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Tout pour le retour à l’emploi au féminin

10 boulots inusités À la découverte de femmesmétiers

Inverser

les rôles

pour mieux connaître un éventuel employeur

4,95 $, Volume 1, No 1 septembre 2012

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sommaireseptembre2012

Sage-femme:

Les « envahisseuses »

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De retour après la pause Inverser les rôles pour mieux connaître un éventuel

employeur

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Les femmes peuvent-elles

t o u t a v o i r  ? 10 boulots i n u s i t é s

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Bib liogr aphie

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12 atout

La femme, performance des entreprises

une profession encore à reconnaître

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De retour après la pause

Par Leslie Doumerc

Après plusieurs années passées à la maison à vous occuper des enfants, réintégrer le monde du travail vous démange ? Voici quelques conseils pour remettre le pied à l’étrier. Faites valoir vos nouvelles compétences

Comment « se vendre » auprès d’un employeur après une longue période passée hors du marché du travail ? C’est d’autant plus difficile que lorsqu’on a décroché depuis longtemps, on sait moins évaluer ses forces et ses acquis. Selon Roselyne Mavungu, directrice générale de Compagnie F, un organisme montréalais qui aide les femmes à démarrer leur entreprise et à développer leur carrière, il faut avant tout démontrer la « valeur ajoutée » des mères de famille. « Elles ont appris à gérer le quotidien, à faire de la logistique, à coordonner et à superviser. Être maman, c’est un travail à temps plein ! » Pour bâtir un CV à votre avantage, suivez les conseils de cet article : Mère au foyer ? Pensez CV !

Le bénévolat, un bon tremplin

Après des études en musique, Sonia Laroche est aujourd’hui assistante natale dans une maison de naissance. Entre-temps, elle a passé sept années chez elle à s’occuper de ses deux enfants. « Pendant cette période, j’ai fait beaucoup de bénévolat en tant qu’animatrice et coordonnatrice à la Maison des Familles de Granby et région. Je ne voulais pas perdre le lien avec le monde du travail. » Son implication a été avantageuse : l’organisme lui a offert plusieurs formations qu’elle a pu faire valoir auprès de son employeur actuel. Roselyne Mavungu vante, elle aussi, les mérites du bénévolat ou du stage : « Le Québec a une très belle expertise de vie associative et communautaire ; il faut profiter de cet apport de ressources humaines pour se bâtir une expérience. » Anticipez le changement de rythme. À la maison, votre rythme de vie est calqué sur celui des enfants. Il est important d’anticiper le retour au boulot en s’adaptant à l’avance aux horaires de travail. « Pour reprendre la routine du matin, on peut se lever comme si on partait travailler et déposer les enfants dans une halte-garderie », propose Roselyne Mavungu. Pendant cette période de temps libre, planifiez une activité reliée au travail : par exemple, préparez des CV, contactez des employeurs, suivez des cours de mise à niveau, etc. Enfin, une fois sur le marché du travail, si cela est possible, essayez de négocier avec votre employeur un retour progressif. Par exemple, commencez à travailler trois jours par semaine.


Sage-femme :

À

l’occasion d’une journée tenue jeudi par l’Ordre des sages-femmes du Québec pour souligner le 10e anniversaire de la création de cet ordre, Claudia Faille, présidente du Regroupement Les Sages-femmes du Québec, a déclaré : « Bien que nous ayons plusieurs raisons de célébrer, dix ans plus tard, nous constatons tout de même que les sages-femmes doivent encore se battre pour occuper leur place dans le milieu de la santé comme intervenante de première ligne. » Malgré la légalisation obtenue en 1999, certains milieux médicaux résistent à accorder une place aux sages-femmes. « Il y a beaucoup de méconnaissance quant à nos compétences et à notre champ de pratique. Heureusement, plus les contacts s’établissent avec les médecins, plus les préjugés s’estompent », reconnaît Claudia Faille. Le développement des maisons de naissance se fait lentement. En 2009, on dénombrait neuf maisons de naissance et un service de sages-femmes. « Pour éliminer les listes d’attente, il en faudrait le double », de dire Claudia Faille. Depuis 2004, seules trois maisons de naissance ont ouvert leurs portes, celles de Nicolet, de Blainville et du quartier Limoilou à Québec, ainsi qu’un service de sages-femmes au CSSS Jeanne-Mance à Montréal. Des parents attendent toujours une maison de naissance, entre autres, à Sept-Îles, à Kamouraska, à Amqui, à Chicoutimi puis en Montérégie et dans Lanaudière. Quelque 13 nouvelles maisons de naissance sont promises d’ici 2018 dans la politique de périnatalité dont s’est doté le Québec en 2008. Cette politique prévoit également que les sages-femmes

Par ORDRE DES SAGES-FEMMES DU QUÉBEC

une profession encore à reconnaître

soient en mesure d’assurer le suivi périnatal et d’assister l’accouchement de 10 % des femmes enceintes. Il reste de grands pas à franchir, car selon les données du MSSS, au Québec, en 2006, le nombre de naissances vivantes pour lesquelles la mère a été assistée par une sage-femme était de 1279, soit 1,6 % des naissances, comparativement à 0,5 % en 1994. Les sages-femmes ont subi le décret imposé au milieu de la santé en décembre 2006. Ainsi, actuellement, une sagefemme débutante reçoit un salaire annuel de 44 000 $, pour un travail comprenant le suivi prénatal, l’accouchement, le suivi postnatal pendant six semaines de la mère et de l’enfant, une disponibilité de garde, etc. « En tenant compte du niveau de responsabilité, de formation, d’engagement, de contraintes au plan des horaires, le salaire est complètement dérisoire, se désole Claudia Faille. La profession de sagefemme exige une grande disponibilité. Nous ne pouvons pas contester cette réalité, mais nous devons trouver des solutions pour la reconnaître à sa juste valeur. Il en va de notre capacité à retenir, mais aussi à recruter des sages-femmes », conclut-elle. Source : Regroupement Les Sages-femmes du Québec — Un récent sondage SOM mené pour le compte du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) confirme que 24 % des femmes souhaitent accoucher en maison de naissance ou à domicile.

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Les « envahisseuses »

E

Par P ier re F r i s k o

Pourtant, ils ne vont pas mal du tout, les gars : depuis 1989, leur taux de décrochage n’en finit plus de baisser. Ils ne sont pas moins bons. C’est juste que les filles sont meilleures ! ••• En lisant les résultats d’une étude parue l’automne dernier, j’avais rigolé Ce n’est pourtant pas la première fois un peu, discrètement. On y apprenait que les trois quarts des travailleurs qu’on entend ça. Bien des hommes se plaisent à dire que les femmes portent la québécois se plaignaient de payer trop culotte depuis la nuit des temps, particu- d’impôt. Et pourquoi je rigolais ? Parce lièrement au Québec. Une façon comme que seulement 15 % d’entre eux étaient en mesure d’expliquer la nature des une autre de défendre le statu quo. retenues salariales qui apparaissaient Marie-Hélène a poursuivi : « On sait sur leur talon de paye. déjà qu’elles sont meilleures à l’école. » Côté éducation, il n’y a pas à dire, les chiffres sont éloquents. Depuis près « Le sociologue pense d’une dizaine d’années, la domination féminine est indiscutable et, à l’univerque les femmes sont sité comme au cégep, à l’entrée comme maintenant les êtres à la sortie, on compte en moyenne six femmes pour quatre hommes. Dans forts de la société presque tous les domaines. québécoise. » Ne restait plus qu’à formuler la question qui tue : les femmes feront-elles la loi et l’ordre au travail, comme les hommes jusqu’à maintenant et depuis toujours ? Ce ne serait pas une première. Dans la société iroquoise d’avant Jacques Cartier, les femmes détenaient et exerçaient tout le pouvoir. Quelque chose comme un girl power, mais les Spice Girls en moins et le pouvoir en plus. C’est une chose de constater que les filles sont meilleures à l’école, et qu’elles pourront, dans cette nouvelle économie axée sur le savoir, dominer au travail. Mais il faut aussi tenter de répondre à une question inévitable : pourquoi ? Et, sous-entendu : si les filles sont si bonnes, est-ce parce que l’école est faite pour elles ? Est-ce que leur réussite ne se fait pas au détriment des garçons ?

n sortant d’une entrevue avec un sociologue, notre journaliste Marie-Hélène Proulx débordait d’enthousiasme. La raison de cet accès ? Un flash, qu’elle s’est empressée de partager avec ses collègues. « Le sociologue pense que les femmes sont maintenant les êtres forts de la société québécoise. »

Pendant que je me bidonnais, mon collègue Éric Grenier, plus charitable, a eu la bonne idée de commander un texte qui décortique l’horrible jargon qui figure sur les talons de paye. Ou c’est peut-être parce qu’il ne comprenait pas son propre talon...


Les femmes peuvent-elles

tout avoir?

P ar Nath i e Copour l l a rd Une ancienne collaboratrice d’Hillary Clinton déclare qu’en 2012, il est encore trèsal difficile les femmes de concilier carrière et famille. Depuis la publication de son texte dans la revue The Atlantic, le débat fait rage aux États-Unis et au Canada anglais.

L

il y a des professions qui sont moins compatibles que d’autres avec la vie de famille. Mais on ne peut pas nier que les femmes se questionnent toujours davantage que les hommes. Elles se sentent plus responsables. Ce n’est pas inné, mais c’est certainement acquis, par la manière dont elles ont été élevées. » « La conciliation, c’est le dilemme perpétuel des femmes, nous le vivons toutes à différentes échelles, que nous soyons réceptionniste ou vice-présidente », estime pour sa part Danièle Henkel, femme d’affaires et juge à l’émission Dans l’oeil du dragon sur les ondes de Radio-Canada. « Ensuite, il y a la façon personnelle de gérer la situation. intitulé Why Women Still Can’t Have It All, Il faut être capable de faire l’inventaire de ce qu’on veut et de ce qu’on peut faire physiquement et émotionnellement, poursuit elle affirme que le féminisme a menti aux femmes en leur faisant croire qu’elles cette mère de quatre enfants. Dans le cas de Mme Slaughter, elle a choisi la vie qui pouvaient tout réussir, et ajoute que le manque de soutien aux familles améri- lui seyait le mieux et c’est correct ainsi. » caines rendait impossible, pour l’instant, la conciliation carrière-famille. « Tout avoir » Dire que cet article a soulevé un débat Depuis la publication de son texte, on serait un euphémisme : lettres, chro- reproche à Anne-Marie Slaughter de niques, tribunes téléphoniques... Mme culpabiliser les femmes en sous-entenSlaughter a touché un point hypersen- dant qu’elles doivent réussir tous les sible, en particulier aux États-Unis où les aspects de leur vie à la perfection. congés de maternité sont inexistants et les Une attitude que Dominique Anglade, services de garde, rares et coûteux. présidente de la Coalition avenir Québec et candidate aux prochaines élections, dit avoir rejetée. « C’est important de trouver Au Québec Nous avons fait réagir quelques Québé- un équilibre et de se demander ce qu’on veut vraiment, souligne cette mère de trois coises pour savoir ce qu’elles pensaient jeunes enfants. Bon nombre de femmes du texte d’Anne-Marie Slaughter. La question de la conciliation travail-fa- des générations précédentes ayant réussi mille intéresse depuis longtemps Julie n’avaient pas d’enfants. Aujourd’hui, je Miville-Dechêne, présidente du Conseil dirais que les femmes de ma génération du statut de la femme et ancienne jour- j’ai 38 ans - se sont libérées de cette presnaliste à Radio-Canada. « Prétendre qu’on sion de vouloir être parfaites dans tout. peut tout faire sans compromis est un Elles apprennent à abandonner la gestion mythe que nous, les femmes dans la cin- de certains aspects de la vie quotidienne et quantaine, avons peut-être eu tendance à elles partagent la réflexion sur la qualité perpétuer, lance celle qui a déjà été corres- de vie et l’équilibre avec les hommes qui pondante à Washington. Personnellement, se posent eux aussi la question. De toute j’ai eu mes enfants plus tard pour mener manière, personne ne peut « tout avoir ». » ma carrière en premier. Il ne faut pas Au coeur de la réflexion de Mme mettre tout le monde dans le même panier, Slaughter se trouve une question crues femmes peuvent-elles tout avoir ? À l’origine de cette question, un texte d’Anne-Marie Slaughter, professeure à l’Université Princeton, qui a choisi de rentrer à la maison après deux ans passés à Washington où elle a été la première femme à occuper le prestigieux poste de directrice de la planification au département d’État. Voyant que son fils adolescent éprouvait des difficultés personnelles et académiques, cette spécialiste des relations internationales a décidé de ne pas renouveler son contrat et de reprendre son poste universitaire. Dans un texte très personnel

ciale : quand on dit « tout avoir », que veut-on dire au juste ? « On ne se demande jamais si les hommes, eux, peuvent « tout avoir », observe MarieJosée Gagnon, présidente fondatrice de Casacom et mère de deux enfants. « Cette femme semble habitée par de multiples remords, on a l’impression qu’elle a raté sa vie. De plus, elle nous dit qu’il n’est simplement pas possible pour les femmes de vivre une vie complète et elle déclare forfait pour des générations entières. Au fond, il faut avoir pour objectif de vivre une vie satisfaisante et si cela signifie d’avoir une carrière et d’avoir une vie de famille, eh bien, c’est ça. » « Je ne suis pas mère, mais je ne crois pas qu’on puisse tout avoir, croit quant à elle Léa Clermont-Dion, étudiante en sciences politiques, auteure et féministe. Cette génération qui a voulu tout avoir a été motivée par la quête de la performance. C’est le syndrome de notre société. Et je sens encore cette pression, on nous donne l’illusion à nous, les femmes, que nous serons des superwomen toute notre vie. Cela dit, je ne suis pas d’accord avec le fait qu’il faille restreindre nos choix. Je crois plutôt qu’il faut adapter l’espace public et construire de nouveaux modèles plus équilibrés. » En 1996, la réalisatrice et auteure Norah Ephron, qui s’est éteinte cette semaine à l’âge de 71 ans, a prononcé un discours devant les diplômées du Collège Wellesley. Ses propos sonnent comme une réponse aux questionnements d’Anne-Marie Slaughter. « Peutêtre que les jeunes filles ne se demandent plus aujourd’hui si elles peuvent tout avoir, mais si vous vous posez la question, sachez que, bien sûr, vous pouvez tout avoir. Qu’allez-vous faire ? Tout, j’imagine. Il faut accepter que ce sera un peu bordélique et compliqué, et que rien ne sera jamais comme vous l’aviez imaginé, mais les surprises ont du bon. N’ayez pas peur, vous

pouvez toujours changer d’idée. Je le sais, j’ai eu quatre carrières et trois maris.  »

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I NV ERS ER LES R ÔLES

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pour mieux connaître un éventuel employeur

A

Par Johanne Ménard

u risque de sursimplifier, on pourrait avancer qu’un bon recrutement comprend deux volets : d’une part, la satisfaction d’un l’employeur devant le candidat correspondant aux critères de l’emploi et d’autre part, la satisfaction du candidat devant l’emploi comblant ses aspirations professionnelles et personnelles. Cette adéquation entre les attentes de l’un et de l’autre est la finalité souhaitée par tout chercheur d’emploi. Afin d’y arriver, encore faudra-t-il bien se connaître de part et d’autre. On a déjà beaucoup écrit sur les questions d’entrevue qui permettent à un employeur de bien juger un candidat, mais peut-être un peu moins sur les questions d’un candidat soucieux de bien connaître son employeur futur. Dans le contexte du marché de l’emploi actuel, cette étape du processus de recherche d’emploi mérite une préparation et une attention soignées.

le cas d’un poste de cadre, une question portant sur les modalités salariales qui serait posée trop tôt dans le processus pourrait être mal interprétée par l’employeur. La méfiance d’un employeur pourrait également s’éveiller dans le cas où un jeune candidat demanderait de multiples détails sur les congés payés par l’employeur, et ce, dès la première entrevue. En d’autres mots, le choix du moment où l’on posera certaines questions à l’employeur peut révéler le fond de nos priorités tout autant que le contenu même de celles-ci. Dès le premier contact

Certaines questions importantes méritent d’être posées d’entrée de jeu. Afin de ne pas leurrer l’employeur quant à notre intérêt réel pour le poste ou notre disponibilité pour débuter selon les délais prévus, il est préférable d’aborder quelques points avant même que ne débute le processus d’entrevue. À défaut que ces informations soient indiquées dans l’affichage du poste et dans la mesure où les réponses à celles-ci Une question de « timing » Avant d’aborder le sujet du contenu des pourraient influer de façon déterminant la décision de postuler ou non pour un questions à poser, il m’apparaît encore emploi, il m’apparaît judicieux de poser plus important de prêter attention au les questions suivantes dès le premier « timing » selon lequel un candidat posera ses questions. Par exemple, dans entretien avec l’employeur :

• Quelle est la date d’entrée en poste de l’emploi ? Un candidat (ex. : en congé d’invalidité, en congé de maternité ou de paternité, aux études, etc.) dont la disponibilité n’est pas à court terme aura intérêt à poser la question ou à indiquer sa date de disponibilité clairement dans sa lettre de présentation. • Quel est le statut de l’emploi ? S’agit-il d’un poste permanent ou temporaire ? À temps complet ou à temps partiel ? • Quel est le lieu exact de l’emploi ? L’accessibilité à un lieu d’emploi est cruciale pour plusieurs personnes vivant dans une grande métropole. Des ponts à traverser, des contraintes de services de garde, des limites quant aux moyens de transport, etc. feront en sorte que la localisation d’un employeur fera toute la différence. • Quel est l’horaire de travail ? L’horaire de travail (heure du début et de la fin ; journées ouvrables de la semaine ; quarts de travail ; rotation des quarts ; etc.) peut également influencer le choix d’un emploi. • Quelles sont les attentes au niveau du voyagement ? Un emploi exigera-t-il des


RESREVNI SEL SELÔR 9

ertîannoc xueim ruop rueyolpme leutnevé nu séjours à l’extérieur sur une base régulière ? Voilà un facteur qui peut également jouer pour beaucoup. • Quelle est la politique des vacances annuelles ? Certains employeurs tiennent compte de l’expérience antérieure des candidats et accordent les semaines de vacances selon… d’autres ont des politiques différentes qui font qu’un nouvel employé (qui aurait déjà cumulé des années d’expérience de travail) recommence à cumuler des vacances selon les règlements prescrits dans la Loi sur les Normes du Travail. • Quelles sont les attentes au niveau de la langue de travail ? Un emploi qui requiert un niveau élevé de bilinguisme tant à l’oral qu’à l’écrit est bien différent d’un emploi qui ne requiert qu’une bonne maîtrise d’une seule langue. Quelle place est accordée aux pratiques religieuses ? Si les pratiques de l’employeur en matière de respect de pratiques religieuses en milieu de travail sont d’importance capitale pour un candidat (ex. : disponibilité d’un lieu de prière), il lui revient de poser la question. Dans tous les cas, il vaut mieux poser la question plus tôt que tard et surtout, ne JAMAIS présumer de la réponse de

l’employeur.

ment du titulaire de ce poste ?

Garder le meilleur pour la fin

• Quel est l’organigramme général du département dans lequel se situe le poste ?

Les candidats auront tout avantage questionner un employeur sur ce qui le distingue des autres soit : sa mission, son objectif, sa structure organisationnelle et ses valeurs. Le site web d’une entreprise peut souvent vous en dresser un portrait général, mais il n’y a rien comme de l’entendre de la bouche de quelqu’un qui y travaille quotidiennement. On vous partagera probablement des exemples concrets de ce que représente le quotidien au sein de l’entreprise et aux commandes de l’emploi en particulier. Les questions suivantes pourront être contemplées : Pour mieux connaître le poste et ses attentes :

• Qu’est-ce qu’on entend par « capacité à faire face au stress » ? • « Être apte à mener plusieurs tâches ou dossiers de front », ça ressemble à quoi au juste ? • Quels sont les critères de succès (indices de rendement ou de performance) utilisés pour évaluer le rende-

• Pour mieux connaître l’entreprise : • Qu’est-ce qui résume le mieux la « culture de l’entreprise ? » • Quels sont les grands objectifs de la compagnie ? Les réalisations majeures ? Arriver préparé

Rarissimes seront les entrevues au cours desquelles l’employeur n’offrira pas l’occasion aux candidats de poser leurs questions. Ce moment survient le plus souvent à la fin de l’entretien et est habituellement de courte durée, d’où l’importance d’y être bien préparé. On aura préalablement pris soin de lire sur l’employeur en consultant le site internet de celui-ci en ciblant les sections les plus reliées à l’emploi ; On aura surtout bien lu l’affichage de poste et pris connaissance des détails ayant trait à nos critères prioritaires ; On aura noté nos questions par écrit avant l’entrevue.


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Les scientifiques uniques

boulots inusités P a r M a ri o Gi rard Certaines femmes ont des professions plutôt rares. Elles nous les font découvrir.

trouvé Sel de citron, Mousse de citron, 1- Isabelle Tremblay, Tarte au citron, etc.« Au cours de ces Ingénieure de systèmes séances où huit personnes sont réunies, tout est permis. « Les fous rires qu’on a Cette ingénieure du monde de la robo- pu avoir... Chacun y va de ses trucs. Moi, tique a quitté les jeux LEGO de son j’apportais l’encyclopédie visuelle de mon enfance pour effectuer de savants calculs fils« , dit Dominique, qui s’anime facileau sein de l’Agence spatiale canadienne. ment quand elle parle de son métier. « Je Elle a étudié d’abord en génie mécanique côtoie le monde des idées. Quelle chance à l’École Polytechnique de Montréal, puis j’ai ! » en génie aérospatial dans différentes institutions universitaires. « Actuellement, je 3-Anne-Marie Plante, Préposée aux soins travaille pour une mission organisée par animaliers au Biodôme la NASA. Il s’agit d’un véhicule qui quittera la Terre en août 2007 et devrait se poser sur la planète Mars en juin 2008. Durant ses cours de santé animale Le rôle du Canada est de concevoir une au cégep de Sherbrooke, Anne-Marie station météorologique. Je suis respon- Plante s’offrait des instants de rêverie. sable de l’aspect technique de ce projet. « N’importe quel zoo au Québec aurait Je dois m’assurer que le résultat est fait mon affaire, mais je désirais plus conforme aux attentes des scientifiques. que tout travailler au Biodôme de Tout ça est un travail d’équipe. Cette Montréal.« Recrutée par cette institution, expérience devrait nous aider à mieux la jeune fille a travaillé dans les différentes comprendre les cycles de l’eau sur Mars sections des animaux terrestres avant de et pourrait indiquer s’il y a des traces de se voir confier la grotte des chauves-souvie.«  ris. « Deux fois par jour, je nourris nos 400 chauves-souris d’Amérique du Sud 2-Dominique Pépin, des plats que la cuisinière a prépaChef de marque et poète avec rés.« Au menu : brochettes de fruits et des couleurs nectar. Anne-Marie assiste également En tant que chef de marque chez Sico, les vétérinaires quand ceux-ci effectuent Dominique Pépin est responsable de la un examen de santé. « Je dois alors les mise en marché des nouveaux produits : attraper une à une avec un filet« , dit lancement, habillage, emballage, appel- Anne-Marie, qui consacre beaucoup lation, emplacement dans les magasins, de temps à refaire la réputation de ces campagne publicitaire. Elle préside aussi petites bêtes innocentes. « Ce n’est pas le comité chargé de désigner les couleurs vrai qu’elles s’agrippent à nous. Si je porte des peintures. « Lors du dernier baptême, une casquette dans la grotte, c’est pour on a augmenté le degré de difficulté en éviter la pluie de... fientes« , raconte la créant 210 catégories de couleurs, qu’on jeune technicienne, à qui revient la tâche a subdivisées en huit teintes. Ainsi, pour ingrate de nettoyer la grotte au quotidien, l’une des catégories de jaunes, nous avons une opération qui dure plus de deux

heures. « Même si elles vivent en collectivité, j’ai toujours de la peine quand l’une d’elles meurt« , confie notre Batgirl.

Artistes des plus originales

4-Renée Robitaille, Conteuse coquine Il était une fois une jeune fille qui décida d’aller voir un spectacle de Michel Faubert. Les paroles du conteur entrèrent dans sa tête telle une pluie d’étoiles. Gardant pour elle ces astres, elle partit pour l’Angleterre afin d’y enseigner le français. De retour à Montréal, voilà que l’envie lui prit de monter un spectacle. « Je raconterai des contes coquins », déclaret-elle à son fiancé, Étienne-le-musicien. « Des contes coquins ? » s’exclama ce dernier. « Oui, je dirai des grivoiseries en des mots fleuris, répondit-elle. Les femmes n’osent pas faire ça, je le ferai. » Dès les premiers spectacles, le public viwnt. Il rougit un peu mais, surtout, il rit. Stimulée par tant de succès, la conteuse se mit à rassembler des histoires, d’ici et d’ailleurs, qu’elle transforma à sa guise. Mais toujours, elle rechercha les contes où il était question de fleurettes et de foufounettes. Rapidement, elle sut comment enchanter le public. Mieux encore, elle découvrit le plaisir d’avoir devant elle des dizaines de bouches bées et deux fois plus d’yeux écarquillés. La belle conteuse et son Étienne-le-musicien allèrent partout où on voulut d’eux. Ils s’aimèrent et eurent beaucoup... euh... deux enfants. 5- Frédérique Fromenty, Tricoteuse-recycleuse Elle n’a rien d’une mamie, et pourtant le tricot la passionne. Un détail quand même : notre pro des aiguilles travaille avec du plastique. « C’est ma grand-mère qui m’a enseigné le tricot. Jeune, je me cachais pour en faire, parce que c’était mal vu. Mais aujourd’hui, comme c’est redevenu in, j’en profite à fond. Quand je tricote, je suis dans ma bulle, mes pensées voyagent. Un matin, j’ai manqué de laine. Je me suis levée avec l’idée d’essayer de confectionner mes sacs à main à partir de sacs en plastique. Je découpe des lanières dans les sacs et je les raccorde par de petits nœuds. C’est en constatant l’originalité du résultat que je me suis enfin


décidée à vendre mes objets. Selon la couleur des sacs, j’obtiens des résultats différents. Mes sacs préférés étaient ceux d’Exo Fruits mais, malheureusement, ce magasin en a changé le design. Quand je suis en forme, je peux faire un sac à main par jour. » 6-Deborah Ruff, Maquilleuse de mannequins de vitrine Il existe sur la rue Sherbrooke, à Montréal, une boutique appelée Les Mannequins Gender. C’est là que les grands détaillants viennent acheter les mannequins qui ornent leurs vitrines. Le maquillage de ces derniers a besoin d’être régulièrement rafraîchi. Deborah Russ entre alors en scène. « C’est grâce à la technique de la peinture à l’huile, et avec de simples pinceaux, que je donne une personnalité à ces mannequins« , explique-t-elle. Deborah a dû se farcir plusieurs mannequins afin de perfectionner sa technique. « Ce métier, je l’ai inventé. Nous sommes d’ailleurs peu nombreux à l’exercer. C’est ce qui me permet d’en vivre. La peinture sur toile, je garde ça pour les fins de semaine.« Deborah a un rêve, celui d’ouvrir une école afin de partager ses connaissances avec d’autres. « Bien des gens aimeraient arriver à peindre sur des formes tridimensionnelles, mais personne ne sait comment. Un jour, je leur montrerai. » Le profil de l’emploi : aventurière

7-Nathalie Girard, Cascadeuse « Au début, j’étais maquilleuse. Comme je pratiquais le taekwondo, une collègue m’a suggéré de doubler des actrices pour des scènes de combat. Je suis allée voir quelques personnes, et tout s’est enchaîné.« Ça fait maintenant neuf ans que Nathalie court, saute, se jette par terre et affronte de gros méchants. « Toutes les cascades sont dangereuses, même les petites. La préparation est la partie la plus importante. J’ai travaillé dans The Day After Tomorrow et Gothika. J’ai aussi doublé Sophie Lorain (Fortier), Pascale Bussières, Marie-Josée Croze et, plus récemment, Lucie Laurier dans C’est pas moi, c’est l’autre.« Nathalie observe toujours scrupuleusement le jeu

de celle dont elle devra prendre la place. « Je regarde comment elle marche ou elle court. J’entre dans son personnage. Déjà, je prépare l’actrice en moi« , dit celle qui aimerait un jour donner la réplique. 8- Anouk Alarie, Copilote de brousse Y a pas à dire, cette fille de 27 ans n’est vraiment pas frileuse. Elle travaille pour Air Inuit. « J’ai déjà écrit dans mon journal intime, à 10 ans, que je rêvais de piloter un avion. Mon père m’amenait voir des spectacles aériens, et je lui disais que je voulais être aux commandes d’un 747. Au cégep de Chicoutimi, plus précisément au Centre québécois de formation aéronautique. Présentement, je pilote un King Air pour 9 passagers et un Twin Otter pour 19 passagers. Nous relions le centre du Québec au GrandNord, c’est-à-dire à Kuujjuaq et aux villages de la côte d’Ungava et de la baie d’Hudson.« C’est toute une aventure ! « La météo est changeante, il y a souvent du brouillard, des tempêtes de neige et du vent. Il arrive qu’on ne puisse pas arriver à destination à temps.« Désire-telle assurer d’autres liaisons ? « Non, je veux garder le contact avec le GrandNord. Mon but est de m’y installer un jour. J’aime la culture de son peuple. Au début, quand j’y allais et que je me présentais, les gens souriaient. J’ai appris ensuite que mon prénom signifie « harnais de chiens ».

Les métiers des qui sortent de l’ombre

9-Zahra Peal, Designer d’urnes funéraires Cette designer industrielle transporte tous les jours sa bonne humeur... à la maison funéraire Alfred Dallaire. « Ceux qui ont étudié en design avec moi à Vancouver conçoivent aujourd’hui des téléphones cellulaires et des jouets. Moi, je dessine des objets qui auront une longue existence et qui sont presque uniques. Je crée à l’ordinateur des modèles de base, qui sont ensuite personnalisés. Nous vivons dans un monde très diversifié. Les religions et les cultures possèdent chacune leurs symboles, que j’intègre à mes créations, selon la

personnalité du défunt. Je conçois des 11 urnes pour les columbariums, mais j’en crée aussi pour ceux qui veulent enterrer les cendres de leurs défunts ou les garder à la maison. Pour les matériaux, j’ai l’embarras du choix : marbre, métal, bois, céramique...« A-t-elle déjà imaginé sa propre urne ? « Hum... Une chose est certaine, elle serait faite d’une matière décomposable, pour qu’elle devienne finalement, comme mes cendres, un fertilisant. »  10-Réjeanne Leblanc, Bruiteuse Cette femme entend les films et voit la radio. Son rôle est de procurer à nos oreilles un univers sonore cohérent et harmonieux. « J’ai étudié au collège Teccart et je suis devenue technicienne du son en 1989. J’ai commencé assez rapidement à Radio-Canada. Bien sûr, on travaille avec des sons préenregistrés sur CD, mais on doit aussi en créer de toutes pièces. Un bruiteur doit pouvoir reproduire, par exemple, le son d’un cheval galopant dans la neige, en frappant deux noix de coco sur un sac rempli de fécule de maïs, ou une averse de pluie, en faisant tomber du riz sur une pellicule plastique. Je suis obsédée par les sons. Je regarde les films avec mes oreilles. Souvent, quand je dois trouver un son particulier, je me couche en y pensant. La plupart du temps, je me réveille le lendemain avec la solution. »


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La femme,

atout performance des entreprises

Pa r l’U F E

Pour voir de plus en plus de femmes embrasser tous types de métiers, y compris très techniques comme dans les IEG, il faut que les mentalités changent. Un changement qui doit se faire très en amont, pour lutter contre les stéréotypes sociaux qui influent, très tôt et très directement, sur les orientations scolaires et les choix de carrières des hommes et des femmes. C’est un des axes forts qui ressortait, mardi dernier, du Colloque organisé par l’UFE et l’UNEmIG, à Paris, sur le thème de l’égalité professionnelle entre hommes et femmes dans les industries électriques et gazières. Lutter contre les stéréotypes

Derrière ces stéréotypes se cachent des associations implicites redoutables, a expliqué Catherine Thinus-Blanc, Directrice de Recherche au CNRS. Ainsi, parmi ces stéréotypes véhiculés depuis des décennies : la supposée infériorité des femmes dans les sciences mathématiques, scientifiques et techniques. Avec, pour corollaire, la « menace » du stéréotype qui influe, directement, sur la performance de l’individu lorsque celui-ci craint de confirmer à ses yeux, et surtout aux yeux d’autrui, un stéréotype négatif qui cible son appartenance à un groupe. Conséquence directe : l’individu se bloque psychologiquement et diminue son potentiel. C’est ainsi que les femmes elles-mêmes peuvent être des actrices inconscientes de ces « catégorisations » stéréotypées en s’autocensurant, en n’osant pas « réclamer » et faire valoir leurs compétences. Pour autant, a souligné Catherine Thinus-Blanc, il n’est pas question de « guerre des sexes » pour parvenir à lever les inégalités entre hommes et femmes au travail : la diversité est une richesse pour l’entreprise. Toutes choses inégales par ailleurs…en Europe

L’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes est encore un domaine où bien des progrès restent à faire. Même si les quarante dernières années ont vu un essor considérable de la position des femmes dans la société et dans le monde du travail, les stéréotypes ancestraux restent toujours bien ancrés dans nos subconscients, et façonnent, encore fortement, nos comportements dans les sphères professionnelle et privée. Dans les industries électriques et gazières, univers historiquement très masculin, les choses commencent, cependant, à bouger, même si beaucoup reste à faire…

Si la croissance spectaculaire de l’activité féminine ne s’est jamais démentie, depuis les années soixante, dans l’ensemble des pays européens, elle s’accompagne d’un corollaire paradoxal : les inégalités de fond avec les hommes persistent dans le monde du travail. Partout dans l’UE, ce sont les femmes qui restent le plus confrontées au chômage, au sous-emploi, au temps partiel, au CDD et aux inégalités salariales. Dans la majeure partie des pays, « la faible offre de garde des enfants en termes quantitatifs et qualitatifs pénalise avant tout très fortement les parcours professionnels des femmes », a ainsi rapporté Danièle Meulders, Professeur au département d’économie du travail appliquée de l’Université Libre de Bruxelles. Les politiques de flexsécurité ont, par ailleurs, exercé des effets incertains sur l’emploi féminin en renforçant, par exemple, l’attrait du temps partiel, des interruptions de carrière, des politiques paternalistes qui, au final, consolident les rôles traditionnels des hommes et des femmes, freinent la progression de ces dernières, et les pénalisent en termes de rémunération comme de retraite. Les femmes des IEG

A l’occasion de la table ronde consacrée au témoignage de dirigeantes dans les IEG (managers d’entreprises ou de confédérations syndicales), toutes étaient unanimes pour souligner la nécessité de faire évoluer les mentalités, de développer la parité, de favoriser la mixité à tous les niveaux de l’entreprise, et … de montrer l’exemple


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aux plus jeunes ! « Il faut faire évoluer l’organisation même du travail en entreprise, afin d’accroître le travail collectif pour mieux répartir les tâches et permettre, ainsi, aux femmes de ne pas subir une pression terrible à certaines périodes de leur vie, lorsqu’elles deviennent mères, étape où elles peuvent, alors, être considérées comme moins investies professionnellement. » a insisté Virginie Gensel, Secrétaire générale de la fédération Mines Énergie CGT. Cette question de l’é quilibre vie professionnelle/vie personnelle est d’ailleurs un point fondamental qui ressort dans les propos de toutes ces femmes venues témoigner sur leur parcours de managers. Anita Crombé, Directrice de la région Centre-Atlantique de GRTgaz, a reconnu que « cet équilibre est difficile à trouver à certaines périodes de la vie d’une femme », et qu’il est alors » important d’injecter de la souplesse au travail. » Même approche pour Carole Couvert, Secrétaire générale de la confédération CFE-CGC, qui défend aussi fortement l’égalité salariale. « Un objectif prioritaire », a-t-elle rappelé, les femmes gagnant toujours, aujourd’hui, en moyenne, 25 % de moins que les hommes à compétences égales. Autre écueil pour les femmes dans leur parcours professionnel : le fameux plafond de verre. Pour Laurence Hézard, Directeur général de GrDF, la mixité à tous les niveaux de l’entreprise reste le meilleur moyen de le briser. « C’est un aspect essentiel du management et un travail à mener en profondeur. Tous les actes volontaires en la matière sont bons à prendre pour faire bouger les choses puisqu’il n’y a toujours pas de pente naturelle vers l’égalité. » Christine Goubet-Milhaud, DRH d’ERDF, a expliqué d’ailleurs, à ce propos, que « l’une des missions clés des ressources humaines en entreprise est d’être particulièrement attentif au vivier des potentiels femmes », pour encourager la parité à tous les niveaux, et favoriser ainsi l’accès des femmes aux postes de managers. Marie-Hélène Gourdin, Secrétaire générale de la FCE-CFDT, a résumé l’état d’esprit de ces dirigeantes : « Si ce sont, avant tout, les qualités de l’humain qui « font » les postes, voir des femmes accéder à des hautes responsabilités a indéniablement un effet encourageant pour d’autres femmes. C’est pourquoi il faut se battre pour développer la parité au sein des entreprises, et, à ce titre, les quotas, visant à féminiser les conseils d’administration et de surveillance, imposés par la loi de janvier 2011, peuvent être un des moyens d’y parvenir. » Dans un secteur industriel longtemps dévolu aux hommes, Catherine Delpirou, Directrice Reconnaissance et Vie au Travail d’EDF, a insisté sur cette capacité à détecter très tôt les potentiels des femmes. « La mixité et l’accès des femmes à des postes à responsabilités est d’autant plus indispensable que l’on se trouve dans le monde de l’industrie énergétique. Un univers dont les projets sont particulièrement structurants

sur le long terme pour notre société, et que, par conséquent, les hommes comme les femmes doivent, à part égale, contribuer à façonner ensemble. »

Un nouveau contrat social entre hommes et femmes

Concluant la journée, Brigitte Grésy, Inspectrice générale des affaires sociales et auteur du rapport sur l’égalité professionnelle remis au Ministre du Travail en juillet 2009, a notamment pointé les grands axes d’amélioration dans le domaine de l’égalité professionnelle : la lutte contre la précarité du travail féminin, la place des femmes dans la gouvernance des entreprises, un meilleur équilibre hommes/femmes dans la parentalité familiale, et enfin l’encouragement des femmes à affirmer leurs compétences au travail.


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Sources MISE EN PAGE ET ILLUSTRATIONS

Marie-Noël Lefebvre, André Radomski, Johanne Thériault

ARTICLES De retour après la pause - Leslie Doumerc - Magazine Jobboom - 28 mai 2010 http://www.jobboom.com/carriere/de-retour-apres-la-pause/

Sage-Femme : une profession encore à reconnaître - Communiqué - Regroupement des Sages-femmes du Québec et CSN - 24 septembre 2009 http://www.csn.qc.ca/web/csn/communique/-/ap/Comm24-09-09

Les « envahisseuses » - Pierre Frisko, Magazine Jobboom - 15 mars 2008 http://carriere.jobboom.com/magazine/mot-redaction/2008/03/14/5003726.html

Les femmes peuvent-elle tout avoir ? - Nathalie Collard - Journal LaPresse - 2 juillet 2012 http://www.lapresse.ca/arts/medias/201206/30/01-4539801-les-femmes-peuvent-elles-tout-avoir.php

Inverser les rôles pour mieux connaître un éventuel employeur - Johanne Ménard - Monster.ca http://conseils-carriere.monster.ca/entrevue/preparation-a-lentrevue/ inverser-les-roles-pour-mieux-connaitre-un-eventuel-employeur/article.aspx

10 boulots inusités - Mario Girard, Elle Québec - 25 novembre 2008

http://www.ellequebec.com/societe/10-boulots-inusites/a/25679

La femme, atout performance des entreprise - UFE (Union française de l’électricité) - Éditorial - 28 mars 2011 http://www.ufe-electricite.fr/La-femme-atout-performance-des

SOURCES DES ILLUSTRATIONS Sommaire - http://www.photo-libre.fr/business_photo.htm? IDPICS=190&ORDRE=0&DESC=0&EXIFDATE_ON=0&PREVIEW=67.jpg Photo horloge - http://www.photo-libre.fr/business_photo.htm? IDPICS=199&ORDRE=0&DESC=0&EXIFDATE_ON=0&PREVIEW=71.jpg Photo feuilles - http://www.photo-libre.fr/business_photo.htm? IDPICS=316&ORDRE=0&DESC=0&EXIFDATE_ON=0&PREVIEW=BUREAU25.jpg Photo entrevue d’embauche - http://www.photo-libre.fr/gens_photo.htm? IDPICS=118&ORDRE=0&DESC=0&EXIFDATE_ON=0&PREVIEW=40.jpg

Page 4 - Photo en bas: http://www.photo-libre.fr/gens_photo.htm? IDPICS=28&ORDRE=0&DESC=0&EXIFDATE_ON=0&PREVIEW=11b.jpg Page 7 - Photo femme - http://www.photo-libre.fr/gens_photo.htm? IDPICS=109&ORDRE=0&DESC=0&EXIFDATE_ON=0&PREVIEW=38a.jpg Photo horloge - http://www.photo-libre.fr/business_photo.htm? IDPICS=199&ORDRE=0&DESC=0&EXIFDATE_ON=0&PREVIEW=71.jpg Page 8-9 - Photo entrevue d’embauche: http://www.photo-libre.fr/gens_photo.htm?

IDPICS=118&ORDRE=0&DESC=0&EXIFDATE_ON=0&PREVIEW=40.jpg


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