes qui n’existaient pas encore chez nous à Tourcoing. Les Punks et Les Mods m’ont fait découvrir une toute autre vision de l’influence musicale afro-américaine des 60’s, Motown ou Stax, et m’ont fait connaître les racines du reggae, le ska. Toutes ces musiques ecoutées par mes grands frères. Une fois rentré d’Angleterre, comme un nouveau jeu entre frangins, on a créé ce groupe, The Obdurates, 4 frères et 1 copain pour jouer ce style 60’s, à notre sauce. Mélanges de toutes ces musiques qui nous avaient bercés depuis notre enfance. Par chez nous dans le Nord, les rockers étaient plutôt hardrock ou new-wave. The Obdurates ont tiré leur inspiration de toutes ces mouvances pour enfin découvrir leur voie. Leader de la mouvance mod dans la métropole lilloise vers 1988. Sur l’album “First”,
2 covers, l’une de Spencer Davis Group, (Keep On Running), et l’autre des Yardbirds (Mr you’re a better man than I) annoncent la direction suivie par notre groupe. unique en live, qui avait formé ces armes à Valras-Plage, au Charmy en jouant 6 heures par jour, 4 mois par an. Ce qui nous avait permis de construire un solide groove et une confiance sur scène. The Obdurates se produiront pendant 17 ans à travers toute l’Europe, et feront plusieurs albums et 45 tours. Avec un son unique et un charisme irremplaçable, The Obdurates auront permis à la scène de la métropole lilloise de créer une nouvelle influence qui continue jusqu’à nos jours. Les Rusty Shoes Club de Lambretta créés par The Obdurates ont influencé une jeunesse qui désormais sillonne la région en scooter. Que des bons souvenirs et d’incroyables aventures avec ce groupe. Je souhaite à tous les jeunes d’aujourd’hui de pouvoir vivre de telles aventures !!!
La désignation Northern Soul a toujours été mal comprise, alors que les artistes de Southern Soul étaient basés dans les états du sud des États-Unis, le terme Northern Soul se réfère non pas à l’endroit d’où ces artistes venaient, mais plutôt où leurs disques étaient le plus populaire; dans ce cas le nord de l’Angleterre.
Dénommée à l’origine Rhythm & Soul, Northern Soul, puis Rare Soul à partir des années 1980, elle est issue d’un mouvement né dans le nord de l’Angleterre, d’où son nom, et tire en fait ses racines de la Soul, musique afro-américaine totalement ignorée ou simplement copiée par les artistes européens, musique faite pour danser, allait donc enfin obtenir une reconnaissance avec l’ouverture des discothèques. À la fin des années 1960, après des années de gloire, la furie du «Motown Sound» commence à décliner et de nouveaux styles musicaux émergent alors (Funk, Sweet Soul...), principalement sur la scène londonienne. Mais les soul fans et les clubs du nord de l’Angleterre persistent à vouloir n’écouter que du son traditionnel des années 1960 plus proche du «Motown Sound» des origines que des productions d’alors. Les DJs se tournent alors vers des titres différents mais avec ce «Beat» insistant et particulier qui caractérise la Northern Soul. C’est ainsi qu’ils commencent à découvrir de plus en plus de «Newies» (nouveaux morceaux) répondant à ces caractéristiques et qu’ils deviennent les véritables stars de cette scène musicale naissante. En réalité, le terme «nouveaux» était anachronique car il s’agissait souvent de morceaux sortis aux États-Unis quelques années auparavant et ayant fait un bide commercial (souvent faute de promotion plus que par manque de qualité).
Il ne manquait plus qu’un nom à cette tendance musicale qu’en 1970, Dave Godin, journaliste musical plus qu’influent baptisa «Northern Soul».
Après avoir épuisé toutes les sorties britanniques, les DJs et vendeurs commencèrent à écumer les États-Unis et à importer des originaux américains (45 tours) en masse afin de satisfaire un public toujours plus exigeant et prêt à se déplacer pour découvrir ces trouvailles lors des «allnighters», ces soirées «toute la nuit» organisées aux quatre coins du pays dans des salles de bal des années 1920 souvent décrépites, ou dans des arrière-salles de pubs.
Le Twisted Wheel, les Catacomb’s, le Golden Torch, le Blackpool Mecca et surtout le Wigan Casino attireront ainsi des dizaines de milliers de fans tout au long des années 1970, le Wigan Casino comptant, à son apogée, plus de 100 000 membres.
By Véronique
Créée en 2017, “Juste une impression” est une marque de slow fashion pop arty incarnée par sa créatrice Véronique FournierDesigner. « Je dessine et crée avant tout pour moi, ce que j’ai envie de porter et porte au quotidien »
Clin d’oeil aux sixties et au Swinging London, son postulat est de démontrer que sa mode est résolument MODerne et intemporelle dépassant cette seule référence. C’est du néo-rétro, du vintage neuf et durable avec un clin d’oeil au Pop Art et à l’Op Art (Art Optique) et bien évidemment à la scène Mod.
Fortement inspirée par la démarche initiée par Yves Saint-Laurent dans les années 1960 avec sa fameuse collection Piet Mondrian, elle rend ainsi hommage au maître et génie créatif en créant des robes tableaux vivants. Ses robes sont en effet des supports de médiation artistique permettant de créer un dialogue entre une œuvre, son interprétation plastique et ses spectateurs. Elle met ainsi de l’art dans notre quotidien, dans la rue, pour le rendre vivant.
Son produit signature est la robe trapèze iconique, qui devient une robetableau aux designs uniques, sublimant tant les oeuvres que les femmes. De fait, cette forme convient à toutes les morphologies et se fait oublier pour mettre en harmonie le corps de la femme et les œuvres ainsi incarnées pour les rendre remarquables.
Le textile est conçu comme une toile potentielle sur laquelle Véronique Fournier transpose ses œuvres numériques uniques ou une interprétation de celles des autres. Ses références artistiques sont très empruntées aux sixties, mais tendent néanmoins à démontrer une audace intemporelle et une disruption dans le monde du prêt-à-porter, alliant les nouvelles techniques de dessin numérique aux nouvelles performances d’impression textile pour éditer à l’unité et aussi sur-mesure des pièces uniques.
Conçues pour être aussi confortables que faciles à vivre, ses robes iconiques sont éditées à l’unité, en local, avec un accent sur la durabilité (impression au ml du tissu inaltérable pour préserver la superbe de ses couleurs lavables en machine à l’infini).
Elle s’inscrit dans une modernité pour coller aux usages, tout en leur conférant une valeur artistique et une expérience unique que celle de porter de l’Art visuel et d’être remarquable.
En bref, « Juste une impression » ce sont des pièces uniques pour une expérience artistique unique pour toutes les femmes de 18 à 85 ans (record actuel de clientèle), en mode inclusif (du 34 au 46) sur commande.
Pour oser l’Art autrement ! Et proposer à toutes les femmes d’être remarquables et remarquées. Des créations uniques qui auront autant de vies que d’envies (concert, soirées, mariage, cocktail, plage...) parce que conçues pour être portées et entretenues indéfiniment. www.juste-une-impression.com
Avec Manuela Léa
Aissata et
Catherine
Tentons, à l’occasion de ce nouvel ouvrage de Gérald, de répondre à cette question que nous nous sommes posés, le dit Gérald et moi, après un concert French Boutik à l’International : « mais pourquoi le mouvement Mod ne prend pas autant en France ? ». En France, cela reste une « subculture » ; au Royaume-Uni, c’est une culture… vivace.
Évitons les évidences ! Si on trouve plus de Mods de l’autre côté de la Manche, c’est parce que le mouvement est né là-bas. Parce que la proximité avec les États-Unis rendait plus accessibles les précieux vinyles de blues et de jazz. Passons aussi sur une industrie musicale plus nerveuse et sur des radios pirates plus ouvertes que « SLC salut les copains ». Des Mods français ? Oui : Dutronc et Ronnie Bird…
Lors de l’enregistrement du 3e album de French Boutik, « Ce je ne sais quoi », j’ai posé la question à notre producteur, Andy Lewis. Réponse étonnante : « Pourquoi le mouvement Mod a-t-il pris autant en Angleterre ? Mais pour des raisons fiscales ! ». Cela mérite explication !
À l’époque, en plein essor économique, les jeunes anglais étaient poussés à travailler. Mais avec un âge de la majorité élevé, et l’interdiction pour un mineur d’avoir un compte en banque, il fallait bien qu’il dépense son argent : disques, fringues, scooter… De quoi construire une culture Mod…
Mince alors, le mouvement Mod est né d’un régime fiscal ? Étonnant, non ?
Jean-Marc Joannès
Qui sont ces gens dans cet écran
En connexion dans mon salon ?
Qui lèvent leur verre à l’univers
Complèt’ment fichu où rien ne va plus ?
Qui sont ces gens dans cet écran
En photo ou en vidéo ?
Ont-ils vent du drame ? Ont-ils donc une âme ?
Bunker Superstars
Branchée sur leur cœur-microprocesseur ?
Qui sont ces gens dans cet écran
Ces hommes, ces filles aux écoutilles ?
Est-ce bien moi qu’ils voient par la caméra ?
Sommes-nous tous les points d’un filet sans fin ?
Qui sont ces gens dans cet écran
Ceux qui s’agitent et qui s’excitent ?
Ce sont des gens vraiment bizarres
Ce sont les Bunker Superstars
Bunker Superstars
Qui sont ces gens ?
Dans cet écran ?
En photo ou en vidéo ?
Ces hommes, ces filles aux écoutilles ?
Quand je me sens très loin de chez moi
Je pense avec amour à mon chat
J’espère qu’il ne manquera de rien
Et qu’on en prend soin
J’ai laissé les clés à la voisine
Qui entre en passant par la cuisine
Et lui donne à manger et à boire
Une fois chaque soir
Mais je sais que mon chat
Aime autant le tabac que moi
Qu’il doit guetter les brumes
Que je fume
Il est fou ce matou
Il a toujours la toux
Il aime ça : le tabac
L’herbe à chats
Miaouh maw !!
Minou voudrait prendre la gouttière
Et se glisser dans une chatière
Puis sans bruit traverser le boudoir
Jusqu’au grand fumoir
Il est en manque et griffe mes disques
Pour se venger car je lui confisque
La dose qu’il lui faut pour se calmer
Et bien ronronner
Mais je sais que mon chat
Aime autant le tabac que moi
Il doit guetter les brumes
Que je fume
Il est fou ce matou
Il a toujours la toux
Il aime ça : le tabac
L’herbe à chats
Miaouh ! Miaouwaw !!
Il est fou ce matou
Il a toujours la toux
Il aime ça : le tabac
L’herbe à chats
Il secoue ses joujoux
Fait le doux, crie « miaou »
Pour une bouffée de gris
Gris souris
Gris souris
Dans la nuit percée d’étoiles
On peut rencontrer parfois
Des créatures spatiales
Qui saluent Barbarella
Les planètes qui s’agitent
Dans le feu des météores
Ne désirent que la visite
De la belle Barbarella
Quand un trou noir assassine
Des planètes ou le plasma
L’univers entier s’incline
Au cri de Barbarella
Les robots qui m’importunent
Changent de son quand ils me voient
Puis ils décrochent la lune
Oui pour moi, Barbarella
Les habitants de l’espace
Sont doux comme des petits chats
Chacun à son tour enlace
La taille de Barbarella
Mais sur terre la vie est dure
La gravité prend ses droits
Moi je rêve d’aventure
Et je m’appelle Barbara
Je cherche une belle fille pour l’amour
Et un scooter pour faire un tour
Je cherche une raison d’exister
Et un nouveau fer à friser
Je trouve la vie longue et cruelle
Je trouve l’ennui si naturel
Je trouve mon train de vie trop lent
Je trouve qu’on ne trouve pas souvent
Ce que l’on cherche
Je cherche une épaule pour pleurer
Et un bras droit qui sache cogner
Je cherche une aiguille dans du foin
Et du pétrole dans mon jardin
Je trouve la vie longue et cruelle
Je trouve l’ennui si naturel
Je trouve mon train de vie trop lent
Je trouve qu’on ne trouve pas souvent
Ce que l’on cherche
Je cherche une bottine à mon pied
Et une voiture pour m’écraser
Je trouve la vie longue et cruelle
Je trouve l’ennui si naturel
Je trouve mon train de vie trop lent
Je trouve qu’on ne trouve pas souvent
Ce que l’on cherche
Ce que l’on cherche
Ce que l’on cherche
Ce que l’on cherche
Je suis pour l’amour en liberté
Je suis pour les femmes émancipées
Mais tu me mets dans cet état
Qui m’attire là tout contre toi
Je suis pour se laisser respirer
Je suis pour tous les jardins secrets
Et même si je suis pour tout ça
Je suis encore tout contre toi
Pour toi ma baby
Je me contredis
Quand nos cœurs se rencontrent
Je confonds le pour et le contre
Je suis pour vivre chacun chez soi
Je suis pour faire à chacun ses choix
Mais si tu restes dans mes bras
Si tu m’attires encore comme ça
Si tu me dis qu’il n’y a que moi
Je serai toujours contre toi
Barnabé est l’un de ces artistes atypiques que l’on a envie de suivre. Survolté sur la scène de la Mécanique Ondulatoire, j’ai pu le photographier en 2016 avec son précédent projet « The Gentlemen’s Agreements ». Il est de ces artistes qui donnent tout, sans concession. Et le revoilà avec son nouvel album solo, un projet qui lui tient à cœur, un tournant, une renaissance peut-être qui ne renie ni la variété, ni la pop, loin des sons garage sixties qu’il a hardiment défendus. C’est de la haute volée, des chansons à textes qui prêtent à sourire, de la retenue, du troisième degré pour nous faire voyager dans son univers propre, unique. Cela me rappelle le easy listening de Philippe Katerine car la pop sixties n’est pas loin avec tout ce qu’elle a de bon… mais il est aux manettes pour nous emporter avec lui, chez lui. Les clichés de ce PhotoBook reflètent son univers foutraque et bordélique avec des références pointues qui nous font dire que rien n’arrive par hasard. Je souhaite longue vie à cet album « Bunker Superstars ». See You On The Road.
Gérald
Merci à Barnabé Mons
Benjamin Collier et Lady Barbara
Toutes les paroles sont de Barnabé Mons
Nom, Lemaire, prénom, Camille, âge, tendre, cœur, qui jazze, minijupe, et bottes Courrèges…
Sa silhouette trapèze sillonne et électrise les pavés de la scène sixties.
À 45 Rotations Par Minute, à coups de microsillons, elle fait vibrer vos tympans.
Fille de la lune à pleine allure elle vous transporte dans un voyage hors du temps, là où style et musique sont à l’unisson, tel un scopitone liant image et son.
Go-go, go-go girl, you drive me wild
Shake it, shake it, shake it, child
Eyes wide open but you see no one
I’m a be there
When the music comes
Oh, shake it, baby
Go-go, go ahead
And work your show
Till you can’t work no more
Go-go girl, you know
You’re looking good
I see you wink your eye
Winking at every guy
Go-go girl, don’t you realize That I’m waiting for you
Whenever you get through
Oh, ooh, baby
Oh, you blow my mind, baby
Go-go, go-go girl, I like your style
Oh, shake it, mama
(Shake it, shake it, shake it, child)
You’re not just working
But you’re having fun
Oh, but guess what
I’m a be here
When the morning comes
I’m a be right here
Till the morning comes
Go-go, I see the Beat is getting to you
You’re feeling it
Through and through
Go-go girl, you know
You’re knocking them out
I’m waiting here patiently
Till you can be alone with me
And that’s the way it’s gonna be
‘Cause I’m waiting for you
Whenever you get through
Oh, ooh, baby
One, two, three
Baby, you’re for me
Go-go, oh
You’re looking good too, mama
Shake it, shake it, shake it, child
I’m a be right here
Till the morning comes
Ain’t nobody getting up or down
Mon ami, je crois que tu t’es trompé
Je ne suis pas la fille dont tu parlais
Une vie c’est bien trop court
Pour ne pas en profiter
Comment as-tu pu t’imaginer
Que je pourrais vivre les yeux baissés
Il y a tout autour de moi trop de choses à regarder
Vois-tu moi j’ai trop besoin de liberté
Pour accepter celle que tu veux bien me donner
Car une fille ce n’est pas un objet
Que l’on garde pour soi à ses côtés
Et qui doit suivre pas à pas
Sans ne jamais protester
Vois-tu moi j’ai trop besoin de liberté
Pour accepter celle que tu veux bien me donner
Mon ami, je crois que tu peux t’en aller
Nos chemins ne peuvent se rencontrer
Tu ne comprends pas mais déjà tu fais partie du passé
I love you night
I love you day
I’ll love you all I can in so many ways You get to me
You never treat me bad
You are the satisfaction that I’m glad I have We can do so much
We can last so long (wow!)
You turn me on
You know you turn me on
You give to me
I give to you
You and I love to love, so we don’t get so glued
I loved you then
You know I love you now
We love each other yeah, as much as love deserve
We can do so much
We can last so long (ow!)
You get to me
You never treat me bad
You are the satisfaction, that I’m glad I have You give to me
I give to you
You and I love to love, so we don’t get so glued
We can do so much
We can last so long
You turn me on
You know you turn me on
Le pudding et le shetland
David Bailey, Mary Quant
Jerk and Radio Caroline «Caroline» no «Caroline»
It’s made in England
Accordéon qui balance
Les gauloises et la pétanque
Tour Eiffel et camembert
Et Maurice Chevalier
C’est made in France
Les français les anglais
Peuvent toujours essayer
Ils ne seront jamais
Jamais pareils, pareils, pareils, pareils, pareils
Les beatniks aux cheveux longs
Like the young Napoléon
Les Dollies pas compliquées
Difficult à expliquer
It’s made in England
Les guitares romantiques
The sono no terrific
Oh ! My darling I love you
Mon amour, mon amour
C’est made in France
Entre Londres et Calais
Il y a un fossé
Un si petit bateau
Et puis de l’eau, de l’eau, de l’eau, de l’eau, de l’eau
Mini jupes et maxi bottes
Liberty jusqu’à non-stop
Burlington, Julie Christie
And the Salvation army
It’s made in England
Le Beaujolais, le pastis
Les British promènent à Nice
Et le tunnel sous la Manche
But the tunnel sous la Manche
C’est made in France
No, made in England
Non, made in France
No, made in England
Non, made in France...
Maxime aka MacSimca (Ririboys Scooter Club).
Batteur pour les Arondes, Les Braqueurs, Jon and The Vons et The Suttles.
Dj 60s Rock‘n’Soul Music !
Everybody’s talkin’ ‘bout the seventh son
In the whole round world there is only one
And I’m the one, yes, I’m the one
I’m the one, I’m the one
The one they call the seventh son
I can tell your future it will comes to pass
I can do things for you, make your heart feel glad
Look in the sky, predict the rain
I can tell when a woman’s got another man
And I’m the one, yes, I’m the one
I’m the one, I’m the one
I can talk these words that will sound so sweet
They will even make your little heart skip a beat
I can heal the sick and raise the dead
And make the little girls talk out of their head
I’m the one, yes, I’m the one
I’m the one, I’m the one
The one they call the seventh son
I’m the one, I’m the one
The one they call the seventh son
Well, you don’t know how much you mean to me, I said goodbye, I left you there to cry. Well, you don’t know how much I miss you so,
But now it’s done, now I’m the lonely one.
You heard me say upon that rainy day, «Please set me free ‘cause I don’t want to know!»
Well, you don’t know how much you mean to me,
I said goodbye, I left you there to cry. Well you don’t know how much you mean to me,
I love you so, baby, come on home. I hope and pray that you’ll come back someday,
I’ll have my fun, now I’m the lonely one.
Guess what, guess who?
Somebody stole my thunder, And now somebody’s gonna pay! I’ll soon be freakin’ out from under And love to live another day. Well now, just now, Somebody stole my action, I’m busted but revenge is sweet, I’m gonna get me satisfaction, I’m gonna get me sweets to eat! No one told me lock the doors and window
Of your house or pay the consequence, No one told me someone’s paw-like fingers
Would make off with that which I love best!
That’s how, just now
Somebody stole my thunder
I’m busted but revenge is sweet, I’m gonna get me satisfaction, If they don’t pay me back in kind, I’m gonna lose my tiny mind, Or did they mean to bug my party line? They stole my thunder!
I wonder why?
Écrire à Mac Von Simca
100% vinyles 50-60-70 s
GARAGE PUNK / MOD BEAT / NORTHERN SOUL / R&B /SKA / SURF / FRENCH YEYE / ROCK’N’ROLL
Put your favourite boots on, Gingerella will make you bang-bang with her bang ! Come on Mods, Rockers, Rude Boys, Yéyé dudes & Soul mamas, let’s go !!! Be ready to twist & shout, stomp, (po)go-go dance and shake dat thing you got to the rythm of good oldies !
Oh well I call your name
But you can’t hear me Maureen I call your name but you can’t hear me
Callin’ Maureen Maureen
Since I met you I just can’t sleep
Maureen Maureen Maureen
Oh well l’m just a young boy I don’t know much about life - ooh
And what I get is not exactly what l’d like - ooh I call your name but you can’t hear me callin’
Maureen Maureen - ooh
Oh well the night’s so lonely
And I miss you Maureen - ooh
The night’s so lonely
And I miss my Maureen Maureen Maureen
Since I met you I just can’t sleep
Maureen Maureen Maureen ooh
I’m gonna tell you one more time
Let me spell your name now I spell M... A... U... R... E... E... N ...
Malgré les jours de pluie
malgré les nuages
Qui s’amusent à me cacher les rayons du soleil
Je vois toujours un coin de ciel bleu, aussi bleu que tes yeux
Quand tu es là là la la la la la Malgré le vent trop fort qui bat nos visages
Et ce vent qui va encore pleurer cette nuit
Je vois toujours un coin de ciel bleu, aussi bleu que tes yeux
Quand tu es là là la la la la la Je ne peux plus me passer de toi, j’ai besoin d’être dans tes bras
Tout s’arrange aussitôt pour moi, dès que tu es là
Malgré tous les ennuis malgré les orages
Qui menacent quelquefois l’horizon de ma vie
Je vois toujours un coin de ciel bleu, aussi bleu que tes yeux
Quand tu es là là là là là là là.
Watch out!
Here we go again
Heartaches
Heartaches, heartaches
Heartaches, heartaches
Heart-aches
Heart-aches
Heartaches
Heartaches
Heartaches
My loving you meant only heartaches
Your kiss was such a sacred thing to me
I can’t believe it’s just a burning memory
Heartaches
Heartaches
What does it matter how my heart breaks?
I should be happy with someone new
But my heart aches for you
Heartaches
Heart, heart-aches
Heart, heart-aches
You know, my love for you meant only heartaches
Heart, heart-aches
Heart, heart-aches
I can’t believe your love is just a burning memory
Heartaches
Heartaches
What does it matter how my heart breaks?
I should be happy with someone new
But my heart aches for you
Heartaches
Martin aka Lord Swingin’ est un DJ et musicien parisien. On peut le voir régulièrement derrière les platines de la Mécanique Ondulatoire, bar du 11e arrondissement de Paris. Il a été remarqué à la guitare fuzz dans les Glendas, groupe garage sixties. Lorsqu’il joue des disques, son set rappelle l’ambiance bouillonnante des émissions TV des Swingin’ Sixties telles que Hullabaloo ou Ready, Steady, Go!
Oh, baby, come on, let me take you where the action is Oh, baby, come on, let me take you where the action is Oh, baby, come on, let me take you where the action is
It’s so neat to meet your baby where the action is
In every little town ’ cross the U.S.A
There’s a spot where the people can go every day
Just leave your problems and get away
Come on down and listen to the guitars play
Whoa, dance, dance, dance when you hear that beat Whoa, dance, dance, dance get up off of your seat
Whoa, dance, dance, dance let your backbone slip
Let’s go to the place on the Sunset Strip
Oh, baby, come on, let me take you where the action is Whoa, baby, come on, let me take you where the action is Oh, baby, come on, let me take you where the action is
It’s so neat to meet your baby where the action is
If all day long you’ve been wantin’ to dance
Well all night long you’re gonna have your chance
So don’t sit at home just a-twiddlin’ your thumbs
You can’t resist the sound of the drivin’ drums
Psychedelic shack, that’s where it’s at Psychedelic shack, that’s where it’s at, yeah
Psychedelic shack, that’s where it’s at Psychedelic shack, that’s where it’s at
People, let me tell you about a place I know
To get in it don’t take much dough
Where you can really do your thing, oh yeah
It’s got a neon sign outside that says «Come in and take a look at your mind»
You’d be surprised what you might find, yeah
Strobe lights flashin’ then some after sundown
People gather there from all parts of town (oh yeah)
What do I call it
You know it’s just across the track
People I’m talking about the psychedelic shack
Psychedelic shack, that’s where it’s at (get on)
Psychedelic shack, that’s where it’s at Psychedelic shack, that’s where it’s at Go! Oh yeah
You can have your fortune told
You can learn the meaning of soul
There ain’t no such a thing as time, time, time (oh!)
Incense in the air
«In» signs painted everywhere I guarantee you this place will blow your mind (yeah, yeah)
Music so high, you can’t get over it
So low you can’t get under it (lemme tell you where it’s)
Right around the corner (oh yeah) just across the track
People, I’m talking about the psychedelic shack (go)
Psychedelic shack, that’s where it’s at Psychedelic shack, that’s where it’s at Psychedelic shack, that’s where it’s at (yeah)
Yeah, yeah, yeah, yeah
Millionaires, kings and queens go there to do their things
You might see anybody there, yeah
Bear skin rugs, tails and beads (ooh)
Don’t really matter what you wear
Oh you can take off your shoes, sit on the floor
Join in and be what you wanna be
Don’t you know that it’s...
Right around the corner (oh yeah) just across the track
People I’m talking about the psychedelic shack (oh yeah)
Psychedelic shack, that’s where it’s at Psychedelic shack, that’s where it’s at Psychedelic shack, that’s where it’s at (oh yeah)
They got a cat there shouting the blues
Talking about payin’ some dues
People walking around reciting poetry
Screamin guitars and a thousand colored lights
People I’m telling you this place is really out of sight (yeah)
You can have your fortune told
You can learn the meaning of soul
I guarantee you this place will blow your mind
Don’t you know it’s right around the corner
Marie aka Marycherry est une DJ et collectionneuse de vinyles basée à Berlin et à Paris. Sa spécialité est Garage & Freakbeat des années 60, Yé-Yé & Psych. Elle anime deux émissions de radio et ses propres soirées dans des clubs à Paris et Berlin.
Cette année, elle jouera dans des weekenders comme Le Delirium à Avignon, Garageville à Hambourg ou Cosmic Trip en France.
You put me under your skin and I need you right now
Told me before you’d never put me down
But you lied to me and now you’re runnin’ around
You got me under your skin and I need you right now
Girl, please don’t tease me
Girl, please don’t tease me
Girl, please don’t tease me
You got me under your skin and I need you right now
You told me before you’ll never put me down
But you lied to me and now you’re runnin’ around
You got me under your skin and I need you right now
Girl, please don’t tease me
Girl, please don’t tease me
Girl, please don’t tease me
You got me under your skin and I need you right now
You told me once before you’d never put me down
But you lied to me and now you’re runnin’ around
You put me under your skin and I need you right now
Girl, please don’t tease me now
Girl, please don’t tease me
Said leave me alone
I’m gonna destroy that boy
Tonight he’s gonna fall for me
I’m gonna destroy that boy
I’ll set a trap so carefully
You know I get my ammunition undercover Tonight I use it all to make that boy my lover
I’m gonna destroy that boy
The way it’s done before I’m gonna destroy that boy What good he’s done can be strong
He’s gonna fall so fast, it’s absolutely frighting My love is gonna hit him like a bolt of lightning
I’m gonna destroy that boy
With deep loving from my soul
(Gonna turn him on)
I’m gonna destroy that boy
His heart’ll burn like red hot coal
I’ve been working on you
I try to not try
Don’t know what to do
I’m tired of all those lies
You’ve been running uptown
Messing around
It’s a shame cause you know you’re to blame
Makes me blue cause I love you so
Don’t you know
I’ve been working on you
I’ve been working on you
I’ve been working on you
But I can’t get through
No I can’t get through
I’ve been working on you
I try to not try
Don’t know what to do
I’m tired of all those lies
You’ve been running uptown
Messing around
It’s a shame cause you know you’re to blame
Makes me blue cause I love you so
Don’t you know
I’ve been working on you
I’ve been working on you
I’ve been working on you
But I can’t get through
No I can’t get through
aka Jeuneloji, originaire de Nantes. Membre du Solid Bond Mod Club il a toujours baigné dans les subcultures britanniques notamment la mouvance Mod. Agé aujourd’hui de 21 ans, il a pour objectif à travers ses DJ sets et autres futurs événements de mettre en lumière la nouvelle génération dite moderniste.
Ayant un père Mod, il a grandi au milieu de scooters chromés, vieux vinyles de rythm and soul, et de rallyes scooters. Il en tire aujourd’hui une vrai fierté et une détermination à maintenir la flamme de cette communauté dans sa ville. Il compte reprendre en main le club mod scooteriste de la bande de son père : The Solid Bond Mod Club en travaillant sur une nouvelle identité visuelle et proposer par la suite des concerts, des soirées, des rallyes, etc.
Logan était bercé par la musique noire depuis son enfance, notamment la Northern Soul. Il épluche des magazines d’archives pendant son adolescence, passe des heures à regarder des vidéos de danses et s’entraîne à les reproduire. Aujourd’hui Soulboy, il se rend à des soirées All Nighter en France et en Angleterre et souhaite en organiser à Nantes.
Léa aka Roxylight est toujours prête à embraser le dancefloor ! Avec son énergie communicative, elle vous partage ses galettes des années 60 dans un univers ROCK GARAGE, FUZZ, PSYCH, ROCK’N’ROLL, SOUL, FREAKBEAT,YÉYÉ et autres raretés pour vous faire groover ! Vivant à Paris depuis 4 ans, Roxylight est DJ résidente à La Mécanique Ondulatoire (fameux Rock’n’Roll bar et concerts à Bastille) et Go-Go Dancer pour des groupes et événements. En parallèle de ses Dj sets, elle booke et organise des concerts garage, rock, punk, psyché et tous styles qui gravitent autour avec la fervente volonté d’intégrer des groupes autant de meufs que de mecs pour plus de représentativité.
More women on stage !
Toi et moi c’est pour la vie
Combien de fois je l’ai dit à 7h du matin?
Les baisers sans lendemain, rouge a lèvres et tanin à 7h du matin
Je ne trouve plus ma voiture
Mais je n’ai plus de voiture
C’est l’erreur du matin
Il est sept heures du matin
Faut s’réveiller
Haaaaaaaan, j’ai sommeil
Alors un peu d’musique pour se mettre en train, chais pas moi
Quelque chose comme
Talkin’ ’bout my ch-ch-generation
Ouais c’est pas tout à fait ça
J’trouve plus ma brosse à dents
Où elle est passée celle-là encore ?
Euh, la bleue est à mon père
La rouge est à ma mère
La jaune est à mon frère
Z’avez pas vu ma… brosse à dents ?
Tiens on est lundi aujourd’hui
Ah, pour demain j’ai un d’voir d’anglais
Mmmmmmmm, j’aimerais bien avoir Paul McCartney
Pour m’aider
J’ai envie d’mettre un disque pour embêter les voisins qui roupillent toute la journée
Euh, quelque chose comme un bon Elvis Presley
Ah, mais c’est vrai celui-là il en est resté à Olobopalluba alopempom wa
Un peu d’eau sur la figure pour me réveiller
Le dodo… c’est terminé
Je suis presque prête et ça va beaucoup mieux
Euh, je mets mon shetland rouge ou bien mon shetland bleu ?
Mon shetland rouge ? Mon shetland bleu ?
Mon shetland bleu !
Euh, mon shetland rouge
Oh mon shetland bleu
Mon shetland rouge
Euh le bleu… Le bleu… le rouge
Mon shetland rouge…
Les gens qu on rencontre après 7h ne sont pas vraiment ce qui compte ça fait rien
Tout le monde se ressemble moi je ne ressemble à rien à 7h d matin
Et les moment d’égarement confettis effervescent à 7h du matin
Chez moi ou chez toi l’endroit ne compte vraiment pas
Enfin peut-être si c’est loin
Les gens qu’on invite après 7h sont ceux qu’on quitte et puis après ça fait rien
A 7h du matin
Rendons-nous nous sommes cernés couchons-nous nous sommes blasés à 7h du matin
Rappelle-moi ton nom
Je ne suis plus sûre
Oui je boirai dans ta chaussure si t’y tiens
C’est l’aurore chloroforme c’est l’horreur du baryum et c’est humain
Les gens qu’on rencontre après 7h ne sont pas vraiment ce qui compte
A 7h du matin
En montant les escaliers à la recherche d’une clef à 7h du matin
Les gens que l’on aime après 7h ne sont pas vraiment ceux qui restent ça fait rien
Hey, Miss High and Mighty I’ve had all I can take Walkin’ right on by me
That’s your last mistake
I’ve gotta find myself some action To satisfy my soul
A little mad distraction Before I lose control
You say you love me good But why are you so cold? You say you own the world, But you don’t own my soul.
A little competition, now Maybe that’ll wake you up, Stir up some ambition, yeah And really shake you up.
Yeah! Oh!
I’m gonna find me an action woman To love me all the time, A satisfaction woman Before I lose my mind.
Yeah, I’m gonna find me an action woman To love me all the time, A satisfaction woman Before I lose my mind.
I’m gonna find me an action woman
A satisfaction woman!
I’m gonna find me an action woman!
Me voilà devenu jaloux.
Où va-t-elle?
Où va-t-elle?
Pour savoir je la suis partout.
Où va-t-elle?
Où va-t-elle?
Pourtant je n’ose, je n’ose, je n’ose pas le croire, J’ai peur, j’ai peur, de savoir.
Jamais elle n’a pris ce chemin.
Où va-t-elle?
Où va-t-elle?
Mais ce soir je serai témoin.
Où va-t-elle?
Où va-t-elle?
Pourtant je n’ose, je n’ose, je n’ose pas le croire, J’ai peur, j’ai peur, de savoir.
Quand elle m’a dit bonsoir, je préfèrerais rentrer.
Ça m’a semblé bizarre.
C’est un amour qu’elle veut cacher, C’est un amour qu’elle veut cacher.
Quand elle m’a dit bonsoir, je préfèrerais rentrer.
Ça m’a semblé bizarre.
C’est un amour qu’elle veut cacher, C’est un amour qu’elle veut cacher.
Elle ne va pas rentrer ici?
Où va-t-elle?
Où va-t-elle?
Pourquoi chez mon meilleur ami?
Où va-t-elle?
Où va-t-elle?
Pourtant je n’ose, je n’ose, je n’ose pas le croire.
J’ai peur, j’ai peur de savoir.
Où va-t-elle?
lvilda, ou l’éloge de la simplicité : juste quatre musiciennes qui se font plaisir, influencées par le garage 60’s autant que par le punk rock, on rangera ça dans la power pop et on dégustera bien frais. Des chansons tubes de 2 minutes 30 (maxi), perles pop anguleuses et énergiques montées en collier de filles des âges farouches. Et puis il y a ce bonheur de jouer ensemble aussi évident que contagieux, balancé à la face d’un monde morose et déprimant. Sourire contre sourire, échange de bons procédés, à bas les poseurs, vive la fraîcheur.
Il y a 16 ans, on m’a offert mon premier appareil photo argentique. C’est aussi à ce moment-là que j’ai commencé à traîner dans le milieu punk. La photographie et la musique sont encore aujourd’hui mes deux moyens d’expression. C’est en photographiant mes ami.e.s que mon regard se pose sur la scène punk.
Les images que je présente ont été prises entre 2018 et 2022. À travers l’Europe, pendant les tournées avec Bromure et Alvilda, mais aussi bien sûr, dans les rues, les bars et les soirées à Paris.
Pete Townshend says
“I love all these tunes, the videos, and the look of the band. BUT… I think you may have been born into the wrong era!! Ha ha. You really have captured the vibe of the very early ’60s Mod scene and the UK R&B scene, this will work because you have reinvented it all so well. I wish you luck.”
The Arrogants ou les enfants terribles du garage rock français ont vécu un concert de légende : l’ouverture de The Who à Paris-La Défense Arena en juin 2023. Emmenés par le leader guitariste/chanteur Thomas, ils ont assuré un set énergique et sincère et ont tracé la route. Gage que le groupe se remémorera ce concert unique. Thomas abreuvé de Rhythm and Blues dès sa plus tendre enfance. A huit ans il apprenait la guitare en évitant les junkies du coin… et a fait ses armes sans se retourner. Groupe Mod par excellence, j’ai pu les photographier lors de leurs venues à Paris et ils m’ont toujours plu dans leur façon d’être, attachés à cette liberté d’être eux-mêmes .
Gerald
(Rocabois - Popincourt)
Une ballade virginale en apesanteur. Avec ces délicats arpèges de guitare et les cordes rappelant certains enregistrements de Nick Drake, il fallait des paroles tendres, comme un baiser sur le front, une accolade, une complicité indestructible. Was it love that I loved or my younger self she hurt?
(Giacoman - Popincourt)
Duo avec Gabriela Giacoman, pour un titre inspiré à la fois par The Jam, Billy Bragg et les B-52’s. Le texte fait référence à la vacuité des disputes politiques, notamment au sujet de la guerre, en présence de personnes bien intentionnées mais essentiellement impuissantes... surtout lorsque l’on est en toute sécurité autour d'une bonne table. Autant s'amuser un peu en attendant la révolution.
(Giacoman - Popincourt)
Un titre Power Pop sur un texte de Gabriela Giacoman (chanteuse du groupe mod French Boutik) et une idée de Popincourt, inspirée par la période Covid. Deux amants se retrouvent dans la vraie vie après deux années d’une correspondance digitale... et cela ne se passe pas comme prévu. La chanson se termine par cette phrase sentencieuse : “Nous avions besoin d'espoir”.
(Popincourt)
Notre héros se remet juste d’une rupture amoureuse et rencontre par hasard cette ancienne amante qui lui parle de son nouveau compagnon. Les souvenirs pleuvent sur une musique à la fois nostalgique et légère, inspirée par Burt Bacharach, ponctuée de superbes interventions de la flûtiste Susanne Shields.
(Popincourt)
Non ce n’est ni une faute d’orthographe, ni un “You” escamoté : Popincourt est originaire de l’île d’Yeu, en Vendée, et ce titre dépouillé, uniquement avec voix, piano, guitare folk et un vieux synthétiseur est une ode à cet endroit qui lui est si cher
We Were Bound to Meet” est le 3e album de Popincourt et reste dans la continuité des précédents : une (Power) Pop teintée de Jazz et de Soul, gorgée de choeurs, avec une grande variété de tempi et d’ambiances et une production contemporaine, directe et épurée.
L’album comporte 10 titres dont 3 soutenus par de superbes arrangements de cordes écrits par Sébastien Souchois. Popincourt joue la plupart des instruments à l’exception de la batterie (Guillaume Glain) et du piano (Olivier Bostvironnois).
“All Nighters”
I’m stuck in the factory
Seven day’s too long
Tonight is the night babe
Allnighters are ready to party
Crossing down the street
Wind blows in my hair
Put your lovin’ arms around me
Turn up the radio, kiss me baby
I can hear the echo
Of the Wigan Casino
We all live for music
Music is all we need
The place is hot, everybody moves
Boys are out to get me
On the dance floor
Only music makes me feel so free
My heart’s beating
To the rhythm of the music
My feet are movin’
To the DJ’s beat beat
Feel the soul and keep the faith
All night long you love and dance
Le clip “All Nighters” est dans la boîte ! Nous remercions toutes les personnes qui ont permis de rendre ce tournage possible. Big up à Enzo Cassar à la captation, le Vulcan Scooter Secte et leurs passagères, Olivier, Delphine, Lionel, Malvira, François, Dj Keb Vulcan, la clique de Paris Xavier et Sébastien, les scooteristes, Jean-Marc, Hugo, Bruno, Vincent. Ritchie et le staff du Seguin Sound, les danseurs Alexia, Thomas, Françoise, l’équipe plateau et assistants, Ocean, Florian, Corinne, spéciale dédicace à AP’s pour son aide et son soutien sans faille. KTF by Soul Time
J’ai toujours été un grand fan de musique et de ce qu’on appelle la subculture. Cela a commencé par le Ska, le Punk, le Rock et continue maintenant avec la Northern Soul et la scène Mod et 60’s. La première fois que j’ai entendu parler des Mods c’était dans un morceau d’Exploited, fuck the Mods ! Pour moi à l’époque les Mods étaient plutôt des bourges de droite ! Depuis, heureusement, j’ai appris à connaître et à apprécier ce mouvement à sa juste valeur, avec sa variété de styles musicaux, Jazz, Ska, Rhythm & Blues, Northern Soul, 60’s. J’aime le style et le mode de vie qui sont associés à la culture Mod que l’on retrouve également dans la danse, le cinéma, la littérature, la mode et le design. Pour moi les Mods sont indémodables et toujours d’actualité. Il y a toujours une scène active en perpétuel renouvellement dans le monde, notamment en France comme le montrent tes photos Gérald avec un mélange d’anciennes et de nouvelles générations.
The Rebelettes Vintage Shop est un E-Shop italien où j’ai souvent fait mes emplettes pour des shootings. La Dolce Vita à l’état pur, que des pièces uniques sixties et early seventies. Le travail de Sabrina est d’une qualité irréprochable, elle sait dénicher la pièce que vous allez adorer. Vintage jusqu’au bout des ongles, si vous souhaitez vous démarquer des autres, c’est l’adresse qu’il vous faut.
https://www.facebook.com/ TheRebelettesVintageShop
La surpat sauvage, groovy et itinérante pour danseurs zêlés, 60’s freaks, mods en goguette, amateurs de musique noire, punks propres, post-situationnistes, marins en permission, étudiantes pauvres et chômeurs mélomanes.
Cela fait très longtemps que je suis ses soirées bretonnes endiablées, Anatole Transe, musicien et DJ, se devait de figurer dans ce livre. À la sortie de son train venant tout droit de Rennes, nous avons fait quelques clichés.
Merci Antoine.
La Soul Music est une des plus belles musiques au monde, directement venue de l’héritage afroaméricain, qui rencontre depuis les années soixante un large succès. La France n’échappe pas à cette règle. Il y a eu ici des tentatives de créer et de jouer cette musique mais personne n’a jamais réussi aussi bien à faire sonner la Soul comme le merveilleux label de Montreuil Q-Sounds Recording.
Fondé en 2009 par des passionnés, ce label a produit une cinquantaine de disques quasi parfaits, qui respectent les codes de cette musique. Largement ignoré dans nos contrées, ce label a tout pour vous plaire : une qualité artistique, une image splendide et des artistes emballants.
FRANCO ON WEB
Principles Of Joy est le groupe phare de chez Q-Sounds Recording, le seul et unique label de Soul français depuis 2009.
P.O.J. est né en 2017. C’est un mélange de membres historiques du crew Q-Sounds et de nouveaux venus formé à l’initiative de Ludo Bors, clavier et fondateur du label. Emmené par la Soul sister Rachel Yarabou, le groupe joue une Soul Deep et intense, mixant des influences mid tempo sudiste à l’énergie de la Northern Soul. Leur répertoire est écrit par le duo fétiche du label Amoussou/ Bors. Après avoir réalisé un premier 45t à l’été 2018 “Be what you are”/”Everything was wron”, P.O.J. a tourné en France et en Allemagne avant d’enregistrer un premier album “Strong ain’t wrong” sorti en Juin 2019), suivi d’un second fin 2021 “9-3”. Chaque show du groupe est une véritable décharge d’énergie brute, un témoignage que la Soul est vivante!
The Supertights est le groupe le plus fantasque de Q-Sounds Recording, un All Stars instrumental réunissant tous les membres du label. L’idée est née début 2020 : créer un espace où pourraient s’exprimer toutes les influences qui irriguent les productions Q-Sounds. La dimension informelle et instrumentale du groupe était le format idéal pour que s’expriment plus ouvertement les musiques qui hors de la Soul inspirent chacun des membres du label. Leurs shows inattendus et imprévisibles sont l’occasion de créer les expérimentations sonores du futur, mêlant Soul instrumentale, Jazz-Funk, Spiritual Jazz, Free Jazz, Hip-Hop et Psychédelisme.
En octobre 2018 Laura Llorens, à la recherche de partenaires pour développer son travail, rencontrait Ludo Bors, boss du label Q-Sounds Recording. Laura avait à son actif plusieurs albums et un projet à concrétiser. Elle souhaitait donner à ses compositions orientées folk et country une dimension Soul. Après avoir écouté ses compositions, Ludo Bors lui propose de collaborer, avec pour seule condition de pouvoir diriger artistiquement le projet, tant au niveau de l’arrangement et de la couleur des morceaux que du choix des musiciens. L’aventure est lancée ! C’est la naissance des Shadows Of Love. Le groupe dirigé par Ludovic Bors aux claviers s’articule autour d’Harysson Jean Baptiste à la guitare (P.O.J./The Supertights), Loïc “Butcher” Betems à la basse (P.O.J./ The Supertights/ Lisa Mélissa & the Mess) et du “new comer” Niko Chompré à la batterie.
The Vogs est né en 2017. C’est un mélange de membres de The Adelians et de nouveaux venus. Fort de ses deux chanteuses Elodie Sunn et Nadia Hassani, le groupe demande à Christelle Amoussou et Ludovic Bors de leur écrire un répertoire Soul 60s. Après quelques mois de répétition, Les Vogs enregistrent leur premier album “A change is coming” et jouent à travers la France et l’Allemagne. Ce premier disque est considéré par de nombreux amateurs de Soul comme un “Must Have”. Le groupe décide avec la même équipe Q-Sounds de travailler sur un nouveau répertoire, privilégiant les chansons en français, s’inscrivant dans la tradition ténue de la Soul en français initiée dans les années 60. Pendant deux ans les Vogs traversent de nombreuses vicissitudes mais ne renoncent jamais. Ils continuent de répéter et de composer ne s’arrêtant pas de jouer de la Soul.
Une des premières choses, selon moi, que vous, les jeunes, surtout aujourd’hui, devriez apprendre, se résume de cette façon : comment regarder par vousmêmes, écouter par vous-mêmes, penser par vous-mêmes. C’est ainsi que vous pourrez prendre une décision intelligente par vous-mêmes.
Malcolm X, 1965
Le samedi 26 Novembre 2022, en Avignon, au Delirium bien entendu, l’occasion de retrouver le Chiffre Organ-ization pour leur dernier concert de l’année, et de célébrer tous ensemble leur album “The Loved Ones”.
Le groupe ne sera pas seul, extrêmement bien entouré même, Célia, leur Gogo officielle et membre du groupe sera là, ainsi que Manuela, que l’on voit souvent également lors de leurs concerts ! Mais ce n’est pas tout... direct from NewYork, Anna Copa Cabanna! Nos 3 Gogo danseuses internationales assureront tour à tour plusieurs passages sur scène lors du concert. Et pour nous faire tous remuer et danser jusqu’à l aube, des djs claro ! Belle de Jour, de Barcelone, Régine Tonic de Pérrrrrrigueux... et Fräulein Freakbeat from Germany !!! une soirée spéciale Filles....pas complètement car Cyril Cucümber(Woom Studio) sera aussi derrière les platines pour manœuvrer tout ça et peut-être même qu’il cèdera un peu sa place à Coogy “M.Le Chiffre”, Jean le pape du pop, n.9 , Eric ou Alexandre!... vous verrez bien
Voilà soixante ans que les Mods sont apparus au grand public pour la première fois par l’intermédiaire des journaux britanniques. Les rixes opposant 2 “familles” travaillistes mais n’ayant pas les mêmes aspirations ont fait la Une mettant au jour cet incroyable mouvement adolescent d’alors, les “MODS” Que reste-t-il de celui-ci après ces quelques six décennies et autant de “revivals” ? Que reste-t-il aussi en France d’un mouvement qui s’est inspiré du meilleur du continent européen mais qui a éclos outre-manche. Certes les Minets parisiens furent les dignes cousins des Mods anglais, mais en 2024 qu’est-ce qu’être Mod ?
Il est toujours difficile de résumer toute cette histoire en quelques lignes et d’autres ouvrages le feront bien mieux, mais l’œil mécanique et acéré de Gérald Chabaud nous permet d’en tirer le meilleur à l’occasion des concerts et soirées dans l’Hexagone, et c’est ce que vous pourrez retrouver dans ce nouvel ouvrage. Ce dernier nous permet de nous rendre compte à quel point la scène est vivante et que nombreux sont les évènements qui souhaitent être associés au mouvement Mod. Cela dit, pouvonsnous continuer à vouloir se prétendre de ce mouvement aujourd’hui ?
Étymologiquement ce raccourci du mot Moderniste qualifiant les jeunes roturiers britanniques qui souhaitaient s’habiller comme des “milords” en écoutant du jazz moderne ne peut plus être défini actuellement de la même façon. La volonté actuelle serait davantage de coller à un monde moderne, mais à l’inverse de nos compatriotes d’alors sans souhait d’une rupture avec l’autorité parentale, mais plutôt avec un regard nostalgique sur l’énergie d’une période de quelques années qui a transformé le monde de la musique et au-delà tant ce mouvement est polymorphe. Nous pourrions qualifier la scène actuelle de nostalgique il est vrai, mais le souhait de l’ensemble des acteurs est surtout cette volonté de retrouver une certaine candeur le temps d’un festival, d’une soirée ou même d’un marché, de s’évader un peu est louable. Prendre le temps
du temps. Une passion est toujours liée à une certaine curiosité, certains diront obsession, qui est toujours positive lorsque celle-ci est à même d’être partagée. C’est là qu’interviennent les photographies de Gérald Chabaud dans cette notion de partage. En effet, il est là tapi dans l’ombre des salles de concerts pour nous rendre compte de la vivacité de la scène en France presque soixante ans après les premières images de la baie de Brighton opposant ce que l’on appelait en France les Blousons noirs et les Mods. Certains diront que ce mouvement ne résume pas l’ensemble des sixties et ils auront raison, nous pourrions palabrer longtemps sur des définitions et du ressenti (un peu comme pour la météo) quant aux mots, genres utilisés deci delà pour définir cette magnifique scène désormais mondiale. Cependant force est de constater qu’elle est bien vivante. De Bruxelles à León, de Berlin à Cologne, de Gêne à Lavarone, du Mans à Marseille, d’Avignon à Bordeaux, sans oublier Perpignan, Nantes, Lyon, Paris, etc, tant de villes où la force de l’âme de quelques-uns permet à d’autres d’échanger, de vivre, de pleurer, de danser, de jouer, bref de vivre pleinement sa vie. Aussi merci encore une fois Gérald de capter ces instants de vie. Avec toi la photographie ne cessera jamais de porter son nom et permettra “d’écrire avec la lumière” cette petite histoire du mouvement et de notre passage dans celui-ci, de capter des instantanés pour garder en mémoire tous ces moments éphémères . Dès lors, quoi que puissent en dire les détracteurs intra et extra mouvement, nous continuerons de faire vivre le style, la musique, l’environnement de ce mouvement au-delà des préjugés. Pour conclure citons Aaron Siskind, cet excellent photographe expressionniste abstrait, qui résume en quelques mots le travail de Gérald “La photographie est une façon de ressentir, de toucher, d’aimer”.
Alain Chapot aka Number 9
Le Chiffre Organ-Ization
Quel Organ ! Rendez-vous Chic
Les sous-cultures, c’est quelque chose qui est lie a un age ou a une epoque dans la vie ? Elles sont egalement liees aux annees 50-60 avec la decouverte de l’adolescence ?
La définition courante de la sous-culture dit qu’il s’agit d’une culture, revendiquée ou cachée, partagée par un groupe d’individus, se différenciant ainsi des cultures plus larges auxquelles ils appartiennent. Selon Ken Gelder, “les membres d’une subculture se distinguent de la norme générale de par leurs apparences, de leurs actions, de leurs comportements, de leurs idées, de leur mode de vie... Ils constituent un (sous-) univers (culturel) au sein d’un univers (culturel) plus vaste [1]”. Le même auteur identifie six clés de reconnaissance d’une sousculture : des relations négatives avec le travail ; des relations négatives ou ambiguës avec la société de classes ; une référence à des territoires, des espaces publics ; une appartenance des individus en dehors de la famille ou du foyer domestique ; une démarcation par des styles excentriques ou exagérés ; un refus de la banalité de la vie ordinaire et de la massification. On remarquera qu’il n’y a pas de référence à l’âge parmi ces six clés de reconnaissance d’une sous-culture. On peut donc être
un vieil hippie, un vieux punk ou un vieux skin ! Néanmoins il est vrai que la notion de sous-culture peut être reliée, du point de vue de l’engagement, à l’adolescence, et, plus précisément, si l’on considère l’adolescence comme une période de construction essentiellement physique et biologique, à la notion de jeunesse, plutôt comprise comme une construction identitaire, sociale et culturelle. Au regard de la sociologie, la population des 15-25 symbolise le mieux cette période sociale de l’individu en devenir. À partir de 15 ans, l’on dispose d’une plus grande autonomie pour affirmer ses propres goûts en dehors de l’accord parental. Dans ce cadre, la consommation d’objets porteurs de significations culturelles et personnelles fera partie intégrante de cette quête d’identité liée à la jeunesse et s’effectuera dans un désir de ressemblance aux pairs et de différenciation envers ce qui est extérieur au groupe. C’est donc à la fin de la seconde guerre mondiale qu’apparaîtra la jeunesse comme catégorie sociale spécifique, autonome, consciente d’elle-même et dotée de ses propres références culturelles, via la consommation de musiques et de vêtements faisant office de marqueurs
générationnels. Concernant la musique lui étant entièrement consacré, le rock’n’roll qui émergera aux États-Unis au milieu des années 50 en même temps que la figure du teenager, sera la musique de la jeunesse, lui procurant une sorte de conscience de classe. Concernant les vêtements, ceuxci communiquaient auparavant l’appartenance à une caste, à une classe, à un sexe. Ils vont désormais informer de l’âge, et, avec l’apparition des “looks”, ils vont aussi être vecteurs de significations subculturelles.
S’il y a un pays où ces looks vont particulièrement faire florès, c’est bien en Angleterre où apparaîtront et se succèderont une grande variété de styles issue de la rue et adossée à des courants musicaux particuliers.
Toutes ces sous-cultures locales vont conférer une dimension esthétique originale à des musiques produites hors de leur sol. À commencer par les teddy boys qui camperont la première grande subculture britannique d’après-guerre. Lorsqu’ils adopteront le rock’n’roll, ils donneront à ce son venu des États-Unis une allure, une apparence qui surprendront les vedettes américaines en tournée.
Ted Polhemus écrira : “lorsque Bill Haley et d’autres visitèrent la Grande-Bretagne, ils furent suffoqués par ce qu’ils y virent !”. “D’un point de vue américain, tout cela était très déroutant. Les tenues des teddy boys
Notes
britanniques ne ressemblaient en rien, même de loin, à la vision que lesdits américains avaient du rock’n’roll […] Rien d’équivalent n’avait jamais existé aux États-Unis. Tant en ce qui concerne le look que la façon de danser [2]” .À la suite des teddy boys, les mods, les skins, les punks… tous viendront apporter une dimension esthétique aux courants musicaux qu’ils adopteront.
Cette remarquable faculté des jeunes britanniques à créer des styles originaux, à extérioriser ainsi des identités collectives distinctives, constituera un phénomène social majeur et sera étudié en tant que tel par des chercheurs en sciences sociales affiliés au Centre for Contempory Cultural Studies de Birmingham créé en 1964. Les cultural studies forment alors un courant de recherche portant attention aux cultures populaires, minoritaires, contestataires… L’approche de ces chercheurs vis-à-vis des sous-cultures sera original sur deux points. D’une part la participation sous-culturelle ne sera plus seulement considérée comme une déviance, mais comme une forme de résistance. D’autre part, le “mythe d’une culture juvénile transclassiste [3]” sera remis en cause : au-delà d’un simple conflit générationnel, le phénomène subculturel sera compris comme résultant d’un conflit de classe.
[1] Ken Gelder (ed.), The Subcultures Reader, Londres ; New York : Routledge, 2005, p. 1.
[2] Ted Polhemus, Looks d’enfer !, Éditions Alternatives, Paris, 1995, p. 36.
[3] Dick Hebdige, Sous-culture, le sens du style, Zones, Édition La Découverte, Paris, 2008, p. 79.
Propos de Gildas Lescop reccueillis par Franco On Web
J’ai fait mes premiers pas auprès de marques de mode comme Lee, Hanes, Lee Cooper dans la bande de Christian Audigier en 1989 avant de créer mon propre studio de création dans le sud de la France au début des années 90.
J’ai dirigé l’équipe créative de 1994 à 2019 dans une agence de communication de renom dédiée aux clients représentatifs de l’art de vivre à la française, de domaines viticoles prestigieux, de marques d’art de la table, d’événements culturels et gastronomiques comme le concours des chefs de L’Émile avec le Chef Alain Passard, le Festival d’Avignon, etc.
Maîtrisant tous les supports de communication, du print au digital, de la vidéo au webdesign, je suis également musicien accompli et producteur de divers albums dans différents groupes et projets de sound design pour les chaînes de radio et de télévision françaises (FIP, France 2, Arte, Canal Plus …).
Pour tous les fans du fameux Swinging London des années soixante, 2023 aura été marquée par la disparition de Mary Quant, une de ses plus grandes figures, une de ses actrices majeures. Pour les autres, cela est une triste occasion de découvrir l’importance que cette dame aura eu sur leur vie, même sans le savoir.
Née à Blackheath, près de Londres, de parents enseignants issus de familles de mineurs, la jeune Barbara Mary profite de l’ouverture des écoles d’art aux classes ouvrières pour étudier l’illustration à l’université de Goldsmiths. Elle y rencontrera son futur mari, Alexander Plunket Greene. En octobre 1955, elle s’associe à celui-ci et au comptable Archie McNair pour ouvrir Bazaar, au départ boutique de fripes, sur King’s Road à Londres. En 1961, un second site Bazaar ouvre à Knightsbridge dans le centre de Londres, près de Chelsea. Elle veut définir ses boutiques comme “une sorte de cocktail permanent”. En 1965, à la suite de travaux initiés par le designer Terence Conran, la première boutique devient “le” lieu, qu’on appellerait “hype” aujourd’hui, où se croisent musiciens, designers et autres artistes.
Mary Quant a parfaitement
À Asia, ma fille
saisi le contexte particulier de ces décennies-là: un besoin de légèreté légitime après des années de souffrance, les droits acquis des femmes au travail durant les deux guerres mondiales (pas question de retourner derrière les fourneaux après avoir tant participé aux efforts de combats), les années de luttes féminines pour l’émancipation (les suffragettes gagnent le droit de vote à 30 ans en 1918, puis à 21 ans en 1938, quand il faudra attendre 1944 en France). S’ajoute à cela le besoin de libération vestimentaire, d’allègement des corsets, gaines et autres instruments de torture du quotidien.
Ni musicienne ni actrice, tout en ayant positivement pesé sur tout l’entertainment anglais, européen puis mondial, Barbara Mary Quant est la styliste de mode qui aura marqué l’Histoire en créant la mini-jupe, symbole absolu de la féminité et de la libération sexuelle de l’époque. Pourtant, elle dira elle-même qu’elle n’a rien inventé, reprenant simplement l’idée des jeunes Londoniennes qu’elle croisait qui coupaient elles-mêmes leurs jupes. C’est plutôt le Français André Courrèges qui officialisera la longueur dans un défilé en 1964. Madeleine Vionnet et Paul Poiret avaient supprimé le corset, André Courrèges et Mary Quant ont inventé la “mode mini”. Et même si Coco
Chanel l’avait en horreur, Karl Lagerfeld a fini par la défendre et l’adopter. Mais, comme l’écrit Valérie Guédon dans Le Figaro du 13 avril 2023 : “C’est bien Quant qui popularisa la célèbre Chelsea Girl, cette jeune fille dynamique et court-vêtue aux jambes longues comme un jour sans pain, véritable incarnation des sixties et de l’émancipation féminine. Elle avait compris qu’à travers ce vêtement s’articulait un changement majeur de société, ajoutait l’historienne. La mode, ou plutôt la consommation de mode, est devenue dans les années 1960 une activité de loisir, un moyen d’expression. Ses créations reflètent et parlent à cette nouvelle génération de femmes, les baby-boomeuses, libérées, éduquées, au pouvoir d’achat plus important”.
Et dès le milieu des années 1960, Mary Quant s’exporte déjà vers les Etats-Unis, imposant son “London Look”, en commençant par un partenariat avec l’énorme chaîne de grands magasins américaine JCPenney. La demande étant pléthorique, la créatrice s’engage dans la production à grande échelle et met en place le groupe Ginger. Elle est là à l’apogée de sa gloire. C’est à cette période qu’elle produit la “micro-minijupe”, le maquillage “boîte de peinture” et ses imperméables en plastique, autres signatures personnelles. Elle est devenue le symbole de la mode britannique. Et à la fin des années 1960, elle lance le short “Hot Pants”, qui est sa dernière véritable création de mode.
“La barbe doit-elle être au-dessus ou en dessous des couvertures et du drap? La jupe doitelle être au-dessus des genoux ou en dessous? Que vous soyez le Capitaine Haddock ou Mary Quant, il n’y a qu’un moyen de se sortir des injonctions contradictoires: s’en libérer!”. L’émancipation des femmes, attendue, espérée est là, irrémédiable et définitive.
Mary Quant le perçoit et l’anticipe. Comme un symbole de cette émancipation, ses jupes racourcissent à partir de 1958 et la femme décide de montrer les genoux dès 1960. Plus facile pour attraper le bus en allant au travail puisque l’accès au travail est gagné. Puis en 1964, la créatrice londonienne choisit de révolutionner radicalement la ligne, la mode, le monde occidental en créant la mini-jupe (“miniskirt”, en anglais) en empruntant le nom à la Mini 1000, sa voiture préférée. Et en 1966, la mini-jupe devient “le” look, la “mini” deviendra un des vêtements fétiches du XXème siècle. Mais le travail et le changement de vision de la créatrice pour la femme ne s’arrête pas à des centimètres de tissu gagnés chaque année sur les jambes. Mary Quant proposera de nouvelles lignes de maquillage toujours plus colorées, l’abandon des dessous contraignants. Une femme décide de libérer les autres femmes des obligations vestimentaires et ose, simplement ose autre chose.
En Angleterre, Twiggy, la mannequin star des sixties, sera l’ambassadrice de la miniskirt. En France, c’est la jeune Anglaise Jane Birkin qui apportera l’idée et son affirmation dans le paysage. Avant que Brigitte Bardot et autres icônes mondiales ne s’emparent de la ligne.
La contre-culture est en marche et Mary Quant aura participé à imposer le droit au choix donné aux femmes de se montrer. La styliste dira même “ce n’est ni moi ni Courrèges qui ont inventé la mini-jupe, ce sont les filles dans la rue qui l’ont fait”. Par exemple, chez les Mods, une de ces “tribus”, comme le définira plus tard le sociologue Michel Maffesoli, les filles sont moins strictes que les garçons. Ainsi, aux éléments vestimentaires que ceux-ci empruntent aux Américains -la parka-, aux Français -le costume- et aux Italiens -les chaussures
et, bien sûr, les scooters-, elles adoptent la mini-jupe de Mary Quant, affichant ainsi liberté et émancipation. Avant, aussi, d’en valider les maquillages.
Plus tard, Louise Bourgeois écrira encore ces mots qui résument la lutte féministe au quotidien de Mary Quant : “On sent dans l’œuvre tout entière un désir féroce d’indépendance (...), une détermination à servir au niveau qui est le sien, si fragile soit-il”.
Et Petra Slinkard dans “The Women Who Revolutionized Fashion” écrit “Les vêtements de Mary Quant étaient synonymes d’évolution, de libération, de révolution et d’indépendance féminine”.
Mary Quant a révolutionné la façon des femmes de s’habiller, plus encore par un nouveau “wayoflife” que par la création de la mini-jupe. Elle a commencé dès les années 50 à suggérer, à offrir le choix aux femmes de s’émanciper, de s’afficher comme elles le désirent et non plus comme l’autre décide. “La modéliste britannique du Swinging London a promu sa mini-jupe, la micro-jupe, le short, ouvrant ainsi la voie dans les Etats -Unis des années 80 et 90 aux booty shorts, daisy dukes, hot pants, knockout shorts, minishorts, micro-shorts, shortshorts et autres skimpy shorts. Faute de pouvoir traduire à la lettre cette floraison d’anglicismes, résumons-en l’esprit : jambes longues, liberté de mœurs et émancipation” (Jenny Lister).
Oui, l’émancipation des femmes, attendue et espérée est là, irrémédiable et définitive. Même si l’Histoire nous rappelle chaque jour qu’elle doit être défendue. Bien sûr que cette émancipation ne passe pas par la longueur d’un tissu mais, entre autres, par le choix qui a été donné aux femmes et à elles seules par des gens comme Mary Quant.
Remerciements à Isabelle Coffin de la Bibliothèque Nationale de France pour la documentation. Remerciements à Sarah Savy pour la première lecture. Merci à Sophie Cypriani pour son inspiration.
Bibliographie sélective :
• “Quant by Quant”, autobiographie (V & A Publishing)
• “Mary Quant” de Jenny Lister (V&A Publishing)
• “Fashion, The Definitive Visual Guide” de Caryn Franklin (DK Edition)
• “Art et Féminisme” de Helena Reckitt et Peggy Phelan (Phaidon Edition)
• “The Women Who Revolutionized Fashion” (Peabody Essex Museum/Kunst Museum Den Haag/Rizzoli Electra New-York)
• “Histoire de la Mode” (Taschen Edition)
• “British Fashion Designers” de Hywel Davies (Laurence King Publishing)
• “Swinging Sixties : Londres-Paris” de Christian-Louis Eclimont (Flammarion)
• “Swinging Sixties : Fashion in London and Beyond, 1955-1970” de Christopher Breward, Jenny Lister et David Gilbert (Victoria and Albert Museum)
Le Vulcan SC créé à Paris en 1986, s’est voulu être une bande de copains, un Scooter Club à la sauce anglaise, qui partaient des 4 coins de France (Perpignan, Saintes, Marseille, Sète et Paris) vers les Rallies anglais. Leur motivation à rouler et leurs customs ayant été reconnus Outre-Manche, ils sont ensuite allés aux 4 coins de l’Europe et ont été les initiateurs de nombreux scooter rallies en France, de courses, de custom show et de soirées, de magazine comme “Magnetik” ou encore de magasins de scooter customs comme “Scootermania” ! Le club, enfin le Vulcan Scooter Secte s’est vite étendu avec des Chapitres en Angleterre (West Sussex), USA (Floride & Ohio), Belgique, Hollande, Espagne (Catalogne) et Lutèce... Certains membres sont moins présents que d’autres aujourd’hui mais soyez assurés qu’ils sont fidèles à leurs couleurs, il y aura toujours un ou plusieurs Vulcan “On The Run” ! Vous retrouverez ici quelques photos des membres français et de leurs machines... Et merci à Three-Stroke Productions pour le soutien au Vulcan SC.
Martin Kubasik, Lorena, Gabriela Giacoman, Serge Hoffman, JeanMarc Joannès, Gilles François, Toby Kinder, Camille Lemaire, Bruno Jerez et l’édition 2021 de Paris Magic City, Véronique Fournier et ses petites bombes, Manuela, Léa, Aissata et Catherine, Barnabé Mons, Lady Barbara et Benjamin Collier, Gingerella, Marycherry, Logan Menard, Alvilda avec Nina, Eva, Sandra et Emilie.
Le portfolio de Nina Galdino avec Eva, Nico, Charles, Carolina, Chris, Basile, Baptiste, Caro, Alex et Wattie. The Arrogants avec Thomas et Adrien, Fabrice et Karine. Popincourt, Soul Time, le Vespa Club de Paris Ile-deFrance, le Vulcan Scooter Secte et la Clique de Paname (Big up à Enzo Cassar pour la captation), Olivier, Delphine, Lionel, Malvira, François, Keb, Xavier et Sébastien, Jean-Marc, Hugo, Bruno, Vincent, Ritchie et le staff du Seguin Sound, les danseurs Alexia, Thomas et Françoise, l’équipe plateau et assistants, Océan, Florian et Corinne, spéciale dédicace à AP’s pour son aide et son soutien sans faille, Morty.
Merci à Richard et au groupe de Northern Soul “Soul Time” pour ses 2 concerts endiablés. On n’oublie pas nos DJs, Mac Von Simca “Ririboys SC”, LCJG Stax, Lord Swingin’ et Ann Taylor “Soulnites” qui ont mis l’ambiance à coup de vinyles toute la journée. Merci aux exposants Woodjee et leurs superbes supports de casques en alu, Ann et Les de Retrobilia.com, Lionel et ses guitares. Cet événement n’aurait pas non plus été possible sans nos habituels partenaires et sponsors pour leurs goodies offerts aux participants et pour leurs superbes lots qui nous ont permis d’offrir aux Vespistes inscrits près de 3000 euros de lots à la tombola, SIP-Scootershop, Bolidster Jeans, Scootering Magazine UK, Esquad Jeans, Marko Helmets & Original Driver, Nissa Selle, Vulcanet, OrMotors, Retrobilia, Blauer, SkootDriver, WheelSecure, Les Petites Créations de l’Arche. Un remerciement particulier à la FFMC et Jean-Marc Belotti qui
sont venus nous saluer après leur manif.
Et encore merci à tous les Vespistes des 4 coins de France, de Belgique et des USA qui sont venus, et surtout aux membres “Noyau Dur“ du Vespa Club Paris IDF qui étaient sur le pont dès le petit matin pour faire de cette journée ensoleillée une réussite. L’écurie Q-Sounds Recording avec Principle of Joy, The Supertights, Laura LLorens and The Shadows Of Love, The Vogs. Merci Ludovic et JC.
La Vespa Parade 2023 avec Hugo Chesnel, Jean Luc Weltone et Christophe Collin.
Le Chiffre Organ-Ization avec Alexandre Besson, Alain Number 9, Billy Coog et Eric Pouchet, feat. Célia, Manuela et Anna Copa Cabanna. Sans oublier Jérôme Daniel, Stéphanie Guigue, Tatjana Rius et Emi Gourgand.
Le Mans Classic où je remercie infiniment le Vespa Club d’Ilede-France, Lionel de m’avoir invité. Merci beaucoup Roch Vidal pour sa gentillesse. Un grand merci tout particulier à François Ory Lacroix de m’avoir supporté et transporté. J’ai pu recroiser tous les copines et copains, Cyril Cucümber, Marie, Héléa Louison, Fred Maigret, Vincent Vidor, Sarah Steffen, Christophe Warboots, Fanie Bibiche, Etienne, Lyd Dia, Ute Hauber. Et merci pour ces nouvelles rencontres avec Lou Szymanowski, Laurent Vidal, Katy Beauvais et Stéphane Utasse. Juliette Geindre et Denise Cremonesi pour l’hommage à Mary Quant.
MERCI TOUT PARTICULIER AUX
AUTEURS DES TEXTES DE CE LIVRE
Alain Number 9
Ali Bali
Franco On Web
Jean-Marc Joannès
Morty Silvère Vincent
Véronique Fournier
Gildas Lescop
Et un grand merci à Nathalie Petit
Pourquoi faire un livre sur la scène moderniste en 2024 ? Parce qu’elle me fait rêver depuis 1992. La musique, les copains et les copines, les soirées, l’esthétique... tout me plaît dans ce mouvement que j’idéalise. Depuis tout ce temps je me suis détourné de cette scène mais pas tant que ça, les compilations Pebbles aux puces de Saint-Ouen à mes seize ans, le Rocksteady, le Freakbeat et les compilations Northern Soul qu’on se refilait sur cassettes à mes vingt. Sans compter la Brit Pop en 94, dignes héritiers de revivals sans cesse renouvelés. Sans oublier le garage sixties de 2004 à 2016 en France. Et nous voici en 2024 avec une scène bien vivante qui a ses aficionados et activistes aux quatre coins de la France. Ce livre n’est pas une archive mais bien d’actualité. La scène scootériste (merci le Vespa Club d’Ile-de-France) avec les Vespa Parade, Le Mans Classic qui a fêté ses 100 ans en 2023, et la scène musicale bien vivante (live et dj-ing), ainsi que la Mode, partie intégrante du mouvement. J’espère que ce livre de photos que j’ai voulu traiter comme un fanzine vous plaira. Bien sûr il manque beaucoup d’artistes que je n’ai pu évoqués par manque de place mais que j’admire tout autant. A Beat Revolution, pour ce mouvement que la jeune génération se doit de connaître. Venez aux concerts, aux soirées Mix. Habillez vous dans les friperies... Revivez l’esprit sixties, soutenez la scene locale !
Gérald.